Paqe, INTRODUCTION ...

Paqe,
INTRODUCTION
..***.**...*..,,....*~.....e.*,.*...*.
CHAPITRE 1 : Inventaire des principales ospéces
nuisibles au mil ~~.~...,...‘..,....~.~..Db~
CHAPITRE II : Etude de la dynamique des populations des
principaux ravageurs du mil en quelques
points particuliers du Seriegal ? ? ? ? ? ? ? ???? ?????
I- Amsacta moloneyi Druce I~*~.*..~*~.~.,,.,....~.
II- Les chenilles des chandelles .,..,.........I...
III-Aciqona iqnefusalis Hampson ,*,.**,*.*,,* . . . . . .
IV -Les Meloïdae .C.,**,..,CI,..~.~~.*.**.,*,...~..
v - Conclusion *.*...*..**.,*,*..*,..*~..*.....***.
En annexes : Courbes de captures 1977 et 1978 de
1 &XIX I~*~,,*~,...,*.,~~.~*..~**~~~~
CHAPITRE III : Etude de la sensibilité varietale du mil
aux chenilles des chandelles ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
I- Les principaux resultats ?????????????? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
- Dégats sur la végétation **,y* . . . . *..*.**
??
2/ - DégSits sur la fructification ..e.*..*..*b*
3/ - La densite de c~~enilles...l.~,...I,,r,.,.,.,
4/ - Effat du OGgCrt sur la recolte ???????????????????????
II - Conclusion ***,*..*,.** ..,... ,.*..** . . . . . . *.*..
CHAPITRE IV : Etude de l'entomofaune nuisible au mil B
chandelle dans la zone de SQfa - Planiora..
1 - Le problème des Cecidomyies .***....*.....*..*.*
A - Détermination ties esp~ces..,........,.~,,..
a - Bref rappel de la biologie de G, pennisetl:
felt ..~~,,,....~...~~...................~..
II - Le Borer de la tige (Aci ona isnefusalis)
Resultats obtenus : niveau
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III- Appréciation de la productivite du mil dans
1'6cologi.e de SBfa-Maniera : le rendement...,,
IV - Conclusions ???????? ? ???? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ??????????? ? ? ? ? ? ?
ANNEXE : Protocole
.~..,C.~~.......~.,..~~...~
.., / ..N

CHAPITRE W : Observations sur Sgsq,jq sp. pendant
la contre-saison 1977-1978 sur les champs
d'essai du CtiRA de BAMBEY,,........,.,.~..,.
1
- I n t r o d u c t i o n ??????????? ? ??? ??? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
II - Morphologie de l'insecte #.*a........*....*.....
I I I - C y c l e é v o l u t i f e t 6cologie ??? ? ? ? ? ?????????? ? ? ? ? ?? ? ? ? ????
IV - t e s prélévements ..~..~.I....*.*+*,~~*.,..*..~,.
V
- L'élevage des larves .~C...~,.C..~..~.......~.~.
V I - Les parasites collectBs ..~*~~,.~.*~~m~~~**~*~~.
VII- Conclusions . . ..~..~~.~.1.~..~.~,.~.~ . . . . . . . *...

IYTHOD-UCLION
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Nous all0~1s Gonc ljettre 1' accent suï les ~~~robl&zes suivants
qui vont co:istituer 1'0 ssature du r3pport :
- h. Za:.:bey
2echnicicnne Supdricurc
Observcitcur
Qb3zrvateur
> 1,
J1 il..
Ouvrier
Ouvrier

L'exa:.cn C?c ce tableau per-:et i!e constator trbs r=Lixi-ile::cnt
la divcrsit6 ries insec-t;as ravageurs du 31. Parsi celles-ci Ui7.e Ci-
::ui.ne prhsentent aujourc':' hui un intéret dcGItO:dqUe iz22i:di2t. Lus82
avons-nous partic~~liitre;.cnt orient6 nos investigations autour des pro-
blé::es qurelles ponant.

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tt;i:atique, les choses sc sont clurifi&es davantege pour ce :;:C!..l.l;~e.
Trois espèces de la oSJus-fa:iilïc des .:.elicleptriillae :Baf:hum a15$~;;i~-
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D Y N A M I Q U E D E S V O L S DE AMSACTA MOEONEY’I
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CIIAIITiX III 2
ETUDE DE LA SENSIBILITE VARIETALE DU MIL
-
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AUX CHENILLES DES CHANDELLES
Cette étude qui a débuté en 1976 a été poursuivie en
197'7 et 1978 principalement pour apprécier l'effet des espèces
Raqhuva albipunctella de Joannis et Masalia nubila Hampson, Rappe-
lons tout de suite que ces deux espèces constituent avec Raqhuva
confeytissima WALKER, le complexe des espèces appelées chenilles
des chandelles (NDOYE, 1979).
Les principes de base de ce travail ont déja été exposés
dans le rapport 1976 de la division Entomologie des cultures exon-
dées, aussi, nous n'insisterons ici que sur les résultats obtenus
en 2978 en faisant référence dans certains cas aux conclusions des
essais menés en 1977.
Les mémes variétés fournies par le GAM ont été utilisees
et la première date de semis (DSl) a été fixée au 28 juin sous
irrigation cependant que les dates suivantes ont été modulées en
fonction de l'évolution de l'hivernage. Ces dates de semis 'ont été
implantdes comme suit :
1
1
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1977
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1978
!
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21-07 (pluie de
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1
!
1
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La dernière date est icaplantee 15 jours apres la pre-
miere pluie de semis. Cette méthode qui tient compte des calculs
des bioclimatologistes qui ont montré qu'il y avait près de 80 $
de chances que la pluie de semis tombe dans la semaine du 4 juillet,
permet de bien couvrir la periode des vols et d'établir une bonne
coïncidence hote-parasite.
Les variétés synthétiques se comportent
dans les premières dates de semis comme des variétés de cycle très
court. Ce qui nous permet d'utiliser la méthode des infestations
naturelles pour étudier l'incidence de ces insectes sur la culture
de mil,
Les niveaux de population ont et+ également suivis
(cf le chapitre sur la dynamique des populations des differentes
espéces),

I- LES PRINCIPAUX RESULTATS
1/ - Les dégats sur la véqétation
E n c o u r s d e c u l t u r e n o u s apprecions l a n a t u r e e t l a
qualite des dégClts causés par différentes espèces diineectes, P a r
l ’ o b s e r v a t i o n v i s u e l l e e t p a r e x p é r i e n c e n o u s a v o n s r e t e n u l e
45s jour comme date d’observation nous permettant de saisir le
maximum d’informations en appréciant à sa plus juste valeur le
t y p e e t l a qualite d u degat s u r l a v é g é t a t i o n .
L ’ é t u d e a éte réalisee s u r u n é c h a n t i l l o n d e 1 2 0 po-
quets p r i s a u h a s a r d p a r varieté et par date de semis.
Le tableau no1 donne une bonne synthèse des mesures
q u i o n t é t é r é a l i s é e s , tant du point de vue de l’État de la plante,
des dég%ts occasionnées que des espèces en cause,
D ’ u n e f a ç o n genrirale, a u 4 5 e j o u r , l e s p l a n t e s d e l a
DSI ont un meilleur développement. Il faut cependant rappelor que
cette date, semée sous i r r i g a t i o n a et6 a r r o s é e j u s q u ’ à l a p r e m i è r e
p l u i e u t i l e . En cas de sécheresse après cette pluie de semis,
comme en 1977, un arrosage d’appoint est assuré ce qui permet un
développement sans ar&!t de la végétation.
L’effet de la date de semis sur le t n l l a g e o x i s t o m a i s
l a r é d u c t i o n e s t t r è s n é g l i g e a b l e .
L e p o u r c e n t a g e d e talles attaquées est très vakable
selon les dates do semis mais tout le problème se trouve au niveau
des espéces en cause et de la nature des dégâts. Le pourcentage de
dQg&ts dos a u x b o r c r s ( A t h e r i q o n a et Aciqona iqnefusalis) sst r e l a -
tivement limite, il est au maximum de : 3 y0 du total pour la
variété Souna I I I . I l e s t p r a t i q u e m e n t i n f é r i e u r à 2 $ d a n s t o u s
les autres cas. C’est d o n c u n i m p a c t t r è s f a i b l e .
L e s variétas s y n t h é t i q u e s (cycle d e 7 5 j o u r s ) o n t epi.6
au moment de l’observation, c e q u i a p e r m i s d e sIassurer des cet
i n s t a n t d e l a p r é s e n c e d e s c h e n i l l e s d e s c h a n d e l l e s q u i o n t dUja
pondu sur ces épis. C e f a i t à l u i t o u t s e u l , p e u t e x p l i q u e r l ’ i n -
t e n s i t é d e s r a v a g e s dols à ces insectes sur les variétes h&tivcs,
L e s o e u f s n e s e r o n t o b s e r v é s q u e s u r l e s synthetiques p u i s q u e l e s
autres variétés n’ont pas encore épié au moment des obsorvations
e t q u ’ i l e s t i n d i s p e n s a b l e q u e l’épi émarge p o u r q u e l a p o n t e
p u i s s e etre deposée.
La présence constante de la Forficula scneqalensis
(Dermaptères, Forfic,ulidae) e s t r e m a r q u a b l e e t ceci d è s a v a n t l’épi-
aison e t s u r t o u t e s l e s variétés.
L ’ i m p a c t real d e c e s i n s e c t e s q u i s ’ a t t a q u e n t à l a vegé-
tation s u r l a b a i s s e d e r e n d e m e n t n’a p u ôtre determine. L e s for-
f i c u l o s d é t r u i s e n t l e s a p e x m a i s utilisant s u r t o u t les trous des
b o r e r s p o u r l e u r reproduckion. Evidemment les jeunes larves mangent
l e s etaminos e t meme l e s o v a i r o s , sterilisant des parties plus ou
moins importantes de l’épi.
L e s dégats dQs a u x b o r e r s s o n t ncttemcnt plus faiblos à
Bmlbey qu’a Sefa p a r exemple (cf. chapitrasuivants) mais de toute
façon la détermination do la part des degClts qui revient aux borers
est très complexe surtout dans ce cas ou l a donsité est très reduito.

