REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
e.-..e.---------------...
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
I~IINISTERE DE L'ENSEIGNEiiiENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERME
--e--*---e*--
REUNION DU CENTRE INTERNATIONAL
POUR L'ELEVAGE EN AFRIQUE (C.I.P.E.A.) ET DES RESPONSABLES
DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEi/iENT DE L'ELEVAGE EN AFRIQUE TROPICALE.
ADDIS ABEBA DU 14 AU 17 JANVIER 198.1.
L-.-----I---------...
LES PRIORITES DE LA RECHERCHE
EN MATIERE D:E DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE AU SENEGAL
Par :
Dr. F. Sagna (1)
Dr. P.I. Thiongane (2)
iiIr. -PI. &bodj (3)
. ..---....-..¡°..----
Janvier 1981
Centre National d,e Recherches Agronomiques
dle BAi~BEY
(1) - Chercheur au Laboratoire National d'Elevage et de fliedecinc Vbt¨¦rinaire Hann-Dakar
S¨¦nEgal
(2) - Directeur Gbn¨¦ral de l'Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles - BP. 3220
Dakar-S¨¦n¨¦gal
(3) - Directeur du Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey - BP. 51
Bambey-S¨¦n¨¦gal.

1 - GENERALITES : LE WWI¡¯EL SENEGALAIS, SA PLACE DANS L¡±ECONO&IE NATIONALE
De vocation essentiellement agropastorale, le S&¨¦gal dispose d¡¯u:n
important cheptel dont l¡¯effectif et l¡¯impact ¨¦conomique sont tributaires d¡¯os
al¨¦as climatiques. Jusqu¡¯en 1970, 1 ¡®accroissement moyen annuel du troupeau
bovin ¨¦tait de 3,3 %. 1,1alheureusement
de 1970 3 1973, p¨¦riode marqu¨¦e par une
s¨¦cheresse d¡¯une intensit¨¦ rarement ¨¦gal¨¦e, le cheptel bovin est pass¨¦ de
2,6 millions ¨¤ 2,250 millions, celui des ovins caprins de 2,s millions ¨¤
2,4 millions. Cette reduction importante constitue une perte substantielle pour
l¡¯¨¦conomie que seuls des hivernages pluvieux mais aussi l¡¯action conjug¨¦e de la
Recherche et du D¨¦veloppement permettront de compenser. Aussi de 1973 ¨¤ 197¡¯5
la valeur brute totale des productions animales est pass¨¦e de 16,769 milliards
a 28,972 milliards de F CFA. En 1975, les productions animales ont constitu¨¦
30 % de la valeur ajout¨¦e du sectcur primaire et 8 % de la production int¨¦rieure
brute (PIB).
En d¨¦pit donc des al¨¦as climatiques, le secreur ¨¦levage a connu une
importance relative sans cesse croissante dans l¡¯¨¦conomie, ce qui est imputable
en partie & une am¨¦lioration sensible du prix du b¨¦tail. Par exemple le suivi du
march& du b¨¦tail de Bambey et de ses environs a montre que de 1970 ¨¤ 1975 le
prix du Ecilogramme de poids vif est pass¨¦ de 36,6 F CFA ¨¤ 120 F CFA (animal maigre)
et de 60,9 F CFA ¨¤ 1133 F CFA (animal moyen
¨¤ gras).
I I - LES OBJECTIFS DU VIe PLAN DE DEVELOPPEil?ENT EN MATIERE D¡¯ELEVAGE
Le Senegal dispose d¡¯un cheptel important mais dont la productivit¨¦ et
le niveau d¡¯exploitation restent encore tr&s limit¨¦s. Ceci explique l¡¯importation
de produits animaux (essentiellement lait et viande), pour combler le d¨¦ficit
des besoins internes.
L¡¯objectif g¨¦n¨¦ral du Gouvernement est d¡¯assurer l¡¯autosuffisance
alimentaire. Ainsi du point de vue carne on cherche ¨¤ r¨¦duire, voire ¨¤ liquider
A terme la d¨¦pendance du pays vis-¨¤-vis de l¡¯ext¨¦rieur, tout en augmentant le
niveau de consommation. De 13 kg/habitant/an, en 1974, la consommation en viande
devra atteindre et d¨¦passer 15,7 kg au terme du VIe Plan, c¡¯est-a-dire ¨¤ la fin
de 1904. Pour atteindre cet objectif sinon s¡¯en approcher, d¡¯¨¦normes efforts
devront ¨ºtre d¨¦ploy¨¦s tant sur le plan de la Recherche que sur celui de l¡¯orga-
nisation des circuits de distribution. La Recherche par ses r¨¦sultats devra
contribuer ¨¤ l¡¯augmentation des productions animales, les pouvoirs publics gr?ce
¨¤ une no1 jf~i~jll~ ,;np+j-m+.;*ra rIrat sllhi*t .-A 2. 1*-*---.-¡®-¡¯ ¡±
*
. a

I I I - LES PRIORITES DE LA RECiiERCIIE EN AATIERE 1)¡®%LEVhGE
La d¨¦finition de ce programme a fait 1 !Objet d¡¯enqu¨ºtes
approfondies
et de discussions de haut niveau entre techniciens responsables du Secteur
primaire et chercheurv du domaine agricole, dans le cadre de la commission
consultative de la Recherche agricole Gn¨¦galaise. Le dialogue entre d¨¦velop-
peurs et chercheurs qui en a r¨¦sultQ, a permis de d¨¦gager les principales
prioritcs de Recherche en maticre de dkAoppcment
agricole au sens large
(agriculture, ¨¦levage, forets, p¨ºche et oc¨¦anographie) pour les six prochaines
.
