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i:li;ISTEIIE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEl!R
kONDATION INTERfJATIO~JALE %JUi? LA
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
S C I E N C E
.r
--m---I-m-L-.w..-
SEfi:ETARIAT D'ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
BOURSE DE RECHERCHE 1,1O G 133
".=-=-=-=---=".=-
N.=- ~-=-=d.~-=...
RECYCLAGE DES RESIDCS DE RECOLTE PAf? LA VOIE FERMENTATIVE
EXEMPL<E DE DEIJ:! ;-iAILtES : MIL ET fiIATS
L
R~alisatian
: Fatau G!JEYE
Direction de l'étude r F. GAN17'I
rrogramme 1,F.S du 1/6/131iC1 au 1/;/19P?
Centro National de Recherches Agronomiques
d e
Bambey
IPJSTITUT SEMEGALAIS DE I?ECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.>
P, V A I.1 T -
P R O P O S
-==oïlo~u=~-
Le pr8sent rapport relate Los résultats
des recherches
effectu6ss
dans le cadre de la bourse
de recherche no
G 133, maie aussi ceux obtenusau
sein du programme
"Gestion des rdsidus de récolte"* dans lequel s'insbre le
programme 1
.F,S.
Notre v o l o n t é e s t d e pr6sentér
un rapport
suffisamment complet
pour pouvoir en tirer
des enseignements intéressantsau plan du d&eloppc-
ment agricole,
enseignements auxquels notre travail
aura partiellement con-
tribu6.
A noter que certains r6sultatç
d'analyse, non encore
disponibles
au moment de la rédaction du pr6sent rapport (azote 15 et acides humiquee),
seront utilis0s dans
le prochaine ótude 1,F.S sur le compostage.
+: i’rogramme
ISRA-GERDAT 612,03/CG 0':.
5 0 M 14 A 1 i: E
-=-.-=..,=-=-..=-.
Pages
q -.
INTROOUCTION ??????????
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COMPOSTAGE DE LA PAILLE DE iiIL ET ETUDE ,~GRO~~JOMIQUE...,....
21 - Etude biochimique de la decomposition des pailles de
mil ~.,....,..~,,,,...~.....~....~~...,~~......"......
211 - Méthodecx
2
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
212 - RQsultats et dis(:ussions..,..................*.
2121 - Azote, ** . . . . **.*..".,.~...*.*~,,~"..*.*~~
2122 - Mati13re organique et composss organiques
213 -. Conclusion ..,,.........~..~.~~.~*.*..~.‘~.~."..
22 - Etude agronomique : effet d'apport de compost sur le
rendement de soia
?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
221 - Méthodes ..,~,..~C...L...~.......~...~~..~......
222 .- Resultats et discussion.....,..................,.
; - COMPOSTAGE DC LA PAILLE DE r?ATS . . ..~~~.....~.~.~.~..~~....*
3; -
MQthode : fabrication et mise en place du compost et
des micro-compartiments de compost......,..
33.- - RBs:iltats ..*...,*,......*.**,.*.,.~*.,........*.*.*..
321 - Azete total et azote minéral......,............
322 - Matière organique..*,,*.L,~.*.,.l,*.*.‘...~....~
323 - Autres paramhtre-? ? ? ? ? ???????????????? ??? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ??
33 - Discussion . . ..I...~..~,...~..,,..................~..~
1! .-
7CNCLUSION .,.~.,.*..,~**..,..~...~,.~...,~....,,.,.."......
3If3LIOGRRPHIE
RECYCLAGE DES RESIDHS DE l3J3XlLTE PAR VOIE FERMENTATIVE
---.
