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bliX13?ERE CU DEX7ELOPPFJ4ENT RURAL
I)EDARTFWWl' DE RECHERCHES SUR
LES PRODUCTIONS VEGETALES
'EXYI'ITUT SENEGALAIS DE RECHERCfTES
-- -
AGRICOLES
¡®1
ACQUIS RECENTS EN ENTOMOLOGIE DU PIIL Pdl SEPEGAL
DOCUJMENT PRESENTE A LA R!XJNION
~~'EVALUATION DU PROGRAMME MIT-
.

1. INTRODUCTION
-
Au S¨¦n¨¦gal, le mil ¨¤ chandelle ou petit mil
_
(Pennisetum afnericanum L.) est une des principales cultures
vivri¨¨res. Dans les r¨¦gions recevant moins de 600 mm de pluie
par an, la vari¨¦t¨¦ Souna (cycle de 90 jours) est plus r¨¦pandue
alors que la vari¨¦t¨¦ Sanio (cycle de 120 jours) est cultiv¨¦e
principalement dans le sud du pays o¨´ la pluviom¨¦trie varie
entre 700 et '1000 mm.
Il est connu que le mil estattaquepar un grand
nombre de nuisibles, notamment des rongeurs, des oiseaux, des
insectes, des champignons pathog¨¨nes et des mauvaises herbes(l)
Les travaux sur l'entomofaune ont d¨¦but¨¦ avec RISBEC en 1950.
Mais ce n'est qu'apr¨¨s la s¨¦cheresse de 1972-73, que le mil a
-re?+-autant d'attention qua-n-t ¨¤ l.'¨¦tude -de l'entomafaune, en
raison de la p¨¦nurie alimentaire, r¨¦sultant de la s¨¦cheresse
persistante dans le pays. Par cons¨¦quent, pour sauver la cultu
re des attaques et pour augmenter la production du mil, le
Comit¨¦ Perman(ent Inter Etats de Lutte contre la S¨¦cheresse dans
le Sahel (CILSS), en collaboration avec l'organisation de
l'Agriculture et 1'Alimentation (FAO) et l'Agence International(
d'Aide des Et$ats-Unis (USAID) a formul¨¦ un projet "Recherche
et D¨¦veloppement de la Lutte Int¨¦gr¨¦e contre les ennemis des
principales cultures vivri¨¨res dans le Sahel". Au S¨¦negal, ce
projet a d¨¦but¨¦ en 1980 avec la collaboration ¨¦troite de
l'Institut S¨¦n¨¦galais de la Recherche Agricole (ISRA), pour
I
travailler sur les principaux probl¨¨mes du mil qui ont ¨¦t¨¦
l
d'ailleurs d¨¦termin¨¦s par le comit¨¦ d'¨¦valuation en 1981. Les i
¨¦tudes sur l'¨¦valuation des pertes, la biologie, l'¨¦cologie
1
des principaux ravageurs et de leurs ennemis et les moyens de j
lutte ont commenc¨¦es en 1981/82. Le pr¨¦sent rapport souligne i
d'une maniere succinte les acquis de la recherche de la lutte '
int¨¦gr¨¦e. Les travaux sont d¨¦taill¨¦s dans les rapports annuels it
des programmes (voir liste : Annexe 1).
(1) NDOYE, M. GAHUKAR, R.T., CARSON, A.G., SELVARAJ, C.,
MBAYE, D.F., DIALLO, S. 1984. Etat de la contrainte phyto-
sanitaire sur la culture du mil dans le Sahel. S¨¦minaire
International sur la lutte int¨¦gr¨¦e, CILSS, Niamey,
Niger, 6-13 d¨¦cembre 1984, 20 pp.

2. INVENTAIRE
2.1 INSECTES NUISIBLES
Une centaine d'insectes attaquant le mil depuis la
-
lev&e-Gsz'ala r¨¦colte ont ¨¦t¨¦wrecenc¨¦s par l'examen des
d¨¦g?ts dans les champs paysans et les stations de recherches
(Annexe II). L'identification des insectes a ¨¦t¨¦ faite par le
British Museum a Londres. Il s'av¨¨re que l'entomofaune du mil
se trouve dans toutes les regions du pays mais leur incidence
differe d'une r¨¦gion ¨¤ l'autre et d'une saison ¨¤ l'autre.
L'importance ¨¦conomique de chaque ravageur n'est pas encore
enti¨¨rement connue. Cependant la nature des d¨¦g?ts et l'inci-
dence elevee sur la culture chaque ann¨¦e montrent l'impor-
tance actuelle de la mineuse de l'¨¦pi (Raghuva albipunctella)
dans le pays'. Les foreurs des tiges (Acigona ignefusalis) la
c¨¦cidomyie (Geromyia penniseti), les sauteriaux, les m¨¦lo?des
deme¨¹rent~dt-rs -ravageurs dans certaines localit¨¦s. Il est de
m¨ºme pour les pucerons (Rhopalosiphum maidis) qui ont attaqu¨¦
les cornets de 8 ¨¤ 55 % des plantes en 1981 et des chrysom¨¨le
(Lema planifrons) ont attaqu¨¦ tous les poquets en 1984 a
Nioro du Rip. A l'encontre des ann¨¦es pr¨¦c¨¦dentes, en 1985,
les larves d'Heliothis ont ¨¦t¨¦ observ¨¦es sur 60 ? des ¨¦pis
i
¨¤ Bambey et une incidence ¨¦lev¨¦e de sauteriaux (notamment,
Oed&aleus senegalensis) dans le d¨¦partement de Mback¨¦ fub
-. -observ¨¦e-en-septembre 1985.
11 faut aussi noter que depuis quelques ann¨¦es une
forte pr¨¦sence d'Amsacta moloneyi ¨¤ Loupa et d'A. ignefusalisi
-
¨¤ Gossas a 6tk observ¨¦e.
Nous poursuivons cet inventaire, en raison de l'¨¦co-,
syst¨¨me fragile, dans les r¨¦gions de Fatick, Kaolack,
1
Diourbel, Louga et Kolda.
2.2. ENNEMIS NATURELS
Pour les principaux ravageurs du mil, notamment,
Heliothis armigera, 3. ignefusalis, Mythimna loreyi,
I
Spodoptera exempta, G. penniseti, 'A. moloneyi, Marasmia
-
trapezalis et L, planifrons, les ennemis naturels (pr¨¦dateurs,
-