TASLEAU No1 : l%qats sur véqétation .. 1978
parmi les talles attaquées
part due à :
s.3
l
1
1
1
1
1
1
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1
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1

Cas des mouch.es du pied (Atheriqona spp)
Les mouches du pied sont des Anthomyiidae du genre
Atheriqona formées de plusieurs espèces parasites' du mil et du
sorgho et qui ne sont pas toutes bien déterminées. Les espèces
nuisibles au mil semblent être les plus actives en début de cycle
entre la levée et le démariage. Les pieds attaqués ont été tous
demariés et le niveau d'attaque a éte ainsi établi en 1977 et 19'78
sur l'essai varietal.
Le tableau n02 donne l'ensemble des résultats obtenus lors
de cette opération. Le niveau d'attaque peut atteindre jusqu'à
40 $ chez les variétés synthétiques en 1977 et regresse des pre-
miers semis aux derniers ceci sans doute à cause du phQnom&ne de
dispersion des adultes sur des e-tendues plus grandes semées en mil.
Cet effet piège des premiers semis joue également pour d'autres
e s p è c e s n u i s i b l e s . *
En tout etat de cause, lorsque le démariage a trois pieds
par paquet est appliqué sélectivement, on arrive a annuler l'effet
des attaques précoces de ces mouches sur le mil, dont nous avons
VU plus haut que les larves persistent Pratiquement tout au long
de la saison mais sans présenter de danger réel dans nos conditions
d'exploitation actuelle.
2/ - Les déqâts sur la fructification
Ce type de degBts est toujours le plus grave puisqu'il
concerne directement la récolte,
Les observations ont ete faites sur des échantillons de
120 paquets pris au stade
de la maturité ou au stade grain pâteux.
A ces stades, le degât est réalisé à Plus de 99 $ quelle que soit
l’espèce considéree et si l’on s’intéresse 3 la graine,
$ de chandelles attaquées
Ici sont considérées toutes les chandelles présentant une
attaque quelle qu'elle soit, On voit bien que la DSI et la DCj2 se-
mecs bien avant la I&re pluie se degagent bien nettement et se
trouvent dans La m&me classe, La DS3 semée sous la pluie de semis
présente un niveau d'attaque encore fort surtout pour la variété
synthétique 1 qui est la plus attaquée, Le nivoau d'attaque chute
tres fortement à la DS4,
Les espèces en cause
Le tableau no3 montre bien qu'un pourcentage d'attaque
toujours supérieur à 74 $ pour toutes las varietés et pour les
trois premieres dates de semis est imputablo aux chenilles des
chandelles , presque exclusivement Raohuva albipunctella de Zloannis.
Il n'y a pas d'attaque do m-sur la GS4 (nous reviendrons sur
cetta question). Il faudra aussi noter que les quelques attaques
de P roderces simplex sont observées sur la DSI qui est à un état
plusc?7vûnci-. au moment de l'observation mais à un niveau insignifiant ;
cependant que les degats dos Meloidao n'ont pas et6 spécialement
identifiés, L*'Heliothis armi~ra egalement apparatt mais à un
niveau très faible et juste sur les trois premières DS. Elle dispa-
raft ensuite poursuivant sa remonteo vers le Nord. Les forficulos
restent présentes, elles no sren vont hiborner dans les maisons
qu'en fin octobre-mi-novembre quand la vogétation commence ù SO
dessechor et qu'elles ne trouvent plus h s'alimenter.

TABLEAU No2 : Niveau des attaques dues B Athoriqona SJ sur mil
(Pcnnisotum typilOïdCS)
determiné au 12o .iour.

2
m -1 u
3
z
M
.

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I.
N..
I.
CI
-.

7
Une idée apparaît déjà au niveau de cutto question, lo
dég&t n'est occasioné quo sur les semis précoces ou sur les cycles
courts pouvant permettre une bonne coïncidcncc ontro la planto-
h8te et le ravageur.
31 - La densité de chenilles
Elle peut 6tre déterminée par rapport zd la surface
du champ considére ou ramenée au nombre moyen do chenilles par
épi; Rapporte à la chandelle nous avons une approche plus précise
du dégkt,
Evidemment les moyennes indiquées ici couvrent une très
grande diversite mais permettent une comparaison entre les dates
de semis entre elles, entre les variétés et entre les variétes
dans les diffcrentes dates de semis.
Le tableau n*4, qui fait llanalyso de 120 chandollos
attaquées, p riscs au hasard pour chaque variété et dans chaque
date do semis montre la grande variabilité de la dcnsite. Nous de-
vrons dans notre appréciation tenir compte :
- du fait que les synthétiques ont des chandollea
courtes bien que ces variétés tallcnt plus fort, alors que lo
Souna et le Zongo sont des variétes à chandelles longues;
- les densités par volume d!épis sont très f<-tVora-
blee aux variétés synthetiques qui sont plus severemcnt attaquees,
Au moment des prélèvements, il e ét6 ,tcnu compte du
nombre total do chenilles récupérees mais aussi des chenilles para-
lyséos ot de
celles deja parasitées par le Braconidac, la mesure
pouvant Qtre faite immédiatement de visu. De toute façon, meme
les larves paralysées ou parasitées ontdéjà réalisé de graves
dommages puisqu'elles sont arrivees au 50 ou 6c stade larvaire
et dans certains cas memes, elles ont chang:: do couleur pour viror
au rouge, mais il faut le rappeler, la piqQro du gnnglion sous
orsophagion par le Braconidac, endort défini,tivoment 13 larve d’ou
llimportance de l’action de ce parasite dans la réduction des
populations de E. alb,.iPunctella.
Le niveau de parasitisme peut atteindre comme le montre le
tableau no4 des taux de l’ordre de 50 7;. On se rend compte quo la
DSI qui renferme les larves los plus agees présente le plus de
larves parasitées dont les parasites sont dej3 à un niveau do
développement suffisant. Dans les autres cas, les pontes obscrvécs
n'ont pas connu do développement, ou 10s larves paralysées n’ont
pas encore reçu de ponte.
Il faut signaler quo dans 13 nature, les femelles du
Braconidae pondent préférentiellement sur les’lorves de R,
altipunctella mais au laboratoire on arrive à porasitcr M. nubila

et Corcyra cephalonica.
f-aire /
La présence de PI, nubila est très reduite, ce qui est
conforme ÛUX relevés des Feges lumineuse (cf chapitres precedents).
La présence do P rodercos dans les D!2 et DS3 traduit la
formation d'une autre gén 8------
ration chez cette ospècos ou llétaloment
de la generation annuelle, Le vol des adultes n1a pas été specia-
lement suivi pour donnok un point do VU2 corrricrf; 9ur .cot*o quas$ion.

8
TABLEAU No4 : Densité .de chenilles dans les chandelles attaquées-1978
! Zongo I
420 !
3,501
3 2 i
21,8
i 0
!
-
i
2,62 i
!
!
!
I
&!
!
t
! _,
!

