POUR LA RESISTANCE AUX MALADIE Table des...
POUR LA RESISTANCE AUX MALADIE

Table des matières
Pages
INTRODUCTION
1
1. AUBERGINE
2
1.1, Suivi phytosanitwire
2
2. GOMBO
2.1. Recherche de moyens de lutte
2.1.1. Contrôle de 7'~~?dium abelmoschi
2.1.2. Contrôle des nématodes à galles
2.2. Suivi phytosaaitaire
2.3. Observations variétales
3.1. Recherche de moyens de lutte
?.l,l. Contrôle du Stemphylium SGhlXi (oct* 1982)
-
3.1.2. Contr&e du &temphyl.ium solani (janv, 5.984)
3.2. Suivi phytosanicaire
4. k!AXIUC
12
4.1. Introduction de mat.&iel sain & partir de cultures
de mérist&mes
12
5. OIGNON
15
5.1. Recherche de moyens de lutte
1s
5.1.1. Contrôle du Stemyhyïium_botryosum sur hampes
-<
. ..-....-
florales
5.2. Suivi phytosanitaiïe
5.3. Etude de Pa pourrit-ure rose des racines
5.3.1. Introduction
5.3.2. Identification de l'agent causal
5.3.3. Test d'inoculation artificielle avec le
Pyrenochaeta terrestris
5.3.3,l. Te::+: préliminnire avec des plantes depépinière
5.3.3.2. Tesi: C'inocukGion de bufbilles
5.3.3,3. 'Test d'inoculation avec plusieurs cultivars
d'oignon
18

5 . 3 . 4 . Concïusion
6. PATATE DOUCE
6.3. Introduction d;i matérie sain A partir de cultures de
méristèmes
21
6.2. Observations vnri&tahes
23
6.2.1. Résistance aux némtodes à galles
23
u.2.2. Complexe v i r a l
24
5.3. Evalua?ion de pertes de rmdement d8 au complexe viral
26
28
28
29
29
t variétal vis-à-vis des
29
30
32
32
32
3.5
36
36
37
37
37
38
39
39
39
40
43
44
44
44
43

9.3.2.5. Synthèse des résultats obtenus à la prévulga-
risation (C?H) e t hors station (Cambéréne)
47
9.3.2.6. Conclusion
48
9.3.3. Synthése du programme de sélection d’une vari&zé de
tomate ûdagtCe e 1. ‘i?Luernage et résistante ~III F~xysporum
f. sp. 1ycopers.i~~ e t a u x M&oido~~
50
9.3.3.1. Objectif
50
9.3.3.2, Matériel de déparr
50
9.3.3.3. Stratégies de sëlection
51
9.3.3.4. Etat d’avancement des différentes stratégies
de séLection
53
9.3 .3.5. Recommandations pratiques pour la poursuite
du, programme “sPLcction tomate”
5 %
9.3.3.5, 1. %xnenclat~ure en sélection gh%ilogique
55
9.3.3.5, 2.
59
SfZÏiiS
9,3.3.5. J. Repiquage
60
9”3,3.5. 4 . Sé?ection visuelle au c.hamp
60
9.3.3.3 4 5 e Sélection à partir des donnees chi.ffrées
61
9.3.3.5, 0. P1a.n de mise en place ail (champ
6 1
9.3.3.5. 7. Tri ou test de contrôle pour le résistance
cilïx nématicrdcs
62
9.3 .3..5. 8 r ‘hsc de contrôle ;oux- Sâ rési,rtance au
S . sola& eî a u F. 0x, f. s p . Eycogersici
9.4. Synthèse des obwr-v:3tions sur le TYLÇY au Sénégal
Ç * 4. I e Introduction
9.4.2, Inci.dence d e iz maladie
9.4.3. Sensibilice vari.&a.te
‘-3‘4.4. Influence des tec.hni(fl;e:~ Cill.tGïral.@c:
9.4.5. Tmportan ce de 7s mahdic en fonction des pcpulations de
Bemisia ta kkc i.
.A-,
65
9.4‘6. Importance de 1 ‘infection en pépiniere
68
9.4.7. Transmission par Remi, sia tebaci
09
9.4.8. Etude au microscope Jtlectronique
69
9.4.9. Conclusion
7t)
10. CULTURES DIVERSES
71
10.1, Effet de l’éthoprophos (&maticide) sur diffkentes espèces
maraîchères en pepinière
71
10.2. Observation du comportement de diverses espkes vi+&-vis
des nématodes à galles
73

1.
INTRODWI’ION
Le présent rapport concerne les essais et les observations en
phytopathologie menés au sein de la section Protection des Végétaux au
Centre pour le Développement de l’Horticulture, durant la période 1982/

1984, Il comprend également la synthèse des programmes de sélection de
tomate pour la résistance aux maladies, effectués depuis 1976,
I
Les différentes espèces étudiées sont donnees par ordre alphabétique.
Pour chaque espèce, les différents chapitres traitent des observations
effectuées sur chaque espèce (suivi phytosanitaire), la recherche de
moyens de lutte chimique pour le contr&e de certains pathogènes, les ob-
servationsvariétalesconcernant la résistance aux maladies, l’étude spéci-
fique de certains problèmei entre autre 1”étude de la pourriture rose des
racines d’oignon, le Tomato Yellow Leaf Curl sur la tomate et l’introduç-
tion de matériel sain à partir de méristèmes pour le manioc et la patate
douce. Pour 13 tomate des chapitres spécifiques sont consacrés àlasynthèse
du programme d’amélioration.
Le compte rendu des travaux effectués par Aziz M’Baye (1982/
juin 1983)est tiré intégralement du rapport présenté à la réunion annu-
elle de concertation en matiére de protection des végétaux, tenue à
Bambey en juin 1983.
Nous remercions vivement Madiodio Gueye, Aida Diagne et toute
l’équipe de la Protection des Végétaux pour leur collaboration fructueuse
e t e f f i c a c e .

2.
1. AUBERGINE
1.1. Suivi phytosanitaire
Champignon identifié : Pseudocercospora trichophila
En octobre 1982, sur les feuilles du bas de plantes d'aubergi?e, res-
tées en pépinière, sont apparues des taches chlorotiques, recouvertes
à la face inférieure d'un duvet grisâtre.
La présence d'un Cercospora z été notée. L'identitti! du pathogène a été
confirmée par le Commonwealth MycologicalInstitute comme étant le
Pseudocercospora trichgphila.

3.
2. GOMBO
2.1. Recherche de moyens de lutte
2.1.1. Contrôle d,e l'O:dium abeimoschi (1)
L'objectif était d e tester différents fongicides pour le
contrôle du champignon et d'évaluer Ics pertes de.rendement SOUS la
responsabilité d'un stagiaire du projet CILSS (formation en Protec-
tion des Végétaux; IPDR, KcfLO, NIGER).
Essai en blocs aléatoires complets : 4 objets, 6 répétitions, varî-
été Popul.ation
12, kemee fc 11/05/83, produits testés : Soufre
(4 000 g m.a./ha), Trîadimefon (75g m.a./ha), Bénomyl (500 g m.a:/ha).
L'Oidium est apparu le 20/07/83, les trois fongicides testés ont
donné un contrôle efficace de 3a maladie, ni‘anmoins l'importance de.
cette dernike est restée ?rop rkduite pour donner une différence
significative de rendement par rapport au témoin :non traité.
Dans cet essai, a également été notée une perce importante (12,5 %)
de pieds de gombo d6e au fletrissement vasculaire (Fusarium oxysporum
f. SP. vasinfectum).
2.1.2. Contrôle des nématod_r:s à galles (Méloidogyne spp;)
Un essai mis en place par la section Expérimentation a dé-
montré un développement très rklduit des plantes, un mois après le
semis. La presence de Mématodes semblait en être une des causes et
une partie de 1Jessa:i a Ité r&servée pour faire un test nématicide
avec deux produits, 1'~~ l'~~hoprophos agissant par contact, l‘autre,
le carbofuran, systé:nique agissant par contact et ingestion.
Données expérimentales
Blocs aléatoires compl.ets : 3,objets, 4 répétitions (voir
tableau des résultats).
Par parcelle (24 ml, icartement 1,2 sur 0,6 m) : 4 lignes de 10
(1) Le compte rendu complet de I'i:ssai peut %tre trouvé dans le rapport
du stagiair e Mandire N'Doye (septembre 83) "Pathologie et entomolo-
gie maraîchéres". P 20 à 28.

4.
plantes. Variété Puso, semis le 21/1/1982, traitement de sol le
24/2f1982. Récoltes du 8/4/1982 au 1/6/1982. Observations des racines
l e 14/0/2982.
Tableau des résultats
Objet
Dosekgm.a./ha Rendement (g)
Intensité d’attaque
(U
des nématodes (3)
1
2
3
4
5
6
Carbofuran
2,1
562 a (2)
0,2
3
6
6
1 3
5
Ethoprophos
1 0
445 b
2
4
4
5
1 3 10
Témoin
?
387 b.
1
2
4
6 11
12
(non traité)
(1) Rendement moyen par plante pour les 4 répétitions
(2) Les rendements rien suivis d’une même lettre sont significative-
ment différents (P = O,OS> - Test de DUNCAN F = 7,9 ; CV = 14 % ;
ppds = 110 g
(3) Nombre moyen pour les 4 répétitions de plantes dans chaque
classe : 1 = sain à 5 = complètement gallé
6 = plantes mortes et pourries (observation des racines
impossible)
Conclusion
Le traitement du sol au carbofuran a donné un rendement par
.plante significativement. sup&rieur de 45 X par rapport au témoin non
traité et de 26’% par rapport au traitement de sol é l’éthoprophos.
Ptir contre ce dernier nématicide ne donne pas de rendement significa-
tivement supérieur par rapport au témoin. Les observations effectuées
sur les racines en fin de culture n’indiquent aucune différence entre
les différents objets. L’effet du carbofuran sur le rendement s’ex-
plique par son action systémique et donc curative puisque le traite-
ment a été effectué I mois aprés le semis et doit donc être princi-
palement dû à la protection offerte en début de culture.

