REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
1:S.R.A.
STAGE DE RECYCLAGE EN MALHERBOLOGIE
du 14-11-1987 au 13-01-1988
INSTITUT DES SAVANES/D.C.V.
IDESSA/D.C.V. Côte d’ivoire
THEME :
- Organisation expérimentale des produits herbicides
- Méthode de relevés et de notation dq essais herbi-
de (Confection d'herbier)
- Interptikation informatisée des résultats.
Stagiaire
Maître de stage
Aly NDIAYE, Technicien
Mr. Pascal MARNOTTE,c Malherbologiste
au service malherbologie
IDESSA
ISRA/CNRA de Bambey
à Bouaké
Sénégal
Côte d ' Ivoi 1-e

S O M M A I R E
-=-=-=-=,
Pages
I- INTRODUCTION
1
I I - PRESENTATION DE LA COTE D’IVOIRE
1
III - PRESENTATION DE L’INSTITUT DES SAVANES
2
IV - ACTIVITES DU SERVICE MALHERBOLOGIE
4
-. Etude du comportement
4
-' Mise au point d'un désherbage chimique
6
v- ETALONNAGE DES APPAREILS DE TRAITEMENT
10
V I - RELEVES FLORISTIQUES ET NOTATIONS
1 1
VII - QUELQUES PRODUITS HERBICIDES VULGARISES EN COTE D’ IVOIRE
1 7
VIII - CONCLUSION GENERALE
18
ANNEXE:
-
-
1) Protocole essai sélectivité riz pluvial
II) Protocole essai maitrise de 1’Imperata Cylindrica
BIBLIOGRAPHIE

REMERC 1 EMENTS
-zz-=-=-=-
Je tiens à remercier toutes les personnes qui, de loin ou de près
ont contribué au bon déroulement de mon stage.
D'abord, mon chef de service qui a trouvé l'opportunité de me
proposer pour effectuer ce stage ensuite mon chef de département qui a
accepté la demande malgré les difficultés que traverse notre Institut et
l'ensemble des personnalités de notre centre.
Mes remerciements vont également au gouvernement ivoirien
particulièrement au Ministre de la Recherche Scientifique qui a donné son
accord afin que mon stage se passe à l'IDESSA (Institut des Savanes) dans

le département des cultures vivrières.
Je remercie aussi le Directeur Général de 1 ‘IDESSA ainsi que mon
maltre de stage Monsieur Pascal MARNOTTE qui , malgr4 son calendrier chargé,
n'a pas failli à son devoir.
Que l'assistant de recherche et l'observateur du laboratoire de
malherbologie soient remerciés pour les services qu'ils m'ont rendus.
Enfin mes remerciements à tout le personnel de l’IDESSA surtout
celui du Département des cultures vivrières.

1 - INTRODUCTION
Sur la proposition de mon chef de service, j'ai eu le privilège
de passer auprès de Monsieur P. MARNOTTE deux mois de stage de recyclage
en malherbologie du 14 Novembre 1987 au 13 Janvier 1988.
Le thème de ce stage est axé sur trois points :
- Organisation des expérimentations herbicides sur les cultures
dominantes en milieu de savane ;
- Méthodollogie des relevés floristiques et confection d'un
herbiet de référence ;
- Techniques d'analyse statistique des résultats.
La durée de ce stage ne me permettait pas d'assister aux analyses
et interprétations des résultats de la campagne.
Nous savo'ns que parmi les facteurs limitant la production,
l'enherbement est une des principales difficultés à laquelle l'évolution
des systèmes de cultures pluviaux se trouve confrontée. Pour lutter contre
ce fléau, l'emploi des herbicides associés à de bonnes techniques culturales

est le moyen le plus efficace.
C'est pourquoi il est nécessaire d'étudier à fond, ces herbicides
avant de les proposer en milieu paysan.
II - PRESENTATION DE LA COTE D'IVOIRE
La Côte d'ivoire est située en Afrique de l'Ouest dans l'hémisphère
Nord. Sa superficie s'étend sur 322 462 km2 ; avec une population de 8 900 000
habitants en majorité paysannes.
Elle est située au Nord par le Mali et le Purkina Faso ; au Sud:
elle est bordée par le Go If de Gu inée ; à l'Est par le Liberia et la République
de Guinée.
Relief :
Il comprend surtout des plateaux étagés au Centre.
Au Sud des plaines descendant vers la mer.
Des montagnes se trouvent à l'Ouest et au Nord-Ouest.

-2-
Climat :
La Côte d'ivoire a un climat équatorial qui se subdivise en
quatre sortes :
- au Sud : Climat attieen avec 4 saisons : deux pluvieuses et
deux sèches ;
- au Nord : nous avons le climat soudanien ;
- dans la région de Man, il y a le climat de montagne ;

- au Centre : (Bouaké) : climat baouleen qui est un climat de
transition entre le climat à 4 saisons du Sud et le climat à deux
saisons au Nord. On distingue pour ce climat :
. une grande saison sèche de novembre à février ;
. une première saison des pluies de février à juillet ;
. une petite saison sèche de juillet à août souvent mal

individualisée ;
a une seconde saison des pluies d'août à octobre plus irré-
gulière que la première.
Sols :
Les sols sont en général ferralitiques ; pauvres en azote (N)
et en phosphore (P.).
Principales cultures de la Côte d'ivoire.
Cultures vivrières :
Nous avons l'igname, le manioc, le riz, la banane plantain, le
maïs, le sorgho, le taro, le mil ; il y a aussi des fruits et légumes.
Cultures industrielles :
Cacao (ler producteur du monde), le café (3ème producteur), Hevéa,
palmier à huile, colton, canne à sucre et tabac.
Des études sont entrain de se faire pour l'amélioration, la pro-
tection et le stockage de ces cultures pour que le pays puisse atteindre
son autosuffisance alimentaire et augmenter ses devises sur le plan inter-
national.
III - PRESENTATION DE L~NSTITUT DES SAVANES (IDESSA)
L'Institut est un établissement public à caractère industriel et

