IMPORTANCE ÉCONOMIQUE ET DÉVELOPPEMENT. D’UNE...
IMPORTANCE ÉCONOMIQUE ET DÉVELOPPEMENT.
D’UNE APPROCHE DE LUTTE INTÉGRÉE CONTRE
LES INSECTES RAVAGEURS DES STOCKS DE MAïS,
DE MIL ET DE NIÉBÉ EN’MILIEU PAYSAN
D. SECK *
Les stocks de mil, de niébé et de maïs sont attaqu&s par une quinzaine d’espèces
d’insectes parmi lesquelles cinq à six ont une iinportance économique réelle.
Dans cette communication fondée sur cinq années de recherche au Sénégal. l’auteur
fait le point des .acquis, dresse les perspectives en matiére de lutte intégrée contre
I’entomofaune nuisible aux denrées stockées en milieu paysan et rapporte des résultats
r&ents sur l’efficacité de Azadirachta Mica A. Jus. sur la bruche du niéb6 (Callosobmchusc.
maculatus}.

Enfin, compte tenu des possibilités limitées du paysan au Sahel et donc de la n&essit&
d’y expioiter et d’y valoriser les ressources locales, il propose un programme de recherche
sous-régional sur I’utilisatjon des plantes locales à effet insecticide.

INTRODUCTION
ment, elle implique également
PLI, puis du programme national
une bonne conservation de cette
de recherche sur la protection des
Au Sénégal comme dans !a
production en vue d’une consom-
stocks ; de dresser les perspecti-
plupart des Etats sahéliens voi-
mation au
fur et à mesure des
ves et enfin, de proposer ~!n pro-
sins, le mil, Ee niébé et le maïs sont
besoins.
gramme de recherche sur les
les principales cultures vivrieres
plantes locales à effet insecticide.
et les bases de l’objectif d’autosuf-
Cette nécessité de considérer
fisance alimentaire defini dans la
aussi ies ravageurs post-récolte a
plupart des pays.
été assez vite perçue par les auto-
rités de j’lhstitut Sénégalais de
PRINCIPAUX INSECTES
Si la protection de ces cultures
Recherches Agricoles (ISRA),
DU NIÉBÉ, DU MIL ET DU
a bté largement prise en compte
lesquelles n’ont jamais manqué
MAïS
dans le cadre de l’un des plus
de prendre en compte I’entomo-
importants projets de protection
logie des denrées parmi leurs
des végétaux jamais réalisé en
programmés de recherche.
Six (6) coléoptères (Calloso-
Afrique, en l’occurrence le projet
bruchus maculatus F., Sitophitus
dd Comité Interétats de Lutte
Au moins quinze espèces
zeamays L. et S. oryzae L.; Rhy-
contre la Sécheresse au Sahel
d’insectes attaquent les C&+ales
zopertha dominica F. ; Tribolium
(CILSS) sur la recherche et le dé-
et les I&umineus,es stockées en
veloppement de la lutte intégrée
milieu paysan. Parmi celles-ci,
(PLI) contre les principaux rava-
sept à huit ont une importance
geurs de cultures vivrières, celle
économique sur mil, niébé et
‘Dogo Se&
institut SBnbgalais de Recherches
des récoltes par contre, n’a été à
maïs.
Agricoles (ISFUI)
tort que très peu considérée.
Laboratoire d’Entomdogie des Denrbes
Notre propos est de faire le
Stodh3s
En effet, si autosuffisance ali-
point des travaux menés depuis
BP17
.
Nioro du Rip
mentaire signifie produire suff isam-
1963 d’abord dans le cadre du
SBnegal
--
SAHEL PV INFO No 33 Juin 199 1
15

i
CastaneumHerbst; Caryedonser-
(4) mois et dépasser 90% au delà
et s’y nymphose pour n’en sortir
ratus OI.) et trois Lépidoptères
de six (6) moi& Dans le même
que sous forme d’adulte parfait.