EXEMPLE DE DE!I>( PAILLES COMPOSTEES :
. .w- w.-e -"I-.-_
_- _
:;IL & mrs
..-m-m ---
1 .- IMTRODUCTIOM
-.e-
La restitution de la
matiùre organique est une nécossitB pour le
maintien de la fertilite du sol. E l l e p e r m e t d ’ a s s u r e r l e s rendeme;.its e t s u r -
tout apporte
une meilleure
assurance contre la socheresse+. Le compostage des
residus
de recolte semble Etrels
moyen de recyclage le plus sOr de la matibre
organique.
L’importance du compostage dans les systèmes .culturaux est
bien
dtsblio. A c t u e l l e m e n t t r o i s methodss s o n t u t i l i s é e s :
- l e c o m p o s t a g e ci-i aorobioso, e x e m p l e : la methode de compostage CICI?, .’
e n a t e l i e r - p i l o t e j
- le compostage en semi-anaorobiose, exemple : le compostage tradi-
t i o n n e l e n f o s s e o u e n t a s ;
- le compostage en anaérobiose, exemple
: compostaye m0thanog~ne en
fermenteur.
2
- -,A
COf4qOSTAGE DE LA PAULE DE NIL
il ETI.DE AGRONOMIQUE
-..
L o s b i l a n s realises apr-s compostage des pailles de mil mottont
généralement en évidence des pertes qui sont de l’ordre de 45 à ‘7% i.1 pour la
mati&re sèche et
de 35 à 5C 1? pour l'azote (1, 4 et 5).
Nous
avons donc recherche les moyens de diminuer les pertes d’azote :
- par certaines techniques chimiques comme l’addition de phosphate qui
f o n t l ’ o b j e t d e l a presente é t u d e ;
- e n explorunt l a v o i e d e l a f i x a t i o n l i b r e d e l ’ a z o t e d o l ’ a i r (NZ)
en vue de reduire les pertes ot eventuellement d’apporter tin gain
d’azots d a n s l a composti>re.
” i\\ Thilmakha,Station
d ’ e x p é r i m e n t a t i o n d u C e n t r e ÎJord d u Sénogal, e n l?7109 annes
pel..r p l u v i e u s e : 250 mm d’eau dans cette localite, les différences de rendement
entre parcelles fumées (apport de fumier
tous les 2
ans) et non fumbcs (angreic
minera1 seulement) ont étÇ spectaculaires : environ
1 t
de graino/ha sur les
p a r c e l l e s fumees c o n t r e e n v i r o n 3flG I<g s u r l e s autres (WEY e t Gfii\\li?Y, communi-
cation p e r s o n n e l l e ) .
+:‘.
CID[i
: Centre International
de Developpoment de i:echerche
55 > üd ijereire 7 5 0 1 7 PFï!:IS.
2
2?
- Etude biochimiaue de la dé.composition de la paille de mil
c_- -1.-e1 .-
--w.-.-
211 - 11 é t h CI d e
. ..-.--m--
Différents dosages sont rualises au
niveau du compost :
- l'azote est deternin6 selon \\<jeildahl j
- les matieres cellulosiques sont dasées selon 13.kl.A. (1975) et la
liynina-H2SOq
salon V!?ii SOEST (1963) et VflN SOEST et IIJHItiE (1963) (7, C, et Y).
212 - i?bsultats et discussion
----l_"---l--------ll_-I
2121 - !fzote
--=-
Une e x p é r i e n c e prelimiriaire ( 1 e t 3 ) r6alis68 à &tmbey l a i s s a i t
ontrevoir la
possibilitc! d’obtenir-des
bilans d'azote positifs, gz8ce à la
fixatj~~~n libr8 de rJ2. En effet, une inoculation de Soi,ierink&, r6alisée apros
la
phase de fermentation exothermique, avait engendré
un gain d'azote do 2 kg
par tonne de paille mise a composter (par
Fixation de FG?),
Dans une deuxitime expdrience (4) la paille a eté inocul&e avec deux
s o u c h e s bacteriennes f i x a t r i c e s d e 1!2 : B e i j e r i n k i a , E n t e r o b a c t e r e t l’asso-
--.
ciation de ces
doux souches, donc trois traitements
"inoculation", qui,avec
le t8moin non inoculé, recevaient OLJ ne recevaient
pas du phosphate suoer-
t r i p l e .
