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REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
DE
RECHERCHES AGRICOLES
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DIRECTION DES RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
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LA SELECTION UU MATS î\\U SENEG.4L
ET ETUDE DE LA VARIABILITE GENETIth!E DES PUPULATIONS
PAR ABDOU NiJIAYE
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RAPPORT DE STAGE DE TITULARISATi-i@
SECTEUR CENTRE SUD
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
WtdISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
RECHERCk AGRICOLES
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DIRECTION DES RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
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LA SE-.l.ECTION DU MATS AU SENEGAL
ET ETUDE DE LA VARIABILITE GENETIQUE DES POPULATIONS
EAR ABDOU NDlAYvE.
RAPPORT
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TITUL-ARISAJ-JpQjj
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SECTEUR CENTRE SUD
,KAOLACK

Remerciements
---"-mm-m3---
A Monsieur François FAYE Directeur du Département de la Recherche sur
sur les Productions 'Végétales (P-I) j'adresse ma profonde reconnaissance pour
ses précieux conseils.
A Monsieur J. Gautreau, Agronome Principal et Monsieur Mbaye NDoye,
j'exprime ma très profonde gratitude pour leur soutien permament et leur
aide précieuse.

Je suis particuliérement reconnaissant à Monsieur André Rouziere
coordonnateur Principal du Secteur Centre SUD et à Monsieur Dogo Seck
Coordonnateur du Pool/AGRO à Nioro dont les conseils me furentd'un précieux

recours.
Mes vifs remerciements vont à Madame Macoumba Sène qui a bien voulu
assurer la frappe de ce rapport.
Enfin, vous tré% nombreux, a avoir contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail, je ne saurais sans doute pas vous exprimer
suffisamment ma gxati.tude.
A tous mes Professeurs
Honorables artisans de ma formation.

La sélection du mafs au Sénégal
et étude de la variabilité génétique des populations

P L A N
Avant - Propos
Introduction
Première partie : Le point sur la sélecticn
I.
Historique
II.
Evolution
III.
Créations
IV.
Situation actuelle
V.
Conclusion
Deuxième partie : Etude de la variabilité génétique :
1.
Matéri~el et Méthodes
1. Matériel végétal
2. Methode d'évaluation

2..1 Dispositif expérimental
2.2 Mensurations
2..3 Méthodes d'analyse des résultats

a) l'analyse de variante
b) les études synthétiques

- l'analyse en composantes principales (ACP),
- 1
‘analyse factorielle discriminante
- la distance D2 de Mahalanobis

2.4 Conclusion
Ré.sultats eXpérh?ntaUX
I.
L'analyse de variante
II.
L'analyse en composantes principales
1.
Association des caractères
2.
Analyse en composantes principales
III.
Classification hiérarchique ascendante
IV.
Discussion et conclusion

Troisième partie :
Perspectives
I. Sources de variabilité
1. Populations adaptées - Populations exotiques
2. Conservation de la variabilité
II. Travaux sur les populations adaptées
1. Etude en valeur
2. Etude des valeurs en combinaison
3. Formation des pools
4. &nél.ioration des pools
a) La sélection massale
b) ~a sélection récurrente avec descendances ",s'

5. Conclusion
III. Travaux sur les populations exotiques
IV.Créations d'hybrides complexes
V.Conclusion
Conclusion Générale
Annexes :
Annexe 1.
Liste du matériel étudié
Annexe II.
Résultats des tests de germination
Annexe XXX.
Résultats de l'analyse de variante
Bibliographie

Dans un grand nombxe de pays en voie de développement, le mfs constitue
une culture traditionnelle et une base importante de la nourriture. L'adaptation
de la plante au milieu
physique et la demande progressivement croissante sur le
marché légitiment et commandent la recherche de techniques permettant une production
accrue du mars.

L'accroisement de .la production par l'extension des superficies cultivées
n'étant plus, dans la majeure partie des cas , une solution d'actualité, il convient
d'envisager cet accroissement par l'intensification des cultures.
Il est apparu que l'intensification de la culture ne peut se,concevoir que
dans le cadre d'une mise au point de techniques nouvelles.
Ces derniéres portent sur l'amélioration du milieu (préparation et entretien des

terres, fertilisation) et sur l'amélioration du matériel végétal.
Nous traiterons de l'amélioration du matériel vég$tal par l'étude de l'organi-
sation de la variabilité génétique des populations en vue de son exploitation en
sélection.

Mais auparavant, nous avons jugé nécessaire de faire le point sur la sélection
pour avoir une meilleure connaissance de l'évolution du matériel vegetal d'une
part et d'autre part de mieux dégager des perspectives pour le renforcement du
Programme de recherche à!ans le cadre de l'autosuffisance alimentaire.


, TF?@DUCT 1 C?M
Le Mai@s est originaire d'Amérique Centrale. A part la taille et la
productivité, les Caract:éristiques botaniques fondamentalès de la plante n'ont
que peu évolué durant sa domestication :
Deux centres de diversification ont été avancées :
- Les Hautes landes du Pérou, de l'Equateur et de la Bolivie ;
- Les régions du Sud mexicain et d'Amérique Centrale.
Introduit en Afrique vers le XVII siècle, le maik est cultivé au Sénégal
principalement pour le grain dans quanre zones :
le Sénégal Oriental, le Sine-Saloum, la Casamance et le Fleuve.
Le développement de la culture du mars dans chacune de c&krégions est,
soit lié au fait que le mais y est une culture ancienne dont le produit figure
traditionnellement dans l'alimentation du monde rural, soit à ce que le mars
permet de traverser les périodes de soudure car pouvant &tre consommé "en vert"
trois à quatre semaines avant la récolte du souna.
Les statistiques de la Direction Générale de la Production Agricole
(D.G.P.A.) montrent, qu'actuellement, les superficies et la production de mai's
se répartissent assez équitablement dans les trois principales régions de culture
pluviale (Sénégal Oriental, Sine-Saloum, Casamance).
La région du Fleuve constitue une zone de culture ifriguée ne dépassant pas 10% du

total national.
l'évolution des surfaces et de la production de maïs tant au niveau régional qu'au

niveau national de 1967 à 1984 est matérialisée par les figures 1 et 2.
Ainsi, l'évolution de la culture du ma.& a connu trois grandes périodes :
-a/ Une période de sécheresse (1969 ) 1972/73) qui a entrajné la
réduction des surfaces et une chute importante de la production ;
-b/ Une période de stagnation (courbe en plateau) jusqu'en 1976/77 liée
à la stabilisation du prix officiel du mafs contrairement à celui de
l'arachide et du coton ;

-c/ Une reprise d partir de 1978 suite à une évolution de la politique agricole
assignant au maïs un rble prioritaire dans l'objectif d'autosuffisance
alimentaire.

. . . /.

Fig. 1: EVOLUTION DES SURFACES ET DE LA PRoDlJC
,TION AU NIVEAU REGIONAL .
b
4
SURFACES IdAïS
SURFACES MAÏS
i 111-
3
aa
t
0..
0 14-
8
0
ZO-
HA 7-
” lo-
A
o-
@$7’cj17j ‘7S’7s’t) ‘7b.d 13'
SENEGAL’ ORIENTAL
CASAMANCE
4
PRODUCTIOH UAïS
PRODUC?lON
MAIS
1
SO-
5
SENEGAL ORIENTAL
CMAMANCE
.
SURFACES WrrïS
SURFACES WAïS
SINE - SALOUW
FLEUVE
PRODUCTION MAÏS
PRODUcTlOu HAIS
1
SHE- SALOUM
FCEUVZ
ARIEL &YCING ( 19851

Fig. 2 : EVOLUTION DFC SURFACES ET DE LA
PRODUCTION AU NIVEAU NATiONAL

TOTAL
NATIONAL
‘Y=-
SEYLGAL
TOTAL
NATIONAL
Filiere Mai’s _ ARIEL d YbNG (‘905)

2)
Pour la productilon de semence, la semence de base produite par la recherche
est en principe cédée aux sociétés de développement (SODEVA), SODEFITEX, SOMIVAC,
SAED, Projet Sénégalo-Allemand).
Cependant, il faut signaler l'existence d'un service semencier national dont le r8le
est de programmer la pro8duction de semence compte tenu de la politique de dévelopement
envisagée dans chaque région et des quantités de semence qui seront nécessaires d
la réalisation de ces przgrammes.

pans le cadre de la.recherche et pour préparer un progrès génétique
à moyen et long terme, notre Programme se fixe les objectifs suivants :
-a/ construction d'une collection importante et diversifiée par
rassemblement d'un grand nombre de populations d'origines diverses ;
..:lr
-b/ Etude et conservation de la variabilité rassemblée ;
-c/ Mise au point de méthodologies de gestion et d'utilisation de cette

variabilité en sélection.
Ce présent rapport traitera de la sélection du maïs au Sénégal et de l'évaluation
de la variabilité de populations de mafs introduites afin de pouvoir élargir la

base génétique existante d'une part et d'autre part de proposer des méthodes d'in-
tégration de ces plasmes germinatifs exotiques dans le progranae national de
recherche.

Par la suite il s' agira de mettre à la disposition de l'agriculteur
sénégalais une large gamme de variétés performantes et souples qui lui permettront
d'ajuster ses plans de culture en fonction des aléas climatiques, de la pression

parasitaire et des besoins du marché.
/

3)
Premiére partie :
"La création de variété plus performantes, mieux adaptées aux conditions
agro-écologiques,
contribue 2 une amélioration de la prôduction agricole. Elle
apporte un progrès "gratuit", non polluant, qui se trouve en moyenne chez
l'utilisateur et profi.te au consommateur (Gallais, 1985)".
Pour avoir la production maximale, l'agriculteur doit, certes utiliser les
meilleures techniques culturales, mais il doit aussi choisir les meilleures variétés.
Dans une certaine mesure, il doit adapter les unes aux autres. En effet, le

progrès économique résulte d'une véritable dialectique entre la création variétale
et les techniques culturales.
De ce chef, l'am&ilioration des plantes en général et du mafs en particulier
est une entreprise qui. doit &re conçue pour avoir les progrés ,+s plus importants
possibles à court et 2~ long terme, avec la meilleure utilisation possible des
moyens (temps, espace, matériel, personnel).
c'est en effet, dans cette perspective, que nous nous proposons de faire le
bilan sur la sélection du mafs au Sénégal en vue d'un renforcement du programme
de recherche en cours.

1, HISTORIQUE
Le matériel végétal disponible Al'époque (Jacquet, 1970) pour entreprendre
un programme de sélection pouvait &re classé en trois séries principales de
souches :

- des populations locales essentiellement casamançaises :
- des populations introduites de zone tropicale : C&e d'ivoire, Dahomey,

Mexique ;
- des hybrides doubles de zone tempérée :
France, Etats-Unis,
Isra61 et des lignées pures sélectionnées dans cette m&ne
zone pour la fabrication d'hybrides doubles.
Partant du principe de la relation hétérosis-distance génétique et/ou
géographique, des travaux d'hybridation furent alors entrepris.
Cette nouvelle orientation a vu paraftre la formule canevas choisie qui fut
celle de l'hybride complexe résultant du croisement entre des lignées pures de
la zone tempérée et une population locale.

. . . /.