anne e n . Cette p¨¦riode qui couvre la moiti¨¦ et la totalitC
des Ve ct VIe plans
de d¨¦veloppement ¨¦conomique et social p correspond A la dur¨¦e du plan indicatif
de la Recherche agricole du Sen¨¦gzl 1979-1984. L¡¯¨¦tude vise ¨¤ la r¨¦gionalisation
(par zones ¨¦cologiques) des principalee
3 activit¨¦s de recherche et de d¨¦veloppe-
ment agro-sylvo-pastoral et halieutiques compte tenu du earactere national de
certaines productions et du principe de la compl¨¦mentaritk inter-regionale.
j*ialgr¨¦ l e s sp¨¦ciPicit6s
regionales, li¨¦es du reste aux conditions agroclimati-
ques, les priorites suivantes ont et6 retenues :
Priorit¨¦ 1 : Les aliments et l¡¯alimentation des animaux. Cela para?t ¨º-tre
Le souci primordial des eleveurs, Gtant entendu que 1¡¯ abreuvement y figure cn
bonne place.
Priorit¨¦ 2 : L¡¯am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique des races -a S¨¦lection - croiseme&
et reproduction.
P r i o r i t ¨¦ 3 : La santE et la prophylaxie animales.
Priorite
4 : Etude des systSmcs de productionsanimales : Economie et so-
ciologie rurale.
L¡¯ordre de priorite suivant a ¨¦tC retenu :
1 -- La production bovine : viande - lait - travail
2 - La production des petits ruminants (ovins-caprins)
3- L ¡¯ avicul turc .
4- Le cheval.
5 - Le POiT.

3
31 - Lez aliments et ltalimentation dec animaux
l;u S?n¨¦gal , comme partout ailleurs dans le Sahel 9 1 ¡®aiimentation cons-
titue le facteur limitant des productions animales, car la moindre ann6c s&he
plonge le bbtail dans un d¨¦fici-t -Fourrager intenc.c, l¡¯essentiel des ressources
fourra$res Ctailt constitu6 par les p$turages nsturels et les sous--produits de
r¨¦colte. Ceci explique la place pr¨¦pond¨¦rante r&serv¨¦c dans nos programmes aux
C tudes sur les p?turages et les produits fourrager:; (cul turcs fourrag&rcs -
sou:; produits) ainsi qu¡¯¨¤ l¡¯alimentation et ¨¤ la nutrition du b¨¦tai1.
311 - Les p?turaqes
1..,---.B. -em- k--m
L 1 ¨¦tude et 1¡¯ exploitation des p?turages n¨¦cessitent une approche
zonale car le problcmc se pose d¡¯une fa?on diff¨¦rente selon les r¨¦gions et leurs
vocations respectives.
- e n zone sylvopastorale caract¨¦ris¨¦e essentiellement par uri
¨¦levage extensif et de grands espaces pastoraux dont le degr¨¦ d¡¯exploitation
depend du nombre et de la r¨¦partition des points d¡¯eau, la Recherche est ax¨¦e
sur l¡¯¨¦tude, la cartographie, l¡¯am¨¦nagement des diff¨¦rents types de p?turages
et l¡¯¨¦tude de l¡¯evolution et de l¡¯exploitation des p?turages a¨¦riens :
Composition botanique
e
. Production - valeur alimentaire - amdlioration
- gestion
et mise en d¨¦fense des p?tursges, droit foncier - codes pastoraux - parcouru
communautaires.
_- en zone asro-pastorale ou les cultures gagnent du terrain sur
les espaces pastoraux, YLOS pl?Ogl?XMIeS pOikCl?t 8Ur Z
. Les mithocles d¡¯am¨¦lioration et d¡¯exploikation des jachcres
(techniques culturales - enremencement - mode d¡¯exploi.tation) .
.LJ&laboration et le test de systL¡¯rne fourragers capables de
rentabiliser au mieux les p?turages disponibles tout en pr¨¦servant, voire en
am¨¦liorant le patrimoine foncier.

312 - Les cultures fourrag¨¨res
----------.--------------
L¡¯intensification agricole (culture attelk - extension des surfacesj
a eu pour corollaire ¡®une Aduction importante des zones de parcours et la n¨¦ces-
site de plus er, plus *grande d¡¯int¨¦gration du b6tai.l dans l¡¯exploitation. Celle-ci
suppose cependant un.e mise en r¨¦serve importante de fourrage R la ferme ¨¤ partir
des sous-produits agricoles et de la sole fourrag¨¨re. Gais si la mise en stock et
l¡¯exploitation des r¨¦sidus de r¨¦coltes est en plein d¨¦veloppement, l¡¯introduction
de la culture fourragere dahs la rotation n¡¯est, par contre, qu¡¯¨¤ ses d8buts.
