TABLES DES MATIERES PAGES INTRODUCTION ....

TABLES DES MATIERES
PAGES
INTRODUCTION
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~........
1 - 3
Chapitre 1 : Crihlage de variet%s de mil pour la r¨¦sistance
au mildiou........
4 - 24
1 - MatErie et m¨¦thodes *.....*...................s......*.e
4
1) Infesteurs primaires
2) Lignes infestantes
3) Lignes-Tests et lignes t¨¦moins de sensibilit¨¦
II - Site et Conditions d'experimentation
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
III - Dispositif exp¨¦rimental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*...
5 - 6
IV - R¨¦sultats et discussions ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
7 - 14
4.1 - Pr6liminaire .......................................
7
.4.2.- Resultats ..........................................
7
4.2.1. R¨¦sultats de l'essai ECON .......................
7 - 8
4.2.2. R¨¦sultats de l'essai GP II ......................
8 - 9
4.2.3. R¨¦sultats de l'essai PYT ........................
9 - 10
4.2.4. Resultats de l'essai GAML ......................
1 0
4.2.5. Et¨¦sultats de l'essai SYN-EVAL .........
10 - 11
4.3. Discussions g&Kkales . . . . ..L......................*.
11 - 14
4.4 Conclusions ..........................................
14
Tableaux 1 - 10 .......................................
15 - 24
Chapitre II : Prospections phytopathologiques dans les essais et
dans les champs-paysans au Sen¨¦gal et en Gambie pendant
la campagne 1982 - 1983 . . . . . . . . . . . ..*...*..*o........
25 - :32
I- Mission de l'¨¦quipe SR/PATHO et des stagiaires de
1'I.U.T. dans les rggions de Diourbel, Thi¨¨s et Louga...
25 - 26
I I - Observations effectu¨¦es dans les essais de la division
de phytochimie du mil . . . .."..........................*.
27 - 28
III - Observations effectu¨¦es dans les essais de
Mme NDOYE ¨¤ S¨¦fa et ¨¤ Djib¨¦lor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
28 - 31
IV - Prospection effectwk ¨¤ travers le S¨¦n¨¦gal et
la Gambie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..m . . . . . . . .
32 - 34
Tableaux 13 - 17 . . . . . . ..*........*.........a a a....**....
35 - 42
Conclusions g¨¦n¨¦rales ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
4 3
Annexes.

PERSONNEL
MBAYE ............ ..Phytopathologist~ . du mil
SENE: ............. ..Observateu r
SAMB...............Observatric
e
FALI................Cuvrie r
Saliou
SY .............. ..Ouvrie r
Ngor
GNIMG ........... ..Ouvrie r
David
HOUGNINOU ......... Stagiaire de 1'I.U.T. (pendant un mois>
Kharry
GUEYE ............. Stagiaire de 1'I.U.T. (pendant un mois)1
;lussii ont participe aux semis et au binage, le personnel du SR/GAM et du
SR/ICRISAT.

AVANT - PROPOS
Dans le rapport de titularisation que nous avons Pr¨¦sent$ au mois
de mai 1982, nous adOnS PrOpOSd un programme de recherche incluant les
principales maladies du mil. ce programme qui d¨¦taillait tout un ensemble
dlClctions a en,treprendre pour mieux comprendre et Co:ntr?ler le mildiou
(Scl¨¦rospora graminicola) I l'ergot (GlaviceP s microcephala) et le charbon
(Tolypospor~ penniculariae) dressait la liste de ce qu'il fallait faire.
Il ¨¦tait malheureusement trop ambitieux par rapport ,aux moyens disponibles,
NOUS n'avons perdu de vue en aucun moment, la n6cessitG de disposer d'un
l.aboratoire fonctionnel de pathologie et de moyens importants pour fonctiol?ner,
y compris des moyens humains.
Il faut signaler ici que n'eut ¨¦t¨¦ la bienveillance et l'esprit de
collaboration des s6lectionneurs du mil, m¨ºme ce modeste travail n'wrnit pas
3tb possible et nous aurions ¨¦te dans l'obligation cette fois-ci, suite ¨¤ :La
demande de Monsieur le Directeur genC!ral, de pr¨¦senter un bilan tout ¨¤ fair
n¨¦gatif. Que Mme NDOYE et M. GUPTA trouvent ici l'wsurance de mes sinc¨¨res
remerciements.
En effet une part importante de mes moyens de travail ont ZtC
fournie par ces services en particulier par le Dr GUI?TA dans le cadre de
l'essai criblaye et des prospections de terrain.
Le service Pathologie du mil n'etait qu-r
u,iment pas dotb (1 million de francs
pour tout) et n'avait pas de persannel ex¨¦cutant suffisant.
Il n'¨¦tait d¨¨s lors plus surprenant que la quasi totalitc du
travail r¨¦alis¨¦ ait concerna le mildiou qui est le probleme le plus preoccu-
Pant Pour le moment pour les selectionneurs et sur lequel ils souhaitent avoir
des donn¨¦es les plus nombreuses et les plus fiables.
Ces cIu@lqueS elements expliquent la nature et la qualit¨¦ de ce
rapport qu'il m'a Qt¨¦ demande de faire pour decider dcfinitivement de mon
sort apr¨¨s un S¨¦jour de maintenant 16 mois ¨¤ 1'1s~~ ilpr¨¨s mon retour de
formation mais pratiquement sans aucun moyen pour travailler reellement.

m. l-
INTRODUCTION
Une des principales maladies du mil t Pennisetum typhoides ) est le mil-
diwdont l'agent ,'. '"hog¨¨ne est Sclerospora graminicolq (Sacc.) Schroet. Cette mala-
die existe partout o¨´ le mil est cultiv¨¦. Au S¨¦n¨¦gal, on la rencontre dans presque t.
toutes les z?nes climatiques, du nord au sud du pays. Mais les observations effec-
tuees ces derni¨¨res ann¨¦es ont tendance a d¨¦montrer que cette maladie est moins
grave au r+ord et au Sud, alors que l'incidence maximale est observ¨¦e dans le (Centre
du pays oti lq culture du mil est plus d¨¦velopp¨¦e,
En Septembre 1.982, nous avons pu observer, lors d'une mission de pros-
pection faite avec Drs A.T Ndoye et S.C. Gupta, de nombreux champs paysans presen-
tant des attaques de mildiou, jusqu'¨¤ 20 ¨¤ 30% des poquets, ce qui cause des pertes
substentielles de r&dement.
Le mildiouse d¨¦veloppe dans toutes les regions du monde et peut parfois
causer des d¨¦gats importants. On reporte qu'il a cause des d¨¦gats non n¨¦gligeables
¨¤ l'Est de la Chine, 6% (porter, 1926); au Nord de l'Inde pr¨¨s d'Allahabad, 45%
(Mitter et Tandon, 1930): au Mozambique, 60% (Decarvalho, 1949); au Nig¨¦ria, 10%
(King and Webster, 1930); en Inde, 30% (AIC MfP, 1971).
Dans la recherche de m¨¦thodes de lutte contre cette maladie qui est
une des contraintes prineipales de la production du mil, on pr¨¦conise plusieurs
m¨¦thodes:
- Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique
- Chimiotherapie
- Thermoth¨¦rapie
- Techniques culturales.
La recherche de vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes au mild.io,ua toujours pr¨¦occup¨¦
les s¨¦lectionneurs et les pathologistes travaillant 8ur .le mil.
En Inde, pour eliminer l'infection primaire , on d¨¦sinfecte les semences
par des fongicides du type m¨¦thalaxyl et pour stopper le d¨¦veloppement du mildkou
sur les plantes d¨¦j¨¤ attaquees, on pulv¨¦rise sur la masse foliaire du Zin¨¦be
(1250 g/ha).
L'utilisation et,l'empigi des engraisp la date de semis, la dur& des
rotations, sont autant de facteurs qu'on utilise pour essayer de contr?ler le
developpemont du mild&ou.,

31
a.
2
On a ¨¦galement essay¨¦ de dBs?nfecter les semences par la chaleur.
A ce jourE malgr¨¦ la multiplicit¨¦ des m&hodes de lutte, aucune solution
satisfaisante n'a ¨¦t¨¦ donn¨¦e au probl¨¨me du mildlcru.
A long terme, la protection du mi.1 contre le mild&udevra necesssirement
conjuguer diff¨¦rentes m¨¦thodes de lutte judicieusement choisies et associ¨¦es compte
tenu, ,par a??leurs des imperatifs konom?ques, sociaux et ¨¦cologiques.
Cependant, w ¨¦gard au bas niveau de productivit¨¦ de la culture paysan-
ne et aux prix trop ¨¦le&s des pesticides , nous avons d¨¦jl¨¤ signal¨¦ que la m&hude
de lutte g¨¦n&ztque; par la cr¨¦ation de vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes au mil? 'wgdoit ¨ºtra
la voie ¨¤ suivre. TWUS avons aussi d¨¦fini la d&narche m¨¦thodologique ainsi qu'il
suit:
1") Identificationdes sources de r¨¦sistance
2O) Analyse de la nature des r&istances
3O) E:tude du (ou des) m&an?smes regissant ces r¨¦sistances
4') Etude de la durabilit¨¦ et de la stabilit¨¦ des r¨¦sistances
5') Utilisation des resistances en siilection
6O) Etude des probl¨¨mes techniques et ¨¦conomiques pos¨¦s par
l'application de cette m¨¦thode.
Compte tenu des zloyens disponiblesdonc, nous-sommes--nous propos¨¦s de corne-
mencer notre travail par l'identification des sources de r&istance.
Mais cette identification passe au pr¨¦alable par la mise au point des
methodes de criblage permettant d'avoir des r¨¦sultats fiables et reproductibles,
C'est pourquoi,la premi¨¨re ¨¦tape a ete la mise au point d'un dispositif expGkime:Gzal
de criblage de vari¨¦t¨¦s de mil permettant une bonne confrontation de la plante-h?te
et du parasite (D.F. Mbaye, 1982).
Etabt¡®* donne que l.a plupaxt des vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes, n'ont pas de carac-
t¨¦res agronomiques intkessants, et que au cours des croisements n¨¦cessaires -pour
les am¨¦liorer, ces variet¨¦s peuvent perdre leur r¨¦sistance par "dilution g¨¦n¨¦tique"
ou par suite de ph¨¦nomenes divers affectant les composantes du pathosystSme, un
materiel v¨¦g¨¦tal engag¨¦ dans un processus de s¨¦lection doit ¨ºtre cribl¨¦ ¨¤ tous les
stades du processus.