(Sitofroga cerealella Oliv.; Ephes-
temps, le poid$ sec et la qualit
Le cycle complet dure de 26 & 35
tia cautella WLK; Corcyra
semencièredesgraines diminuent
jours dans nos conditions.
lcepha/onica Staint) sont particu-
progressivemeht.
Erement importants.
Les trous ciqculaires d’environ
2 mm dediamatre, laissés sur les
RHYZOPERTHA
graines par I’adllte au moment de
DOMINICA F. .
CALLOSOBRUCHUS
l’émergence, permettent une re-
MACULATUS ‘F. («BRUCHE
connaissance aisée des dégâts
DESCRIPTION
D U NIÉBE) ~
de la bruche du niébé.
La famille des Bostrychidae
L’#adulte de forme ovale me-
se reconnait par sa forme cylin-
sure de 2,5 à 3 mm. Les antennes
drique caractéristique. L’adulte
sont sériees mais non pectinbes
SITOPHILUSSP.
de couleur brunâtre a le pronotum
et les élytres pubescentes portent
«CHARANÇONn
bombé dan sa partiè antérieure et
chacune deux taches sombres.
muni d’une protubérance qui rend
DESCRIPTION ET ETHOLOGIE
la tête de l’insecte invisible d’en
BIOLOGIE-ÉCOLOGIE
haut.
Le genre Sitophilus se recon-
Les œufs sont déposés à la
nait par la pr&ence d’un rostre
surface de la gousse ou de la
renflé triangulairement et portant
graine sur laquelle ils adhèrent.
les antennes à sa base. La larve
blanche et charnue est apode et
A I’&losion, la jeune larve
mesure de 2 à,4 mm.
p&Mredirectement
de l’œuf dans
la graine où se passe entièrement
Parmi les ‘trois espèces du
le dtiveloppement larvaire et la
genre Sitophilws, seules deux (S.
nymphose. D#ns nos conditions,
zeamays et S. ofyzae) sont pré-
le cycle comdlet (œufs - adulte)
sentes dans nos conditions. Leur
dure demrs et la vie d’un identification précise est relative-
adulie une dizaine de jouys.
__.-. ___ . -~ -
ment compliquée, mais des
critères d’ordre éthologique sont
DcG,hTS
proposés par’ certains auteurs
(Kranz et al, 1977) : S. oryzae (2 à
Cet insecte est le principal
5 mm) est un bon voilier, capable
ravageur du niébé stocké au
d’attaquer les céréales stockées
SérGgal et un des principaux fac-
depuis les champs. II a une préfé-
teurs limitant l’extension de cette
rence pour les grains de petite
culture.
taille comme le riz. Au contraire,
S. zeamays (3 CI 4 mm), vole très
L’attaque (des gousses com-
peu et préfère les grains de
mence au champ et varie de 14%
grande taille comme le maïs.
$I 31% en fonction de la date de
récolte (Seck, 1985).
BIOLOGIE ET @GATs
L$es dégâ s se poursuivent
Les femelles pondent à I’inté-
pendant lest4 kage et en fonction rieur de galeries creusées dans le
de la duréedepelui-ci, lepourcen-
grain et l’éclosion survient quel-
Rtùzopertha cbminka
tage de graines attaquées peut
ques jours plus tard. La larve Croquis Projet Benim-Allemandde la Protectior
atteindre 50% au bout de quatre
nkonate se nourrit alors du grain
des VBa&aux
--------=y
--,
---

Recherche
BIOLOGIE
sur les célréales (mil, mais) et les
plus longue que la demi-largeur
legumin
ses (arachide, ni&&). de l’aile.
La femelle pond de 400 à 500
En cas e forte infestation, les
œufs à la sudace ou entre les
substanc
s libérées par l’adulte
grains. Des l’éclosion, la larve
sur la de rée conférent à celle-ci
&GATS
pénètre dans l’albumen et se
1
une ode r repulsive caractéristi-
nourrit au fur et à mesure de sa
que.