Deux phases ont eté mises en É?vidence, c o m m e dans l a premi’.:re ex-
perience (fig. 3) :
- une première phase (50
-6[3 ,joLJrs)
pendant laquelle le systT;me perd
d e l ’ a z o t e
: la teneur augmente de $,7 ;; à 'cc1 ?J 1,O 2: à t4C1Cb, mais il s'agit
d'une augmentation relative car
la quantite de
I\\J diminue. Cette diminution est
de 1”ordre
de 25 :T. Ces pertes s o n t Bvitoes e n presence d e s u p e r - t r i p l e
(phos-
phate) ;
- une deuxi5me phase pendant
laquelle on observe une remontee ilc
stock d'azote, décelable s.u LOe et 15Oe jour ; celle- ci in’
est pas modifi.68
par l’apport du phosphate.
Dans
une troisi.>me experience
(5) lo paille a été inoculoe avec un
docompose&
: actinomyc?te, e t u n f i x a t e u r d i a z o t r o p h e : S p i r i l l u m , sf2parCmcnt
et ensemble.
+ t -: temps (1’
indice indique le nombre do jours aprr;s le début do 1’expGrience) q
3
Deux phases ont bt6 r,iises er Qvidence comme dans les premi.Lre et
dndxitime expériences. Dans la premi,r;re phase, la baisse de N total est de
5@ I ; dans la
seconde, la remontde permet au 150~3 jour
de retrouvlzr le stock
d' ! initial. L'inoculation n'e e!j aucun effet sur l'enrichissement on i! total.
Ce compost a 6tU suivi et analyse jusqu'au stade "humus stable".
Les résultats des bilans azotes que nous venons de rappeler ci-
dessus confirment les premiers
rfisultats obtenus en 1973 (1) : aprhs une baisse
importante du stock d'azote dans 1e compost de 25 à 50 $ pouvant se poursuivre
jusqu'à 2 mois, on observe une augmentation progressive
du taux d'azote rCdqui-
librant ainsi le bilan azote en fin de fermentation. C e c i m o n t r e la pr6dominance
et la compdtitivit6
de la microflore autochtone fixatrice d’azote du compost.b:F.
Le. capecite de fixation de cette flore microbienne serait donc irnportazte
:
e l l e p o u r r a i t f a i r e v a r i e r l e s t o c k d ’ a z o t e t o t a l d e 5 0 ;,l.
2122 -
MatiGre organique et
composes organiques (tableau 1)
-:~^=-=L=-=--L=-.‘=-=..‘~-=-~
-=---=...=-=-z -=S.-
L a p a i l l e d e m i l e s t composfia d ’ e n v i r o n 7 5 $ d e c e l l u l o s e e t d e 1 5 ,I
d e
lignine-H2S04.
L e s p e r t e s e n mati-,re sc2clle9 de l ’ o r d r e d e 7 0 $, s o n t or,
grande p a r -
tie causdes par la biodfi!zradation
d e l a c e l l u l o s e .
- Cellulose
-.s--.v----
En cinq mois, la perte
de cellulose est d'enveron ?G 3 '?3 ,.', sans
qu’on puisse remarquer
un effet significatif de l'inoculation par
diffbrentes
so!!ches de decomposeurs. Les quantittis de cellulase restant sont à. peu prSs
les mêmes dans le compost 1?7i: et dans le compost 1979.
Dans les composts lY7D et 1373, la teneur
en ligninc ne dimiinue pas ;
l'augmentation observée dans 10 compost lY7FI pourrait
signifier que des subs-
tances humiques fortement polymt3risoos,
et dosees comme la lignine, sont appa-
ITUBS
en coclrs de fermentation,
e n l i a i s o n a,vcc u n e f o r t e biod6gradntion d e l a
cellulose et du contenu cellulaire.
