PROPOSI.TION DE PROJET TECHNOLOGIE POSTRECOLTE ...
PROPOSI.TION DE PROJET TECHNOLOGIE POSTRECOLTE
Demande par
: Ministère de la Recherche Scientifique
et Technique du Sénégal - DAKAR, SMégal.
Directeur du Projet
: Jacques FAYE
Directeur du Département~ Systëmes de
Production et Transfert de Technologies en
Wilieu Rural I.S.R.A. - DAKAR, Sénégal.
Contribution du C.R.D.I.
: 22.310.000
Contribution du Sénégal
: 26.983.500
Durée du Projet
: 36 mois
Début du Projet
: ler Janvier 1984.

-l-
1 - JUSTIFICATION
L'autosuffisance alimentaire est un des objectifs prioritaires du
Gouvernement du S&Ggal, d'où sa volontë de developper la recherche sur les
c6réales notamment sur les mils, sorghos et maïs qu7 sont la base de l'alimenta-
tion d'une population essentiellement rurale.
La production ceréalière des cinq (5) dernières ann@es a étë la sui-
vante.
l
I-
I
1 Campagne agricole / "~l~~~~:~"o"
/
Riz
I
Maïs
(tonnes11
/
(tonnes)
-7t
1
I

1978-79
/ 802.000
147.000
/
54,000
I
f
1979-80
/
496.000
1
113.000
;
45.000
I
I
1980-81
545.osM.l
65.000
{
49.000
I
1981-82
736.OOG
/
I

103.0110
j
79.000
/I
1
1982-83
1
585.000
I
105.000
I
82.000
I
Source
: DGPA et SHUR
Etude du SEMA sur la filière semences
C.I.Ei. - 1981, 1382 et 1983.
Cette production satisfait environ 60 % des besoins qui sont calculBs sur la
base de 210 kilogrammes par tête d'habitant, le déficit 6tan-t comblé par des
importations variant de 200.000 à 700.000 tonnes suivant les années.
Une enquête financée par le CRuI a montra que 75 % de la population
mangent du couscous le soir et que les divers plats constituant l'alimentas
Lion de base sont principalement le couscous, le lakh le gn&?eng
et d'au-
tres mets également faits à partir de farine de mil, sorgho ou mals. Tous ces
types de plats ont des mathodes de prëparation diff@rentes les unes des autres
Toutefois, utw caractéristique qui leur est commune est que ie grain doit être
préalablement décortiquë. Cette opération de décorticage se fait de façon
quotidienne et est l'une des tâches les plus p6nibles pour la femme sénégalaise.
En fait, ce procédé traditionnel ne permet pas une conservation de plus d'une
journée car la teneur en eau du grain ainsi d&ortiq,uë est tr& élevé, ce qui
oblige a le consommer le plus vite possible.
Le manque d'équipement pour effectuer le dëcorticage de façon adé-
quate peut être consid6rë comme un des freins majeurs au d&eloppement des pro-
duits à base de mil, sorgho ou maïs tant au niveau urbain que rural. Actuelle-
ment, l'unique decortiqueuse commercialisCe au Sénégal es% celle fabriquëe par
“les Fonderies des Ateliers de l'Ouest (FAO) en France. Cependant, son principe
de fonctionnement nëcessite que les grains soient de grosseur assez homogène et
oe forme presque sphérique. Dans les milieux paysans OU l'on mélange très sou-
vent plusieurs types de grains, il est difficile de se conformer à ces exi-
gences. D'autre part, les cônes abrasifs du &?cortiqueur sont sujets à une
rapide usure, ce qui constitue un grand handicap.

-2-
Le CRùI a déjâ financé deux (2) projets de technologie post-récolte
au CNRA de Bambey afin de :
- réduire les pertes dues aux insectes
- développer de meilleurs systèmes de stockage
- développer des systèmes de transfwmation et d'utilisation

