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, REPUBLIQUE DU SENEGAL
ÎIlî'îISTERE Db DEVELOPPEMENT RURAL
DIFECTION D E L A P R O T E C T ION
‘,.
INSTITUT SENEGALAIS DE
D E S V E G E T A U X
RECHERCHES AGRICOLES
I’.
.
T
I
PROJET C,I,L,S,S, DE LUTTE INTEGREE
CONTRE LES f#VAGEURS DES CULTURES
VIVRIERES DANS LE SAHEL
RAPPORT DIACTIVITE (1985)
PROGRAMME Dt LUTTE BIOLOGIQUE
VS, BHATFIACAR
ENTOMOLQG ISTE, ( FAO)
APPLII TECHNIQUE : FAO
FINANCEMENT : U,S,!,, 1 ,D,
P R O J E T N” : 625-0928-85
N IOTI’O-DU-R IP
M&I 1986
-

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-

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S O M M A I R E
Pages
- - -
RESUME
1
SUMMARY
.
II
1
INTRODUCTION
1
II PLUVIOMETRIE, TEMPERATURE AMBIANTE ET HUMIDITE RELATIVE
A NIORO-DU-RIP (Région de Kaolack)
2
III PRINCIPAUX THEMES ETUDIES EN 1985
2
3.1 Inventaire des antagonistes indigènes et leur rôle contre
les principaux ravageurs dans les agro-écosystèmes . . . . . . . . . . . . .
2
3.2 Etude des ravageurs et leurs antagonistes indigènes aux
pièges lumineux, malais elt a colle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
3.3 Conservation et encouragement des antagonistes indigènes
des principaux ravageurs des cultures vivrières . . . . . . . ..*...... 3
3.3.1 Pincipaux objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
3.3.2 Aspects étudiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
IV MATERIEL ET METHODES UTILISES
4
V RESULTATS ET DISCUSSIONS
5
5.1 Etude par ravageur et ses antagonistes indigènes ...............
5
5.1.1 Complexe de Raghuva et Masalia ...............................
5
5.1.1.1 Taxonomie et systémat&e..................................
5
5.1.1.2 Importance de Raghuva albipunctella de Joannis par rapport
aux deux autres espècres voisines ...........................
6
5.1.1.3 Fluctuati,ons de la population des adultes de R. albipunctells
5.1.1.4 Vol de R. albipunctella en relation avec la pïuviométrie .... 6
5.1.1.5 Abondance saisonnière des adultes de R. albipunctella et
-
la phase reproductive du mil ...............................
7
5.1.1.6 Utilisation &ventuelle des données du piège à Nioro-du-Rip . . 7
5.1.1.7 Pontes de Raghuva ..........................................
8
5.1.1.7.1 Champs traditionnels à Nioro-du-Rip ......................
8
5.1.1.7.2 Champs du Projet Pilote : mil à Prokhane .................
8
5.1.1.7.3 Essai collaboratif .......................................
8
5.1.1.8 Niveaux des oeufs infertiles pondus ........................
8
5.1.1.9 Niveaux des larves récupérées des oeufs ....................
9
5.1.1.10 Niveaux de parasitisme naturel par des TrichogrammeS ....... 9
5.1.1.11 Antagonistes indigènes des larves et niveaux de
parasitisme naturel ......................................
10
5.1.1.11.1 Hexamermis sp ...........................................
10
5.1.1.11.2 Palexorista sp ..........................................
10
5.1.1.11.3 Litomastix sp ..... ......................................
10
5.1.1.11.4 Cardiochiles SP..: .......................................
11
5.1.1.11.5 Bracon hebetor Say .....................................
12
.5.1.1.12 Populations résiduelles de Raghuva et ses principaux
antagonistes après la récolte du mil en 1985 .............
12
5.1.1.12.1 Mil traditional ........................................
13
5.1.1.12.2 Projet Pilote : mil ....................................
13
5.1.1.12.3 Essai collaboratif .....................................
13
5.1.1.13 Etudes en plein champ relatives à B. hebetor .............
13
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Pages
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5.1.2 Acigona ignefusalis Hmps ..*.........*..."*........e...
. . . . . . 1 .5
5.1.3 Arnsacta moloneyi Drc . . . . . . . . ..*........*"..*......e*....*...
16
5.1.4 Aphis craccivora Koch ,.......,*...................*...*...*.
16
.
5 1.5 Complexe méloïdes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..".........
16
5.1.5.1 Cyaneolytta maculifrons ...................................
17
5.1.5.2 Cylindrothorax :spp ..........................................
17
.5.1.5.3 Psalydolytta fusca ........................................
17
5.1.5.4 Paalydolytta xta ......................................
17
.5.1.6 Geromyia penniseti Felt .....................................
18
.5.1.7 Heliothis armigera (Hübner) .................................
18-20
5.1.8 Hapsidolema melanophthelma Lac ..............................
20
.5.1.9 Marasmia trapezalis Guet-& ..................................
21
5.1.10 Mythimna loreyi Dup ........................................
21
5.1.71 Oedaleus senegalensis (Krauss) .............................
22
!j 1.12 Phenococcus manihoti Mat-Ferr ..............................
22
5.i ,121 Spodoptera exempta Walk . .
.
.
.
.
.
.
..).*...................* .
.
.
. 23
5.1.14 Spodoptera littoralis Dup ..................................
23
5.1.15 Striga hermonthica (Del.) Benth .............................
24
5.1.16 Les insectes en association avec les produits stockés ...... 24
5.2 Etude de la dynamique de population des adultes de quelques
insectes bénéfiques de la zone ................................
25
lj.2.1 Dénombrement par piège lumineux (Robinson) ..................
25
5.2.2 Dénombrement par piège malais ...............................
25-26
5.2.3 Dénombrement par piège 2 colle .F.........................S
... 27
lj.3 Conservation, encouragement et transfert de B. hebetor dans
l'agro-écosystème comme une approche de lutte biologique
contre les larves de R. albipunctella en milieu paysan . ..*.... 27
-
lj.3.1 Introduction ..*.......,......................................
17
5.3.2 Elevage d'Ephestia comme hôte alternatif de B. hebetor en
- --.-
milieu paysan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*......... 27
5.3..3 Conservation de B. hebetor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..."..... 28
'j.3.4 Elevage de 8. hebetor. . . . . . . ..*........*....*........."..... 28
5.3.5 Lachers de Bracon dans un champ de mil . . . . . . . . . . . . . ..."..... 29
5.3.6 Evaluation de l'impact des lachers de Bracon . . . . . . . . . . . . . . . . 29
'j.3.6.1 Analyse avant la réco,te . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..."..... 29
i
'5.3.6.2 Analyse après la récolte . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*..............
29
6.2,,6.2.1 Par sondage du $01 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..."..... 29
5.3.6.2.2 Par observations directes sur épis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
S.4 Impact des pesticides sur les antagonistes indigènes . . . . . . . . . . 31
'5.5 Echangeltransfert d'antagonistes indigènes dans Sagrti-écosystème33
5.6 Impact du brûlage des débris végétaux après dessouchage sur
les populations des antagonistesen diapause dans le sol . . . . . . . 34

l%ges
l5.7 Contribution dans le domaine du développement d'un système de
surveillance de prévision et d'avertissement .....................
34
5.7.1 R. albipunctella ...............................................
3 4
5.7.1.1 Etude collaborative au niveau de Nioro-du-Rip ........ . ....... 34
5.7.1.2 Etude collaborative au niveau du Sénégal .....................
35
5.7.1.3 Ef;ude collaborative au niveau Régional .......................
3S
5.7.2 0. senegalensis ................................................
3.5
5.7.2.1 Etude collaborative au niveau du Sénégal .....................
35
5.7.2.2 Etude collaborative au niveau Régional .......................
35
5.7.3 Complexe méloides
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5.7.4 .H. armigera . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*....*................. 3 5
-
'5.7.5 La chenille processionnaire . . . . . . *..........*..*...............
36
VI
FORMATION/DEVELOPPEMENT
36-37
VI.1 RAPPORTS/DOCUMENTS
38
VlII REMERCIEMENTS
39
11:
FIGURE
40
x
TABLEAUX 1-25
41-65
Xl:
SEMAINE STANDARD
66
X:!I PERSONNEL
67
.-.. _ ..--. -.-
__2-
----*U--m,

R E S U M E
Les activités du programme de Lutte Biologique en 1985 au Sénégal
sous Projet CILSS de llutte Intégrée contre les principaux r?wageurs des cul-
tures vivrières dans le Sahel sont résumées. Cela comprenait les suivis des
ennemis naturels de quelques principaux ravageurs des culutres, l'estimation
de la dynamique de population des ravageurs et leurs ennemis naturels en uti-
lisant des pièges lumineux, malais et papier jaune, et une étude sur quelques
importants aspects de conservation et encouragement des agents biotiques indi-
gènes de lutte. Des observations dans les champs paysans furent effectuées sur
le mil traditionnel, le sorgho, le maïs, le niébé, l‘arachide et le manioc.
L'assistance fut apportée à des programmes de formation en Afrique, particu-
lièrement dans le Sahel. Quelques résultats des trois précédentes saisons
culturales y sont mentionnés à titre de comparaison.
Raghuva albipunctella de Joannis, un important ravageur noctuide des
épis du petit mil dans le Sahel, et ses antagonistes indigènes continuèrent
de faire l'objet d'une attention particulière. Les travaux portèrent sur des
études telles que l'importance relative de R. albipunctella en relation avec
deux autres espèces voisines de noctuides, les fluctuations dans les population::
d'adultes, le vol des papillons en relation avec la pluviométrie et le dévelop-
pement des cultures, les niveaux des pontes, les niveaux des oeufs infertiles,
les parasites des oeufs et des larves récupérés, les niveaux de parasitisme et
d'hyperparasitisme et l'estimation des populations diapausantes de Raghuva et
ses deux importants antagonistes (Cardiochiles sp. et Litomastix SP.> avant et
après la saison pluviale. Est aussi mentionnée l'information sur l'échange et
le transfert d'importants parasites tels que Cardiochiles SP., Litomastix SP.,
-*
Palexorista sp. et Bracon hebetor Say d'une culture à une autre et d'un insecte
hôte à une autre, sur l'impact de l'utilisation des pesticides et de la prati-
que traditionnelle du brûlage des débris végétaux sur les parasites et préda-
teurs, sur le développement d'une méthode simple de conservation et d'encoura-
gment de B. hebetor au niveau villageois et les résultats de ses lâchers contre
R. albipu&tella.
-
D'autres insectes
et les ravageurs pour lesquels les suivis
se poursuivent furent Acigona ignefusalis Hmps. Amsacta moloneyi Drc, Aphis
_ .
craccivora Koch, le complexe des méloîdes (Cyaneolytta maculifrons, Cymo-
thorax SDD.. Psalvdolvtta fusca et P. vestita). Gerom
-
-
a- ' d
d
<
via penniseti Felt,
-
-
Heliothis armigera (Hübner), Hapsidolema melanophthelma Lac, Marasmia trapezalis
Renée, Mythimna loreyi Dup, Oedaleus senegalensis (Krauss), Phenacoccus
~
manihoti Mat-Ferr., Spodoptera exempta Walk, S. littoralis Dup, Striga hermon-
thica(De1.j Benth. et auelaues insectes associés aux denrées stockées. D'autres
z-7
A
1<
sections de ce rap-port furent l'étude de la dynamique de popu1atio.n de plusieurs
espèces de parasites et prédateurs, la contribution dans le domaine du dévelop-
pement d'un système de surveillance de prévision et d'avertissemerrt au niveau
local, national et régional, et dans les activités de formation et de dévelop-
pement en 1985.
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- - ~.I

II
S'UMMARY
The progress of Biological Control Program in Senegal in 1985, under
the IPM Projett on Food Crops in the Sahel, is summarised. This included
surveys of natural enemies of some major pests on crops, estimation of populatio
dynamics of pests and their natural enemies by using light, malaise and yellow
paper traps, and a study related to conservation and encouragement of native
biotic control agents. Observations in the farmer's fields were made in
traditional Pearl millet, sorghum, maize, cowpea, groundnut and cassava.
Assistance was offered in relatively brief function-oriented training programs
in Africa, particularly in the Sahel. Some results of earlier three trop seasons
are included for the purpose of comparison.
Raghuva albipunctella de Joannis,
an important noctuid pest on
earheads of Pearl millet in the Sahel, and its native bio control agents
continued to receive a greater attention. This included studies such 3s the
relative importance of R. albipunctella in relation to two other closely relatec
noctuid species, fluctuations in the adult populations, flight of maths in
relation to the rainfall and trop phase, oviposition levels, extent of infertile
eggs oviposited, egg and lacval parasites recovered, levels of parasitisation
and hyperparasitisation, and an estimation of SLiapausing population of Raghuva
and its two important parasite species (Cardjochiles sp. and Litomastix SP.>
before and after the trop season. Information is included on exchangeor
transfer of important parasites
such as Cardiochiles SP., Litomastk SI).,
Palexorista sp. and Bracon hebetor Say, from one trop to another and Erorn one
zsect host to a*other,impact of pesticidal use and a traditional practice of
burning trop residues on parasites and predators, a simple method being
developed to conserve and multiply B. hebetor in the village environment and
results of its releases against R. àlbipunctella.
-
Other insects and pests mentioned on which surveys continued were
Acigona ignefusalis Hmps, Amsacta moloneyi Drc, Aphis craccivora Koch, complex
ofxides (Cyaneolytta maculifrons, Cylindrothorax spp., Fsalydolytta fusca
and P. vestita), Geromyia penniseti Felt, Heliothis armigera
(Hübner),
HapsTdolema melanophthelma Lac, Marasmia trapezalis Guenée, Mythimna loreyi DupI
Oedaleus senegalensis (Krauss), Phenacoccus manihoti Mat-Feçr., Spodoptera _
exempta Walk, S. littoralis Dup, Striga hermonthica (Del.) Benth, and some
insects associated with stored products.
Other sections included in this report
are on a study of population dynamics of several parasite and predator species,
contributions in the field of monitoring, surveillance and foreasting at local,
national and regional level, and training and developmental activities during
1985.

I INTRODUCTION
Ce rapport présente la synthèse des activités de Recherche,de Dévelop-
pement et de Formation du sous-programme de Lutte Biologique*, Projet CILSS de
Lutte Intégrée contre les principaux ravageurs des cultures vivrières pendant
l'année 1985 au Sénégal.
Les efforts de recherche comprenant l'étude sur les ravageurs et leurs
parasites/prédateurs/pathogènes en association avec le mil, maïs, sorgho, niébé,
manioc,
arachide,
et les mauvaises herbes comme Acanthospermum hispidium DC.
Nos activités ont été menées essentiellement dans les régions de
Kaolack, Fatick et Diourbel. ces activités de recherche souvent requièrent la
collaboration avec les chercheurs au Sénégal et ceux des autres pays membres du
CILSS. Des détails sur la nature de la collaboration et les noms des collabo-
rateurs sont mentionnés dans les chapitres qui suivent.
Les saisons pluviales pendant les quatre années d'activité à
Nioro-du-Rip étaient très différentes les unes des autres : 1982 - 543 mm, dis-
tribution normale ; 1983 - 409 mm, pluies mal réparties avec une période de
sécheresse ; 1984 - 538 mm, pluies très mal réparties avec de bonnes pluies en
début et en fin de saison mais une période intermédiaire de forte sécheresse ;
et 1985 - 490 mm, une distribution normale des pluies. Ceci nous a permis de
commencer à comprendre la situation des ravageurs étudiés par rapport aux quel-
ques antagonistes indigènes d'importance économique en relation avec les dif-
férents types de saisons.
Le seul Technicien Supérieur de notre sous-programme aquitté en Mars
pour l'ICRISAT, Inde et est rentré au pays en Décembre après avoir suivi un
stage de formation. Mr A.B. Bal, un Entomologiste au CNRA de Bambey remplaça
Mr E. Diémé comme homologue gational de 1'Expert FAO à partir de mi-Juin 1985.
En plus, Mr Bal a continué de travailler dans le cadre de son stage de titula-
risation à Bambey, qui comprenait les activités du service de recherche en ento-
mologie du mil et du niébé du CNRA, Bambey*.
Ces considérations limitèrent notre
progrès à une grande échelle,
.
-
* Elal, A.B. (1985) Rapport de Synthèse 1985, Service d'Entomologie, Projet
CILSS de Lutte Intégrée,CNRA, Bambey, Sénégal, pp 23 (est inclus un chapitre
sur la ILutte Biologique, pp 9-13).