~
Les degâts se reconnaissent
progres iion, passe par trois ou
par les trous de sortie circulaires
“I
quatre s ades avant de se nym-
de petite taille munis ou non de
phoser a l’intérieur de la graine.
leur opercule, laisses sur le grain
Le cycle complet dure environ
par l’adulte. Sur les épis, les
30 jours à 30°C et pres de 60
dégâts trés peu apparents a pre-
jours à 26°C (Kranz et al, 1977).
mière vue se manifestent par un
rendement au battage extrême-
ment faible, car un grain attaque
par l’insecte est un grain perdu.
S. cerealella est le principal rava-
Contrairement à beaucoup d’in-
geur des épis stockes dans les
sectes des stocks, les degâts de
grenierstraditionnels et représente
Rhyzopertha sont causés aussi
une sérieuse menace à la conser-
bien par les larves que par les
vation des semences de mil en
adultes très voraces, n’épargnant
milieu paysan (Seck, 1983).
presqu’aucune céréale.
L’infestation commence au
Les dégâts les plus importants
champ et est dix fois plus impor-
notes au Sénégal, en Gambie et
tante sur les-champs de mil de
en Guiniée Bissau, l’ont été sur
case que sur les champs éloignés
stocks vjllageois de riz paddy et
des villages {Seck,l987 c).
de sorgho grain.
TRIBO UM CASTANEUM
EPHESTIA CAUTELLA WLK
(HERB I-)
7
«TEIGNE DES FARINES*
~
Tribolium
s p .
DESCRkfON
Croquis Projet Bhino-Allemand de la
DESCRIPTION
Pn tection des Végbtaux
-
-
L’adulte de couleur rougeâtre
L’adulte mesure de 7 à 8 mm.
a noir clair mesure 2 à 4 mm. Les
Les ailes postérieures sont larges
trois derniers articles des anten-
GA CEREALELLA
avec une frange de soie courte.
nes sont brusquement plus élar-
Les ailes anterieures gris brun
gis que ~leshuit premiers et for-
portent une bande sombre a angle
ment une massue terminale. Ce
.droit de l’axe longitudinal de I’in-
dernier caractère distingue
secte.
d’ailleurS I’espéce T. castaneum
DESCRIPbON
de I’esp$ce voisine T. confusum,
nce faible a nulle dans
a cerealella est un
BIOLOGIE
re de petite taille dont
l’adulte ne mesure que 1 à 1,4cm.
La femelle pond de 300 a 400
DEGATS
Les ailes antérieures sont brus-
œufs dans les trois premiers jours
quement~ rétrécies avant teur
de sa vie qui en depasse rare-
T. castaneum est caractérisé
partie aqicale et les ailes posté-
ment dix.
A Mclosion trois à
par unes très grande polyphagie
rieures portent une frange de soie
quatre jours plus tard, la larve se
3
SAHELPVINFON”33
Juin 1991
17

deplace activement, s’alimente
MÉTHODES DE LUTTE
même lot initial stocké en gousses
au fur et a mesure qu’elle tisse
ET PERSPECTIVES
entières (Seck, 1985). NOUS
des soies a I surface de la
avons aussi note que plus fa
denrée et p a s e par plusieurs
récofte est tardive, plu$&~.&~
1
stades
sont I’infestation initiale et ies
MESURES
~
déaâts ultérieurs &C. maculatus
PROPHYLACTlqUES
Au cinquiéme et dernier stade,
(Seck, non publié).
l
elle se nymphose à l’intérieur
Entrent dansé cette catégorie
d’un cocon dense et transparent
toutes les techniques destinées à
(Kranz et al, 1977). Le cycle
UTILISATION DES
réduire I’infestation initiale au
complet dure nviron un mois
INSECTICIDES
champ, pendant le séchage ou en
dans les condtions ambiantes
g
début de stockage. II s’agit donc /
des magasins. ~
Sur mil, le screening en labo-
des mesures d’hygiène préven-
ratoire de différentes doses de
tive, des techniques culturales et
matiéres actives, a montre une
de stockage. ~
ÉTHOLOGIE-DÉpiTS
meilleure efficacité de la delta-
l
méthrine 0,05% ) 10 ppm contre
L’activité m ximale des adul-
I’alucite des céréales (Seck,
HYGIÈNE DES LoCAUX
tes se situe au trépuscule, ce qui
ET DE LA SACHIRIE
1989c). Sur niébé et sur maïs,
rend les insectes visibles même
une application de deltaméthrine
en cas de faible infestation.
