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SENCCAI,
1 -
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'IIWALATC DE W:CtlF'Rc‘HF;S
Af-UTCCLES
(T.5.P.A)
_--_-----
RAPPORT ANALYTIQUE D
ACTIVITES DE RECHERCHE
-MIL - 1987
AR
DEMBA F+RBA MBAYE
Personnel ayant P/articiper aux travaux
!
kmba Farba MBAYE
' Chef de service SR/Patho-mil - Phytopathologiste
t(gor SENE
Observateur
%e NDIAYE née Mbayang SAMB
Observatrice
Itgor GNING
Ouvrier
kouna SOUM4RE
Stagiaire venant de Louvain-la neuve pour pré
parer une thèse de Docteur-Ingénieur
ptihamed Ould Meilid
Etudiant en lère année en Protection de Végétaux
(DFPV~CILSS)
SY Amadou Demba
! Etudiant en lère année en Protection de Végétaux
j
(DFPWILSS)
Services
a u x t r a v a u x
- - - - -
SR/Patho-mil
i
ISRA/CNRA de Bambey
SR/Sol-chim
j ISRA/CNRA de Bambey
SRIBioclimatologie
/ ISRA/CNRA de Bambey
SR/Agronomie
1 ISRA/TAMBA
Inspection Régionale de l'Agriculture
: DA/Kolda
j
Inspection Régionale de la DPV
j
DPV/Kolda
Section Departementale DPV
j DPV/Missirah
Stations de recherche
. - I$RA/Synthiou Maleme
i
- I$RA/Missirah
- IQRA/Nioro
INTRODUCTION
Les objectifs génér ux définis en l.982 pour l'opération PATHU-mil
ia
du Programme mil sont les suiivants :
i
-. Etudier la biologbe des principales maladies du mil (charbon
I
mildiou et ergot) ;
- Mettre au point d s techniques de criblage qui permettent d'iden-
tifier des sources dle
\\
résistaice afin d'orienter et de soutenir les travaux
de sélection ;
- Mettre au point d s méthodes de lutte qui combinées judicieuse-
i
ment, permettront de contrôlef les maladies à un niveau économiquement dccep-
table ;
1
- Jeter les premier4 jalons d'un système d'avertissement et de
\\
prévision agricoles.
!
Les principaux résulitats obtenus, depuis lors sont les suivants :
- l'essentiel des c 'nnaissances sur la biologie des agents patho-
g
gènes est maîtrisé ;
i
- des techniques de fcriblage ont été mis au point ;
- des sources de rés'stance ont été identifiées ;
P
- un suivi et évalua ion de l'impact des maladies en milieu réel
k
sont effectués chaque année ; i
- certaines techniquls culturales, comme moyens de lutte contre
f
les maladies sont entrain d'êtle testées.
I
L'objectif des travagx effectués pendant l'hivernage 1987 est de
parachever les actions déjà CO mencées et d'entreprendre d'autres et ceci
?i
dans le cadre des objectifs gldbaux fixés au PATHU-mil.
Les principa les actidns de recherche menées sont les suivantes :
- Etude de 1 'influende des dates de semis sur l'épidémie du mildiou ;
- Evaluation de la m thode de contrôle du mildiou dite "Methode d'ar-
4
rachage et de brûlage"
e en collaboration avec le SRISol-chimj ;
- Criblage de
du mil vis-à-vis des maladies ;
- Evaluation de l'imp ct des maladies du mil en milieu réel.
ia
CHAPITRE 1 - ETUDE DE L'INFL/UENCE DLS DATES DE SEMIS SUR L'EPIDEMIE
I
DU MIL.DIOU )
-
-
I- OBJECTIF
L'objectif principbl de cette expGrimentation est de voir si un
décalage dans les dates de semis influe sur le déroulement de
'épidémie
du mildiou pendant la campagbe agricole. Elle entre aussi dans le cadre
de recherche de techniques cklturales de contrôle du mildiou et la com-
préhension du déroulement deil'épidémie de cette maladie.
1
11 - MATERIELS ET METHODES jr
11.1 - Materie-
1
*Variéttss : Nous adons utilisé 3 variétés qui sont les suivantes :
. Une variéte jrésistante au mildiou (IBV 0001) qu'on a dési-
gneesous le nom de la variété 1 (VI) ;
i
.
oyennement rt!sistante (Souna III améli oré)
néesous le nom de la variété 2 (V2) ;
.
ensible au mildiou (Tif 232 D2 B2) qu on a
le nom de la variété 3 (V3)
*Fumure : L'engrais/utilisé était le 10,21.21 à ï50 kg/ha comme
engrais de f nd et l'urée 46.0.0 à 1100 kg/ha en culture (SU kg
au démariage et
p
50 kg à la montaison)
11.1.2 - zéthodes
/
*Semis : L'écart delsemis était de 0,60 m x U,60 m avec trois dates
de semis dif érentes :
4
. Première dat$ de semis qu'on a désignée sous 1 e nom de la (Dl)
a eu lieu à ;iec ;
. Deuxième date/ de semis qu'on a désignée sous
e nom de la (DZ)
a eu lieu 15 Ijours après la première pluie ut le ;
. Troisième dat de semis qu'on a désignée sous le nom de la (D3)
a eu lieu 30 'ours après la première pluie utile.
p
Pour tous les semis hous avons utilisé le Furadan qu'on mettait
dans les poquets avant leur febmeture.
t
Démariage : 11 a été fait à 3 plants/poquets entre le @me et
0
le 1Oème jourlaprès la levée, Cette opération se fait toujours
après une pluje.
8
. Binage : Cetjte opération a été faite selon la nécessité.
s
(l
11.1.3. -
Dispositif expérimental
1
C'est un split-plotjdont le facteur de la parcelle principale est
la 'variété" (V) et le facteul des sous parcelles est la "date de semis" (D),
r
11.1.3.1 - Car'cterisation globale
--- m-."----.m----
---em-
i
L'essai comprend 4 dépétitions (R), séparées entre elles par des
allées de 2 m ; la surface tolale est de 34,3 m x 12,8 m = 440,32 m2.
4i
II.1.3.2 -
ctérisation d'une répétition
Chaque répétition CO prend trois parcelles principales (Vi) reparties
P
d'une façon aléatoire. Chaque irepetition a une surface de : 16,20 m x 5,40 m =
!
87,118 m2.
!
3
11.1.3.3 - ~~~$~I$risation d'une parcelle principale
"------..-----s-w- ----I--m e-m-- w-m
1
Chaque parcelle prinLipale [Vi) comprend trois sous-parcelles
réparties de façon al&atoire. i: haque parcelle principale a une surface de
16,20 m x 1,0 m = 29,16 m2.
\\
11.1.3.4 - Cara'térisation d'une sous-parcelle
--mm 1 --------__--------*-c_
-^---^-
1
Chaque sous-parcelle' (Di) est constituée de 4 lignes de 10 poquets
chacune, semees à 0,60 m x 0,6 di m, soit une surface de 1,8 m x 5,4 m = 9,72 m2.
La répartition des sous-parcelies à l'intérieur d'une parcelle principale est
faite de façon aléatoire.
1
,
III - TRAVAUX EFFECTUE?
;
. Matérialisation dei hôtes précocement attaqués par des piquets
r
rouges ;
. Prélèvement des dor/nées climatiques pendant la période de végé-
tation ;
!
. Observation et nota ion au 25ème jour après le semis (incidence) ;
. Observation et nota ion au 45ème jour après le semis (incidence) ;
. Observation et nota ion au stade grain pâteux (incidence et sévé-
rité pour le mildio .
j
IV - RESULTATS ET
Les résultats obte'us à partir de cette expérimentation montrent :
4
1) sur la Vl (vari te résistante) et la V3 {variéte sensible), il
n'y a pas de différence
f
sign ficative de l'incidence du mildiou aux diffé-
rentes dates de semis (Dl, D4 et D3).
5
Par contre pour la IV2 (variété moyennement sensible), il y a une
nette différence entre Dl d'ine part et 02 et 03 d'autre part. Pour ces deux
dernières dates de semis, le4 différences des incidences ne sont pas signifi-
catives.
2) quant à la sévériite du mildiou, la seule différence significative
Intre les dates de semis est lemarquée sur Vl. Ceci s'explique par le fait qu'au
r
niveau de la Dl l'attaque estlvenue tardivement, au moment où les tissus des
plantes étaient deja "mûrs" a ors qu'a la D3, l'attaque a eu lieu au moment où
les tissus étaient encore jeu
donc plus sensibles. La V3 étant trop sensi-
ble a été détruite très tôt à/toutes les dates de semis.
3) aussi à n'import4 quelle date de semis donke, la hiérarchisation
des variétés par rapport à le 3 r réaction au mildiou est respectée : ainsi la
Y1 a toujours été la plus rés 1 stante, suivie de la Vi: et V3 occupant la der-
nière place.
;1
IV.1 - Conclusic?
A l'avenir, nous Pen/sons qu'il faut confirmer les résultats. Si la
tendance genérale qui vient d'*tre dégagée se confirme, il apparait alors
i2
qu'un retard dans les semis pebt augmenter l'incidence et la sévérité du mil-
diou.
!
Par ailleurs, la var'été V3 (Tif 239 D2 H2) étant trop sensible,
toit être remplacée par une au 1re moins sensible, surtout qu'une variété d'une
telle sensibilité ne présente ucun intérêt agronomique.
--
----
r-
-
-
--_-.“.
--
--
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2-N M% I
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-_
-
CHAPITRE 2 - EVALUATION DE 'A METHODL DE CONTROLE DU MILDIOU DITE
- - T - j - - -
"METHODE D ARRACHAGE ET DE BRULAGE" (en collaboration avec
sol/chim)
\\
II - OBJECTIFS
f
Cette expérimentatjon a un double intérêt :
- Evaluation de l'ifficacité technique et des conditions optimales
de l'applicabilité (moment
l'arrachage) de la méthode ;
- Evaluation de
ntérêt économique de la méthode.
