VII" CONFERENCE 'I'ECHNI&UE DE L'0.C.C.G.E. ...
VII" CONFERENCE 'I'ECHNI&UE DE L'0.C.C.G.E.
(Bobo-Di~~.~lasso, 1.8 - 24 mars 1967)
R¨¦partition g¨¦ographique des glossines au S¨¦n¨¦gal
(R¨¦sum¨¦ historique , r¨¦partition actuelle
et incidence sur les trypanosomiases)
par S.M.TCWRE
Laboratoire national de 1'Elevage
et de Recherches v¨¦t&inaires
DAKAR-HANN
t
.
I .
i
.-
;.
COMMUNICATION RESUMEE-i
Les premi¨¨res ¨¦tudes de r¨¦partition g¨¦ographique des glossines au
S¨¦n¨¦gal remontent au d¨¦but du si¨¨cle et sont li¨¦es ¨¤ l'¨¦pid¨¦miologie de la
maladie du sommeil.
De 1908 ¨¤ 3.961, plusieurs cartes d'¨¦pid¨¦miologie des trypanoso-
miases et de r¨¦partition g¨¦ographique des glossines dans l'ouest-Afrioain
traitent du S¨¦n¨¦gal.
En 1965 et 1966, des prospections ont permis de pr¨¦ciser la &par-
tition g¨¦ographique actuelle des glossines.
Mis ¨¤ part quelques flots r¨¦siduels sur la C ?te atlantique, les
glossines n'occupent que la moiti¨¦ m¨¦ridionale du S¨¦n¨¦gal. Trois esp¨¨ces
sont mentionn¨¦es : Glossina mlpalis gambiensis, G.morsitans submorsitans
et G.longipalpis,
.
Glossina palpalis gambiensis est li¨¦e ¨¤ quatre typesd'habitat :
f
e¡¯
<..' . la for¨ºt dense humide, la mangrove, les palmeraies et la v¨¦g¨¦tation riveraine
des cours d'eau en savane.
Glossina morsitans submorsitans est associ¨¦e aux for¨ºts claires
et ¨¤ la savane arbor¨¦e.
G.longipalpis, consid¨¦rkcomme
tr¨¨s rare, n'a pas ¨¦t¨¦ d¨¦cel¨¦e au
cours des prospections r¨¦centes, mais a ¨¦t¨¦ mentionn¨¦e en Casamance sur
quelques plages de faible ¨¦tendue.
La superficie occup¨¦e par G.palpalis sur la C ?te atlantique n'est
plus aussi ¨¦tendue que jadis. A l'est, l'aire d'extension de G.morsita.ns
est connue avec plus de pr¨¦cision.
Si les cas de maladie du sommeil sont actuellement peu nombreux
au SkI¨¦gal, la pr¨¦sence du vecteur doit faire craindre des flamb¨¦es ¨¦pid¨¦-
miques..
. ../...
2
Les trypanosomiases animales restent, elles, enzuotiques, tr;u?*
mises par les glossines pour certaines d'entre elles, mais aussi par d'au-
tres athropodes h¨¦matophages.
La chimiopr¨¦vention est pour l'instant le moyen de lutte le plus
important contre les trypanosomiases animales, Cependant, certaines r¨¦gions
peuvent ¨ºtre assainies par traitement insecticide du biotope des glossines.
Des succ¨¨s appr¨¦ciables en seraient tir¨¦s pour le plus grand bien de la
sant¨¦ publique et d'un ¨¦levage rationnel.
La communication sera illustr¨¦e ¨¦ventuellement par projection de
diapositives,
sinon par une carte g¨¦ographique en un seul exemplaire.
(Bobo-Di~~.~lasso, 1.8 - 24 mars 1967)
R¨¦partition g¨¦ographique des glossines au S¨¦n¨¦gal
(R¨¦sum¨¦ historique , r¨¦partition actuelle
et incidence sur les trypanosomiases)
par S.M.TCWRE
Laboratoire national de 1'Elevage
et de Recherches v¨¦t&inaires
DAKAR-HANN
t
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COMMUNICATION RESUMEE-i
Les premi¨¨res ¨¦tudes de r¨¦partition g¨¦ographique des glossines au
S¨¦n¨¦gal remontent au d¨¦but du si¨¨cle et sont li¨¦es ¨¤ l'¨¦pid¨¦miologie de la
maladie du sommeil.
De 1908 ¨¤ 3.961, plusieurs cartes d'¨¦pid¨¦miologie des trypanoso-
miases et de r¨¦partition g¨¦ographique des glossines dans l'ouest-Afrioain
traitent du S¨¦n¨¦gal.
En 1965 et 1966, des prospections ont permis de pr¨¦ciser la &par-
tition g¨¦ographique actuelle des glossines.
Mis ¨¤ part quelques flots r¨¦siduels sur la C ?te atlantique, les
glossines n'occupent que la moiti¨¦ m¨¦ridionale du S¨¦n¨¦gal. Trois esp¨¨ces
sont mentionn¨¦es : Glossina mlpalis gambiensis, G.morsitans submorsitans
et G.longipalpis,
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Glossina palpalis gambiensis est li¨¦e ¨¤ quatre typesd'habitat :
f
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<..' . la for¨ºt dense humide, la mangrove, les palmeraies et la v¨¦g¨¦tation riveraine
des cours d'eau en savane.
Glossina morsitans submorsitans est associ¨¦e aux for¨ºts claires
et ¨¤ la savane arbor¨¦e.
G.longipalpis, consid¨¦rkcomme
tr¨¨s rare, n'a pas ¨¦t¨¦ d¨¦cel¨¦e au
cours des prospections r¨¦centes, mais a ¨¦t¨¦ mentionn¨¦e en Casamance sur
quelques plages de faible ¨¦tendue.
La superficie occup¨¦e par G.palpalis sur la C ?te atlantique n'est
plus aussi ¨¦tendue que jadis. A l'est, l'aire d'extension de G.morsita.ns
est connue avec plus de pr¨¦cision.
Si les cas de maladie du sommeil sont actuellement peu nombreux
au SkI¨¦gal, la pr¨¦sence du vecteur doit faire craindre des flamb¨¦es ¨¦pid¨¦-
miques..
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Les trypanosomiases animales restent, elles, enzuotiques, tr;u?*
mises par les glossines pour certaines d'entre elles, mais aussi par d'au-
tres athropodes h¨¦matophages.
La chimiopr¨¦vention est pour l'instant le moyen de lutte le plus
important contre les trypanosomiases animales, Cependant, certaines r¨¦gions
peuvent ¨ºtre assainies par traitement insecticide du biotope des glossines.
Des succ¨¨s appr¨¦ciables en seraient tir¨¦s pour le plus grand bien de la
sant¨¦ publique et d'un ¨¦levage rationnel.
La communication sera illustr¨¦e ¨¦ventuellement par projection de
diapositives,
sinon par une carte g¨¦ographique en un seul exemplaire.