PROTECTIOW DES VEGETAUX RAPPORT DES ESSAIS...
PROTECTIOW DES VEGETAUX
RAPPORT DES ESSAIS IBECTICIDES
1980-1981
SYNTHESE DES RESULTATS
1976-1381
PAR
EXPERTS FAO EN PROTECTION DES VEGETAUX
OCTOBRE 1961

TABLE DES MATIERES
1.
Introduction
1
2.
Notes des auteurs
2
3. HELIOTHIS armigera et ACULOPS lycopersici sur tomate
3.1.
Introduction
3
3.2.
Essai 1980
4
3.3.
Essai 1981
7
3.4.
Essai orientatif 1981
13
3.5.
Conclusions gikérales du “screening” d’insecticides
(1976-1981)
16
4.
PLUTELLA &ylostella sur chou
4.1.
Introduction
20
4.2. Essai 1980
20
4.3. Essai orientatif 1981
25
4.4.
Conclusions générales du “screeningîF d ’ insecticides
(1977-1981)
29
5,
DARABA laisalis sur aubergine
5.1.
Introduction
32
5.2.
Essai de 198C
32
6.
CRYPTOPHLEBIA leucotreta et MYZUS persicae sur poivron
-
-
6.1.
Introduction
36
6.2.
Essai 1981
36
7.
GRYLLOTALPA africana sur pomme de terre
7.1.
Introduction
43
7.2.
Essai 1980
43
8.
JACOBIASCA lybica sur aubergine
8.1.
Introduction
46
8.2.
Essai 1980
46
. . . /

Page
9.
DACUS sp. sur cucurbitacées
9.1.
Introduction
49
9.2.
Essai de 1980 sur pastèque
49
10, TBRIPS tabaci sur oignon
10.1. Introduction
5 2
10.2. Essai comparatif de divers insecticides - 1981 -
52
10.3. Résistance variétale - 1981 -
5 5
11. Récapitulatif : efficacité des insecticides testés à l’égard
des principaux ordres d’insectes nuisibles aux cultures
maraîchères
(1976-,198l)
58

INTRODUCTION
Depuis 1976, une sÉrie d'essais ont été réalisés gour tester l'efficacité
de divers insecticides destines à contrôler les principaux insectes nuisibles
aux cultures maraîchères, évaluer l'importance des dégâts causés par ces
ravageurs et Ctablir des programmes de traitement appropriés.
Ce rapport présente les résultat s des essais mis en place par la section
"Protection des Végétaux" au Centre pour le DtSveloppement de 1'Horticulture de
Cambérène au cours des campagnes 1980-81. Il constitue la suite du rapport
des campagnes 1976-1979.
Pour une vulgarisation éventuelle dans le milieu marafcher traditionnel
des moyens de lutte préconisés, le choix des insecticides s'est arrêté à des
produits de toxicité modérée ou à des spécialités "biologiques". Ils furent
choisis dans diverses familles d'insecticides possédant des modes d'action
différents, pour essayer d'introduire la notion fondamental2 de rotation dans
l'emploi de pesticides de familles différentes afin d'éviter l'apparition des
phénomènes de résistance chez les ravageurs.
“..
/

2.
2 . NOTES DE3 AUTEUZIS
le dispositif experimentnl des differents essais eSt;celui des "blccs
I
.
aléatoires comple~ts" avec gdnéralement trois répétitions.
L'analyse statistique des résultats est basée sur le test de la "plus
petite différence significative" -ppds-. Les différences entre traitements
sont considérées comme significatives pour p = 0,OS.
Les nombres qui ne sont pa s suivis par une même Lettre sont significativement
différents.
.
Toutes les applications phytosanitaires ont et5 effectuées avec un
pulvérisateur a dos à pression entretsnize et une.pression d'environ 2,li kg/cm'.
.
Les essais sp&ifiqucs con,trs les divers ravageurs ont été mis en place
à des époques de l’ann& pendant lesquelles ies conditions climatologiques
etaient favorables au dBveIc?ppcmwt do po.nulations importantes de l'insecte
étudié.
*
Ce rapport ne concerne que ies essais "insccticides" ; cependant,
l'utilisation des pesticidcs n'est ?as la seule méthode proposée pour
combattre les ravageurs des culture maralchères mais
une parmi d'autres:
telles que la recherche de variétés résistantes -Thrips sur oignon, par
exemple-, la mise en @ace de ïa culture à une époque pendant laquelle les
conditions climatologiques sont défavorables au développement de l'insecte
-Plutella xylostella sur chou...-
. . . /


3.
r
1
3. f HELIOTHIS armigera Hübn ( 1) /
sur Tomate
3.1. Introduction
Les chenilles d’He1iothi.s armigera attaquent les organes fructifères
-.,-
de la tomate, coupent les bou,cw:s floraux, trownt les fruits ; elles consti-
tuent ;2 certaines époques de 1’znnCe un facteur limitant de la production
puisqu’il est fréquent de perdre 60 à 90 X de la r&olte. L,es petits fruits
pi.quGs tombent 3 les autres .?:lrrissent gG&ralement sur la pla.nte ou sont
déformés .
La couleur des chenilles est très variable aliant du wrt clair au
brun avec souvent une alternance de bandes longitudinales fon&es et claires,
Cette variabilité donne parfois l’impression d’être en pr&ence de chenilles
d’espèces différentes. Elles peuvent mesurer de 35 3 40 ~-7 6:~ long,
Le “screening” d’insecticides effectue au cours dec wpagnes 1376-1979
a révélé la bonne efficacite de:3 FyrGthrinoides de syntl~?;? Cd.eltam&hrine-2-u
cyperméthrine p fenvalérate) 5 de l’acéphæte zt de If en?.osulfan dans la lutte
contre cet insecte.
Les essais de 1980 et 1981 ont etG mis dn place >ozr cwparer aux insec-
ticides de réference pyréthrizordes p acépkate et endosuifan 3 deux organo-
phosphor&, le pyridaphenthion et le quinalphos ainsi :-‘un pyréthrinoïde
sous code, Plusieurs insecticides possedant des structures chimiques ou des
L
modes d’action originaux ont G+.:E test& : le diflubenzuron perturbant le
dépôt de chitine dans lacuticulu de lginsccte, l e thiocyclzmhydrogenoxalate
à structure chimique proche di:.w >c
..A.reitoxine dqtm ver i--.srLn du genre
Lumbrinereis. Plusieurs forwJl.3tions rt spécialités co::wrcieles de Bacillus
thuringiensis et une spécialité virale du type ‘“Nuclear Polyhedrcsis vi.rustg
ont été misers en es&. .
(1) Lépidoptere Yoctuidae Melicleptriinae : Noctuelle de la Tomate
(2) Deltaméthrine o encienncmcnt d.écaméthrine O
. . . /

4,
3.2. Essai de 1980
3a2.1 o
Eut de l’essai
Plusieurs insecticides chimiques ont éte test& : un pyrethrinoïde
synthétique, le fenvalérate et deux organo-phosphorés, l’acéphate et le quinal-
phos. A côté de ces insecticides chimiques î action classique, le diflubenzuron,
inhibiteur de chitine et le thiocyelam - hydrogdnoxalate à structure proche
d’une néreitoxine ont dté introduits dans l’essai de même qu’un s6rotype de
Bacillus thuringiensis.
3.2.2. Dispositif expÉrimenta1 et données culturales
Caractéristiques des parcelles :
- superf icic
: 4mx 1,5m=6m2
- lignes par parcelle
0 2
- plantes par parccelle
u 16
- écartement entre pi.ants
0 sur la ligne
: 0,5 m
. entre les lignes
: 0,5 m
Données culturales
- variété
: URNli
- semis en pépinière
:
11.12.1979
- repiquage
; 07.01.1980
- récolte
:
une récolte par semaine
depuis le iC.03 jusqu’au
14.04.80.
.,m irrigation trois fois par semaine par aspersion soit environ 30 mm d’eau.
3.2.3. Applications insecticides
. .
Les applications foliaires ont débuté le 05.02.80 dès l’apparition des
bouquets floraux coïncidant avec la présence de jeunes chenilles sur les feuilles
Elles se sont terminees le 13,03.80 aprZs sept applications. Celles-ci étaient
effectuées une fois par semaine avec un volume d’eau variant entre 1100 et
1400 l/ha suivant le développement des plantes.
3.2.4. Résultats
Le tableau ! résume les rZ.kultats obtenus avec les différents insectïcides.

.
i
Wbleau 1 -
Insecticides testés : dosape et résultats obtenus contre Heliothis armigera (1980)
- . . .
--
InsecticiJes
Dosage
io de
Nombre moyen de fruits
Poids moyen (kg) de fruits
(mati&e active)
(g.m. a./ha)
fruits piqués
sains par parcelle (2)
sains par parcelle (3)
Fenvalerate
75
3,5
731,3
a
55,O a
Acéphate
1 .OOG
7,4
612,'
-2
51,3 ab
QuinaTphos
375
19>8
535,3
b
43,5 b
Bacillus thurlngienSis (1)
-
1.500
3552
442,7
C
33,I
c
(produit)
Thiocyclam - hyerog'noxalate
1.5OG
41,7
352,7
d
26,7
c
Difiubenzuron
37.5
47,O
346,7
d
24,O
c
T&~~ins non traités (hors essai) : 49 $ des fruits piqués.
-i-
(1)
Thuricide : Bacillus thuringiensis Berliner, variété Kurstaki, serotype 3 a - 3 b, 16.000 UI Trichoplusia ni# mg
-
lot sFK2EC----
(2)
F calculé : 31;14 ; effet traitement très hautement significatif : C.V.= 8,9 % D ppds (5%) = 83 fruits
(3)
F calculé i 1GGC6 ; effet traitement triAs hautement significatif ; C.V.= 6,4 W : ppds (5%) = 9,3 kg
yr
.