4)
Les hybrides doubles étrangers, bien que répondant aux objectifs de
klection (hauteur faible d'épi et de plant, rendement éleve) ne possédaient que
rarement les qualités de grain desirées suite a la restriction de leur base
génétique ayant limité leur plasticité au milieu.
c'est ainsi qu'au regard des considérations prdcitees, le choix de la formule
variétale fut tourné sur la catégorie 'rHybrides entre lignées pures de zone temp8rtk
et population locale" aboutissant à la création de l'hybride complexe. Afin d'assurer
a ce dernier une certaine variabilite génétique et de faciliter les opérations de
fabrication, la formule suivante fut adoptée :

(AxB) x (CxD) x population locale.
A,B,C,D, éitant des lignées pures étrangères.
Cependant, il était apparu, sinon évident, que l'dmélioration de cet hybride
complexe à travers, soit la recherche de nouvelles lignées pures &%oduites pour
la modification des parents de l'hybride double, soit l'amélioration des populations

locales par la sélection récurrente avec test de lignées Sl ou test top-cross avec
l'hybride double était limité à cause des tests d'aptitude à
la combinaison qui.
n'étaient plus valables.
Il s'ent est alors suivi une nouvelle formule 'hybride simple x population
locale" a partir d'une extraction de lignées sur'les populations locales suivies de
tests d'aptitude à la combinaison pour les introductions étrangères avec les popu-
lations locales (S4 x lignées étrangères par exemple).
Un travail de sélection variétale de grande envergure a été mis en oeuvre
par Durovray avec à la base un schéma de sélection récurrente réciproque (S.R.R)
entre deux composites créés de telle sorte que l'hétérosis'soit au départ maximale
(Voir schema 3 ci-après).
Le choix de ce schèma a été basé sur plusieurs considérations dont :
- La facilité de création de deux composites complémentaires en utilisant
les résultats de nombreux tests d'aptitude à la combinaison entre variétés
introduites et variétés locales ;

- L'intér&t de disposer au départ, dans chaque composite, d'une variabilité
génétique impo.rtante conditionnant l'efficacité du schéma et de sa survie.
. . . /.

SCHEMA DE SELECTION RECURRENTE RECIPROQUE P0UR
c APTITUDE A LA COMBINAISON
SCHEMA 3
d
e
dbpart
Composite B
d e dbpart
Lign6es
S
‘l
‘1.
\\\\
CI.
F a b r i c a t i o n d e s H
Combinaisons
S, (A) x SO (B)
Lignkis S 1
des 1 igrhes
S, e n t r a n t d a n s les
S, e n t r a n t d a n s les meilleures
meilleures combinaisons A (R,)
I
c o m b i n a i s o n s B (R,)
Ii
Hybrides simples ! ?)
Fabrication des
LignBes S,
Combinaisons S, A (R, 1 x SO E (R,)
Test multilocal des
C o m b i n a i s o n s S , A (R) x SO B (R, 1
Recombinais’
Mveloppement d e formule
Recombinaison des 1 ignbes
S, entrant dans les meilleures
du type S2 A x S, (B)
S, e n t r a n t d a n s les m eilleur3s
combinaisons A (R,)
I
L
Combinaisons B (R2)
Hybrides simples ( ?)

- La, possibilité de fournir rapidement a la vulgarisation des formules
hybrides non-fixes du type (lignée Sl x lignée Si) ou lignée S2 x lignée S2) ;
le faible niveau d'homozygotie assurant une bonne vigueur des parents ;

- La possibilité d'une amélioration parallele des composites du d&p*rt.
A cet effet, le programme de sélection entrepris fut axé essentiellement
sur les actions suivantes :
- Création d'un composite local A ci large variabilité gén&ique et S~laction
dans ce Composit:e.
Ce dernier se composait d'un mélange d partir
populations 1oca:les (ZMlO : ZMJT ; ZMBT : ZM19A ; MAKA, ; NIORO) représenta-
tives des mars locaux.
- Introduction de matériel et tests de son aptitude à la combinaison avec
le composite local A ;
gz
- Création de composites de variétés introduites B,
Alors, deux composites Bl et B2 ont été créés simultanément.
Le composite Bl présentant la meilleure aptitude à la combinaison a été

finalement retenu.
A/ Composite de populations introduites Bl
11 comprenait huit (8) lignées pures mélangees à partir de 28 hybrides
simples réalisés entre elles : F64B ; OH41B ; R902B ; CI91G ; CI64 ; OH23B ;
T115 ; CI38BB. Après un certain nombre de générations de brassage, seize (16)
lignées sont ajoutées (H49 ; R158 ; I137TN ; E2839 ; F2834 : Ia606c ; M848W ;
G4 ; G102 ; G204 ; D16OP ; Ind38.11 ; 22j-26-271' ; 31j aux huit lignées de
départ. Les proportions d'entrée de ces lignées étant calculées pour que l'équilibre
entre les vingt-quatre (24) lignées soit respecté.

B/ Composite de populations introduites B2
11 était composé à partir d'un mélange à part égale de vingt-trois (23)
populations ayant montré durant les tests réalisés depuis 1964 une bonne aptitude
a la combinaison avec les mars locaux : (voir tableau 4).
A la quatrième génération de mélange, trois (3) nouvelles populations entraient
dans le composite : N.C.A ; N.C.B ; N.C.C. du Nigéria. A la récolte, le choix
d'épis est calculé pour que les proportions d'entrée de ces trois populations
soient 1/26éme du total.

. . . /*

6)
Tableau : Liste des populations du Composite B2
Populations
Origines
-! Composite III C.A
I Mexique : Composite J. d'Ina. '
! Mexico S
!
II
!
! Composite Chalqueno
I
II
!
! Michoacan
!
II
!
! M.S.5
!
,I
!
! A. 530
!
II
!
! Composite Yellow Dent
! Amérique Centrale
r
! Composite Yellow Flint
!
,,
!
! Composite A3
! Indes
f
.! Composite A4
!
n
!
! (A3 x Jillicorse)
!
u
!
! BI x Cuba II J
!
II
!
! Indes
!
U
!
I Synthétique colombien
! Colombie
!
! Composite B
! Nigéria
!
i 0.94
!
II
!
I NS
?
8,
!
! N.C.A
!
II
!
! N.C.C
I
r,
!
! Réunion
J Réunion
!
! Composite Jaune d'Ina
! Dahomey
!
! Jaurie de FO
! Burkina FASO
!
! Aldiobla
!
8,
!
! Massayomba
!
rr
!
!
!
!

- Sélection récurrente réciproque pour l'aptitude spécifique d la
combinaison (n.S.C) entre les composites A, Bl et B ;
- Recherche d'un mafs a grain vitreux à haute teneur en lysine et en
tryptophane ;
- Création d'une variété synthétique à partir de matériel introduit
- Création de variétés et de composites a cycle de 120 jours pour .Za
zone Sud.
- Création d'un composite précoce de 70-75 jours pour la zone centre
Nord ;
- Création d'un composite blanc et jaune denté pour l'industrie de trans-
formation.
XrI -
CREATIONS
La vulgarisation propose à l'heure actuelle trois vari.é$és sélectionnées :
- ZMlO : C'est une population locale améliorée et vulgarisée depuis 1973.
- BDS III : C'est un hybride complexe de formule variétale :
(F64B x OH41) x (CI64 x CI38bb) x ZMlO originaire de la Station de la
Moyenne Casamance. Son rendement, son cycle et sa résistance à la sécheres-
se ont fait que son aire d'utilisation s'est étendue sur toute la zone

climatique favorable à la culture de mafs.
- JDB : C'est une variété synthétique jaune mise au point et en phase de
prévulgarisat.ion.
AU niveau des créations récentes, la recherche a entrepris un travail de
sélection de grande envergure. Elle s'était fixée un programme constitué de trois
axes principaux.

-1 Création d'hybrides variétaux
Ils sont destinés aux paysans possédant une bonne technologie et ne sont
conçus que dans le Cadr(e d'une culture intensive du mals.
C'est ainsi que des hybrides variétaux de qualité dénommés HVBl et HVB2
(pour Hybride variétal (de Bambey) ont été f&briqués.HVBl à grain blanc corné est
destiné à se substituer à BDS III et présente en génération avancée une chute de
rendement de 15 a 20% (la production semencière au Sénégal. SEMA/IRAT. Janvier 1982).

-2 Création de variétés synthétiques
Elles sont destinées aux producteurs à moyenne technologie pratiquant
une culture semi-intensive, C'est ainsi que les Synthètiques C et JeD.B ont été
créés . La multiplicatifon de ces variétés est en cours dans le Sine-Saloum dans le

cadre des responsabilittés du Projet-Mais Sénégalo-Allemand.
. . . /.

8)
-3 création de composites
Ces composites sont dcstinos B la culture oxtonsiva du mars prntr.irJuGcP
par les agriculteurs Cl faible technologie pour lesquels le mafs est principals-
ment une céréale d'aut:o-consommation permettant lc passage do la pdriodo dr
soudure.
On peut citer le Composite Précoce d'un cycle de 70-75 jours, résistant a la
sécheresse permettant de couvrir
la zone Centre Nord où la pluviométrie annuelle
moyenne est de l'ordre de 500 à 6OOmm.
De surcroft les variétés QPMI et QPM2 furent créées dans le cadre de la recher-
che de mafs riche en lysine et tryptophane.

IV - Situation actuelle
-
A l'état actuel, le programme national de recherche s'est ouvert d un mouve-
ment d'introduction de matériel végétal, en cours de sélection faisant l'objet
d'essais de comportement réalisés dans les différentes stations régionales.
Ces essais variétaux ont été développés dans le cadre d'accord de coopérations

avec divers organismes internationaux tels le SAFGRAD ; le CILSS ; 1'INSA.H :
I'IRAT ; et le CIMMYT. La figure 22 bis montre dans le cadre du CIMMYT, les
différentes étapes d'amélioration des populations, le développement, l'évaluation
et l'utilisation de variétés expérimentales.

Toutefois, ces essais n'ont pas donné les résultats,escomptés à cause des
problèmes d'adaptabil.ité du matériel étranger aux conditions agroécologiques
locales.
V- CONCLUSION :-
La recherche en matière de créagion variétale connait beaucoup de contraintes.
En effet, le schéma de sélection récurrente a été mal interprété et abandonné aprés
le départ de DUROVRAY et les deux composites de départ n'ont pas été conservés.
Les cultivars n'ont jamais fait l'objet de renouvellement mais sont plut&

maintenus par multiplication panmictique au fil des ans. C'est le cas de la ZM10,
du BDS, et du JDB.

Les variétés tels que le CP75 (composite précoce de 75 jours) et le Synth C,
toutes issues d'un polycross entre populations et lignées étrangères se trouvent

en générations très avancees et présentant de la sorte une baisse régulière du
rendement. L'hybride variétal de Bambey (HVBl) a une base génétique très étroite
car ayant à l'origine deux plantes A10 et B10 appelés à tort composites.

. . . /.

