PAR Le BOUME EXPERT F,A,O, EM EifT’WIE...
PAR
Le BOUME
EXPERT F,A,O, EM EifT’WIE
JANVIER 1981

TABLE DES MTIERES
1. INTRODUCTION
2, DESCRIPTIOIq ET UTILISATIO?J D'UN PULVERISATEUR PORTATIF
A DISQUE ROTATIF
2.1. Description du yulv&isateur ULVA ...................
1
2.2. Principe de la m<thn4e U.L.V. .......................
3
2.3. Utilisation du pulvkiuatcur U.L.V. .................
4
2.3.1. Calibrage de 1' appareil ........................
4
2.3.2. Paramstres dc! travail
..........................
4
2.3.2.1, Force du vent
..............................
4
2.3.2.2, Direction du vent
..........................
5
2.3.2.3. Largeur de traitement
......................
5
2.3.2.4. Bauteur de traitement
......................
5
2.3.2.5. Vitesse de dèplacement
.....................
5
2.3.2.6. Evaluation de la répartition du produit
....
5
2.4. Pratique de la pulvdrisation U.L.V.
................
8
2.4.1. Avant le traitement
............................
8
2.4.2. Pendant le traitement
..........................
8
2.4.3. Après le traitement
............................
9
2.4.4. Précautions 1 prendre
..........................
9
2.5. Comparai.son entre pulvkisateur h pression entretenue
et pulvérisateur à disques rotatifs
................
11
3. COMPTE-REHDU DES ESSAIS "U.L.V." SUR TOMATE ET CHOU
.....
12
3.1. Heliothis ~~~~GJ~~ sur tomate
......................
---.e--m.--
12
3.1,1. Essai de 1978
..................................
12
3.1.2. Essai de 1979
..................................
20
3.1.3. Conclusions des essais U.L.V. sur tomate
.......
24
3.2. Plutella xylostella sur chou pommé
.................
-------- - -w------
25
3.2.1. Essai de janvier - mars 1980
....................
25
3.2.2. Essai d" avril - juin 1980
.....................
30
4. CONCLUSIONS GENERALES
...................................
38
BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTIO?Y
La methode de pulvkisation
3 vo’.!ume très réduit est utilis6e depuis d.e
nombreuses années Séj 2 dans la lutte antiacridimm 0 En Afrique francophone ?
au cours de la campagne cotonnière de 1976, 40,000 ha etaient trait& par la
technique U L Y 0 3’apr?s les estimations ,; 400,000 ha, 1’ ont été en lgt)c( ) CC
q u i rcprêsento 4: ,L.des surfaces semees et la mise en service dgenviron
.51,OOO pulvérisateurs portatifs 2 di3qua rotatif ( 1 pour 7 ba )
Les avantages de la m&hodc si;nt nom3reu x et expliquent son essor au
cours de la dernière d.&ennie :
.a yas de manipulation, transport et utilisation d’eau ce qui est essentiel
dans des rggions QÙ e3.1 e est rare ou peu accessible ;
- utilisation assez facile demandant peu d’eff0rt.s physiques (lQ&etE de
1’ appareil J pas de pompe 3 actionner manuellement) ;
- économi:. d’énergie, dc temps et de main-d’oeuvre ;
- possibilitc d”utilisation sur des terrains difficiles.
Tous ces avantages nous ont CamenG. à mettre en place au rJOD,Be divers
essais pour fxster la nethod:: U.L.V, dans la lutte contre deux insectes parti-,
culii%rement nuisibles aux cultures maraîchères : Heliot his armigera sur tomate
-
-
et Plutellâ xylostella sur chou.
-
-
La nouveaute de la technique dans le milieu marafcher justifie la
description d.;itaillce d’un pulvsrisateur U.L.V. et de son utilisation que
nous donnerons avant d’analyser les résultats des essais 0

2. DESCRIPTION ET UTILISATIOB D'UN PULVERISATEUR f'i DISQUE ROTATIF
-
-
11 existe différents mod2les de pul&risateurs portatifs à
disques rotatifs. ??OU~ décrirons, celui que ROUS avons utilisii dans
nos essa1.3I,
-0 le MICRON ULYA (fabriqué par Micron Sprayer Ltd, Angleterre)
en ne portant toutefois aucun jugement sur les différents modèles
disponibles
sur le marché.
2.1. DESCRIPTION DU PULVERISATEUR ULVA UTILISE DANS LES ESSAIS (2)
Le pulvPrisateur portatif ULVA se compose de 7 éléments principaux
(fig. 1) :
a. la tête du pulvérisateur comprenant :
- deux disques 5 sillons superpos&, en plastique, d'un diametre
de 88 cm, comprenant 360 dents
- un uoteur de 12 V à courant continu faisant tourner les disques
3 quelques 700G t/mn pour les traitements insecticides
.
b. le tube d'alimentatiin en liquide - buse - par gravité :
les tubes sont interchangeables et de couleur différente
selon le diame"tre du canal d'koulement qui peut varier de 0,7
a 2,>8 lnm . . . bleu (0,7 mm), jaune, rouge (t,4 mm), gris,
vert (2,s mm). Le jaune et le gris ont un diamètre intermédiaire
c. le flacon contenant l'insecticide, d'une capacitg d'i 1 environ
d. un nanche creux contenant huit
piles d'1,5 volts (radio ou
lampe de poche)
e. un tube de prise d‘air qui compense la sortie du liquide par 1'
atomiseur
f. un couvercle protégeant les disques
g. un interrupteur situs au milieu du manche ; certains appareils
sont munis d'un contrôle de piles.
N.B. Les chiffres entre parenthsses renvoient à la biblio-
graphie.