6.
3.2.5. Conclusions
Cet essai confirme les bons rgsultats obtenus dans les essais antérieurs
(1) avec le fenvalérate, pyréthrinoïde de synthese, à la dose de 75 g m.a,/ha,
appliqué tous les 7 jours - 3,5 % de fruits troués.
Bien que la différence ne soit pas significative, l’acéphate sgest
montré plus efficace que le quinalphos. Par rapport aux résultats des années
antérieures (l), il ne parait pas nécessaire d’utiliser des doses d’acéphate
supérieures à 750 g a. a. /ha.
Le Bacillus thuringiensis, le thiocyclam - hydrogenoxalate et le
diflubenzuron n’ont pas donné de résultats satisfaisants aux doses utilisées
dans l’essai. Pour les deux derniers insecticides, le rendement obtenu était Plus
de deux fois inférieur 9 celui du fenvalérate,
(1) Rapport des essais insecticides : 1976-1979. C.D,H.(I980).
.*o /

7:
3.3. Essai 1981
3.3.1. But de l’essai
Comparaison de divers insecticides chimiques pyréthrinaïdes (delta-
méthrine, cyperméthrine, fenvalérate, S 291 B), organe-phosphoré
(pyridaphenthion), organo-chloré (endosulfan) p avec diverses formulations et
specialités commerciales de Bh.llus thuringiensis.
I_L-
3.3.2. Dispositif expérimental et donn6es culturales
Caractériçtiques des parcelles
- superficie
:Smx2m=Iûm2
- lignes par parcelle
: 3
- plantes pâr parcelle
: 27
- écartement entre plants
Y sur la 11‘gne
: 0,s l?
0
: O,S m
e?itrC las lignes
Données culturales
- variétg
: 8ope no 1
- semis en pepini&re
: 02,12.80
- repiquage
: X? 12.80
- récolte
r une récolte par semaine,
du 10.03 au 07.04.61
c
- irrigation trois fois par se:.sj.ne par aspersion, soit environ 30 mm d’eau.
3.3.3. Applications insecticides
Les app*ications ont débuté le 22PQ1,81 dès L’apparition des oeufs
d’Heïi.othis armigera
e t se :$Gnf tegpïn&s 12 35003.81 apr&s sept applications.
“S
Celles-ci étaiwt effwt&es une fois par semai.ne, sauf pour une formulation
“crPème’* de Bactospéine C$i l’était 2 fois par semaine - avec un volume d’eau
variant de 600 B C;2’3 l/ha, suivant lc d%elogperncnt des plantes. La pression
du pulvérisateur etait dYenviron 3 kg/cm’.
3< 3-4. Résultats
Un dénombrement des chenilles vivantes d’8eliothis armigera effectu6
sur 8 plantes prises e*u hasard sur ehaq,ue parcelle, 7 jours apres la 6ème
application pour les insecticides biologiques er 7 jours aprPs la 7Zme appli-
cation pour les insecticides chimiques, a permis d’esticsr l’afficacitk5 des
ç

2,
des produits test& (tableau 2).
Apr&s chaque rkolte 1 les fruits ont 6té triés pour écarter les tomates
trouées par H. armigera (tableau 3) 0
Une force attaque de l’acarien Friophyidae, Aculops lycopersici, provo-
quant un dépérissement prématuré des plantes, s’est développée aprk la
première récolte. Aucun acaricide spécifique n’a été utilisé, ?our évaluer
les propriétés acaricides des insecticide s testés contre H, armigera, 1C
feuilles de tomate prises au hasard sur chaque. parcelle ont été examinées
au binoculaire pour denombrer les acaricns vivants sur 0,5 cm2r24.03.81(tab.4).
De plus, l’aspect du feuillage a été cotB -26.03.81-
pour essayer de traduire l’importance des dégâts d’Aculops lycopersici.
1
- feuillage sain
D
.
- 50% du feuillage dess6ch6
0
10
-v plante morte, desséchée.
Entre 2 et 9, accentuation progressive des symptômes de l”‘acariose bronzée” :
aspect brillant du dessous des feuilles,, brunissement des tiges, feuilles dures
et cassantes, feuillage vert fonch (tableau 4),
3,3.5, Conclusions
3e3.5.1.
Heliothis armigera
0 Les trois pyr6thrinoldes servant de rêférence -cypermethrine,
deltaméthrine et fenvalérate-* ii ont permis une tr& bonne protection de la
culture contre il. armigera confirmant les r&ultats antérieurs
Q Aucunes
différences significatives entre eux, ni dans le nombre moyen de chenilles
vivantes dénombrées ni dans le poids moyen récoltZ!. Le rendement obtenu sur
ces parcelles était au moins quatre fois supérieur B celui des témoins non
traités -moins dql chenille/0 plantes-, Les résultats obtenus avec le S 291 D.(i)
pyréthrinoïde sous code, sont semblables aux trois précédents.
Lîendosulfan, organe-chlor6, s’est montré Ggalement très efficace : une
moyenne de ?,5 cheniiles/8 plantes et un rendement quatre fois supérieur aux
parcelles non traitées.
(1) Fourni par Procida

9.
Tableau 2 - Nombre moyen de chenilles d’g. armigera sur
8 plantes choisies au hasard par parcelle.
Nombre moyen de chenilles
Insecticides
Dosage/ha
(matiares actives)
(m.a.)
Données
DonnÉes
initiales
transformées
1
(1)
t-
t
Cyperméthrine
60
g
0
0,70 a
S 291 D
1795 &
0
0,70 a
Deltaméthrine
1795 8
G,3
0,86 ab
FenvalGrate
100 g
096
1,03 ab
Endosulf an
1000 g
1,6
1;46 b
Produits à base de
Bac. ,lhuringiensis
(produit)
* Bactospéine cr&ne *
2 1
793
2,73
c
agent collant (2) :
2 x/sem.
. Thuricide
1200 g
15,3
3,96
d
. Dipel
1200 g
17,0
4,16
d
* Bactospelne P.M.
1200 g
18,G
4,26
d u
. Bactospkne crème *
2 1
lE,6
4,36
da
?
agent collant :
c
1 x/sem
D Bactospeine crème
2 1
42,o
4,90
é
Pyridaphenthion
1000 g
20,O
4,50 de
Témoin non traité
77,3
8,80
f
! I
(1) Données initiales transformées par VX + 0,s
F
= 102,75 o
abs
trSs hautement significatif ; C.V. = 12,3 79 z ppds (57,) - 0,6f
(2) PinolSne Nu - Film 17 : 0,Slpour 1000 1 d’eau.
. . . /

3
Tableau 3 - Insecticides testés contre g. annigera : dosage et rgsultats obtenus - 1981
Insecticides
Nombre moyen de fruits
Poids'moyen (kg) de
Dosage
X d e
fruits non troués par
(matii2rea actives)
non troues par parcelle
Cg m.a./ha)
fruits piqu4s
(1)
parcelle (2)
S 291 R
17,5
2,7
943,O a
87,O a
Deltaméthrine
17,5
292
936,O a
86,8 a
Fenvalérate
100,o
398
916,6 a
84,5 a
CypermGthrine
60,O
'3,8
915,3 a
84,8 a
Rndosulfan
1.000,0
498
862,3 b
78,4 b
Pyridaphenthion
1 .ooo,o
20,6
623,0 c
52,3
c
Produits B base de
Bacillus thuringiensis
(produit)
. Bactospéine cr&r& (3)
2 1
22,4
621,O
ci
50,U
c
+ collant (2 x/semaine)
. Thuricide (4)
1,2 kg I
23,7
588,6 cd
.48,8
cd
. Bactospéine P.M. (5)
132 kg
23,9
558,O
d
45,4
de
. Bactospéine c&me
2 1
27,3
549,6
d
44,4
e
+ collant (1 x/semaine)
Dipel (6)
40,5
460,O
e
37,4 . f .
l
1,2 kg
. Bactospêïne crZ!me (1 xjsemaine)
2 1
37,7
443,6
e
36,5
f
Témoin non traité
55,4
252,o
f
20,7
1
i3
(1) F cal.culé : 215,3 tres hautement significatif ; C.V. = 4 I% ; ppds (5 W) = 44,9 fruits
(2) F calculé : 342,0 tr&s hautement significatif ; C.V. - 3,O A ; ppds (5 %) - 3,57 kg
(3) 3. thuringiensls, var. Kurstaki, sérotype 3a - 3b, 8500 IUAQ'mg, souche R 148, lot 55
(4) z, thuringiensis, var. Kurstaki, &rotype 3a - 3b, 16000 IU Trichoplusia ni/mg,souche m-1, lot SFW 2150
(5) 5. thuringiensis, var. Kurstaki, sérotype 3a - 3b, 16000 IUAR/mg, souche Rl48, lot 964 Zl 969
(6) g thu&giensis, var. Kurstaki, sérotype 3
16000 IU Trichoplusia @(mg, souche RD-l, lot 08644185.
8
.

11.
Par contre 3 le pyridaphenthion, organo-phosphoré, testé B la même
dose que l’endosulfan est nettement moins efficace : 20 chenilles/8 plantes
et plus de 20 X de fruits trouSsU Ce 3roduî.t semble assez peu adapté à la
lutte contre z0 armigeïa.
* Des différences significatives sont apparues entre les spkialités
commerciales de Dacillus thuringiensis. Ainsi,
Bactospéine cr+Zme plus
collant D
Bactospéine F,H.et le Thuricide ont donné de meilleurs r&ultata
=-moins de 30 X de fruits piqués, récolte plus de 2 fois supérieure au témoin-
que la Bactospéine crCsme seule et que Le Dipel -pr%s de 40 IX de fruits troués-.
L’agent collant ajouté 2 la formulation crème de la Bactospeine améliore
les résultats de même que la frgquence des applications bien que, pratiquement,
il ne soit pas réaliste d’envisager 2 applications par semaine.
Aucune différence significative n’est apparue entre la formulation
poudre mouillable et crzme plus collant de la BactospSine, appliquée une fois
par semaine.
Malgré ces résultats -meilleurs pour certaines spécialités commerciales-,
il semble que la lutte contre Heliothis arrnigera sur tomate soit assez diffi-
cile avec Bacillus thuringiensis,
3.3.5.2. Aculops lycopersici
. La forte attaque d’acariens qui s’est propagée aprc3s la premike
rëcolte a permis de mettre en évidence les bonnes propriétés acaricides du
pyridaphenthion qui a empêché l’installation ou éliminé les acariens -6 acariens/
10 feuilles-. Le feuillage est resté vert jusquPen fin de récolte sans montrer
de flétrissement prématuré (cote 1:) 6 - tableau 4).
. L’endosulfan a confirmé ses bonnes propriétés acaricides en protégeant
la culture jusqu’en fin de cycle : feuillage vert, léger flétrissement (cote2*6
- tableau 4) et moins de 30 acariens/lO feuilles. Ces résultats montrent donc
l’utilité de 19inclure, ?I côté des pyréthrinofdes, dans un programme de protec-
tion de la tomate contre fi.
en situant toutefois ses applications avant
le début de la récolte vu la rémanente assez longue de ce produit.
.0./

12.
Tableau 4 - Action acaricide des insecticides testés ;
nombre moyen d’acariens - Aculops lycopersici-vivant sur
10 feuilles (0,5 cm2 examiné par feuille) e
Nombre moyen d ’ acariens
dénombrés sur 13 feuilles
Insecticides
Cote
(matières actives)
Donnees
Données
moyenne
initiales
transformées
I
(1)
I
myridaphenthion
690
1,70 a
190
Indosulf an
27,3
5,êO b
2,6
:yperméthrine
92,6
9,?0
c.
5,6
2 9 1 D
101,o
lO:,OO
c
6,6
leltam&hrine
103,O
lO,30
c
596
‘envalérate
I13,O
10,60
c
693
‘roduits à base de
1. thuringiensis t
-
Bactospèine creme
173,G
13,lS
d
796
p collant (2 x/sem)
Thuricide
I&i,3
13,56
d
7,G
Dipel
190,o
13,75
d
793
Bactospéine P.X,
192,6
13,86
d
7,6
Bactospéine cri-me
203,O
l4,23
d
8,O
Ractospéine crème
228,3
14,86
d
830
* collant (1 x/sem)
Témoin non traité
305,3
17,43
e
896

(1) Données initiales transformées par 1’expressionVx + U,5
P obs = 39,3 : très hautement significatif ; C.V. = 10,3!> ppds (5X) = l,97.