5.
Néanmoins il fauy no'er C;I:;.: T
carhofüran pet:!- üvojr un effet "bio-
stimulant" sur le:+ plaintes, l!r? plus,cet effet7 ne pouvant étre éva-
lué dans cet essai, peut il!~a7Lcmient être, en partie, à l'origine de
l'augmentation de r-endement.
2.2. Suivi phytosanitnire-
- En févrfer 1982, (le:. :--t:;ines circulaires griskres sur feuilles
ont révélé la présence d'une c~rc~;~orîo~.e. L'identité du pathogène
a été confirmée comme étant It-- Cercosporn-makyensis par le CMI.
L'importance de la maladie P::: rrstée trk linitbc.
- En décembre 1/82; sur i2 face i.nf&%ure des feuillessontap-
parues des taches angulaires h arrondies d'abord grisâtre puis deve-
nant de couleur noir-suie, Det: T:aches chlurotiques correspondaient à
la face supérieure. L'Pdentit6 eu pathogene a k.6 confirmée comme
étant le Cercospora ;~belmoschi par IIe Ci%. La mz.lad$.e a pris des pro-
".--
portiofis importantes ~?TOV0~~i?.~~t 12 déssèchemw:t et la chute des
feuilles.
- Sur les parcelles tém:i.rts nctl.s avons o$serv6 qu'à c8te de
1'Oidium abelmoschi ) le gc<-b5 (wmme le biscap) est également attaqué
par le Leveillula tauricg
- Le flétrissement w:5.~~1ilaire (li'usari.um nxysporum f. sp. vasin.
-*-,m-l.- --_- Y-.
fectum. Dans un champ des niayas nous avons constat6 d'importants
dégâts en début d'hivcrnsg(~ /p?uc de 75 x de:; $J.l.?intc?S mortes). Au ni-.
veau d'une culture de st;i:m sê&e de la px&.wlgarisation, plus de 30 %
des plantes ont .d&nirL.. i!,l:.:T ~II essai de I 'cxp&imcntation {nO 13 A et
no 13U), semé l.e~15/12/'i%X~, t>bservC Lin mars 1984, 40 X des pieds ont
dépéri aussi. bien dutis i..: iri3Yii?Cé Pus0 c;rre d:-.nv la variété Population
12. Les observations intlii...r~c;t 1 "importrrnce CII problème et il serait
souhaitable qu'ure rr-?cheïr:Iz;: 3 A
(:r> x.r<?*rj&-&>; ;-~$si.st~ntes
soit entammée.
Un test d'inoculation 8 r t i f'
j_ c '1. e .:.Ile wec le champignon a été effectué
afin de confirmer l'identit6 .3e -in rnala::ic? et de mettre au point un
test d'infection artificielle permettant un criblage des variétés pour
la recherche de vari&tks résistantes. La patki0*&ie a été confirmée
sur les deux variétés Population 12 et Puso.

6.
L’infection artificielle a été effectuée sur des plants de gombo
ayant atteint le stade “deux vraies feuilles” (dans des potsi D’abord
on a endommagé les racines au moyen d’un couteau puis on a arrose les
plantes avec une solution dc conldies (1 000 conidies par mm’ ).
Les symptômes (flétrissement et brunissement des vaisseaux),.ont été
notés deux semaines après l’inoculation.
- Pourriture des racines : Deux espèces de Fusarium, Fusarium
oxysporum et Fusorium solani isA&s và partir de racines pourries roses
de gombo, présentant une croissance ralentie, ont éte testées en ino-
culation artificielle. La pathogenie n’a pas été confirmée, la présence
de nématodes à galles,inattendue, a rendu les observations difficiles.
Cependant, ii faut noter que l’isolat de Fusarium oxysporum à partir
de racines n’a pas provoqué de fusariose vascul.a:ire,
2.3. Observations variétales
- Essai expérimentation no 6 et a* 7 (semis Le 8/9/1982)
L’essai (densité? de plantation comhink avec tri-variétal) a faitl’obje:
d’importantes attaques d'Bidium abdmoschi, de CI&-cospora abelmoschi 1
et de nématodes à galles (Méloidogyne SQ:). Des observations ont été’
effectuées pour déterm’ner .le.o differences de sensibilité variétale
et l’influence tic la !Jnnsi.t.Fi dc plantation sur l’importance des deux
maladies foliajres, Dans ~l;nquc parcelle, huit plantes ont été prises
au hasard. Par plante, Ies troi 3 fcui!.ies s~tuks successivement au-
dessus de 30 cIm du so’l ~r_t kt& &bserv&er; ii 1.~:~ face inférieure.
Pour In cercosporiose (~7 id~rkre de .:achesa et6 compte (n), tandis que
pour I’Oidium c’est le ~:~,urcontrgc r!~ feuiile c;.:;taquC (/o) qui a été observa ,
Variété
Ecartement (m>
CerCospora
Oidium
abelmoschi (n j
abelmoschi (X
Pus0
0,5 x (0,5 x ‘i,2)
67 >
4
0,6 x (0,6 x 1,2)
78 1
?2 a
4
Pop 12
0,5,x (0,5 x 3,2)
;;; ;
24
0,6 x (0,U x 1,2)
180 b
27

7.
. .
Etant donné la faible différence entre les dens-ités testees, aucun
effet de la densitf: de plantation sur l’importance des maladies foli-
aires n’a été décele, Par contre, une différence importante de sen-
sibilité varietale est à noter. La variétk Popl.2 s’est montrée nette-
ment plus sensible à l’O$dium comme à la cercosporiose quela variét6
Puso. (Analyse statistique en Split Blocs pour la ccrcospor@e :
F = 20,51). Concernant iesnématodes & galles les deux variétés etaitint
fortement attaquées (énormes galles en chapelet) par endroit.
- Des essais et observations préliminaires effectués sur les
variétés gombo (Puso et Population 12) ont démontré que les deux va-
riétés sont sensibles aux nématodes à galles (Méloidogyne SE.).
L’essai de 1’ expérimentation no 11 nous a permi de faire des observa-
tions sur un nombre important de plantes{ lirépktitions au total, 300
plantes observées par variété, khe1ll.e 1 à 5) :
. Pop 12 (84) : 0,9 ; 2,7 ; 2,5 ; 4,7 ; moyenne : 2,7
. Puso
(82) : 3,Cl ; 1,O ; 3 $8 ; 2,6 : moyenne : 2 6
Les résultats indiqueiit que la population de nématodes était très hété-
rogène dans le sol et que les deux vari.étés ont donne en moyenne des
scores sensiblement identiques.

8.
3 . JAXATU
3.1. Recherche de moyens de lutte
3.1.1. Essai contrôle du Stemphyllum solani (octobre 1982) (1)
Le jaxatu fait l’objet d’une demande importante puisque c’est
un légume apprécié des sénégalais. La plante est cependant très at-
taquée au niveau du feuillage par Stemphylium solani.
Il s’agit d’apprécier Ifindice del’attaquedu champignon mais aussi
de dégager une gamme’ de produits capables de contrôler la maladie.
Cela devrait permettre d’augmenter les rendeme,nts.
Description des travaux réalisés
Matériel utilisé
- - - - - - - - - - - - - - - -
4 variantes, 6 répétitions randomisées
1
- Témoin (non traité)
Il - Manèbe
1 800 g produitlha
?II - Mancozèbe 1 800 g produit/ha
N - Captafol
1 800 g produit/ha
Caractéristiques des parcelles
------w--w-- - - - - - - - - - - - - - - - -
S u p e r f i c i e
1.3 Ill2
Lignes par parcelle
5
Ecartement entre les lignes
ci,5
Ecartement entre les plantes
0,s
Plante5 par parcelle
70 plantes
Données culturales
---^---1----------
Variété
SOXSXI
Semis en pépinière 19/10/82
Date de repiquage
24/11/82
(1) Effectué par A.A. M’Raye, le compte rendu est tiré integralement du do-
cument “Prot.ection phytosanitaire des Plantes maraj.chères” - 1982/1983 -
préparé pour la réunion annuelle de concertation en mat,iere de protec-
tion des végétaux - Coly, Defrancq, M’Baye .- juin 1.983.

9.

10.
de chaque parcelle dont le produit a été pesé séparément.
Analyse desrésultatsobtenus
L’essai étant en cours, les résultats ne peuvent être que partiels,
Tableau des rendements et des observations
Variantes
Kendements T/ha
Notation de la
maladie
1
Témoin
31,2 T/ha
6,33
II Manèbe
38,5 T/ha
2,83
III Mancozèbe
37,4 T/ha
3
lV Captafol
35,5 T/ha
2,66
Il apparaît
à partir du tableau quelemanebe, la mancozèbe etlecap-
tafol ont sensiblement stoppé le développement de la maladie par
rapport au tkmoLn. Les rendements de ces variantes sont également
supérieurs à celui du témoin. L’analyse statistique a montré que la
différence n’était cependant pas significative.
3.1.2. Essai contrôle du Stemphylium solani (-janvier 1984)
L’objectif était de tester différents fongicides pour le
contrôle du champignon et d’évaluer les pertes de rendement.
Les produits suivants furent testés sur deux cultures en place
(un essai à 6 répétitions, l’autre à 4 rkpétitions) :
le propiconazole (125 g m.a./ha), le carbendazime (125 g m,a./ha),
l’iprodione (750 g m.a./ha), le chlorothalonil (1 500 g m.a./ha>,
et lecaptafol(1 500 g m.a./ha).
L’attaque du Stemphylium solani est apparue tardivement et aucune
estimation n’a pu être faite, ni sur l’efficacité des produits, ni
sur les pertes de rendement.
A noter cependant qu’aucune phytotoxicite n’a été observée avec le:
différents produits et un nouvel essai a été mis en place.

11.
3.2. Suivi phytsJ!itai-
- Champignon :ido!- ii. i .J : f’.:aud~r-~‘~c~‘.~ ora atromar inalis
“.-z - ‘IL
En octobre 1982, sur les feuil.!es du bas des plantes du jaxatu (va-
riété Soxna) restees ei- ;;épiri:i&rc, sont ;:ÿparues des taches chloroti-
ques p recouver[-y: ;‘! 1;; _QC:~ .Lnf Lrieure d ‘un duvet grisâtre,
La présence d’un cerc(:s+z;,1 ,:: &tE notée. L’idrntitk d’un pathog&ne a
été confirmée comme c3~3it Ic F’qcudocercospora atromarginafis par Le
Commonwealth Mycologic.aJ Inei: I tute.
- Les essais effectuk:-: par la sec:.ioi: Expbrimentation nous ont
montré qu’à côté du U?:emph$-:.um solani, ? e Leveillula taurica peut
également provoquer ude diminution importante du feuil.lage et qu’un
contrôle de la maladie peut s’imposer,

12”

13.