C'est pourquoiP tout le mat¨¦riel (nouveau et avanc¨¦) fourni par les s¨¦-
lectionneurs a 6t¨¦ cribl¨¦, pour apprecier sa r¨¦sistance au mildLos.Ce travail de
criblage a constitu6 1"ax:e principal de nos activit¨¦s durant la campage
1982 **
1983. Malheureusement le dispositif mis au point ¨¤ cet effet n'a pu ¨ºtre pleinement
utilis¨¦. En effet, le mat¨¦riel d'irrigation avec les brumisseurs n'¨¦tait pas dis-
ponible faute de moyens financiers. Le dispositif utilis4 dans le travail ci-apr¨¨s
d¨¦crit a donc ¨¦t4 modifie par rapport ¨¤ celui ant¨¦r iaurement exp¨¦riment¨¦.
Q connaissance d'une maladie et 1'6laMration de m&hode de lutte roc
guierent que cette malsdije soit comprise comme resultante des interactions des
diverses composanks d'un pathosyst¨¨mer c'est-a-dire que La wtion de maladie soit
comprise comme le r¨¦sultat de l'int¨¦rsction pathogke-plante environnement. C'est
pourquoi, dans le but de mieux circonscrire l'impact des maladies du mil et des
autres cultures en rotation et pour orienter les travaux ,de recherche en patho..
loqie vBg¨¦tale, nous avons effectu¨¦ des missions de prospection dans les essais
des chercheurs et en champs paysans au S¨¦n¨¦gal et en Gambie. Les r&sultats et les
conclusions de ces missions constituent le deuxieme volet de ce rapport.

Le but de cette experimentation est d'appr¨¦cier le niveau de r¨¦sistance
des diff¨¦rentesvari¨¦t¨¦s vis-&-vis du mildiou en vue d@utilisier les meilleures
d'entre elles dans le processus de s¨¦lection du mil.
Le principe consiste ¨¤ cribler le mat6riel v¨¦g¨¦ital en utilisant le pou-
voir infectueux: des zoospores.
I. Mat¨¦riel et m¨¦thodes
1) Infesteurs primaires
---..
Des graines d'un m¨¦lange compose de Souna III, 7042 et de Tif 239 sont
sem¨¦es dans des pots contenant de la terre. On ajoute de :L'inoculum dans des
pots (feuilles infest¨¦es r¨¦coltees au champ et transform¨¦es en fine poudre) guand
les pots ont atteint un bon niveau d'infestation du mildiou (au bout de 4 semai-
nes), ils sont transport¨¦s sur la parcelle d'essai, le long des lignes infestantes.
2) Lignes infestantes
Des graines d'un m¨¦lange comps¨¦ de Souna III, 7042 et de Tif 239 sont
sem¨¦es en lignes infestantes. *&and les jeunes pousses ¨¦mergent de la terrey les
infesteurs primaires sont places le long des lignes infestantes 2 5 m d'interval-
le entre eux. Faute d'avoir une irrigation avec les brumisseurs -mur assurer une
bonne sporulation de zoosporcs sur les infesteurs primaires et permettre l'infes-.
tation des lignes infestantes , nous avons utilis¨¦ l'irrigation avec les sprinklers.
Au bout de 3 (trois) semainesI pr¨¨s de 40% des plantes sont attaqu¨¦es par le mil"*
diou. Les thalles gui ne sont pas contamin¨¦s sont ¨¦limin¨¦s afin d'augmenter le
nombre de thalles attaques i (car ¨¤ la place des thalles ¨¦limin¨¦s8 il apparait
de nouveaux thalles gui sont en g¨¦n¨¦ral plus sensibles au mildiou).
3) Lignes-tests et ligne,s-temoins de sensibilit¨¦.
Les lignes-tests (mat¨¦riel & cribler pour la r¨¦sistance au mildiou, cf
annexe 1) sont sem¨¦es quand le d¨¦veloppement dc la maladie sur les lignes infes-,
tantes atteint 4060%. En meme temps que les lignes-tests, on s¨¨me aussi les
lignes-t¨¦moins de sensibilit¨¦-? (vari&& locale) afin de mat¨¦:rialiser l'expression
r¨¦elle de la pression de l"inoculum dans les conditions d'exp¨¦rimentation.

-?-
II. Site et conditions d'exu¨¦rimentation.
Pr¨¦cedent cultural: jach¨¦re apres manioc
Pr¨¦paration du sol: conforme ¨¤ celle d'une culture s¨¦che
Pumura: 150 kg/ha de 10-21-21 pendant la pr¨¦paration du sol, 50k?kha
hmiie au d¨¦marriage; 50 k'y/ha d'ur¨¦e ¨¤ la montaison.
D¨¦marriage: ¨¤ un plant/poquet 10 jours apr¨¨s la lev¨¦e
Binage: ¨¤ la demande
Ecartement: 60 x 20 cm
Localisation: Bambey (derri&re la piscine, c?tG Est).
L'exp¨¦rimentation a eu lieu pendant l'hivernabe 1982. Les donn¨¦es cli-
matologiques sont consigrnses dans l'annexe II
11. Dispositif experimental.
1) Caract¨¦ristique d'une travee.
Chaque trav¨¦e comprend 160 = 266 lignes.
-
Chaque ligne comprend 18 pod.
quets; .parall¨¨lement aux lignes -ot!%s, sont sem¨¦es deux lignes infestantes sur
toutes les dix (soit 20% de l'ensemble des lignes) trois semaines auparavant.
! x0000x0000x0000x0000xooooxoooox~oooxooooxooooxo~~ooxooooxoooox@ooo
! x0000xl9o00x0000x000oxooooxooooxooooxoooo
I x0000x0000
! x0000x0000
! x0000x0000
! x0000x0000
! x0000x0000
3,40
! x0000x0000
! x0000x0000
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! xooooxoooo
I x0000x0000
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! xooooxooooxooooxooooxooooxooooxooooxooooxooooxo~~ooxooooxooooxoooo
160 m'
xxx - ligne infestante
---
S T =160x3;40=544 m*
000 - ligne test

-6-
2. Caract¨¦ristiques d'un compartiment.z.,
Chaque compartiment comprend deux trav¨¦es s¨¦par¨¦es entre elles par
une all¨¦e de 0,80 m de large.
?
sc = 160 x 7,6 (3,4 x 2 + 0:8) = 1 216 mL
-
Ve.."-
f
!
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3,40 f
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I
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0,8 (
e--e-
1
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!
1
3,40 +
!
!
f
160 m
3. Caract¨¦ristiques de l'essai global.
L'essai comprend 6 travges et 3 compartiments. Les campartiments sont
s¨¦par¨¦s entre eux par des allees de 1,lO m de large.
sC = 160 x 25 (7,6 x 3 + 1,lO + 2) =: 4 000 rn**
Tout l'essai est bord6 par 3 lignes de bordure de Souna III,
3,4
Souna III
0,8
3,4
!
!
Souna III
-1-
s
1,l
e -
-
3,4
!-
!
1 B V 8004
!
1
Souna III
!
!
-
-
O¡±f3
. - w
! i.
M_I-
3 j, 4
! ECON
!
1 B V 8004
-' I R6
! PYT
! ECON 8 PYT ! ECON !
! R5
! ns
! R4 ! R4
!
l,l
! GPXI! GPI ! PYTI WON !GPII
-
-
384
!GPI ? PYT ! BCON! GPII! GPI! PYT !
!R3 !
R3!R3! R3
! R2
! R2 !
R2 ! R2
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!RI
<s,-
iRl(s.j
O,P
.-
3 *4
!PYT! ECON !GA%LIGaml!SYN-EV!GAMLISYN-EV!GAML!SY~-EV~GAML!SYN!G~!
!Rl ! Rl
! R6 ! R5 !
R4
Ie
!R4 ! R3 ! R3 ! R2 ! R2 !I?l !Rl !
-
-
--
160 m