3
parasites et agelIts pathog¨¨nes) ont ¨¦t¨¦ recenc¨¦s. Ceux de
R. albipunctella sont mentionn¨¦s dans l'annexe III.
Des informations ont ¨¦t¨¦ aussi recueillies sur le
transfert des parasites d'un insecte h?te ¨¤ l'autre et sur le
m¨ºme insecte h?te utilisant divers plantes h?tes. Dans le
premier cas, l'etude porta sur Bracon hebetor parasitant
Raqhuva et Ephestia, et dans le second cas, le parasite
Cardiochiles se d¨¦veloppant sur Heliothis attaquant plusieurs
.
cultures.
Ind¨¦pendemment de l'importance ¨¦conomique, la dyna-
mique des populations des parasites et pr¨¦dateurs fut suivie
¨¤ l'aide des pi¨¨ges lumineux, malaises, et ¨¤ glu , et notam-
ment celle de Ischiodon, Palexorista, Cardiochiles,
Protomicroplitis, Syzeuctus, Ammophila, Cerceris, Tachytes,
Polites et ChrysoE.
La capture de Litomastix sp. dans les champs du mil
et B#
hebetor pr¨¨s des greniers traditionnels se poursuit
-
-
¨¤ l'aide des pi¨¨ges a glu.
3. EVALUATION DES PERTES
3.1 Pertes caus¨¦es par la mineuse de l'¨¦pi
Le travail a d¨¦but¨¦ en 1982 dans les champs paysans
en'utilisant.,ba vari¨¦t¨¦~triaditionnelle-Souna._Le ravageur le
_ - .- ---
. -._e_
plus nuisible est la mineuse de l'¨¦pi, R. albipunctella. Les
pertes mesur¨¦es en 1982 ¨¦taient de 40 ¨¤ 60 8; (r¨¦gion de Nioro)
environ 20 % dans la r¨¦gion de Sokone, de 5 a 10 % a Gossas.
La m¨¦thodologie utilis¨¦e ¨¦tait simple : d'abord nous avons
tri¨¦ les ¨¦pis dans des classes de longueur, dans lesquelles
nous avons ensuite s¨¦par¨¦ les ¨¦pis attaqu¨¦s par Raghuva des
¨¦pis non-attaqu¨¦s. Les diff¨¦rences en poids entre les classes
¨¦taient traduit .en pertes. Il y avait un tr¨¨s bon rapport ent.r
l'incidence 'de l'insecte et les pertes provoqu¨¦es (P = perte
en pourcentage, 1 = incidence en pourcentage).
P = 1,94 + 0,064 1 + 0,0052 I2 (R2 = 0,9561).

4
En 1983, la m¨¦thode utilis¨¦e s'av¨¨re insuffisante ¨¤
cause de la s¨¦cheresse qui introduisait trop de variabilite
dans les classes de triage. Avec quelques succ¨¨s nous avions
ajout¨¦ un triage en plus, celui des classes de remplissage,
mais cela avait comme cons¨¦quence la forte diminution du nom-
bre d'¨¦pi dans les classes, ne nous permettant pas de tirer
des conclusions, surtout l¨¤ o¨´ les attaques ¨¦taient s¨¦veres.
Nous avons, n¨¦anmoins obtenu un. mod¨¨le simple de pr¨¦diction de
-
I.
la r¨¦colte dans ies champs et. des pertes occasionn¨¦es par l'in
secte.
Les relations obtenues en 1983 c
Les relations obtenues sont du type
Y =
a+bl- CG + d Cl
Y : poids de l'¨¦pi
L : longueur de l'dpi
Cl: classement (remplissage) visuel
G : nombre de galeries
C : coefficient de la regression trouv¨¦ dans nos regressions
de base (notre mod¨¨le)/
1. c = -0,07 + 1,53 Y/L + 1,18 (Y/L)' (R'= O,843)(voir fig. 1)
Cette relation montre les rapports entre les princi-
paux facteurs,, celui des pertes par galer.Je--(CL et-celui de--la
.-_
.qualit¨¦ de l'epi (Y/L).
2. Y/L = 1,04 - 0,27C~ + 0,07(C1)2 1R2 = 0,661) (voir fig. 2)
Cette relation donne la liaison entre notre ¨¦valuation
de qualit¨¦ visuelle subjective, et la qualit¨¦ r¨¦e1l.e ressortant,
de nos equations.
Ainsi, nous disposons d'un syst¨¨me tr¨¨s simple, nous
permettant de mesurer les pertes dans le champ, en mesurant
sur un certain nombre d'¨¦pis la longueur, en notant la qualit¨¦,
et le nombre de galeries de Raghuva (facilement fait dans le
--
i
champ). La quailit¨¦ moyenne (Classe) (Fig.2) nous donne le
rapport Y/L, ce qui nous fournit les pertes par galerie (Fiq.l)i

