MINISTZRE DE L'ENSEIGNEf%NT SUPERIEUR ET DE LA...
MINISTZRE DE L'ENSEIGNEf%NT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
SECRETARIAT D*ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE E:T TECHNIQUE.
AVRIL 1982
Centre National de la Recherche Agronomique
B.F. 51 BAMBEY.
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES.

1. ET?1T DPEXECUTION MATERIELLE ET ADMINISTRATIVE.
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1.1. Personnel.
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1.1.1. Personnel National de contre partie,
1.1.1.1. Cadres.
M. NDOYEc Directeur de la Composante Nati0nal.e: nommé le 10/6/1980.
E. DIEME, Entomologiste, homologue , en poste depuis avril 1981.
Y. MBODJ, Phytopathologiste, homologue, en poste depuis septembre 1980.
Ici trois autres postes d'homologues sont encore à pourvoir.
1.1,1.2. Personnel Technique.
Le 28/3/1981, le Ministke du Développement Rural a détaché %BU projet
par l'intermédiaire de l'ISRA, 7 ingénieurs des travaux Agricoles (ITA) et 8
Agents Techniques d'Agriculture (ATA). Six ITA et Sept ATA ont rejoint, aprés
leur stage de formation, leur lieu d'affectation dans la première quinzaine de
juin 1981.
En janvier 1982, 2 brevets de technicien horticole (I3.T.H) ont été af-
fecta au projet par la DGPA en complément d'effectif.
1.1.1.3. Personnel d'exécution.
Ce personnel est recruté et yérg administrativement par 1'ISRA ,qui Les
met à la disposition du projet.
2 Secrétaires, 4 chauffeurs, 4 manoeuvres ont été recrut&,
I.l.l.4. Le Comité National de Coordination,
Il a été mis sur pied depuis juin 1980 et a tenu 3 réunions.
1.1.2. Experts FAO.
G.
PIERRARD, Expert Principal FAO, arrivé au *Sénégal le 6/08/1980.
R.To GAHUKAR , Expert Entomologie
Céreales/légumineuses,
Nioro-du.-Rip,
arrive le 23/07/1981.
v *
GERINL
s Expert Entomologie Céréales/légumineuses Richard-Tell,
:‘
arrivé le 04/09/1981,
w .
BOS
r, Expert Profil des Pertes, Nioro-du-Rip, arrivé le 12/13/81.
v.
BHATNAGAI?, Expert Lutte Eiologique, Nioro-du-Rip,. arrivé le 16/10/
1981.
Seul l‘expert phytopathologiste du ri-L, qui n'est pas encore recrute,
n'est pas en poste à la date du 30 mars 1982.

2
1.2. Situation des moyens du projet.
1.2,1. Véhicules.
Cinq voitures chevette ont été achetées et mises en circulation respecti-
vement les 01/12/1980 et 15/05/1991. En plus 13 mobylettes ont été acquises le 24/07/
1981.
Les autres véhicules prévus n'ont pas encore été achetés.Leur acquisition
est indispensable pour la .poursuite de l'exbcution du projet.
I.2.2. Constructions.
Les constructions démarrées le 01/04/1981 sont ac:hevées $3 99 %. La récep-
tion provisoire de Djibelor a été faite, Ile 24 fevrier alors gue celle de Nioro-du-
Rip ne devrait pas tarder. Dans ce 2e c/as se pose encore le problème du raccordement
de l'eau et de l'électricité, problBme '-*
&rieux du fait de l'éloignement du batiment
de plus de 3OC mètres des sources d'eaL1 et d'élc,ctricite.
En ce qui concerne les labor-a/M-res de malherbologic et d'entomologie
prévusà Richard-Tell, la situation est ,;pu point mort dans la mesure où la position
de 1'AID semble être définitive en ce q/l:- concerne la disponibilité de l'eau et de
lPelectricité sur le site même de Fanayt?,
En ce qui concerne les 4 post$a: d'observation deGossas,Koumbidia,
Sokone
et Nioro dont la construction a été demiindee dans le cadre du budget 1981 - 19F!2,
nous n'avons enregistré aucune réaction,& ce jour.