-7-
IV. R¨¦sultats et discussions.
-.-
4.1 Pr¨¦liminaire
M-c
L'aptitude des vari¨¦t¨¦ s ¨¤ contr?ler le mildiou est appr¨¦ci¨¦e par les para-.
m¨¨tres suivants:
- 1 1 - w -
!
total des plants malade4 x 100!
I 1 (8) =
- -
Total des plants observes
!
!
!
-
d
is (%) =
(Xi-1)x Yi
-
- "x loO
.
(E (Xi)-1 x N)
I
!
!
-.
OU
1 (3) - Pourcentage de plants malades quelque soit le deqrD
de gravit¨¦ de la maladie.
s (%) - Degr¨¦ de gravit¨¦ de la maladie au niveau de tous
les plants d'une entr¨¦e,
xi - Cat¨¦gories de l'¨¦chelle d@appr¨¦ciation: Xi= 1,%.',.,6
Yi -- Nombre de plants entrant dans la cat¨¦gorie Xi
E (Xi) - Etendue de l'echelle, soit G dans notre cas
Ii! - Nombre total de plants observ¨¦s (= sains et malades)
L'¨¦chelle de notation de la gravit¨¦ de la maladie au niveau d¡®un plant est
consign¨¦edans l'annexe III.
Dans les differents essais, il se d¨¦gage plusieurs types de r¨¦action CJW nous
avons essay¨¨sde ranger en trois groupes:
- vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes (O--?@% pour l'incidence.~~ la @v¨¦rit¨¦)
.- vari¨¦tA moyennement sensibles (10 - 20%)
- vari¨¦t¨¦s sensibles ('.: 20%)
nous reviendrons sux cette classification dans les discussions g¨¦n¨¦rales
Par ailleurs, pour minimiser tout effet emptrique, voire subjectif, 1110~s avons
proc¨¦d¨¦ ¨¤ une analyse statistique des r¨¦sultats. Faute de ne pouvoir effectuer le
test de Newman et Keuls qui nous aurait donn¨¦ des r¨¦sultats plus fiables, nous
avons fini par nous contenter d"une simple analyse de variante suiviedu test
"F.P.d:S", qui malgr¨¦ tout donne des r¨¦sultats acceptables.
4.2 Resultats
4.2-l. R¨¦Saltats de l'essai: ECON (cf. tableaux 1 et 2 )
Les F calcul¨¦es sont de 18,58 et l¨¦,70 respectivement pour l'incidence et la
sirv¨¦rit6; la valeur seuil de F tabul¨¦e correspondant aux d.d.1.9 et 15 s'¨¦l¨¨ve ¨¤

-8-
Fo,o5=2,1 et Fo,ol=2,84.
La diff¨¦rence hautement significative montre que les
dix (10) entr¨¦es test¨¦es diff¨¦rent significativement de par leur r¨¦action vis-¨¤-
vis du mildiou.
Par contre la diff¨¦rence non signfficative de l'effet bloc, peut avoir une
double signification:
1) dans les conditions de l'essai, les facteurs de l'environnement sont les
ra&es dans toutes les r¨¦petitions;
2) le materie test¨¦ pr¨¦sente une telle stabilito qu'elle masque thffet de
l'environnement.
Mais la derni¨¨re hypoth¨¨se , au regard des autres donn¨¦es de l.*analyse stztis-
tique, est peu probable. En effet, les taux blev¨¦s de coefficient de variatioln ,
p jsume une grande variabilit¨¦ intra-ou/et intervari¨¦tale.
D'apr$s le tableau 1, nous voyons que la plupart des entr¨¦es (affectu&s de
signes (-1 dans le tableau) prkaentent un bon profil de r¨¦sistance caract&is::
par un faible taux d'incidence et de severitb du mildiou.
Ces vari¨¦t¨¦s (IBV 8001, IBV 8004, TCMS 7819, PS 90-2, H?-66, H9-127, 3/4
AKB78) constituent un int¨¦ressant mat¨¦riel du point de vue r&sistance au S,grami-
nicola.
La variete W24-.38 (I= 14,37%, S= 12,21%), quant ¨¤ celle s'est r¨¦vel¨¦e moyen-
nement sensible.
Par contre, Souna XIX (I= 21,65%, S= 21,1%) et TSmoin Bambey (1=37,55% et
!:-- 28,72%) ont une moyenne gdn¨¦rale supkieure ¨¤ 20%. Ce matdriel est peu int¨¦res-
sant pour la s¨¦lection pour la r¨¦sistance en raison de sa tr¨¨s forte sensibilite
au mildiou (Incidence et sevkit8 tr¨¨s hlev¨¦es) 0 Au cas ofi ce mat¨¦riel dwrait ¨ºtre
exploit¨¦ en raison d'autres caract¨¨res agronomiques int&rcssan~,il doit ¨ºtre arn<u.
lior¨¦ pour la resistance au mildiou.
4.2.2. Rkultats de l'essai: GPII (cf tableaux 3 et 4)
--
La diff¨¦rence significative de l'effet traitement au seuil de 5% montra que
les vari&& testees diffGrent de par leur base g¨¦nbtique. En outre, CU materie
prc?sente une grande variabilit¨¦ varietale. Les taux tr¨¨s 6levEs de coefficients de
variation de l'incidence rat de la s¨¦v&rit¨¦ corroborent ce phbnom¨¨ne.

-9-
L a diffkrence non sienificative aux seuils,$$.= 0,05 et cg= 0,Ol entre les
diff¨¦rents blocs montre que les conditions environnementales sont globalement
<gales dans toutes les r¨¦p¨¦titions de l'essai
L'essai, se caract¨¦rise aussi par de fortes valeurs des grandes moyennes de
l'incidence et de la s&v¨¦rit¨¦i ce qui traduit une ¡®faible r¨¦sistance du mat?riel
dans sa globalit¨¦. Cependant on peu t distinguer un certain nombre de profils:
1') vari¨¦t¨¦s q,ui ont leurs moyennes de l'incidence et de la s¨¦v¨¦ritg in-
fdrieures & 10%. Ce sont: CSMI, CSF12, CSM3, CSM4, CSEGZ!;, cS~26, Cs~35, CSM~F.
CSfltj(l, IBV 8004. Ce matBrie s'est av¨¦rer le meilleur du point de vuo r¨¦sistance
au mildiou.
2O) Vari&¨¦s dont Bes moyennes sont comprises entre 10 et 20 %. Ce sont
CSMF. CSM8, CSM9, CSt127, CSM30, CSM39, CSM40, CSM42, CSM34, CSM43, CSM51 et Souna
III, Ce mat¨¦riel, ;i notre aitis, n'est pas ¨¤ n¨¦gliger, cependant il m¨¦rite d'Etre
am¨¦lior¨¦ pour la r¨¦sistance au mildiou avant sor) exploitation.
3") Vari¨¦t¨¦s sont les moyennes d¨¦passent 20%. Ce sont: cS~28, CSM29, CSIYU~,
CSW32,CSM33, CSM36, CSM37, C?M38, CSM41, CSM44, Cs~'145, CSM46, CSM47, CSM49, cc:
mat.¨¦ri@l s'est r&¨¦lB peu interessant pour la s¨¦lection de la r¨¦sistance au mildiou.
4.2.3. RBsultats de l'essai PYT (cf. Tableaux 5; et 6)
- -
Cet essai, globalement, s'est caract¨¦ris¨¦ par une grande variabilit¨¦ du ma.7
teriel test¨¦. Cette grande diff¨¦rence ph¨¦notypiquc du matkiel serait plut& li&
¨¤ une diff¨¦rence g¨¦notypique des vari¨¦t¨¦s, Les pourcentages tr¨¨s ¨¦lev¨¦s des cocffi-
ciL>nts de variation,. dus en fait ¨¤ l'effet vari¨¦tal (car l'effet bloc est nul) en
sont des exemples patents D'autre part, pour la plupart des vari¨¦t¨¦s, 1~s moy?n-,
ries de lsincidence et de la s¨¦v¨¦rit¨¦ ne sont pas significativement diff¨¦rentes,
ce qui laisse supposer que cette grande variante observ¨¦e est plut?t intra-vari&ale,
Les vari¨¦t¨¦s ICNS 8150, NCA79, IRV 8201, IBV 8202, IBV 8203, IBV 8204, IBV
?205, IBV 8206 IBV 8108 et IBV 8004 (0) ont prksent¨¦ des moyennes de l'incidcncz
et de s¨¦v&it¨¦ inferieures ¨¤ lO%, D' apr¨¨s notre classification, ce mat¨¦riel
s'est montre plus int¨¦ressant ,pour la s¨¦lection de la r¨¦sistance au mildiou,
Le mat¨¦riel comme IN 8207, Souna II (1) / IBV 8004 (CI) et IBV 8109 a exs
prim¨¦ des taux d'incidence et de s¨¦v¨¦ritG compris entre 10% et 20%. Pour que ce

