ilEPUCLIQUE DU SENEGAL flINISTCRE 3f....
ilEPUCLIQUE DU SENEGAL
flINISTCRE 3f. L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
SECRETARIAT D'ETAT A LA RECHZXHE
LT flL L!J XECHERCHE SCIENTIFIQUE
SCIENTIFIOUE ET TECHNIQUE
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R!CSULTATS DES ESSAIS ENTOf4CJLOGIQUES
PRCIJET PRODUCTION DES CEREALES Mo 185-0235 USAID
Par Khady DIOP ut f9bayc idDOYE
Février 03
Contre National de Rcchcrchcs Agronomiques
de Ramboy
INSTITUT SENEGALAIS [JE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)
RESULl'AT8 BE% ESrdAE3 $N=$BMQLhfGI%JE8
PROJET PRODUCTI8N DES CEREALES N" 635-0235 USAfB
Par Khady DIOP et nbaye NDOYE:
1
- INTRODLJCTIDN
L'année 1982 a 6té caract6risdodtune manibre générale Par
une
bonne répartition avec un arrét précoce des pluies (fig. 1), une faible
infestation des Thrips, Maruca et Amsacta sur niGbQ dans les zones
drimplantation des essais, mais par contre, une importante apparition
dlinsectes défoliateurs
: Spodoptera littoralis, Heliothis armi.~ et das
Sauteriaux.
3 types d'essais entomologiques sur le niéU
ont été conduit cette
anneo, avec la collaboration de,la SODEWA, dans le C:adre
du Projet de produc-
tion des céréales finance par ltUSAID, :
- un essai
de culture
pure de niébé sous protection
insecticide.
.. un essai de culture pure sans protection, mais en
utilisant une variéts de niébé résistante aux insectes,
- un essai de culture aooooj.&mil-nisbé avec un minimum
de protection.
Ce sont lh
des essais de type démonstratif, conduits en milieu
paysan et dont le but principal est de montrer l'efficacité des méthodes
proPosees par la recherche pour lutter
contre les parasites
de la culture,
afin dtaugmenter
leur production de niébé.
II
- RESULTATS
II-I- -
Protec-tien
chimique du niab6 en culture
pure
L'essai a été reconduit
comme les années prGcedentes, avec donc
les 2 traitements impératifs au
moment de la floraison.
Compte tenu de la
baisse de rendement en fanes due à l'action du thymul 35 sur
les feuilles
de niébs,
nous avions proposé aux paysans d’utiliser zette
année le Decis
(Décaméthrine) comme produit de traitement.
En effet, cet insecticide de
la famille des Pyrethrinoïdes
de Synthose, a prouvé
qu'il peut, tout en
assurant une bonne protection des graines, relever
en mQme temps la produc-
tion de fane de niébé.
L'essai est donc implanté en 4 pointe :
-
Dans la région
de Thiés, département de fivaouane :
.1 point à Taabi chez le paysan iîacké Diop
- bans la
région de Diourbel
.l point à Pattar (Departement
de Diourbel) chez le
paysan Issa Fall.
.1 point à Yolly (Dbpartement de Diourbel)
chez le
paysan Modou Hann,
.1 peint.
de contrble
dans la Station du CNRA de Bambey.
”
.,
Posta de Khandane
(Darou Kandji )
164
Poste de Taabi
.
I
I
Po&e
de Mbampana
Posta de Volly
Poste de Kew Maffary
Poste de Mdiakhane
Poste de Pattar
Poste du CNRA
II-1 .‘i-
Situation qenérale de développement de laculture
La levec a Cte bonne dans l~ensenbla,et homogCne sur les 2 parcelles
(traitee et tQn0i.n). La densité était en moyenne de 4592 pieds par parcelle .
Cspondant ü Pattar, une perte d’environ 3::
de pieds sur la parcelle témoin
3
été oàservée.