- 3-
commercial, placé sous la tutelle du Ministère de la Recherche Scientifique.
Depuis 1982, l'IDESSA, regroupe toutes les structures de recherches
qui oeuvraient en zone de savanes. Ce sont :
l- l'Institut de Recherches Agronomiques Tropicales (IRAT)
2 - l’Institut d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des pays Tro-
pi taux ( IEMVT) .
3- l’Institut de Recherches sur le coton, et les textiles Exotiques
(IRCT).
4 - le Centre Technique Forestier (CTFT) et ses implantations en
région de savane.
5 - l’Institut Français de Recherches Scientifiques pour le
Développement en Coopération (ORSTOM) ses implantations en
zone de savane.
L'IDESSA emploi plus de 612 agents dont 51 chercheurs, 18 ingénieurs
techniciens de Recherche, 119 observateurs et 65 ouvriers agricoles.
2.1 - Les Centres, stations et laboratoires
L’IDESSA est chargé de servir de support scientifique à la politique
d'autosuffisance alimentaire. Ses activités de Recherche se déroulent sur des
centres principaux qui sont basés à Bouaké et sur des stations d'expérimenta-

tion situées à Man!, Gagnoa, Ferkessedougon et Korhorgo.
2.2 - Les activités de Recherches
Les activités de recherches de l'IDESSA s.ont réparties en 10 filières ;
chaque filière s'occupe d'un produit bien défini et comporte une équipe pluridis-
ciplinaire qui s'occupe des problèmes d'amélioration variétale, de phytotechnie,

de défense des cultures, d'élevage, de nutrition et de génétique animale.
Les filières sont :
l- Productions animales sur pâturages et associations agriculture-
élevaige.
2- Pisciculture - Bois
3- Riz - maïs

4- Légumineuses à graines
5 - Plant.es à racines et tubercules
6- Energies nouvelles (Biogaz à partir des déchets agricoles et
2nimzvttv

- 4-
7 - Coton et plantes textiles
8- Canne à sucre et plantes sucrières
9 - Mil-sorgho
10 - Systèmes de production Economiquement rentables en
Côte d' Ivoire.
IV - ACTIVITES UU SERVICE MALHERBOLOGIE A L'IDES%'!
La première question pour les années 1980-1983 a été celle de
l'identification des communautés d'adventices dans les zones géographi-
ques centre (autour de Bouaké) et au Nord (autour de Nielle). La défini-
tion des principales adventices, l'explication de leur répartition et
leur vigueur par les conditions écologiques et agronomiques.
La mise au point de technique de lutte. Les cultures abordées
sont : igname, riz pluvial, coton, maïs, canne à sucre, arachide etc...
Cette partie du programme a été engagée de façon partielle
en 1981, puis s'est développée les années suivantes jusqu'à occuper
pratiquement à temps plein le chercheur et son équipe.
4.1. - Comportement des mauvaises herbes
La mise au point des techniques de désherbage doit s'appuyer
sur l'étude du comiportement de la communautées adventices sous l'in-
fluence des divers facteurs agroécologique du milieu cultivé.
Le suivi de l'enherbement des cultures en milieu paysan et
en milieu contrôlé a permis : de caractériser le comportement des prin-
cipales espèces de mauvaises herbes en fonctions :
de la zone climatique
du cycle cultural
de la fertilité du sol
du travail du sol
de l'âge de la parcelle.

Il a ainsi montré que :

-5-
Ageratum conyziïdes, Commelina bengalensis, Euphorbia heterophylla
se développent en cas de fumure forte ; alors que les parcelles non fertili-
sées sont envahies par les Eragrostis.
Le travail du sol diminuait l'enherbement en début de cycle
cultural et optimisait les traitements herbicides.
Enfin de saison des pluies, les asteraceae, les Lamiaceae,
accompagnées des Eragrostis et Pennisetum devenaient dominant dans le
cortège floristique.

Les mauvaises herbes de la zone forestière comportent de
nombreuses espèces ligneuses ou subligneuses parmi lesquelles on peut
citer : Comme Trem'a guineensis, solarium verbaceum.

Les techniques et les stades optimaux
Ainsi pour la culture du maïs, il a été montré que les
fortes densités de semis sont favorables à
a limitation de l'enherbement
et que la concurrence des mauvaises herbes qui entraine une chute du ren-
dement des trois quart se traduit par une diminution de la densité de la

culture.
Une étude du stade phénologique a permis de préciser les cycles
de développement des mauvaises herbes. La rapidité de croissance d'Euphorbia
heterophylla ou de Digitaria horizontalis a mis en évidence leur capacité

concurrentielle.
Pour chaque culture au moins un herbicide a pu être proposé à la
vulgarisation.
Pour le cas de l'iqname ; tant que les pousses d'igname ne sont pas apparues,
la supression de jeunes pousses peut être réalisées grâce a un desherbage total.

Cas du riz pluvial ; Le problème des espèces résistantes au produit actuelle-
ment vulgarisé (Oxadiazonj peut être résolu grâce ài l'utilisation de la com-
binaison (Bentazone + propanil).
Cas du maïs. La combinaison (Atrazine + pendimethaline) parfaitement sélectif
du maïs à un intér$t économique dans le cas d'infes,tation par Rottbelia
exaltata qui est
mal7 maîtrisé par le produit vulgarisé.
La combinaison (Atrazine + bentazone) peut être utilisé en post
levée pour la lutte contre les dicotyledones et les Cyperaceae,

