PAC/MS REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION...
PAC/MS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
C3RfMAFURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
COiVPTE~EIC3U-RE
:StAOE: S@Wf& MAÏS
du '15.06.77 au 12,09.,77 à I..I.T.A., -
IEADAN (Nigéria)
du 2Cla09..7?
au 07..12.7? au C..I,p4.,M.,Y.,T.. Pilexica (Mexih)
PJ& CAMARA
Janvier 1978
Centre
National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS UE RECHERCHES AGRICOLES
(1. '3, R. A. )
La recolte mondiale de maïs a Etabli un reccord de produc-
tien avec 320 millions de Çonnes. Dans les pays en développement la
production de maïs a augmente
de 38 7; durant une période de
10 ans
tandis que la population a augmenté de 30 70 pendant les memes annees.
Cela veut dire
que le feJrm&r
a augmenté assez rapidement sa produc-
tion pour pouvoir nourrir la
nouvelle population,>et a pu par la
meme occasion avair. de la nourriture
en supplement,
Environ la moitié de l'augmentation du maïs dans les pays
en developpement provient de l'augmentation de la surface cultivée
et l’autre
moiti.8 provient
de l'augmentation de rendements par hec-
tare.
Si on se demande comment les pays en developpement ont pu
ainsi augmenter leurs surfaces
de culture de maïs sur
des millions
d’hectares,
la repense est
que de nouvelles terres
de paCurago, dos
ddforestation
et le remplacement de certaines cultures pan
le maïs
ont servi à accroftre les surfaces
cultivees en maïs,
Ce procédé
ne peut continuer aussi longtemps. La nourriture
céréaliere
doit provenir
d'une importante
augmentation de rendement
h l'ha et cela demande l'application d'une meilleure
technologie au
niveau du fermier.
Le tableau ci-après montre
que les rondements de maTs dans
10s
p a y s en développement ont augmente seulement de 16 7: en 10 ans
tandis que de son cbte la population augmentait de 30 $.
Production de maïs et auqmentation de la population 1961-65 à 1971-75
Pays en developpement
1961-65
1971-75
$ d'augment.
moyenne annuelle de surface
en maïs récoltée
(millions/ha)
45
53
19
moyenne
annuelle de rendement
en maïs (kg/ha)
1 132
1 313
16
moyenne annuelle
de production
Se maïs (millions de tonnes)
51
70
38
Population (millions)
1 448%
1 876**
30
Dans le monde
moyenne annuelle de surfaces
cultivées en maïs(millions ha)
100
112
12
moyenne annuelle de rendt en maïs
(bd-d
2 170
2 749
27
moyenne annuelle de production de
maïs(millions de tonnes)
216
308
42
Population (millions)
3 160s
3 831%*
21
Source
FAO +ç 7963
** 1973
Un autre problème
est que les pays en developpement sont
capables de produire 70 millions de tonnes de maïs par an mais ilo
importent
plus ou moins 5 millions de tonnes CO
qui montre que le
p r o b l è m e d e l ’ u t i l i s a t i o n d u m a ï s n ’ e s t p a s e n c o r e r é s o l u .
Je remercie
l'U.S.A,I,D. de DAKAR d'avoir
bien voulu
p-fartdre en charge mes séjours à I.I.T.A. et au C.I.M.M.Y.T.
Mes remerciements vont également aux Directeurs des
programmes
Mals de I.I.T.A. et du C.I.M.M.Y.T. et à tous les
chercheurs
avec qui jrai eu à travailler.
INTERNATIONAL
INS.TITUT
OF TROPICAL AGRICULTURE
STAGE DU 15eO6.77 AU 12.09.77
1.
1 -
AMELIORATION GErJETIQUE t
A/ -
Evaluation ot utilisation de plasma
qorminatif
Dans le but d'élargir la collection du plasme germinatif,
des efforts ont et6 entrepris pour
obtenir des rnateriels
de diffs-
rentes sources. Environ 400 matériels composés de ligndes pures,
composites,
synthétiques et hybrides ont été introduits et testes 2
I.I.T.A.
Les materiels
introduits comprennent
45 lignées pures en
provenance
de HAWAI et du corn belt (ceinture
du maïs) aux USA qui
sont des sources de resistanca à plusieurs maladies
importantes du
maïs
; 12 composites et variétés rcd
3cistants a u x borers europeens,
5 composites du GUATEMALA utilisables pour la tolerance
aux insectes
et champignons du stockage et d’autres matériels
à haut rendement
et à teneur
en proteines dlevee
en provenance
du Ghana, Tanzanie,
Haute-Volta,
Mexico (CINÎYT), Bresil
et USA. Toutes ces introductions
ont éte semées,
testées et multipliees par
sibbing, Plusieurs mate-
riels intéressants
ont été utilisés dans des sous-projets varias
tels
q u e l a précocite, l a r é s i s t a n c e a u x m a l a d i e s , a u x i n s e c t e s ,
la tolérance aux sols acides. Bien que certains
matériels en provo-
nance d u c o r n - b e l t a u x U S A s o i e n t s e n s i b l e s à l a r o u i l l e e t a u x
insectes
en milieu tropical, c e r t a i n e s entrbes s e révélerent trks
bonnes particulièrement
pour le type de plante et le rendement potcn-
tiel.
Dans le but de combiner les gbnespour une plante-type qui
existe dans le corn-belt avec
un besoin d'adaptabilité et de to1S.m
rance
aux maladies tropicales,
ces entrees sélectionnées ont 6té
croisées
à des matériels tropicaux
a haut rendement en 1976. Au total
223 croisements ont Bté plantes durant
la seconde saison en 1971 et
conduits à la génération
F2 ‘par
sibbing. Les populations en sQgr6-
g a t i o n o n t é t é
mises en place durant la I&re saison de 1977
et unc
selection a ité f a i t e p o u r c o m b i n e r les caracteres désirables de
plasme germinatif tropical et corn-belt.
w - Plante-type et la performance en
faible densité
La hauteur excessive des plantes, l’importance
des
feuilles sont considérées
comme étant les
deux importants caract3rss
entrant dans la limitation du rendement des maïs tropicaux. L’arcki-
tetiture
de la plante et le haut potentiol de rendement siss variétes
disponibles actuellement semblent btre
insfTLcien.ts pour le
paysan
africain
en milieu tropical qui pratique la polyculture. La réductioii
de la taille
des plantes a Bté menee en diminuant le nombre
da
noeuds sous l’épi.
Cependant certains éléments ont permis
de penser
que le nombre
de feuillos au-dessous
de 1'6pi pouvait Qtre
diminud
aans affecter le potentiel de rendement.
Aucune sélection pour la performance en faible dcneit6
n’a ét6 entreprise
à I.I.T.A. ni dans aucun autre endroit.
Cependant
5 cause de la pratique actuelle
des paysans et de la haute techno-
logie des recoltes,
les sélectionneurs ont seulement mené les
s6lections & forte
donsité.Une sélection a été commencée à faible
densit6 pour
une faible hauteur de l’dpi, un Bpi important dans dvs
plantes courtes. Cette
approche a permis d’observer
que dans le cas
de polyculture avec
semis à grand écartement
de TZPE (Tropical Zaa
Planta Baja),
la population variait grandement
dans la hauteur de
la plante et de l'épi, dans la taille
de l'épi et dans la productivit 1
.-..
bsawo.up- .PlYs
2r
Aussi il est aPParudansTZPB/de variabilité génétique qu'on en a
~QzlisB
,-c.&te.variabi~.té s'est exprimee phenotypiquoment à faibiz
densité. Dans cette population, 100 épis furent sélectionné8 sur
la base de la faible hauteur de la plante et de l'épi, de la gran-
deur de Ilepi..
Ces épis furent plantés durant la seconde saison de
1976 avec un écartement de 75 cm x 90 cm soit 14.800 pieds/ha
pour éviter
la compétition intcrplantc et pour permettre l’axpres-
sion maximum du g6natype des plantes prises individuellement, Ceci
revela d'intéressants résultats :
1 - La
population était extrêmement variable par la
hauteur, l'emplacement de l'epi,
la production
do grains et 1-a struc-
ture plante-type. Lorsqu’on permet aux plantes d’exprimer leur po-
tentiel genetique dans un semis à
grand écartement,
on trouva qu'un
grand nombre d’antre elles
ne sont pas satisfaisantes. De plus la
variabilité était si grands
qu'on peut dire
qu'en semant serr6,
la
compétition entre plantes de vigueur différente
pouvait @tro
une limitation majeure
du rondement.
2 -
Il y avait une frdquonce élevoe de longs p$doncules
e t l a p r o d u c t i o n d’8pis
secondaires improductifs
sur le pédoncule
principal.
3 -
Une grande incidence du developpement improductif
do
plusieurs pousses sous l'epi principal produit.
4 - Quelques plantes produisirent
un grand $pi et une
expression minimum du deuxisme at du troisibme Bpi.
5 -
Dans certains cas les
plantes produisirent
deux bons
dpis avec
une expression
minium de troisi,;me épi.
Ainsi on a obtenu une large
étendue de types potentiallemznt
différents en terme d’expression hormonale pour
le développement de
1'Bpi et beaucoup d’opportunité
inexploit0e pour l'accumulation Cie
gcnes par differants nombres
et types d'épis. C'était un intérêt
certain que les idenux 3vec
un ou doux Qpis aient une faible fie-
quance.
L a sblection et les croisements
tendent à développer des
types avec des expressiorsdifférsntes
des epis sur
une faible donsite.
c/ - Crible
et développement de plantes. resistantes
aux maladies
-
-
-
et aux insectes
En 1975 l’accent avait eté mis
sur la maniere
d'assurer
une rapide identification
et un devoloppement de plantes résistantes
3 la virose striée et
aux borers Sesamia
calamistis et Busseo la
-
-
fusca
L e systeme
d e c r i b l e p o u r l a r é s i s t a n c e à l a v i r o s e strioe
du maïs consiste à cribler un
grand nombre de plantes
et B reduirr
les variables de l'inoculation. Le diagramme
ci-dessous illustre la
schéma
actuellement utilisé pour valuer la résistance.:
3.
Elevage de citadelles
0
i
9
Le virus gagne la cicadello qui se nourrit du
maïs infecté
!
!v
,
Los cicadeles infectées effe&isfkla transmission sur une seria de
plasme gsrminatif
du maïs
On
Bvalue les matériels et on sélectionne les lignées tolerantas et
résistantes
\\I,
Un developpe les descendants de matériels par
full sib et on les
teste au champ, h I.I.T.A. ou ailleurs.
l/ -
Elevage des vecteurs
Les vecteurs C triangula
et c mbila sont elsvés sur dss
plantes saines de maïs Tex : variete
Haute-Volta) dans des cages
comportant trois compartiments
adjacents de chacuTad'un mètre
cube.
Les jeunes plantes de maïs dans un compartiment serviront
de lieu
de ponte à une population d'adultes. Après
une periodc de
cing jours
les plantes sont transferdes
dans un autre
compartiment ou lc ocoufo
vont éclore et les nymphes se développer en adultes.
Le cycle dz
vie est approximativement
de 25 dours
et la production d'adultes
do six cages et d'environ 10.000 par semaine.
2/ -
Acquisition du virose par
l'alimentation
Les adultes sont collectés du compartiment d'elevage en
utilisant une pompe aspirante.
Les adultes sont introduits
dan3 cl:.~
cages individuelles (500 insectes adultos/cage) pour qu'ils se
nourrissent sur
des plantes infectees par la virose striee
du r,!aY-s
pendant 24 a 48 heures.
3/ - Transmission et test de plasme germinatif
Après la periode
d'acquisition de virose, les insectas
adultes sont relaches dans une grande cage grillagée (20 x 25
m) ou
le Inatériel à tester est planté
sur des lignes de 25 plantes chacune
(écartement 50
x 30 cm). Un témoin de sunsibilite (Haute-Volta) est
planté toutes les 10 lignes pour maintenir et assurer le niveau de
transmission
de la virulence
du virus.
IJne distribution uniforme
des vecteurs
est obtenue en les rslachant ü différents endroits de
la cage grillagée.
De nouveaux vecteurs
en plus sont pris des cages
individuelles
et relaches
au taux de 8 par
plante
âgée de 5 et
10 jours .
Une production residuells
de population de vecteurs est
toujours obtenue dans la cage grillagée.
Toute plante qui ne montrb?
pas de symptomc de virose
striée 15 jours après
sa germination est
réinfectée. Les derni&res
sont recouvertes
pendant 48 heures do
petites cages contenant 5 vecteurs
potcntiellement virulents.
4/ - Test et selection
du materis tolérant
Avec ce système de crible le
témoin sensible (Haute-Volta)
est complètement détruit 3 semaines après la yermination.
Tout mats-
Ciel sensible est enlevé à ce moment et du nouveau matériel est
planté à la place. Les plantes tolerantes sont autofëcondées pour
obtenir des lignées et croisees
ensuite pour un début de full-sib.
Ce systéme est simple, précis et efficace. Des sources de résistance
ont été trouvees et sont utilisées
dans des programmes
de sélecticn.
En 1977 des lignées SI et S2 résistantes ont été
bulkéas
et semées. Après la recolte,
un full-sib sera entrepris sur cette ;io-
pulation pour l'améliorer.
Des lignées résistantes à la virose striee
du maïs ont été croisées à 17 composites de diverses
provenances.
La séLection
de plantes avec différents
niveaux de rosis-
tance ont tsté obtenus avec la population TZ yellow. La frsquencc de
distribution
de la reaction
du maïs & 13 virose striée
du maïs en
deux générations d'autofécondation successive des TZ yellow est
résum6e
ci-dessous :
Tableau 1
: Frequence de la distribution par la résistance à la
virose striée du maïs dans la population TZ yelowui et les lignees
SI et S2 issues d'elles :
!
!
!
0
i
Géndration !
Total de !
Taux de seyérité
-m--m- ---v-- ---w-w {en $ d; total) 0
-----.w ---m--.-m
I
f lantcs tes@ C f
, . 2
1
D
SP
.---------------.-------------. 1
A
-....-.m-* --w.-.m-* l. ------ ;-.2~~;2~L.-j
!
!
!
!
!
!
!
i Parent
popula-i
!
!
!
!
!
; tion TZY
;
480
!
O!
2!5
!
2!
91
;
? lignées SI
i
1 180
!
00
7
! 15
!
66 !
12
I
!
!
: lignees 52
!
974
!
!
0 ;
22
il2
;
65;
0,5
.
f
1
!
!
!
0
!
!
I
La classification en différents groupes est basée sur une
échelle de 0 a 5 pour
l'évaluation de la séverité de la maladie.