. .-
2
D'autres facteurs limitants furent : la salle d'environnement non encore
fonctionnelle, la non livraison de quelques matériaux importants de laboratoire,
le manque fréquent d'électricité et d'eau au laboratoire et 1: non arrivée du
Consultant à court terme demandé depuis 1983. Ce Consultant était désiré pour
finaliser la proposition sur les possibilités d'une stratégie à court et à long
terme pour l'utilisation des agents exotiques de lutte biologique contre les
'
principaux ravageurs des cultures vivrières en consultation avec les représen-
tants du CILSS, FAO et du Sénégal.
Au moment de la rédaction de ce rapport il est tout à fait clair qu'un
rapport
de nos activités (1982-86) sera rédigé et remis à l'administration
du projet en début 1987. Donc les détails des résultats obtenusen 1985 y seront
mentionnés.
II PLUVIOMETRIE, TEMPERATURE AMBIANTE ET HUMIDITE RELATIVE A NIORO-DU-RIP
- -
Les moyennes hebdomadaires de la pluviométrie ainsi que de la tempéra-
ture maximale et minimale et l'humidité relative enregistrées en 1985 par le
service de la météorologie de la station de 1'ISRA à Nioro-du-Rip sont reportées
au tableau 1.
Les premières pluies sont tombées le 22 Juin et étaient très bien
réparties (contrairement à 1984 et 1983). Depuis jusqu'au premier Octobre
(490 mm>, il a plu toutes les semaines, et ensuite durant la période du 4-10
Décembre (19 mm). Un total de 300 mm (61,Z pour cent du total) fut enregistré
durant la phase végétative (jusqu'au 13 Soût) et 190 mm durant la phase repro-
ductive du mil (jusqu'au premier Octobre).
III PRINCIPAUX THEMES ETUDIES EN 1985
3.1 Inventaire des antagonistes indigènes et leur rôle contre les principaux rava-
geurs dans les agro-écosystèmes (commencé en 1982).
Les objectifs et la méthodologie générale sont décrits dans notre
rapport technique annuel de 1982.
3.2 Etude des ravageurs et leurs'antagonistes indigènes aux pièges lumineux,
malais et à colle (commencé en 1982).
Les objectifs et les méthodologies générales sont décrits dans nos
rapports techniques annuels he 1982 et 1983.
.
.
-
.
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-P--...----../
----
-
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3.3 Conservation et encouragement des parasites et prédateurs indigènes
des principaux ravageurs des culturesviv.riZras (commencé en 1984).
v-v
Ce nouveau thème a été un résultat de nos expériences de recherche
diagnostique acquises durant les saisons de 1932 et 1983 sous thème 3.1 et ini-
tia'lement traitant exclusivement des problèmes de Raghuva sur le petit mil en 1984
3.3.1 Principaux objectifs
@ Identifier les pratiques culturales traditionnelles existantes, avant et après
la récolte dans et autour des champs cultivés qui encouragent ou découragent
le transfert, la conservation. desantagonistes indigènes.
1~ Procéder à une étude intensive de ces pratiques traditionnelles qui affectent
la conservation des principaux ennemis naturels.
(s Modifier les pratiques traditionnelles déjà identifiées par des systemes
locaux améliorés peu ou pas couteux dans le but d'encourager le potentiel
de la conservation et du rôle des ennemis naturels.
o Expérimenter le système développé de conservation et encouragement des
ennemis naturels au niveau villageois pour un futur raffinage du système.
m Evaluer le système modifié (amélioré) pour son efficacité (une très forte
mortalité des ravageurs, une très faible perte entrainée se traduisant par un
g&z de rendement sur les cultures vivrières, etc.) et son adaptation dans
un environnement traditionnel.
m Recommander le système adapté de conservation et encouragement des ennemis natu-
rels auxpaysans dans le Sahëlparle canal des services gouvernementaux concernés.
o Développer de nouveaux concepts dans le domaine de la conservation et ]."encou-
ragement des agents naturels de lutte biologique au profit des cultures de
subsistance à base de céréales des zones sèches au Sahel.
3.3.2 Aspects .étudiés en 1985
» Conservation, encouragement et transfert de Bracon hebetor Say dans S'agro-
écosystème comme une approche de lutte biologique contre les larves de Raghuva
aïbipunctella de Joannis en milieu paysan.
.
* Impact des pesticides sur les antagonistes indigènes.
il Impact de brûlage des débris végétaux sur les populations en diapause des
antagonistes indigènes.
8 Echangejtransfert d'antagonistes indigènes dans les agro-écosystèmes.

4
IV MATERIEL ET METHODFSLJTILISES
Pour l'étude des populations imaginales des principaux ravageurs des
cultures vivrières et des importants ennemis naturels de la région, les pièges
lumineux électriquer(Robinson
et Régional), les pièges malais (dans les champs
de mil et de maïs), et des pièges à colle (papier jaune) ont été utilisés à
Nioro-du-Rip (Région de Kaolack). Les objectifs et les détails sur les methodes
générales d'utilisation de ces pièges sont mentionnés dans les précédents rap-
ports annuels de notre sous-programme.
L'étude collaborative avec utilisation des pièges lumineux (Robinson)
s'est poursuivie à Richard Tell, Cambérène, Bambey, Nioro-du-Rip et Djibelor.
Pour l'inventaire et l'étude de la dynamique du développement post-
embryonnaire des ravageurs et du rôle de leurs ennemis naturels, des observations
furent effectuées dans les champs paysans, et des échantillons prélevés à inter-
.valles réguliers conformément au protocole de recherche diagnostique et expéri-
mentakdéjà établi. Les insectes collectés des champs furent élevés seulement
sous les conditions ambiantes du laboratoire.
Une attention particulière fut portée sur les études du complexe
:R. albiwnctella. du?%!%t&rs/ennemis naturels et leurs populations residuelles
---

L
I
II
{en diapause (études en cours depuis 1982). Beaucoup de ces études ont eté menées
(dans les champs de mil paysans des régions de Kaolack, Fatick et Diourbel et dans
un essai collaboratif sur deux cultivars (Souna III et IBV 8001) dans les régions
de Kaolack et de Fatick.
Des études en plein champ relatives à B. hebetbr furent en plus
-
effectuées pour clarifier plusieurs points, dans le but de concevoir notre
thème de conservation et encouragement de cet antagoniste contre les populations
de larves de R. albipunctella,
-
L'élevage d'Ephestia sp. (comme hôte alternatif de B. hebetor) en milieu
paysan, la conservation, l'élevage, et les lâchers de B. hebetor dans un champ
-
paysan en collaboration avec l'entomologiste responsable du Projet Pilote : mil
2 Prokhane dans la même région ont été effectués. L'évaluation de l'impact des
lâchers de BS
-' hebetor était effectuée à partir d'observations avant la récolte
.
((niveau de parasitisme larvaire de Raghuva) et l'évaluation après la recolte (à
partir d'échantillonnage par sondage du sol et par observations directes sur épis)
Les détails spécifiques sur les méthodes de travail utilisées sont donnés
chaque fois que cela est nécessaire au chapitre V.

_-..-
5
Tous les nouveaux parasites, prédateurs et les autres insectes suppos&::
malades furent numérotés. Ces parasites et prédateurs collectionnés par le
sous-programme de Lutte Biologique à Nioro-du-Rip et Bambey, et par les entomo-
logistes du riz et des denrges stockées, ont été envoyés au Commonwealth
Institute of Entomology, Londres pour une identification complète sous couvert
du contrat de la FAO et le CIE.
V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Certains résultats des hivernages précédents (1982-84) sont donnés,
si nécessaire, en guise de çomparaison.
5.1 Etude par ravageur et
ses
antagonistes indigènes
5.1.1 Complexeuva et Masalia
5.1.1.1 Taxonomie et systématique
De brefs commentaires sur les espèces de Raghuva et de Masalia dans
le. Sahe3l,et..leur réptirtition se-trouvent dans deux documents antérieurs de
notre sous-programme en 1984. Des informations supplémentaires sur Raghuva et
Masalia furent récemment reportées dans mon rapport de mission à New Delhi en
Novembre 1985.
L'identité des spécimen de larves d'Heliothinae élevées à partir du
mil, des adultes obtenus à partir de chrysalides récupérées des sondages du sol
dans les champs de mil et quelques adultes obtenus à l'aide du piégeage lumineux
à Nioro-du-Rip, est maintenant disponible.
e Mr J.D. Holloway du C.I.E. Londres a confirmé la présence de Raghuva albi-
punctella de Joannis et de Masalia nubila Hampson sur le mil au Sénégal.
8 Toutes les larves obtenues du mil au Sénégal furent des variantes de
R. albipunctella selon Mr J.D. Holloway (CIE) et Mr D.J Carter (Musée de
-
Grande Bretagne).
?? Les autres espèces étroitement liées sont Raghuva confertissima Walk,
M. terracottides (Rothschild) et Adisura affinis Rothschild des collections
-
des pièges.
e Le taxon senegalensis est syhomyme de R. confertissima qui est une espèce
-
très répandue qu'on a trouvée même en Inde dès 1881.

6
a Le groupe contenant confertissima mentionné dans un récent rapport non
publie par Mr J.D. Holloway est probablement une espece très répandue selon
Mr M. Mathews qui a soigneusement étudié les heliothinae:
5.1-l.>! Importance de Raghuva albipunctm de Joannis par rapport aux deux autres
- .
. .
especes volslnes
-
Des trois espèces, R. albipunctella est de loin l'espèce la plus im-
-
portante. Des remarques semblables ont été observées dans l'étude par piegeage
à Nioro-du-Rip depuis 1982 (tableau 2). Les nombres d'adultes de 5. albipunc-
tella capturés étaient plus représentatifs que ceux des deux autres especes
-
-
voisines (R. confertissima et M. nubila).
-
-
Les captures au piège Robinson à Nioro-du-Rip durant l'hivernage de
1985 indiquent une baisse des populations des adultes (par rapport aux ,campa-
gnes précédentes) de R. alb{punctella.
-
5.1.1.3 Fluctuations de la population des adultes de R. albinunctella
En 1985, les adultes ont été capturés à Nioro-du-Rip du 31 Juillet
au 12 Octobre; Le pic de vol du papillon pour deux différents pièges installés
à Nioro-du-Rip fut atteint à la même période (28 Août - 3 Septembre). Les captu-
res annuelles au piège Robinson étaient deux fois plus élevées que celles au
piège Régional (4.501 contre 2157 papillons). Les mêmes résultats furent obtenus
pendant le pic activité de vol de Raghuva (2.381 contre 1.238 papillons).
Le pic activité du papillon a été enregistré à Nioro-du-Rip du
28 Août au 3 Septembre en 1485 et 1983, du 14 au 20 Août en 1984 et du 4 au
10 Septembre en 1982. Quelque fut le type de piège, le pic activité a été ob-
servé à lamême période pour une année donnée.
5.1.1.4 Vol de R. albipunctella en relation avec la pluviométrie
Une analyse préliminaire sur le pic de vol de R. albipunctella obtenu
à partir de deux différents types de pièges et sa' relation
avec liil pluvio-
métrie à Nioro-du-Rip depuis 1982 est résumée au tableau 3. Le pic activité de
R. albipunctella pendant les quatre dernières saisons a eu lieu 68 2 4 jours
-
après 9,0 mm de pluie estiméie cumulativement.
Une différence de huit jours dans le pic de vol durant les quatre
dernières saisons culturales est en principe le résultat du mode de distribution
de,s pluies en début de chaque saison. Dans un programme collaboratif une descri.p,
tion quantitative et une analyse numérique détaillée des populations photota-

xiques de Raghuva pris aux pièges à Nioro-du-Rip (depuis 1982) et à Bambey
(depuis 1974) pourraient permettre de mieux comprendre et, probablement, de
mieux prévoir les niveaux des populations adultes. Ce sont fà deux aspects pra-
tiques importants particulihrement pour le Direction de la Protection des Végé-
taux et aussi dans le domaine de la Lutte Intégrée. Il serait bon d'entreprendre
cette analyse dans un programme collaboratif en tenant compte des paramètres
climatiques et de la phase lunaire. Un tel effort collaboratif est prévu pour
la saison prochaine.
5.1.1.5 Abondance saisonnière des adultes de R. albipunctella et la phase reproductive
du mil
-
-
Les données obtenues dans les conditions ambiantes de laboratoire sur
1~ fin de la diapause chez les chrysalides de Raghuva récoltées après la saison
de 1982 et 1983 furent déjà résumées dans nos précédents rapports annuels.
Le piègeage lumineux constitue un très important moyen pour l'étude
de la fin de la diapause des ravageurs noctuides, particulièrement s'il y a peu
ou pas de migration. Ceci est particulièrement vrai si l"espèce a une seule
génération par an comme Raghuva. A partir des données sur Raghuva collectées
par piègeage en 1985, il est clair que plus de 98,0 pour cent du total des adul-
tes furent capturés durant la période du début à 100 pour cent de floraison du
mil. Plus de 65,0 pour cent des papillons furent capturés durant la période de
50 à 100 pourcent de floraison du mil.
5,1.1.6 Utilisation éventuelle des données du piège à Nioro-du-Rip
-
Les relations, si elles existent, entre les prises de Raghuva par
piégeage lumineux et les pertes totales de la production de mil dues à ce rava-
geur à Nioro-du-Rip pendant ces quatre dernières années, devraient éclairer sur
l'utilité des données des pièges lumineux. Dans un programme collaboratif avec
le sous-programme de Profil des Pertes au Sénégal, les données sur Raghuva du
piège lumineux à Nioro-du-Rip sont sur le point d'être traitér?spour éclairer ce
point.
. .--..-.
------1---_1-111-----
-l----SUI.

8
5.1.1.7
Pontes de Raghuva*
5.1.1.7.1 Champs traditionnels à Nioro-du-Rip (n = 2)""
D&ns l'échantillonnage hebdomàdaire; lës premières.pontes ont éte ob-
servées le 10 Août et les dernières, le 28 Septembre (tableau 4). Un seul pic
des pontes a été observé en 1985. Le pic a été noté durant la période du
4-10 Septembre quand jusqu'à 171 oeufs/10 épis (en début épiaison) furent enre-
.
gistrés. _ .
5.1.1.7.2 Champs du Projet Pilote-mil a Prokhane (n = 2)""
-
Il s'agissait de champs de mil Souna III ayant reçu 100 kg/ha d'urée
en couverture et 150 kg/ha de 8-18-27. Le pic des pontes a été observe durant
la période du 28 Août - 3 Septembre (tableau 4).
A la période de pic de ponte on notait qu'il y avait moins d'oeufs/
10 épis à Prokhane (61 et 129 oeufs) qu'à Nioro-du-Rip (93 et 171 oeufis).
5.1.1.7.3 Essai collaboratif (n = 3)
Le travail en champ qui consistait à couper les épis déjà étiquetés
(à Nioro-du-Rip, Gossas et Sokone) et à les tamiser (à Nioro-du-Rip) au labora-
toire était dirigé par le sous-programme de Profil des Pertes. Ces oeufs furent
donnés à notre sous-programme (tableau 5) pour des études biologiques futures.
Danc, les détails sont disponibles dans le rapport d'activité du sous--programme
de Profil des Pertes (1985).
Le nombre maximum d'oeufs/100 épis fut compté durant la période db
21-27 Aoct à Nioro-du-Rip et Gossas, et durant la période du 4-10 Septembre à
Sokone.
5.1.1.8 Niveaux des oeufs infertiles pondus
Des échantillons d'oeufs prélevés des épis furent maintenus dans les
conditions ambiantes de labaratoire pour des observations biologiques futures.
Un contrôle de ces oeufs qui n'ont pas donné des larves de Raghuva ni des para-
- . - - -
-
* Contrairement aux trois prgckdentes saisons cultuiales (lSC2, 1983 et 1934),
la présence de Xeliothis armigera (Hübner) sur les mauvaises herbes telles qu
Acanthospernum hispidium en début d'hivernage et sur les cultures telles que
le niébé et le maïs était inhabituellement forte pendant la saison culturale
de 1985. Nous avons donc noté aussi les pontes d'Heliothis en évaluant celles
de Raghuva sur le mil en épiaison.
** Des observationsfurent
effectuées directement dans les champs sans couper les
épis de mil.