Les relationsobtenues en 1984 :
1. C = 0,23 -s 1,02.Y/L + 7,06.(Y/L)2 (R2 = 0,877) (Fiq.3)
2. Y/L = 1,961 - l,lby.CL + 0,179CL2 (R2 = 0,922) (Fig. 4)
Les pertes provoqu¨¦es par Raqhuva ont diminu¨¦ depuis
1982, d'une ann¨¦e a l'autre : en 1983 elles ont oscill¨¦ entre
15 et 20 pour cent, et en 1984, elles n'atteignaient m&me pas
le niveau de 10 pour cent.
On doit, pourtant, noter que la s¨¦cheresse a plusieur
fois masqu¨¦ l'importance des pertes dues ¨¤ Raghuva et rendre
impossible leur estimation.
Enfin, on a pu observer une tr¨¨s grande variabilit¨¦
du taux des pertes d'une r¨¦gion ¨¤ l'autre.
4-rl%lDELE DE PREVISION DES-DEGATS'
La collaboration de trois sous-programme (Entomologie
des C&&ales et L¨¦gumineuses,Lutte Biologique, Profil des
Pertes) aboutit ¨¤ une Premiere approche pour l'¨¦laboration d'u
mod¨¨le de prevision des pertes dues ¨¤ Raghuva. Cette approche
concerne les relations entre les populations trouv¨¦es dans un
champ de mil, la population captur¨¦e par le pi¨¨ge lumineux et
le niveau des d¨¦g?ts provoqu¨¦s. Pour d¨¦nombrer les oeufs et le
larves facilement, nous awvons mis au @oint une technique 1)iex-?
simple : les oeufs et les jeunes larves sont s¨¦par¨¦s de l'¨¦pi
¨¤ l'aide d'un jet d'eau fort et d'un tamis ¨¤ trous tr¨¨s fins. :
Decette premi¨¨re approche fut constat¨¦ que, dans un champ,, 100 I
¨¤ 200 individus par 100 ¨¦pis caus¨¨rent 50 ¨¤ 100 mines, et,,
dans un second champ, 150 a 400 individus 100 ¨¤ 200 galeries
(Fig. 5). Rappelons que la ponte s'effectue pratiquement dans
environ 10' jours apr¨¨s le d¨¦but de l'¨¦piaison et que les con'
s¨¦quences de l'attaque sont fortement conditionn¨¦es par les
dates de l'¨¦piaison.
t

6
5. BIOLOGIE ET ECOLOGIE
5.1 Mineuse de l'¨¦pi
11 existe un complexe d'une dizaine d'esphces de la
mineuse de l'¨¦pi au S¨¦negal mais la capture des papillons au
pi¨¨ge lumineux et le denombrement des chenilles dans l'¨¦pi ont
montr¨¦ la pr¨¦dominence de R. albipunctella dont les populatiorn
imaginales, larvaires et nymphales ont une tendence ¨¤ d¨¦cro?tre
depuis 1982. Les chenilles perforent les glumes, se nourrissenl
des fleurs etlaissent des d¨¦jections granul¨¦es blanchatres.
Les chenilles' ?g¨¦es coupent les p¨¦doncules floraux et emp¨ºcheni
la formation du grain ou provoquent sa chute.
L'abondance et la distribution des papillons d¨¦pend
des facteurs tels que la p¨¦riode d'emergence, la population
----r&idtelle des c-hrysali-des-, la migration,- le- type du sol- et
la plu.viom¨¦trie.
Jusqu'¨¤ 90 8 des populations ont ¨¦te Captur&e:
entre 20hOO -n 24hO0 au pi¨¨ge lumineux ¨¤ Nioro-du-Rip. En g¨¦n¨¦-
ral, l'¨¦mergence d¨¦bute en juillet et continue jusqu'a la fin
octobre avec des pics en ao?t. Les larves sont actives de fin
aoOt ¨¤ fin septembre. Un petit nombre des larves se trouve sur
les ¨¦pis de gennisetum violaceum ¨¤ la fin hivernage. La popu-
lation nymphalle maximale, signal¨¦e dans la r¨¦gion de
..-- _- -- --
,Sine:Saloum,-
__.
est de l'ordre de 140
___.. .- ---..--- .._- _ _. ---. -
.OO.O chrysa.lides/ha.
-_. . La,p.lu-
part des chrysalides ont ¨¦t¨¦ trouv¨¦es dans les profondeurs de
10-15 cm pour les sols argileux et de 15-30 pour les sols
sableux.
5.2 Foreurs des tiges
Le mil est attaqu¨¦ par des foreurs pyralides (Acigona
igenfusalis) et noctuides (Sesamia calamistis). L'esp¨¨ce la
plus abondante est A. ignefusalis bien que l'attaque de
2. calamistis. devienne parfois importante sur les vari¨¦t¨¦s
,
tardives. 5. ignefusalis compl¨¨te 2 ou 3 g¨¦n¨¦rations par an en
SO t
fonction des conditions pluviom¨¦triques. Les larvessctives de

7
juillet en septembre sur Souna. Elles sont trouv¨¦es aussi dans
les tiges d'Andropogan gayanus, Pennisetum violaceum, et
-
Digitaria sp. _
A. iqnefusalis attaque les feuilles centrales, la
gaine foliaire et les p¨¦doncules de l'¨¦pi mais c'est la tige
qui abrite la majorit¨¦ des larves (69-72%). Les plantes de
moins d'un m¨¦tre de haut sont plus attaqu¨¦es et la densit¨¦ de
la population larvaire d¨¦pend de la vigueur de la plante et du
stade de l'insecte.
Depuis l'hivernage 1985, nous ¨¦levons cet insect en
masse sur un milieu artificiel et sur les tiges du mil.
I
5.3 Autres insectes
A l'aide des pi¨¨ges lumineux install¨¦s ¨¤ Bambey et
i
Nioro-du-Rip (depuis 1982) et ¨¤ Gossas et Sokone depuis 1985
'
une dizaine d'insectes a ¨¦t¨¦ suivie pour ¨¦tudier la fluctuation i
- -~
des--populations volantes (A. moloneyi, Forficula senegalensis,
1
Psalydolytta spp, Spodoptera spp. Oedaelus. spp., M. loreyi,
i
H. armigera, Cylindrothorax spp.).
i
-
Nous avons not¨¦ que les captures de Rhinyptia infuscd
Spodoptera spp., M. loreyi, Cylindrothorax spp. ¨¦taient ¨¦lev¨¦es /
en 1984 par rapport en 1982 et 1983 ZI Nioro du Rip. Ces infor- j
mations pourraient ¨ºtre utiles pour le suivi de la composition
ij
des populations des ravageurs dans le temps.
,
_. __ _ .- _
_-. .
.-_-.---.-.
_..
I
6. MOYENS DE LUTTE
-
6.1. TECHNIQUES CULTURALES
6.1.1 Labour de fin saison
Un 1,abour profond de 30 cm effectu¨¦ ¨¤ la fin de la
saison pluvieuse a d¨¦truit presque la totalit¨¦! des chrysalides
diapausantes (de R. albipunctella car elles ont ¨¦t¨¦ exposdes &
la dessication, aux predateurs (oiseaux notamment) et parfois
¨¤ l'¨¦crasement des mottes.