C ¡¯ est pourquoi dans ce domaine la priorit¨¦ est accord¨¦e ¨¤ :
- l ¡¯ ¨¦ t u d e e s t a u t e s t d¡¯esp6ces fourragi:res l o c a l e s et/ou i n t r o -
duites, de haute& potentialit6s ;
- leur exploitation en culture pluviale ou irrigu¨¦e (pure ou asso-
ci¨¦e) et 5! l¡¯am¨¦lioration des prairies naturelles. .
313 - Les sous-produits apricoles
-,,,,,,,,,,,,,,,,,,~,,,,,,,
Les rcsidus de recoltc entrent dans une proportion importante dans la
ration des animaux. De novembre 5 la fin juin, la quasi totalite de la ration
du troupeau en zone agro-pastorale est constituee par les sous-produits (fanes
d¡¯arachide, de nieb¨¦ - pailles de c¨¦r¨¦ales (mil - ma?s, - riz sorgho). A l¡¯excep-
tion des fanes, les r¨¦sidus de recoltessont de faiblesvaleur nutritive et leur
degr¨¦ d¡¯ingestion et d¡¯utilisation digestive limit¨¦. La Recherche dans ce sectc,A2.
est ax¨¦e prioritairement d¡¯une part, sur l¡¯¨¦tude de m¨¦thoder physique, chimique
et biologique capables d¡¯am¨¦liorer le niveau dc consommation et d¡¯autre part,
sur l¡¯utilisation de la technique de compl&mentation (Energ¨¦tique, azotce et
min¨¦rale) pour accro?tre leurs qualites. Quant aux sous-produits aero-industriels,
du fait de leurs prix exorbitants, ils sont d¡¯utilisation encore limitGe, malgr¨¦
l e u r teneur Gnerz¨¦tique et azot¨¦e 6lev¨¦e et le r?le combien important qu¡¯ils
peuvent jouer dans l¡¯¨¦quilibre des rations.
Parall?lcment
¨¤ ces recherches dont l¡¯objectif est l¡¯accroissement
quantitatif du disponible fourrager, nos programmes en matiGre d¡¯alimentation
laissent une place importante aux ¨¦tudes qualitatives des fourrages :
- analyse bromatologique
- ¨¦tude de la physiologie nutritionnelles d¡¯es animaux domestic-ill-
. .
- ¨¦laboration de tables alimentaires et de rations.

3z - A.m¨¦lioration gk¨¦tique des races -- &lection - croisement et reproductioc
321 - La s6iection du z¨¦bu sin¨¦galais
---------L----L----I_-------------
Les exp¨¦riences d¡¯ext¨¦riorisation des potentialit4s
g6n¨¦tiques de ce
bovin ainsi que celles d¡¯embouche industrielle ont mo:ntr¨¦ que cette race qui
s¡¯adapte parfaitemwt 2 l¡¯kologie sah¨¦lo-soudanienne, son milieu naturel+ offre
en outre d¡¯excellentes capacit¨¦s de production de viande pour autant quc¡¯on Ile
place dans des candi ti ans rl¡¯&levage rationnelles. Comme plusieurs auteurs 1¡±ont
cit?jS. soulign¨¦ , l¡¯amdlioration du milieu (abreuvement, alimentation) ainsi que la
couverture sanitaire, constituent y des corollaires indispensables ¨¤ tout pro-
gramme d¡¯am[lioration g&&iquc qui se veut officient,, Aussi 9 la possession
d¡¯un excellent mat¨¦riel gk¨¦tique n¡¯est pas toujours suffisante.
L¡¯exp6rience
que conna?t le S¨¦n¨¦gal en la matikre est bdifiante et; les
erreurs commises, au cours des premi&res ann¨¦es de 1 ¡®op6rati on ¡°diffusion de
g¨¦niteurs bovins s¨¦lectionn6s, pr&s de 30 % de pertes de ces animaux par sous-
alimentation, ¨¦quisemcnt et maladies intercurrentes, ont ¨¦t¨¦ enregistr¨¦es, A
pr¨¦sent la situation s¡¯est nettement am¨¦liork du fait de la tendance a la s¨¦-
dentarisation des trou:pcaux et gr?ce ¨¤. l¡¯encadrement rapproch¨¦ des @leveurs par
des soci¨¦t¨¦s d¡¯interventions en milieu rural (SUDESP - SODEVA, etc...) pour la
cons?itution
d e rCservcs Fourrag$rcs, la distribution de blocs min¨¦raux aux
troupeaux ct de la prophylaxie medico-sanitaire.