/
1.2.3, Matériel d'équipement.
/
I.2.3.1. Matériel de laboratoire.
-
I
Concerne - la verrerie
/
- les appareils de laboratoire
m* les produits chimiques
/
I
- les balances et appareils deinlesure
- l'optique de laboratoire
._< le petit'matériel d'entomologie.
.'
_'
Tout ce materiel commandé aux'P:tats-Unis vient d'lZltre livré à la Composan-
te du SénEgal pour une valeur globale de 145.912 dollars US,. 11 reste encore à cc:
'
niveau certains mat6riels complémentaires, commandes et non encore rec;us comme la
chambre dfenvironnement de Nioro-du-Rip, ou du matériel non encore commandé comme
1"équipement des postes d'observation.

I.2.3.2, Le Mobilier de bureau.
- - -
Lt-essentiel 'du mobilier de bureau a été acheté et achemine aux centres
de destination sauf un petit lot destiné à Richard-TO11 qui n'a pas encore tlté
transféré au 30 mars 1982.
1.2.4. Synthèse sur les difficult& du financ.ement.
Les versements au compte se sont effectués avec beaucoup d'irrégularit&.
de retard ou autres perturbations rendant quasi impossible toute prevision ou tout
programme à long terme et creent souvent des difficultés vis-à-vis de certains four-
nisseurs.
Les directives de lPAID ayant souvent varié:
avec le controleur en poste
à Ouagadougou, la gestion a toujours BtG incertaine, le,:; bases variant constamment.
Aujourd'hui aucune décision précise ne peut être prise qui aille dans le
sens de la préparation d'une campagne agricole normale au niveau du projet,
I.3. Conclusion.
Le taux d'exécution est encore trtis faible et en partie cette faiblesse
est expliquée par les difficultéesde tous ordres que rencontrent le projet ici com-
me ailleurs. Ces difficultés se sont repercut&assur l'exécution technique de faSon
négative (voir 3.e document du 27 juillet X981 intitulé ‘Etat d'Avancement au 25
juillet 1981".
II. MISSIONS ET CONFERENCES.
II*I. Missions reçues depuis juin 1980..
-
- Mission Madame BA, TETEFORT et DRAME,, pour dégager les conditions de
démarrage du projet. 30 juin 1980,
-Mission pour leapprobation des sites de construction : 26/013 au 3/09/
1980 i STROMI DRAME, HELYYER - Visite Fanayep Nioro, Djibélor.
- Mission de BLXJARD, Responsable.des projets régionaux FAO le 9/10/80.
Rencontre à,DAKAR.
-- Mission AD>&0' de BANC%XJl?A, AKINSOLA et Tahic DIOR - Problème de la
poursuite des essais AD??A0 au Fleuve pendant 1 'absence F)our formation du chercheur
responsable - 11/09/19RO.
-' Mission ARR%? pour la lutte integree - BRANDT,. BC'I'TRELL, AKINSOLA
Awodery Figyen SXQON - 15/10/1980,

4
- Mission Mme BF sur le projct sous-rcgional -m 9/12/198C c~ Rencontre à
DAKAR.
- Mission d"Evaluation de Thcmas C. IRVIM -- Dale Bo'l'TTIELLr M. L%iJTAG?JE,
Parke r,. MASSEY, Patricia MATTESCW~ Yfoo1:s,sa S?REME - R vis5.t.é Richard-Tell, Nioro,
DjihéLor - Réunion $6: travail avec la ÏPW . 27/C7/1981 au 21/08/!!?81,
Mission de Contrôle de BARwICKE,BOUNDY et ZONC;T) -' du 20 au 21 septembre
1981 - Visite Bambey.