~gure A. Strpr in Population Improvrmrnt rnd Experimrntrl Varirty Dwslopmrnt, Evaluation, ?? nd Us@
1
CIMMYT Stations
Exporivant Stations
l Year 1 - Season 8: Main Season
I
l

PROGENY TRIALS: IPTTs
I
I
i
250 FS i-6 national checks evaluated
I
t
at 6 different locations
Lot. 1
Lot. 2
1 Lot. 3
LOC. 4
Lot. 5.
Lot. 6
I
IMPROVEMENT
Selfs or within-family
h-t-- Seed Request From National Programs - - - 1
EXPERIMENTAL VARIETY (EV)
,
,
I

I
For each EV: 10 best families
t
recombined and advanced to F2
I
l
I
, I
J
I
I

v
Year 2 - Season 6
1
.
F A M I L Y RECOMBINATION :
; EXPERIMENTAL VARIETY TRIALS (EVTs) __
Selected families bulk
8
I
Evaluated at 30 - 50 locations
J
pollinated based on international :
I
testing data
J
I
l
I
l

I
?
1
I
t
ELITE VARIETY TRIALS (ELVTrI
.
I
Evalucltod rt SO - 100 loc8tionr
:
3
I

9)
Les populations et lignées introduites, n'ayant pas été reconduites et
conservées dans les conditions optimales, présentent une faculté germinative trés
faible voire nulle(cf. chap. Matkriel et méthodes).
Somme toute, la principale critique que l'on puisse formuler est que les essais
réalisés n'ont porté que sur du matériel amélioré de provenances très diversifiée

mais très peu sur des obtentions du programme lui-m&me.
Néanmoins, une exploitation indirecte des populations et lignées recu@ra-
bles peut étre entreprise en relation avec le nécessaire élargissement de la base
génétique dont l'étude de la variabilité devient impérative pour la définition de
nouveaux objectifs dans le cadre de la programmation régionale.

10)
L?euxieme partie : Etude de la variabilité grinétique
En sélection, il est capital de partir d'une variabilité la plus large
possible, au risque de tomber assez rapidement dans des limitations des possibili-
tés d'amélioration, d'ou l'importance pour le sélectionneur de constituer une
collection aussi diversifiée que possible. le nos jours, ce.rtaines limites d'amélio-
ration des principales cultures ont été atteintes et de façon générale. C'est en

particulier le cas du maïs, pour lequel la base génétique, des principales variétés
cultivées est tres étroite. Cela est dd en partie, à la réduction des "réservoirs
de variabilité" dont disposent les sélectionneurs et à la.non utilisation de
toute la variabilité disponible.
Sur ce, la variai5ilité génétique demeure un élément de base pour tout
programme de sélection.
Partant du principe de l'augmentation de l'hétérosis en fonction du degré de
divergence génétique et,/ou géographique des géniteurs, les sélectionneurs ont juge
nécessaire d'effectuer I'hybridation entre des populations de mai's d'origines
différentes (Goodman, 1965 ; Mol1 ; Salhuana et Robinson, 1962 ; Griffing et
Lindstrom, 1954).
Ainsi le but de ce trav,ail est d'étudier la valeur propre et les distances

génétiques de populations et lignées pour la plupart introduites en vue de leur
regroupement en "pools" pour mieux faciliter la gestion et la conservation de leur
variabilité.

XI - Matériel et méthodes-
1. Matériel végétal :
Le matériel végétal est constituté de quatre vingt onze (91) entrees en
provenance de divers pays (voir tableau en annexe 1). Dans cette étude chaque
population est identifiée par le numéro de traitement (génotype) suivi de la plaque

internationale du pays d'origine ; à défaut, une lettre lui est affectée.
vu les conditions de conservation , certaines populations ont eu des
problèmes de levée. ce qui a réduit le nombre d'entrées à soixante et une (61).
A cet effet, des tests de germination ont été effectués au service semencier pour
une meilleure appréciation de leur faculté germinative.
Le tableau en annexe II montre les résultats des tests effectués à la fois
sur sable et sur papier buvard.
. . . /.

Cependant, il faut noter que le matériel végétal présenté est relativement
restreint et ne peut prétendre donner une image exhaustive de la diversité des
mais. Toutefois, il aura permis, a travers une étude détaillée de l'organisation
de la variabilité génétique, de définir une démarche rationnelle et certaines
règles de travail (cf. chap. sur les perspectives).
2. Méthodes d.'évaluation.
2.1 Dispositif expérimental
L'essai est réalisé suivant un dispositif en blocs randomisés d quatre
repétitions.
Dans chaque bloc, la parcelle élémentaire est constitue d’uld liym
de 7,5m. L'écartement adopté est de 0,8m entre lignes et 0,25m entre poquets.
Le dispositif à blocs randomisés avec 4 répétitions nous a été dicté
par notre méconnaissance du terrain mis à notre disposition d'une part et la
faculté germinative du matériel végétal compte tenu des conditio& de conservation
d'autre part.

2.2 Mensurations
-
Le choix. des caractères mesurés a été effectué de façon à caractériser
au mieux l'individu consideré. Ainsi, quatre (4) types de caractères ont été
considérés :
Caractères agronomiques
- RDT/plte : rendement par plante
- FLOR : date de 50% floraison femelle en quantièmes depuis la date de semis.
Caractères quantitatifs associés au rendement :
- LEVEE = nombre de pieds levés sur la ligne 10 jours après le semis.
- HT : hauteur totale de la plante, du sol à la base de la première
ramification de l'inflorescence mdle en cm (10 plantes mesurées/repetition, ).
- HEPI : hauteur totale de la plante, du sol a la base de l'insertion de
l'épi supérieur, en cm (10 plantes/répétition).
- LOF : longueur en mm de la feuille de l'épi supérieur (10 plantes/repétition ).
- LAF : largeur-en mm de la feuille de l'épi supérieur (10 plantes/répétition).
- NTALL = nombre <de talles a la récolte sur la ligne.
- NEPR = nombre d'épis existants à la récolte sur la ligne.
- NBPR = nombre de pieds récoltés sur la ligne.
- NEPI/plante = nombre d'épis/plante
- HUM = humidité (du grain au battage mesurée par un humidimetre Dickey-John.

. . . /.

- Pdep = Poids des épis à la récolte
- LOEP = longueur en mm de l'kpi mesuré sur
10 épis
- LAEP = largeur en mm de l'épi mesurée sur 10 épis
- NBRGS = nombre moyen de rangs de l'épi sur
10 épis.
Facteurs de réqularité du rendement
- Verse = nombre de pieds versés a la récolte sur la ligne
- Vig= vigueur au départ notée de 1 à 10 à un mois aprés le semis

(1 = trop faible ; 10 = très bonne).
- SANT = santé de l'épi évaluée sur 10 épis.
- Cvep = couverture de l'épi
évaluée sur l'ensemble des épis (1 A 5).
1 = Trés bonne couverture
5 = Très mauvaise couve ure.
- caracteres qualitatifs purement descriptifs :
- coul. = couleur du grain t 1,= blanc (BBB)
2 = jaune (JJJ)
3 = jaune blanc (BJJ ou BBJ)
- Texture : texture du grain : 1 = corné (CCC)
2 = denté (DDD)
3 = CCD ou CDD)
2.3 Méthodes d'analyse des résultats
L'analyse statistique des résultats est effectuée au centre de
Recherches Océanographiques de Thiaroye ( C.R.O.D.T.). En fait, l'étude de chacun
des aspects de la Variab#ilité nécessite l'emploi de techniques de description et
d'analyse suivant que l'on désire étudier chaque caractère indépendammemnt ou leur

ensemble, de façon synthétique :
a) L'analyse de variante
Elle permet de quantifier les variations inter et intrapopulations constituant la
variabilité totale.
Nous avons, pour ce faire, effectué une analyse de variante à deux facteurs (bloc
et génotype) sur les caractères pour voir s'il y.a un effet génotypique et/ou un

effet bloc.

b) Les études synthétiques
La structure générale de la variabilité d'un sensemble de populations peut Qtre
appréhendee par des an,alyses multivariées, comme l'analyse en composantes princi-

pales, l'anlyse factorielle discriminante et la distance D2 de Mahalanobis.
Le schéma II.2.3 résumle la chafne des programmes Gensat utilisée pour le traitement
des données.

. L'analyse en composantes principales : (ACP)
Dans l'A.C.P, on C(onstruit, par combinaison linéaire des variables observees,
les axes d'un nouveau .repère sur lesquels l'interprétation sera plus aisée.
Ainsi,; 1'A.C.P permettrait-elle de réduire l'étude d'un grand nombre de varia-
bles à celles de quelques unes décrivant l'essentiel de la variabilité. Il faut

cependant, noter que les nouvelles composantes seront orthogonales et non
corrélées entre elles, ce qui, du reste, facilitera
l'interprétaG$ion.
Du point de vue pratique, on peut effectuer l'analyse en composantes principales
sur deux types de données différentes :
- Des données (centrées : la matrice traitée par l'analyse est alors une
matrice de variantes-ceovariances
Si les échelles de mesure, et par suite les
ordres de grandeur des observations sont trés différents, l'analyse privilegiera
sans raison biologique certaines variables ; d'où la nécessité de faire un
choix
judicieux d'échelles de mesure homogènes.
- les données (centrées réduites : (divisées par l'écart-type) :
Dans ce cas, toutes les variables présentent ainsi la même variante égale d l'unité
et la matrice traitée est alors la matrice des coefficients de corrélations
simples.

Cette méthode, contrairement d la précédente, ne privilégie cette fois
aucun caractère, mais présente l'inconvénient de donner le m&ne poids à des
variables dont les variations sont dues d l'incertitude de mesure et d celles

pour lesquelles il existe une véritable variation environnementale voire génétique.
Nous nous limiterons par conséquent, à l'emploi de la deuxième technique
qui reste. globalement la plus interprétable.
m'analyse en composantes principales cotitruites par diagonalisation de la
matrice de corrélation aura pour but de représenter le nuage multidimensionnel
(toutes les variables) des points représentatifs des 61 populations à travers les
projections sur des plans successifs déterminés par les vecteurs propres de la
diagonalisation.
Les axes constitués par ces vecteurs propres ont les propriétés
suivantes :
. . . /*

\\
‘Y
/ -’


14)
ils sont classés par ordre décroissant des valeurs propres (dlémnts de la traco
de la matrice diagonale équivalente B ia matrice de départ) et sont inddpendants
entre eux.

&ométriquement,cela revient à observer kdispersion des populations en
considerant les directions dans lesquelles le nuage est le plus titi&.
Ansi la projection sur le plan des 2 premiers axes correspond au déploiement le

plus important du nuage, rapporté a deux dimensions ind&pendantes (corrélation
nulle entre l'ensemble des couples abcisse-ordonnée) calculties par les 61
populations.
. L'analyse factorielle discriminante (A.F.D).
m'analyse factorielle discriminante ou analyse des variables canoniques
est une analyse réellement synthètique dans la 'mesure où elle consiste a construire
des combinaisons linéaires de toutes les variables observées, qui deviendront

.*'
les axes d'un nouveau repère.
Dans l'A.F.D, individus ou populations seront répartis à priori en groupes et les
axes ou variables canoniques seront construits pour maximiser la dispersion de
ces groupes ; les nouvelles variables seront élaborées de façon à présenter un

pouvoir discriminant maximal.
. La Distance D2 de Mahalanobis
Nous tenterons de compléter 1'A.F.D par l'utilisation de la distance D2 de
Mahalanobis,
outil synthétique, donnant une autre expression du voisinage ou de
l'éloignement des moyennes de populations dans l'espace des variables
(Dagnelie, 1975 ; Lefèvre, 1980)
Le calcul de la distance de Mahalanobis revient à soumettre les données
brutes au filtre de la variation intrapopulation , en les exprimant dans la base
des vecteurs propres (axes principaux) de la matrice de variante-covariance intra-
population.
Cette distance s'écrit dans le repére initial (Andersen, 1958).
DM2 (1, J) = 'XI-XJ)
W-l 'XI x XJ)
eù : W = matrice de variante-covariance intrapopulation
XI et XJ = les vecteurs observations des populations I et J
. . . /.

