R E P U B L I Q U E D U S E N E G A L (11 N I ...
R E P U B L I Q U E D U S E N E G A L
(11 N I STEfIE Dl! D E V E L O P P E M E N T R U R A L .
I N S T I T U T S E N E G A L A I S D E R E C H E R C H E S AGf<ICOLES
--
D E P A R T E M E N T D E RECHFISCHES S U R L E S S Y S T E M E S A G R A I R E S
E T L ’ E C O N O M I E R U R A L E
PROJET 3-P-~4-0016-02
DE CREhTIBN D'Ud DECORTIkMEUR NJ St2JEGL
----_-
SITUATIOIJ DE.S T R A V A U X D E R E C H E R C H E S A U 31hlrfhG;.
CENTRE W~T!Uiint. DE RECHERCHES ~GROIWWNES DE HMKEY
SEPTEMBRE i%%

Le projci. 3-P-84-0016 de création d' un d&cortiquc.tur
5 csré:ales adapté aux besoins tlu monde rural est
t inanct; j,;ir.
le Centre de Recherches pour le Développement Int~ernational
(CHL).I! r?t mené conjointement par 1' Institut Sénégalais
ri (3
Pecherches Agricoles (ISRA) et la Société Industrielle Sahé-
lienne de Mécanique, de Matériels Agricoles et de Keprésenta-
tions (SISMAR).
Sa durée est de 3 ans.
L'ISRA est chargé de mener des tests sur le mini,-
decortiqueur actuel, de proposer des modifications pour son
adaptalion aux conditions locales d'utilisation et d'étudier
l'impact technique, économique et social de l'introduction
de ce matériel en milieu rurai.. Quant à la SISMAK, il Lui. est
dévolu les études de fabrication industrielle à partir du
modèle actuel et des indications de 1 'I!;RA, ces ctuder; dc~.,ini
~i~?houch<~r sur un mat&rie 1 perfc)rmant et: bon marché .
Le projet est d'un montant global de 403.554 dol lards
Canadiens, soi-t 121.066.200 Frs CFA. La subvention ac,cor-déc
par le !:RD1 s'élève à 302.53'7 dollards Canadiens, soit 90.761 .lc:,O
Fr-s CFA, ainsi répar kkie :
- I.SWA = S 166.452 Lad J49.935.600 Frs CFA)
- SISMAR-$ 136.085 Cad (4~1.025.500 ors CFA)
Les contributions respectives de 1'ISRA et de la
SISMAR (sous forme de personnel détaché au projet1 sont de
18.8O5.100 et 11.5OO.GOO F’~s CFA. I,es contributions sous forme
‘1. -11 ’ sef-vic:~s clivr?rs n ’ o n t 1~2s 6t:é prises (in compt('.
Le présent rapport ne concerne que le volet exécuté
par L'ISRA.
Participent à l'exécution de ce volet :
- MBENGUE Hyacinthe Modcu : chercheur responsable
du projet ;

2.
- DrAGNE Khoussaye, KOUNTA Moctar, DIEYIZ
Magatte, MBODJ Malick : ohseruateurs-enque-
teurs ;
- BADIANE Uheikh, m6canic.ien
:
- NDIAYTX Gana : chauffeur-.
12s agents du ServiCe dép;\\rtemental du Dévc 1 oppemen t s 0 c1 .il
c-e Bambey ont également participé à des enquêtes ponctuelle.!~
c.uprès des groupements féminins organisés dudit départL>ment.
Il s'ayit de :
- Mme BEYE, Maîtresse d'Economie familiale
et: chef du service départemental du D&veloppe-
ment Social ;
- Mmes DIALLO et SOW, Monitrices rurales.

.i .
1 - OBJECTIFS DU PROJET 3-P-84-0016-2
L’ob:jet qén&ral d u p r o j e t est 1 ’ é t ud e c n ci é t d i I cîi e s
aspects techniques, économiques et sociaux liés A .l ' introduc-
ti.on d ' u n s y s t è m e d e d é c o r t i c a g e - m o u t u r e à s e ç des ceréal.es
(mil , maïs, sorgho) dans les villages pour le travail S facons.
De façon plus spécifique, les objectifs sont les
s-iivants :
i/- déterminer les meilleurr?s conditi.ons
d'opération des déccrt.i.queurs PRL modèle réduit ainsi que de
czux fabriqués par la STSMAR et permettant (l'avoir des produits
comparabl.es à ceux obtenus par la voie traditionnelle ;
2/- étudier en détail les différentes compo-
s:ìntes du système afin dc voir les intéractions et les possi-
bi.l.ités de modifications ;
3/- étudier les aspects économiques et sociaux
liés à 1' introduction du système dans les villages ;
4/- assurer I.a diffusion la plus complete
possible des résultats du projet.
Les activités de recherches durant cette première
année (311 projet ont été principaI-emcnt axées sur 16: Ijrcmier
objectif, ceci en raison du retard considérah1.e accuse soit
dans 1-a mise A disposition des fonds au niveau de la liilnquc
locale (U.S.B./DIOURBEL), soit dans ].a réception du matério].
devant servir aux tests préliminaires. Les enquêtes dc terrain
ont eu une place particul.ièrement importante dans cette premi.$re
phase car- il était Impératif de connaître les conditions réelles
dis fonc*tionnement des équipements post-récolte ainsi que les
beso.rns des populations rurales.
II - MATERIELS ET EQUIPEMENT
Dans le cadre de l'exécution du projet, nous avons
reçu :
- 1 mini-décortiqueur PKL équipé d'un moteur LISTER
de 8 CV et accompagné de deux jeux de disques en carborundum
et en résinoïde ;

