/ ; r-’ I $y-# 'syj#'OSIUM SUR LA...
/
;
r-’
I
$y-#
'syj#'OSIUM SUR LA LUTTE INTEGREE ET LA CONSERVATION DE L'ENVIRONNEMENT
Réunion annuelle et Conference Scientifique de l'AAIS/AAE
;
Dakar 7-10 Décembre 1987
v#
* ./ .,,
LES ENNEMIS DE L'ARACHIDE AU SENEGAL
PW
BAL, A.Bi ; BA, A! ;
t?JWWLD, D-G? ; MARTIN, M.! ; SECK, D.!
RESUME
L!arachide, culture industrielle du Senégal occtipe encore
des
surfaces importantes, malgré les changements climatiqueset socio-t?conomiques
intervenus ces dernières années. Aux conséquences directes de ces changements,
se sont ajoutées les modifications de l'agro-écosystème. L'arachLde est ainsi
victime d'attaques de nombreux ennemis, depuis le semis jusque pendant le stoc-
lrc\\ge. Les nématodes, les iu?es, les champignonsjE: r$$%se-tes
. .
causent de sé-
rieux dommages à la plante et9”aux produits récoltés.
a-..-:
L ' importance e~î~:~,~~~~q~ue
de ces ennemis, malgré qu'eile soit réelie, est encore sujette à àiscuss;3nst
compte tenu surtout du Îait qu'ils sont à l'origine de dégâts aussi bien di-
rects, par la destruction de la plante qu'lndirectes,par l'affajblissement de
CP:I.~-ci
"-
et sa predisposition à d'autres attaques.
Le présent document traite des problèmes phytosanitairas de !.'arsc!;ide
au Sénégal et des possibilités de réduire à leur minimum les pertes quantitatives
et qualitatives occasionnees par les divers ennemis de ia oiante et des r.Zcoltes.
INTRODUCTION
IMalgre la réduction de la p:uviom6trie et l'application de la nouvelle
politique agricole, l'arachide (Arachis hypogaea L.), principale culture indus--
trislle du Sénégal est encore produite sur de grandes surfaces.
--
1 . iktOTOlO@Ste I%A/mu f%‘. 51 brrkey .
2 . Technologue ISRA/SCS Kaolack.
:j. ~hy'kj?at"lo&is-te
rSf%/!>@! - kambey.
4. B&fenae des cultures d'arachides ISRF\\/scS - Kaolac'k.
5. Entcwlogiste des dent-Gis stc&ées ISRA/SCS 4ioro.

5
-2-
Les variétés cultivées le sont dans des zones du pays compte tenu de la durée
de leur cycle et de la pluviométrie dans ces zones (cf carte).
Ces vwiétés dont le potentiel de production varie entre 1,5 et 2
tonnes par hectare voire même 2,5T/ha pour la 73-33, atteignent difficilement
la tonne. Il existe plusieurs raisons à cela. La répartition des pluies plus
que sa quantité, du moins pendant ces dernières années, a été un facteur limi-
tant très important. Il en est de même pour les ennemis de la culture qui, suite
aux changements écologiques provoquent des dégâts plus ou moins importants sur
la plante et les récoltes. L'action de ces nuisibles est souvent discrète. Ils
sont en effet à l'origine de pertes directes et indirectes aussi bien en qualité
qu'en quantité. Les différents ennemis susceptibles de provoquer des dégâts
économiques sur l'arachide au Sckégal appartiennent aux Nématodes, aux Iules,
aux insectes, aux champignons et aux virus. Les espèces les plus dommageables
sont traités dans ce qui suit. Il est fait autant que possible état des connais-
sances sur ces ennemis et les méthodes de lutte.
Malgré la diversité de la faune nématologique dans les sols séné-
galais, Scutellonema cavenessi,retrouvé en plus grand nombre dans les sols,et
les racines,des légumineuses et des céréales, est considéré comme étant le
principal agent responsable des dégâts dûs aux nématodes (GERMANI & GAUTREAU,
1976). Toutefois, les résultats récents obtenus par 1'ORSTOM (BEAUJARD, Comm.
pers.) nous poussent à être peu affirmatifs. Les corrélations entre populations
de S. Cavenessi et rendements de l'arachide (fanes et gousses) ne sont pas en
effet toujours bonnes.
S. Cavenessi, parfaitement adaptée aux conditions écologique du Sénégal,
passe la saison sèche en anhydrobiose voire en diapause, et se rehydrate à la
.___ _-- - .---- 2
première pluie. (DEMEUR:E, 1975). Elle infeste alors les racines de l'arachide
où elle demeure en nombre plus ou moins important jusqu'à la récolte.
1.1. Type de dégâts
La présence des nématodes dans les racines provoque une diminution
de la nodulation et de l'efficacité des nodules actifs, limitant ainsi la fixa-
tion de l'azote atmosphérique par la plante (DREVON & DIABAYE, 1981). L'espèce
semble être également responsable de certaines chloroses de l'arachide
. . . / ,..