des céréales. De façon plus spécifique, les objectifs du deuxieme projet
financé par le CRDI étaient les suivants :
l/ - Determiner les meilleures conditions d'opération des machines per-
mettant d'obtenir les produits et sous-produits de mil, sorgho et maïs desirés
sur le marche local.
21 - D6termine.r les besoins du marche pour la farine de mil et pour les
trois (3) sous--produits de la mouture du maïs : farine, brisures et riz de maïs.
3/ - Determiner les caractéristiques de la farine de mil et faire une
étude comparative avec la farine fabriquée industriellement et provenant de
Dakar.
4/ - Assurer la diffusion la plus complete possible des résultats du
projet.
Si 1'expGrience récente de l'unjte pilote de &corticage-mouture de
Bambey qui consiste â commercialïser les produits finis (farine, sankhal,
semoule, son) a montre la pleine validite dcun tel système en milieu urbain,
celle de Thyssé-Kaymor-Sonkorong en a montré les limites en milieu rural. En
effet, le paysan sénegalais préfère consommer le grain qu'il a produit plutôt
que de le vendre pour ensuite acheter le produit fini ou semi-fini. D'ailleurs
dans les conditions actuelles, les produits de mouture reviennent très chers
â cause des multiples intermediaires entre le producteur de base et le consomë
mateur. D'autre part, la décortiqueuse l$faïduguri (HI11 THRESHERj utilisee est
d'une capacite trop grande pour les modestes quant-il% apportëes par la ména-
gère rurale sénégalaise : cette decortiqueuse requiert une quantite minimale
de quinze (15) kilogrammes. Il existe cependant le modèle réduit de la décor-
tiqueuse PRL (Prairie Regional Laboratory) pouvant traiter de petites quantités
Elle conviencrait donc au travail à façons tel qu'il est pratiqué actuellement
au Sénégal avec les moulins a mil. Cette décortiqueuse fonctionne en Gambie, au
mali et en haute-Volta .
La présente requête fait suite au projet 3-P-79-0066 dont les résul-
tats satisfaisants doivent étre testés au niveau rural sous une autre forme :
le travail à façons. Compte tenu de la politiquedu Gouvernement du Sén$gal en
matière de valorisation des céréales locales, d'amélioration de l'alimentation
tant au niveau rural qu'urbain, et de la promotion de la femme ce projet
s'avere nécessaire. Il met l'accent sur les aspects techniques, economiques et
sociaux de l'introduction d'un système de diicorticagie/rnou.i;ure des céréales et
légumineuses alimentaires en milieu rural avec utilisation du modèle réduit de
la décortiqueuse PRL et pratique du travail à façons. La rGalisation d'un tel
projet pourrai+L avoir une influence determinante sur l'Économie s&Ggalaise :
- amélioration de la qualitë nutritive des aliments ;
- allGgement du travail de la femme qui pourra se consacrer à

des activites moins contraignantes et plus productrices (maraîchage, elevage ou
commerce) ;

- 3 -
- redynamisation de l'artisanat rural et fabrication des équi-
pements par l'industrie sénégalaise ;
- augmentation de la consomma,tion des &Pales locales au ni-
veau des villes 'y
- influence positive sur la production.
Ceci devra se traduire par une reduction des importations en produits vivriere
d'cù une konomie de devises.
Ce projet sera exécute par le Service de Technologie Posé-récolte du
CNRA de Bambey en étroite collaboration avec la SIWAR (Sociéte Industrielle
Sahélienne de Machines Agricoles et de tiepresentation) de POUX.
II - OBJECTIFS
L'objectif gkkal du projet est l'etude en detail des aspects tech-
niques, konomiques et sociaux lies à l'i'ntroduction d'un système de décorti-
cage-mouture dans les villages pour le travail a façons.
De façon plus spécifiques, les objectifs sont les suivants :
1/ - Déterminer les meilleures conditions d'opération des décorti-
queuses PRL modèle ,réduit et celles qui seront fabriquaes par la SISMAR permet-
tant d'avoir des produïts comparables 2 ceux obtenus par la voie traditionnelle;
2/ - Etudier en détail les différentes composantes du système afin
de voir les intéractions et les possibilités de modifications ;
3/ - Etudier les aspects ëconomiques et sociaux liés à l'introduction
du système dans les villages ;
4/ - Assurer la diffusion la plus complète possible des rësultats du
projet. ùans cette optique, un rapport deLail comprenant les recommandations
appropriees et des suggestions sera soumis aux autorités gourvernementales.
III - METHODOLOGIE
1 - Datermination des conditions optimales d'op&ation des machines
(en Station)
l-a -- Essais comparatifs du disque abrasif en résine equipant acéuel-
lement le modèle rsduit et d'ren disque abrasif qui sera mis au
point par la SISPIAR.
En faisant varier la vitesse de rotation et le temps de séjour,
on calculera pour chaque type de disque ;
- le taux de tikorticage
- l'usure des surfaces abrasives
-1 la consommatiçn spkifique de carburant
- le rendement horaire.
l-b - Comparaison avec les produits obtenus manuellement. Un groupe
femmes sera choisi au hasard, mais suivant des critères biens
détermin& (taille de la famille, Qe, etc) afin de procéder