- %ssion technique, .visite des essais, Mme BP. .30/9 au 7/10/81
- Kission d'Information de Mcnsieur BFENIERE - 17/11/1981.
- Mission de Monsieur LI PI CERN; Expert FAO sur les pertes aprés rccol-
tes - 18,'02/1981.
I
r' Mission DRAME pour forrnaticn du comptable et contrôle du 10 au 20/X?/
- Mission de certification de Wayne BUTLER, Contrôleur USAID le 22
février 1982.
11.2. Missions et Conférence auxquelles la Composante a pris part.
---
-.--.--
- S6minaire sur la lutte biologique contre les ravageurs des cultures en Afrique
de l'ouest - ‘+13/02/1981 -~ DAKAR
- Réunion des Directeurs de Composante Nationale - Projet Lutta IntégrGe. 1& - 3.7
02/1981 - DAKAR,
II 3c atelier du SAFGRAD sur le mà% et le niché. IBRD~AN (Nigeria)- 2%27/02/19r:3..
- 1Oe session du Comité F&O de lutte int~$gr& - %3-27/03/1981 Rome (Italie).
-- Réunion .Annuelle de Concertation en m itiisre de Défense des cultures - 23-04-31 '-
DAKAR,
- Réunion des Comités Exécutifs et
r3u Programme CILSS de Protection
des Végritaux - et des Directeurs
du Projet. '7 au 14 mai 1981 -
Nouakchott.
- Colloque International sur la protection des cultures tro,picales - 7-lf? juillet
1981 -* Lyon (France).
- Séminaire LID - CIL,% sur la gestion 3~ Projet lutte intélyréc X/C% au 2/09/81 -
Ouagadougou.
- Réunion de finalisation du programme ?ost Universitaire (,YRPPIS) de 1'ICIPE --
7 au 11/09/1981 Bellagio (Italie).
-. Réunion d'évaluation du programme ADRW - 24/09,/19Pl Rich4srdG?oll,
- Première réunion des C!omités Scientifiques Nationaux d"~ncZlioration des C&+ales
1 - 6/02/1982 Tarna.
- Réunion sur la lutte contre les némat~>&s de l'arachide au 'srZn5gal - Progral.irne
ORSTOM "6 DPV -- 12/X2/1382 UAKAR.
"^ 'iéunion technique sur le's programmes In$tïs et ni.Bh& du Pro;jet SF;FGEViD PC 31 .
28/02 au 3/c,T/lcii!? - n~~anndrnïrrrn~

III. EXECUTION TECHNIQUE DES PROGRAMME - CAMPAGNE 1981,
Les programmes techniques relevant directement du projet ou ayant reçu
du financement du projet pour leur execution sont les suivants :
Programmes propres:'
- Profil des pertes base à Nioro-du' Rip.
-Entomologie des céréales et légumineuses? Nioro-du-Rip.
- Lutte biologique basé à Nioro-du--Rip.
-- Entomologie céréales et légumineuses, Richard-Toll.
- Phytopathologie du riz, base à Djibélor.
Programmes ISRA.
- Entomologie des céréales de cultures exondées basé à Bambey.
- Entomologie coton-mais, basë à Nioro-du-Rip.
- Phytopathologie du riz, bas& .à Djibélpr.
Le travail réalisé au niveau de ces differents programmes a ét4 inégal
pendant l'année eooulee du fait que le personnel n'a et6 ,mis en place que trés
tardivement pour la plupart. des programmes, que les const:r:actions n'cstaient pas
encore achevées et que le ma,t&iel commandé n'était pas disponible. La campagne
1981 est pour la Composante du Sénégal une campagne de dglmarrage.
III-l. Revue Synth&i.ue des rEsultats des divers programme;.
Les reunions teslhniques organisées les 13, 19 f’&li.er et 5 mars 1982 sur
l'exécution des divers programmes ont fait le point synthétique des actions menëes
au cours de la campagne 1981 dans le cadre de la Composante.