- 6 -
4.2 - La mise au point d'un désherbage chimique-
La mise au point d'un désherbage chimique passe au moins par trois
phases successives permettant de répondre aux trois questions suivantes :
- le produit empêche-t-il le développement des mauvaises herbes ?
- quels sont les risques de phytotoxicité sur la culture ?
- l'emploi du produit est-il techniquement et économiquement rentable ?
Pour répondre à ces interrogations, l'implantation d'une série d'essais
s'avère indispensable. Essai d'efficacité, essai sélectivité et essai de valeur
pratique.
Essais efficacité
Objectif des essais. Ces essais ont pour but d'étudier le comportement
des mauvaises herbes après un traitement avec un produit chimique. Ce test de
différents produits proposés par les firmes phytosanitaires, visent en fonction
des conditions du milieu :
à comparer leur efficacité à maîtriser l'enherbement à déterminer
leur spectre d'efficacité et les mauvaises herbes résistantes,
à établir la durée de leur rémanente,
à évaluer les symptômes visibles de phytotoxicité.
Choix du terrain
Ces essais sont implantés sur des parcelles ayant un fort potentiel
d'enherbement, avec une répartition homogène de la flore des mauvaises herbes.
Dispositif experimental
La méthode du témoin adjacent est utilisée af'in que chaque parcelle
traitée soit bordée d'une parcelle témoin non traitée.
Pour chaque implantation, trois répétitions seront suffisantes et
il y aura avantage à multiplier ces essais sur des emplacements différents
afin d'obtenir une diversité floristique importante et de faire varier les
conditions pédoclimatiques.
Afin de limiter les zones d'arrêt et de démarrage de pulvérisation,
chaque parcelle élémentaire sera de forme rectangulaire.

- 7 -
Les doses de produits testés
En principe trois doses sont testées : 3/4 N-N-3/2 N, N est la dose
choisie à priori, soit selon les références d'expérimentations extérieures,
soit sur proposition du fabricant.
Les observations
Hormis les données générales relatives à la conduite de la culture,
des notations visuelles seront effectuées tous les dix ou quinze jours pour
évaluer l'efficacite des traitements par rapport au témoin adjacent non traité.
En plus, la flore dominante (3 ou 4 espèces) des parcelles traitées
et témoins sera relevée.
Conduite et durée des essais
Ces essais ne sont jamais sarclés. Ils se poursuivent jusqu'à ce que
toutes les parcelle s traitées soient entièrement envahies par les mauvaises
herbes.
Interprétation des résultats
La comparaison des médianes des notations efficacité sur les trois
répétitions à une date d'observation permet de juger de l'intérêt des diffé-
rents traitements.
Un traitement a une efficacité correcte tant que sa note reste supé-
rieure ou égale à 7.
L'évolution de ces notes dans le temps donne la remanence de
l'herbicide.
Notation efficacité et correspondance en %
-
1
I Notes 1 Pourcentage (%) 1
Efficacité
I
I
I
1
Efficacité nulle
7
Efficacité
très faible
15
I
Efficacité peu marquée
30
l
Efficacité médiocre
50
I
50 % d'eff icacité
i
L
70
Efficacité modérée insuffisante
4
85
1
Efficacité acceptable
E
93
Très bonne efficacité quelques rares levées
i
I

- 8 -
Essais de sélectivité
-
Dans ces essais, on évalue les risques de phytotoxicité sur la plante
cultivée pour les produits qui se sont révélés efficaces lors des essais effi-
cacité.
Choix des terrains
Ces essais, sont à implanter sur des parcelles aussi peu envahies de
mauvaises herbes que possible, mais très représentatives du système de culture
pour lequel est prévu l'herbicide testé.
Dispositif expérimental
Un dispositif en bolcs de Fisher à six répétitions pourra être
utilisé.
La dimension des parcelles élémentaires devra être suffisante pour
permettre l'estimation de la production à la récolte. De plus, un anneau de
garde important est à prévoir pour préserver les parcelles, des influences
périphériques.
Les doses de produits testés
En principes trois doses sont testées D ; ;2 x D ; 3 x D. D est la
dose déterminée commSe efficace d'après la série d'expérimentations d'efficacité
précédentes.
Les observations
A la levée de la culture, faire le comptage des pieds levés et
des pieds présentant des signes de phytotoxicité.
En cours de culture faire la notation visuelle des effets phytotoxi-
tiques des produits par rapport au témoin non traité.
A la r'écolite faire l'estimation des facteurs d'élaboration du
rendement.
Interprétation des résultas
L'analyse statistique des résultats permet par comparaison avec le
témoin non traité de juger de la sélectivité du produit testé. Un herbicide est
sélectifs et donc utilisable s'il n'y a pas de différence significative (notam-
ment pour la production de la récolte) entre le témoin non traité, les doses
qimnlec ot rlnlihlo C-III nrndttit

- 9 -
Echelle de notation de phytotoxicité
1 Notes
' % des dégâts 1
Symptômes
'1
'
l
I, Aucun signe de phytotoxicité
/
2
I
7
1 Quelques tâches sur le feuillage
I
3
15
1 Feuillage atteint, mort de pieds
I
3 0
( 30 % de destruction des plantes
l4
1

5
I
5 0
l
1 50 % de destruction de la culture
70
1 Forte phytotoxicité
I
6
1
l7
)
85
Très forte phytotoxicité
I
93
) Quelques plantes survivent
I
8
I
l9
I
100
1 Destruction totale
I
I
I
Essais valeur praticE
Ces essais qui ne viennent qu'à la suite de la série des tests
d'efficacité et de sélectivité, permettent d'apprécier la valeur globale
d'un produit herbicide dans les conditions pratiques d 'utilisation, en

mettant l'accent sur l'aspect économique.
Dispositif expérimental
Ces essais peuvent être réalisés en utilisant un dispositif en
blocs de Fisher.
Les dimensions des parcelles élémentaires doivent être suffisante
pour permettre la mesure des temps de travaux lors des interventions.
Les objets testés
Un nombre très limité d'objets est retenu pour ces essais :
Comparaison d'un ou deux traitements avec les techniques habituelle-

ment pratiquées.
. Réalisation
Observation :
- Le développement de la flore adventice est estimé régulièrement par
des relevés floristiques pondérés ;
-Les facteurs d'élaboration du rendement de la culture sont mesurés.
. Les diverses interventions (notamment les sarclages complémentaires)
sont enreqistrées avec la mesure des tembs de travaux et. 1'6vnllrtinn