5.
1.2. Détermination des conditions qtimales
- - - -_-- .----. ..-
.--_
de décorticage
-I_-.----.-----. -_-_ _,_
a/- Tests de décorticage manuel
---.--------------_ ________
Il. s'agit de définir les paramètres ,:ii> base du ti&clor -
ticage manuel effectué par les femmes selon la méthode tradi-
tionnelle. Un groupe de 10 femmes a été choisi au hasard dans
les villages autour du CNRA de Bambey, dans la tranche d'aqty
tic 1.5 à 49 ans, cette tranche d ' âge ijtant considér-ee comme
la plus active en milieu rural.. Le decorticage s'est. fait au
mortier de bo.is avec un pilon également en bois. Dix variétés
de mil sélectionnees ou introduites au Sénégal ont été soumi-
ses à l'essai. Chaque femme a décortiqué chacun~~ des par iCt(ls,
ceci afin de mieux voir les differences inter-variétales
tout en minimisant les variations de femme à femme. Chaque
traitement a été répété cinq fois.La quanti:<! *'P~U cljout@ê ainsi
que le temps de décorticage ont été mesurés pour chaque répéti-
tion. Le taux d'extraction au décorticage (base h:lmiSde) a été
obtenu en divisant le poids du grain décortiqué par le poids
~1~2 grain décortique et du son. La teneur en protéines et celle
cin acides aminés basiques ont été également mesurées. La tcneur-
en acides aminés basiques a été estimée suivant la méthode
du Dye Binding Capacity (DBC) avec une quantité de f,arine conte-
nant 80 mg, cette va.ieur étant traduite par l'expression DBC/
protéines. Ce travail a dté fait en étroite liaison avec le
service de stiIection PLI nlil du CNRA de l3an1hc-ly.
Le processus de transformation a été niene jiusyu ' a
la préparation du couscous, ceci afin de connaît 1-1-! le ~;I:IN
d'extraction de farine, le rendement en couscous et 1 'apI,r6-
ciation de ce dernier par les populations. La c:onnai ssanc3~:
,;le ces paramètres doit en effet servir 3 la d&fini tien tik:;
réqlages optimaux du décortiqueur pour obtenir un produit-
pleinement accepte par les consommateurs tant en milieu rural
qu'en zone urbaine.
b/- Essais de décorticage mécanique
--_---~------------ -------- --
Pour chaque type de grain, on détermine 1 'influence
,-le la nature du disque abrasif (carborundum et résinoïde), de
La vitesse de rotation, du temps de séjour et de la quantite
#de grain sur le taux de décorticage et sur la valeur alimentaire
du produit obtenlu.

Pour chaque type de disque, nous avons utilisé ciny
niveaux de charge (2, 3, 4, 5 et 7,5 kg), trois régimes de ro-
tation (1500, 1750 et 2000 tours/mn pour les meules en carbo-
runduml et trois temps de séjour (3, 4 et 5 mn). II s'agit
donc d'un dispositif experimental d'analyse fact-oricl le avec
t r ois facteurs qui comprentl 45 traitement- s . Chaqile t r-ai. tern(2nt
a éte répété trois fois. La succession des traitemt:r:ts s' est
faite de façon comp:iètement. aléatoire.
Pour chaqae répétition nous avons mesur- le poids
de grain décortique ainsi que le poids C?C son, ct la consom-
mation de carburant. Sur la base de ces données, ont été
calculés le taux de décorticage et la consommation spécifi-
que de carburant. Avant les essais, on a mesuré la teneur en
eau du grain à l'étuve et le pourcentage de brisures au Ro-Tap.
Les lots de grai.ns soumis à l'essai proviennent des marchés
hebdomadaires où ils sont vendus par les paysans. Nous avons
ainsi travailié sur du grain de qualits comparable à celle du
grain utilisé par les paysans pour leur propre Consommation,
ce qüi devrait permettre un plus facile transfert. des résultats
obtenus en laboratoire vers les utilisateurs potentiels.
IV - RESULTATS
Les tableaux en annexe donnent les détails des r&:;ultats
obtenus au cours de cette première période d'exécution du projet.
Ce chapitre sera consacr6 principalement à la discussion des
données recueillies tant a~ niveau des enquêtes que des tests
en laboratoire. La première série de tests concerne lf, mi 1 sozna
vi le maïs, 1.~5 test.~ .SUI‘ le sorgho 11 ' 6tant (1" '
,i l '2 II t- ( lc>b ii t .
Tes données sur Les analyses chimiques ne sont 6qa 1 ement pas
disponibIies : elles seront intégrées dans les prochains rapports.
4.1. Equête sur le matériel de transformation primaire
~--__-.-
--_--.---_-~-.
Le recensement du materiel a été exhaustif dans les
r épions de Diourbe1., de 'I'hiès et de Fatick ainsi que dans 1~:
Ijéljartement- de NiOrO-du--1ti.p (Rtsgion de Kaolack 1 . Sur- la basc~
tic ces resultats,
on estime qu'il y a environ 2.500 moulins
et 50 décortiqueurs fonctionnels répartis sur l'ensemble du
Sénégal.

