REPUBLIQUE DU - - SENEGAL MINISTERE DU...
REPUBLIQUE DU
-
-
SENEGAL
MINISTERE DU DEVELI PPEMENT RURAL
iNSTITUT SENEGALAIS DE R .CHERCHES AGRICOLES
T,CIN UE RECHERCHES !SUR LES SYSTEME S AGRAIRES ET L'ECONOMIE AGRICOLE
\\--
RAPPORT D'ACTI ITES 1987
DU PROGRA;MME TECHNOL ;IE POST-RECOLTE
par
rin t he Modou MBENGUE
kfniste agricole
CENTRE NATIONAL DE
DE BAMBEY
B.P. fj3 -
s
1
/
t
/
1
l
i
1
- JUSTIFICATIFS ET OBJECTIFS
j
1.1 - Justificatifs
/
-
L'autosuffisance alimentai e est un des objectifs prioritaires du
gouvernement sénégalais.
es post-récolte sur céréales demeurent
importantes (15 à 30 p. 1
nt ainsi de façon appréciable les dis-
ponibilités alimentaires. En outre,
es recherches visant à améliorer les
techniques post-récolte o
passé, porté davantage sur des éléments
du système que sur le sys
e pris dans sa globalité et dans sa dy-
namique. C'est ainsi que
s techniques satisfaisants ont été obte-
nus en station et en mili
mais très peu vulgarisés à cause de
leur non adaptation aux c
cales d'utilisation,
1.2 - Objectifs
l
L'objectif principal du pr gramme est la réduction des pertes post-
récolte sur céréales et la mécanisat on de certaines opérations très contrai-
i
gnantes, ce qui devrait déboucher su
une amélioration globale du système
post-récolte actuel.
i
Les objectifs spécifiques $u programme sont :
!
- étude et diagnostic des ystèmes post-récolte céréaliers ;
- amélioration de ces syst
- mise au point de système
nouveaux en fonction de la technicité
et des moyens financiers
griculteurs ;
- expérimentation et trans
n milieu rural ;
- formation à l'utilisatio
ateriel et des techniques.
1.3 - Acquis
l
Depuis sa création en 197
le programme a permis une meilleure
connaissance des systèmes post-réco
e céréaliers a partir d'une méthodologie
d'enquêtes qui a été perfectionnée a
fur et à mesure de l'avancement des ac-
tivités. Des techniques de séchage e
de stockage ont été mises au point et
présentement appliquées en milieu p
séchage sur claies surélevées (per-
roquets) placées perpendiculairemen
direction des vents dominants, maga-
sins-cases de stockage,
reniers traditionnels.
Il convient de rappeler qu
le programme a bénéficié des acquis
d'autres programmes,
me Agricole et les Services Techniques
qui ont mis au point
le silo carréra et le Crib-séchoir.
- 2 -
1.4 - Cadre de travail
Initialement conçu comme u programme national devant travailler sur
tous les systèmes post-récolte, le p ogramme a surtout axé ses activités dans
le domaine des céréales, en particul er du mil, maïs et sorgho dans le bassin
arachidier.
Aujourd'hui, le programme st limité au Centre-Nord, avec des actions
ponctuelles dans les autres régions u Sénégal (cf. projet CRDI), le Nord et le
Sud étant pris en charge par les pro rammes Machinisme de Saint-Louis et de
Djibélor respectivement. Là égalemen > il convient de souligner l'étroite col-
laboration entre ces trois programme qui constituent le Groupe Machinisme
Agricole de 1'ISRA.
1.5 - Etat d'avancement
Les régions de Thiès, Diou bel, Kaolack et Fatick ont fait l'objet
d'enquêtes et de suivis de matériel
ost-récolte.
Plusieurs types de matérie s importés ou fabriqués au Sénégal ont été
testés, ce qui a permis de les améli rer ou de les adapter aux besoins des uti-
lisateurs.
Le projet de création d'un décortiqueur avec la SISMAR tire à sa fin.