On ne soulignera jamais assez
(K-OTHRINE PP2), à la dose de
L’insecte est note le plus souvent
l’intérêt de l’assainissement des
5Og de produit commercial par
dans INes candi ions de stockage
locaux avant une nouvelle récep-
100kg de denrée, s’est révélée
a
4
l’intérieur d s magasins mal
tion de grain. Dans ce cadre, le
très efficace contre C. maculatus
ventiles et da s une moindre
traitement préventif des sacs est
d’une part, S. zeamays et T. cas-
mesure, dans es greniers tradi-
$
préconise pour détruire I’infesta-
taneumd’autre
part (Seck, 1988).
tionnels. Sur Iles sacs en jute
tion initiale de 6. cautella (Krans
infestes, les cocons de pupaison
et al, 1977).
~
Mais il convient de noter que
sont souvent focalises
sur les
malgré son intérêt, la protection
parois et au n i eau des lignes de
chimique des denrées alimentai-

couture.
TECHNIQUES CULTURALES
res en milieu paysan n’est pas
,
ET DE STOCKA$E
sans poser des problèmes d’ordre
économique, de santé publique et
CORCYRA C PHALONICA
Contre S. cerealella, I’éloigne-
de nature stratégique.
STNT
7
ment des greniers des champs, de
même que le battage des épis à
C’est pourquoi d’autres alter-
DESCRIPTION ~
partir du mois ,de mai, peuvent
natives sont à trouver.
I
s’avérer intéressants. La première
L’adulte de couleur gris-clair a
mesure est destinée à prévenir
une envergureide 15 à 25 mm et
I’infestation initiale qui est très
porte une touff e d’ecailles en forme
forte dans les ‘champs de case
STOCKAGE EN MILIEU
de crête sur la tête.
(Seck, 1987c), la seconde à limiter
AUTO-CONFINE
la profondeur de la zone infestée
par l’insecte aux 4 à 5 cm supé-
Technique tres répanduedans
DlkGdrTS
rieurs du grain (Seck, 1983).
tout le Nord-Ouest de la Guinée
Bissau et au Sud du Sénégal
ALJ Sénéga , l’insecte attaque
Sur niébé, Je battage préa-
(Seck, 1989), cette méthode est
surtout les ce éales et entraîne
lable a permis de réduire les
basee sur I’effet insecticide du
des dégâts p rticulièrement im-
dégâts de C. maculatus sur les
rapport 02ICO2 qui s’établit dans
portants sur riz en sac et sur mais,
le milieu ferme aprés un certain
f
graines obtenues, par rapport à
dans les conddions de stockage
ceux notés sur les graines du
temps.
c e n t r a l .
18
SAHELPVINFON033
Juin 1991

Surcette
ase, nous avons mis
UTIUSATION DU NEEM
dre de feuilles que la poudre de
au point il y a uatre ans et Pr&o-
(AZADIRACHTA INDICA
graines, A la dose de 30g par kg
nisons une t1tunique efficace de
A. JUSS) I
de ni&&, donnaient en labora-
stockage du niébé en fûts métalli-
toire une mortalité des aduftes de
L’effet de l’application d’une
85 à 90% aprés 72h. La dose de
solution aqueuse de broyat de
209 avait une efficacité un peu
; Seck, 1988 ; Seck,
graines de neem sur I’infestation
moindre et 1Og était nettement
initiale de C. maculatus a été etu-
moins toxique (Seck, 1987b).