II.2 - Matériel et
~.__
11.2.1 - Matériel j
--------
*Variété : IBVi 80U1 résistante
1
Tif 232 D2B2 pensible
*Fumure :
-
-
L'en; rais utilisé était le 10.21.21 a 150 kg/ha
1
comme engraisjde fond et l'urée 46.0.0. a 100 kg/ha en
cultlure (50 kg au démariage et 50 kg a la montaison).
11.2.2 - Methodes i
-.----w-e
i
*Semis : L'éca it de semis était de 0,60 m x D,60 m avec
l'utilisation \\du Furadan dans les poquets avant de les fermer.
*Démariage : Ill a eu lieu entre le @me et le 10ème jour apres
la levée à 3
lants/poquets.
Cette opérati n était faite apr&s une pluie.
*Binage
fait à la demande.
11.3 -
C'est un Split-plot bont le facteur de la parcelle principale est
"a "Variété" (Vi) et le facteu 1 des sous-parcelles est "date d'arrachage" (Di).
I
11.3.1 - Caractérisa
ion globale de l'essai .
--<---------
.
1
----------------_-----
L'essai comprend 4 r pétitions (R) sGparées entre elles par des
collées de 1,40 m. La surface t tale de l'essai est de 20,40 m x 21,60 m =
440,64 m2.
I
11.3.2 - Caractérisa 'ion d'une répétition
--e-------- 4 --------w--- -__----
Chaque répétition CO prend deux parcelles principales (Vi) répar-
i
fies d'une façon aléatoire. La jsurface de chaque répétition est de : 21,6 m
x '21,6 m x 3,6 m = 77,76 m2.
1
11.3.3 - Caractérisition d'une parcelle principale
-..-------- ---w------- -------- ---vs ---
Chaque parcelle priicipale (Vi) comprend quatre sous-parcelles
reparties de façon aléatoire.
surface de chaque parcelle principale
est de 21,6ci m x 1,80 m = 38,
11.3.4 - Caractéris tion d'une sous-parcelle
--*-------- ."-------L------.. -------
-i
Chaque sous-parce11 ' (Di) est constituée de 4 lignes de 10 poquets
j
chacune, semées a 0,60 m x 0, 0 m soit une surface de 1,8 m x 5,4 m = 9,72 m2.
q
La répartition des sous-parcellles à l'interieur d'une parcelle principale est
j
faite au hasard.
Vl : Variété: toléraride IBV 8001
v2 : Variété sensible1 Tif 232 02 B2
Dl : Sous-parcellesol on n'arrache pas les plantes attaquées par
le Mildiou.
DZ : Sous-parcelle où on arrache les plantes attaquées par le mildiou
tous les 10 jour
jusqu'au tallage.
D3 : Sous-parcelles oe on arrache les plantes attaquées par le mildiou
tous les 10
jusqu'à.la montaison.
D4 : Sous-parcelles o
on arrache les plantes attaquees par le mildiou
tous les 10 jour
jusqu'au stade pâteux.
11.4 -
i
Travaux effectués ;
-
1
* Matéria lisation del; hôtes précocement attaqués par des piquets
1i
rouges.
* Recueil lir des donbées climatiques pendant la période de végeta-
l
tion.
* Faire des notation/1 de mildiou avant chaque arrachage (incidence
et sévéri,té).
I
3
* Faire des prélèvem‘nts de trois pieds sains/prélèvement dans les
Q
parcelles pour dnd[yse
l
en alimentation minérale comme suit :
- dans les sous-pa/celles Dl : 1 prélèvement 10 jours apres la levée,
!
1 prélèvement 20 jours après la levée,
1 prélèvement
40 jours après la levée,
1 prélevement
50 jours après la levée,
- dans les sous-Par/celles 02 : 1 prélèvement
10 jours après la levée,
/
1 prélèvement
20 jours apres la levee.
- dans les sous-palcelles
03 : 1 prélèvement
10 jours apr$s la levée,
1
1 prélevement
20 jours apres la levée,
1 prélgvement 50 Jours après la levée,
* Apres chaque préiévement,
compter le nombre de pieds restants,
* Faire le suivi d! tallage et de la croissance liniaire
?
* Faire le suivi d la courbe d'épiaison
* Faire le suivi d1 la croissance pondérale et de l'alimentation
minérale
i
* Pour analyser le
besoins en eau des plantes dans les sous-parcelles
on utilise la mé 1hode de tarrière avec trois profils.
SO - profil de/ 2 m a sec
s1 - profil del 2 m a max. de pluviométrie
53 - profil
i
del 2 m a la récolte
* On évalue les ren
- rendement de 1
i
N.B. L'analyse de rendement nIa été effectuée que sur Vl car V2, trop sensible
a été dgtrujte.
II.5 - Résultats et discjssions
Les résultats consi$es dans les tableaux 2-4 montrent que :
i
*sur IBV 8001,
1
t
- il y a un effet s gnificatif de l'arrachage sur l'incidence et
la sévérité du mildiou dans 1 s sous-parcelles "arrachées" (D2, D3 et D4) d'une
part et des sous-parcelles "n n arrachées" de l'autre. En effet l'incidence
o/
moyenne du mildiou dans les s$s-parcelles Dl est de 15,ll %, alors qu'elle
n'est que de 6,67 %, 8,92 % et\\ 6,75 % dans les sous-parcelles D2, D3 et D
,?16
respectivement.
4 %
La sevérité, qbant a elle est de 9 % aans 01 et 3,6 % et
3,3 % dans D2, 03 et D4 respecbivement ;
- par contre, il n'y, a pas de différence significative de
i
l'inci-
dence et de la sévérité du milbiou entre les sous-parcelles "arrachées". Donc,
si cette dernière constatation/est confirmée, l'arrachage, comme méthode de
lutte ne peut se justifier que\\ jusqu'au stade tallage-montaison D,
/
c
J
- la mobilisation de
éléments minéraux (N, P, K) et la fabrication
de la matière végétale (Poids ec) sont supérieurs dans Dl que D4. Cependant
les consommations en eau ont é e identiques dans presque toutes les parcelles
d'essai.
/
w t- w
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
TABLEAU N” 3 : ALLMENTATiON MINERALE SUR LA VARIETE IBV 8001
(QUANTITE D'ELENENTS MINERAUX MOBILISEES ET
LE POIDS SEC)
Essai "arrachage et brOlage"
I
I
PS (kg/W
N ikg/ha)
, 10 f 20 ; 30 ; 40 1 50
Vl
V2
6,661
-
1
-
%
-- -_II
/
i
I
D3 / -
j149,49/2123,551
-
j
- ,
-
i
/3,94 /50,96, -
1039 /5,94 / - 1 - 1 - 1 5.80/75,59; -
i _ j(
1
1
1
i
I
-.-e.--j-
i
!
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Î
1
i
i
i
-
-
a
-
-
- -
-
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"
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+
- +--i
I
l
i
i
l
I
I
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1
1
i Ï-----l
1-l
i4192,lll
- 14,43 1
-
/
- /0,65 1 - I - 111,311 -
I 3,991 - I -
I
-
/
1
I
I
I - Y21
l
l
l !
l
Î
I
i
PS =
POIDS SEC
JAL = JOUR APRES LA LEVEE
Tableau N” 4 :
--.-
ANALY SE DE RENDEMENT DE L’ ESSAI “ARRACHAGE”
@A I B V BO01 s e u l e m e n t )
---.----.-
1 Caractére
i mesure
I
i
Nombre de
pieds
I
i
/
I
i
Nombre
!
d'épis
l
____ “._l”_“_~~^l^ . ...” .._- l
“___A ““ll_.._ -.-. “~ “-^- -.“- 1--1.,.-... ^I- .-. I.- -
/
I
1
I
Poids après
1
battage
,i
I
I
‘ - 12-
- il n'y a pas de bifférence significative entre les rendements
des sous-parcelles "arrachéeS" et "non arrachées". Cependant, la tendance
I
semble indiquer qu'a partir
u stade MONTAISON, si on continue à arracher
pl
on risque de diminuer le nomtre d'épis et par conséquent le rendement.
* sur Tif 232 D2 Bd
- il n'y a pas de difference significative entre l'incidence et la
sévérité du mildiou dans les \\Sous-parcelles
"arrachées" et "non arrachées" ;
la variété étant trop sensible a été détruite très tôt dans toutes les par-
ce1 les.
11.6 - Conclusions : \\
Cette méthode de luitte, si les résultats sont confirmés, permet de
contrôler le mildiou. Cependaht,
l'arrachage doit être stoppé au stade "Fin
tallage-Début montaison", cariau-delà, il a tendance à baisser le rendement.
En outre, il seraitjintéressant de voir l'effet de l'arrachage sur
l'incidence et la sévérité duimildiou pour les années a venir, car peut être
un arrachage pendant plusieurf années, avant la formation des oospores, aurait
supprimé totalement la maladie. Cependant, le dispositif expérimental, tel
qu'il est conçu, permettrait difficilement de faire ce travail, car eu égard
à la taille des parcelles d'ule part et de la proximité de ces dernieres
entre elles d'autre part, il iera difficile d'isoler les parcelles entre elles,
surtout qu'à Bambey pendant 11 contre-saison, des vents très violents, soulè-
dent des masses de sol et les \\Spores qui y sont contenues, et les emportent
r
;ur de longues distances.
!
A l'avenir, nous penlsons travailler avec les sociétés d'encadrement
?our tester la méthode en vrai' grandeur.
p
:- 13 -
CHAPITRE III - CRIBLAGE DES V'RIETES DU MIL VIS-A-VIS DES MALADIES
----f-
111.1 -. Intérêt
Cette expérience es toujours dans le cadre des essais appuyant
1
le programme de sélection du $1" Elle permet de mettre en évidence le ni-
I
veau de resistance aux maladids considerées du matériel des sélectionneurs.
Ce materiel est trPs varié etlse compose des lignées, des hybrides, des
!
synthétiques etc.
III.2 - Matériel et meth 'des
- - A - -
111.2.1 - Matériel !