9
41 - E f f e t d u déqât s u r l a recolte
N o u s a v o n s j u s q u ’ i c i e s s a y é d ’ a p p r é c i e r leli(Jn qu’il
pouvait y avoir e n t r e l e dég6-t e t l a “récolta residuelle”, c’est
à - d i r e l a p a r t i e d e lIÉpi n o n detruite p a r l e s c h e n i l l e s . N o u s
n ’ a v o n s j a m a i s p u m e t t r e e n é v i d e n c e c e t t e r e l a t i o n , recherchee
e n t r e l a d e n s i t é d e s g r a i n e s ( p o i d s d e s 1 0 0 0 g r a i n e s ) et13 pourcon-
t a g e d e s u r f a c e d é t r u i t e .
S u r l a b a s e d e s t a b l e a u x 5 e t 5 b i s , o n p e u t f a i r e u n c e r -
tain nombre de remarques :
- il faut commencer par rappeler que les DSI et DS2 ont
é t é p l a n t é e s a v a n t l a p l u i e d e s e m i s ; l a DS3 s u r l a p l u i e d e
semis et la DS4, 15 jours apres. T o u s l e s numeros et varietes d u
tableau 5 bis ont et6 implantes en même temps que la DS3;
- l e s é p i s d i t s s a i n s s o n t c e u x q u i n ’ o n t presente
aucune attaque visible ou mesurable de quelque insecte que fat.
P a r c o n t r e l e s é p i s attaqués sont ceux presentant une attaque ca-
ractéristique de chenilles de chandelles que nous évaluons en
pourcentage de chandelle detruite, De plus, pour chaque variété,
le rapport est fait sur la recolte totale entre les épis sains et
c e u x a t t a q u é s p a r l e s c h e n i l l e s , ce qui donne la colonne 10 du
t a b l e a u n05;
p o u r c e q u i c o n c e r n e l e s degfits, o n p e u t c o n s t a t e r
à l a r é c o l t e ce qui apparaissaft deja e n c o u r s d e v é g é t a t i o n e t
pendant la formation des é p i s , q u e l a DS4 n’est p a s a t t a q u é e P a r l e s
c h e n i l l e s d e c h a n d e l l e s ,
On constate également un niveau de d6gCJts généralement
p l u s f a i b l e a u n i v e a u d e l a D S 3 . I l n’apparaft P a s u n e d i f f é r e n c e
t r è s c l a i r e e n t r e l a DS1 e t l a 052, semées evant l a p l u i e e t m a l -
g r é l e s 1 5 j o u r s q u i s é p a r e n t l e s s e m i s j
- en c e q u i c o n c e r n e l e s p o i d s 1 0 0 0 g r a i n s , o n
c o n s t a t e u n e n e t t e s u p é r i o r i t é d e s c h a n d e l l e s a t t a q u é e s s u r l e s
c h a n d e l l e s s a i n e s p o u r l e s DSl et DS2. C e t t e t e n d a n c e e s t inversee
pour la DS3 (voir colonnes 8 et Y du tableau 5)+ Cette inversion
se confirme pour toutes les varietes ou numéros semés dans l’essai
structure sous la première pluie.
T o u t c e c i p o u r r a i t f a i r e p e n s e r q u e l o r s q u e l ’ a t t a q u e
est faite précocement sur les premiers semis ou sur des varietés
trés h â t i v e s , l a d e s t r u c t i o n q u i e s t r a r e m e n t t o t a l e , f a i t e p a r
l e s c h e n i l l e s s u r l’épi, pourrait être compensés dans des condi-
t i o n s p a r t i c u l i è r e s a l o r s q u e s u r l e s v a r i é t é s t a r d i v e s o u s u r
les semis tardifs, i l n’y aurait pas de compensation possible. Il
faut cependant noter que les meilleurs poids de 1000 grains sont
o b t e n u s p o u r l e s differentes v a r i é t é s wxDS2 et DS3 c e q u i t r a -
d u i t s a n s d o u t e l ’ a d a p t a t i o n é c o l o g i q u e d e llespece P, t y p h o ï d e s
d a n s 1 fecosysteme sahelien ;
- l e p o u r c e n t a g e d ’ é p i s a t t a q u e s q u i t r a d u i t l ’ i n c i -
d e n c e d e l a c h e n i l l e d e s c h a n d e l l e s s u r l a c u l t u r e e s t l a p l u s
s é v è r e p o u r l e s DSI et DS2 ( e n t r e 7 9 e t 9 8 $ d e c h a n d e l l e s a t t a -
quées à un degré quelconque).

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Une Premiere e x p l i c a t i o n é v i d e n t e e s t q u e l e s p l a n t e s
semées avec plus de 3 semaines d’avance ont joué un rôle de piège
a t t i r a n t t o u s l e s a d u l t e s q u i a p p a r a i s s a i e n t e n c e t t e periode,où
des épis de mil, s i t e p r i v i l é g i é d e p o n t e d e s f e m e l l e s n ’ e x i s t e n t
pratiquement que sur des semis avan&s, Sur la DS3, les variétés
à cycle court sont encore en avance par rappart au champ paysan
mais le site de ponte est relativement plus répandu dans l’espace
d’où une meilleure dispersion des femelles.
A c e t t e e x p l i c a t i o n s e g r e f f e l e p r o b l è m e d e l a coïnci-
dence spatio-temporelle des espbces d a n s l a n a t u r e q u i f a v o r i s e
l ’ a p p a r i t i o n d u dégat e t q u i e x p l i q u e r a i t e n p a r t i e l a r e l a t i v e
discrétion des dégâts de Raqhuva albi,p.unctella dans le passé à
u n p o i n t t e l q u e l e s agronomes ne s’en apercevaient pas ou très
peu.

‘1 3
I I - CONCLUSION
L'étude du type de rapport entre la plante-hôte et le
ravageur sur une série de semis echelonnes encadrant très bien la
pluie de semis dans la zone de Bambey, nuus a régulièrement montré
que le dég8t occasionné par la chenille sur la chandelle est le
résultat d'une parfaite coïncidence spatio-temporelle entre le
stade phénologique de la plante et le stade larvaire nuisible de
l'insecte.
C'est sans aucun doute aussi le résultat d'une adap-
tation à un mode de vie épigé de type semi-endophyte dans l'habitat
tout particulier que constitua pour la chenille l'épi de mil en
cours de devenir physiologique.
C'est enfin le resultat d'une adaptation de l'espèce
à un régime alimentaire de type broyeur comme chez toutes les
larves de Lepidoptères, mais dont la particularité est qu'il
s'assèche au fur et a mesure que la larve prend de l',âge évoluant
des jeunes glumcs tendres à la graine au stade pbteux voir dur à
maturité en passant par les p6dicellos dont lassection est la
caractéristique fondamentale de cette espèce.
Comment orienter notre action 2 la suite d'un tel constat ?
- Aqir dans le sens d'une perturbation de la
coïncidence plante-insecte
L'évolution du rava eur étant détermines par les con-
ditions école iques générales 9 les saisons sont très rythmées
dans le Sahel 3 la seule action à entreprendre concerne la plante,
On pourra trouver des variétés dont le cycle permet de rompre la
coïncidence ou planter des variétes à cycle coïncidant, avec un
décalage tel quo la coïncidoncc planta-insecte soit perturbée.
Il est bien evident qu'une telle orientation nécessite
que l'on étudie parallèlement les autres facteurs pouvant inter-
férer : incidence des autres nuisibles, incidence du semis retardé
etc... Mais il faut dire déjà que l'interE!t du semis précoce a été
bien mis en valeur dans toute cette zone.
- Aqir sur la sensibilite variétale par un choix
judicjeux
Si des variétés présentant des sensibilités, ou des
tolGranccs variées aux attaques de l'insecte sont disponiblos, il
est toujours indiqué de faire un choix 10 plus favorable à la cult-
ture,
Los variétgs tolérantes peuvent subir les attaques
sans que leur productivité ne soit sérieusement abaissée.
Cctto toleranca ou la résistance peut Gtre liée soit
3. la plante qui dresse dos barrières ou qui s'adapte, soit à
l'insecte qui se trouva dans l'impossibilité de créer le dégât :
inadaptation des pièces buccalcs à la matiere disponible par cxomple,
ou l'effet de cette matière sur colles-ci.

ETUDE DE L'IMPACT DE L'ENTOMOFAUNE NUISIBLE AU MIL
A CHANDELLE DANS LA ZONE DE SEFA - MANIORA
Les chutes de rendement observées dans le département
de Sédhiou, chez le mil à chandelles (Pennisetum typhokdes), depuis
les années 'l97& ont eté imputées à des causes diverses. TantAt
l'effet du sol a ett-? soupçonné, tantet d'autres facteurs ont et6
incriminés.
Devant l'aggravation des pertes constatées, dans les
Etudes sur l'evolution des sols de plateau sous defriche récente,
dans les Papem de Sedhiou et de Maniora II, Monsieur Diatta qui a
conduit ces essais nous a apporté plusieurs lots d'épis de mil en
1977 que nous avons mis en condition d'élevage. L'État des épis qui

tous étaient plus ou moins "aveuglésl', naus a Pait tout de suite
penser à la présence de cécidomyies qui n'ont pas tarde à émerger.
Un grand nombre de parasites a également émergé de ces m@mcs épis.
De toute façon, la présence de Cécidomyies du mil au
Sénégal a Bté demontré depuis bien longtemps (voir les travaux de
Coutin 1965 à 1971) mais l’importance que sembiaient avoir ces in-
sectes dans la zone de Séfa n'etait pas encore prise en compte.
En 1976 et 1977, années de reprise de la pluviométrie
après la grande sécheresse qui a précédè, nous avons pu constater
l’importance des dégats du borer de la tige (Mciqona ionefusalis)
dans le département de Sédhiou 9 principalement dans les semis tardifs
et en milieu paysan.
Cette espece dont le niveau de population était très bas
dans les regions du nord Sénegal avait pu maintenir de fortes popu-
lations dans le sud , plus arrose pendant la sécheresse.
Toutes ces considérations, nous ont amené, en relation
avec le Service Chimie du sol ci entreprendre, avec un financement
de la Convention multilocale, une étude sur l'incidence de l'enton
mofaune nuisible au mil 8 chandelle dans la zone de Séfa-Maniora.
C'est ici le lieu de remercier Monsieur Pocthier de
l’intérC!t q u ’ i l n’a c e s s é d e p o r t e r à c e t r a v a i l .
Les observations ont été tres circonscrites en 1978, mais
nous nous sommes très vite rendu compte que cette année là justement,
les surfaces emblavées en sanio en Casamance n'ont jamais ét& aussi
importantes. Les résultats que nous donnons ici n'ont donc qu'une
valeur indicative d'autant que nos observations complémentaires nous
ont indiqué une présence géneralisee du borer et de la Cécidomyie
dans tous les champs de mil de la Casamance.
Les zones de SQfa et de Maniora ont des micro-Qcologies
et un environnement géneral tout & fait diffërents :