-.
9
sites des oeufs mais uniquement craquèrent (quand ils étaient incubés indivi-
duellement) après quelques jours était effectué. Un tel phénomène était plus
communément observé dans les échantillons de Nioro-du-Rip (l-8,0 et 27,?O pour
cent ; n = 501) qu'à Prokhane (6,0 et 7,0 pour cent ; n = 557). Deuxiemement,
plus de tels oeufs furent callectés en début de floraison (jusqu'au 3 Septembre)
que pour le reste de la période de floraison (4 - 31 Septembre) (tableau 6).
5.1.1,9 Niveaux des larves récupérées des oeufs
-
A partir des oeufs collectés en champ à Nioro-du-Rip (n = 501) et à
Prokhane (n = 557), respectivement 39,0 et 33,0 pour cent des oeufs donnèrent
des larves (tableau 6). Au fur et à mesure que la saison avançait, les niveaux
atteints baissaient progressivement (début Août - 67,0 pour cent, début Septem-
bre - 35,0 pour cent et fin Septembre 29,0 pour cent).
5.1.1.10 Niveaux de parasitisme naturel par des Trichogrammes
Les niveaux de parasitisme naturel des oeufs par des Trichogrammes
pour les champs de mil traditionnels à Nioro-du-Rip et les champs du Projet
Pilote : mil à Prokhane sont dans le tableau 6 et pour l'essai collaboratif dans
le tableau 7.
Les niveaux de parasitisme à Nioro-du-Rip au début de la floraison
étaient faibles (33,0 pour cent jusqu'au 20 Août). Ils s'élevérent par la suite
(50,O pour cent au 3 Septembre) atteignant le pic subséquemment (62-64 pour cent
en fin Septembre). En général, le niveau de parasitisme des oeufs à Nioro-du-Ri-p
fut plus élevé d'un champ de mil à un autre, ce qui peut être très bien attribué
au transfert des Trichogrammes développés sur les oeufs d'Heliothis du maïs
voisin.
La moyenne des niveaux de parasitisme des oeufs dans nos études dans
les champs traditionnels à Nioro-du-Rip était 38,0 pour cent en 1985 et 1984,
9,,0 pour cent en 1983 et 25,0 pour cent en 1982.
Dans l'essai collaboratif, les données globales furent 21,0 pour cent
pour Nioro-du-Rip, 33,OPourCent pour Gossas et 36,0 pour cent pour Sokone
(tableau 7).
Dans une autre étude pour laquelle des échantillons d'oeufs de Raghuva
furent, durant la période du 4-10 Septembre, prélevés d'un autre champ paysan à
fiioro-du-Rip, les niveaux de parasitisme des oeufs se rangeaient entre 60-70
pour cent quelque soit la taille des échantillons (n = 26, 50, 75 et '100 oeufs).

10
5.1.1.11 Antagonistes des larves et niveaux de parasitisme larvaire naturel
Lesniveaux de parasitisme des larves de Raghuva Pa*r B. hebetor,,
-
Cardiochiles SP., Litomastix SP., Palexorista quadrizonula et Wxamermis SP.,
-.
et de mortalité naturelle dûe à d'autres facteurs non-connus dans diverses loca-
lités, pour différents moments d'échantillonnage, ont varié considérablement et
sont résumés aux tableaux 8 et 9. Quelques importantes remarques émanant du
diagnostic de ce suivi sont :
5.1.1.11.1 Hexa.mermis sp était récupére seulement des larves collectées en début de saison
Un maximum de quatre pour cent des larves furent trouvées parasitées par ces
nématodes .
5.1.1.11.2 Palexorista sp était habituellement trouvé dans des larves provenant des échan-
tillons prélevés vers la fin de la saison culturale. Les niveaux de parasitisme
par Palexorista furent plus 6levés pour les échantillons de Gossas et Diourbel
(jusqu'à If, 0 pour cent) que pour ceux de Nioro-du-Rip et Prokhane (jusqu'à
3,0 pour cent). Un résultat similaire fut observé durant les précédentes saisons
culturales. Ceci est dû au fait que Palexorista, d'habitude, se développe en
association avec Amsacta et Heliothis sur niébé dans la zone nord en début de
saison et subséquemment se transfère sur Raghuva dans le petit mil.
5.1.1.11.3 Litomastix sp fut récupéré pratiquement dans tous les échantillons de larves
obtenus mais son incidence était élevée dans les échantillons prélevés en début
de floraison. A Nioro-du-Rip, les différences dans les niveaux de parasitisme
par Litomastix d'un champ à l'autre variaient beaucoup (14-18 pour cent contre
2-8 pour cent). L'incidence Enlevée fut attribuée au transfert des adultes de
Litomastix des champs de maIp voisins. Des résultats des captures des adultes
de Litomastix en utilisant des pièges à colle sont résumés au tableau 10. Le
pic activité des adultes de Litomastix fut observé durant la période du 128 Août
au 3 Septembre qui coincidait avec le pic de floraison du mil Local.
Dans la région de Diourbel, un suivi limité révéla que l'incidence
de Litomastix dans un champ de mil de la zone réservée à la culture du niébé qui
était fortement traitée aux pesticides, était plus faible (7-8 pour cent:) que
dans un autre champ de mil de cette même zone où la culture de niébé n'était pas
traitée (12-23 pour' cent).
Nous avons aussi trouvé des larves d'Heliothis parasitées par
Litomastix en association avec le niébé durant la saison de 1985.

11
5.1.1.11.4 L'incidence de Cardiochiles sp était élevée dans les échantillons de larves col-
lectées en début de floraison. De même, des échantillons de larves de premiers
stades donnèrent de hauts niveaux de parasitisme. Les champs 'de mil près de ceux
de maïs (attaqués par Heliotbis)
donnèrent des niveaux élevés de parasitisme.
Ceci apparait comme étant un cas typique d'échange ou de transfert de Cardiol
- - -
chiles des Heliothis du maïs aux Raghuva du mil. Le traitement chimique sur
niébé semble avoir une influence sur la survie et l'incidence de Cardiochiles
-
-
-
sur le mil.
Au cours de l'étude, nous avons récolté des larves de premiers stades
de Cardiochiles à partir des petites et moyennes larves mortes de Raghuva. Nous
- - -
avons trouvé une seule larve de Cardiochiles par larve morte de Raghuva. Les
dissections révelèrent que jusqu'à 17,0 pour cent de la population totale des
larves étaient impliqués dans une telle mortalité larvaire.
Le taux de mortalité par Cardiochiles était élevé dans un champ de mi1
à proximité d'un champ de mais attaqué par Heliothis 2 à 3 semaines avant.
Les larves de Raghyva ne pouvaient, après le 4è stade larvaire, ni
poursuivre leur développement, ni puper, mais plutôt mourraient toujours à cause
de l'activité de Cardiochiles. Une telle mortalité dans les champs où s'effec
tuent les collectes de larves a été attribuée à des maladies ou a d'autres fac-
teurs non connus'dans nos deux précédents rapports annuels. Les larves de Raghuva
pareisseuses,
survirent quelques jours sans consommer mais finalement se déshy-
dratèrent et moururent. Une telle mortalité apparait plus commune chez les larves
de Raghuva issues des premières pontes.
Cette observation préliminaire ci-dessus mentionnée explique pourquoi
nous avons toujours observé une forte incidence des Cardiochiles adultes dans
les champs de mil en début de floraison mais trouvé un petit nombre de cocons
de Cardiochiles par la suite,
Dans les conditions ambiantes de Laboratoire, toutes les populations
diapausantes de'cardiochiles (cocons depuis Octobre 1984) émergent durant la
période du 21 Mai - 2 Juillet 1985. Cette population de Cardiochiles survit et
se multiplie sur les larves d*Heliothis en association avec A. hispidium,, niébé
et maïs avant de se transférer sur les larves de premiers stades de Raghuva sur
le petit mil. Perilampus sp., un hyperparasite de larves de Raghuva,fut trouvé
dans l'un des cocons diapausants de Cardiochiles sp.

12
Une étude aux pièges malais révéla en plus que les adultes de
Cardiochiles étaient capturés depuis le 26 Juin jusqu'au 29 Octobre dans les
champs de mil. Le pic activité apparait durant la période dy4-10 Septembre
quand jusqu'à 62 adultes furent capturés par un des cinq pièges installés dans
des champs de mil traditionnels. Des observations directes en champs révélèrent
que les adultes de Cardiochiles préfèrent visiter les épis de mil jusqu'en fin
floraison.
Les adultes ne fréquentent pas les épis ayant des grains développés.
Comme un résultat de notre actuelle compréhension de Cardiochila,, une
importante implication qui devrait être considérée
dans le futur, au moment des
éc'hantillonnages pour les parasites des larves de Raghuva, est apparue. Souvent
un echantillon de larves hôtes est collecté et un contrôle au laboratoire de
l'émergence des espèces de parasites pour déterminer l'abondance relative et
les niveaux de parasitisme, sont seulement considérés suffisants. Une telle
méthode simple, malheureusement,
ne tient pas compte de la mortalité de l'hôte
sans l'émergence de parasite comme nous l'avons observé dans le cas de Cardio-
chiles sur les populations Larvaires de Raghuva au Sénégal. Ces découvertes '
montrent l'importance de telles études et aussi la nature de la complexité impli
quée dans les études des rapports ravageurs/parasites.
A partir des résultats ci-dessus mentionnés, des études futures plus
poussées sont souhaitées.
5.1.: .11.5 Seul B. hebetor fui reporté dans les échantillons de larves collectées après
-
le 20 Septembre. Les niveaux en général furent bas (moins de sept pou'r cent).
Tous les parasites des oeufs et des larves ci-dessus mentionnes ont
été aussi trouvés sur Raghuva en association avec le Pennisetum sauvage.
- ;.-
5.' ii2 Populations résiduelles des chrysalides de Raghuva et ses principaux antago-
nistes après la récolte du mil en 1985
Le nombre de chrysalides de Raghuva observées par lOm* du sol dans les
champs traditionnels des paysans à Gossas, Sokone et Nioro-du-Rip dans l‘essai
collaboratif (Souna III et IBV-8001), et dans les deux champs du Projet Pilote :
mil (Souna III) après la réçolte de 1985 figure au tableau 11. Les données sur
les larves de Raghuva parasitées par Litomastix et les cocons de Cardiochiles
-
-
-
y sont aussi mentionnées.

13
Les conclusions suivantes sont tirées :
5.l .1.12.1 Mil traditionnel
IB A Nioro-du-Rip,la population des chrysalides de Raghuva en'diapause etait
estimée à 12.500/ha en 1985 (n = 20) par rapport au 4.100 chrysalides/ha
en 1984.
ID La population résiduelle de Raghuva varia extrêmement d'un champ à un autre
(l-27 chrysalides récupérées/10 mn). Des résultats similaires furent observés
dans les populations résiduelles de ses deux importants antagonistes (O-7/10m*).
o La présence d'une très forte proportion de cocons de Cardiochiles dans quelques
champs de mil montre l'importance d'une diversité des cultures et du transfert
des parasites en réduisant la plus grande partie des populations des ravageurs
dans un agro-écosystème donné.
8 La proportion ravageur - parasite pour Litomastix et Cardiochiles était respec-
tivement de 5:l et 6:l en 1985.
5.1.1.12.2 Projet Pilote : mil
La population résiduelle de Raghuva était élevée dans un champ paysan
où les lâchers de Bracon n'ont pas été effectués.
5.1.1.12.3 Essai collaboratif
La population résiduelle de Raghuva était comparativement plus élevée
cians les parcelles avec Souna III que dans celles avec IBV 8001 et plus à
Nioro-du-Rip qu'à Gossas et Sokone.
5.1.1.13 Etudes en plein champ relatives à Bracon hebetor Say
- -
Compte tenu des résultats intéressants et importants obtenus en 1984
(se
référer
à notre rapport annuel 1984) plusieurs études en champ furent
menées en 1985 pour comprendre,à l'avenir,l'écologie
de cet important parasite
].arvaire non diapausant de Raghuva. La préparation d'un rapport détaillé de cette
etude est prévue-à la fin de la campagne agricole de 1986. Cependant, quelques
résultats sont résumés ci-des$ous :
* Une technique d'estimation des populations des adultes de Bracon a été dévelop-
p&.Elle consistait à placer des pièges à colle (papier jaune utilisé) pres
des épis de mil ou autour des toitures (avec un panier contenant des sacs en
jute pleins de grains de mif infestés d'Ephestia) et à compter le nombre de
Bracon collés par semaine. La détermination du sexe fut ainsi possible
(tableau 12).
-..
_
__-__
.._“_-...“_.l-l-
._.~
.---
------m--
-----------Y-~“~.“IIII-~-

14
m Un contrôle régulier par l'utilisation de la technique ci-dessus mentionnée
-
*
.
,.
autour d'un grenier tràditikinël infesté d'gphestia à Nioro-du-Rip révéla que :
Les adultes volaient activement près de ce grenier durant la période du
21 Mai au 26 Novembre avec le pic activité (291 adulteslsemaine) .durant
la période du 7-13 Août.
Des pics distincts représentant différentes générations furent observés
durant la période du 17-23 Juillet (186 adultesjsemaine), 7-13 Août (197
adultes/semaine),
Il-17 Septembre (53 adulteslsemaine) et 2-8 Octobre
(,36 adultes/semaine).
Plus de mâles que de femelles furent capturés toute la saison des pl.uies.
+D Les collections des premiers 100 adultes par semaine en utilisant un aspirateur
à lOh30 révéla que les femelles représentent seulement O-42 pour cent. C'était
un maximum de 42,0 pour cent durant la période 5-11 Juin quand la population
de Bracon était en général faible. La proportion de femelles collectees avec
un aspirateur resta moins de 10,O pour cent durant la période du 31 Juillet -
10 Octobre et aussi après le 13 Novembre (tableau 12).
IQ L'étude avec des pièges à colle de couleurs différentes (tableau 13) autour
des toitures à Nioro-du-Rip (22-28 Juillet) révéla que :
Plus d'adultes de Bracon furent capturés avec le papier jaune (685 adul.tes)
qu'avec cinq autres couleurs (305-507 adultes) (n = 4 pour chaque couleur).
Plus de ces adultes furent capturés autour des toitures placées à 1,5 m du
sol (1.718 adultes) qu'autour des toitures placées à 0,3 m du sol (749 adul-
tes (n = 12).
La proportion de femelles reste faible (13,$ pour cent des 2.467 adultes
capturés).
a Une autre étude répétée (n = 4) dans laquelle les captures horaires de Bracon
aux pièges à colle installés autour d'un grenier traditionnel infesté par .
Ephestia le 8 et 13 Août furent évaluées (tableau 141, révéla que :
Des adultes de Bracon furept capturés de 05hOO du matin jusqu'à 20hOO avec
un pic activité à 11hOO.

__ -
15
Les femelles étaient capturées seulement de 06hOO à 18hQO le 8 Août et de
07hOO à 19hOO le 13 Août.
La capture le 8 Août a significativement baissé même aprèsune petite pluie
de 5,3 mm entre 12hOO et 13hOO et entre 14hOO et 16hOO.
N Des collections de larves de R.
-.
albipunctella déjà parasitées (par 2. hebetor)
durant Septembre-Octobre révélèrent en fin de saison jusqu'à 27,0 pour cent
d'hyperparasitisme (tableau 15).
5.1.2 kigona ignefusalis Hmps. (Pyralidae : Lepidoptère)
Les adultes de ce ravageur ont montré une haute augmentation dans les
captures par piègeage en 1985 par rapport aux années précédentes (1982-84). Une
augmentation progressive de la population pour l'ensemble des pièges installés
à Nioro-du-Rip depuis 1982 est alarmante (tableau 16). Les captures au piège
Robinson furent plus élevées que celles au piège Régional. Le pic aktivité du
vol, selon les observations par piègeage, s'est produit durant la semaine du
16 Octobre 1985 quand plus de 29.000 papillons furent capturés. Les figures
correspondantes furent 2.839 en 1984, 546 en 1983 et seulement 340 en 1982. Il
est important de noter que le pic activité du vol s'est produit durant la période
du 25 Septembre au 22 Octobre pour les quatre dernières saisons des pluies.
ruisse ce dernier vol du ravageur en fin de saison culturale être considéré
comme une émergence suicide,cela n'est pas encore
clair.
Des échantillons de larves et de chrysalides collectés du petit mil et
du P. violaceum à Gossas (tiges fournies par le sous-programme d'Entomologie des
-
Céréales et Légumineuses) et à Nioro-du-Rip durant la période Août-Octobre révé-
lèrent la présence de sept espèces de parasites. Les niveaux de parasitisme aug-
mentent progressivement au cours de la saison. Par exemple, les niveaux de para-
sitisme furent 4;O pour cent en fin Août, 6-29 pour cent en: Septembre et 33-45
pour cent en mi- Octobre.
Syzeuctus sp.,parmi les hyménoptères et Sturmiopsis sp, parmi les diptères pré-
dominaient contrôlant respectivement jusqu'à 22,0 et 11,O pour cent les popula-
tions de larves durant leurs périodes de pic activité. Des rkmatodes furent seu-
ILement trouvés sur les larves des échantillons prélevés en Août.

