REPUBLIQUE DU SENEGAL - - MINISTERE DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
-
-
MINISTERE DE L¡¯ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE I-A RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SECRETARIAT D¡¯ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
-
-
INSTITUT SENEGALAIS ¡¯
DE REC:HERCHES AGRICOLES
y
EENIRf NATIONAL DE REMERCHES
AGRONOMItlUES
C.N.R.A.
BAMBEY
n *
MISE AU Pf?INT ti7¡¯UN DISPOS2TIF Eti¡±ERIMENTAL
ffE CRIBLAGE DE VARIETES DE MIL POLIR LA
f?i¡¯WSTANCE AU MILDIOU l-J) alu 01 ¡®3
1-k u%. 0

I^PODUCTION :
Le mildiou, dont l'agent patheg¨¨ne est Sclerospora graminicoh (SaCC)
Schroet, est une des contraintes majeures de la production du mil (Pennisetum
typholdes, Stapf and Hubb) en Afrique et en Inde. Faute d'avoir des m¨¦thodes de lutte
chimique efficaces, ¨¦conomique ?nt rentables et n¡¯ayant aucun risque pour toutes les
composantes de la biosphare d'une part , et compte tenu du bas niveau de production
du mil dans le monde rural s¨¦nBgalai.s, d'autre part, ainsi 18 mise au point de
m¨¦thode de lutte g¨¦nttique, c¡®est-a-dire la cr<sation de varibtes resistantcs au
mildiou s'avare Rre une priorite. Mais au pr¨¦alable, il faut etre capable d'idc?n+""-
des sources de r&sistance et cela suppose la maitrise de techniques permettant d'une
part une confrontatfoq adbquate d ? la plante-Mte et du paraslte, d'autre part,
d'avoir des r¨¦sultats fia'-sles, facilement reproductibles B tout moment voulu.
Plusieurs techniques de screening de la resistance cl& vari&% de mil au
mildia c : ¨¦t¨¦ test¨¦es, parmi lesquelles Xa technique de l'implantation du matarie
biologilte Brin, un "z!ck-plot". tlais cette derniQre prdsentant plusieurs inconw&
nients (3).
P*i ai.l.!surs, le r8le prBpondt%ant des zoospores dans l'Cpid¨¦m.Fologie du
mildiou du mil n'est plus CL demontrer. Mais selon Sing et Williams (1980), cette
¨¦pid¨¦miologie p~o~.~+e p?r les ww?ore? II~ peu? se faire que sous conditions de
forte humidit¨¦.
Ainsi la mise au point de technique d'inoculation artificielle du mildiou,
utilisant - autant qua faire se peut - le pauvoir infectueux des eoosporttr, garde en
voie de nos jours u...no importance toute actucllj. A 1 ¡®ICRXSAT (en Inde) on a mis au
point une technique d'incculation artificielie ba-,&e sur le pouvoir infeotueux de:
zoospores 13). Nous avons: yens4 reprendre cette technique en l'adaptant 11 nos
conditions de travail et de milieu.
1 - PFfNCIPE DE L'EXPERIMENPATIN
-..
---. ¡®
Le principe consiste ¨¤ cribler le materie vdg¨¦tal en utilisant le pouvoir
infectueux des zoospores. Pour cela on "importe" l'inoculum initial (en fructifiant
des zoospores sur dw var.i&¨¦s de mil tres sensibl&ser&es dans des pots au labora-
toire ; ces pots so.lt transpor+-& dans des parcelles d'essai pour favoriser le
d¨¦veloppement et la propagation uniforme de lpinoculum ¨¤ travers les parcelles d'essai
(en assurant une forte hum9dS.G par l'installation d'un syst¨¨me d'irrigation par les
brumisseurs).

II - MATERIEL ET METHODE
2.1. Xnfesteurs primaires
""II"""""*-""-------
Les graines d'une vari¨¦td tr¨¨s kwible (72.m) sont semdhs dans des pots conter
nant de la terre. On ajoulto de l'inoculwn dans des paquets (feuilles infeist6es r¨¦colt¨¦es
au champ, slch&s et transform¨¦es en fine poudre), Deux semaines upr&s l'inoculation,
on obtient un bon niveau d¡¯fnfestation par le mildiou et les pots sont transport& s:ar
les paxcelles d'essai.