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3.
Le terme U.L.V. ou Ij,B.v.“vie:lt de l’em;l.oi des trZs faibles volumes de
produit
utilis& avec cette ;~lcit%ode -2 3 5 l/ha 4e produit formulé Leur les
insecticides- + iZappelons qu’ X.1 faut une moyenne de 1000 1 de bouillie par hec-
tare pour traiter une culture avec un pulvÉr%sateur B pression entretenue.
Quand le pulvfrisateur est en position de traitement, le produit est
aoeni? par gravit6 2 travers Le. buse calibrée jusqu’au centre de 1 Yatomiçeu:~
qui tourne d hSUtt? vitesse 0 ictte vitesse élevée -7000 t/min- des disques
dentGs de la tête du pulvérisateur provoque par la force centrifuge une
“atomisationP1 du liquide qui9projeté sur le bord de L’atomiseur sous forzxe de
longs filaments,se disloque
et-2 millions de gouttelettes. Celles-ci ont uf:
aspect uniforme, un diamètre moyen d’environ 70 microns * (3) et un volume moyet:
Be quelque 0,L mlcromillilitres * (4) 0
A la sortie du pulvérisateur, La dispersion c!u brouillard de microgouttes
est assurf;e par le -vent, les forces de gravité et les turbulences au niveau
du sel. C’est ainsi que pour une vitesse du vent di5terininGe, les gouttes d’un
dia&tre et d’un poids eiev&qui auront donc une vitesse terminale élevée, se
poseront rapidement 9 ‘2 court;: distance du point de largage, près de lPopérateur
et souvent sur des surfaces horizontales D
?ar contre, 1~s fines gouttelettes, ZI vitesse tz&.nale faible, se
déposeront netterrent plus loin de l”opkateur et auront tendance 2 se poser
sur des sürfacv: verticales y A l’inverse des gouttes de diamètre élev5, ics
fines gouttelettes ea8zraîcées par les turhulcnces de 1’ air pourront contourner
les obstacles ez: amGliorer ainsi la “couverttire” pesticide 3 1’intGrieur de la
culture en couvrant une parLie d@ la face inférieure des feuilles.
Pour pouvoir assurer une bonne distribution de si faibles volumes sur de
grandes surfaces (3 2 5 l/ha) L il est rrêcessaire do utiliser des formulations
spBciales TJ..L.V.” (3). Celles-ci poss;i;dent :
- une viscositC ad6quate pour assurer un débit constant,
- une tocsion superficicl.‘Le choisiè pour éviter la formation de nombreuses
gouttelettes socondair-s >
- une volatilité adéquate pour cmpecher un chnngement de forme des gout-
telettes entre Peur point de Largage et la cible,
- une absence de phytotoxicite,
*
C.B.V,
:
ultra bas volume:
J e n
angEais,. lJ.L.V,: ultra ïow volume
* I micron ( p) = 10 -6 lil
? ‘I nicromillilitre ( PEI~)= 10 -6 ol1_

203. UTILISATION DU PULVERISATEUR U.L.V,
2.3.1. Calibrage de l’appareil
Le débit rt%l Ce l’appareil doit être déterminf pour chaque formulation
U”L,V. Il est fonction du type d’appareil, de la formulation, de la tempéra-
ture et du dia&tre de l’orifice du tubs :l’alimentation qui correspond lui-
même 9 une couleur déterminée (2.1). Pour les traitements avec insecticide, on
utilise gén6ralement le tube d’alimentation de couleur rouge,
Four calculer le débit, il suffi: de pulvériser pendant un lsps de temps
déterminé et de mesurer ensuite le volume de liquide restant dans le flacon
du pulvérisateur, Il est conseillé de recomrneneer l’opération plusieurs fois
pour obtenir un débit moyen fiable.
2.3,2= Paramètres de travail
2.3.2.1, Force du vent
Le vent est un paramètre essentiel à prendre en considération puisqu’il
assure le transport des gouttelettes dans un plan horizontal. S’il est trop
faible, il nsassurera qu’une dispersion
m/sec ont petmie3 une rgpartition satisfaisante des goutte-
lettes à l’intkieur des cultures traité-s, Les traitements étaient différés
si la vitesse du vent dGpassait 4 m/sec ou s”11 soufflait en rafales rapproctiées.
Il est aisé de mesurer la vitesse du ventc grkc à. l’an6momètre portatif
%wyer” (fige 2) o Celui-ci SC compose de deux échelles le long desquelles se
déplace une bille très légère ; 1’6chelle gauch,>L est réservée aux vitesses de
vent comprises entre 2 et 10 milcs/h *, tandis que! celle de droite s’utilise
pour des vitesses comprises entre 10 et plus de 60 milesjh. Ces dernières se
lisent en bouchant avec le doigt lPorifice supérieur de l'anémomètre.
Pour la mesure ,l’anémomètre se place perpendiculairement à la direction du vent.
.
.
M.F.1;.
M.F.II.
: miles/h, ; dSeC = 7-2-z
- 9
Avec un peu de pratique, il est aisé d’évaluer la vitesse du vent sans
anémomètre et de juger si le traitement est possible.

5.
2>3*2.2. 9irection du vent
La direction du vent est Egalement importante et condikionne la réussite
du traitement. Il est souhaitable que celui-ci souffle perpendiculairement à
la direction de d@lacement C!l? l’opérateur en veillant à ce que le nuage de
YI-cI---------------_-l---------
pulvérisation s’eloigne de lui, Néanmoins, ces conditions idGales sont rare-
- - - I - - - - - . - - - - - - - - - I I - - - - - - - - - -
ment satisfaitcs ; les traitements pourront quand même s’effectuer par vent
latéral si tou&fois 1 ‘angle LormE par la direction du vent et la direction
du d+lacamenf raste sup6rieur c3 25 -- 30’ (fig. 3) 0
En pratique P il faudra s’efforcer de disposer les parcelles perpendicu-
lairement 2 le direction dominante du vent.
2-3.2,3. Largeur de traitement
La distance laissée entre les nassagcs ou largeur dc la bande trait&
dêpend de plusieurs facteurs : espèc:: cultivGc, importance du développement
vegetatif des plantes, vitesse du vent, Un des buts dos essais était d’évaluer
ctittz distance entre pass,eges pour la culture de la tomate et du chou-pommé.
2.3,2,4. Hauteur de traitement
Ce paramètrt est également important puisque c’est de lui que depend,
cn partis, la p&-Gtration du produit dans la culture. Il est conseillê de
laisser approximativement I m entre l.cs disques de pulvérisation et le sommet
des plantes. Cette distance pourra nkanmoins diminuer si la vitesse du vent
svélève ou si les bandes 3 traiter sont étroites.
2.3,2,5, Vitesse de dêplaccnrnt
Cette vitesse Gpend de l’op6rateur mais aussi du développement végétatif
de la culture. Dans nos essais, nous avons adopte une vitesse variant entre C 97
et
.1 m/Sc.C environ- En génfral,lClle est proche de Cdle*Ci .
2.3.2,, 6. Evaluation de la répartition du produit
Il est possible d’évaluer la “couverture insecticide’“, la pfnêtration et
la repartition du produit dans la culture en disposant Si intervalles réguliers
et Z divers niveauxj des morceaux de papiers olêosensibles attach& sur des
supports horizontaux ou fixés aux feuilles. Comme chaqile gouttelette
de pro-
duit. atteignant le papier laisse un impact proportionn-1 à sa grosseur9 on
peut facilement estimer la densit6 dos gouttelettes au cm2 et leur diame?tre.