S.l.3 Amsacta moloneyi DIT. (Arctiidae : Lépidoptère)
Les données du piège lumineux à Nioro-du-Rip ont montré la ten-
dance à une augmentation dans les captures totales annuelles de ce papillon
arctiide depuis 1983 (tableau 16). Les moyennes de quatre semaines progrcs-
sives des données du piège ont montré un pic activité durant la période du
24 Juillet au 6 Août. Cep,endant,
du point de vue total par semaine, le pic
est apparu durant la période du 7-13 Août quand 860 adultes furent capturés.
Les collections de larves prélevées sur mil, maïs, sorgho, arachide
et niébé durant la période de Juillet-Septembre donnèrent quatre espèces de
parasites larvaires avec une predominance de Chrtogena sp. Lcsngueaux m;lximun
de parasitisme global dans notre étude préliminaire durant la campagne de 1985
furent 30,O pour cent sur le mil, 20,O pour cent sur le maïs, 22,0 pour cent
surle sorgho, 15,0 pourcentsur l'arachide et 11,0 pour cent sur le niébé.
S.l.4 Aphis craccivora Koch (Aphidae : Homoptère)
Durant la saison de 1984, A. craccivora avait fortement ,attaqué la
-
culture arachidjère alors qu'en 1985 il s'attaqua au niébé. En 1984 'Les para-
sites et prédateurs indigènes jouaient un rôle signifiwtq en ramenant le
niveau de la population des A. craccivora à un seuil de non nuisibilité.
-
L'utilisation des pesticides s'est largement accrue en 1985 sur
niébé pour combattre le niveau élevé de la population d'A.
- craccivora de
-.
même que celui des populations d'H. armigera présent. Quelques remarques sur
-
l'effet de cette application de pesticides sur les antagonistes indigènes
dans les cultures de niébé traitées sont données au c.hapitre 5.4.
5.1.5 ComplexeMéloTdes (Meloidae : Coléoptère)
-
Les méloîdes sont un cas particulier. Ils diffèrent des autres
insectes du-fait qu'ils sont prédateurset utiles à l'état larvaire mais aussi
très rarement déprédateurs à l'état adulte comme c'est le cas de quelques
espèces au Sahel en ce moment. Il est à noter que dans notre zone d'opératior
aucune espèce de méloîdes n'a assumé un rôle de sérieux ravageur sur le petit
_
mil depuis 1982. Cependant, dans quelques lieux spécifiques du Sénégal
(comme dana les régions de Ziguinchor et Kolda), quelques espèces de mélo?de:
ont été considérées comme principaux ravageurs du mil par les chercheurs de
ces régions.

17
Parmi plusieurs espèces trouvées au Sénégal, cinq sont regulière-
ment capturées au piège lumineux et dénombrées à Nioro-du-Rip (tableau 16).
Du fait de leur intérêt particulier à long terme dans les programmes de
Lutte Biologique,nous les avons dénombré depuis 1982 dans nos études du
piège lumineux. Un rapport détaillé sur ces espèces est prévu pour l'après
saison culturale de 1986. Cependant, quelques remarques sont ci-dessous men-
tionnées :
5.1.5.1 Cyanéolytta maculifrons
La capture annuelle fut élevée en 1984 (4.493 adultes) suivi par
1985 (4.121 adultes), 1982 (1.083 adultes) et 1983 (470 adultes). Le pic
activité du vol fut enregistré durant la semaine commençant le 21 AoGt 1985
(1.545 adultes capturés). En 1982 et 1984, le pic activité a été enregistré
une semaine avant qu'en 1985 (durant la semaine du 14 Août). En 1983, le pic
activité fut. déplacé à cause de la sécheresse prolongée et a eu lieu durant
la semaine du 2 Octobre.
5.1.5.2 Cylindrothorax spp.
Ce complexe est le plus prédomiant des méloïdes capturés par piè-
geage lumineux à Nioro-du-Rip. La capture fut plus élevée en 1982 (plus de
40.000 adultes) suivi par 1983 (plus de 27.900 adultes),.4985 (plus de 15.900
adultes) et 1984 (plus de 5.400 adultes). c. dussaulti constitue moins d'un
pour cent des captures annuelles de Cylindrothorax spp. par piègeage. Il est
important de noter que le pic s'est produit durant la semaine du 11 Septembre
en 1982, 1983 et 1985 alors qu'en 1984 il a eu lieu une semaine après (durant
la semaine du 18 Septembre).
5.1.5.3 Psalydolytta fusca
La capture annuelle était plus élevée en 1985 (plus de 5.000 adul-
tes) suivi par 1982 et 1983 (plus de 3.000 2 200 adultes) et 1984 (609 adul--1
tes). En 1983, un pic distinct qui s'est produit durant la période du 2 au
8 Octobre totalisait 3.315 adultes (plus de 65,0 pour cent de la capture an-
nuelle).
.
5.l.!j.4 Psalydolytta vestita
La capture annuelle au piège de P. vestita a toujours étG infé-
-
-
rieure à celle de P. fusca depuis 1982. Plus d'adultes furent capturés en
-
-
1985 (3.549 adultes) que pendant les autres saisons depuis 1982 (471 -2.108

.._
18
adultes).
Le pic activite fut observé durant la même semaine que pour
P. fusca en 1985. Un total de 2.620 adultes fut capturé durant la période de
-Y
pic activité,ce qui repr&sentait plus de 73,0 pour cent dc la capture annuel-
le.
Quelques commentaires complémentaires sont mentionnés dans le
sous-chapitre 5.1 .ll.
',.
S.l.6 Geromyia penniseti Felt (Cecidomyidae. : Diptère)
Dans notre zone d'opération G. penniseti n'a actuellement pas
-
atteint le statut de ravageur sur le mil traditionnel qui mûrit en fin Sep-
tembreldébut Octobre. Néanmhins,
des épis de mil étaient régulièrement col-
lectés en 1985 et amenés au laboratoire à Nioro-du-Rip pour des observations.
Le premier adulte de Geromyia fut trouvé sur épis de mil récoltés durant la ,
période du 31 Août - 6 Septembre. Un maximum de 13 adultes d'une punaise
anthocoride _ Orius sppar épi fut trouvé durant la semaine du 18 Septembre.
Parmi les parasites, Tetrasticus diplorides Grawford dominait suivi de
Euphalmus sp. et Platygaster sp. Seuls les épis de mil échantillonnés après
le 14 Septembre donnèrent les parasites ci-dessus mentionnés.
La détermination des niveaux de parasitisme n'a pas été faite.
5.1.7 Heliothis armigera (Hübner) (Noctuidae : Lépidoptère)
Le total des adultes capturés par piègeage lumineux en 1985 (plus
de 11.000 adultes) fut plus grand que dans Les deux années précédentes .y
(environ 3.500 2 500 adultes) (tableau 16). Mise à part la période du 16
Avril au 11 Juin, les papillons furent capturés tout le restant de l'année
1985. Les moyennes de quatre eemaines progressives montrent que le pic acti-
vité apparait durant la periode du 18 - 24 Septembre en 1985. Cependant, les
totaux hebdomadaires furent plus é?eirés pour la période du 2-8 Octobre (plus
de 5.700 papillons capturés pendant une semaine). De si grands nombres cap-
turés à Nioro-du-Rip sont certainement le résultat d'une immigration de papil-
lons provenant d'une autre zone.
Des oeufs et des 'larves de ce ravageur furent collectés du Striga
hermonthica (Octobre) et de A. hispidium (Juin-Octobre) parmi les mauvaises
herbes et des petits pois (Jznvier/Mars et Octobre/Decembre) , du maïs
(Fevrier/Mars et Août/Septembre), du mil (Septembre), du sorgho (Octobre),
du niébé (Septembre) et de l'arachide (AoGt/Septembre) pour des observations
biologiques futures.

19
Les remarques suivantes ont été faites :
4 La ponte de Heliothis sur le mil en floraison à Nioro-du-Rip fut notée
durant la période du 17 Août au 28 Septembre. Un maximum de 28 oeufs/10
épis fut collecté le 14 Septembre (tableau 4).
e Il est intéressant de noter que du total des oeufs d'He1iothidinae citudiés
sur mil à Nioro-du-Rip nous avons trouvé compartitivement de plus hauts ni-
vaux de parasitisme sur les oeufs de Raghuva (total global 50,O pour cent,
n = 3.058 oeufs) que sur les oeufs d'Heliothis (4 ,
pour cent, n = 222
oeufs) (tableau 6). Cependant, le niveau d'infertilité fut plus bas dans
les oeufs d'Heliothis (4,5 pour cent) que dans ceux de Raghuva (14,2! pour
&nt) (tableau' 6).
o Trichogrammatoîdea sp. était
récolté des oeufs collectés sur A. his-
-- -
pidium (un ,maXimum de 17,0 pour cent parasité en début Août, n = 3OOcwufs),
maïs (un maximum de 27,0 pour cent parasité en fin Août, n = 270 oeufs),
mil (un maximum de 44,0 pour cent parasité en mi-Septembre, n = 222 oeufs,
tableau 61, et sorgho (un maximum de 56,0 pour cent parasité en début Octo-
bre, n = 330 oeufs).
s L'importance des mauvaises herbes comme A. hispidium et de la diversité des
-
cultures du .point de vue des avantages du transfert des parasites naturels
d'une culture à une autre est évidente d'après cette étude. Trichogramma-
toïdea sp. parasite plus de 50,O pour cent des oeufs de Raghuva sur le petit
mil durant Août/Septembre.
a Les espèces de parasites larvaires collectées et les niveaux de parasitisme
larvaire obtenus en association avec des mauvaises herbes et des plantes
cultivées sont résumées au tableau 17. Un maximum de 54.,0 pour cent des
larves fut parasité dans quelques échantillons. Sept espèces de parasites
furent collectées parmi lesquelles Cardiochiles ep. et Palexorista sp.
jouent un rôle important.
o L'augmentation en début de saison de Cardiochiles en associ&tion avec
Héliothis sur A. hispidium, maïs et niébé (taleau 17) est considérée impor-,
-
tante parce que ce braconide,
devient subséquemment un important agent de
mortalité de Raghuva sur l,e:petit mil (tableau 8 et 9).
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1(1

21
5.1.9 Marasmia trapezalis Guenee (Pyralidae : Lépidoptère)
Durant la saison de 1985 la population larvaire sur le mals et
le mil était observée en début d'hivernage seulement (respectivement jusqu';
73 larves et 87 larves/100 plants en début Août). Une collection de larves
sur ces céréales révéla la présence de Apanteîes sp. sur ces cultures .
(jusqu'à 13,0 pour cent). Des asticots prédateurs de C. boisduvalli et
-
C. dussaulti Dufour (jusqu'à 7/10 bottes de mil et 15/10 plants de maïs) ont
-
été trouvés en début Août.
Les populations de larves avaient diminué à partir du début Août
peut-être à cause de la r$gularité des pluies.
Les études par piègeage lumineux révélèrent la présence des papil-
lons adultes seulement durant la période du 31 Juillet au 24 Septembre avec
un pic activité du vol durant la semaine du 7 AoGt.
5.'1.10 Mythymna loreyi Dup. (Noctuidae : Lépidoptère)
Les données du piège lumineux à Nioro-du-Rip ont montre la ten-
#dance à une augmentation dans la capture totale annuelle de ce.
noctuide
depuis la saison culturale de 1982 (tableau 16). En effet, aucun adulte ne
fut capturé durant la période de mi-Avril jusqu'en début Août. Les moyennes
de quatre semannes progressives des adultes capturés révélèrent que le pic
a eu lieu durant la période du 13-19 Novembre en 1985 (98 adultes/jour),
23-29 Octobre en 1984 (23 adultesljour),
9-15 Octobre en 1983 (14 adultes/
jour) et durant la période du 6-12 Novembre en 1982 (8 adultes/jour).
Des échantillons de larves prélevés sur maïs (JanvierfFévrier et
Juillet/Septembre), mil (Septembre) et sorgho (Septembre/Octobre), révélèrent
la présence de huit espèceç de parasites dont Cuphocera sp. fut le plus pré-
dominant (tableau 18). Pseudogonia sp. fut collecté seulement des larves
provenant du mals irrigué durant la période Janvier-Février. Les niveaux de
parasitisme larvaire global furent plus élevés en association avec le maïs
(Août - 47,0 pour cent) suivi du mil (Septembre - 30,O pour cent) et du
. .
sorgho (Septembre - 15,0 pour cent).
Dans nos études lïmitées depuis 1982, il n'y a pas eu de ctiapause
dans les populations de chrysalides de Mythimna.
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22
5.1.11 Oedaleus senegalensis (Krauss) (Acrididae : Orthoptère)
Etant donné la grande importance économique de cette espèce au
Sahel, importance qui dépasse de loin celle des autres sauteriaux, elle a
fait l'objet d'une etude particulière dans notre étude du piège lumineux 2
Nioro-du-Rip en 1985.
Les adultes furent captu.rés par piègeage
lumineux durant la pério-i
de du 10 Septembre jusqu'au 22 Novembre. Le pic activité est apparu durant
la période du 2-S Octobre quand jusqu'à 2.229 adultes furent capturés par
semaine.
Parmi eux la majorité avait des pigmentations entièrement brunes,
particulièrement durant les périodes de pic des captures.
Cette espèce d'acridien a beaucoup d'ennemis naturels et après
les facteurs climatiques ce sont eux sans doute qui jouent le plus grand
rôle dans la limitation des nombres des 0. senegalensis. Pourtant la pers-
-
pective d'une lutte biolagique n'est pas considérée comme une très favorable
stratégie de lutte dans Les conditions sahéliennes par plusieurs précédents
chercheurs. Cependant, quelques incompatibilités dans les stratégies de lutte
chimique malheureusement existent et doivent être sérieusement étudiées à
priori. Par exemple, certaines espèces de méloi.ddes sont des prédateurs impor-
tants des oeufs de sauteriaux. Quelq ues unes de ces espèces s'attaquent aussi
au mil au moment de la floraison dans quelques régions spécifiques. Donc,
la lutte contre ces espèces de méloîdes (ravageurs ?> du mil risque aussi
d'augmenter probablement le nombre des sauteriaux. Quelle stratégie à long
terme doit être adoptée.
Ce problème est loin d'être simple.
5.1.12 Phenacoccus manihoti Mat-Ferr. (Pseud&coccidae :Laomopt&re)
-
Les parasites et prédateurs indigènesidentifiés de P. manihoti
- --_I_
au Sénégal ont été reportés dans nos précédents rapports annuels. D!autres
espèces identifiées au Sénégal en 1985 furent Anagyrus pseudococci et
Hyperaspsis delicatula. En plus, des informations nécessaires recueillies
par le sous-programme de Lutte Biologique ont été transmises à la DPV (Dakar)
et seront utilisées dans, un document intitulé "Etude du problème de la co-
chenille du manioc au Sénégal de 1977 à 1984".par Mr A. Niassy. Des commen-
taires sur le premier draft de ce rapport finF'.été .faits.

23
Durant mi-Février 1985, Mr. P. Neuenschwander (Programme de Lutte
Biologique, IITA, Nigeria) visita le Sénégal et lâcha teois espèces d'anta-
gonistes exotiques, Epidinocaris (Apoanagyrus) lopezi, Diomus sp. et
Sympherobius-maoulipennis,en
collaboration avec la D.P.V. (Dakar).
-
A l'absence de l'entomologiste du Centre pour le Développement de
1'Horticulture (Camberène) et de Mr A.Niassy (D.P.V.), un s;upport technique
de notre sous-programme est considéré sauhaitable. Nous avons déjà envoyé
à IITA (Nigeria), sur sa demande, les renseignements disponibles et l.a liste
des ennemis naturels indigènes de la
cochenille du manioc obtenus au cours
de, nos études au Séné$al.
5.1'33 Spodoptera exempta Walk. (Noctuidae : Lepidoptère)
Les données annuelles duTpiège montrent que plus de papillons
furent attrapés en 1984 (plus de 13.500 adultes) suivi par 1983 (plus de
10.500 adultes), 1985 (plus de 7.500 adultes) et 1982 (plus de 3.500 adultes)
(tableau 16). En 1985, les adultes furent attrapés régulièrement toutes les
semaines avec un pic majeur (mesuré comme moyenne de quatre semaines progres-
sives) durant la période du 28 Août - 3 Septembre (77 papillons/jour).
Pendant la saison de 1985 aucune larve de ce
noctuide ne fut
decelée dans'les cultures céréalières à Nioro-du-Rip sauf dans quelques
champs de mil où un maximum de 4 larves/100 plants fut recueilli en début
Août. La présence d'une forte pillulation de papillons, l'absence de diapau-
se des chrysalides et la quasi absence des larves en 7985 à Nioro-du-Rip,
montrèrent fortement que le dégât sporadique causé par ce
noctuide, comme
observé en 1983, est le résultat de l'immigration.
Une seule collection de larves du mil en Août révéla la présence
de quatre espècesde parasites parmi lesquelles Palexorista sp. était prédo-
minant. Le niveau de parasitisme global fiit 18,0 pour cent.
5,1114 Spodoptera littoralis Dup. (Noctuidae : Lepidoptère)
Les captures annuelles par piègeage furent plus élevées en 1982.
(12.395 papillons), suivi de 1985 (6.016 papillons) puis de 1983/84 (3.300
+ 100 papillons) (tableau 16). Des adultes furent régulièrement attrapés
toutes les semaines de l'année sauf durant la période du 30 Avril au 6 Mai

24
et celle du 11-17 Décembre 1985. Les msyennes progressives de quatre semaines
captures
des papillonsfimontrent qu'ilya eu deux pics distincts durant les périodes du
5-11 Février (6 adultes/jaur) et encore durant la période*du 28 Août au
3 Septembre (86 papillons/jour>.
Durant la saison des pluies, des larves de 2. littoralis furent
collectées de l'arachide et du niébé pour le contrôle des parasites des
larves. Trois espèces de parasites collectées furent Pseudogonia SP.,
Palexorista sp. et Hexamermis sp. Les niveaux de parasitisme global ont t
augmenté progressivement
au cours de la saison (22-24 pour cent des larves
ont été parasitées en Septembre).
Dans notre étude préliminaire depuis 1982 il n'y a pas eu de
diapause dans les populations de chrysalides de S. littoralis.
-
5.1.15 Stripa hermonthica (Del.) Benth
Le suivi préliminaire dans les régions de Kaolack et Fatick a
prouvé la présence des insectes ci-dessous mentionnés en association avec
Striga dans les champs de mil et de sorgho.
I~~i%?lfè~
Stades de récupération
Lépidoptères
Arctiidae
-
-
Amsacta moiIoneyi Drc.
larves
Noctuidae
Heliothis armigera (Hübner)
oeufs, larves et adultes
Plusia chalcites (ES~.)
larves et adultes
Spodoptera exempta Iialk
larves et adultes
S.
littoralis Dup.
-
larves et adultes
Coléoptères
Curculionidae
Smicronyx SP.* (? umbrinus)
oeufs, larves et adultes.
5.1.16 Les insectes en association avec les produits stockés
Les insectes, parasites et prédateurs récupérés et identifiés en
association avec les praduits stockés à Nioro-du-Rip sont énumérés au
tableau 19.
* - Identifié par Mr M.L. Cox, CIE, Londres.