2.2. Liqneo infestantes
?? """""I"""""""-"
Des graines d'un mdlange compos¨¦ de 50 % de MB-3 et de 50 b de XW 8117 (72 TM)
sont sem¨¦es en lignes infestantes. Quand les jeunes pousses ¨¦mergent de la terre, les
pots d'"inferteurs primaires"' (cf. 2.1.) sont plac¨¦s le long des lignes infestantes
8 5 m d'intervalle entre eux. Une irrigation avec les brumisseurs effectu& tard le
sair, pendant 30 minutes tous les 2 joursA. assure une bonne sporulation des zoospores
sur les "inf erteurs primaires". Les sporocystes ( et leurs zoospores) ainsi produits
envahissent les lignes infestantes et au bout de trois (3) semaines, pris de 40 9i des
plantes sont attaqu¨¦es par le mildiou . Les thalles cyui ne sont pas contaminC5s sont
BliminBs afin d'augmenter le nombre de thalles attaqu&. Les lignes infestantes sont
placees de deux fa?ons selon le dispositif : parallQlement et perpendiculairement aux
lignes - tests.
2.3. Lignes-tests et lignes-t¨¦moins de sensibilite
C"""c""""""""""""""""""""-"""""""""""""""""
Les lignes-tests fmat&iel & cribler pour la r¨¦sistance au mildiou : 3 vari¨¦t¨¦s :
XRV 8001, Souna IIX et 70421 sont sem&s quand le d¨¦veloppement de la maladie sur les
lignes infestantes atteint 40 - 50 b. En meme temps que les lignes-tests, on s¨¨me ~ssi
les lignes-t¨¦moins de sensibilit¨¦ (Tif 239 TQ B2) afin de mat¨¦rialiser la manifesta-
tion reelle de la pression de l'inoculum dans les conditions d'exp&rlmentation.
2.4. Irrigation
C"""""""""
Deux formes d'irrigation ont 6t¨¦ &tablies :
1.1 Pour assurer l'humidit¨¦. nbcessaire au d¨¦veloppement du mil, on irrigue
pendant 3 heures deux fois par semaine jusqu'¨¤ la phase reproductive. POU~ ne pas
perturber la f¨¦condation, d8s la floraison femelle, on applique une seule forte dose.
Cette irrigation s'effectue avec les spri*lers.
2.1 Pour assurer le d¨¦veloppement du mildiou, on irrigue 2 -¡¯ Cfoiar par semaine
avec un syst*me d'irrigation avec les brumisseurs qui est installts ¨¤ travers la -arcelle
de criblage et qui comprend des rampe5 en poly¨¦thyl&w (8 13 x 25) sur lesqruelles SO~C
fix¨¦s des brwnisseurs espac& entre eux d'un m&tre (1 m). Lsarrosage s'effectue tard
le soir pendant 1 heure. Les rampas sont espacees entre elles d'un m&trc.

3
XII - SITE ET CONDITIONS D'MPERIMPNTATION
Pr¨¦c¨¦dent cultural : jach&re ; fumure : 150 kg/ha de 10-21-21 pendant la
pr¨¦paration du sol, 112 kg/ha de sulfate d'ammonium au demarriage : 112 kg/ha de
sulfate d'aawonium 8 la montaison ; d6mariage : 8 un plant/-poquet 10 jours apres
lev¨¦e ; binage : ¨¤ la demande ; ¨¦cartement : 60 x 30 cm ; barri¨¨re de r4sistance :
Souna III sem& en temps que les lignes infestantes ; localit¨¦! : Bambey (jardin
botanique du CNRA de Bambey),
L'expGrience a eu lieu pendant la contre saison (avril - juin) 1982. La
tempdrature moyenne pendant cette p¨¦riode Btait de 27,78O C au mois d'avril, 28,19*C
au moins de mai et 29,9i*C au moins de juin. L'humidit6 relative moyenne de l'air
6tait de 45¡®1 S et 54,2 t pour les mois de mai et de juin respectivement.
