MINISTERE Dli'DEVELOPPEMENT RURAL DEPARTEMENT DE...
MINISTERE Dli'DEVELOPPEMENT RURAL
DEPARTEMENT DE RECHERCHES

****+a+****
-
. . .
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SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
WL%
INSTITUT SENEGALAIS DE
FiA-
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RECHÈRCHES AGRICOLES
SERVICE ENTOMOLOGIE
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AM
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MIL-NIEBE
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R A P P O R T A N A L '
r 1 Q U E - 1987
par
AMADOU' BO'3
BAL
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b**
.
. . .
NOVEMBRE 1988
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES
AGRONOMIQUES DE BAMBM(CNRA)
.,.

S O M M A I
R E
****************
**JC**
AVANT PROPOS
PREMIERE PARTIE : MIL
l- FLUCTUATION DES POPULATI NS IMAGINAI.,ES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1. AçII;çONA IGNEFUSALZHMI
>.
1.2. -BIPUNCTELLA 1 ; JOANIS
2- LUTTE CONTRE LES PRINCIP JX RAVAGEURS DU MIL . . . . . . . . . . . . . . . . . .
c
3
INTRODUCTION
2.1. RESISTANCE VARIETALE
2.1.1. ESSAI CONJOINT . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
2.1.2. OBSERVATIONS SUR LE
3ASITISME DE R. ALBIFUNCTELLA
. . . . . .
-
-
11
2.2. LUTTE BIOLOGIQUE . . . . ,
17
.
.
.
.
..*..................B....“.....
3- SUIVI IJE L 1 ENT.Jf&'AUi jg ;j,
JICOLE EN MILIEU PAYSfN..............
2 0
CONCLUSIi3NS GENERfd,ES . . . . . . ..a......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...” 23
DEUXIEME PARTIE : NIEBE
l- FLUCTUATION DES POPULATIOI ? IMAGINALES D'A. MOLONEYI ..a.......
2 4
2- ETUDES DU SEUIL ECONOMIQUI DES THRIPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..d 27
INTRODUCTION
2.1. BUTS . . . . . . . . . . . . . . . ..a ............................
........
2 7
2.2. MATERIEL ET METHODES ., ....................................
2 7
2.3. RESULTATS ET DISCUSSION‘ ....................................
2 8
CONCLUSICNS
s..........,....
....................................
32
3- ESSAIS INSECTICIDES ,....
....................................
33
3.1. MATERIEL ET METHODES ,.
....................................
33
3.2. RESULTATS ET DISCUSSION; ....................................
34
CONCLUSIONS
. . . ..*.....*....
4 2
.....................................
4- ETUDE AU CHAMP DU COMPORT 'IENT DU NIEBE VIS A VIS DES PUCERONS.
43

AVANT
P R O P O S
D
Le Service d'Entomologie du NRA de Bambey étant composé d'une équi-
pe d'agents plus ou moins spécialisés vec cependant une tendance à la polyva-
lente, il convient de souligner que ce derniers ont intervenu d'une façon ou
d'une autre dans la réalisation du tra
il faisant l'objet de ce rapport et de
celui du Minikit.
L'équipe est composée de :
Amadou Bocar BAL chercheur
Abou A.Y. DIOP Ingénieur de
ravaux Agricoles (adjoint)
Moustapha DIAW Technicien H
icole (essais Niébé)
Mamadou NDIAYE Technicien H
icole (essais mil + pièges)
Abdoulaye DIOP Observateur
evage insectes + travaux laboratoire)
Ibra DIBYE Observateur (ess
Adiouma NIANE Observateur (


,ES .
1.1 - Acigona ignefusalis Hmps
Après un début de capture des
dultes très timide dans la première
quinzaine du mois d’Août, aucun adulte r a été capturé jusqu’à la fin
‘je la première décade de Septembre. Ain:
c’est à partir du 10 Septembre que
Les captures significatives des adultes
nt eu lieu, soit 51 jours après la pre-
mière pluie utile. Ces captures se sont oursuivies jusqu’en fin Novembre. La
figure :L fait apparaître pendant cette F riode deux (2) zones de captures cor-
respondant aux captures des adultes de 2 générations dont la seconde s’estdévelop-
pée pendant la
maturation du mil. Le I; mbre d’insectes capturés est resté ce-
pendant faible pendant les 2 périodes av c 395 et 194 adultes pour la première
et la seconde respectivement. Les maxir
ont été également bas. Ainsi un maxi-
mum de 61 adultes a été capturé pendant 1 a première période contre 35 pendant
In seconde. Compte tenu de la ‘biologie dc cette espèce qui entre en diapause
aux derniers stades larvaires, peu d’ insc ctes ont évolué vers une deuxième gé-
nérat,ion pendant la campagne. En effet, 1 eu d’adultes ont été capturés pendant
la deuxi.ème période qui a coïncidé avec 1 a fin des récoltes du mil.
Alors que pour le délai des ca1 tures après la première pluie, le com-
portement d’A. ignefusalis cette année sc rapproche le plus de celui en 1985,
1.a physi.onomie des captures est plus prot he de celle de 1986. Les faibles cap-
turcs d’adultes en Octobre semblent miew en rapport avec la culture du mil et
les conditions agroclimatiques du Sénéga; .
Les fortes infestations du mil par les foreurs des tiges à 70 jours
après levée (cf. par. 2.1) sont en partie
le reflet de ces captures lors de la
première période, importantes pendant la deuxième quinzaine de Septembre.
‘_
1.2 - Raghuva albipunc telta JOE n.
Les captures des adultes ont et lieu à partir du 18 Août soit 30 jours
après la première pluie importante, ce qL i correspond au délai observé en 1986.
Les captures se sont étalées jusqu’en Oct Dbre ( c f . f i g . 2). Les adultes d’une
seule génération semblent néanmoins avoir été capturés pendant cette période,
comme ce fut le cas en 1985 et 1986. Le n aximum des captures journalières aété
de 998 adultes C~OS~* 490?). Il a eu 1 ieu le 10 Septembre soit 50 jours après
le semis du mil.

II AIL
JUILLET
AOUT
EMBRE
A
A
I
’ J U I L L E T
AOUT
@ SE
FIG. 1. FLUCTUATION DES POF JLATIONS D* A. ignefusalis
( PIEGE “RORINS~N” 1 A R Ah 2FY C T P I I Ivln~r-rmr

JOUR
f

MM
HAUTEUR D’EAU EN
B 0
2 0
0 0
cl 0
JOUR
/

0
ZO
CAPTURES
00
0
G
NOMBRE D’ADULTES
C‘VI
w
h>

Malgré une impression d'un fo
étalement des captures, 80% des adul-
tes capturés l'ont été en 6 jours Cdu 6 u 15 Septembre 1987) ; ce qui ressem-
ble plus à ce qui a été observé en 1985
Les conséquences de telles
sur les infestations du mil par
R,. albipunctella seront évoquées au par. 2.2.
2 - LUTTE CONTRE LES PRINCIPAUX RAVAGEUR DU MIL
Introduction
1
Au cours de son développement, le mil est victime d'attaques de plu-
sieurs .insectes dont certes l'importance n'est pas toujours grande. Bien que le
principal ravageur de cette céréale soit ces dernières années, R. albipunctella,
la présence des foreurs n'en est pas moi 1s importante.Compte tenu de la culture du
.nil cependant et de la taille des plante 1, seule- la résistance variétale aux insec-
tes et la lutte biologique sont envisagé s eu égars aux chances qu'à la recher-
che de développer des technologies utili ables en milieu paysan.
Ainsi donc après 1
ésistance variétale faite sur des va-
riétes fournies par les sélectionneurs,
ous rendons compte des observations
Saites sur le matériel en co
on avant de terminer par l'essai de
Iutte biologique, contre &.
2.1 - Résistance variétale
2.1.1 - Essai conjoint
---_----------
2.1.1.1 - Matériel et méthodis
Onze (11) variétés fournies pa les sélectionneurs et qui constituent
l'essai conjoint, ont été testéesqua
action vis-à-vis des insectes
sous infestation nature
5 GAM8301,5 GAM 8201, IBMV 8413,
IBMV 84Ci6, IBMV 8404, 10 GAM 90 SYNT
2, 4 GAM 8501, mv 8001, SOUNA 3
et la locale de Keur Mafssa.
s le 20 Juillet 1987 après une
pluie de 16 mm. De la levée à la rkolt , des observations ont été effectuées
sur les différents ravageurs du mil :
soccata Rond., Lema sp, les fo-
reurs des tiges, R. albipunctella et
Hbn. Les observations
sur les foreurs des tiges ont
à des dissections de tiges ef-
fectuées à 30, 50 et 70 jours
tandis que celles sur R. albi-
-
-
punctella ont eu lieu
-
ufs), à 15 et 30 jours plus tard
(JAE) (larves et mines)
armigera ont été faites à
15 JAE seulement, date
ur les épis a été la plus im-
portante.
. .;.