13.
. L‘action acaricide des pyréthrinoïdes est nettement plus faible.
si le nombre moyen d’acariens sur 10 feuilles etait environ 3 fois plus petit.
que sur les parcelles non traitées -tableau 4-, les zones flétries atteintes
par hculops étaient cependant plus larges et plus nombreuses comme l’indiquent
-,
les cotes du tableau 4.
0 Les diffÉrentes specialités commerciales à base de Ecillus thurin-
-...
giensis n’ont eu qu’un tr8s faible effet acaricide puisque la majoritÉ des
parcelles étaient flétries avant la fin du cycle végBtakif ; le feuillage
restant était cassant, vert fonce avec ia face inférieure des feuilles bril-
lante. Il n’était pas possible de distinguer ces parcelles des “tGmoi.ns non
traités” 0
3J4. Essai orientatif 192:
3.4,1, But de l’essai
Comparaison d’un insecticide organophosphoré, le quinalphos, avec une
specialité commerciale à base de Raculovirus Heliothis (Nuclear Polyhedrosis
virus), virus de la polyhédrose nucléaire.
3.4.2. Dispositif expérimentai et données culturales
3 objets, 2 r&pGtitions
a
* Caractéristiques des parcelles
vu superficie
: 5 m x 1,5 m = 7,5 m2
- lignes par parcelle
: 2
- plantes par parcelle
: 18
- écartenent entre plants
- sur la Ligne
- entre les lignes
. Données culturales
- variété
: Bope no 1
a- semis en pépinike
: 06,01.81
- repiquage
: ll,G2,81
-- récolte
: une récolte par semaine du
11.04 au !4.05.51
‘- irrigation trois fois par semaine par aspersion ( 2 30 mm d’eau) e

3.4,3, fIpplications insecticides
Elles mi: détuté La 27.üL,8d et ont pris fin le t7.94.8 I ayès huit
applications * Celles-ci étaient effectu5es chaque semaine avec un volume
.
d’ eau varlant $Je 700 2 1000 1 d’eau/he suivant le d2veloppemen t des plantes,
3-4.4. itésultats
Les fruits ont 6tC criés apr& chaque r%coltti pour %Carter les
tomates trouSes par &$ armigeïa,
Le tableau 5 resume les resultats obtenus.
3.4,5. Conclusions
*
Le quinalphos a permis un certain contrôle des chenilles d’Neiiothis
-11-.
armigera en multipiient par i ?4 le poids récolt& par rappcrt au t6moin non
traité, Il ne semble pas conseil16 de descendre 21~ dessous de 500 8 n,a,/ha
de quinalphos pou.r lutter contre g.+ armie (3 L 2 u 5 .> O
..---/
Baculovirus Heliothis II’ a pas do. nr ,G de r6kn?tats satisfaisants puisque
le poids des fruits récoltés était à prine plus éleve que sur le t6moin non
traité, Un essai G dose pI.us GievGe serait intéressantde même que des essais
de fréquence
et de ‘mode d ‘application ainsi que 1 ‘étude du moment de la pre-
mière intervention.

15.
a
u
.rlïa
LI
H

3 .i O Conclusions général-s du “screening” ds insecticides contre
Heliothis armi~a s u r tcnete (1976 --. 1931) -CDK, CamberSne-,.
. -
--
.-
3,.$, 1. iiésumii du tableau 6
- Tri& bonne efficaci:< drs 72yrGthrinoldes d e synthkx
cygeraéthrine
: 2 partir de 45 g m,~../ha
0
dose conseillE : W g m, s,/he
deltspGthrine
: 2 prirtir d e IT,5 g m.s,./tla
0
d o s e conseillse s 16 g m,a,,ka
, fcnvalérste
a.
: u partir de 75 2 m.a./hc
d o s e conseilléz o iO0 g mOae/ha
- Tr& bonne cfficacitg de I’ endosulfc:: (organo-chlorZ>
(bonne action acaricide contre ACUiCl~S lycop2rsici)
. “---..
dose conseil Ee : 1!w0 g cl.:-,,/‘x?.
*- Bonne ef ficacitG des orgnno -@hospl:or8~3 1.
0 acephate
: ‘750 ;; :n n a. /?:a
1 tGtrachlorvinphos I 1500 g m,. a.. /ha.
3.5,2, Xosent et frÉquence d’application
-a Les chenilles doivent 6tre &I>i-ruites avant Icw pSnétr2tkon dans le
fruit, Le stade phsnologique 4.c la tomate, pr&zncc dq inflorescences., t&s
favorable B ZSeliothis est 3
- - - - -
sürvci. iler tout spikialement o
Il est essentiel. de dkeler i” ap.2aritio.n des premiers oeuf; sur le feuillage ,sinon
les applications d’insecticides debuteront ri?2 la floraison en cas d’attaque.
-1 Les appiications s’kffactueront tous 1.2s 7 jours en cas de forte
infcstation sur cultures irrigucks ;.sr aspersion. Cous le5 lrj jours sur cultures
irriguées 2 lil raie,
- Au cours d’une campagne,
on veillerc B utiliser en :~lternan.cc des pro-
duits appartenant a diffkeates familles d” insec’zicidcs D Pend-ht la rkolta, si
c’est nécessaire, on utilisera que les pyrethrinoïdes.
- Un systGme de piégeage sexe 1 des mâles par phéromone synthG!tique
devrait orienter la lutte contre Z+ arzG,,ra vers un s;:stème de traitement plus
I.
_I
^__
ref IGchi. Les pspillon~3 capturés précisent îe morne:: t d ’ apparition des premicxs
individus, permettent un ajus+‘;
,Gcient des interventions en fonction zk ce qui se
passe effectivement dans la culture ct supprrîment 'L'automatisme des applic.?.tio??s,

+
+
+
+
+
+
+
i-

7
i
,
+
+
c
+

î
J
.
?
très bonne
dosage (g m.a./ha)
effiwcitf
bonna
rtoyenne
insuffisante
---11---
375 - i x/7 jours
i-
1.500 - 1 x/7 jours
i-
I &&llQS
*huringiensîs
(g. ou l.prod./ha)
-
-
---.
i206 - i x/7jours
efficacité
2 1
= 1 x/7 jours
supérieure
- 2 x/7 jours
aux 2 autres
1200 =- i x/7 jours
2 1
w 1 x/7 jours
1200 - 1 x/7 jo:îrs
- oaculovir-3s (.WJ)
3 San 240 (Zlcar)
200 - 1 x/7 jours
ReLi > - les applica '-,icns etaient effectuées tous les 7 jours si la frêquer?ce n'est pas indiquée dans le tableau
- trks bonne efficacité
: (5 Z de fruits troués )
bonne ef£icacitZ
E
51CW
‘11
F?
) comparée au tG3oi.n non traité t
effïcacité moyenne
: lo- 20 X
iz
:1
) 3 50 10 de dégâts.
efficacité insuffisante
: N 20 2 SP
;v
;4,
1

20.
.-I
4. PLUTELLA xylostella (L) - 1
I
L,
l
4,l. Introduction
Plusieurs espèces de Lépidoptsrcs peuvent causer de graves dégâts
aux cultures de chou obligeant certains maraZchers S abandonner cette spécu-
lation. Plutella xylostella et Heliothis armigera apparaissent comme les
espèces les plus dangereuses en saison skhe.
Les chenilles de P. xylostella, vertes, effilées, d’environ 1 cm de
long défolient et rongent le coeur des plantules en pGpinièr-2. On les trouve
surtout B la faw inférieure des feuilles. kpr& repiquage, elles détruisent
las pommes en Eorm~tion et peuvent soumettre les plantes à de sév&es dfffolia-
tions.
Les chenilles d’Ha armigere détruisent lc coeur des choux nouvellement
repiquk3 et les pommes en formation<
D’autres chenilles peuvent causer des dég5ts d”importance variable st;lon
les années : Agrotis ypsilon ou ver gris. Spodopter- littoralis, Trichoplusia r&,
Crocidolomia binotaiis et Ilellula undalis .
Ses d6gât.s sont surtout importants
en “hivernageP7 ou saison des pluies; les chenilles détruisent le coeur des plantes.
4.2. Essai 1330 sur chou pommé
4,2,!, But de l’essai
Comparaison de l’efficacite du diflubenzuron, inhibiteur de chitine, du
thiocyclam - hydrogenoxalate à structure chimique proche d’une nérGtoxine, d’un
sérotype de Bacillus thuringiansis
“- et de deux organo-phosphorés , le
tetrachlorvinphos et le quinalphos. $. avec deux insecticides de référence,
1’ acëphate 9 organo-phosphoré et la cypcrméthriss, pyrethrinoïde de synthèse 0
(1) Lépidoptère Ryponomeutidae Plutellinae : “Teigne des Crucifères”.
..n /

2:.
4 .(1.2. Dispositif GxpGrimental et dor?Ges culturales
Caractéristiques des parcelles :
..a,
2
supcrf icie
: d mx 1,2 m = 6 m
- lignes par parcelle
: 3
’ plantes par p3rceïl.e
: JO
eV écartement entre plants
0 sur la iigne
: il,‘2 m
0 entre les lignes
: 8,4 m
Données culturales
-- variété
: Pake zite
‘- sek.s e n pépinike
: 07 .a. 19%
repiquage
: 02,r34 -1980
.- riscolte
: i9.05.1980
- irrigation 3 fois par semaine par aspersion reprasentant environ
30 mm d’em.
4 0 2 .,3, Applications “insticticides”
Ck.q applications d’insecticides ont ÉtQ eLfectu6es entre le û9J4. et
le 07 .@5.1980 0 Elles ont ec: ‘li.eE tous 7:s 7 jours avec un volume d’eau compris
e n t r e 8GCl e t 1OOC i d’~?X/F,n ; comrue pour toute pulvérisation foliaire eur chou,
~1: mouillant étroit ajouG au mélange ezu, insecticide. Les applications ont
Gbuté di% l’app rr%tion des chenilles de PPutelïa xylostella.
--II_
4.2.4. Rkultats
L’ respect du _Çeuillap,c a fait l’objet de deux cotations
( îl “05 0 et 04 -06 .$O) tradtrisant: l’kportance de ?a défoliation causée par les
ckienilles d e II0 xyiostella :
1
- feuillage intact
2 - légkes perforations
10 - il ne reste que les nervwes des feuilles ; la plante meurt D
Un dénombrement les chenilles vivantes effectué sur 5 plantes prises au
hasard sur chaque parcelle, 7 jours aprzs la dcrniere application d’insectici-
des (14.05.80) a permis d’estimer l’efficacitf des produits testés.
Les pommes GcoltÊes ont ét6 triées et ciassées soit coc?fle “pommes com-
nercialisables’”
sans défaut ou ne I?ontrant que des morsures superficielles
soit comr~e non commercialisables.