'7 .
11 s'agit principa1.ement de moulins à marteaux (broyeurs)
importés ou de fabrication locale, et de décortiqueurs type
COMLA-FAO (Fonderies des Ateliers de l'Ouest-Vitre-FRANCE).
La répartition entre moulins privés et moulins
communautaires est respectivement de 3/4 et lj4, les premiers
c':tant localisés général.ement dans les zones urbaines et semi-
urbaines tandis que les derniers se trouvent ?tt f lus souvent
en milieu rural. Les moulins de fabrication artisanale 1ocal.e
sont de loin les pIus répandus, surtout dans le Bassin ar-achi-
dieu clouga, 'Thiès, Diourbel,
Fatick et Kaol.ack) où .iI (2x1 C;~C:
de nombceux artisans-réparateurs. L'enquête a pcrrnis tic r-ecen-
ser 1% marques de moulins de fabrication industrielle, dont unr:
marque sénégalaise (SIlSMAIi) . L)es prix des moulins artisanaux
varient de 150.000 a 300.000 FCS CFA (500 à 1.000 $ Cad.),
sans moteur. Les moulins industriels équipés de moteur diésel
coûtent environ 1.600.000 Frs CFA (5.334 $ Cad.).
Les moyennes quotidiennes de produits transformés
varient entre 150 et 350 kg pour les matériels installés en zone
urbaine et de 30 à 100 kg pour les équipements communautaires.
Les prix des prestations de services sont de 20-25 Frs CFA/kg
au décorticage et de 10-15 Frs CFA/kg à I.a mouture.
L'analyse des données permet de tirer les conclusions
suivantes :
a/- Le décorticage mécanique est glrat-iquemcnt
inconnu en milieu rural, malgré les besoins aigûs qui se font
s::ntir dans ce domaine. Ceci est dû au fait que le décortiquear
vulgarise jusqu'ici au SenXgal présente certains ciefauts
(ne,cess~aire calibrage des grains, usure rapide des organes abra-.
sjfs) et est relativement compl.iqué pour un milieu dont la.
tc$chnici,té est 13nco:re faible . A cela i.l f'aut ajouter 1~s coûts
de fonctionnement relativement élevés (i.1 s'agit d'appareils
actionnés par des moteurs a essence) et I.e manque de service
apres-vente pouvant fournir les pièces de rechange et assurer
ur,e maintenance correc-te des appareils.

8.
b/- Par rapport aux décortiqueurs, les moulins
à marteaux sont mieux gérés et leur densit4 est. satisfaisnntc?.
Il y a cependant une nette différence entre les zones rurales
et les zones urbaines d'une part, et les moulins privés ~1: tes
m o u l i n s
communautaires d'autre part
: 1~:; moulins un zone, ur-
baine et ceux appartenant aux privés sont généralement rni<!ux
entretenus du fait d'un personnel plus qualifij mais aussi. à
cause de l'existence d'infrastructures de dépannage et de main-
tenance (au niveau des villes) ; les moulins communautaires,
généralement fruit de dons, sont mal gérés la plupart du temps
.taut fait. de l'impréparation des populations 21 la yestion d'un
ke'l matériel:& ce point., il faut dire que dans i.tc passé les
Lieux d'implantation
des dons 3n1: plui:ôt et& ch0 i.sis se 1 on iies
:Critères politiques. Les moulins sont presque toujours surdi-
Inensionnés par rapport aux besoins de transformation des
popUlatiOnS,
ce qui fait qu'ils sont sous-utilisés, d'où une
rentabilité économique moindre.
‘F
c/- D'une façon générale, les cel.Lules motrices
(les appareil.s ont
des puissances trop &levées, et ceci consti-
!ue encore une forme de sous-utilisation du matériel.
d/- Il n'y a pas à proprement parler de formation
2 l'utilisation du matériel. et à la gestion des fonds. C'est
c:,e qui explique en partie les nombreuses pannes rencontrées
&les immobilisations dues à des pénuries de fonds de roule-
ment. En effet, les notions d'entretien journalier (graissage,
nettoyage, etc....) sont pratiquement inconnues cie la part
des meuniers, tand.is que les fonds générés par les appareil.s
sont utilisés de fa.çon tr&s irrationnelle !cérémonics, I)r$is
non remboursés, etc......).
e/- Les artisans locaux sont tr&s actifs dans
la fabrication et l'entretien des materiels. Avec un éyuipf2mf: nt
[jl.US complet et. une formation complémentaire acc616réc, ~1:;
[jourraient amél.iorer la qualité de leur travail et augmenter
Icur part du marché en partiivipant aux appels d ' offre con(:S:zr-
r,.ant la livraison de matkiels aux communautés rurales ou aux
groupements villageois.

Dans le cadre de la politique de promotion de la
>emme du gouvernement sénégalais, le Minist&re du Dévclop-
pement Social encadre de façon plus ou moins serrée quelque
4000 groupements féminins répartis sur l'ensemble du pays.
Lt?s activités de ces groupements sont très variées : élevage
~-3~s volai Ile, bergerie, embouche bovine, potager, champ collec-
tif, petit commerce, gesti.on de moulin, tannerie, poterie,
vannerie, teinturerie, etc..... II'encadrement assur& par les
agents du Développement Social consiste à aider les groupements
à mieux s'organiser afin de rentabiliser d'avantage les a(:tivi.t,&s
en cours et de les diversifier au besoin suivant ieur dynani.sme
et: leurs possibiiités financieres. Beaucoup de groupements ne
sont pas équi.pés en matériels de transformat.ion
cif-‘s cG,rea]tts.
C'est ainsi que le Fonds d'Équipement des N%ations iJnies(~T;:N[,‘)
1. i nance un pro jet. du Mini stère du Développement soc ia 1. dont
l'objectif est d'équiper les groupements bien organisés et de
former les femmes à la gestion du matériel et des fonds géné-
1-6s.
Des séminaires ont été organisés dans ce sens à l'intention
des femmes. Des
comités de
gestion de 5 à 8 membres (exclu-
sivement des femmes) sont créés et des comptes bancaires sc!nt
ouverts. Les agents du développement Social effectuent des
tollrnées mensuelles pour contreler l.es recettes brutes, les
d&penses et la répartition des recettes nettes entre les cha-
pitres suivants : amortissement du matériel !1/2), petites
rdparations et caisse d'avance (1/4), salaire du meunier (1,/4).
Pour la première fois donc, ces groupements seront en mesure
de renouveler leurs équipements sans l'aide du gouvernement
ou des Organisations
Non Gouvernementales (ONG). 1~s sommes
dGposées en banque ,varient de 250.000 à 1.500.OOOFrs CFA.
Tous l.es groupements que
nous avons vi.sitks (50 au tota1.i
nous ont fait part du besoin de plus en plus pressant ~I',--~(.cY.~I-
i.j 1 t.> r 1111 décortiqueur au moulin déjà existant, c-ci afin titi
cclmpléter l.a chaîne r-,t de Lever le goulot d'étranglement qui?
constitue le décorticage manuel.. En rapport avec le D&velo~:--
pement Social, nous avons choisi les dix (10) fui-[II-S
si t-es
d'implantation des décortiqueurs à tester en milieu rural.
Nous reviendrons sur les critères de choix Cl~2 ces sites dans
lrb prochain rapport, les choix n'étant pas encore ti&fini.t-ifs.