-lO-
materie puisse ¨ºtre utilis¨¦ dans un processus de s¨¦lection, il doit ¨ºtre 1'0
hjet d'observations compl¨¦mentaires et am¨¦lior¨¦ en cas ¨¦ch¨¦ant.
Par contre les vari¨¦t¨¦s comme Rambey local et Souna III (0) ont expr%s¨¦
des taux ¨¦lev?s de maladies et se sont r¨¦veles peu inttkessants poux notre genre
de travail.
4.2.4. R¨¦sultats de l¡®essai GAPIL (c-f tablccux 7 et 8)
_-_. ---.
La diff¨¦rence de traitements significative pour l'incidence et hautement
significativement pour la s¨¦v¨¦rit¨¦ aux seuils = 5% et = l%, traduit une difife,,
rente
g¨¦n¨¦tique (au niveau) des m¨¦canismes contr?lant la @%ist?ncrrr des v?ri;i:-
!$"¨º ?,U i$, gTrZiTdRfCO&:. .-.
Par contre, la diff¨¦rence non significative de l'effet bloc montre que les
conditions de l'essai sont statistiquement identiques dans toutes les r¨¦petitions,
Dans le tableau 7, nous observons tout d'abord que les grandes moyi;nncs de
L'incidence et de la sev¨¦rit¨¦ sont r¨¨s faiblestpour l'incidence GM= 5,11 et peur
la s¨¦verit¨¦ GM= 3,211. Par ailleurs nous constatons que H 18-83, N 7-88:. H 9-1.24,
W 12-30, H 24.35, H 4.~24 ont des moyennes ?e lsincidence et de la s¨¦v¨¦ritZ du mil-
diou inf¨¦rieures aux grandes moyennes des deux indices precites; ceci traduit
Leur bonne performance quant 2 leur contrble de S. graminicola.
Pour la varietg B 7-116, bien que ses moyennes vari¨¦tales de l'incidence
et de la s&¨¦rit~ d¨¦passent les grandes moyennes, elles restent cependant Eaibicss
de plus au regard des valeurs du (P,P.D.S, = plus petite difftSrence significative,
P.P.D.S pour l'incidence = lC,53 et pour la S¨¦v&it& = 7,201 cette vari¨¦te peut.
Ztre retenue parmi les plus performantes.
Seules les moyennes de Hl4-71 d¨¦passent significativement les grandes moyen-,
nes des indices consid¨¦r¨¦s, C'est pouwquoi , cette vari¨¦tG m¨¦rite d'¨ºtre amSlior&z
pour sa r¨¦sistance au mildiou avant toute utilisation dans la selection.
4.2.5. Resultatrs de l'essai SYN-XVAL (cf tableaux 9 et 10)
.--
. .._.
Pour les variations liees au facteur txaitoment l'as J? calcul¨¦es sont infS--
riewes aux F tabul¨¦cs aux seuils 'Y:,= 5% et .?: = l%, fin effet, les F calcul&s sont
dc> i,30 et 1,38 reqpectivement pur l'incidence et In s¨¦v6rit¨¦ alors que les P ta
bul¨¦trs correspondant aux d.:d:l; 36 et 108 s'¨¦l¨¨vent ¨¤ Fo,o% 1,57 et Fo,01=1,89.~

-,ll-
Ceci traduit une difference non significative des moyennes de l'incidence et de
1.1 s¨¦verit6 des diffdrents entr&s. Donc les 37 vari¨¦tes ne different pas dc .;
psr leur r¨¦action vis-&-vis du mildiou et du point de vue r¨¦sistance, ces entr6cs
sont presque Bquivalontes.
Cependant au--del¨¤ dc cette ressemblance apparcntc! in
tcrvariztalc,
il existo une diff¨¦rence intravari¨¦tale. Ce ph¨¦nom¨¦ne devient n.p-
parent quand on regard': les donn¨¦es du tableau 9, Mais cette diff¨¦rence est mas..
quee par l'influence tr¨¨s forte des conditions Ecologiques dans l'expression
.pht?notypique des cntr¨¦cs, La diff¨¦rence hautement significative d?e aux diff&~
rentes r¨¦p¨¦titions corrobore ce phgnom¨¨ne.
J?our conclusion. il faut dire gue ce matdrSel.est tr¨¨s instable dans 1'
l'ensemble et pour l'utiliser, il doit ¨ºtre aniiliore et fix¨¦ pour le carnct&e/
r¨¦sistance au mildiou.
4.3 Discussions g¨¦n¨¦rales
Dans tous les essais,nous avons class¨¦ le materie en 3 (trois) groupes:
- Varibt& r¨¦sistantes (O-10% pour l'incidence et la s&&ritll) r>
-~ Vari&tZs moyennement sensibles (10 20%)
- VariZt¨¦s sensibles ( 'h 20%)
Cette classification gui parait nrbitaire,
2 premi¨¨re vue: est cepen~&nt
bas& sur l'exp¨¦rience acquise
parmi les s6lectionneurs et les phytopathologis-
tes. Elle tient compte des travaux de Chahal et Al, (1978) et de Williams
ct
ii (19Ril et de plusieurs discussions personnelles ,-lvec les sGlectionneurs du
mil de 1'ISRA.
Cependant, compte tenu des r¨¦stiltats obtenus dans certains pays, cette
classification peut para?tre superflue. En effet, d l"ICRISAT, de nombreux tr?
v7fux ont ¨¦t¨¦ menfs pour augmenter le niveau de rCs ist?nce au mildiou dans des
populations initialement sensibles par la &lection recurrente et des r¨¦sultats
int¨¦re%xnts ont ¨¦tb obtenus (ICRISAT, 1981, Willixxj et al, 1982; !G.lliamsj
1982)
En outre, l'irradiationde~~ernences
de lignces rsusceptibles a donnd de
nouvelles sources de r&istance (Murty, 1973' Pokhriya:L and Jain, 1974: -<urt]y;
1974; .Jain and Pokhriyal, 1975) s Une nouvelle lignee mdle-st¨¦rile, (Ys41A) :tG.
riviSe des lign¨¦es sensibles irr.adi¨¦es est actuellement utilis¨¦e pour 1.2 forx-
tion des hybrides axp6rimentaux, qui sont inclus dans :Ix programme nationni Ct'ci-
valuation indien. Mais 11. valeur r¨¦elle de cette source de r¨¦sistance ne sera
apparente que dnns plusieur;s nnnbes. Les trwaux de 1'ICRISAT ont tendance ¨¤

-12-
demontrer que la rcsistance au mildiou peut probablement ¨ºtre cr¨¦ee dans n'inpor-
te quelle populntion par l'assemblage en son sein: de genes de r&istance diapsr-
ses et le maintien ou/ et l'am¨¦lioration des autres caract¨¨res interes?ants de
cette population. Une des cr¨¦ations du projet de s2lection recurrente du program-
me d'am¨¦lioration du mil de l'.ICRISAT, est la vari¨¦te d%ornmee W-c75 qui a 6te
test¨¦e pour sa grande s,tabilite de rendement et sq rt-;sistance au mil.diou dans
C?es essais multilocaux pendant plusieurs ann¨¦es dans ie ?ubcontinent indien.
Donc8 th¨¦oriquement (et m¨ºme pratiquement) p m&ne des populations qui se
sont r¨¦vel¨¦es sensibles au mildiou peuvent aussi ¨¦tre utiI.is¨¦es pour cr6er des
populations r&A.stantes.
Le choix de l'utilisation de ce mat¨¦riel sensikk est
dgtermin¨¦ g¨¦neralement par la pr¨¦sence d'autres caractOres biologiques ou/& a,
qronomiques int¨¦ressants chez lui.
Cependant, compte tenu de nos moyens actuels, leutilisations de certaines
m¨¦thodes de selection telle que l'irradiation des semences nous semble peu per
tisnte. C'est pourquoi, l'utilisation du mat¨¦riel qui s'est r¨¦v¨¦l¨¦e plus resris-
tance oemble, a notre avis, plus envisageable, c'est ce qui dtstermine notre clas-
sification actuelle.
Le mat¨¦riel utilise pur la s¨¦lection pour la resistance aux maladies,
doit ¨ºtre dot4 d'une r¨¦sistance tr¨¨ 6 stable et trRs durable. Malheureusement,
tres souvont, il n'y a pas de corr¨¦lation directe entre une "r¨¦sistance durable"
et une "r¨¦sistance stable", ?our tester la stabilit¨¦ d'une r¨¦sistance, on doit
Gffectuer des tests multilocaux; alors,que-pour,identifi,zr la durabilit6 de la
r¨¦sistance, on doit cultiver le mat¨¦riel ¨¤ tester sur de grandes surfaces pendant
une p¨¦riode relatiwomant longue.
Certains caract¨¨res de l'h6te (nature de la r¨¦sistance), du pathogGne (va..
risbilit¨¦ biologique) et du pathosyst¨¨me (conditions de a-urvie et de diss¨¦minn-
tion des nouveaux g¨¦notypes du pathog¨¨ne) sont des indices sur lesquels ont peut
se baser pour pr¨¦dire la durabilit6 probable de la r¨¦sistance. En effet, les m¨¦-
canismes de r8sistance conf'r¨¦s par l'action d'un g¨¨ne qui contrarient le ddve-
loppement du pathog¨¨ne durant ou immediatement apr8s sa p¨¦n¨¦tration, provoquent
aussi une pression de s¨¦lection plus forte et plus specifique sur la population
del pathog¨¨ne. Par contre, La resistance conf¨¦r¨¦e par l'action additive de plusieurs
g+nes qui retarde les processus d'infection, de colonisation et de sporulntion,
.provoque une pression de s?lection ~4~s souple et moins sp¨¦cifique sur la popu-.