2.1.1.2 - Résultats et disc ssions
2.1.1.2.1
- Ravageurs de 1
----.m----c----
plante
- - - - - - -
Les niveaux d’attaque d’A. SO
-
- rata et Lema sp ont été encore très fai-
bles sur toutes les variétés. Les contr les ont été effectués à 12 JAL et 20 JAL
respectivement. Les pourcentages d’atta Je de la mouche étaient inférieurs à 1%
tandis que ceux des chrysomelles variai ?t entre O,8 et 13%. Les résultats des
observations faites sur les foreurs des tiges (cf. tableau I), font apparaître
egalement un niveau faible
de ces enne is à 30 et 50 JAL. A aucune de ces da-
tes, un stade d’A. ignefusalis n’a été
-
couvé dans les galeries. Les pourcenta-
ges de tiges minées à 50 JAL, bien qu’é snt faibles sont cependant plus élevés
qu’en 1986. Suivant les variétés, ils v lient entre 1 et 9%. La variété GAM 8501
a été la moins attaquée alors que les v iiétés 5 GAM 8201 et la locale de Keur
Plaissa l’ont été le plus.
A 70 JAL par contre, le pourcl ltage de tiges minées a été élevé com-
me ce fut le cas en 1985. Ce pourcentagl a varié entre 58 et 78 ; il n’a pas été
cependant mis en évidence de différence significative à 5% entre les variétés
bien que le taux d’attaque ait été plus Faible sur la GAM 8501 et plus élevé
sur la locale de Keur Malssa. Le pource] ;age de tiges contenant un stade d’A.
jgnefusalis est cependant significative] ?nt plus élevé sur IBV 8001, SOUNA 3 et
la variété locale. Compte tenu du pourcl ltage de tiges minées, ce résultat pour-
rait s’expliquer par un retard de dével, wementde l’insecte sur. ce3 variétés par
r2ppcr t aux autres.
Les dissections des tiges de
il ont révélé la présence cette année
d’un autre foreur des tiges du mil au S négal. Des larves et nymphes d’un coléop-
tère ont été souvent trouvés dans les t ses, et des fréquences allant de 31 à
44% (cf. tableau 1). Les adultes qui on
été obtenus de ces larves et nymphes
ont Sté identifiés par nous-même, comme Ztant Elattocerus senegalensis;
Notons cependant que malgré 1
niveau élevé de tiges contenant l’es-
pète, il n’a pas été mis en évidence de lifférences significatives entre les
varié té.s .
2.1.1.2.2
- Ravageurs des
---------d----
Comme ce fut le cas en 1986,
? pourcentage d’épis attaqués par R. al-
-
-
bipunctella a augmenté au fur et à mesu 5 qu’étaient effectuées les observations
(cf. ta’bleau II). De 4 à 13% des épis a, ant des oeufs, les pourcentages d’épis
attaqués à 15 et 30 JAE ont varié entre j8 et 73% et 69 et 90% respectivement.

Tableau I :
---.
Importance des foreurs des ti
.
----~-
(-NOMBRE TOjAL DE TIGES
30 JAL
50 JA
70 JAL
Contenage 1 stade
Variktés
(Attaauées IDisséaué@\\AdtaauéesIDissé-
IAtta~iée;IA.
ignefu E.
I
sene-
_-----
l- 5 GAM 8 301
2- :j GAM 8201
3- IBMV 8403
4- :tBMV 8406
.-
7 - IRMV 8404
6- 10 GA; 90
II T
'7 - G xi 8302
8- GAM 8501
')- IBV 8001
LO- SOUNA 3
ll- Lot. Keur
?!aîssa

r
8
Alors qu’aucune différence significative
‘a été mise en évidence entre les va-
riétés pour le pourcentage d’épis ayant
des différences d’attaque ont
été notees sur les variétés.
t 8406 ont été significative-
ment moins attaquées aussi bi
Les hypothèses faites jadis
pour expliquer cette progression du taux
‘attaque lors des contrôles, restent
valables. En effet la poursuite des capt
es d’adultes de 3. albipunctella après
le contrôle des oeufs effectué dans la p mière décade de Septembre serait cer-
tainement à l’origine d’une augmentation
u nombre d’épis ayant reçu des pontes.
Ce résultat semble prouver également que la femelle de R. albipunctella peut dé-
poser ses oeufs sur les épis de mil depui
le début de l’émergence de celui-ci
jusqu’au début de la formation des grai
Pour éviter la collecte d
s, deux suivis à buts
différents devraient être proposés.
nalité serait d’étudier
la mortalité au champ des oeufs et d
se, sur les différentes
variétés serait effectué à partir de
euls épis ayant reçu
des oeufs, avec cependant comme fact
l’ignorance du nombre d’oeufs
par épi. Le second contrôle devrait
e le taux d’attaque sur
les différentes variétés et la sévérité
celle-ci. Une seule observation effec-
tuée entre 30 JAE et la récolte permettr
t d’obtenir ce renseignement.
Les pertes de rendement ex
traduisent l’impact de
l’attaque sur le rendement en grains des
ariétés.
Il est le reflet soit d’une
attaque sévère soit celui d’une toli!
ande du matériel. Le
nombre de mines par épi attaqué est
les variétés ainsi que
le taux d’attaque. Contrairement aux
1986, celui-ci n’est
d’ailleu:rs pas plus élevé dans la sé
Malgré la similitude des t
é v é r i t é s , l e pourcen-
:
tage de ;?erte de rendement est varia
autre. Ainsi GAM 8302
et GAM 8501 ont subi les moindres pertes
vec des taux respectifs de 4,5 et 6,5x
CAM 8201, 10 GAM 90 Synth.2, IBV 800
a ont subi les pertes
les plus élevées (15-17%).
Ce résultat, bien que partiel s ble traduire une plus grande tolérance
de GAM 8302 et GAM 8501 aux attaques de
<.

Tableau II
--.. : Ravageurs des épis et rendement
l- 5 CAM 8301
2- ") GAM 8201
j- 'I'BMV 8413
il _
IBMV 8406
5- I.BMV 84Ci4
h- 10 CAM 90 SYNT.2
'i- r;AM 8302
8- CAM 8501
9- IHV 8001
lO- SOUNA 3
Il- L,oc. Keur Maissa
I'ab.Leau III : Pertes de rendement du mil en fonction du niveau d'attaques de
---I----
fi. albipunctella.
CI_
-
i
Attaaue
Nb. mouen Sé
Perte de l
j
Variétés
----
l- GAM 8301
2- ti GAM 8201
3-
IHMV 8413
4-
IBMV 8406
5- IBMV 8404
6- 10 CAM 90 SfN.2
-(- GAM 8302
8- GAM 8501
9- IEIV 8001
10- SOUNA 3
ll- 1x1~. Keur MaTssa

10
Conclusions
Malgré la présence cette anné
d’E. senegalensis dans les tiges de
mil, le taux d’attaque de cette plante
ar les insectes ffit faible pendant la
phase végétative. Les taux d’attaques
levés des foreurs, noté tard dans la sai-
son ne semblent pas avoir d’ef’fet sur 1
rendement du mil.
L’importance de
s’est encore confirmée ainsi que les
p o s s i b i l i t é s q u ’ o f f r e l a rési
tale pour lutter contre cet insecte.
Malgré l’absence de différence des taux
‘attaque entre les variétés, certaines
a’emblent subir peu de pertes,
s de GAM 8302 et GAM 8501 contraire-
ment à IBV 8001, GAM 8201
,
:
.:,

11
2-1.2. Observations sur le parasit*sme de R. albipunctella
I
2,,1.2.1. Matériel et méthodes.
Peu avant la récolte des essais mi
en place par les sélectionneurs, des
observat io:1s ont été effectuées sur le
atériel en cours de sélection et, celui.
(composant les différents essa.is de rend
le taux d’attaque par la mineuse
des épis a été calculé. Pour .le premier
e matériel, la formule utilisée en
1986 ( d _ Ql + Q2 ) a été reconduite,
ec une sévèrité (taux d’attaque x nombre
- 10s
moyen de mines par épis 1, égale à 2,5.
Le taux d’attaque
limite ainsi calculé est clors égal à 8
Pour les essais de rendement, seul
le taux d’attaque est indiqué.
l é du pourcentage de pertes occasionnées
pour l’amélioration des variété
2.1.2.2. Résultats et discussions.
Les résultats des observat
s aux tableaux IV, V et VI.
Trois (3) lots ont été encore d
l ’ e s s a i “ t e s t d e lignées’\\rj((‘8% ;
8 44(2O%,i li({&OUlla 3.
A l’image du taux élevé d’
albipunctella pendant la campagne
peu de lignées se situent à bi<2
parmi les 232 lignées dont le taux
d’attaque a été déterminé,
rieur ou égal à 8% tandis que 3
l’ont compris entre 8 et 20%. Toutes ce
lignées qui ont été très faiblement
attaquées en comparaison av
pourraient être mieux suivies en vue
de leur caractérisation.
aux d’attaque faible, il paraît
difficile d’affirmer leur résistance CO
te tenu du seul critère utilisé. De
nombreuses lignées (91) ont des taux d’ ttaque compris entre 20% et celui du
Souna 3. Compte tenu de 1
ette variété dans le programme mil,
ces lignées pourraient êt
es si leurs caractères agronomiques
etaient acceptables.
Sur les autres essais, l’ensemble
matériel a été fortement attaqué. Le
taux moyen d’attaque est en effet de 1’
dre de 75%. Deux variétés (5 CAM 8201
et 10 GAM 90 synth.2) de l’essai conjoi
ont été cependant moins attaquées avec
des taux respectifs de 5
ces variétés ne soient pas les
moins attaquées dans l ’ e
le service d’entomologie, GAM 8201
semble avoir subi les mo
Notons que sur cet essai, ces
variétés ont été parmi 1
Ainsi au contrôle de la ponte, les
pourcentages d’ épis ayan
aient relativement élevés.