Les plantes O-l sont considérées comme étant hautement résistantes ;
2-3 sont considérées
comme moyennement résistantes et 4-5
sont
sensibles à hautement sensibles. La classification dans ces groupes
est basée sur la frequence
de la virose, l'importance de la
surface
foliairo
atteinte. Le terme résistance est utilisé ici en géneral
mais il a été reconnu
que ce qui a éte mesure
est la tolérance h
l'infection.
Plusieurs lignées
SI ont sdgregé en plusieurs classes
I-i:üi.S
peu d'entre elles avaient une reaction particulierement uniforme.
Une des lignées (Ibadan 32) était uniformément tolerante dans les
générations
SI et 52,.
Cette liynëe est actuellement utilisée comma
parent resistant.
Les éléments du tableau 2 montrent la distribution
fréquentielle
d'un petit nombre
de lignees SI pour leur réaction
2 la virose striée
du maïs. Les materiels resistants
ayant des grains
blancs et jaunes ont ét6 incorporés dans la majorité
des populaticns
de maïs et une sélection recurrente pour
l'obtention C!G maïs a hnut
rendement avec le gène de résistance a éte entreprise en 1977.
5.
Entre temps des full-sibs ont été commencds swr des plantes rbsis-
tantes dans trois populations et ces full-sibs ont eté envoyas en
essais regionaux en
Afrique durant
l'annee 1977. Les descendants
sélectionnés
seront utilises pour creer des variétes utilisables
dans les programmss
nationaux en Afrique.
Tableau 2 : D i s t r i b u t i o n d e l i g n é e s
sélectionnées pour leur roaction
vis-
h-vis de la virose striée du maïs :
0
!
!
!
!
!
!
0
! Echelle de sevérité
0
!
!
!
i
(;: du total.)
1
i
Matériel
! Géngra- !
Total
,l---_-_--_-l-_-l-_--------. i
I
0
tions !
plantes 0 0 ! 1 ! 2 0
3 j 11, 5 !
! ----e--m.---w---d-! -----.mImm-*---..-.-I-
F
es-*F .--.-.-.-*a--
F
-*F --WI.I
F
--...m. -----!
!
!
I
1
:
32
0
!
ilO0 , u ! 0 , 0 ;
i TZ
yeliou, 33 !
SI
!
32
! 0
!'69!
O!
O?
31 !
0
!
!
! La Revolucion-1;
SI
!
48
;
0
; 53 )10;29;
0,
! Tuxpeno x 1~ !
!
!
!
!
!
i
!
! Longa **
!
SI
!
172
! 0 ! 2! l! 2!
95 !
! Upper volta
!
!
!
!
!
!
1
s
1
1
I
i
1
1
1
1
I
I
(témoin de senii
!
128
0 ; 0; of 0;100;
:
i bilité)
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Source
de semences : ++ IRAT La Réunion - *+G Tanzanie.
5/ -
Etudes d fhe.ritabilité
Un parent résistant (Ibadan
32) a été croisé &
un parznt
sensible (Upper
Volta),
la FI et les deux parents furent semez dans
une cage grillagee.
Toutes les plantes (100) de Ibadan 32 Qtaient
a l’echelle
1 et toutes leq plantes (100) de Upper
Volta étaient
ü l'échelle 5. La FI avait pour toutes les plantes (200) 1'8challo 3.
La Fi a eté avancée à la génération F2 et a été egalement croisoa <lu::
deux parents pour
faire des back-cross
1 et 2.
Toutes les 6 genero-
tions : PI, P2, FI,
F2, SC1 et BC2 a v a i e n t dté p l a n t é e s
e n essai
randomise
dans la cage grillagée. Les dloments seront assujettis
à une analyse ghnétique oppropri8e pour
etudier la nature de l'hori-
tabilite d e l a r é s i s t a n c e & 1~ v i r o s e Stri$e
d u maïs, le nombrs de
g&nes g o u v e r n a n t l e caractere e t l e m o d e d ’ a c t i o n d u g è n e responss-
blepour la rrsistance. Des croisemcnts
dans les premiers
moments
montrèrent
l'existence d'un g&ne majeur
mais cela doit etre confirm;S.
Un autre parent, la Rewolucion
1 qui a montré plus dz
tolérance que Ibadan 32 a été crois6
à Ibadan 32 et 3 la FI de
Ibadan 32 x Upper
Volta. Ce croisement devrait permettre
de savoir
si les deux sources de
g&nes ont le ou les meme gene (s) de
résistance. Si ce sont
deux g3nes diffdrents et si ils
ont des effets
génétiques additifs, ils pourraient étre recombinés
dans une popu-
lation pour un haut degr6
de resistance et de stnbilité.
61 - L e s borcrs d e l a t i g e d u m a ï s
Pendant les années 1976 et 1977 des études ont eté entre-
prises concernant l’élevaqe
en masse des borers de la tige.
Des po-
pulations de Busseola fusca et Sesamia calamistis ont Qte developpges
dans des grandes cages grillagées<
25 m) et des tentatives dc
connartre 1~ regime alimentaire
convenable pour l'élevage massalu
de ces deux espèces ont 6té entreprises. L'élevage massale do grande+3
populations est essentiellement bas8 SU~ l'identification de sources
de résistances pour pouvoir par la suite incorporer ces
gènes de
résistance dans
un programme
de s8lection. Aussi des endroits où
les infestations naturelles de ces borers sont tres
importantes
ont ëté identifies à l’intérieur
du Nigeria. Des variétés seront
testees dans ces régions pour 1
'evalution de leur résistance aux
boreri.
a/ - Bussoola
fusca : Des tests de résistance B cc
borer
sous des conditions contrelées
d'infestation ont début6
en
1376. Une importante
population de Busseola fusca fut dévcloppGc sur
une variété
sensible dans des cages grillageos
x
25 m). Cinquantr-!
rnateriels 51 tester furent semés de telle sorte
q u e l e u r
g e r m i n a t i o n
coïncide avec l’émergence
des adultes. Chaque entrée
fut plantBe en
parcelle
de 4 lignes de 25 plantes chacune et il a Esté trouve
que
chaque plante fut infest5e d'oeufs 25-35 jours apr&s la germination.
L'infestation des larves fut tros importante
avoisinant 12 larves
par
plante en moyenne et la plupart des plantes furent détruites
a v a n t f l o r a i s o n .
La sélection des plantes individuelles fut baseo
sur l'aptitude de la plante B produite
un cpi SGUS ces conditions
considérees comme
une tolérance 5 ce borer.
Tableau 3 : Nombre
de plantes sélcctionnGcs comme tolerantes &
Busseola sur les
plus resistantes des 50 lignées:
!
!
!
f
!
Nombre
de plantes ! Nombbre de plantsa j
Materiel
!
infestees
!
selectionnees
1
.--------_----------------. i -----_----I-L--I----.
i --------------------E
?
!
TZB
0
Ant. x Rep. Rom.
!
W.H.E. 02
!
1
C o g o l l e r o
F
.i A n t . S e l . Blanca
Parmi
le materiel teste il y avait 6 synthétiques rSsis-
tnnts au borer
du maïs curopgen. Ils furent detruite
et aucune
selection n'a pu @tre
faite sur
eux. Leur sensibilité a la pourri-
ture
des semences et les mauvaises conditions de germination
ont
peut-être
influencé leur reaction
aux borers
aussi un debut dc
croisement avec
du matériel adapte aux conditions du milieu a Gté
entrepris pour permettre l’expression des genes de résistance.
b/ - Sesamia
calamistis : Le test de plaçme germina-
tif du mals pour la résistance à ce borer d e l a t i g e a éte entrepris
ù UPlUDIKE (Imo State) où de fortes
populations de borers existvnt
specialement d'aBQt & decembre.
Un grand nombre
de materiels (786)
de sources variées
surtout en provenance du CIiWiYT furent testos.
L'infestation .fut extrêmement forte 30 jours après la germination
et & ce moment 65 $ des entrées furent
completornent détruites ou
sevèrement
endommagées. Seulement un faible nombre
de matériels a
montré un haut degré de tolérance & ce borer et certain avait cjgaie-
ment une architecture
de plante-type et un bon emplacement de l’opi.
Tableau 4 : matériels s8lectionnés sous une forte infestation df3
Sesamia
!
!
,
Matériol
!
>i de plantes ayant
I
:
!
0
survécu
!
l
.-------_------------------------------. i -----_----1-------1_-----. T
!, Tropical Intm. Yellou~ Flint Dent.Epili
63
/
! fjezcla Amarilla x 1
- Epi 4
?
camp.
65
1
/ 1'" ezcla - Epi Amarilla 1 P.B x 8 Mots)x=conp.I
88
1 0
!
f TIYD x Comp.1 x Phil DMR 1,3,5.Epi 5 0
88
r
!
!
!
1 Ant. x Rep. Dom x Conp, 1 -Epi 3
?
88
1
I
!
!
Nbre d'entrees : 786 ; nbre de plantes 13.362 ; nbre de survivontas Y
1.129.
La sélection de 59 plantes individuelles et le bulk des
plantes ayant survecu ont 6té plantés 9 la ferme
de l'I.I.T.A, pour
dovelopper un full-sib entre
deux populations de maïs à grains
jaunes et blancs, Ces matériels
ont et& également plantes & Ur;ludil:z
en 1977 et une selection récurrente o été entreprise sur ces deux
populations pour augmenter la fréquence
des genes de résistance u
ce borer de la tige.
Les plantes individuelles sélectionnées subi-
ront deux générations
d'autofécondations paur la creation
de ligneos.
Elles seront
utilisees pour
l'étude du mécanisme de résistance CA CY
borer.
D/ - Precocité
L'objectif de création
de populations précoces tend a
obtenir
des cultivars
qui conviendront à :
a/ - une dcuxibme saison des pluies dans la zonij
forestisre
b/ -
une courte
saison des pluies dans la zone
sahélienne
4 - un mélange
et/ou un remplacement
dans le systana
de culture du fermier.
Ce projet a ét6 entrepris
depuis 1975 en croisant In
va-
riete
précoce de Haute Uolta avec plusieurs autres materiels prcico-
ces en provenance
de l'Inde, de l'IndonCsie, des Philippines, de
Mexico et d'Afrique
ont oté utilises pour cr8er
des populations Pr&-
cotes.
La résistance aux maladies et
un rendement
saisonnable de
quelques 3 à 4 t/ha avec
une période de maturite de 90
jours environ
sont les objectifs fixes,. A partir
de plusieurs
centaines de full-
sibs développés dans la generation
F3 dans la Premiere
saison do
1976,
200 full -sibs furent sélectionn6s et plantes dans la deuxi.Smo
saison
de 1976. Dos full-sibs furent
egalement entrepris sur cas
descendanbes sélectionnées. Huit populations ont été développons Zi
partir
de ces descendances. Elles ont éte plantées durant la
saison,
sbche de 1977pour1'8valuation
du rendement
et l'augmentation dos
semences.
Durant l'hivernage
1977 une partie
du materiel a été en-
voyéedans differents
pays africains pour y étre teste et pourront
Par
la suite entrer
dans un programme national et l'autre partie
Btait
en essai de rendement et en croisement
a 1.1,T.A.
3 .
Tableau 5 : nombre de full-sibs sélectionnes dans huit populations
précoces
dév eloppdes a I.I.T.A.
!
!
!
I
0
No
!
Pedigree de la population
!
Nombre do
!
!
0
!
Full-sibs
!
; m.-m.---, I --------------------__l_________l_______----.
I ----w----------E
P
!
I
1
/
: TZ Early 1 Blancos Tropical Precoz x U.V. i
27
/
! 2
! TZ Early 2 Preeoz Blanco Indoncsia x U.V. !
17
!
3
i
!
TZ Early 3 Amarillo
Tropical Precoz DxU.V. ,
0
!
35
i
*
E
4
!' TZ Early 4 Amarillo Tropical Precoz FxU.V. 1
20
,
0
!
E
E
5
; TZ Early
5 Mez. Am. PB x Phil, Dk'lR x U.V. ,
16
I
! 6
! TZ Early
6 Mez. Am, PO :: Thai Comp. x U.V. !
17
P
c
7
; TZ Early 7
Indonesia Precaz
Am
!
x U.V. i
30
! 8
! TZ Early 8 Tropical
Late white Dent X U.V. !
4
Les 15 familles et variétés
suivantes qui ont été identi-
fiees comme étant agronomiquement
prometteuses ont éte semees h
partir de leur
talon et ont eté croisdes datas des combinaisons
variges.
Tableau 6 :
familles et varietes utilisees pour obtenir
des F1
précoces
1
Am. Trop Precoz
FX Phil DMR X U.V. 1 - F-SE,
2
Mez. Am. PR x Phil DMR x U.V. - 8 F.S4
3
IND. Precoz
Am x 1J.V. 1 - F.53
4
IND. Precoz Am. x U.V. - 2 - FeS5
5
IND. Precoz
Am. x U.V. - 8. F*S6
6
\\rJF9 Cms VG x C 103 x Tropical Precoz
7
IND, white mixed
8
Am. Trop. Precoz D
x Phil DMR x U.V. 1 - FS8
9
Am. Trop. Precoz
F x Phil DkiR x U.V. - 3 - F.52
10
IND Precoz
Am. x U.V. - 6 - FS5
11
WF9 Cms VG x C 103 x Ind. tijhite
12
D74'7
13
Indonesio Precoz Am. x U.V. - 5 - Fis2
14
WF9 Cms VG
x C 103 :< IND 6
15
IND x IN 6.
E/ - Tolaronce h l'aciditg
du sol
Les premiers cribles furent entamés en 1976 sous une fort::!
pluviomctrie des sols acides dégrad&s et le complexe maladie-insecte
existantdans cet éco-systome à ONNE (c'est l'endroit le
plus plu-
vieux de la zone forestiore sous station de I.I.T.A.). Durant 10
prcmiUre saison, 400
cultivars de maïs furent semés à
1 ligne/cuiki-
var pour tester la vigueur C: la croissance dans des parcelles avec
et sans chaux . Plusieurs entrées
prometteuses furent sBlectionn6ss
(tableau 7) parmi elles des cultivars locaux qui semblent bien
s'adapter aux sols acides et 3 la toxicité alluminique mais passhdant
plusieurs autres caracteres indesirahlos
qui méritent d'Qtre ame-
liores.
Tableau 7 : cultivars de maïs
sélectionnes pourleur tolérance
aux
sols acides
a partir de plasme germinatif
sélectionné à ONNE +*
!
I
1
!
!
Cultivars
0
Origine
!
Cul tivars !
Origine
i
.--m---m----..-..---!
i
---..m---------!
1
-_----_--------.----------------.
i
!
ICTA - Br
!
!
8
!
p Guatemala
; TZB, TZPB
0
I.I.T.A.
!
1
ICTA - 101
i Guatemala
I West, Yellow !
Nigéria
!
- 1,2,3,4,51 Colombia
!
