MND/ID REPUBLIQUE DU SENEGAL MI NISTE3E ...
MND/ID
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MI NISTE3E
DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
SECRETARIAT D'ETAT
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
A LA RECHERCHE SCEENTIFI@JE
ET TECHNIPUE
SYMEII~SZ RHIZOBIUM-LEGUMINEUSES (ARA~xIDE ET NIE~E)
SYNTHESE DES RESULTATS DE L'HIVERNAGE 1'982
Mamadou
ND 1
AYE
IngBnieur
de Recherches à 1'ISRA
Mars 1963
Centre National de Recherches Agr*nomlQues
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS 3E RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. il.
A.)
- 1 -
1 -
SYMBIOSE RtiIZO6IUM-ARACHIDE
Dans le souci d'accro?tre l’efficacit6
de la
symbiose naturelle
Rhircbium-Arachide, le:s objectifs
fixes pour la campagne 19132 peuvent être
formules de la façon suivante :
- Incidence de quelques techniques culturales sur la nodulation
la fixation et
le rendement de l'arachide ;
- Amelioration de l'efficacit6 de la symbiose naturelle par 1.a
sélection de variétes il haut potentiel fixateur d'azote.
L'etude de ces objectifs s’est concr8tis8e par
la mise en place
d'essais en plein champ dans la zone centre Nord
z 81 Thifmakha et a Bambey.
11
- Incidence des techniques culturales sur la nodulation.l_a fixa-
tion de N? et le rendement
de l'arachide (a Thilmakha)
?Il - Résultats
A-----.--..
Les principaux
resultats obtenus sur la
nodulation et la fixa-
tion sent reprdsent6s
dans le tableau ci-dessous.
Tableeu no 1 : Effets du fumier et de la cheux sur
la nodulatian et la
fixation de l'arachide variQt6 55-437 eu 55e jour apràs semis.
!
!
Labour
! Labour
1
-"&
!
Labour
f
+
I
t
; l!eiLJ
1
!
Fumier
! Chaux
!
-!
!
-1
!
, Nombre
de nodosit6s par
!
23
!
72
43
!
!
;Plante
!
a
!
C
!
b
I
--r. _
-!
?
:Poids sec de nodosités : mg i
84
!
206
114
!
!
!
!Par Plante
i
a
! _
b
!
a
!
!
-!
!
-!
!
,Activite f i x a t r i c e
m i c r o - ,
17
62
26
;males :
!
!
l
C2Hq/h/plante
!
a
b
a
.
!
f
!
Les chiffres
portant la ~fiêrns lettre ne sont pas significativsment
d i f f é r e n t s ù P =
0,05 {test de Newman et Keuls).
L'enfouissement du fumier par
un labour s’avc:re
le meilleur trsi-
tement sur les trois parstwtres
de la symbiose,
puisque l'an enregistre
des
plus values de t213 -2, de t145 $ et t265 ':, respectivement sur le nambre et
le poids sec de nodosit6s et sur le fixation fi2H4,7, par rapport au labaur
seul. Alors que la chaux enfouie par
un labour,
bien que augmentent signi-
ficativement le nombre de nodosités, n'a
pas d'effet significatif sur le
poids sec de nodosités et la fixation ; en outre,
elle demeure nettement
inferieure au fumier.
En ce qui concerne les rendements, les résultats sont figures
dans le tableau ci-apres.
Tableau n' 2 : Effets de quelques techniques cultureles sur le rendement
de
l'arachide (variété 55-437) et arri !reœeffet sur le
mi.1
(Soune III)
!-
! F.I'l
!F,PltLab! F.M.
!F;M+Lab!FM
tLab!
-1
C.V. ,
! F.FI.n! t
!t fumier! +
!+Chaux
!+fum.
ti
.
,A
!
!Labour !
!
!
!Chaux !
!
_ -
-
-
-
!
!
i
'!
!
!S'endenent
en gousses:
212
i
167 i 1067 ,
285
!
340
; 1080
;
3:! ,
!
kg/ha
!
a.
!
a
Ib
;
a
I
a
!
bT.
;
-
-
-
-
!
!
!
!
!
,i
,Rendement en fanes
, 222 l
212
, 1040 ,
381
!
350
f 1147
;
22 f
k g/ha
!
!
a
!
a
‘b
!