12
Tableau IV
Répartition des 1:
kes en fonction du taux d'attaque
de R. albipunctel:
: Essai test de lignées.
IC:~I 80026,80046
ICMI 84003,84266,
ICMI 8000 2, 8000 6, 8000 9,
84005,84006
84013
80011, 80017, 80030, 80032,
84031,84032
83034, 80035, 80053, 84009,
84033,84036
i4010, 84014, 84018, 84021,
84062,84110
I
84048.
84024, 84025, 84027, 84039,
84109, 84124, 84127, 84130,

84131, 84139, 84149, 84150,
84157, 84168, 84176, 84178,
84183, 84184, 84186, 84189,

84195, 84196, 84199, 84213,
84214, 84217, 84221, 84222,
84223, 84227, 84228, 84234,
84235, 84236, 84243, 84247,
84248, 84249, 84250, 84253,
84257, 84258, 84259, 84260,

84263, 84267, 84268, 84269,
84271, 84272, 84273, 84278,
;
84280, 84284, 84287, 84289
84291, 84292, 84299, 84302,
84303, 84307, 84308, 84311,
84312, 84317, 84321, 84322,
84326, 84327, 84328, 84329,

84331, 84334.

VTableau . Attaque du mil par R.
-
Désignation de l'essai
I
Variétés
Taux d'attaqu
C%l
Essais régionaux CILSS : Mil à
5 GAM 8201
73,o
cycle court.
4 GAM 8501
7630
1 GAM 8205
8970
HKP (Témoin régional)
77,o
IBV 8001 (Témoin local)
76,3
HKB Pl
70,o
HKB TiF
72,O
ITMV 8303
74,3
ITMV 8304
73,o
5 GAM 8301
82,0
IBM 8406
81,o
IBM 8413
75,O
IKMV 8101
78,2
IKMV 8201
75,l
Rendements nationaux : Essai con
4 GAM 8501
72,2
joint ISRA-ICRISAT
IBV 8001
70,o
Souna 3
68,l
Témoin local
68,4
5 GAM 8301
67 ,O
5 GAM 8201
5992
11 GAM 90 Synth.4
67,2
44- 38-5
71,5
IBMV 8413
73,5
IBMV 8406
72,4
IBMV 8404
76,4
10 GAM 9b Synth.2
54,o

3
Tableau V. (su
-~ -
ite)
T
Rendements Nationaux : Mils nains
3/4 EB SR/IRAT
78,4
3/4 Souna SR/IRAT
76,4
3/4 HK SR/IRAT
76,O
R C 80
79,o
IBV 8001
81,0
GAM 8204
78,O
GAM 8302
80,3
GAM 8201
66,l
GAM 8501
68,0
3/4 HKB 78
76,O
Souna 3
7593
Témoin local
79,o
-
Rendement des Synthétiques
IBMV 8406
83,o
‘.’
IBMV 8413
9233
IBMV 8414
82,3
IBMV 8417
83,o
IBMV 8419
87,O
IBV 8001
8035
Souna 3
79*0
CSM 34
76,5
CSM 35
73,o
-
Essai référentiel
GAM 8203
78,3
_‘.
.:
‘.
‘.
.
IBV 8004
78,l
GAM 8301
8315
Témoin local
7934
-
-1
.‘.

15
Tableau VI : Attaque de R. aljxipunc ella et pertes de rendement
-'1-,,x
Entrées
d'att;
ues ?oids des grains de n*
f '
(%)
IBV 8004 CO
38,5
3594,5(83)
31l3,7(83)
IBV 8004 C l
NON GERME
IBV 8004 C 2
8035
1651,6(43)
1483,7(43)
10,2
BV 8004 C3
79,o
l579,5(46)
1358,6(46)
1399
Souna 3 CO
82,o
1649,3(43)
1594,8(43)
3,3
Souna 3 C 1
84,o
2025,4(56)
l790,9(56)
11,6
Souna 3 C 2
89,o
1310,4(4J)
1035,7(41)
20,9
Souna 3 C 3
88,4
1760,3(45)
1495,6(45)
l5,O
* n = chiffre entre parenthès :. Le C1 n'ayant pas germé, les parcellees
étaient resemées avec d CO et la réaction de cette entrée a été
constante.
‘.
. : . .
.

16
le suivi de 1 ‘essai “Amélioratior
1
les variétés synthétiques” a permis d’obte-
nir l,es résultats portés au tableau VI
Il apparait qu’au cours des cycles d’nmé-
lioration de IBV 8004 pour le mildiou, les attaques de R. albipunctella ont cru.
C’est en effet ce qui apparait en comg
Tant les taux d’attaque enCo,C2etC3.De 38,5%
en CO, ce taux est passe à 80% en C2 E :3. Le pourcentage de perte à taux d’atta-
que égal est cependant resté identique
Ce qui signifie que sur l’épi attaqué, il
n’y a aucun caractère (compacité par e: ample) qui semble avoir joué un rôle im-
portant dans la limitation des mines e’ des pertes qui en résultent, à moins que
le nombre de mines par épi soit plus ir sortant en Co.
CD
Notons qu’un léger décalage de l’émerg n c e d e s é p i s entreqd’une p a r t , C2 e t C 3
de l’autre
pourrait être ii l’origine de cette différence d’attaque.
L’amélioration de Souna 3 qc nt à elle n’a pas abouti à une variation du
taux d’attaque. Celui-ci est resté éle é dans tous les cycles d’améliorations. Le
pourcentage de perte de rendement à ta x d’attaque égal à fortement augmenté
cependant. De 3,3% en CO, il est passE à 11,6% en Cl, 20,q et 15,O en C2 et C3
respectivement. Deux hypothèses pourra ent être avancées pour expliquer ce ph$no-
mène : une plus grande mortalité des j unes larves sur CO qui se traduirait par un
nombre
de mines par épi fai.ble et une réduction de la taille des mines qui pour-
rait etre le résultat d’une plus grand
compacité des épis de CO.
Conclusions :
Malgré le taux d’attaque éle é du mil par R. albipunctella, 14 lignées
parmi 222 ont été très faiblement atta uées et leur suivi pour une caractérisation
s’avère nécessaire. Celui de 5 Gf#l 82c
et 10 GAM 90 Synth.2, moins altaquées que
,,;:.
les autres variétés de l’essai canjoin
installé par les sélectionneurs doit etre
continué en l’améliorant.
De l’amélioration des variét s synthétiques il est ressorti ce qui suit :
IBV 8004 : Augmentation de 1 attaque au cours des cycles et stabilité du
pourcentage’ de pe te à taux d’attaque égal.
Souna 3
: Stabilitk du taux d’attaque et augmentation du pourcentage de
perte à taux d’a taque égal.
Malgré les reserves faïtes j dis sur la méthode utilisée pour la détermi-
nation du pourcentage de perte et en a tendant de trouver les explications des dif-
férentes réactions des variétés, et SC s réserve de gains obtenus par ailleurs,
le CO est le meilleur cycle par ràppor
aux attaques de la mineuse dont il n’a pas
et6 tenu compte au cours des cycles d’ mélioration.
.