!
!
Col
! Calabar W.
!
Nigeria
1
I
Batan lote 2,3,4! CIMMYT
1 Kuru
!
Nigéria
!
!
Mix 1
!
I
I
x Col
i CIMMYT
!
, Idomi 1d
Nigeria
!
!
F
H 652, H 780 0 Hawaï
0 ug r FI w
!
Nigéria
I
1
1
!
P N r.1 - 1
i Zaïre
!
1 Lagos w
!
1
!
Nigéria
i
!
Katumani
! Kenya
1 IKOM $d
!
Nigéria
i
!
!
?
!
0
-!$ 400 entrees ont ete selcctionnécs Pour leur repense à NPK ûvec
plus ou moins Ca.
Durant la seconde saison dss lignées
SI de TZPB et des
lignées 52 de TZB furent
somécs et SélectionnGes. De
nouveaux
matériels furent
introduits du Brésil
où on trouve des sols for-
tement acides et des sols ayant un haut degre
de toxicité allumi-
nique.
Ces matériels furent
multiplies à I.I.T.A. et ont été testes
on 1977. Toute la collection de I.I.T.A. fut testéepour sa
tolérance
aux sols acides à ONNE en 1977.
F/ - Création
de liqnees P ures
Certains pays africains portent un grand interet sur
l'utilisation de maizc hybride. On reconnazt
qu'un grand nombre dz
paysans continue ù faire une agriculture
de subsistance et que les
variétés composites conviendraient
mieux 3 cas paysans de l'Afriq\\:o
du l'ouest. Cependant l'utilisation de maïs hybride augmenterait
d'une
manière certaine les efforts de production de maïs
au ni\\jeau
national. Donc il serait appropria de creer
des lignes pures COT;~~-
nables 3. la fabrication de varietes hybrides de maïs.
Un total de 120 lignees
SI sélectionnees ?I partir de TZB
cycle 5 et un bulk de 27 lignées Ç2 de TZB cycle 6 furent
planteos
en 1976 pour fabriquer des lignées 52 et 53. Les plantes séloctian-
n6es furent autofécondées. Toutes les lignées 52 et 53 ont ét6 croi-
sGes à
deux testeurs et c1 partir des essais top-cross les lignr~es
ayant une bonne aptitude & la combinaison
ont 6td selectionnees en
1977. En meme temps des lignees originnircs de l'Inde, des PhiliI+in::s
de Hawaï et du corn-belt ont éte testeeu et les meilleunrslignées
seront croisées entre elles et la ligne@ TZB pour
faire des hybrid2-s
simples.
I i ! ,
G/ - Les populations de la savane et d'altitude moyenne
Un premier crible
dans l'utilisation du plasme germin:.rtif
est
de sélectionner les meilleures
populations pour la savane c2-i;
Los zones de moyenne altitude. Une répetition
de ELVT 18 en provo-
nance du CIMMYT a consietg en l'experimentation
de 19 variétos
avec TZB comme temoin local. Cet essai a é-te implante à Makwa st
B Sûmaru
pan les cooperûteurs. Une repétition
de ELVT 19 ayant
trait
& la haute teneur en protéine
du matériel
fut egalement s>r;;<J!e
aux
deux endroits, La voriSté
Tlaltizapan 7322,s'est révelea inta-
ressante car elle a eu un rendement superieur
de plus d'une tonils
au rendement
de TZB témoin local a Makwa e-t plus de deux tonnos
ÛLi
meme temoin à Samaru.
H/ - Amélioration
des populations
Le programme
de sélection récurrente pour 1
t~ugmont~ticn
de la frsquence de
gknes faborables pour
l'obtention d'un haut ct
stable rendement a et@
en continuntion cette annQe également 5
1'I.I.T.A.
Cette sélection récurrente est pratiquée sur quatre
populations : TZB, TZPB, TZ Yellotu, TZ opaque. Le test de rendomcnt
des lignees SI 0. des niveaux de populations différentes a et6 dGt::r-
minG.dnns un essai où la donsite
de plantation variait
comme unc
fonction continue dans un bloc.
1/
- TZB : Le composite TZB provient
du composite PJCB q:Ji
a Bté créz à l'Institut National de Recherches sur les céréales à
Ibadan.Pendant les quatre premiers cycles de sdlection à I.I.T.A.,
12
composite d'origine NCB a eté considerablomcnt amélioré.
Un
autro
changement de sa composition est intervenu
en 1974 quand les
r,loilleures
lignées du composite TZA (qui provient
du composite NCA)
furent incorporees
dans le composite TZB.
160 lignees obtenues durant la saison seche de 1975 furent
mises en essais de rendement
pendant la premilLrc
saison des pluies
en 1976. Ces essais comportaient deux répetitions
à Ibadan, h
Ilon.la en Tanzanie et une répstition
3 Ikonno,au Nigénia. Les parc:?:-
les d'essai à Ibadan et Ikcnne fusant plantees avec
des densit4s
variant comme une fonction continue de 20.000 à 12U.000 pieds/ha.
Durant la
meme saison, c2.s 160 lignées SI furent
semées dans des
blocs sépares
et les plantes sélectionnees furent
autofecondk<os
pour produire
des lignées 52.
La sélection des lignées SI était basée sur
les rendor,!ents,
la hauteur et la qualite de l'epi, la toldrance aux
insectes ut aux
maladies. Sur
la baso de toutcs ces qualités, 27 ligndes SI furent
selectionriees. Les lignees 52 obtenues h partir
de S'l furent sa~nezs
durant
la seconda saison de 1976 en recombinaison, Les épis SO~~C-
tiennes à partir de ce croisementffurent semés durant la saison s;2ch,
de 1977 pour crder
de nouvelles lignees SI qui constitueront 11.:
d5but du 7e cycle de seloction. Le b&~lK dos épis recombinés et se-
lectionnes pour leur calibre seront lltilisos
comme TZB (SI) CG :3t
pourront Btre
utilisés dans des progrummcs
nationaux.
2/
- TZPB a Le
composite TZPB a et6 crée pour satisfaira
le besoin d'unevariété plante-type pas tres
haute qui résiste e 1~
verse
et convenable pour une polycultura.
Les épis 52 sélcctionn5s
à partir des blocs en recombinaison furent
plantés épi
à la ligne
durant la
seconde saison de 1976 par
une autofecondation. Les plantos
SI s&lectionnees furent somees durant la saison
seche pour
auqt::on-
teEI.lcs semences Par sibbing. Ces senencos ont été utilis8cs on
1977 en essai dansplusiours endroits et dans des situations de strass.
3/ -
TZ yelloiv
: Le composite TZ yellow a été creb avec
1 0 s mi3 me s objectifs que pour TZPB h partir
des sélections faitcs
Par la CIMPYT sur
planta baja ye1.lCU.
Lu seco:md cycle de sélection
du composite TZ yellow a debuté en 1975 et les épis selectionnss
il;- ;-,
blocs de croisements
furont semes úpi à 13 l i g n e d u r a n t l a prG,.:i-:1-c-!
saison de 1976. Les plantos sGlectFonn8es f u r e n t
autofecondees. LGS
Gpis SI sélectionnés furrrnt semés pourun sibbing afin d'augmenCor
la sBm%nCe.Durant
1977 un test multilocal et international a ét2
fait sur ces lignees SI.
4(
- TZ Opaque(2 : Les composites TZA et TZB furent convzp.
t i s
en verslon
opaque 2 haute teneur
en lysine) par 3 back crosses
en 1972. D’autres rnat6riels
identifies dans des essais du
CI11)lYT
furent également
ajoutes ?? ce composite. L'objectif est de creor
un composite à haut rendement,
avec un endosperme dur
acceptable,
ayant aussi une haute teneur en lysine et de bonne qualite, co com-
posite doit s’adapter
dans les
basses terres
tropicales. Un tr-jisi:l.8:::
cycle de sélection rocurronte avec
utilisation de la méthode S"r mo-
difiée a et6 utilisee en 1976. Des l i g n é e s toldrantes à l a virc:;c
stiriée
du iilaïs et des épis sslactionnés a partir du CIMMYT IPTT 4C
furent ajoutes en melange au premier
composite.
Les épis sélectionnes ont et6 bulkés pour
une nouvelle
recombinaison. Les plantes sélectionneos sur la
base
du rendernznt
et d’autrlzs caracthres
de la plante et de l'epi ont été plant3Os
durant la
I&re saison de 1977 pour
une autofécondation qui dobutc-
ra
un nouveau cycle de selection.
II
-
INTERACTION PLANTE-ENVIRONNEVENT
A/ -
Interaction plante-environnement biologique : Maladiossn
g6néral
Les principales
maladies dans la zone de I.I.T.A. sont
.
l a r o u i l l e e t l a n i e l l e .
L a v i r o s e s t r i é e
d u maïs p e u t @tre :zdvC:ra
rnais non localis8e.
Curvularia
et las a u t r e s
maladies des fouillae
se rencontrent spécialement
en zone forestigre.
La nielle do:;
fouilles du Nord se rencontrent sporadiquement B 1’1 .I
.T.A. mais
est plus commune dans la zone de savane au Nord du pays et en haut::
altitude, A I.I.T.A., la pourriture
ds la tige y sevit egalement
de m6me que la pourriture
des épis qui affecte le rendement.
iJno
maladie qui est un flGtrissement caust; par
Rhizoctonia et dguloment
rencontrde d u r a n t 10s p$riodes
humides sp6cialement
dans les pir;r-
celles avec mulching. L'incidence du mildiou a 6hé romarqu&o pour
la première
fois en 1975 Li OWO et au nord de Dndo state mais pas
encore
dans la région
de Ibadan.
Une maladie de type bactacicn caus&e par
Pseudononas 115:
a 6td constate& pour la prarnihre fois en 1975 et est réapparue
on
1976 c-1 I.I.T.A. mais aucune trace
n'en a Ote trouvée au niveau
du
paysan. Des symptornes viraux nettement diffdrcnts
de la vi,roso
Stri&e
du maïs, mais avec une faible fr8quenco ont St6 remarqu62 ti
I.I.T.A. ct dans les champs des paysans, L'identits de ce’virus sst
completement inconnuo.
12.
Una maladie intdressanto a et6 remarqueo au Nigeria, en
Cote d'Ivoirs ot en Tanzanie, cette maladie est cnractérisee par
un developpoment de plusieurs dpis avortes en feuilles et parfois
une coloration rouge
ou mauve et une stinescence precoce
des feuilles.
Ces syrnptomes font penser
à une maladie du rabougrissement
qui sbvit
en Amérique et qui est cousde par un mycoplasme. Avec las symptomss
de cotte nouvelle maladie trouvee
en Afrique aucun grain n'est pro-
duit et la maladie est
une curiositrs au Nigeria h
cause de sa
faible fréquence.
Une autre maladie a et6 remarquée
en Tanzanie
avec des symptomes rssssmblant ti un fl8trissement tardif causaa oar
Cephalosporium SJ. 1~1 maladie la plus serieuse en Egypte mais in-
conntle actuellement en Tanzanie.
L'importance
dos maladies a I.I.T.A. varie selon les
saisons et les endroits et
seulement dGux principales maladins
;Jnt
amen6 les geneticiens à solectionner
des resistancas. Ces mnladios
des basses terres
sont la rouille
(Puccina polysora) et
des tschos
(Helminphosporium maydis).
Aussi dos techniques speciales et dif-
f??ronts
cmplocemcnts sont neccssaircs pour crecr
des rSsistancus à
plusieurs maladies qui
sont preoccupantes
des diffbrents
6cosyst~~mos
da maïs sn Afrique. A partir
de 1976 des efforts ont et6 entrepris
pour creer des resistonces à trois
maladies E. trucicum à JOS, la
pourriture
do In tige et la viroso stri6e.
A/ -
La virose striée
du maïs:Estimation : Les estimationa
de l'importance
de lo virose
ont et3 entreprises
à Ibadan, If6, Ilora
(Oyo state), Akurti
(Ondo statc)
et Umudiké (Imo stnte) pour doter-
miner
l’incidence de la maladie. Des Echantillons d’herbes ont St:3
prelevos
dans ces zones pour déterminer
de possibles réservoirs 2
virus : la virose strieo
du maïs 8 EtS trouvée très
spécifique des
sites et rn@me dons une zone en general des variations de 0 à 7U i.-Z
d’attaques sont remarquees
chez des variotés. On a trouvu
quatre
genres d'herbes porteuses do virus
mais avant tout 1'identitS du
virus et les relations hotc-parasits sont
necessoires d'etre connues
avant
une Etude directe
d'dpidemiologie.
Tableau 'lil : Incidence de la virose striée sur
maïs et sur herbes
avec symptomes de la virose dans plusieurs localisations au r?igeriu
1
I
1
1
0
I
Nombre i ;6
I Herbes
avec symptomes
i
Lieu
I
I de sites
; chez maïs
;
ressemblant à la viroso ,
1 badan
O-50
I Eleusine .Anoxopus ,
I
Diqitaria
Akurc
8-70
; A
!
noxopus
!
Ilora
!
12
E
O-65
0 Digitaria
!
!
Ifo
!
3
!
!
I
?
!
!
Z-30
c L e p t o c h l o a , A n o x o p u s i
!
Umudikc
!
2
0
o-5
!
n6ant
!
1
!
E
0
I
a/ - Insectes vecteurs
: Les Cicadulina collecttis a
Akuré zt
Ibadan furent
identifies comme dtant C. ebila Naude, C. tri
triangula et C
- L similis china par J. Decming, IAR, Samru.
Las Go-
. . .
nïf>res
cspSces sont bien connues comme Btant des vecteurs
de la
virose striee
du mals mais les deux autres
espèces n'ont jamais t5t:J
13.
présenteescomme
6tant des vecteurs
La majorité des spécimen coller-
tes (90 $1 etait
C. trianqula. Cette especc constitue la ma,3ourc
partie
de la eeluction des populations Utilis&es dans les Btudoe
do résistance plante-hote.
Les effets de plusieurs herbes sur la reproduction do
c.
trianqula furent examin6s en dbtail dans lu but de dgterminor
Gel hote.sart à maintenir les populations de C,jcadulina quand 12
maïs n'est pas scmc.
Les rasultats présentés dans le tableau 1:
indiquent que Le maïs est l'hote le plus approprie mais les
herbes
Eleusine indica et Bracharia lata
sont Bqalement des hotaç
paur cette
osp)ce et
peuvont servir de resorvoirs de
vecteurs.
Anoxopus compressus
qui ns convient pas aux vecteurs est intares-
sante par le
fait que cette herho ost la
plus importante
dans las
champs des paysans et oresente frdquamment des symptomos r6szcmblant
4 la virose.
