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SEMINAIRE-VOYAGE D'ETUDES SUR LES PROGRAMMES
DE RECHERCHE, DE DEVELOPPE?IENT, DE FORMATION
ET D'INFORMATION POUR LA PREVENTION DES PER-

TES ALIMENTAIRES EN AFRIQUE
20 MAI - 17 JUIN 1980
1 - OBJECTIFS :
Ce projet ddnommÉ "SBminaire-voyage d'études pour la prépa-
ration des programmas de recherche, de développement, de formation
et d'information pour la prevention des pertes alimentaires en Afriqud'
a et6 organisé par la FAO avec l'assistance financiore du PÎJUD. Il
stintéressait Particulibrement aux cultures vivrières suivantes :
le mil, le sorgho, la maïs et le riz, Ses objectifs irnmadiats sont :

i)- Identifier at choisir au niveau do chaque pays de
la region les institutions nationales susceptibles
de participer aux activites de recherche appliquee,
de développement, de formation et d’information dans
le domaine de la technologie post-récolte.
ii)-Favoriser et arganiser l'établissement de liens de
cooperatiqn entre les agents de la région engages
dans le m&me domaine apros-récolte, en les familia-
risant avec les programmes de recherche, de dEvelop-
pement et de formation des différents pays.
iii )-Evaluer les besoins prioritaires de la région en
recherche et en dewoloppement dans les Programmes de
prevcntion des pertes aprés-recoltas.
iv)-Discuter les exigencas de formation et les programmes
de formation dans ce domaine.
v>- Docider d'un programme régional pour la prévention
des pertes après recoltes.
vi)-Discuter et decider sur le projet d'un systome d'in-
formation au niveau régional Pour les différentes
institutions nationales.
vii)Préparer un Projet de document couvrant 18assistancc
ü moyen terme d'un programme de coordination sur la
prévention des pertes aprks-rQcoltes.
viii)Assigner des programmes de formation, de recherche
et de developpement pour ex Qcution par les institutions
nationales choisies.
ix) Discuter des besoins d'appui technique et d'assistance
pour les institutions nationales et la coordination
régionale.

II - ORGANISATION DU SEMINAIRE-VOYAGE D'ETUDES
A ce seminaire-voyage d’études ont participe ID représentants
d~institutiorts nationales de 10 pays de la région, Los pays représen-
tBs ont été : le Benin, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Hali., le
N i g e r , l e Nigéria, l e SQnBgal, la Tanzanie et la Zambie. Il y avait
aussi 3 membres du personnel de la F:\\O. La liste des participants est
donnée à la dernikre page,
Le seminaire-voyage d’études s’est doplacé entre le 20 mai
et le 17 juin dans sept pays pour visiter les institutions nationales,
régionales et internationales de la Region qui s’intéressent au oye..
t&me post-recolte des céréales, Il a discute des problèmes et des
activités de recherche et de développement, de n@me que des programmes
de formation ; et a CvaluC le domaine d’activite des differentes ins-
titutions visitees,
J
Avant d’arriver à Dar-Es-Salam (TANZAFJIE )oCl douait dobuter
l e SEminaire-voyage,
chaque participant avait prépare un document
dtinformation génerale sur la production des ceréales et les princi-
pales contraintes du systeme post-récolte de son pays. A la fin de la
visite de chaque pays, un rapport complet a étS propare. Ce rapport
comprenait des informations sur la production cérealisre, la rnanu-
tention, la transformation, le stockage, les pertes aprùs r6coltes,
les institutions nationales, les principales contraintes et 10s recom-
mandations. Chaque rapport a éto preparé par un groupe choisi composé
do 3 participants dont le representant du pays en question. Ensuite,
il est discuté par tous les participants avant d’btre adopté,
A la fin de son periple, le séminaire-voyage s ‘est retrouvé
à Accra du 12 au 17 juin 1980, pour discuter des conclusions génsrales
et des possibilites d’action future, Tous les participants etaient
prSsents à ces réunions, de m8me que des reprgsentants du Bureau
régional de FAO pour l’Afrique, du Programme d’Action pour la Preven-
tien des pertes apres récoltes de la FAO à Rome et du centre Africain
de stockage rural (IITA, IBADAN). Un discours du Dr, Samba Cor Sarr,
Directeur genéral adjoint de la FAO et représentant rggional pour
l’Afrique, a ouvert les débats de la derniare session.
Un comit6 compos6 de 4 participants (Ghana, Nigeria, Sénegal,
Zambie) a été elu pour la rédaction du rapport final. Ca document,
incluant tous les rapports par pays de m&me que les principales recom-
mandations, s e r a bient8t publi6 par la FAO.
I I I - RECOMMANDAT1 ONS
3,1 - Pour le Sonegal (ceci est un extrait du rapport sur le
Séntigal).
i)- Parallelenent rl l’effort national de production vivricre
dont l’objectif principal est l'autosuffisance alimentaire,
des mesures immediates devraient Qtre priscs au niveau le
plus 81fgd.’ 3*, C$c; :: 5 fini: L?f2 politique nationale vigoureuse
pour la prévention des pertes apros-rÉcolteo,
ii) Une institution de formation d’ingeniours agronomes dovrait-
Otre cre6e le plus t8t possible.,Au sein de cette institu-
tion, la technologie pos t-rbcolte devrait occuper une place
importante afin de mieux contribuer à la formation du per-
scnnel de haut niveau pour la recherche et le ddveloppomont,