IV - DISPOSITIFS EXPERIMENLYAUX
4.1 Rispolitif A
-I"""*""""--
Ici les ligne3 infestantos sont plac¨¦es parall&lement aux lignes-tests.
Ce dispositif permet de crder une pression de zoospores suffisante pour l'infection,
uniformement r¨¦partie ¨¤ travers toutes les parcelles.
4.1.1. Articulation dans une r¨¦titition
""""""""""""""""""""c---
"""""""
Chaque rbptjtition comprend 3 (trois) parcelles 6l¨¦mentaires (3 vari¨¦t¨¦s :
Souna III, IBV 8001 et 7042). Chaque parcelle ¨¦lementaire est compos6e de 2 lignes-
tests entre lesquelles est sem¨¦e une ligne-t&noin de sensibilit8. Parall&lement aux
lignes-tests, on s&me des lignes infestantes (25 % de l'ensemble des lignes, soit
au total 2 lignes infestantes par r¨¦p¨¦tition].
4.1.2. Articulation globale
"-"""r""""""r"C""""..
L'essai comprend deux (2) r¨¦pt-titions s&par¨¦es entre elles par une allee.
L'essai est bord¨¦ tout au tour par une barri¨¨re de ri?sistance (Sauna III). L'essai
est s¨¦par¨¦ de cette barrike par une all¨¦e
4.2. Dispositif B
-L"""-II"""s.
Ici les lignes infestantes sont plac¨¦es perpendiculairement aux lignes-tests.
Ce dispositif permet de connaitre d'une part, le mode et la distance de propagation
du mildiou et d*autre part, l'effet de la variete sur cette propagation.
4.2.1. Articulation dans une r¨¦p¨¦tition
"""""""""""--""-"-CI""""""-"""-"
Chaque r¨¦petition comprend 3 parcelles GlGmentaires (3 vari&& de sensibi-
lit¨¦ diff&ente vis-¨¤-vis du mildiou : Souna III, 7042 et XBV 8001) sem¨¦es en double
ligne.
Ces parcelles Blementaires sont s¨¦pare5es entre elles par une ligne-Mmoin
de sensibilit¨¦ (Tif 239 D2 B2). Perpendiculairement aux lignes-tests, du c6t6 d'o¨´
souffre g&n¨¦ralement le vent, on s8me une bande infestant@ compos¨¦e de cinq lignes
sur toutela largeur de la rbp¨¦tition.

4.2.2. Articulation globale
--,-r.e.w"..n-r-rw~r---"
L'essai comprend 2 rGpdtitio& s¨¦par¨¦es entre elles par une allQe. L'essai
est bord¨¦ par une barrilire protectrice constitul-o de Sounn III. L'essai est s¨¦par¨¦ de
cette barri&@ par une all¨¦e
5. Travaux effectu¨¦s
Un suivi du comportement de la plante-hbte a ¨¦t& effectu¨¦ durant toute la
dur¨¦e du cycle du mil. LF~S hbtes prkocement attac@s sont mat&?iali.s¨¦s par un pic?wt
rouge appo& au 3ck3 jour apr&s semis pour pouvair les comptabiliser dans la notation
finale.
Des observations et notations ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es durant diff¨¦rentes phases de develop-
pement de la plante. Un suivi des autres maladies a Gt¨¦ fait au cours de v¨¦g&ation
du mil.