D¡¯une fa?on g¨¦ni:rale, toutes choses egales par ailleurs, les g¨¦niteurs
z¨¦bus Gobra provcnnnt des stations se comportent mieux que les gcniteurs d¡¯origine
exotique, tant au plan de l¡¯adaptation aux conditions d¡¯6levage traditionnel,
qu¡¯¨¤ celui de la fonctiondde
reproducteur proprement dite. Du reste la nouvelle
strat¨¦gie de diffusion des taureaux s&lectionn¨¦s
tient compte ¨¤ la fois des apti-
tudes des animaux et des vocations pastorale?3 ou agro-,pastorales
des r¨¦gions du
pays *
322 - L¡¯amElioration
du
taurinNdama
---------11----11-1-_------------
Le z¨¦bu Gobra rec&le d¡¯importantes
potentialit¨¦s bouch8res. Du fait de
sa grande senuibilitd ?: la trypanoeomiase son aire d¡¯extension est limit¨¦e & la
zone Nord du territoire, le Sud ¨¦tant colonis¨¦ par le taurin Didama r¨¦put
trypanotolerant.~~~alheurcusement les travaux d¡¯am¨¦lioration sur ce bktai.1 n¡¯ont
d¨¦marr¨¦ que tr¨¨s r¨¦cemment. Ils ont pour objectifs esscnticls l¡¯obtention d¡¯un
b&tail
trypanotol4rant
mais de plus grand gabarit;,plus productif que le
Ndama actuel c-t dont l¡¯exploitation i des Tins bouch&rc:s et de traction contri-
b u e r a ¨¤ l¡¯am¨¦lio1qtion du niveau de vie dans 1 es eunlni +n+; nr.c -n-;--l-- m-

programme comporte ainui 3 volets :
- l¡¯operation de s&lection an Station ;
- le suivi zootechnique en milieu rural sur les troupeaux vi.lla-
pois : composition - structure des troupeaux etc., .
323 - ,.lainti.en et exploitation d¡¯un bovin dl; traction
-------------------------------------.----------
Pour prkparer l¡¯agriculteur s¨¦n¨¦galais h l¡¯intensification du mode
d¡¯exploitation de ses terres, la Recherche agronomique s¡¯est trcs -t?t orient¨¦e
vers 1 f¨¦laboration dc techniques agronomiques plus perfectionn¨¦es mais simples
comme la culture attelee ¡®bovine. C¡¯est ainsi que d¨¨s 3.921 el1.c s¡¯est attel¨¦e ¨¤
la s¨¦lection d¡¯un b¨¦tail de traction, le mi?tis de Bambey, issu du croisement
z¨¦bu x Ndama dont le gabarit et les performances bouchorcs et de traction sont
tr8s ¨¦lev¨¦es :
Poids adulte 500 ZI 600 kg 0
330 B 420 kg 0
Effort de traction continue 120 ¨¤ 150 kg
E f f o r t instantane
250 ¨¤ 300 k g .
Le maintien ct l¡¯exploitation ¨¤ une grande Cchclle de ce b¨¦tail est
plus que n¨¦ce ssaire et constitue de ce fait un objectif B atteindre.
324 - La ?;roduction
laiti¨¨re bovine
,-,L-,----,--,---------------
Lc S&n¨¦gal ? 1 ¡®i.nstar de nombreux pays d¡¯Afrique et sah¨¦liens en par-
t i c u l i e r s Coi?ti.l~ue
de s¡¯approvisionner en lait frais et produits laitiers par
des importations. Le Gouvernement a pris la d¨¦cision de reduire cette importation
gr?ce ¨¤ la mise en place progre ssive d¡¯un programme d¡¯introduction d¡¯animaux
laitiers de grande performance et ¨¤ la valorisation de la production nationale.
Ainsi les objectifs de la Recherche sont dt a.dgmenter la production lai-
ti¨¨re en :
- am¨¦liorant la production laiti¨¦re des races locales par s¨¦lec-
tion et/ou par croisement ;
- introduisant des races ¨¤ haut rendement susceptibles de s¡¯adap-
ter aux conditions climatiques et alimentaires locales,,

7
De fa?o?: concomitante des rechcrchcs cent entreprises sur la m¨¦tho-
dologie d¡¯intervention dans le milieu paysan pour la promotion de 1 ¡®¨¦levage,
laque1 le doit reposer sur l¡¯intcnuification
de la production et la cpkialisation
d e l ¡¯ ¨¦ l e v a g e l a i t - vi.and - e t c . . .
325 - Production des netits ruminants
La production des petits ruminants, notamment ovine, occupe une place
importari te dans l¡¯¨¦cnnomie nationale et des exploitations agricoles. Chaque ar:&e
le S¨¦n¨¦gal importe un nombre ¨¦lev6 de moutons et particuli¨¨rement pour la Gte
de Tabac¡¯ki
¡°¡¯ 9 ce qui mili,te ?II faveur d¡¯une politique nationale tendant & am¨¦lio-
rer la production de viande ovine pour faire Face ¨¤ cotte importante demande.
C¡¯est ainsi qu¡¯un programme ¨¤ court et mcyen terme a tkt¨¦ ¨¦labor¨¦ pour l¡¯¨¦tude ct
I¡¯am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique des trois principales races ovines du pays :
Le Touabire ou mouton maure
Ee Peul.h-peulh de la zor;e sylvo-pastorale
Le I)jalloni?e de Casamance et du S&Ggal oriental
avec comme ZWGZ dkectcurs
:
. :L¡®¨¦tude ethnologique
. l ¡®Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique et et reproduction
. L¡¯alimentation et l a n u t r i t i o n
. La sante et la prophylaxie.