-, -----..- i
Le matériel est comiosé de :
q
- lignés
qui sont constituées d'un mélange de plants
obtenus a partir de variétés
rès sensibles (7042, 2105, Tif) et d'une varieté
moyennement sensible (Souna II/I non amélioré) ;
- lignés témoins : jqui sont constituées d'une variété sensible
(Tif D2 B2) et d"une autre résjistance (IBV 8004) ;
8
- lignés testées : pui sont constituées de varietes locales croisées
avec du matériel exotique pour; créer une variabilité, SL, mil nain, IPMDMN,
YADMVM et WADMOM.
111.2.2 - Méthodes 1
. - - - - - - -
1
On mélange les semenles de variétés sensibles et résistantes au ratio
3.1. Le semis se fait suivant la
\\
proportion
2 lignes d'infestantes pour 8 lignes
tests. Les lignés
infestantes: sont semées 21 jours avant les lignés tests.
L'écart de semis est 0,60 x U,bO m.
On effectue trois nokations d'incidence (25,45 et 65 jours après le
semis) et deux notations de séi/érité (65 jours après le semis et début maturité).
1
III.3 - Résultats et discbssions
-
-
!
Après avoir fait les; sévérités, nous avons divisé le materiel végétal
en 6 classes selon la classifibation suivant :
- Classe 1 : Entréesine présentant pas de symptômes = ENTREES INDEMNES
(S=OI 1
- Classe II : Entrée4 ayant une sévérité inférieure où égale à 5 i -:
ENTREE4 HAUTEMENT RESISTANTES.
- Classe III : Entréds ayant une sévérité comprise entre 5,l % et 10 % =
ENTRE a S RESISTANTES.
- Classe IV : Entrébs ayant une sévérité comprise entre lU,l % et
25 % 1 ENTREES MOYENNEMENT RESISTANTES OU TOLERANTES.
- Classe V : Entrée1 ayant une sévérité comprise entre 25,l % et 50 % =
- Classe VI :
sévérité supérieure a 50 % = ENTREES
Selon cettle classif"cation,
nous avons les résultats suivants :
1l
* MILDIOU[:
1
73,87 % des "lignée ", 56,66 % des entrées de l'essai IPMDMN, 80 %
1
des entrees de WADMVN, 18 % d$ s entrées de "sélection locale", 95 % de WADMDN,
66,66 % du "Mil nain" et 37,51% de "L'essai comparaison" sont rangees dans les
classes 1, II et III, c'est-àidire entre 0 et 10 %. Ce qui montre qu'il y a
beaucoup de matériel interess nt du point de vue résistance au mildiou, dans
1
le materiel des sélectionneur
. Cependant, cet essai criblage a permis aussi
4
de rév$ler un matériel très s'nsible (classe V et VI). L'utilisation de ce
matériel, presente des danger1 certains. Les entrées de la classe IV (10 % et
25 %), si elles présentent d' utres Caract;ères agronomiques intéressants, peu-
d
vent être utilisées 21 conditiqn de les améliorer par rapport à leur sensibilité
au mildiou.
i
/
*: CHARBON 1I
27 % des "lignées", j171 % de "IPMDMN" , 40 % de “WADMVN”, 14 % des
"Sélections locales", 39 % de ' " WADMON" et 33 % des "Mils nains" ont présenté
des sévérités du charbon infé 1,ieures à 10 %. Cependant, il faut remarquer que
très peu d'entrées ont appartelnu a la classe 1.
;
La majeure partie dels entrées s'est revélée sensible au charbon,
plus particulièrement les entr//es de l'essai "Sélection locale".
1
* ERGOT i
17 % des "lignées", CU % des "IPMDMN", 0 % des "WADMVN", 41 % des
"Sélections locales", 56 % des/ "WADMON" et U % des "mils nains" ont présenté
l
moins de 10 % de sévérité. Ce
ui signifie qu'il existe dans certains essais
1
quelques entrées qui présenteni une bonne tolérance à l'ergot. Cependant, dans
d'autres tels que “WADMVN” et I’MILS NAINS”, toutes les entrées se sont montrées
très sensibles à l'ergot et doivent être améliorées pour leur résistance à
cette maladie avant d'être utilisées dans le processus de sélection.
111.4 - Conclusion i
~-
L'essai criblage,\\basé sur des infections artificielles, permet de
mettre en évidence le nivead de résistance du matériel des sélectionneurs, et
à la même occasion facilite jla mise au point des varigtés résistantes aux ma-
ladies, seul moyen de lutte,\\actuellement accessible au monde paysan.
c
En outre, il nous /I permis de mettre en évidence, la collaboration
nécessaire qui doit exister bntre différentes disciplines pour arriver à at-
i
teindre un objectif fixé â l:avance, notamment entre sélectionneurs et défen-
seurs des cultures en général, et phytopathologistes en particulier.
m VI v:
__-------
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- 17 -
Incidence et sévérité du Milidiou dans la parcelle criblage pendant l'hiver-
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Essai : lignées
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nage 1987 à Bambey
Essai : lignées
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II
I
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l
I
I
-----_
- -
CHAPITRE IV : SUIVI DE L’IMP CT DES MALADIES DU MIL EN MILIEU REEL
---y--
1 - UBJECTIF
I
Le but de ces trav ux est de se rendre compte de l'impact des
maladies du mil dans les cha ps des paysans et dans les essais des cher-
cheurs pendant la campagne a
l
II - MATERIEL ET METHODES
j
!
II. 1 - Matériel,
Dans les champs pay'ans, nos observations ont porté sur la
variété locale du paysan qui leut être différente d'une zone à une autre.
i
Dans les essais des chercheurs, nos travaux ont concerné
I
essen-
tiellement les essais du serv ce de recherche GAM II, à Nioro et à Bambey.
/
II.2 - Méthodes
,
8
. En milieu paysan
Pour une meilleure représentativité,
1
dans
chaque zone ecologique, on ch isit quatre (4) champs. En début de campagne,
on délimite cinq (5) parcelle
de sondage dans chaque champ et chaque
parcelle comporte environ 100ipoquets (10 x 10).
)
II.2.1 - Mildiou 1
-m.--d--
Effectuer une premidre évaluation en notant le nombre de pieds
malades au 25e jour après la lievée et marquer les pieds precoc6ment atta-
qués.
!
Effectuer une deuxik e évaluation d'incidence et de sévérité à
P
l'aide de l'échelle standard à] la maturité.
I
4
11.2.2 -
En début de
estimer le pourcentage
de la clé de sévérité.
11.2.3 - hgot du mi
--------
On fait la même chas' que chez le charbon.
$
;_ 37 -
Jableau 22 Impact des principales 'aladies du mil dans les différentes régions
du S4négal
t
pendant la c mpagne agricole 1987.
I
--
Régions
Localités 3
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1 Thilmal:ha(Ndia-jNdongo)-
1 0,95
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I
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l
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1
-
1
--A
i - 38-
. Dans les essais be SR/GAM II
1
Les observations obt été faites sur les deux lignes centrales
qui représentent une entrée./
! I I - RESULTATS ET DISCUSSIO/dS 1
III.1 - En milieu a sa+ (Tableau@-21)
-=-f
L'hiverna(ge 1987 se caractérise par une pluviométrie assez bien
répartie dans le temps et dais l'espace, ce qui a favorisé une recrudes-
Il
cence de la pression phytosa itaire en général, et des maladies en parti-
culier.
Sur le mil, les pr{ncipales maladies ont et4 encore le mildiou,
le charbon et l'ergot :
*Mildiou :: Le mildiou a encore été la maladie la plus importante
des maladies du mil. Cependa
si@ repartition dans le temps et dans l'es-
pace varie en fonction des r
La région la plus affectée a 4té celle
de Kolda, surtout a Séfa où
lus de 73 % des poquets observees ont presente
4
des symptômes de mildiou. Ce+ peut s'expliquer par la combinaison de plu-
sieurs facteurs favorables a( développement de la maladie, CI savoir entre
autres des conditions climat#ques idéales (bonne humidité de l'air et tem-
I
pératures assez douces) et l'\\utilisation de variétés locales assez sensibles.
Cependant, malgré un
tres folte incidence de la maladie dans les champs
A -
paysans, les pertes été moindbs, car la maladie a, la plupart du temps,
été localisée sur les talles bériennes ou secondaires. Selon l'importance
du mildiou, les régions peuvebt se classer en ordre décroissant comme suit :
Kolda, Kaolack, Fatick, Tarnbai, Diourbel, Thiès, Louga.
*Charbon : Cette maladie a occupé régulièrement la deuxième et
parfois même la première (Ex \\ Thiès et Louga) place dans certaines localités,
comme Ndia Ndongo (Thilmakha): cette maladie a sévi presqu'en épidémie.
I
L'explosion d@w laimaladie dans la région de Thiès est dûe à
des retards de semis qui ont lait coincider la floraison du mil aux brouil-
lards et rosées de fin d'hivefnage. Selon l'importance de cette maladie,
les régions se classent commeisuit : Thiès, Louga, Fatick, Diourbel, Kaolack,
Kolda.
!
1
1
*Ergot. : L'importan e de l'ergot a été moindre cette année par
f
rapport aux années précédente{. Bizarrement, c'est dans la région de Louga
1 - 39 -
qu'il semble y avoir plus de/ l'ergot que dans les autres régions. Ce qui
explique encore une fois, qqe l'incidence de l'ergot dépend plus de l'hu-
midité de l'air au moment dei la floraison que de la quantité totale de
oluies tombées. C'est pourq
des fois en plein Ferlo où les pluies sont
rares, on rencontre des cha
complétement remplis d'ergot.
i
Des "poches" de sé'heresse qui interviennent très souvent dans
cette zone, provoquent un
1
ra entissement de la croissance des plantes ;
:dis dès la reprise normale 'es pluies,
!
ellesaccélèrent leur développement
?t commencent à fleurir, ce kui leur est, la plupart du temps, fatal car
:'cst aussi le moment propic
l'ergot.
8 pour l'infestion de
1
*Les autres maladi s du mil : Les autres. maladies Observ$es ont
i
<té la rouille, la pyricularjose, la dactylophorose etc.
Cependant, ces
Taladies fOliaireS ne Sont l&alisées que sur les v ieilles feuilles et
n ont présenté aucun danger éel.