-4-
à la transformation manuelle des cérlales. On relèvera la quan-
tieG d'eau utilisée, la dur& de l'operation, les pertes du-
rant le décorticage e t la quantité décortiquee. Sur les echan-
tillons préleves, on iwsurefa :
- le taux de décorticage
- le taux d'humidité
- la duree de conservation
- et la valeur alimentaire (analyse chimique).
2- Installation du systême en milieu Gel
2-a - Choix des villages (19) en collabor~ation avec les Societés
régionales de dévelopi,ement rurale jet les services regionaux
et departementaux du Ministère du Développement Social.
Ce choix sera précede d'une enquete qui fera le point sur les
Yécortiqueuses existantes, leur Btat de fonctionnement et
leurs origines. Cette enquête permettra en outre de recenser
les besoins des populations rurales en matiere de décortiqueuses.
Les d&ortiqueuses seront installées la 06 il existe des mou-
lins à mil, ceci afin de faciliter ‘I’Citude de l'ensemble du sys-
tème de transformation.
2-b - Etude de l'efficacite du système. On calculera :
- les pertes au décorticage, au vannage eventuellement et à la
mouture.
- la duree de chaque op5ration et la duree totale du decorticage
à la mouture.
- la consommation cie carburant
- et le renoement horaire du système.
Les pertes seront determinees par pesGes successives avant et
apres chaque opëration.
Etant donne que le modele rsduit de la décortïqueuse n'a pas
de système d'aspiration du son, il sera necessaire d'inclure
dans le système un van mécanique manuel afin d'étudier son in-
cidence sur le prix de revient de la prestation de service,mais
aussi de voir dans quelle mesure il peut reàuire Jes pertes en
son par rapport au vannage manuel traditionnel tel qu'il se
pratique actuellement.
Ce suivi se fera pendant au moins trois (31 mois. La qualite des
grains sera relevée toutes les fois et quelques échantillons
seront envoyes aux labora.ioires spëcialïses pour analyse.
2..c .- Evaluation economique des unités de decorticage/mouture lors-
qu'etles,fonctionnenL suivant les conoitions optimales d'opera-
Lion. Cette etude se fera sur une base quotidienne pendant un
(1) an et sur une base mensuelle pendant les deux (2) autres
années. Les donnees suivantes seront relevees chaque jour et
les coûts calcules sur la base d'une semaine de six (6) jours
de travail :

-5-
- quantite cranformée
- coûts unitaires et quantitti de carburant, lubrifiants et
main d'oeuvre
- coût des réparations
- durse de chaque op.Gratlon et rendements horaires
- taux de décorticage
- pertes au decorticage, vannage et mouture
. . amortissement du matériel.
Cette étude permettra non seulement d'evaluer la rentabilit6 economique du
système, mais aussi de calculer à terme la vie economique de l'ensemble de la
decortiqueuse et du moulin.
2-6 .,
Etude de l'impact socio-économique des unités de décorticage/
mouture. Elle se fera à travers des enquêtes régulieres six (6)
mois apres la mise en place de chaque unité. Ces enquêtes
mettront l'accent sur :
- l'appréciation de la qualite des services rendus
- l'utilisation du gain de temps par les femmes ainsi libérées.
du pilage quotidien
- l'apparition d'activiées annexes tiirectement ou indirectement
liees au système
- l'utilisation du système par les habitants des villages
environnants
- la destination des b&Gfices
- l'acquisition de décortiqueuses et/ou de moulins par les
villages voisins
- les ventes ou chats de céreales
- la consommation de riz.
Parallëlement, des enquêtes seront menees aupres des' constructeurs ou importa-
tateurs de materiels post-recolte, ainsi qu'auprès des SHlN? et des services
régionaux et dGpartementaux du iviinistere du Dëveloppement Social afin de con-
naître les quantites vendues ou distribuées. On pourra ainsi mieux cerner
l'effet "entraînant" des unit& pilotes de transformation.
2-e - A la fin du projet, un rappert partant les recommandations
appropriées sera soumis aux autwites gouvernementales.
Il est ëgalement prevuY dans le cadre Ue ce gwjet, la fwma-
tion sur place (au CHF?A ou 2 la SIS~IAR) des personnes qui assure-
rtant le fanctiennement de telles unités de transformation,
surtout pour ce qui est de l'entretien des machines et de la
tenue des cahiers de suivi.