F
u cl-4 YaI k
i
B
c
u

a
I=l 0 ii
L Ï
23.

24.
Tableau 9 -
Aspect du feuillage
---
-.11-
--
Dosac~E?
Cûte moyenne
Matières actives
-
-
-
(g m"a./ha)
21,05.bO
04.06.BO
-.
----."..-e-
-
-
Acéphate
750
1,O
1,s
Cyperméthrine
60
1, 0
3,0
Quinalphos
250
1 1o
2r6
Thiocyclam-hydrogenoxalate
9;30
2,g
3 p 6
c
&aci.llus thuringicnsis
ioco
2,ê
5 1 0
Tctrachlorvinphos
lGO0
3,3
G,G
Diflubenzuron
256
5,3
7 “ 5
Témoin non traite
7 > 3
%,O
-
A
-
-
,
-
-
-
l
_ .-w--s--
4.2.5. Concluçions--
Les r6sultats obtenus avec les insecticides de rGférence, acephate -
750 g m.a/ha -. et cypermethrine w. ,X g m.a/ha 'eI confirment ceux des années
antérieures (1) ; Éliminatj.on quasi totale des chenilles, feuillage intact
sans perforation, totalité des panT+es co~~~ercialisahles. Lo Gableau. montre
cependant une rémanenee plus loncjnk: ~.le 1 * rlcépbate puisque la défoliation des
plantes est 21 FeineFlus élevée 2 sem<~int-s a.pres la première cotation.
De tres bons résultats ont &té ohtenus avec le quinalphos- 25fi g m,a/'ha -;
moins d'une chenille par plantu, feui?lage quasi
intact, totalité des pommes
commercialisables et assez bonne rémanente.
L'action insecticide du thiocyclam -. hydrogénoxalate -- 900 g m.a/ha v-
s'est montree très spécifique, Cet insecticide a .rêduiz de 97 % le nombre dc
chenilles de Plutcl.la xylostella : moins Ce G cnenilles par ,?I.antc, Par contre,
.-
_i_---
il a cor.firm6 son peu d'eLficacité vis A vis ti"~3eliothis <armigera (3.2-5)
.--- .
--
ce qui explique las 17 "0 de 2ommes Pan Coc~~erciaLis~lbles.
b

25.
BaciLLus
-
thuringiensis
et le tStrachïcrvinphos
ont r8duit les popu-
lations de P.
- Xyl0Stcll.n de plus de 80 % -.entre 23 et 24 chenilles par plante-.
Le tétrachlorvinphos a perm.l.s une meilleure protection dé la cultura contre
Y. armigcra ce qui. expliqué le notirci plus important de pommes ccmmerciali-
- - -.-
sables par rapport a:; 6. thuringiensis.
--_ -
Le diflubenzurcn --.?W g m.a/ha-, n'a pas donnG dz résultats, puisqu@cn
trouvait environ 120 chenilks par plante .sur ies parcefle~ traitées avec
cet insecticidezV
ce qui se traduisait par uwdéfoliation importante de la
cuLture (tableau 9: .
Rem. : L'attaque de T.
-
XylOstelkï ,s’ e s t déVebppée AsSL?Z t a r d ci3 qui t?X~liqUc
-
:LI+ pourcentage relativement elevé tic pommes commercialisabl~s rsalgr6 Lc
nombre important de chenilles par plante -t?nvircn1 3 ?O- sux les témoins non
traites.
4.3 I - Essai orientatif 1981 .- sur chou pomm6
4 3,l. aut de l'essai
ComParaison dc l'efficaciti de deux wzgancr;~hosphores: le cl-Aorpyriphos-
ethyl et: lc diméthoate, d'.u:, organou c!;loré, l'cndosulfan avec deux spécialiL&
commercialtis 2 base: dc =iacilI.us thuringi:zMs. I _
-
-
contre la Teigne des crucifkzs,
Plutella xylOstt?lI.a.
4.'.2.
L
Disnositif csperim~ntnl et donnees cuiturales
* 6 ohjets, 2 repittitions
s Caractéristiques des parcelles (4.2.2-j : 3c plantes Par Parcelle
. Données cu1taral.s :
\\
-' variété
: FaSula
-- semis en pépinière
: 03.03>21
- rcpiquagc
: 30.03.81
- récolte
: 22.05.01
- irrigation 3 fois par semaine par aspersion (+ 30 mm d'eau).
".
4.3-3. Applications t'insecticides~
Six applications ont ëté effectuées entre le CI9.04. et le 14.05.81,
151Les ont eu lieu chaque semaine avec un volume d'ea.1 variant entre 750 ct 11OG 1
:l'ecu/ha et ont&Suté dès l'apparition des chenilles de plutella xylostell~,
. . . /

26.
4-3.4. Résultats
Les pommes récoltées ont ét6 .tri&s et classées comme "pommes commer-
cielisables" sans défaut ou ne montrant que des morsures superficielles ou
comme “non commercialisables".
Un dénombreuenz des chenilles vivantes sur 5 plantes prises au hasard
a eté effectué le 21.05.81, 7 jours aprës lis. ùerniere a,pplication,de même
qu'une cotation dzl feui.llagel traduisant l'importance de la défoliation provo-
quee par les chenilles de E* xyiostelia (4.2,Z.j 0
LCS tableaux 10 et 11 rtisument les résultats obtenus.
4.3.5. Conclusions
Malgré une ‘attaque tres importante de Plutella xylostella -plus de
250 chenilles par plante sur les témoins non traités-, le chlorpyriphos-éthyl
et le Bacillus thuringiensis (Dipel), ont protége la culture assez efficacement
-
contre ES, xylostella : poids moyen d'une pomme superieur h 800 g, pourcentage
de poïmnes commercialisables depassant 95 Xp defoliation peu importante (environ
20 chenilles par plante).
Les résultats sont moins nets avec 1~. Bactospékne P-T?.
Lsendosulfan a protagé les jeunes pommes en formation mais n'a pas pu
e
contrôler l."axplosion ultérieure des populations de F. xylostella, ce qui s'est
-
traduit par une défoliation importante et une diminution du poids moyen des
pommes -inférieur à 550 g-1 malqre
_
un pourcentage de commercialisabks de 85 %.
Cet insecticide apparsfi donc nettement moins efficace contre J?-. xylostella que
contre E* armigera (3.3.4.).
Le di.méthoate est inefficace contre Ed xylostclia, à la dose de
400 g m.a../ha.
Ren. ; Une protection effective d'une culture rie chou avec BnciLlus thuringiensis
implique des n.pplications r&gulières -tous les 7 jours-I ct soigneuses
qui doivent débuter des la r.zprise des plantes.
. . . /

g
27.

5
FablGm 1 1 -
QuaLit& des pommes récoltées sur l'ensemble des 2 r6pétitions
Nombre de pommes
Poids (kg)
Nombre de pomes
% dc pommes
%tièrcs actives
cozxnercialisables
comcrsialisnbie
non comrnercialisa-
commercialisables
bles
sans
Horsures
défzut
superficiel-~
les
Chlorp~riphos-"thyl
67
3
62,3
Becillus thuriqgiernsir;
-
-
-
D Dipel.
63
7
2
. Eactoq&ne F.M.
54
ii
7
Endosulfan
57
4
33,2
l î
Dir&thoate
28
30
16,8
22
Téiaoin non traité
0
4
Or6
3:
-
-
-

29.
4.4. Conclusions générales du "screening" d'insecticides contre
Plutella xylostella sur chou
(19'17-1981): C.ü.II. -Camb&ène.
- -
4.4.1.. Resumé du tableau 12
- Excellente efficacité des ;)yréthrinoïdes de synthèse
a cyperméthrine
: 50 g m.a/ha
c dcltaimethrine
.r $ partir de 10 g m,a/ha
dose conseillee :
15-15 g m.a/ha suite aux attaques
simultanées de NoctueLlcs (Heliothisr Agrotis)
.-
. fenvalérate
:
75 g m.a/ha
- Excellente efficacité des organe -phosphorés :
0 acéphatc
: 500 g m.a/ha
. quinalphos
: 250 g m.n/ha (augmenter la dose en cas
d'attaque de Noctuelles)
- Bonrie efficacité des produits 3 base de Bacillus thuringiensis qui
nécessitent des applications regulières (7 jours) et soigneuses :
1000 g produit/ha ;
- Bonne efficacite du thiocyclcurr-hydrogenoxalate (900 g m.a/ha)
du chlorpyriphos-kthyl (480 g m,a/ha)
et du tétrachlorvinphos (3.000 g m.a/haj
4-4.2. Moment et fréquence d'application
- .Après repiquage, les applications débutent dès l'apparition des cheni.Ilesz
s’effectuefit tOUS les Ii)*-*4 jOUrS selon l'intensité dt3 l'attaque eOe
toutes les semaines si le i?Olilbtf~ de chanilles est très dleve ou quand
on utilise Bacillus thuringiensis.
-
-
-
Biles s'effectuent "A la deman:k?'sS
'IJn "mouiliant" doit Gtre ajouté au mélange eau--insecticide.
- Le stade "pBpiniëre"r '(après repiquage" et "formation des pommes" sont
les moments critiques do 12 culture P ils nécessitent une surveillance
constante et attentive*

r
E
Ta-,lGs?i:1 12 '-
ZCficacitB des insecticides test& contre Pi-atella xyl..ostella (1377 .- î98i) C.D.Fi.
-
- ”
y - . - -
%tières actives
efficacitë
bonne
moyenne
insuffisante
-
-
1) Organe-phosphorgs
Acdphatc
i-
Brolxophos
f
+
+
Lhlorpyriohos-éthyl
Diméthoate
+
Quinalphcs
orophenophos
+
Tétrachlcrvinphcs
b) Organe-chloré
Endosulfan
+
(1) Les applicatixX-3 étaient effectuées tOUS les 7 jours si la fréquence n'est pas indiquée dans Le tableau.