14.
Conclusion
Sur sept variétés reçues, deux seulement ont dépassé le stade
de transfert dans la chambre humide, lies cinq autres étant dans la
chambre à climat contr91é. X1. s'agit de les multiplier afin de recom-
mencer l'opération en prenant surtout soin du transfert dans la
chambre humide,


16.
favorables pour la production de semences d”oignon devrait être
entreprise (par exemple au niveau du fleuve Sénégal).
Il faut noter egalement que quelques attaques de Stemphylium botryosum
ont été observées au niveau des inflorescences.
5.3. Etude de la pourriture rose des racines
5.3.1. Introduction
La pourriture rose des racines, dont les symptômes font pen-
ser à la maladie des! racines roses provoquées par le Pyrenochaeta
terrestris a été Observ&e à plusieurs endroits du pays. Nous avons
constaté en plein champ, à N ‘Nol des attaques importantes, dans la
région du Gandiolais des attaques
foudroyantes en pépinière, au
Centre de Cambérèrze des attaques limitées en plein champ.
5.3.2. Identification de l’agent causal
De nombreux isolements B partir des racines ont été effectués
afin de déterminer l’agent causal. Les champignons les plus fréquem-
ment observés sont, le Fusarium oxysporum et un champignon stérile en
culture. (D’autres Fusarium spp. tel que le F, solani, F.equisti,
F, moniliforme var su_rpfilutinans ainsi que le Rhizoctonia sqlani ont
été notés occasionnellementj.
Le champignon, stérile en culture sur milieu artificiel, a finalement
été identifié par le Commonweath Mycological Institue comme étant le
Pyrenochaeta terrestris. Afin de confirmer le pouvoir pathogène du
champignon, des tests d’inoculation artificielle ont tké mis en
place.
En ce qui concerne le F.oxysporum,il n’est pas exclu qu’il soit éga-
lement à l’origine des symptômes de racines roses. Ce champignon
devra donc également
&.re cestf en inoculation artificielle a.fin
de vérifier s’il s’agit de F. o. f. SP. cepae ou d’un saprophyte.

1’7,
5.1.3. Test d’inoculation artificict! 1.e avec ic Pyrenochaeta terrestris
--m---w ._.- 2
----.
un premier test ii 6th effectué en janvier !984 avec des
plantes de Violet de Ga]rni prélevées dans une pépini ère et repiquees
dans des pots en verre. ( Six répetitions en sol. non-c.ontaminé et.
contaminé ) ç Etant do;thd q& le champignon reste skérile e n cul.ture
(aussi bien sur du m?.?.ieu
;’ b:rse de pomme de terre, d’avoine que de
malte), le sable a k-é cont.nziné en le mélangeant avec. du mycélium
prélevé direc+ement des boli.w de culture.
Six semaines apres $’ inocuïriti of, nous avons constat&, à travers le
verre, 1 ‘apparence iose des rxines des plantes en pots inoculés.
Par contre, l e s rûc.iiies dC?S j;.;antes en pots témoi.ns et-aient toutes
blanches. A 1 ‘arrac&i:>e cetic; observation a 6th conf:irmée : les plan-
tes inoculees pxésentai!..2t un système radiculaire très réduit et
généralement de couleur .~*c)RF:.
Les racines des plantes témoins étaient
bien développées CI: ne prl!sentF~-:cèlent pas de pourriture rose. Des iso-
lements cffecués à p:irt:Lr C~C:.:* racines de plantes inoculées ont donné
100 x de Pyrenochnetz terre~tris paï
-----_-me-
fois acc:ompagné de F, oxysporum,
rarement accompagne de F. s~.~i ani et Rhizoctonia sslaniN,
- -
Les isolements effectu& a pax’~:ir de plantes témorins ç:nt donné quel-
Ce test ‘i donc mit ;X ivi<!tbrif:C- .l.î téus~:! te d e I.‘i,noc2iation artifi-
5.3.3. 2, T e s t d’inocui.ai::inn dr buib:iZItts
--_..,a
-. . ..--z ---1.- --
bulbifles ~iani:eea <‘xi SC/!. ir;fE?:<r.& +ôènt&! ent toutes un système ra-
diculaire réduit acre< pw~rjtze rose, t::ntis que If:s plantes jssues
de bulbtiies plant& en L:V! no+contamii:iA etaient saines excepte
une ssuïe dont l-es racines çf~talent egal.eri.ent pourries roses.

18.
Le développement des plartrcts ,i nocul ées était psus rérluiL que celui
des plantes témoins. (Foi~&s myen d’une plaRt:e en S0.i iGfest& =
4,2 g, e n s o l non-infest6 r; 13,4 g).
Les isolements effect&s à partir des racines de plantes j;Ifestées
ont donné lOc! Z de P~renocl-taet: ter~restri.s, souvent accomp&gnC de
-
-
F. oxysporum ; pour l~?s r~:incs des plantes témoins, seules Les
racines de ‘la plante préçentznt des racines roses ont rGvé3.é la
présence de Pyrenochaeta terrestris et de F,xysporum.
-
-
La présence d ‘URC pl~71.it.e r? racines roses dans Ie lot des plantes
témoins nous fait supposer qu ‘21 s’agissait là d ‘une plante provenant
d’une bulbille contminée,, Cependant, il faut signaler qiue le test 8
été effecicué dans du sable de dune non stbri tisé et que 1. ‘infectiorl
pourrait hgalement iirovenir du sol. Ce dernier facteur expliguerait
également la présence du i’..-!-. !ixysporum souvent not& ‘I.oT-s des isole-
ments e
(1) La variétk Yaakar est une &~~CL?OT~ bocahe dans le cult?.var Roxa Do
Traviu e

29.
Résultats
Early Texas Grano 503 PRR
Egyptian
3,2 I 4,3
Qiol.et. de Galmi
1. >9
3,o
Yellow Granex II
3?1
296
laakar
2,L
295
1
ix semaines après i f inoculation
Les isolements eff.‘ecLués sur Les plantes inoculées (en cours et
à la fin du test) ont COUS r&vé?é la présence du P,
terrestris (parfois
-
-
accompagné de Fcsarrium 5k.j S Peur l-es plantes témoins, les quelques
plantes de Uaakar dép&-ies MI. cours du test n’ont donn& que du F,
oxyspcrum
; les racines prf?l evéeü sur to-.ites les autres plantes
témoins en fin de *tes:- r: ‘on:: r&véîé la présence d ‘au<:un champignon en
culrure.
Dans le tableau des rhw2tatc::, nous constatons que pour- les cultivars
E.T.Gr. 502 PRR, Egypcian et: Viol.et de Gairni, ian pourcentage irès
faible de plantes a ~tirvh CE SOI inlest&. Les sürvivants étaient foi-
tement attei3t.s d e pczrriI:~;re rose des racines et prhkntaient un poids
moyen par plante faihi.e par rapport au tfmoin,
Par contre I pour les c.uli.i~b:lr-:;
Yeî.low Granex Ii et. Yaakhr- : le pourcentage
de survivants étaient tr&s C.JevFi?,
les racines étaiest également attein-
tes de pourriture rose mais cdans une moind.re mesure que pour les autres
cultivars ; le poids choyer! par plante étai.t kgalement plus faible pour
les plantes en sol intesté qrie pour les plantes témoins.

Le fZyre13ochact.a ti-i.:e:;t~.:~ui est A l'or-igine de paurrituxc
---.-.-& _-.-Ix.__ i-
rose des racines d'oignon. (1,~: pathog&riie ivclit3elI.e de Fusnrlum
e-111
oxysporum est à vérifie;:-) " Les cinq t-.uï.tivars d'aignons testés en
inoculation artificie.l.I.e se sont monlr&; attaqués, Cependan?, les
cultivars Early Texas GrancS 5!?2 .%E, Egyptiari et Violet de Galmi se
sont montrés bï?23UCoUp
jj:iLtS
"-y
.Ye,2s; A__ es que les cultivars Yel.low Granex H
et Yaakar. La sensjJ-jij.itcs .<j,: :T .'i‘, Grano SU PRR peut zous étonner car
il s'agit d'un cultiv;,r &.icc;: S.*sr&: pour 10 résistance au P. terrestris
(pathotype différent ;i<i :j+r~C:~..i '! > L 1'8~ contre, le cul.tiwar Yellctw

21.
6, PATATE DOUCE
6.1. Introduction de matériel sain cexempt de virus) A partir de culture
de méristème (1)
Il s'agit d'introduire du materiel sain de patate douce, de le
multiplier rapidement in vitro.& de conserver les ressources génétiques.
Cela permet de tester de nouveaux clones sans risque d'introduire de
nouvelles maladies.
Description des travaux,,.réalisés
Nous avons recu de 1'LIL'A , Ibadan (Nigeria) lû clones de patate
douce sous forme de culture de méristème.
1. TIB 2
- sut302pibi. e au charançon e,t au complexe de virus
2.TIB4
- susceptible au charançsri ;modérémenz rksistant au complexe
de virus
3. TXB 9
- modérément résistant au charançon
3. TIBl3 - susceptible au charançon et au complexe de virus
5. TIB 1487 - susceptible au charançon et au complexe de virus
6. TIB 1499 - modérement résistant au charanson ; suceptible au complexe
de virus
7. TT.B 2498 - modérément résistant au charançon ; tr& x&sistant au
complexe de virus
8. TIB 2532 - résistant au charançon
et au complexe de virus
9. TIB 2544 - résistant au complexe de virus ; modérément résistant au
charançon
10. TIB 3017 - résistant au charnnçon et aiu complexe de virus
Ce matéri&. a éth dsnbord multiplié in vitro. Le mil.ieu Murashige &
Skoog modifié a et& utilisé.
Milieu Murashige & Stoog
,295 &
Hz0
50 ml
Vitamines
2,s ml
(1) A.A. M'Baye idem remarque P.8

22.

23.
Ze milieu Eurashigue & Skoog modifié est adéquat pour la culture
in vitro de boutures de patate douce, Les conditions do la chambre
froide à climat contr8lZ (les m&es que pour le manioc) sont favortibles
au d&eloppement des plantules, Le transfert en chambre humide s’est
bien opér6. Celle montre que la patate douce s’y prSte pltis que le manioc,
Conclusion
Neuf clones sur dix sont intro3uits et se trouvent aujourd’hui
en plein champ, 11 sra.git d e rrili:.*
~,iplier le, T35 3017 afin de l’intro-
duire en plein cha,mp pour pouvoir mettre en place un essai de r&istance
var iétale.
6‘ 2.
Observations yar idtales
6,2.î.
Résistzncc aux nématod~~~
Essai gréliminaire avril IC)%I?
11...-,.“- -“---c”--I-~--~--c’-~~
Sept variétés retenues par la section Amélioration ont été
Plan&es a.u hasard à raison de deux boutures par variété dans un champ
infesté de Gmatndes Se Q7/04/83 et observk le 2:/07/83, N’ont démontré
aucune présence de galles, les varj&tés FJdargu, 10 la 15 et 249%.
Quelques rates galles sur u&5e répCtit,ion de la variété 1487, Par contre,
s e s o n t montr&s ct-ns
70 R II > 2,544 et 2532.
Essai nover~ihre i982
I-^-'---lr-.--n-I---C"-
CS.srquante-six variGt6s et c7iones retenus 2 la section Amélioration
ont é;G plant& en terrain infestG de n6matodes pour évaluer leur
résistance ~ttx n&na.t-odes. C;~C dizaine de boutures par clone ont été
étiquetêes individueltemen? et pl.antêes au hasard, le 42/1.1/19%2 en
terrain i.nfesté. L!arracbage et: l’observation des racines furent effectués
du 30./03/‘1983 au 33/04/19%3.
Les rêsultats sont indiques dans le tableau, Bien que le terrain ait été
chaisi potrr I,a priisence d e s n&atodes, ?‘LntensitE de l’attaque est restée
Or&% l,în$tée et auçune cawlusi.con s-e peut %tre tirêe, ni su niveau de
la résistance variétale,
ni au niveau des pertes de
..a /