151
NOtOnS que tout écart (XI-XJ) est ainsi projeté sur les axes principaux de la
variation intrapopulation et est d'autant plus réduit, dans le calcul de la
distance DM, que la valeur propre associée à cette comp,osante est forte.
.NOUS l'utiliserons dans les calculs uniquement pour quantifier l'éloignement
entre les points moyens des populations ou groupes de populations
(Mahalanobis, 1930 ; Rao, 1952).
2.4 CONCLUSIONS
Toutes ces méthodes d'analyse constituent en fait de bons éléments d'ap-
préciation de la variabilité génétique de populations.
A ce titre, elles aident à mieux répondre aux questions relatives aux critères
de choix des caractères quantitatifs permettant de définir clairement les
différentes génotypes, à la relation entre diversité génétique ëit hétérosis, à

la nécessité de classer un grand nombre de génotypes par la distance génétique
en amélioration des pl.antes.
Somme toute, l'estimation des distances génétiques semble nécessaire
dans l'établissement d'un programme de croisements dans la mesure où il existerait
une bonne corrélation distance-hétérosis. On en reparlera au niveau des résultats

expérimentaux,

Résultats expérimentaux

I- L'ANALYSE DE VARIANCE
Le tableau I montre que tous les caractères présentent un effet génotypique
hautement significatif hormis le nombre de talles. L'effet bloc, par contre n'est
significatif que pour les caractéres : vigueur au départ, hauteur de 1 'épi,
longueur de la feuille, largeur de la feuille, rendement par plante et nombre
d 'épis/plante.

Cette variante genétique, présente au niveau de la plupart des caractères
etudiés pourrrait faire l'objet d'une décomposition en variante additive et
épistasique. La connaissance de la part de chacune d'elles permettrait le
choix
des méthodes de sélection à mettre en oeuvre à court, moyen et long terme.
II - L'analyse en composantes principales
l"/ Association des caractères
3
La matrice de corrélation globale est rapportée dans le tableau (II.1.A).
seuls les caractères quantitatifs ont dd: présenter des corrélations hautement
significatives.
Au seuil de
5%, 57% des coefficients de corrélations sont significatifs ; 88% de
ces coefficients sont cependant significatifs au seuil de 1%.
Nous nous limiterons pour des raisons pragmatiques , aux corrélations de quelques
caractères d'intérêt agronomiques pour mieux faciliter l'interprétation.
La matrice de corrélation montre en particulier les relations suivantes :
- De très fortes corrélations positives entre la hauteur totale (H.T);
la hauteur ,épi (HEPI),, la date de floraison (FLOR), les dimensions de la feuille
(LOF et LAF), la vigueur au départ et les dimensions de l'épi (LOEP ; LAEP). Il
semble donc qu'une floraison tardive s'accompagne d'un fort développement végétatif
et d'une production de grands épis.

- de fortes corrélations positives entre les dimensions de l'épi, le
rendement et la date de floraison. En effet, une floraison tardive peu,t &re
associée à un bon rendement si les conditions climatiques sont favorables à une
bonne fécondation et par suite à un bon remplissage des epis.

- Egalement des corrélations fortes et positives existent entre les
dimensions de l'épi, le poids des épis à la récolte et les dimensions de la feuille.
Il semble dans ces conditions, qu'un bon développement végétatif est une fois

de plus nécessaire pour l'obtention de grands épis et un poids à la récolte très
important. Autrement dit, ces corrélations mettent en évidence le rble potentiel
des dimensions de la .feuille de

. . . /*

Résumé de I'Analyse de Variante sux les caracteres
$
5
f
I
f
Caracères
! Moyenne générah?
! Effet génotype 1
,
Effet bloc
!
1
!
f
!
Levée
38
I
64,96++
O;S5 NS
!
1
!
FIor
54
f
26,80++
1,92 NS
!
f
!
Vig
6,83
1
3,76++
5,38++
!
f
!
HT
149
!
11,35++
3113 NS
!
!
!
HEPI
65,30
I
16,76++
4,10++
!
!
!
LOF
726
!
11,03++
13,69++
!
1
!
LAF
77,61
!
9,96++
8,81++
!
!
!
NTALL
0,02
!
0,96 NS
‘~2~49 NS
!
!
!
VERSE
0,85
1
2,36++
0,39 NS
!
!
!
NBPR
21
!
10,29++
0,89 NS
!
I
!
NEPR
23
!
8,12++
2,41 NS
!
!
!
Pdep
2448
f
9,79+-c
2,81 NS
!
I
!
LOEP
147,7
I
11,92++
1,OO NS
!
I
!
LAEP
41,82
1
21,36+t
0,75 NS
!
!
!
NBRGS
14
!
7, 76i-+
0,75 NS
!
1
!
H U M
12,14
!
3,59++
0,75 NS
!
!
!
RDT/PLTE
75,30
!
8,28++
5,20++
!
I
!
NEP/PLTE
1,o
!
2,38++
5,42++
!
1
Tableau : I : Résume de ll’analyse de variante sur les caractères
+f effet haute significatif 1%
NS effet non significatif

TABLEAU : ll.l.A : MATRICE DE CORRELATION ( A.C.P SUR
8
L E S M O Y E N N E S ) . :
HT IlEPI Lsf, Laf,tALL Vr~hBPRhEPRRdrp L.DcpLAcp hBRSIHum fIdt NEIF
r
NBPR
844 158
703
96
-8
ml33 347 106 272
NEPR
833
b77.
704
59
36
150 243 91 310
t
kdep.

36
35. 278
743
677
721 637 70 215
*
L.@p.
&42
463
-31
681
611
780 7% ,y 287
L
LAcp.
478
751
235
704
710
843 8t3 -11 424
NBRSS 292
552
J%
537
442 612 473 122 397
Hum
J67
493
609 682 719 JO6 J49
.
Adt
A77
sa6
-69
719
635
7fa
7,l 8 ii47
,
NEIP
J64
106
227
120
18 1 85 Il8l POO 1 13
NB. Tous les c&ficients sont multiplies par 1000.

Ombrages diflbcntitls de la malrire de corrélalion.
lzzi 49 -0,6
0,s - O,LW
n3
R
- 4 2
TABLEAU II 1 B

l'épi supérieur dans l'accumulation des réserves nutritives.
- La vigueur au départ et la date de floraison sont corrdlkw de
façon négative (1: vig. FLOR = - 0,6). On en déduit que les populations prdcocus
paraissent,
d'une faço.n grjnérale, mieux adaptées aux condf tlons WI dtbut de
v&gétation.
- BS corrélations négatives existent entre la hauteur totale, 3a date
de floraison et la verse à la récolte (r HT,verse - -0,33) ; (r FLQR.V@rSe - -0,45),
Il s'en suit qu'un bon développement végétatif est lié à une diminution do
la
verse mais cependant, une floraison précoce est statistiquement associee à une
augmentation de la verse suite au vieillissement des tiges A la recolle.
*
- Une corrélation négative entre la, vigueur au départ et le nombre
d'épis/plante (r vig NEPI/plet = 0,27). Il semble que toutes les populations
prolofiques se caractérisent par une faible vigueur au départ et,,,inversement.
- vigueur au départ et faculté germinative (r levée.vig = 0,58). On
remarque géneralement que les populations ayant une très bonne faculté germinative
font l'objet d'une trés bonne vigueur au départ, Il faut aussi ajouter que la
bonne levée au champ est l'aboutissement d'un ensemble de précautions prises
pour
.
produire la semence et d'un ensemble de moyens de Contr&e de la qualité. Somme
toute, la faculté germinative est mesuré par un test de germination ; alors que la
vigueur au départ est une caractéristique variétale et doit faire l'objet d'une

notation dans tous les essais.
~'étude des corrélatioJns entre caractères est donc un outil supplémentaire pour
mieux apprécier la valleur génotypique , mais aussi pour mieux comprendre l'organisa-

tion de la variabilité génétique au niveau multicaractère.
II-2/ Analyse en composantes principales
L'analyse en composantes principales a été effectuée essentiellement sur
les caractères quantitatifs dans le but de mieux cerner la variabilite existante.
Notons que les trois premiers axes représentent environ 76% de la variabili-
té totale, le quatrième axe avec 5% d'inertie contribue moins qu'une "variabilité"
mesurée" (chaque varia,ble mesurée représente environ 5;5% de la variabilité
totale) à la description de la variabilité totale.
. . . /.

19)
Pour décrire alors la variabilité à partir de cette analyse, nous pouvons donc
nous limiter aux trois premiers axes. Les deux premiers axes comptent l'essentiel
de la variabilité totale avec 68% d'inertie. La distribution des trois premiers
axes confirme qu'il existe bel et bien un groupe de variables emportant 1 ‘essentiel
de la variabilité. 11
s’agit de :
- la largeur-épi (LAEP)
- .La longueur feuille (LOF)
- .la largeur-feuille (LAF)
- .la longueur de l'épi (LOEP)
-
.la hauteur-épi (HEPI)
- la hauteur totale (HT)

un résumé de l'analyse en composantes principales sur les moyennes des
populations est donné par le tableau (II-2.A)
!
!
I
!
!
Axe 1
i
Axe 2
I
Axe 3
!
!
I
I
!
1
.
1
r Pourcentage
o d'inertie
!
4 6
!
!
!
2 2
1
8
f
!
!
!
1
;LAEF (+ 0,321
I NBPR (-0,46)
1
;NBRGS (-0,43) I
I
i Variables

JLoF (+ 0,31)
1 NEPR (-0,45)
lNEPI/Plte(+0,59) ;
I
1
! contribuant à la
!LAF
!
(+ 0,31)
1 Vig (-0,39)
!Verse (+ 0,34)
!
!
!Rdt
! définition de l'a I
(+ 0,30)
f Levée(l0,35)
!Hum
(+ 0,30) !1
! l'axe.
ILoEP (+ 0,28)
i Bdep (-0,331
~NTALL (-0,331 I
!
1Hepi (+ 0,28)
I
1
1
I
!
1
1
I
~,HT
(+ 0,261
I
1
1
!
!FLQR (+ 0,27)
!
1
I
!
!
?
1
f
!
!
!
I
!
!
!'
!
f
!
.
.
.
.
Tableau : XI.2. A Résumé de 1'Analyse en composantes principales
- La première composante principale est un axe de caractéristique de la préco-
cité avec un bon développement végétatif. Elle oppose en somme les grandes popula-
tions tardives et à grands épis d'origine mexicaine aux populations précoces de
taille réduite d'origine américaine , soviétique et française essentiellement Ex. :

le C.P. 75.
. . . /.