111.2 - Dans les essais be SR/GAM II
I
La pression du mildiiou sur les entrées de l'essai "LIGNEES" est
de plus de trois fois plus folte à Nioro qu'à Bambey. En effet, les moyennes
générales des sévérités a Bambey et a Nioro sont respectivement de 6,25 % et
20,96 %. Cette supériorité pe't être le résultat d'un isolé ou des deux ph&
!
nomènes suivants combinks : ii
- les facteurs de lienvironnement ont été plus favorables à l'in-
iestion et à l'expression des i symptômes du mildiou sur les entrées à Nioro
qu'à Bambey. Cette hypothèse
st fort probable car, pendant la campagne
agricole 1987, la zone de Nio(o a reçu une pluviométrie meilleure que celle
de Bambey aussi bien du point jde vue quantité de pluies tombées que de leur
1
répartition ;
- les souches du pa ogène existantes à Nioro sont beaucoup plus
virulentes et agressives que
Iles de Bambey.
Par ailleurs, on rembrque une très grande variabilité entre les
réactions des entrées vis-à-vik du mildiou d'une zone à une autre. En effet,
certaines entrées qui n'ont pr$senté aucun symptome de mildiou à Bambey, ont
été attaquées à Nioro et vice 'ersa, ce qui laisse supposer à l'existence de
-
races physiologiques
--t
différentls dans les deux localités, et par conséquent,
les réactions de "tout ou rient remarquées seraient des manifestations de
résistance verticale. Dans ce qême ordre d'idée, les entrées qui n'ont présenté
I
i- 40 -
Tableau : 23
Incidence et S(évérité dl mildiou, du charbon et de l'ergot dans
les essais du service GiM II pendant l'hivernage 1987.
/ ICM1 8ooo3 ’ .3,33 /! 6,66 1 17,00 1 16,40 1 9,09 1 0,09
, ICMI 80004
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, ICMI
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1,00 I 13,33 / 10,OO I
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I ICM1 80011 / Oyoo 0,oo j 17,00 ; l,oo / 13,33 1 10,oo ;
, ICMI 80014
( 10,oo ,j 2,50 I 27,00 ,
1,00 / 25,00 I 21,87 I
1 12,50 111; 6,66 ;
2,60 1
1,00 1 60,OO 1 43,33 /
So"N4 3
I
ICMI 80017
1 0900 Ijt 0,OO I 20,OO l 8,60 I 23,07 I 11,54 I
1 ICMI 80030
11,ll
2,77 1 30,OO
10,80 1
6,25 1
3,12 ;
j ICMI
80032
0,oo
0,OO 1 24,00
l,oo ,
0,oo 1
0,oo ,
1 ICMI 80083
0,oo
19,60 1
6,25 1
3,12 1
1 ICMI
80034
0,oo
0200 I 28poo
19,00
6,60 1 33,33 ; 16,67 1
I ICMI
80035
/ ICMI 80046
I ICM1
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, IBV
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0,oo
2,80
1 ICMI 80049
0,oo
17,60
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20,oo I
i ICMI 80053
6,25
1,66 /
1,00 1l
1,00 1I
6,25 1I 6,25 1
I ICM1
84001
, ICMI
84003
1 ICMI 84005
/ ICMI 84006
I ICM1 84007 12,50 8,33 ! 8,60 i 1,00 ; 31,25 ) 18,75 )
/ ICMI 84010
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l
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60,OO 1 35,00 /
1 ICM 1 84012
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13,33
11,67
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37,50
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37,50
26,56 '
ICMI
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D,OO
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37,50
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75,oo
3,75
1,80
l,oo
0,oo
0,oo
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8401
0,oo
D,OO
9,60
l,oo
7,14
7,14
i
ICMI 84020
50,oo
j 1 6,66
l,oo
l,oo
61,50
34,61
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11360
31,25
17,19
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14,28
8,92
12,60
21,80
15,38
3,85
! ICMI
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11,ll
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i ICMI
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5,00
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7,80
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3,57 !
ICMI
84025
0,oo
0,oo
1 ,oo
24,40
/ 0,oo
0,OO j
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1,56
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1,o
50
21,87
/
Incidence et sévérité c/U mild iou, du charbon et de l’ergot dnns
les essais du service 4~AIM Il pendant l'hivernage 1987.
-
_
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9,37
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3,4
4,8
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6,2!j
3,12
14,2
190
0,oo
0,oo I
aucun symptôme ni a Bambey, ni a Nioro, seraient dotées d'une resistance
verticale assez forte (à mo ns qu'elles n'aient "échappé") qui pourrait
être utiliséedans une strat gie de sélection pour la résistance au mil-
diou. Les observations sur e charbon et l'ergot n'ayant pu se faire qu'a
Bambey OU les conditions de leur infestion n'etaient pas des meilleures,,
beaucoup d'entrées ont pré enté peu de maladie. Cependant ces memes va-
riétés placées dans des con itions d'infestion plu s adéquates (parcelles
de criblage à Bambey, voir hapitre [II) ont été fortement attaquées par
ces dites maladies. C'est p urquoi, pour le choix du materiel par rapport
a ces maladies, i? faudra t nir compte des données du tableau!?
IV - CUKLUSIONS ET RECOMMA
-
- PATIONS
Le site de Nioro
est révéle être le lieu idéal pour l'expression
de l'infestion des maladies bu mil, à cause certainement des conditions du
milieu plus propices qui y r'gnent ou/et de l'existence de races physiologiques
b
plus virulentes. C'est pourqloi, a l'avenir, dans la mesure du possible, le
matériel qui est testé à Bamkey pour sa résistance aux maladies, devra l'&tre à
Nioro aussi ; ce qui suppose/la mise en place de parcelle de criblage avec un
i
système d'irrigation.
3
Dans le cadre de Ilévaluation de l'impact des maladies en milieu
paysan, pour une meilleure r présentativité des zones, il faudra augmenter
le nombre de sites observés ar zone, ce qui est pratiquement impossible à
l'état actuel des choses ave‘ la seule Équipe de SR/Patho-mil qui ne comprend
que trois (3) personnes.
%
Pou: pallier à cette carence, il faut associer les
structures de développement {gricole (SODEVA, SODAGRI, SOMIVAC, SODEFITEX,
Secteurs agricoles, etc.) dar/s les travaux d'évaluation.
Chapitre V : Autres activit s et publications
1 - PARTICIPATION AUX- J -
SEMIN
-
IRE$
-
-
1
- Réunion Annuelle/ du Projet CILSS/PLT du 2 au 8 février 1987
3 Banjul (Gambie) ;
1
- Atelier Régional! Itinérant de 1’ICRISAT sur le mil, du 21 au 26
septembre 1987 (à Bambey (Sé
II - ENCAUREMENT U’ETUUIANTS~
-------1
1i
- Ueux étudiants miuritaniens (Mohamed old Mulid et Sy Amadou Demba)
de ière année du Uépartementjde Formation en Protection des Veglitaux. Centre
Agrhymet/CILSSIPays-Bas.
Nia iey/Niger (de juillet à septembre 1987) ;
41
- Un étudiant (Har una Soumare) venant de la Fondation Universitaire
0
Luxembourgeoise d'Arlon (Bel ique) pour préparer une these de Docteur-Ingenieur.
4
III - PUBLICATIONS
-
-
1
- Recherches sur 1 s maladies du mil. Rapport de Campagne 1986.
ei
sept. 1987 - CNRA-LSRA. 78 p.1 1
- Synthèse des actiivités de recherches du service SR/Patho-mil pen-
dant la campagne agricole I98k - Juillet 1987 - CNRA-ISRA. 8 p.
- Synthèse des acti!ités
1
de Recherches sur la pathologie du mil au
Sénégal, pendant la 1 phase dl Projet Lutte IntBgrée/CILSS (1983 - 1986).
Document présenté à la Réunioi de Banjul du 2 au 8 février 1987 - CNRA-ISRA
(
13 pages.
- Programme d'AméliJration du mil au Sénégal : Présentation et synthèse
des acquis (1970-1987). Uocumant présenté à l'Atelier Régional de 1’ICKISAT tenu
à Bambey du 21 au 27 septembri 1987 - CNRA/ISRA. 70 pages.
!
1
rn’ :’ y
!
SENCCAI,
1 -
--. -----
‘,, i hr - .-r T’:
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>.
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; F‘VEL~?PPE'b'T'!lT W:QAL
-- ------
yy‘- yy"
'IIWALATC DE W:CtlF'Rc‘HF;S
Af-UTCCLES
(T.5.P.A)
_--_-----
RAPPORT ANALYTIQUE D
ACTIVITES DE RECHERCHE
-MIL - 1987
AR
DEMBA F+RBA MBAYE
Personnel ayant P/articiper aux travaux
!
kmba Farba MBAYE
' Chef de service SR/Patho-mil - Phytopathologiste
t(gor SENE
Observateur
%e NDIAYE née Mbayang SAMB
Observatrice
Itgor GNING
Ouvrier
kouna SOUM4RE
Stagiaire venant de Louvain-la neuve pour pré
parer une thèse de Docteur-Ingénieur
ptihamed Ould Meilid
Etudiant en lère année en Protection de Végétaux
(DFPV~CILSS)
SY Amadou Demba
! Etudiant en lère année en Protection de Végétaux
j
(DFPWILSS)
Services
a u x t r a v a u x
- - - - -
SR/Patho-mil
i
ISRA/CNRA de Bambey
SR/Sol-chim
j ISRA/CNRA de Bambey
SRIBioclimatologie
/ ISRA/CNRA de Bambey
SR/Agronomie
1 ISRA/TAMBA
Inspection Régionale de l'Agriculture
: DA/Kolda
j
Inspection Régionale de la DPV
j
DPV/Kolda
Section Departementale DPV
j DPV/Missirah
Stations de recherche
. - I$RA/Synthiou Maleme
i
- I$RA/Missirah
- IQRA/Nioro
INTRODUCTION
Les objectifs génér ux définis en l.982 pour l'opération PATHU-mil
ia
du Programme mil sont les suiivants :
i
-. Etudier la biologbe des principales maladies du mil (charbon
I
mildiou et ergot) ;
- Mettre au point d s techniques de criblage qui permettent d'iden-
tifier des sources dle
\\
résistaice afin d'orienter et de soutenir les travaux
de sélection ;
- Mettre au point d s méthodes de lutte qui combinées judicieuse-
i
ment, permettront de contrôlef les maladies à un niveau économiquement dccep-
table ;
1
- Jeter les premier4 jalons d'un système d'avertissement et de
\\
prévision agricoles.