17
2.2. Lutte biologique.
La lutte biologique contre
albipunctella par l ’ u t i l i s a t i o n d e Bracon
-
-
hebetor, initié avec le pro,jet CILSS
-
-
-
lutte intégrée a été poursuivie. Les résul-
tats obtenus en 1986 étant (encouragea
s, des lachers ont été à nouveau effectués
en milieu paysan dans la zone de Bamb
2.2.1. Matériel et méthodes
Deux (2) champs de mil ont f
t identifiés en milieu paysan non loin du
CNRA de Bambey. L’un est considére cor
! témoin tandis que 1970 adultes de B. hebetor
-
(SR : 0,5) ont été lachés dans le secs
1 aux dates suivantes :
- 23.09. : 450 adultes
- 28.09. : 23-ï adultes
- 5.10. :1283 adultes
Juste avant la récolte soit 15 jours c
iron après le dernier lacher, des contrôles
ont été effectués pour noter le para5
.isme de R. albipunctella par B. hebetor,
dé terminée par la proportion de mines
ntenant des larves et/ou des cocons du
parasi te.
2.2.2. Résultats et discussi 1s-
2.2.2.1. Elevage en laboratc
de B. hebetor et de son hôte
L’élevage du parasite a~ été
‘fectué en laboratore sur Corcyra cephalonica
Sa.;nt: hôte de substitution et ennemi
‘s denrées stockées. Les résultats portés au
tableau VII, en confirmant ceux obtem
en 1986 attestent la supériorité de la semou-
le de sorgho en tant que substrat ~OUI
.‘élevage d e c . cephalonica par rapport au
mil et. au riz. Avec un taux de réussit
de 93,5% et une durée de développement de
:
:
_.:
53 jours, cette semoule a permis un mc
leur élevage de ce lépidoptère. Rappelons
que l’élevage n’a pas été possible SUI
.es graines entières de sorgho.
Des larves de taille moyenné
nt été parasitées par B. hebetor ; le cycle
entier du parasite a lieu dans les bo5
s contenant les larves sur lesquelles les
oeufs ont été déposés.
2.2.2.2. Parasitisme de B. k
letor.
Les résultats des observatic
sont portes au tableau VIII. Il ressort de
ceux-ci, une amélioration significatil du pourcentage de parasitisme de R. albi-
punctella par B. hebetor. En effet dar
un rayon de.lOOm autour du point de lacher

zibleau VII Elevage en laboratoire
de C. cephalonica sur différents substrat6
---
Substrat
Nombre
Nombre
Taux de
Durée de dé-
d’oeufs
d’adultes
réussi te
ve loppemen t
obtenus
Grains de mil
972
117
66,O
Semoule de mil
672
307
5937
Semocle de sor
446
293
9395
00
Semoule de Ft+z
699
194
40,7
I
58,6
I
Tableau VIII. Parasitisme par
en fonction de la distance par
rapport au point
)ort au point de
_’
Moyenne

et son équivalent, sur le champ témoin, le taux de parasitisme moyen est de 33,4 et
1’7,2% respectivement. Ainsi les adulte
de B. hebetor se sont plus ou moins deplacés
autour du point de lacher. Il faut cep ridant noter que l’augmentation du parasitisme
a essentiellement eu lieu dans un rayo
de 80m, avec un maximum entre 0 et 4Om. Ces
résultats confirment en les précisant :eux obtenus en 1986.
Conclusions
15 . hebetorélevé en laboratoi e sur C. cephalonica est capable, une fois
laché dans les champs de mil en épiais n, de retrouver les larves de R. albipunctella +
et de les parasiter. TJne augmentation
ignificative du taux de parasitisme est ainsi
obtenuedanr un rayon de 80m avec un ma I.;lmum en deça de 40m autour du point de lacher.
I
L’effet d’ilne telle augmentation du pa asitisme sur les dégâts,causés
au mil par la
mineuse devra dès lors être précisé av nt d’envisager une utilisation plus large.

20
3 - SUIVI DE L’ENTOMOFAUNE MILLICOLE V MILIEU PAYSAN.
3.1. But :
Connaitre l’importance de
rntomofaune nuisible au mil en milieu paysan
et les ennemis de ces ravageurs,
3.2. Matériel et méthodes.
Des :parcelles de 100 m2 sonlt délimit s dans 12 champs paysans répartis dans les
regions de Diourbel, Thiès, Louga et
stick. Pour le contrôle des foreurs, des
dissections de tige ont été effectui: . Les attaques de R. albipunctella ont été
évaluées à la maturité du mil. Le pc
centage d’attaque et la sévérité ont été
ains.i notés.
3.3. Résultats.
Les ennemis les plus impor
nts ont été pendant la campagne les foreurs
des tiges en général, Acigona ignefc
lis en particulier et les mineuses des épis.
Les résultats des observations sont
rtés au tableau IX.
3.3.1. Foreurs des tiges.
Comme ce fut le cas en ste
on les attaques du mil par les foreurs des
tiges ont crût progressivement penC
t la saison. Très faible en début de campagne,
le taux d’ attaque est passé à près E
100% sur toutes les localités à l’exception
de Bambey. Alors qu‘à Bambey sérère
taux d’attaque fut de 47,5%, aucune tige
d5ssCSquée à Lambaye ne présentait d’
taques de foreurs. En attendant l’estimation
des pertes dues à des attaques aussi
ardivesnotons que le mil en maturité ne
semble pas avoir trop souffert de ce
foreurs.
.,:
3.3.2. Mineuse d e s é p i s .
Le nombre d’épis attaqués
ité également élevé bien que les pourcentages
ont Etté souvent moindre que ceux des
3reurs en fin de saison. Deux localités se
sont également distinguées par le ni
au relativement faible des attaques. Il
s'agit de Nguith et Sam Thiallé où 1
taux d’attaques étaient de 8,O% et 38,0$
respectivement. C’est dans ces deux
salités que le nombre de mines par épi at-
taqus fut le moindre également avec
moyenne 1,5 et 1,l mine par épi. A Keur
Boumi, Dia Ndongo et Bambey sérère c
les pourcentages d’attaque avoisinaient
100% les nombres de mines par épi at
lué était respectivement de 4,8,7,5 et 5,9.

Nguith (Linguère)
Keur Boumi CLougaI
Sagatta (Kébémer)
Dia Ndongo (Thilmakha)
,
Lambaye (Bambey)
-1'-
090
090
030
64,o
199
Bambey sérère
- "_
o,o
070
47,5
98,O
539
Sam Thiallé (Mbacké)
21.06.87
597
5,8
100,o
3 8 , 0
191
Nguékhokh (Mbour)
19.07.87
18,5
100,o
70,o
199
Roff (Mbour)
1 8 . 0 6 . 8 7
176
4,2
96,1
6 6 , 0
197
Pakkha (Gossas)
2 3 . 0 7 . 8 7
133
Il,7
100,o
74,0
178
Touba Diaksaw(Gossas)
135
770
100,o
62,0
136
,<’

22
Les attaques de la mineuse ont éte par zonséquent très sévères dans cette
localité ou les pertes occasionnées au ni1 ont été vraissemblablement élevées.
Conclusion 6
Alors que l’attaque des fore, IS des tiges était faible voire nulle
dans la zone de Bambey, elle fut impor Inte dans toute les autres localités
malgré l’apparition tardive de ces rav :eurs. La mineuse des épis fut également
importante dans tous les champs qui on
été suivi à l’exception de ceux de
Nguith et Sam Thiallé. Le nombre de mi: 3s par épi attaqué a varié entre 1,l et
7,5 mines.
:::
:,
‘.:_
,,:
::
‘_

23
Conclusions Générales
Malgré la nécessite d’u
suivi constant de l’entomofaune du mil,
compte tenu de la complexité de 1 agro écosystème, les efforts jusqu’ici
déployés au regard de &, albipunc ella se justifient par les dégâts que peut
causer cet insecte et son apparit on régulière. La culture du mil, telle
qu’elle est pratiquée au SénCgal, la disponibilité des paysans et les résul-
tats que laissent entrev0i.r la rE: istance variétale et la lutte biologique
par l’utilisation de B. hebetor f
-
nt que le choix doit porter sur ces méthodes.
Les facilités d’élevage de ce par site autochtone doivent nous pousser au
renforcement des populations natt elles par des lachers d’insectes dont le
nombre sera fonction des apt!itude
des services impliqués.

:
.‘.

1- FLUCTUATIr)N DE:: POPULATIONS IMAGINA ES D’A,ftIOL(jNaÿ,
I
Les captures de l’insecte ont été effectuées à Bambey gràce au piège
“Robinson”.
Le début des captures a eu
ieu le 16 juillet 1987 soit bien avant la
pluie utile, suite aux traces tombtres d ns le courant du mois de juillet. Pendant
IL1 jours on a assisté à des émergences
‘aibles de mâles. C’est à partir du 28 juil-
l-et soit 8 jours après la première plui utile que les captures des deux sexes ont
réellement commencé. Ces captures se SO t poursuivies jusqu’en Septembre avec un
arrêt en Août.
L’histogramme de frequence fa t apparaître 2 zones de capture dont les
pics se situent respectivement au 29 j illet et au 29 Août soit un mois plus tard.
Les adultes de 2 générations ont été ai si capturés pendant la campagne comme ce
fut le cas en 1985 et 1986. Contraireme t à ces 2 années cependant, les captures
des premiers adultes ont eu lieu en jui let et elles ont été moins importantes que
celles de la deuxième période. 209 adul e s (64#+ 145 7) ont été capturés à la pre-
mière période contre 1664 adultes (73 $
15917) à la seconde. Compte tenu du stade

du niébé le plus endommagé par A. molon yi et de la biologie de l’espèce, de telles
-
captures répondent mieux à nos attentes
Elles expliquent en partie d’ailleurs, les
fortes infestations par ce phyllophage
u niébé et de l’arachide qui ont eu lieu
cette année dans le centre (FIissira)
Notons cependant que le nombr
de mâles est de loin le plus important.
Malgré les sex-ratio détermi+sen labor taire et compte tenu de leur limite, un tel
fait explique les difficult6:; qu’il y’a à se limiter à ces captures pour lancer un
avertissement agricole.
Le décalage qu’il yXa eu dans l’apparition des premiers adultes entre
. ..’
1986 et 1987 est essentiellement lié à
‘installation de la saison des pluies. En
effet, pendant ces deux années,
des captures régulières et importantes a
eu lieu. 7 et 8 jours après la première
uie utile. Si ce délai était encore confir-
rné , et en l’absence de perturbations CO
e ce fut en 1985, les stades larvaires
supérieurs au 3ème, qui sont les
apparaîtraient environ 1 mois après
le semis du niébé qui aura ét& effectué
la pluie utile.