+
+

+

+
+
-l-

+

+
+
+
0 0
+
+
31.
c

32.
5.
DARABA LAISALIS (Wlk) - 1 1
sur aubergine
l
I
5.i. Introduction
Les chenilles de Daraba laisalis, rose clair sur la face ventrale,
violet pâle sur le dosp mesurent environ 15 mm de long en fin de développement.
~11~ ont une vie endocarpique creusant des galeries dans ïa chair des fruits
entraînant souvent leur pourriture. Les trous extérieurs sont ceux qu‘elles
percent pour aller se chrysalider. Leurs degâts peuvent être très importants
surtout en "hivernage". Ceux-ci n'apparaissent pas souvent extérieurement ;
c'est en coupant le fruit que l'on trouve les chenilles logées à l'intérieur.
5.2. Qsai de 1980
5.2.1. But de l'essai
Les essais de 1978 et 1979 ont montré l'efficacité exclusive des
pyrethrinoides de synthèse. Les insecticides d'autres familles n'ont permis
qu'un contrale trGs médiocre des chenilles de Daraba Jaisalis.
Les buts de cet essai étaient de vérifier les résultats obtenus au
cours des campagnes précédentes, de tester trois autres insecticides organo-
phosphorés - pyridaphenthion, quinalphos et tétrachlorvinphos pour essayer
de rampre le "monopole" des pyréthrinofdes et tenter de réduire le nombre
d'applications.
5.2.2. Dispositif exparimental et données culturales
Caractéristiques des parcelles
- superficie
: 5 Ill.
x 2ril =1oKl*
- nombre de lignes par parcelle
:2
- nombre de plantes par ligne
:7
- nombre de ,plantes par parcelle
: 14
- écartement entre les plantes
. sur la ligne
: 0,7 m
. entre les lignes
: CJ,~ m
(1) Lepidoptère Pyralidae.

3 3 .
Données culturales
- vari&
: Large Fruited
- semis en pépiniere
: 14,05*80
- repiquage
: 17.06.80
- rEzolte
: une récolte tous les 15 joursp
depuis le 20.08.80 jusqu'au 30.09.80.
5.2.3. Traitements "insecticides"
Les applications ont ëte effcctubes tous les 7 ou 14 jours (tableau 13) D
Elles ont début6 le 01.08.80 et se sont terminées le 15.09.93.
Toutes les parcelles ont et& traitées avec 1~ dimethoate (19.C7.80)
suite à une attaque importante de jassides --Jacobiasca lvbica- qui risquait
de compromettre l'essai (400 s.m.a./ha).
Toutes les applications ëtaient effectuées avec environ 1200 litres
d'cau/ha.
5.2.4. Résultats
L'efficacite des divers insecticides test:ls contre Daraba laisalis a
eté jugee par triage des fruits sains et trou6sr aprds la récolte. Les fruits
apparemment sains à liissue de CC premier triage ont Sté conservés et reexa-
minés 8 jours plus tard pour &Parer les aubergines rbellement saines de celles
qui l'étaient extCki.eurement au moment de la recolte mais qui, en fait, etaient
minées int&ieurement par les chenilles de D. laisalis= Tous les fruits ont été
-
coupés.
Le tableau 13 résume les rdsultats obtenus p en donnant le nombre et le
poids moyen des fruits sains récolt6s par parcelle ainsi que le pourcentage
de fruits véreux,
. * . /

nableau 13 -
Résultats obtenus contre Daraba laisalis (1980)
-
Dosage
Triage 8 jours après la récolte
Poids moyen (kg)
Insecticides
(g L?.a/ha)
des fruits compter-
(natièrtis actives)
et fr&~uencc
Nombre moyen de
% de fruits
fruits sains par
véreux
cialiçables par
parcelle (î)
purcelle (2)
Deitaz&hxine
19 - IX/7 j
93,7 a
10
28,8 a
16 - IX/7 j
90,3 ab
15
26,9 a
Cyperméthrine
75 - IX/7 j
84,O
bc
22
24,l b
50 - IX/7 j
81,3
bcd
23
23,3
b
Deltamethrine
19 - IX/14 j
76,0
cd
27
22,3
bc
Fenvalérate
100 - IX/7 j
75,7
cd
28
20,2
c
100 - IX/14 j
60,3
e
44
16,9
d
Cypermdthrine
75 - IX/14 j
58*7
e
45
16,0
d
Quinalphos
375 - IX/7 j
26,3
f
76
5,4
e
Tetrachlorvinphos
1500 - IX/7 j
19,3
f9
83
5,6
e
Quinalghos
375 - IX/14 j
18,O
f9
83
4,2
ef
Pyridaphenthion
1000 - IX/7 j
1783
fgh
84
5,2
e
Acéphate
750 - IX/14 j
14,0
gh
87
3,7
ef
- IX/7 j
13,0
gh
87
2,7
f
Témoin non traité
8,7
h
89
2,3
f
-. -
(1) Facteur "traitement" très hautement significatif : E = 109,l ; C.V. = 11% ; ppds (5%) = 9,l fruits
(2)
01
it
D1
vs
: F = 179,5 : C.V. = 9,29% s' ppds (5%) = 2‘15 kg
w
*
.

!i..2.5. Conclusions
Seuls les pyréthrinoldes de synthèse appliques tous les 7 jours
permettent une protection relativement efficace de la culture, confirmant
les essais Xlt&iGilrS (1) . 1.z deltamethrine avec une dose de 16 ou de
19 y m.a/haE donnti les meilleurs résultatsr multipliant les rendements par
.l.t et 12 par rapport au témoin non traité.
~a cyperméthrine decuple la recolte à 75 et 50 g m.a/ha bien qu'il y ait
dGjà plus de 2Ci % de fruits véreux.. Les ksultats obtenus avec le fcnvalérate
-'lOO g m.a/ha-- sont moins bons avec 20 '0 dc fruits attaqués et un rendement
environ 9 fois supérieur au temoin.
Pour l'ensemble des pyréthrinoïdes, les doses necessaires sont plus
élevées que pour la lutte contre Heliothï's nrmigera (1) puisqu'elles semblent
devoir dtre superieures à 19,75, 200 ç rsspectivenent pwr la deltaméthrine,
ia cypennethrine et le fenvalerate.
Les traitements effectués tous les 14 jours avec les pyréthrinoides
n'ont pas permis une bonne protection de la culture. Cependant, ici aussiii
la deltaméthrine s 'est mieux comportée que la cyperméthrine et que le fenva-
lerate avec des rendements significativement plus importants que pour ceux-ci
ut situes entreceux de la cypermethrine -5~; g/7 j- et du fenvalerate -100 g/'7 j-.
TOUS les organo-phosphorés mis en essai --acéphate, >lyridaphanthion,
quinalphos,
tétrachlorvinphos- appliques tous ies 7 jours ou 14 jours n'ont
pas donné de résultats dans la lutte contra D, laisalis. Plus de 75 b des
- -
-
aubergines Btaient minces par les chenilles.
Ces r&.ultats confirment les difficuftk do la lutte contre Jl. laisalis
suisque l'acéphate et 10 tEtrachlorvinphos qui permettent un bon contrôle
d'heliothis armigara ont unu
-
-
-
efficacité pratiquement nulle dans le cas de 0.
laisalis dont: les chenilles ont un cycle exclusivement endocarpique.
Seuls les pyr&hrino.Tdes sppliq&s tous les 7 jours semblent contrôler
partiellement les attaques de D. laisalis mais -3 des doses supdrieures U celles
- -
utilisées contre Heliothis armigcra. Notons qu'en pratique, il n'est pas réaliste
d'envisager des traitements hebdomadaires contre cet insecte.
(1)
Rapport des essais insecticides : 197611979, C.D.R. 1980
4 . . /

36.
-
-
-..-.-.
6 . [ &n?TOl?Hl3BIA le:otreta (Me~r. ) ( 1 ) i
sur poivron
6.1. Introduction
Les chenilles de Cryptophlebia leucotreta s’attaquent aux fruits de
nombreuses plantes cultivées (goyave, orange), aux capsules de coton, . . .
Au C.D.H., les dégâts sont importants sur poivron et piment 3 certaines
époques de l’année - avril ii novembre ** et dépassent alors souvent 50 X
de la récolte.
Les femelles déposent leurs oeufs sur la pelure des fruits. Dès
l’éclosion, les jeunes chenilles forent un trou dans la peau et se logent
dans la chair en y creusant des galeries. Les dégâts ne sont généralement
pas visibles extérieurement ; des pourritures secondaires suivent souvent
les attaques, Les jeunes chenilles sont blanchâtres. En fin de développement
elles prennent une couleur rose rouge uniforme et mesurent environ 15 mm
de long.
6.2. Essai - 1981 - sur poivron
Comme Daraba laisalis, les chenilles de C. leucotreta ont un mode de
vie strictement endocarpique, contrairement B Heliothis armigera dont les
P
jeunes chenilles se déplacent sur les feuilles pendant quelques jours.
Le but de l’essai était de tester l’efficacité des divers insecticides
actifs à l’égard d’h. armigera et voir s’il est possible d’appliquer 3
5, leucotreta les moyens de lutte préconisÉs pour la.Noctuelle de la tomate.
Trois doses des pyréthrinoïdes, deltaméthrine, cyperméthrine et fenvalérate
ont été testées de même que deux fréquences d’application pour la deltamSthrine.
l . . /
(1) LépidoptBre Tortricidae

37.
6.2.1. Dispositif expkimental et donnQes culturales
Caractéristiques des parcelles
- superficie
; 4mx1,5m=6m 2
- lignes par parcelle
: 3
- plantes par parcelle
: 21
- écartements entre plants
. sur la ligne
* 0,5 m
. entre les lignes
:
0,5 m
Données culturales
-- variGté
: Yolo Wonder B
- semis en pépinière
: 28.03.81
v- repiquage
9
*
11.05.81
- récolte
z 5 récoltes depuis le 07.07 jusqu’au 01.09.81
- irrigation
e
3 fois par semaine ou “à la demande” en
‘lhivernageD’.
6.2.2, iipplications insecticides
Les pulvérisations foliaires ont dÉbuté le 17.06.81 dDs l‘apparition
des premiers fruit: et ont pris fin le 19.03.81 après 10 applications,
pour les traitements hebdomadaires et 5 pour les applications effectuées
tous les 14 jours. 1.000 - 1.200 1. d’eaulha étaient utilisés.
Une attaque très importante de pucerons - ~~~yzus persicae -. s?est dé-
clarée en cours d@essai sur certaines parcelles. Une application de
pyrimicarbe a été effectüée le 04.08.8! - 250 g m.a./ha -, sur l”ensemble
de l’essai.
. . . /