-
Contenu ce11 ulair e
--l----.w-ml-e--l--
Cstte f r a c t i o n oryaniquo v a r i e a s s e z p e u . I l e s t Idifficile de s e
f a i r e Qne idae
sur ce q!Je cette fraction représente ; en effet, il @St pro&-
ble qu'elle comprenne la microflore
qui s'est doveloppée lors du compostage,
ce qui expliquerait sa
Faible variation.
*.-
-
:,-.r
?
,
*epplication
d e l a rn6thodc ( C H >
il des Gchantillons de compost a mis en
;vidence une activitu nitroghn$s?que
non nggligeable dans le compost (1)
213
- En conclusion
-..I--...m"-----
Il importe de retenir deux rosultats : l'un concerne la durcie c!u
compostage et l'autre l'enrichissement du compost en azote. Pour des temps de
compostage inférieurs 51 2 mois,
on a montrb l'intdri3t d’apporter du plhosphate
monocalcique qui .C?wite les pertes d'azote (4) ; pour des temps de compostage
plus longs?
supérieurs h 3
mois, un a mis en Qvidence une remont(!e dl-l
stock
dlazote due vraisemblablemant
ii une fixation de iJ2 qui ne rendrait plus nd-
cassaire ce phosphatage (mais celui-ci pourrait être utilisé pour cofiatituor
lins f umur e phospho-or
ganiq ue) , L'inoculation par des dr>camposaurs associtis ou
non à des f i x a t e u r s d ’ a z o t e n’a p a s
donn6 l e s rdsultats
escomptus :-lais, d6sor-
mais 2 nous savons que le compost est un milieu favorable à la ,Fixatiori do ‘32,
22
d Etude aqronodw
: Effet d'un app ort
-"II.
de
compost sur In :
-%cLi.ic
221
- Plét hod e
---w-.-M
Il s'agit d"un sssai en
blocs de Fisher i:. six rGp6titions. Les par-
celles
ont une surface utile
de 95 m2. Le dispositif ne comporte pas d'alloes.
Les doses de compost (compost de paille de mil 1979) sont de 0 ; 1,ij ; -j ; i:,J
et 6 tonnes de Fi,S./ha.
Le sol sabla-argileux est d,l type “ferrugineux t r o p i c a l lessiv6 Li
t a c h e s e t concr6tions” a p p e l 6 s o l b e i g e g sa teneur (en argile est cl’ environ
II $ et
en azote total
de 0,s SQ, Le soja utilisé est la vari6ttS IJ;:A 44/1)//4.
222
- Rdsultats et discussion - (Tableau 2)
--.----.-1-11---1----1_--
On observe un effet direct
positif significatif de l'enfouissement
de compost, dés la premibre dose de 1,5 t F”i,S
*/ha, sur le rendement. du soja,, 1-c
rdponse e s t c r o i s s a n t e
jusqu'à le dose de 5 t
:S.S./ha (il eOt St6 intsrcssant
t-i::
possoder
un traitement
suppl6nentaire avoc dose de compost enfoui tri:s elevda,
quoiq ire peu r6alist 0).
Il est inturessant de noter
que nalgr6
des conditions plc:vioclCtriquos
de l'annés 19nC extrSnoment d6favorahles au
soja les rendements ont étJ relati-
vemont 6lev6e.
L'amendement organique aurait
donc permis
de limiter les effets
nafastes de la sécheresse,
13.1 diminuant notamment 11S6térogbnéité du peuplement
végétal, cette conclusion étant aussi valable pour l’arachide
en zone sahblienne
cette môme
année (b!EY et GAN:iY,
communication personnelle).