3 0
2 0
1 0
C
251 ,2
r~e.5
a
$ '100

œQ 63,l
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E 39.E
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10
0
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œ
z
g 2 0
25
10
5
0
’ JUILL
PTEMBRE

O C T O B R E ’
FIC;.2- FLUCTUATION DES Po

27
2-
ETUDES DU SEUIL
-
-
-
- ZJNXIIQUE IES - {IPS
Introduction :
Dès l'apparition des boutons
oraux, le niébé est attaqué par les thrips,
qui provoquent des avortements des orga
s floraux et une chute de rendement plus ou
moins importante suivant les zones de c
ture. Deux traitements sont par conséquent
actuellement préconisés au Sénégal pour
imiter les populations de thrips et les
pertes de rendement qu'ils occasionnent.
L e premier traitement est systématique et
a lieu à l'initiation des boutons florau
ou à l’apparition de la première fleur. On
le qualifie de préventif malgré l'utilis tion de pyréthrinoîde de synthèse (Décis).
Le second traitement est recommandd 8 à 0 jours plus tard.
Dans le cadre de l’utilisation raisonnée des pesticides, cette démarche ne
peut être que provisoire. Le recours aux insecticides
doit avoir lieu au moment où
le niveau des populations d'insectes est tel qu’une intervention chimique est écono-
miquement justifiée.
2.1. But :
Le but de l'essai est de déter iner le niveau des populations de thrips
dans les boutons floraux et les fleurs d
.
niébé au dessus duquel, le traitement chi-
mique est économiquement justifiée.
2.2. Matériel et méthodes.
L'essai était implan,té à Bambe
et Nioro. Deux variétes ont été semées
separément dans des dispositifs à Blocs omplets randomisés à 5 répétitions. Les
variétés étaient 58-57 (floraison étalée et Bambey 21 (floraison groupée). Sur ces
_’
variétés 6 et 5 objets respectivement ét ient prévus. Le premier objet correspond à
1..
.
une protection totale à partir de l'init ation des boutons floraux par un traitement
tous les 4-5 jours, alors que Pe dernier objet est non traité. La protection de
l'objet i est commencée 4-5 jours après e début de celle-ci sur l'objet i-l. Le
produit utilisé est le décis à 15g de ma ,ière active par hectare. Avant chaque trai-
I
tement des prélèvements des différents c
anes floraux sont effectués. Ceux-ci, ,con-
servés dans de l’alcool à 30’ sont disse
és au laboratoire et les thrips dénombrés.
Ivialgré les réserves faites
plus tare
ur le calcul du nombre de thrins,
celui-ci
E
est fait sur la base du coût
d e niébé déterminés comme
suit :

28
Prix de revient du dkis + Coû
main d’oeuvre temporaire + Amortissement
pulvérisateur
= 5.570 x 1,25 + 2c
65
2.3. Résultats et discussions
Sur les tableaux IX et X sont
wtés les nombres de thrips trouvés dans
25 organes à chaque prélevement, ainsi q 3 les rendements du niébé obtenus sur les
différents objets. A Nioro, Bambey 21 n’
pas été récoltée suite à une bactériose
et une rhizoctoniose. A Bambey, cette va iété a été très peu productive en raison
du déroulement de l’hivernage. Il n ‘a pa
été mis en évidence de différence signi-
ficatives entre les rendements obtenus.
Détermination du seuil écpnomi le
-
Les données disponibles pendan
cette campagne sont insuffisantes pour
. /’
déterminer de façon précise et avec la m8 thode statistique, le seuil économique des
trhips. D’autres facteurs liés à la cuit le du niébé,
à son inféstation par les
thrips et à la bioécologie de ces insect’ s sont à l’origine de difficultés à mettre
..<
au point un modèle. IL s’agit des faits
vivants :
- Il y’a au moins deux espèces le thrips qui infestent les organes floraux
.
du niébé.
- Les thrips développent plusil lrs génération pendant la floraison du
niébé
- La présence simultannée des . lutons floraux et des fleurs provoque une
répartition dans ces organes des thrips iquelle ne semble/!%e au hasard. Ces
con-
.:.l:
. . . .
traintes d’ordre biologique, écologique ( ; expérimental, font que nous avons pré-
férés nous abstenir provisoirement de 1’; ialyse statistique au moyende modèles de
regression. Une méthode de calcul basée I lr les populations de thrips et 1;s rende-
ments obtenus permet néanmoins de donner les valeurs approximatives du nombre de
thrips qui semble avoir été à :L’origine ( ‘une perte équivalente au coQt e.stimé d’un
traitement chimique.
Les nombres de thrips trouvés i Nioro et Bambey sur la 58-57, à partir
des éléments de calcul portés au tableau (1 sont différents. En effet, à Nioro le
nombre de thrips par 25 boutons floraux ( ; 25 fleurs sont respectivement 8 et 234
alors qu’à Bambey, ces nombres sont 15 e’ 62. Ces différences semblent trouver
d’explications dans les niveaux de rende1 :nt et les populations de thrips dans ces
2 localités. A Nioro où les precipitatioi 5 sont plus abondantes et plus violentes,
il parafit normal que le nombre de thrips :Oit moindre dans les boutons floraux

29
Tableau IX
-
-
-: Evolution des population de thrips dans 25 organes floraux
du niébé à Bambey.
(BF = Boutons floraux
FL = fleurs)
58-57
--.
Dates ,
27.08
7.09
17.09
Rendement
BF
F L
B F
B F 'FL
B F F L
BF
F L
ig/ha
-
-
- -
1
4
6
3
32
0
12
0
2
23
737,6 a
2
4
9
12
28
2
19
2
4
2 2
744,l a
4
11
15
19
9
30
5
5
33
57534 b
10
11
4
14
7
2 0
16
83
182
412,O c
2 21
7
35
28 48
83
440,9
9
238
c
4
21
14
2 0
11
30 59
76
168
455,V bc
.:.:,
Bambey 21
,.
Dates
Os .’ ,On
dQ
B F
F L B F
F L
\\
(5* Q*% \\
-
-
-
l
12
1
42
341,3
17
2
20
296,V
24
9
177
201,3
::
,. :,
34 24
86 245,2
44 t
6
185 230,4
;:. .
‘.

30
Tableau X : Evolution des population: de thrips dans lesorganes floraux
-
-
du niébé à Nioro (variét
58-57)
l- 15.08 T
~4.08
-
,-
- T 29.08
r 3.09 l- 11.09 Rendement
(kg/ha)
;‘L
B F
FL
B F
F
B F
FL
B F FL
BF F L
.-
-
L
2
1
1
42
1
8
547 1347,2 a
12
7
2
3 5
3
9
661 1194,4 a
6
26
7
104 7
1 0
703
916,7 b.
4
1 4
2 3
46 3 1
1 5
980
611,l c
1 0
1 4
2 2
50 37
11
151 1 583,3 cd
12
11
4 5
63 4 5
35
287 3 416,6 d
,-
-
BF = Bouton floraux Fl: Fleurs.
‘.
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33
7.
Il
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F;liif’ica1 .VC?il!i:n t. di f fkrents
L\\ii = Différence des xi. pr,js 2 U
‘Ti = Somme des nombres dl: thriI:
:orrespondant à X i , à u n e d a t e donn+e
NetOH
--
l’hrips/25 BF = 2 (SATi )/5 x 3!‘2
1 x 344
- 8
; x X32,2
..:.
<:: :
.:.
_.