10.
4.2. Essais de décorticage manuel
~---__-
--
La fournée de grains dans le mortier a varié de
1,500 à 2,500 kg pour le premier essai et de 0,500 à 1,500kg
pour !e second. Bic?]? que justifiées par les quantités de mil
disponibles au moment de l'essai, ces fournées sont régulière-
ment utilisées en milieu rural.
La quantité d'eau ajoutée a été en moyenne de 15~.
IOO du poids de grains initial. Le temps de décorticage a
v;lrj.é de 17 à 20 minutes et ci?lui de la nioutur-e dc 25 5 30
minutes.
Pour le premier essai, le taux d'extraction au
decorticage a
varie de 83,7 à 88,9 p.100 tandis que le taux
de farine (obtenue au tamis de L mm de diamètre de maille) a
varie de 76,0 à 80,8p.100. Dans le second essai ces chiffres
ont varié de 80,l à 87,5 p-100 et. de '7.3,8 à 89,7 [).100 respec-
tivement.
L'analyse des résultats montre que la relation entre
1~' poids de 1000 grains et les caractéristiques du décorticage,
de la farine et du couscous est positive mais généralement non
significative. L,e taux d'extraction au décorticage, le taux de
farine et le rendement en couscous sont positivement et forte-
ment corrélés. Ces résultats nous portent à croire qu'il est
possible de cribler le matériel génétique pour le rendement
en couscous en partant de l'estimation du taux de décorticage.
Enfin,
sur la base de ces résultats, il semblerait qu'il soit
pcssible de sélectionner le mil souna pour accroître le rende-
ment en couscous, la teneur en acides animés basiques, !.e
rendement en grains et le rloids du grain, ceci avec cependant
un effet négatif SUI la teneur en ~~r-ot-~~~n~:s.
4 . 3 . Essais de décorticage mécaniyue
- - - - - - - -
---~_
Le taux de décorticage varie de 5,65 à LO,riLp.iOr~
pour le mil souna, et de 6,25 à 17,84 pour le maïs 1. 0 ca 1 t 0 ii t
venant.
Cette variation est: fonction de I.a charge c?e grains,
du régime de rotation des meules et du temps de sc?jour.

11.
II'une iaçon génera.le, le taux de décorticage augmente avec
1 'augmentation de ‘In chnrc~e,
du temps do sCjour ct du t-Gqimc‘
cie rotation des meules. Cette évolution positive est bien
-illustrée par les figures 1, 2, 3 et 4.
La consommation spécifique de carburant (gas-oil)
varie de 4,13 à 18 ml/kg pour le mil souna et de 4,36 2
i 7 ,50 ml./kg pour le maïs local. Cette variation est également
[onction de l(:j vit.c:ssc:L (1~ rotation dc:s mc3ulcs, du t.cmp:; clt>
séjcur et de la charge. 'Toutes conditions égales ailleurs, la
consommation spécifique augmente avec le régime de rotation
deS meules. Ule augmente également avec l.a prolongation du
temps de séjour des grains dans la chambre de dhcorticage. Par
contre,
el le tliminuc avec l'augmentation de ia charge de grains.
('es résultats son! j 1 lus l:rGs par 1 CU; fi<.Jures
5 I 6, 7 et 8.
Les taux de décorticage obtenus dans ces essais
sont en général inférieurs à ceux résultant du d&corticage
traditionnel, ces derniers variant entre 15 et 22 p.100. LIS
taux de décorticage comparables à ceux obtenus avec la métho-
cl t 1
traditionnelle ne sont atteints qu'aux rég.imes élevés de
rotation des meules avec des charges importantes (5 - 7,5kg)
et urI temps de séjour relativement long (Smn), ce qui implique
xne consommation importante de carburant. Pour obtenir des
t;jux J~E? décorticage C*orrects (du point de vue du cor:sommateur
s(~négainis) avec de petites charges et à des régimes de rota-
t:ion moyens (1.500 et 1.750 tours/minute), il faut prolonger I.e
tc:mps de séjour des grains jusqu'à ? - 10 minutes, ce qui imp1.i.-
que également une augmentation de la consommation de carburant.
11 s'agit donc d'améliorer le taux de décorticage avec les
petites charges tour en réduisant la vitesse de rotation des
metu es ct la durGe tic: 1 'opc!rat.ion afin dc~ l-cil~on(ir-~~ cif fi tac-l:mtbrit
à t o u t e l a g a m m e d e s besoins en matière de dbcorticage, de
ri>duire I.es coûts des prestations et de diminuer la vibration
des meules et l'échauffement des grains et des parois de la
chambré de décorticage. Ces deux derniers aspects (vibration
et Gchaaffement) revêtent
dn a
s
p
e
c
t