20)
- La deuxième composante principale est plutdt un axe A caractéristique
liées au rendement. on y trouve les populations ayant une bonne vigueur au ddpart
et peu prolifiques d'un cBté (ex. : RP64 N, CPJ Synt B et Pantnagar 7421), les
populations à faible faculté germinative et à rendements faibles (ZMlO ; JDB) de
l'autre.
- La troisikme composante principale est un axe de potentialité de produc-
tion et d'architecture de la plante. ON y rencontre les populations prolofiyues
a tallage réduit et avec des épis A nombre de rangs assez faible. Elle oppose ces

dernières a celles ayant un fort tallage, une verse importante à la récolte et une
humidité du grain élevée par exemple RF64BL ; C.164~, ZMlO).
m’analyse de variante sur les axes principaux prdsentée sur’ le tableau TP. 2.8)
montre qu'il existe une variabilité intervarité, une variabilité entre pays cl'orlyinet
et enfin une interaction importante variété - pays d’origine très hautement signifi-
catives. Cette interaction variété ) pays d'origine cautionne touge l'#mportance des
problèmes d'adaptabilité auxquels il faut tenir compte dans le cadre des introductions
de matétiel végétal.
De façon générale, l'analyse en composantes principales permet de distinguer
deux grands groupes selon les caractéres agronomiques : précocité et rendement res-
pectivement sur le preml.er et le second axe. L'intercroisement de ces deux groupes
pourraient permettre la création de variétés précoces et performantes pour
la
couverture de la zone-Nard.
N.B : Le signe qui accompagne un caractère donné indique si ce cont,les fortes
valeurs (+) ou les faibles valeurs (-) qui apparaissent pour ce caractère sur
le demi axe p0siti.f.

. . . /.

w
u.
0 zi -r t-l
13
‘.
\\
i

1
>

f

La dispersion des populations sur les plans engendres par les d.fî!~rhents axes
i-2 ; 1-3 ; 2-3 est donnée sur les figures (II-2.C, D-E,).
I
f
f
I
f
f
f
1
I
f
f
f
1
Source
f
ddl
I
C.M
1
F
1
Axe
I
!
de Variation
I
1
1
J
!
1
f
I
!
1
!
I
!
I
f
J
1 Bloc
I
3
I
0,027
1
7,2++
1
A
1
!
I
f
!
Pays
12
!
0,315
;
83,34++
;
f
!
I
f
1
I
E
I
!
!
!
f
f
I
! Pays-Variétés !
50
f
0,054 !
14,33++ !
1
f
!!
Résiduelle
!
172
!
!
!
!
!
!
!
0,003
!
!
1
!
f
1
f
I
1
!
!
! Bloc
!
f
!
!
3
!
0,011
;
3122 NS !
,A
!
!
I
1
f
f
X
I
!
!
Pays
1 2
!
f
!
!
0,105 ;
28,59++ ;
E
!
!

! Pays-Variétés f
5 0
1
0,034 !
9,44++ f
2
f
!
f
f
f Résiduelle
f
1
f
f
!
!
!
f
f
!
!
?
!
I
!
!
! Bloc
!
.3
f
0,013 !
4,15++
f
A
f
!
!
f
!
!
X
f
!
!

Pays
!
!

1 .2
!
0,013 ;
1
!
4,03++
I
E
f
f

!
Pays-Variétés !
50
I
0,012 f
3,76++ I
3
1
!
Résiduelle
!
1 7,2
!.
f
f
f
!
f
0,003
;
I
f
f
f
I
1
f
1
.
.
Tableau : II.2.B : Résumé de l'analyse de variante sur les 3 premiers
axes principaux.
III ” Classification hiérarchique ascendante
Après l'analyse en composantes principales sur les moyennes, nous avons fait
une classification hiérarchique des populations et lignées traduite par la construction
d'un dendrogramme permettant de mieux visualiser le regroupement des populations et

de quantifier le degré de ressemblance entre ces populations.et de quantifier
Le dendrogramme, ainsi constitué par regroupements successifs deux à deux de toutes
les populations, est réalisé en utilisant la distance de Mahalanobis, un des divers
indices de ressemblance.

Le dendrogramme issu de la classification est représenté à la figure III.A
. . . /.

CLASSIFICATION HIEf#)RCHIQUE ASCENDANTE
.
CI 388
1 u ----7
FERKE
47M-
OBREGON 7 7 3 8
52M - - - -
L I N E C.S.114W
1 1 5,-----
D E L H I X48
31 h4
ACROSS 7tn
59 M
TUXPENO
cgm.
56 2:
IRA1 9 8
5 4 !l
CAL1 7 6 2 3
57 M
TLALTIZAPAN 754,
32,~
16)
lc Fr
IBASSAHDUE
12 w
POZA RICA 7639
51 M
PHDEBLIS 345
UH
rcrioss 7635
46M
L
A
CRANJA 7x8 6011
IWA nn
58 M
Km ~7729~ 61~1
PAU. FRANCE (?)
41 F
Ht(lRAT)
CE:’
PANTNAGAR 7425
23)A
OHW
4Ll
CPJ Synt. B
8 c:
IRA-f

SC
*
BLANC0 TROPICAL 13W
AcRoss PRECUZ 752s45w

és*/.
CWNACASTE 145 29M
1
F E R K E (1) 7S39
48M
P A U - F R A N C E ?bo 3 9 Fr
ASTRON 252

36F
PAU- FRANCE 602
3 7 Fr
FERKE (1) 7 5 3 7
L

A
MAWIM 7422 :;: i-
Cl648
2 u-
cusco 251
35 F
TLALTIZAPAN 7741
S3M
AMARtLtD DINA00 18 k-4
SI0 7 5 3 4
30 M
A 256
,s F: -” -
VORONZSKAYA
10 si
=3
OBREGON 7532
DELHI (1) 7622
Y--1
PICHILINGUE 7429
21 M
S A N ANDRESSU)fYOC26M)
OBREGCN 7S34
2e.M
P A N T N A G A R 742l 22M
F64 DL

3M
SlJwAN 7 4 3 0
24M El
F E R K E (2) 7635
SOM
M EZELA
14W
SANTAROSI
44M
A M X REPDOM
1) l-1
ACliOSS 7624
43 M
SALONGO 7 9
55L
RF’64N
Y c
COTAXTLA 7530
20 M
Lin1
7 c
TLALTIZAPAN 7631
33M
PAU - FRANCE 770 4OF
A M A R I L L O CRtSlALLIl7 M -
CONCORDE 560

3s F -
-
l
Fiq. : III A

22)
L&~X grands groupes sont obtenus si on coupe le dendrogramme d un degrd d@
ressemblance équivalent d 95%. Notons que ces diffdrantos groupas nc? carrosgondorrt
pas obligatoirement aux diverses origines géographiques.
Le premier groupe comprend les populations originaires des Etats-Unis, du
tiexique, de l'Union Sovîetfque, du Zaire, de la France, du Nig&ria, du Burkina
Faso, de la Réunion et de la C&e d'rvoire.
Parmi ces populations qui révélent un degré de ressemblance de 95% on peut
citer les plus remarquables dont :
1. L'hybride variétal (Tuxpend x Eto) en provenance du Zaire dont les
parents se caractérisent par :
1.1 Tuxpen8 1 : C'est un mai's blanc denté, tardif, possédant une excellente
stabilité et une hauteur totale réduite.
11 s'avère assez tolérant a plusieurs maladies foliaires et est entrain d'&tre
amélioré pour la résistance
au borer Spodoptera frugiperda.
-2'
1.2 Eto Blanco : C'est un mafs adapté à la zone tropicale et subtropicale.
Il est issu d'un mélange de plasmes germinatifs tropicaux et tempérés. 11 a un
cycle intermédiaire et est amélioré pour la résistance aux maladies foliaires.

2. C.P.J Synt B : C'est une population provenant du Composite Jaune
Precoce (C.P.J) originaire des Carafbes, semi-précoce, à grain jaune corné, ayant
subi plusieurs cycles de sélection, par test Sl et par sélection massale, pour
améliorer tant la précocité que la résistance a la verse. Il fut fabriqué pour

remplacer C.P.J dans la formule de IlHybride complexe IRAT 83 sous lennom C.P.J
Synt B (SM) C6.

3. TR4T 83 : C'est un hybride complexe issu de croisemdnt (C.P.J x I 137 TN)
semi-précoce et est a grain jaune-corné denté.
4. Blanco tropical : C'est un mai's blanc à cycle intermediaire et de
hauteur totale réduite. Il est amélioré pour la résistance au borer 0. Saccharalis.
Le second groupe comprend des populations en provenance du Mexique (60%)
de la France f22%), du Zaire, de la C&e d'rvoire,
du Portugal et des Etats-Unis.
Parmi ces populations qui ont un degré de ressemblance de 85%, l'on peut
distinguer entre autres :

23)
f- Amarillo Dentodo : C'est un mafs jaune dent&, tardif et de La/lla
-
-
relativement haute. sa large base génétique vient de ses parents originaires des
Caraïbes, du Mexique, de l'Amérique Centrale et du Brésil. Il est amélioré pour
la
résistance au mildiou.
2- R.F.64N : Originaire des Carai'bes,
c'est une population naise semi-
précoce, a grain jaune corné-denté. rl est le parent à base géndtigue largs de
l'hybride complexe IRAT 82 d grafn jaune cor&, dgalemont somi-prococo, de pradrrr-
tivité correcte et de stabilité de rendement intéressante. Ce dernier est de sur-
croit tolérant à Puccima polysora et a Helminthosporium maydis mais p&senta
cependant une sensibili,té prononée aux viroses à stries.

3- Amarillo Cristallino 1 : C'est un mais jaune corné issu du mélangs entre
les plasmes ET0 ; Cuba .Flint et Tuxpen8.
Il est outre sa taille
imoyenne,
tardif et amélioré pour la résistflnce a la pourriture
des épis.
Par ailleurs, ce ,dendrogramme laisse apparaitre, une fois de plus, l'intérét
de la distance génétique dans l'élaboration d'un programme d'hybridation, Cela est
justifié par le positiannement des parents de l'hybride double du "'Blanc de Séfa"

(BDS) assez distants l'un de l'autre ou moeux appartenant a deux groupes différents :
flU = C.I. 38BB ; 2U = CI 64B ; 3R = F64 BL ; 4U = OH41).

Cependant la recherche de classification peut paraître absurde a priori,
puisqu'il s'agit d'établir des groupes dans un ensemble de populations pour lequel
aucune coupure biologique nette n'est manifestée.
On doit en fait traiter d'une diversité génétique plus ou moins continue ou recombinée
et les limites de groupes (contours plus ou moins flous) seront en partie arbitraires.

Les travaux de sélection (hybridation et fixation des types nouveaux recombinés)
auront le plus souvent pour conséquen?e la création d'intermédiaire entre des groupes
qui auront été définis.
Ainsi, les classifications que nous avons tenté d'établir ne seront ni complétement
rigoureuses ni d&finiti.ves mais sont cependant le moyen de décrire une collection
d
"une facon beaucoup plus assimilable et compréhensible que par un tableau immense
des distances génétiques constitués deux à deux entre toutes les entrées de la
collection.

Biologiquement,
elles mettront en évidence une organisation partiellement
structurée de la variablité génétique disponible ; ce qui
. . . /*

34)
correspond en profondeur à des lois vraisemblables non encore établies de la
génétique des populations qui font pressentir que les associatfons bien fanetAon-
nelles des états alléligues pour des groupes de genes sont encore en nombre limité.
IV - Discussions et conclusion
Dans cette partie nous avons essayé d'évaluer la variabilité génétique de la
collection de maXs &tuellement disponible.
L'analyse de variante nous a permis de mettre en évfdence pour tous les
caractéres, hormis le nombre de talles, un effet génotypique trds important. Une!
partie de cette variabilité est lice a l'heterogeneite du terrain. Cependant, cette
hétérogeneité semble ne pas avoir beaucoup d'influente sur les caractéristiques de
l'épi.
L'analyse en composantes principales a permis de déterminer trois axes princi-
paux dont un axe de précocité, un axe de caractéristiques de rendement et un axe
de potentialités de production et d'architecture de la plante. LBY représentations
graphiques de l'analyse en composantes principales permettent de dégager les
conclusions suivantes :

- Les populations d'origine géographiques très différentes, peuvent avoir
des caractéristiques morphologiques très voisines
- De mdme, lbn trouve aussi des populations originaires d'un m&me pays qui
révèlent des caractéristiques différentes. Cette considération exclut les
populations du Mexique provenant en grande majorite du CXMMYT (Centro
International de Mejoramiento de Ma& y de Trigo) et qui de ce chef, provien-
nent de tous les coins du monde.
Enfin, la classification hiérarchique ascendante a permis d'identifier deux
grands groupes. En supposant une liaison entre hétérosis et divergence génetique et/
ou géographique , on pourrait penser que certains hybrides issus de croisements entre
ces différents groupes seront hétérotiques.