3 2
qu'a Bambey. Dans les fleurs par contre
compte tenu du niveau élevé des popula-
tions de thrips à Nioro, le nombre de t 'ips susceptible de provoquer la même baisse
de rendement est plus élevé. Cette augm station peut être également due à une flo-
raison plus importante en raison des pr :ipitations. Les avortements provoqués par
des nombres de thrips plus faibles ne s 'firaient certainement pas à provoquer des
baisses de rendement importantes.
Notons par ailleurs qu'il n'a )as été mis en évidence de différence
significative entre les rendements obte IS sur les objets 1 et 2 dans les 2 loca-
Jités. Les traitements ont éte commencé
sur ces objets à l'initiation des boutons
floraux et 5 jours plus tard. Les valeu : trouvées dans les boutons floraux, si
elles sont confirmées devaient; pouvoir
:rvir de réfèrence pour juger de l'oppor-
tunité du premier traitement. Les prélè :ments des fleurs et le dénombrement des
thrips dans ces organes, étant plus ais ;, le recours à ces organes permettra de
juger de la nécessité d'un deuxième tra zement.
Conclusion5
Cet essai dont le but était d déterminer les nombres des thrips dans
l.es boutons floraux et les fleurs de ni lé au dessus desquels le traitement chimi-
que est économiquement justifié a permi
de préciser sur la variété 58-57, tout au
moins, les nombres des thrips qui sembl lt avoir été à l'origine de pertes équiva-
l.entes au coût d'un traitement; avec le
icis à 15 g.m.a./ha. Les nombres sont 8 et
2134 à Nioro et 15 et 62 à Bambey dans 1 3 boutons floraux et les fleurs respecti-
vement. Ces chiffres, loin d'E!tre défin ;ifs devront être précisés ainsi que le
nombre minimum d'organes à pr6lever. L' ltérêt du traitement à l'initiation des
boutons floraux a été encore FIrouve mai avec la possibilité d'un délai de 5 jours
au minimum.

3 3
? -J!TJfiI INSECTICIDES
Introduction
Le niébé est victime d'attaqu s de nombreux insectes pendant son dévélop-
pement. Les pertes ainsi provoquées, SO i t très variables d'une année à l'autre et
en fonction des zones. Compte tenu des jesoins de contrôler les populations de ces
nuisibles et dans l'optique de la lutte intégrée, plusieurs méthodes de lutte sont
envisagées parmi lesquelles la lutte ch .mitlue.
Le développement de nouvelles molé-
cules et ou formulations par les firmes phytosanitaires, entraine la nécessité cons-
tante Ide tester leur efficacité contre es insectes dans les conditions tropicales.
Tel est le but de l'essai dont le com
3.1. Matériel et méthodes
variété : Bambey 21
localités : Bambey, Ni
objets :
l- Cyhalothrine (Karaté ED 2Og/L) à Ve, Fi et Fi + 1Oj
2-
- " -
(Karaté EC 15gha)
- '1 -
-"_
3- Karaté + Diméthoate 20 + 4Og/L) -II-
- '1 -
4- Cyhalothrine + phosa one (10 + 250g/ha)
-"W
5- Bifenthrine (Talstar .OO EC - 3Og/ha)
- "D
6- Marshal 25 STD i5OOg 100 Kg) + Cyperméthrine (Arriva 39g/ha)
à Fi et Fi + 1Oj
7- Deltaméthrine + Diméi îoate (12 + 300g/ha) à Ve, Fi et Fi + 1Oj)
8 -
- ” -
- ‘1
(10 + 300g/ha)
-"B
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9-
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(7,5 + 300ghal
- '1 -
-"B
lO- Deltaméthrine + Reldz 1 50 EC (7,5 + 300g/ha)-"-
-"B
ll-
- " -
+ - '1 -
(7,5 + 400g/ha) -'- -'-
12-
- '1 -
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(7,5 + 500gha) -"-
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(10 + 4OOg/ha) -'-
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14-
-"-
+
- " -
(10 + 5OOg/ha) -'-
- '1 -
15- Thimul 35 (800g m.a/h ) à Ve + Décis (15.m.a./ha) ) à Fi et Fi+lOj
l6- Témoin non traite
L'essai a été semé aux da es suivantes :
Bambey
20 juillet 198 après une pluie de 16,0mm
Louga
2ljuillet 1987 après une pluie de 42,8mm
Nioro
2 et 3 juille
1987 après une pluie de 44,Omm et un
cumul de 144mm.

Les entretiens ont été effet ués à la demande dans les localités. Un
suivi hebdomadaire de l’entomofaune a
é effectué ainsi qu’un prélèvement d’organes
floraux à parti
des boutons floraux. Ces organes conserves
dans de 1 ‘alcool à 30" sont disséqués
laboratoire sous loupe binoculaire. Les
thrips sont ainsi dénombrés.
Compte tenu de l’importance et de la n
ure du parasitisme pendant la campagne,
les seuls traitements effectués sont c
x prévus à partir de l’initiation des bou-
Louga : 26 Août ; l0 Septemb
3.2.1. Levée
bey et Nioro. Les pourcentages de levée
varient
entre 79 et 90% à Bambey e entre 72 et 83% à Nioro. A l’image des
deux années précédentes, le traitement
es semences avec le Marshal 25 STD (objet 6)
1
n a pas amélioré la levée à Bambey. A
contrairement à ces mêmes années,
:L’amélioration de la levée a kté très
ible. Ainsi les semences traitées ont levé
;jt 8?% alors que les autres l’ont été e
moyenne à 75%. Cette amélioration relati-
vement faible est due à une a.bsence de
iules au moment de la levée du niébé.
134 iules et 0 iule ont été respectivem
t capturées pendant les semaines du 29.06
au 5.07. et celle du 6 au 12.07.1987.
ntrairement
à Bambey et Nioro, la levée du
niébé a été médiocre à Louga. Les pour ntages de levée varient entre 49 et 78%.
flotons que les variations ainsi notées
e sont pas dues à un traitement quelconque.
I;n effet, seules les semences de l’obj
6 ont été traitées au Marshal 25 STD, et
celles-ci n’ont levé qu’à ‘74%.#
ilisées dans les trois
l o c a l i t é s , laisse penser aux condition
spécifiques de Louga (préparation du sol,
état s a n i t a i r e d e c e l u i - c i e t c . . . )
3.2.2. Entomofaune
Durant la campagne agricole 1
7, le niébé a été très peu attaqué par
les insectes pendant la phase végétativ
dans les trois localités sur lesquelks
l’essai était implanté. A l’exception d
jassides, dont les populations étaient
plus ou moins importantes à Bambey et N
ro (cf tableau XII) rares ont été les
ravageurs de la plante trouvés à ce sta
l’existence de nombreuses défo-
liations, les larves phyllophages étaie
pratiquement absentes lors des contrôles.
L,e maximum qui fut trouvé était une larv
de Spodoptera sp par 10 poquets.

35
3.2.2.1. Jassides
-
-
Compte tenu du fait que le ni bé supporte des populations importantes de
jassides au stade végétatif, il n’est i s paru utile d’effectuer un traitement à
ce stade d’autant plus que la recoloniE
tion à partir des mauvaises herbes se fait
très rapidement. Il suffit pour s’en rE dre compte de se reférer au tableau XII,
étant entendu qu’un traitement a eu lie
à Nioro le 22.08.87. Ainsi donc en l’es-
pace de 6 jours, le niveau des populati ns dans l’essai est redevenu identique à
ce qu’il était avant le
traitemer-t . h tons cependant qu’à Bambey il est apparu
une certaine efficacité des produits ut lisés contre les jassides. En effet, suite
au traitement effectué le 25.08.87, le
iveau des populations était insignifiant
le 28.08.87, dans les onze premiers obj ts tout au moins.
Suite au résultat obtenu sur le témoin, il semble cependant que cette observation
ait coincidé avec une baisse générale d
la population de jassides. Le niveau de
celle-ci, dans les onze objets atteste
néanmoins d’une baisse plus rapide et plus
importante suite à l’utilisation de ces produits et associations de produits aux
doses indiquées.
3.2.2.2 Pucerons
Compte tenu de l’échelle de n tation (de 1 à 5) (tableau XII), tous les
produits utilisés se sont avérés être p us ou moins efficaces contre les pucerons.
Les associations Karaté + Diméthoate (2
+ 4Og/L) ED, Deltaméthrine + Reldan 50 EC
(7,cj + 4OOg/ha) e t (10 + 500g/ha) e t l e Karaté EC(lc>g/ha) ont permis une réduction
plus importante des pucerons. Eu égars
u fait que les pucerons attaquent tous les
organes du niébé et que l’échelle de no ation a été établie suite à une apprécia-
tion visuelle, nous avons effectués des comptages sur les organes floraux prélevés
,-
les 9 et 16 Septembre 1988.
Au 9 Septembre, malgré les no bres de pucerons par 25 organes allant
jusqu’à 50, et à cause du coefficient d variation très élevé qui traduit une infes-
tation pas homogène sur les différentes parcelles,
il n’a pas été mis en évidence
de différence significative entre les i festations des organes dans les différents
objets. Ceci signifie que toute différe ce d’infestation est due au hasard. Ce
résultat est conforme à notre attente d ns la mesure où à cette date, le dernier
traitement qui avait ét& effectué, l’ét it il y a 14 jours et ce, avant l’appari-
tion des pucerons. Compte tenu de la r manence des produits et de leur action
par contact surtout des différences sig ificatives n’ont pas été mises en évidence
entre les objets.