8
6.1.2 Brfllage partiel, ensachage et destruction des tiges
Le br?lage partiel des tiges du mil juste apr¨¨s la
r¨¦colte a r¨¦sult¨¦ ¨¤ 61-84% de la mortalit¨¦ des larves et
98-1008 des chrysalides d'A. ignefusalis. De m¨ºme, l'ensachage
-
des tiges dans les sacs en plastique a d¨¦truit la population
des larves et chrysalides jusqu'a 66-78% et 99%. Ces deux m¨¦t:h(
des, ex¨¦cutees judicieusement n'affectent pas pour autant la
durabilit¨¦ des tiges qui sont souvent utilis¨¦es pour faire les
tapades, des cl&ures ou des toits des maisons rurales. Parfoi.;
une partie des tiges est laiss¨¦e dans les champs pour l'alimen-
tation des animaux et pour r¨¦duire l'erosion du sol par le veni
Ainsi, les d
restent dans les champs jusqu'¨¤ l'hivernage
prochain. Les tiges abritent des larves d'A. ignefusalis qui
passent la saison s¨¨che en diapause. Il est donc possible de
_-. - .__. _ ..- -r&u-ire l'attaque-de ces rduageurs en br?lant- des tiges ou--- en
les coupant en morceaux pour les donner au b¨¦tail.
6.1.3 P¨¦riode de semis
Les semis tardifs ont r¨¦duit le taux d'infestation
de la mineuse de l'¨¦pi, mais les vari¨¦t¨¦s photosensibles et
¨¤ cycle court fleurissent quand les papillons sont en abondencc
Ceci nous a confirm¨¦ que c'est la coincidence de l'¨¦mergence
._ I. ...p .-.. __,_- d'¨¦pis avec lkp.$c-d'activit¨¦s de la population volante dans
--.- -. --- r
. _..--__-_I __
____ __^___ _ . ___
la r¨¦gion qui d¨¦cide de l'ampleur des d¨¦g?ts.
6.1.4 Entretien des champs
Les d¨¦sherbages r¨¦guliers combin¨¦s avec le sarclage
(qui est la pratique actuelle) permettent aux plantes de bien
se d¨¦velopper. C'est ainsi qu'on a note l'absence d'attaques
dans ces champs. Pourtant, on doit noter que les larves de
Spodoptera spp. pendant la Premiere gen¨¦tation pr¨¦f¨¦ren't les
mauvaises herbes. Ceci est valable aussi pour les sauteriaux s:
^_.
les gramin¨¦es sauvages existent dans les champs.

9
6.1.5 Application d'engrais
L'engrais azot¨¦ influence significativement la haute\\
et le bon developpement des plantes et les bons epis qui en
r¨¦sultent sont relativement moins attaqu¨¦s par la mineuse. Par
contre, ces plantes
sont plus attaqu¨¦es par les foreurs et
cassent souvent avant la recolte ; elles sont ¨¦galement plus
sensibles aux: mildiou et charbon.
6.2 RESISTANCE VARIETALE
6.2.1. Criblage du mat¨¦riel am¨¦lior¨¦
Le programme national d'am¨¦lioration et celui de
l'ICRISAT, nolus ont fourni des lign¨¦es et synth¨¦tiques s¨¦lectior
n¨¦es pour le haut rendement et l'adaptation climatique. Pendant
3 ann¨¦es, le mat¨¦riel a ¨¦t¨¦ test¨¦ ¨¤ Nioro du Rip pour dtudier
-- -
leur r¨¦action aux attaques des foreurs de tiges, la mineuse de
l'¨¦pi, la mouche des pousses, les chrysom¨¨les, le mildiou et le
charbon. La synth¨¦tique IEV-8001 s'est montr¨¦e relativement
r¨¦sistante aux insectes et maladies etudi¨¦s et a donne un rende-
ment sup¨¦rieur. La vari¨¦t¨¦ traditionnelle Souna et la vari¨¦t¨¦
am¨¦lior¨¦e I-124-38 se sont montrees sensibles au mildiou aux at-
._. -.
Xaq¨¹es-d¨º-lamouche des pousses et des chrysom¨¦l¨¦s, alors que la
vair¨¦t¨¦ ICMS-7838 s'est rev¨¦l¨¦e tr¨¨s sensible au charbon.
Pendant la campa@???-9~84,?'attaque de la mTeK-'-
¨¦tait moindre dans les parcelles des g¨¦notypes suivantes (Essais
ICRISAT)
: IBMV-8401, IBMB-3240, ITMV-8301, SOUNA, 1644 x
IBV-8001, IBM1 -8108 x 3/4Hs-78, 1417A x PS.90.2, SlA x IMBI-3207
81A x IBMI-8206, 1llA x FU-166.
6.2.2 M¨¦canisme de r¨¦sistance
Cet aspect a ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦
seulement pour la mineuse,
f
La r¨¦sistance du mil est due soit ¨¤ la non pr¨¦f¨¦rence de la
femelle pour la ponte (exemple IBV-8001, ICMS-7838,--- SOUPA,
ICMS-7819, H24-38), soit ¨¤ l'antibiose du ravageur -(?xemple
IBV-8001, 3/4HK-78). Certaines vari¨¦t¨¦s (Hg-127, ICMS-78191,
4