Les comptages r; 1 ~ff~:ctuent 9 1’ sidc: G5 une loupe d’un grossissement supérieur
2 10. Pour nos ccmptages, nous S2vons -~tilis6 urïe loupe grossissant 30 fois,
coumant un champ d?cnviron I/I0 CX:~; il suffisait donc de multiplier par 10
2
les impacts compt5s pour ohtk.,,-...
r-i+ le nombre de gouttelettes ,111 c3 II
Un reticule dont la plus petite division correspondait 2. 50 microns permet-
tait d’en estiuer les dimensions.
Ch estime général6&ment que 51? à 79 gouttelettes au ccr2 32cueillies pcr les
collecteurs horizontaux au drssus des phutes as surent une protection ef f i-
cace de la culture
contre les insectes (2) e
Signalons ,aussi la possibilitl d’utiliser peur l’étude de la repartition
du produit, du papier glacE (Kromekote) qui nhessize cependant la coloratior?
préalable du liqiiide avant pulvérisation pour visuaïiser les impacts.
N,B, : Le dkamètre visiblci des impacts apri% étalement sur les papiers
sensibles est bien sûr s-zp&zietr à celui de la gouttelette tiêrne, Pour évaluer
ce dernier, il fnut donc connaître lc “coefficient d’ eplatissementPs qui peut
varier de 2 B 6 selon le produit et le support ct diviser le diamètre observe
par ce coefficient pour connaître le diamètre réel de la gouttelette.
Remarque : des abaques spéciaux donnent la relation entre les différents
paramètres principaux - quantite de produit utilisê, largeur de bande,
vitesse de déplacement, débit du pulvérisateur . ..-’

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i--.-. -- .-.- -... “-.---. -“_ ,.. . ..- _ . ..11-..- ..- ..--- I-I--...- ,.^_... .-.-:

8.
2 o 4 0 PRATIQUE 13E LA PUI,VERI8ATIC%? U.L.V.
2.4.1, Avant le traitement
- mesurer la vitesse du vent <fig. 2) ; effectuer le traitement si celle-
ci SC situe entre I,5 et 4 m/sec. Reporter le traitcnent par vent nul;
s’il est trop fort ou ;;p 11 s0tl.f fie cl-l rafaks ‘!- -nproclGes.
En gGnGra1:’
effectuer ?.:: pülvkisa%ion tôt le mcti3 ou tard le soir
pour b6néfS.cr de ver.i:c; p1r.s r6guliers et moins violents et pour Cvirer
les couranta de convec~ion :
- enlever IL couvercle Gc~ protection a
,- sv assurer que les piles s3nt cr, bar: Btat et permettent une vitesse de
rotation cks disques s*lffis.~l~ent GlevÉe (5000 t,p.n. minimum) pour
assurer 1 ’ “atomis~.tion” du liquide COTlteTlU dans le flacon
I l exirte, à cet effet, différents modèles de Com?te-tours portatifs g
- verser la formulation ?J,L.V. ~CTE le. flacon g visser celui-ci sur la
tête du pulvcrisateur cri maintanant le flacon Cn Sricssous
9 l e s
disques vers le haut ; moteur arrêté,
2.4 0 2 c Pendant le traitemen?
-0 mettre le moteur en marc, ._ et commencer le traitemeut, disques ,dirigés
vers le bas, flacon à In vzrti.cr,lz .vcrs le haut perpendiculaire au
sol (fig.
5) ,b assurer lgalimentntion régulihe en li.quid= ;
-. tenir les disages 3 environ I T:I de la culture ;
./f
-I avancer dP ui; pas nornal ,.-- T. L!/S2C)
ou 1Ggèrement plus lent ;
e- pendant toixt le tr~w~il, ms;-cJ.~:r le plus possible dans la direction
perpendicolaire a3 77~: (fig. .A) ;
-s
veiller 2 ce que la Gte drr pulvikis,~,teur soit placée devant 1’ opéra-
teur de telle sorte que b nuagr de pulvérisation s’éloigne de lui ;
-------------------------*----1------
e- faire en sorte que Lvc$-mateur ne doive pns passer dz:; une partie de
la cultürc déj 2. traitGe, er? rh-omontant la parcelle contre le vent .(fig. 4) ,(

.- entre les bandes de traitement, ne pas arr6ter le moteur mais inter-
rompre I’nlimentation en liquide en tenant le flacon en dessous 9 têtr,
du pulvêrisateur vers le haut (fig. 5) ;
- n@arrêtcr le moteur que pour remplir la bouteille ou en fin de travail,
2.4.3. Après le traitement
- chaque jour, nettoyer le:: disques en pulvkkisant du solvant -Fhcll Sol d
(faire attention aux parties plnstiques), gas-oil, kérosène pendant
quelques secondes D Puis laisser tourner le moteur 3 vide pour enlever
tout liquide des disques ;
- nettoyer tous les points de contact une fois par jour avec une petite
brosse ; veiller à ce que le tube de prise d’air ne soit pas bouché;
. ne jamais utiliser c!.‘eau pour le nettoyage et aucun liquide pour le
moteur ;
-a replacer le couvercle de protection sur les disques ?!entés ;
- enlever les piles si le puiv&risateur reste inutilisé pendant unebngur
période ; ne pas mSlarnger des piles d’usure différente ;
les retirer après quelques heures de travail ;
- graissfzr légèrement I’extGrieur apr& nettoyage
=- des expositions au soiail peuvent endommager le manche,
2.4.4, Précautions
- respecter toutes les précautions d’usage dans l’emploi des pesticidcs
avant; pendant et après le traitement en n’oubliant pas que les produits
manipulés sont,dans le cas de la technique U.L.V., fortement concentrés
et donc nécessitent bien plus de precautions d’utilisation ;
- éviter à tout prix de respirer le nuage de pulvérisation en se tenant
dos contre le vent pour pulvériser.,. ,de recevoir du produit dans l’oeil
- exclure les enfants de tous les traitements U.L.V.
- portrit des gants lors du rempi.i.ssage du flacon
- poLter des lunettes Jurant le traitement
- porter un Gtenent de protection
.*. /

- I
.,
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:
i,.,
I

2.5.
CO~~A&1ISON ENTRE PULVERISATEUR A DOS A PRESSION ENTRETENUE ET PULVERISATEUR A DISQUE ::C)TATI.?
PULVERISATEUR A DOS A PRESSION ENTRETENUE
PULVERISATEUR PORTATIF A DISQUE R1TATI.E
.dilution de l'insecticide dans une impor-
_ En général, emploi de formulation spéciale U.L.V.,
- tante quantité d'eau (' 1000 l/ ha)
sans utilisation d'eau ( viscosité,volatilité
spécialement étudiées} ; 5 3-5 l/ha dti produit
prêt à. l'emploi pour ies traitements insecticioés.
- gouttelettes assez grossières et lourdes
très fines gouttelettes de forme asst~ homog&:e
( diamètre moyen :lOOO ,u; volume: 500 uml)(4)
produites par des disques tournant 2 quelque
pouvant provoquer une accumulation de 1'
7000 t.p.m., atomisant le liquide par fozce
insecticide au bout des feuilles et une
centrifuge (diamètre moyen:70 p : voiume:G,2 u~1)(3)~
perte de produit par écoulement sur le sol
ne permettant pas leur regroupement ,e@surant .-rosi
(run-off).
une couverture réguli&e des feuiSles et une bonne
Propulsion des gouttes par pression
adhérence sur les insectes surtoüt av"c les formula-~
hydraulique.
tions huileuses , supprimant les phénomènes de
fPrun-offl'.
-' risque plus grand de phytotoxicité: pulvêriseteur
tenu trop près des plantes , piles usSes n'atomisant
pas le liquide qui tombe alors sur les plantes,
opfrateur arrêté en position de traitement d'ou
accumulation du produit.
- méthode très dépendante du régimz des vents
(direction , force); facteur limitant l'emploi de la
technique U.L.V. dans certaines :Sgions.
- 3 hommes/jour (8H)pour traiter un hectare.
- un homme peut traiter un hectare en une heure environ.