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36

37
Suite au traitement effectué le 10.09 tt au prélèvement du 16.09 par contre, des
différences significatives ont été mis
en evidence. Ainsi le nombre moyen de
pucerons par 25 fleurs à cette date a arié entre 10 et 826 suivant les objets.
En comparaison avec le témoin,
roduits ont permis une reduction plus ou
moins grande des pucerons dans
Le Karaté (2Og/L ED) et 15g/ha en RC)
le karaté + Diméthoate (20
la Deltaméthrine + Reldan 50 EC (y,5 +
40Clg/ha) ont permis une réd
ortante des pucerons.
3.2.2.3. Thrips
Au 28.08, soit 3 jours
res le premier traitement peu de thrips
Mal-gré le nombre moyen de thrips rela-
tivement important,
ifférence significative n'a été
mise en évidence ent
les différents objets traités
avec des insecticide
e le nombre moyen de thri.ps
a été important et s
ux notés sur les autres objets.
Ceci faitapparaître l’efficacité plUS
u moins grande des traitements contre les
thrips à ce stade.
our le 8.09 où, seule l’infes-
s sur le témoin a été signi-
les boutons floraux, le
28.08., le nombre de fleurs a été très ariable d'un objet a l'autre. Des diffe-
es différents objets.
Les parcelles traitées avec le karaté
Diméthoate (20 + 4Og/l) ED ont été les
ar 100 EC (30g/ha) l'ont
urs sur ces parcelles etait
3.2.2.3.2. Lquga /
Suite aux trait
les prélèvements ont été effectués
les 9 et 16.09. A la première date,
ions de thrips étaient relativement
Peu importantes dans les organes pré
bien sur les objets traités que
sur le témoin. Il n’a pas été mis en
e différence significative entre
les nombres moyens de thrips.
fait dû au niveau faible des po-
pulations à cette date.

Tableau XII : I)(:ttc,ntl,r,t:tttcttt
des Lri ps (
-
-
-
ns Ics
flettrs (FI.! dc: nicbc à f mbcy c
!Nb
e tkips/25 organes
,Rcndement !
I
.(Kg/ha)
!
- ! -
Dates
121 I
.- ‘1
28 08 ! 8 09 *
I
ORGANES
; BI ! BF
! FL
; BF
! FL !
i
1
1
1
L\\
-
1
I
i
i
i
!
-
-
!
1
!
1
!
1
!l-Karaté (ZOg/l)ED
! 8
! Ob
!83 ab ! lb
! Ob
!649,3 abc
! 2.- -If- EC (15g/ha)
! 8
! Ob
! 26 bc ! Oh
! Ob
! 836,3 a
!3- Karaté
+Diméth.(20+40g/lJED
3
! Ob
! 2c
! Ob
! 5b
!648,5 abc
!4- Cyhalo+Phosalo(l0+25Og/hal
! 8
! lb
!39abc ! Lb
! Ob
!581,2 bcd
!5- TalStar 100 EC (3Og/Ha)
!20
! lb
!98a
! 2b
! Lb
!582,9 bcd
!
!6- Marsh+Thir(500+76/10OKg)+
5
! Ob !43abc
! Ob
! lb
!589,1 bcd
Arriva
39g,‘ha 1
!
!
1
l
!
!
!
! 7- Del ta+Dimé tho ( 12+300g/l/ha 1 ! 6
! 2b
! 78ab
Ob
! Ob
!613,9 bcd
! 8.- -If- +
-If-
(lOt300 "1
!25
! Ob
38 bc
2b ! lb
!542,0 bcd
1 g.- -Il- + -II- (7,5+300 "1
! 6
! 2b
50abc
Lb
! 2b
!642,3 abc
!lO-Delta+Reldan 50 EC(7,5+
! Ob
52abc
Ob
! 4b
!529,8 bcd
300g/ha)
!
!
1
1
! Il- -If-
-"- 7,5+400 1')
! 7
! Ob
42abc
7b
!19b
!699,7 abc
! II!- -)1-
-"-(7,5+500
'1)
!lO
13b
60abc ! 7b
! 8b
!404,5 d
! 13- -If-
-"-(10+400 "1
! 9
! 8b
!40abc ! 3b
! 22b
!458,4 cd
! 1.$- -II-
-"-(10+500 1')
! 9
! 5b
!63abc O b
3b
!589,9 bcd
!15- Thimul 35(800g/ha)+Décis ! 3
3b
31bc
! 6b
! 25b
!347,7 bcd
l
!
(15gb-m)
! 16- Témoin non traité
! 4
!45a
!35bc
!61a
!482a !497,6bcd
!

Au 16.09 par contre, les populations etai nt relativement importantes dans les
fleurs. Le nombre de thri ps par 25 f’leurs variaient. er~t.r’<: 12 et 2116. Des diffé-
rentes significatives ont été mises en év dence e n t r e les t r a i t e m e n t s . ( c f ta-
hleau X1.11)
Tableau XIII : Dénombrement de thr
-
ps et de pucerons dans les boutons floraux
(BF) et les fleurs
Fl) de niet@ a Louga et rendement.
-
-
l
!
l
0 B J E T S
1
l
1
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! 1- Karaté (20gjl)ED
5
1
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5
‘-37cd !
5
!
1
I
I 1 5
!26c
1
; 245,6
;
! 2- -‘T- EC (15g/ha)
8
! 17
! 41 Cdl
7
1 5
! 18~
! 264,6
!
13- Karaté + Diméth. (20+4Og/l )ED
7
! 6
!12(-j
!
7
!
6
! 1oc
/ 231,7 !
1
!
l
l
1
1
! h- Cyha’Lo -t Phosalo( lO-t250g/ha)
5
! 6
! 84bcxd;
5
;
7
, l3lbc
193,8 ,
! 5- Talstar 100 EC (30g/ha)
22
! 15
!24fj 2;
’ 22
! 15
!384bc
220,4 !
!
,
I
I
I
16- Marsh+Thir( 500+75/‘100Kg)+Arriv0 (3Og
15
, 15
,
9
,333bc
180,O ;
/ha)
!7- Delta+Dimétho(12+300g/l/ha)
12
! 9
!58bcd ! 12 ! 6
! 76bc l 186,7 !
!
1
1
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1
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10+300
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9
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227bc
235,2 ;
! g- -I’- .+
-“-(7,5 t 300
-VI-)
! 5
! 15
!49bcd !
5
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1.82bc
277,3 !
!
!
l
!
!
I
!
, l O - D e l t a + R e l d a n 5 0 EC (7,5+3OOg/ha)110
1 12
,137bc ; 12
! 14
229bc
171,5 ,
! ,Ll- -If- + -fl-
(7,5 t 400-‘1) ! 7
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‘~:!C);I
!
153, 2
!

Les parcelles traitées à la Bifenthrin : (jOg/ha) o n t é t é l e s p l u s infestees s u i v i
du témoin et de celles traitées avec c Lrtaines doses de Deltaméthrine + Reldan
(7,5 -(- 300 ; 7,5 + 500 et 10 + 4OOg m. l./ha). Toutes les autres parcelles ont été
relativement peu infestées. Le minimurr a été 12 et il a été observé sur les par-
celles traitées avec l’association Kar tté-Diméthoate (20 + 4Og/L) ED.
3.2.2.3.3. Nioro
Le premier traitement y a ét ! e f f e c t u é l e 22.08 s u i t e
à une infes-
tation relativement importante des bou ;ons floraux par les thrips. Suite a ce
traitement et au prélèvement effectué Le 28.08, il y a eu une forte réduction des
populations. Seul le témoin etait encc e infesté à un niveau comparable au précé-
dent. L’ensemble des produits s’est pa conséquent avéré être efficace à cette
date pour le contrôle des thrips. Au 7 09, malgré le second traitement effectué
le 3.09, il y a eu une augmentation de
populations dans les organes floraux. Sur
boutons floraux et fleurs des écarts i portants existent entre le nombre de thrips
par 25 organes. L’analyse de variante
ffectuée aussi bien sur données brutes que
sur données transformées n’a pas germi
de mettre en évidence de différence signi-
ficative. Notons malgré tout, que les
outons prélevés sur les objets 3 et 7 ont
été les moins infestés avec 1~ et 7 thr
s respectivement, quant aux fleurs, celles
prélevées sur les objets 5 et, 2 l’ont é .é moins avec 38 et 44 thrips par 25 fl’eurs
respectivement. Les objets 10 (298 thri IS) et 16 (232 thrips) ont été les plus
infestés dans ce dernier cas. (cf table lu XIX).
Observations sur les coeffici/nts de variation.
Les observations effectuées e , l’analyse des données ont fait apparaltre
:
des coefficients de variation très élev’ IS. Ceci s’explique en partie par la dyna-
mique Ides insectes. En effet les thrips
bien qu’ailés sont parmi les plus mauvais
voiliers alors que chez A. craccivora 1 IS ailes n’apparaissent que suite à l’appa-
rition des conditions défavorables (qua .ité et quantité de nourriture, foule
e t c . . . 1, la propagation de l’infestatio I peut par conséquent être très lente. Les
transformations tentées V&ZT e t 10l ( x + 1 ) ont permis de
réduire de moi-
tié les coefficients de variation sans jrovoquer de changements dans les résul-
tats d’analyse. Compte tenu des difficu .tés d’interprétation de tels chiffres,
nous avons préférés conserver les valeu as d ’ o r i g i n e .