- Séfa se trouve sur l'ancien perimètre de la CGOT
dans une zone couvrant près de 6.000 ha de terres defrichées. C'est
une zone oi! la culture de mil a été introduite il y a déjà plusieurs
années.
- La zone de Maniora II tout au contraire peut encore
@tre considerée comme une terre neuve. La foret y est partout pré-
sente et certaines des terres reçoivent une culture pour la première
f o i s .
L'impact de ces différences de situation sur l'évolution
de l'entomofaune Qtait donc à prgvoir. Les essais menés en 1978 ont
eu pour but de comprendre ce qui se passait et de mesurer l'impact
des insectes sur la culture.
Le protocole de l’essai figure en annexe 1. Toutes les
observations faites ont tenté d’apprécier l'effet des borers dont
l'espèce Rciqona iqnefusalis Hmps. eteit la principale et des céci-
domyies parmi lesquelles l'espèce Geromyia penniseti Felt s'est très
nettement distinguée, tant par ses populations que par ses dégâts.
1 - LE PROBLEME DES CECIDONYIES
Les cécidomyies d’importance économique sont toutes
classées dans la grande famille des Cécidomyiidae qui se répartit
dans les sous-familles, tribus et genres indiqués par le tableau 1. .
P,u cours de n,os études h Séfa et Maniera nous avons
essentiellement rencontré 3 espéces Y
- Geromyia penniseti Felt
- C o n t a r i n i a s o r q h i H a r r i s
- Lestodiplosis x
Coutin en signale une quatrième dans La figure que nous
présentons sous le no 3, un Lasioptera z"
En 1977, les épis récoltés par le service d'Entomo1ogi.s ou
prélevés par M, Diatta de ses essais de Ilaniora et places en condi-
tions d’élevage ont libéré dans un temps plus ou moins long un nombre
important de Cecidomyies et de parasites. Les résultats obtenus a la
suite du denombrement des Gcromyia et des parasites des Chalcidoïdea
Tétrastichinae et Eupelminae figurent dans le tableau no 2.
Compagnie générale des Oléagineux tropicaux

Tableau no 1 0 Famille des Cecidomyiidzo (d'apres
Y
Varsis, 1753)
Sous-famille (1) des Lestremiinae
Tribus
Genres
Tribus
Genres
Catatrichini*
II
-
-
Y
Catochini"
:
Niastorini
Riastor
Lsstremiini
:
Acoenoniini"
Lestremia
Strobliellini*
0
Micromyini (=Campy-
Campyiomyza
lomyzini)
Mycophila
Moehniini*
:
Forbesomyinis
Heteropezini
Heteropeza
i
Sous-famille (2) des Porricondylinae
Diallactini*
D
Porricondilini"
0
Winnertziinis
Asynaptini
Henria
Asynapta
D
Leptosynini
:
Sous-famille (3) des Cecidonyiinae
Supertribu (1) des Cecidomyiidi
D
Contarinini
Contarinia
0
Lestodiplosini
Lestodiplosis
Sténodiplosis :
Thérodiplosis
Thécodiplosis :
Aphidoletini
Aphidoletes =
Zeuxidiplosis :
(Phaenobremia
:
Clinodiplosini
Monobremia
Clinidiplosis :
Mycodiplosini
Mycodiplosis
Sitodiplosis :
Ametrodiplosis :
Hormomyiini
Haplodiplosis
Parallélodiplo-:
Pachydiplosis
sis
t
(= Drseolia)
(Genres dont'le classement tribal
n'est pas encore établi)
..
Cecidomyia
:
Procontarinia
Endaphis
:
Putoniella
Endopsylla
:
Thomasinianz
Supertribu (2) des Asphondyliidi
:
Kiefferiini
Kiefferia
:
Asphondyliini
Asphondylia
Supertribu (3) des oliqotrophidi
:
Rhopalomyiini
R h o p a l o m y i a :
Dasineurini
Dasineura
Diarthronomyia :
(= Dasyneurini)
Gephyraulus
Oligotrophini
Oligotrophus :
Helicomyia
Semidobia
é
Jaapiella
:
Macrolabis
D
Rhabdophaga
Poomyiini
Mayetiola
D
Brachyneurini
Brachyneura
0
Supertribu (4) des Lasiopteridi
(pas de groupements tribaux identifigs)
:
D

Lasioptera
- Clinorrhyncha -
Thomasiella
* Tribus ne renfermant aucun genre d'intéret Economique

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On peut se rendre compte, en analysant le tableau, de
l'importance relative de l'cspéce Geromyia penniseti et de ses
parasites dans le Sud du Sénégal, de la répartition quasi-générale
de l'espéce surtout lorsqu’on rapproche ces données à collos fournies
par Coutin et Harris (1974).
Ils ont étudié la biologie de l'espèce Contarinia sorqhi
Harris qu'ils ont observée sur lc mil dans tout le Sud du Sénégal,
Contrairement à ce qui fut observ8 chez d’autres espèces de Contarinia
(AGAFONOVA,
1962) l'esp&ce Contarinia sorqhi Harris s'attaque
préférentiellement a u x f l e u r s males, ce qui réduit consid8rablement
l'importance économique de cette cspkce.
Le tableau no3 donne d’après Coutin (1974) la répartition
des deux espèces G-. penniseti- et C-. sorghi dans les deux types de
fleurs.
Tableau no 3 : Répartition des esp&ces dans les fleurs
(d’aprbs Coutin, 1974)
!
!
!
!
Types de fleurs
!
Nombre de larves et de nymphes de : f
?
!
f Lb P ennisctii
c. sorqhi
o
0
1
P a r a s i t e s i
~“““““““““““““““““““““““““~“““““””””””””~””””””“““““““~““”””””””““““,
! Fleurs h e r m a p h r o d i t e s !
20
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El
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6
i
I
!
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~"""""""""""""""""""""""""~"""""""""""""~"""""""""""""~"""""""""""""~
.
! F l e u r s males
!
0
i
105
!
33
!
!
!
!
!
!
~"""""""""""""""""""""""""~"""""""""""""~"""""""""""""~""""""""""""",
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?
! Total
20
!
113
!
?
39
!
!
!
!
!
!
A - DETERMINATION DES ESPECES
"""""""""""""""""L"""""""
Les élevages et les captures des différentes espèces
de CQcidomyiidae presontes dans la zona nous ont donné les rgsultats
suivants :
l"/- Sorties des épis de mil
Deux principales espèces : Geromyia penniseti felt
e t C o n t a r i n i a (L Stenodiplosis) sorqhi Harris.
Les espèces sortent en trhs grand nombre des épis de mil.
* . Deux espèces secondaires : ce sont des espèces des
genres Lestodiplosis et Lasioptera, très rares,
. Les parasites des Cecidomyies : C e s o n t s u r t o u t
deux groupes de Chalcidoïdea, Tetrastichinac et Eupelminae qui ont
un impact certain sur les populations de cécidomyies. Les esp&ces
en cause appartiennent probablement aux genres Eupelmus et Tetrastichus
dans lesquels on trouve des espèces parasites do la'cécidomyie du
sorgho (Contarinia sorqhicola Coq,)


20/- Les captures aux piéqes
I P9
espèces capturées sont des Lestramiinae,
LYV
iicromyini du genre Micromyia si-. Les larves sont des détritiphages
fungivores, donc inoffensives pour la culture de mil. On n'a pas
encore trouvé un genre de Micromyini
parasite des caréales.
30/- Sorties des qalles de Combretum s&
Les groupes suivants ont Qté identifiés à la suite
des sorties d'élevage de feuilles gallicoles de Combretum si.
Cecidomyiidae : Dasyneurini
Lestodiplosini o Certaines espèces
de cette tribu peuvent s’attaquer au
mil
Clinodiplosini
Quatre groupes de parasites Chalcidoïdea, Tetrastic.hinae,
ont également ét6 identifiés mais les espèces n’ont pas étts déter-
minées. T o u t e s c e s s o r t i e s d e g a l l e s o n t é t é p r é l e v é e s d a n s l a z o n e
du Papem de Maniora II. Il est probable selon Coutin qui nous a fait
ces déterminations que toutesces espèces soient à décrire.
Il est difficile de degager une quelconque conclusion.
La figure 1 donne la courbe de capture des Cecidomyiidae pendant la
campagne d’hivernage a Séfa.
Ce vol regroupe toutes les espèces se développant dans
la zone. On se rend bien compte que toutes ces espèces ne sont pas
nuisibles au mil. Les espèces polyphages nuisibles aux plantes cul-
tivées ou aux plantes
sauvages présentent des niveaux de population
très élevés. Cette question est de toute façon tr8s complexe puisque
l e s p r o s p e c t i o n s e f f e c t u é e s e n f i n d e c y c l e d a n s l a z o n e d e M a n i o r a
ont ravélé des niveaux d'attaque élevés sur Andropoqon qayanus et
Pennisetum pedicellatum. Ces dernières espèces ne sont pas encore
identifiées. La figure 3 en rappelle les principales rencontrées sur
le mil en Afrique.
B - BREF RAPPEL DE LA BIOLOGIE DE GEROMYIA PENNISETI
--rr-..-IIC -II-
Geromyia p e n n i s e t i s e d é v e l o p p e e n p l u s i e u r s g é n é r a t i o n s
p e n d a n t l ’ h i v e r n a g e e t o b s e r v e à l ’ i n s t a r de p l u s i e u r s a u t r e s especes
de cette z o n e é c o l o g i q u e u n e diapause l a r v a i r e ô. l ’ i n t é r i e u r d e l ’ é p i
de mil qui dure toute la saison seche. L’on sait également que la
population diapausante de cette espece est reduite à un bas niveau
et au fur et à mesure du développement des générations successives,
celle-ci se multiplie très rapidement. Cette succession de générations
apparaft nettement dans les figures 2 et 3. Le cycle complet de
l'oeuf à l'oeuf dure en moyenne 18 jours ce qui traduit une rapidi.te
de développement toute particulière, Ce développement est heureuse-
ment suivi de très pret par celui des parasites de la Cecidomyie qui
a r r i v e n t t r è s v i t e 3. limiter cette progression. L’adulte dépose SE~S
o e u f s s u r l ’ é p i a v a n t l a f l o r a i s o n male, l a l a r v e n é o n a t e pén8tre
d a n s l a f l e u r e t v i t a u d é p e n d d e l ’ o v a i r e q u i a i n s i d é t r u i t e a v o r t e ,
A son plein développement la larve donne une pupe de laquelle sort
l’image,