6. RQsultats et discussions
6.1. Pr¨¦liminaire
.-I----"-"-I
L'aptitude des vari¨¦t6s & contrdlex le mildiou est appr¨¦ci8e par l'incidance
(1) (pourcentage de plants malades quelque soit le degr¨¦ de gravite de la maladie) et
par la s&tsrit¨¦ (9) (qui exprime la gravitic de la maladie). Les relations permettant
l'¨¦valuation de ces param¨¨tres sont les suivantes :
-
l
Total des plants malades x loo l
total des plants observ¨¦s
i
-
!
ifz (xi -1) xyi
-'lI
O ¨´
X i
d¨¦signe les catGgories de l'¨¦chelle d'appr¨¦ciation : Xi = 1,2......6
Yi
d¨¦signe le nombre de plants entrant dans la catGgorie Xi
E (Xi) d&igne l'¨¦tendue de l'¨¦chelle, soit 6 dans notre cas.
H
d¨¦signe le nombre total de plants observ~Zs ( = sains + malades)
L'Bchelle d'apprkiation de la gravit8 de la maladie au niveau d'un plant
est consign¨¦e dans l'index.
6.2. Expression num¨¦rique et discussion
--"l~----t---l"------"-~~--~-~-"--
6.2.1. Expression num¨¦rique (cf. tableau 1, 2, 3)
W" -----w.e----1w-"...-
6.2.2. Discussion
.w-.??.w?.-..--

5
tri9 sensibles (7042 et Tif 239 d2 b2) ont &¨¦ attaqu¨¦es, Les vari&& comme le
Souna II et IBV 8001 Qtaient indemnes S ce stade de d¨¦veloppement du mil. Ce ph&wmene
.
est observe quelque soit le dispositif expBrimenta1 considdr¨¦.
Pur ailleurs, on constate beaucoup plus de pieds malades chez la vari¨¦te
7042 que chez le temoin de sensibilit¨¦ (Tif 239 d2 b2) et ce quelque soit le dispositif.
Par contre, B la deuxieme observation (stade maturit¨¦), nous con.statons que
toutes les entr&s ont Qte attaquees par le mildiou. Cependant les indices d'incidence
bwmbre de pieds) et de s¨¦vW.t¨¦ (niveau drinfeststion) presentent des d:i.ff&ences
en fonction dea entr¨¦es.
N¡¯ayant pas eu le loisir de proc¨¦der ci des recherches prdcises quant
TABLEAU1 : Incidence du milrliou au moment du tallage du mil
(phase v&g&ative).
DISPOSITIF A
!
,Nbre de plantes !
!
!Nbre de plantes 1
Xncidence (a)
!
!observ&s
malades
1
!
!
!
!
1
!
!
Moyenne
!
Variation 1
f
1
!
!
!
!
! Souna XII
1
87
!
0
.1
0
1
.a
1
1.
t
1
!
t
I
!
!
!
1
!
!
! IBV 8001
!
137
!
0
!
0
!
-,
!
!
1
!
!
!
!
!-
!
t
!
1
!
! 7042
i
8 3
!
48
t
57,83
!
37-83
!
!
!
!
!
!
i
!-
1
!
1
!
!
! TIF 239
1
164
I
79
!
48,17
!
13-91
!
1
!
1
!
1
!
DISPOSITIF B
!
?
1
I
!
f
! Sauna fIT 1
2 9
!
0
!
0
!
I
!
1
1
I
!
!
! IBV 9OOi
f
69
1
0
!
0
1
-
!
!
!
i
!
!
!
- -
!
!
!
!
!
!
! 7042
!
2 5
!
3
!
20
f
O-l00
!
!
!
I
1
I
1
-e-w
!
!
!
!
!
!
! TIF 239
!
4 6
1
1
!
2,17
!
O-10
!
!
!
!
1
!
1
-"
--..

6
T¡®?wIJwU 2 : Incidence et s¨¦v¨¦rit¨¦! du mildiou au stade montaison du mil
(phase v&g¨¦tative) 1
DISPOSITIF A
Incidence %
S¨¦v¨¦rit6 %
.
!
1 -
!
1
Xoyenne
! Variation !
Moyenne !
Variation I
-
!
!
!
1
!
!
-!
! SOT?w! 11;
!
8 7
!
lly77
!
5-71
!
12,68
!
S-24
!
!
!
!
1
!
!
!
- - -
-
-
-
!
I
1
!