- 10 -
du coût économique de leur réalisation.
Conduite de l'essai
Ces tests sont conduits jusqu'à la récolte.
Des mesures de rendements seront effectuées et comparées aux
différents témoins.
Conclusion
En expérimentation, une mélécule d'herbicide doit au moins faire
trois ans en expérimentation :
- deux ans au moins en essai efficacité ; la dose se montrant
performante en première année est conduite dès la deuxième année en sélec-
tivité. Et à ce niveau, elle est multipliée par deux et par trois. Si les

doses D et 2 x D comparées aux témoins n'ont pas une différence signifi-
cative on peut conclure que le produit est efficace et sélectif. Mais il
est question de le conduire une deuxième fois en sélectivité et en valeur
pratique. S'il est rentable vis-à-vis des méthodes de désherbage employées
dans le milieu, le produit est proposable à la vulgarisation.
v - ETALONNAGE DES APPARElLS DE TRAITEMENT
Pour réussir un bon épandage des produits herbicides sur le terrain,
se munir d'un appareil qui fonctionne normalement est une nécessité.
C'est pourquoi, il est conseillé avant d'entreprendre les
traitements pour la campagne d'étalonner tous les appareils herbicides.
Comment ét'alonner ?
D'abord, il faut se munir du matériel suivant :
- des récipients (sceaux, cuvettes etc...)
- chronomè'tre
- éprouvet,te graduée
- instrument de mesure de longueur (mètre, chaîne d'arpenteur etc...)
- à défaut du produit on peut utiliser de l'eau.
- et une surface d'essai.

On teste les buses, la pression de traitement, la largeur de la
bande traitée, la vitesse de marche et le débit de l'appareil.
Les buses
Elles constituent l'un des oraanes les olus imnnrtanrq ~IP l'annar~i'l

- ii -
C'est pourquoi il est conseillé d'en conserver des rechanges.
Il faut tester le débit des buses pour s'assurer de leur bon
fonctionnement. Pour cela, remplir suffisamment l'appareil avec un produit
ou de l'eau, le mettre en fonctionnement en maintenant la pression constante

pendant une ou deux minutes tout en recueillant l'eau dans des récipients.
Puis on mesure l'eau dans une éprouvette graduée. Et on répéte l'opération
deux ou trois fois. Si le débit des buses est constant on passe aux autres
tests, sinon, il faut changer ceux qui ne donnent pas satisfaction pour éviter
de faire un mauvais épandage du produit.

La vitesse de marche
Le technicien chargé d'appliquer l'épandage des produits doit au
moins marcher à une vitesse constante en essayant au.ssi de maintenir la
pressian de l'appareil constante. Pour arriver à cette vitesse de 50 à 60
mètres à la minute, des entrainements doivent être effectués régulièrement.
Le débit dle l'appareil
Pour détenminer le débit de l'appareil. à l'hectare, il faut le
remplir avec un volume d'eau bien connu.
Avec une vitesse de marche et une pression constantes, on épand
le produit ou l'eau sur une longueur ccnnue.
Ainsi on mlesure la bande de traitement uti'le : on aura :
L = longueur ; 1 = largeur de la bande de traitement
Lxl=S
Après avoir terminé l'opération, on mesure le voluine restant dans
l'appareil qui nous ~Permettra d'avoir le volume épandu. Connaissant ce volume,
on pourra calculer 1 12 débit de l'appareil à l'hectare Vs x 10 OU0 = V qui est
egal au débit
i*ecnerché
Vl - RELEVES FLGRISTIQUES ET NOTATIONS
Les mauvakses herbes constituent dans les cultures l'un des facteurs
limitants de la production agricole. Elles engendrent une baisse de rendement
considérable sans que l'on parviennenà l'évaluer avec précision.
La maîtrise des adventices n'est possible qu'en ayant une parfaite
connaissance de la flore du milieu d'étude. Pour mieux appréhender la répartition
~PC mat1\\/;1icPc
hprhoc d,=anc 1 ‘ocnlro nt danc In tamnc II~ clliui An 1 unnh~phnmnn+
nr+

nécessa ire aussi bien en milieu contrôle qu'en milieu réel.
Méthodes de relevé
Des points peuvent être choisis sur des terrains exploités ou en
jachère. Sur chaque point et selon sa taille des carrés de sondage, distant
l'un de l'autre d un nombre de pas fixé par le technicien.

Le prem ier carré est toujours repéré à un point fixe.
Notations
Selon qu'on utilise la méthode de notation de Blown Blanquet
(voir tab eau) oo unie autre il faut noter :
- la cultuire en place ;
- les mauvaises herbes dominantes ;
- le niveau d'enherbement.

Les mauvaises herbes non identifiées doivent être collectées en vu
d'une détermination.
Comment les récolter pour parvenir à la détermination. D'abord, la
récolte nécessite le matériel suivant :
- un sécateur ou tout autre tinstrument coupant pour prélever
des rameaux sur les plantes ligneuses ;
- sacs plastiques ;
- papier journal.
Récolte de plantes sur le terrain
Chaque plante doit être convenablement récoltée, ciest-J-dire qu'elle
doit être prélevée dans son entier (appareil souterrain et appareil aérien) et
présenter dans la mesure du possible le maximum d'élements pouvant permettre sa
détermination immédiate ou ultérieure.

Pour cela, l'on prélèvera de préférence des échantillons comportant
des fleurs ou des fruits ou à la fois fleurs et fruits.
De même l'on prélèvera pour les plantes gazonnantes une bonne fraction
de la touffe et non pas seulement quelques tiges isolées.
En présence d'un ligneux haut ou bas, l'on sectionnera un rameau d'une
trentaine de centimètre environ.
Les plantes ainsi prélevées doivent être directement mises dans des
sacs en plastique puis étalées dans un papier journal et mises sous presse à

- 13 -
à l'arrivée au Laboratoire.
Enregistrement des données
Il est indispensable de noter avec précision les caractéristiques
de la station, qui pourront faciliter la détermination. Il s'agit essentiellement
de repérer : la culture en place (si la plante est une mauvaise herbe) la ou les
espèces (s) dominante (s).