-6-
COLLABORAT 1 ONS
ENVISAGEES
S 1 S ii! A R
I T A
L NE R V
Sociétes Regionales de Developpement Rural (SRDR)
ilinistère du Developpernent Social

Industries de Transformation
ORA il A
C E E M A T (France)
T P 1 (Angleterre)

IV - PERSONNEL (entièrement sénegalais)
- 1 Agromachiniste, responsable du projet
- 1 Agro-&onomiste
- 2 Ooservateurs
- 3 Enquêteurs
- 1 Wcanicien
- 1 Chauffeur

- 1 manoeuvre.
V- INVESTISSEMENTS
- 10 Décortiqueuses PRL modèle réduit
- 10 Vans mécaniques manuels
- 10 Balances portee 5 kg f poids
- 1 Moteur Diesel de 8 CV
- 1 Coïirpee-tours
- 2 Mobylettes
.- '1 Cmionnette.

VI 9 BUDGET
Contribution locale
a/ - Personnel
lère annee Zème annee
3ër,re annee
TOTAL
Agro-machiniste
3.200.000 3.200.000
3.680.000
10.080.000
Agro-économiste (10 %)
320.000
320.000
368.000
1.008.000
Observateurs (2)
1.200.000 1.200.000
1.38C.DOO
3.780.000
Mecanicien
600.000
600.000
690.000 l.BgO.000
Chauffeur
65O.GOO
650.000
747.5OG 2.047.500
Manoeuvre
360.000
360.000
414.000
1.134.000
-
-
-
6.330.000
6.330.000
7.279.500 19,934.500

-7-
b/ - Equipement
Entretien et deprécia-
tion des vbhicules
500.000
500.000
500.000
1.500.000
Entretien du nrateriei
et d6prkiation
500.000
500.000
5o;i.ooo
1.500.000
Comlodi tas
500.000
500.000
500.000
7.500.000
Fournitures
50.DOG
50.000
50.000
150.000
- -
1.550.000
1.550,000
7.550.000
4.G50.000
CJ - Administration
Directeur du
Projet (5 %)
16O.r)OO
160.000
184.000
504.000
Gkance projet (5 %)
160.000
160.000
184.000
504.000
SecrGtariat (20 %)
120.000
120.000
138.000
378.000
Documentation (10 %)
320.000
320.000
368.000
1.008.000
760.000
760.000
- 874.ûOO
2.394.000
em-_--_
-e-_-e_
-------
----m-v
--w-m--
---------
Total contribution
/
/
locale
8.640.000 8.640.000
9.703.500 / 26.983.500 /
/
/

CONTKIBUTIOi4 BU C.R.D.I.
a/ - Personnel
lère annee 2eriie annee
3ëlile année
T 0 T AL
Enquêteurs (3)
2.160.000 2 150.000
.
2.1~0.000
6.48O.OUO
Indemnités versées
au personnel
500.000
600.000
600. 000
1.800.000
2.760.000 2.7GO.000
2.760.000
88.280.000
b/ - Fonctionneflent
Grain pour les tests :
- 2 tonnes de niil
sorgho
150.000
150.000
u 1 tonne de maïs
60.000
60.000
Sachets d’emba’l lage
20.000
. .
20.000
Gas-oi 1
100.000
100.000
Essence et Fr61 ange
750.000
800.000
850.000
2.400.000
Analyses
600.000
II
600.000
Réparations
300.000
300.000
300.000
900.000
Publicaeions
50.000
50.000
100.000
Séminaire
.>
100.u00
100.000
Voyage international
800. df30
800.000
Uivers
100.000
100.000
100.000
300.000
2.130.000 2.050.000
'1.350.oiK?
5.530.000
c/ - Investissements
Decortiqueuses (10) 1.500.000 -
1.500.000
Vans n&zaniques (10) l.OOO.OW
-
1.000.000
Balances (10)
700.000 -
700.000
+loteur diesel
1.2oo.uou
-
1.200.000
Compte-tours
100.000 -
9 00.000
Mobylettes (2)
500.000 -
500.000
Camionnettes(1 1
3.500.000 -
3.500.000
â.500.000
-
8.500.000
-l-"s---" Y-u---D----m, --Iw-p-Icm- ---------
Total contribu-
/
f
tion CROI
14.390.000
4.1310.000
4,.110.000 /22.310.000 /
/
/