-13-
lation du pathogene, Par cons¨¦quent, l'utilisation d'un seul gene d'"immunitC'"
contre une pnpul ztion vnriable conf¨¨re en g¨¦n&ai une r¨¦sistance moins dur.-ib?e
et tres souvent on assiste h des "chutes" bruques dc resistance. Inversement
la resistance conf¨¦r¨¦e par l'action additive de plusieurs g¨¨nes qui contr?lent
plusieurs aspects du devcloppement et de la dissdmination du pathog¨¨ne, plus
souvent n'est pas sujette ¨¤ des Uchutes'" brusques et est plus durable, mais
elle peut s'"¨¦roderi graduellement dans un temps plus ou moins long.
Pour d?finiu les 2 modes principaux de r¨¦sistance, les termes "resis-
tance verticale" et "r¨¦sistance horizontale" ont Zte introduites dans le vocac.
SulTire des phytopathologistes et Glectionneurs.
La premi¨¨re resistance (resistance verticale) est une rdsistance
contre un ou plusieurs races et elle se manifeste pnr une reaction d'hypersen-.
sibilitd. On la mesure par le type de lesion, elle est en gEn¨¦ra1 peu durable.
Par contre la deuxi¨¨me (rcsistancc horizontale) est une rdsistance
qui se manifeste de mani¨¨re ¨¦gale contre toutes les races. Elle se caract¨¨rise
Dar un faible nombre de lkions, une longue p¨¦riode de latente et une sporula-
tien sur lesions moins abondante et de tr¨¨s courte dur¨¦e. Elle est en g&Gral
plus durable.
Les mutations chez les populations du pathog¨¨ne capables de surmonter
les g¨¨nes specifiques de r¨¦sistance chez l'hBte, ont lieu ¨¤ une frequence trf¡®s
faible. Plus le pothoc$ne est capable de produire de propagules, plus est
ZlevGe la probabilit6 de rencontrer une ,propagule possedant un g¨¨ne de viru-
lence capable de surmonter la rc'sistance de la plante sur laquelle il est
sSlectionn¨¦. La capaci'te du pathog¨ºne de repondrc 3 une pression de selectioc
de l.3 r&istance de l'h?te depend de son aptitude 5 la recombinaison g5n¨¦tique
crui est li¨¦e au nombre de g¨¨nes de virulence qu"i1 poss¨¨de.
Les g¨¦notypes du pathog¨¨ne qui produisent des propagules transpor-
tables par le vent sont beaucoup plu s r<apidement diss&nin& que ceux qui pro-
duisent des prop2gulcs qui se conservent ou se transmettent par le sol.
Donc, pour elnborer et d@velopper des strat¨¦gies pour augmenter ln
durabilitd de la resistnnce d'un h?te , on doit dtudier et conna?tre la n>turr:
et In g4n¨¦tiquc de la resistance de l'h?te, les pot.entinlitCs de la v~riabiiitG
du pathog¨¨ne et l"¨¦.pid8miologie de la maladie dans 1'"unite Gpidemiolosiqus.
d.ans laquelle la varit% sera utilis¨¦e.

-14-
En. outre,. compte tenu que la r¨¦sistance du mil :au mildiou est quontita-
tive (Williams et al, 1981) si les conditions d'infection sont reuniesS il devient
extrement difficile de trouver une entree ne pr¨¦sentant aucun pied malade. D,lns nos
conditions de travail o¨´ tous les factures de lPinfection ne sont pas contr&l.¨¦s,
il. ?eut y avoir une "¨¦chapp¨¦e" de certaines entrees ¨¤ l'infection du mildiou donc
les entr¨¦es n'ayant pas pr¨¦senter de pieds malades m¨¦ritent d'¨ºtre suivies avec u-,
iw attention particuli¨¨re.
7.4. Conclusions.
---
Cette exp&imentation nous a permis de mettrE en ¨¦vidence un certain
nombre d'entr¨¦es capables de contr?ler le d¨¦veloppement du mildiou, mais on ignore
1,-r nature, la stabilite et la durabilit¨¦ de la x¨¦sistance du mat¨¦riel.
Xl eut St¨¦
tres interessnnt d'envisager 1"Gtude de ces probl¨¨mes, car ces ¨¦tudes fondamenta..-
les que nous devons aborder d'une fa?on prospective devraient nous aider a mieux
circonscrire les seuils des r¨¦sistanws identifiees et leur manipulation.
On a pu,de plus,identifier un matbriel. qui bien que moins r&itant que
le pr¨¦c¨¦dent, peut pr¨¦senter un certain int¨¦r¨ºt et sa r¨¦sistance peut ¨ºtre amelio-
ree par des methodes de s¨¦lection moderne.
Le materiel sensible est, ¨¤ notre avis, peu int¨¦ressant pour les selec-
tionneurs: cependant ce mat&iel peut servir dans les travaux de recherches fon-
damentales pour les phytopathologistes.

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-17-
TABLEAU 3: Incidence et s¨¦v¨¦rit¨¦ du Mildiou de l¡¯essai GP 11
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j17.65 ; 33.33I35.29 i28.76
; 15.29 ; 29.33 ;30.59
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CSM38
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; 17.50 ; 14.44 110.0
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f23.53 ; 22.22i37.5
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; 22.85
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TABLEAU 4: Analyse de variante de r$sultats de l'essai Gp II
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GAP1 GCS
Synt. 1
!
7,69 ! 23,53 !
9,?9 ! ?
! Il,28
! 12,50
!22,35
!
3,09
!
c
! 10,98
20
GAP? GC5
Synt. 2
! 12,.50
! 26,67
! lEi,75
! Il,11
! 15,8
!
6,67
!14,67
! 16,25
! Il,11
! 12,17
21
Gi\\rl GC5
Synt. 3
!
6,67
! 15,79
! Il,76
! 31,25
! 14,7
! ?
!12,63
! Il,76 ! 31,25 ! 13,91
22
-7
GAiPI CG5
synt. 4
!
0
! 35,29
! 16,67
!
?
! 12,99
!
0
!34,12
! 12,22
!
0
! Il,58
23
5
GAL3/4
Sauna Synt 0
!
0
! 25,O
! 37,33
!
¨¹
! 14,58
!
0
!20,0
! 33,33
!
0
! 13,33
24
5
GAM-3/4
Souna Synt 1
!
0
!
5,88
!
7,14
!
0
!
3,25
! cl
!Il,18
!
1,43 ! ?
I
0,65
25
5
GAR-3/4
Souna Synt 2
! 27,78
! Il,11
!
-,,53
1
.

7,14
! 12,B9
! 26,6?
!Il,11
!
3,33
!
7,14
! 12,06
26
S
GAM-3/4
Soun? Synt 3
!
5,26
! 35,617
!
37,56
! 29,41
! 22,21
!
3,16
!16,6'7
! 26,25
! 20,23
! lf3,58
77
5
GAM-3/'4
Ciouna Synt 4
!
5,25
! 18,75
! 33,33
! 13,33
! 17,91
!
6,25
!12,50
! 27,?8
! 13,33
! 14,96
78
5
GAP?-3/4
Ex bornu Synt. ? !
6,25 ! Il,?6 !
9,09 !
C,25 !
a,34
!
1,25
! 5,88
!
5 35
!
5,?
j
4,39
29
5
GAM-3/4 Ex barnu Synt. 1 ! 0
! 0
! 37,50
! Il,76
! 12,31
!
0
! 0
! 2 2 3 5 0
!
9,111
!
7,98
30
5
GAI%~/~
Ex bornu Synt. 2
!
0
! 13,33
!
5,88
!
0
!
4,50
!
ci
! 6,67
!
4,71
!
0
!
2,t34
31
5
GdM-3/4
Ex bornu Synt. 3
!
0
!
5,55
!
0
! Il,76
!
4,33
!
0
! 1,ll
!
0
! Il,76
!
3,22
32
5
GAM-3/4
Ex bornu Synt. 4 ! 27,78 !
5,8E
!
5,08
!
5,55
! Il,27
! 23,33
! 5,88
!
>,88
!
3,33
!
9,60
33
5
GAM-3/4
HK Synt. 0
!
?
! 16,67
! 50,?
! 33,33
! 25
!
0
!16,6?
! 46,67
! 33,33
! 24,17
34
5
GAM-3/4
HK Synt. 1
! Il,11
! 20.0
! 23,53
!
7,14
! 15,44
!
6,67 !Il,0
! 18,$2 !
5,71 ! l?,55
55
5
GAM-3/4
HK Synt. 2
! 40,o
! 14,29
! 20,67
!
G,25
! 21,80
! 40,?
!14,29
! 20,o !
6,25 ! 20,13
56
5
G fi PI - 3 /l+
HK Synt. 3
! IF,38 ! 20,?o ! 14 T¡®q r IV,75 ! q-7,10
>-'
! 12,31
!1?,33
! 12,06
!
18,?5
! 15,31
57
5
C;v1-3/'4
HK Synt. 4
! 25,0
! 12,oc1 ! 2~,78 ! 25,i:
! 21,32
! 2 5 . 0
!12,50
! 18,83
!
14,67
! 1'7,76
!
!
!
!
!
!
!
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tiI¡®z1
SV¡¯OL

Au courant de cette campagne agriccle 1982 ,!.983; nous avons effectue un
certain nombre de missions de prospection dans les essais des chercheurs et dans les
champs-paysans. Le but de ces missions a ¨¦tG de mieux circonscrire leseuilde l"im-
pact des principales maladies du mil et des autres cultures en rotation avec lui.
II Mission de l'?quipe SR/Patho et des stagiaires de LpI.U~T dans les r¨¦gions
--
- - .__--
de Diourbel, ThiGs et Louga du 24/08/1982.
-
Le tableau n" 11 donne l'incidence des principales maladies sur le mil
lors de la mission du 24/08/1982.
TABLEAU 11. Incidence des principales maladies observ¨¦es sur le mil (24/08/82)
-
-.
--Y.
Maladie
!
!
!
Taches !Anth.- ,Pyricu-.:
! -!
!
Cercos-!Autre:Total
Localit¨¦
!Mildiouizon¨¦es :racnosIlarion
.
!Rouille~Bact¨¦rjporise
i
,cpte
.
.
N<__..
e.-.-e .- .I
SE0
: 0,021 f 0,024 fo
i 0,016; 0,043 ; 0 j48:!
I
!-".----+.! ----' .-- -.! _
!-. -! --.-.-'
I
--* .
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Ti¨¦naba
! 0,004 ! 0,008 t 0,O ! 0,03
! OfO
! CI;04 ! 0,02
! 0
I240
1
!
!
!
!
!
!
!
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0,03
: Cl?27 ; 0,to
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Apr¨¨s-Thi¨¨s I 0,04 1 O,O9 ! 0,ll 1 0,05 ! 0
! o-20 ! 0,04
! 0
! 55
!
!
!
!
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Tivaoune
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f 0;09 ; 0.w ; 0,05;103
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! 0;02 1 0
! 0901 ! 0,03
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! 013P ! 9,02 ! 0,05! 94
?
!
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!
!
!
!
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Louga (essai ;c
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; 0,02 ; 0
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; 0,15 ; 0
f 0,Olf 95
GAM) '
! -- 1 ..--.A-'
I-.---1 I -.--1 ~-+--~...
!l<oyenne
! 0203
! 02054 ! 0,0171 0,027 3 0,005 ! 0,16C! 0,03
!0,021!
!
!
!
!
!
!
!
! - - -I
7 i 5 i' 8 ; - 1 j -y---;-y-'-------
Classement ! 3 i 2 !
!--.-