Son inconvenance comme refuge de C. trianqula
n2 con-
Cern3
peut Btre
que cotte espùca seulement maisjusqu'ù prf?sent on
no sait pas si d'autres espace
de Cicadulima
ne se reproduisznt r:+o.s
dessus.
Tableau 11 :
-
-
aptitude du maïs et de différentes herbes ç servir
d'hotes à Cicarliilm trj
anolllq mesurée par
l'augmentation de La P:I-
pulation de 40 adultes zn 4 semaines.
!
!
!
!
!
!
adultes
!
nymphes
!
Total
I
!------------------------- î.
l
---.m-.--------~
I
_--_--__-----.-------------. i
!
!
!
!
1
o Zea mays
1 127
I
!
1 217
r
2 3 ,-'! 4
:
1 Eleusinc ~~~~~~e~
. .
!
625
!
191 !
81s
/
i
!
!
?
i Rracharia lata
215
i
!
217
;
432
i
! Setaria barbata
!
37
!
72 !
103
1
!
!
; Gnoxopus comprossus
0
;
!
!
0
!
!
i
!
!
b/ -
Effets du virus sur la croissance ; la hauttzur
de la plante est masuree choque semaine et prise
comme indice de
l'effet du virus sur la
croissance et la severite
de l'infection vt
notee à la floraison.
A tous les Sadcs
de croissance, on a romarqu:;
l'effet da la viroso.
Si l'infection se (produit tBt à 5 jours, on
obtient 82 7: des plants qui meurent. Si l'infection est tardive
ltélongation.&s
ertre-nœudscsw@ ou est grandment retardee.
La ron-
doment grain par
plontc (table 12) est affect6 par le virus 21 tous
les
stades
de croissance,
la rGduction du rendement devient $~LIS
sévCre avec la prdcocité dz l'infaction.
14.
j-ableau 1 2 :
croissance et rendement de maïs infecté par la viraso
stri6e & di fférents stades du developpement de la Plante.
!
0
i
!
I
!
i
I
Stade
! Taux !
;i de i >; de
!Moyenne du!
5: de 1.~1
1
Id'inoculation!d'infec- !plantes
!Produc-
!Poids des fd'epression!
I
I
t i 0 ri ;+
!en survie!tion dlepilépis en g !du rr2ndt. i
I
1
I
L
1
I
I
, ---..-m...- --_--.---------.---_----- ---------.--_-_-----.----------.
:
!
0
0
!
!
:
5
!
4.9 !
13 !
13 !
21
?
98
!
15
40
;
36
%
i
25
1
4,o
?
1ul-l
!
IUCI
,
23
?
3 Il
I
I
35
47
;
59
!
i
Témoin
!
0
!
ICI0
!
110
i
129
!
0
E
0
I
!
0
0
!
I
3) taux de sévSri.té de l'infection au stade floraison.
.
III
-
INTERACTIONS PLANTE -ENVIRONNEMENT PHYSIQUE 'II
fi/ -
Intéractions rendement génotype - environnement :
L e s résultats de l’essai varidtal do maïs
e n A f r i q u e
de-
Puis 1967 ont montre que les rendements de maïs dans la savane
guindenne sont superieurs que
ceux de la forêt.
Ces différences sont
considérées étant
dues a
la combinaison
de facteurs biologiques da-
favorables dans la
zone forestigre
avec leur grande
incidence de
maladies et d'insectes,
et des différences environnementales physi-
ques spécialement une faible intensité lumineuse en zone foresti&ro.
Des diffirencos de températures également peuvent avoir un effet.
Un essai fut conduit au Nigeria avec 12 cultivars
de maïs pour testor
chaque plante individuellementpourla repense
Physiologique aux en-
vironnements
de Ikenne, Ibadan, Makwa et Sarnaru représentant
u n .o
latitude allant de 6 à ll" N.
La moyenne d:e
tous les cultivars
a indiqué une chute pro-
g r e s s i v e
d e rendement
quand 13 latitude diminue saujf dans l'essai 1::
Makwa qui a été s é v è r e m e n t affects par le stress
d ' e a u accidont.21.
û cet endroit,
Quelques cultivars eurent
des performances diffVrantzs
:i. différents endroits
indiquant ainsi une interaction
spécifique
c u l t i v a r - l i e u .
Agronomiquement la baisse
de rendement
dans la zone for?s-
tigre
B Ikenne était due h la verse.
Tableau 16 : Interaction rendement - lieu pour du maïs de la foret
humide à la zone
de savane au Nigeria en 1976.
!
0
!
!
!Moyenna !Poids dejGrains/ :Poids dejNbre
de ;$ de pltes!
Lieux
1
,de randt,grnins/
;èpi
,100o
idIepis/ ; sur pi.od i
?
i
(t/ha) ; Upi. ;
is rains
;100 pltes,
1
!
!
!
i
j (9)
!------"--,--------r--------!--------1---~----~---------~
0
E --..------- o
! Ikanne ! 3,5
!
88 !
397 i
259
i
71
!
49
!
!
!
!
!
1
115
;
I
248
;
75
f
7 ‘3
’
;
0
!
!
I
47*
i
334% !
1404’ !
72;:-
!
9 1 ,::
1
!
!
!
!
I
, Samaru ; 8,5
t
,
493 f
228
!
74
;
87
8
f
W”>~
i
!
0
!
!
!
I
$+
secheresse h l a f l o r a i s o n .
Cotte baisse de rendement etait
due zn partie à
des natta-
ques de borers et
d e l a p o u r r i t u r e d e l a t i g e . Il y
e u t é g a l e m e n t
de la verse mécanique causée par
la haute taille et à la minceur
des plantes ayant Egalement un haut emplacement de l'epi.
La production
de mati$re
s&che et de grains par
plantti fut
examinee en plusieurs sites
dansdes parcelles n'ayant pas eu du
verse.
On a remarque
que ICI
matihre sèche totale diminue awec la
:
baisse
de latitude allant
de 1 .240 g ?I Sanaru 3 940 g par
plante A
Ikennc. Il y eut egalament une diminution progressive
de la produc-
,tion de grains par Plante suivant la latitude. La diminution progras-
sive de la production de grains par
plante avec la latitude fut attri-
buee à la diminution progressive du nombre de grains.
Cette diminu-
tion était due pour la plupart au
faible nombre
de grains
par ligne
avec
une reduction faible dans le nombre de rangs par
épi allant e;1
moyenne de 15 à Sarnaru ou 13,O h Ikonne.
B/ - Les effets de l'intensite de la 1uiiliGra sur la croissance
et la production
de qrains
Un composant majeur dans le rendement
physiologique du
maïs sst le nombre de grains par plante
qui est affecté par la ciuan-
titti d e r a d i a t i o n e t s a d i s t r i b u t i o n d a n s l ’ e n v i r o n n e m e n t . S o u s dis
conditions de faible densite de semis coFime chez le paysan, la porte
du nombre
de grains par
Plante n'est Pas compensée pour le grand
nombre
de plantes par
unit6 de surface
comme chez des paysans ap;jli-
quant la haute technologie.
l-a relation entre la radiation
rccue et la production de
m a ï s c o n t i n u e d’stre etudieo ( e n cooperation a v e c l’agroclimatologiete)
s u r l a s
deux cultiwars TZR
et TZPB. )
Des experimcntations
f u r e n t t!lenGes 5 l a f i n d e 1 9 7 6 cour
E;tudier
l'influence de la luinisre recua par
l'epi per se
sur le
developpement du grain. Différentes intensites
de lumise furent cen-
duitos suivant deux voies e
16.
v - Par un ombrage artificiel de l'épi apres
fécondation
des plantes semees à grand écartement
(1 m x
1 m)
pour réduire la
lumikre reçue par 1'Cpi
de 33,66 et 100 $ des epis
non recouverts.
2/ -
En augmentant naturellement la lumière reçue
par les
epis (et inévitablement la totalité de la plante) en réduisant '.a
donsite de semis dz 50 cm X
50 cm a 1 m X
1
m au moment de l'epiai-
son de 50 $ des plantes. Les changements de lumikrc et
de tsrnpor:l-
ture autour do l'épi furent mesur6s.
Lo nombre
de grains, le rondc:z;ïjilk
on grains et 3.a répartition de la mati3ro
seche dans l'épi et dahs
les parties vGgStatives
en fonction de la lumi!>re reGue ont et5
Etudies. Los taux d'hydrates de carbona dans les plantes durant le
developpoment de l'epi
furent egalament detorminés.
L'analyse dGtaill&a de 1 'experimcntation n'est pas encor
terminee iflais des indications peuvent Atre données sur
l'effat .:ios
traitements.
A faible densite d'une poPulation de maïs, une grand!?
rlroportion
des plantes produit
des
soies sur
deux, trois ou p?-usiours
Qpis aux noeuds de la tige. De m@me que le p2doncule des epis se
developpe 9 l'intérieur
du premier et
du second noeud
de la tige,
Dans
l'expérience
de couverture nrtificielle,
seulement la premier
Bpi est recouvert
et la fecondation des autres épis est
empache,.?.
Il n'y a /pas d'effet d'umbrage
sur le devaloppemcnt du groin.
L2
r:-2ndement
de grains par
plante est similaire,
il n'est pas fonction
du taux ds couverture.
Cependant en supprimant
le devcloppemcnt
des autres Qpis, la réponse potentielle du premier cpi due a l<;
couverture
est non significative.
Au contraire
la deuxiéme expérience
montra le raie ds 12
lumiere
d,2ns la développement de 1'6pi.
Les plantes dans le tr,jite-
ri:snt de reduction de densite produisirent
un plus grand nombre r!e
soies
par
épi et des noeuds portant
un 6pi et
un plus grand nombro
do graines par planta. La darnier effet est causé par
un plus grandi
nombre
de fleurettes d
isponiblcs pour
la fécondation st partislie-
ment moins d'avortements des grains duront leur remplissage.
c/ - Comparaison de l'cfficiencc des plantes chez des maïs
prolifiques et
non prolifiques
Des experienccs anterieures avaient montré
qu'une cart~-:,inS?
proportion de
maïs du cultivar
TZPB semé a une
densité relativjemc:nt
PaibfaFroduisait deux épis. Cette proportion varie avec la pressiùn
de la population dlun genotype donne et l'environnement
physilur2
durant l'initiation de l'tipi et la floraison.
La population TZGC
fut plant!-e 75 x 75 cm (soit 17.780 pieds/ha) et lus plantes ayant
un ou deux Spis de mQme précocitC et de hauteur uniforme furent
seluctionnees.
Des échantillons furent preleves pour
l'étude dt: lu
distribution
de matiere sèche durant
la developpement de l'épi in
mBme
temps les echantillons indiqu&rcnt une supériorité de 42 j en
rondement par plante en faveur dss plantes prolifiques.
En plus
quoiqu'elles aient 3
peu pres la
m@me hauteur, les
plantes & cicu::
++Plus
Opis eurent de plus grandes feuilles
et*dc matibre sèche des ii-on
que celles avec un sot.11 Spi.
IndGpendsmment de l'expression de bas.?,
la proportion
de grains par rapport aux autres parties de la plante
(tableau 18) fut pourtant supericure
chez des plantes prolifiqurs du
remplissage S la maturit5.
17.
Tableau 7 8 o Comparaison
de la distribution ds matihre seche chsz l e s
plantes prolifiques et
non proligiquos
de la population TZPB
!
!
!
!
-.
I
J R F
!
G/F
0
W
0
G/MS
E
!
!
1
2
I
1
2
!
1
2
1
.-.-.a..---.-a.... I -m---m.------------- i.----a..------------- l.------------------;
!
!
!
!
1
!
7
!
!
0,13
0,20
0 0,06
0,08 !
0,003
CI,034
!
!
!
12
i
0,3E
0,57
;
0,16
0926
0
o9 07
0,lO
j
z
17
!
1,09
1,33
1 0,47
0,59 0
1 ,61
A,89
:
!
1
!
!
27
! 2,05
2740
0 0,:?6
1,15
;
2,75
3 ,?11
;
i
55
i
3,17
3,73
I
1 ,oo
1,69
!
3,34
4,Ol
!
!
f
!
-
0
i
2AF = jours nortis
fécondation ; G = grains
; F = feuilles ;
T = tige ; NS = t o t a l d e matiEre s3che
1 et 2 : nombre
d'dpis par
plante.
Une grande partie
de l'augmentation de la matière
sache
chez les plantes û deux Gpis s’est retrouvdo
dans les épis. On peut
admettre
que la plupart
du transfert
des hydrates
de carbone s’est
effectué do la tige aux grains
chez les plantes prolifiques.
Ce qui est intéressant c’est
quo plUS
de 50 $ de la i?O/JU-
lation produisirent
deux Qpis 6 faible densite de semis. Une 6tudc
d’heritabilitr? d e c e caractil,re
et de l'évolution d'une population
doatinéa a une grandu cfficianco de la
plante a rnontr8
une augmenta-
tion du potentiel du rendement particuliGrcnant à faible
densit4 et
dans des situations do cultures associees. Il reste à etudier si
une population prolifique est
plus OLI moins stable
qu'un matériel
p o r t a n t u n é p i à f o r t e densite;
D/ - Les
effets de la temperature sur la croissance et le
rendement
du maïs
La temperature est
un facteur environnemental qui diffzre
solon q u ' o n e s t
en zone forusti%rc,
de savnne, ou de moyenne altitude.
Des Etudes
dans des conditions d' znvirorinements contr815s
furent menées pour tes-ter 10s
effets des differentes températures
de jour et
de nuit
comme paramatre variable
de la croissance ot du
rondement du maïs.
Des des expdriences
a n t é r i e u r e s s u r d e s maïs de basr2c! et
de moyenne altitude, on a trouvé
qu'il n'y avait pas
de difftircnco
dans l'émergnnce et la développement
de la feuille 5
des tomp6rxturzs
d i v e r s e s d e 3 4 e t 24O filais la baisse de température n o c t u r n e
(lEo)
r6duisait l a c r o i s s a n c e ûe l a feuille.
La croissance
du germe mrjntra
les memes e f f e t s .
Des cultivars
d e maTs
d e différents cycles (pioneer X 50.55
de 115 jours et Haute -Volta do 80 jours) furent
semés dans des pots
en conditions naturelles ot transf8rSs à t r o i s t e m p é r a t u r e s
diffG-
rentes pour
des nuits de 12 h e partir
do l’initiation florala
jusqu'à la floraison.
Avec la variete
Haute-Volta, la taille du
grain n'a pas dte affectée par la temperature
nocturne la
plus b;.tsso
18.
durant l'initiation
mais une auçmentation dans le nombre de grains
Par
Bpi s'est manifestée par
un plus grand
nmmbre do rangs. En plu:;
du retard
de la floraison h
des temp6raturcs nocturnes basses, Qn
a ramarqué également
l'allongem~n t
du nombre
de jours nrScessair:zs
;; la maturité
physiologique
ut du retard
dans le
temps de rem;:ii::-
sage
de la graine
(tableaux 19 et 20).