24,
rendements provoquées pi2 r I. C~Cor, attaques sur .Les racines ou sur les
tubercules,
Essai Juillet 1983
- - - - - - --“...--------
L’essai comptait ?ês 3L. clones retenus & cette époque par la
section Amitlioratian S raison de tû répêtitions d’une plante par clone.
P.la~tk l e 23/7/1983, rkoité et observé Te ?5/12/1983, Etant donné quele
terrain lit s’est avéré qtie modGrhé~~r. infesté, nous avons retenu les ob-
servations des 5 plantes Les plus infeshzs pour chaque clone.
Dans le tableau sont donnkes ies moyennes des observations.
Conclusions sur la sensi.bii.,it& au& nkmatodes à galles (voir tableau P. 25)
Les clones suffisamment obscrvits peuvent être cïassés ainsi :
. --------------A-..- Les moins atraoués
: 7 , 8, îl, ??, 45, 63, G5, 68, tougn 5, 2498
‘ Peu attaqués : 5, 19, 29, 32, 39, 67,
MsBoro 1 , M’Boro 4,
- - - - - - - - - - - -
N’Dargu,
1487, lOB15
. Yoyennement attaqués :
---------^-------11-
2, 4, 40, 41, 49.
. Les ~7,~s attaqués : 69,
--y-----------l-^
X’Boro 2, M’Roro 3, 2532, 2544, 10Bll
6.2.2. V i r u s
- Observations efSêctukcs sw 1 ‘essai comparatif no 12
(plantation le 8/?.2/3%-?3)
Etant donné fLa pr&se~~e tic nornbreuw~ glarlt~s virosées, une observa-
tion a été effectu& sur les diffhrents symptômes rencontrk sur les
dif féreriti7s Var-i ht& en ~lacc (awc prise de photos de référence).

E s s a i rtover&re IW2
Clone
intensité d’cttsgue (1)
knsibilité ( 3 )
(amélioration)
n
0
1
-*--..-
i l8
6I
1487
2498
b
2532
7
2544
10
M‘Boro 1
6
M’Boro 2
10
H’Boro 3
12
Y’Boro 4
6
‘.ooga 5
1t.f
2
4
!>
ii
i
b
!L
3
6
‘j
P
20
i l
22
5
24
6
27
h
TP
29
8
1’
30
G
32
b
P
33
:o
~_
3.4
a
35
4
36
9
37
10
38
39
8
F
40
5
M
4:
%
45
i
TP
41
8
49
10
M
52
6
. .
54
10
56
a
JO
:9
7
6(~
8
62
ici6
6:
10
9
5:
5
68
8
69
6
73
II
74
4

Tableau des r&sultatz:
.%z.
i
Poids moyen des
Variétés i-
tubercules
l
(21
I
990
569
J
741
iL 6.50


28,
1. PIMENT
?. 1. Suivi phÿtosanitaj re
- En octobre 1932 ii éeè ~bservéeüne attaque importante de
Xanthomonas campestris p. v. vericatoria, Pour la prt?nlièrC? fois ont
été observées des tcrches sur fruit sur Zeç vciriéths Sa'l.mc:n et Santaka.
Par contre, la variét& Kanï Xegne ne semblait pas porter de symptômes
sur fruit, observation devant tkre confirmée à l'avenir a!Yin de déter-
miner si la vari&A Kani Xegne est r&sistonte à cette bactérie au ni-
veau des fruits.
- Sur une CU1 LliY’C? tif: ;)imc-nt ) var. Saf.i (repILq1w3ge 1 F? 9/11 /E983) )
on a pu constater 167 Z de giantes viros&s.
&:L khantillons ont été
remis au laboratoire de ph$.o*A.rologie de l'Ci?Tf'3!4 (Mr. Dubeïne), alr‘in
de préciser ie virus à 1. 'cc-igi ne des symptômes : (p: arites de taille
réduite, feuilles déformlt-s et mosa:yuées). Le CW (Mosaique du concom-
bre) a été identifié.
- Sur la même culture, une autre maladie- LncoanuE:, a été consta-

29.
Symptômes
- - ----.P- :
- sur feuille : nécrose des nervures (aspect aqueux), accompagné ou non
-----e-L---
de chlorose, suivie du brunissement d'une grande partie du limbe et
chute de la feuille.
- sur tiges et pédoncules floraux : taches noires eparpill&es, qui en
---^---------^------l________l__
évoluant, rendent la tige noire de haut en bas ; la plante se déssè-
che.
Un échantillon a été envoyé au laboratoire de phytobactériologie de
l'I.N.R.A., & Angers en France pour identification.
8. POMME DE TERRE
8.1. Observations variétales
8.1.1. Evaiuation du comportement variétal vis-à-vis des nématodes à galles
A l'heure actuelle, iln'existepas de variétés de pomme de terre
résistantes aux nématodes à galles. Néanmoins ces derniers peuvent
être un facteur limitant pour la culture de la pomme de terre au
Sénégal. sur des terrains sablonneux.
Pour cette raison, nous avons mis en place un essai pour observer le
comportement de différentes variétes de pommes de terre en terrain
infesté de nkmatodes.
Mis en place Le 24/01/83, i"essai en blocs aléatoires complets compor-
tait 15 variétés, à raison de 6 à 10 répétitions de 5 plants par vari-
été (seLon le nombre de tubercules disponibles).
L'arrachageet l'observation ont été effectués du 7/04/83# au 15/04/83.
Lestubercules de chaque parcelle ont été classés en quatre catégories
(0 = sain ; 1 = légères protubérances ressenties au toucher ; 2 = at-
taque importante ; 3 = attaque tres importante) et comptées.
Dansle tableau des résultats sont données les moyennes des pourcenta-
ges de tubercules sains (classe 0 ) et fortement attaquées(classe 2 +
classe 3 >.
I,'intensite d'attaque est apparue plutôt réduite et très hétérogène.

15 (9J)
15 (9,5)
6 (2)
15 (9,: i
‘3 (5,ij
27 (15)
22 (14)
15 (9,.5.3
q ( 5 I ‘1: ‘1
‘7 ,:. I
35 (16)
l.5 (3*3\\
7 (3;Y
3 (3)
10 (7)
2 1 ( 1 r-1 ;i

31.
taches noires sur Iea feuilles (identification à confirmer par test
de pathogènie : Xanthononas campestris p. v . vesicatoria) .
Des observations ont Eté effectuées le 30/11/81 pour determiner les
dif ferences de susceptibi:lí te varietale (échelle i à 9 ; 1 = sain,
9 = mort ; moyenne de quatre répetitions) ont été notés, du moins au
plus sensible : Alpha (1,5j, IQxtaange (1,7.5), Baraka (2,5), Désirée
(3,253 et Cardinal (4).
Maladie du feuillage
* E s s a i exp&imentntion no 11.3 (plantat.ion l e 19/4/1982)
L’essa:i (tr%variéta.I.) a fait l’obget d’une maladie du feuillage non
identifiée : taches nécrotj.ques sur les feuS:les, noircissement des
nervures sur la face infkr-.ieure suivi du dép&issement de la plante
(Virus Y de la pomme de terre ? >.
Des comptages du nombre de pieds attaqués ont étC effectués du
1/6/1982 au 24/6,‘1982.
Les moyennes des pourcentages de plantes attaquées pour les différen-
tes repétitions ont hté$Baraka : .5 ,.5 ;U, ; Désirfe : 8,5 % ; Alpha : 14 70 ;
Nataange : 17 ;F ; Cardinal : 1 Fi %.

32,
9. TOMATE
9.1. Recherche de moyens de lutte
9.1.1. ~ontrôie du Bemisîa tabaci t vecteur du "Tomate Yellow Leaf Curl &.rus"
L' intérêt de 1 'étude
----1-11--------1-1-
La mouche blanche Bemisia tabaci, est le vecteur cl 'une maladie
virale (TYLCV) qui peut provoquer & certaines époques de l'année des
pertes de rendements importantes sur la tomate principalement dans le
cas d'infections très préc'oces (c'est-à-dire en pepiniere, ou dans
les premières semaines qui suivent le repiquage). Le contr6le du
Jjemisia tabaci au moyen de traitements
insecticides efficaces, prfn-
cipalement au début. de la culture, pourrait dimi.nuer d'une manière
importante 1 'incidence du 'I'YI,C‘tr et augmenter les rendements.
Résultats antérieurs
-a-------------1-1--
Les essais insecticides effectués psecédemment, bien que
donnant un certain espoir de contrôle, ne nous ont pas permis de tirer
de conclusions défini ti.vcs quant ii 1.' efficacité du traitement et 1 'é-
valuation des pertes de rendement provoquées par la maladie.
Ceci étant pri.ncipalemen t dii a:1 taux trap faible de maladie ou A son
apparition tardive dans les essais.
Résultats de ia campagne 1982/1983
-_---------l-----ll-III_I_I__y___y_
. Essai septembre 198.2
------.--------------
lin essai comparatif :insecticide pour le contrôle du vecteur
13. tabaci a été semé le 6/09/1982 et. repiqué le ?/10/1982 (variété
Rossol) . Comprenant 5 ob jet.s et 4 répétitions (40 plantes, voir
tableau) les traitements insecticides ont été effectués tous les six
jours en pépinière et uno fois par semaine en plein champ, pendant
5 semaines.

33.
Endosulfxl Endosuï fnn
. Essai octobre 1983
---^------..a” ---- --__

tabaci trop réduite au moment des essais ou une interférence trop grande
entre les différentes parcelles traitées et non traitées (Interplot
Interference).
En ce qui concerne les populations de Bemisia tabaci, les études de
dynamique de poptilations sur plusieurs annees devront nous permettre
d’établir des courbes de populations. Ainsi pour les deux années 1981
et 1982, les plus fortes densit&s de Bemisia tabaci ont été constatées
+%n novembre+ en fin d’hivernage pour diminuer pendant la saison sèche
et reprendre de l’importance au mois de juillet, août. La plus forte
incidence de la maladie peut donc être attendue dans les semis précoces
de tomate. Comme la plupart des essais ont été mis en place entre sep-
tembre et décembre, théoriquement pendant la période favorable à la
maladie, le deuxième facteur c’est-à-dire l+interférence entre les par-
celles traitées et non traitées pourrait jouer un rôle prepondérant,
En effet, surtout en pepinière, mais également es plein champ, les par-
celles témoins mises au hasard entre les parcelles traitées pourraient
échapper aux infestations de Bemiaia tabaci. ç’n autre protocole expéri-
mental devrait donc être testé à l’avenir pour nous permettre de con-
firmer cette hypothèse et arriver à des résultats plus concluants.
.
Orientation pour l’avenir
Les visites sur Ic terrain et l’expérience acquise sur le Centre
ont démontré l’importance que le TYLCV peut avoir sur les rendements de
tomate R certaines époques de l’année (surtout dans la région du Cap
Vert, du Sine Ssloum et de la Casamance). L’étude des possibilités de
mesures préventives devrait Ctre poursuivie (entre autre traitements
insecticides, paillages en pepinike etc.. . ) . Les disponibilités actu-
elles en terrain nous permettent d’otablir un autre protocole expéri-
mental visant à diminuer+ sinon à Climiner l’interference entre les
parcelles traitées et non traitées, Dans un premier temps le nombre
d’insecticides testes devrait être diminué et les dlffitrents objets
(traités, non traités) suffisamment éloi&s des uns des auzres tout
en restant dans les mêmes conditions d ’ environne.ment. Dans le cas où
des résultats satisfaisants seraient obtenus, l’expérimentation pour-
rait être élargie à d’autres insec.ticides ou a d’autres m&hodes pré-
ventives (par ex. paillage). Dans le cas contraire l’expérimentation
devrait être poursuivie dans d’autres localités (par ex. Station ISRA
à Nioro du Rip) où des attaques c2e ‘lO0 % de TYLCV ont été observées
sur tomate.