COMPTE-RENDU DES ESSAIS 1J.L.V.
SUR TOMATE ET CHOU
1978 - 1980
par
L. bOURDOUXHE
E.F. COLLXNGWOOD
Experts F.A.O. en Protection des VQgétaux
M. DIOUF
I.T.A., CO-expert en Protection

12.
3 0 COWTE-RENDU DES ESSAIS ‘%.L.V 0” sur tomate et chou
- -
-..-
3 0 1. “HELIOTHIS P;RXIGERAB” * SUR TOMKTE
Heliothia armipera est un facteur limitant de la production de la tomate
Z--
à certaines époques de 19annëe.
Ses chenilles atteignent 35-40 mm de long; sont
de couleurs tr& variables allant du ~7c!rt au brut parcourues d’une alternance.
de bandes latéral.es claires et foncées. Elles rongent les feuilles, coupent
les bouquets florawr et surtout trouent les .+uits entraînant pourritures et
ëGfornations (5) s
3.1,I. Essai de 1975
3,I.I.I. But de l’essai
Les buts de liessai etaient de tester la méthode U.L.V, dans la lutte
contre la Noctuelle de la tomate et de déterminer la distance entre les divers
passages s la largeur maximale de la Sande traitée par derive du produit>
3,1.1.2. Donnks culturales et protocole expérimental
.3,1.1,2.1. Données culturalza
- Variét4
0 liiontfavet H 6 3 I9
- Semis en pépinière
: OI,I2.77
- Repiquage
: 29.12,7?
-- Ri%01 tes
: elles ont débuta l e 28,02,78 pour se terc?iner
l e II.04.78 : une récolte par semaine
-= Irrigation
: vu la hauteur de la nappe phreatique, la CU:--
icure n’liSL3i.t arros& quruce fois par semaine $
l’asperseur rotatif.(* 15 mm d’eau).
3.I.I.2,2. Protocole expGrimenta1 <fig. 6 )
Jeu de doubles lignes de 20 m de long, perpendiculaires d la direction domi-
nante du vent,
‘- Ecartement entre les lignes des doubles lignes
: 0,5 :3
- Ecartement entre les doubles lignes
: 1,5 m
- Ecartement entre plantes sur la ligne
: 0,,5 m
- Nombre dc plantes par ligne
: 40
Les lignes fléchees indiquent le parcours de l’opêrateur (fie;, 6)
“x Lepidoptère Noctuidae ~lelicleptriinac.

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14.
3*I,I.3, Traitements "insecticides"
Une très forte attaque dYII. lirmigera sur jeunes plantes a nécossitG un
0
.- --
traitement de lfectiketG de 1‘~ssai avec la dkamÉthrine ,-16 g ~.a./ha,
pulvérisateur 2 pression cntretcnue (03,OI,78)-,
L'essai débuta le 01.92.78,en Gbut de floraison, dCs l'apparition des
3
jeiines cilenilles d'fi. armigerc- sur les feuilles ; il prit fin le 08,.03,78
-
-
-soit 6 applicztions-.,
Insecticide choisi : la dkaméthriw, pyrethrinolde de synthese ayant
D
donné de très bons r.Ssultats en pulvérisation classique dans Sa lutte contre
& armigera sur tomat.2 (6-7-8).
Dose utilisée D 16 g m.a./ha correspondant à 4 3, nar hectare de formulation
spéciale U.L.V,contenant 4 g.n.a./l.
Fréquence d'application : une fois ptr semaine.
MatCrie utilise : ?ulvGrisatcur à disque rotatif ULVA (Micron Sprayer)
J
avec buse rouge9 alî.mentG par 8 piles neuves d' I,5 V,
3.I.I.4, Paramètres de travail propres ?. la méthode U,L,V.
- Vitesse du vent mesur& avec l'anémomètre pcrrntif (fiç, 2) :
2 à 3 m/sec avec des rafales atteignant 4 n/sec. environ
- Direction du vent s N -NE
-3 Largeur de ia bande traitBe : à déterminer dans l'essai
-a Hauteur de traitement
i 0, 7Jj m environ entre le sommet des plantes
ct les disques du pulvkisatcur
- DGbit moyen calculé cu
pulvérisatnur(buse rouge ) z If 1,I ml/sec
(2,3.X,)
'- Vitesse de déplacement de
: =X!I 027 nlsec pour lc? passage devant la
l'opérateur
premik-e double ligne seulement et
-5-- 2:.1 m/sec pour le passage devant chacune
des trois doubles lignes (fig, 6).

15.
3J.I.5, Résultat:s obteïzüs
Les résultats sent ~résenth sous deux aspects OiffGkents et complémen-.
taires 0
En cours de culture -02 .C1:1.78-~p lorsque les plantes avaient atteint leur
d6veloppement végétatif mrr?rimüm,
nous avons voulu avalues 12 rlispersîon du
produit (2 ,, 3 o 2 n 6 _ ) dans la mass’? v6g6talc e ii cet effet : nous avons dispos6 2.
intervalles réguliers des morceaux de papier oléo-ssensible (4 x 3 cm) :. fixes
au sommet de 1,: végétation sur des supports an bois ; uz nombre équivalent de
papier sensible Gtait înstallE & 1’intGrieur de la masse v5gêtale pour y Ctu-
dier ia pénétratiou du prchit. La répartition des supports atait la suivante
( f i g . 6) : 10 2 2 m de distance dans les doubles lignes, 9 entre celles-ci. 3
n.$x distaticc L;E î s disposés en quinconce par rapport aux premiers.
Après pulvérisation et ramassage des papiers sensibles, 1’5valuatîoo du nombre
de gouttelettes au cm2 s’est faite au laboratoire a; moyen d’une loupe (2,3.2,6
4 comptages &Cent effectuGs par sur?ace serisibl- (4 x 3 cm>, pour obtenir une
Evaluation fiable
2
du r;ombre de gouttelettes au cm n Grâce 2 ce dispositif
(:igO 5) 9 n.ous avons pc suivre l’holution de la densitf des gouttelettes en
forictlon de la disfaizce entre lqopGra+eur ct le papier sensible (I-2-3 -4--5~) s
Les récoltes se sont cffilctuées par double ligne (DL) pour essayer d”éta-
blir une corrélation entre le nombre dz gouttelettes comptées au cm2 e t lYef-
ficacitC du traitement et ainsi connaftre la largeur maximale traizée en un
SL!Li passage en suivant l’évolution du pourcentage de dégâts en fonction de
L’éloignz.nent de l’opérateur. Les tomates rkoltées Gtaient trises et classses
on fruits saîns ou troués e Pour évitw les effets &rcn.tuels de “bordure”, les
comptages ne CO~lCt333Xi~el~t que les 10 m de culture situés ac centre des diverses
doubles lignes S