En dehors de la phase de pré-vulgari ation qui comprend 12 unités placées au
niveau de groupements organisés et d antrepreneurs privés, quelques dizaines
d'exemplaires ont été commercialisés Les études de la ligne de fabrication sont
également terminées.
1.6 - Contraintes
La principale contrainte r ncontrée au niveau du programme est le
manque notoire d'un assistant de rec erche qui puisse aider le chercheur à
!
accomplir correctement son travail.
ne saurait trop insister sur l'importance
1
de ce cadre moyen qui constitue la 1 ison indispensable entre le chercheur et
le personnel d'exécution.
Une autre contrainte est le sous-équipement du programme en appareillage
de mesure sur le terrain. Les command s faites en ce sens depuis 1983 n'ont pu
être satisfaites à ce jour.
II - ACTIONS MENEES ET PRINCIPAUX RE ULTATS
2.1 -
,
Actions menées
2.1.1 - Identification des techniques et technologies post-récolte
des céréales dans
es différents systèmes de production (code
1
509-02).
,
2.1.2 - Tests et adaptatio
de matériels post-récolte et formation
des utilisateurs (
2.1.3 - Mise au point d'un décortiqueur à mil, maîs et sorgho adapte
aux besoins du mon e rural (SOS-OS).
2.2 - Résultats obtenus
I
2.2.1 - Opération 509-02
- --,------------
Les enquêtes menées dans 1
régions de Thiès, Diourbel, Kaolack et
Fatick font ressortir .six (6) filièr
post-récolte dont les plus répandues
sont la filière traditionnelle pure
ù toutes les opérations sont manuelles,
et la filière traditionnelle amélior
avec mouture mécanique en humide.
Les principales caractéris
ques de ces deux filières sont :
- la pénibilité du travail
t sa réalisation par les femmes ;
- les faibles débits horai
- et le caractère quotidie
Les quatre (4) autres fili
ies qu'occasionnellement
et par un nombre restreint de produc
urs car leur diffusion suppose :
- la mise au point de maté
els adaptés aux conditions locales d'uti-
lisation et dont le coût
on avec les moyens finan-
ciers des producteurs ;
j
- et l'existence de
sûrs pour l'écoulement de la production
à des prix rémunérateurs.
2.2.2 - Opération 509-03 j
----.*-----------
l
Les tests ont été faits sur des moulins fabriqués par les artisans et
sur un (1) moulin SISMHR.
- 4-
Les moulins fabriqués par es artisans sont très performants car la
qualité de la mouture est en tous po. nts comparable à celle des moulins importés
et leur débit est Parf#ois supérieur. En fait, la grande expérience des artisans
sénégalais dans la fabrication des tn( ulins à marteaux n'est plus à démontrer. Le
principal problème que l'on rencontre est la non uniformisation des pièces de
rechange (exemple des marteaux qui n ont pas les mêmes dimensions et le même
poids), ce qui pose des contraintes ( 'équilibre et donc de durée de vie du maté-
riel. Un autre inconvénient que l'on rencontre dans ces moulins est la mauvaise
qualité technologique de la matière 1 remière utilisée. Tout ceci est lié au manque
d'équipement et à la difficulté d'ac( éder au crédit de la part des artisans.
Les différents tests effecl ués sur le moulin de la SISMAR ont permis
à cette dernière de l'améliorer notat lement, et de sortir le modèle 'NFLAAY C'
qui donne de bons résultats. Il est i ujourd'hui commercialisé.
Enfin, le programme a accu6 illi et formé une vingtaine de meuniers au
cours de l'année écoulrse. Cette formi tion a porté sur les points suivants :
- connaissance des moulins rt des décortiqueurs ;
- notions sommaires sur lez moteurs diesel et électriques ;
- principes d'entretien joi rnalier et périodique ;
- pratique du décorticage E t de la mouture ;
- gestion des équipements.