_--

m.v-=-

-....--

-‘:
_

._ ‘2
.

-
--‘i
r .’
.

.

-.

.

_..
-1
-.

_
--a

--
-4-
(GERMANI & GAUTREAU, 1976). Des augmentations de rendement de 40 % pour
les gousses, et de 50 5% pour les fanes ont été obtenues suite aux traite-
ments nematicideg en 1!386 et 1987 (CHABRIER, Comm. pers.).
1.2. bséthodes de lutte
Compte tenu du fait que les espèces attaquant l'arachide sont les
mêmes que celles trouvées sur le mil (Pennisetum typhoïdes Rich) et le sorgho
(Sorghum vulgare L.) et que la rotation se fait essentiellement avec ces plantes
au Sénégal, cette méthode culturale ne permet pas de réduire les populations
nématologiques et leur effet sur l'arachide.
L'absence d'action parasitaire des nématodes et plus particulièrement
de S. Cavanessi sur la variété d'arachide de bouche GH 119-20 en 1974 et 1975
_ . . ..__ - -.-'
et le fait que cette variété valorise moins bien les traitements nématicides,
font penser à l'existence d'une résistance ou d'une tolérance variétale. La
recherche de telles variétés permettrait par conséquent de minimiser les pertes
dûes aux nématodes.
Des nématicides tels que le Dibromo chloropropane (DBCP) ont un effet
direct et résiduel pendant un an sur les populations nématologiques ; des gains
de rendement hautement significatifs peuvent être obtenus.
Ainsi, malgré les réserves faites sur les produits chimiques en géné-
ral et le DP*?! en particulier, l'utilisation des nématicides permet de diminuer
les pertes provoquées par ces ravageurs.
II.
LES IULES
Les Iules sont des Myriapodes, Diplopodes. Malgré la diversité des,
espèces rencontrées, cinq sont nuisibles aux cultures d'arachide : Peridontom
conani Broleman, P. rubescens Attems P. spinosissima Sil., Syndesmogenus mimeuri
Br. Haplothysanus chapellei Demange.
Les animaux passent la saison sèche en diapause enfouis dans le sol.
Dès les premières pluies, on assiste à une sortie massive conditionnée par des
facteurs climatiques, biologiques pédologiques et écologiques.
. . ./ . . .