16.
3.1.1.5.1. Comptage des fruits sains et troues
Tableau I - Evolution du nombre de fruits sains récoltes en fonction de
1’ Gloignement de ‘l’opérateur.
Nombre moyen de
X de fruits
Espace rkolté
fruits sains récoltés
piqués
A) Passage devant la Ière double
ligne (fig, 6) seulement
O- 2m (DL4 - DL6 *- DL-/)
1435
4 90
2 - 4 m (DL5 - DL8)
1359
7,9
4 - 6 m @$)
1206
Ia,7
B) Passage devant chaque double
Zombre de
ligne (figo 5)
fruits sains
DL X0
1418
4~
DL II
140X
5,3
DL 12
1394
596
0
Témoins
,302 traites
(DL1 - DL2 - DL31
a
99,9
-
-
En plus dzs 99 I, dc fruits piqtaés, la récolte était deux fois moins impor-
tante sur les parcelles non traitées w raison du nombre ZSlevé da chenilles
d’Heliothis armigcra ,-jusqu’à 30 par plante- qui coupaient les bouquets flo-
raux (un total de 700 fruits rScolt& .sw les parcelles témoins contre 1500
environ sur les parcelles traitêes).
Dsaprès ces r&sultats, la méthode LJ,L.V. semble donner des résultats
intéressants dans la lutte contre N. armigera sur tomate. Malgré un dévelop-
-
pement viigétatif important des plantes et une masse végétale tri% dense qui
auraient pu entraver une bonne dispersion et une pénétration suffisante du
produit, la méthode a permis une protection satisf~~isnntc de la culture jus-
qdà 3
.- 4 m de l’opérateur avec un passage hebdomadaire devant la première
double ligne seulement - moins dc ô % de fruits piqués par rapport aux 99 X
cies parcelles non traitées -.

17.
Cette largeur obsarv6e de 3,5 3 4 m correspond .au trnitement simültan6
de deux doubles lïgnes distantes d”I,5 m par un seul passage devant la premi$rlL:.
Elle est voisine de la largeur rie bande traitge calcul& par la formule (3) :
b
A= débit de la buse en nillilitres/sec
7
(z = volume de yzlvérisation e: litres/ha
cette formule peut s ‘uti1i.a
V = vitesse de marche en m$tre/sec
ser pour estimer la largeur
10 = facteur de conversion
2
de la bande traitée.
3.1. I..,5.2 D Evalustion du nombre de gouttelettes nu cm2
Les différents r.omptages effectufis sur pap ier sensible 2 plusieurs nivcawc
da.ns la culture ct pour deux orientations nous ont permis de calculer le nombre
2
noya d.e gouttelettes au cm
rkc01Ges ‘1 I.-2-3-4-5 m de l’opkate-ur et de trn-
ter les droites de régression correspondantes (fig. 7) c
Celles,- ci montrent une diminution assz< rapide d,0 leur nombre en fonction &e
l’$loignem~nt du pulvérisateur I
2
Si l?o~ ccnsidzrc que 50 5 70 gouttUlettes au cm assurent laprotection
efficace de la culture, cc nombre est atteint à 3 4 E: de 1”opérateur pour les
papiers sensibles plac8s au tiessus du feuillage? Malgr6 l e developpement impor-
tant des PlanCes, 20 â 30 gouttelottes et.nient dcnombrées à l’inter i-r de la
V~~ét2tïO~ 3 3**4 ti de 1’opGrntwr complétant l’action insecticide des goutte-
lettes déposées sur les feuilles supériaures.
3.I.I,A, Conclusion
La d&amethrine permet une t&s bonne protection des cultures de tomate
contre H. armigera employée 2 la’ dose
-
de 16 g.m.:q/hu avec lc msthode IJ.L-‘4%
-4 1 de produit/hs-.
D“ayr& les rkultats obtenus, !.a largeur dc la bande traitée varie
de 3
à 4 m suivant le d?.vel.oppement de la culture, ce qui correspond aju tr::i,*-
tement de 2 doubles lignes distantes d’I,5 m en passant :tevant la première
s~sulement D A ces dis tances 9 le nombrs Ce gouttc?lettes aü cm2 au sommet de la.
vég6tation * est proche des 50-70, nombre moyen requis pour assurer une bonne
protection insecticide de la culture (2) .
R sur supports verticaux
*
. .

*
.

. .,.,

.
. .

.
.
i
! :

/
::

.


20,
3.I.2,, Essai de I979
3.1,2.1, Dut de l’essai
RGpéter l?essai de l’an dernier pour vérifier les résultats obter&us avec
la d&améthrine, tester deux autres pyrethrinoïdes de synthèse, la cypermé-
thrine et le fenvalérate et un organo-phosphor5, le profenofos, tous les
quatre en formulation U,L.V, : enfin, dGterminer la largeur maximale de la
bande traitSe.
3,I,2,2, Données culturales et protocole experimental
3,1C2,2.1. DonnCes culturales
-- VariGté
: Montfavet 13 63I8
f.. §enis en pépinière
: 07.X2,78
‘- Repiquage
; I0.01C>79
- Récoltes
: Elles ont débute le 01,03.79 pour se terminer
l e I2,E)4.79 g une récolte par semaine
*- Irrigation
: irrigation souterraine par système “Portubegs
3.I.2.2,2. Protocole expérimental (fig, 8)
s- 6 parcelles de 6 m x 13 m, perpendiculaires à la direction dominante
du vent
-- Nombre de lignes par parcelle
: 5
- Ecartement entre les lignes d’une parcelle
I,22 m
(impose per. le système d’irrigation)
- Ecartement entre les plantes sur la ligne
: 0,5 m
‘.+ Mombre de plantes par ligne
-: 25
Les lignes f 1échCes indiquent le parcours de l’opérateur (fig. 8)
3,I.2,3. Traitements “insecticidess’
Les pulverisations YJ.LOVO” ont dgbuté le 02.02.79 dès l’apparition des
jeunes chenilles et se sont arrêtbes le 09.03,79. Elles étaient effectuées une
fois paï semaine.
Comme dans l’essai précédent, nous avons utilisB le pulvérisateur à disque
rotatif ULVA avec buse rouge .


22.
Le tableau 2 donnie pour ch~+d;: inswti::idc test6, la quantit6 de matière
active et le volxzrne de for3ulatSm 3. T,.Y, utilis&s par hectare 9
Tableau 2 - insecticides testes : dosage utilise
,----I~-I
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U.