3
iii) Les ecoles de formation de techniciens et de techniciens
superieurs en agriculture, telles que ltENCR et les écoles
d’agents techniques de l’agriculture, devraient Etendre
leurs activites de formation dans le domaine de la tech-
nologie post-récolte afin de former du personnel plus over-
“ci sur les problàmes de la prevention des pertes aprbs-
récoltes.
iv>- L’identification et ltévaluation des pertes apres rocoltes
devraient constituer un programme prioritaire pour la-
recherche en technologie post-recolte.
v >- La recherche et la vulgarisation de methodas améliorées de
stockage chez le paysan, devraient étre enccuragées et
soutenues si l’on veut mener à bien la transition du sto-
ckage traditionnel du mil et du sorgho en Epis au stockage
en grains induite par la vulgarisation de la batteuse h mil.
vi>- Afin de promouvoir la commercialisation de grain de bonne
qualité et ainsi reduire les pertes, l’Institut de iJorma-
lisation devrait établir, en collaboration avec d’autres
services compétents, un systeme de normes de qualit pour
les céréales avec des prix diff$ren(iies lors de la conmer-
cialisation.
3.2 -
Recommandations au niveau natio,nal.
Voici les recommandations à soumettre aux gouvernements
de la rogion.:
i)-
Etablir des organes nationaux de coordination pour caordan-
ner les activites d e s differentes institutions et ddparte-
mcnts nationaux qui s’intéressent $I ia recherche, au devc-
loppement, 3. la formation ct 4 la dissémination d’informa-
tion dans les systèmes post-recoltes.
ii)- Elaborer des programmes nationaux définis visant particu-
lièrement B prevenir l e s p e r t e s p o s t - r é c o l t e s . C e c i d o i t
comprendre la détermination des prioritris pour la recherche,
l e developpement, la formation et l’information Ei7 matigre
de technologie post-recolte,
iii) Assurer la formation à tous les niveaux en technologie post-
recolte. La plus grande partie de la production des grains
étant gardóe chez le paysan, une attention specialc doit
étre accordee 3 la formation de vulgarisateurs et des pay-
sans sur tous les aspects des operations post-récoltes en
milieu rural.
iv)- Normaliser les methodologies d’évaluation dus pertes ;
déterminer les pertes post-recoltes et identifier les étapes
de la manutention où les pertes sont plus importantes.
v>-
Evaluer et ameliorer, si besoin est, llefficacite des opQ-
rations post-recoltos traditionnelles qui existent actuel-
lement.
vi)- Encourager au niveau du paysan l’utilisation des matBriels
outils appropriés de recolte, battage, sC>chagc, transfurma-
tion et stockage des céroales afin de reduire le travail
+.A,: t-7 ,- -.A
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v i i ) - I d e n t i f i e r l e sBle d o s femmes dans les op4rations post-
récoltes des cér6ales et organiser B leur intention unu
formation appropride pour am6liorer leur competenca dans
ce domaine et reduirw les portes tant en qualitb qu’en
quantit4.
viii)-Etablir des normes de qualit at une politique de prix
dîff6rantiels des grains afin d’encourager les paysans
à produire des cér6ales de bonne qualit et h roduirz
ainsi les pertes. :\\-( Benin, Cthiopie, Mali, NigGria,
SEnegal et Tantanie),
ix>-
Faire l’inventaire des techniques post-rdcoltes ~‘(2ani.n)
xl-
CrBer uno i n s t i t u t i o n sup6rieura dlagriculturo ad&qus-kx
pour la formation sn taChnol0gi.e post9r8colte +~(S1Jn6gal),
Xi)- ilrganiser un j~rogrsmms da maftriaa en technologie post-
r6coltes susceptible dlassurar la formation au niveau
régional, ++(Ghana),
xii)- LBgifQrer e n vua d e cantrBler ltutilisation d e s pesticidc:j
sur 10s produite alimentaires stockes +(Ghana),
xiii)-Etant dann6 l’importance immédiate à accorder 0 la rbduc-
tion d e s p o r t a s post-rkoltss, encourager les gouwerno-
ments B entamer dus programmes de vulgarisation des
m8thodes adequates de manutention, de transport, da sk-
ckage et do transformation des c8reales tant au niveau
du paysan que des grands centres de stockage.
3.3 - Recommandation8 au r-tivseu régional
Les participants ont reconnu la n8cessit6 d’une coope-
ration tachniquo entre les pays de la rsgion et ainsi reconmandcr;t
lt6tablissanent d’un raseau regional d’institution8 pour l’Afrique SOL’
la pr6vention d e s p e r t e s aprhs-rGcaltes d e s c&r6ales, particuli%rcr.lenk
le maïs, le mil, 10 sorgho et le riz.
Le résnau devrait avoir une cellule de coordination
canstitube d’un coordinateur, un assistant coordinateur, un resyonsa-
ble i;o l(infornation,
un responsable de ia formation ot un burtzau
complet dti secr%ariat. C e t t e c e l l u l e dt2vraj.t 8tre située au bureau
régional de la FAG [JiJL!r l’Afrique B Accra et devrait travailler en
collabaration Btroite avec l'expert de In FAO sur la prévontian dus
pertes, le conseil de recherche scientifique et technique de 1’OUR
at dlautres organisations scisntifiqucs internationales.
rc~
-
-
‘; Recommandation fait en premier lieu par les pays
cntrcd parentheses.