!
Les principaux résulitats obtenus, depuis lors sont les suivants :
- l'essentiel des c 'nnaissances sur la biologie des agents patho-
g
gènes est maîtrisé ;
i
- des techniques de fcriblage ont été mis au point ;
- des sources de rés'stance ont été identifiées ;
P
- un suivi et évalua ion de l'impact des maladies en milieu réel
k
sont effectués chaque année ; i
- certaines techniquls culturales, comme moyens de lutte contre
f
les maladies sont entrain d'êtle testées.
I
L'objectif des travagx effectués pendant l'hivernage 1987 est de
parachever les actions déjà CO mencées et d'entreprendre d'autres et ceci
?i
dans le cadre des objectifs gldbaux fixés au PATHU-mil.
Les principa les actidns de recherche menées sont les suivantes :
- Etude de 1 'influende des dates de semis sur l'épidémie du mildiou ;
- Evaluation de la m thode de contrôle du mildiou dite "Methode d'ar-
4
rachage et de brûlage"
e en collaboration avec le SRISol-chimj ;
- Criblage de
du mil vis-à-vis des maladies ;
- Evaluation de l'imp ct des maladies du mil en milieu réel.
ia
CHAPITRE 1 - ETUDE DE L'INFL/UENCE DLS DATES DE SEMIS SUR L'EPIDEMIE
I
DU MIL.DIOU )
-
-
I- OBJECTIF
L'objectif principbl de cette expGrimentation est de voir si un
décalage dans les dates de semis influe sur le déroulement de
'épidémie
du mildiou pendant la campagbe agricole. Elle entre aussi dans le cadre
de recherche de techniques cklturales de contrôle du mildiou et la com-
préhension du déroulement deil'épidémie de cette maladie.
1
11 - MATERIELS ET METHODES jr
11.1 - Materie-
1
*Variéttss : Nous adons utilisé 3 variétés qui sont les suivantes :
. Une variéte jrésistante au mildiou (IBV 0001) qu'on a dési-
gneesous le nom de la variété 1 (VI) ;
i
.
oyennement rt!sistante (Souna III améli oré)
néesous le nom de la variété 2 (V2) ;
.
ensible au mildiou (Tif 232 D2 B2) qu on a
le nom de la variété 3 (V3)
*Fumure : L'engrais/utilisé était le 10,21.21 à ï50 kg/ha comme
engrais de f nd et l'urée 46.0.0 à 1100 kg/ha en culture (SU kg
au démariage et
p
50 kg à la montaison)
11.1.2 - zéthodes
/
*Semis : L'écart delsemis était de 0,60 m x U,60 m avec trois dates
de semis dif érentes :
4
. Première dat$ de semis qu'on a désignée sous 1 e nom de la (Dl)
a eu lieu à ;iec ;
. Deuxième date/ de semis qu'on a désignée sous
e nom de la (DZ)
a eu lieu 15 Ijours après la première pluie ut le ;
. Troisième dat de semis qu'on a désignée sous le nom de la (D3)
a eu lieu 30 'ours après la première pluie utile.
p
Pour tous les semis hous avons utilisé le Furadan qu'on mettait
dans les poquets avant leur febmeture.
t
Démariage : 11 a été fait à 3 plants/poquets entre le @me et
0
le 1Oème jourlaprès la levée, Cette opération se fait toujours
après une pluje.
8
. Binage : Cetjte opération a été faite selon la nécessité.
s
(l
11.1.3. -
Dispositif expérimental
1
C'est un split-plotjdont le facteur de la parcelle principale est
la 'variété" (V) et le facteul des sous parcelles est la "date de semis" (D),
r
11.1.3.1 - Car'cterisation globale
--- m-."----.m----
---em-
i
L'essai comprend 4 dépétitions (R), séparées entre elles par des
allées de 2 m ; la surface tolale est de 34,3 m x 12,8 m = 440,32 m2.
4i
II.1.3.2 -
ctérisation d'une répétition
Chaque répétition CO prend trois parcelles principales (Vi) reparties
P
d'une façon aléatoire. Chaque irepetition a une surface de : 16,20 m x 5,40 m =
!
87,118 m2.
!
3
11.1.3.3 - ~~~$~I$risation d'une parcelle principale
"------..-----s-w- ----I--m e-m-- w-m
1
Chaque parcelle prinLipale [Vi) comprend trois sous-parcelles
réparties de façon al&atoire. i: haque parcelle principale a une surface de
16,20 m x 1,0 m = 29,16 m2.
\\
11.1.3.4 - Cara'térisation d'une sous-parcelle
--mm 1 --------__--------*-c_
-^---^-
1
Chaque sous-parcelle' (Di) est constituée de 4 lignes de 10 poquets
chacune, semees à 0,60 m x 0,6 di m, soit une surface de 1,8 m x 5,4 m = 9,72 m2.
La répartition des sous-parcelies à l'intérieur d'une parcelle principale est
faite de façon aléatoire.
1
,
III - TRAVAUX EFFECTUE?
;
. Matérialisation dei hôtes précocement attaqués par des piquets
r
rouges ;
. Prélèvement des dor/nées climatiques pendant la période de végé-
tation ;
!
. Observation et nota ion au 25ème jour après le semis (incidence) ;
. Observation et nota ion au 45ème jour après le semis (incidence) ;
. Observation et nota ion au stade grain pâteux (incidence et sévé-
rité pour le mildio .
j
IV - RESULTATS ET
Les résultats obte'us à partir de cette expérimentation montrent :
4
1) sur la Vl (vari te résistante) et la V3 {variéte sensible), il
n'y a pas de différence
f
sign ficative de l'incidence du mildiou aux diffé-
rentes dates de semis (Dl, D4 et D3).
5
Par contre pour la IV2 (variété moyennement sensible), il y a une
nette différence entre Dl d'ine part et 02 et 03 d'autre part. Pour ces deux
dernières dates de semis, le4 différences des incidences ne sont pas signifi-
catives.
2) quant à la sévériite du mildiou, la seule différence significative
Intre les dates de semis est lemarquée sur Vl. Ceci s'explique par le fait qu'au
r
niveau de la Dl l'attaque estlvenue tardivement, au moment où les tissus des
plantes étaient deja "mûrs" a ors qu'a la D3, l'attaque a eu lieu au moment où
les tissus étaient encore jeu
donc plus sensibles. La V3 étant trop sensi-
ble a été détruite très tôt à/toutes les dates de semis.
3) aussi à n'import4 quelle date de semis donke, la hiérarchisation
des variétés par rapport à le 3 r réaction au mildiou est respectée : ainsi la
Y1 a toujours été la plus rés 1 stante, suivie de la Vi: et V3 occupant la der-
nière place.
;1
IV.1 - Conclusic?
A l'avenir, nous Pen/sons qu'il faut confirmer les résultats. Si la
tendance genérale qui vient d'*tre dégagée se confirme, il apparait alors
i2
qu'un retard dans les semis pebt augmenter l'incidence et la sévérité du mil-
diou.
!
Par ailleurs, la var'été V3 (Tif 239 D2 H2) étant trop sensible,
toit être remplacée par une au 1re moins sensible, surtout qu'une variété d'une
telle sensibilité ne présente ucun intérêt agronomique.
--
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-
CHAPITRE 2 - EVALUATION DE 'A METHODL DE CONTROLE DU MILDIOU DITE
- - T - j - - -
"METHODE D ARRACHAGE ET DE BRULAGE" (en collaboration avec
sol/chim)
\\
II - OBJECTIFS
f
Cette expérimentatjon a un double intérêt :
- Evaluation de l'ifficacité technique et des conditions optimales
de l'applicabilité (moment
l'arrachage) de la méthode ;
- Evaluation de
ntérêt économique de la méthode.
II.2 - Matériel et
~.__
11.2.1 - Matériel j
--------
*Variété : IBVi 80U1 résistante
1
Tif 232 D2B2 pensible
*Fumure :
-
-
L'en; rais utilisé était le 10.21.21 a 150 kg/ha
1
comme engraisjde fond et l'urée 46.0.0. a 100 kg/ha en
cultlure (50 kg au démariage et 50 kg a la montaison).
11.2.2 - Methodes i
-.----w-e
i
*Semis : L'éca it de semis était de 0,60 m x D,60 m avec
l'utilisation \\du Furadan dans les poquets avant de les fermer.
*Démariage : Ill a eu lieu entre le @me et le 10ème jour apres
la levée à 3
lants/poquets.
Cette opérati n était faite apr&s une pluie.
*Binage
fait à la demande.
11.3 -
C'est un Split-plot bont le facteur de la parcelle principale est
"a "Variété" (Vi) et le facteu 1 des sous-parcelles est "date d'arrachage" (Di).
I
11.3.1 - Caractérisa
ion globale de l'essai .
--<---------
.
1
----------------_-----
L'essai comprend 4 r pétitions (R) sGparées entre elles par des
collées de 1,40 m. La surface t tale de l'essai est de 20,40 m x 21,60 m =
440,64 m2.
I
11.3.2 - Caractérisa 'ion d'une répétition
--e-------- 4 --------w--- -__----
Chaque répétition CO prend deux parcelles principales (Vi) répar-
i
fies d'une façon aléatoire. La jsurface de chaque répétition est de : 21,6 m
x '21,6 m x 3,6 m = 77,76 m2.
1
11.3.3 - Caractérisition d'une parcelle principale
-..-------- ---w------- -------- ---vs ---
Chaque parcelle priicipale (Vi) comprend quatre sous-parcelles
reparties de façon aléatoire.
surface de chaque parcelle principale
est de 21,6ci m x 1,80 m = 38,
11.3.4 - Caractéris tion d'une sous-parcelle
--*-------- ."-------L------.. -------
-i
Chaque sous-parce11 ' (Di) est constituée de 4 lignes de 10 poquets
j
chacune, semées a 0,60 m x 0, 0 m soit une surface de 1,8 m x 5,4 m = 9,72 m2.
q
La répartition des sous-parcellles à l'interieur d'une parcelle principale est
j
faite au hasard.