-

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---.
_..“.
I
t
‘.:olume d e forwlation rJ.L,V,
QYJaIe.tjt;j

de
1
Insecticil-s
12, a 3 /na (fg
utilise ?ar hectare
(1)
--,--.
-UI--w-s--
- -
-
-
l---
1 O Cypernétkine
/ 4.5
3
2 0 Décamiitkrine
16
4
3. Fenvalérate
I
f
72
L?
4 O Profenof os
-1 .TG
3
t
~
-
-
-
-
-
-
_-ma/--
3,1,2.4. Param‘?tres propres ,à la a,$thr;dc U.L,V,
.
- v1tesçe du vent
:
2,s 2. 4 m/scc
- Direction du veut
?J ,I NE, perpendi-ulairc aux lignes de tomate
- D&it dr; pulv&Lsateurr
I9 L nl/sec pour I et 4
(buse rwge >
i *3 ril/sec pour 2 et 3
- Vitesse de d~~placemcnt :
1 ::l/s<?c
3.I.2.5, Résultats 0btfmM
Sur chaque parcelle9 les diffGrczltes lignes de tomate ont Etci récoltées
sépar6ment: pour conrlal trf- la k*g~-.*~
AL 1saxima’i.e trait& gar un passage hebdoma-
daire devant ?a premi.Gre en sui~n? lv~volution du pourcentage de dégât en
fonction de lp éloignement mie IPo~~~~ratou~,
Les tomates récolLée étaient :rE&s et classées en fruits sains ou piqués.
le tableau 3 r&uw les rér.iultats? obtenus en donnant pour chaque ligne le
nombre de fruits sains et le i.o?.irccntage de fruits troues,

Tableau 3 -- Wrgrbre de fruits sains récoités et pourcentage de fruits piquEs sur chaque ligne en fonction
de l'éloignene~t de l'opérateur - 1979 -
Nombre de fruits sains récolt& (2,s.) et p urcentage
de fruits piquh (% I?)
/
I
Insecticides
Taa-
L2
L;
L5
(1-2L m>
(2-3 n)
(33 - 4m)
(5x - Vm)
P,S.
/?P
F.Se
xl?
F'.S.
i:P
F.S.
22
me
_i!
714
&,5
$7 5
a,5
65.
0,s
IOI6
5,9
832
x4,1
857
2I,4
707
S,?
659
I3,8
649
I4,6
625
19,8 ’
1032
19,4
433
2e02
954
27,2
829
33,4
2
93,5
1
99,7
0
100
8
98,5
3 0
97,I
5
98,3
4
go31
0 100
w.

24.
3,I,2.6, Conclusions
Les eheni lles d.‘H, armigera ont provoquG un.e destruction quasi totale
- -
de la rêcolke, Celle-ci était quatre fois moins importante sur les parcelles
non traitées où illUS de 96 % des iruits Gtaient l:rouGs r
La décam5thrin:~ a permi? une protection satisfaisante éZe la culture jus-a
qu’à 3 - 3, 5 m f?e 1’ opgrateur 0
Des r&sulfats sinilaircs ont Stb obtenus avec les deux autres pyrGthrinoZdes,
cyperméthrine et fenvalerate, le pourcentage de dégâts ne depassant pas 6 %.
A noter cependant une légke phytotoxicitG du fenval&atc U.L,V. provoquant
l’apparition do points décolores blanchâtres sur les feuilles , correspondant
aux impacts des gouttelcttes.dininuazt toutefois en fonction de l’éloignement
de l*opGrateur,
Te profenofos i; en pulverisation fJ, i,.‘?, y s’est montré moins efficace que
les pyréthrinoldes p u i s q u e zntrz ‘r: m .?t 3 m de lvopGrateur, i l y a v a i t déja
pres de 2.0 % de fruits piquEs pour moins de 6 % avec leo pyrethrinoïdes,
L’irrEgularitG de l’irrigation souterraino est en partie responsable de la
grande dif fkence de producti on
entre les diverses parcelles, ce qui nous a
empêché de traiter les données statistiquement.
3 . J.. 3 2 Ccr;clLx ion3 gL.-.
;î**erales des essais U.L,V, sur toc‘ate
Ces deux essais montrent la possibilité d’utiliser la méthode U,L.V,
pour la protection des cultures de +:rma.te contre 1~s attaques d’K. armigera,
- .-
Par leur action de cho:: inn$diate suivie dc mort et les faibles quantites
de matiêre active necessaires B l’hectare, les pyréthrinoïdes de synthèse
semblent assurer :~nt protec.tion trk cztisfaisante par cette méthode-
D’aprës l e s r&ultats obtenus çn pulvé:isat.ion classique
avec cette famille
d’insecticides, les :3;j!;es de matiGre active ;ii l’hectare seraient respecti-
verrient d e 5C e* 50 g pour la cypermethrine, 16 -
g pour la décaméthrine,
75 u* 100 g pour le fenvalkatc (6-7-g 1.
La largeur des bandes traitëes ne devrait pas dépasser 3-4 m surtout si
le développsmcnt végétatif des plantes est important,

25.
aE
3.2
” ELUTELLA XYLQSTELLA ” sur chou pommé
---------------.-“---.-
Plusieurs espèces de Lépidoptêre peuvent causer de graves dbgâts aux
cultures de chou amenant même certains maraîchers ci. abandonner cette
spéculation.
Les chenilles de Plutella Lylostella, vertes, effilées, d’environ 1 cm
de long, défolient et rongent le coeur des plantules en pgpiniëre. A@s repi-
quage 9 elles peuvent détruire les pormes en formation et soumettre les plantes
a de sévères dgfoliations puisqaPil n’est pas rare de dénombrer plus de
100 chenilles par pied (51, Ces chenilles ne s*attaquent qu’aux crucifères.
Les buts des deux essais étaient de tester la méthode U.L,V. sur chou,
plante tri-s diffërente de la tomate concernant le développement végétatif et
la texture des feuilles -c:u;...,e cireuse hydrophobe- 0. 0 et de déterminer la
largeur maximale de la bande traitée par dérive des produits insecticides a
partir du pulvérisateur U.L.V,
3.2.1. Essai de janvier - mars 7980
3,%.1.1, But de l’essai
Le but initial de l’essai était de tester le méthode U,L.V. contre les
chenilles de P. xylostella. Malheureusement, les premiers adultes ne sont ar-
-
rivés qu’en fin de culture et le nombre de chenilles est resté trop faible
pour réaliser l’essai prévu. Par contre, une attaque d’IIeliothis armigera s’est
développée d$s la formation des pommess, nous obligeant à modifier les objectifs
de l’essai et 3 tester la technique U,L.V, contre H. armigera sur chou et non
-
pas contre P, xylostella.
-
3.2.1.2. Données culturales et protocole expérimental
3.2.1.2.1. Données culturales
- Variété
: Pak Rite
- Semis en pepiniere : 03.01,80
*- Repiquage
: 29.OI.80
- Récoltes
: du I4.03. jusqu’au 26.03.80
- Irrigation
3 3 irrigations par semaine à l’asperseur rotatif
apportant environ 30 mm d’eau h la culture.
k Lépidoptère Byponomeutidae Plutellinae : Teigne des crucifères.