,Ju cours de l'évolution du niebé,
nous avons constaté sur les divers
p 0 i ;: t s dressai, une différence
de développement Aes Ilantes, liée sans doute
;1 :a ;lature
du sol (type
de sol, fertilité
etc. ,,) et qui se répercutera sur
la
production :
.a TaaiJi,
l e s o l e s t r i c h e
; on a une vegétation tres
abondante,
. au point de Yolly et en Station,
un a r5yalament un très bon
developpement de la végétation.
.klais a Pattar où le sol est pauwrc, lessivé, les plantes sont
chétives et ne se sont pas bien développées.
Néanmoins
au niveau de chaque point, lo comportement
des plantes
est plus ou moins homogbne entre 162s 2 parcelles (traitée et testée), ce qui
nous permettra
de mieux juger l’efficacité du traitement.
II’-1.21 Prassions parasitaires
et conditions de trgtement
Les principaux insectes
rencontres sont :
,Sp_odoptera littnralis et I-leliothis" armi-qera
qui ont fortement
attaquS les feuilles et Gousses de niébe au CHI?A.
*Des sauteriaux
qui ont aussi
occasionne dfimportants degats
sur
feuille, dans la region
de Diourbel,
notamment sur les points de Yolly
et
de oattar.
Il. a 6gûlemont été noté sur
les différents points d'essai quelqLss
.ThrJp 2, des i\\pttides,
Jassides et des mylabres sur les fleurs, mais à
un niveau
d'infes-tation très faible.
Les 2 traitements
en début de floraison
ont malgré
tout été dffectuir
sur tous les points (au 27 ao& et 3 septembre). î.1ai.ç a Yolly, un premier
traitement avait
été d6j2 fait le 13 aoOt sur
la végetation, pour
stopper
des attaques importantes de Sauteriaux. Sur ce
méme point, il y
a cu,apr&s
une premiore
récolte de gousses insignifiante, une reprise
de la vbgetation
et une deuxibne floraison
beaucoup plus importante quo la ?ére et qui nIa
donc pas regu
drinsecticide ; De ce fait, les 2 parcelles ont évolué presque
dans les m&mes conditions ; c e c i a u r a d ’ a i l l e u r s d e s r é p e r c u s s i o n s s u r l a
production,
II-1.3- Ewonn9es numériques
Les rendements
obtenus d'un point à l’outre
sont tros
hétérogènes
(voir
tableau n':?) :
-
Le meilleur rendement
en grain est
obtenu à Taabi avec 102,82kg
sur la
parcelle non protégée, malgré
l'abondance de la végétation sur ce peint.
(noua
n'~1vons malheureusement
pas 10 rendement en
fane qui serait probablemont
trks
bon,)
- Sur les autres points, les rendements sont à peu pros du m&me
ordre
; seulement, les dég%s des sauteriaux et
de Spodoptera littoralis
ont
et6 très rcssentisü Pattar et au CNRA où on a onrcgistré les rendements les
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plus médiocres sur les parcelles témoin : (
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p cctivcment
25,3
kg et 28,32 kg),
Var consGquent, bien que les plantes se soient mieux développ6e.s
s u r 10s p o i n t s d e ‘lolly e t CNRA, p a r r a p p o r t h ?attür, i l f a u t r e m a r q u e r rjue
10s priJdUctiOf6 de graines sur ces points
ne sont pas, meilleures.
Nais celles
des fanos ;: sont évidemment plus élov8os en raison
de l'abondance do la
vCgGtoti.on,
En cs qui c o n c e r n e l e traitemc,lt,
o n a
:,:nloro tout constat6 sur tous
ces points, un cffot positif
des traitemonts sur
la production de graines,
iiiais
toujours ~uno lég;re baisse de la production do Tanes sur les parcellas
t r a i t é e s :
- Les gaina
de productior:
en graines sur les parcelles prot&gaes
srél&vQ,l.~ g :
” 2 0 ,: à
Yolly
d
- 161
fi*
à
Pattar
_ 39
$
à Taabi
-et 160 fl au
CMRA
- L a s p e r t e s
de production un fancs ti :
7
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à Yolly
- 4
$i
à Pattar
- .13 ji au CMRA
Donc, si les différences de production
entre parcelles traitdes ct
témoins 3011t ïécllcmont dues aux traitomonts, on peut dire que ceux-ci sont
tris efficaces au CNRA et à Pattar ; ceci ne Fait
que confirmer 1’ importonco
J
rcs d6gCtts d*insectss
c o n s t a t é s s u r ~23 2 p o i n t s .