!
1
1
! IRV fmol
!
137
1
11777
!
8-18
!
2,18
!
11 -4
!
f
!
!
!
!
!
!
!---
-
!
!
1
!
!
!
! 704%
!
83
!
P7,87
F
71-96
!
52,oo
!
28-68
!
!
!
!
!
!
!
!
!-
!
!
1
!
7
-1
; ¡®FI?? 23%f$h2 ;
164
!
99¡®842
!
96-1cxJ !
49,57
!
34-78
!
!
!
!
!
!
.- _-
-
-
I -
-
DISPOSITIF B
!
!
!
!
1
!
1
! mum ?II
l
2 9
!
19,.17
!
O-40
!
4,67
!
0-S
!
!
I
!
?
!
!
-
-
!
!
!
!
!
! -
!
!
! 'TB- 8031
!
59
!
11,?88
!
O-25
!
2,97
!
0 -6
!
!
!
!
-
1
!
!
!
!
1
!
! .
! -
! -
!
! ¡®7c)4?
!
2s
!
Sd¡±45
!
Sl-100 !
43,40
!
25 430
1
1
!
-..---
!
!
!
!
!
0
R
!
!
!
!
!
1 TIF 239 d2h3 !
4 6
!
6775
E
40-100
!
33,m
!
12-51
!
!
- !
!
,--
1
!
!
!
-

7
TABLEAU 3 P Incidence et sdv¨¦rit¨¦ du mildiou au stade maturit¨¦ du mil
(phase reproductive) I
JXSPOSITIF A
!Y¡¯3
-.¡°--
; ;?z% i¡±:¡°,;;~$;-- j
!
¡®!
Incidence (9;)
!
SEv¨¦rit¨¦ (%)
!
!
!
Moyenne s Variaticn !
Moyenne
!
!
!
!
!
!
Variation !
0
!
!
!
!
!
!
1 souvA III
!
8 4
!
13,33
!
O-38
!
8 p 48
!
o-22
!
1
!
!
!
!
!
I
.-_-
-
-
-
!
!
!
!
!
-
!
1
! XR'V 8~1
?
134
!
1,41
!
G-3
!
0,28
!
o-l
!
I
!
!
!
!
!
!
~-----
!
!
!
! -
!
-
-
-!
0 7042
!
8 3
!
T?3,Ol
!
29-78
!
2796
!
7-47 !
!
!
!
!
!
!
!
---
!
!
!
!
!
! -
'u
i ?'TF 239 d2h2 ;
160
!
73,52
!
44-100
!
43,21
?
19-75
!
!
!
!
!
!
m.--s
- - -
DISPOSITIF B
-*
-
-
-
1
!
!
!
!
!
¡°!
! SOUkJA IXX !
25
!
16,58
!
lO--2?
!
4,lS
I
2.,:
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
! IBV 8001
!
60
!
5,64
!
5-6
1
1,41
!
l-.2
!
!
!
!
!
!
!
!
- -
-_IL-
1
!
!
!
!
-
!
!
! 7042
!
25
!
33733
!
33-m50
! 15
!
10-20
!
l
!
!
!
!
!
!
. . -
1
!
I
!
!
-
!
!
! TIF 239 d3h2 !
4 5
! 53,60
!
29-92
!
19,.6
!
10-31
!
0
#
!
!
!
!
!
!
-
-

aux m¨¦canismes r¨¦gissant ce retard d'infestation, nous nous bornerons ¨¤ dmettre
quelques hypoth¨¨ses piausfbles,:
le retard observ¨¦ serait cause par soit que les
entrees sont infestEes ¨¤ des phases diffkentes, soit que les zoospores produites sur
les infesteurs primaires Ivaritst¨¦s tr¨¨s sensibles) ne¨¦taient pas en quantit¨¦ suffi-
sante au d¨¦but de la v¨¦g¨¦tation du mil, pour infester les h?tes moins sensibles.