26.
3,2.I. 2 . 2 . Brotocols eqerimcnt.-.1 ( f i g . 9)
- 4 parcelles de 3,2 r= x 15 a ~:71x 2 r’$titions par objet, dispos&s
perpendiculairer,ca4 2 le d.ir<:ction dominante du vent 82 parcelles “témoins”
l’a&phate
5 TSrl q-y
1 .-ri c. -2.2, /;Y: 1x1~3 3 l/ha de formulation U.L,V, préparée
(OreanO--p~loS-horé)

?i
lîl
S.:.~fEso;,i *
- Uri2 2*. :.Tation d1‘ c~,;,;-ïi~? -2.; trois phases (insecticide, eau, antiéva-
porant) se proGuisait r.qidmr:et .zn cbs~ncc d”agitation ; elle disparaissait
dZs la mise en marcha de lvatomiseur.

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3.2,I,4, Paramètres ;>ropres à la mé:hode U,L,V,
5.’ Vitesse du vent
: IJ si 3,5 m/ssc
‘2 Direction dotainantc du vent : !ir - NE
-1 Largeur dti la bande traitée .: 2 déterminer dans i’ossai
-* Debit du pulvcrisateur muni de la buse rouge :
0 accphat..-
:ta ml/sec
I cyperméthrine: + 1,3 mllsm
s* IJitesse d e Gplacement E
1 mJ sec environ
3.2..1..5. Résuituts obtenus
Les huit lignes de chou ont êt6 récoltks &parGment sur chaque parcelle
pour connaître la. largeur maximale traitée par un passage hebdomadaire devant
la première 9 en suivant l’évolution du pourcentage de ‘pommes détruites en fonc-
tion de 1’ éloignemer& de 1’ operateur D
Les pommes rtkoltées ont &té class~cs commercialisables ou non commer-
cialisables, Le tableau 4 donne les rkultats obtenus o
3,2,1.6, Conclusions
Bien que l’attaque d’Heliot!is armigera
ait GtG relativement peu impor-
tante, on peut cependant constater une protection effective de la culture
jusqu’à 2
m environ de 1 ‘operatcur, Le pourcentage de pommes non commer-
cialisables variait de 0 à 5 Z jusqu’s la cinquièmeligne de plantation,
Ii atteignait jusqu?B 26 W sur les narcelles non traitées (tableau 4) .,
La largeur de la bande traitee sem!~le toutefois plus étroite sur chou
que sur tomate puisqu’elle était de 3 3 4 m pour cette dernière.
.Aucune diffkence sensible asefficacité n’est apparue entre les deux
insecticides lest6s que ce soit avec la formulation U.L,V, prête à l’emploi
ou préparée 2 la station.

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30.
3.2.2* Essai d'avril -' juin 1980
-l'ester la m@thode U.L.V. contre la Teigne des crucifkes, Plutella
xylostella, sur chou ct déterminer 1s largeur maximale de la bande traitez
par derive des produits insecticides.
3.2.2,2, Donnëcs culturales ct protocole cxperimental
3.2.2,2.1. Données culturales
- Vari&é
0 Pak Rite
- Semis x
: 07,03.80
- Repiquage
: 82.04.80
_* Récoltes
0 du IS,OS au 26.05.80
- Irrigation
: 3 irrigations par semaine Z! l'asperseur
rotatif apportant environ 30 mm d'eau à la culture.
3+2.2.2.2. Le protocole expcrimental est idntique à celui de l'essai
prec6dent (3.2.1,2.2.)
3+2.2.3. Traitements 'Finsecticidcs"
Les traitemsnts U.L.V. ont débuté le 09.04.80 d&s l'apparition des
chenilles de P-i xylostella sur le feuillage. Ils se sont arrêtés le 07.05.80
aprês cinq applications.
Les mêmes insecticides et le même matériel ont été utilisés (3.2,1.3,)
3,2,2.4. Parametres de la methode U,L,V.
s.. identiques a ceux de lpessai prkedent (3,2,I.4.)
3.2.2.5. Résultats obtenus
.
L'efficacitE des insecticides c!t de la méthode Zr0L.V,ont6t6 jug&s par
dénombrement des chenilles vivantes 7 jours aprgs le dernier traitement
(14,05.80). Cinq plantes,priscs
au hasard sur chaque ligne, 6tai.-nt ddpouillées
pour dénombrer les chenilles cn fonction do l'éloignement de l'atomiseur
(tableau 5 - fig. 10).
.
De plus, l'aspect du feuillage de chaque ligne fit l'objet de deux cota-
tions traduisant l'importance de la d6foliation cassée par P. xylostclla en
-
fonction dc 1"~loignement de l'opk-ateur.

Elles ont et& effectuees l e 2I.05,80 et le 04.06.80, 14 et 28 jours après
h dernizre application ULV (tableau 7)
x -- feuillage intnct, sans trou
2- legkc perforation du feuillage
9-
il ne reste que les nervures des feuilles
ICI -
plante morte,
.
Les huit lignes de chou ont ZtS r5colt&s séparement sur chaque parcelle
pour connaître la largeur maximale p+otSgZe par un passage hebdomadaire
dt-vant 10 première, en suivant 17évolution du pourcentage de pommes dêtruites
en fonction dd l’&loignement de l’opérateur (tableau 6) .
3,2.2,6, Discussion
La deux insecticides: acéphate ou cyperméthrine, appliqués en U.L,,V. 5
ont .assuS une protection quasi totale des 4 premières lignes de plantation :
moins dc 3 chenilles par plante, au moins 97 X des pommes commercialisables
et une défoliatio:l insignif iantc (tablcsu 7) 0
Protection. c!galement satisfaisante de la 5ème ligne avec un peu plus de
10 chenilles r2.r plwte et au moins 96 i! des pommes commercinlisables.
fi partir de la 6Zme ligne, 1’ acEphate semblait donner de meilleurs résul-
tats si l’on considère le nombre moyen d2 chenilles vivantes de P. xylostella
respectivemant de 16, 33> 56 par plante pour la Gème, 7ème et 8ème ligne alors
qu’il était de 23, 50, 105 avec la cyperméthrine -nêne différence avec
H. undalis-*; pourcentage de pommes commerci.,,
qlisables sensiblement le même
-^ .--...w-.e..
avec les deux insecticides avec cependant un Eger avantage pour l’acephate
-cutre âG et 84 % clrz nommes commcrcinlisables pour les Sème et 7Zme lignes ;
entre 65 at 70 X pour ia 8Sme ligne-.
Cette diffkence dPefficacite proviendrait peut être du volume de produit
deux fois plus grand utilisé avec l’acéphate augmentant le nombre de goutte-
lettes et donc les chances d’atteindre les dernières lignes.
D’autre port, la r4manencc de l’acephatc semble plus longue que celle de
la cyperméthrinc puisque, partant d9 une défoliation quasi semblable 14 jours
après le dernier traitenent y celle-ci était nettement plus accentuée 23 jours
apr& sur l-es ligccs traitées avec la cyperméthrine (tabieau 7) ,.
* Iiellula undalis o Borer du chou
- - - - - - - ----^--

G
00
c-3
30
-Y
00
00
0
03

0 m
u
3U

0
m
32.