326 - L¡¯am&lioration
g¨¦n¨¦ticyuc des races chevalines locales
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - c - - - - - - - - I - - - - - - - - - - - -
Elle fait 1 f ob,jet de campagnes annuelles d¡¯ins¨¦mination artiFicielle
de juments de race locale ou m¨¦tiss¨¦e appartenant aux ¨¦leveurs. Le principe (du
croisement d¡¯absorption est appliqu¨¦ au niveau du k:aras National et des d¨¦p?ts
r¨¦gionaux df ¨¦talons ou flc semence conditionn¨¦e.
Compte tenu des r.ombreux services que rendent encore les chevaux dans
certains pays africains notamment pour la traction agricole, le transport urbain,
et les sports ¨¦questres, dont la course hippique, et des revenus qu¡¯ils procu-
rent aux ¨¦leveurs, toute poli.tique d¡¯am¨¦lioration g¨¦nktique de ces animaux devrait
¨ºtre encourag¨¦e du moins dans certains pays en d¨¦veloppement.
POU~~ la traction agricole, ? ¡® u t i l i s a t i o n d¡¯ktalons d e t r a i t legers
voire des barbes d¡¯Afrique du Nord semble convenir pour lc croisement avec les
juments locales. l)aw; un proche avenir 011 pourra diffuser au S¨¦n¨¦gal, la semence
de baudet pour la productior; de mulets par il~s¨¦mination artificielle. 1-a r¨¦pu-
-tation de ces animaux pour leur sobri¨¦t¨¦ et leur rusticitd est connue de par le
.

Encore ¨¤ ce niveau l¡¯esp¨¨ce ariine qui rend d¨¦j;i d¡¯¨¦no.;xmes oervices
lors des transhumancesI nomadismes et pour 1 I exhaurc et le transport dl eau
mkriterait d¡¯¨ºtre Gtudi6c et pr¨¦serv¨¦e ci? vue de son am¨¦lioration g¨¦n¨¦ticlue,
malpr¨¦ sa rusticit¨¦ l¨¦gendaire 0
Parmi les autres esp¨¨ces ayar:t fait l¡¯objet de tentative d¡¯ameliora-
tien a u S¨¦negal, figurent 12 porc, l a ch¨¦vre e t l a p o u l e l o c a l e .
327 - La nroduction porcine :
--,I--,,,,,,,,,,,,,,,
L¡¯introduction!. d¡¯une: souche de porc ,Largwhi te a largement contribu¨¦
:3 l¡¯augmnei~tation dei; yualitcs zootechniques du porc mocal dc Casamanw ainsi
que ceux de la petite C?te et du Cap--Vert. T)e m&ne la diffusion (le la ch¨¨vre
-
e
rousse de i.laradi a Ft¨¦ tres appr&i¨¦e danr la r¨¦gion du Tleuve S¨¦negal. La
ch¨ºvre du Sahel qui er.t; tr¨¦s connue pour sa rusticit6 et ses capacit¨¦s lai-
tikes (surtout lors des p¨¦riodes de disette) dcv;ai t ¨ºtre sauvegard¨¦e dans
certains pays ?II guise de soupage de &curit¨¦ pour le:; r¨¦serves de proteine
animale . Cependant l¡¯¨¦levage de cette e;$ce devrait toujours ¨ºtre assortie
d¡¯une surveillance stricte, du fait de ses facultes diivastatricez des jeunes
v¨¦g¨¦taux et des cul turcs. A ce propos1 Y. YRENCR (19Cl) dira dans ses perti-
nentes observations sur la ch&rc (F.A.O.) : ¡° O n accuse traditionnellcmcnt
les
ch¨¨vre: de dkuder la v¨¦g¨¦tation ;-Latureile, d¡¯¨ºtre <? l¡¯origine de 1¡¯6rosion,
d¡¯bpui:icr l e s o l . . . , or pour ¨ºtre juste et franc, ce :;Ont les chk+.ers n¨¦gli-
gents qui sont responsables
de la plupart de ces d¨¦$t.s¡±.
328 - Production avicole
-------1----1---...-
- Xn mati¨¨re d¡¯aviculture, les cl¡¯forts ont ¨¦t¨¦ concentr¨¦s sur :
. l¡¯am¨¦lioration des souches locales par l¡¯in.troduction
massive de co:;s raccurb (¡°op¨¦ration CO~¡®~) Rhode Islan-Red - Susvec - Plymouth
e t c . . . E4alheureusement c e t t e o p ¨¦ r a t i o n coq n¡¯a >as dOIiYl¨¦ l e s r ¨¦ s u l t a t s escomptk
du fait de la coexistence dc raceurs et de coqs locaux et de la non suppression
des produit s m¨ºme issus du croisement,
Lc d¨¦veloppement d¡¯unit¨¦s industrielles d¡¯aviculture pour
?
la ponte et la chair par 1 ¡®introduction de pouce
&,ins d¡¯un jour en provenance de
la France.
Rhode 1 Red - Leghorn - Sussex - Jupiter.

9
La conduite de ces souches sous nos climats ne posant pas de pro-
bl¨¨mes particuliers si l¡¯hy~gi¨¨ne et 1a prophylaxie suivent, l¡¯aspect prioritaire
er: mati¨¨re d¡¯aviculture demeure 1 ¡®alimentation.