Toutes les méthodes d'anklyse nous permettent de faire connaissance du matériel
soumis à l'hybridation en vue de la maximisation de l'hétérosis. Elles facilitent
une vision d'ensemble de la collection. Il s'agit là de permettre des évaluations
agronomiques et d'orienter le sélectionneur en lui révélant des sous-ensembles entre
lesquels l'ordre de grandeur des distances génétiques aura été déjà
calcul&
. . . /.

25)
De surcroft, elles peuvent aider à apprécier le degré d'originalité de toute
nouvelle introduction d'une part et d'autre part à simplifier considérablement les
tâches du sélectionneur, toujours à l'affdt des lignées ou populations nouvelles
qu"i1 introduit sans connaftre, en général, les détails de leur obtention génétique.


26)
Troisiéme partie :
FERSFECTXVES
Depuis plusieurs années, la recherche a entrepris un travail de S&ection
vasiétale de grande envergure. Elle s'était fixée un programme constitué de 3 axes
prl!.:cipaux :
- Création d'hybrides variétaux B haute porfarmance concus drF11s Ic ca&w
d'une culture intensive du mafs ;
- Création de V&rf éi-éS synthétiques ou de composites destines d la culture
semi-intensive.
- Création de composites destinés à la culture extensive du mars.
Cependant, le Programme national de recherche SU le mars a marqué le pas
depuis quelques années. La principale critique que l'on puisse formuler est que les
essais de comportement réalisés dans les différentes stations régionales ont porté
sur du matériel amélioré de provenance trés diversifiée mais très~~eu sur des obten-
tions du programme lui-même. Ces essais variétaux ont été développés dans le cadre
d'accords de coopération avec les organismes
tels que le CIMMYT, le SAFGRAD, le CIhSS,
l'Institut du Sahel,
1' rat dans les stations de Nioro du Rip, Séfa, Sinthiau-Malkme
et Vélingara (ARXEL et Yung, 1985).
Parallèlement à ces essai variétaux, un volet entomologie a été mené en asso-
ciation avec le CILSS (1.983-84). L'objectif de ce secteur, dans le cadre de l'aug-
mentation de la productivité du mafs, était de dresser un inventaire des ravageurs,
d'évaluer les dégdts occasionnés à chaque phénologique du développement de la plante,
et de tester l’efficacité d'un certain nombre d'insecticides.

Pour répondre à tous ces différents aspects et pour preparer le progxés généti-
que à moyen et long terme, le Programme de recherche sur le Mai% se doit de :
,Y
-rassembler un grand nombre de populations adaptées à non conditions pédo-
climatiques,
en l'occurence les populations locales (voir Projet de
prospection de populations locales, NDTAYE, 1986);
-se donner les moyens d'étude et de conservation de cette variabilité ;
-Préciser les tithodologies de gestion et d'utilisation de cette variabilité
en sélection ;
-enfin, évaluer éventuellement les possibilités d'utilisation de plasmes
germinatifs exotiques c'est d dire du matériel non adapté qu'il soit
d'origine tropicale ou tempérée.

. . . /.

27)
Ce programme de redynamisation et de ren Jrcement du patrimoine génétique
se présente comme suit :
I/ Source de Variablité
1. Populations adaptées-populations exotiques
Dans le cadre de ce Projet, les populations seront regroupées en
deux grands types dont l'étude et l'utilisation seront diffërentes :
- Les populations précoces ou tardives qui fleurissent et mdrlssent
normalement sous nos latitudes ; elles seront dites "adapt&es".
- Les populations dont l'utilisation directe sous nos latitudes s'avère
difficile suite aux effets photopériodiques et thexmopériodiques : elles
seront dites "exotiques".
2. Conservation de la Variablité
Une conservation statique du matériel végétal obtenu est également
prévue au moins pour les populations adaptées , en envisageant une méthode assurant
une conservation pour une longue durée.
Une multiplication avant étude et stockage est aussi à prévoir afin d'avoir des
quantités des semences suffisantes. Au niveau de cette multiplication des populations
connues comme étant proches pourront Qtre fusionnées.
II/ Travaux sur les populations adaptées
1.
Etude en valeurs propres
Cette étude portera sur des caractères morphologiques essentiels :
vigueur au stade jeune, précocité de floraison, hauteur de la plante, nombre d'épis
(prolificité) et éventuellement sur d'autres caractères comme les dimensions de la
feuille de l'épi supérieu.r, les caracteristiques de l'épi etc.
Un premier regroupement en 'pools" (populations composites) pourra &tre réalisé
sur la base des valeurs propres afin de diminuer le nombre d"'ent&es* à étudies en
valeur en combinaison.
2. Etude des valeurs en combinaison
Les populations seront étudiées pour leur valeur en combinaison par
rapport aux différentes variétes (testeurs) mises au point par la recherche et choisies
en fonction de leur appartenance aux grands d'aptitude à la combinaison, (SRRASC) ;
Durovray, 1972).


28)
3. Formation des pools
Cette étape est essentielle car la variabilité ne pourra Btre gdrde
et bien utilisée que par la réduction du nombre de populations a consfdorox. En
fonction des rdsultats de valeur en combinaison mais
aussi en considerant la valeus
propre et les distances génétiques, des "pools" (populations composites) seront
constitués par objectifs :
- ~3s précoces dont les populations a bonne valeur générale en
combinaisons avec un ou tous les testeurs (AGC ou ASC).
- Des tardifs qui répondront aux memes critéres de sélection que les
précoces.
- Des prolofiques : populations prolofiques a bonne combinaison avec
tous les testeurs.
L'amélioration appliquée aux "pools" précoces consistera d'abord en deux cyxles
de sélection massale assez "douce" en isolement ( ear to row = merhode de /@épi d
la ligne) afin d'améliorer la valeur propre du matériel.
Puis une sélection plus
intense du type récurrent réciproque pourra &re mise en oeuvre.

4. Améliora,tion des pools
La conna.issance des relations intrapopulations, la meilleure consi-
dération de la réponse spécifique aux divers environnements génétiques et écologiques
et une meilleure compréhension de l'aptitude générale et spécifique 4 la combinaison

peuvent, non seulement, révéler le taux de variabilité disponible, mais aussi les
méthodes adéquates d'introduction. 11 existe deux grandes méthodes d'introgression.

a) La sélection massale
Elle s'e.st avérée relativement efficace dans l'amélioration des
populations issues de croisements entre variétés exotiques (Hallauer et Sears,
1972 ; Troyer et Brown, 1972).
C'est à la fois un mode de création et d'amélioration de population qui donne
satisfaction pour les caractères morphologiques ou physiologiques ayant une bonne

héritabilité (prolificité ; résistance aux maladies etc.).
Elle offre cependant un progrès limité en ce qui concerne l'aptitude au rendement
et le choix délicat de ,plants ayant véritablement les combinaisons nécessaires.


29)
b) La sélection récurrente avec descendances
Elle a tété créée pour réaliser un compromis entre l'efficacité à
court terme et l'exploitation maximale de la variabilité‘d long terme (Fig xx-3-U) :
Cette méthode s'est développée pour 1 ‘amélioration des caractères
quantitatifs tres peu héritables et comprend une série de cycles de s8lection en
trois étapes (Jenkins, 1940) :
l") La sélection des premiéres générations d'autofecondation de
populations ;
2O) Le test de ces p.epulation en top-cross pour le rendement et pour
d'autres caractéres d'intér&t agronomique ;
3O) L'intercroisement des populations ayant obtenu les meilleurs
résult:ats pour produire un synthétique.
Elle permet aussi d'assurer le maintien de la variabilitb génétique
(Paterniani et Vencovsky, 1978 ; Mol1 et Stuber, 1971 ; Martin et Hallauer, 1980).
NéamOinS,
l'aptitude à la fluctuation de la variabilité dépend de plusieurs
facteurs dont l'intensité de sélection, la variante génétique de la population
d'origine, le déséquilibre de linkage, le taux de recombinaison voire les conditions
expérimentales (Un changement de technique de récolte pouvant modifier les critères
de sélection).

CQNCLUSION
compte tenu de la variabilité interne et entre variétés exotiques, des
diverses manifestations de l'hétérosis et de la richesse des ressources exotiques
(gènes de résistance), llintroduction de plasmes germinatifs exotiques dans les
programmes d'amélioration doit étre l'un des soucis majeurs du sélectionneur.

i=ig J-3- 1 A : STRATEGIE INTEGREE DE LA CREATION DE
VARIETES
CrCatlon d e
Amélioration des
populations
I
varlCtés
(Sélection récur-
I
rente)
10“1
Une flèche représente le passage d'une population à une autre
par l'action de la sélection suivie de l'intercroissement des
plantea sélectionnées ; en pointillé, elle représente un pas-
sage possible.
( CALLAIS 1985)

30)
TII/ Travaux sur les populations "exOtigueS"
L’essentiel du travail prévu porte sur 1 ‘adaptation du matdrid
"exotique" aux diverses contiitions. La méthode retenue sera celle de la sélection dans
des croisements (exotique X adaptée) X exotique.
Pour la fo.rmation et l'amélioration des pools, les populations seront
regroupées, selon les critères de ressemblance génétique connus, de facon à obtenir
quelques groupes qui seront recroisés en isolement, avec maintien des ffllations, par
du matériel adapté à base large de bonne précocité (synthétique de lignees) pris comme

mdle.
Ce premier croisement sera suivi d'une génération de brassage avec
filiation maternelle, puis un deuxieme recroisement par du matériel exotique sera
réalisé en prenant les descendances maternelles du premier croiseme&- comme femmelles.

Deux cycles de sélection massale devront alors permettre d'obtenir du
matériel adapté.
Le schéma (IV.A) résume les grandes lignes du projet de redynamisation et de renforce-
ment du Programme de recherche dsur le mafs.
TV/ Création d'hybrides complexes
Du reste, la création d'hybrides complexes sera poursuivies.
Cette formule étant intéressante à plus d'un titre (J-L Marchand, 1971) =
- il s'agit dl'hybrides qui utilisent des effets d'héterosis en Fl et le
taux de consanguinité réduit en F2 peut permettre, dans certains cas, de réutiliser ïa
semence une fois si nécessaire.
- l'utilisation de lignées introduites, déjà fortement sélectionnées pour
la valeur hybride, l'homogénéité et les qualités agronomkues, permet d'obtenir des
hybrides plus homogènes, de meilleure qualité et plus productifs que les hybrides
intervariétaux.
- le parent à base génétique large, le plus souvent d'origine locale,
apporte une certaine rusticité et garantit une meilleure adaptabitlfté et une plus
grande stablité de rendement que celles observée chez les hybrides classiques ; ces
caractéristiques sont précieuses en milieu tropical ;
- l'utilisatian d'un parent "variété" permet une amélioration de l'hybride
par l'amélioration de la vCariété et, si nécessaire, la création de lignées ;
- enfin la production semencière est plus aisée puisqu'il y a souvent
moins de lignées à maintenir et à multiplier.
Lorsque l'utilisation en F.2 est possible, la distribution de semences est plus facile,

31)
les quantités à distribuer étant réduites de moitié par réemploi des semences.
CONCLUSION
Somme toute, un tel projet nécessitera des moyens importants et une action
commune de recherche pourrait permettre sa réafisation de telle sorte qu'il conduise
à une meilleure utilisation possible des moyens (temps , espace, matériel, personnel...,
.”