Tableau XIV :
-
-
- Dénombrement de thrips
oraux (BF') et les fleurs (F'L)
de niébé à Nioro.
I
\\
l
Thrips \\ 25 organes
\\
1
-~..
-
-
(Jl1Jt.i.
\\ .-
i) a i c 2;
!14.08!~1.08!28.08!
7.89
!
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J--.+----J ---- -! -----_-----!
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o r g a n e s
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! BF
j BF
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! FL !
t
; l-- Karatc (2Og/'l) ED
; 1
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; 47
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! 2 .-
-II- EC/lSg/ha
! 4
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! 10
4 4
1
I
!
1
1
; 3- Karaté+ Dimeth.520+4Og/l)ED
! 5
20
!
; 5b
!
5
10 4 1
! 4- Cyhalo + Phosalo(10+250gfha)
!4
! 18 ! Ob ! 10
95
1
!
1
!
!
!
!
; 5- Talstar 100 EC (30g/ha)
22
. 17
2b
!
! 2o
!
38
1
S-
Marsh + Thir(500+75jlOOKg)+i\\r.r~ivoi
)I 4
! 35
! 2b ! 34
!126 !
I
! 7- Delta+Dinétho(12+300g/l/ha)
/7
; 22
! 2b !21
; 103 ;
!
!
1
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-I'- (10+300 " )
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! 43
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! 145 !
!9 - -II- +
-'I- (7,5 + 300 1')
!5
! 10
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t
!
!
!
!
!
!
!lO- Delta + Reldan 50 EC(7,5+300gIha)
! 9
! 30
! Ob ! 33
! 298 !
1
Il- 60 +
-Il- (7,,5+400 p/Ha)
;8
! 22
! 3b ; 30
! 174 !
!
!
!
!
!
112--“- +
-II- (7,5+500-"'- )
! 5
! 34
! 5b ! 26
!212 !
!l3- -II-+
-II- (10 + 400-"-)
! 1
! 28
! lb !12
! 121 !
!
!
!
I
!
!
l
$4- -I'- +
-"- (10 + 500~"-)
, 22 ; lb , 19
!8
! g7 i
!15- Thimul 35(800g/ha)+D24 S/15g/ha)
! 3
!26
! 4b ! 20
il91 !
!16- Témoins non traité
!4
! 27
! 25 a ! 54
! 232 !
I
!
!
!
I
!
1
I
!
!
!
I
!
!

3.2.3. Rendement
L’analyse des données de rende
znt obtenu 8 Louga et Bambey , permet de
dire que le rendement de la Bambey 21 a
;é relativement faible pendant cette cam-
pagne. En effet, dans ces deux localité:
les meilleurs rendements ont été 286 et
836 kg/ha respectivement. Alors qu’à LOI
1, aucune différence significative n’a eté
notée entre le rendement des
differentz objets, à Bambey le meilleur rendement a
eté obtenu sur l’objet 2, sans que celu.
:i n e d i f f è r e significativemeent
cependant de ceux obtenus avec: les objet
11, 1, 3 et 9. Ainsi donc les produits
karaté EC (15g/ha), karaté + Dimkthoate
?O + 4Og/L) ED, Deltaméthrine + Dimétho-
ate (7,5 + 300g/ha) et Deltamethrine + R Ldan 50 EC (7,5 + 400g/ha) ont permis
d.‘obtenir les meilleurs rendements à Bam ?y malgré le niveau général relativement
faible.
Conclusionsl:
Les résultats ci-dessus présen is font apparaître des variations impor-
tantes qu’on peut rencontrer au sein d’u ! même agrocénose. Malgré la faiblesse des
espèces d’insectes qui ont attaqué le ni lé, on note une très grande hétérogéneité
dans l’infestation des différentes parce
-es. Les produits testés se sont avérés
tous plus ou moins efficaces contre les
lrips qu’on pouvait redouter à cause des
pertes directes de rendement qu’ils peuv It occasionner. Du contrôle de l’entomo-
faune (thrips et pucerons) il ressort 1’ ltérêt des associations pyréthrinoîdes
srganophosphoré. Le karaté aussi bien en SC qu’en Electrodyn a permis d’obtenir de
bons résultats.
Compte tenu des résultats obte 1s en 1985 et 1986 et suivant les disponi-
bilités, faisant abstraction des autres
Titères d’appréciation d’insecticides,
4 formu:tes pourraient être retenues pour les essais à implanter en milieu paysan.
-en traitement conventionnel : Deltaméthr le - diméthoate: 7,5 + 300g/ha
Cyhalothri
: - phosalone: 10 + 250g/ha
en “Electrodyn” cyhalothrine + Diméthoat
: 20 + 4Og/l
karaté : 2Og/l
Les performances du karaté en EC 515g/ha
et de Deltaméthrine + Reldan 50 EC
(7,5 + l+OOg/ha) doivent être confirmées.

4 - ETIJDE AU CHAMP DU COMPORTEMENT DU N
-
[EUE VIS A VIS DES PUCERONS.
4.1. But :
Connaître la réaction de diff Srentes variétés de niébé vis a vis des
attaques de pucerons au cas où celles-c i avaient lieu au stade plantule ou
pendant la fructification et évaluer 1’ incidence économique de ces ravageurs
en fonction de la période d’apparition ?t du stade de la plante.
4.2. Matériel et methodes.
Treize (13) variétés dont deu c sénégalaises (Bambey 21 et 58-57), une
américaine (CB5) et onze originaires de 1’IITA ont été semé à deux dates avec
un mois d’intervalle. A chaque date de semis, deux blocs dont l’un devait être
traité contre les pucerons ont été semé , Un tel décalage entre les semis devait
permettre en fonction de l’apparition d 3s pucerons de soumettre le niébé abx
stades plantule et fructification à ces ennemis.
4.3. Résultats
A l’apparition des pucerons, la première date de semis était en ma-
turité et la plupart des gousses etait sèche. Ces ravageurs n’ont eu par con-
séquent aucun incident sur le niébé sem i à cette date. Celui de la seconde date
de semis était en plein développement.
Ze bloc était exempt de pucerons mais
nous avons procédé à une infestation ar zificielle le 12 Septembre 1988 soit 20
jours après semis. Le contrôle effectué 11 jours plus tard a donné les résul-
tats portés au tableau XV. Malgré le dé reloppement relativement important des
plantes, l’installation des pucerons a ?u lieu sur toutes les variétés.
Le pourcentage d’attaque a été le plus ‘aible sur les variétés IT83 S-742-1,
IT 82D-812, et Bambey 21, et IT 83s” 7; I-13, sur les deux premières varietés,
le nombre de pucerons sur les 3 feuillt ; supérieures est resté très faible.
Le pourcentage d’attaque est plus élevi
sur 58-57 et TV 3000. Compte tenu du
pourcentage d’attaque relativement fail .e de Bambey 21, i l p a r a î t d i f f i c i l e
de tirer une conclusion quelconque de ( !s résultats. En effet cette variété
est bi.en connue pour sa sensi.bilité au: pucerons au stade plantule. Les varié-
tés 11’ 83s 742-1, IT 83 S-728-13 et 1~8; j-812 rapportées résistantes au stade
plantule semblent conserver cette resi tance longtemps pendant le dévelop-
pement végétatif. Les différentes réac. :ons des variétés au cours du dévelop-
pement végétatif pourraient s ‘explique] par la tendresse des tissus des variétés.

Tableau XV: Attaque de pucer
-
IS sur d fférentes variktés de niébé.
VARIETES
rota1
Nombre de pucerons
Syrphes
T
plante
;aque (% 1
par 100
>bser-
pucerons
JéS
SU??
sur 3 BF
3 feuilles
supérieurr
0 1 = IT83.S.720-2
505
3832
29
6
4
0 2 = IT83.S.728~5
562
40,4
21
5
1
03 = -"_ -“-728-13
619
2299
31
7
2
04 = -ft- -“-742-l
61’5
12,2
7
2
0
05 = -"mm -“-742-2
637
28,4
6
3
1
0 6 = -"_ -‘l-742-11
548
48,7
28
7
2
07 = -"_ -‘I-742-13
643
35944
15
2
1
0 8 =IT84.E.l-108
624
31,6
11
3
2
09 = IT82D-812
661
25,3
6
2
2
10 =Bambey 21
635
15,3
12
4
2
11 =CBE 5
624
33,5
21
5
1
12 =58-57
454
59,7
33
9
3
13 =TVU 3000
552
44,6
13
3
4

45
Conclusions.
Les apparitions de pucerons
1 cours de la campagne n’ont pas permis
de conduire jusqu’au bout, cet essai c
d’obtenir les résultats escomptés. 11
a tout au plus permis de confirmer la
5cessité de cribler le matériel contre
les pucerons à différentes stades avar
de pouvoir conclure à une résistance
d’une variété à ces ennemis.
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._
.. ::.. . . .