Vl : Variété: toléraride IBV 8001
v2 : Variété sensible1 Tif 232 02 B2
Dl : Sous-parcellesol on n'arrache pas les plantes attaquées par
le Mildiou.
DZ : Sous-parcelle où on arrache les plantes attaquées par le mildiou
tous les 10 jour
jusqu'au tallage.
D3 : Sous-parcelles oe on arrache les plantes attaquées par le mildiou
tous les 10
jusqu'à.la montaison.
D4 : Sous-parcelles o
on arrache les plantes attaquees par le mildiou
tous les 10 jour
jusqu'au stade pâteux.
11.4 -
i
Travaux effectués ;
-
1
* Matéria lisation del; hôtes précocement attaqués par des piquets
1i
rouges.
* Recueil lir des donbées climatiques pendant la période de végeta-
l
tion.
* Faire des notation/1 de mildiou avant chaque arrachage (incidence
et sévéri,té).
I
3
* Faire des prélèvem‘nts de trois pieds sains/prélèvement dans les
Q
parcelles pour dnd[yse
l
en alimentation minérale comme suit :
- dans les sous-pa/celles Dl : 1 prélèvement 10 jours apres la levée,
!
1 prélèvement 20 jours après la levée,
1 prélèvement
40 jours après la levée,
1 prélevement
50 jours après la levée,
- dans les sous-Par/celles 02 : 1 prélèvement
10 jours après la levée,
/
1 prélèvement
20 jours apres la levee.
- dans les sous-palcelles
03 : 1 prélèvement
10 jours apr$s la levée,
1
1 prélevement
20 jours apres la levée,
1 prélgvement 50 Jours après la levée,
* Apres chaque préiévement,
compter le nombre de pieds restants,
* Faire le suivi d! tallage et de la croissance liniaire
?
* Faire le suivi d la courbe d'épiaison
* Faire le suivi d1 la croissance pondérale et de l'alimentation
minérale
i
* Pour analyser le
besoins en eau des plantes dans les sous-parcelles
on utilise la mé 1hode de tarrière avec trois profils.
SO - profil de/ 2 m a sec
s1 - profil del 2 m a max. de pluviométrie
53 - profil
i
del 2 m a la récolte
* On évalue les ren
- rendement de 1
i
N.B. L'analyse de rendement nIa été effectuée que sur Vl car V2, trop sensible
a été dgtrujte.
II.5 - Résultats et discjssions
Les résultats consi$es dans les tableaux 2-4 montrent que :
i
*sur IBV 8001,
1
t
- il y a un effet s gnificatif de l'arrachage sur l'incidence et
la sévérité du mildiou dans 1 s sous-parcelles "arrachées" (D2, D3 et D4) d'une
part et des sous-parcelles "n n arrachées" de l'autre. En effet l'incidence
o/
moyenne du mildiou dans les s$s-parcelles Dl est de 15,ll %, alors qu'elle
n'est que de 6,67 %, 8,92 % et\\ 6,75 % dans les sous-parcelles D2, D3 et D
,?16
respectivement.
4 %
La sevérité, qbant a elle est de 9 % aans 01 et 3,6 % et
3,3 % dans D2, 03 et D4 respecbivement ;
- par contre, il n'y, a pas de différence significative de
i
l'inci-
dence et de la sévérité du milbiou entre les sous-parcelles "arrachées". Donc,
si cette dernière constatation/est confirmée, l'arrachage, comme méthode de
lutte ne peut se justifier que\\ jusqu'au stade tallage-montaison D,
/
c
J
- la mobilisation de
éléments minéraux (N, P, K) et la fabrication
de la matière végétale (Poids ec) sont supérieurs dans Dl que D4. Cependant
les consommations en eau ont é e identiques dans presque toutes les parcelles
d'essai.
/
w t- w
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
TABLEAU N” 3 : ALLMENTATiON MINERALE SUR LA VARIETE IBV 8001
(QUANTITE D'ELENENTS MINERAUX MOBILISEES ET
LE POIDS SEC)
Essai "arrachage et brOlage"
I
I
PS (kg/W
N ikg/ha)
, 10 f 20 ; 30 ; 40 1 50
Vl
V2
6,661
-
1
-
%
-- -_II
/
i
I
D3 / -
j149,49/2123,551
-
j
- ,
-
i
/3,94 /50,96, -
1039 /5,94 / - 1 - 1 - 1 5.80/75,59; -
i _ j(
1
1
1
i
I
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1-l
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- 14,43 1
-
/
- /0,65 1 - I - 111,311 -
I 3,991 - I -
I
-
/
1
I
I
I - Y21
l
l
l !
l
Î
I
i
PS =
POIDS SEC
JAL = JOUR APRES LA LEVEE
Tableau N” 4 :
--.-
ANALY SE DE RENDEMENT DE L’ ESSAI “ARRACHAGE”
@A I B V BO01 s e u l e m e n t )
---.----.-
1 Caractére
i mesure
I
i
Nombre de
pieds
I
i
/
I
i
Nombre
!
d'épis
l
____ “._l”_“_~~^l^ . ...” .._- l
“___A ““ll_.._ -.-. “~ “-^- -.“- 1--1.,.-... ^I- .-. I.- -
/
I
1
I
Poids après
1
battage
,i
I
I
‘ - 12-
- il n'y a pas de bifférence significative entre les rendements
des sous-parcelles "arrachéeS" et "non arrachées". Cependant, la tendance
I
semble indiquer qu'a partir
u stade MONTAISON, si on continue à arracher
pl
on risque de diminuer le nomtre d'épis et par conséquent le rendement.
* sur Tif 232 D2 Bd
- il n'y a pas de difference significative entre l'incidence et la
sévérité du mildiou dans les \\Sous-parcelles
"arrachées" et "non arrachées" ;
la variété étant trop sensible a été détruite très tôt dans toutes les par-
ce1 les.
11.6 - Conclusions : \\
Cette méthode de luitte, si les résultats sont confirmés, permet de
contrôler le mildiou. Cependaht,
l'arrachage doit être stoppé au stade "Fin
tallage-Début montaison", cariau-delà, il a tendance à baisser le rendement.
En outre, il seraitjintéressant de voir l'effet de l'arrachage sur
l'incidence et la sévérité duimildiou pour les années a venir, car peut être
un arrachage pendant plusieurf années, avant la formation des oospores, aurait
supprimé totalement la maladie. Cependant, le dispositif expérimental, tel
qu'il est conçu, permettrait difficilement de faire ce travail, car eu égard
à la taille des parcelles d'ule part et de la proximité de ces dernieres
entre elles d'autre part, il iera difficile d'isoler les parcelles entre elles,
surtout qu'à Bambey pendant 11 contre-saison, des vents très violents, soulè-
dent des masses de sol et les \\Spores qui y sont contenues, et les emportent
r
;ur de longues distances.
!
A l'avenir, nous penlsons travailler avec les sociétés d'encadrement
?our tester la méthode en vrai' grandeur.
p
:- 13 -
CHAPITRE III - CRIBLAGE DES V'RIETES DU MIL VIS-A-VIS DES MALADIES
----f-
111.1 -. Intérêt
Cette expérience es toujours dans le cadre des essais appuyant
1
le programme de sélection du $1" Elle permet de mettre en évidence le ni-
I
veau de resistance aux maladids considerées du matériel des sélectionneurs.
Ce materiel est trPs varié etlse compose des lignées, des hybrides, des
!
synthétiques etc.
III.2 - Matériel et meth 'des
- - A - -
111.2.1 - Matériel !
-, -----..- i
Le matériel est comiosé de :
q
- lignés
qui sont constituées d'un mélange de plants
obtenus a partir de variétés
rès sensibles (7042, 2105, Tif) et d'une varieté
moyennement sensible (Souna II/I non amélioré) ;
- lignés témoins : jqui sont constituées d'une variété sensible
(Tif D2 B2) et d"une autre résjistance (IBV 8004) ;
8
- lignés testées : pui sont constituées de varietes locales croisées
avec du matériel exotique pour; créer une variabilité, SL, mil nain, IPMDMN,
YADMVM et WADMOM.
111.2.2 - Méthodes 1
. - - - - - - -
1
On mélange les semenles de variétés sensibles et résistantes au ratio
3.1. Le semis se fait suivant la
\\
proportion
2 lignes d'infestantes pour 8 lignes
tests. Les lignés
infestantes: sont semées 21 jours avant les lignés tests.
L'écart de semis est 0,60 x U,bO m.
On effectue trois nokations d'incidence (25,45 et 65 jours après le
semis) et deux notations de séi/érité (65 jours après le semis et début maturité).
1
III.3 - Résultats et discbssions
-
-
!
Après avoir fait les; sévérités, nous avons divisé le materiel végétal
en 6 classes selon la classifibation suivant :
- Classe 1 : Entréesine présentant pas de symptômes = ENTREES INDEMNES
(S=OI 1
- Classe II : Entrée4 ayant une sévérité inférieure où égale à 5 i -:
ENTREE4 HAUTEMENT RESISTANTES.
- Classe III : Entréds ayant une sévérité comprise entre 5,l % et 10 % =
ENTRE a S RESISTANTES.
- Classe IV : Entrébs ayant une sévérité comprise entre lU,l % et
25 % 1 ENTREES MOYENNEMENT RESISTANTES OU TOLERANTES.