-26-
le 'tableau no 12 donne 1"incidenceides m¨¤M&¨¨e de l'a.rwhide observees aux m&es
localites lors de la m¨ºme mission.
TAFiLZXU 12: Incidence des principales maladies de l'arachide
.--
._-_
-..---p ._-. .- - -.__
isaladies !
Ccrcosporiase
!
_--. -~ - -. .-- - - _ .--
ticalites
! c:
Fouil./Anthrac ,Autrcs
1
arachidicala! C. personata!
1 Tota:i C@x
.
!
!
! le Inose 5
. . .
1
--^- -- -
-.- ..-- -- . ..- -- -. _.,-_ _._" I-..- _-. _"- ---_. _.
'!
SEC?
!
! !
0,12
!
0
0.056
556
-.-.
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--! --
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Thienaba
!
0,026
! 0 r oc17
!O,OOl 0.003
!
t 0,005 ! 998
!
!
!
!
!
!
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!
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-I_I- -----
,--_ _.___-.__--.. -
Thigs
!
!
0,383
!
0;049
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! 0:041 f 0,003 f 7/lri
---
!-
-? -..
!"...--- -------^. ! __-__--__ -----
!-- .-_-
Tivaoune
!
0;12
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0.003
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! O;O?5
! 0:007 !
576
f
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K¨¦kh¨¦
!
0,006
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!
0,006
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! 0,003
; 0,003 339
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$-+-- _ ...- - .-.-.- !-.--.-.--f---- __.__-._- -
Yo!rcnnc
!
0,131
!
0.013
!0,004 ! 0,044
! 0,006 !
!
!
!
!
-
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---_. -
- .-...--.-.-_ _II~ __-- --_.
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Classement
1
3 :
!
5 f 2
f
*
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
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_--.
-.
.--- _.
Des r¨¦sultats consign¨¦s dans le tableau 11 et 12 on peut tirer les con--
c!.usions suivantes: l") Une faible incidence des diff¨¦rentes maladies ¨¤ la date
d'observation,
N'ayant pas eu le loisix ~5 des reche3cEes pr¨¦cises poux Mt¨¦rmine&.?Les
causes de cette faible infcstation.
nous allons ¨¦mettre un certain nombre d'hy.?
theses plausibles l'incidence tr¨¨s faible des maladies serait li¨¦e ¨¤ l'un ou,/&
l.'autre de ph¨¦nom¨¨nes suivants:
a) Insuffisance de la pression de l'inoculum dans les lieux
d'observation.
bf Utilisation de vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes aux diff¨¦rentes maladies
c) Influence d¨¦favorable des facteurs cosmiques et biotiques
dans le d¨¦veloppement ¨¦pid¨¦miologique des maladis.
2*) Un d¨¦veloppement plus imlportant des maladies foliaires telle qw
In bact¨¦riose> la glo-zzercosporiosc (sur le mil), la cercosporiosep
anttirscnosc
(sur l'arachide) a ¨¦te note. Ce ph¨¦nom¨¨ne peu.'-. s'expliquer par le fait que Ics ob,
servations ont ¨¦t¨¦ effcctut5es au d¨¦but de la phase vdg¨¦tstive des cultures et quo
Lzs conditions pluviom¨¨triquos ¨¦taient favorables au d¨¦vsloppement de ces maladies
(40 jours apr¨¨s le semks, il est tomb¨¦ presque 303 mm et d'une fa?on rcjgulierc) S

-27-
11, Observations effectuees dans les essais de la division bic: phytochimicc du mil,
- -
-_-- -e--v
Essai d'¨¦tude du rnpport FPK sur la croissance et le d¨¦velcppement des i!i.?@,
-
p-111 ----.._-
rentes popul-ltions du mil.
--.-
Le but des observations dans cet essai a ¨¦tG de dQterminer 1.~ role du
rwncrt
. . I
NPK sur l'incidence et 12 s¨¦v¨¦rit¨¦ des maladias, Les vari¨¦tes utilis&s
sont le Souna III et le RC 80.
Les traitements sont les suivants:
1) No Po Ko
2) NC;1 P31,5 K31,5 '- 150 kg 10,,21--21 + 100 kg uree
3) Ml P42 X42 . 200 kg 10 21-n21-+ 88 kg ur¨¦e
3) N61 P52.5 K52,5 - 250 kg 10-21 21 + 72 kg ures
Le tableau no 13 donne les r¨¦sultats des observations faites ¨¤ ce nivaau.
1") Selon l'indice d'incidence des m.aladi:s, on peut les classer par
1"ordre d'importance suivant: pyriculariose, charbon, bactBrioses autres (non
idantifi¨¦es) f t&ches z?~¨¦es~ mildiou: ce classement est valable quel que soit llr:
bloc consid¨¦r¨¦.
2") Sauf pour le charbon et la bact¨¦rioee (qui ont des moyennes dans
lu: bloc I significativement differentes i8es moyennes daus autres blocs), l"ef.Eet
traitement et l'effet bloc semblent insignifiants car 1~~s moyennes g¨¦n¨¦rales de
css pcrzmi?tres sont presque identiques. Pour expliquer Cette diff¨¨renca non signi-
ficative entre les differents traitements. les ¨¦l¨¦ments suivants sont ¨¤ prendre
r=n consid¨¦ration:
a) la variation de $7: Elle devrait d¨¦passer un certain seuil
-_-
--.-
critique (¨¤ determiner) pour qu@on remarque une diff¨¦rence significative dans les
tr.zitenents. Dans ce cas pr¨¦cis; cette variation n'aurait pas d¨¦pass¨¦ ce sauil-
b) la variation de P ¨¨t dc K:cette variation devrait depasser
-.
un certain seuil critique (¨¤ d¨¦terminer) pour qu"i1 Ruisse
y avoir une diff¨¦rcw
ce significative dans &es traitements: dans l$$$r¨¦scnt cette variation n'aurait pas
depi:zsse ce seuil;
Cl SS rspports entre les 3 &Sments qui doivent rester dans
unr. certaine fourchette au--del¨¤ laquelle, il y aurait une diff¨¨rence significative:
dans ce cas ~prdcis. les differents rapport s entre les 3 ¨¦l¨¦ments seraient alors d
l'int¨¦rieur de cette fourchette,
A l'avenir pour mieux cerner les seuils des ra:opcrts entre les 3 rjl&ients
au dela desquels on a des difference significatives entre les traitements, nous
devions envisager d'utiliser une gamme de traitements plus large et plus vari&.

-28-
3") La vari¨¦t¨¦ Vl (Souna III) semble plus r&&tante au charbon que
la vari¨¦t¨¦ V2 (R C 80) et cc pour tous les traitements et les blocs,
4O) Une incidence quasiment nulle du mili!iou dans tous les blocs et
cv@
quels- /soient le traitement et la vari¨¦t¨¦. D'apr¨¨s nos r¨¦sultats obtenus ailleurs
cd ph¨¦nom¨¨ne ne serait li¨¦ ni E 1a r¨¦sistance vari¨¦tal(.f. ni ¨¤ l'effet dose de NPK
cxr le Souna III et R C 80 dans dPautres essais ont ¨¦tf attnqu8s par le mildiou
ruand on leur a aopliau6
.._ 2. certaines doses utilis¨¦es ici
En conclusion on peut dire que: cette ext$rimentation a permis de mettu+
en ¨¦vidence qu'il n'y a pas doinfluence significative des diffbrents traitements
utilis¨¦s sur l'&volution des maladies. Ce phenom¨¨ne serait lier ¨¤ l'insuffisnnct?
dt:s variations des rapports entra les ¨¦lements NPK. Donc ¨¤ l'av lir, il faudra
envisager d'utiliser une gamme de trnitements plus large et plus variee.
III. Observations effectu¨¦es dans les essais de Yad2me i\\rc*ove ¨¤ SPfa et ¨¤ Djib¨¦lor.
---.-B-w-- .-=-^-...-. -- _.." _ . -.. ..-. --..
Les donn¨¦es pr¨¦sentks dans ce cadre proviennent des observations effet..
tuSes dans les essais SAHEL '-' GAP! (¨¤ Djib¨¦lor et ¨¤ Ssfa) et essais
c;c!fa) , Les tableaux no 14, 15: 16 et 17 en donnent les r¨¦sultats.
3.1 Essai SAHEL '- GAP!
3.1.1. Mildiou
11 ressort du tableau 14 que'
a) l'incidence et la s¨¦v¨¦ritis du mildiou dans les deux locali-
tes sont, en g¨¦n¨¦ral, tr¨¨s faibles, En effet, l'incidence du mildiou varie de 0
(PS) ¨¤ 46,8% (Sanio de S¨¦fn) ¨¤ SUfa alors qu'elle n'est qu.: de l'ordre de C (P5,
Irnt P172) ¨¤ 4,5% (Sanie de ~tofa) ¨¤ Djibglor,
0) La vari¨¦t¨¦ Sanio de S¨¦fa pr¨¦sente plus que toute autre de
pieds malades.
3.1.2. Ergot
-..----
La comparaison des rijsultats obtenus ¨¤ S¨¦fa et W Djib¨¦lor (cf tableau
15) montre que la pression de s¨¦lection exerc¨¦e par l'ergot dans les dclux localitk
ast. clssez ilevee, cependant que les indicins d¡®incidence et de s¨¦vkit¨¦ pr&enti-nt
des diffc'rences appreciables en fonction des localites et des v3ri<t6s. En ef?iet
¨¤ S6fa la pression de &lection est plus elev& (Incidence maximale, Imax = 60%
et S¨¦vBrit¨¦ maximale, Smax = 29,8%).