Les résultats analytiques figurent dans les rapports ci-annexes et dont
liste exhaustive sera fournie en fin dc-, paragraphe pour complément d'informations.
I11.1.1. Programme céréales et legumincuses - More-du-Rip (GAHUKAR)
-.
- --..--
-
-
Ce programme a comporte.en 1981 si;< actions de recherches d'où.,.se!d+ga-
gent les points suivants :
I11.1.1.1. Dynamique des populations.
Elle a étd suivi en 5 points differents de la zone (Gossas,, Koumbidia,
Sokone, Nioro village, Nioro Station) -pour les insectes du mil.

6
Les ravageurs les plus importants furent Acigona ignefusalis à Cossas :
RaghWCi albipuBctella à Ninro village elt à ~okone. La période d'activites des f:o,.
reurs se situait durant la deuxième quinzaine de septembre et en octobre8 alors que
les chenilles des chandelles furent pl 1-, actives dans la deuxième quinzaine dc sey.,
"
III,1.1.2, Profil des degâts sur nIil.
- -
- La perte du rendement du mi.il par les dommages <des insectes a été esti,-
mée à 301 à 1033 kg/ha pour un rendemcw: de 927 à 2540 kg/ha pour les essais implan-
tés à Sokoncp Koumbidia et à Nioro station, soit des pourcentages allant de 32 à
40,6 mais il faut souligner que ces chiffres sont des mesures ponctuelles d"une
seule campagne.
111.1,1.3, Enquete sur
rava=urs insectes par comparai-
--__v
raison à certaines
-~ Une enquête sur l'incidenw de Raghuva et des maladies du mil dans les
champs paysans autour des 5 lieux a montré que la population maximale de 150 lar-
ves de Raghuva/?.OO chandelles a été ob:;ervé dans les champs des avirons de Sokone.
Le pourcentage respectif de chandelles infectées par le mildiou, le charbon à lier-
got Btaient de 1 à 6 P, 3 à 1% %, 0,4 ;I 13 8 ; la zone de Gossas était relativement
la plus attaquee par les maladies.
/
III.1.1.4. Effet physiologique du carbofuran-_-
- L'étude de l'action, autre que pesticide, du ciitrbofuran menee en pot,
a donné des effets sur la hauteur des plantes et des tallcs et le nombre'& talles,
mais les différences n'étaient pas sigr~ificatives.
111.1,1,5. Action de la
du Sorgho au Sénégal Oriental.
.-_
- Les grélevements'des panicttlés principales du sorgho dans les champs
paysans des départements de Tambacoundi. et de W'lingara n'ont pas montrfi de dégnts
importants de.la cécidomyie (Contarinii: Ssorghico22),

III.1.1.6. Démarrage d"un piEgeage lumineux systèmatique,
- - -
- L'étude des captures de différent s ravageurs aux pièges lumineux a
été menée dans les différentes zones d'étude sauf à Nioro village, Cependant ce
piêgeage a constitué une bonne formation saur le personnel technique d'appui.
III.Z.2, Programme céréales et18gumineuses - Richard-Tell (GERINI)
- -
Ce programme a été ddmarré en l'absence de l'expert chargé de sa conduite
et qui n'est arrive qu'en septembre.
- Les parcelles d'observations mise en place à Fanaye (station) et
Dagana (champ paysan) avaient pour but de suivre la dynamique des popuiations de
dt?prédateurs et d'aoprécier leur dégât sur le plan konomique I
L'absence presque
totale de ravageurs, à l'image de la situation dans les champs paysans de la region,
n'a ilas et6 favorable à l'établissement de résultats interessans, si ce n'est
l'imy?act important des conditions culturales sur la production.
Les captures au piège lumineux concordent bien lavcc les observations
faites sur la culture. Les importantes captures d'&liot.k&z armigera réalisé en
septembre et octobre, aprCs l'hivernage traduisent bien l'existence d'une migration
de cette espèce qui se retrouve sur la tomate en saison seche froide dans toute la
zone maraichère.