Le lieu
Nom de la Iocalité
La date de récolte (jour, mois, année)
Quelques caractères du milieu

Forme de v4gétation
Nature du sol
1’Identi té du récolteur.
Conservation de l'échantillon
a) Mise sous presse des plantes
Les exemplaires de chaque espèce sont disposés dans une feuille de
papier journal pliée en deux.
Lorsque la plante présente des organes trop importants tels que
fruits, tubercules, racines pivotantes etc..., il est nécessaire de couper
ceux-ci en deux dans le sens longitudinal. Si la plante est à la fois trop

grande et trop volumineuse pour être fixée sur une planche d'herbier, il est
nécessaire de la fractionner en deux ou plusieurs planches d'herbiers.

Les plantes ainsi préparées sont serrées entre deux pressions à
herbier, à l'aide de sangles.
Séchage des plantes
Il convient de changer les papiers journaux tous les jours surtout
si les plantes sont crassulescentes ou si les récoltes ont été faites en temps
pluvieux ou humide ou bien les changer tous les deux ou trois jours si les
plantes présentent déjà à un certain degré de siccité.

La mise sous presse et le séchage modifient certains caractères des
échantillons, en particulier leur port, la couleur des fleurs, des fruits, des
feuilles etc...

Ces caractères sont souvent requis lors de la détermination, il est
donc souhaitable de les noter sur le terrain ou avant de procéder à la mise sous
presse. Il ne faut pas oublier de numéroter les différents échantillons et d'en


- 14 -
garder des exemplaires avant d'expédition pour détermination.
Ces plantes ainsi déterminées pourront servir d'herbien de référence.
Notation de recouvrement
Plusieurs iméthodes peuvent être utilisées : Celui de Blown Blanquet
varie de 1 à 5 et se présente ainsi :
I
Notes
I
% de recouvrement
I
Recouvrement
I
0
a
15
Recouvrement
/
15
a
40
Recouvrement
Recouvrement
I
4o
à
6o
6o
à
85
Recouvrement
I
I
85
à
loo
.
I
Recouvrement
I
1
Importance
En malherbologie, le fait de savoir qu'une espèce est présente ou
absente ne nous renseigne pas suffisamment sur son comportement vis-à-vis de
la culture et sur les nuisances qu'elle peut occasionner.
Le recouvrement en pourcentage de la surface du sql recouverte par
les parties aériennes de la plante permet d'estimer l'agressivité potentielle
des espèces de mauvaises herbes.
Il ne reflete pas seulement l'aptitude d'une espèce à se développer
sous un certains couvert ; il permet de suivre l'état d'enherbement des
parcelles et le comportement des espèces entre elles et par rapport aux fac-

teurs du milieu.
Le recouvrement par rapport à la fréquence permet de distinguer les
espèces qui posent localement le plus de problèmes.

- 15 .-
Relevé efficacité Imperata cylindrica
Notes des médianes
I
I
I
I
l
I
l
l
;Traitements!
7 JAT i 15 JATI 22 JATI 29 JATI 56 JATI 71 JATI
I
I
l
IGxl
16
5
12
12
I
l
I
1
I
I
I
I
I
I
/
I
I 6
5
IGx2
I
I
I
3
I
3 I
l
I
l
l
I
1 ARS 1
11
12
13
13
16
17
I
I
I
I
I
I
I
I ARS 2
I
3
I
4
I
6
I
7
I
I ARS 3
I
4
I
5
’1 6
I
7
l
1 ARS + A
I
3
I
4

I
5
I
6
I
I
8
/
8
I
7
I
6
I
1 Ba 2
7
I
8
l 7
/
7
/
1
I
I
I Ba 3
9
I
9
I
*
I
8
l
1
I Bai-A
1
7
I
7
I
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l
I
5
I
I Ba + Ex
8
I
7
I
4
I
4
I
I Rd l
6
I
6
I
6
I
6
I
1 Rd 3
1
4
I
5
I
4
I
4
I
I Rd 4
5 / 7 f 7 I l3 I
1 Rd 5
I
I 6 I
1 Rd+Al
1
I 4 / 5 I 6 1 6 I
1 Rd + A2
I
I 5 I 5 I 6 I 6 I
l
6
1 6
I
6
15
1
I RdtA3
I
I
I
I
I
1 Rd + Ex
1 6
1 6
17
17
I
Essai de tri de produits sur imperata cylindrica (Komo - sous-
préfecture de Botro).
J.A.T = Jour après traitement.

- 16 -
Résultats d'un essai sélectivité sur riz pluvial
Rendement - Unité en qx/ha
I O
I
1
T1
3Y9 . I ‘--, 24.1 B2
)
1 29.7 B3
1
/
30.5 84
1
/

31.9 B5
-1/
28.0 B6
j!Moyenne.
29.2
-
-
I
!
T2
23.9
)- 26.8
1 27.5
/
24.2
1 25.6 1 27.7
/ 24.8
-
-
23.2
j- 22.4
/
17.5
;
23.4
)
18.5 /
17.5
/ 20.4
I-
I
I
-
-
l
i
T4
.i1 29.2 / 21.2 / 29.7 / 21.0 i 35.1 1 27.3 i 27.3
I; T5
j
30.5
I- 30.5
;
20.2
j
28.0
j - - 2 9 . 5 1 27.3
;
27.7
1
T6
1 21.9
i-
l- 30.5 1 20.2 i 20.7 1I -- 30.9 j 30.5 1 25.8
1 T7
j
25.6
,
27.1
j
23.2
1 18.3
I
27.5
j
30.9
25.4
Moyenne générale; : 25,8
Test de F.
I
ID" de lit Varian-1 F
i Risques; Signif.)
I
,berté , ce ,calculé ,
l
I
I
/
I
l
l
I-- /
I
1
,Total
/ 41
; 20.58 / 1.54 / 20.65 / N.S ;
I
l
l
I
I
I
I
1
I
r- /
I
I
5 ) 22.93 1 3.16 1 1.58 ; S 1
I B’ocs
I
1
I
I
1
!
/
I
I
I -7
;Traitements
I
6 I 47.10 I
I
1
1
I
I
i
i
i
I
I -7
l
IErreurs
I
I
l
I
C.V. = 14,96 %