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II - LE BORER DE LA TIGE (ACIGONA IGIKFIJSALIS)
Cette espèce est relativement bien connue en Afrique
de l'Ouest (Harris, 1962). Une premihre idtse de sa rGparti.tion, de
sa biologie et de son impact sur la culture de mil au Sénégal a Bté
donnée rgcomment (Ndoye, 1977). Nous n'insisterons donc pas ici sur
les aspects biologiques du développement de cette espèce.
Il faut cependant signaler que 10s dégats du borer ont
6té très graves dans le Sud du pays et toutes les manifestations
connues deses dégatsont été observes :
- type coeur mort chez les jeunes mils ou les talles
secondaires des premiers semis calanisés par la 2ème gbnératian g
- b r i s u r e d e l a t i g e a p r è s m o n t a i s o n . C e dég%t est presque
toujours caus8e par une non dispersion des larves ;
- aveuglement de l'épi ou avortement généralisé dû à une
destruction de l'ensemble des vaisceaux nourrissiers. Ce dégat peut
Qtre suivi d'une cassure au niveau de l’exertion, mais le faci6s ou
la conséquence sur l'épi est identique au dégat de Cécidomyie.
Résultats obtenus r Appréciation du niveau de déqats
La figure 4 montre que l'évolution des adultes de Aciqona
Jc&afUsa118 suit à Séfa la méme loi que dans les autres régions du
sénégül : trois vols importants réflètant l’existence de trois
ggnérations larvaires,
Les tableaux no 3 et no 4 donnent respectivement les
résultats des dissections de tiges et l'évolution du niveau de dégats
en fonction de la période de pr6lèvement.
4uatre prélèvements ont étB op6rÉs d&s un mois aprés le
semis avec un Qchelonnemcnt de l’ordre de 1 mois jusqu'à la recolte.
Cet échelonnement fait correspondre les différents pr81èvements de
tiges aux stades phénalogiques des plantes de la façon suivante :
Ier prélèvement
: tallage
Zème et 38me prélèvement : montaison-gonflement
4éme prélèvement
; m a t u r i t é - récolte.
Cette correspondance est à peu près exacte pour las trois
dates de semis et les deux variétés.
- Ier prélèvement :
Dans tous les cas à Séfa comme à Maniora le Ier prélèvement
est caractérisé par un faible tau; d'attaque sauf au Ier pr8lcvement
de la DSI Sanio de Maniora où 65 /O des poquets étaient déjà attaqués
au moment du tallage. -Cependant environ 14 ‘$ seulement des talles
Gtaient atteintes parmi lesquelles 22 ,% hébergeaient encore des
larves du borer au moment du prélévemant. C’est 13 traduction d'un
niveau d'attaque très faible dans l'ensemble. Le premier vol du
borer est toujours tr&s modeste car les larves diapausantes sont
l'objet d'une attaque importante de divers parasites : Chalcidoidca
(Euchalcidia saudanensis (STEFAN), Betylidae (Goniosus procerao
RISBEC), Ichnm(Syzoqctus 2.).


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Tableau no 3 (suite)
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Tableau no 4 : Impact du borcr dans zone de Séfa
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L'examen des tableaux 3 et 4 montre un niveau de para-
sitisme dQ à Syzeuctus encore très faible. Il faudra attendre la
Zème et 3ème génération du borer pour observer des niveaux de popu-
lation beaucoup plus important. Toute la popu?.ation observée est
encore au stade larvaire,
- Zème et 3ème prélèvement
Dès la fin du tallage - début montaison, une deuxième
génération larvaire commence à apzaraftre et on constate un niveau
de degats très élevé. Plus de 60 70 des tiges sont colonis8es dans
les trois dates de semis de sanio à Maniora II. Ce taux peut meme
atteindre 92 $ au niveau de la DS2. Les attaques sur souna se situent
dans la fourchette 45 à 86 $.
Mal ces différences, les taux d'occupation des tiges
sont ncttemen ? meilleurs chez le souna par rapport au sanio (voir
t a b l e a u no 5).
Tableau no 5 : Taux d'occupation des tiges par le borer
Acigona ignefusalis
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C e resultat pris séparément pourrait traduire une lGg&rt!
préfgrence par les larves des tiges de sou'na. [yais cela peut L4tro
simplement dQ au fait que le souna talle avant ct plus vite que la
sanio qui a un cycle beaucoup plus.long. Cependant on observe une
densité moyenne (larves + chrysalides -F parasites) bien meilleur
c h e z l e s a n i o . E t l ’ a n a l y s e d e s d i s s e c t i o n s p e r m e t d e f a i r e deux
remarques D
a/- La non dispersion des larves de 2èmé qénération. Il
a été observé jusqu'à 249 insectes dans uno seule tige. La tige est
déjà bien développée (stade montaison) et elle est encore bien tendre
à l ’ i n t é r i e u r . Elle peut donc nourrir
un grand nombre dc larves
bien développées. Elle commence a se lignifier mais les larves ne
sont pas prisonnières car leurs armatures mandibulaires particu-
lièrement puissantes leur permettent de tailler des opercules par
où émergeront 10s papillons au moment de la mue imaginale.
b/- Un chevauchement de oénérations : L e t r i a u stade
des insectes récupérés des tiges pormet de constater le m8lange de
tous les stades de développement de l'espèce depuis le premier stade
larvaire jusqu'au stade chrysalide. On note éqalement la pr6sence
de nombreuses larves du parasite Syzeuctus si; Les larves’ de 2ème
et 3ème stades prédominent mais on nets éqalement de nombreuses
larves des 5ème.et 6ème stades, Le parasitisme sur cette population

1’
. .
totale pout atteindre 36 $ des larves tuées. 11 faut cependant
noter que malgré une présence quantitative parfois importante le
niveau de mortalité larvaire dûe au Syzeuctus est relativement
faible,
Il semble d’autre part, que le parasLEs SC developpc bien
mieux dans la zone de kranlo~a.
- Le 4ème prélèvemont
Le 4ème prélèvement a été réalisé au moment où le Souna
a v a i t d é j à é t é r é c o l t é e t 10 s a n i o é t a i t p r a t i q u e m e n t à m a t u r i t é .
C'est la population larvaire de la 3ème génération qui a été échan-
tillonnee.
,
Le niveau de dégâts est très élave sur souna et sur sanio.
Ce taux atteint m@no 80 à 97 $ de tiges endommagees sur 13 DS3. Dans
tous les
oas
les cultures de Maniora sont nottoncnt plus atta-
quées que celles’de Séfa.
Le taux d'occupation des tiges est du mémo ordre qu'au
niveau des 2èrne et 3ème prélèvements mais les densites larvaires ont
atteint des niveaux record comme le montre les tableaux 3 et 4.
Le parasitisme du Syzeuctus ûst proportionnellement plus
important et plus constant au niveau de lrobsorvation directo et il
faut compter que ce parasite endophage passo la saison sècho en
dinpause dans son h8tc vivant mais en diapause lui aussi dans la
tige de mil. Nos observations ne concernent donc que les larves du
parasite à développement sans diapause ; ce qui laisse supposer que
le taux observe es% nettement inférieur au parasitisme réel,
Il est clair que c’est do l’importance de la population
larvaire diapausantc et de son état de santé que dépendra le taux dc
dég9ts l'année suivanto. C'est d'elle que dépendra surtout le redé-
marrage de la population de premiére génération. Nous savons que
d’autres parasites comme le Bethylidae, Goniosus procerae RISBEC s'at-
taquent
comme ectoparasite aux larves diapausantes de Aciqona
iqnefusalis et provoquent une forte rgduction de population chez
cette espèce. C’est do ces QlBments que dépendra le redgmarruge de
la population de prcmiEre génération. Et on pout dire que la réduc-
tion du niveau de la population residuclle
est un élément essentiel
de la dynamique de la population du boror.
III=. APPRECIATION DE LA PRODUCTIVITE DU MIL DA,NS L'ECOLOGIE
DE SEFA ET MANIORA : LE RENDEMENT
Le rondement est sans douto le crit2rro 10 plus commode
actuellement pour apprécier ou comparer la productivité d'uno culture
en fonction de certains paramétros ou de certains facteurs de pro-
duction.
Le développement de la culture de mil ces dornièrcs annaas
dans les zones considérées avait fait apparalltro jusqu'ici quo dos
facteurs limitants i m p o r t a n t s e x i s t a i e n t c t q u e l e f a c t e u r p a r a s i -
taire n’était pas le moindre.
Le suivi des essais nous a permis de constater un dQve-
loppement normal du mil sur le plan végétatif et une épiaison normais.