35.

36.
(résistantes au pathotype Ij. Depuis la souche a éte Conserv&e en bou-
teiïlc sur sol stiril.isé :lumide. ih test d'infection artificielle à
petite échelle a été mis en place pour déterminer si La souche avait
conservé son pouvoir pathogène après quatre années de conservation.
Le 7/12/1982, quatre plantes de chacune des variétés testées (Casaque
rouge,Rossol, UNH Il-H et Small F'ry II) ont été inocu3.ées par simple
trempage des plantes (stade 3 vraies feuil%.es d&eloppées) dans une solu-
tion de conidies. Seize jours après, les premiers fletrissements avec
noircissement des vaisseaux ont été observés. Un mois après, toutes les
plantes inoculées étaient mortes, I.es témoins non inoculés se développant
normalement.
La souche en collection est donc toujours vivante et pathogène et pourra
toujours être utilisée pour des tests de résistance variétale.
9.3. Synthèse des programmes de sélecg&
9.3.1. Programme de sélection pour !.a résistance au TYLCV
Suite a la mission d'un consultant virologue pour le problème du
TYLCV sur tomate nous avons reçu une lignée de tomate appelce Bet Dagan
4 - 1 en provenance d'Israël, qui devrait présenter une bonne tolérance
au TYLCV. Etant donné I"intér& que pourrait prdsenter cette lignée,
nous avons entrepris de l‘observer ci- de commencer une sélection géné-
alogique.
Résultats anterieurs
------------l-I-----
Jusqu'à l'heure actue,lk l.a tol.érance dti matériel au 'TYLÇV n'a
pu être confirmée a cause drun niveau d'infestation trop réduit, néan-
moins nous avions &lecti.onn& pour les caractères agronomiques.
Ainsi, en juin 1980, 12 pl.anws ont été sélectionnées et ont constitué
12 lignkes. En janvier 1981, les IL! lignées ont kté plantées et 1 à 4
plantes ont éte sélectionnees par Lignée pour la poursuite de la sé-
lection.
Résultats de la campagne 1982/1983
_-__ --------------------.------..".--.-
En avril 1982, toutes les lignêes issues de ce programme (23)
ont été testées en sol. :infesté de nématodes pour déterminer leur

37.
9.3.2. 1 . Ob.jectif

38.
Mesch 22 x Rosaol
i
Fl x Ro’box
Autoféconda tien des plantes
reyéïécs 12/-b Mi/t

39.
1979 Sénégal F4 - culture deslignees A.C.et des lignees D.E.F.
*
retenues a Montfavet
Résultats : choix des meilleures plantes dans les
lignées A..C.D.F.
France
F4 - tri pour la résistance au Fusarium pathotype 2 dans
les lignées en disjonction pour ce carctère (D.F.)
Retenue : F10, 1
1980 Sénégal
FS + F6 - culture des lignées A,C.D.F. (retenues au
niveau du Sénégal et de la France)
Résultats : 3 lignées retenues (A.C.D.) et le
choix des meilleures plantes dans chaque lignée.
Pour certaines lignées deux autofecondations.
1981 Sénégal
F6 + F7 - idem
1982 Sénégal
F7 + FP - idem
1983 Sénégal
F8 + F9 - idem
1984 Sénégal
F9 + FI0 - idem
A toutes les étapes de sélection, des tests de contr6le ont été effec-
tués sur la résistance aux nématodes et au Fusarium pathotype 2 à
l'IMRA, Montfavet
9.3.2. 4. Derniers résultats (1983/1984) obtenus à Cambérène
4.3.2. 4.1 Ob:jectif : Poursuite d,e Ia sélection généalogique et essai compa-
l
ratif variétal
9.3.2. 4.2. Matériel mis en place :
Descendance A - Appelée Rotelia :8 lignées
(Fe ) A01 1 j
idem F'?
(Fa ) Ao1
4 t
idem F6 (selection MPT - 19803
(FE ) Au4 2 '
idem F'i'
(F8 ) AO4 3
(FI~) A825 2
idem F3
idem Fg
(Fio) A825 3
idem FB (selection Cambérène)
(FIO) A826 3
idem Fg
(FI~) A826 4

4c.
idem F‘i
(FE ) CO2 2
(FIO) C231 1
idem F3
(FIO) c233 1
(FIO) c233 3
(FIO) G54
1
(FIO) (:SE,
1
(ma) Dl232
2
1
(FICI) II1232
3
I
i
(FIO) D12"bl 2
idem Fr, 1
i
i
(FIO) D123b2
1
j fj(2jji i.8 l
idem Fh (Sél.ection Cambérèi
(FIo) Dl23b2 3 I
t
(F9 > Dl261 11
(FS > Dl26-l
“>1.. 1
I
/Fg ) rI12EÎ 4 I
Témoin - ROSS~I
--
Ainsi :

n
c C-4
. .
# ‘-.----w.-.
.-

-_.

42 .
chaque lignée soit représentée deux fois dans l’essai.
. Par lignée 5 ont été c:üll-ivécs deux rï?p&.tions de 14 plantes
La densité de plantation étant 13 333 pied à l’hectare.
9.3.2, 4.4. Données culturales
S e m i s le 9/12/1983 ; repjquagc le 9/1/1984 ; quatre récoltes effectuées
les CIlOir, 11/04, lW04, 3/05
Traitements phytosanitaires t
. En pépinière : une foi
-.------------
s par semaine au diméthoaike (mouches blanches)
, En chamn :
.--..-----L
traitements i.nsecticides contre chenilles, pucerons et
acariens.
9.3.2. 4.5. Observations
I Pépinière
--#..------
- On n’a pas note de grandes différences du pain t de vue de la forme du
feuillage
- La présence de plantes sans bourgeon terminal (constaté précédam-
ment au caurs du programme j n’ a été que trés rarement constatée (1)
- Coloration vioiatte, d’abord du dessous des feuilles, dès que les
planteu tardent en pépiniere
. Chc?Klp
- - - - -
“- TYICV :
-
-
Le pourcentage de phntes à symptômes de TYLCV au 28/03/84 (2,5
mois après repi.quagej est note pour chaque variété dans le tableau
rkapitulatlf. 123 vari &Lé hssoî Éttait l a plus a t t e i n t e , l e s a u t r e s
v a r i é t é s préseni.ai cnf;i ,<,:jp“OXimnti\\lcmellt~
le même pourcentage de
plantes atteintes.
- Nécrose apicale :
Les fruits n’ont. présent:& que c!uelques rares ci?s de nécrose api-
caïe ct interieure.
- Développement foliaiie :
Rotelia, Rotec et Romitel ont un feuillage plus rbduit que Rossol.
Une coloration v3.oîett.e a été constatke, ‘Les variétés sélectionnées
(1) Cette anomalie a ét.ti constaréti 5 des pourcentitges très élevés B partir
de graines récoltées en début d’hivernage.

montrent des colorations plus accentu&es que Rossol. La Wotec
s’est moritr& 1I.a vrïi&té la plus atteinte,
_I Récoï.te et~~ieî~v”‘~.o”~~
. Les poids muyens du fruit. ont ét6 obuervés pour ies trois pre-
mi.tires récof tes.
* Une estimat:!on de L ‘Extrait Sec et dt? l’kidité a été effectuée
par 1’TTA (Institut üe Technologie Aï.i.mentairej pour les lignées
retenues à tie~x dates de récolte (11/‘04 et .19/C&)
9.3.2. 4.6. Résultats par variété
-1_-
Tabeau récapitulatif par vari6t6
1”-1-
/
:
Rûtella
58 j 3,cl
33,3
53,:; 60,O 3
Y7
63
49 /, 7,4 ,0,29 Frui~ts ~LUS fermes
Rotec
66 1 a,3
x,4
mpc: 5E,5 a
Y7
66
51 1 7+l D,l:? Véc&aG.onplus violacée
Romitel
63 jlo,s
fg,%
EL,> 70.6 b
il5
69
51 / 7,G '0,2f Meiieur rendement
00ss01
87
12,4
41,il
61,ï
63,?
G
XI
49
38 / u,cj 'cl,27
t
--1
m.-.---+~~---
5 : Pourcentage de plan.tes 0’3 symptômes de TYLCV le 28/03/1984
2 : Rendement moyen T/ha c~w;il 6 zux ri of fiérentes dates: SUT base de la derjslté
réelle de ‘T 3 333 plant i29 à 3. ! hectare
3 : Poids moyen du fruit ais dntcs dc récoltes indiquées
4 : Extrait sec, moyenne ~VS deux observations pouï quelques ïignées sélec-
tionnées par variété
c; ‘y Acidité, moye:>ne des d:>u:i ohçerv~t ions pour quelques lignées a&lectionnées
par variété
9.3.2. 4 . 7 . Conclusions
- Les varihés Kossol et Rorh tel ont donné un rendement hquivalent,
signif icati vement supérieur d ‘environ
15 % par rapport aux varié-
tés Rotec et Rotella.
- Les variétés Rotei1.a 9 Kotec e$; Romitel OI]“L donné un poids moyen
du fruit semblable, supérieup de 30 à 40 % à la variké Rossol.