Tablsau 19 : Effet de diffërentes tcmP&ratures nocturnes appliqu6zs
0 n t r o
l'initiation fiorale et la floraison.
!
i
1
Haute Volta
!
PX306R
!
1
!
Tem$igratures noctur.l Températures
noctur.
i
.----------------------1 ---------------------
! 300
0
24O ! 18O E 30° ! 24O 0
18O
1
.---------------------.-,-,,------.-------.------.-------.------~
1
1
I
;
I
. ------ E
0
!
!
!
!
!
E
I Fcuillzs/jour
i
0,56 ? Of53
!
OP47 !
0,56 !
0 , 4 8 0 3,4.!+ 1
!
!
1
I
1 Date épiaison mâle , 30
130
;33
;42
;
43
jii7
!
I Data
opiaison feme& ! 37
037
144
!
51
E
52
r53
!
0,
Date de maturité
;
67
;72
!
I
;78
p
;
89
j90
t
i Durdc
de remplissage! 30
135
E34
131
I
37
! 37
!
!
!
!
?
!
!
!
!
I
0
!
?
!
!
!
Tableau 20 u Effet dE diffhrentos températures nocturnes
appliqu5zs
cntrc
l'initiation florale
et la fécondation.
!
!
!
I
1
?
Haute-Volta
P x 3068
!
, Temporatures nocturnoh Températures
noctucne4
I--"-"T"'-"-'-l ------ -3----- --m-w- --...----
!
i
T
I
I
i
!
300
!
240
1 1Eo ,
30° ,
24O , ‘lEo i
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -w--e-- -----mm --.m---
i
0
!
--m-w- -s-M-.“-.
!
0 -------!
1
! LlL~re de grains/opi
!351
!374
!383
! 395
0404
0 426
1
!
I
1 Mbre de rangs
;
Il,7
1
12,9
; 1
3,2 ;
1 2,9
; 13,0 ) Î3,3 ;
? Nbrc
de grains/rang ! 30,O
!
29,l
! 29,II.l i 30,6
t
i 31,U ! 32,O iI
i Poids de grains/épisi
65,5
; 72,9
i 71,4 ;
96,2
; 82,O ; 36,6
1 I
1 Poids
de 130 graines! 20,O
F
22,0
! 20,8 !
25,0
! 26,6 !
22,2
I
/ 21,8
f F 2708
0 1 2,10;
3710
! 2,22;
L-I 3.4
9 2
:
!
Pour le cultivar Pionaer on a remarque
aussi la
m@n:o oug-
nlontation dans le nombre de grains par
Upi CI das
basses temparaturss
nocturnes
durant l'initiation mais la taills de la graino
diminue
ot en consequence le poids de grains par
@pi tend ,A diminuer avec
la temporature.
Le retard de floraison n'a Pas ét6 remarque COI';IMY
dans le cas
du cultivar
tiauto Volta, par contra le merna
phr5nomLni-,
pour le remplissage grain a 6t6 obsorvu.
11-j
- Comparaisons de la croissance des plantes dans des sol:;
acides et
Des expuriencas
ont et6 entreprises en 1976 h la station
centrale de Ibadan et c! Onno (sous-station). Des lignées sglection-
nQas ont servi de matériels à cette Btcide.
Des études pour lu crois-
sancs furent
menSes dans dos sols avec et sans fumure pour voir La
degré dc vigueur de dif-ferents cultivars.
Les cultivars COlUiilbi.3 5
at Katurnnni 1 se montrbrant vigoureux
dans les sols avec fumure et
deficicnts en calcium. Au con-traire
TZPB montra
do la vigueur scuLe-
ment dans les sols avec fumure.
Une
6tude complBmontairc avec 40 entreos en provenance du
CIMVYT montrkrent
une faible variabilite dans des sols acides. Dos 3):-
perisncss vont @tre menees avec des matériels
identifiea aux USA
comme des gents specifiquus de toldrance 3 la toxicite alluminiqu:!.
Le post crible du plasma germinatif à I.I.T.A. dans d::s
sols acides
2 l'avantage de tester la réactiai des génotypes dans $2~
sols acides comme un simplc2
facteur en l'absence des autres
facteurs
environnants qu'on,:retrouve à Onne.
F/
- Essais de fumure et d,e densité dans trois écosystèmes
" . ,. .
Les-'coinp'osants
phÿ5iologiqües'du
rën'dement f'urent- mesurés
dans 3 essais compurah.ifsi,de maïs ayant une banne..r6ponse;:à;;La .£umure
t2t à des densit&s faibla
et moyenne
(;;,ClOfl et TO.0130
pieds/hn)
dans une ecologie forestiero
(Ikenno)
transition foret-s:3van2
(I.I.T.A.) et d e sav:dnos guinfienne (Shaki ).
A Shaki
une s &v br,; séchercsso affecta 1~ croissance clcs
plantes et leur rendcmznt. Il n'y eut pas de repense
à l'azota
dans
aucun des endroits ayant servi aux essais,
Ce qui indique clairnmznt
que tontor do determiner les
exigences de fumure St de pratiques
agronomiques pour différentes zones écologiques
no peut Btre rBel.le-
r,lont conduit dans des stations de rechorcho où les cultivars ante-
riaurs
laissent des residus do ,Fumura.
Quelques cxperimentaticns
pourraient
etr:-: meneos dans das champs de paysans qui represont?nt
reellement 13s agro-écosyst&mcs.
20.
CE:JTRfl INTERNACIONAL DE PiEJORAP/1IEfJTO DE i?îAIZ ,Y TRIGG
STAGE DU 20.09.77
AU 07.12.77
L'amélioration du. maïs commence avec l'évaluation syste-
natique
du mat6riel de plasma
germinatif ot des nouveaux stocks on
provenance de n'importe quelle partie
du monde.
Les prernihres
phases d'amélioration appeleus "BACK-UP
STAGES" incluent l'introduction de matericl, l'évaluation dos iI!cc!?s-
siens
de la banque et la formation, le developpement et l'arlielio-
ration
initiale do larges pools de glanes.
Cos
stades primaires
don-
nent naissance à dus faoillas qui seront rliieux améliorées
dans la:-;
stades avancés. Quelques rl;ailloures fa;,:illvs
pouvont devenir dus
populations avancées ou Vtre recombinees avec d'autres popuoati!lns
disponibles.
Un raffin<;m3nt ult6rieur pour 1~
systeme de test do
descendances
et de selaction donnent une information sur la produc-
tivitts des variétos exptirirncntales.
Quelques lunes de ces variGt:<s
sxpérimentales aprcis test
dans plusieurs endroits
sont identifiees
comme etant des varietés dites e::pUririientales elites qui seron-i; ::
l:zur tour testees
dans des programmes
nationaux a l'intention d::s
,>aysans. Dans les
stades primaires
de çelection, 10 nouveau m3tGriul
qui. est soit inconnu soit connu pour dos caract?ras d6sirablos es-t
reçu ot testu.
Les accessions de la banque Lia genes y sont égalai::ont
incorporées.
Le motgriel du stade
avance peut i5galemûnt 2tre iZOï.!biiltJ
avec 1
'un et l'autre
de merne qu'avec 10s cntrecs
nouvellement idon-
tifiées puis tast8es.
Dans 1~s stades avances,
10s gén6rations recombinCes du
plasma germinatif
sont utilisees en bulk ou en selaction épi :J la
ligne modifie.
D'importantes
populotioss sont semées en vue do l'u-
tilisation des caracthres
qualitatifs et la selection est mon::.: soit
alternativement soit
simultanément dans deux ou plusieurs anvirnilnd-
msnts differents.
A tous les stades de developpement la sélection
fait appel à toutes les disciplines. Pour la plupart 10 mat6eiz.I
da premier
stade ast sein6 dans les stations du CIMPIYT a Mexico.
L 3 p r 0 g r a m
m 2 de selection des stades avances a deux i,.~rjnr,
tonts buts : la sbloction de r;:atMriels
dans divers environnemsnts (;I~L:!~:
cr2er des vari$tus & largu adaptabili$$Et la distribution
do matt$ri :1.?
5 partir des essais pour introduire
systSnatiquement du matGris i;,~:;-
cifique ùans des zones oh il pourra servir.
L'identification dd
m,zillcures
familll>s dans diff2ronta znclroits
suivi!:? par la rccombi-
ndison systematique en cycles successifs font quo los populations
d;>viennent Enisux odaptdcs.
Les ,$lérnents obt:znus h partir dos ossais internationaux sont
bases sur les
crit&ras
de sélection d?s familles
qui seront utili-
sGes pour produito de nouvellos descendances au cycle suivant et
fournir les informations ntjcessaires pour la création do variGtGs
oxperimontales.
En retour le test
des variGt8s cxpSrimcnt*alos pra-
curs l'information nécessaire à la fabrication de vari8tGs cxpGrinren-
ti3lES Blites.
22.
Lus varir$tds élitos sont
rotournees au. pool de premiers
ç,tades ot de stades avances Pour amaliorer
leur performance, Puis le
test nultilocnl des matori~;ls
qui est fait dans des environnemonts
~1~3s permet
d'omeliorer le mnteriel brut pour en faire
des varif-?tes
;1 large adaptabilitiz st B haut rendement.
Les stades awances sont un mdcanismc pour
une distribution
rapide et systamatique de materiols
anidliorés destinés aux program-
mss nationaux. La sequence do combinaisons de caracteres desirablzs,
dr procédures
d e sdlection, d s c h o i x , la s t r u c t u r e d u sélocti.on ut.:.
le procede
do distribution sont dusb,inCs h 3zrvi.r
do programmes
nationaux.
1 -
BANQUE DE GENES
iI
&
La banquo do gents
du rnoïs a pour rA11-3 de preserver I-a
variabilito existant
dans les ospbccs ZEA î;iAYL, L ot les genres np-
paront$s. C'est osscnticllemunt uno octivit:T: qui dispense dos oom::n-
cas et des informations non sculemont au programme
maïs du CI[M;IYT
i,!G.s a
tous les programmes h travers Ic monde. Elle collecte ct
ùmnagasine les
somenccs dans des conditions favorables pour
:Le main-
tinn
de la variabilito, la renouvellemont
du stock des semonces,
10s obtentions et les Evaluations pour
une utilisation potontiello
-?n s6loction ; oïl.3 propose
dgnlemont des catalogues, distribua
d os semences et tics infor~.lations
q ui i n t c2r c: s s 3 nt 1 c s
di ver s p r c g r ;IF;:.! d; :S
Chaque annee le plasrnc
germinatif brut arrivunt
au CI+lr,iYT
ou existent a le banque est tsstd ot le msillour materiel e s t
ajout:.;
atx pools des premiers stades. Do memes quu les meilleures
doscen-
dancas dans les premiers
st;ldos passent aux stades avancés.
Caractéristiques
agroclimatiques consid6rQs
dans l?l cl:issi-
fication do pools de genes v
!
0
!
!
!
--?
Fiat u r i té
!Al-titudc I Latitude
!Tompérat. !
N b r c d e !DurQc d:u i
!
Ijours de
!cyclr:
I
! floraison! (jours)
!
E------------"---------~ I. ---------
,--,-----.---------.--^---------~
i
1
1
!
i
!
-1 Terres basses tropica-!
!
!
!
I 12s
- !
!
!
i
orScoco
!O-1600
On30° N-S !25-2tI°C
!
iusau'à 5QEnviron 8[Ji
I
intermadiaire
!'O-1 600
Cl-30° N-S
25-2f3OC
0”
5fj-6,
!
,’
1 O-j!
E
tardif
00-1600
! u--j00 N-S 135-280C ! 60
!
;I
12i:i
i Lyrres
hautl?s t r o p i c . !
?
!
!
!
1
1
r
1
I
:3 r 6 c 0 c e
1600
;
C!-30° N-S ;15-17OC
i jusqu’à 70; Environ I%i
E
!
II
intcrm6dioire
!
1600
; O-300 N-S ;15-17"c ;
70-95
I
,'
160;
tardif
1600
; o-300 PJ-S ;15-17oc ;
95-120 ,
y(
/
I &b%ropi.cal
!
240;
tcmp8r8
!
!
!
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I
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pr6coce
!O-1600
!3fl-400 N-S i20-22oc
?Jusq&60
!Environ?23
intirmddiaire
!
O-l 6ûO
!3c1-400 N-S !20-22OC !
60-75 !
:;
4 -1
I
I72f
!
0
!
t
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i
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!
!
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PlUS
dc: 2 Cl00 mat&ricls
rtouqvcllen;ent arrives à
Mexico
en provenance des proqrammes nationaux furent plantés dans des
pCpini3res
d'observation durant 1976. Les meilleurs ont etEs trans-
fSros dans les pools des prumiors
stades en 1977. Une petite quan-
tite va Qtre amélioree
dans des pépiniores de sélection .avant
d'btro incorporée
dans les pools.
Les nouveaux matériels sont spo-
ci3loment sélectionnés pour .lour precocite et leur resistance ûux
maladies ut ~LJX
insectes.
En etB 1976, 273 materiels tropicaux pr6coces
sont par-
venus & la
banque et furent
tsst6s en 3 sites : POZRRICA, TLALTIZAnAiJ,
CBREGBN, dans le but d'identifier
le materie
?I large adaptabilitti
qui pourrait @trû ajoute
aux
pools de genes du matériel tropical
préCClCl3.
Cinquante
accessions furent
choisies sur la base de l,zur
performance dans Les sites .
En 1977, ces materiels
étaient en rs-
sglection dans les pepinihres de sélection avant
d'@tre incorporas
dans les pools.
Pour augmenter le niveau
des pools tropicaux précoces
pour
lc rondement, la résistance 21 la verse, la r:Gsistance aux mûl;l~jisv
et aux insectes, ils furent croisas
en 1975 avec un amalgame db3
fauilles des populations :IvuncBes. Les meilleurs
descendants pro-
coccs de
ces croisements furent selectionnes 3. partir
des F2 en lÇr&3
.it utilises pour la reconstitution des
pools tropicaux precoces.
Quatre pools
de gants des regions temparees furent ninc-
liores dn 1976 par
recombinaison dz lignees, hybrides et vari(.ltSs
TI partir
d'une base genétique large en provenance de plusieurs
zones tcmperees.
Les quatre
pools sont constitués C!i?
materiels tdifi-
13 E r é
precoco 9
blanc
dentti.,
temperé
précoce
jaune flint, ta:,pJr"
préCLIC
jaune denté 9 tempére intcrmediaire blanc flint.