_ .- ..-.. _.. ..-. -..- -._
___ ----~--1o - _
.__..
--.-
-.-...--_.-_. _
gr?ce ¨¤ leur aptitude A produire de nombreux talles fructif¨¨res,
parviennent ¨¤ minimiser les pertes occasionn4es par la mineuse ;
on peut alors penser ¨¤ un troisi¨¨me type de r¨¦sistance, la tol¨¦-
rance).
.6.2.3 Facteurs agronomiques
La coincidence de l'¨¦mergence des ¨¦pis avec l'abondant
papillons est un facteur essentiel qui est conditionn¨¦ par la
pluie, la vari¨¦t¨¦,' la date de semis et les pratiques culturales.
Par exemple, la variet¨¦ tardive Sanio n'est pas attaqu¨¦e par la
mineuse car elle
fleurit en 90 jours (Pseudo-r¨¦sistance).
6.2.4 Caract¨¦ristiques de l'¨¦pi
Nous avons ¨¦tudi¨¦ quelques caractetistiques de l'¨¦pi
--- -.-- - '6
--__
_
--'7q¨¹i sembIZ??nt-Ere en relation avec Iesd¨¦g?ts- de R..
-
albipunctella, notamment la longueur et la position des poils,
la longueur, la compacit¨¦ et le diam¨¦tre de l'¨¦pi. De tous ces
caract¨¨res, seule la compacit¨¦ de l'¨¦pi (mesur¨¦e par le nombre
des grains) ¨¦tait etroitement li¨¦e aux d¨¦g?ts (r = + 0.81).
6.3 INSECTICIDES (CHIMIQUES ET BIOLOGIQUES)
____ -_. ___
___
_
_
_ .
Dans les parcelles d'exp¨¦rimentation, le taux d'infes-
--- .l_l. ._"_- -. -~.-----&&-A ~~~\\iQ~~~~~de-RI--a'l-~ipun~a-ont-~¨¦- --
rhduits par une seule application de DECIS, (Dimethoate + Delta-
methrin), THURICIDE (Bacillus thurinqiensis), THIMUL (Endosulfan)
DIMILIN (Diflubenzuron).
Le rendement en grains a ¨¦t¨¦ meilleur dans les parcel-
les de D&is e,t Thuricide. Le traitement des aires de stockage
des ¨¦pis apr¨¨s la r¨¦colte avec la poudre de I'HCH n'a pas donn¨¦
des r¨¦sultats satisfaisants sur la mortalit¨¦ des larves ?g¨¦es de
E. albipunctele avant leur entrde dans le sol pour se nymphoser.
L'¨¦tude sur l'utilisation du n¨¦matode Ueoplectana est en cours.
.--.^
Le stade de la plante au moment du traitement est tr&s
important. Quand les ¨¦pis ont ¨¦t¨¦ trait¨¦s aux 3 'stades ; d¨¦but

floraison femelle et d¨¦but maturation des grains, le taux d'in- 1
festation a ¨¦t¨¦ r¨¦duit et un rendement plus ¨¦leve obtenu apres '
un traitement en d¨¦but d'¨¦piaison.
6.4 LUTTE BIOLOGIQUE
6.4.1 Encouragement des parasites et pr¨¦dateurs indig¨¨nes
Ce volet concerne principalement 8. hebetor qui est
un agent important responsable de la mortalit¨¦ larvaire de
R. albipunctella. Ce parasite survie sur Ephestia durant la
saison s¨¨che dans les greniers, silos, etc. Par cons¨¦quent, nous
¨¦tudions l'incidence saisonni¨¨re des l¨¦pidopt¨¨res s'attaquant
aux graines stock¨¦e3 et de 8. hebetor,le taux de parasitisme et
hyperparasitisme, l'¨¦levage en masse de Bracon pr¨¦s ou ¨¤ l'int¨¦-
rieur du grenier, le coQt d'elevage, le type du mat¨¦riel local
.
.------- ---
._ .-. _ .._ -,.
utilisable et le transfert naturel des parasites du grenier aux
champs du mil en aoQt-septembre. Les ¨¦tudes sur la biologie de
Bracon dan3 le laboratoire par ¨¦levage sur Ephestia et l'¨¦valua-
tion des l?chers dan3 les champ3 sont en cours. En 1985, nous
avons pu multiplier ce parasite dan3 l'environnement naturel et
effectuer des l?cher3 dans un champ du mil Souna.
_-.- - --- .._ _.
--- . - -. . -.--
6.4.2 Importance des agents exotique3 contre les ravageur3 du mil
A partir de3 donn¨¦e3 disponibles, on constate que, --
bien que les ennemis,.naturels'indig¨¨nes de certains ravageurs
jouent un r8le important quant ¨¤ la diminution des populations
des ravageurs, l'entomofaune auxiliaire existante n'arrive pas
¨¤ contr?ler la nuisibilite de3 ennemis du mil. Il serait proba- !
ble que des parasite3 exotiques, import¨¦s et l?ch¨¦s rendraient
plu3 efficace la lutte biologique contre ces ravageurs. Parmi *
le3 esp¨¨ce3 exotiques qui ¨¦ventuellement pourraient jouer ce
r81e, on doit penser aux parasites d'Heliothi3 armigera, esp&ce
voisine de Raghuva (appartenant ¨¤ la m¨ºme sous-famille) et sur
-
-
_-
lesquelles on dispose de3 information3 assez nombreuses.