--
- 5 -
2.1. Types de dégâts
2.1.1. Levée
*
Dès que la :plantule soulève la croûte superficielle du sol, les
iules pénètrent dans les craquelures de la terre. Elles attaquent les co-
tylédons, puis les radicelles et l'axe hypocotyle dont elles rongent le
cortex.
L'axe central n'étant pas sectionné, la plantule survit dans la plupart des cas.
Les blessures constituent cependant des voies de pénétration pour divers patho-
gènes tels que Aspergillus niger.
,.y
A ce stade des réductions de densité de 5 à 10 % peuvent avoir lieu.
_.. .. - .. '.- -
.._- -
-... ^I ..--.. _ ___"__ _ .._
2.1.2. Fructification
Les attaques
_. _,
sont graves à ce stade. Les gynophores sont sectionnik
--.
avant de pénétrer dans le sol etjou les jeunes gousses sont rongées ou perforées.
La pénétration d"A. niger est également facilitée. A ce stade, des pertes de ren-
-
dement de 10 à 20 % pourraient être imputables aux iules (IRHO, 1973). Dans le
. . _
_.
.-
cas de l'arachide de bouche, plus de 20 % des gousses récoltées peuvent-présenter
.
.-_._
des dégâts et doivent être éliminés des lots destinés à l'exportation (ROSSION,
-.
1974).
2.2. Méthodes de lutte
2.2.1. Chimique
Compte tenu de la faculté compensatrice de l'arachide, malgré l'ef-
ficacité du poudrage des semences dans l'amélioration de la densité, son effet
sur le rendement n'est pas significatif. ;a lutte, pour être économiquement
rentable doit être dirigée vers les populations apparaissant pendant la fruc-
tification.
Les organo-phosphorés tels que le fonofos, le Pyrimiphos-étyl, le
._.
w
chlorpyriphos-zhyl et les carbamates (carbofuran) se sont avérés être efficaces
en traitement du sol, avec possibilité de traitement sur la ligne uniquement.
Le 48e jour de culture semble être la date optimale d'application du produit
(VAN DEN BERGH, 1979). Contrairement au traitement
des semences, ou à la levée,
ceux à la fructification permettent des accroissementsde rendement appréciables
i+ 30%), et une amélioration de la qualité de la récolte (VAN DEN BERGHE, 19'78).
. . ./ . . .

f
- 6 -
2.2.2. Biologique
Eu égard aux nombreux ennemis des iules (Bactéries, Protozoaires,
Vers, insectes.?. ), la lutte biologique pourrait offrir des possiblités qu'il
faudrait exploiter.
III. LES INSECTES
Suite aux modifications intervenues ces dernières années (réduction
des surfacea emblavées, diminution des précipitations et conséquence sur l'éco-
système),
l'arachide subit des pertes importantes dues aux nombreux insectes
présents sur la plante et les récoltes.
3.1. Les prïncipaux ravageurs
Les insectes susceptibles de provoquer des dégâts économiquement
importants sur l'arachide sont : la chenille poilue, les pucerons,les termites,
les punaises des gousses et la brwhe . Spodoptera op. provoque égaLement quelques
dégâts au Sud du Bassin Arachidier.
3.1.1.
La chenille poilue : Amsacta moloneyi Drc.
Cette espèce dont les larves sont phyllophages et qui constituait
une menace au Nord du Sénégal seulement, est actuellement présente en nombre
relativement important jusqu'en Casamance. L'insecte, dont les adultes commencent
à apparaître 3 à 4 jours après les premières pluies (W-W boucle son
cycle en 35 à 40 jours en cas de développement continu au laboratoireIt+CoYr -, ms) i
La diapause a lieu dans le sol. Le délais d'apparition des adultes et le volti-
nisme surtout, ont connu quelques variations en fonction des conditions clima-
tiques. Ainsi jusqu'en 1976, l'insecte présentait une seule génération. De 1976
à 1984, deux générations bien marquées sont apparues dans le centre Nord. En
1985 la tendance était le retour au monovoltinisme et en 1986 et 1987 les adultes
d'une seule génération ont été capturés aux pièges lumineux à Bambey. Des infes-
tations massives ont eu lieu pendant cette campagne dans la région de Diourbel.
3.1.2. Le puceron de l'arachide : Aphis craccivora Koch.
-
Cet insecte, jadis occasionnel et, dont on ne se souciait guère à
tort depuis l'obtention de la variété 69-101 (résistante à la rosette),
. . . / . . .