25
5.2
Etude de la dynamique de population des adultes de quelques insectes
bénéfiques de la région
.
5.2.1 Dénombrement par piège lumineux (Robinson)
?? La capture des complexes ichneumonides à la lumière fut plus Elevée en
1985 que pendant les deux saisons précédentes (respectivement, 6.900
contre 1.700 - 3.125 adultes). Les moyennes de quatre semaines progres-
sives montrentquïlyaeudeux
pics distincts - 10 au 16 Juillet (28,5
adultes/jour) et 23 au 29 Octobre (170 adultes/jour).
Les relevés des pièges lumineux pour les Ichneumonides, s'ils sont ,L
maintenus pendant quelques saison, aideront à la compréhension de la
dynamique de leur population en fonction de plusieurs parametres abio-
tiques et d'autres facteurs qui influencent les rapports ravageurs/
parasites.
?? La capture des coccinellés (Coléoptère) à la lumière .
fut plus élevée en 1982 et 1983 qu'en 1984 et 1985. Ceci est attribué
aux populations de pucerons en général sur l'arachide et le maïs à
Nioro-du-Rip durant ces quatre dernières saisons culturales.
w Une autre étude consistait à dénombrer régulièrement les populations
des aduites de mantes réligieuses, des .carabées (4 espèces), des rédu-
viides (2 espèces) et Cicindela dorsata. Les données journalières sont
disponibles.
5.2.2 D;énombrement par piège malais
Un piège malais dans un champ de maïs et cinq autres dans des
champs de mil traditionnel furent installés à Nioro-du-Rip durant la 1
période du 19 Juin au 29 Octobre. Une liste d'antagonistes à vol bas, de
saprophytes et de pollinisateurs est prévue après la saison de 1986 avec
mention détaillée de leur importance économique et de Eeur distribution
saisonniere.
Coléoptères
Des adultes des-coccinelles furent-capturés durant la période
.
drt Zl+.Juil&et jusqu'au ler Octobre avec un pic activité durant .la période
du 11-17 Septembre (160 adultes),

26
Dipteres
* Exoprosopa tricolor’ (Bombyliidae) adultes furent actifs dur&t la
période du 26 Juin jusqu'au 17 Septembre avec un pic activité durant
La période du 7-13 Août (356 adultes capturés/semaine). Un seul (jistInct:
'pic d'activité fut enregistre.
e Exorista sp (Tachinidae) adultes furent rarement capturés (parasites de
Mythimna et Beliothis).
?? Ischiodon aegypticus (Wiedemann) capturés dans les champs de mil furent
. >
significativement moins nombreux en 1985 qu'en 1984. En generai, les
nambresfurentplus élevés dans le champ de mals que dans ceux de mil.
?? PQ&exorista spp (Tachinidae) adultes furent capturés durant la période
du 3 Juillet jusqu'an fin Octobre avec un pic activité durant la période
du 31 Juillet au 6 Août (74 adultes).
o Promachus sp (Asilidae) adultes furent actifs durant toute la période
de l'étude. Les nombres, cependant, baissèrent continuellement au cours
de la saison. Un maximum de 19ladultes fut capturé durant la période
du. 26 Juin au 2 Juillet.
e Rivellia sp (Platystomatidae) adultes furent actifs durant la période
du 4 Septembre jusqu'au 15 Octobre. Durant cette brève période d'acti-
vité leurs nombres baissèrent continuellement.
?? Sarcophaga spp (Sarcophagidae)adultes
furent capturés durant .-toute la
période de l'étude avec un pic activité durant la période du 31 Juillet
au 6 Août (31 adultes).
Hyménoptères
?? Parmi les espèces inventoriées figuraient des braconides;des eumenides,
des mutillides, des pomplides+
des scrjlides et des tiphides.
?? Les adultes des spechides (complexe de plu$ieurs espèces inventoriées)
nourrissent souvent leurs petits avec des larves de lépidoptères
(Heliothis, Marasmia, Mythimna et Spodopteray. Cardiochiles, Chelonus
et Protomicroplites sont parmi les importants braconides inventoriés.
?? Le seul pollinisateur fut Apis mellifera Linnaeus (Apidae) qui est
apparu tard dans l,a saison.

27
Neuroptère
Il s'agissait de la capture d'un complexe de quatre espèces.
Cependant, les résultats obtenus furent insignifiants pour faire l'objet

de conclusions valides.
5.2.3 Dénombrement par piège à colle
Se référer au chapitre 5.1.1.11 et 5.1.1.13 pour information
précise sur les captures respectives de Litomastix sp. et 8. hebetor.
5.2
Conservation,
encouragement et transfert de B. hebetor dans l'agro-
écosystème comme une approche de lutte biologique contre les larves
- -
de R. albipunctella en milieu paysan.
5.3.1 Introduction
La recherche diagnostique menée dans les champs au Sénégal durant
1982-84 a montré que B. hebetor,qui est un ecto-parasite larvaire non
-
diapausant de R. albipunctella pendant l'hivernage survit en petit nombres
-
sur les larves d'Ephestia et de Corcyra dans les greniers traditionnels
et les autres systèmes,..Les détails sont résumés dans nos précédents
rapports annuels.
Trois questions que nous nous sommes posées après la fin de la
saison pluviale de 1984 furent :
a Est-ce-que le principe ci-dessus mentionné peut être exploité pour la
conservervation effective de Bracon pendant la saison sèche ?
?? Est-ce-que le Bracon peut être élevé en masse au niveau villageois avec
des moyens locaux peu ou pas couteux ?
o Est-ce-que les lâchers en masse de Bracon contrôleront efficacement les
populations de larves de Raghuva dans les champs paysans de mil tradi-
tionnel. de la zone sahelienne ?
Unrapport détaillé sur les études relatives au thème ci--dessus
mentionné sera préparé. dans un proche avenir. Cependant, un résumé est
présenté ci-dessous :
.
5.3.2 Elevage d'Ephestia CO me hôte alternatif de B. hebetor en milkeu paysan
-
Dix sacs en j te (50 x 8 cm) remplis de grains de mil (approxima-
tivement 500 g/sac) i festés artificiellement d'Ephestia SP., (50 oeufs/
i~“,,LII1-- ..--...,...-
.-... ___----- .-_._
--

28
sac), installés dans un panier localement disponible et placés sous un
petit toit en paille en début décembre 1984 donnèrent un maximum de
1.014 larves d'Ephestia/kg de mil après 8-9 mois. Un facteur limitant
+
majeur fut la présence de Tribolium castaneum qui survit
sur les Ephesti:
5.3.3 Conservation de B. hebetor
A cause de la présence des larves d'Ephestia dans
le panier
quelques adultes de Bracon étaient toujours disponibles durant la saison
sèche. Nous avons noté un maximum de 61 adultesde Bracon dans un panier
en Avril 1985. Ces Bracon étaient suffisants pour tuer la plupart des
larves d'Ephestia dans le panier jusqu'en fin Août. Pour cette raison, la
plupart des paniers furent protégés contre la rentrée de Bracon grâce à
une couverture par des sacs en polyéthylène. Suivant cette procédu-re,
l'entrée des Bracon et la sortie des Ephestia élevés ont été empêchées
pour ces paniers.
5.3.4 Elevage de B. hebetor
Nous avons placé 20 larves d'Ephestia de derniers stades dans la
cavité d'un morceau de bambou (15 x 5 cm) dont les deux extrêmités étaient
couvertes par un fin tissu. Le morceau de bambou contenant des Larves
d'Ephestia fut exposé pour une période de 7 jours près du lieu naturel
d'elevage d'Ephestia (pendant Juillet-Août) (voir figure
1. Plus de
Bracon sont obtenus quand les larves sont mises dans le morceau en même
temps que des fragments de tiges (bâtonnets de graminées sauvages :
Adropogon sp. et Pennisetum SP.), leur servant de niches. Durant cette
période de 7 jours, les Bracon naturels disponibles autour du panier
(avec Ephestia) furent capables de parasiter ou de paralyser la plupart
des larves d'Ephestia placées dans le morceau de bambou. Du huitième
jusqu'au seizième jour, les Bracon élevés (à partir de larves d'Ephestia
par cette technique simple en champ) sortaient des morceaux.
La présence de tissu fin aux extrêmités de la pièce de bois
de bambou permet un libre mouvement des Bracon adultes tout en empêchant
la sortie des Ephestia adultes.

29
5.3.5 Lâchers de Bracon dans un champ:.de mil
Ces Bracon ont été élevés selon la technique déjà mentionnee.
Cinquante de ces morceaux de bambou contenant des larves'parasitées
d'Ephestia (vingt/morceau) furent suspendus à la hauteur des épis au centre
(100 m2) du champ de mil*. De tels lâchers furent effectués trois fois en
Septembre. Les dates et les nombres de Bracon lâchés sont détaillés dans
le tableau 20. Les nombres de Bracon lâchés furent en dessous des niveaux
prévus.
Ceci a été dû au fait que les Bracon disponibles naturelleme.nt
(près du panier avec Ephestia) avaient tué plusieurs larves d'Ephestia
placées dans les trorceaux de bambou au lieu de les parasiter.
5.3.6 Evaluation de L'impact des lâchers de Bracon
5.3.6.1 Analyse avant la récolte {tableau 21)
L'échantillonnage des épis de mil att aqués par Raghuva révéla
les faits suivants :
?? Un meilleur contrôle de Raghuva fut observé p lus au centre qu'autour du
même champ.
?? Une plus grande proportion des larves de Raghuva parasitées dans les
champs avec lâchers (55,5 pour cent) que dans les trois autres sans
lâchers (8-11 pour cent).
?? Un nombre comparativement plus grand de cocons de Bracon/20 épis attaqués
par Raghuva dans le champ avec lâchers (117 cocons) que dans les trois
autres sans lâchers (19-31 cocons).
e Des cocons de Bracon furent récupérés depuis le 10 Septembre dans le
champ où des Lâchers furent effectués, alors que dans les trois autres
sans lâchers les cocons furent trouvés lors des observations effectuées
après le 24 Septembre.
5.3.6.2 Analyse après la récolte
5.3.6.2.1Echantillonnage
du sol {tableau 11)
a
L'échantillonnage.du
sol (surface - 25 m2 jusqu'à 30 cm de pro:
fondeur) révéla la présence d'un nombre de chrysalides de Raghuva en dia-
* En collaborationavec,WO.Ramara, Projet Pilote : mil, (Projet CILSS/LI).

pause plus petit dans le champ avec lâchers que dans l'autre sans 1âchers
(respectivement 6 contre 25 chrysalides).
5.3.6.2,ZEchantillonnage
des -pis
L’échantillonnage après la récolte des épis de mil Suivant la
méthode détaillée au tableau 22 montra que :
?? Des épis de mil analyiés (n = 500) du champ où des adultes de Bracon
- - -
ont été lâchés, seulement 54,4 pour cent étaient attaqués par Raghuva
(tableau 23).
?? De ces épis attaqués, 34,6 pour cent portaient des cocons de Bracon.
-
-
Parallèlement les résultats sur les champs sans lâchers (n = 3) étaient
inférieurs à 5,0 pour cent (tableau 23).
o Parmi les épis analysés (n = 500) les mieux développés étaient généra-
lement attaqués par Raghuva (tableau 24). Mais il est probable que plu-
sieurs des épis qui s'étaient développés tardivement soient ma:L remplis
et aient échappé à l'attaque de Baghuva (communication personnelle de
W.S. Bos).
Q Parmi les épis attaqués par Raghuva, Bracon préféra le ravageur sur
les épis qui possèdent comparativement plus de galeries (tableau 2.5).
?? Parmi les épis attaqués il y avait une tendance à la réduction de la
longueur moyenne des galeries (causées par Raghuva) comme une action de
l'attaque de Bracon.Cette réduction fut comparativement plus grande pour
les plus petits épis (moins de 40,O cm) que pour les grands (plus de
52,0 cm) (tableau 25)". D'habitude les Bracon préfèrent attaquer les
larves de derniers stades quand la plupart des dégâts sont déjà eau és.
Il est alors possible que les Bracon lâchés aient aussi attaqué les lar-
ves de Raghuva déjà parasitées par Litomastix sp.
Les facteurs ci-dessus mentionnés rendkrent difficile l'est matio!
des pertes dans cet essai, car la taille des échantillons est limitée(500
épis dans un seul champ), particulièrement quand on a besoin d'analyser les
* Le càlcul partiel de quelques paramétres statistiques obtenus suivant
la méthode détaillée en tableau 22 a été fait par le sous-programme de
Profil des Pertes.
-,.
-m--I_
---

31
données en relation avec la taille des épis. Une analyse détaillée des
données obtenues se poursuit actuellement en collaboration avec le sous-
programme de Profil des Pertes.
.
5.4 Impact des pesticides sur les antagonistes indigènes
Dans notre zone d'opération limitée (Régions de Kaolack etFatick)
des pesticides sont très rarement utilisés sur les cultures vivrières.
Cependant, L'impact de l'utilisation des pesticides dans les essais en
champs paysans contrôlés par les chercheurs, sur les niveaux de parasitisme
par Trichogrammato?dea
sp (sur les oeufs de Raghuva) et sur les prédateurs
tels que les reduviides (notamment Physorrhinchus ltécidus et phenocoris
bicolor) et les coccinellides(notamment
cpdonia vicina) a été brièvement
commenté
dans nos précédents rapports annuels.
En 1985, troisapplications d'endosulfan (35 E.C.) furent effec-
tuées durant la période du 31 Juillet au 17 Septembre sur le maïs au Centre
de Recherches (Nioro-du-Rip) pour lutter contre les larves d'H. armigera.
Les collections limitées de larves d'H. armigera et M. loreyi prélevées
-
-
de ce maïstraitérévélèrent la-présencede peu d'espèces de parasites et un
bas niveau de parasitisme larvaire comparé au maïs non traité dans les
champs paysans (tableau 17 et 18).
En plus, l'utilisation des pesticides s'est largement accrue en
1985, particulièrement dans la culture du niébé*. La plupart des pesticides
(Cyperméthrine et Diméthoate) étaient utilisés dans les régions de Louga,
Thiès et Diourbel contre A. craccivora.
-
Des suivis limités effectués dans la région de Diourbel révélè-
rent qu'une telle utilisation n'a pas réduit de façon appréciable les popu-
lations de A. craccivora. Au contraire,
une grande population de pucerons
-
et une forte mortalité du complexe parasiteslprédateurs
(coccineliides,
syrphides,
Chrysopes et réduviides) sur le niébé traité à M'Backé en début
Septembre étaient couramment remarquées (jusqu'à sept adultes et 41 larves
descoccinellides,et 21 larves et trois adultes de-syrphide‘ 1. aegypticus
-
m.ortes par m* observé dans les champs traités 2 l'insecticide. en fin Aôûd.
-.
* SODEVA (1986) Bilan d'exécution du programme niébé 1985 dans le bassin
arachidier,
Ministère du Développement Rural, Dakar, Sénégal,
Février 1986, pp 22.
.-p-------
_
- -_.__ ;.,-