TABLEAU. IV. A : PROJET DE REDYNAMISATION ET DE REN.
FORCEMENT DU PROGRAMME DE RECHERCHE SUR
. .
\\
. Prospt:ction d e p o p u l a t i o n s l o c a l e s
Stades
. Introductions de materie
. Conservation
II) Papulrt ions “bruw”
Etude en valeur du matériel
. Valeur propre
, Valeur en combinaison
. Dis tances génbtiquee

Formation de “pools” ipar précocite et
-) Pools non s4lectionnk6
grands groiipes de combinaison 1
Conservation des “pools”
+
Ent&e d e matbrie
?
~1~s
s4tlection
A m é l i o r a t i o n p a r s é l e c t i o n r é c u r r e n t e à
f a i b l e i n t e n s i t é d e sClection
croisement PrCcoces x Tardifs
Pools faiblment
Pool8 glbnCraux
s6loct ionnés
I Pools spécialisés ou thematiques
Entr&e de matbrie
*
Sélectionn6
.
Mise en oeuvre sélection récurrente plus
i n t e n s i v e ,
a v e c p o o l s s p é c i a l i s é s
+ Populations
sm~lior6es
:~~:“:o::::~~~,~
SClection rCcurrente a v e c u n e f o r t e
r-
LignBes hybrides
Fabrication de 1 ignévs

32)
Conclusion qénérale
vu la grande priorité (théorique) qui vient de lui Btre accordee au niveau
national, le mars doit pouvoir jouer un rble important dans la couverture du besoin
vivrier pour le moyen et long terme. A cet effet, des efforts importants doivent &re
développes dans le sens de la sélection et de la création variétale par le biais d'une
démarque adéquate.
Pour ce faire, le Programme de recherche doit dorénavant :
- reconduire les variétés vulgarisées qui se trouvent actuellement en
génération très avancées tels le BDS III et la ZMlO qui n'ont pas été rejuvénés
depuis bient8t 10 ans ;
- élargir la base génétique des variétés tel l'hybride variétal de Bambey
(HvB1) dont les composites géniteurs Al et Bl sont issus chacun d'un seul épi ;
>. 3
- réunir une variabilité génétique naturelle suffisamment importante, une
prospection de populations locales faisnt défaut au niveau de la coliection ;
- redéfinir et hiérarchiser les objectifs de sélection dont la prolrficité
en épis, la résistance 2~ la verse et d la casse, la résistance ou tolérance aux
maladies virales, la résistance à la sécheresse etc..,

- améliorer les populations locales et introduites par sélection massale
suivie de sélection de type récurrent ; ce qui offrirait des possibilités de sortie
variétale au cours des diffërents stades.
Ainsi, l'ensemble de ces niveaux "réalistes" à atteindre permettra de définir
le type de variétés a créer pour satisfaire aux exigences complémentaires et parfois
contradictoires des producteurs et des consommateurs par exemple l'augmentation
globale du rendement et l'amdlioration de la regularité de la production pour les

premiers et l’amélioration de la qualité à la fois sous tous les aspects nutritionnels
et organoleptiques par une diversification des produits de transformation.
Au regard des résultats acquis, il serait nécessaire, dans le contexte de la
valorisation des résultats, de recherche, de :
- réaliser d'a:bord un découpage du pays en zones à peu près homogènes
du point de vue des vocations agricoles (culture pluviale) et des conditions agro-
écologiques générales ; cette option facilitera le choix des lieux pour les tests
multilicaux d'une part et l'établissement des cartes variétales d'autxe part ;


33)
- renforcer les relations avec les organismes internationaux dans le cadre
des essais rkgionaux ; ce qui du reste, contribuera au maintien et à l'amélioration
des
cultivars et constituera pour le sélectionneur et le géndticien un banc d'essai
idéal pour tester dans une large zone écologique la qualit& de son matériel comparée
aux obtentions de ses col.légues régionaux ;

- passer enfin par les organismes semenciers et de développement nationaux
poux assurer l'étape finale de la selection à savoir la diffusion aupres du paysannat
des variétés les plus productives et les mieux adaptées aux zones agro-écologiques. D
Dans cette optique, il y a Lieu de signaler l'intkgration du programme de production

semencière du Projet Mai'!?: dans le plan triennal,
En définitive, la bonne compréhension et le soutien sans réserve aucune de
toutes ces recommandations feront du programme de sélection un maillon très important
dans la recherche de l'autosuffisance alimentaire.

3

34)
ANNEXE I
LISTE DES POPULATTONS ETUDIES EN VRLEUR PROPRE
!
1

No
!
Code
f
No
j Origine II
j,
NO~S
1
traitement
Id'ienditUi- 1 d'introduc-
1
f
1
lcation
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1
I
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1
1
1
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1
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1
1
1
1
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1
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1
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fconnecticut 1
C.I 64 B
1
1
1
1
1
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I
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!
1
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1
4
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1
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1
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fC8te d'xvoire f
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10s
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Voronzskava
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I
I
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!
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1
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jms
! Line C.S. 143W 12361
!
1 2
I
12w
1
77051
fNigéria
1
Ibassahoué
!
1
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13
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fNigéria
!
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!
14
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!
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INigéxia
1 Mezcla Ampox. ThaX.CompxU. V-
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1
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1,
J
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I
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1
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I
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!
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1
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!
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;
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1
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1
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1
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1
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1
Cotaxtla 7530
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1
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1
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!
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1
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l,
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Pantnagar 7424
!
1
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II
1
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2 4
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24M
;
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1
swam 7430
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I
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1
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1
I
1
1
II
1
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26M
I
78033
1
1
San Andress (2) 7530
1
2 7
1
27M
1
79034
1
II
1
Obrégon 7532
I
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1
I,
!
!
2 8
!
28M
;
79035
!
1
Obregon 75'34
1
2 9
1
29M
1
78036
1
II
1
Guanacastae 7425
!
1
!
II
1
1
3 0
!
30M
;
78037
1
,I
1 SILXS 7534
!
3 1
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31M
I
78038
!
J Delhi 7548
1
3 2
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32M
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78039
1
I,
1
Tlaltizapan 7548
!
I
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1
3 3
33M
'
78040
Tlaltizapan 7631

35)
!
f
0
!
3 4
34M
78055
CIMMYT
I Phoebus 345
!l
3 5
!
35F
!
78056
! ,FRANCE
1 Cusco 251
I
1
3 6
*,
36F
I
78057
1
,,
1
1
I Astron 252
!
!
1
!
37
!
37F
!
78058
! CACBA-LESCAR f Pau-France 602
!
!
?
3 8
38~
78059
f
I
II
!
!
!
!
., Concorde 560
!
3 9
1
39F
!
78061
!
,I
I Pau-France 780
!
4 0
?
40F
1
78062
1
,,
!
!
J
!
i Pau-France 770
!
41
I
41F
J
78063
I
"
1 Pau-France
1
4 2
!
!
!
42M
7001
; CIMMYT
; Delhi (1) 7622
!
!
f
43
1
43M'
1
7900
1 ACROSS-CIMMYTI
Across 76-24
!
44
!
44lY'
!
79003
I
l,
' Santa Rosa (1) 7
!
!
45
J
45M
79005
I
II
1
!
J
J
1
I Across 7525
!
46
!
46M
.f
79006
!
,,
1 Across 7635
!
I
47M
!
!
II
1
1
4 3
.r
J
79007
I
I Ferké ?
!
4 8
!
48M
!
79008
!
II
I Ferké (1) 7539
!
?
!
49
49M
I
?
!
79009
1
1,
!
: Ferkcj(1) 7635
!
50
I
50M
!
79010
!
II
! Ferké (1) 7635
!
!
!
?
II
!
I
5 1
?
51M
!
79012
!
! Poza Rica 7639
!
5 2
!
52M
!
79014
!
II
! Qbrégon 77 38
!
?
5 3
?
53Ef
79015
!
rr
1
I
I
I
!
! Tlaltizapan 7741
!
5 4
.!
54.B
!
79018
! BURKINA FASO ! XRAT 98 H.
!
5 5
!
552
!
79096
!
J
I
!
I ZAIRE
I Salongo
1
5 6
!
562:
1
79027
! ZAIRE CIMMYT ! Tuxpen8 x Eto
1
57
1
57M
1
79033
1
f
!
1
!
! CIMMYT
! Cali 7623
!
5 8
!
58M
1
79034
!
,I
! Llonga 7530
d
1
I
5 9
59M
79035
!
II
I
J Across 7623

!
!
!
f
!
6 0
?
60~
!
79036
!
Y
! La Gxanja 7525
1
61
1
61
1
80022
!
II
: Poza Rica 7729E
!
!
f
I
!
6 2
I
62M
!
80028
J
II
1 Poza.Rica 7822 '
0
6 3
!
63M
!
80042
!
! CIIXMYT

: Tlaltizapan 7740
!
0
!
!
6 4
!
64~
!
80083
! MAISADOUR
! Helios
!
65
I
651"
!
80084
1
II
!
I Adour 250
1
J
!
1
!
6 6
!
661"
I
80085
!
II
! But
1
J
67
1
67
80086
!
,I
1
I
I
!
c
! Score
!
6 8
1
68F
!
80087
I
"
! Titan
I
6 9
!
69F
!
80088
!
I,
I
! Rallye

!
I
!
!
!
70
!
7OF
!
80089
!
n
.' Roc
!
71
!
71M
I
81007
1
! CIMMYT

i Santa Rosa 7823
!
!
!
!
72
!
72M
1
81010
!
II
! Poza Rica (E) 7729
!
73
!
73M
!
81011
!
,I
!! Tuxpenb Caribe HE02
!
1
I
1
!
74
!
74
!
81013
1
,I
! Tlaltizapan 7740
?
?
I
1
!

36)
!
!
f
?
I
!
!
I
!
!
!
75
!
75M
!
79017
! LA REUNION
1
Révolution
!
76
!
76M
!
82002
1 CIMMYT/CI
1
.Ferké (1) 7928 F I 200
!
!
!
77
77M
:
82003
II
:
Tocumen (1) 7931
f
1
!
!
78
!
78M
1
82004
!
II
I 'Across 7835
f
i
!
1
1
!
79
I
I
I
1
!
80
!
80M
I
!
" ?
I
ACIR2n“ 26
!
!
!
!
II
i Sl Bl (5) no 11
!
81
1
81M
f
!
1
82
1
82M
I
!
#I
!
~cl R2 no 46
I
I
!
!
1
!
83
!
1
!
f
!
I
!
!
!
!
I
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
I
f
!
?
!
!
I
!
!
86
1
86~
1
!
! BlO
!
!
!
f
88
88B
!
85025
! Burkina FASO 'I
TRAT -Izq<
!
!
!
89
!
89B
!
89024
! Burkina FASO 1 IRAT 200
I
!
!
I
!
90
9ov
85026
!
!
!
I
Cap-Vert
I Santa Catarina
91
!
91T
!
85027
!
Mauritanie
! Maka
i
i
I
I
4
Témoins
:
:
:
J
79
,f
79x
! Synt C
!
! 83 .l
83X
I JDB
!
! 84 !
84X
! CP 75
I
.!
85 i
85X
J A l0
!
! 87 !
87X
! 2141 10
!
!
!
!
!