38.
6.2.3, Résultats
.
Les poivrons récoltés ont tous été coupes pour déceler les chenilles
logées dans la chair du fruit.
Le tableau 14 donne pour chaque insecticide le dosage utilisé et
résume les résultats obtenus.
.
En cours dsessai, une forte attaque de pucerons, Myzus persicae, nous
a permis de mettre en évidence des différences sensibles de propriétés
aphicides entre insecticides trstés contre C. leucotreta. Un dénom-
brement a été effectué - 21.07.81 - sur dix feuilles prises au hasard
par parcelle.
La fumagine s’est rapidement développ4e sur le miellat recouvrant les
feuilles d?un enduit noir gênant la synthèse chlorophyllienne et la
respiration de la plante.
Le feuillage a fait l’objet d’une cotation traduisant l’importance de
la couverture de fumagine sur la plante (tableau 15)
1.
feuilles vertes, sans fuma&3
5.
50 X du feuillage recouvert de fumagine
10.
plante complètement noire, dspérissante
6.1.~ Conclusions
6.2.4.1.
Cryptophlebia leucotreta
- -11-
Les pyréthrinozdes ,seulement, deltaméthrine et cyperméthrine, permet-
tent un contrôle intkessant de C. leucotreta .
-- -a-
La deltaméthrine est la plus active ;. la dose clt: 32,5g m.a./ha donne dq
aussi bons résultats que les dos+:s supérieures tit permet de tripler les
rendements par rapport au témoin non trait;.
LE cyperméthrine donne des résultats Quivaïents à la deltaméthrine à la
dose de 75 g* m,a./ha. La dose UC 45 g. m.a./ha. est trop faible.
Le fenvalérate, mêrnti à la dose de 125 g.m.n./ha., ‘donne des résultats
nettement moins satisfaisants.
En conclusion rie cet tissai, on peut Etablir entre pyr&hrino?des le
ratio suivant pour 2. leucotrtita :
-.-__II
-. 16 g.m.a,/ha. de deltandthrine comme base
1
: 4,7 1 >. 7,s
- 12.5 g.m.a./ira. de drltz&thriue co-~ti base
1
-6
:)lO

Tableau 14 - Inserticides testés contre C. laucotreta ; dosagt, frEqucnct: et Gsuitats obtrnus - 19&1 -
-
.-
-
Itçecticides
I
Nombre noyen de fruits
Poids noyen ( kg >
(riatiZr& 3ctivC)
fruits véreux
sains par parcelle (1)
de fruits non attaquSs
j
par parcelle (2)
I_I
--
~
Delta&Zthrine
405,c a
27,7
a
I
356,3
ab
26,s
ub
392,O ab
26,3
ab
75

I
335,3
ab
25,c
b
373,O b c
24,4
bc
Dclr3ï~tld.n~
19 (lx/i4j.)
l
15
I
351,\\3 cd
22,%
cd
i
CypemSthrine
I
45 (lId7j.j
16
347,o
cde
22,l
cd
Fe-ivalératt
125
I
17
342,O
de
21,4
0,
100
20
320,7
ef
I8,6
f
75
1:
24
306,3
f
19,o
t?f
Endosulfan
I
1000
: .
33
279,3
g
17,s
f
i&phata
750
..
40
232,:s
h
12,8
g
Tihi0i.n
59
160,7
i
s,9
h
_
-
(1) F calculF c 61,36 5 trZs hautment significatif ; C.V. = 5% ; ppds (S%) L 26,62
(2) F calcuiz : ri?,49 f
?:
; C.V. = 7X ; ppds (S%) = 2,34

P
-l-l
40.

41.
Une application touYe les 14 jours semble in-suffisante p:lisqu’il y avait
15% de fruits vcreux sur les parcelles de delta&thrine traitées à forte dose.
Endosulfan et n&,hate ont confirmZ leur manque t:iBefficacité à 1’Égard
des chenilles endocarpiques *’ voir Daraba laisalis (5.2.5.)- .
-
-
En conclusion, wuls les pyréthrinoïdes deltamÊthrine et cypermSthrine
permettent un bon contrôle de E.leucotreta. Pour la cyperméthrine, la dose
utilisés est supQrieure -m 75 g.m.a./ha - 3 celle qui est pr&onisée contre
Heliothis araigera - 60 g.m.s./ha -.
-
Commr. les oeufs de S-e leucotreta sont trZs difficiles à repérer et que les
c
jtiunes chenilles ne se voitnt pas, les applications pourront difficilement
Stre programmks en fonction d’observations effectuées sur le terrain. La lutte
sera donc plus prSventivc que curative et commencera dès l’apparition des
premiers fruits en période de fortes populations dc C.leucotreta.
- --”
Pes piéges à ph&zomone sexuelle permettent de suivre aishent leur évolution
ct de dëteminer les périodes de gros risques (C.P+Ii. : avril - novembre),
6.2.4.2.
Hyzus persicae
Cet essai semble mettre en évidence un effet stimulant des pyr&hrinoïdes
de synthPse 3 1’ Egard des pucerons d6, en partie, à une rupture dPun Squilibrti
biologique prédateur- parasite- ravageur et concretis6 par une pullulatio:: .Jz
pucerons sur les plantes trait6es avec ces nntikct actives.
Plusieurs observations justifient cette hypothèse :
- très faible attaque sur les t&oins non traités ;moins de 4 puc./feuillz
- diminution du nombre moyen de pucerons par feuille en fonction de la
diminution de la cadence des applications s
( deltaméthrine , 1’3 g.Llaa./ha, lx/7j. ; 67 Pucerons/ feuille 9
. .
:F
3 Ix/l4j.;
8 pucerons/ feuille )
- diminution des populations de pucerons en fonction de la diminution
des doses de pyréthrinoïdes.
Le fenvalerate semble avoir un effet moins “favorisant” à l’égard des puce-
rons ) la delta&thrine se trouve .T1 :ïki-ohemin entre celui-ci et la cypermê-
thr iné 9 excepts pour la dose supérieure de 19 g*m.a./ha.

Un prgdateur Coccinellidae, Scymms rubiginosns togoensis Fürscb
( C.I.E,,dét.rT.G. Vazirani ), a Étt! observ6 dazs les colonies de pucerons.
Un parasite HymZnoptère Aphelinidae 5 Aphelinus sp o ( C.I.E. ,dct.:B.2.Suù’ba Xh.vj
s’est montré particuli&mrknt actif, peu wnsible aux applications de pyrg-
thrinoïdcs, parasitant entre 35 et 45% des pucerons.
Deux facteurs semblent sîadditionner pour permettre cette pullulation
de pucerons ”
- destruction probable dsm prédateur ou d’un parasite
- efficacite réduite des pyréthrinoïdes à 1’Egord de Kyzus persicae
malgrg une pulv&isation soigneuse du dessous des feuilles.
Ces observations montrent la wkessité diincluw dans un programe de
lutte S des insecticides de familles diffkantes ou de prcvoir, si csest né-
cçssaire, une ou deux applications d’m acaricid L ou d’un aphicidc spécifique
à impact limité sur 19entomofaune utile.

43,
7.
ICRYLL~TALPA africana (Pa de D.) (1)
sur pomme de terre
!
-J
7.1. Introduction
La courtilière ou "taupe gri.llon" peut être un ravageur important des
cultures de pomme de terre. Elle aime les sols légers assez humides dans
lesquels elle creuse des galeries 2 la recherche de nourriture, se servant
de ses pattes antérieures fouisseuses larges et puissantes.
l'adulte, brun velouté, mesure 3 à 3,5 cm de long. Son corps cylin-
drique porte deux paires d'ailes dont la premièro est courte et arrondie.
.
Ses galeries peuvent déranger leç semis. TA courtilière coupe parfois
las jeunes plantes repiquées. Ce sont cependant les cultures de pomme de
tcsrre qui sont les plus attaquées ; elle peut souvent détruire plus.de 50 8 de
la rdcolte par les trous creusés dans les tubercules.
7.2. Essai 1980
7.2.1. But de l'essai
Les essais des ann4es précedentes avaient éte mis en place pour trouver
des insecticides du sol efficaces, d'utilisation facile, modérement toxiquesp
en remplacement des organo-chlor&s (aldrine) généralement interdits en
agriculture. Le chlorpyriphos-éthyl à la dose de 5 kg m.a/ha s'est montré
trEs efficace contre cet insecte, d'une utilisation facile sous sa forme
microgranulCe et assez peu toxique (3) .
Comme il est actuellement difficile de trouver cette formulation sur le
march8 local, nous avons voulu tester la formulation "concentré émulsionnable"
du chlorpyriphos-éthyl, avant plantation et avant buttage.
(1) Orthoptère Gryllotalpidac
(2) Rapport des essais insecticides : 1976/1979. CDH. 1930
.,./

44.
7.2.2. Dispositif expfSrimer,tal et données culturales
Caractéristiques des parcelles
- superficie
: 5 m x 2,4 m = 12 m2
- nombre de. lignes par parcelle : 4
- nombre de tubercules par
parcelle
: 60
- écartement entre les plants
. sur la ligne
: 0,3 m
- entre les lignes
: 0,6 m
Données culturales
- Vari&é
:
Baraka
- traitement du sol et craquage :
24.03.80
- plantation
: 24.03.80
- traitement avant buttage et
buttage
:
18.04.80
- ré.colte
:
16 et 17.06.80
7,2.3. R&àultats
Le tableau 16 donfie le dosage, le moment et la méthode d'application
des produits ainsi que les résultats.
Les données obtenues sur les témoins non trait& ont Bti‘ retirées de
l'analyse de la variante vu leur trop grande hétérog&neité.
7.2.4. Conclusions
Lsanalyse statistique ne met en évidence aucune différence significative
que ce fioit entre les deux matières actives testBes, chlorpyriphos-éthyl et
diazinon, les deux formulations de chlorpyriphos-&hyl microgranulé ou con-
centré émulsionnable ou les moments d'application -avant plantation ou avant
buttage-. Les dégâts se situent entre 4 et 9 9; de la récolte.
Ces différents traitements se sont montr& bien supérieurs aux témoins
non traités sur lesquels une moyenne de 61 % de tubercules 4taient endommagés*
Le pourcentage de tubercules troués dans les parcelles temoins variait forto-
ment selon leur emplacement dans l'essai (de 28,3 % à 91,8 8).
Aucune phytotoxicité de la formulation concentre Gmulsionnablc du
chlorpyriphos-éthyl n'a GttS constatée sur le feuillage lors de son application
avnnt huttacre _