Tous les pools des premiers
stades furent ssmes en 1976
dans le but de les ameliorer pour
une large
adaptnbilité,das pools
tropicaux furrnt
plantés en deux sites (?OZARICA, OBREGON), les
~JOO~S ternpéres
en 3 sites (?OZARICA, TLALTIZAPAN, DBREGON) et 12s
pools des hautes tsrres
en deu;: sites (EL BATAN, TOLUCA). Les meil-
louros familles furent
identifiées à chaque site par une Equipz
interdisciplinaire.
Le procéde fut rep6t6 ?A plusieurs stades de
devcloppement de la plante. Finalement les rncilleures
plantes furint
GtiquettGes &
chaque site parmi les meilleurs familles a
tous les
sites.
A la recoltc
lùs meilleurs dpis furent choisis parmi ii:s
plantes s6lectionnVes pour
chnque pool st chaque site pour recons-
tituer
le pool. Des exceptions ont 6t6 faites : les Cpis trouv.?s
trns superieura
dans un seul site furent conserves pour fournir duo
racombinaisons supericures ulteriburement. Cette procedure
devrait
fournir
une rapide
approche pour
uns large
adaptabilite sans tciute-
fois sacrifier
l'adaptation spGcifiquo à un site.
Les 12.000 plasmes gsrminatifs de la banque de gbnes du
CINFIYT proviennent de 46 pays dont In plupart a ete collectea par
lu biinistere de l',Agricultura
du Mexiquti durant les anndes 194ci ?:
1350.
Plus de 90 :a do la collection sontcomposus des especes ZEA
?;AYS L. La collection contient aussi
qulclquos parentés
à ZEA VlAYS !-
qui sont ZEA MEXICANA, ZEA PERENFJIS o-t dos especes de TRIPSACLI;?
(apparenté ou
maïs). La banque
de gènes est contenue dans une chcjr:;br:2
froide en pcrmansnce B OOC. 11 y a environ 18.000
bocaux métalliqu.?s
etiquetes de capacite
de 2 a 4 litres contenant 40
tonnes de s;~m;'nc:j.;.
1 1s sont clossOs à la maniarc
des bibliothequcs. Les m&mes semence:.;
cio la collection du CIMMYT (2 raison
do 50!3 g par
plasrne germi.no.tif)
sont déposees pour
une longue dureo au Laboratoiro
national de
stockage des semences aux
Etats-Unis.
II -
PREMIERS STADES DE SELECTION (BAC!:-UP STAGES)
%
Le développement de pools de ghnos de maïs est une pra-
ii; i 2 r e condition pour selectionnor des variütes avec de multiples
caractsres desirablas telles quo la résistance r3. la majorité dzs
maladies, 13 réaction aux niveaux opti:;tums d'humidité, la rQponsz
aufi: fumures,
la resiatance aux tempernturos
extremes et la sonsibi-
lite B le longueur du jour.
Le r61o des premiers stadns dans li2 programme
du maïs
est de develoiloer
et d'dm6lioror continuellement des series do pools
vari6taux.
Le matériol gen$tiquo de quzlit:j sup5rieure est enwoy3
dans
les differentn pools des stades avances. Lo nornbrc! de pools est
constant mais In maturiol qui compose ces pools change constamment.
C::tta évolution se fait par l'introduction
systematiquo de nou~.!nac::
plasmes germin:Itifs ai; pour la
solection de caractkras
d&sirabia~.
Les pools sont appeles a z3Jrvi.r trois
zonas Qcologiqu2s :
tropical-subtropical,
hautes terres,
basses terras.
A l'intériaur
de chacun;!
de ces zones ::?s [JOO~S vont etru csract6risds par 1:;ur
im a t ur i t 6 un genérale, leur texture et leur coloration de grains.
Los 12 pools tropica:;x sont basos sur trois groupus do
maturité : (tardif, intermediaire, prgcocc), deux textures do qrzins
(Lisse
et donte) et
doux colorations
d2 grains
(blanc et jaune).
Las pools des hautes terres
sont basc5s sur 1::s ruf?nes
paramktrea gYnéraux quo les pools tropicaux mais il y a
une cor:z~c-
tcristique
additionnelle qui est floury (farineux), type requis p:~ur
i.r:s
groupss pr6coccs, intermGdiai.ros,
ce
qui fait
un total cJi3
14 pools.
Huit pools
‘ormont le group: dos tcrIlp6rOs
basés sur deux
types de maturite (pr6cocc et intermédiaire) et les
mbmes coul::u::~
~:ft textures d&critca dans les
pools tropicaux.
Choqua poolest constitue d'un noyau plus une sdrie cl::
donneurs
qui y sont continuoi.ler,~cnt introduits 3 partir de la
ban-
que d3 g:>nGs et dzs
prog~m~i~es
nation:lu:: h travers le monde.
A;:rSs
quo des niveaux pratiques
de racombinaison soient
atteints (trois à siX~:gBnerations ds pollinisation libre avac un3
.soloction pas trop sav&rz)
10 noyau du pool est constitue on sz
basant sur 1
'identification visuelle des meilleures plantes con-
formes A l':<col.ogic g:Snéral.o, la lnaturit4, et 10 type
de grains
requis dans co pool. Plusieurs dtis mstdriels
qui ont joué I!~I îlJ.:?
dans le developpemsnt du noyau sont actIiei1omon-t
dans les p~onu:l.~-2i2zns
dus stades ava,ncSs. Un noyau est forma d'anviron 250 familles !~al?
sib. Ces
f al-IIilles
vont subir
une: solection durant la saison plu-
vieuse dans trois B quatre endroits f3 ?loxico et en dehors
ds i‘lexico
si lu dtjsir
S'CII fait sentir.
L'n essai avec r6pGtition est
Iconduit
dans tous 10s zndroits
couplés d'une rtipdtition pour
les pdj;-tinii!rizs
de maladias, d'insectes, de frJrto dans-t2 dans une ou deux .locali-t::s
qui vont fournir lus informations utilisables
on sdlection, La sgurc~
du ::lollen dans le syst&ma half-sib Frovient
do plantes issurs d'un
in2lange i‘ part Gg;:ile
de semonce provk,,
-qant dos f;3.fililles s618ctiofln;'l~:iS.
,: ,-
LJ,
Un bloc de croisements ou de rrzcombinaisons est simulta-
n&ment 6tabli durant la contra-saison
et ics donnourschoisis
Silr-i;
croises
avec
la noyau. ~LIE~~U~S
donneurs sont placés dans In ;>Do1
comme femelles et sont pollinisés par 1:; noyau du pool mais leur
püllen ns contribue pas ü la fwcondation. L'utilisation des nauvr2l-
lvs ontrées comme donneuses croisges
du noyau dopend de l'objocbif
spéficique du croisement. L:? croisement
peut-etre avanc8 par aibbin5
;;t 1s s6laction vst fait;2 sur le croisement qui fait subir plu:-;i,zurs
backs-crosses avec le nayau du pool ou L!nc! alternance de sibbingo
et do back-crosses
peut-être utiliseo, Durant
les phases de bac::-
crosses
ou de sibbing, le croissement
est constamment &Valu& pour
uno contribution potenti.Lzlln au noyau. Si le croisement est bon,
il est m61ûngd uu noyau. Ce procassus de mélange contr0lé par!,1:3t
l'incorporation d'une nouvelle variabilitu gBn6tique et de carat-
t::ristiquss
ti6sirablus dans lc noyau sans risque
de contamination
du noyau f~ar
des donneurs non bprouvBs.
Ainsi 10 pool a un noyau recevant 3 chaque cycle du i-l3U-
veau rnatbriel de donneurs qui sont 5 des
stades varigs de s6lact-on
allant d e s F I B des génCrations
avanci>es d e croisements et de
back-
crosses.
Il subira par la suite une selection dans les familles
half-sib.
A chaque cycle dc salaction un petit nombre
des mL?il:!.aur::s
familles
est identifi6 dans chaque pool. Lzs plantes provenant das
talons dans ces meilleuras famiiles s o n t croisSes a v e c c e l l e s ~Ai!s
populations approprihes
dans les stades avanc6s.
Cette incorporation
il v
familles dûs premiers Stades aux populatioils des
s t a d e s avanc:is
rzpréscnte l e pont
gEnBtiqua ontre las
deux principaux
stades.
Les premiers stsdes e t l e s
stades avonc&s ne sont pas des
sntit&s physiques s6par8os
bien qu'ils aient deux stades conccption-
nels 6 l ’ i n t é r i e u r
d ' u n s e u l proc6dk p o u r
u n e description ais6e ilt
une utilitti fonctionnelle. Le terme "pool" d6signe les matériels il,!ns
les stades initiaux d’am@lioration
zt le terme
"population" est
donntZ & des stades avancés.
pools géndtiques dans les prer;;iers stades de sbicction.
-.
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!
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I
,
NO
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Pools
? Endroits ou 10
1
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! pool est en
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! s6lection
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!"---I--.--I------------------"""'--"'--"-'-.'-"-^-"""'--'--'!
1
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Poo.l_s dos Yautos tl?rras
i
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, Hautes terres pr6coce blanc dur
i El Batan .- To.~ucaj
2
; Hautes terres prgcoca blanc dent6
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farineux !
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jaine dur
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interoladiairo blanc dur s
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blanc dur
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Pools tropicaux
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27.
III -
1 LES STADES AVANCES 1
Les stades avancés du programme de sélection sont cons-
titues r~raz une distribution continuelle et systematiquc de pluntes
selectionnées qui peuvent @tre utilisees soit directement soit
indirectement par les programmes
nationaux, L'identification do
familles superieures à partir
de chaque population avancée dans
differants cnvironnemnnts,
suivie par
une recombinaison syst61:<:-
tique contribue
à creer
des variétés
expr3rimentaies 6 large adap-
tabilite.
Trois
phases distincts forment le test international et
la distribution
des matériels :
- premierement les variet4s expérimentales oxis-
tantes sont testees pour idontifiar
celles qui sunt
bonnes pour
un site dont-l&,
- deuxièmement après
identification, les descendan-
ces des populations avancées représentant ces variétes experimon-
tales sont ta.stGos,
- troisiGmement les meilleure
descendants sélecticn-
nés de n'irnporte quel tes-t sont rccombinés peur
en faire une
meilleure variété
experimcntaler Ces decisions sont prises on
accord avec les programmos
nationaux et regionaux
qui voudraiont
utiliser ces variétes pour la production.
Pour standardiser leç procédures,
les populations: dans
les stades avances sont UtilisQosen pools de 250 full-sibs chacune
Puis les essais sont disposés en carres 16 :: 16 avec
deux repéti-
-tiens conduits sinultanement à 6 differents endroits
dans c!iffQ-
ronts Pays
incluant 1 essai 3 la Station du CINNYT à Mexicc.
Au CIMMYT à Mexico
deux répétitions sont utilisées
pour la comparaison des rendements et une repétition pour les
maladies, 10s insectes, la forte donsite.
Quand c'est possible
des inoculations sont faites avec dos
souches de bactéries, ch;-\\z-
pignons, virus provoquant
les maladies des fe:lilles, des tiges,
des Bpis aussi bien que des infestations par
les insectes. Erisuits
des Qtudes agronomiques et de protection
des plantes contribuent
SI améliorer les populations comme
une part
intégrantedu progrwmo.
Les full-sibs et l.?urs
croisements rociproques
assurent
les quantites adéquates de semnncos qui vont etre
utilisées pour
cette approche.
Les full-sibs sont obtenus par
pollinisation ;Y::;-
ciproque de plantes
individuelles faite U la main des 25 a 59 1,
des familles
selectionnees (plantées avec les talons du cycle prJ-
cedent. Les Plantes
sélectionnées dans chaque famille sont croi-
sées réciproquement avec les plantes
des autres familles). Do CV~
pollini sations IlZIG graines vont servir de rkservs pour
fabriquer
les variétes expérimentales, 25 graines sont Utilis$es pour 10s
futures génerations
de ful-sibs, 25 graines pour les tests de
resistance
aux insectes, 35 graines pour les essais de forte don-
sité et le reste pour les essais de rendement
jusqu'b 6 endroits
dans differents pays.
r; (!
L J .
Les populations avancées ont et6 affectees du nornbrz 21
parmi les 48
constituant le code du programme maïs (les nombros
d c 1 B 20
sont reserwés pour
les essais expérimentaux varietaux,
les tests des entrées de la banque etc...). Au début les géndra-
tiens sont obtenues 9 Mexico durant l'hiver (decembre - avril) et
plantées en essais pendant l'été si bien qu'un cycle de sélection
est complet6 chaque annee. En plus, plusieurs populations sont
utilisées en saisons alternéos dans 1'3nn6e pour fournir du p13siil:
germinatif
d3ns l'hémisphere Sud.
Les populations avancées sont celles qui sont relativ>-
ment uniformes (si
bien que les meilleures
familles d'une popula-
tion peuvent@trc
utilisees comme variete) et elles sont distri-
bu4es dans plusieurs
pays en même temps.
Apres les resultats des essai.~, les varietés experimr::n-
tales
peuvent .dtrK,
sélectionnees et assez de semences fabri-
quées pour &tre semées
dans environ ?5 endroits en parcelle! do
4 lignes do 5 m de lnng et avec 4 r6petitiuns
a chaque site.
Ainsi le test permet
plus do precisions
dans les conpa-
raisons de variétés expérimentales et
aussi d*identifier une ou
plusieurs varietes
expé~imentalos élites pour chaque site v bas5
sur
quelques tests varietaux,
un site donné peut sélectionner une
variété experimentale Clite & partir
d'uno population différente
de celle qui avait et4 utilisee comme test de descendance, ttiniii;;
quo d'autres
sites peuvent choisir
des familles de populations
qu'ils n'ont pas teste et cc choix sura base sur la performance
des essais des variétes
expbrimentales.
En contre saison les to.lons des varietes expérimentales
sont Plant&s dans les staticns du CIMMYT pour
l'augmentation cl:>
13 semence. Les meilleures varietos sortii?s
du test
vont contri-
buer
& l'identification des varietes expcrimentales élites. Cus
v3riUtés élitos seront testees au
cycle suivant dans 100 a 125
endroits à travers le monde.
Finalemsnt les variétes experimentales Slites
peuvent
btre
classeos en vue d *@tre
utiliséos comme variotés commerciales
a des sites specifiques et Btre ameliorees par des programmes
nationaux.
Le paysan sera
l'ultime utilisateur
des varietés ame+
liorées,
un test approprie doit Stre fait
dans les champs des
paysans pour
selectionner les meilleures variStés et
ceux-ci
devont participer
û ces docisions.
Le stade suivant ser3
d'augmenter les semences des vz-
rietes expbrimentales Glites pour
Btre donnces aux paysans d3i;S
5 programmes
n3tionaux. Cinq autres alternatives pour
l'utilisa-
tion de plaame germinatif ameliore pour les programmes nationaux
sorit possibles:
1/ -
Utilisation directe zn
bulkant simplement tou-
ti3s les familles d
!Une population convenable et en les multiJ2liont
comme variete.