37)
ANNEXE IX
RESULTATS DES TESTS DE GERMINATION DES POPULATIONS
DE MAI'S ETUDIEES EN VALEUR PROPRE
!
J
1
Faculté germinative
!
f
:
!
1
NO
'Test sur
!Test sur papier :
No
1
Noms
1
!
1
! Variété
, sable
1
buvard
Introduction
I
-
-
I
d
!
!
!
1
1
20
!
80
!
+ 63013
C.I 38 B
1
2
!
20
!
52
J
+ 63015
C.I 64
!
!
I
!
3
12
84
+ 63022
F 64 BL
!
!
I
!
1
4
!
16
!
82
!
+ 63044
0 H 41
!
1
!
!
5
0
48
77003
l-RAT 83 H.C
!
!
1
!
1
6
!
0
?
42
1
77006
H 1 H.C
!
!
I
!
7
0
0
77008
L 31 9f":
!
I
!
!
!
8
!
0
1
50
1
77009
c P J Synth B
!
!
1
!
9
0
25
77010
R F64 N
!
!
!
!
!
10
!
8
!
13,5
?
d- 77013
voronzskaya
!
1
!
!
11
56
98
+ 77044
Line O.S. 143W 1236 I
!
!
1
!
!
12
!
80
1
98
!
+ 77051
Ibassahoué
!
1
!
!
13
0
1
!
!
14
!
77086
Blanc~ Tropical Pr
f
14
!
0
1
34
1
77090
Mezela AmpoX. Thei.
!
!
I
!
15
12
!
?
!
30
!
+ 77093
A 256
1
16
1
0
?
46
!
77094
LG9
!
1
I
?
17
!
!
0
?
0
1
78007
Amarillo cristali
!
18
1
0
!
2
.!
78008
Amarillo dentado
!
!
I
I
19
0
!
!
!
14
!
78012
AntxRep Dom
1
20
!
8
!
52
!
+ 78027
Cotaxtla 7530
I
!
!
I
23
0
!
!
!
50
!
78028
_ PIchilingue 7429
!
22
!
0
!
48
I
78029
i Pantnagar 7421
f
f
!
1
23
8
1
.!
!
24
1
+ 78030
1 Pantnagar 7424
!
24
1
24
!
56
!
+ 78031
;suwam 7430
!
r
!
!
25
!
I
8
!
20
!
+ 78032
!La Maquina 7422
!
26
1
0
!
4
J
78033
I
!
!
I
: San Andress (2)
27
20
!
!
!
56
!
79034
IObrégon 7532
28
1
!
16
?
56
!
+ 78035
IY?hrégdn 7534
!
29
!
12
1
44
!
+ 78036
!
IGuanacastae 742
30
1
36
!
I
!
1
54
!
+ 78037
%ID 7534
!
1
!
31
!
40
1
40
!
+ 78038
!Delhi 7548
!
!
32
4
!
0
!
+ 78039
? Tlaltizapan 75

38)
!
!
0
!
!
!
3 3
!
2 8
!
3 6
!
+ 7 8 0 4 0
., Tlaltizapan 7631
1
3 4
!
0
I
4
I
7 8 0 5 5
I Phoebus 345
!
!
!
1
!
3 5
;
0
!
0
!
7 8 0 5 6
! C u s c o 2 5 1
I
3 6
!
0
I
0
1
7 8 0 5 7
I Astron 252
!
!
1
1
!
0
7 8 0 5 8
! Pau-France 602
I
37
!
O
!
!
!
3 8
!
0
!
0
!
7 8 0 5 9
! Concorde 560
!
!
f
!
4
7 8 0 6 1
!
39
!
*
!
f
: Pau-France 780
!
40
!
0
!
0
!
7 8 0 6 2
J Pau-France
!
!
!
!
J
0
7 8 0 6 3
I Pau-France
!
41
!
o
!
1
!
4 2
!
0
!
0
!
7 9 0 0 1
I Delhi (1) 7622
!
!
I
!
I
1 2
7 9 0 0 2
! Across 7624
!
43
!
O
.!
!
!
44
!
0
?
0
!
7 9 0 0 3
! Santa Rosa (1)
!
!
!
!
!
4 5
;
0
0
!
f
7 9 0 0 5
? Across 7525
!
4 6
.’
0
!
0
!
7 9 0 0 6
! Across 7635
!
!
!
!
!
4
7 9 0 0 7
!
47
!
*
!
I
I Ferké
'. ..w
!
4 8
!
0
!
0
f
7 9 0 0 7
! Ferké (1) 7539
!
!
!
!
!
0
7 9 0 0 9
! Ferké (1) 7537
!
4g
!
O
!
!
!
50
1
a
!
0
!
7 9 0 1 0
1 Ferké (2) 7635
!
!
i
!
I
8
7 9 0 1 2
!
51
!
*
!
!
, Poza Rica 7633
!
5 2
!
0
!
0
!
7 9 0 1 4
! Obregon 7738
!
!
!
!
2
7 9 0 1 5
i Tlaltizapan 7741
!
53
!
*
!
!
!
5 4
!
44
!
7 6
!
79018
! IR AT 98 Hybride
! !
I
!
!
! !
5 5
;
2 4
!
4 0
!
+ 79026
! Salongo 79
!
5 6
!
0
!
8 0
!
7902 7
! Tuxpeqd
!
!
!
I
!
5 7
;
0
I
0
!
79033
! Cali 7623
!
5 8
!
0
!
0
!
79034
! Longa 7530
!
I
!
I
!
5 9
;
0
!
0
I
79035
I Across 7623
?
60
!
0
c
0
f
79036
1 La Granja 7525
!
1
1
I
I
6 1
;
8
4
+ 8 0 0 2 2
I
!
! Poza Rica 7729 E
!
6 2
!
4
!
4
?
+ 8 0 0 2 8
! Poza R i c a 7 8 2 2
!
!
1
!
!
4
8 0 0 4 2
! Tlaltizapan 7740
f
a
!
O
I
?
!
6 4
!
2 0
!
0
!
+ 80083
! Helios hybride
!
I
!
!
6 5
;
6 4
I
7 6
I
+ 8 0 0 8 4
i Adour 250 hybride
1
6 6
!
8
1
4 4
1
8 0 0 8 5
1 But
!
!
!
!
!
6 7
;
1 2
!
6 0
I
8 0 0 8 6
! Score
!
6 8
J
4
d
0
I
8 0 0 8 7
! Titan
!
I
!
!
!
6 9
;
4
1 6
8 0 0 8 8
!
!
! Rallye
!
7 0
!
0
!
2 0
!
8 0 0 8 9
! Roc
!
!
!
!
!
!
7 1
!
8 4
7 6
8 1 0 0 7
!
!
! Santa Rosa 7823
!
7 2
!
2 4
!
3 2
!
8 1 0 1 0
! Poza Rica (E) 7729.
!
!
i
!
!

39)
!
!
!
!
!
73
I
4 0
!
52
!
81011
Tuxperfo Caribe HE02
!
74
?
4 0
!
2 8
!
81013
Tlaltizapan 7740
!
!
?
!
i- 79017
Revolution
l
75
!
84
?
6 0
I
I
76
f
0
!
'0
!
82002
Ferké (1) 7928
!
!
!
I
I
77
!
0
!
0
1
82003
Tocuman (1) 7930
!
78
!
0
!
0
!
82004
Across 7835
!
!
!
1
1
79
!
84
1
9 6
1
Synt C
!
80
!
100
1
100
I
ACI R2 NO 26
!
!
f
I
!
81
!
6 8
I
9 6
I
Sl Bl (5) R1 Nol1
I
8 2
!
100
I
9 6
I
AC1 R2 No46
!
!
0
84
I
f
8 3
!
9 6
!
!
CAMARA 1
!
8 4
1
72
!
100
I
CP 75
!
!
!
1
1
85
!
28
!
4 4
!
A 10
!
8 6
1
84
f
76
J
B 10
1
!
!
I
.."Y
I
87
!
92
!
8 8
?
ZM 10
!
8 8
f
100
!
92
!
85025
IRAT 17.1
!
!
!
!
1
89
!
0
!
6 4
J
85024
IRAT 200
!
80
!
4 4
!
52
!
+ 85026
Santa Catarina
!
!
4 0
!
9 6
!
+ 85027
Maka
1
91
!
I
1
!
!
f
1
!
!
!
!
!
I
1
I
l
+ Les introductions marquées d'une astérique (+) font l'objet de la réjuvénation.

RESULTATS DE L ‘ANALYSE DE VARIANCE
CARACTERE PAR CARACTERE
f
i Source de i
! Caractére
:
Carrés
:
:
I Variation
1
ddl
I
moyens
1
F
I
fLI
f-
/
I
f
i
!
!
! Levée
Bloc
1
3
1
8,63
1
0,55NS
1
!
I
!
I
1
f
I Génotype
1
6 0
!
1014,68
I
64,96
!
I
I
!
! Résiduelle !
179
I
t
1
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1
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1
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3
I
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I
3
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1
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1
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I
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i
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1
! Résiduelle I

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I
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1
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3
I
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1
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! Génotype
1984
1
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I
1
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1
! Résiduelle !
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I
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I
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1
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I
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I
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1
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I
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1
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f
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f
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I
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1
I
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!
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!
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I
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f
I
1
I
! Résiduelle !
178 (1) ;
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I
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Carrés
1
f
5 Caractère
i
variation !
ddl
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moyens
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F
I
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1
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I
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! Génotype
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60
I
0,084~ I
0,96NS
1
I
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1
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i
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1
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1
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! Bloc
3
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I
f
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! Génotype
!
60
I
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f
2,36++
1
!
1
1
!

1
! Résiduelle

!
178 (1) ;
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f
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I
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3
f
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f
Bloc
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!
I
1
I
!
! Genotype
I
60
1
132,74
!
10,29++
1
!
!
!
!
I
!
! Résiduelle !
179
12,90
f
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!
f
I
I
I
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; Bloc
!
3
;
39,66
;
2,UlNS
!
!
1 Génotype
!
60
1
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!
8,12++
I
!
I
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I
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I
I Résiduel.Ze i
179
I
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J
\\ 2.
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I
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!
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f
1
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3
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I
2,81NS
!
I
! Génotype
!
60
I
4211321 !
9,79++
!
1
!
!
1
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1
f
, Résiduelle
1
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i
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.' Bloc
I
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J
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l,OONS
!
!
60
1
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!
! Résiduelle !
179
I
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!
!
!
LAEP
! Bloc
!
3
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2,87
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0,73NS
!
!
!
!
!
I
! Génotype
60
83,28
;
21,36+c
!
!
!
!
I
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179
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!
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I
1
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1 Bloc
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3
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J
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I
1
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60
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1
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!
! Résiduelle !
179
1
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1
HUM
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3
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I
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1
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3
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I
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1
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I
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I Génotype
60
!
!
!
0,02
!
2,38++
!
.I Résiduelle !
0,008 !
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