32
Des observations préliminaires aussi révelèrent que l'utilisation
des pesticides par ces paysans ne réduit pas de façon significative les
populations de larves d*H. armigera dans les champs traités -37 contre 43
-
larves/9m2 pour les champs non traités (n = 2). Durant la deuxième semaine
de Septembre, les champs de niébé non traités visités aussi avaient une
faible population de pucerons et de H. armigera
-
Les rallections de larves de H. armigera montrèrent la présence
-
d'une faible population de Palexonista sp. (jusqu'à trois pour cent de
farves parasitées contre 11,0 - 18,0 pour cent pour les champs non traités).
Cardiochiles sp. et Litomastix sp. furent trouvés sur les larvesdVkl,Lothis~
obtenues des champs non traités seulement (tableau 17). Quelques commen-
taires complémentaires sur
1"impact probable de l'application des pesti-
cides sur les parasites indigènes complexes sont mentionnés déjà aux sous-
chapitres 5.1.f.l'1, 5.1.7 et 5.1.11.
Les résultats préliminaires de nos suivis cette année ne nous ont
pas donné l'assurance d'un niveau satisfaisant de mortalité des ravageurs
par l'utilisation de pesticides en milieu paysan. Au contraire ces .appli-
cationsde pesticidesaffectent la faune des arthropodes bénéfiques dans
l’agrokcosystème niébé/mil au Sénégal. Il est important de noter que les
champs de niébé de cette année avaient comme précédent cultural
le mil..
Donc duranti9a période d'application des pesticides dans les champs de
niébé, cette saison seulement, la fin de la diapause chez la plupart des
antagonistes de Raghuva (Litomastix sp. et Cardiochiles SP.> a eu lieu.
Il est plus probable que l'utilisation des pesticides affecte alors ses
antagonistes indigènes.
La plup+ant des paysans contactés,ne sont pas au courant des
techniques efficaces de pulvérisation
et cet aspect pourrait être réel-
lement amélioré en commençant un simple programme de formation des paysans
et en procédant à des séries de démonstrations en champ.
-
A cette phase initiale de considérations d'ordre écologique pour
lancer un programme de conservation et d'encouragement des antagonistes
indigènes des faits tels que l'application adéquate et la réduction dans
l'utilisation des pesticides sont très importants à considérer. Cecidevient

43
beaucoup plus important dans les agro-écosystèmes & faibles intrants frap-
pes de sécheresse et dans les habitats marqués par une quasi temporaire
stabilité (dans lesquels les cultures vivrières à cycle court de zone sèche
sont les seules exploitées) de la zone sahélienne.
Des ravageurs nouveaux sont déjà connus comme le résultat des
perturbations à un dégré inhabituel de l'environnement. Pas besoin de dire
que ces perturbations catastrophiques telles que la sécheresse dans le
Sahel et devant lesquelles l'homme est presque impuissant ont accentué ou
induit l'invasion plus fréquente des ravageurs et aussi créé de nouveaux
problèmes. L'utilisation ju$licieuse et intelligente des pesticides est
pourtant contrôlable.
Il est clair que la lutte, particulièrement en début de saison
contre les ravageurs, par des moyens chimiques sera à décourager en général
afin de réduire les perturbations possibles de lT+tiilibre natueel. En
effet, nous avons établi que certains ennemis naturels se transfèrent par la
la suite sur d'autres cultures voisines où ils jouent un rôle important
dans la lutte naturelle contre d'autres ravageurs principaux.
5.5 Echangeltransfert d'antagonistes indigènes dans les agro-écosystèmes
Il existe une riche faune d'antagonistes des ravageurs principaux
sur les cultures de niébé et de mil au Sénégal. Noua avons aussi établi que
certains importants antagon$tes des ravagetirs sur le niébé et le mafs
combattent de façon naturelle le Raghuva et 1'Heliothis sur mil subséquem-
ment (chapitre 5.1.1.10, 5.1.1.11 et 5.1.7). Quelques autres observations
sur cet important aspect de lutte biologique sont résumées dans nos préce-
dents rapports annuels.
La connaissance de la lutte naturelle contre le Raghuva et
1'Héliothis dans notre zone d'opération très réduite au Sénégal a été pour
nous un exercice intéressant et utile. Mais une connaissance similaire sur
le mil dans d'autfes zones et en association avec des cultures autres que
le mil fait encore largement défaut. En collaboration avec Mr A.B. Bal
(Bambey) un tel programme collabor8tif a été initié sur niébé. Nous avons
l'çspoir qu'un programme collaboratif similaire sur maïs, coton et riz sera
initié la saison prochaine.

34
Ceci va avec bon espoir conduire à des tactiques qui aideront à
assurer un niveau élevé de la mortalité des ravageurs par les ennemis natu-
rels indigènes.
Il est évident qu'une telle information de base n"est pas d'une
importance immédiate ou directe faisantLavancer les objectifs à court terme
vers la fin de la phase actuelle de notre projet CILSS/LI. Cependant, une
telle information de base aidera pour une solide base écologique pour les
stratégies futures de lutte intégrée contre les ravageurs des zones sèches
dans le Sahel.
5.6 Impact du brûlage des débris végétaux après dessouchage sur les populations
_-
d'antagonistes en diapause dans le sol
.-
Nous avons fait un bref commentaire sur la pratique traditionnelle
de .briîler les débrisvggétaux lors de la préparation du démarrage de la cam-
pagne hivernale dans las champs de mil et son impact probable sur les popu-
lations de Litomastix sp. en diapause. Ces résultats préliminaires néces-
sitaient des investigations complémentaires. En'plus de Litomastix sp.
d'autres antagonistes tels que Cardiochiles sp. sont aussi impliqués.
-
Est-ce-que la pratique du brûlage des débris avant la première pluie est
bénéfique à tout point de vue ou plutôt destructive, requiert une réponse.
A cause de la faible population de chrysalides de Raghuva,-Be'Bardiochiles
et de Litomastix après la saison de 1984, l'étude de la fin de leur diapause
n'a pas été réalisée en 1985.
Cependant, après la saison de 1985, nous avons été capables de
disposer de suffisamment de Raghuva, Litomastix et Cardiochiles en diapause
dans le sol pour évaluer l'impact de la pratique du brûlage. Nous espérons
disposer en 1986 de résultats sur cet aspect très important.
5 . 7
Contribution dans le domaine du développement d'un système de surveillance,
- -
aë prévision et d'avertissement
5.7.1
R. albipunctella
-
5:T.l.l Etude collaborative au niveau de Nioro-du-Rip : Cette étude a été initiée
durant la saison culturale de 1984 dans la région de Kaolack. Toutes les
observations jugées nécessaires par le sous-programme de .Lutte Biologique
ont éte effectuées dans un essai collaboratif à Gossas, Sokone etNioro-du-
..-. ---._.--
. . . .
.
=;A_ ------.~.
-
. . . c;.-~--....---
. ..__~___ ____. ..~
._..-l,
---.-.--.-

35
Rip. Cela comprenait des observations biologiques sur des oeufs et des
larves de Raghuva, leurs populations résiduelles en diapause et la capture
des adultes aux pièges. Cette dernière a été réalisée en utilisant des,
pièges lumineux électriques à Nioro-du-Rip.
Un rapport commun sur cet essai collaboratif sera préparé et
diffusé très prochainement (collaborateurs : V.S. Bhatnagar, W.S. Bos et
R.T. Gahukar).
5.7.1.2 Etude collaborative au niveau du Sénégal : Cette étude est entrain d'exami-
- -
ner les résultats obtenus des pièges lumineux sur Raghuva à Nioro-du-Rip
depuis 1982 et Bambey depuis 1974 en relation avec les facteurs abiotiques.
(collaborateurs : A.B. Bal, V.S. Bhatnagar, R.T. Gahukar et MB. N'Doye).
5.7.1.3 Etude collaborative au niveau Régional : Dans le but de disposer d'un
modèle de travail préliminaire de simulation de la dynamique de population
de R, albipunctella dans le Sahel, une étude coliaborative a été initiée
-
par la Direction Régionale avec la responsabilisation du ._ Bioclimato-
logiste au Niger comme coordinateur. Des informations complètes, depuis
1982, sur l'activité de vol de Raghuva obtenues à Nioro-du-Rip sont envo-
yées au coordinateur de cette étude régionale.
5.7.2
0. senegalensis
-
5.7.2.1 Etude collaborative au Sénégal : Les données sur la capture journalière
par piègeage lumineux à Nioro-du-Rip furent transmises au Département de la
Protection des Végétaux à Dakar et à 1'Entomologiste de l'ADRA0 à St.L,ouis.
5.7.2.2 Etude collaborative au niveau Ragional : Les'donnéesssont transmises à
notre collaborateur (Bioclimatologiste, Niger).
5 .7.3
Complexe mé,loïdes
Les données sur le complexe méloi'des (cinq espèces) obtenues au
cours des trois dernières aaisons ont été envoyées à la Composante Natior .
nale de la Gambie sur sa demande.
5.194
H. armigera
-
.
Les données de 1982-1985 ont été transmises à 1'Entomologiste du
Coton, ISRA, Kaolack sur sa demande. Les détails sont mentionnés dans le
document de Diémé, E. (1985),Bilan de recherches cotonnières au cours des

36
quatre dernières années au Sénégal, ISRA, Secteur Centre Sud, Kaolack,
Sénégal, mai 1985, pp 18.
5.7.5 La chenille processionnaire (au niveau de l'Afrique de l’Ouest)
Un commentaire technritque a été fait sur le Service Régional de
Sureveillance et d'blerte de la chenille processionnaire en Afrique de
l'Ouest proposé par le Bureau Régional chargé de la Protection des Végé-
taux, Yaoundé, Cameroun. A cet effet les données obtenues depuis 3952 à
Nioro-du-Rip seront disponibles pour cet effort collabortitif.
VI FORMATION/DEVELOPPEMENT
6.1 L'expert et son homologque national, Mr E. Diémé, ont participé à un
séminaire de formation concernant le Profil des Pertes, Surveillance et
Avertissement (25 Mars - 2 Avril) au Centre de la Protection des VégtStaux
Dakar et ont tenu des conférences aux participants du Sénégal (du P.L;I
et D.P.V..ctde Mauritanie sur les thèmes :
@ La surveillance générale - dispositif, méthode et technique.
??
Identification, biologie et écologie des ennemis naturels des ravageurs
et symptomatologie du parasitisme et des maladies.
(I Conservation et multiplication des espèces auxilliaires indigènes,
utilisation des auxilliaires locaux, et introduction, lâcher et suivi
des espèces exotiques.
Deux films sur les aspects de la Lutte Biologique ont été présentés
aux stagiaires et suivi de commentaire.
6.2 Deux stagiaires de Mauritanie ont passé en mars, quatre jours entiers,
pour voir les activités en cours et comprendre les techniqueslocalement
mises au point. par notre sous-programme.
6.3 Dans le cadre de stage pratïque des étudiants du Projet Régional de
Formation pour la Protection des Végétaux des pays membres du CILSS
(ANNEXE II), un stagiaire Mauritanien de 1'IPDR de Ko10 (Niger), a pu
.
suivre la formation de Juillet à Octobre.

3 :7
6.4 Mr A.B. Bal a continué de travailler dans le cadre de son stage de titula-
risation à Bambey.
6.5 Trois techniciens du Projet Pilote
.
: mil (CILSS/LI) subirent séparément
une formation pratique dans le domaine des études du piègeage des rava-
geurs/parasites/prédateurs à Nioro-du-Rip d'Août à Septembre.
6.6 'Le seul technicien supérieur de notre sous-programme est rentré au pays.en
.décembre après avoir suivi un stage (mars-novembre) de formation à
1'ICRISAT (Inde).
6.7 De petits groupes de paysans travaillant en collaboration avec le Projet
Pilote
: mil et leurs amis (sous la coordination de Mr 0. Kamara) ont
visité deux fois lestravaux en cours dans le laboratoire à Nioro-du-Rip
en Septembre et en Octobre, et s'étaient beaucoup intéressés aux travaux __
particulièrement aux lâchers de Bracon contre Raghuva et le dénombrement
des ravageurs et leurs antagonistes utilisant les pièges. Cette activité
marquàit le commencement d'une sorte de campagne de motivation cormne
support à une formation informelle des paysans dans le domaine de la lutte
intégrée.
6.8 Sur invitation du Directeur de l'ICIPI (Kenya) l'expert a participé au
cours dans le cadre du stag,e international de formation du PNUE/ICIPE
(le 29 juillet, et les 6 et 7 Août) et a fait un certin nombre de confié-
rentes aux 31 participants venus de 15 pays.
6.9 Des pièges lumineux électriqueschoisis, fabriqués et installés dans clif-
férentes zones par le sous-programme en 1982/1983 sont entrain de prouver
leur utilité. Les données sont en cours d'exploitation par trois entomo-
logistes des cultures (deux sur riz : Ziguinchor et R. Tell et un sur
niébé/mil : Bambey) au Sénégal qui préparent les rapports dans leurs
domaines d'études respectifs.
6.10 Les informations déjà données dans nos rapports annuels, les insectes/
parasiteslprédateurs
authentifiés, les notes biologiques additionnelles
&!Semble avec une riche collection de matériel d'enseignement (diaposi-
tives, etc) durant ces saisons culturales seront d'un grand intérêt pour
l'organisation de stages futurs en Lutte Biologique dans la zone sahelien-
ne.

38
VII:
RAPPORTS,'DOCUMENTS
7.3 Aperçu des activités de Recherche, Développement et de Formation du
Programme de Lutte Biologique au Sénégal (Novembre 1983 - Décembre 1984),
par V.S. Bhatanagar, Projet CILSS de Lutte Intégrée, Nioro-du-Rip
(Sé,négal), Janvier 1985, pp 5.
7.2 Aperçu sur la Biologie de Bracon hebetor Say, parasite de Raghuva albipunctella
de .Joannis et Ephestia S~;E E. Diémé, Réunion Technique Annuelle des Groupes
de Travail, Projet CILSS de Lutte Intégrée, Ouagadougou (Burkina Faso),
25 Février - ler Mars 1985, pp 4.
7.3 Rapport pour la période Novembre 1983 - Décembre 1984, Programme de Lutte
Biologique, Projet CILSS de Lutte Intégrée, Sénégal.,E V.S. Bhatnagar,
Avrïl 1985, pp 58.
7 . i Rapport de mission au Kenya (29 Juillet - 7 Août 1984) par V.S. Bhatnagar,
Projet CILSS de Lutte Intégrée, Nioro-du-Rip (Sénégal), Septembre 1985, pp 17.
7..i Rapport de stage au sous-programme de Lutte Biologique (Période du Ier Juillet
au 11 Octobre 1985) par Seck Alhausseynou (Etudiant à 1'I.P.D.R. de Kolo,Niger),
Projet CILSS de Lutte Intégrée, Nioro-du-Rip (Sénégal), Octobre 1985, pp 26.
7 .fi Distribution et importance économique des espèces d'Heliothis en Inde, leurs
plantes hôtes et évaluation de l'importance de leurs ennemis naturels et
plantes hôtes par T.M. Manjunath, V.S. Bhatnagar, C.S. Pawar et S.S. Sithanan-
tham, présenté à l'Atelier International sur la lutte biologique contre
Héliothis
: Accroissement de l'efficacité des ennemis naturels, Il-15 Novembre
I_~
1985, New-Delhi (Inde), pp 27.
7.7 Ennemis naturels de Raghuva albipunctella de Joannis mineuse de l'épi de mil
(Pennisetum americanum L.) au Sénégal, par V.S. Bhatnagar, Projet CILSS de
Lutce Intégrée, Nioro-du-Rip (Sénégal), Décembre 1985, pp 5.
7.8 Rapport de mission à New-Delhi en Novembre 1985, par V.S. Bhatnagar, Projet
CIL,SS de Lutte Intégrée, Nioro-du-Rip, (Sénégal), Décembre 1985, pp 15.
7.9 Rapport'de stage à 1'ICRISAT (Mar$-Novembre 1985) en Inde par A. Bèye,
Projet CILSS de Lutte Intégrée, Nioro-du-Rip, (Sénégal), Décembre 1985, pp 18.

39
'JIII REMERCIEMENTS
Nous remercions vivement la Direction Régionale du Projet CILSS,fLI
basée au Burkina Faso pour son appui total et ses encouragements, la Direc-
tion de la Protection des Végétaux du Sénégal pour sa collaboration franche,
et la Direction Générale de l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
pour toutes les facilités accordées et son soutien sans faille.., Les prio-
rités de la Recherche, de Développement, et de Formation ont été discutées
avec 1'Expert Principal de la FAO et le Directeur National du Projet
CILSS/LI basés à Bambey.
Les insectes ont été identifiés par le Commonwealth Institute of
Entomology (CIE) sous couvert du contrat FAO/CIE TF/RAF/128-1 (CLS)
AGOA de 1983.
Les relevés des températures, pluviométrie et humidité relative
à Nioro-du-Rip ont été généralement fournis par l'ISRA, Secteur Centre Sud,
Kaolack, Sénégal pour exploitation.
Nos remerciements vont à tous nos collaborateurs mentionnés dans
le rapport pour leur coopération dans les études spécifiques.
Le progrès dans notre sous-programme na serait certainement pas
possible sans la performance et l'abnégation de l'ensemble du personnel J
travaillant (personnel permanent et temporaire).