i.mpOI’tant
des [Jclints
d
e
vue ? ethnique e!. nutArit-ionnel. En effet, lorsque 1 a vi t.cssc.2
de rotation de meules atteint 2000 tours/mi.nute, ces dct:ni&res
vibrent fortement tandis que les grains s'échauffent jusqu'à
50°C et plus ; il est à craindre un éclatement des meules dans

ces conditions (bien que l.a vitesse maximale prévue par le
fabricant soit de 2200 tours/minute) et une forte denatura-
tien des protéines (hypothèse à VC?rifier ultérieurement par
.La série des analyses chimiques). Nous pensons que la fai-
blesse du taux de décorticage aux petites charges (1, 2, 3
et 4 kg) est peut-être due à 1.a faiblesse de la surface de
contact grains-meules ou bien au glissement des grains sur les
parois lisses de la chambre de décorticage. C'est pourquoi,
nous pensons modifier le profil de la chambre, c'est-à-dire
augmenter la superficie de Contac:t grains-meules, et/ou garnir
la paroi interne de la chambre L)'UIltI matière apte a ralentir
1.~: glissement des grains, comme c'est d'ailleurs 1.e cas avec
le décortiqueur PE!I, grand modèle.
Quant aux pertes enregistrées, elles sont en qéné-
r<sl de l'ordre de 1 - 2p.100 du poids initial. Il s'agit
p~:incipalement du son qui. s'échappe de la partit? (ju couverrIt)
CI~_' la chambre de cl6corticage durant 1 ' opCra t ion . I,'c5t,ancJ 1') i
: i:
du couvercl.e peut-être assuré par l'adjonction d'un joint E'II
c<~~outchouc
ou en plastique.
Il e s t à noter enfin un relâchement fréquent de
l'embrayage, surtout aux grandes vitesses de rotation, ce qui
oblige à maintenir- l.e levier durant toute la durée de l'opéra-
tion. Nous reviendrons sur ces aspects techniques quand nous
aurons terminé la série des essais avec l.es disques en
t- é s i no 1. c-i e.

Fig.xLIIL SOUWA. Evolrrltiowm du taux de dhcorticage en fonction du
rEg;rc de rolathm dts œtukr du ttmpsdr skjmur
et de Ila charge
-
large
kg) 4
15OOlr /mn
1750 tr /mn
2000trlmn
El
3mn
5
10
15
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8 f
1 5 0 0 tr Imn
1750trImn
2000trImn
3-
6 -
5 -
4 -
3 -
2-
I-
o-
8
7
tSOOtr/mn
l750trlmn
2000trtmn
6
5
4
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01
t
I
,
t
f
2
3
4
5
10
15
20 Taux
de d&orticaga
(p. 100)

c l d œ l a 6barac
3mn
4 m n
Smn
?-
?
b-
4-
3 -
2 -
l-
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,
I
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I
I
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Q-
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4 m n
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7-
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3 -
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1 ’
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I
t
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I
I
I
5
10
16
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Q
3mn
4 m n
5mn
7-
6-
5-
4
3
2
1
a
1
2
3
4
5
1 0
20 Toux
d e décorticage ( p. 100)

Flq. 3: MA% LOCAL, Evolulion du taux dr! dkcorticagc tn fonction 1 du
I
arga
(Q)
60
70
6 0
50
n3mn
40
30
2 0
10
El
4mn
10
15
20
1500tr /mn
I7SOtrlmn
2 0 0 0 t r l m n
1
0
1
2
3
4
5
10
1 5
20 Taux
dr docorticage ( p. 100)

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Cl (n E C

Fig.& MAïS LOCAL. Eroiultiorr de la comsorma&wa spkifiqutdt carburanl.
@nzoi~)rn forrdon du r&$m de ro#ar;;on des mœules,
du Ittmps dœ sijour et delia charge
Chorgc
( k g )
6
3mn
4mn
Smn
7
0
3 m n
4 m n
Smn
7
6
5
4
i*-
3
2 i

13.
C ONC I,U S TON
_-.---- _-_-__-------.-
--_y_-_-_-_--- .-..
- connaî-tre les conditions de fonctionnement
des decortiqueurs et des moulins dans les r)rincil_;ales ~OI?~:S
I roductrices (de mil et- de maïs au SénGgal, ainsi yut.:
les
modes d'organisation des groupements féminins ;
- suivre le processus traditionnel de décor-
ticage et de mouture en milieu rural, et les préférences des
consommateurs ;
- procéder aux premi ers tests de décorticage
mécanique à sec du mil souna et du maïs.
Les résu:itats obtenus montrent qu'il faut modifier
la version actuelle du décortiqueur muni de meules en carho-
rundum afin qu'il soit possible de décortiquer de petites
quantités de grains (1, 2, 3 et 4 kg) à des coûts relativement
reduits,
ceci afin de répondre aux besoins des petits mén;-1ge1:.
Si les hypothèses Gmises sont exactes (faiblesse de la surface
de contact grains-meules et glissement des grains sur la paroi
interne de la chambre de décorticage!, les modifications
envisagées ne seront pas très importantes.
Les travaux futurs porteront sur :
- les tests des disques en résinoïde
- les tests du prototype SISMAK muni d-'un
aspirateur de son
- le choix des villages et I'installation
des unités pilotes ;
- le suivi des unités installées.