Cette derni¨¨re hypoth¨¨se est en accord avec les r¨¦sultats obtenus par ,!X (1978)
qui avait mis en ¨¦vidence d'une part, que la teneur en oospores est plus ¨¦lev¨¦e
pour une poudre issue d'un h&e moyennement sensible, d'autre part qu'¨¤ concentra-
tion egale, l'inoculum oospore issue d'un h?te moyennement sensible E 683 R est
plus efficace que celui provenant d'un h&ze hautement sensible.
Corrtslativement le demarrage ult¨¦rieur de l'infcstation des entrees moins
sensibles s'expliquerait par abstraction fait e des autres m¨¦canismes soit que ces
dernieres ont atteint leur phase de sensibilit¨¦, soit que :La quantit¨¦ de zoospores
produites par les pieds malades (en nombre de plus en plus grands) a atteint des
proportions optimales pour l'infestation des entr¨¦es moins sensibles, D'autre part,
on remarque que la s¨¦v&-itd des attaques pour toutes les lignes, au cours du cycle
du mil, est plus importante dans le dispositif A que dans le dispositif B. Le ph¨¦nob-
mEne semble ¨ºtre 1i.Q ? la concentration de l'inoculum dans la parcelle,
Pour les vari¨¦t¨¦s Souna III et Il3V 8001, malgrk un nombre de chandelles
attaqu¨¦es plus grand dans le dispositif B. llindice de s¨¦vGrit¨¦ est moins important
que dans le dispositif A, Sans pr¨¦juger d'autres ex.pliquations ,possibles, Le pheno-
m¨¨ne pourrait s'expliquer par cette infestatfon tardive des chandelles serait loca-
lis¨¦e, donc moins grave que celle precoce et syst¨¨mique observee dans le dispositif
A. Enfin, dans le dispositif B, on remarque que certains plants situ¨¦s au bout
des lignes ¨¦taient aussi s¨¦v¨¨rement attaqu¨¦s que ceux se situant pr¨¨s de la bande
infestante, et ceci pour toutes les vari¨¦t¨¦s. Etant incapables, pour le moment,
d'emp¨ºcher une ¨¦ventuelle attaque due aux oospores contenues dans le sol (qui semble
Gtre infest¨¦ naturellement en permanence (2 ) ou ¨¦ventuellement dans les semences
car ne disposant pas de produits chimiques capables d'¨¦radiquer cette infection
primaire, et com,pte tenu des risques de tomber dans des considerations sciontifique-
ment peu rigoureuse.eS nous nous en arr¨ºterons 9 la oonstatation du ph¨¦nom?ne.
Toutefois pour la compr¨¦hension des r¨¦sultats obtenus dans les essaisJ il
faudra tenir compte de 1"cffet tampon imputable ¨¤ l'inoculum primaire inherent au
site exp¨¦rimental> qui tend 21. masquer lleffet de l'infectation par les zoospores.
Cependant, cette consid¨¦ration est .peu importante car ce qui nous importe est plus
la r¨¦action g¨¦n¨¦tique de la vari¨¦t6 (sensible ou non au mildiou) que la structure
contaminante (oospores ou zoospores) qui provoque l'infection.

CONCLUSIONS :
11 ressort de cette ¨¦tude que :
1) Cette technique d'inoculation artificielle,
adapt& S nos conditions agrobioclimatiques et financi¨¨res, permet de
faire aussi un criblage efficace des differentes vari¨¦t¨¦s de mil vis-a-vis du mil-
diou. Cet outil inestimable pour les s¨¦lectionneurs prhente beaucoup d'avantages
par rapport aux autres m&hodes de "screening"
(voir travaux de WILLIAMS et SINGH,
1981). Cependant, l'efficacit¨¦ de ce dispositif d¨¦pend de l'exkntion correcte de
%outes les op¨¦rations et surtout de l¡®irrigation avec les brumisseurs qui doit
s'effectuer le plus souvent possible et tard le soir.
2) Le dispositif A est beaucoup plus efficace que le dispositif B car
il permet une pression d'inoculum beaucoup plus forte et une meilleure r¨¦partition
de cet inoculum ¨¤ travers les parcelles d'essai ce qui permet d'avoir des rtssultats
plus fiables.