Quelques observations compl&mentaires ont été faites.:
.- En culture rizicole de contre-saison froide, il a été observe une atta-
quz bactérienne de Xantho~norms oryzae dans les champs de la C.S.S. Certaines varié-
tés japonaises extériorisent une forte sensibilité,,
- Sur culture de blé de contre-saison froide (Guédé), des symptames de
deformation font supposer des attaques dues au nématode Anguina tritibi .i'. L'idcnti-
fication de l'espèce eçt en cours.
IIS.1,3, Entomologie des céreales de culture exondée ." Bambey (NDOYE, PIERRARD),
C'est le plus ancien de tous les programmes conduits ici et qui était,
principalement axé sur les insectes ravageurs du mil. Des résultats nombreux ont
drjà eté Fubliés dans le cadre de l'ISRA, L"orientation m&me du programme a amené
a mettre l'accent en 1981 sur les problèmes du nidbé.

Dans chacune des Régions, lCtiurolution des populations de ravageurs a ete
suivie hebdomadairement. au niveaa d'un ohamp paysan. Les pressions parasitaires
y furent faibles et,ne permirent pas de mener 1"expérimentation prévue sur lséva.
luation de,s pertes Economiques spécificltiles. La population du phyllo,phage Amsacta
moloneyi n'a pas été nombreuse (moins de+ 500 larves âgées A l'hectare) et ses depré-
*
dations furent faibles car survenant sur plantes déjà bien développées:Trois espè-
ces de thrips, dont 2 dominantes, ont tit.$ observees uniquement sur fleurs 2 l"&a-
nouissement. Peur l@espèce la plus frequente (hhrips tabac& ?) B la population maxi-
male fut enregistrée fin août, en fin C!e Per&de de floraison, dans la région de
Thiès avec 124 i-ndividus/plant, La nui:;ance de ces insectes n"a pas eté mise en
évidence ; l'étude devra être poursuivi/If! I
Les jassides (Empoasca Spp) ? E! furent nombreux sur les plantes qu'en
fin de végétation.
La chenille mineuse des organ E!s fructif$res Maruca testulalis fut peu
abondante, mais ses attaques debut&ent 3ès l'apparition des premières fleurs 1; il
fut dénombrB a ce moment 38 chenilles plbfur 108 organes fructifèrcs. Il nsy eut
qu*unc génération dont l'incidence écon CIlnique fut tres faible, Les observations con-
firment qu'en cas de protection curativ eI
nécessaire, l'intervention d0i.t être rGa=-
lisée dès la floraison et être limitée iians le temps,
III.1,3.2. Mil, niéhé dans la zone . ..L
- Essai de minimum de protect.i.33n insecticide sur différentes variétes
améliorées (en coop5ration avec SAFGME 1 : LCS déprédations par les insectes ont
été faibles. Certaines varietés seraien t. plus attaqué&+ par les pucerons (P&is
cxaccivora)
p par les thri::s, par Ma.ruca testulalis.
Sur certaines variétés introd .::tes, on enregistre de 5 3 7 % de fleurs
attaquees et de 3 ;i 6 % de gousses mine s par Maruca testulalis,
alcrs que 1~s -0urccnt <les sont de (3 % sur la variété locale 5547.
-- Prévulgarisation d'une prot ction minimum insecticide c?n milieu paysan :
Dans ces essais implantes d Khombolc~. 'Y ilmakha ct Fdiouffene (Diourbel) ; les po,pu-
lations d'insectes ravageurs furent fai les ; deux applications insecticides. furent
réaliâées en debut florai&on et une sem inc après. Les rendements furent plus élé
.'
vee sur toutes les parcelles tsai.t&:s I 1.4&3 kg contre 80 kg en parcelles sans pro-
tection insecticide. T,e même essai impl r.té 2 la station de Dambey a donne des r-n..
dements es graines de 1.290 ci- 1.640 k7 respectivement pour la parcelle non ,trai?Ge
et la parcelle trait&.