2.2.3 - Opération 509-05
- --------------
Les recherches entreprises rn 1986 avec le concours financier du CRDI
ont abouti à la mise au point du mini décort iqueur ISRA-SISMAR capable de décor-
tiquer correctement de petites quanti tés de grains non calibrés et équipé d'un
système de nettoyage du grain. Le déc 3rticage se fait en sec par abrasion à
l'aide de huit (8) disques en résinoï 3e pouvant tourner jusqu'à 3000 tours/mn.
Par un système de vidange à volets rE nforcés pratiqué au fond de la chambre de
décorticage et actionne par câbles, 1 I produit décortiqué est recueilli dans une
trémie puis acheminé dans un séparate ilr par gravité et par vis-sans-fin. Des
brosses nettoient le grain et forcent le son au travers d'un tamis. Le son et
les fines brisures sont alors aspirés et refoulés vers un cyclone, tandis que le
!3ra in nettoyé est récupéré par une gc Alotte fixée sur le couvercle du séparateur.
Les dix (10) unités install Zes en milieu rural et urbain à titre expé-
rimental ont donné des résultats tect- iico-socio-économiques satisfaisants qui
permettent d'envisager une plus large diffusion de ce type de décortiqueur au
Sénégal. En effet, plusieurs projets
illageois sont en train de s'articuler autour
l
-5-
de l'ensemble décortiqueur/moulin (bl iques de céréales , commercialisation des
produits semi-finis, embouche ovine ; partir des sous-produits du décorticage,
etc...). Ce qui prouve que cette innl iation technique correspond bien aux be-
soins des populations et qu'elle est acceptée par celles-ci. La tentative d'ap-
propriation qui est en cours nous au jrise à penser que la démarche adoptée (re-
lations étroites entre le constructei 1 ", le ou les chercheurs et les utilisateurs
potentiels) permet de vulgariser dan
des délais raisonnables (2 à 3 ans) certai-
nes innovations technologiques.
III - CONCLUSIONS - PERSPECTIVES
1
!
3.1 - Conclusions,
$
!
Les travaux menés par le p (lgramme depuis sa création en 1973 ont
abouti à des résultats techniques sa iisfaisants qui n'avaient malheureusement pas
pris en compte le système dans sa gll tlalité (cf. sous-chapitre 1.3). La nouvelle
démarche adoptée à partir de 1983-84 i1 permis de mieux analyser les systèmes
post-récolte céréaliers existants da' <s une partie du Bassin arachidier, d'en
identifier les principales contraint1 <j et de trouver des solutions viables a
certaines de ces dernières (mini-bat fzuse, mini-décortiqueur, réduction de la
capacité des moulins).
Utie des principales lacune
du programme est le manque d'action
visant à quantifier les pertes au n \\deau des différentes étapes de la chaîne
post-récolte traditionnelle et amélil 1-Se.
L'accent devra donc être m <s sur la quantification des pertes après
récolte, sur une meilleure connaissa (:e des conditions de fonctionnement des
machines (aspects techniques et éconl rniques), et sur la recherche de systèmes
post-récolte intégrés compatibles avi (: les moyens financiers des producteurs.
3.2 - Perspective?
I
Ces conclusions nous amène 1t à proposer de nouvel les actions et/ou
à renforcer certaines en cours :
i
- Evaluations des pertes d 1IS les différentes fil ières post-récolte
céréalières ;
- Recensement exhaustif du rnatériel post-récolte actuellement utilisé
au Sénégal ;
- Etude de l'influence des différentes techniques de transformation
sur la valeur alimentair des produits finis ;
-6-
- Recherches sur les syst? les post-récolte intégrés ;
- Mise au point d'une proc dure d'enquêtes légères capable de fournir
à tout instant des donni s fiables sur le niveau des techniques
post-récolte et sur la c alité du matériel utilisé.
IV - PUBLICATIONS
1/ - MBENGUE (Hyacinthe M.) - Projet de technologie post-récolte 3-P-79-0066
phase II - Rapport fi ial/Hyacinthe M. MBENGUE - Dakar : Direc-
tion de Recherches su b les Systèmes Agraires de l'ISRA, 1985.-
42 p. -t annexes (Docu lent de travail D/Systèmes no 85-10).