- La variété Rotella s’est confirmée :.voir des fruits plus fermes que
les autres varietés. En général de forme allongee, cylindrique, dans
toutes les lignées on retrouve cependant quelques fruits allonges
pointus,
- Les données d’extraif sec etr d’acidité sont très variables,
If n’existe pas de différences significatives entre les différentes
variétés test,ées.
9.3.2. 4.8. Sélection
Dans le tableau des résultats par lignée individuelle
sont donnees les lignées retenues au sein des différentes variétés.
Par lignée retenue , nous avons égrainé 4 plantes individuelles et
donné un nouveau numéro de référence. Les lignées sélectionnées ont
également et é egrainécs en vrac afin de constituer des semences de
base pour la multiplication et. la production des graines.
Les quantités de graines actuellement disponibles sont :
I
,
Variété ;Lignée i Poids (g) (1.) /Plantes individuelles (1 à 3 grammes par plante i
------+.-
-.-P-v-.
---.-.-- _-_,.-- .--. _. x. ^ -.-_ ^
-
I
Rotella , AZ :
5 5
iAl.1 - A?.2 - A1.3- Al.4
’ A2
SO
/hz?., - 82.2 - A2.3- h 2 . 4
A 3
l6S
/AS.1 -. A3,2 - A3.3- AZ.4
A 4
220
iA4.1 - h4.2 - A4.3- h4.4
I
Rotec
Cl
165
/Cl.1 - ci.2 - Cl.?$- ci.4
c2
150
/CZ.l - e2.2 - c2.3- c2.4
c3
1-: Jr
:c13.1 - c3.2 - c3.3- c3.4
Romitel.
Dd
l+O
jDÎ.1 - D1,2- D:.z- D:.4
D2
260
: D2.Î - 02.2 - D2.3- DZ.4
D3
140
D3.1 - D3.2 - D3,3- D3.4
D 4
135
D4.1 - D4.2 - D4.3- D4.4
La correspondance des nouveaux numéros de référence par rapport aux
anciens sont donnés dans le tableau page 45.
(1) 20 g de chaque lignée ont été envoyés à I’TNRA, France. Ils sont déjà
déduits du montant indiqué.

Lignée retenue
Rariy
(plantes) (5)
(6)
(r-L3)iiO:? (1,2,3,4)
3
(r2 IAU42(?,2,3,4)
2
~4% )aû43(1,2,3,4)
1
(Fil) A6264 (1,2,3,4)
4
3
(-k'l') L2311 (1,2,3,4)
1
(FI1 :i c2233 il,2,3,4)
2
\\.b l ,
;“~~)p12322 (1,2,3,4)
2
(F??; D1232b12 (1,2,3,4)
1
('i'll) Dl232 b21 (:,2,3,4)
3
-.
(PLI> 2 12G11 (1,2,:3,4)
4
:; ‘: .< 9 ;
“.__
-.a-
x- ^” .

.

.

.

_---

1
9
-----,-.-__
1
.L .

,...
..-,,
.

.

..-e-.

46.
9.3.2. 5. Synthèse des résultats obtenus à la prévulgarisation (CDH) et
hors station Cambérène
D+is pf.usieurs années les variétés ont étE expérimentées
dans différentes localités, nous donnons ici un résumé des résul.tats
chiffres obtenus et ies remarques qui ont ht,.& faites.
9.3.2. 5.1, Rendements
a) Sous station de N'Diol {au niveau du Fleuve %négal)
-_I----------^L----l____l_^l____________-~------
me
Tri-variétL:.lx de la section Expérimentation .- Tonnes/ha
Variété
1979
190u
1981(1) 1982
Rotell,
82,8
43,8
?,l
82'7
Rotec
80,5
49,7
11,9
75,5
Romitel
-
40,X
12,9
87,6
Rossol
87,5
41,4
-
95,3
Roma VFN
99,7
50,6
26,2
-
b) I.S.R.A. - N'Diol (au ni-veau du Pleuve Sénégal)
-__--1___11"----1--1_---1-1------~-----------------
Essai dans quatre carrks différents de paysans (280 m2 par paysan)
Variété
Carré 1
Gai-ré 2
Carré 3
carré 4
T/ha enmoyenne
Rotella
664
847
786
860
28,2 a
Romitel
744
943
870
930
31,l b
Roma VF
736
829
790
874
28,8 a
c) SUCAS (Savoigne - Région du Fleuve Sénégal) - 1.981
-_I------I---"_-X1-I-I-~------I-I-------I----^I--X-^-
Variété
T/ha
RO tA?lh
47
Rotec
52
Romitel
37
(1) Problème de transformation physiologique des plances après repiquage causé
par des températures élevées et des vents chauds et secs (Iiarmattan). Les
fleurs et bourgeons terminaux ont avorté. La reprise a été lente et très
mauvaise paur les variétés Rotclia, Rotec et Ramitel.

47.
d) 1,S.S.A. ld ior!) <'ri1 Kip i:~l@.oïi de !laolackj 1982
__--",._-_-- ---. -ll-l.---.<.l-.- .: .----- -----p--I---- ----_
ej Prévu1 i:m.-j sat., a-! -- CUH '- Cambér&ne (T/ha)
------
-.---------..-.-----_
._.-Il-ll---l---ll---rl-
Rot ella
.-
1.6,3
24,9
24,O
RomiteI
14,7
18,O
34,3
2&,5
Q 0 c c-r
*,..lr.*, I 2r.
ici,7
-_
Hopt TIC' I Ii
28,4
33,6
30,4
23,9
Smalï ?'~y W
33,6
33,9
x,9
---. .-...._-m--e .~-
9.3.2. 5.2. Gmarqirec
-2
.- Au niveo-2 du rleuve Sénégal les remarques généralement
f2iteks sont. une mauv,sir e !:ltt:v~z.t~~r~ des frut.ts, des feuilles qui ont
ix?ndance 2, ::;c? retour-rror c-t 5 prpildre une teinte violacée, des fruits
victincs d-; coup de ~~oleii w dévorés par les oiseaux.

48.
Stemphylium solani.
i'c dAvelc?ppement vegétatif plus réduit, elles
possèdent un fruit i?'lr:s gros et plus charnu (voir également les des-
criptions variétales page 49).
Les données actuellement disponibles nous indiquent que la variété
Romitel a un rcndcmeni pl.11s ÉI.evé que Rotella mais que cette dernière
a l'avantage d'avoir des fruits plus fermes. La Rotec ne présentant
pas de qualités supérieures aux deux autres variétés sélectionnées,
Rotella et Romitel, elle peut être gardée en réserve.
L'importance que pourront revêtir les deux variétés sélectionnées au
Sénégal est difficile & prévoir actuellement. Dnns le cas où le
F. o. f. sp. lycopersïci pathotype 3 et 2, le Stemphylium solani et
-"
les nématodes a galles deviendront un problème pour la culture de la
tomate industrielle, il est certain yue ces deux variétés sélection-
nées prksenteront un intérêt certain car il y a actuellement peu de
variétés p63entant ces résistances. C'est ai.nsi que les variétés
Rotella et Romitel, ont dé-$ reçu un accueil très favorable& l'étran-
ger (entre autre au Bresil où les ennemis cités sont un facteur limi-
tant pour la culture de la tomate).

.
.
.I ïi

9.3.3.
9.3.3.
9.3.3.

51.
une adaptation climatique genérale
- Croissance determinée
Variétés choisies :
Bush (VFN) : Californie ; retenue en Guadeloupe pour son adaptation
----------
à une temperature élevee, fruit rond* gros (200 g), légèrement
aplati.
Kolea C (FN) : Hawa?, adaptée à un climat chaud et humide, fruit
--------c---
rond (moyen), resistant au Stemphylium (même origine que Anahu).
TNRA S-1 -8-B (F3) : France, lignée adaptée à un climat chaud et
------I--------c---...
humide, fruil rose, pet.Lt, de forme variée, résistant au Stemphylium
et au &eudomonas solanacearum.
PA 2 (VI%) : Brésii, sélection dans Rossof. x Nova, adapté à une
--------e.-e
température élevée, type Rossol.
Rossol (VI?N) : France, :ldaptation climatique gén&ale, donne d'assez
-c-I---.-----
bons résultats en culture de debut d'hivernage, trouvée assez
*
tolé-
rante c‘-, la galle bacterknne (X. campestris p.v. vesicatoria) au
Sénégal..
Roma (VI?!) : Xtalie,
-e---.---e-
EL%I~S caracteristiques que Rossol mais donne
en gén&rol des rendements un peu plus élevés que cette dernière
variété au Sén+at.
9.3.3. 3. StratCgiesde sélectioi~P
Afin d'augmenter !cs chances de succès deux stratégies de
sélection ont été rctcnucs en collaboration avec Ta Station d'Améli-
oration des plantes .,
;q~r.~~~~ij&r?:;,
TERA, France.
a) Méthode pédiprke (gér&l.ogique)
-..w-...,.m-- -4----.. L..,,
Cette méthode est la plus c?assiq:le et l.i glus rapide pour l.~introdu.c-
tion du gène de skistance Mi dans la XIN, elle comporte cependant
Te risque de perdre l'adaptation au climat chaud et humide,
Elle consiste dans les différentes etapes suivantes :
.
Croisemeut de la XTK (parent femelle) avec les différentes variétés
MiMi retenues. (F;)
*
Culture en hivernage et choix des pl.antes Ics plus performantes (F2),

égrainage indivi.chcl des plantes retenues (conctitution de lignées)
Tri pour ia résistance :I~>X nhmatodes en saison sitche afin de dé-
terminer les li:;nées homozygntes résistantes (MiNi j .
Culture en hivernage des ‘Lignées retenues (HiNi). Choix des meil-
leures 1 ignées, et au sein des meilleures lignées, égrenage indi-
viduel des plantesS (PJ)
Plusieurs années consécut:ï.ves I culture en hivernage et sélection
des mei:ll.eures ‘1 ignées et rirl sein de ces me:il.Ieures lignées, kgrai-
nage individuel des meilicures plantes (F4, F5, F6 *. . ) jusqu’à ce
que Le matcrie soit fi:&. ParaLl&lement un égrainage des meil-
leures lignéeç et/ou iHl2 mu:Ltipl icatïon en saison s&che des meil-
leures lignées pour une exp&imentation & i.‘extkr:ieu* et/ou à
plus grande écho.1 IF I
b) Mktbode Sin 1-c %ze,l Desrendsnce
,-L-r-.-l,,-:--- -....- -z----..-,-. ~z-,---~,,--.----“-L--
pourwivie
-.^----
par méthode
-----
pédigrée
Cette mkthode consi.ste dans la constitueion ci’ une population
génétiquement arcs variable, puis de fixer les caractères par
plusieurs autofécondations et ensuite de faire I.E~ sélection en
culture d’hivernage à partir de ce matériel génétiquement très
vari.& mais flxÉ pour de norzbreux caractk-es, les différentes
étapes sont :
Croisement de la Xi% (parent femelle) avec les différentes wtrié-
tés EliMi retenue:: II
Croisement entre Les hybrides pour constituer des hybrides doubles
*
Croisement entre les hybrides doubles pour constituer des hybrides
quadruples.
.
Plusieurs autof &ondations successives pour 11 ‘obtention d ‘une popu-
lation de grande vat-iabil.irS mais fixée pour de nombreux caractè-
res.
Cultwe en hivernage er. choix des plantes les plus performantes,
égrainage individuel des plnnteç retenues (constitution de lignées).
Tri pour la I&sistance aux nématodes en saison sèche afin de déter--
miner Ies lignées homozÿgotes résistantes (MiMi).
Culture en hivernage clc
J ,ç lignées retenues (MiHi) a Choix des mei3.-
leures lignées et au sein des meilI.eures lignkes? égrainage indi-
viduel des meilleures plantes.