Par contra à Yolly at à Taabi, les traitement3 bfi"izctués ne sont
pas aussi rentables que ceux du CNRA et do Pattar :
- & Yally, la majcurc partie dos
fouilles ct fleurs n1 ont pas
5éÏ;Uf’iCi.é
dos traitcmcnts apportes bien avant leur formation.
Il faut en
Plus rcmarqucr que malgrd
le manque de protection,
les PLantes n'ont pas et& grsvenorGz èndoizmagées par Los
i n s e c t e s à c e t t e p6riodc l à p a r r a p p o r t ;i Pattür st CNRA,
O n a Tili,l kg d e g r a i n e s s u r l a parcelle Ybmoin.
- à T a a b i , noiJs avons
observe un trcs FoibLe niveau de parûsitismu.
‘Ii0 telles situations pourraient
expliquer 1C fait que la différence
00
soi.: pas tr.Gs
nette antre
les parcelles traitdos et tomoins sur Cos 2 poi;l.;s.
Les pertes de
rendements en fanas duos au pr0clui.t il12 t r a i t e m e n t
( i>k~ci.s) ni? sünt p a s t r è s élcvéss compar6cs a u x partos ot,tenucs l e s ann&es
prGcGdcntc#s awc le traitornant
au Thymul. Au CIJRA, le rendement en Fanes ost
mcillour, mais aussi les portes plus importantes.
II-'l-4- Conclusion
Traitemonts tr&s efficaces & Pattnr r:t au CNRA où l'infcstatiori
12t;~li.G fortE, moins sfficaccs a u p o i n t d c
T~3bi QU on
a eu un faible parasitis:>$+
,,> <
i,ncoru moins et pGUt-8tro mt?mo inutile ûu p(.-,iïlt de Yolly, lr! trnitGmon-i,
-3'
/
/ st:lr,t Pûs Fait 8u moment opportun.
?J~US nIavons m3lhcurcuacnûnt pas toutos 10s donnéos pour calculor
id T;,;?t:lbilité dB la technique sur c c 3 ilifPElrt”i.ks points, m a i s o n
peut dc;aini!r,
.a l,ravüi"s i2i3s .J situations, qu'on adoptant 10 syst?mo des 2 traitements & ?n
F .ictrxis on, on peut obtonir de trhs bons rOsult3ts (cxomplo de Pattor), cor:~mc
UC) pr:ut ûcssi o b t e n i r
dos résultats mddiocros auquel 8zc?s, l'application
d~i:isucl;ici,d~ no serait
qu'une per-ta d'argent,
Tout dépend donc, de 1~ospOcc d1i,3sucCz en cause et de la sdv6riE6
tics attsqucs qu'il serakt bun de pouvoir mesurer avant dc procédar au traite-
rnc: rit .
II
.?. Culture Pure dc vari6t6 rcsistanto dr! nibbQ
"I"~L"II*-----cIII--"----------------
L'identification dlunt? variGt6 nigtiriûnu, à haut rendement ot qui
scrnit taléranto aux Thrips (dsns 1~s conditions drinfcstation étudi6es vn
St,ltio,> ics :5 années pûssécs): P"rmi.3 dc joindre a ces essais de dÉ!monstra~~ion,
L':.rtllisntion de vûriéts r6sistanto comme !;lWthodL' du lutte contrs les ingoctos.
11 sfagit donc do fûirc nppr8cics ûu paysaïi lc cumportcmcnt de la vnriétd
TV x 3%36-.~11,
comparée avec la variGt6 locaL,4 51?57 cultivGcs toutas 103 Doux
sans prütcction.