;
a
!
a
!
b;
;
-
-
*--'
! Arrihre-ef f et sur
mil!
!
!
j-
!
189 ,
177
;
547
!
223 ,
277
i
59'7 i
414
!
!snuna III Rendement !
a
!en épis kq/ha
! e
!
a
;b
!
a
;
! _b~
i
!
Les chiffres portant la même lettre
ne sont pas significativement
d i f f é r e n t s h P =
0,05 (test
de Newman et Keuls).
F . M . = Fcmura
minerale vulgdrisée soit
8-13-2'7 pour l'arachide et 14-7-? pour
le mil cultivé en “arrihre-effet”.
EU égard a
son effet specta.culaire sur les rendements
en gausses
et en fanes,
ainsi que son srril?re-effet sur la
culture du mil, le rble du
fumier
enfoui par un labour, reste pr6pondérant
dans les sols sableux de
Thitmakha. Les rendements
sont multipliés par 5 par rapaort
au t6mcin rece-
vant la fumure vulgarisée,
112 - Conclusion
----------
Les rdsultats
obtenus dans cet essai montrent qu'il est p0ssibj.e
d’améliorer
la symbiose naturelle, par
action indirecte
sur las populations
rhizobiales grâce
à l'application de certaines
techniques culturalee.
Iis font ressortir clairement,
que dans un syst,!me de rotation
arachide-mil,
les
fumures min&reles vul.;aristies
ne perlilljttane pas do inain-
tenir
les sols sableux dégradés, L.
un niveau de fertilité convenable. Il
faut nGcesssirement ôqpliquer certaines
techniy:,es culturales parmi les-
quelles l'enfouiss~mcnt du fumier par un labour est la tecilnique la plus
intéressante.
12 - Etude du compoptement symbiotique de quelques vari4t8s d';irachida
L'objectif vis6
dans cette expérimentation pr8liminaire est de vair
si certaines varigtés
poss?dent des potentiels ficateurs
d'azote plus élevgs
que ceux d'autres variétés en vue de les s8lectianner sur ce caract:re. Pour
cela,
les varitftés
suivantes ont été testées : 57-422 (105 j), 55-43'7 (95 j),
73-30 (90 j),
'3-33 (105 j), 79-2 (110 j), '79-85 (103 j), 756 A (110 j) et
ct9-151 (120 j>"
121 - Siésults.ts
--~I---m.-
L'évolution du nombre et du poids sec de nodosités varie selon le
type
de uariHtQ. Certaines variétés
atteingnent leur maximum de formation et
de développement de nodositGs,
de mani‘tre plus prcScoce
que d'autres variétés :
c ’ e s t le c a s d o 55-43?,
63-10'1 st 7 3 - 3 3 .
-3-
En ce qui concerne l'activité fixetrice LUC H 7 ; elle est maxi-
2.$--,
‘fiale quand les plantes sont âgees de 60 jours. Les vari tes 79-2 et 69-101
manifestent les ectivites las plus intenses aux 60s et 74~ jour apr+s semis,
excepté la varieté 756 A qui révl‘?le
une activite nodulaire
dont l'intensité
augmente jusqu'au 74e jour. Par contre, l e s variétds
5 5 - 4 3 7 e t 73-30
poss>-
dent les nodosités les moins actives au 60e jour.
122 - Conclusion
-.,.em-.v----
Du point de l'efficacité symbiotique l'aptitude a noduler et a
fixer l’ezote est variable
en presence
de la plante-h6te.
C e s Premiere resultats obtenus dans cette voie
de recherche, lais-
sent esperer qu'il existe de différences variétalassur les differents para-
mktres de la symbiose mesurée. Ces caract.!res héreditaires spécifiques de
la légumineuse-h6te peuvent être
exploités pour ameliorer
l'efficacité de
la symbiose naturelle.
I i
- SYMBIOSE RHIZOBILIM-NIEBE
D a n s l e s s o l s
sénegalais, les Shizobium spécifiques du niébé sont
presents,
de ce fait, on observe une nodulation naturelle
de la plante lors-
qu'elle est cultivee sur ces sols.
L'objectif fixe dans l'experimentation de 1992 est l'étude des
comportements de queloues vari&tGs de niébé, en symbiose avec les souches
locales de ?hizobium,
en vue de les classer
SI'* leur
efficacité (1 fixer
l ' a z o t e ,
Pour cela,
nous avons testé cinq varidces : Ndiambour, MougncP
Rambey 21, 50-57 et CE5 (Celifornia
Bla,ck-eye 5).