- 17 -
VII - QUELQUES PRODUITS HEBICIDES VULGARISES EN C. d'IVOIRE
Desherbage total
l
1 M. active
/
1
Nom commercial
Fabricant
1
Dose/ha
I
I

I
I
I
I-
-1
I
-1i
M.A. 1
P.C.
1
I
I Paraquat
I
Gramoxom
I Sofaco
1
600 g 13 1 plein ou
dirigé
1
1 Glyphosate
1 Round-up
1 Monsanto
1
1800 g I l5 1 laisser le /
I
I
l
l
,produit agir ,
Désherbage de l'igname
M. active
Nom commercial 1
Fabricant
Dose
I
M.A.
I
I
l
I
Metribuzine
I-
I Sencor
1 Bayer
1400 g
2 kg préle-
_I
I
I
vés
/
Metribuzine +
1 Sencor
1 Bayer
1000 + 8009 1,4 ki pré-
Diuron
I
l
/
1,4 kg levée
-
I
I
1
I Atrazine •t I Primagram
I cm GEIGY
1
1500 + 1500 6 1 prélevée
I metolachlor
I
I
1
I
, Fluarifophytyl
, ICI
500 g
2 1 post-
levée
Désherbage du riz
I
1 Matière active i Nom commercial 1
Fabricant
1 M.A.
Dose/ha P.C.
1
I Oxadiazon
/ Rontar
1 Rhone Poulenc / 1000 g
4 1 prélevée]
I Bentazone +
l Basagran PL2
I Basf
l1O56 + 1000 g 5 1 post-
i
I
I
levée
1
I propanil
I
i Thiobencarb + 1 Tamariz
1 960 + 1730 g 8 1 post-
I Procida
I propanil
levée I
I
I
l
I
I

- iu -
Désherbage du mais
Matière active
Nom commercial/Fabricantl ' M.A.
I
Dose/ha P.C. ,
<-
I
Atrazinet metolachljor
Primagram
/C. Geigy 11000 + 1000 g
4 1 prélevée iI
Atrazine + cyanazine
Bellater
Shell
1 1000 + 1000 g
4 1 prélevée
I
I
I
Atrazine + Peculimetha-
Tazastompc
Cyanamid 1 1000 + 1500 g
4 kg prélevée
1
line
/
l
l
Atrazine + bentazone
Laddoc
Basf
1 1000 + 1000 g
5 1 post-
I
ievée
I
I
I
-!
1
D'autres produits herbicides sont vulgarises sur arachides, mil, manioc
etc... Des efforts sont entrain de se faire pour la maîtrise de 1'Imperata Cylin-
drica et Euphorbia heterophylla qui sont des mauvaises herbes très résistantes et
difficiles à éliminer par le désherbage manuel.

VIII - CONCLUSION
Au même titre que les ravageurs, les maladies, les carences, la
concurrence des mauvaises herbes fait subir d'importantes réductions de ren-
dements à l'agriculture.
Etant donné l'expension démographique mondiale et la faim dans
beaucoup de pays en voie de développement comme les nôtres, la sauvegarde des
récoltes est une tache décisive.

Les herbicides étant l'un des facteurs qui peuvent pallier aux pertes
de récolte méritent d'être examinés au laboratoire et sur le terrain avant de
les proposer en milieu paysan.
Dans l'avenir, je souhaite qu'un pareil stage se fasse sur une durée
assez longue pour me permettre d'assister à toutes les phases expérimentales.

-4J
S-RZ. l-87
i -l-I!
IDESSCS-CV
M a l h e r b o l o g i e .
E S S A I D E SsELECTIVITE D E S H E R B I C I D E S
S U R L E R I Z P L U V I A L .
1 .
O B J E T .
---w----w
11
s ’ a g i t
d z &/a 1. !JE-r
1 e5
risques d e PhytotoxicitP
d e s p r o d u i t s h e r b i c i d e s s u r r i z p l u v i a l .
2 .
L O C A L I S A T I O N E T D I S P O S I T I F EXPERIMENThL.
____-__-_--___-----------------------------
L’ ei: pér i mlontat i on
çera implant&e sUr 1 a parce1 l e E3
d e l a station IDESSA-CV d e Eouaké.
L’eep&-imenta.tion s e r a
c o n d u i t e e n b l o c s d e Fisher
d 6 r é p é t i t i o n s randomiçées.
Chaque
p a r c e l l e &l&mentaire m e s u r e b m d e lxge sw-
12 m de
l o n g ; l e t r a i t e m e n t h e r b i c i d e s e r a e f f e c t u é s u r
u n e
l a r g e u r d e 4!, BO mPtres d e large, a+in d e p r é s e r v e r u n e
bordure I
3 .
P R O D U I T S TE.STES.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
_____II_____________
---_-__---.-------.-.-------------------”------------
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _
matif+e a c t i v e
p r o d u i t commerci a1
tabricant
f or-mu.1 at i on
t e n e u r
___._.__,___.” ___________.__.-. ----_- -.-.__.- - v-w-- ---- -m----m. -.-.---.-.-N--------L--- l-_l____________._
prbtilacl.or
f d i m é t a m é t r i n e
R j. + j. t +
Ci ba-Gei qv
-__--- - --_- -_--.----_- --.-.-..- - ------..-.--.------.-.---------.-
Ii..-.--- -<.- ---:.:-------r-- - - - - - - -
t r i c h l o p y r
Gar 1. CIIÏ 4E
Dow Chemi cal.
1. p
400 g/l
--.-.I_---_------,l-_-.--.-l--- --.. -- -.-- v.------e- .-.. -..l-------.-l---T--.--- _-_- ---.-------- ___________
propani 1
stam
Kohm e t i-iaas
1P
.360 g/l
-_-._l.___-_l,-ll__l-.
- -..- -- --.-_ A ..--..- - --.- m-e”--..-“--.. --_._- -.-------.-.--.----e--
--.- __--_. - -________ -_
4 .
REfiLISATION.
--------------.-
4 . 1 L.a pr-Pparation d u sol. .
c e s
0pWati one,
s e r o n t
r&al i sees p a r ï a sec:tion d e
$5151 ect i nn .,