12
6.4.3 Impact des traitements chimiques sur les ennemis naturels
indig¨¦nes
A la lumi¨¨re de ce qui s'est pass¨¦ en 1985 suite aux
multiples traitements chimiques, il importe d'attirer l'attentio,
des services compp¨¦tents sur l'utilisation des produits chimiques
Des abus ont certainement ¨¦t¨¦ ¨¤ l'origine des pullulations de
pucerons et d'Heliothis suite ¨¤ une destruction de leurs auxi-
-
liaires.
6.4.4 Bffets des pratiques culturales sur ennemis naturels
Le parasite Cardiochiles s'est d¨¦veloppd en juillet-
h@~dil~~5, initialement sur H.armigeraassoci¨¦auec Acanthospermum
-F+-
ensuite sur le m¨ºme insecte h?te attaquant le mars (ao?t-
septembre). Il est probable que le nombre des parasites augmente 1
--.
- par les techniques-c¨¹ltura?es : diversificat16n deS (ju-?ti-$---iI- -..I1
dates et ¨¦cartement de semis, culture intercall¨¦e/mixte,
labour etc.
i
6.5 LUTTE INTEGREE
La lutte int¨¦gr¨¦e, consiste ¨¤ combiner divers moyens
de lutte qui sont pratiques, efficaces et ¨¦conomiques-afin-de
maintenir la population des ravageurs au dessous du seuil ¨¦co-
~..--~~~-Pour-1a-meneuse--du'-¨¦pi-,--diverses
-m&hodes--orrt-&&--.-- i
essay¨¦es, parmi lesquelles, pour l'instant, nous retenons l'uti-
lisation d'une vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e, la IBV-8001 (apparemment r¨¦sis-
tante ¨¤ l'attaque des insectes et maladies), les l?chers des
parasites (Habrobracon hebetor en particulier) et une seule ap,-
plication d'un insecticide biologique (Thuricide) ou en cas de
non disponibilit¨¦, d'un insecticide chimique peu dangeureux pour
la faune auxiliaire (Dimilin, endosulfan) ; l'application doit
¨ºtre faite au d¨¦but ¨¦piaison. Cette combinaison sera essay¨¦e
dans les champs paysans en ¨¦troite collaboration avec l'action
-pilote dans les prochaines-ann¨¦es.

13
7. PERSPECTIVES
Les activites du projet depuis la campagne 1982 furenl
partag¨¦es entre les op¨¦rations men¨¦es en plein champs ou au
laboratoire, la mise en place d'une infrastructure et la forma-
tion des cadres qui pourraient assurer la continuit¨¦ des op¨¦ra-
tions,
Les expkiences et les observations effectu¨¦es au
cours de ces campagnes ont abouti ¨¤ l'acquisition d'un nombre
d'informations assez important. Ces informations peuvent ¨ºtre
r¨¦parties en trois groupes : informations sur les ennemis du
mil et de l'entomofaune auxiliaire, sur l'estimation des pertes
caus¨¦es par les principaux ennemis et leur relation avec la
densit¨¦ de la population qui les a provoqkes, et, enfin, sur
l'¨¦valuation des methodes d'intervention, soit d¨¦j¨¤ disponibles_/
- --
._- . .
.
soit mises-au point au cours de ces campagnes.
Malgr¨¦ l'importance du paquet d'infromations acquises,4I
on ne peut pas pretendre avoir atteint entierement toutes les
questions relatives aux ravageurs du mil et ?I la protection de i
la culture. A titre d'exemple, on peut citer l'absence de tech- 1
niques ad¨¦quates pour la surveillance de certains ennemis, tel-
. _ -. _
_ __. _-
I .X-eS-q¨¹? les $!iegeage a?. moyen des pheromones bien que les tra-
:.'
vaux sur l'isolement et l'identification des substances soient
_ em...--
-
-
-
---- I - -e
-
.-
"--"4d¨¦~rr&% depuisxs annzz Des informations sur la
4
biolo-
gie, l'¨¦cologie et l'¨¦thologie de quelques insectes sont incom- :
.
pl¨¦tes, bien que leur r61e comme ravageurs ou comme insectes ¨¤ j
utiliser contre les ravageurs soit bien ¨¦tabli. Peu d'attention :
d'ailleurs,fut port¨¦e sur des ravageurs et agents pathog&nes
1
qui les ann¨¦es ant¨¦rieures ne posaient que des probl¨¨mes phyto- I
sanitaires mineurs mais qui risquent ¨¤ l'avenir de devenir
d'importants ennemis du mil (comme le mildiou, Heliothis arm;igegn;
et autres). On doit aussi envisager la possibilit¨¦ que des
mkthodes d'intervention autres que celles essay¨¦es puissent
1
s'av¨¨rer aussi valables que celles qui sont retenues pour orga-

_-.- -.
14
niser la lutte contre les principaux ennemis. Enfin, la collabo-
ration r¨¦elle d,u projet avec les services de protection des
cultures reste a ¨¦tablir dansunedeuxi¨¨me phase ; cette collabo-
ration permettrait le passage des op¨¦rations de la phase de
recherche ¨¤ celle du developpement dans un cadre plus large que
celui du projet pilote. De m¨ºme une approche pluridisciplinaire
de la lutte int¨¦gree (insectes, maladies, mauvaises herbes)
serait ¨¤ l'avantage des paysans.
.-_.

---._
_ --- ..- _
ANNEXE 1
RAPPORTS/DOCUMENTS
1. BHATNAGAR, V.S. et E. DIEME (1982) - Rapport pour la periode
novembre 198 1 - mai 1982, Programme de
Lutte Biologique, pp 17.
2. BHATNAGAR, V.S. (1982) - Rapport pour la p¨¦riode : juin -
octobre 1982, Programme de Lutte Biologique, pp 28.
3. BHATNAGAR, V.S. (1984) - Rapport pour la p¨¦riode :
.
rrewmbre 1 9 8 2 - octobre- 19813, Programme -de
butte Biologique, pp 28.
4. BHATNAGAR, V.S. (1984) - Summary of progress made in
Biological Control sub-programme under the
IPM Project on Food Crops in Senegal (1981-19841,
Programme de lutte biologique, pp 13.
5. BHATNAGAR, V.S.JI985)
-
-
- Rapport
-. pour la._pWode
- __ - L. __ _
__
novembre 1983 - d¨¦cembre 1984, Programme de
Lutte Biologique, pp 13.
.
6. BHATNAGAR, V.S. (1985) - Ennemis naturels de Raghuva
aklbipunctella,
Programme de Lutte Biologique,
E'P 4.