Notre Evaluation du rendement tient compte du nombro de
chandelles fructifères, comme le montre le tableau no 6, Ceci veut
d i r e q u e l e s c h a n d e l l e s n o n f r u c t i f è r e s n ’ o n t p a s eté comptabilisées.
L'effet intrinsèque et particulier des déprér'steurs apparait bien
mieux autour des Points suivants :
la/- La culture étant parfaitement menée (cf. annexe 1
l e p r o t o c o l e d e l ’ e s s a i ) , l e s r e n d e m e n t s o b t e n u s p e u v e n t @trc v a l a -
blement comparés à ceux réalisés dans des zoncs où l'impact para-
sitaire semble moins fort. Il faut cependant rappeler que ces essais
implantés à Séfa et & Maniera n ’ a v a i e n t p a s u n s e n s c o m p a r a t i f , mois
un sens d’évaluation uniquement,
2O/- L’analyse du tableau noA montre clairement qu’au
--*a
niveau du nombre de chandelles, la DSI devance do beaucoup la DS2 qui
elle même est meilleure que la DS3. Ce classement se retrouve aussi
bien au niveau du poids dos chandelles qu 'au nivoau du rendement
& lfhcctarc.
La date de semis est un facteur essentiel à considérer
dans l'appréciation de l'impact du parasitisme entomologique. En
effet la période de saisorl sèche correspondant à un arr&t de déve-
loppement des espèces, le retour des pluies se traduira par un rede-
marrage automatique de la faune. Plus t6t le semis sera fait plus
la vegétation pourra faire face aux insectes dont la nuisibilité est
presque toujours f o n c t i o n d e l a p u l l u l a t i o n , C e s e s p è c e s polyvoltinus
à coefficient de multiplication très élevé pullulent rapidcmcnt
( c f . courbes d’evolution f i g u r e s 2 , 2 b i s e t 4 ) .
Il y a donc un interet certain à planter très t8t des la
premi8rc pluie. Cette constatation faite dans les régions plus au
nord du Sénégal ot bas ée sur la durée de l’hivernage utile SO justifie
i c i s u r t o u t d u f a i t d e l a n u i s i b i l i t é d e s i n s e c t e s p o u r le mil,
-p/*. L’er’t’et rocalite est très n e t s u r l e r e n d e m e n t ,
Aussi bien pour le Sako quopour le Souna, les rendements sont
meilleurs à Séfu qu’à Maniera m@me si le d8veloPpemont végétatif E:S~
meilleur à Maniera ce qui se traduit par le nombre de chundollos qui
lui-m@mo e s t b i e n sQr fonction d u n o m b r e d e t a l l o s . Le deght est
relativement plus séwèro a Maniora, ou plut8t son effot s'exprime
beaucoup plus s é v è r e m o n t s u r l a p r o d u c t i o n . L’écologie de Maniera
ost de toute évidence plus favorable au développement de la culture
mais aussi à celui de l'nntomofaune nuisible.
Les études menées en 1976 ne nous ont pas permis de mettre
en évidence le rSle de la foret sur le maintien de la populaticn de
Cécidomyics ou de borcrs mais les échantillons n'ont pas oncoro reçu
d o d é t e r m i n a t i o n d é f i n i t i v e . De toute façon ci c c n i v e a u lo Contarinis
sorqhi Harris qui se retrouve sur le mil Peut t?tre hébergé par
Andropoqon qayanus qui est partout présent à Maniera.
La combinaison de l'effet localité av(;7c l'effet data do
semis donne des résultats qui ne nécessitent aucun commentaire,
4O/- L ’ e f f e t variétal
-
On peut se demander pourquoi ne pas cultiver des variétés
à cycle court compte tenu dc 13 nature aléatoire de la pluviometric
dans notre zone sahéliennc. Il faudra cependant avoir préscnt &
l ’ e s p r i t q u e l a s i t u a t i o n a c t u c l l o constitua u n é q u i l i b r e d o l ’ h o m m e

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d a n s c e t t e z o n e a v e c s o n m i l i e u ecologique, E t q u e t o u t e approche
du problème doit tonir grand compte dc ce fait. La culture du mil
dans la région de Casamance devra tenir compte do cette réalité et
de ce fait tous les correctifs nécossaircs devront accompagner toute
extension d e l a c u l t u r e d e s variétes e x i s t a n t e s o u t o u t e i n t r o d u c t i o n
de variétés nouvelles,
t'intéraction variété, localité, dato de semis ost parti-
culièromcnt fortu. C ’ e s t u n f a c t e u r amplificateur do l'effet de l'on-
tomofaunc.
IV - CONCLUS IONS
L e s d e u x r a v a g e u r s é t u d i é s i c i s o n t b i o n sQr l e s p l u s
remarquables
mais ce no sont pas 12s scu1es espèces rencontr6cs ot
qui ont causé des dég3ts. Il faut diro que d’nutrcs déprédateurs,
des hemipteroïdcs surtout, des coléoptères aussi ont ét6 observés.
D'autres nuisibles, des cryptogames comme l’argot (Claviceps fusi-
formis) ou le charbon (Tolyposporium penicillariae) ont fait des
ravages plus ou moins graves selon les localités mais que nous
n'avons pas Qvalués. -
A mon avis, en analysant l'ensemble dos problèmes appnrus,
la seulo conclusion qu'on peut valablement degagor est qu'il est
important de poursuivre une telle étude, de lIétondre à d’autres
secteurs de la région pour mieux cerner la quastion des pertes occa-
sionnées sur une céréale essentielle dans cette zone du pays.

ANNEXE 1 n
II ETUDE DE L'INCIDENCE DE L'ENTCMOFAUNE II
!i NUISIBLE SUR LE SAN10 DANS LA ZOVE DE II
I
5 E F- P.
II
6
K
1
- B U T :
La réduction des rendements du sanie dans la region de
Séfa,
a Séfa et Sédhiou voire leur annulation 3 Maniera II est imputée
en très grande partie 2 la mouche des graines appelée cécidomyie,
La constance et la gravité des dégats causés ces trois
dernières nous amènent à examiner le problème en relation avec le
service Séfa/Sol qui a engagé depuis quelques années une étude de
I’Gvolution des sols de cette zone sous diffgrentes conditions de
c u l t u r e .
La réduction des rendements dans cette zone ayant été
attribuée à l'action des insectes ravageurs, il est essentiel dans
la
perspective de là poursuite de la culture du mil sanio dans cette
région de pouvoir approcier l'impact r6el des degats causés et d'ap-
porter des solutions acceptables au point de vue économique.
De ce point de vue, l e b o r e r d e l a t i g e d e m i l q u i a
maintenu un haut niveau de population dans la zone fera l'objet d'une
Qtude détaillée au même titre que la cécidomyie.
2 - MATERIEL ET PLAN D’ESSAI
Chaque essai complet comportera trois dates de semis
espacees de 15 jours en 15 jours,
Chaque date de semis est composée de 2 parcelles de souna
et de 2 parcelles de sanio dont chacune mesure 5 x 25m et placées
comme l'indique le schema suivant,

25m
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0
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8
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i
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i
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Chaque essai sera implanté de sorte à avoir la bordure
forestière la plus longue possible. Et chacune des parcelles sera
subdivisée en 4 sous-parcelles d’égales dimensions. Les observations
doivent se faire pour chaque parcelle dans les 2 sous-parcelles en
di RnnnRlP TIP R17rf.a h R\\rnir Ilric=
.rinnr6-ia+inn
do l'raffot nrnvimit6

3 - REALISATION DE L'ESSAI
a/- Localisation
L'essai s%r~ im?lantE 9 SBÎF. et à Kaniora II. Autant que
possible, p our chaque date de semis, deux parcelles seront placges
tout & proximité de la broussaille pour pouvoir apprécier son effet
sur le niveau d'attaque.
b/- Date de semis
Ière date de semis
(DSI) : semis à sec
2ème date de semis
0352)
: 15 j o u r s a p r è s l e v é e d e DSI
38me date de semis
(DS3)
D 15 jours après levée de DS2
c/- Préparation du terrain
Labour aux boeufs, reprise 21 l a herse
Engrais : IG-21-21 à 150 kg/ha
Urée 50 kg/ha au démariage (IOème jour)
50 kg/ha au 60ème jour pour ie sanio, au 45ème jour
pour le souna,
d/- Densité de semis
Semis 1 x Im au rayonneur, démariage à 3 pieds.
e/- Protection phytosanitaire
La culture ne sera pas protégée. Elle sera conduite sous
la pression parasitaire ambiarlte,
l& . OBSERVATIONS
o Le borer Acigona - dynamique de la population
l a r v a i r e s u r l e véqétal
Prélèvement 1 fois par mois de 10 poquets tirés au hasard
par parcelle. Dissection de toutes les talles, Notation des insectes
t r o u v é s à l ’ i n t é r i e u r t i g e s e t s t a d e , D é t e r m i n a t i o n d u n o m b r e de
talles attaquées et du nombre de talles saines.
Nombre de prélèvements environ 4
- Cécidomyie
Marquage et prélèvement du d8but floraison mâle à la
formation des graines (durée max. 2 mois).
Chaque prélèvement sera composé dL 3 boftes de 3 épis
pour chaque parcelle,
Les cécidornyies sorties d'élevage ainsi que leurs
parasites seront triés à l'esp8ce.
- S u r l a r é c o l t e
Pour chaque essai, les rendements seront mesurés sur les
parcelles sur lesquelles il n'y a pas eu de prélèvement.

- L a f l o r e sau3age
D e s s o n d a g e s s e r o n t f a i t s a s s e z r é g u l i è r e m e n t s u r l e s
Androoaqon, Panicum e t a u t r e s g r a m i n é e s à i n t e r v a l l e d ’ u n e q u i n z a i n e
d e j o u r s p o u r d é t e r m i n e r s i les c é c i d o m y i e s c o l o n i s e n t c e t t e f l o r e
p o u r s e m u l t i p l i e r .