3) A l'avenirf nous devrions ¨¦tudier Se compor,tement des diff¨¦rentes
vari¨¦t¨¦s vis-¨¤-vis du mildiou dans les diffcrentes phases de leur d¨¦velop,pement et
ceci dans le but de mieux cironscrire des diff¨¦rences (si elles existent) de phase
de sensibilit¨¦ : de plus, il eut ¨¦t¨¦ aussi tr¨¨s enrichissant de determiner la ou
l.es doses optimales pour assurer l'infection ad¨¦quate du mil, Ces ¨¦tudes fondamen-
tales que nous devrions envisager de fa?on prospective, aideront swement ¨¤ mieux
ma?triser les diff¨¦rents facteurs dont d6pend l'infectation du mildiou et ¨¤ amelio-
rer le pr¨¦sent dispositif.
4) L'installation de ce dispositif et la collecte des donn¨¦es fournies
par ce dispositif requierent un certain nombre de moyens f'.inanciers et humains
sans lesquels, il est pratiquement impossible de faixe quoi que ce soit. C'est
-nourquoi ¨¤ l'avenir il faudra envisager l'acquisition de ces moyens.
REMARQUES : En attendant des am¨¦liorations possibles de ce dispositif de screening
ce dernier peut ¨ºtre ddja mis au profit des s¨¦lectionneurs pour tester leurs vari&
tes pendant la campagne agricole ? venir,

1 0
BIBLIOGRAPHIE.
l.SIMGH, S.D. and !qILLI&MS R.J,, 1980 sm The raole of sporangia in the epidemiology
of Pearl millet downy mildiou Phytopathology
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- Recherche sur le mildiou du mil (S. graminicola) R¨¦sul-
tats de la campagne agricole 1977. CNRA (ISRA)
,j WILLIAMS
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technique for downy mildew resistance in Pearl millet
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5zI-iEITLF: DE NOTATION DE LA S?37E3?ITE DU MILDLOU fD'A.?RES SY A.A., 1978)
.-
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CAT?KORIES !
FHASE VEGETATIVE
!
PHASE REWRODUCTIVE
!
!
!
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!
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1
! Ebsence de sympt?mes perceptibles
! Absence de sympt?mes perceptibles
!
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1
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- !
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2
! 1 ou plusieurs talles axillaires attaqu¨¦es
! TJne 3¨¹ pliisieurs ch?n¨¤elles axil?aires attaqu¨¦es
!
!
!
!
!
!
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!
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3
! Talles principales attaqu¨¦es dans une propor-
! Chandelles principales attaquees dans une proportion 0
!
t tion irf¨¦rieure ou ¨¦gale ¨¤ 5 %
! inf¨¦rieure ou ¨¦gale ¨¤ 5 %
!
!
!
!
!
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!
!
!
!
4
! Talles nrincipales attaqu¨¦es dans une propor-
! Chandelles principales attaqu¨¦es dans une proportion !
!
! tion sl-p¨¦rieure ¨¤ 5 % mais inf¨¦rieure ou ¨¦gale
! sup¨¦rieure ¨¤ 5 % mais inf¨¦rieure ou 6gale ¨¤ 25 %
!
!
!¨¤25%
i
!
!-
1
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!
!
5
! Tafles principales attaqu¨¦es dans une propor-
! Chandelles principales attaqu¨¦es dans une prqportion I
!
! tion wp¨¦zieure a 25 % mais inferieure ou ¨¦gale ! sup¨¦rieure ¨¤ 25 % mais inf¨¦rieure ou ¨¦qaie ¨¤ 50 %
!
!
!
!
6
! Tallcs ~?iil~ip~i~S attaquees dans Une propor-
! Chandelles principales attaqu¨¦es dans une proportion !
! tion sup¨¦rieure ¨¤ 50 % ou totalement d¨¦truites
! sup¨¦rieure ¨¤ 50 % ou totalement absentes
!
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