.
T&lsau 1Q -
P&Tultats obtenus avec différents insecticides contre GmllotalDa africana (198i?)
I
-
D o s a g e
Moment
Nombre moyen de
% de
Insecticides
(kg m.a/ha)
d'application
tubercules non
tubercules
formulation
troués par parc&-,
troues
le (2)
--.
- - -
Chlorpyriphos-éthyl
microgranulé
315 kg
avant plantation
67693 a
5
3,s kg
avant buttage
637,3 a
8
Chlorpyriphos-othyl
concentré (1)
émulsionnable
3,s kg
avant plantation
691,3 a
6
3,5 kg
avant .buttage
677,O a
9
Diazinon
microgranulé
10,o kg
avant buttage
661,3 a
4
Témoin non traité
275,5
61
(1) Mélange dl? concent& émulsionnable à un volume d'eau @quivalant a 1000 l/ha ; pulvérisation du
mdlange sur le sol avec un pulvérisateur à pression entretenue, puis craquage.
(2)
Aucune Cifffsrcnce significative entre les traitements : F = 2,17 ; C.V. = 3,6 %
. . . /

46.
_.
0 . JACOBIASCA LYBLCA (de Bery.) (1) '
çur aubergine
l
8.1. Introduction
Les jassides se trouvent g&néralement à la face inférieure des feuilles.
Les adultes, jaune vert, mesurent environ 2 mmQ Ils possèdent des ailes bril-
lantes disposées "en toit" au repos,
se deplacent par saut ou s'envolent
s'ils sont dérangés.
Les larves, plus petites, de meme couleurp ne possèdent pas d'ailes.
Elles se déplacent rapidement sur la surface foliaire. Par leurs nombreuses
piqûres, adultes et larves provoquent le jaunissement des bords, des extaé-
mités et même des zones situées entre les nervures principales des feuilles.
Celles-ci se recroquevillent en forme de cuillère et sèchent entraînant une
chute importante de rendement, Les dégâts sont surtout importants en '"hivernage".
8.2. Essai de 1980
Le dispositif expérimental et les données culturales sont identiques à
ceux de l'essai Daraba laisalis (5.2.1.).
-.-
8.3. Application "insecticides"
Plusieurs insecticides ont eté test&. Une application unique a été
effectuée le 25.08-80 quand les populations de jassides avaient atteint un
niveau suffisant pour pouvoir comparer les produits.
8.4. Résultats
L'efficacité des insecticides testés a Gte évaluée par dénombrement des
larves et aüultes vivants sur 1.0 feuilles choisies au hasard sur chaque par-
celle. Un dénombrement a 6% effectué quelques jours avant le traitement
-22.08.80- suivi de deux autres 7 et 21 jours après celui-ci -01.09 et 15.09.80-,
. . . /
(1) Homoptère Cicadellidae : "jasside".

.
TZbleau 17 .-
Insecticides testés, dosage et resultats obtenus contre Jacobiasca lybica
Nombre
moyen de jassides, larves et adultes, comptés sur 10 feuilles par parcelle
Dosage
I
Nombre moyen de jassidtis comptes sur 13 feuilles
--
Insecticides
(g m.a/ha)
Avant traitement
jours après Ic traitement
(iGatieres actiw s>
(données non
7
21 L
transformées)
(1)
(2)
(1)
(21
-
Cypcrméthrin~
75
79,6 a (3)
1°C
1,3 a (4)
16,O
4,04
cd (5)
DimtSthoate
400
100,o
a
230
1‘5
a
2,3
?,64 ab
!?vrioaphenth;~n
.
1000
93,6
a
2,3
l,6
ab
4,6
2,25
b
IX~+-qéthrine
.L -c...:
1%
84,O a
2,6
1 I> - 1
ah
21,O
4,62
d
1
AcGphatû
500
86,O
a
3,3
123
ab
lt3
1,26 a
suinalphos
250
3%,3
a
6i,3
2,6
bC
11,3
3r65
c
F6nvalerate
100
76,3
a
O#r,
2,ç
c
21,O
4,439
0
Tëmoi:;
!
84,3 a
89,O
ç,4
d
55,6
7,48
e
(1) Données non tra33fomées
(Zj
i--
Données transformées par l'expression x + 0,5
(3) F = 0,81, non significatif ; C.V. = 16 %
(4)
Effet traitement très hautement significatif : F = 62,57 -; C.V. = 20 % ; ppds (5%) = 1,036
(5)
@'
VI
ti
tt
II
: P = 76#43 ; C.V. = il % ; ppds (5%) = 077
I
*. ./

48.
8.5. Conclusions
Tous les insecticidas test& contre J. lybica ont rdddit sensiblement
les populations de jassides comme l'indique le denombrement affectue 7 jours
apr&s ie traitement. Le quinalphos -250 g m.a/ha-- et le fenvalérate
-100 g m.a/ha- ont quand mGne donné des r6sultats un peu moinç nets.
Ce sont les insecticides syst6miquesr
acéphate et dimtithoate, qui ont
assur& Le contrôle le plus durable puisque,trois semaines après l'application
ks populations de jassidas n'etaient pas encore reconstituées sur les par-
celles traitées avec ces produits. L'action des pyréthrinoïdes est mains
Longue ; les populations Lie J. &&ica se reconstituent plus rapidement qu"avec
l'ac&phate ou le dimcthoate.
ï,e pyridaphenthion et le quinalphos donnent des rcisultats interm6diaires,
Les populations do jassides n 'etaient las assez importantes -entre 7 et
10 par feuille- pour qu'il soit possibla de quantifier leur impact sur le
zendemznt de la culture.
0.6. Conclusions générales
L'aubergine est très sensihic aux attaques das jassides qui peuvent pro-
voquer une forte baisse de rendement ou même une absence de r6colte -surtout
en hivernage ( Rapport des essais insecticides -1976-I!I/~- C.D.H. -1980- ).
G-s insectes sont tres sensibles aux insecticides. Les applications ne
se font qu'à "la demande" quand on compte plus di: 5 individus par feuille.
En g~néral,trois~~~licatlons suffisent pour prot<gor fa culture -hivernage-
en cas d'attaque. L'acephatc ou le diméthoate sont três efficaces, si l'on
ve&lle à bien mouiller le dessous des feuilles.
Les applications s'effectuent tous les 30 à 40 jours.
.
I. /

49,
9*
; DACUS SP. (1)
sur cucurbitacees
I
L
Ç.1. Introduction
~a mouche femelle &pond ses oeufs sous 1'5pidermc des jeunes fruits a
peine noués. Les asticots qui en sortent, blanc jaunâtre, d'environ 1 cm de
long, dévorent l'intérieur.
Les zones de ponte brunissent I se ramolissent et s'affaissent. Le fruit
se déforme très souvent et pourrit, colonisé par des bactéries ou des champi-
gnons.
a
Cette "mouche des cucurbitacees"
est un des principaux ravageurs des
cultures de melon, concombre, courgette, pastèque...
9‘2. Essai de 1980 sur pastcque
9-2.1. But de l'essai
Des résultats très variables ont éte obtenus au cours des essais des
campagnes précédentes (2) ., Les différents insecticides testés ont permis une
certaine protection des cultures contre Bacus z" sans toutefois que lPun d"eux
se montre vraiment sup2rieur aux autres.
Dans cet essai, deux formulations de malathion ont Bté testées ; poudre
pour poudrer et concentre émulsionnablc. Celui-ci était utilis$ soit en mélange
avec de l'eau seulement, soit avec de l'eau à laquelle un hydrolysat de pro--
t&ine avait été ajouté comme attractif alimentaire.
(1) Diptère lephritidae : "Mouche
des cucurbitacées"
(2) Rapport des essais insecticides : 1976-1979 ; CDU.1980
. . . /

9.2.2. Dispositif experimentaï et donnees culturales
Dispositif experimental
- 4 parcelles de 3 ïignes chacune
f pas de répétition
- longueur des lignes
: IX,5 m
- distance entre les lignes
0 2,5 Cl
,^ nombre de poquets par ligne
: 26
- nombre de plantcs par poquet
: 2
- distance entre les poquets
:
l m
mnnfes cultural.es
- var.i.eG
: New Sugar Baby
- Semis en place
: 19.05.60
- récoïte
: 21.07 au 30.07,ao
- irrigation journaliére à l'arrosoiry au pied des plants.
9.2.3. Applications insecticides
les applications étaient effectudes chaque semaine (25.06 au 23.07.80)
depuis la nouaisoi des premiers fruits, Elles se sont terminées quand la majo-
rite des pnst@ques avaient atteint une grosseur suffisante qui les mettait à
I"abri des attaques des mouches.
ïa pulverisation du melange i.r~sectizhCé, eau (environ 1000 l/ha) plus
hydrolysat de protéine s'est sffectuze avec un pulverisateur à pression
entretenue. f;n pression 6tai. t rdùuite à 1,05 kg/cm2 pour augmenter la grosseur
des gouttelettes.
I,a poudre pour poudrer -50 kg de produit/ha-
était repartie à la main sur
le feuillage de maniere aussi homogène que possible.
9.2.4. Résultatç
Le tableau 18 donne les résultats obtenus sur Les lignes des diffdrentas
parcelles. les pastèques ont @tG triées et classées dzns la catiigorie des fruits
sains ou piqués.
9.2.5. Conclusions
La récolti- et l'intensité de l'attaque n'ont pas et6 suffisantes pour que
l'on puisse tirer des conclusions valables de l'essai.
Les différents traitements
ont réduit de moitié ie pourcentage de fruits piques par rapport
au témoin.
Nous n'avons constatj aucune di.ff&-énce marquée entre les trois traitements test&

Tablecu 15
- RAsultCts obtenus contre Dacus s-13,
--
: comparaison de del= formulations de malathion (1980)
-
.P.--
Dosage
Numéro de la ligne
Total
Insx%Lcides
(g m.a./ha)
nombre de fruits
raombre de
% de
formulation
sains
fruits sains
fruits piqués
1
2
3
4
1 .ooo
53
50
48
48
199
17,7
poudre pour poudrer
(2%)
î .ooo
44
52
52 52
200
17,3
conc. Smulsionnable
1.000
52 55 55
61
223
i5,o
conc. émulsionnable
+
hydrolysat de pro-
t8ina (2 1 produit/
100 1 d'eau)
TCmoiz
35 43 40 40
158
35,5
b-l
.