La
vx i Pté
seln+e
5er a
une
v a r i é t é e n
mt.~ltiplication.
4 . 3 L e s t r - a i tementc, c h i m i q u e s .
L e s trai tewwnts a u r o n t 1 ieu A d e u x d a t e s :
-date 1 : l e l e n d e m a i n d u semis7
- d a t e 2 : 20 j o u r - 5 aprP5 semis.
Lt25
h e r b i c i d e s
seront
épandus
avec un a p p a r e i l A
pression
entretenue,
mur7 i
d’une
rampe
d e p u l v é r i s a t i o n
p e r m e t t a n t d e t r a i t e r une b a n d e d e 1,60 m
U n
r emp 1 i s5Age
d’apparei 1
sera
f a i t p o u r l e s 5i.2:
parce1 le5
d’un rn&me traitement.Préparet-
5 <cinq) l i t r e s d e
buui 11 i e.
___._____I__- ----- --__ ------------._-. --.------. --------.-. ----------.--.-_I____________
Produi tçs
Dose
quanti tP par apparei 1
commrrci aux
en l/ha
e n g o u cm3Yapp.
,_-.---_-_-_- --_------.---_-----.----------.--.---------------------------.-.--------
----____
pr&levée
R i f i t +
Hf 1
4
182
Ii
Hf2
8
364
4
54d
___._ II --..--. ------_--- .------.- ----27 .-.-.------ If---- -.--- ---- ---- :--------.-- -.-__.
po5tllevée
Garlon 4 E f propanil.
0 1
(2 l# ï=s+
5 y 0
34 + 227
G 2
1;s f 1 (:) ~ (:l
6s i- 455
(35
3 W=-+
L.7
L.J 1 5 7 1)
lC>z. + 682
-.---__----.-------.-----"-"----------.--.----------.-------.--.-----------------
-.________.
Tab 1 eau
des
doser,
p o u r 5
1 i tres
d e
boui 11 i e.
(quanti tÉ
n é c e s s a i r e
pour
t r a i t e r
6
parce1 1 e5
é l é m e n t a i r e s . j
4 . 4 E n t r e t i e n d e s parcelles.
L’ES!331
SERA MAINTENU FROPRE FENDAN’T TOUTE LA DUREE
DU CYCLE CULTURAL F’AR ARRACHAGE MANUEL DES MAUVAISES
tiEREES.
5 . OBSERVATIONS.
--------------,--
5 . 1 Notation d e phytotoxicité.
ST
A l a récol t e .
d a 2
-c:omptaqe d u n o m b r e d e panicul e sur 5 m
-r-C-col te çur 4 m X 10 m
- p e s é e d e s g r a i n s
-mesure d e 1 ‘ h u m i d i t é .

-:
!Ci--RZ.i-87
%
4.
RANDOMIS~TION.
numéro
date
trai terrent
numPro d e s p a r c e 1 les
7
.J
1 Y
12 4
3’
33
4
2
G 1
4
8
19
23
3 4
4 6
i
12
18
:28
29
41
7 .
P L A N D E L ’ E S S A I .
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
.----_-
----_---
- - - - - -
--.----.
-.---__-
:f 2
G 22
R-f

3
Rf
.l
G 1
T m
G 3
7
46
27
38
3 9
4 6
41
4 2
.-----
- - - - - - -
- - - - - -
--A--,
-.-.----.
- - - - - -
--v--s
T m
Rf 2
Rf
i
63
Rf 3
2 9
71
21
73
.-u L
35
.-1----
-.-----_-
-----I-
-.-----
,-----.-..
--_--___
G.3
G :l
Hf 3
Rf 2
Rf i
(32
T m
99
. .
2 4
25
Lb
2 7
2 8
.-----
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
-m---s.
__--.---
:f 3
Hf :t
G 3
T m
G 1
Rf 2
62
15
16
1 7
1 8
19
20 ,
2 1
-.---_---
-.----__
----_--
M----e
.-..-.m---.
- e s - - -
G 1
R-F 2
Rf
1
Rf 3
T m
G 2
6 3
8
9
i 0
11
12
1.3
1 4
,-----
- - - - - - - -
- - - - - -
-----_
-.---__
-me---.
w-m---
T m
G ;5
Rf 2
G i
G 2
Rf 1
Rf 3
1
c>
.-