La matière organique enfouie a Joue vraisemblablement un double r6lc :
augmerstation de la fourniture
en azote au soja et meilleure alimentation hydrique
du soja (rétention de l'eau dans le sol WC enracinement vraisembla~~lcmo:~t favo-
ris+13 par le compost).
Une question reste Pos&e : le compost favorise-t-il la eymbiose
rhizobium so je ?
-,
_,’
-
COMoDSTAGE DE LA PAILLE DE FlnTS
-... MI
31 - Pléthode : fabrication
du-uonjost et mise en place cIes
rnicro-compatimen~:
- -
. . ..I.--.. -
de compost-
-
-
On utilise la méthode traditionnelle en fosse cimentee : des couches
de paille de maïs humidifiee sont inturcalees avec de minces couchce de compost
qui sert
d'inoculum (1).
fvlise en
route du compost-
L.e syst+me d e g r i l l e p o u r dr5limiter l e s m i c r o - p a r c e l l e s 3 l a s u r f a c e
do Za composti6re permettant la présence de 2 sacs par trou, est maintenu
(1).
Le poids de la paille
dans chaque sac de toile est port6 SI 200 y,
L a p a i l l e
d e maïs marqudc ü 1
'azote 15 est additionnae de doux types
de phosphates :
- s u p e r t r i p l e (soluble h l’eau) ;
- p"losphate tricalcique (peu soluble h l'eau) a raison do 'l $ de [i1Z3,.J
par sac.
L'essai comporte trois traitements : les
deux types de phosphates et
3-e témoin. Six prGlèvements
sont effectuas dans le
temps à raison de six sBpG-
titions par
prelevement, Neuf pr6lGvements
dans le temps sont rhserv<e au tOmoin
pour niehx apprécier la fin ie la phase
de biodCgrada.tion
de la mati5re v6qBtalo.
-j- - -?ésultats“_
321 - Azote total et azote min4ral
---_----_e----.---...----------
_Sur l’N-to&l-, o n o b s e r v e ( f i g . 2 ) :
- des pertes d’azote p l u s i m p o r t a n t e s s o u s l ’ a c t i o n
dl.1 pilosphate tri-
calcique comparativement au temoin (paille seule) et au phosphate supertriple
;
- une remontQe
du stock d’azote total en pr6sence
des deLi;: p;Yosphates
p l u s r a p i d e
q u e p o u r l e temoin p a i l l e s e u l e ;
s
5
0
- que le témoin (paille s e u l e ) s u b i t d e s f l u c t u a t i o n s d a n s l’evolu-
tien d u s t o c k d ’ a z o t e t o t a l ( p e r t e s , gain, pertes et nouveau gain dlatote) ; en
fin de compostage, a u b o u t d e n e u f m o i s , l e s t o c k d ’ a z o t e e s t l e m&me qu’au
départ, a l o r s q u e l a matihre
esche a diminué de ?Ci $ (fig. 2).
Sur 1’8 minerai, on observe
que, présent dans le compost final,
i l
s'y trouve
essentiellement sous formis de
nitrates. Ceux-ci n’apparaissent
qu'à partir
du cinquième mois et leur
taux augmente progressivement au-del& du
cinquième mois, Ce taux exprim6 par rapport à 1’ N total varie
de CI,3 $ au cin-
quiGmo mois à 1 ?2 70 de N-NC,,’ ~CJ
neuvi?me mois, en fin de fermentation.
322 - Platiere organique
--s.-----.-a------..
La bioddgradation de la Pail:le se traduit
au bout de cinq mois par
une perte de 70 ‘$ de matière
sbchc ct se stabilise au bout de neuf mois envi-
ror de compostage. Notons qu’apr?s
un mois de compostage, la paille avait
d& j&
perdu environ 40 $
de son poids soc (fi y.
1).