Dans tous ces essais, les rendements en fanes sont SuTXkieUrS sur les
parcelles non traitées, Cette constatation avait déj-b et6 relevée l'annee précéden-
te dans ce même type, de parcelles en prévulgarisation. C:ette situation semble liée
à l'insecticide utilisé en champ paysan (endosulfan - thinul ?5 % 2 '1 kg m.a/ha) O
- Etude de differents agrosystèmes culturaux en station. Dans certaines
regions du centre du bassin arachidier, le semis de niébé se pratique par semis
tardif, dans les champs 'de mil , environ 1 mois avant la récolte de cette céreale.
Cette culture traditionnelle de niebC, une monoculture de niébé et une monoculture
de mil, toutes deux sem&s à date normale ont été comparees quant à leurs produc-
tions monétaires en graines ; elles furent respectivement de 103.000, 85,000 et
99.5CQ F, ce qui semble donner un certain avantage à la culture associée.
- Etude de l'échantillonnage des insectes du niébé en collaboration avec
le SARGBAD, Le d$pouillement des échantillons récoltés tout au long de la culture
du niébé est en cours, Il faut s'ignaler la présence des punaises pentatclmides Ago-
noscelis versicolor et Nazara viridula au début de la période de maturité des gous-
SCS# en plus des ravageurs déjà signales.
-- L'etude de la dynamique des gpulations au piëge lumineux au niveau de
Bambey et de Louga, ont montré une forte baisse du niveau de population de tous
les groupes habituellement échantillonnk. Ce qui est en parfaite concordance avec
les observations faites en champ de culture.
III.l.4. Agrosystème mais -' coton "I Nioro -du-P2.p (DIE:GZ)
I-
Sous sa forme nouvelle, c'est un programme qui a démarré avec la campagne
1981 et constitue l'homologw du programme lutte biologil.j:ue dans la zone dEaction
du Secteur Centre Sud. Les actions conduites ont permis d'établir la synthèse sui-
vante : mais il faudra tenir compter pour mieux comprendre le sens et la nécessité
de ce programme que le ma&s et le coton occupent au Senégal la même zone de culture
et viennent en rotation permanente l'un après l'au.tre.
IJI.1.4.1. Maïs.
- Inventaire des insectes nuisibles à cette céréale. Il a GtP note des
attaques d'iules (mêmes espèces que celles relevées sur Wachides), (de Ilarasmià
trcpezalis, Spodoptera littoralis, ELdana saccharina, Sesamia calamistis,, C'rywptoph-
1ehia leucotreta et diun foreur non encore identifié.

1 0
E. saccharina et S. calamistis furent 1,~s ravageurs les plus fréquents ; leur zone
de présence. serait. differenciéc
: .S. cxlamistis a été trouvé principalement dans
les cultures de maïs proches de la Gaml.ie et ?, Sinthiou--MaleneF E.. saccharina @tait
plus fréquent plus à l'Est ; sur les stations de Vélingara et de Nioro,ces foreurs
noont pas été observtss.
a- La comparaison des attaques *des ravageurs à Nioro dans un essai campa-
.
ratif comprenant 2 variéttis, BDS et TZE-4 et 2 dates de semis (no.rmale et normale +
15 jours) a permis de constater une f+É-1uence d"attaque plus élcvee de pucerons
(Rhopalosiphum maidis), de cicadslles et d'.At:;erigon1 soccata sur la variété TZE:--4.
Des attaques de termites sur épis a maturité ont été observées sur ics 2 variZ?&,
:
III.l.4.2. Coton.