-7-
a
réapparu en abondance ces dernières années. Suite aux perturbations phy-
siologiques dues,aux seules piqûres
du puceron,une chute de rendement de
48 '$6 a été rapportée sur arachide au Niger (MAYEUX, 1984). Selon REAL (1953)
l'insecte passe par quatre (4) stades larvaires, au cours de son développement
qui dure environ 8 jours. La fluctuation
des populations est largement influencée
par la température et l'humidité.
3.1.3.
Les termites
L'espèce la plus répandue et la plus dommageable à l'arachide au
Sénégal est Microtermes (Eutermes) parvulus sj. Suivant le stade végétatif de
la plante, l'insecte est responsable de trois (3) types de dégâts :
- une casse de la plante suite au minage de la tige sous un manchon
de sable qui a essentiellement lieu après une attaque de Macrophomina sp.
- une perforation de la gousse au niveau de la dépression que coiffe
le bec crochu de la coque. Un flétrissement et une ciessication de la graine
située à proximité, s'ensuit.
- à la maturité, quand les coques sont désséchées, celles-ci sont
rongées en surface. L'insecte cherche ainsi dans le fruit l'humidité dont il
a besoin suite au déssèchement du sol. Ce type d'attaque est à l'origine des
pertes les plus importantes occasionnées par l'insecte. Il provoque en effet
un égoussage de l'arachide pendant la récolte et le ramassage.
3.1.4. Les punaises des gousses
Communément appelés "Wangs", les Lygaeidae nuisibles à l'arachide ap-
. .
partiennent aux genres Aphanus et Dieuches. A. Sordidus est l'espèce la plus
importante. Ces insectes présents pendant toute l'année sont nuisibles à partir
du moment où les arachides sont en meules. Les larves et les adultes se nourris-
sent de l'huile de l'amande, après avoir perforé la gousse d'un
trou minuscule
au moyen de leur rostre. L'eau leur est indispensable.
3.1.5. La bruche
-
-
- : Caryedon serratus olivier.
Malgré que l'arachide soit son principal hôte, C. serratus a été
..* /. . .

trouvé, s'attaquant à beaucoup d'autres espèces (KHRUSTALEVA & KOSTERNA, 1978 ;
ARORA & SIGAL, 1979). Selon POINTEL & YACIUK (19791, les dégâts causés aux
stocks d'arachide en coques le sont essentiellement sur les bordures et en con-
tact avec le sol. Les températures dans les stocks sont en effet très élevées
pour empêcher l'infestation.
La femelle de l'espèce pond ses oeufs sur les gousses. A la nais-
sance, la larve perfore celle-ci et s'enfonce progressivement jusque dans la
graine. L'incubation des oeufs, le développement larvaire et le stade nymphal
durent respectivement 5,32 et 15 à 19 jours (RISBEC, 1950). A terme, la larve
sort de la graine et construit un cocon sur la gousse.
Les dégâts importants de l'insecte sont occasionnés par les deuxi'ème
et troisième générations pendant le stockage.
3.2. Lutte contre les insectes
Les méthodes de lutte contre les insectes de l'arachide sont nom-
breuses et variées. Le recours à l'une ou l'autre doit, dans tous les cas,
tenir compte du ravageur et de la partie attaquée.
- L'utilisation de variétés hâtives rrnirissant leurs gousses alors
que l'humidité du sol est encore suffisante est le meilleur moyen de lutte
contre les termites.
- Un seul traitement chimique à l'endosulfan (8OOg m.a/ha), s'il
est effectué correctement, suffit à réduire les populations d'A. moloneyi
-
et Spodoptera sp et d'A. craccivora à des seuils économiquement tolérables.
- Des techniques simples basées sur le besoin en eau des Lygaeidae
permettent de réduire les populations de punaises. Le piégeage autour des
meules au moyen de paille ou de torchons humidifiés et l'enlèvement de bâches
de seccos tôt le matin sont préconisées dans ce but. La désinfection des aires
de stockage permet par ailleurs soit d'éviter les pontes, soit de tuer les
jeunes larves.
- Le respect des mesures prophylaxiques avant le stockage, la réduc-
tion des stocks intermédiaires et le recours à la fumigation sous bâche étanche
suffisent à assurer une bonne protection des stocks d'arachide contre la bruche.
. . /. .*.