Lgzssai est implnnt6 217 3 point3 :
- Dans la r6gion 30 Thi;!s, d6par.tcnent
do Tiwaouano
. 1 Point B libDmp3r;:l chez 12 Pûysnn Abdou Diop
- Dans 13 region do Diourbcl
1 point h Kuur :ioffary (départcmcnt do tibackd)
?
chez Rodou Fûll Counta,
. 1 point de conérOlc dans Ici Station du CNRA
do flambey.
II .Y .l-
Situation q6nQrnlc do déucloppoment do la culture
ût
?rcssions parasitairos
5ar-s l'ûnaumble, la IcvOu
a ut6
bonne ct homog8nc sur tous 10s
in 3 i nt 3 : on compte en moyunnc 4606 pieds par parcullo. Bon dbvclopPcmcnt djs
p la ntcs ~1~s 2 variétés, donc bonne vég6tation sauf $3 F-?tcmpann 06 on ûwaii; un
tcirrai:1 pûuvro et
zn plus 1~ champ n@Gtûit pas bien czntrotcnu.
La variéts TV x 3236-11 s’est
montrco plus htftive que la 5g57 :
au :nur:;u~it ülr l u s gousses C,taicnt f o r m é e s 2 ‘1 CIO rJ d a n s l a
parcollc dc
'('y x 3436-l 1 ) la 5057 n'avait toujours pos üncorc fleuri.
CIest co qui 3
;IOCIS~~ Araillours
certains paysans 3 pr8lcwur dos gousses sur la pûrccllo d,.;
TV x y2J&) 'i, malgré nos rocommzndations,
L.tis
parasites r e n c o n t r é s a l o r s h
ci2 r,toasnt, tels q u o Los Sauterinux 3 Kcur llüffary
dans 1~ région de Diourbtij.,
12s -i;TcAogtcra littorûlis
au CNKA, les Amsacta B iibnmpana dans la régio,] dz
-w
Ti.li::S,
i-lcliothis
armiqera e
t
i4arucû testulalis,
ont don,: occasionno
plus iii!
tiugf.!ts zEfcuil1c.s do 13 5857 LUC SU~ 10 TV x 323&.-11
q u i Ullo,tc!rminai,L
?? ? ? ? ? ? ????? ? ?
Los a t t a q u e s trhs sév2rcs dc Spodoptere w LilFlA n o u s o n t abligo
I_L
‘. recourir 3 un traitamont génorul .siJr Los 2 pûrCallo3. C*ast c c q u i expLi.quu
;.ii-1 p3r’kiu qua 1~ production Qtait moilloure an Station. Lb?J randomonts sant
Banc krl:s fai5lCs on champ paysan :
,017 3ait qu’à Kour RaPfûry,
10 püysnn is prélavé des gousses sur
l-
- c* rJL\\~~21h do T V X 32364 C?t ÜjOUtb ti sols, il y a ou trt;s pou de fleurs
i-‘OT3éO.3 sur la pasccllo de 5857 q[Ji
voit
pourtant U~S tr6s bonne végétation.
.h i;bampGna t on a au Un yroblùmo de torroin ot d’ontreticn do
la zuliuro.
:iéonmoins,
au niveau de tous las points, I;i TV x
3236-11 détient
1~ r.~cillour rc:~drxwn% ( v o i r tûble3u n”1). Par reopart ;ù la 5357, o n n una
augmontotian
do rendement de :
. 46
; _8
à Kour P:aPfury
.21c;
r,i
/J à Plbampsna
,ot
77
;: ou CNRA
II-2.2- Canclu3ior,
On voit donc que In TV x 3236-11 a
un pot1ontiol da rondemont
plus élcué q u o celui do l a 5657.
Cl10 peut également échapper plus facilnmcnt a u x degzts de curtains
insactcs gr%o 3
son cycle court par rapport a la 585;'. Ceponrlailt, cette
variété n~i5tank pas
plac& sous unc pression parosit~ira canstanta âvoc
plusieuïs t y p a s d’inscctus, sa rQsis?nnco üUx diff~rcnts insectes rtuisiblze
:Ju nie!34 rcstu toujours 13 prouvor. Gais ltcss~ntIolt pour le moment est
obtoriu pour la
pziy8an dont l’intorr?t primflrdiol 2et du pouvoir moncr sa
GUltUro do niéb6 sans contrainte parositnire et obtenir d e b o n s rtindomerks.