-
-
Dans les stations de Vélingars, Sinthiou-Malèmc et E:ioro, furent implantés
un essai a., 3 niveaux de protection (non--traitE;, traitement standard tous les 14
jours1 traitement plafond tous les 7 <OUS) e La comparaison des rendements de ces 3
objets montre qu'entre les traitements 9 application hebdomadaire& ct toutes les 2
semaines@ les différences de production ::Ont trh Laibles, !et que les parcelïes noi;
traitées ont eu un rendcment qui montrait que les traitements n"étaicnt pas rentabies,
Il faut.souligner que la pxes sion parasii;airc fut faible dans ci?s essais, mais P,gale
ment que ces resultats rejoignent C~IUX obtenus la campagne precedento.
III.1.5. Phytopathologie rIu riz
(MHODJ)
-
L'- Pj. Elor
Flr-----
i
Ce programme aussi a demarre 11111 cours de la campagne 19S1,
- Recensement des principales wAadi.es du riz. La pyriculariose a été la
maladie la plus importante, suivie par 1.6s moisissures des grai.ncs provoquées par
un com,pl.exe de champignons, L"importancc; de ces moisissures swait li& à la diffu-
.
sion de vari&és i; cycle plus court. Le:: autres maladies sont : la rÿnchosporics,r:r
la pourriture des graines causees par RlG.zoctonia solani et dans une mesure moindre
l'~el~~inthospor~os~~ Les maladies suiva~Lt.es ont &té observéE:sp sans qu'elles ?ient
atteint un niveau &Z dégâts Qcononiqucs marqui? : le charbon foliaire, la malad$.e
bactërienne des stries translucides, la rrosaïque causée par un mucoplasme. Les f;z-
cies path~ologiques ci-.apres ont ét6 Observées~ sans q,ue l'aient causal ait pu Gtrc
déterminé: : lacération~dw bouts des feL.il1e.s (dans les rizières des plaines acides
en aval de Djibélor), rabougrissement 'accompagné do jaunissement du riz (sur las
parcelles a forte future azot&) ., D"a~t~a part dos carences on zinc i3t manganèse
ont. Bté relevées.

--Variation naturelle de la pathogénicité des :populations de pyricular
riose. Il a été mis en évidence que les pouvoirs pathogènes sont quelque peu dif-
fdrents d'une zone 3 une autre,'
- Etude des hôtes secondaires. Les riz sauvage's pourraient être un réser-
voir important de diverses maladies sevissant sur les riz cultivés. Cette présomp-
tion, basée sur l'observation de diffbrents symptômes devra être confirmee par des i
inoculations croisdes.
- Estimation des pertes dues aux maladies, en j:barticulier la pyriculario-
se. Une 9onne protection a été obtenue avec le fongicide tricyclazol (le benlate
et l'hinosan donngrent une protection insuffisante).
En culture pluviale 4 et 2 applications de tricyclazol a des èpoques
fixées ont donné, un rendement respectivement de 4,s T et 3 TP alors que le temoin
ne donnait que 0,2 T. Un traitement comptant deux applications fongicides faites
'à la dwande" a don& un rendement de Oj 9 T.
En rizière irriguée, les attaques parasitaires furent tardives et les
différences de rendement obtenus ne sont pas significatives.
L'estimation des pertes a &té menée dans les essais varietaux où furent
effectuées des observatio8ns :
1/ - A 4 dates différentes durant la période vegétative,
2/ - Une observation sur l'incidence de la pyrlculariose du cou en période
fructifère.
.* Profil des portes, Dans 4 types de riziculture en fonction de la dose
d'azote et de la dose de compost, En culture de plateau les attaques Btaient très
fortes. On n'a pas obtenu de différence entre les incidences de manifestations sur
cous r ni sur les rendements. En riziculture pluviale assistée les attaques furent
egalement trEs fortes? des différences d'incidence de In pyriculariose sur cou ont
ét6 obtenues, mais qui ne se retrouvent pas sur les rendements. En riziculture C?G
valNe, il a été note une influence d2 l'azote et du compost sur la :Eréqucnce des
cous malades, il en est rSésulté une égalit6 des rendement.s. En riziculture irriguee
de plaine acide# la dose d'azote marque fortement l'incidence de la pyriculariose,
ce qui traduit ëgalement des rendements i+t peu prés égaux.