.
.
.
- - .

. - I - - - ,
- AI4 M EXE S -

4 .
FICHE.SUIVI DECORTIQUEUSE
GENERALITES :
-
-
. Nom du propriétaire (groupement ou particulier)
. Ville ou vi::l.age :...........*..Arrondissement:.............
. Mode d'acquisition : . achat en commun /----/
_--
. don
/.-. /
. Autres :
/ 0
!-- '
. Da-te d'acquisition : . . . . . . . . ne u ve f-7 0 c c:a s i 0 n
- -
-c--J
. Type de décortiqueuse : . Marque : FAO
r
- - 7
-
Autres : /--1;'
.
Système de décorticage : à meules /'-ET
2 cônes l-7
-.---
. Mode ti'entrainement : . Moteur j---7 Marque et puj ssnnce......
---_
. Autres /-7
- -
Responsable décortiqueuse :
.
Formation : . Mécanicien 1;
. Autres :../'y
.-
F'ormati.on à l'utilisation du matériel : Oui j-7
--_^
-.
Non ,' /
Si oui, par fournisseur /7 Société d' intervent ion m
Autres /77
- -
Mode de paiement :
. en nature
/--.Y Quantité prélevee pal. kg. . . . . . . . . _ . "
--_--
. c:n arcrc?nt /-7 Prix du kg décortiquf;.................
--.
- -
. autres
/ / Préciser les conditions.................
. Gestion de Id décortiqueuse :
. Propriétaire du local de décorticage :-;)articul.i.er ,!:._?
-grourzment /- )'
-_-
-autres : /'-If
. Utilisation annuelle : tonnage décortiqué : ................
. Durée moyenne d'utilisation journalière : ..................

15
FICHE SUIVI M.lULIti
GENERALITES :
- - - - -
. Nom du propriétaire (groupement
ou particulier) :............
. Ville ou village : . . . . . . . . . . . . . . ..Arrondissement :...........
. Mode d'acquisition : . Achat en commun f-7
---
. Don
ET
. Autres :..... / 1
. Date d'acqu isition : . . . . . . . . . Ye u f /
/
L..-.’
OC“‘?is i on
,/-/1.
. Type mou1 in : . Marque :.........
--
Système à meules
/
LL-- /
Systèmes à marteaux /--J
. Mode d'ent rainement : . Moteur th&&ique /'/ Marque et pui:;-
sance :........ _-
. Moteur électrique ,r;/ Marque et puis-
sance :...........--
. Responsable fonctionnement moulin (meunier) :
. Formation : . Mécanicien / /
. Autres :.. j7/
-
-
.
Formation à l'utilisation du matériel : Oui /-/ Non 7-7
-
-"
Si oui par : fournisseur // Durée :................
-. .-
Sociétés d'intervention // Durée :.......
- -
Autres : . . . . . . . . . . . . . . i.-^-'--7 Dur&e : . . . . . . . .
--~
. Mode de paiement
; en nature
/ -77 Quantité prélevée par kg : . . . . ." .....':?'T"'*m'y
---
. en argent
/7
Prix au kg de mil : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
-7
,
autres : F--.i
Préciser Les conditions :...............
. Ytilisation annuel!.e : Tonnagc de mil transforme :...........
. Durée moyenne d'utilisation journalière.
. Organisation du chantier
. Local fournit par : s Propriétaire J-7
--'
. Groupement /7 Coût construction;,....
-

16.
--
. Location
/ / CGût annue.l :.........
- -
. Autres : - ./-'
. Mode de fonctionnement :
. à 1~1 demande individuel lue
i..- /
---
. minimum de kg ;j transformer /
/
Poids :. . . . . . . . . . . . .
--._-
. autres :..........
!-/

T A B L E A U No1 :
ESSA DE DECORTICAGE ET MOUTURE MANUELS DE 10 VARIETES DE MTI, SOIJNA :
Vaieurs moyennes de Sept caractères étudiés.
-... -._ ~ -- ~----_.-
~_-~-_-
Rendement
?oids de
Protéines
DBC/'g
Extraction
Taux
Taux de
p; '.
ENTREE
en grain
IOOOgrains
(P.lOûj
protéines au décorti-
d'extraction farine
(kgj'ha)
(Cj)
cage*
(P.100)
( P . 100 )
(P.100)
IBV 8001
2.101
7.81
! ->
c
I ., . .J
5.46
85.3
92.7
79.1
IBV 8001
2.086
7.85
13.6
5.43
88.9
90.8
80.8
ICMS 7819
1.750
7.58
14.9
5.01
83.7
90.7
76.0
PS 90-2
1.767
7.07
14.3
5 .L 30
84.9
50.0
76.4
H7-66
2.100
7.72
13.5
5.44
85.0
3.1.7
78-C
H9-127
1.698
7.08
14.4
5.18
86.3
91.4
78.8
H24-38
1.786
7.53
13.7
5.41
88.3
91.1
80.7
3/4 HK-B78(1)
1.832
6 .?6
14.4
5.20
84.9
92.4
78.4
SOUNA XII
2.056
7.39
14.2
5.20
86.0
92.9
79.9
BhMBEY LOCAL
1.680
6 .59
14.0
5.28
86.7
89.8
77.8
Moyenne
1.886
7.34
14.0
5.28
86.0
91.4
78.6
SC +-.
164
0.13
0 _ 3
n 1n
v*..v
0 . 8
û .s
1 .i
LSD 0.05
469
0.55
0.5
0.30
2.2
2.7
3.2
C.V.3
21.4
6.49
5.5
5.00
2.2
2.5
3 .4
- - I . -