- ._-..
.-..
.-
--._
_
¡®.
16
7. DIEME, E. (1984) - Aper?u sur la biologie de Bracon hebetor Say
(Hymenopt¨¨re,
Braconidae) parasite de
Raghuva albipunctella Joannis et Ephestia
kuehniella Zell. Programme Lutte Biologique.
8. DIEME, E. (1985) - Etude au laboratoire de Bracon hebetor Say
sur Raghuva albipunctella Joannis et Ephestia
kuehniella Zell (1983-1985). Programme de
Lutte Biologique.
9. BOS, V1.S. (1982) - Rapport d'activit¨¦ de campagne d'hivernage
Programme Profil des Pertes.
10. BOS, W.S. (1984) - Rapport d'activit¨¦s provisoire de la campagne
de l'hivernage 1983. Programme Profil des
Pertes.
?
t
11. BOS, W.S. (1985) - Suite rapport 1983, Programme Profil des
/
Pertes.
- .- -
12. BOS> W.S. (1985) - Rapport 1984, Programme Profil des Pertes.
._ _I- .-.- -_-. -... -. -- --.-
.-. --
-
_-.
--_^_. _._-.- -
-
t
13. BOS, W.S. (1985) - Le programme Profil des Pertes, 1982-1985.

17
14. GAHUKAR, R.T. (1982) - Rapport d'activit¨¦s de l'ann¨¦e
1981. Programme d'Entomologie des cer¨¦ales
et l¨¦gumineuses, pp. 27.
15. GAHUKAR, R.T. (1983 a) - Rapport d'activit¨¦s de saison
s¨¨che 1981-82, Programme d'entomologie des
c¨¦r¨¦ales et l¨¦gumineuses, pp 6.
16. GAHUKAR, R.T. (1383 b) - Rapport d'activit¨¦s d'hivernage
1982, Programme d'entomologie des cer¨¦ales
et l¨¦gumineuses, pp; 52.
17. GAIIUKAR, R.T. (1984) - Rapport d'activit¨¦s de la campagne
1983, Prz.cxpamme -a!-ente~logie--des--c¨¦r¨¦ales-.-
.
et l¨¦gumineuses, pp. 49.
18. GAHUKAR, R.T. (1985) - Rapport d'activit¨¦s : Ann¨¦e 1984
Programme d'entomologie des c¨¦r¨¦ales et l¨¦gumi-
neuses, pp. 32.
__
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-

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--..--.

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.---

-7

18
ANNEXE II
QUELQUES ESPECES NUISIBLES LE PLUS SOUVENT OBSERVEES
SUR LE MIL PENDANT 1381-85.
1. LEPIDOPTERES
Pyralidae
- Acigona ignefusalis Hmps.
Noctuidae
- Spodoptera exigua Rb.
Spodoptera exempta Wlk.
Spodoptera littoralis Boisd.
Mythimna loreyi Dup.
Sesamia calamistis Hmps.
Sesamia sp.
Raghuva albipunctella de Joannis
Raghuva sp.
Heliothis armigera Hbn.
Eublemma gayneri Roths.
Arctiidae '
- Amsacta moloneyi Drc.
Momphidae
- Pyroderces simplex Wsm.
II. -DIPTERES
.-
Cdcidomyiidae - Gereomyia penniseti Felt.
~h&eropi-da~e-----E-l-ach&ptereicus--abessyn-icus-Beck-.------

-
Scoliophthalmus micantipennis Duda.
Anatrichus erinaceus Loew.
Diopsidae
- Diopsis spp.
Atherigona soccata Rond.
Atherigona spp.
III. COLEOPTERES
Meloidae
- Cylindrothorax westermanni Mkl.
Cylindrothorax melanocephalus Fb.
Mylabris sp.
Psalydolytta flavicornis Mkl.
Cantharis vestita Duf.

--._ --.-^--- ._--. I.-
--
-f-T---------_
--...
Cyaneolytta maculifrons .',lk 1 .
Epicauta sp.
Chrysomelidae - Lema planifrons Ws.
e
Haltica tibialis Iu.
Melyridae
- Melyris abdominalis F.
Scarabaeidae - Anomala senegalensis Bl.
Pachnoda interrupta Oliv.
Pachanoda sp.
Schizonycha sp.
Rhinyptia infuscata Burm.
Curculionidae - Alcides interruptus Boh.
Hadromerus sagitarius Oliv.
Elattocerus senegalensis Hust.
Brenthidae
Hadromorphocephalus calvei Power.
IV. HEMIPTERES
Aphididae
- Rhopalosiphum maidis Fitch.
-.- -._ Cicadel-lidae
.--N¨¦olimnus.aegypticus Mats..
c
Pyrrhocoridae - Dysdercus superstitiosus F.
-.- , - I'. -- _
.--w_
-7
- Vf. - -1_- _ -.
Aphrophoridae - Poophilus sp.
.
Cercopidae
- Locris rubra Fb.
Pentatomidae
- Agonoscelis versicolor F.
Agonoscelis sp.
Acrosternum heegeri Fieb.
Diploxis floweri Dist.
Diploxys bipunctata A. et S.
Nezara viridula F.
Aspavia armigera F.
Carbula recurva Dist.

^_ . .._ - .-~. - .---- .
.
-.
-.
--
r)p..--
-_ .__- ___.
._I_ __.
-.
Coreidae
- Galaesus refifemoratus Dali.*
Clavigralla elongata Sign.
Rhiptorpus denticeps F.
Leptocorixa apicalis West.
Miridae
- Creontiades pallidus Ramb.
Lygaeidae
- Spilostethus pandurus Stop.
Spilostethus sp.
Dieuches armatipes Walk.
Naphius zavattarii Manc.
V. OTHOPTERES
Acrididae
- geroglyphus africanus UV.
Oedaleus senegalensis UV.
Rraussaria angulifera kr.
Acrida bicolor Thunb.
Heteracris sp.
Pyrgomorphidae - Zonocerus variaqatus L.
VI. THYSANOPTERES
_ .
Thripidae
- Haplothrips sorghicola Bagn.
-_I
- - - 1 _
v?Z. DZ~XPTERES-
-