D'autre part si certaines varifites comme le Zdla (S=24,6% ¨¤ Djibalor
27.7% ¨¤ S¨¦fa) P4 (S=20,8% 22,7%) X9 DZ (S=13.2% 14,:3%) se comportent presque
._,
dcL
In m&ne fa?on dans les 2 localit¨¦s, d'autres comme FS (S=1.9% ¨¤ DjibClor # X9,8%
2 Sefa), P8 (S=i,98 # 26?1%): Irat 172 (S=8,8% # 31~3.1%) Irat 173 (~~15% # 22,1%)
et Sanie de S¨¦fa (S=6,5% # 33,3%) qant ¨¤ elles, pr¨¦sentent des diff¨¦rences fonda-
mentales vis-¨¤-vis de l'ergot dans les deux localft@s.
3,1.3 Charbon
1_--
Bu regard du tabeau 16 on voit que les conditions d"infestation par le
charbon ont ¨¦tc plus optimales S. Djib¨¦lor (o¨´ l'incidence minimalcrImin=40;88 et
p.,>x = 100%) qu'¨¤ S¨¦fn (Iciin = 9,3% et Imax = 22,9%),
Si on part du principe que les meilleurs comportements sont ceux gui
@sentent de l$a maladie sur beaucoup de pieds, mais dont le d¨¦grd de d&eloppe,-
ment n'est pas tres Aleve (c'est ¨¤ dire ceux qui nurniant une rEsistsnce ho::izon.
tale),, la vari¨¦t$ qui s'est mieux comporth ¨¤ Djib¨¦lor est %alla (1 = 61% et ;3 =
20,7%) m Par contre toutes les autres ont eu des taux d,e s&Grite d'attaguc cXpns~
s?nt tr¨¨s largement les 25%. Faute de temps et de personnels nous n'avons -pzs pc
ap@kier la s¨¦v¨¦rite des attaques du charbon 2 Sefa.
3-2 Essai SAFGRAD ¨¤ SGfa (cf tableau 17)
.--
-.
Ici les observntions n'ont pu se faire que sur le mildiou c:?r l'essai
¨¦t7i.t d?j¨¤ rfcoltd.
On remarque au?si une faible infestation car Imax = 2.4% et Srnex = 9%.
W.is on peut classer kes vwiet¨¦s en 3 groupes en fonction de leur rcnction vis--&
vis du mildiou.
Groupe I, Celles qui ont une incidence (I) et une s&&ritG (S) inflrieu-.
r-x ou @ales 2 1% (1.: 1% et S <:.l%) - Ex Borna .
Groupe II: Celles qui ont une incidence et une sk¨¦ritG sup¨¦rieures ~3
1% mais inf¨¦rieures ou r5gales ¨¤ 5% (1% :11,fy5% et 1% (S &5%) ., Nig¨¦rinn composite
RntstYana
CIVT. Serere composite> et local H7 . 66

-3o-
Groupe III- Celles qui. ont une incidence et une &v¨¦rite sup&ieures 3
!3 mais inf¨¦rieures ou eg~les ¨¤ 25% (5% < 1 &.25% et 5% FS .J..25%) Ankontes, ALC !?S2.
$~Sn6gal I, S¨¦n¨¦gal II et locnl Paysan,
Signalons gue la rigueur dans 1.2 classification est d?e aux fr,ibles ;
taux d'infestntion.
3.3. Discussion.
s-e. *-..e-
Le faible taux d'infastntion par le mildiou cztte onnee dans les con.
(litions pedoclimntiques de 12 Cnsamiince en g¨¦neral et dans les conditions d'exp¨¦
riwntation ¨¤ S¨¦fa et ? Djib¨¦lor en particulier s'expliquerait par des ph¨¦nom¨¨nes
suiv7ntsz
a) le demarrage pr&oce des pluies en quantit¨¦s tr¨¨s importan-
tes entrninerait un engorgement pr&oce du substrat, ce gui, provoguerait une r5
duction, voire une annulation du taux de germination des oospores contenues dans
le substrat par "asphyxie".
b) les zoospores formees sur les rares plantes attaqu¨¦es sont
imrGdiatement "1avGes" des feuilles et entrainees dans le sol avant leur maturs-
tien physiologygue par l'action m¨¦canique des pl:lies diluviennes.
c) ?,'emploi des vari¨¦tes de Sani:, plus ou moins rG.stantes au
mildiou <a r¨¦duit la teneur de l'inoculr-m primaire dans 1~: substrat des sites ex-
,p&imentauxr 1.1 concentration en oospores serait alors tr¨¨s faible pour permttre
uno infcstation ad¨¦quate.
d) Les h6tcs testes ont chacun un -assortiment complet 3~ gents
efficaces contre la gamme ?ventuelle des diff¨¦rentes r.lces physiologygues exi.st?.nt
d3ns ces localit&; ils (les h6tes) seraient donc cq~bles d3emp¨¦cher ou de frei-,
ner 15infestation et le devcloppemcnt du mildiou.
D'autre part la stabilit¨¦ relatise du comportement de la majorite des
vsri&& dans les deux loc-ilitBs powxait¨¨tre li¨¦e soit A la pr¨¦sence d'un n&~
inoculum dans les 2 sites soit 2 la pr6 sonce d'une gnmme de g¨¨nes efficaces alu
niwnu de ces varietes, nouvant contrarier l'action des diff?rentes races physio
logiques, dans le C,XS oi5 il existerait plusieurs esp&~es d"inoculum. Par contra
Les fluctuations observees chez certaines vwiBt¨¦s pourrait. nbstr,action faitc? <
des aatres hypoth¨¨ses possibles ,-¨¦tre 1iGes ¨¤ l'absence de ces gi-ries.
3.4. Conclusion
De cette analyse, on peut tirer les conclusions suivantes:
1)) Les conditions p¨¦dobioclimntiq¨¹es de l'hi.vcrnage 1902 dans les

-31-
localites de Scfa et :>jibBior nc semhlcnt pas trPs fzworables au d¨¦veloppement
du mildiou. En effet Lengorgcment prkoces des sols par Les pluies diluviennes
CT. L'r\\bsence des champs di- mil dans les sites d'expkimenztion sont parmi dos fac,'
t.urs qui ne militent pas en faveur du d¨¦veloppement du mildiou. Donc le faible
niveau d'infestation serait difficilement attribuable
swlement & la grande r&-
sistwce des varidtbs test5e.5.
Cependant on remarque des diff¨¦rence5 de rijactions
on fonction des vari¨¦tCis,. des locnli.tAs et des essais, Les plus forts taux d'in-
fAstation ont cl?ti! remwqu¨¦s sur local paywn .- et Sanie de SEfa,
3O) Poux L'ergot la pression de sGlectio:n est tr¨¨s ¨¦lev&: dans les
2 locali.t&s mais c'est 2 SGfa qu'elle semble la plus grande, Certaines vcriBt& .,
comme %!!allai P4 et ?q9 n3 sembLent pr&¨¦nter une certaine stabilit& vis-+.-vis de L
Li2rgot par contre toutes les autre5 ont fluctue': suivant les localit¨¦s.
3O) Pour Le charbon la pression de selection est egalement 6lev&,
Cependant les conditions de Djihclor semblent les plus favorables.La vnriCt:G
Balla semble mieux se comporter que toutes Les rwtres..
4") Vu qu'on ne maitrise pas certains fac:teurs (temp¨¦rature humidit2
pH du sol etc . ..) qui peuvent avoir beaucoup d'importance dans le processus d"i.n.-
fection: il est difficile d'etrc catZgoriquc dans l'interpr6tation des rt'-suitats-
ce qui fait que cette anafyse doit ¨ºtre Affin(:e dans de¡®s conditions contrbl&s.
Pour cel¨¤ il serait interessant de tester, ce matGrie1 dans le dispositif de cri-
blage mis au point ¨¤ Bambey.
Dans les 2 locnlites on a remarqu4 aussi que beaucoup de chandelles
5tcient moisies; pour les maladies foliaires. il y avait de tr¨¨s fortes attaques
de Pyriculariose, et de la bactiriose,
et un peu de rouille.,

-32-
IV Prospection effectu¨¦e par l'¨¦quipe
compos¨¦e de Xadame Ydoye
-- - -.--
303 S.C. Gupta et D,F. Mbaye ¨¤ travers le Scn¨¦gal et la Gambie,
--_ _-_ --_ .-.
Le but de cette mission ¨¦tait de se rendre compte de 1'Rtat des cultures
du mil ¨¤ travers le Senegal et la Gambie.
Cette mission ¨¦tait divis¨¦e en deux dtapesr
lere ¨¦tape: Sine - Saloum p Casamance, Gambie du 2 au 4 Septembre 82.
2¨¨me ¨¦tapes Louga, Fleuve, S¨¦n¨¦gal-Criental du 7 au 9 Septembre 1952,
Dans toutes les deux ¨¦tapes, les prospections sc,sont effectu¨¦es dans
ies essais des chercheurs de laISRA et dans les champs paysans. Faute de moyens
et de temps, les observations faites ont ¨¦t¨¦ des observations visuelles qui n'ont
pas donn¨¦ lieu ¨¤ des r¨¦sultats chiffr¨¦s,
4.1 Mission: Sine-Saloum, Casamance, Gambie
--.
f Darou: Les observations effectu¨¦es dans les essais des chercheurs et
---_
des champs-paysans ont montr¨¦ que l'incidence du mildiou est substantielle (20 -
25%). on remarque en plus une attaque importante de gloeoccrcosporiose et de py--
riculariose sur les feuilles.
Les champs-paysans sembknt plus attaqu¨¦s que 1~s parcelles des cher-
cheurs.
d Nioros
--- -. Les observations ont @t¨¦ faites dans les parcelles de MJW ?Jdoye
et de !?. GUETA. L'incidence du mildiou est de l'ordre de 20-30 8. Des taches
foliaires de gloeocercosporiose et la pyriculariose ont cgalement ¨¦tQ not&s.
R Sapus (Gambie) Avant d'arriver ¨¤ Sapu,
- -
nous nous sommes arr¨¦tes dans
les champs-paysans: ici l'incidence du mildiou sr61¨¨ve ¨¤ environ 25-40%, A l'int¨¦-
riaur de la station de Sapu, l'incidence du mildiou ~uv&it atteindre SQ% sur cI?r
taines parcelles.
zk S¨¦fa: Peu de culture de mil et peu de naladks, sauf dans les essais
da Mr. Gupta o¨´ les vari&& tardives de Sanio Btaient attac@es .par le mildiou c
( 20% environ).