1113, klture Cssacieo mil-niébe
--l----“-“-r-----“-“----
Ues rochorches ûpprofondios s u r catto m8thodc culturala de lutte
rltont pas encoro Ut6 foitos e n
Stûtion.
idous nous sommas donc tout simplown-2 SasGo sur une hypoth&sc
g6ner91o qui admot qu’una culture dérobbc dù nibb6 dans du mil est beaucoup
I2oins un~~ommat;éc par les divers inscctcs ravol;iouïo do 2atto c u l t u r e .
~23,;s c3t; ossni, j.1 slegit d o n c da verificr c.2 o n n8ma temps d o
mûf-kr:.:r ,211 payso;i l’cff3t d o l~ûssocintion do cas % cu.Lturas sur 10 porasitisw
d:~ niGb6.
,rttc ûilndu, n o u s auon ratanu les 2 datas do somis d u niebe q u i
on1 pcrnis l’an dornizr,
un moillour conportcn~nt dos plantes : C)ost ;3 dirL:
15 ot 33 jours oprtie la lovdo du mil.
Lfcseai est iqlant6 cn 4 points :
- 3ans la rdgion dc ThiSs, d6parlcmcr-k dc Thi.&s
. 1 poi.& cl T~uba GuEyu chez lu paysal-~ Abdoulayc DIAV
. 1 point à Darou Kaniijici-icz C;or ~UCJU~~O
KANDJI
- Jans la rQgion do 9iourbEl
. 1 point à Ndiûkhanc (départunont dc Bambey),
paysan Cheikh DIOUF
.
1 point de contrOlc L~U CASA Jo BamSoy.
II-3.1- Situation q$nérûlc
la culture
dU
Las semis du mil ct./niébé 58-3 1 ont et6 fait au moment opportun.
La lGV60 a 6té bo!?nc dans l~cnçomblo, mais ?I 3arou Kündji, les Amsacta on*
complctcment ravagé les jcunc?s plantos dz 5g57. Il a alors ét6 procédé h un
r.::scmis total CIO la DSi.
Los semis du Ndout sont ûnsuit c! cffcctués les 20 ct 27 août. catto
vnri5t6 il C:!I 6qLrlomcnt uno trBs bonnu lovéo sur 11r:n3:>i.\\b1ti dos points d'essai,
mais lu ~anquc‘dc suivi ct d'ontrction da 13 part dos paysans,
ajoutó au
nauvdis c~mpartomcnt çSln5ral des plantes L cuttc pdriodc, ont mené à l'échec
cette 2i;mz date di> semis du niCb6. Soulu la 35% dz llussai de Bainboy s’est
poursuivi.
Il faut Ggalomont notor que sur cet essai.,
10 Floraison du ni0bé
est tres épzrso sur 10s parcollcs ot trùs etaI.
dans lc temps.
II-3 .C- Jnpact dc Ltcr~tomoFauno sur 10 niSb6 ut trûitomcnts
-
-
-
Un voit ici que les i.nsoctGs n'ont pas mdnz,r$ 10s plants do niéba
cia; 13 culkuro associ&e :
- A Toubû-gucyo, apr$s 3voir ïxit ur? lor ravage sur 112s jeunes
;~lantulos, lc!s ..;msûcta ont continué h rnanaccr 10 niébb do 10 DSI durant
-
-
tnuL le rcsku dc! son cycle, pcndarit quo les Hcliothis, aux ont fait dss
lT3VClgiSS
3ur 10s gOlASSOS 5.