i
- 10 -
La ::roi .;~ar~l’e du champignon <>:;t
favor ist?,e 1 orsque 1 a teneur en eau
de la graine se SI tue entre 30 et- 15 %. La trrnp6rature optimale pour 1 a produc-
t i o n d ’ a f l a t o x i n e s v#ar‘it\\ entre> 25 e t 3 5 ° C .
4 . 1 . 3 .
Les cercosporioses
-
Deux types .:ie cercosporiose exiskent il11 SénégaJ . La cercosporios6:
précoce due à Cercospora
~---- arachidicola et ! a cer(‘osporiose tardive dont 1 ‘ag:ent
causal est PhasaeroFs is personata.
---~.
Les sympt.?mes d’attaques de C. arachidicola sont des t.âches chlo-
rotiques subci rcul aires et d ‘aspect brun fonci!. IJn halo autour des tâches est
caractéristique de cette maladie, L a prksence dr ronidies e t c o n i d i o p h o r e s
du champignon :iur les 1 ésions,
à la faw supérieure des feuil les donne aux
tâches une apparence de suie.
Dans le cas de 1 a cercosporiosr tardive, l e halo e s t l e plus s o u v e n t
lmperçeptible voir.0 i n e x i s t a n t . Le champignon sporule à la face inférieure des
.-~
f o l i o l e s .
Les c.o:i!d.ies présentes dans 1 e $01 sur les débris végétaux constit,uent
l a p r i n c i p a l e source’ d ’ i n f e c t i o n p r i m a i r e . T o u t e f o i s l e s a s c o s p o r e s , chlamy.ios-
pores et propag,c.i<bs sont autant. de sources d’inoculum.
Des températures comprises entre 25 C?I 35OC et le maintien des feuil lez.
+rI etai. d’humiditb pendant une’ longue période, f’avorisent 1 ‘apparition des
symptômes.
Ces maiadins fol iaires sont responsables de chutes de rendement p1 us
I)II cloins irnport anii?s, 5!! lant jusqu’à 40%. On esti rnr> en moyennta 1 es pertes de
prodlrction a u Sénkgal ;i IO-15%, c h a q u e ann6e s u i t<, akix attaques de cf:s paras i tc-s.
4 . 1 . 4 .
Les viroses
-- . .._..--_..
. . . ; . . .

- 11 -
‘ougr 1 sst‘meri t (Je I ’ ar:ii%h idc> ) (*ausé par 1~
k3 p a r 11n charnl)ignon : f-‘olymyxa graminis.
-
-
- b Tornato Spotted w lt (maladie br~orlzée de la tomate) dû au
l’omato Spotted Wi.! t Virus (‘I’SWY
transmis entre autres par les Thrips.
Ces viroses :: ‘asswit>nt à d’autres t.ypes de nanisme dont 1 ‘étiologie
demeure encore incertaine. I DC):.LE’T et a1 . 198’: 1 .
4.2.
Lutte contre les maladies
-
-
---~
Compte tenu dl.: fait .;*Ic les sources d’ infectlon primaire de la
p.; upart des agents pathogènes s~lnt au niveau du sol ?t dans le reste de
cul turc, 1 es méthodes agronoml(!‘.les tel les que 1 es rotations des cultures,
les destructiow de débris de r6.olt.e permettent, suite à la diminution de
1 ‘inoculum de réduire 1 ’ importance des maladies de 1 ‘arachide.
Une fertilisation raisonnée et une préparation du sol permettant
une germination rapide, met. également les jeunes plantes à 1 ‘abri des fontes
de semis de même qke les traitements fongicides des semences.
Les traiternents fol iaires au moyen du bénomyl s du captafol, du chlo-
rcthaloni3, d e 1 ’ hydroxyde de c.ilivre, du mancoz~be
:t, du manèbe assurent également
une protection de 1 ‘arachide CO:-lt.re les cercosporiases.
La résistance variétaie semble offrir de nombreuses possibilités
dans la lutte contre les maladi?:s de 1 ‘arachide.
Dans le cas d’A. flawis l’accent devra être mis sur 1.e rôle de bar-
rière que joue la pellicule sur la pénétration de l’agent pathogène, et le
rapp07 t s-lérenchyme/plectenchym~~
qui semble être corrélé avec la tolarance
G ::FI]L~~--ci (MOR’I’REUIL R KHALF’AO.II 1 9 8 6 ; ROUZIF1RE e t . a1 . 1 9 8 6 ) .
CONCLUSIONS
Au cours dp 1 a produc- t. ion, 1 ‘arachide est. sujette 2 des attaques de
Itombrellx dépréda teur:; ( nemat oclcb:; , i ul es , i nsec F(-c; et agents pa thogèncas ) dont
I ’ ac~t,ion conjuguée obèrs
(‘oii:: ! d6rab 1 k:rwr:t 16’ t’(‘ndem+!n t des C*~I turcs G-> t
1 ;i
tjrxi 1 i ti; techriol r-)::i yuc; (1c.1; pr’od~r I t,:; .
. . . / . . .