3.3.1 Objectifs du roseau
L ’ o b j e c t i f gbndral du rdseau sera de servir comme point
d’anoui et de promouvoir les activites de la région dans le domaine
de iilinformation, de la formation et de la recherche sur la prevention
des pertes aprhs-récoltes, De façon plus spécifique, le réseau devra :
i) Assister les gouvernements de la rQgion à etablir des
comités nationaux de coordination.
ii) Mettre en place le dispositif necessaire pour la recup-
tion et la dissemination de lfinformation sur les tech-
niques post-recoltes aussi bien en Anglais qu’en Français,
iii) Assister et s o u
nir les activites nationales et régio-
nales travaillant igpa”
la domaine post-récolte dans la
résolution do problemes idontifir5s tels que :
l’evaluatio: des pertes post-récoltes, le dévolopper,~ent
des capacitds de recherche, etc.
v) Servir de lisn entre les institutions nationalos et las
a u t r e s rescaux regionaux là 0iJ i l s e x i s t e n t .
vi) Assister
l’&tablissoment de
normes de qualit des
grains au niveau régional.
vii) Etudier les besoins nouveaux de la rdgion pour la pr&
vention des pertes et preparcr des propositions ddtaiiJ.Ces
pour la coordination de projets et identifier les ressour-
ces financibrcs et autres requises.
1.3.2. Stratégie
Le developpemont du reseau devra proceder par étape. Lu
programme de la premiorc phase qui devra slt5tendre sur deux ans est
le suivant :
i) L’Etablissement da l’unit8 de coordination du rdscau.
ii) Sensibilisation des gouvernements des autres pays do
la région sur l’existence du reseau ; et l’organisation
de llélargissornent effectif du restau au plus grand
nombre de pays de la région.
iii) Assistance dans l’établissement de comités nationaux
de coordination à travers les contacts avec les gouvar-
nements.
iv) Organisation de réunions r6gulières de represcntants
des comites nationaux de coordination pour la formulation
de programmes de travail détailles pour 10 réseau.
v) Collecter l’information sur la technologie post-rocolte
à partir des institutions nationales de la rUgion auosi
bion que des autres régions et institutions inturnotîo-
nalcs. Cette information sera rGsumGc, traduite, CditCo
et publibe on anglais et en français dans un bulletin
trimestriel pour t9tra dissémïnee.

vi) Assistance dans l'organisation de cours de formation
dans les domaines prioritaires de la tachnologic post-
récolte au sein d'institutions de la region prBalable-
mont choisies.
vii) Fournir les services de consultation pour soutenir la
recherche et la formation dans les institutions natio-
nales aussi bien que pour identifier des problèmes
immediats, Les consultants devraient provenir autant
que possible de l'expertise disponible a l'intërieur
de la region.
viii) Faire une synthèse du travail accompli à la fin de
la première phase et planifier pour la phase suivantn.

N 1 G.E.31 A :
.
Dr. Patrick Onuorah, nicrobiulogist, F'udem.
and Technology, P.Z.0.
5302, 1 BADAN.
'I
SENEGAL :
ZAPIBIE :
f4r. Edward Sakufiwa, Grain Storaqc Entamologist, Fiinistry of
Agriculture, Lusakst.