33 - Sant¨¦ et prophylaxie animalcc
Le but final. vise par les acti.ons cl¡¯dlevage est d¡¯obtenir des produc-
tions animales (viande, lait, oeuf etc.. , ) de bonne r;j:ali t¨¦ et en grande yuan-
tit6, maiL dans des oondition~
6conomiques rentables. Cela suppose l¡¯etrit dc
~~arfaite sant¨¦ iles tro~q)eaux & exploiter: ou tout au moins 1 ¡®¨¦limlnatior compl¨¨te
de tr¨¨s corYoreu:;c:, maladies du cheptel.
C¡¯est 5 ce niveau que se aituent les
probl¨¨mrs de pathologie (maladies) et les actions de protection sanitaire
( prophylaxies et trait emcnt s ) qui demeurent non seul cment Poniiamen t aux, mais
doivent Gtre suivis de maniere permanente.
D¡¯une fa?on g¨¦n¨¦rale les grandes lZpizooties h etiologiec bact¨¦rienne
et virale sont ma?tris¨¦es. Toute?ois la Foursuite des campagne; annuelles dr:
vaccinations et la surveilla:we &pizootiologi.que constante s¡¯avere n¨¦cessaire
sinon indispensable pour sauvegarder les r¨¦sultats acquis. En effet hien que la
peste bovine ait &tB jugul¨¦e 9 on a enregis-tr¨¦ des phenomenes de r¨¦apparitior!
accidentelle d c cctto maladie a u ecjuru de:, ann¨¦es s¨¨ches it 2 l ¡¯ o c c a s i o n d e s
mouvcmcnts dc tral*zhunancc du b ¨¦ t a i l 4eu i)ays voirAns (r,auritariic p a r cxcmplc)
12
?i
rocherchc dc psturages ct dc points d¡¯eau.
S ¡¯ a g i s s a n t d¡¯cs vaccir!s aetuell@ment u t i l i s ¨¦ s , l¡¯objecti? d e 170s
programmes vise 2 nugmwter l e u r p o u v o i r protecteur ct B rcndro 71~s aisee l e u r
manipulation
sur le twrain par la crCation de souches vaccinales thermor¨¦sis-
tar!ecu. C¡¯n certain nombre de maladie doivent cependant ¨ºtre ¨¦tudi6?s : il s¡¯agit ;
- de maladies 2~ ¨¦tiologie ind¨¦finie qui peuvent appara?tre ?a et
l¨¤ ;
- et ci.Il1e5O qui comme la brucclloac ne tuent pas les Gtes mais
o:+, une i n c i d e n c e &olitjmiyue consid6rable.
En mati¨¨re de pathologie aviaire, nous disposons actuellement d¡¯un
grand nombre ilc vaccin:; niai V dont 1. ¡¯ emploi est en.core limi.t¨¦ aux unit¨¦: indui-
trielles,
la prophylaxie aviaire de masse n¡¯etant pas appl.ic@e. L)epuis 1975,
la pathologie aviaire a connu un rqair. d¡¯int¨¦r¨ºt et d¡¯act.ivit¨¦ avec la mise en
¨¦vidcncr , pour la I¨¨re fois au S¨¦nega?, dt: la maladie ,A Gumboro ou krsi te
infecticuce
v . Il est A d¨¦-lorer c,ue pour des probl¨¨mes de moyens matErie et
humains les travaux qui, avaient bien d¨¦marr6 n¡¯aient pu ¨ºtre achev¨¦s.

10
Concernant les maladies parasitaires les recherches sur leurs inciden-
ces ¨¦conomiques et les moyens de futte sont ¨¤ poursuivre, nn particulier dans
les r¨¦gions am¨¦nag¨¦es o¨´ l¡¯association agriculture4levage demeure un objectif
p r i o r i t a i r e .
La maEtrise des grandes ¨¦pizooties a. permis de concentrer nos efforts
sur :
1/ - La pathologie des petits ruminants :
. pneumopathie d¡¯origine virale, bact¨¦rielle
ou parasitaire
. la pathologie sanguine
c maladies de carences minkrales.
2/ - Les maladies nutritionnelles : carences min¨¦rale ou vitaminique dont les
¨¦tudes n¨¦cessitent une d¨¦marche pluridisciplinaire laquelle s¡¯int¨¨gre plus
facilement dans l¡¯¨¦laboration et la diffusion de systbme de production.
34 - Etude des syst¨¨mes de production animales : Economie et Sociologie-
rurales
L ¡¯ o b j e c t i f
vis¨¦ est de mieux cerner la place de diff¨¦rentes produc-
tions, notamment les productions animales, dans l¡¯¨¦conomie de l¡¯exploitation,
de la r¨¦gion et m¨ºme de la nation. Or en zone soudano-sah¨¦lienne le processus de
transformation des syst¨¨mes de production repose sur l¡¯association de l¡¯¨¦levage
et de l¡¯agriculture, le b¨¦tail jouant le quadruple r?le ¨¦conomique :
- de fournisseur d¡¯¨¦nergie : traction
- de production de mati¨¨re organique (fumier)
- de source de revenu : viande - lait etc...
- de moyen d¡¯¨¦pargne.