OBSERVATIONS SUR SESAMIA ÇP PENDANT LA CONTRE-SAISON 1977-1978
CHAPITRE V :
SUR LES CHAMPS D'ESSAI DU CNRA DE BAMBEY
%-
***tee t~~2e*t+4ttOStt
I- INTRODUCTION
Les Sesamia sont des lépidoptères responsables d'impor-
tants dégâts sur certaines plantes, notamment, le riz, le mai's, le
mil et le sorgho. On les trouve dans les tiges de ces plantes
h6te.s à l’état larvaire, stade nuisible de l'insecte,
II - MORPHOLOGIE DE L'INSECTE
Les adultes sont peu dynamiques. Ce.>sont de petits
lepidoptères mesurant 10 à 15 mm de long.
La t&te est munie de 2 antennes lisses chez la femelle
et portant des cils chez le male.
Le thorax, recouvert de soies, porte les 2 paires d’ailes :
- l’aile posterieure de couleur blanc-nacrée
- l’aile antérieure recouverte d’écailles grises

ou rousses,
Ces ailes sont hérissées à leurs extrémités de soies
très fines. L'abdomen formé de 8 segments visibles dorsalement est
également recouvert de soies et se termine par le genitalia par
lequel il est possible de distinguer, d'une part, le m&e de la
femelle et d’autre part les diverses especes de Sesamia (Calamistis,
,
nonaqri,oïdes, oretica etc...). La larve de couleur rose violacee,
peut atteindre 35 mm de long. Sa couleur lui vaut l'appellation
de borer rose. La chrysalide mesure environ 13 mm. Son extrémité
postérieure est légérement arrondie.
III - CYCLE EVOLUTIF ET ECOLOG,IE
Après accouplement, les femelles pondent des oeufs, &
ltaisselle des feuilles et les larves écloses, penétrent puis
migrent 21 1' intérieur de la tige, créant ainsi des galeries qui
provoquent la mort de la plante, A la fin de leur évolution, ces
larves entrent en nymphose dans les tiges mêmes pour ensuite donner
des insectes imago d-ans les 10 a II jours qui suivent.
L'inféodation aux différentes plantes-hôtes est lice au
stade de doveloppement de la plante d'une part, et à llespéce de
Sesamia d'autre part. (Sesamia du mil, du maïs, du sorgho), A ce
niveau une intéressante étude est à faire en fonction de nos pro-
pres observations et de l’intcfrct que peut présenter le probl&me
ici ou là,
IV - LES PRELEVEMENTS
Les prelevements de larves de Sesamia ont commencé le
18-01-78 et se sont poursuivis regulierementur le mil) jusqu'&
la fin de la culture (18-03-78).

T o u t e s les larves prélevees o n t e n s u i t e é t é triées e n
3 c a t é g o r i e s :
- l a r v e s t r è s j e u n e s (1-2ème stades)
- l a r v e s j e u n e s (334ème stades)
- l a r v e s Ciigées (5-6ème stades)
pour dé terminer à la f o i s e t l e c y c l e d e l ’ i n s e c t e e t l e c h e v a u c h e -
ment des générations. L ’ é v o l u t i o n d e c h a q u e c l a s s e dtBge a ete
precisement s u i v i e e n é l e v a g e sur milieu nutritif artificiel.
L e s t a b l e a u x ci-apres d o n n e n t l e d é t a i l d e s p r é l è -
vements opéres :
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MIJ: VARIETE SYNTHETIQUE 1
VARIETE SYNTHETIQUE
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: VARIETE
SYNTHETIQUE V
COMMSNTAIRES
Les attaques de Sesarnia ont été plus sévères sur ma!is que
sur les autres cultures,
Les prélèvements rFi!alises les 19 et 25/01/78 indiquent
la présence d'une population très hétérogène de larves aux diffe-
rents stades et de chrysalides. Le suivi des adultes au piège
lumineux révèle un faible vol en cette meme periode. On note un
taux d'attaques beaucoup plus fort sur le semis du 25 novembre
gui a dQ servir de relais entre les cultures d'hivernage et celles
de saison sèche.
Le sorgho a éte relativement moins parasité.

L e s d e u x v a r i é t é s d e m i l o n t é t é a t t a q u é e s à d e s t a u x
comparables,
L e maximum d e l a r v e s o b s e r v é e s a u COUI‘S d’un p r é l è v e -
m e n t s e t r o u v a n t a u x 6 e t 7/02 p o u r l e s d e u x varietes. La prédomi-
nance d e l a r v e s j e u n e s (3éme-4eme stade) s e m b l e i n d i q u e r q u e l a
g é n é r a t i o n e n q u e s t i o n f a i t s u i t e à l a g é n é r a t i o n d e l a r v e s $gdes
e t d e c h r y s a l i d e s r e n c o n t r é e s s u r m a ï s lors d o s prélevements d e s
2 5 e t 26/01/78, L e s a d u l t e s s o r t i s d e s é l e v a g e s s o n t t o u t d e meme
a s s e z d i f f é r e n t s p o u r q u ’ o n p u i s s e p e n s e r à l ’ e x i s t e n c e d ’ e s p è c e s
d i f f é r e n t e s s u r m i l ct s u r m a ï s . S u r m i l l e s a t t a q u e s o n t éte Ses
p l u s i m p o r t a n t e s a u s t a d e m o n t a i s o n c e q u i p e u t b e a u c o u p p e r t u r b e r
l ’ i n i t i a t i o n d e l ’ é p i .
L e s l a r v e s m o y e n n e s (3eme-4ème s t a d e ) s o n t l e s p l u s n o m -
breuses, e l l e s r e p r é s e n t e n t 4 3 $ d u t o t a l d e s i n s e c t e s p r é l e v é s .
La mortalite p a r s e p t i c é m i e au moment du prélèvement représonto
4,6 $
m a i s l e s a g e n t s n ’ o n t p a s é t é d é t e r m i n é s . P a r c o n t r e u n
c h a l c i d i e n p a r a s i t e d e c h r y s a l i d e a eté recolté e t m u l t i p l i é a u
cours d ‘une generation. L a d é t e r m i n a t i o n d e l’espèce a é t é demandeo,
De même un groupe de Cocons de Braconidae du genre
A p a n t e l e s a d o n n é l i e u à l ’ é m e r g e n c e d e n o m b r e u x a d u l t e s q u i n ’ o n t
p a s é t é d é t e r m i n é s . N o u s r e v i e n d r o n s s u r t o u t e s c e s q u e s t i o n s P l u s
l o i n .
U - L’ELEVAGE DES LARVES
C’est u n a s p e c t i m p o r t a n t p u i s q u ’ i l p e r m e t n o n s e u l e m e n t
d e d é t e r m i n e r l e c y c l e d e l~cspece m a i s a u s s i d ’ o b t e n i r u n n o m b r e
s u f f i s a n t dlindividus p o u r p o u v o i r e n f a i r e u n e b o n n e d é t e r m i n a t i o n .
On connaft l e d é s o r d r e q u i a régnÉj d a n s l a t a x o n o m i e d e c e g e n r e
avant la mise au point de TAMS et BOWDEN (1953).
L e s l a r v e s récoltees d a n s l a n a t u r e à differents s t a d e s
l a r v a i r e s o n t été élevées s u r m i l i e u n u t r i t i f a r t i f i c i e l à b a s e
d e maXs e t d e m i l e t placeos d a n s u n e onceinke r é g l é e à 3OOC,
8 0 $ H R , 1 6 h o u r e s dreclaircmont p a r j o u r .
A u t o t a l 7 0 5 l a r v e s o n t c o n s t i t u e l a s o u c h e d e d é p a r t ,
t r è s hetérogène du point de vue nivoau de développement des indi-
vidus et dont J.~unispécificité e s t p e u c e r t a i n e .
L e t a b l e a u c i - a p r è s d o n n e l a r é p a r t i t i o n d u prelèvcment
d a n s l e s différentes c l a s s e s d’age d é t e r m i n é e s a u depart e t llrl:vo-
lution d e s l a r v e s s u r l e m i l i e u a r t i f i c i e l ,
TABLEAU : R é p a r t i t i o n e t é v o l u t i o n d e s l a r v e s é l e v é e s s u r m i l i e u .