21 - MBENGUE (Hyacinthe M.), HAVARD
Michel) - La technologie post-récolte du
mil au Sénégal. Impor ;ance relative des filières et des techni-
ques utilisées. Etude des différents niveaux de mécanisation/
Hyacinthe M. MBENGUE !t Michel HAVARD - Dakar : Direction de
Recherches sur les Sy ,tèmes Agraires de 1 ‘ISRA, 1986.- 46 p.
(Document de travail I/Systèmes no 86-2).
J/ - MBENGUE
Hyacinthe M.) - Les éq lipements et matériels de traitement post-
récolte des céréales IU Sénégal. Résultats d'enquêtes dans les
régions de Diourbel e ; Thiès/Hyacinthe M. MBENGUE - Dakar : Di-
rection de Recherches sur les Systèmes Agraires de l’ISRA, 1986.-
39 p. (Document de tu Ivail D/Systèmes no 86-5).
4/ - MBENGUE
Hyacinthe M.) - La méc Inisation de la transformation des céréales
au Sénégal : aspects ;echniques et nutritionnels/Hyacinthe
M.
MBENGUE - Dakar : Dir action de Recherches sur les Systèmes Agraires
de l'ISRA, 1986 - 23 1. (Document de travail D/Système no 86-7).
5/ - MBENGUE (Hyacinthe M.), HAVARD ,Michel) - Résultats de l'enquête sur la
technologie post-récc te des céréales dans les régions de Diourbel
et Thiès/Hyacinthe M. MBENGUE - Dakar : Direction de Recherches
sur les Systèmes Agra res de 1 ‘ISRA, 1986 - 40 p. (Document de
travail D/ Systèmes r 1 86-8).
6/ - MBENGUE (Hyacinthe M.), - Syntt: tse des résultats de quelques essais de
séchage solaire réali ;és au CNRA de Bambey/Hyacinthe M. MBENGUE -
Dakar : Direction de techerches sur les Systèmes Agraires de l’ISRA,
sept. 1.987 - 15 p. (I\\ )te d'information D/Systèmes no 87-l).
-
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SENEGAL
MINISTERE DU DEVELI PPEMENT RURAL
iNSTITUT SENEGALAIS DE R .CHERCHES AGRICOLES
T,CIN UE RECHERCHES !SUR LES SYSTEME S AGRAIRES ET L'ECONOMIE AGRICOLE
\\--
RAPPORT D'ACTI ITES 1987
DU PROGRA;MME TECHNOL ;IE POST-RECOLTE
par
rin t he Modou MBENGUE
kfniste agricole
CENTRE NATIONAL DE
DE BAMBEY
B.P. fj3 -
s
1
/
t
/
1
l
i
1
- JUSTIFICATIFS ET OBJECTIFS
j
1.1 - Justificatifs
/
-
L'autosuffisance alimentai e est un des objectifs prioritaires du
gouvernement sénégalais.
es post-récolte sur céréales demeurent
importantes (15 à 30 p. 1
nt ainsi de façon appréciable les dis-
ponibilités alimentaires. En outre,
es recherches visant à améliorer les
techniques post-récolte o
passé, porté davantage sur des éléments
du système que sur le sys
e pris dans sa globalité et dans sa dy-
namique. C'est ainsi que
s techniques satisfaisants ont été obte-
nus en station et en mili
mais très peu vulgarisés à cause de
leur non adaptation aux c
cales d'utilisation,
1.2 - Objectifs
l
L'objectif principal du pr gramme est la réduction des pertes post-
récolte sur céréales et la mécanisat on de certaines opérations très contrai-
i
gnantes, ce qui devrait déboucher su
une amélioration globale du système
post-récolte actuel.
i
Les objectifs spécifiques $u programme sont :
!
- étude et diagnostic des ystèmes post-récolte céréaliers ;
- amélioration de ces syst
- mise au point de système
nouveaux en fonction de la technicité
et des moyens financiers
griculteurs ;
- expérimentation et trans
n milieu rural ;
- formation à l'utilisatio
ateriel et des techniques.