2/
- IJn petit nombre
dos meilleures
familles d'uns
populaticn peut-@tre choisi et introduit
dans une variete exi'éri-
mentale en utilisant des r6servos
de semence pour la multiplier.
2:/ .
P o t e n t i e l l e m e n t u n e variSt8 e x p é r i m e n t a l e p o u r r a i t d é r i v e r
d!-:s
10 meilleurs
descendanks
puisqu'ils'sant testés dans. différents
endroits,
plus une variété
additionnelle basée sur
la moyenne do
la performance
de ses descendants dans tous les sites qui clnt
s e r v i d a n s l e s tests.
Normalement une telle procédure produirait
sept variétés expérimentales à partir
d’une population test.Ge dans
6 endroits.
3/ - Si
une ou pluskeurs familles
dans une popula-
tion sont
suffisamment productives pour etre considérees com~;e .
des hybrides,
c e s h y b r i d e s p e u v e n t @tre
i m m é d i a t e m e n t developpgs
à partir
des réserves
de semences des familles parentales.
41
- Quand un ou plusieurs
essais sont conduits,
las meilleures familles
d e c h a q u e e s s a i p e u v e n t &tre
identifiees
et mises
en croisement
hybrides de populations à partir des r6azr-
ves de semences.
5/ -
Une ou plusieurs varietes
sélectionnées lCC:i-
lement p e u v e n t gtre
a j o u t é e s a u p o o l d e c o m b i n a i s o n s p o t e n t i e l l e s
comme des croisements variétaux
des materiels
basés sur
des famil-
l e s selectionnées,
ou des combinaisons hybridos.
En ‘1976 le CPPÎMYf a
envoyé des semences de maïs pour des
essais dans 59 pays et en 1977 dans 62 pays. Le nombre des Essais
a u g m e n t e d ’ a n n é e e n a n n é e u i l s etaient 3 0 0 e n 1 9 7 5 p 5 0 0 e n 1376
e t u n p e u p l u s e n 1 9 7 7 .
Les essais de 1976 comportaient 205 essais
de uariétés élites, 219 essais de variétés expérimentales et
8 5 e s s a i s d e d e s c e n d a n c e s .
A/ - Essais varietés élites 1976
L ’ a n n é e 1 9 7 6 etait l e debut p o u r
l e C I M M Y T d ’ e n v o y e r
dos variétés élites. Trois annees avaient étg nécessaires pour
pouvoir rassembler les 30 variétés
Blites distribuées aux colla-
borateurs on 137G.
Un essai le no 10 composé de 17 variétés elites conve-
nant aux
basses terres
des tropiques,
chaque variété ayant uns
protéinei'norni31e".
Ces variétes furent testées dans 50 pays avec
les meilleures variétés et hybrides locaux. '. .
Dans 28 des 31 pays qui ont donne leurs résultats, les
meilleures variétgs
élites avaient depasse en rendement les temoins
y
comp,ris les hybrides. La supGriorit&
des élites allait
de 10
B 31 7:. Les meilleures élites egaliseront ou dépasskrent les tG-
moins en précocité, la résistanceaux maladies et à la verse, et
furent
moins hautes.
L’essoi é l i t e no 20 contenait 6 variétés élites
pour les
régions tomp&rees et sub-tropicales. Ces variétés furent testeas
dans 28 pays. Parmi les 14 premiers
pays ayant donné leurs rgsul-
tats, un de l'Afrique
de l'Ouest a trouvé
que la meil1;eure variGtc-:
élite dgpassa tous les tdmoins de 50 $ et
10 des 14 endroits
trouvorent
q u e l e s m e i l l e u r e s variétos elites
a v a i e n t d é p a s s e
t o u s l e s t é m o i n s .
B/ - Essais de vari6tés
expérimentales en 1976
Un total
de 219 essais de wariétgs exPérimentales
furent
distribués on avril 1976 &
des collaborateurs
de 49 pays. Chaque
collaborateur devrait utiliser
comme témoins les meilleurs hybri-
des ou variétés de son pays et d'envoyer ensuite les resultats.
32
pays donnkrent les résultats de leurs essais.
Les résultats
furent similaires & ceux
des essais des variétóç élites. Approxi-
mativement 80 74 des sites trouvérent que les variét&s expérime;;-
ta1e.s ddpassaient tous leurs
témoins dsune marge
allant de 10 Si
20 ;$. Il est int6ressant do noter quv les variétés cxp'rimcntales
amélior&es à partir. des résultats des essais
dans un pays avaient
de bonnes Performances dans les autres pays.
A partir des varioths expérimentales
de 1976, à pcci pr.:s
20 variét@s élites furent suloctionnées et furent envoyés à
un
plus grand nombre
do collaborateurs pour 1977.
c/ -
Essais de descendances internationaux 1376
Pour
la 3e ann8e; las sssais de descendances (somnnczs
obtenues à partir des meilleurs
épis dans les populations avanc0c:s)
furent envoycs aux collaborataurs
dans 85 endroits.
Chaque colla-
borateur
.rcçwt
250 descendants des populakions avancces 2 etri?
testées
en présence des meilleures Vari&és
locales comme téi,ioins.
Chaque collaborateur devrait choisir les 10 meilleurs
descendants
les criteres
de sélection incluant le rendcr,+ent, la
faible hauteur
des plantes, ia prococitd, la rgsistance
ti plusieurs maladies z:t
à la verse.
Las 10 meilleurs
descendants de chaque site furent
croisés
au CIMNYT B Noxico durant l'hi\\ler 1976-77 pour crder un?
varifité expérimentale
qui est test6e par
un grand nombre de col-
laborateurs en 1977.
Ces vari.6tés
cxperimentales on 1977 devraient Btre p::r-
formantes si l'on se rcfore
aux 10 descendants & partir
desquels
elles ont Sté créées. Par exemple 30 ;Ii des collaboratours qdi
mcnkrent les essais en 1976 trouv,rcnt
que la moyenne de re;ldcmsnt
des 10 meilleurs descendants était
significativement meilleur,? </ul:
la moyenna des t8moins locaux. La supg.ri.arité
en rendement des
descendants otait géngralcmcnt de 20 +. Les hybrides commercirluz
étaient utilisés comme témoin daas plusieurs cssais. Les meiileurs
descendants étaiant géndralenent plus précoces de 1 à 4
fois, plus
courts et lBg&rement meilleurs
pour la résistance
aux maladies r;t
CI la verso. Ces traits devraient apparaftre
dans les variGt6s
experimentales de 1977.
D/ -
Essais internationaux de 1977
La lis-te
de distribution pour les essais de 1977 et
d'environ 500 incluant 85 essais de descendances, 208 essais d::
variGt6s expérimentales et 180 essais dc variotés élites.
Au dkbut de 1977 les populations do maïs furent divisrcs
en
deux groupes
dont un produira
des semonces pour le test inter-
national
chaque annge.
Les resultats
des essais n'étaient pas encore parvG3nus
au CIMMYT au moment où je terminais mon stage.
11 1 .
1 i!
n
PROJETS DE RECHERCHE5 SPECIALES A MEXICO
-
n
Le CINNYT travaille maintenant sur cinq projets :;pé-
ciaux : pour une maturitd raccourcie,
u n e reduction d e l a taille,
u n e l a r g e adaptabilitb,
u n e tolorance ci l a secheresse, u n e plnnto
efficiente pour les
tropiques.
A/ - R a c c o u r c i s s e m e n t d e l a maturite
Plusieurs pays tropicaux chercheut
des variétes de maïs
qui mûrissent ti3t
e t q u i n o n v i e n n e n t à leurs
saisons pluvieuses
ou
une séquence de cultures
convenables (par
exemple la rotation
des trois cultures riz -ris-maïs
en une année dans l’Asie du Sud-
E s t ) .
Plus d’une approche a 6té essayée pour cr6er des
popu-
lations trbs precoces.
Sans l’une d’elles, la précocitb a 6tci
obtenue en rassemblant les maïs de cycle court
dans toute la zone
tropicale
du monde et en croisant certains
d’entre eux pendant un
certain nombre
de génerations
e t e n selcctionnant l e s d e s c e n d a n t s
sur
une pr5cocite c-t
un bon rendement.
U n e p o p u l a t i o n q u i a et6 c r é e s
d o catte f a ç o n e s t un;3
combinaison de 3 maïs venant d'endroits tr&s différents I
1/ -
du matSrie
Indonesien avec un cycle de SC! à
85 jours
e n I n d o n é s i e .
2/ -
Du maïs provenant
des Guajira
indiens dans
le Nord-Est
de la Colombie ayant un cycle
de 80 jours
en Colombie.
31 -
Un maïs des terres basses du Honduras-Nicaragua
dont la floraison a
lieu 40 jours apres le
semis et le cycle
total de la plante de 72 à 80 jours.
AprSs
deux années de croisement
au CIMNYT, cette mixturt
Indonesie
- C o l o m b i e - H o n d u r a s f u t recoltéc
a m o i n s d e 9 0 j o u r s
?I P o z a R i c a e t m o n t r a u n b o n t y p e d e p l a n t e .
Une deuxieme approche pour la réduction
du cycle a et6
p l u s l e n t e 2 en mdlangeant dos maïs prdcoces des terres
basses
des tropiques avec
du materic précoce
des hautes latitudes ou
d e s h a u t e s é l é v a t i o n s .
D ’ e x c e l l e n t s
matbriels
d e c o n t r e - s a i s o n
s o n t a c t u e l l e m e n t u t i l i s a b l e s d a n s l e s r6gions
t e m p é r é e s d e s
E t a t s - U n i s ,
du Canada et d'ailleurs
mais ils sont vulnérables aux
maladios tropicales et
on devrait leur inclure
des genes de ra-
sistance avant qu’ils ne contribuent
d’une maniere
Satisfaisant:e
ù la création
d’une variété tropicale.
Il est possible dans un
temps plus
ou moins long que le matCrie tropical
x tempéré produis2
:je
bons résultats.
Une troisieme approche concerne le
cPoisement entre le
type tropical précoce avec l'intermediaire et le
type tropiicai
tardif
qui est une longue procodure
de sdlection graduelle :~OUIT
l a precucite s u r
l e ndlange e n segrugation.
fv - La réduction de la taille de la plante
P e n d a n t 1 3 genérations a y a n t d é b u t é e n 196..8:, ‘10 QXMMYT a
'raccourci
d e s variétes
t r o p i c a l e s d e
.-.
maïs 4 1,5
m’ce qui carre s 13 CI n CI
à Peu
Près a la hauteur des
maïs du “corn belt”. Un projgt sprjcial
est actuellement
en cours qui consiste à faire
de la select;.ion
pour reduire la taille des plantes afin de doterminer
jusqu’ou le
procddé
de raccourcissement
de la taille
peut aller sans affecter
le rendement et pour voir ce
qu’il en rgsultc pour les autres
CaractE‘res et B la fin de 1978 les chercheurs pourront donnIer
leurs
conclusions sur ce travail.
Aussi loin que peut aller 10 raccourcissement
de la
taille,
l e s c h a n c e s d e v e r s o s
sont egalemont r é d u i t e s e t l e s p l a n -
tes courtes
obtenues tolErcnt
ainsi mieux les fortes densites
do
p o p u l a t i o n ,
c e q u i c o n s t i t u e u n g a i n .
c/ -
La large
adaptabilits
E n 1 9 7 7 l e CIIWYT a f a i t son 70~: cycle‘ de croisement
dans une population de iilaïs sous plusieurs climats (par
exempllz
lo Nord
du Canada, le Brdsil aquatorial et le
Sud de l'Argentine).
Dix ans avant dos matoriels
de climat froid
ne marchaient pas
dans les terres
basses des tropiques et vico versa, à
cause do
la différence
de la longueur
du jour, ci.2 tempSratures et de mai:l-
dies.
Pendant l'hiver 1976-77,
des s4lections de ce mélange ooz16os
au Canada,
en Colombie, en Hongrie et en Afrique
du Sud, étaient
racombinées à Plcxico pour
un autre test international.
La sélec-
tion pour
une grande
adaptabilite continue.
Le CIPIMYT croit
que cette sblection pour
une large
adaptabilite servira à plusiours
buts. En premier
lieu une popu-
lation à large
adaptabilite peut @tre
utilisée comme parent pour
la transmission
du pouvoir
de grande
adaptabilité aux autres
p o p u l a t i o n s ; deuxiemoment u n m a ï s 5 l a r g e
a d a p t a b i l i t é d o n n e u n e
meilleure
stabilite en rendament sous differcnts climats avec
des
fluctuations de température g troisiùmement la grande
adaptabilit2
chez un parent sert
de vehicule de transmission
d’une variete do
gènes presque n'importe
où dans le monde.
D/ - D e s p l a n t e s t r o p i c a l e s p l u s e f f i c i o n t e s
D e s etudes
physiologiques au CIP’Iî.IYT durant las
an:nGes
1970-75 Conclu$+rent
que le
maïs tropical produisait
autant do
rnaticre
sechc que les plantes
de "corn-belt.'
(de climat temp5zé)
51a.i. s q u e l e g a i n
de rendement était
bas dont la
cause résid-iit
non pas dans la chaleur
et l’humiditt5 mais dans l’inefficience
d o l a p l a n t e ( e l l e utilise plus d'énergie pour le fourrage 1st
moins pour le grain).
Les chercheurs ont adopte deux approches pour atié:lioroï
l’efficience
d e l a p l a n t e . L a premiBra
c h o s e q u i a é t é f a i t e
c'était
de croiser
des plasmes germinatifs
tropicaux x tempQrës,
pour
combiner la meilleure
distribution de rendement du mat5riel
tarnperé et les meilleures
rfisistances aux maladies et aux insecte-s
du m:dteriel tropical. Trois
populations qui contiennent des pro-
portions variées
de plasmr.. gcrminotif temperu et tropical ont ét2
exposées
à l’environnement des terres basses tropicales pour
f a i r e d e s s é l e c t i o n s d e s s u s .
L'autre approche est de seloctionner à l'intérieur du
matériel tropical pour
une morphologie type temper4 (architecture
de la plante). Les chercheurs rechercherent
la possibilite que :
l'importance de l'épi mâle du maïs tropical pourrait dominer 10
développement de 1'6pi femelle ou quo la surface excessive de lti
feuille au-dessus de 1'8pi femelle dans le materiel tropical
pourrait reduire
le potentiel de production de
grains de la plante.