- Classe V : Entrée1 ayant une sévérité comprise entre 25,l % et 50 % =
- Classe VI :
sévérité supérieure a 50 % = ENTREES
Selon cettle classif"cation,
nous avons les résultats suivants :
1l
* MILDIOU[:
1
73,87 % des "lignée ", 56,66 % des entrées de l'essai IPMDMN, 80 %
1
des entrees de WADMVN, 18 % d$ s entrées de "sélection locale", 95 % de WADMDN,
66,66 % du "Mil nain" et 37,51% de "L'essai comparaison" sont rangees dans les
classes 1, II et III, c'est-àidire entre 0 et 10 %. Ce qui montre qu'il y a
beaucoup de matériel interess nt du point de vue résistance au mildiou, dans
1
le materiel des sélectionneur
. Cependant, cet essai criblage a permis aussi
4
de rév$ler un matériel très s'nsible (classe V et VI). L'utilisation de ce
matériel, presente des danger1 certains. Les entrées de la classe IV (10 % et
25 %), si elles présentent d' utres Caract;ères agronomiques intéressants, peu-
d
vent être utilisées 21 conditiqn de les améliorer par rapport à leur sensibilité
au mildiou.
i
/
*: CHARBON 1I
27 % des "lignées", j171 % de "IPMDMN" , 40 % de “WADMVN”, 14 % des
"Sélections locales", 39 % de ' " WADMON" et 33 % des "Mils nains" ont présenté
des sévérités du charbon infé 1,ieures à 10 %. Cependant, il faut remarquer que
très peu d'entrées ont appartelnu a la classe 1.
;
La majeure partie dels entrées s'est revélée sensible au charbon,
plus particulièrement les entr//es de l'essai "Sélection locale".
1
* ERGOT i
17 % des "lignées", CU % des "IPMDMN", 0 % des "WADMVN", 41 % des
"Sélections locales", 56 % des/ "WADMON" et U % des "mils nains" ont présenté
l
moins de 10 % de sévérité. Ce
ui signifie qu'il existe dans certains essais
1
quelques entrées qui présenteni une bonne tolérance à l'ergot. Cependant, dans
d'autres tels que “WADMVN” et I’MILS NAINS”, toutes les entrées se sont montrées
très sensibles à l'ergot et doivent être améliorées pour leur résistance à
cette maladie avant d'être utilisées dans le processus de sélection.
111.4 - Conclusion i
~-
L'essai criblage,\\basé sur des infections artificielles, permet de
mettre en évidence le nivead de résistance du matériel des sélectionneurs, et
à la même occasion facilite jla mise au point des varigtés résistantes aux ma-
ladies, seul moyen de lutte,\\actuellement accessible au monde paysan.
c
En outre, il nous /I permis de mettre en évidence, la collaboration
nécessaire qui doit exister bntre différentes disciplines pour arriver à at-
i
teindre un objectif fixé â l:avance, notamment entre sélectionneurs et défen-
seurs des cultures en général, et phytopathologistes en particulier.
m VI v:
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-
-
-
- 17 -
Incidence et sévérité du Milidiou dans la parcelle criblage pendant l'hiver-
nage 1987 à Bambey
Essai : lignées
-lasse ; (sbite)
Classe/ II
Classe II (suite)
1 MILDIOU ’
YUM
MILDIOU
/NOM
-1
ENTREE
/
/ENTREE
I%l)%,
II%IS%’
!
I
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I
I
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j
II
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I
II
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i
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1 '
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3.941 1.51 1
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I
0,
84347
I IBV 18001
5.00~ 3.75 /
84299 1 2.6312.63 1
1ICMI 44011
5.00; 1.25 ;
84317 1 2.77; 1.38 /
II
/
d 41323
5.00~2.50 1
8004 ' 6.9412.77 1
j Il
814024
2.9412.94 1
80034 1 6.2513.12 1
i
Il
SI4138
2.5012.50 1
84001 1 5.8811.47 1
1 "
h
8, 149
12.08 1
84012 1 6.61; 3.84 j
4.991 1.66 1
84015 1 6.5715.26 /
2.77/1.38 /
84016 / 8.33j8.33 j
1 IBV
/3001
2.6311.25 1
84021 1 5.2612.63 1
] ICMI 81173
5.00/2.50 1
84022 ' 7.1413.57 /
I
8 1 176
4.4114.41 1
84028 1 6.2513.12 1
8 P 182
5.0012.50 ;
84062 / 7.35; 2.94 j
8!183
5.00~5.00 1
84063 1 9.0914.54 1
8 % 198
5.00;5.00 1
” 84150 ’ 5.26; 1.31 i
1
I
001
5.0012.62 1
I
'
84151 1 6.2511.56 1
i
1 sp239 ; 5.0012.50 1
'
84167
10.00;2.50 1
81244 1 4.1614.16
(
1
'
84288
10.00~5.00 1
257 1 3.5713.57
1
/
ll
84316
5.0012.63 j
260 1 4.1612.77
(
7.89/3*12 1
271 1 4.4111.47
1
1
'
" 84332 84335
7.5013.95 ’I
308 1 4.4111.47
)
)
”
84194
5.2611.31 ]
305 / 5.0013.75
)
i
"
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6.2513.75 )
308 1 1.6611.66
1
It
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"
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502611s31 1
7.40,3*57 l
1
I
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'
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I
'
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'
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1
I
'
84282 1 8.7515.00
l
'- 18 -
incidence et sévérité du mi' liou dans la parce Ile de crib 1 age pendant l'hi-
nage 1987 à Bambey
Essai : lignées
L]asse Ji (suite)
Cli ;se III
Classe IV
-
NOM
MILDIOU
I
1 NOF
) -kLDI”” 1
1 NOM
1 MILDIOU
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I
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' 84281121.25116.25 i
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” 84292 /15.UO/l2.50/
'
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84189
1 7.501 6.251
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' 80046 140.00 118.33 1
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I
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84161 122.50; 5.26 I
' 84102 128.33111.66 i
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' 84217 /26.25/13.75;
84180 Ill.11 I 5.55 I
' 84034 157.89114.47 1
I
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I nc idence et sévérité dq mildiou dans la parcelle du criblagt~
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Essai : WABMON
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Tableau : 7 Incidence et sévérité du mildiou dans la parcelle du village pendant l'hi-
3
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Essai : MIL NAIN
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Tableau : 8
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l'hivernage 1987 à Bam
Essai : COMPARAISON
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Tableau : 9
Incidence et s6véritd 3u mildiou dans la parcelle du village pendant
l'hivernage 1987 a Ba bey
Essai : WADMN
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0,62 I1
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1 'hivernage 1987 à Bamb 'y
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l'hivernage 1987 à Bahbey
Essai : IPMDMN
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I
- - - -
I
30~1 de i'entrée
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Nom de 1' ent,.Gt:
Moycnilc
-1
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I
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- -
CHAPITRE IV : SUIVI DE L’IMP CT DES MALADIES DU MIL EN MILIEU REEL
---y--
1 - UBJECTIF
I
Le but de ces trav ux est de se rendre compte de l'impact des
maladies du mil dans les cha ps des paysans et dans les essais des cher-
cheurs pendant la campagne a
l
II - MATERIEL ET METHODES
j
!
II. 1 - Matériel,
Dans les champs pay'ans, nos observations ont porté sur la
variété locale du paysan qui leut être différente d'une zone à une autre.
i
Dans les essais des chercheurs, nos travaux ont concerné
I
essen-
tiellement les essais du serv ce de recherche GAM II, à Nioro et à Bambey.
/
II.2 - Méthodes
,
8
. En milieu paysan
Pour une meilleure représentativité,
1
dans
chaque zone ecologique, on ch isit quatre (4) champs. En début de campagne,
on délimite cinq (5) parcelle
de sondage dans chaque champ et chaque
parcelle comporte environ 100ipoquets (10 x 10).
)
II.2.1 - Mildiou 1
-m.--d--
Effectuer une premidre évaluation en notant le nombre de pieds
malades au 25e jour après la lievée et marquer les pieds precoc6ment atta-
qués.
!
Effectuer une deuxik e évaluation d'incidence et de sévérité à
P
l'aide de l'échelle standard à] la maturité.
I
4
11.2.2 -
En début de
estimer le pourcentage
de la clé de sévérité.
11.2.3 - hgot du mi
--------
On fait la même chas' que chez le charbon.
$
;_ 37 -
Jableau 22 Impact des principales 'aladies du mil dans les différentes régions
du S4négal
t
pendant la c mpagne agricole 1987.
I
--
Régions
Localités 3
lTi-41~~
1 Thilmal:ha(Ndia-jNdongo)-
1 0,95
/l!j,OJ
1
2,06
(
I
1 Roff
1
9,82
/ 1,0
/
1,o
1
1‘
, Moyenne régionale,
i-- 20,99
/
‘2,61
/
1,0
-' I
IKAOLACK
I Ndimbe Taba
j
l
34,40
l
1,08
I
130
I
I-
-
IKOLDA
1 Vélingara (Saré Bbuca) 1 2ï,89
I
1,0
130
l
l
/ Kolda
/
/
10,3
)
1,o
1
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I-
I
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/
Moyenne régionale
I 35,17
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I
1,o
I
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- - -
l
_I_ j--l
1
-
1
--A
i - 38-
. Dans les essais be SR/GAM II
1
Les observations obt été faites sur les deux lignes centrales
qui représentent une entrée./
! I I - RESULTATS ET DISCUSSIO/dS 1
III.1 - En milieu a sa+ (Tableau@-21)
-=-f
L'hiverna(ge 1987 se caractérise par une pluviométrie assez bien
répartie dans le temps et dais l'espace, ce qui a favorisé une recrudes-
Il
cence de la pression phytosa itaire en général, et des maladies en parti-
culier.
Sur le mil, les pr{ncipales maladies ont et4 encore le mildiou,
le charbon et l'ergot :
*Mildiou :: Le mildiou a encore été la maladie la plus importante
des maladies du mil. Cependa
si@ repartition dans le temps et dans l'es-
pace varie en fonction des r
La région la plus affectée a 4té celle
de Kolda, surtout a Séfa où
lus de 73 % des poquets observees ont presente
4
des symptômes de mildiou. Ce+ peut s'expliquer par la combinaison de plu-
sieurs facteurs favorables a( développement de la maladie, CI savoir entre
autres des conditions climat#ques idéales (bonne humidité de l'air et tem-
I
pératures assez douces) et l'\\utilisation de variétés locales assez sensibles.
Cependant, malgré un
tres folte incidence de la maladie dans les champs
A -
paysans, les pertes été moindbs, car la maladie a, la plupart du temps,
été localisée sur les talles bériennes ou secondaires. Selon l'importance
du mildiou, les régions peuvebt se classer en ordre décroissant comme suit :
Kolda, Kaolack, Fatick, Tarnbai, Diourbel, Thiès, Louga.