53.
. Poursuite de la même manière que pour la stratégie précédente
(méthodepédigrée,
voir dernier point).
9.3.3. 4. Etat d'avancement des différentes stratégies de sélection
a) Méthode pédigrée
-----__-..--..-- ---
. Fo (décembre 1380) XIN x Eush VFN
(1)
(XUJ ktant le parent femelle)
XIN x INRA S-l-8-B (1)
XIN x IPA 2
XIN x Kolea C
XIN x Roma VFN
XIN x Rossol
. FI {février 1981)
FI (XIN x Bush VFN) autofécondé
FI (XIN x INRA 5-X-8-B) autofécondé
Fl (XIN x IPA 2) autofécondé
FI (XIN x Kolea C) autoféconde
FI (XTN x Rom VFN) autofécondé
FI (XIN x Rossol) autoféconde
. F2 (hivernage 1982) F2 (XIN x Bush VFN) autofkondé
(21 pl. s&lectiannées)
F2 (XIN x INRA 5-2-8-E) autofécondé ( I? pl. s6lectionnées)
P;i (XIN x IPA %j autoféconde
(22 pl. s4lectionnées)
F? (XIN x Kol.ea C> autofécondé
(12 pl. s&ectionnées)
F2 (XIN x Homa VFN) autofécondé
(18
. pl. sélectionnées)
F2 (XIN x ROSS~I.) autofécondé
(11 pl. sélectionnbes)
: choix de 93 plante s ïes plus fJerfOrmâIm?s et égrainage individuel
'ri pour la résistance aux nénatodes (février 1982) : I?. lignées homozygotes
résistantes
F?I (XIN x Bush YFN) 9-12-14
F3 (XIN x INRA 5 I-8-Bj aucune
F 3 (XIN x PPA 2) 5-6A-6E-8
F3 (XIlu x Kolea C) aucune
F3 (XIN x Roma VFN) 6-7-9
F3 (XIN x Rossol) 4
(1) Ces deux croisements ont éte effectués par Mr. Laterrotà I'INRA,
Montfavet, France

54.
. F3 (hivernage 1982) (1) : I:n charigernent de numCrot~ti.nn a été éffectuh,
pour cette raison nous dOl~iK)ns ici les correspondances des différentes
appellations :
F3 (XIN x Bush VF1U') 9 est appel6 mainreant F3 (XIN x Bush VFN) 5
11
12
!f
II
9
Il
14
II
II
10
F3 (XIN x IPA 2)
5
II
F3 (XIN x IPA 2)
7
11
6rl
II
Il
11
1)
6E
II
11
1
11
w
tt
II
8
F 3 (XIN x Rama VI?N)
6
fi
173 (XI?? x Roma VI?N)
2
l?
-,?
5,
11
3
II
9
II
Il
4
Fz (XIN x Rossol)
4
II
i-; (XIN x Rossolj
6
Des contrôles de certaines -1. -j a ,j ; (5 - y, stit* la résistance aux Nématodes ,
F. oxysporum f. sp. lycnwr-?ic.i :;*
&-L~~~---I St. sol.+i~ ont été effectués à l'INRA,
Moqtfpvet, France en OClObTc? I?L;> Clt aux Nématodes au CDH en mars 1983.

55.
Résultats : (R = résistant ; S = Sensible)
Lignée (1)
Mématodes à galles
Fus. oxysp *
Stemph. solani
IWRA
CDH
1’4
(XIN x Bush) 5.9. R
R
R
R
F4 (XIN x IPA 2)
11.2.
R
R
R
R
Fi’4 (XIN x IPA 2)
1.2.
R
R
R
Fa (XIN x Roma VFN) 2.4.
s
s
s ? (3)
R
F& (XIN x Rossol)
6.9.
R
R
R
S
F4 (XIE x Bush)
5.7.
R
F4 (XIN xIPA 2)
l.l.l.
S
F4 (XIN x Rorna VFN) 2.5.
R
F-4 (XIN x Rossol)
6.2.
R
Après la sklection effectuée en hivernage 1983, des contrôles sur la résis-
tance aux nématodes à galles ont &.Ê effectuées au CDH en Juin 1984
Résultats :
Lignée (1)
Nématodes à galles
Fc, (XSN x IPA 2:)
1.1.3.
K ? (2)
Fg (XIN x IPA 2)
1.2.1.
R
$3 (XIN x Rama VFN) 2.1.1.
s
FS (XIN x Roma VFN) 2.20.1.
R
FS (XIN x Roma VFN) 3.1.1
s
FS (XIN x Roma WR) 3.1.2.
R ? (2)
F5 (XIN x Bush VFN) 5.10.1.
J< ? (3)
FS (XIN x IPA 2)
7.3.1,
s
F5 (XIN x TPA 2)
3.10.1.
c'
rl
FS (XIN x IPA 2)
8.4.1.
R
(lj Nouvelles appellations
(2) Les lignées se trouvaient sur des parcelles insuffisamment infestées
et on ne peut pas tirer de conclusion définitive
(3) A contr0ler, présence de quelques rares pieds attaqués

56.
Conclusion et recommandations
Etant donné les résultats négat:ifs obtenus lors des tests de contrôle,
en effet certaines %gnées ne sont :J~O (plUS) résistantes, un problème se
pose pour la poursuite du programme.
S’il n’y pas eu de mélanges de graines au moment de la récolte, ces résul-
tats ne peuvent s ‘expliquer que par ?.a présence de fécondaeions croisées en
kivernage. Ces fécondations croiukes pourraient Ê-tre favoris&es par un pro-
.lon%ement anormal du style en conditions chaudes et humides ou par la pré-
sence d’insectes (certains ont été trouvés actifs sur tomate en hivernage,
par exemple
Anthophora sp. et Rombriw SP.)
Pour cette raison 3.1. faudra présoir A l’avenir un isoI.ement: des plantes sé-
lectionnées ou de certains bouquets iloraux avant 1. ‘ouverture des fleurs
pour 5 * assurer de 1. ’ aut of konrfat ion L h mkthode à utiliser est a mettre au
point. Pa.r ailleurs, il est egalement indispensable de poursuivre des tests
de contrfjle rie rkistance à chüque k.upe de la sélection.

57.
b) Méthode Sin@e Seed Descendance Eourçuivie par la méthode gédigrée
_-____ --.--- ----.-----^--------""- ---IIk.---ar ----- ----_____ ^_- ___
. Constitution des hybrides simples (décembre
1980) (idem méthode pédigrée)
XIN x Bush SFN
XIN x INRA 5-l-8-B
XIN x Rossol
XIN x Kolea C
. Constitution des hybrides doubles (INRA, Montfavet, France)
FI (XTN x Rossol) x FI (XIM x Bush)
FI (XIN x INRA 5-1-8-B) x FI (XIN x Kolea C)
. Constitution des hybrides quadruples (INRA, kiontfavet, France) :
1.6 plantes de l'hybride doub.!e (Fï(XIN x Rossolj x LI (XIN x Bush VFN))
ont été cirai.& avec Ici plantes de l'hybride double
(FI(XIN x INKA 5-l-S-E) x 'FI(XIN x Kolea C)i
. Premiere autofécondation (:;rtptembre à décembre 1982) (2j :
récolte en vrac d'un fruit E~L plante, prélevement de 9 graines par
fruit et mélange.
* Deuxième autofécondation (,:janvier a mai 1983) (2) :
récolte en vrac d'un fruit. par plante, prélèvement de 10 graines par
fruit et mélange.
. Culture en hivernage 19813 (2). Sur 8.50 plantes cultivées, choix de
122 plantes les plus performantes égrainées i.î!divïdueLlement (cons-
titution des lignéesj.
. Saison sèche 1984. Tri pour la resistance aux nématodes de 122 lignées
(juin 1984)
(1) Etant donné que TPA 2, Rossol et Roma ont des ascendances communes, nous
n'avons retenu que Rossol pour la constitution d'hybrides doubles dans
ce programme.
(2) Par un passage en terrairL contaminé de nématodes nous avons éliminé les
plantes mimi, ne pouvant quand même être d'aucun intérêt pour la pour-
suite du programme.

58.

ex : parent femelle : XIN
ÇjaFaiÏt mâle
: Rosso:L
ex : XIN x Rassol 4 qraine., = F-1 (XIN x Rossol)
Prernike autofkmdation
BX : FI (Xïf'J x ~?OSSO:) E!iJtûf.--jrCJFdieS F'2 (XIN x Rossol)
Y.2 f UN x Rcmoï)
Sélectian et &grainage da pieds individuels.+graii?es F3 (XIN x Rossol) plainte 4
F3 (XIE x Rossol) plante ?
F3 (XIiu x Rossol.) plante a
(évcntue~lement tri paur la résistance
~3 r:XIfi: Y, Rossc;ljc S&l.ec;ti~n & .&-~inq~ rje pieds individuels+graines F~I (>:IN x ~?OSSO~) 4-6
f-r: (XIN x Rossol) 7-9
Fh (XIN x Rossol) a-b
F"I(XIN x Rossol )a-b
S&l,action et t$aina~e df? pieds individtiels.+graines k-5 (XIN x Rossol) h-6-!
F5 (XIN x Rossol) 7-9-5
F5 (XIN x Ftossol) a-b-c

60.

Lf égrainage par pied -indi vi.ducl se fait au ïaborz:to5 rt3 pcir une
personne consciencieuse I
9.3.3. 5.5. Sélection A prt2.r des donn&es chiffrées
-_--. -_-.-yI-__I--..--
Pour av0j.r des données c.hi.ifr&es et :;I confirmation que
1.’ 331 a bien retenu ies ill(~:i.!1cure~~ ‘li.gnée,s 5 on fase des observations
pour chaque parcc~.ile i:~dii~iduel.le (donc par r&pÉiiLion individuelle
de chaque lignée). Ceci conprte la pesée des récoites, ‘le comptage
kventuel du nombre de i‘ruits, et toutes :Les nutrcs observations sur
ies fruits, Il fatit ‘b:iw~ sur corriger les données pour chaque par-
celle avec les rérn! tes tifs pieds individnels effectuées au préaia-
ble. Par la suite9 2 es donnkes de rhcoltc;
r
et les autres observations
effectwhs s u r chaqut.2 ;-épétitiori, permettent d ’ 41 iminer 3 es lignées
et. les plantes ir!div-idLl e!icS r-c?teï3uiis lors de la sélection visuelle
ai: champ et qui a..1 r;lt,zri!c?r-i i: de la synth&se des résu cats ne donnent pas
les résul tats attendus ail pr6alabl.e.