----

~ . - .
Forficulidae
- Forficula senegalensis Sew.
--P

2 1
ANNEXE III
ENNEMIS NATU;RELS DE RAGHWA ALRIPUNCTELLA DE JOANNIS
-_
1. PARASITES
1.1. Parasites des oeufs :
Trichogrammatoidea sp.
(Trichogrammatoidea :Hym¨¦nopt¨¨re)
P¨¦riode d'activit¨¦ :Ao?t-Octobre. Les taux moyens de
parasitisme. ¨¦taient de 25 pourcent en 1982, 9,0 pourcent ,
en 1983 et 38,0 pourcent en 1984. Un maximum de 7Spourcent
d'oeufs ¨¦tait parasit¨¦ dans un champ en d¨¦but septembre
i
1984,
I
/
Parasites ovo-larvaires
j
Copidosoma sp. nr. truncatellum Dalman
I
Litomastix sp.
(Encyrtidae : Hym¨¦nopt¨¨re)
I
Periode d'activit¨¦ : juin-octobre. Le taux moyen de para- :l
sitisme r¨¦el ¨¦tait de 4,0 pourcent en 1983 et 1984. Un
!
maximum de 23,0 pourcent des larves ¨¦tait parasit¨¦ dans
i
un champ en septembre 1984. Aussi trouve sur larve foreurs/
des ¨¦pis de malis, Heliothis armigera Hb.
!
.__.
__
3.2, Parasites des larves :
_.
Bracon
'Habrobracon)
hebetor-Say
.__
_
_
-.-1 .- -. -.-
(Braconidae : Hym¨¦nopt¨¨re)
Cet ectoparasite est actif pendant toute l'ann¨¦e. L'h?te
c,
de substitution le plus important est Ephestia sp. sur
c¨¦r¨¦ales stock¨¦es. Le taux de parasitisme r¨¦¨¦l ¨¦tait plus
¨¦lev¨¦ en 1982 (25 pourcent environ) qu'en 1983 (jusqu'a
8,0 pou:rcent) .
Cardiochiles sp.
(Braconidae : Hym¨¦nopt¨¨re)
P¨¦riode d'activit¨¦ : juillet-octobre. Taux de parasitisme
bas (2 12 pourcent).
Goniophthalmus halli Mes.(Tachinidae : Dipt¨¨re)
Actif pendant. les mois de septembre et octobre, mais de
faible importance.

-¡± .-
_ -____ ~__ _ ..--_. . - - - - - -. -22 _._-
Hexamermis sp.
(Mermithidae : Nematoda)
P¨¦riode d'activit¨¦ : juillet-septembre, mais d'importance
mineure. Moins de 4 pourcent de larves parasit¨¦es en
septembre 11982.
Palexorista quadrizonula Thomson (Tachinidae : Dipt¨¨re)
P¨¦riode d'activit¨¦ : juin-octobre. Present essentiellement
sur les champs de mil proches de ceux de ni¨¦b¨¦ ou ayant eu
du nieb¨¦ comme ant¨¦c¨¦dent cultural. Jusqu'¨¤ 15,0 pourcent
des larves parasitees en d¨¦but octobre 1983. Les autres
insectes h8tes du parasite sont : Amsacta moloneyi pr¨¦sent
sur ni¨¦bd, arachide, ma?s, mil et sorgho et 5. armiqez
prdsent su.r nieb¨¦, mars, sorgho et fi. hispidium.
1.3. Parasites Ides chrysalides :
Thyridantrax sp.
-
near kappa Bowden
(Bombylidae : Dipt¨¨re)
1
Les adultes ¨¦mergent des pupes de Raghuva en ao?t et sep-
tembre. Jusqu'a 2 pourcent des chrysalides-sont parasit¨¦es.
2. PREDATEURS :
Chlaenius boisduvalii Dejean
(Carabidae : Col¨¦opt¨¨re)
-S¡®aiitiente s¨´r larves de Raghuva, mais de faible importance.:.,
Pr¨¦dateurs egalement des larves de Marasmia trapezalis
j
,_... _I.
__I-
_- --.-. -__
Guen¨¦e, 2thimna loreyi Dup, _.
H armigera et Hapsidolema -
melanophthalma Lac.
h
Chrysopa sp. (Chrysopidae : Seuropt¨¨re)
\\
S'alimente sur les premiers stades larvaires, mais
d'importance mineure.
Delta sp.
(Eumenidae : Hym¨¦nopt¨¨re)
0. emarginatus emarginatus Linnaeus
Pr¨¦dateur de larves ?g¨¦es de Raghuva. Pr¨¦f¨¨re cependant
les larves d'H. armigera sur ma?s, mil et ni¨¦b¨¦.
-
EctOmi0ri.S
fenestratus Flug. (Reduviidae : H¨¦tsroptere)
w.w-
Pr¨¦dateur des larves mais de faible importance.
t

23
Graphipterus obsoletus Olivier (Carabidae : Col¨¦opt¨¨re)
Pr¨¦dateur de Raghuva au stade pr¨¦-pupe mais de faible
importance.
Katanga etinnei Schoutedon (Reduviidae : H¨¦t¨¦ropt¨¨re)
,
pr¨¦dateur des larves, mais d'importance mineure.
Pherospsophus sp. nr. lafertei Arrow
(Carabidae : Col¨¦opt¨¨re)
pr¨¦dateur des larves mais d'importance mineure.
Polistes sp. (Vespidae : Hym¨¦nopt¨¨re)
*
Prddateur des larves de Raghuva aux stades moyens et
avanc¨¦s, en plus de celles de Mythimna, d'Heliothis et
de Spodoptera sur ckr¨¦ales.
Orius sp. (Anthocoridae : H¨¦t¨¦ropt¨¨re)
Pr¨¦dateur des oeufs et des jeunes stades larvaires mais
d'importance mineure.
3. PATHOGENES
Aspergillus sp. ? (groupe de ochraceus)
Attaque les derniers stades larvaires et les chrysalides.
Jusqu'¨¤ 7 pourcent des chrysalides attaqu¨¦es en 1984.
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Fig. 5 POWLATIONS DE RA~~-IUVA(OEUM ET LARVES) ,PAR 100¡¯ EPIS MCIYENNES DE TOUTES LFC; PARCELLES EI¡¯ DE TOUTES LES DATES
0¡¯ EPIAISON
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D¨¦but ¨¦piait