*Charbon : Cette maladie a occupé régulièrement la deuxième et
parfois même la première (Ex \\ Thiès et Louga) place dans certaines localités,
comme Ndia Ndongo (Thilmakha): cette maladie a sévi presqu'en épidémie.
I
L'explosion d@w laimaladie dans la région de Thiès est dûe à
des retards de semis qui ont lait coincider la floraison du mil aux brouil-
lards et rosées de fin d'hivefnage. Selon l'importance de cette maladie,
les régions se classent commeisuit : Thiès, Louga, Fatick, Diourbel, Kaolack,
Kolda.
!
1
1
*Ergot. : L'importan e de l'ergot a été moindre cette année par
f
rapport aux années précédente{. Bizarrement, c'est dans la région de Louga
1 - 39 -
qu'il semble y avoir plus de/ l'ergot que dans les autres régions. Ce qui
explique encore une fois, qqe l'incidence de l'ergot dépend plus de l'hu-
midité de l'air au moment dei la floraison que de la quantité totale de
oluies tombées. C'est pourq
des fois en plein Ferlo où les pluies sont
rares, on rencontre des cha
complétement remplis d'ergot.
i
Des "poches" de sé'heresse qui interviennent très souvent dans
cette zone, provoquent un
1
ra entissement de la croissance des plantes ;
:dis dès la reprise normale 'es pluies,
!
ellesaccélèrent leur développement
?t commencent à fleurir, ce kui leur est, la plupart du temps, fatal car
:'cst aussi le moment propic
l'ergot.
8 pour l'infestion de
1
*Les autres maladi s du mil : Les autres. maladies Observ$es ont
i
<té la rouille, la pyricularjose, la dactylophorose etc.
Cependant, ces
Taladies fOliaireS ne Sont l&alisées que sur les v ieilles feuilles et
n ont présenté aucun danger éel.
111.2 - Dans les essais be SR/GAM II
I
La pression du mildiiou sur les entrées de l'essai "LIGNEES" est
de plus de trois fois plus folte à Nioro qu'à Bambey. En effet, les moyennes
générales des sévérités a Bambey et a Nioro sont respectivement de 6,25 % et
20,96 %. Cette supériorité pe't être le résultat d'un isolé ou des deux ph&
!
nomènes suivants combinks : ii
- les facteurs de lienvironnement ont été plus favorables à l'in-
iestion et à l'expression des i symptômes du mildiou sur les entrées à Nioro
qu'à Bambey. Cette hypothèse
st fort probable car, pendant la campagne
agricole 1987, la zone de Nio(o a reçu une pluviométrie meilleure que celle
de Bambey aussi bien du point jde vue quantité de pluies tombées que de leur
1
répartition ;
- les souches du pa ogène existantes à Nioro sont beaucoup plus
virulentes et agressives que
Iles de Bambey.
Par ailleurs, on rembrque une très grande variabilité entre les
réactions des entrées vis-à-vik du mildiou d'une zone à une autre. En effet,
certaines entrées qui n'ont pr$senté aucun symptome de mildiou à Bambey, ont
été attaquées à Nioro et vice 'ersa, ce qui laisse supposer à l'existence de
-
races physiologiques
--t
différentls dans les deux localités, et par conséquent,
les réactions de "tout ou rient remarquées seraient des manifestations de
résistance verticale. Dans ce qême ordre d'idée, les entrées qui n'ont présenté
I
i- 40 -
Tableau : 23
Incidence et S(évérité dl mildiou, du charbon et de l'ergot dans
les essais du service GiM II pendant l'hivernage 1987.
/ ICM1 8ooo3 ’ .3,33 /! 6,66 1 17,00 1 16,40 1 9,09 1 0,09
, ICMI 80004
/
0 ,oc / 0,oo
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, ICMI 80008
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1 ICMI
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, ICMI
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, ICMI 80014
( 10,oo ,j 2,50 I 27,00 ,
1,00 / 25,00 I 21,87 I
1 12,50 111; 6,66 ;
2,60 1
1,00 1 60,OO 1 43,33 /
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I
ICMI 80017
1 0900 Ijt 0,OO I 20,OO l 8,60 I 23,07 I 11,54 I
1 ICMI 80030
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10,80 1
6,25 1
3,12 ;
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80032
0,oo
0,OO 1 24,00
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0,oo 1
0,oo ,
1 ICMI 80083
0,oo
19,60 1
6,25 1
3,12 1
1 ICMI
80034
0,oo
0200 I 28poo
19,00
6,60 1 33,33 ; 16,67 1
I ICMI
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/ ICMI 80046
I ICM1
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0,oo
2,80
1 ICMI 80049
0,oo
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20,oo I
i ICMI 80053
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1,66 /
1,00 1l
1,00 1I
6,25 1I 6,25 1
I ICM1
84001
, ICMI
84003
1 ICMI 84005
/ ICMI 84006
I ICM1 84007 12,50 8,33 ! 8,60 i 1,00 ; 31,25 ) 18,75 )
/ ICMI 84010
12,50
l
6,25 1
2,60 1
l,oo
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18,75
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1,OO
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1 ICM 1 84012
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1,oo
13,33
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37,50
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84019
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l,oo
0,oo
0,oo
; IBV
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0,oo
D,OO
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l,oo
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50,oo
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l,oo
l,oo
61,50
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84021
21,42
8,92
19,60
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31,25
17,19
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14,28
8,92
12,60
21,80
15,38
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11,ll
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0,oo '
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l,oo
7,80
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84025
0,oo
0,oo
1 ,oo
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0,OO j
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84026
0,oo
0,oo
l,oo
3,40
0,oo
0,oo
’ ICMI
84027
0,oo
0,oo
16,60
12,60
: 6,25
6,25 /
1 ICMI
84028
12,50
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2,80
2,60
: 0,oo
0,oo i
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2,50
3,60
4,80
1 13,33
13,33 ;
1 ICMI
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25,00
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84032
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13,46 :
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: -42-
incioence et sévér-ité ' u mildiou, du char.Don tt dc 1 't't-(pt (jans
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du charbon et dr 1 'crcpt ddns
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’ 18,75 ’ 15,62 !
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0,oo
0,oo j
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18,75
9,37
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25,00
0,94
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1,oo j l,oo / 81,25 j 57,81
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aucun symptôme ni a Bambey, ni a Nioro, seraient dotées d'une resistance
verticale assez forte (à mo ns qu'elles n'aient "échappé") qui pourrait
être utiliséedans une strat gie de sélection pour la résistance au mil-
diou. Les observations sur e charbon et l'ergot n'ayant pu se faire qu'a
Bambey OU les conditions de leur infestion n'etaient pas des meilleures,,
beaucoup d'entrées ont pré enté peu de maladie. Cependant ces memes va-
riétés placées dans des con itions d'infestion plu s adéquates (parcelles
de criblage à Bambey, voir hapitre [II) ont été fortement attaquées par
ces dites maladies. C'est p urquoi, pour le choix du materiel par rapport
a ces maladies, i? faudra t nir compte des données du tableau!?
IV - CUKLUSIONS ET RECOMMA
-
- PATIONS
Le site de Nioro
est révéle être le lieu idéal pour l'expression
de l'infestion des maladies bu mil, à cause certainement des conditions du
milieu plus propices qui y r'gnent ou/et de l'existence de races physiologiques
b
plus virulentes. C'est pourqloi, a l'avenir, dans la mesure du possible, le
matériel qui est testé à Bamkey pour sa résistance aux maladies, devra l'&tre à
Nioro aussi ; ce qui suppose/la mise en place de parcelle de criblage avec un
i
système d'irrigation.
3
Dans le cadre de Ilévaluation de l'impact des maladies en milieu
paysan, pour une meilleure r présentativité des zones, il faudra augmenter
le nombre de sites observés ar zone, ce qui est pratiquement impossible à
l'état actuel des choses ave‘ la seule Équipe de SR/Patho-mil qui ne comprend
que trois (3) personnes.
%
Pou: pallier à cette carence, il faut associer les
structures de développement {gricole (SODEVA, SODAGRI, SOMIVAC, SODEFITEX,
Secteurs agricoles, etc.) dar/s les travaux d'évaluation.
Chapitre V : Autres activit s et publications
1 - PARTICIPATION AUX- J -
SEMIN
-
IRE$
-
-
1
- Réunion Annuelle/ du Projet CILSS/PLT du 2 au 8 février 1987
3 Banjul (Gambie) ;
1
- Atelier Régional! Itinérant de 1’ICRISAT sur le mil, du 21 au 26
septembre 1987 (à Bambey (Sé
II - ENCAUREMENT U’ETUUIANTS~
-------1
1i
- Ueux étudiants miuritaniens (Mohamed old Mulid et Sy Amadou Demba)
de ière année du Uépartementjde Formation en Protection des Veglitaux. Centre
Agrhymet/CILSSIPays-Bas.
Nia iey/Niger (de juillet à septembre 1987) ;
41
- Un étudiant (Har una Soumare) venant de la Fondation Universitaire
0
Luxembourgeoise d'Arlon (Bel ique) pour préparer une these de Docteur-Ingenieur.
4
III - PUBLICATIONS
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- Recherches sur 1 s maladies du mil. Rapport de Campagne 1986.
ei
sept. 1987 - CNRA-LSRA. 78 p.1 1
- Synthèse des actiivités de recherches du service SR/Patho-mil pen-
dant la campagne agricole I98k - Juillet 1987 - CNRA-ISRA. 8 p.
- Synthèse des acti!ités
1
de Recherches sur la pathologie du mil au
Sénégal, pendant la 1 phase dl Projet Lutte IntBgrée/CILSS (1983 - 1986).
Document présenté à la Réunioi de Banjul du 2 au 8 février 1987 - CNRA-ISRA
(
13 pages.
- Programme d'AméliJration du mil au Sénégal : Présentation et synthèse
des acquis (1970-1987). Uocumant présenté à l'Atelier Régional de 1’ICKISAT tenu
à Bambey du 21 au 27 septembri 1987 - CNRA/ISRA. 70 pages.
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