Figure : Morceaux de bambou (avec 20 larves d'zphestia et cinq bâtonnets de paille/Fnorceau)
suspendus autour d'un panier contenant des larves d'Ephestia placé sous un petit
toit en paille pour l'élevage de Bracori hebetor Say dans un milieu naturel,
Nioro du Rip, Sénégal (AoQt 1985).

41
Tableau 1 : Pluie,
<---
moyenne des températures (minima et maxima) et
humidité relative hebdomadaire à Nioro-du-Rip,
Sénégal, 1985.
-
-
-
Semaine
Humid;ité
standard
Date
Pluviométrie
t" moyenne (CT”)
relative à
N'
du
(mm)
mim.
max. .
081100
(Vi)
1
01 .Ol
19,7
30,9
41,O
2
08.01
17,l
33,4
54,7
3
15.01
17,7
32,3
37,0
4
22.01
18,3
30.8
53,7
5
29.01
17,5
36,8
65,l
6
05.02
15,9
31,9
42,4
7
12.02
l7,5
38,6
47,2
8
19.02
20,9
35,l
50,s
9
26.02
20,3
38,s
51,5
10
05.03
22,3
38,l
34,2
11
12.03
20,3
34,0
56,5
12
19.03
22,7
40,3
46,7
13
26.03
19,l
39.7
57,0
14
02.04
i9,8
41,3
55,0
15
09.04
21,9
38,4
56,l
16
16.04
20,2
39,2
60,8
17
23.04
19,l
37,3
61,4
18
30.04
20,o
37,2
64,0
19
07.05
25,6
40,8
67,l
20
14.05
20,5
40,3
63,0
21
21.05
21,8
38,4
77,7
22
28.05
22,l
38,9
76,7
23
05.06
24,2
37,6
79,0
24
12.06
24,0
36,8
81,8
25
19.06
1800
23,4
35,7
83,l
26
26.06
16,3
23,6
34,2
85,0
27
03.07
34,8
23,5
33,6
87,0
28
10.07
46,8
23,3
32,5
85,8
29
17.07
39,3
23,6
31,5
94,0
30
24.07
45,l
22,9
31,9
96,O
31
31.07
9P7
24,0
27,8
95,2
32
07.08
90,o
23,5
30,8
97,5
33
14.08
?8,6
23,3
30,8
97,2
34
21.08
15,7
23,9
31,9
96 ,l
35
28.08
22,6
23,2
32,l
9'7,5
36
04.09
42,3
2 2,7
30,2
99,2
37
11.09
18,8
22,6
3271
95,4
38
18.09
31,7
23,l
31,o
96,8
39
25.09
20,3
21,9
32.,7
93,7
40
02.10
23,8
33,6
96,8
41
09.10
23,0
34,9
96,7
42
16.10
22,2
37,2
96,4
43
23.10
.
22,5
37,3
9!5,8
44
30.10
21,2
36,5
92,4
45
06.11
19,4
37,9
9'1,4
46
13.11
19,l
35,4
68,4
47
20.11
14,6
37,7
53,5
48
27.11
15,5
38,0
76,2
49
04.12
17,7
35,0
50,5
50
11.12
18,9
14,2
30,o
40,l
51
18.12
16,2
30,2
6 4 , '1
52
25.12
16,l
31,4
60,O

Tableau 2 : Capturesd'espèces de Raghuva et Masalia aux pièges lum ineux & Nioro-du-Rip,
Sén&gal (1982 - 1985),
Captures (nbre)
Espèce
Piège
1982*
1983
1984
1985
Raghuva albimmctella
Robinson
75 136
15 255
6 204 (2866)
4 601 (2381)
Rkgional
4 037
1 013
2 157
-
-
-
Raghuva confertissima
P
I .i IUhinson
22
-~
2
302
243
Régional
16
150
170
Masalia nubila
Robinson
155
59
62
21
Régional
81
26
54
* - à partir du 23 Ao0.t.
0 - pendant la période de pic activité.

.
43

,
Tableau 4 : Nombre des oeufs de Raghuva spp. et Heliothis ?3V?-.-z e.SïQ
UL ‘LIA
sur mil traditionnel dans quelques
champs paysans, Région de Kaolack, Senegal, 1985.
Par ha***
Oeufs/10 épis en début épiaison (nbre)
Lieu
Paysan
Date de
Date
Août
Septembre
semi
Epis
Poquet
(tljour)
1 0
17
24
3 :t
7
14
21
28
Semaine
standard (32) (33) (34) (35)
(361 (37) (38) (39)
rokhane*
Moussa Fanné** 3 Juillet 78 800
18 400
R
38
91
129
8
1
1
0
H
2
3
10
13
2
1
1
T
40
94
139
21
3
2
1
Màmadou Niang
4 Juillet 53 200
13 600
R
17
22
61
26
7
5
1
H
0
7
20
21
3
1
0
T
17
29
81
47
10
6
1
ioro-du-Rip
Chérif L y
25 Juin
92 400
19 600
R
6
8
25
45
171
16
1
0
H
0
1
7
9
17
28
2
0
T
6
9
32
54
183
44
3
0
Ibrahima Diop
2 Juillet 20 800
20 000
R
49
57
60
93
5
2
1
H
4
13
14
18
21
I
1
T
53
70
74
111
26
3
2
*
deux
- En collaboration avec le Projet Pilote : mil (tous les,champs ont reçu 100 kg d'urbe et comme
engrais de fond 150 kg/ha de 8-18-27).
**
- Lachersde Bracon effectués.
***
- Estimé à partir de figures obtenues/,25 m2
R,H et T - ReSpeGtiVeInent
Raghuva, Heliothis et total oeufs.

1

-.

-.

-.

_<

_,

-.

-
-1

-.

-.

-.

-.

-.

-1

-<

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-.

-.

-.

_.

_.

-.

_<

-.

-.

-..

-.

-,

-.

-,
-.

-.

-+

-.

-.

-
45

46
Tableau 6 : Niveauxde parasitisme naturel par Trichogrammatoidea sp,,
larves r6cupér6s/lOO oeufs et oeufs éclos sans donner
de parasite ni de larve de Raghuva sppetd ’ Heliobhiis
a r m i e r a
sur mil dans r-on de Kaolack,
Se17ga1, 1955.
cP--
-_I--_
Semaine et
Raghuva spp,
HnGligera -. '--
date de
Prokhane**
PJioro-du- Rip
Nioro-du-Ripa-
collecte
-
-
-~
- .
des oeufs
Moussa
Mamadou
Cherif
Ibrahima
----_
FannS*
Niang
rJAy11 i
o
p
Total
--_
1 Nombre d'-oeufs &hantillon&.s
32 ( 7-13 noQt)
6
6
3.3
(14-20
j
50
25
8
50
133
7
34
(21-27
1
100
25
2 5
50
200
30
35
(28- 3 sept)
100
100
50
50
300
53
36
I 4-10
25
50
100
100
275
71
27
(Il-17
;
20
25
25
25
95
54
:'8 (18-24
)
5
21)
5
5
35
5
0
2
14
2
213
282
1058
222
_^ -..----.~-.
II Oeufs parasités par
..---
~ricllo~ramnintoidea
sp (pourcentage)
32 ( 7-13 Août)
33 (14-20 )
34,0 44,0
33,3
343
34 (21-27
1
56,0 72,0
37,5
24,0
32,3
14,3
35 (28- 3 sept)
69,O
51,O
40,o
34,0
50,5
36,7
12,0
36,O
48,0
37,7
3s
( 4-10
)
37 (11-17
72,0
85,O
U8,O
'
61,O
76,0 44,0
41,0
56,O
43,?
33 (18-24
I
80,O 75,0
28,0
56,8
42,6
100,o
7%0---.+
20,o
40,o
62,9
40 ,o
3,) (25-10 oct )
_.
_. __._...
.-.-LP--6!J.2
50,O
60,6 60 8 42 9
_. --~ .~.-._-.L -._~~ ._-- .._ .f
34 4 50 0
40
'i
- ---.I.- . . . .._ ..-.. -.L-.. ---A---.
II:: Larves récupérées/100 oeufs (nombre)
3i--rT13
3:1 (14-20 Août)
. )
58,O
48,O
66,7
66,7
50,O
32,0
45,9
a5,7
3 4 ( 2 '1 - 2 7 1
37,0 24,0 28,0
42,0
35,5
56,7
3:) (28- 3 Sept)
2G,O
38,O
52,O
30,o
35,0
56,6
3t ( 4-10
20,o
30,o
32,0
42,0
34,2
54,3
3; (11-17
i
15,o 32.0
20,o
44,0
28,4
50,o
3E
39
(18-24
(25-

1
"
oct )
30,o
0 25,0
0 20 0

80,O
60.0
37,l
60,O
I...
.r
_L...
.__-
0 28 6 50
..&?.Oz!
*
.~
0
.__- .__.._ __--.------
.-
. . -_--
.___
.-& ._.._._-_

L.
33,4
32,s
38,R
39,0
35,8 _-_.-__.55,4.
IV OC:Llfs éClOS SalIS cir>nnitL de larve ni. de
-__--
.
Tl-icm
1
2
sp/lO~_.~-c~fs _(nbre)
32 ( 7-13 I,OQtz)
O,O
OP0
33
(14-20
1
8,O
8,O
13,5
44,0
21,a
070
34 (21-27
7 0
,

4,o 32,0
24,0 14 0
,

6,6
35 (28- 3 Sept)
5,O
Il,0
36,O
34,o 17,0
5,7
36 ( 4-i0
t; 0
2,o
7,O
34,o
9,8
114
37
(Il-17
1
0’0
4,o 24,0
28,O
14,8
774
38
(18-24
)
0: 0
070
o,o
070
oro
o,o
33 (25- 1 Oct )
o ? O
0,o
. 10,o . . -_.. --_.....
..-.
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ALL
.---
-c;in.. .
67
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z.
18 3
26
G-- ?4 2
._. ..- . _. __-..
..-- - -1..
.--A---.-
4,5
--
.--
--_-_--_
-~~--_-
-
* - Lacher5de Dracon effectués.
** - En col:LaboFZ3XÏÏ avec le Pro je
Pilote : mil.

47
!
34 (A'-2'7.kQlj
2 2
Y,0
14,O
4,rl
9,0
2 3
7,Y
14,9
27,3
1 7, 7
12,l
I
2 6
21,7
2 0,o
22,7
2 1,5
21,5
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1
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29
1L ,4
400
1 c, 0
2 2,6
30
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GU,C
3 6
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31
0
36,8
0.0
36, R
3^,9
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7 40,o 44.0 24,u 3G,O
3
60
5 0, 0
0
4 5, 3
39;s !
!
361 4-l!l:Sci~f~
'i 32,O llj) 32,o 3 0,x
6
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69,2
41
5 1. 1
4
24.
25,0
280
25,7
34,9 I
9 k.10 . 0 4 t2.I 65 ,;a 53,l
1 0
0
0.u
1 Il0
14, 3
7
GO
36,O
320
453
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14
2 8
24,o
56,o
36’
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18
38,0
25,O
37,5
35.6
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35,3 -.-----4
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23
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5 6
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51,O
34 3
2 3
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39,2
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50, 0
2 1.5
2 1, 2
248
28,8
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29
4 1, 8
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J 2, u
:1 ti, 5
3 0
Il
1 6
4 4
20,8
0
21
21,l
32,3
2
12,Q
24,Q
24,o
20,o
3
3 2
44,5
tn
41,s
28,9
36( 1-105cpt)
Ea
3 2 . 0
G 6,7
2 0, II
28,3
6
2 8
30,R
63,G
36,7
G8
40
5 6
55,7
4 1 ,9
(1
0,o
36c)
2 c,u
31,3
1 0
100
75
a
71,4
1 2
40
2 4
25,4
29,8
37J Il--17Sept) 16
61,l
5 ($0
5 4, 5
SC&8
68
7 2
4 4
61,3
59,4
3tJt1 3-24scptl
G 2
75
62,s
64,4
64,4
.

Tableau 8
: Niveauide parasitisme larvaire de Raghuva spp,sur mil traditionnel
dans quelques champs paysans, Sénégal, 1985.
Région, Lieu, Champs, Date en septembre-octobre et
pourcentage parasitisme larvaire (n = 100)
Facteurs
de
Larves
T
Diourbel
mortalité
Prok ane
Mbi :ké
***
Champ 1
Champ 2
Chamo 1
Chamn 2****
Champ 1
Champ 2***
10 17 24 1
10 17 24 1
10 17 24 1
10 17 24 1
4
12
27
4
12 2
3racon~ hebetor
Parasitées
6 15 41 50
2 3
1 1
2 4
3
Paralysées*
10 10-- 7 4
11 9
9 8~
12 2 7 8
23 11 12 11
7
~7
4
3
16
1
Mortes*
2
3 19 33
6
4 11 27
2
1 14 17
6
4 12 17
7
10
4
8
7
Zardiochiles sp, Parasitées
6 3 2
6 1
3 11
13 6 2
10 13
3
2
Mortes**
3 2 2
1 1
2
1
17 5 1
10
4
3
1
Litomastix sp.
11 8 3
11 16 5
8 2 3
14 18 3
23 12
7
7
8
Palexorista sp.
1
2
1 1
2 1
2
2 3
7
10 11
2
Hexamermis sp.
4 3
2 3
1
4
1
1
Total général mortalité (%)
42 44 75 89
37 34 28 39
28 12 28 26
76 44 34 35
65 56 35
21 33
2
* - Peut être du, à d'autres facteurs non connus.
** - Basé sur les dissections de petites et moyennes larves mortes durant l'élevage au laboratoire.
*** - Lâchersde Bracon effectués.
*** -
';
Entnr,r&
LIL"ULG par des champs de mal qlui avaient et6 attaqués par Heliothis en fin août/septembre.
**** - A côté des champs de niébé fortement. traités des insecticides contre les pucerons.
.

Tableau 9 : Niveauwde parasitisme iarvaire de Raghuva spp.
- -
sur mil dans l'essai rnllahnratif,
--A-uu"
Sénégal, 1985.
Parasitisme larvaire (%) en septembre
Rbgion de Kaolack
Région de Fatick
-T
Facteurs
de
Nioro du R ip
Sokc te
-
Gossas
mortalite
Total
Souri' a III
IBV8001
Souna III IBV 8001 SounaIII IBV 800'
Date
10
2
0
20
23
23
23
23
B. hebetor
-
Parasitées
177
I?l
2,o
178
579
4,2
v
Paralysées*
7,O
16,9
Il14
Il,5
11,8
6,25
lO,6
178
Mortes*
470
9.3
15.2
15,4
773
l5,7
6,25
10,9
Cardiochiles sp. Parasitée~s
7,O
137
176
598
3?6
179
2,1
3,l
Mortes**
370
177
1,6
13,5
12,7
,
Il,7
492
479
Litomastix sp.
28,0
17,8
21,2
577
971
379
16,l
Palexorista sp.
'71
74
84
1,7
Hexamermis sp.
‘190
376
074
d e
Totalgénéral/mortalité ("a )
50,o
49,-l
53,.2
53,9
39,9
58,7
31,3
49,o
Larves étudiées (Nombre)
100
il8
184
52
55
51
48
608
.
* - Peutêtre du a d'autres facteurs non connus.
**
- Basé sur les dissections de petites et moyennes larves mortes duran t l'élevage au laboratoire.