52.
i-
--
10. I TIIRIPS TABAC1 (Lind)
sur oignon
I
-.-A
10.1. Introduction
Les Thrips, insectes allongkï a ailes frangees, ne d&ppssont pas 1,s mm
cle long. Pendant la journee, ils se glissent à la base interne des feuilles
d'oignon. Les adultes sont bruns tandis que les ~LIYLXS, plus petites, XKIS
ailes, sont jaunâtres.
Adultes et larves affaiblissent la plante en SUC;ant le COnterRI CellU-
laire des organes attaqués. Les cellules vides se remplissent d'air, les
feuilles prenns;lt un aspect plombé et leurs extrêmites se dessèchent.
LIS peints de nutrition s'allongent avec la croissance de la plante lui
donnant un aspect typique : feuilles parsemees de raies et dc points blancs.
Ces insectes peuvent provoquer la mort des jeunes plantcs. Si l'attaque se
développe sur des oignons plus ages? les feuilles prennent une couleur ar-
<
gentek+, se recroquevillent, jaunia
-ment et se dessechent, entraînant une
baisse de production par la rtiduction de la taille des bulbes.
10.2. Essai comparatif de divers insecticides -1931-
10.2. 1. Dispositif experimental et donnfks culturales
12 objets, 3 répétitions
D
. Caracteristiques des ,parcelles
- superficie
5 Cl x 0,8 TP. = 4 lx2
:
- lignes par parczlla
: 4
- plantes par parcelle
: 200
- écartement entre les plantes
sur la ligne
: 0,lm
entre les lignes
P, 0 02 m
1
Thysanoptère Thripidae.
_
i
. . r’
._

53.
<
. Données CUltUrakS
.- variét&
L Violet de Galmi
- semis en pepinière
: 17.02.;.?1
- repiquage
: 13.03.81
- récolte
: 06.07.82
.- irrigation trois fois par semaine par aspersion (t 24 mm)
10.2,2 s Application "insecticides"
Les deux applications effectuées "à la demande" quand les populations
de Thrips étaient assez importantes pour evalüer l'efficacité des insectL-
cidesI ont eu lieu le 21.05. et le 28.05.8;. Ces applications ont été
effectuées avec lvéquivalent de 1200 1 d'eau/h.a. Un mouillant était ajoute
au ïnelange.
iO.2,3. Résultats
Les larves et <adultes de Thrips ont été denombres avant et après trai-
temtint. le premier dénombrewnt a été effectut? la vei2le de la première
application gour évaluer 10s populations prkontes -20.05.81-, le second,
1~ 11.06.81, 15 jours après la dauxième application pour estimer l'efficacité
des produits testes.
Sur chaque parcelle, 5 piank-s ont et& prises au hasard.
Le bulbe et la moitié supérieure du feuillage ont éte coupés et la partie
restante plongée dans un rkipient contenant de l'alcool. Les insectes
reposant au fond du récipient ont été dénombrk au binoculaire.
le tableau 19 donne pour chaque insecticide, la dose utilisée et les
rdsultats obtenus.
10.2.4. Conclusions
~a deltaméthrine a permis un tres bon contr6lr de Thrips tabaci en
réduisant les populations de 96 si par rapport au témoin. Bromophos et
cyperméthrine ont également donné de bons résultats, diminuant les populations
d'environ 90 %.
Diazinon, cndosulfan et diméthoate ont donne de moins bons résultats
réduisant cependant les populations d'au moins 70 %.
Des trois pyrethrinoïdes test&, deltamethrine,
cyperméthrine et fenva-
lérate, c'est ce dernier qui s*est montré le moins efficace avec 80 % de réduc-
tion par rapport à 90 et 96 % pour cyperméthrine et daltaméthrine.

‘I
T&Jl.;ati i ‘3 -
IX xzticides testës contre Thrips tabaci - Resultats des dénombrements effectués sur
5 plantes, pourcentage d'efficacite.
-
-
- - ~
Insecticides
Larves
Dosage
et adultes dénombrés sur 5 plantes
% réduction par
par parcelle
rapport au
(matières actives:
(g ii; .a,'hù)
avant traitement (1) ;îpres traitument (2)
term u-l
f
-~
-em--
Deltam6thrino
15
196.7 a
?7,0
a
96
Bromophos
360
198,O
a
44,0
ab
91
Cypermethrine
50
231,7 a
47,57 ab
90
Acéphate
500
15893 â
58‘33 abc
88
Chlorpyri@os éthyn
dG(j
i8fs0 a
64,67 bcd
96
~Quinalphos
375
220,O a
84,30
bcd
82
TyridapherLhi>n
800
177,6 a
86,30
bcd
82
Fwvalerate
75
251,6 a
93,30
cd
80
Diazinon
600
219,3 a
102,OO
cde
78
Endosulfan
700
220,O a
108,30
de
77
Diméthoatts
400
231,O a
138,67
e
70
Temoin non traite
198,3
a
Lt69 ,OO
f
(1) F = 0,53, ncn significatif ; C.V. = 31 %
(2)
F = 58,29, facteur traitement très hautement significatif ; C.V. = 24% r' ppds = 45,29.

55.
10.3. Résistance varietale au Thrips tebùci -19Ui-
-_-
10.3.1. Dispositif expérimental et données cultiirales
9 objets, 4 répétitions
D
. Caractéristiques des parcelles (10.2..1.)
* Données culturales
- 9 variét& recommandées par le C.G.H.
- semis en pépiniere
: X.03,E~Z
-- repiquage
: 21.34.81
- récolte
: 14,07.81
- irrigation trois fois par semaine par aspersion (1- 28 mm)
10.3.2. Aucune application d"inçacticides n'a été effectuée .
10.3.3. Résultats
Larves et adultes de Thrips ont été dénombres le 18 et 19.05.81, de
--_
Za mêmt! facon que dans l'essai precédent i10.2.3.),
GF- plus, l'aspect des $.antes a fait 1"objet dUune cotation traduisant
l'importance des degdts caus& par ;. tabaci.
1
- plante saine; port t;ri.c#,
feuilles sans dessèchement
2
- legcr dessèchement de 1'astrGmîtB des feuilles
10
.- plante flétrie ; EeuiLIos recroguevill6es et de couleur argentée
10.3,4. Conclusions
Les vari&& Ben Shemen et Eariy Yellow Texas Grano 502 seir;xjlent parti-
culièrement rksistantes aux atta-ues de !?hrips tabaci, conservant un
_---_ ----,
feuil-
lage vert, érigé jusqu'en fin de cycle, Moins de 22 thrips étaient dénombres
par plante.
. . . /

fablcau 2i -
F&sistanc.z variétalc au Thrips tabaci,
àénombrement effectug sur J plantes par parcelle
- -
- --------- _I_____,_I__
Nombre moyen de
Cotation
V<ari<X&
larves et adultc?s dénombrés
du feuillage
sur 5 plantes par parcelle (I!
_ .-
-- ---
tien Shemen
53,25
a
2,oo
i
Early ye:low Texas Grano 502
57‘25
ab
2,67
&th AQha As
?Cl ,oo
-abc
.? p 2
Reà Creo!.e-H
121,25
abC
3,50
yaakar (Srlèction C.D.f!. de Roxa do 'irnviu)
123,?5
bc
2,93
Gros de Li;bonne
148,75
C d
I
3,eo
I
Golden CreJk-11
165 ,OO
cd
3,SO
plurus (S6lection C.D.H. de Monte Alegre)
200,OO
d
4,60
Violet CI~ Sali-ùi.
511325
0
9,OO
.
-
-
-
(1) F = ::9O6, effet variétnl,
très hautsment significatif ; C.V. = 28 % : ppds : 68,22.

57.
Beth Alpha
AS, Red Crcolc-N, ïaakar (sélection C,D.H. de Roxa do Traviu),
ont gardé un bel aspect durant tout 1e cycle v2getatif avec, cependant,des
traces plus nombreuses de piqûres et un deosechcnent partiel du bout des
feuilles.
las symptômes d"attaque de Thrips etaient nettement plus visibles sur
Golden Creolep Wurus (seïection C.D.:!. d? Monte Alegre) et Gros de Lisbonne.
De 30 d 40 individus Btaient denombres par plante sur ces variétes alors que
certains auteurs (1) estiment que des populations supêrieures à SO thrips
par plante affectent la grosseur du bulbe.
Un2 ou deux applications d'insectici
des auraient tEté nécrasaires sur ces variétés.
.Confirrnant des observations antéril:ures (2). la vari.Êté Violet de GaLmi
apparal.t extrêmement sensible aux attaques de Thrips.
AU monont de la cotation, 1.a majorit2 des plantes etaient desséchéos, les
feuilles restantes étantrecroqueviIlées, de couleur argentée.
Plus de 100 individus etaient dénombrds par plante. Deux a trois applications
3'insecticide.s auraient été néccsc-
,&res sur cette varieté.,
Remarque genérale :
Pour ces deux essais, l'impact des populations de thrips sur le rendemen:
n'a pas pu être étudie etant donné la grande heterogenéité du sol qui a entralne
_-.
. . -
une crolssanéë irr@u.Liere des plantes sur de no&reus;.:s parcelles,
(1) Rossiter, P.D. (1980). Onion thrips. Queensland Agricultural Journal
106 (1) 67-68,
(2) Rapport des essais insecticides 1976~-i979. C.D.H.

.,
--w.--w.
----
a3
l
I

I

-..
0
JissIIIIIIItI
-i-i-

--.-----.p
Lépidoptère
f
--- -.-m”.---*
Chenilles
Chenilles
strictement
exocarpiques
endocarpi-
ou partielle-
T-=s
ment endocar-
piques
Belio- Hell;uTe
Crypto- Darda
this wPlutella
-_- Ehlebia
- Organo-chloré
Endosulfan
+-H--F
+
- Carbamate
Carbaql
++
+
PirimFcarbe
- Divers
Bac-khuringiensis
f
+-t-i-
Légende :
+-i-k+
trës bonne efficacitg
(1) : pour les doses et les cadences d'applications,
++i-
bonne efficacit6
se refgrer aux tableaux particuliers
++
efficacité moyenne
(dose de référence pour les pyréthrinoïdes :
+
efficacité insuffisante
16, 60, 100 g m.a./ha respectivement pour la
0
efficacité nulle
deltaméthrine, la cypewméthrine et le fenval&rate).
non testé