Pour tester ces
hypothèses, les chercheurs
du CIF'IFIYT
sont en train de selectionner las petits Opis m%les et de reduir~
la surface
de la feuille au dessus de l'epi fi.!melles dans trois
populations avancées. Aprks
quelques genérations de sélection et
de recombinaison,
le material obtenu sera retssté
en présence de
la population originelle pour determiner si la réduction de
1'Opi male ou
de la surface foliaire de la feuille
au-dessus de
l'&pi femelle sont des caractères plus ou moins as3ociEs au Poten-
tiel de rendement de la plante.
E/ -
La résistance iti la sécheresse
Les physiologistes du CIMI;1YT ont conduit un test en
1976 pour déterminer si
des familles $1 i'interieur
d'une populo-
tion avaient differants degres de tolbrance SI la secheresse.
Les scientifiques utilisent deux criteras pour mesurer la réponse
ù la sécheresse.
Le premier consiste k mesurer durant le stade
végetatif la vitesse
d'élongation dos cr~llulcs des familles SOUS
irrigation
(sans stress) et
sous des conditions pluviales (dif-
fr5rents
degrds de stress) et de selectionncr
les familles dan;
lesquelles il y a un petit changement dans la vitesse d'elongxtion
entre 2 apports
d'eilu. Le second consiste a Etudier les familles
dont les rendements
sont bons sous dos conditions de.stress et
d'irrigation.
Quelques familles ont été identifiées meilleures
'que
d'autres pour la repense à la sécheresse.
Pour vérifier cela 1::s
10 meilleures familles
de chaque traitement (stress
moyenne et
sevère) ont été croisées pour cr4cr
des variétes
synthétiques qui
ont Cte testees dans les traitements avec eau. Si un test P:catiq:ju
pour déterminer des différences
peut &trc trouvé, les
techniques
utilisees pourraient être
appliquées dans
un programme
de s51ectio: 1.
v -
11
n
AMELIORATION DE LA $UALITE PROTEINIQUE n
P
La proteine est
un élément
qui manque dans la plupar-t
des variatés de
maïs. Dans les varietes commerciales le pourcontagi~~
de protéines varie
de 9 ?> 11 yi du poids de la graine, ce qui parzît
suffisant dans l'alimentation humaine si toute la proteine tStait
utilisee.
Mais la protGinc du maïs n'Est pas tres riche en I.ysine
et tryptophane, les
deux acides amines essentiels. A
cause du
manque de lysina et de tryptophane
le corps
utilise seulement l:?
moiti.6 de la protéine d'un maïs normal. La lysinc représente 2 ;J
des protéines dans
un maïs normal tandis
que 4 $ sont nécessaires
pour permettre l'utilisation dB
toute la prot&ine.
Les chercheurs au CIMMYT et d'ailleurs ont travaillg
pendant
une décade sur le problème
de 13 pauvret6 en protbine du
maïs.
3 4 .
La protéine du maïs peut Btre améliorde en introduisant
des g è n e s varies
m a i s c e s gones am&nent avec e u x d e s e f f e t s in-
desirables
qui n’ont pas Cte encore
pleinement corriges.
Une approche
de solection consiste en l'introduction
du
mulcant- opaque 2 (le nom provient do l'apparence de la graine)
d a n s l e p l a s m e g e r m i n a t i f d u m a ï s n o r m a l , m a i s l e m a ï s o p a q u e 2
a de sérieux
defauts
D l e r e n d e m e n t d i m i n u e p a r c e q u e le m a l s
opaque 2 a
un endosperme
mou qui fnit
qu’il produit
moins qu’un
maïs normal
; plusieurs consommateurs n ’ a i m e n t p a s l e m a ï s op::quc: 2
à c a u s e d e s o n a s p e c t ; e t u n e resistance a d d q u a t e a u x mûladius
e t a u x i n s e c t e s n ’ a p a s e n c o r e dtr5 o b t e n u e d a n s u n m a ï s d o b o n n e
qualit protéinique.
D e p u i s
1 9 6 9 l e s sllectionnours d u C I M M Y T t r a v a i l l e n t
s u r d e s p o p u l a t i o n s o p a q u e s 2 a v e c l’cndosperme
m o d i f i é , d ’ a p -
p a r e n c e n o r m a l e ,
resistantes 3. la pourriture
de l’épi et une
grande tolérance
aux insectes de stockage. Cela a été un progrks
lent.
Un progr&s
continu en 1976 t?st indiqué pour ce
qui suit I
7/
- Le CIMMYT actuellement a developpe 29 pools
d e gunes e t 1 7 p o p u l a t i o n s Avanc&es
a y a n t l e g’.:ne o p a q u e 2 e t se-
lcctionns des endospermes dans dans la plupart de ces matériels.
2/ - Lorsque 23 variétes experimontales
ayant lo
gone opaque 2 furent testees en 1976 a 7 endroits dans le
monde,
l e s o p a q u e s produisirent
autant que les meilleurs
témoins. De
infime quand 7 varietes élites transportant lu g:;ne opaque
2 furent
test8s e n 1 9 7 6 $ 1 4 e n d r o i t s d a n s l e m o n d e , c e s varibtés él.ites
produisirent
autant ou
mieux ~US la
moyenne des témoins y compris
ICS t é m o i n s rlOlYi3z3UX.
3/ - La performance des opaques en 1976 est des
plus impressionnantes parce
que les veriétds expérimentales si
u t i l e s
q u ’ e l l e s s o i e n t , s o n t basees sur des selactions f a i t e s U
i”lexic0 a v a n t 1 9 7 4 ,
t a n d i s q u e l e s s é l e c t i o n s f a i t e s d e p u i s 1974
montrent
une grande amelioration dans les parcelles
de selections
à tulexico.
C e s s é l e c t i o n s t a r d i v e s apparaitront
d a n s l e s e s s a i s
internationaux
dans une ou trois
années.
Le CIMMYT est entre
on collaboration avec les programmes
nationaux des Philippines, du
Nepal, du Zaïre,
Tanzanie, Ghana,
E q u a t e u r e t d u G u a t e m a l a . Chaque pays travaille sur des variet(:s
o p a q u e s 2 e n pollinisation
litare conuonant ci s o n m i l i e u agro-cli-
natique.
D a n s l e s h a u t e s terres particulikrement
dans la rGgior:
andaonne 9
les fermiers préfbrent les maïs avec un endosperme mou
et
de gros grains. Ces maïs sont appeles des 'Iforineux" (Floury).
En 1975, le CIMNYT a commençé SI croiser les maïs Floury
avec des opaques 2. Aussi les grains Floury ont le
rnbme aspect
que les grains opaques 2 et le test en laboratoire (le ninhydrin)
est utilise pour selectionner les graines en ségrsgation contonLnt
l e m u t a n t
o p a q u e 2 .
U n c o m p o s i t e f u t crdé à p a r t i r d u crcisement o p a q u e 2 s
Floury 1 e n 1974. Les épis selectionnés a partir
de ce composite
furont égrenés et la
plus grande partie de graines
fut semée Pour
Atre r e c o m b i n é o .
Plusieurs
cycles sont encore
neccssaires pour
juger
du progrès
obtenu.
Les chercheurs de 1 'Université
de Purdue
(U.S.A. > ont
trouve
q u e l e d o u b l e m o n t a n t S u g a r 2 x o p a q u e 2 a v a i t p l u s i e u r s
avantages sur
le maïs,opaque 2 ordinaire, par
exemple un endospcr::a
dur, une
bonne! digestibilité,
une bonne valeur
biologique, moins
de pourriture de l'epi et
moins de dég9ts causés par les
insectes
d e s t o c k a g e .
U n d e s a v a n t a g e e s t l a p e t i t e s s e d e s g r a i n s c e q u i
c a u s e u n e d i m i n u t i o n d u r e n d e m e n t .
Un composite fait B partir
du croisement
Sugar 2 s
opaque
2 est en son premier cycle de recombinaison
en 1977,,
Tres
P e u d e ,naïs o n t et6 p l a n t é s p o u r u n b u t c o m m e r c i a l
avec une haute qualite protéinique.
Les U.S.A., le Brésil, la
C o l o m b i e e t l a Y o u g o s l a v i e o n t f a i t d e s h y b r i d e s
o p a q u e s 2 q u i
s o n t u t i l i s e s e n g r a n d e p a r t i e
p o u r l ’ a l i m e n t a t i o n d u betail. Au;:
U . S . A . m o i n s d e 2 0 0 . 0 0 0 h a d e m a ï s o p a q u e 2 s o n t c u l t i v é s .
L'espoir du CIMNYT c'est
de crcier
une variété
commercial-?
de maïs riche
en proteine ayant le gjne opaque 2 ou un équivalent,
donnant de bons rendements et dos performances
agronomiques egali-
sant ou depassant les variétés nosril3leS
e x i s t a n t e s e t l a qualit
proteinique ne serait
qu’un bonus.
VI -
(I
II
LA RESISTANCE AUX MALADIES ET AUX INSECTES n
a
Les chercheurs de la protection
des plantes (pathologie
et Entomologie) forment une partie intégrantc
du programme maïs,
I l s t r a v a i l l e n t d a n s l a determination d e s d o m m a g e s c a u s e s p a r
les
i n s e c t e s e t l e s m a l a d i e s ’ d a n s l e s e s s a i s d a n s l e n o u v e a u ;fia-
terie introduit
au niveau de la banque do gGnc, dans les prz-
miers
stades avancés.
A/ - Les pepiniàres
des insectes
et dgs maladies
Pour déterminer
comment chaque f a m i l l e d e m a ï s reagi-t
vis-à-vis d’une forte attaque, les chercheurs
de la protection
des plantes msttent
en place des pépinibrcs
pour les insectes et
les maladies pour
chaque population avancec. Les pépinières sont
s u j e t t e s 3 d e sév5rcs
a t t a q u e s d ’ i n s e c t e s e t d e m a l a d i e s .
P o u r l e s pepinier?s
d e s maladies t o u t e s l e s 2 5 0 fumillas
representées
d a n s l e s e s s a i s d e rendement
de chaque population
awancee
s o n t plantees e n l i g n e d e 5 m .
La moitié
des plantos 63
chaque ligne est inoculee au
moyen d’organismes
causant la pour-
riture de la tige, les
plantes de l'autre moiti6 sont inocules
avec
des organismes
causant la pourriture de
l’épi. A la recolto
les pathologistes relbvent l'echalle
des d6g3ts causés par les
r,laladies o
e t l a s p l a n t e s a y a n t s u b i l e m o i n s d e d o m m a g e s s o n t
retenues pour les g6nérations
suivantes.
Pour les PGpinierus des insectes, les mdmes familles
sont olantees et artificiellement infectées avec des larves de
la chenille (Apodoptora) ot des borers
de la canne à sucre. Cc
sont les maladies les plus r4pandues à Mexico et dans les trooi-
ques de l'hémisphcre O'uest.
A'des intervalles appraprigs apres
l'infôstation,
une echellc des attaques est faite visuellement
pour
chaque ligne, Les plantes montrant
le moins de dommages
(les plus resistantes) sont retenues et les autres sont écartsos.
Dans la pression
de sblection recurronte avec
des tecb-
n i q u e s artificiellos
d'infestations uniformes que le CIMMYT o
développe
en 1976 les populations devraient augmenter
graduellemont
leur résistance
& ces maladies et insectes si importants.
a/ -
Le laboratoire
d'Elevaqe des insectes
Un grand nombre do larves
d'insectes sont nécessaires
pour infecter artificiellement
les populations des stades nvanc6o
et les autres materiels du CIPIPIYT. Un laboratoire
d'élevage des
i n s e c t e s a é t é cr6B
ayant une capecite de produite le nombre de
larves
d'insectes necossaires
aux infcstations. Aux deux derniers
c y c l e s
de 1976 le CIMMYT a produit
et infostB les champs palr:anwiron
4;OOO.OOO de larves de Spodop tera f r u q i p e r d a e t 5
0 0.000 l’ar v e s
de Diatraea sacchacalis . De .._....._
.ii-zGë nue l - e-
1al3oratn
-_._-_--_ re
que le S
c o l o n i e s d e l a chenille d e 1’2pi (#eliothis zea)
d u borer du --
rt:aJ. s
bu Sud-Pucst (Diatraea qrandiosclla?~n~~ea
.U
borer du
maïs
(D, l i n o o l a t a ) a et& mis en place.
c/ -
La recherche
en collaborat.ion
Un projet
de sélection a débute en 1974
au CIMMYT en‘
collaboratian avec 6 grands programmes
nationaux sur le mals qui
conjointement developpoent des plasmes germinatifs résistants
aux trois grandes
maladies internationales
du maïs.
Ces maladies sont le mildiou (Sclerospora ‘3;ee) une mala-
diecausée par
un champignon qu'on trouve fréquemment en Asie, en
Indonesie et en Inde mais egalement répandue
daas d’autres conti-
nents ; l e v i r u s strié
du maïs dissémine par
un papillon
(Cicadulina ~JJJI) trouve en Afrique tropicale et le rabougrissement
dissémine par
un papillon (Dalbulus s) en Amerique
latine tropi-
cale.
Les programmes
nationaux participants sont deux pays
asiatiques
: la Thaïlande et les Philippines, deux pays africains
la Tanzanie ct le Zaïre
; iieUX
p a y s l a t i n o - a m é r i c a i n s : l e
Nicaragua et le Salvador.
Chaque pays est
situe dans un endroit
où la maladie est sevère.
En 1974
le CIMVYT rassembla 2 Mexico trois populations
& base
tres large qui devraient s'adapter aux tropiques si elles
avaient une résistance à ces
maladies. Les trois
populations ils
base plus 93 autres
populations hétérogonas furent croisées 2 dot,
sources de rosistances
aux 3 maladias.
En 1975 4.000
descendants selectionnés à partir
do ces
croisements furent
envoyés aux 0 participants pour cribler les
resistants
c1 cas maladies. Tous les semis faits en Afrique furent
perdus a
cause dz In sécheresse,
ce qui a ratordé
les études sur
la virose striée
d'une annbe. Mais
des familles rgsistantes au
mildiou en Asie et
au virus du rabougrissement en Ameriquo latine
f u r e n t i d e n t i f i é e s p a r l e s c o l l a b o r a t e u r s .
Au cycle du printemps de 1976 les familles idcntifious
pour la r8sistance en Asie et en Amërique latine
furent recom-
bindes en utilisant les semences des plantes résistantes idcnti-
fiées dans ces aires de maladies. Apr&s recombinaison les
plantes
furent sélectionnées et les semences furent
de nouveau envoyees
aux 6 collaborateurs.
Des cycles alternds de :
a/ -
Crible et autofécondation des familles résistantos
dans les pays en collaboration
b/
- Test dans ces pays avec recombinaison à Mexico
va continuer pour
plusieurs années encore dans l'espoir
que les
sous populations qui vont en sortir auront une bonne résistance
&*Chacune de ces trois
maladies et egalement la possibilité de
combiner la r
Gsistance B duux ou aux trois
maladies./-