Ydiakhanc ot Oarou Kandji.
n Fûr les dchantillonnûgcs Pai$s avant 10 tisitoment pour
appr&r:isr 12s cfagréo dtinftistation sur 10s pürccllus dc niébé, nous avons
çapturd au vol doo Sossidcs, Aphidcs, Acridions. etc..., ct dans les Qchan-
tillons C!c ~lours et; pédoncules prZlc&s, nous aw0r-m b~slomant trouvé dus
insi;ctcs ;
1L 0
tableau ci-dcsaous nous donne lc nombre moyen drirlsoctos trouves dans
12s 4iffGre;l>s points avant traitement, stir des 6chnnLillons do 1'3 fleurs
;k 10 guc:onculos par parcollc :
1
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3
3ur in IS?,
l'inizstütiun û ét6 on géndrolz, rioins importanto Gt; lcç cspé:os
cju i 0 ni attaqua IL? F;dout 2% cctto périocio sont difi’érGntus d o tulles qu’on
‘1
L;.:ncw-itré sur 13 OSI : ,Jes di.Zg;fts dc lûrvcs ci,0 Laiides bcoticus, un
VI. -
16pFdop~Sro dc In fûmillti dos Lycoonidac, ont St8 corstotus sur loti gousses
vurtùs au point du CNRA.
En CO qui concorno la protoctian du nif5b5, l'uniquo traitemant
pr6vu s u r la florGisonCI EtO zffcctue 10 16-39 Ci chaqua p o i n t , E n s u i t e , u n
‘. rL,it(J[)lo,g:;
supplémcntniru û $t6 fait ou point dr, î4diakhorc ot ûorou Kandji
ii: 25 -i,Ïgd:! pour protéger les gousse6 contrz l'attaqua dus tioliothus,
A Toubû Guoye de merno, on û traité 13 ,33rcollu le IO-OY avont
la ?loraison pour évitcir
un 20 ravage des fimwcku. Sur cc m@mc point, 1~
DSI ;1 t;,jal3wnt bté mû1 cntrctonuo, puis abanc.ionn6w i:'; finûlomcnt ravagée
par dvs ht~cufs.
II-3.3-. Dsnnéas
r.um&f.icfuu*
Les attaqvdes de Weliothis armiqora ci; Ansactû molonoyi n'ort
- - - -
;);15 6t6 n6gli+abius sur lits diff&rEnts points dtassai.
C'ûst CL; qui zxpliquu In n6ccssité des 2 trûitononts apport8s
s u r ~3s ossais, tr?
CittimBnts qui sont dInillaurs i;r&a ?rntablus (voir tahle:lu
n t.’ ,) :; puirc&ta o n c? ougmunto 10 production: p2rrapport ;ïIux
pûrcûllùs t&moins
L! :: :
51
-3.4- Conclusion
Comme llannOe précéduntc, l’aff”icnsité
de la méthode drasso-
ci il .k i 00 ;‘;
.j IJ
fil il
CI~ du niébti n'ast pas
Bviduntu : L*expt5r%ence dc tus 2 ann6us
:: prouvé qui.
1~ niébd dérobé û autant Oe~?!i:l il'etrc? pr~t&geS que le niBb6
CV\\ culture!
pure. CO~~Q 4tudc devra
SURS d:~'b,> ancoro SO poursuivra au nivozu
dt.: i.3 ru:I~~rct~~ u t tiGir
dnns quBllosconditions l’association des 2 cultures
nr 0: C::;i!
r!f Pciztivtimorh la &hgumineuso
; eG quc2ls
sdr3.i3nt dans ce cas, 112s
c 1’ i 1; 5 r 0 5 C;L r&sistancc dz 13 planta de niebu vis Z2 vis du ses ravageurs.
III - C3iJCLüSIOiI GEIJEfiiiLE
- -
L'objectif da ces ossnis déait dc %ransrrottra aux paysans, par
1.3
IJi’lis
du
1s
d6cimflstrat80n9
les connaissanws d6jA acquises par la Rc3chorclis
;: if’ i i-; 0 (?, r6pondrc h certaines
exigences du mondo rural,
i33rr;i 10s solutions actuellomcnt 'disponibles et propas8os pGr
i . .
__ u lirc!-~rch:.r
pour lutter contrE les ravaguurs
du nitjb6, ctirtainBs ont déjà
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