3
4
5
6
7
.----- .---.-_---
- - - - - -
.-------
---_---
,---.----. ---_-__

1 OESÇA-(, fi \\’
M.t LHE RE?OLOGI E
ESSAI D’EFFICACITE DES PRODUITS HERBICIDES
POLIR LA MAITRISE DE IMPERATA CYLINDRICA
1 .
OBJET
- - -
P a r m i l e s d i f f é r e n t s p r o d u i t s p r o p o s é s p a r l e s f i r m e s p h y t o s a n i t a i r e s ,
il s ’ a g i t d e :
- c o m p a r e r l e u r e f f i c a c i t é à m a î t r i s e r i m p e r a t a c y l i n d r i c a ,
- é t a b l i r l a d u r é e d e l e u r
rémanente et7 f o n c t i o n d e s c o n d i t i o n s
pédoclimat iques .
2 .
LOCALISATION ET DISPOSITIF EXPERIMENTAL
-
-
L ’ e x p é r i m e n t a t i o n s e r a i m p l a n t é e s u r l a p a r c e l l e Pi3 d e i a sta::ion
1DESSA-C . v .
L ’ e s s a i s e r a c o n d u i t e n b l o c s d e F i s h e r à 3 r é p é t i t i o n s : c h a q u e p a r c e l l e
t r a i t é e m e s u r e 3,2 m d e l a r g e s u r 1 2 m d e l o n g ; u n e p a r c e l l e t é m o i n d e 2,5 m d e
l a r g e . e s ’ t intercalee t o u t e s l e s d e u x p a r c e l l e s t r a i t é e s , s e l o n l e d i s p o s i t i f d u
témoin adjacent.
3 .
REALISATION
3 . 1 . L a p r é p a r a t i o n d u s o l
--c------------------
- l a b o u r d e l a pa.rcelle ( c h a r r u e à d i s q u e s )
- p u l v é r i s a g e
3 . 2 . A u c u n e c u l t u r e n e s e r a i m p l a n t é e
--L--------I--------------------
3 . 3 . L e s t r a i t e m e n t s c h i m i q u e s
-------___----------.------
Cln t r a i t e m e n t d e p r é l e v é e (atrazine + métolachlor) e s t e f f e c t u é d è s a p r è s
‘.e trsvail du s o i a f i n d e l i m i t e r l e d é v e l o p p e m e n t d e s m a u v a i s e s h e r b e s i s s u e s d e
g r a i n e s .

L ’ a p p l i c a t i o n d e s p r o d u i t s s e r a r é a l i s é e à d e u x d a t e s .
- d a t e 1
: q u e l q u e s s e m a i n e s a p r è s l e d e r n i e r t r a v a i l d u s o l ,
d è s q u e 1’Impérata a u r a a t t e i n t u n d é v e l o p p e m e n t s u f f i s a n t ,
- d a t e 2 : 3 s e m a i n e s a p r è s l e p r e m i e r t r a i t e m e n t .
4 .
LES PRODUITS TESTES
...ii..;;.l..
c,~;~~;:~l F a b r i c a n t F o r m u l a t i o n T e n e u r
imazapyr
Arsenal
Cyanamid
lP
2 5 0 g/l
glufosinate-ammonium
Basta
Hoechst
CE
2 0 0 g/l
glyphosate
Round-up
Monsanto
lP
3 6 0 g/l
etylenglycolmonobutyl-
E x e l l
S i e g f r i e d
CE
2 2 %
e t h e r
ATPLUS 411 F
I C I
AP
/
5 .
OBSERVATIONS
,
N o t e r t o u s l e s d i x j o u r s l ’ e f f i c a c i t é d e s p r o d u i t s e n u t i l i s a n t l ’ é c h e l l e
d e n o t a t i o n d e 1 à 9 . ; .
L e s h e r b i c i d e s s e r o n t é p a n d u s a v e c u n a p p a r e i l à Pression e n t r e t e n u e , muni
d ’ u n e r a m p e d e p u l v é r i s a t i o n p e r m e t t a n t d e t r a i t e r u n e b a n d e d e 1 ,60 m d e l a r g e
( u n a l l e r e t r e t o u r p a r p a r c e l l e é l é m e n t a i r e ) :
U n r e m p l i s s a g e d ’ a p p a r e i l s e r a f a i t p o u r l e s t r o i s p a r c e l l e s d ’ u n m ê m e
traitement .

:,.:.
IMP-1-87
. . .
J'AYLEAU 1
- ---
arnoxone
Arsenal
+ Atplus Ars + A
-
-
Bastia + Atplus Ba + A
a + Exell Ba + Ex
oundup + Atplus Rd + A2
dup + Atplus Rd + A3
dup + Exell Rd + Ex .'
4 + 0,
(*j :
Traitement doublé
Tableau des doses pour 2 litres de Bouillie
-_-

:.

IMP - 7 - 87
F’1a.n d e l ’ e s s a i
- - - -
P a r c e l l e
P 1 3
--
Gxî Pd+A3 Rd4 ’ Rd3 RS+A Rd5
l- GXl ai3 . Rd+AZ Ba+A
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
*
-
-
---t-
R S 3
Ba2
R d 2
l Bal
ARSl
Rd1
B a
!d+All
RdtEx
ARS2
+
t
Ex
45
4
6
47
48
-
-
49
50
Gx2
ARS3
Rd3
id +En
RdtA3
Ba2
t
35
36
37
38.
3 9
40
I
\\RS+A
Ba3
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Bal
td +A7
R d 4
B a
ARSI
I
t
Ex
23
24
27
28
2 9
30
Gxl
I
R d 4
Ba2
ARS+A
R d 2
?d +A:3
ARSI
Rd+A:
I
--i
t
1-i
1 2
1 3
14
17
,. 18
1 9
20
/
Éa3
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Gx2
Rd+Ex
AHS3
Rd7
--i
(
c
6r
:XL
1
I
2
7
a
/
3
4
-
-

BIBLIOGRAPHIE
- Protocole des Es,sais herbicides 1987
- Rapport mission au Burkina Faso par Mr. MARNUTTE
- Abrégé de Botanique (J.L. GUIGNARD)
- Institut des savanes en flash Thèmes recherches Juillet 1986
par Dr. YAO Kouakou Michel Ex. D.G.
- Rapport de stage : Caractérisation de la flore de deux villages
du Territoire de Katiola (Gerard HOFFMAN) Octobre 1986
- Les herbicides dans 'les cultures de savanes de l'Afrique de 1'Uuest
en milieu paysan. Contraintes et perspectives - Publication de Mr.
MARNOTTE.
- Adventices tropicales par H. Merlier et J. Montegut
- Graminées des pâturages et des cultures à Madagascar par J. BUSSIER
- Rapport de mission à Morandó, département de Seguela du i9 au 22
septembre 1983/TEHIA assistant de Mr. MARNOTTE.