dié en station.,
RliSISTANC~ VARIÉTALE
La pulvérisation d’une culture
$ Plus réceînment, nous avons
en fin de cycle avec une solution
testé l’enrobage de graines de
Nous avons mené de nom-
a 359 par litre, a donne une ré-
niébé avec des solutions aqueu-
breux travaux sur du matériel
duction significative du pourcen-
ses de graines et de feuilles de
local et intro uit, en vue d’identi-
tage de gousses attaquées à l a
neem à différents stades de
fier des
4
sou,ces de résistance
récolte, mais ce traitement a été
maturité. Le meilleur résultat a
aux principqux insectes des
deux fois moins efficace qu’une
été obtenu avec la préparation à
stocks de n$bé, de mil et de
application de Décis CE, à la dose
base de 60g de broyat de graines
mais.
de 1Og m.a/ha (Seck, 1987b).
séches par litre d’eau, laquelle a
-: L’efficacité des graines et des permis de réduire de plus de sept
Parmi
pl s d’une centaine
feuilles de A. i&ica utilisées tradi-
fois, les dégâts de la Fl issue des
d’entrees
t
tes ées pour la résis-
tionnellement ~
par les paysans
adultes introduits par infestation
tance à la bruche du niebé, 12 se
pour lutter contre C. maculatus
artificielle (Seck, 1988).
fes plus intéres-
a aussi été évaluée. Tant la pou-
1
5-2246-4 ; IT 85
/LUTTE BIOLOGIQUE
G246;?. 5K.
Nos investigations dans ce
domaine se limitent a une col-
lection des ennemis naturels
En ce qui1 concerne la résis-
rencontrés dans les conditions
tance du mil
5. cerealella, elle
courantes de stockage du mil,
s’avere la pluPtf;rte sur les varié-
du niébé et du maïs (Seck,
tes Souna M$ ’ Ex Daru et K.
1987a).
Blaga, très fa’ble sur ITV 8003 el
moy’ennepou Souna-3. Surcette
dernière,
no s avons noté une
Même si l’évaluation précise
plus nette pré érence de l’insecte
de leur impact n’attire pas encore
i
pour les grai s de la base (plus
notre attention, on note parfois
gros) que pour ceux (plus petits)
d’importantes pullulations saison-
du sommet de l’épi (Seck, 1983).
nières qui laissent supposer un
. certain rôle dans le contrôle natu-
rel des populations de ravageurs.
Quant a ‘la résistance du
Les espèces les plus representa-
maïs aux ch a rançons du genre
tives sont : Bruchoctia vuilieti
Sifophilus, elle s’avère très inté-
Crawford et Dinarmus basalis
ressante sur sept entrées d’ori-
(Rondani) sur niébé, Anisoptero-
gine serré-gal aise : 15KD ; 23KD ;
malus calandrae (Howard),
24KD; 25KD I; 27KD ; 41KD ;
Choetospila elegans (kestwood)
42KD; 52NR~ ;
32SD (Seck,
l;;rf;gn
Croquis
hebetor
Projet

Say.
pro~d~f~u,
Bhno-Allemand s de la
u
r

l
e
s
1989b).
l
G
SAHELPV lNF0 J?’ 33 Juin 1991
19

CONCL(JSIONS ET
Concernant ce dernier point,
annuelle du Projet Lutte lntégree.
PERSP CTIVES
nous pensons que beaucoup
2-7 février 1987 (Banjul) 7 p.
d’eléments militent aujourd’hui en
Seck, D. 1987b. Rapport ana-
L’obj el if d’autosuffisance ali-
faveur d’un effort d’identification,
lytique du programme de recher-
mentairecqéfini dans la plupart des
puis de valorisation des ressour-
che sur la protection des stocks de
pays afric ins, dépend largement
ces locale%
céréales et légumineuses. Cam-
cles ravag urs des grains.
pagne 1986-87. ISRA-SCS-Nio-
fi
:
La pratique tres courante en
ro du Rip. 31 p.