Compte t t’nlr II($:; i 11 t r>r‘;l<.t ions dr (‘es dl vers t>rrnemis cepctidant,
1 es S:I 1 utions aux ~IYIII I èrn<>s tlfb iléf‘f~flsf~
c!e 1 a cul turc ainsi que 1 ’ amé-
1 iorat.ion dwla qua1 it6 technologique des produits dérivés ne sauraient
se concevoir que dans l ‘opkique d’une démarche pluridisciplinaire.

ARORA, C.L.&
*SIGAI,.,
S . K . 1 9 7 8 - O r i z a s a t i v a L i n n ( p a d d y ) a s a new host-
---. -
-
-
-
p l a n t r e c o r d o f C a r y e d o n serratus 0 1 . ( C o l c o p t e r a : B r u c h i d a e )
--~-.-.- ------.- -
from IL n d i a . India J . E n t o m o l . 4 0 ( 1 ) : 8 6
COPR, 1 9 7 3 -
P e s t c o n t r o l i n G r o u n d n u t c d . Susan D . F e a k i n P a n s Nanue n”2,
3 r d é d i t i o n 1 9 7 p .
D!?IE~~!?E > Y. -
1 9 7 5 - - R é s i s t a n c e à l a s é c h e r e s s e e n z o n e s a h é l i e n n e d u n é m a t o d e
p h y t o p a r a s i t e S c u t e l l o n e m a c a v e n e s s i S h e r .
------_. -
-
C a h . O R S T O M S é r . B i o l volX no 3 : 2 8 3 - 2 9 2
DOLLET, FI.; D U B E R N , J . ; F A U Q U E T , C .
; T H O U V E N E Z , J.C & BOCKELEE-NORVAN, A . 1 9 8 7 .
L e s V i r o s e s d e l ’ a r a c h i d e e n A f r i q u e d e l’Ouest - O l é a g i n e u x
---.-I-.
V o l . 4 2 na7 : 2 9 1 - 2 9 7
DREVCN, J.J.&
DIABAYE, A . 1 9 8 1 .- I n f l u e n c e d e f a c t e u r s b i o l o g i q u e s R h i z o b i u m
e t nématodes s u r u n e c h l o r o s e d e l ’ a r a c h i d e e n z o n e sahélo-
s o u d a n i e n n e d u S é n é g a l . P l a n t a n d S o i l , 6 2 : 3 8 5 - 3 8 8
---_~.-~
GAUTREAU > J . &
D E P I N S , 0 . 1980-Groundnut p r o d u c t i o n a n d r e s e a r c h i n Senegal :
P r o c e e d i n g o f t h e I n t e r n a t i o n a l w o r k s h o p o n g r o u n d n u t s : 2 7 4 -
281
GERMANI > G.&
G A U T R E A U , J . 1 9 7 6 - R é s u l t a t s a g r o n o m i q u e s o b t e n u s p a r d e s t r a i -
t e m e n t s n é m a t i c i d e s s u r a r a c h i d e a u S é n é g a l
C a h . O R S T O M , s è r . B i o l . v o l X I V n” 3 : 193-202
- - - -
-- _---_-
I.RHO, 1973-
R e c h e r c h e s s u r l ’ a r a c h i d e F i c h i e r d ’ e x p é r i e n c e 1 9 7 3 . Rcpublique
d u S é n é g a l , M i n i s t è r e d u D é v e l o p p e m e n t R u r a l - S e c t e u r e x p é r i m e n -
t a l d e 1 ‘ I R H O , Darou : 1 9 2 - 2 4 0
I:;RA - D G P A :
L i s t e o f f i c i e l l e d e s v a r i é t é s r e c o m m a n d é e s a u S é n é g a l ( A r a c h i d e
e t e s p è c e s d i v e r s ) 6 0 p .
JACKSON, C-R.&
B E L L , D . K . 1 9 6 9 - Disease o f peanutlGroundnut)
caused b y f u n g i
U n i v . Georgia -ollege A g r . E x p . Stat.ion R e s . BU~. 56:137 p
_----... ---. .--
----_
KHRUSTALEVA, V.A.& KOSTERINA ; E.A. 1978 - Some
species o f s e e d b e e t t l e s i n impor-
t e d s e e d s - Z a s h c h i t a R a s t e n i i no4 : 8 8 .
i?AYEUX, A . 1 9 8 4 - L e P u c e r o n d e l ’ a r a c h i d e - B i o l o g i e e t contrôle.oléagineux 3 9
---.--_
(8-9) : 4 2 5 - 4 2 9 .
iWRTREU II,, J.C.& K H A L F A O U I , J . L . 1 9 8 6 - Améliorat.ion g é n é t i q u e d e l ’ a r a c h i d e au
Sénéga 1. E v o l u t i o n , A c q u i s e t o r i e n t a t i o n s d e R e c h e r c h e s . D o c u m e n t
p r é s e n t é à l a r é u n i o n d’évaluat i . o n d u p r o g r a m m e a r a c h i d e ISR,\\/
D R P V . 3 4 p.
NDOYE, PIB. 1978- D o n n é e s n o u v e l l e s s u r l ’ é c o l o g i e e t l a b i o l o g i e d e l a c h e n i l l e
p o i l u e ,
A m s a c t a m o l o n e y i D r c . (Lep. A r c t i i d a e ) a u S é n é g a l . 1.
v o l t i n i s m e e t d y n a m i q u e d e s p o p u l a t i o n s .
cah.ORSTON s è r . b i o l v o l XIII n”4 : 3 2 1 - 3 3 1 .
f>C: INTFLd >
1. c . &
Y A C I U K , G . 1 9 7 9 - Infest ations p a r Caryedon gonagia F. ( C O ~ C O ~ , -
- - - - . _ - _ - - - . _ - .___
tera : Bruchidae) d e s s t o c k s e x p é r i m e n t a u x d ’ a r a c h i d e s e n CO(!~I~:;
a u Sén16gal et t.empératurcs o b s e r v é e s .
Zcit.scilrift , i:: Anges.
%oologie hh(2): 1 8 5 1 9 8
. . . , . . .