1.3 - Acquis
l
Depuis sa création en 197
le programme a permis une meilleure
connaissance des systèmes post-réco
e céréaliers a partir d'une méthodologie
d'enquêtes qui a été perfectionnée a
fur et à mesure de l'avancement des ac-
tivités. Des techniques de séchage e
de stockage ont été mises au point et
présentement appliquées en milieu p
séchage sur claies surélevées (per-
roquets) placées perpendiculairemen
direction des vents dominants, maga-
sins-cases de stockage,
reniers traditionnels.
Il convient de rappeler qu
le programme a bénéficié des acquis
d'autres programmes,
me Agricole et les Services Techniques
qui ont mis au point
le silo carréra et le Crib-séchoir.
- 2 -
1.4 - Cadre de travail
Initialement conçu comme u programme national devant travailler sur
tous les systèmes post-récolte, le p ogramme a surtout axé ses activités dans
le domaine des céréales, en particul er du mil, maïs et sorgho dans le bassin
arachidier.
Aujourd'hui, le programme st limité au Centre-Nord, avec des actions
ponctuelles dans les autres régions u Sénégal (cf. projet CRDI), le Nord et le
Sud étant pris en charge par les pro rammes Machinisme de Saint-Louis et de
Djibélor respectivement. Là égalemen > il convient de souligner l'étroite col-
laboration entre ces trois programme qui constituent le Groupe Machinisme
Agricole de 1'ISRA.
1.5 - Etat d'avancement
Les régions de Thiès, Diou bel, Kaolack et Fatick ont fait l'objet
d'enquêtes et de suivis de matériel
ost-récolte.
Plusieurs types de matérie s importés ou fabriqués au Sénégal ont été
testés, ce qui a permis de les améli rer ou de les adapter aux besoins des uti-
lisateurs.
Le projet de création d'un décortiqueur avec la SISMAR tire à sa fin.
En dehors de la phase de pré-vulgari ation qui comprend 12 unités placées au
niveau de groupements organisés et d antrepreneurs privés, quelques dizaines
d'exemplaires ont été commercialisés Les études de la ligne de fabrication sont
également terminées.
1.6 - Contraintes
La principale contrainte r ncontrée au niveau du programme est le
manque notoire d'un assistant de rec erche qui puisse aider le chercheur à
!
accomplir correctement son travail.
ne saurait trop insister sur l'importance
1
de ce cadre moyen qui constitue la 1 ison indispensable entre le chercheur et
le personnel d'exécution.
Une autre contrainte est le sous-équipement du programme en appareillage
de mesure sur le terrain. Les command s faites en ce sens depuis 1983 n'ont pu
être satisfaites à ce jour.
II - ACTIONS MENEES ET PRINCIPAUX RE ULTATS
2.1 -
,
Actions menées
2.1.1 - Identification des techniques et technologies post-récolte
des céréales dans
es différents systèmes de production (code
1
509-02).
,
2.1.2 - Tests et adaptatio
de matériels post-récolte et formation
des utilisateurs (
2.1.3 - Mise au point d'un décortiqueur à mil, maîs et sorgho adapte
aux besoins du mon e rural (SOS-OS).
2.2 - Résultats obtenus
I
2.2.1 - Opération 509-02
- --,------------
Les enquêtes menées dans 1
régions de Thiès, Diourbel, Kaolack et
Fatick font ressortir .six (6) filièr
post-récolte dont les plus répandues
sont la filière traditionnelle pure
ù toutes les opérations sont manuelles,
et la filière traditionnelle amélior
avec mouture mécanique en humide.
Les principales caractéris
ques de ces deux filières sont :
- la pénibilité du travail
t sa réalisation par les femmes ;
- les faibles débits horai
- et le caractère quotidie
Les quatre (4) autres fili
ies qu'occasionnellement
et par un nombre restreint de produc
urs car leur diffusion suppose :
- la mise au point de maté
els adaptés aux conditions locales d'uti-
lisation et dont le coût
on avec les moyens finan-
ciers des producteurs ;
j
- et l'existence de
sûrs pour l'écoulement de la production
à des prix rémunérateurs.