323 - A u t r e s paramhtres
-----e-u---..-“-“.-
Des mesures de pH et
d'humidite ont et6 effectuées SUL' le compost,
Le pti-eau de
départ de la paille est 0,7, Des le début du compostaCo,
le pH atteint en moyenne la valeur I:,f: e t décroit p r o g r e s s i v e m e n t ;OU~ s e s t a -
biliser à 7 environ en fin de fermentation. E n t r e l e 5 e st l e 7 e m o i s , l e p H du
compost est encore supérieur à la ne:!tralitU
(tlgal à environ 7,5).
lium.idité (Tableau 3>
Mise en place au mois de juillet, la paille a reçu seulement deux
arrosages jusq u* B percolation
avant le debut de la saison des pluies. La plu-
viomet rie
totale s'est élevee h 350 mm de juillet Ct septembre.
Ensuite pendant
l e . s a i s o n sbche, jusqu’aL1 m o i s d ’ a v r i l , l e c o m p o s t n ’ a p a s re?u d’eald.
Le tableau 3 montre
que l'humidite est restée pratiquement constante
durant les neuf mois de fermentation.
33 - Giscussion
La perte d'azote qui atteint 20 ,' en un mois est compensee par la
fixation de l’azote de l’air due 3 la microflore
autochtone. Cette fixation libr.
de N2 avai i; été mise en evidcnce lors
d'une precédente expérience de compostage
d e l a p a i l l e d e m i l (1).
7
Un apport de phosphate accoldre la fixation entre le premier et le
deu::iUme mois maie ne llaugmcnto pas. C e t a p p o r t n’est d o n c interessant q u o s’il
constitue une flumure phosphatée on compl6ment du compost *
L’allure de la courbe
d’bVoll~ti.On de l’azote en cours du compostage
e s t v o i s i n e d e c e l l e o b t e n u e p o u r l e m i l ( f i g . 3 ) : p o u r l e m a ï s , l e s t o c k
maximum d’azote est attoi.nt aprhs trois mois de compostage (mais résultats d’uno
oxpericnca s e u l e m e n t ) ; p o u r l e m i l , il
3 f a l l u troiset c i n q m o i s d e durtSe d e
c o m p o s t a g e p o u r r e t r o u v e r l e s t o c k i n i t i a l d ’ a z o t e (resultats d e detix expericnces)
I l s e m b l e r a i t q u e l e s p e r t e s d ’ a z o t e ein debut d e c o m p o s t a g o d e l a p a i l l e d e m a ï s
soiont moins importantes que dans le cae du mil, mais ceci reste A confirmer.
L ’ a p p a r i t i o n des n i t r a t e s au 5s m o i s p o u r r a i t ê t r e à l’originn d e
p e r t e s d ’ a z o t e p a r denitrification,
L a p e r t e d e matiùre sOche e s t élevee e n c o u r s d e compostage.
C e s
p e r t e s 0 ‘arretent v e r s l e 5 e m o i s ; ti c e m o m e n t l à , e l l e s a t t e i g n e n t onvi ron
‘ 7 0 ;,; d u s t o c k i n i t i a l d e pailla. C e s p e r t e s s o n t s i m i l a i r e s 3 c e l l e s o b t e n u e s
d a n s l e c a s d e l a p a i l l e d e m i l .
Le compost obtenu en somi-anadrobiose a conservé son humidite pondant
l e s s e p t d e r n i e r s mois d e c o m p o s t a g e s a n s a p p o r t d ’ e a u ; c e r é s u l t a t e s t inte-
ressant en zone sahé3ienr.e ou l’approvisionnement en eau est souvent difficile.
1Le p H OlcvQ o b s e r v e (ptl 2) e n debut d e f e r m e n t a t i o n , p e u t j u s t i f i e r
une partie des pertes d’azote par volatilisation.
r: - CONCLUS 1 OEi
*.