_ - ~ - - . - -
- - -
-
- . -
* Le pourcentage de décorticage est obtenu à partir du grain décortiqué humide et du son.
Le poids des échantillons a varié de 1500 à 2500 grammes.

x.-4
TABLEAU No 2:
-.
ESSAI DE DECORTICAGE ET MOüTURE MANUELS DE DIX fio) VARIETES DE MIL SOCJNA I
CûefficiKiiis de corrt<iation linéaire entre Sept (7) caractéres étudiés.
-.--- __I
-.---.
~~~ .--- ._._.~~
Poids de
Protéines
DBC/"9
Grains
Taux d'extraction Taux de
caractere
1000 grains
(P.100)
protéines
decorti-
(P.100)
farine
(9)
qués(P.lOO)
! F.lOO)
- ----_ --.-~-
~--.
.-~-
Rendements en grains
O-72*
- @.66*
0.61 *
0.10
0.61"
C'. 45
Poius de iOO0 grains
-
- 0.48
0.44
0.16
0.31
0. ii
Protéines
-0.99**
-0.53
-0.19
-0.61"
DBC/Protéines
-
-
0.56
0.18
Q.Oj*
(Grains décortiqués
-
-
-
-
-0.18
o.iJi**
Taux d'extraction
-
-
-
-
ü.40
--~
_--
--
*
Corrélation significative au seuil de 5 p.100
**
Corrélation significative au seuil de 1 p.100.

ESSAI DE DECORTICAGE ET MOUTURE MANUELS DE DOUZE (12) VARIETES DE MIL SOUNA :
N i
ENTREE
Poids de
Décorticaq;
Taux
Taux de farine
Rendement en COUS~
iooo grains
iP.lOO!*
d'extrac-
(P.100)
iP.100)
4
---~-
tion(P.lOOIGe
-~_~_I_~
Base
Base
Base
Base
Ba
humide
sèche
humide '
sèche
humide

!
ZSA 74
10.8
8 7 . 5
91 .o
9 7 . 8
8 9 . 0
8 9 . 7
1 3 5 . 4
86.
2
SOL'NA
7 . 2
8 6 . 1
8 7 . 6
9 8 . 8
8 6 . 6
8 4 . 0
1 3 1 . 7
83.
?
TOGO
1 0 . 4
8 6 . 5
8 8 . 6
9 8 . 0
8 6 . 8
8 8 . 6
1 3 0 . 0
8 3 .
4
Nigerian Composite
a . 2
8 4 . 3
8 5 . 6
98 .o
a4 .o
8 2 . 7
1 2 5 . 4
8 1- . 1
5
C I V T 1 1
9 . 0
81.7
8 4 . 4
‘37 -4
8 2 . 2
8 0 . 4
1 2 2 . 6
79 *’
6
FAKIYRBAB
1 0 . 7
8 5 . 8
8 8 . 1
9 7 . 4
8 5 . 8
8 4 . 4
1 3 1 . 9
8 2 . .
7
S A D 448
7 . 4
8 7 . 2
8 8 . 9
9 7 . 3
8 6 . 5
8 2 . 5
1 2 8 . 8
8 3 . .
8
MOSSI LOCAL
9 . 5
8 5 . 8
8 8 . 3
97 .o
8 5 . 6
8 5 . 9
1 2 2 . 6
83.’
9
T C M S 7703
7 . 5
8 5 . 4
8a .o
97 .o
8 5 . 4
7 9 . 3
1 2 2 . 6
78 .l
10
K 13
7 . 0
80.1
8 2 . 4
9 7 . 8
8 0 . 4
7 3 . 8
1 1 8 . 0
7 5 * f
i 1
I Y Y
8001
10.5
8 7 . 1
8 8 . 9
9 8 . 2
8 7 . 2
8 2 . 6
1 2 6 . 6
81 .(
12
BAMBEY
8 .5
8 6 . 6
8 8 . 8
9 7 . 2
8 6 . 3
8 2 . 4
1 2 3 . 8
8 0 . ;
Moyenne
8.9
8 5 . 4
87 -6
97.6
8 5 . 5
8 3 . 0
1 2 7 . 0
SE +
0 . 2
1. . 5
1 .5
0 . 2
1 . 5
1 . 2
2 . 0
L S-D 0,05
0 . 4
3 . 3
3 . 4
0 . 5
3 . 4
2 . ‘7
4 . 3
C.V. (WI
3 . 1
1 . 8
1 . 8
0 . 2
1 . 8
1 . 5
1 . 5
(*) Le pourcentage de décorticage est basé sur le poids initial de grains : 1500 g pour les huit
premières entrées, 9009 E’OU” les entrées 9 et 10 et 5009 pour
es entrées 11 et 12.


21.
TABLEAU NO5 :
ESSAI MINI-DECORTIQUEUR P.R.L.
T y p e d e d i s q u e s
: C a r b o r u n d u m
Nat.ure du g r a i n
: M i I souna achi?t é s u r - le marchti
H u m i d i t é d u g r a i n
: 10,32 p. 1 . 0 0 (base h u m i d e )
: 11,Sl p.100 (base s è c h e )
T a u x d e b r i s u r e s
:
5,74 P.100.
_ .._-- ---
--- .--.--.--_
j
Charge
;Régime de
'Temps de
!Taux de
/Pertes de
'Consommation~
'kCJ)
rotation
/
séjour (mn)
'décorticage
idécorticagelspécifique
;
1
(t.our/mn)
j
(P.lOO)a
'
(P.lOc>)b
/carburant
/
1
(ml/kg)
;-=--L-y*-
-.
1

L-
---...+
- !
A---

___-!
/
/
3
I
I
I
/
5,65
0,63
j
7,5O
l
/
I
I
I
/
/
/
I. 5 0 0
4
/
6,53
/
l
10,50
j
I
I
0,88
I
I
/
I
5
/
7,99
I
‘1,50
/
L2,OO
1
l
I
I----_I_
l
I
/
/
I
I
/
3
l
l
l
6,57
/
1,25
/
9 , 00
1 . 7 5 0
4
2
/
I
7,98
l
1,13
I
11,75
/
/
I
l
!
/
I
5
/
10,4.t
I
0,50
.14,75
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I
‘-.....-- -.-- _A ------- I----L -.-. ~-...--l----...~~-.
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/
I
l
I
I
/
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3
1

8,57
l
3,13
/
Il,25
/
2 . 0 0 0
I
4
I

10 0 4
l
,
4,75
I
14,25
I
I

/
/
5
I

11,26
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/
/
I
1 B , oc
I
I
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1
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l
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I
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5, 6’7
I
1 . 5 0 0
/
4
I
1
i
/
I
I

I

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7,8 3
/
/
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_I- -.-. -.- ------L-.~ .___.._ _..._____._ 1
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3
I

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/

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I

1,33
6,50
/
I
/
3
/

.1..750
l
4
I

10,80
/
2,00
/

8,67
/
/

/

5
I
Il, 39
l

1,25
/
/

.-+-.
I

l

l

10,50
l
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,-
I
---_.--
l

I

--T-T--
9,56
7

I
*/
9,17
l
I
2.000
l

I

/

I
4
/

I

l

12,70
I

2,92
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l
I
l
/

l

5
I

14,07
I

2,83
I
i3,67
l
i ._-.pLI-p-
__
-1___ /
3
6,75
I
0,88
I
4,88
I
l
/
1.
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7,75
0,B.l
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/
/
/

l

5
9,86
1,31
7,63
/
I
I
--+----.-.--
~+.--------~---+----+ --------._ --_ j
I
I
3
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1.750
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/
l
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4
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I
I
l-O,58
/
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I
l
/

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5
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I
1,13
l
9,364
I
/
/
I_ - - - -
/
--__.~-~~___
I
/
~-__~--..-_.~.-._--. -’

3%.
Tableau No 5 (suite)
__-.__ -___.----~---
--_- - - - - - - --_-- ----_.---_~--~--
-_--_-_----
~__. ,_. .._-.
!
/
l
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l
1
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1
G , '1
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/
_-_._
l---------
~~~~T-----~----~?-' _ .-.
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/
3
I