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L a f i g u r e 1 synthetise l ’ e n s e m b l e d e s o b s e r v a t i o n s
faites sur les larves.
DI SCU,SSIONS
On constate tout d’abord une très forte mortalite lari
vaire ; 8 7 $ des très jeunes, 6 3 $ d e s l a r v e s j e u n e s e t 2 4 $ des
l a r v e s âgées. Au total près de 60 $ des larves récoltées sont
mortes sans se nymphoser.
Les larves très jeunes (1 et Zème stades) meurent dans
les premiers jours de la mise en élevage. Le cannibalisme (43 larves
mangees) et l’exces d ’ h u m i d i t é d u m i l i e u s e m b l e n t Qtre des causes
fondamentales,
D a n s l a p o u r s u i t e d e l ’ é l e v a g e , l ’ i n d i v i d u a l i s a t i o n d e s
l a r v e s e t l ’ u t i l i s a t i o n d e m i l i e u x à f a i b l e t e n e u r e n e a u d e v r a i e n t
constituer un début de solution. Le milieu semble convenir dans sa
c o m p o s i t i o n a c t u e l l e , E n e f f e t 1 3 $ d e s l a r v e s t r è s j e u n e s , pres
d e 3 7 $ d e s l a r v e s j e u n e s ( 3 e t 4 è m e s t a d e s ) e t p l u s d e 7 6 $ des
l a r v e s agées forment des chrysalides. De plus, toutes les femelles
i s s u e s d e c e s c h r y s a l i d e s o n t p o n d u mQme si très peu d’oeufs ont
p u é c l o r e d a n s l e s c o n d i t i o n s d ’ i n c u b a t i o n a u l a b o r a t o i r e ,
L a m o r t a l i t é d e s l a r v e s j e u n e s ct d e s l a r v e s agees
semble plutôt du; à des maladies. Il y a genéralement d e s s e p t i -
cémies et dans certains cas rares une mortalité par anorexie a ete
constatée.
Par ailleurs un mauvais déroulement de mues larvaires
ou nymphale ou m&me imaginale a pu etre observé chez certains
individus. Cela peut Qtre imputé à la qualité du milieu mais il
y a généralement dans tout élevage un certain pourcentage d’indi-
vidus anormaux.
A u t o t a l l e s c o n d i t i o n s g é n é r a l e s p e u v e n t é t r e c o n s i d é -
rées comme valables, i l s ’ a g i r a s e u l c m e n t d’opérer q u e l q u e s a j u s t e -
ments. I l s ’ a g i r a ausside partir d’une souche suffisamment impor-
tante et de faire des isolements adéquats.
I n t e r p r é t a t i o n e t c o n c l u s i o n s s u r l’élevaqe d e s l a r v e s
L e t a u x d e f o r m a t i o n d e s a d u l t e s e s t l e p l u s f o r t c h e z
les larves mises en élevage aux derniers stades larvaires, qui donc
se sont alimentées pendant la plus grande partie de leur vie sur
l a p l a n t e - h ô t e . Ceci traduit une meilleure adequation de l’aliment
n a t u r e l s u r l e m i l i e u a r t i f i c i e l q u i e s t e n c o r e & améliorer,
Le rondoment de l’élevage est donc encore tres lie au
stade do prelèvcment, c e q u i n’est pas satisfaisant. On sait que le
b u t d e s é l e v a g e s a r t i f i c i e l s e s t d o s ’ a f f r a n c h i r d e l a plantc-hôte
pour obtenir une évolution dans’ des conditions bien déterminees,
un matériel entomologique d’une valeur correcte pour entreprendre
les études nécessaires.
Les difficultés observées comme la malformation des chry-
salides, la non fertilité des oeufs pondus traduisent à la fois
u n e i n a d é q u a t i o n s o i t d u m i l i e u n u t r i t i f s o i t d e s c o n d i t i o n s d ’ o n -
vironnoment faites à l’axpèco,

7
Néanmoins, la ponte d’oeufs aprés accouplement (moyenne
d e 2 3 o e u f s p a r f e m e l l e ) , l ’ é v o l u t i o n n o r m a l e d o s c h r y s a l i d e s
formees e n 10-11 j o u r s s e m b l e n t plutbt i n c r i m i n e r l a c o n s t i t u t i o n
du milieu.
Il conviendra donc par la suite pour tenir compte
également de l’ensemble des difficultés matérielles liées a la mise
a u p o i n t d’un t e l é l e v a g e d ’ a l l i e r ltélcvage d’uno s o u c h e s u r plante-
h ô t e à c e l u i d e l a s o u c h e s u r m i l i e u a r t i f i c i e l .
E n c e q u i c o n c e r n e l e m i l i e u , d i f f é r e n t s p r o d u i t s p o u r -
r o n t Qtre oxperimcntés mais l ’ e n s e m b l e d o s i n v e s t i g a t i o n s t o n d r a
à l ’ u t i l i s a t i o n d e s p r o d u i t s l o c a u x ,
I l e s t b i e n c l a i r q u e c e t t e a c t i o n e s t à devoloppor
dans la suite, pour approfondir les différontcs o b s o r v a t i o n s C O
q u i p e r m e t t r a d’elevcr sans grandes difficultés l’espèce Scsamia.
VI - LES PARASITES COLLECTES
Les prelèvomonts de larves do Sesamia sur le maïs nous
o n t p e r m i s d ’ o b s e r v e r l a presenco de parasites entomophaaos.
- Un chalcidien parasite polyembryonnaire dos
c h r y s a l i d e s d o n t les a d u l t e s o n t é m e r g é l e 1.02 .78 des chrysalides
prelevéas 10 2 5.01.78.
- Un Apantclos si” d o n t 10s c o c o n s o n t ete recoltes
sur mars.
L e s l a r v e s d e Ses.amia é l e v é e s s u r m i l i e u a r t i f i c i e l s o n t
nctrtoyeos puis remises en alimentation sur le végetal pendant
quelques heures avant le parasitago, c e c i p o u r é v i t e r toute reac-
tion de refus des adultes du parasite.
a/ - Essai de parasitaos dps larves par les Apantolcs
L e s l a r v e s misos à p a r a s i t e r n ’ o n t p a s 6te parasitees
pour des raisons indé terminées. T o u j o u r s e s t - i l qu’aucuno des
l a r v o s nIa été malade. La plupart des adultos du parasite n’ont
s u r v é c u q&‘un s e u l j o u r d a n s l e s boftosd8lovage. I l s é t a i e n t n o y é s
d a n s 10s g o u t t o l e t t o s d e condensation.
b/ - Essai de parasitaqe des chrysalides par les chalcidions
L e s
ohalcidions emerges d e l a c h r y s a l i d e parasiteo
sont mis en contact avec 4 chrysalides âgées de 24 à 48 heures et
de 3 prénymphes en instance de nymphosa,
24 heures plus tard, les 3 prenymphes o n t d o n n e d e s
n y m p h e s b l a n c h e s a l o r s q u e l e s 4 chrysalides ont pris une t e i n t e
plus foncée, La plupart des adultes du parasite maintenus dans la
botte sont morts. Les 7 chrysalides sont alors élevées i n d i v i d u e l -
lement en prenant soin de bien différcncior les doux catégories
introduites au moment du parasitago.
7 j o u r s a p r è s l a m i s e e n c o n t a c t , t o u t e s l e s c h r y s a l i d e s
Etaient encore vivantes. D e u x o n t d o n n e l i e u à l’emcrgenca dladultas,
Ce sont des chrysalides de 24 heures au parasitagc.

8
Au 88me jour on a pu noter la mort de deux des chrysa-
lides parasitées en prénymphes e t a u Yèmc j o u r o n a p u v o i r p a r t r a n s -
parence sur ces deux chrysalides, à t r a v e r s l e t é g u m e n t l e s prenyrn-
phes du chalcidien parasite formées dans 10 c o r p s d e l a c h r y s a l i d e
hbte,
Les insectes parfaits actifs dans leur loge sont visi-
b l e s l e 18ème j o u r .
Le cycle aurait pu continuer ainsi si ces adultes a v a i e n t
emcrge. Plais les conditions d’humidité qui l e u r é t a i e n t f a i t e s et
Qtaient d é f a v o r a b l e s o t l e tegument de l’hôte no s’est pas fracture
p o u r l a i s s e r s o r t i r s o n c o n t e n u .
L e c y c l e d o c e c h a l c i d i c n e s t d e t o u t e f a ç o n , d a n s 10s
c o n d i t i o n s d e n o t r e élevage d e 1 8 à 21 jours.
L a d i s s e c t i o n d e t o u t e s l e s c h r y s a l i d e s q u i n ’ o n t p a s
émergé a pormis de se rondro compte q u ’ a u c u n e d e s c h r y s a l i d e s deja
formecs au moment de la mise en parasitago n’a éte parasiteo. Plais
t o u t e s c e l l e s q u i etaiont p r é s e n t e o s a u s t a d e d o l a prenymphoso o n t
Ste parasitées. Los deux chrysalides ont donne respectivemont 134
et 1 1 7 a d u l t e s d u c h a l c i d i e n , l a 3ème c h r y s a l i d e n’a p a s d o n n e d’
d’adultes du parasite mais unc d i z a i n e d o nymphes mortes ont et6 ’
dénombrées.
On o s t t o n t e d e c o n c l u r e q u e l ’ i n f e c t i o n s e f a i t LIU
moment de la prenymphose quo les chrysalides de jà forméos avec un
tegument d é j à b i e n scle.rifié n o s o n t p l u s a t t a q u a b l e s p a r las
adultes du chalcidion. Nous n’avons pas eu d’informations nous por-
mettant de préciser si Los l a r v e s $gécs d u dcrnicr stado pouvent
étro parasitées. L e s o e u f s etant p o n d u s d a n s l ’ h ô t e merno, il est
i n d i s p c n s a b l o q u e l ’ a i g u i l l e d e l a fomollc d u parasite puisse por-
ccr 10 tégument, a u t r o m e n t d i t q u e c e l u i - c i s o i t d’une naturc tello
q u e l’aiguille p u i s s e 10 transpercer.
Il s e r a i t u t i l e d o n c d e ton-
t e r u n p a r a s i t a g c d e l a r v e s t r è s $gées et d’étudier l’evolution
des individus.
VII - CONCLUSIONS
L’importance du groupo dos Scsamiasdans tout le Senégal,
m o n t r e b i e n l’interet d’uno telle étude.
A ce groupa est lie un grand nombre de parasitos qu’on
r e t r o u v e d a n s l e s differontos ecologios d u p a y s . I l f a u t copenda:lt
c o n s t a t e r q u e m a l g r é leur l a r g e d i s t r i b u t i o n , l u s sesamies causant
des déggts n é g l i g e a b l e s à l a c u l t u r e d u m i l . L o n i v e a u d o deggts
ost généralemont bas sur toutos 10s c u l t u r e s d o s a i s o n h u m i d o . D a n s
les z o n e s i r r i g u é o s , le développement maximum des populations est
cnrcgistré p e n d a n t l a c o n t r e - s a i s o n f r o i d e (déccmbrc-janvier-fovrier),
cc quo n o u s a v o n s observe o n 1978 a u n i v o a u d e Bamboy p l a culture
d o maf:s e s t particulieremont recherchée. Nous continuerons do toute
f a ç o n B s u i v r o l e s p o p u l a t i o n s d o COS r a v a g e u r s q u i n e pouvont
donc pas c o n s t i t u e r u n e preoccupation majcuro./-