2.2.2 - Opération 509-03 j
----.*-----------
l
Les tests ont été faits sur des moulins fabriqués par les artisans et
sur un (1) moulin SISMHR.
- 4-
Les moulins fabriqués par es artisans sont très performants car la
qualité de la mouture est en tous po. nts comparable à celle des moulins importés
et leur débit est Parf#ois supérieur. En fait, la grande expérience des artisans
sénégalais dans la fabrication des tn( ulins à marteaux n'est plus à démontrer. Le
principal problème que l'on rencontre est la non uniformisation des pièces de
rechange (exemple des marteaux qui n ont pas les mêmes dimensions et le même
poids), ce qui pose des contraintes ( 'équilibre et donc de durée de vie du maté-
riel. Un autre inconvénient que l'on rencontre dans ces moulins est la mauvaise
qualité technologique de la matière 1 remière utilisée. Tout ceci est lié au manque
d'équipement et à la difficulté d'ac( éder au crédit de la part des artisans.
Les différents tests effecl ués sur le moulin de la SISMAR ont permis
à cette dernière de l'améliorer notat lement, et de sortir le modèle 'NFLAAY C'
qui donne de bons résultats. Il est i ujourd'hui commercialisé.
Enfin, le programme a accu6 illi et formé une vingtaine de meuniers au
cours de l'année écoulrse. Cette formi tion a porté sur les points suivants :
- connaissance des moulins rt des décortiqueurs ;
- notions sommaires sur lez moteurs diesel et électriques ;
- principes d'entretien joi rnalier et périodique ;
- pratique du décorticage E t de la mouture ;
- gestion des équipements.
2.2.3 - Opération 509-05
- --------------
Les recherches entreprises rn 1986 avec le concours financier du CRDI
ont abouti à la mise au point du mini décort iqueur ISRA-SISMAR capable de décor-
tiquer correctement de petites quanti tés de grains non calibrés et équipé d'un
système de nettoyage du grain. Le déc 3rticage se fait en sec par abrasion à
l'aide de huit (8) disques en résinoï 3e pouvant tourner jusqu'à 3000 tours/mn.
Par un système de vidange à volets rE nforcés pratiqué au fond de la chambre de
décorticage et actionne par câbles, 1 I produit décortiqué est recueilli dans une
trémie puis acheminé dans un séparate ilr par gravité et par vis-sans-fin. Des
brosses nettoient le grain et forcent le son au travers d'un tamis. Le son et
les fines brisures sont alors aspirés et refoulés vers un cyclone, tandis que le
!3ra in nettoyé est récupéré par une gc Alotte fixée sur le couvercle du séparateur.
Les dix (10) unités install Zes en milieu rural et urbain à titre expé-
rimental ont donné des résultats tect- iico-socio-économiques satisfaisants qui
permettent d'envisager une plus large diffusion de ce type de décortiqueur au
Sénégal. En effet, plusieurs projets
illageois sont en train de s'articuler autour
l
-5-
de l'ensemble décortiqueur/moulin (bl iques de céréales , commercialisation des
produits semi-finis, embouche ovine ; partir des sous-produits du décorticage,
etc...). Ce qui prouve que cette innl iation technique correspond bien aux be-
soins des populations et qu'elle est acceptée par celles-ci. La tentative d'ap-
propriation qui est en cours nous au jrise à penser que la démarche adoptée (re-
lations étroites entre le constructei 1 ", le ou les chercheurs et les utilisateurs
potentiels) permet de vulgariser dan
des délais raisonnables (2 à 3 ans) certai-
nes innovations technologiques.
III - CONCLUSIONS - PERSPECTIVES
1
!
3.1 - Conclusions,
$
!