Dans
Seck, D. 1987c. Etude de
4 document de synthèse >p ilieu pay$an d’utiliser certaines
cles principaux resultats obtenus ‘i plantes pour lutter contre les in-
I’infestation initiale de Sitotroga
clans le cadre du programme
sectes, est dans le cas qui nous
cerealella Oliv. en fonction de la
sénégalai$ de recherche sur la i occupe, un exemple patent.
localisation des champs de mil
protection des stocks de ceréales
(Pennisetum typhoides). Sympo-
et legumi euses, il apparait un
C’est pourquoi il nous semble
siumde I’AAIS sur la lutte intégree
c:ert#n n mbre d’élements pou-
utile de concevoir et de dévelop-
et la préservation de I’environne-
vantservi
per un programme régional de
ment.
7 -10 décembre 1987 -
/de base à la définition
cl’une approche de lutte intégrée
recherche sur les plantes locales
Dakar. 8 p.
contre les principaux insectes
a effet insecticide.
Seck, D. 1988. Rapport analy-
des stock vivriers.
tique du programmede.recherche
d
L’importance relative de I’utili-
sur la protection des stocks de
Mais c tte approche, pour être
sation de telles plantes plus en
céréales et légumineuses. Cam-
applicabl
, ne doit jamais perdre
protection des denrées que des
pagne 1987- 88. ISRA-SCS-Niotu
i
de vue le ontexte et la realité de
cultures, justifie largement à nos
du Rip. 29 p.
i’agricutturesahélienne, qui est une
yeux, que’la priorité de ce pro-
Seck, D. 1989a. Rapport de
agricuttur
essentiellement de type
gramme soit donnée à l’aspect
mission de consuttation en Gui-
“i
rwsan. ~
post-récolte.
née Bissau du 19 au 30 juin 1989.
USAID. 15 p.
L’obj
tif a atteindre est donc
Seck, D. 1989b. Rapport ana-
a
de mettre u point des méthodes
lytique du programme de recher-
de stockage efficaces, simples,
RÉFÉRENCES
che sur la protection des stocks de
sûres et urtout accessibles aux
BIBLIOûRAPHIQUES
céréales et légumineuses. Cam-
agriculteu
pagne 198889. ISRA-SCS-Nioro
J-s
Kranz, J; Schmutterer, H. and
du Rip. 25 p.
Pour y arvenir et compte tenu
Koch, W., r977. Diseases, pests
Seck, D. 1989c. Evaluation de
des résul $ ats qui pr&dent, les
and weeds in tropical crops.
l’efficacité biologique et de l’action
orientations à court et moyen ter-
Verlag Paul Parey. Berlin. 666 p.
résiduelle de trois matieres acti-
rnes sero t a.xees dans trois prin-
Seck, D. 1983. Etude d’un
ves sur Sitotmga cefealella Oliv.
cipales di 1ections :
ravageur des céréales stockées:
(Lep. Gelechiidae), ravageur du
Sitotfoga cerealella Oliv. (Lep.
mil stocké. ISRA-SCS-Nioro du
1) Préci er le profil des pertes et
Gelechiidae) en milieu paysan au
Rip. 10 p. (sous presse)
la dynamique des populations
Sénégal. ~
Mémoire de fin d’etu-
des principaux ravageurs.
des. Fac. des Sciences
Agro-
“l
nomiques de Gembloux (Belgi-
ERRATA
2 ) Pour uivre et intensifier les
que). 123 p.
Sahel PV Info No 32 Mai 1991
travau ?sur la résistance varié-
Seck, D. 1985. Recherches
tale. ~
sur le stockage du niébé. ISRA-
Page 8 : 2&me colonne - 2&me
I
CN RA-Bambey. 5 p.
paragraphe - 3kme ligne :
3) Approfondir les études sur le
Seck, D. l987a. Synthèse des
neem et étendre ce volet de re-
activités du programme d’entomo-
10 x 10 m&es
a d’autres plantes et
logie des denrées stockées.
au lieu de
Campagne 1986-87. Réunion
100 x 10 mètres
“ “ c - . I -
-----
.--