9,92
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/
..'5.-.2- I
I
/

1

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/
5
I
1.750
4
I
lI,12
1‘40
,
6,8
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,, I
I

5
I

'13,04
1

0,95
;
7,8
I
.-.-L--_-.-----l
~.~/-----.--__. I
/
/
3
/
Il,32
0,50
l
/
i
l
l
1
I
5,7
/
I
2.000
I

4
!
14,39
1
1,70
/
7,5
/
/
l
5
/
I
15,71
l
/
1,YO
i
/
9,5
I
-+-
l
/
17 ---- -.
- - -
I
/
--_ /
---DZ ,
l

I

3
/

7,36
i

0,80
i
4,13
;
/
,M
11,
h.
/
1.500 4
l
10,20
;
1,03
/
5,47
/
l
l
I
. ~~y*~+w
"~d."+.u. ‘y" UC! <.
5
/

l-2,59
0,9
(
3
l
' II
l
6,73
l
"' i ---~-- .L~~~-...-~-~i -..---.L-.---_ ~.-...L---..- -..------ __.. /
1

I
3
I

;
I

I
12,06
0,43
I
/
5 0’7
l
I
,
/
, 1.
7,5
7 50
I
4
15,66 0, 5 .:
l
I
6,67
;
/

l
5
l

1
16,32
1,57
l
8,07
/
J----
!Ci) = _
Poids de son
-x 100
Poids de yralns décortiqués f poids de son
d ,
(hj' = Poids initial - (poids de g
~---
rains décortiqués+Ljoids de son)xlCj()
~-- --
Poids initial (charge)

,
'I*b.Br,EAu No 6 :
ESSAIS MINI-DECORTIQUEUR P.R.L.
_-_ ,._- ~--
Type de disques
: Carhorundum
Nature de grain
: Mélange de maïs local corné et farineux
Humidite du grain
: -8,43 p.IOO (base humide)
: -9,X1 p.1.00 (base sèche !
Nombre de repétitions: Trois l.3)
I
l
6 ‘hargc
Régime de
!Temps de
!Taux de
,ConsommationjPertes au
' k '1)
rrotation
Id&corticaqe Idécorticaqe /spécifique
~décorticaqe
,des meules
1
(mn1
/
(P.lO@ia
ide carburant1 (I'.lCJO lb
1
~.itTours/mn) 1
I
, (ml,/kg)
l
I
I
/
I
I
I
I
3
/
9,46
/
8,84
,
2,lY’
/
1.500
1
4
9,92
l

10,34
1

2
I-)
r(‘,
/

1

/
I
/

I

5
l

12,57
/

12,50
/

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Suite tableau no6 : ESSAIS MINI-DECORTIQUEUH P.R.1,.
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1 ()()
Poids de grain décortiques
Poids de -3
'i:!= Poids initial - (poids de qrains
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décorr.icpés+poids
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de son)
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Poids initial (charge)