Autrement dit le probl¨¨me ne se limite plus ¨¤ la satisfaction des
besoins alimentaires de l¡¯animal dans le simple souci d¡¯accro?tre sa production,
mais d¡¯appr¨¦hender son impact socio-¨¦conomique dans la ferme. Pour ce faire nos
priorit¨¦s de Recherche sont les suivantes :
- l¡¯¨¦tude des meilleures combinaisons entre les ¨¦l¨¦ments fourra-
gers pour la constitution de rations ¨¦conomiquement rentables :
- l¡¯¨¦laboration de syst¨¨mes techniques de productions animales et
leur test en vraie grandeur dans li milieu pour mieux ¡®cerner les probl¨¨mes sociaux
juridiques et ¨¦conomiques que pose leur implantation (calendrier et type de pro-
duction en fonction de la localisation-physionomie du march¨¦). C¡¯est en effe?L de

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l¡¯¨¦tude des syst¨¨mes techniques de production et des syst¨¨mes traditionnels en
place que doivent d¨¦couler les ¨¦l¨¦ments n¨¦cessaires ?l l¡¯¨¦laboration de syst¨¨mes
de production a vulgariser, dont le succ¨¨s depend de leur compatibilit¨¦ avec
leur milieu d¡¯insertion. Ainsi donc l¡¯¨¦tude de syst¨¨mes de production doit res-
pecter les vocations r¨¦g,ionales,
ceci explique la r¨¦gionalisation de la d¨¦mar-
che utilis¨¦e,
En zone sylvo-pastorale l¡¯objectif est de d¨¦velopper des syst¨¨mes
d¡¯¨¦levage de naisseurs dont les produit s seront commercialis¨¦s en direction du
bassin fluvial et de la zone agro-pastorale.
Cette recherche s¡¯inscrit dans le cadre du projet de d¨¦veloppement de
la SODESP (Soci¨¦t¨¦ pour le D¨¦veloppement de 1¡¯Elevage dans la zone sylvo-
pastorale) dont le but est d¡¯augmenter la production du cheptel gr?ce ¨¤ un en-
cadrement rapproch¨¦ et ¨¤ une assistance cfficiente des pasteurs sur le plan ;
- de la conduite des troupeaux de femelles reproductrices ;
- de l¡¯alimentation (supplementation en saison s¨¨che, gestion des
p?turages 1 f
- de la protection sanitaire.
Dans le bassin fluvial o¨´ les potentialit¨¦s fourrag¨¨res sont grandes
du fait des am¨¦nagements hydro-agricoles qui y sont envisag¨¦s, l¡¯¨¦levage dans
les syst¨¨mes sera orient6 vers l¡¯embouche industrielle et la production laiti¨¨re
gr?ce aux sous-produits agricoles (pailles de riz - bouts blancs de canne),
agro-industriels (m¨¦lasse, son de riz) et mara?chers,
En zone agro-pastorale l¡¯objectif de d¨¦veloppement est l¡¯int¨¦gration
agriculture-¨¦levage rendue plus que jamais n¨¦cessaire par la disparition pro-
gressive des terrains de parcours; L¡¯¨¦tude des syst¨¨mes de production y est
orient¨¦e vers la culture attel¨¦e bovine appuy¨¦e par la petite motorisation
(1at;iour - traitement des r¨¦coltes), l¡¯embouche paysanne, l¡¯¨¦levage des petits
ruminants et l¡¯aviculture familiale. Cette erientation tire son fondement de
la structure traditionnelle des exploitations. L ¡¯ embouche paysanne par exemple
est un syst¨¨me traditionnel d¡¯engraissement de bovins, pratiqu¨¦ essentiellement
dans le bassin arachidier (Centre Nord et Sud du pays) par des agro-pasteurs ¨¤
partir,
soit des sous-produits de r¨¦colte (embouche de saison s¨¨che), soit de
l¡¯herbe des jach¨¨res t embouche ZI l¡¯herbe). Elle a constitu¨¦ pendant longtemps
un frein au d¨¦veloppement de la culture attel¨¦e bovine, bon nombre des animaux
de tracsion (environ 85 %) ¨¦tant vendu en boucherie dans les trois annees qui
suivent leur dressage. Ce ph¨¦nom¨¨ne qui constitue une retomb¨¦e de l¡¯embouche
paysanne mais aussi un ¡°feet back¡± du processus de d¨¦veloppement a entra?n¨¦
1 ¡®usage des femelles b o v i n e s nnr~r 10 +ne~*; - -

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Un syst¨¨me analogue d¡¯embouche existe pour les ovins avec l¡¯¨¦levage
dit de moutons de case qui est pratique sur l¡¯ensemble du territoire. Tout
comme en zone sylvo-pastorale, les recherches sur leo syst¨¨mes de production en
zone agro-pastorale sont conduites en liaison avec les soci¨¦t¨¦s de d¨¦veloppement
implant¨¦es dans la zone : SODEVA - SODEFITEX - SOMIVAC* etc...