- Recherche des moyens de renforcement de la résistance quantitative h
la pyriculariose et d l'helminthosporiosc.
Certains auteurs avancent que l'apport
de silice renforce 3.a sésistance â ces maladies. En riziculture de plaine acide
des apports de silice a 2 doses ont été obtenus U l'aide de 3 sources P cendre de

12
Uans aucun des objets la fréquence de cous malades n'a eté diminuéc par rapport
au standard ( = fumure recommandée) ; par rapport au témoin (pas de fumure ni
d'amendemenQs il a (5t6 enregistre une augmentation de la sensibilit6 a la pyri-
culariose de tous les objets avec apport. de silice,
I- Révdlation de lignées r&iz*tantes a différentes maladies. Un essai
i
comptant 12 variétés (vulgarisées ou en fin de sc?lection) ct 2 variétés locales
a été implante en 14 localisez ; et air.si soumises & la variabilité naturelle dl;
pathogène. Il en ressort qu'il est présumé que certaines variétés en fin de sëltsc-
tion ne presentont quDune résistance wrticala à la pyriculariose et que la varié--
ti- vulgarisee IPAT 1C possède une résistance horizontale,
Essai orientatif de contrôle d’kkliothic
-
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Le but du travail conduit ici a éte de profiter du mat&iel légue par
le projet LAT-DGKST (France) conduit au Secteur Centre Sud à Kaolack pour réaliser
une opération de protection biologique /s:;K tomate au Centre de Développement Eorti-
l
cale à DAKAR. Les souches de trichogram~ hcs s dejà isolées se sont en effet avérees
d'int6xessant.5 auxilliaircs contre ls& 1 .ii bthis axmigera ravageur migrateur de la
tomate et du coton.
Ce type dsessai a permis d'ou *ir une collaboration entre plusieurs sec-
teurs de la défense des cultures au Sén rai tout i3n or4vran.i 1s voie au nouveau
programme lutte biologique.
III - 1 - 7 - CONCLUSIO:d
Compte tenu du déroulement dc: a campagne, du peroonnel disponible et 'des
moyens mis en oeuvre un important trava
a et5 réalisé. Cependanî, par rap,nort F.U
*plan d'opérations un grand retard a t-36
onstate à tous l,>s niveaux, On peut noter
.-
I
ndanmoins, avec l'arriv&? des cxpcrts, :
mise en place du matZrie1, l'achèvetwnt des
'
constructions engagees, que la comJposani
.
du Sénégal est msintcnant +zn mesure dc
poursuivre et de devclopper rapidement ! n programme. La csmpacrne 1982 - 2983 devra
donc Etre une campagne d"essais presque ormalu.

13
III - 1 - 8 - ?AP:PORTS WNEXES
1/ - Rapport d'activités de l'année 1981 - R.T CAHUW!i?
-Y - La protection entomologique du niébe. Emile Victor COLY
stagiaire ISRA .- Rapport de stage de titularisation
3/ -’ Connaissance de l'entomofaune de 1"agrosystème maïs-coton au Sén&gal -
Eloi DIEHE - Rapport dc çtagc de titularisation
.4/ - Résultats des essais entomologiqws - projet de ;oroduction des cér6ales -
Mbayc NDOYE et Khady DIOR
S/ - Rapport d'activite 1981 - 1982 du programme phytopathologic du riz '-
Yamar HBODJ
w - Rapport d'nctivit.4 technique de campagne 1981 -' j.982 - Gasto.n PIISR!?MD
*j /? -- Rapport d'activité. de campagne 1981 - 1982 - V. WERINI
8/ - Rapport sur les reunions techniques tenues à I:aol.ack les 13/02, i9/02
et 5/03/1982 sur li?s orogrammes de lutte integr&.
g/ -- Essai
orientatif de contrele biologique d'HéZiothis Armigera SUI:
cultures de tomates - 1981.