Le compostage des rosidus vbgbtaux avec ou sans fumier semble être
actuellement la technique slisceptible
d’int6ressor les paysans pour au moine
deux raisons. L a p r e m i è r e e s t q u e l ’ a p p o r t
3u s o l d u c o m p o s t ad’t t o u j o u r s p o s s i -
ble, mbme s a n s l a b o u r , p a r s i m p l e epandage ; c e p e n d a n t , i l f a u t n o t e r qiie l ’ e n -
fouissement considerc? par rapport 21 l’épandage, s’il n’augmente pas siqnificati-
vement loe rendements présente au moins deux avantages (0) :
- u n e r é d u c t i o n n o t a b l e d e s p e r t e s d ’ a z o t e ;
- une augmentation d!J syst*::me racinairo en profondeur qui pourrait
e:: annde sùche, ê t r e u n f a c t e u r d e r é s i s t a n c e d u m i l h l a s é c h e r e s s e .
L a deuxieme :raison e s t q u e c e t a p p o r t i n d u i t t o u j o u r s u n e augmcnta-
tien de rendement : sur mi& (1 ut 6), comma OU s o j a c c q u o n o u s uu~oo~~e d e v o i r .
L<agronome q u a n t ù l u i , v o i t d’autresavantagos dans le developpemcnt
de cette technique.
a
- la tochniquo do compostage semble être une condition au maintien
du statut organique des sols sableux : elle permet le recyclage organique du
sol. L; ferme et l'incorporation au sol do substances humiques,
- dans l'option compostage en fosse, le compost final pr6sentc un
poids en matil?re organique skche 3 h 4 foie moindre que 1s poids do paille
initiale tout en donnant:, au moins, la même quantité d'azote et dos autres
oléments minéraux. Par
oxemplo 4 t FiS de paille de mil à CI,75 $ N, mis
5 com-
pnster, pourront
donner, apros 5 à 6 mo.is, 1,s t PIS de compost 8 2,s I; Td. Cet
avantage est important
pour le paysan qui posshdo géneralcment des moyor~s de
transport limites.
Au plan de la vulgarisation agricole,
dont le souci primordial est
de faire passer les
exploitations du stade extensif (rendement
moyen du mil de
l’ardre d e 500 k g grain/ha)
au stade semi-intensif (1000 kg/ha), OIT pourrait
cor,seiller
l'application d'une fumurc
phospho-organique, pouvant a elle seulc
suffire ;
en effet, elle garantirait
les apports d'azote et de phosphate qui sont
nécessaires
; l'apport de potassium, quant à lui, n'Jtant pas obligatoire à ce
niveau de semi-intensification (10). Cette fumure phospho-organique serait donc
obtenu par
compostage des résidus do rbcolte en présence
de phosphate tricalci-
que (dont le SQnégal possède des gisements).
Ïableau ?
-e.-e.-----.
: Evolution quantitative rlcs compos6s organiques (CJ par sac comprenant
au départ 2OC! g M,S. de paille). Composts de 1978 et IY?::,
Ïableau la : Compost 1973 (inoculatio,3 b tu)
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Tableau 2
,-.-e __-- _I : Action du compost enfoui à diFf6rentcs doses sur le rondement du
soja (kg/ha).
Traitements
-Grains
Pailles
-v.-U
0
2310 a
2:365 a
1,5 t/ha
2602 b
3144 b
3
II
2554 bc
3160 L
4,5
'l
27611 c
3006 b
6
"
2931 d
3309 c
C*V.
yi (1)
'i, 6
2,;
(1) Les résultats affect6s d'une marne lettre ne différant pas significativement
au test de Keuls P = 0,05
C*\\i.
cl
,“ =
Coefficient de variation,
-:-ableau 3.- : Humidité pondtjrale en pour cent par rapport au poids sec Ide compost
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‘1 - GUEYE (Fatou) et GA:!RY (F, >, 17-X'?.
Etude du compostage des rQsidus de recolte, de leur valo:.+r agruno-
miq;;e avant St aprYs le compostage et de leur valorisation possible
par 1s fixation de [IL.
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