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T.NSTITUT iXNEGAT..AIS
DERECZIIWXES
DEPARTEXENT DERJEBWCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
SUR LES PRODUCTIONS
ETLASANTE ANINALES //
I
T.&BORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
1, 4'
fd
ETDERECHERCEESVETER~IR.ES
DAKAR-HANN
FICHE TECHNIQUE
LB CONSERVATION DES FOURRAGES
REF. No 66/C.F.
#
NOVEMBRE 1989

Les modification des conditions climatiques, au cours de l'ann¨¦e, provo-
quent des changements importants dans la production et la qualit¨¦ des fourrages.
Pour assurer une
alimentation r¨¦guli¨¨re et de qualit¨¦ ¨¤ ses animaux,
l'¨¦leveur profitera des p¨¦riodes de surproduction (saisons chaudes) pour cons-
tituer des r¨¦serves de fourrages.
Le choix d'une technique de conservation d¨¦pend de la pluviosit¨¦ et de
l'humidit¨¦ de l'air. Le principe du s¨¦chage est de d¨¦shydrater rapidement le
fourrage jusqu'¨¤ une humidit¨¦ assez basse. Le s¨¦chage consiste donc ¨¤ faciliter
le passage de l'air ¨¤ travers le fourrage pour ¨¦vacuer l'eau contenu dans le
fourrage.
LE SECEIARGE
A L'AIR LIBRE
Un bon s¨¦chage (herbe r¨¦duite ¨¤ 20 % d'humidit¨¦) ne peut ¨ºtre r¨¦alis¨¦
qu'avec un air ambiant dont l'humidit¨¦ relative est inf¨¦rieure ¨¤ 70 %. Dans
le cas contraire, il est imp¨¦ratif d'utiliser des techniques qui offrent un
meilleur passage de l'air ¨¤ travers le fourrage.
1¡ã) - Panage au sol
Le s¨¦chage au sol est le syst¨¨me le plus r¨¦pandu malgr¨¦ ses nombreux
inconv¨¦nients. A un certain stade de sa croissance, le fourrage est fauch¨¦
et retourn¨¦ 2 fois par jour pour faciliter sa dessiccation et amener rapidement
ce fourrage ¨¤ un taux de teneur en eau de 20 %. Selon la saison, 2 ¨¤ 4 jours
suffisent.
2¡±) - Fanage sur siccateurs
Cette m¨¦thode consiste ¨¤ isoler du sol le fourrage coup¨¦ et n am¨¦liorer
la circulation de l'air en chargeant le ??ourragcl ~II- des si?catrurs. Outre I.e
fait que les pertes Sont 1!1~~irl:i
inl[)ort:intrJs qu' av~bc le s¨¦chage au sol (surtout
pour les legumineuses
~onunt~ 1 c: Stv it?~3?lthes ou Ic Xi¨¦ b¨¦ qui perdent leurs feuil-
les quand on les retourne), cette kthode presente d'autres avantages :

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. Plus grande ind¨¦pendance du travail par rapport aux conditions atmos-
ph¨¦riques.
Si le degr¨¦ d'humidt¨¦ de l'air est assez bas, des pluies passag¨¨res
m¨ºme abondantes ne d¨¦t¨¦riorent pas le fourrage mis sur siccateurs,car une grande
partie de l'eau peut ruisseler imm¨¦diatement, le reste s'¨¦vaporant rapidement
si les conditions atmosph¨¦riques le permettent.
. Commencement plus pr¨¦coce de la fenaison : pas besoin d'attendre les
derni¨¨res pluies pour faucher.
. Repousse de la r¨¦colte suivante favoris¨¦e : dans des conditions de
petite saison des pluies par exemple.
. Meilleure a¨¦ration du fourrage.
Cette m¨¦thode convient particuli¨¨rement au s¨¦chage des l¨¦gumineuses
qui sont plus d¨¦licates que les gramin¨¦es (perte des feuilles) et pour la r¨¦colte
des graines.
Ses inconv¨¦nients
. Main d'oeuvre importante car faible possibilit¨¦ de m¨¦canisation.
. Mat¨¦riel relativement important consistant essentiellement en siccateurs.
Il existe plusieurs types de siccateurs (voir figures 1, 2, 3) :
. ceux sur lesquels on place l'herbe en couches ¨¦paisses qui peuvent
avoir les formes les plus vari¨¦es : tr¨¦pied, tente canadienne, perroquet, arbuste
en parapluie, etc...
. ceux o¨´ l'on doit mettre l'herbe fra?che en couches minces : palissades
en bois, cl?ture en fil de fer, r¨¦seaux scandinaves (piquets de 2 m de haut
espac¨¦s de 2,5 m). Des fi.ls m¨¦talliques ¨¦cartLAs de 30 cm r¨¦unissant ces pieux
et permettant d'y placer les f:311ches de fourrage ¨¤ s¨¦cher.
. . ./ . . .

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11 est important de commencer 2
charger a partir du bas afin que les
diff¨¦rentes couches se couvrent comme les t?les d'un toit.
En g¨¦n¨¦ral, le chargement des siccateurs se fait apr¨¨s pr¨¦fanage rapide
du fourrage dont l'humidit¨¦ est ramen¨¦e ¨¤ environ 40-50 %.
Compar¨¦es au fourrage s¨¦ch¨¦ au sol, les pertes en mati¨¨re s¨¨che et valeur
fourrag¨¨re sont 5 ¨¤ 10 % inf¨¦rieures sur siccateurs.

Figure 1 : Siccateur
type "tente canadienne"
Figure 2 : Siccateur type
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