Les travaux menés par le p (lgramme depuis sa création en 1973 ont
abouti à des résultats techniques sa iisfaisants qui n'avaient malheureusement pas
pris en compte le système dans sa gll tlalité (cf. sous-chapitre 1.3). La nouvelle
démarche adoptée à partir de 1983-84 i1 permis de mieux analyser les systèmes
post-récolte céréaliers existants da' <s une partie du Bassin arachidier, d'en
identifier les principales contraint1 <j et de trouver des solutions viables a
certaines de ces dernières (mini-bat fzuse, mini-décortiqueur, réduction de la
capacité des moulins).
Utie des principales lacune
du programme est le manque d'action
visant à quantifier les pertes au n \\deau des différentes étapes de la chaîne
post-récolte traditionnelle et amélil 1-Se.
L'accent devra donc être m <s sur la quantification des pertes après
récolte, sur une meilleure connaissa (:e des conditions de fonctionnement des
machines (aspects techniques et éconl rniques), et sur la recherche de systèmes
post-récolte intégrés compatibles avi (: les moyens financiers des producteurs.
3.2 - Perspective?
I
Ces conclusions nous amène 1t à proposer de nouvel les actions et/ou
à renforcer certaines en cours :
i
- Evaluations des pertes d 1IS les différentes fil ières post-récolte
céréalières ;
- Recensement exhaustif du rnatériel post-récolte actuellement utilisé
au Sénégal ;
- Etude de l'influence des différentes techniques de transformation
sur la valeur alimentair des produits finis ;
-6-
- Recherches sur les syst? les post-récolte intégrés ;
- Mise au point d'une proc dure d'enquêtes légères capable de fournir
à tout instant des donni s fiables sur le niveau des techniques
post-récolte et sur la c alité du matériel utilisé.
IV - PUBLICATIONS
1/ - MBENGUE (Hyacinthe M.) - Projet de technologie post-récolte 3-P-79-0066
phase II - Rapport fi ial/Hyacinthe M. MBENGUE - Dakar : Direc-
tion de Recherches su b les Systèmes Agraires de l'ISRA, 1985.-
42 p. -t annexes (Docu lent de travail D/Systèmes no 85-10).
21 - MBENGUE (Hyacinthe M.), HAVARD
Michel) - La technologie post-récolte du
mil au Sénégal. Impor ;ance relative des filières et des techni-
ques utilisées. Etude des différents niveaux de mécanisation/
Hyacinthe M. MBENGUE !t Michel HAVARD - Dakar : Direction de
Recherches sur les Sy ,tèmes Agraires de 1 ‘ISRA, 1986.- 46 p.
(Document de travail I/Systèmes no 86-2).
J/ - MBENGUE
Hyacinthe M.) - Les éq lipements et matériels de traitement post-
récolte des céréales IU Sénégal. Résultats d'enquêtes dans les
régions de Diourbel e ; Thiès/Hyacinthe M. MBENGUE - Dakar : Di-
rection de Recherches sur les Systèmes Agraires de l’ISRA, 1986.-
39 p. (Document de tu Ivail D/Systèmes no 86-5).
4/ - MBENGUE
Hyacinthe M.) - La méc Inisation de la transformation des céréales
au Sénégal : aspects ;echniques et nutritionnels/Hyacinthe
M.
MBENGUE - Dakar : Dir action de Recherches sur les Systèmes Agraires
de l'ISRA, 1986 - 23 1. (Document de travail D/Système no 86-7).
5/ - MBENGUE (Hyacinthe M.), HAVARD ,Michel) - Résultats de l'enquête sur la
technologie post-récc te des céréales dans les régions de Diourbel
et Thiès/Hyacinthe M. MBENGUE - Dakar : Direction de Recherches
sur les Systèmes Agra res de 1 ‘ISRA, 1986 - 40 p. (Document de
travail D/ Systèmes r 1 86-8).
6/ - MBENGUE (Hyacinthe M.), - Syntt: tse des résultats de quelques essais de
séchage solaire réali ;és au CNRA de Bambey/Hyacinthe M. MBENGUE -
Dakar : Direction de techerches sur les Systèmes Agraires de l’ISRA,
sept. 1.987 - 15 p. (I\\ )te d'information D/Systèmes no 87-l).