Tableau 10 : Captures de Litomastix sp aux pièges à colle* installés dans deux champs
paysans de mil traditionnel à Nioro-du-Rip, Sénégal (Juin-Novembre 1985)
Adultes capturés / semaine standard (nombre)**
i1,~’
39 ;Etob;;
# ;3”“;;
3 0 3 1 ,,"oû:, 3 4 3 5 S;;te;;re 38
4 2
CJ
(5-11f' (1248) (19-25)(26-2) (10%) (17-23) (24-30) (31-6) (7-13) (14-20) Q1-27) (28-3) #HO) (V-17) (78-24) 62.5 -1) (2-8) (9-15)(16-22)123-29)
(3O-r)(6 -
0 0 0
2
3,5
3,*5
4
9,75 57,75 16,5 5,5 4
3
2,25
175 1
0,5
C
~~~ ~-~~~~
,2***0i--
0
0
0
0
1.25 3.:25 4,5
5
5,.75
8,5
156,5
30
16,5
11
?
4
4
3
1
1
c
I
.
(183)
I
*** - Trois côtés entourés par du maïs.
** - Moyenne de quatre pièges/champ
- Papier jaune de 5 cm de large et 10 cm de long.
( ; - Capture maximale.
aetb- Respectivement,la semaine standard et Les dates.
.
c

T.îbleau 11 : Raghuva spp. et ses parasites en diapause récupérés des kchantil-
-
ions de sol (jusqu'à 30 cm de profondeur) apres une culture
de mil, Sénégal, 1985.

.
--
cultivar
Litsu
champ
de
mil
-
-
Mil traditionnel (n : 10 m2)
Sokone 1
Lraditionne.
7
4
2
2
6
3
-
Gossas 1
4
2
2
4
3
1
-
Nioro-
1
26
1
1
-du
-
2**
2
3
Rip 3
21
5
1
4
14
6
5**
1
1
4
-
6
17
3
1
7
14
7
1
8**
2
1
4
9**
1
2
10
16
1
11
~
11
1
i-
12
27
2
13
16
1
1
14**
3
5
15**
3
4
-
16**
',5
3
17**
5
1
7
18
23
6
1
19
20
5
2
20
23
7
2
?ssai collabcratif (n = 20 m2)
Sokone 1
SOUNA III
4
2
1
Gossas 1
2
1
.oro-du-Hip
1
21
5
- - 1
Sokone 1 IBV 8001
5
1
Gossas 1
4
,3
1
oro du Rip 1
7
4
1
-
Thamps du Prcjet Pilote : Mil (n ='25 m2)
Prokhane $'s:. l*
SOVNA III
2,4
2
2
10
4
2
-
---
lt - Lâchers de Bracon hebetor Say effectués.
xit - Près des champs de maïs attaqu4.s par Héliothis.

,
,,’
52
.:>
Tableau 1 2 : Captures de ~Bracon hebetor Say aux pièges à colle
our d un grenier traditionnel infess-
:è"8:~'~~hZ$EE:. Nioroidu-Rip,'Sénégal, 1985.
--
Moyenne de Bracon hebetor adultes captur&s,l
Yemaine
sémaimge __
(n = 4)
standard
dU
-
Total (nbre)
Pourcentage femelle
-*
I_-
3
19
7 Mai
OiO
-
20
14
Ot.0
21
21
'70
25;0 (14)
22
28
'YO
25,0 (17)
23
5 Juin
1,,25
60,O (42)
24
12
4,75
36,8
(33)
25
1 13
7,5
43,3
(27)
26
2 6
8;5
47,0
(31)
27
3 Juillet
15,;25
39,O (24)
28
1 0
15,5
40,3
(24)
29
17
185,75
30,7
(21)
30
24
8575
Il,4 (12)
31
31
142;O
8,1
(1)
32
'7 A.Oût
196,5 c291]
10,o (2)
33
14
117,25
6,2
(0)
34
21
60;75
9,5 (0)
3
5
28
38,;75
129
(8)
36
4 septembre
36;,5
9,6 (7)
37
II
52,5
16,7
(0)
38
18
32,O
16,4
(6)
39
2!5
27,75
17,l (3)
40
2 octobre
35,5
21,8
(30)
41
!3
30;25
2.1,5
(25)
42
16
20,25
24,7
(19)
43
23
5 ,'O
25,0
(11)
44
30
3r"
8,3
(20)
45
6 Novembre
',,25
20,o (0)
46
1 :3
0,75
0,o CO)
47
20
0;;75
0,o (0)
48
27
o,:o
49
4 Décembre
O,!o
l 1.. capture maximale,
( )-représente le nombre de femelles/100 adultes collectés à l'aspirateur
à 'lOh30 une fois par semai&.I

Tableau 13 : Captures de Bracon hebetor Say aux pièges
à colle de couleurs différentes placés
nutour des toitures* - Nioro-du-Rip,
Sénégal (22-28 Juillet 1985).
5. hebetor adultes capturésjpiège
---------~---------T---------~----------
Papier&
Placés, à Placés à
couleur
Le total Femelles
0,30m
1,5 m
(40 cm21
(nombre!
du sol.
du .sol
(2)
Jaune
l 198
487
l
/
685
l
12,8
Rouge
150
357
507
10,9
Verte
-80
259
339
15,4
.
Blanche
54
252
306
l3,4
Bleue
/
128
197
l
325
/
14,6
I
139
166
l
305
16,0
Totaux
749
1 718
2 467
Pourcentage
13,8
* Chaque toiture avec un panier contenant 20 sacs en
jute (8 x 50 cm) pleins de grains (500 g de mil/sac)
infestés d'Ephestia (100 larves/sac).
?
w

34
.
Tableau 14 : Captures horairesde Bracon hebetor Say,
aux pièges à colle. installés autour
d'un grenier traditionnel infesté par
Ephestia sp., Nioro-du-Rip, Sénégal,
(Aout 1985).
Moyenne Desh adultes de Bracon hebetoP.Sa]
Heure
capturés/heure/piège (n = 4)
de
capture
8 4nût
13 koût
Total
Femelle
Total
Femelle
(nbre)
(%)
(nbre)
(%)
04hOO
0,o
rn-
O/U
05hOO
0,s
%O
0,25
oro
06hOO
0,s
50,o
0,25
OP0
07hOO
OF5
50,o
0,75
66,7
08hOO
7,75
674
470
l8,7
09hOO
18,25
8.2
7,75
16,l
IOhOO
27,0
10,2
21,75
679
IIhOO
'31,25
2,4
26,O
10,s
12hOO
26,75
1,8
23,0
393
13hOO
0,5*
~
0,o

19,25
3,g
14hOO
9,25
8,1
12,s
470
15hOO
3,75*
~
6,7

II,5
IO,8
16hOO
1 ,o*
oro
6,75
I4,8
17hOO
' 75
16,-l
5,25
477
18hOO
270
12,s
2,75
970
19hOO
Of5
070
270
12,s
20hOO
0,25
OFO
0,75
070
21hOO
0,o
-
070
* - après une pluie (8 Août = 5,3 mm).
.

Tableau 15 : Bracon hebetor et hyperparasites récupérés des larves de Raghuva spp.
parasitées, Région de Kaolack, Sénégal, 1985.
Larves de Rashuva
parasitées ayant-
Insectes récupérés
ut:
collecte
Adultes
Hyperpa- '
I
r-3 .l,
de
(%)
(%)
.(nbre)
(nbre)
(%)
jnbre)
(%)
-
Septembre 21 1
100
1
401
397
53,1
2
50,o
28
100
9
424
381
55,l
29
!
58,6
I Octobre 5 100 20
667
591
57,5
64
60,9
12
100
27
508
400
52,5
101
61,3
* - Quelquefois I quelques cocons n'ont donné ni adulte de Bracon ni hyperparasite.
.

Tableau
i6
: Captures annueiies de queiques ravageurs au piege Robinson,
Nioro-du-Ri?, Sénégai (1982-1985).
Année
Insectes
- Enregistré depuis
1982
1983
1984
1985
Acigona ignefusalis
826
1,306
5,227
59,329
7 Septembre 1982
Amsacta moloneyi
1.141
408
1.045
2432
23 Juillet
1982
Cyaneolytta maculifrons
1<083
470
4.493
4.121
11 Août
1982
Cylindrothorax dussaulti
52
126
217
57
13 Septembre 1982
Cylindrothorax sp.
GO.967
27,812
5,182
15.832
14 Septembre 1982
Heliothis armigera
14,857
4,l 2 7
3,187
11.166
23 Juillet
1982
Marasmia trapezallis
3Y7
3cJ7 -~t,cJors -- i4 JüEl
FJ&T -
Mythimna loreyi
546
1,555
1,582
3p819
24 Août
1982
Psalydolytta fusca
3142
2,993
609
5,073
lerseptembre 1982
Psalydolytta ata
2108
1,480
471
3,549
30 Septembre 1982
Raghuva albipunctella
59506
15,289
6223
4,700
23 Août
1982
Spodoptera exempta
3524
14566
13.626
7,645
19 Août
1982
Spodoptera littoralis
12.395
3398
3305
6016
28 Juillet
1982

x r-i 2 5
.
2
L-l ‘cn
-
c ç c
H
H H
H
* * - H
H
H H
H
a
-ln-
7

ii’ .

d- rk
.
\\ al Lt-l \\
W 0
57
. ‘1

I
Tableau 18 : Niveawde parasitisme larvaire sur Mythimna loreyi en association avec maïs,
mil etSOrghor Nioro-du-Ripl Sénégal (1985).
.
Parasitisme larvaire (pourcentage) (n=
Parasitisme larvaire (pourcentage) (n= 100 larves)
Facteurs
de
Maïs
Mil
Sorgho
mortalité
Jan.
Fev.
Juil. Août
Sept.
Sept.
Sept.
oct.
24
18
24
19
23
12
27
13
28
9
Cardiochiles sp.
1
1
2
Cuphocera sp.
22
37
31 (4)
3
1
2
2
Tmx-mmp
Tmx-mmp -?F;p.
-?F;p.
1
1

2
2

1
~~~
1
1

3
3

~-~
a
Metopius sp.
1
7 (0)
16
5
3
Pseudogonia sp.
14
11
Palexorista sp.
2
10 (0)
2
2
2
4
Rogas sp.
3
7 (2)
7
3
6
Zelomorpha sp.
1
Hexamermis
$
<
1
sp.
3
1
2
1
Pourcentage
14
11
27
47
55 (6)
30
13
)
1:
15
10
4
(
)- A la station de recherches (champ traité à l'endosulfan trois fois >.

Espèces
Identifih par
Remarques
Coléoptères
Anobidae
Lasioderma serricorne (Fabricius)
R. Madge
Maïs et blé stockés.
Hétéroptères
Pteromalidae
Anisopteromalus calandrae (Howard)
B.R.S. Rao
De Sitotroga et Lasioderma.
Dinarmus basalis (Rondani)
'Sur niébé bruché.
Choetospila elegans (Westwood)
Associé avec Rhizopertha
dans du sorgho stocké.
*
Anthocoridae
Xylocornis (Arrostelus) flavipes (Reuter)
M.S.K. Ghauri
Associé avec du sorgho stocké.
Espèce pantropicale dont les
nymphes et les adultes sont
souvent trouvés prédateurs des
larves des ravageurs de produits
stockés.
Lygaeidae
Elasmolomus sordidus (Fabricius)
M.R. Wilson
Fréquemment associé avec
arachide stocké.
Hyménoptères
Braconidae
Apanteles (S-1) sp. (? groupe vitripennis
A.D. Austin
Associé avec du niébé bruché.
= Glyptapanteles)
Bracon (Habrobracon) hebetor Say.
Associé avec Ephestia, Corcyra
- -
et Sitotroga du mil, sorgho et
riz ctnl-lrPc
1 W.-.W..VY.

60
.
Talbeau
20 : Nombrei de Bracon hebetor Say mul-
tipliés* eq milieu traditionnel et
lâchés; dans un champ de paysan** à
Prokhane,
Fégion de Kaolack, Sénégal
(Septembre 1985).
r Briacon lachés
Femelles
Date
Total
(nbre)
Total
Cumul
POIlrcentage
(nbre)
(nbre
-
2
880
440
12
3820
2560
23
1532
3491
A
-
*
- Sur 1000 larves d'Ephestia/lâcher.
** - En collaboration avec le Projet Pilote : mil.
.

61
Tableau 21
Nombre de larves de Raghuva et de cocons de
Bracon hebetar Say, récuperes/20 épis de mil
attaque-on de Kaolack,
Sénégal, 1985.
_-----
-.
Par 20 épis
-.
. ,
J?.chantil-
Date
V:.ïla~Je
Champ ion**
(Sept-Oct)
.----
Prokhanc
1*
1
10
88
6,8
78,4
14,8
16
17
9 1
15,4
69,2
15.4
51
24
40
47;s
1715
35;o
84
1
36
55,5
2x8
41,7
117
2
10
90
oro
78,9
21 ,l
0
17
102
9,8
70,6
19,6
27
24
61
16,4
45,9
37,7
34
4 7
19,2
34,0
46,8
41
2
10
104
o,o
81,7
18,3
0
17
\\
97
O,O
87,6
12,4
0
24
62
136
77,4
2 1 ,'O
?
1
35
8f6
48,6
42,8
31
Nioro-du
1
11
64
o,o
89,l
10.9
0
Xip
18
67
o,o
89,s
1035
0
25
24
8,X
54,2
37,5
17
2
18
Il,1
38,9
50,o
19
1 1
110
OfO
84,5
15,5
0
18
111
090
84,5
15,3
0
25
80
OfO
73,7
26,3
0
2
37
8,1
29,7
62,2
26
* Cracon adultes lachés
--~
+* 1 et 2 sont des 6chantillons res activement du centre et des alentours du
point de lacher dans un même cha ?a
*** Comprenant les larves paralysées
moribondes, mortes, sèches mais sans la
présence d'oeufs, de larves ou d
co,cons de Eracon (Peut être du à d'autres
fuçteurs non connus).

Tableau 22 : Fiche utilisée pour la notation après la récolte des épis de mil en provenance de champ
où des lâchers de Bracon hebetor Say contre Raghuva sp. ont été effectués,
Prokhane,
Sénégal (Novembre 198.5).
Epi
Galerie
l-
Poids Cg>
.ri
.A 3
w”
Lt
1
0
3
38,20
5,00
26,40
17,40
.
.
.
?
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
.
*
.
.
.
580
48
3
122
1
10,3
0
71,2
49,3
*
- Intervalle de 5, 10, 20 et 40 m.
** - 1,2,3 et4 - Respectiuement, Nord, Est, Sud et Ouest.
*** - 1,2,3,4et5- Respecti$nent,
épis sans attaque de Raghuva, épis avec attaquesde Raghuva et présence de galerie
seulement,
épis avec attaque et présence de larves mortes de Raghuva seulement, épis avec cocons
. -
_ -
- *
_ s
. - .
de Bracon, épis avec présence de cocons de Bracon dans une galerie et de larves mortes de Kagnuva
%ans une autre galerie.
.

63
.
Tableau 23 : Pourcentage de5
Ipis avec la présence de cocons
de Bracon dans
:s champs avec ou sans lâcher,
Région de Kaolc
:, Sénégal (Novembre 1985).
T
T
Epis
I
I
L#ieu
Champ
Total
Saj
(nbre)
(7
Prokhane
1*
500
45:
25,4
9,8
18,8 (34,6)
2
423
23.
64,8
8,5
3,5 ( 4,6)
Nioro-du-
1
200
Rip
2
200
*
- Lâchers de Bracon e 'ectués.
** - Mortalité des larve
causée par Bracon et d'autres
facteurs biotiques
lconnus.
- Basé sur le nombre
épis attaqués seulement.
- Basé sur des observ
.ions faites sur des épis attaqués
seulement à la dern :re récolte.


64
.
Tableau 24 : Comparaison des épis non attaqués ou attacwés par Ranhuva dans
- - - -
un champ de paysan où des lachers de Bra&ns hébetor-Say ont
été eEfectués, Région de Kaolack, Sénégal (Novembre 1985).
Longueur
Poid (g)
Pourcen
Epis
Nombre
moyenne
tage au
'y
battage
63,9
Non attaqués
228
41,7
39,3
25,l
Attaqués par Raghuva
272
47,%
52,0
35,6
68,5
k

65
.
Tableau 25 ??
- - - -
Nombre et longueur des galeries causées par Raghuva sur les épis de
mil du champ où des lachers de
Bracon hebetor Say ont été effectués
Région de Kaolack, Sénégal (Décembre 1985).
:-Réductic;
Galeries causées par Raghuva
Catégorie des épis
de la Ion-.
Epis avec
suivant la longueur
Longueur
Long. moy. gueur des
Total
totale
par galerie galeries
(cm>
(nbre)
(nbre)
( cd
( cm>
(72 - -
-
-
-
-.
Raghuva
< 40,o
36
54
239,5
4,43
seulement
40,1-52,0
33
63
280,7
4,45
> 52,0
60
113
423,4
3,74
71;7+ - gB43-, 7 - - - ; ,-, - - - - - - - - .-
- 129 - - - -23%
Ragfuva et
< 40,O
22
33
103,6
3,13
29,3
Bracon
40,1-52,0
27
69
240,6
3,48
21,8
--
> 52,0
34
65
240,4
3,69
193
-------i---------------------~
83
167 (5012)*
584,8
395
14,6
-------F----------------------~
( >*- par épi.

.
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I
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1
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1
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1
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1
l
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,
1
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1
l
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l
I
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I
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,
1
I
!
!
!
!
!
!
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1
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I
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I
!
I
l
!
I
!
i
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!
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f
I
1
1
l
I
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1
i
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1
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t
l
,
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1
/
1
f
I
I
1
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t
1
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I
I
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i
1
1
I
1
1
!
!
I
!
!
I
!
!
t
I
l
I
,
1
I
I
!
I
! i
I
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.
67
.’
.
PERSOWEL
V S
. . BHATNAGAR
EntQmologiste (FAO)
3_^.
BEYE
Ing4nieur des Travzur: Agricoles (en stage
à 1' ICRISAT, Inde de !%rs à Novembre).
r
.
.

.
SIGLES UTILISES DANS LE RAPl?OKT-
A.l).R..A.O.
Association pour le Développement de la Riziculture en
Afrique de 1'Quest.
l3 .:4 .
British Museun
C.li.R.:l.
Centre National de Recherches Agronomiques
L..13.R.iI.Y.L!.E.T.Cenc ire Rcgional d'~~ro-sydro-rnét~oro~o~~e
c. C.E.
S.S.
C..C.E
D. .? .Ti
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c .__.”