Il convient cependant de noter que les ¨¦tud.es sur les systemes de
production ne peuvent ¨ºtre valablement conduites que si la Recherche dispose
d¡¯un appareil efficace d¡¯enqu¨ºtes, de recueil d¡¯exploitation des donn¨¦es. C¡¯est
pourquoi nos programmes r¨¦servent une place privil¨¦gi¨¦e aux recherches sur les
m¨¦thodes de vulgarisation OY la pluridisciplinarit¨¦ constitue l¡¯¨¦l¨¦ment fort de
la d¨¦marche. Aussi nous accueillons avec satisfaction et grand int&r¨ºt le pro-
gramme de surveillance continue du CIPER lequel permettra certes d¡¯identifier
les ¨¦l¨¦ments de succes et d¡¯¨¦checs des projets ¨¦levage en vue de l¡¯¨¦laboration
de projets plus viables, mais contribuera aussi ¨¤ la formation du personnel
d¡¯encadrement dont la comp¨¦tence est le meilleur gage de succ¨¨s de l¡¯application
et de la diffusion des r¨¦sultats de la Recherche.
* SODEVA :
: Soci¨¦t¨¦ de D¨¦veloppement et de Vulgarisation Agricole.
SODEFITEX
: Soci¨¦t¨¦ de D¨¦veloppement des Fibres et Textiles.
soMIV~~c
: Soci¨¦te de Mise en Valeur de la Casamance.
SODESP
: Soci6tB pour le D¨¦veloppement de IlElevage dans la zone Sylvo-
pastorale.

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U 1 3 L 1 0 G R A P 11 1 E
---.----_---.-._-- _._______I__
-----_------------__---------
1 - CinquiBmc plan quadriennal de d¨¦veloppement ¨¦conomique ct social (ier juil-
lct 19¡¯77 - 3 0 juil-: 19Vl)
i;iiRist¨¨rc du Plan et dc la Coop¨¦ration du S&¨¦gal.
2 - D¨¦veloppement rural int¨¦gr¨¦ et am¨¦lioration des sy&¨¨mes de production
agricole
Syni;hGse du Colloque de Bamako 20 C&rier - lcr mars 1970.
3- l;iahawa iABOL)J
Types d¡¯associations possibles do diIlf¨¦ren-tep productions dans les exploi-
tations agricole s mixtes (y compris la sylviculture)
Colloque s u r l ¡¯ a m ¨¦ l i o r a t i o n des ,
syst¨¨mes de production agricole
20 F¨¦vrier - ler mars 197s (Bamako - iriali 1 1
4 - A. THIONGANE et J.P. DENIS
Progr&a g¨¦n&tiques eT; d i f f u s i o n des g¨¦nes amt?liorateuru pour l¡¯¨¦levage
&r&galais. ARASA Addis-Ab¨¦ba 5-16 avril 1976.
5 - Prolrammc d¡¯am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique du z¨¦bu gobra (z&bu poulh s¨¦n¨¦galais)
ler congr¨¨s mondial fic g&n¨¦tique appliqu&c B 1 ¡®eleva!)e i:iadrid 1974.
6 - Rapport de la R¨¦union d¡¯¨¦tude uur les syst¨¨me, de cuiturce ey! AFRIQUE
blongoro, Tarizanie 1.4 d¨¦cembre 1976.
7 - E . ¡®?CSAlCERIAN et ih. I*iBODJ
El¨¦ments pour 1 ¡®analyse des syst¨¨mes techniques de production (terre De!<
de Bambey )
CNRA Bambey, octobre 1978.
a - DIALLO (A.K. 1 et DOUTRE (id.E.?
Progr&c r¨¦cents enregistr¨¦s dazs le domaine de la p¨¦ripneumonic contagict:.c
des Bovid¨¦s.
I I e cor:f¨¦rence internationale d e s Institut:i cd:3 &decine V¨¦t¨¦rinaire
Tropicale du 4-7 octobre 1976.

14
9 - SAGNA (Y. ) et collaborateurs
¡°Rapport d e synth,,,
Ar%c concernant les contr?les
d¡¯un vaccin anti-
Gumboro ( s¡¯B~r:8a - vac¡±) , effectu¨¦; au sein d¡¯¨¦levages avicolcs du S¨¦n¨¦gal¡±¡¯
Laboratoire d¡¯6levage de iIann Sept. 1975 Dakar.
10 - TOURE (,S.iti.)
La trypanotol¨¦rance,revue g¨¦n¨¦rale de la pr¨¦sente situation et des
connaisaanccs actuelles
Consultation ;¡®A0 5-1.0 mars L971¡¯.
11 I Vassiliades (G.), BOUFFET (P?)E FRIOT (D.) ct TOIJRE (S.M.)
Traitement de la th¨¦laziose oculaire bovine au GGgal
Revue Elev. Pays trop. 1 9 7 5 , 28 (3). 315-317.
12 - Commission consultative dc la iiecherchc ag+cole et oc¨¦anographique (ISRA
(Note de synth¨¨se 1978).
1.3 - Rapport annuel 1979 du d¨¦partement de Rechercher zootechniques.
1 4 - Protestage des tauri 1. ions Ndama au CRZ de Xolda
Dr E. GUEYE, Alain i:,ICOLAIS, Patrick NExOZ
15 - Plan indicatif national de la recherch? azricolc au Sen¨¦gal (197%1984)./-