P(‘IRTER, D. Pl.
; SNI’I’H > D. 11 . & RODR 1 Cli’E% > K. 1 9 8 4 - Compc~ndium o f Pcanut d i s e a s c s ,
Pub1 i s h c d by Amcsr-ican Phytopathological
S o c i e t y 7 3 1)
REAI.,
P . 1 9 5 3 -
Ce c y c l e a n n u e l d u p u c e r o n d e l ’ a r a c h i d e ( A p h i s l c g u m i n o s a e
Thc Theobald,),en Afrique Noire
f r a n ç a i s e e t s o n d é t e r m i n i s m e -
T h è s e d e D o c t o r a t è s S c i e n c e , U n i v . P a r i s , F r . 1 2 2 p. c i t é p a r
MAYEUX, 1 9 8 4
RISBEC, J. 1950- L a f a u n e entomologi.que d e s c u l t u r e s a u S é n é g a l e t a u S o u d a n f r a n -
ç a i s G o u v e r n e m e n t génkral d e l’AOF 6 3 9 p .
ROSSION,
J. 1974- L a l u t t e c h i m i q u e c o n t r e l e s iules e n c u l t u r e arachidière. S y n -
t h è s e d e s r e c h e r c h e s e f f e c t u é e s p a r 1’IRHO a u S é n é g a l o l é a g i n e u x
- - - - -
vol 29 no 7 : 365 - 370
ROUZIERI, A . ; B A , A . ; NDOYE. A . & S A R R , A . B . 1 9 8 6 - O p é r a t i o n t e c h n o l o g i e d e i’a-
rachide. P r é s e n t a t i o n , r é a l i s a t i o n s , ac:quis e t p e r s p e c t i v e s . D o -
c u m e n t p r é s e n t é à l a r é u n i o n d’évaluati.on
d u p r o g r a m m e a r a c h i d e
ISRA/DRPV - 5
0

p.
VAN DEN BERGHE, D. 1978 -- Extension de la production d’arachide de bouche dans la
r é g i o n d u S i n e S a l o u m , R e c h e r c h e d ’ a c c o m p a g n e m e n t , R a p p o r t a n n u e l
-
-
ISRA, 88-l 17
VAN DEN BERGHE, D. 1979 - idem -. Rapport annuel ISRA 73-87