33.

- û
3


c 0
0
,B 3 2

- (3 Q


36.
Tableau 7 -
Importance de la défoliation en fonction de leEloignement
de lvop~rateur. 14 et 26 jour? après le dernier traitement
U,L,V,
(cotation i 1 2 30)
Cypermé tbrine
Temoin non traite D
8 (21 .=. 0 5 e t 04-06-50)
Reziarques z
4 L’attaque de I?, xylostella s’est dêvelo;-pGe assez tardivement alors
- Y - I - - - - - - - -
que les pommes étaient déjà en formation et moins vulnérables.
Ceci expiiquc le pourcentage assez élevG de pommes ccmmercialîsables
récoltées maigre le nombre important de chenilles -100 par plante sur
la gème ligne traitée av.ec la c;~~srr&hrinc .
Dans les deux essais, les goutteiettes des deux types de formulation
0
U,L,V, ont provoqué la disparition de la “‘Pruine(’ des feuilles sans
toutefois atteindre l’épiderme ou dÊpr&ier les pommes.
Cette destruction de La “pruine” au point de contact gouttelette-
feuille sJost traduite par l’apparition de taches de quelques mm de
diamètre principalement B la face inf&5.eure des feuilles,

n

38.
4.
CONCLUSIQNS GENERALES
Ces différents essais nettent en évidence la bonne efficacité de la
technique U.L.V. dans ?.a lutte contre plusieurs insectes particulièrement
nuisibles aux cultures maraîchères Heliothis armigera sur tomate et les
-*“m.------ -m-- m-m
chenilles du chou - Plutella x~lostella,
--.--m-m- w --s”--...-- Hellula
- - - - - - - undalis,
--WI--- iieliothis armigera..
-.w------- WI-- mm- .
La portée des résultats obtenus est cependant relativement liuitée
pour plusieurs raisons. L’expérimentation était axée principalement sur 1’
efficacité de la méthode U.L.V. contre les chenilles de divers Lépidoptères
et l’emploi de pyréthrino:des de synthèse particulikement actifs à faible
dose contre ces insectes. Il serait donc hasardeux d’extrapoler les résultats
obtenus B d’autres familles d’insecticides ou à d’autres types de ravageurs.
Csest ainsi que$par exemple,&53 essa,is complêmentaires seraient nécessaires
pour tester des associations pyréthrino”ïdes -acaricides,en formulation U.L.V.,
pour coubattre un acarien redoutable sur tomate, Aculo~s lycoEersici,contre
--w-m - - -.m ---w--
lequel les pyréthrinoïdes n’ont qu’une action assez .faible.
Dc plus,l’expériaentation s’est limitk à deux esp&es de lGgumes,la tomate
et le
chou.
Quoiqu’il cn soit,les Gsultats obtenus au cours des essais montrent que
la largeur de la bande traitée ou distance entre les passages se situe entre
3 et 4 m pour une culture de tomate en plein développement;cette largeur cor-
respond approximativement au traitement de deux doubles lignes distantes d’
1,s m ou de trois simples lignes distantes d’1,2 m.
Cette distance entre passages semble plus réduite pour une culture de chou
puisqu’elle n’est plus que de 2 3 2,4 m ce qui correspond au traitement simul-
tant’ de 5 â 6 lignes distantes de 411 cm.
La largeur de banl-
ré apparaît donc assez dépendante Ile la culture mise en place ;
notons que ces estimations ont été réalisées quand les populations d’ insectes
étaient très importantes.

39.
Les avantages de la methode U.L.V.,déja cités dans L’introduction,
sont évidents: ,- pas d”utilisation ni de manipulation d’eau,
- technique demandant peu dP efforts physiques
(un pulvérisateur U.L.V. pèse environ 3 kgs),
- rapidité du traitement puisqu’un hectare peut être traité
en une heure environ ce qui donne la possibilité à 1’ agricul-
teur d’offcctuer correctement toutes les applications néces-
saires aussi souvent que
prévu
merne s’il est occupé ailleurs;
i>ossibilité dYintervention rapide si une infestation massiw
se déclenche;
- Zconomie de main-.-J’oeuvre.
A Côt6 des avantages, la mise en place et le suivi des essais nous ont
permis de mettre en évidence les contraintes principales de la technique.
. Le vent violent est sans aucun doute le facteur limitant le plus
important de l’emploi de l’U.L.V.,ce qui est souvent le cas sur tout
le cordon littoral et dans la region du Fleuve Sé&gal,princi.pales
zones maraîchères du SEnégal. La réussite des traitements est,dès
lors,subordonnée à une bonne connaissance du régime local des vents
pour pouvoir choisir au mieux le moment des interventions :Vitesse
inférieure û SI! Fn/h,absence de rafales. Ces deux conditions ne sont
généralement réunies que le matin ou le soir 9 moments où l’tr’vaporation
est également la moins forte.
En relation avec cette bonne connaissance du rQgimr local des vents,
les lignes de plantation seront disposées perpendiculairement à la
direction du vent dominant, du moins en terrain plat. Dans des cul-
tures à développement vegétatif Gduit , l’utilisation de 1’U.L.V.
sera cependant possible en faisant marcher l’opcrateur non pas dans
les interlignes mais perpendiculairement aux lignes en matérialisant
son cheminement par des ” piquets repères “.
. Le second facteur de réussite est le bon état du matériel de traite-
ment qui implique un entretien minutieux et suivi des appareils de
même que l’approvisionnement et l’emploi de piles fraîches de bonne
qualité assurant une vitesse de rotation suffisante du moteur
- en se basant sur une consommation approximative d’1,5 à 2 piles/ha -

40.
L’essor que connaît la technique U.L.V. dans les zones cotonnières est
bien sûr li4 aux nombreux avantages qu’elle présente par rapport aux méthodes
traditionnelles et qui la rendent tr& attrayante.
Cette technique, encore inconnue dans le milieu maraîcher, exigera, au
debut du moins, un encadrement constant et suivi du cuitivateur. Les moniteurs
et encadreurs comp&tents, conscients des problèmes des traitements U.L.V.,
initieront et formeront les maraîchers, les ssnsibiliszront aux contraintes
de cette nouvelle technique en insistant sur les points essentiels tels que
l’organisation des traitements, la manipulation des produits U.L.V. concentrés I
l’entretien et la maintenance du matCris1.
Sur le plan phytosanitaire, cette technique pourrait surtout apporter une
solution pratique intéressante dans des përimGtres de grande superficie regrou-
pant des maraîchers bien encadrés.

BIBLIOGRAPEIE
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