Remarque : ‘La raison pour laquelle i..l faut semer d’abord en terrain dé-
sinfecte puis repiquer on cp”‘p’
Arif:in contaminé est qui? :;i ‘l’on seme en
terrain contaminé cl LTC‘CtPli!Wlt z le.5 ph~teS sensibf.es peuvent Gt re atta-
quées et mourir dks ïn levée. Au moment du comptage, les plantes sen-
sibles ont disparu
i?t ne sont plus çon*pt&?r;
ce qui fausse l e s résul.tats
e t condui.t à consid&rer les ii.gii&c hété~o~yg~t~~~ (Mimi) i COIMC homozy-
gotes (MiMi).
9 . 3 . 3 . 5 . 8 . Test de cont&jle&ur la résistance au 5. :x:ian i CSL au F. o. f . sp.
-_-
-----.- _I
-.-
lycopersici
9.4. Synthèse des
- - obse-vat:ions
.--,. sz::
~_-.- ie
____.. ‘i’Yl,C
I_-..-
9 . 4 . 1 . Introdwticn
-
-
Parmi les maladie,< préscr!i:c:: w:~r i-oa;at3.e,
Xie riki ladie S u p p o s é e
virale il symptômes :!e “I,c;iL r-i,rl
.J<.h. ” est .Tkpandue à t r a v e r s t o u t l e t e r r i -
toire sénégalais. Les symptômes les plus fré:~rremment observés sont une
chlorose entre les nerviI:,‘es des jeunes fol.i.olcs avec un recourbement
du limbe ver:; le bac*,
les feui 13 es restant de tail.1~ réduite,ou un en-
roulement du limbe ::ers ‘Le haut, en forme de cuillère accompagne ou non
de chlorose, l.es po::sc;cs restant sol.ivenL érigée::, la p1.ant.e entière

9.4.2. Incidence de ia ma1sdi.c
-.
- -.- --

9.4.3. Sensibilité vari.éta:Le
-..
iJne trentaine de variétés de tcmate (aussi Si.en de croissance
d&erminée
qa'indétc13W&) ont et6 ob~erv&zs pour leur résistance
à 1s maladie. Aucune différence pariétale n'a ht& notée quant EUX
pourcentages de plantes à symptômes de 'ELCV.
Xéanmoins des symtômes en #énéral plus shères ont été constatés sur
les variétés Roma et Rossa‘!, Lors d'observations de diverses intro-
ductions génétiques, des symptômes légers ont et& observés sur la
lignée Lycopersicon pimpimeIlifolium LA 121.
9.4.4. Influence des pratiques cuLturales
Des pratiques cuittrrriles t:elfes que le tuteuragri n'ont yâs
change I'importance de ia ma:tad%.e, Des observatiun~ eifec L&es en
i980 et 1981 sur de-c; pzrcrtles do tomate tuteurées et non tuteuréecr,
ont montré que qu(? pour .i,cs deux innées 1.o nivfxu t-P’ infection était
le même (JO X VS 42 2 on 1980, 20 X VS 22 % en 1931).
Ceci confirme indG.rect~went que In maladie n'est pas transmise par
voie mécanique.
9.4.5. l.mportance de la ma.iadi_e en fonction des populations de D. tabacj
--,
1,’ importânce des pqtulati.o:i~~ de 13.
.
Lahac~i
-= a été évaluée sur
une periode de deiix ans (juin 1981 à juin '1983) C?I IFa-i.de de pièges
jaunes englués qwi attirent les adultes. Los PlCgeS Sont constitués
de plaques plastiques :jaunw (13 x i.5 cm, Rebe.l:L) enduit:; des deux
~Ôtés de glue (Soveurodc),
Atioch&s ù un piquet, ijs sont places ver-
ticalement a environ 15 cm uu-dessus d'une cuI.ture de patate douce
irrigutie r3. L'aspersion, Une à deux fois par semaine I.es $Loques
sont changees et 3.es sdultes comptés. Les rel.evlk donnés dans le
graphique constituent les moyennes du nombre drt captures sur deux se-
maines de trois pièges. Ces derniers étant placés sur La station ex-
périmentale dans des cuïturcs de patate tlo~!ce éloignéesd'au moins
200 m.
Le graphique indique que .ies mouches blanches son: presentes
durant toute l'année ma-i.s gue 1'impcrtance des populat.~ons varie

*i
i“
:
/’
.
I’.“’


.

.<

..a
,.--rK...
6
\\
,“---
----vs

--
.,
/
f

““‘.
<,.._

.
66.
i
:ul


68.
Tableau : Incidence (X) des symptômes de ‘ïYI.KV clr~~~n
--ALLA-- (trois) mois
après le semis
M o i s d e s e m i s i 197?
1980
i.981 1982
1983
A
-
-
-
-
Juir!
(
11
( 0) --
Juillet
( 2)
(0) --
Aôut
w-
Septembre
‘12 (38)
(30)
-
Octobre 9 (48)
7
w ï.2 (24)
-
Novembre
(6)
-
^.
2
(64)
-
Décembre
(,
5 ï.
)
- 3 (23)
30 (SO)
-
Janvier
44
(
0)
5 (1.2)
2
(10)
Février
52
(80)
(4G) 7 (24)
-
Mars
3
(
8) (0) --
3
Avril
?
..A
-.
4(5)
-
Mai
3
( 6)
(0)
--
-
-
-
.-- -
-
-
-
-
L’incidence de ‘La maladie varie fortement d’une awxée à l’autre
et parfois d’un mois A .1 Pixl~re~ Nhnmo:i;is oi? peut constater que Pes
pourcentages de nialadle :S~EL nettement p1.w ktcvés pour Les semis des
mois de septembre à février (cu.ltr~x‘es de contre saison) que pour les
semis des mois dc mars à jrilïet,
cette dernière hpOiji.ie correspondant
effectivement & t.x~e dS.n~:~nut.im très nette de?, populations de B. tabaci.
Etant donri& 1 ’ jrr;pt:)rr.ançe d,. conna?,! re LP rrtomerit de 1’ in.Eection
pour pouvoir préconiser :iec mhthcdes de I.utte$ un test fut effectué
en octobre 1979 afin de dkterminer ies po:+sibilités ut 1 ‘importance
de 1. ’ infcctiori en pkp3 XI:~&E. Ainsi a CE& comparée I ‘incidence de la
maladie d’une centaine de pfan.tes élevées dans une cage “insect proof”
jusqu’aux stade rcpiqwgc (24 jours) et IIR~ centaine de plantes non
protég&es. Un moi:: api& le repiquage le lot prot&gE présentait 0 Z
d’infection, tandis (~Ut? 8 % des plantes nan prot&g&e:; Pr-sentaient
des symptômes de TYLCV.

69.
9.4.7. Trans,mission par Stmisia tabac&

9.4.9. Conclusion
Le Tomate Ycilow Leaf Cur3 (Virus C!C lit fri.so.lée de la tomate)
est une maladie importante de la tomate riil Sénégal.. I.Cl.te est présente
partout où la tomate est. Ciklti'JéE! et touL~3 l-es vari6tés sont atta-
qu&?s.
Les essais de t:ri!nsmiss%m
C;V(~C df3 IDOUC~E~ ‘ùhi~d~e~, bb31 que prélj-
minaires) indiquent que: 1.~2 13. tubaci est le ~ectcur dei ‘I’YLGV au Séné-
gal I Les données épidhiol.o~iques concordent avec celles rapport6es
dans d’autres pays.
Bien qu'il y ait une grande xxi,abi.I.it~ dtins le pourcentage de plantes
infestées selon 1 ‘année ei: .ie moi s, il. es%. évident que l?incidence de
la maladie est la pï.us irdportontc sur drs pia:ites semées de septembre
à février ce qui corresyond 23 la période 05 :es @us fortes popula-
tions de R. tabac!. ojlt Eté ~hservé~~s.
Des observations au microscope &lectroniquc ont préclué qu’un Éventuel
gemini-virus est pri;sent da,s I.es tissus du pf~.loèw de plantes infes-
tées de TYIXV, comme cela a éth dhontré avec des khantiilons
d’Isra& et de Tunisie.


Gombo
92
36
84
7 6
6 jours
96
9 2
88
96
13 jours
Ha!TiCOt
3 2
J,:, 5
4 4
2 8
7 jours
8 4
OY
68
72.
13 Jours

73.
Tar contre son emploi n'est pas à conseiller sur carotte et laitue, étant
donne l'effet phytotoxique qu'il peut présenter sur le taux de germina-
tion et/ou sur la croissance des plantes,
En ce qui concerne les autre:; espéces maralchires, de famill.es diffkren-
tes non étudiées ici, il est conseillé
d'effectuer un test préliminaire
avant de généraliser le traitement.
10.2. Observation du comportement de diverses espèces vis-à-vis des nematodes
ê galles
Intérêt
iJn essai orientatif a echelle réduite a ét.6 mis en place pour ob-
server la sensibilité (mal connue jusqu'à présent} aux nématodes A galles
de plusieurs espèce s ou variétés marûlchères.
?ar âilleurs comme dans les
jardins traditionnels, on retrouve souvent un certain uombre d'espèces
cultivées comme condiment, brise-vent etc...
nous avons également entamé
quelques observations sur des espécer souvent cultivées e:n association
avec les cultures maraîchères et pouvant -jouer un rôle comme réservoir
de nématodes à galles dans le sol. Le tableau des résultats donne les es-
pèces ou variétks testées en terrain infesté dc nematodes et le niveau
d'attaque observé.

74.
Résultats
Tableau des résultats
Espèce ou variété
X de plantes observ6es par classe (1)
-
1
2
3
4
5
Piment SaLmon
89
7
4
0
0
Piment Kani Xegne
81
19
0
0
0
Piment Jaune de Haute Volte
0
2 1
SO
29
0
Jaxatu Soxna
0
5
57
38
0
Bissap vert
6
22
50
22
0
Bissap rouge
1.4
50
9
27
0
Gombo Population 12
0
Ii
0
100
Gombo Puso
0
0
0
100
Basilicum (vert)
0
I’
1)
73
27
0
Euphorbia Tirucnlli
0
jfj
:'
:l
0
Menthe
100
,..
II
0
0
0
-
.~ -~
--
(1) tkhelle de 1 i 5 : 1 = sain ; 5 - complètement gâ?.:l.é et avec pourri-
ture et/ou mort de Ia plante.
Ont éte trouvees très sensi!iIcs : les 2 variétés de gombo (Population 12et
Puso) ; sensibles le Ba~3~1.5 c-iliil (v~a.?:)~ 1 e kissib;; ~rougc CL? vert), le
jaxatu, le piment. jaune de ff:~uke Voïta et 1' fkphorbia tirücalli ; par
contre les 2 variétés de piment Sainion et Kani. Xegne sont tres peu atta-
quées. La menthe n'est egalement pas attaqueo.
La caI.ti.rr~~ de 1 'Euphorbia t3 rucaïli (e;: bordure d ' UIT
-,--.-
ch,rmp ou comme brise-
veritj est donc à déconseiller puisqu'il peut &trc un ~Cservoir pour les
nématodes a @Il.es.