21 - Resultats
-------...-
Pour la
formation des nodosites, les varietes
semblent avoir des
comportements différents d.:s le début du cycle mais ne se différencient de
mani?rs significative,
qu'a partir
du 43e jour et ce
sont les varietés 58-57
et Ndie,mbour
qui realisent
les meilleures performances et
Mougne forme un
nombre
plus faible de nodosites. Le développement meximal de la nodosite est
atteint quand les plantes sont âgees de 30 jours.
Il est plus important
chez
les variétés
58-57 et Ndiambour.
En ce qui concerne
la fixation, l'activite fixatrice fi H 7 Givolus
de mani :re si:nilaire chez
les cinq variotss et son profil, sur lÏet?s~~ble du
cycleyprésente une forme
en cloche relatiwemant
somoleble ,& calle Observée
p o u r l ’ a r a c h i d e .
O n n o t e s u r t o u t
u n e tr&s n e t t e infsrioritù
de ltsctivitd
fixatrice
chez la verieté
Mou-ne (tableau No 1).
Tableau :
Activite réductrice de l'acetylune au 30s jour
1
I
I
!
Varietes
;Fixation nanomoles de
!
,C2Hq/h/plante.
!
t-
;--
f
Mougnc
I
125 13
--
I
l
!
Ndiatnbour
!
336 25
-
-
!
I
!
!
Banbey 21
!
327 40
1
;-.-
l
I
;
58-57
261 26
I
!
!
!
CRS
!--
!
!
1
270 27
I
.-
-4-
On note égal.emcnt que le type port influence la precoci.tS du pic
nodulation.
Ainsi les variétes a port érige Hambey 21 et CB5 ont tendance 2
mettre en place leur
appareil tres tBt dans la durée du cycle pour repondre
probablement aux
exigences de la
mise en place précoce
des organes
reproduc-
teurs de la plante.
Enfin, les rendements en gousses et fanes sont repr6sentes
dens
le tableau ci-dessus :
Tableau :
?endeIhents i. la r6coltc
(Rambey 198;2)
!
!
-!
Clougne
., Ndiambour
jBambey2{
58-57
!
.
!
!
-!
!-
!---- !
!
!
,Rendement en gousses
!
66'7 !
482 !
663 !
382 !
158 !
kgha
!
I
!
!
!
1
!
-
I
I
-
-
!
!
!
!
!
!--
!
nendement en ganes
!
!
3800 !
4100
! 1900
! 1700 !
4200
!
kg/ha
!
!
b
- !
b
! a
! a.
!
b
I
Les r4sultatér
portent la
même lettre
ne sont pas signiFicativement
différents au test de classement de Neutman et Keuls à P = 0,05.
Les rendements en gousses sont difficilement interprétables à cause
des attequos de brfiches enregistrées. Par contre,
l'analyse statistique de le
Production de fanes montre que les variotés Bambey 21 et ÇB5 sont nattesent
inferieures
aux varidtds 59-57, Ndiarebour et Mougne.
Ce r0sultatmrrc4Oroceux
obtenussur Lanndulation, Cependant, on remarque
la variéte i"laugne qui a donné
les valeurs
les plus faibles du point de vue de la nodulation et de la fixa-
tinn,
se classe
parmi les meilleures variéths sur
la production du matiere
ssche
il est
donc probable qu'elle assure sa nutrition
azotee, ù partir de
1 ‘azoie minéral
essentiellement.
22 - Gonclusion
Les varietés
58-5'7 et Ndiambsur sont datées, d’apr+s c e t t e p r e m i :re
expérimentation,
de caract’res
symbiotiques interessants et méritcraisnt
d'etrc btudiées de mani,.:re plus approfondie pour avoir r6alis6 les meilleures
combinaisons avec les souches locales, Cotte affinitt5 awec 1~s populations
rhi.robiaI.os selilble 3tre 1iBc 3 l a nature d u p o r t d e :.a v a r i é t é .
L e v a r i é t é
Mougns, malyr4
son bon dBveloppement wegetatif, n'eta-
blit pas une relation s:+mbiotiquo 3Fficace avec les souohes neturellos (2
confirmer).