-9-
JUSTIFICATION DE LA CONTRIBUTION LOCALE
a/ - Personnel
1 - Un IngEnieur agromachiniste sera charge de l'execution du projet,
Il est entièrement pris en charge par 1’IPKA (3.200.000).
2 - Un Iny6nieur agro-econoiniste donnera son appui pour les &aluations
économiques du projet (10 % de 3.200.000).
3 - Observateurs : deux (2) observateurs sont necessaires pour assister
1'IngZnieur dans l'ex@cution du projet (6ûC.000 x 2).
4 - Un Gzanic-ien sera charge oe faîre fonctionner et d'entretenir les
Gquipements pour les essais en Station. Il assurera aussi la forma-
tion des utilisateurs et participera activement à l'installation et
au suivi des unites (600.000).
5 - Un Chauffeu!r assurera les deplacements de l'Équipe (650.000)
6 - Un manoeuvre est prevu pour travailler dans l"@quipe (360.000)
7 - Secrétariat : pour les travaux de dactylos etc... (20 % de 600.000)
8 - Gocumentation : pour communiquer l'information n&ssaire a la

bonne marche du projet (10 % de 3.200.000).
9 - Administration et g@rance du projet : (10 Zl de 3.200.000).
b/ - Equipement
10 - Vehicules : une camionnette et une voiture seront disponibles pour
le transport des équipements et du personnel. Il est prbvu des dé-
placements de l'ordre de 25.000 kilometres/an ii raison de 20 F/km,
(entretien et rcparations).
11 - Amortissement du materie- : on prëvoit une quote->art de 500.üOO F/an
pour l'amor~tissement du materie qui sera utilise dans le cadre du
projet : moteur diesel, compte-tours, mobylettes, étuve, hygrometres,
vibrateur à tamis, etc...
12 - Commoditîs : l'eau, le gaz et 1 'electricité (lumières, appareillage
et climatisation) seront payés par le CMRA.
13 - Fournitures de bureau : 50.000 F/an pour tout le personnel.
JUSTIFICATIOl'd DE LA CONTRIBUTION DU C.R.D.I.
a/ - Personnel
1 - Enquêteurs (3) : il est demandg au CRUI de payer le salaire des trois
enquêteurs qui seront charges des enquctes praliminaires, du suivi
des uni& et des enquêtes socio-Economiques (726.000 x 3).
2 - Indemitas : on prëvoit pour tout le personnel 200 jours/an de depla-
cernent à raison de 3.000 F/jour (3.000 x 200).

- 10 -
b; - Fonctionnement
3 - Achats de grain : deux (2) tonnes de mil-sorgho (75.000 x 2) et une
(1) tonne de maïs (60.000 x 1) - Pour les essais en Station.
4 - ivlatériel d'empaquetage : il s'agit de sachets en plastique et en
coton pour les tests de conservation et le prZ:levcment des Gchantil-
lons (20.000).
5 _ Gas-oil : cinq cents (500) litres de gas-oil pour les essais propres
et les tests d'endurance (NC\\ F x 5GO).
6 - Essence et melange : on prevoit 25.000 km de d@placements annuels a
raison de 10 l/lOO km, c'est-a-dire 2.500 litres (300 F x 2.500).
7 - Reparazions
: nécessaires pour l'entretien ces véhicules, mobylettes
et appareils (300.000).
8 - Frais d'analyse : on prevoit l'analyse de T'ITA ou au LNERV, de quel-
ques 200 echantillons à raison de 3.000 F par fchantillon (3.000 F x
2001.
9 - Publications et séminaire : afin de diffuser les resultats du projet
(200.000).
10 - Voyage inMnationa1 : participation du responsable a des colloques
internationaux sur le thème, ou voyage à l'etranger pour visiter des
projets du méme genre (800.000).
11 - Divers : pour couvrir des depenses imprevues dans le cadre du projet
(100.000~.
CJ - Investissements
12 - Decortiqueuses
I Constituent le système à installer ai milieu rural
vans m&aniques
i en attendant que la SISMR puisse fabriquer les
balances
! decortiqueuses (3.200.üOOj.
13 - Moteur diesel
i Wessaires pour le fonctionnement du Systemc en
compte-tours
P Station (1.300.000).
14 - Mobylettes
Deux (2) mobylettes sont nacessaires pour assurer
les deplacements entre le CNRA, Bambey Centre et
l'Unite qui sera installee dans le DeparLement
(500.000).
15 - Camionnette
: Le projet necessitant beaucoup de d;placements au
Senégal, il faut une camionnette à cet effet, ceci
en plus des voitures qui seront affectees de temps
à autre au projet. (3.500.000 en H*T.)./-