-33-
f Djib¨¦lor: Les essais de Mme Ndoys sont presgucz indemnes; sauf un debw
---I_
d'attaque de pyriculariose et de la rouille.
Conclusions
-
dans
On voit donc que les attaque s du mildiou son't beaucoup plus importantes /
12 Sine-Saloum et la Gambie. mais elles deviennent de plus en plus faibles au fur
ut ¨¤ mesure qu'on avance vers le Sud.
En outre, on remarque ¨¦galement &-l fortes attaques 3pi: maladies foliairer
t~?les que la pyriculariose et la qloeocercosporiose qui peuvent atteindre des
Aimensions consid¨¦rables,
4 . 2 . M i s s i o n :
Louga,. Fleuve. S¨¦n4gal-Oriental, Sine! Saloum.
--
.--- --
f Louga y Ici. les plantes ont plus souffert ?!e s¨¦chercssc: d"attaques
- - -
d'Am.w.cta et d'oiseaux que de maladies. En effet, apr¨¨s une forte attaque d'Amsacta
?aw les champs de mil, de ni¨¦b¨¦ et d'arachide, plus de 10 jours se sont ¨¦coul¨¦s
avant que la pluie ne tombe ¨¤ nouveau I ceci ¨¦tait d"autant plus grave que cette
geriode de sbcherasse coincidait
avec le stade floraison du mil.
$3~ Richard?Mll ¨¤ Thiloqne (d&$artement de rliatam)
-
-
- - -
Entre soupa et Saint--Louis on ne rancontre que quelques rares champs itc
mil qui souffrent de manque d'eau.
De Richard Tell 3. Galoya (HO km); il n'y a ;Fratiquement pas de cultu
r;::? d+z mil. C'est seulement 2 partir de l¨¤ qu'on a commence a rencontrer qu¨¦lq!~r
cham.ns de mil qui sont d%ns un &.nt pitoyable. las champs sont trss hW1rog¨¨nes
(pzs d'engrais: pas de semences selectionn¨¦c?, pas de respect des techniques cultu.
rais pr¨¦conis¨¦es,, s¨¦cheresse etc, j .). On observe quelques pieds atteints de mildioc.
De Thilognc ¨¤ Rak.21 (S¨¦n¨¦gal oriental)
-.-.... -*-
F_ Thilogne, il v a CU de fortesattaque s de sauteriaux qui ont ravngi:
toutes les cultures, Ici, le mil est cultiv¨¦ en association 2vec le ni¨¦h¨¦ et le
i-J&kC
De Ouro-Sogui '5 Dakel, on rencontre des culturtis de mil, de Sorgho et m
peu d' arachide <. Il a beaucoup plus dans cette partie ct les cultures sont en assc:z
bon 'tat. Dans le mil, on remarque quelques pieds attcinta de mildiou, alors que
1:: Sorgho. ast attaqu¨¦ par des maladies foliaires telles que le Ranulispora et une
brlot¨¦riose.

-34-
De Bakcl 5 TambacoundaI.
Dans cette partie du S¨¦n&nl. lc relief est trCs accident¨¦ et la :forSt
Lst lmcuriante u On y rencontre quelques rares champs d.:: mil, dc Sbrghoit3c.. Xa?s
et .~'.Wscbida. Le mil cultiv6 est du type Souna. L.'a.rr??t ¨¤ Diynbouqou :doss.i. 609
(32 !z? Est de Kidiraj nous a permis de constater qu'ici. on cultive du mil (tyn?
sounsj :' du sorgho (vari¨¦t6 1ocale:"'Yabittam"'
j et du naPs. Le mil @tzit au stade:
floraison. Yartout sur notre route, les paysans ont expliquci qu'ils pr¨¦feraient
czzltiwr le mil du type sounreplut?t que 1 ca type Sanie car le premier est 1411::s
~~r&~e et permet de boucler/cycle meme en annee dc mauvaise pluviomGtrie. Cepenp
dant.. ce changement s'accom.pagn¨¦ de nouveaux probl6mes notamment phytosanitaires ;
le Souna est plus sensible au mildiou et il y a parfois des probl¨¨nes de moisis-
sures surtout quand il continue de pleuvoir au moment de la maturation du Sounn.
Ici; l'association heureuse entre le Souna relativement pr¨¦coce et le 'Xahittan'
(vari¨¦t¨¦ locale de Sorgho) un peu tardif, permet d' avoir un calendrier agricole
bien r¨¦parti?
De Tamba ¨¤ Boulcl: Entre Tamba et Kaffrine. il y a de vastes champs
d'arachide et de coton ¨¤ perte de vue et quelques rares champs de mil et dt; ma?s,
Le denombrement des pieds attaques par le mildiou dans les champs-.pay.
sans ;7 Thiakho Ir¨¦crion du Sine-Saloum, un peu apr6s Koppentoung) a reval¨¦ que
prssque 30% d'entre eux Bt?ient atteints de mildiou, ce qui montre du reste quz
c&te maladie est assez importante dans cette ?rone.,
A Boule1 iPapem)Y les observations effectu&s dans les essais de pan-
keur Fall ont donne les r¨¦sultats suivants
~. Souna III: 17-20% de mildiou
.., 113V 8001: 46% de mildiou
- IBV 8004. CI-3% de mildiou.
Le= 3 variet¨¦s sont rittaquees par la pyriculariose.
4,3. Conclusions:
.----
?!ctuellement, dans la r¨¦gion du fleuve et dans la partie Est du Sen¨¦-
gz.1 Oriental, la culture du mil est tr¨¨s peu d¨¦velopp¨¦e suite ¨¤ la s¨¦cheresse
presque chronique qui s¨¦rtit dans la Premiere et nu r'clicf tr¨¨s accident6 il<:
la deuxi¨¨me. On rencontre tr¨¨s peu de mildiou dans ces r¨¦gions.
Dans les parties centrales du S¨¦n?gnl Oriental et du Sine Saloumr on
cultme actuellement du ni.1 du type Souna. Le remplacement du Sanie par le S0un-1
ne reste pas sans pscr do probl¨¨mes surtout d'ordre phytosanitaire dans certaines

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-42-
Tableau 17 : Incidence et sdv¨¦rit¨¦ du mildiou dans les essais SAFGRAD ¨¤ SQfa.
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-43-
Dans la prcmi+rc: partie de notre trwvrtil.. nous 3vor.s cffcictu¨¦ un cribiag,:
C?C~ nari¨¦t&s d2 mil fournies par les c-..:¡®i
~+.ectionn.~Urs (GA.!? et ICRISAT) pour leur
sesistance .au mildiou. A 12 suit¨¦ de CC: crib?.ag~- initial Y nous avons du ,i&;n.ti.~.
fi..r un certain nombre de vari¨¦t¨¦s r¨¦sist.~~nt~:s nu mildiou;. Cepcndnnt, on ignor:
In nature: la stabi1i.M et 1~ dura?>ilit.e AL 13 resistlnc;: du materie identifid.
L' c%u&: de ces ;rohlCm¨¦s qui sans nu! doute .:gporterait une contribution non nC--
gligwble dans l'¨¦laboration d"urw mEthode ~6rlGtique fi?blc de lutte contri: 1,:
mildiout dwrait constituer 1"objot de nos ;Broch.ains travaux.
Les rdsultats de nos investigations montrrnt que pour certaines v&ir'.t:6s
bien qu'elles soient moins r¨¦sistantes ::u mildiou que las pr&AZkntos, si e:lles
ori~sentent
>
ccrt7ins carae t¨¨rera ' 3gronomiqucs intCress3nts, elles pc:uvz-nt etri-
exploit$es 5 condition d'ric;Cilioror leur riY.sist;ince Pdr des mEtkhc5des 5: r,eiketior:
modernes.
&J~US avons idcntifi6 .aussi un rnat~ri~ii s;,nsiblc au mildiou, Ce matri~ricr.l, ?
notre avis* est ,?eu int¨¦ressant pour 1.2~ sc%.:ctionnc:l;:rs. cependant, il geut Ctrz
utilis¨¦ par las ~~hytonatholoyistcs pour servir dans ?es travaux de rechvrches
fondamentales.
Dans l-7 deuxi¨¨me partic de notre traw?.il.. nous iivions effcctw? dr.:s missions
de propsctions dans l?s i:ssais des chcrchi..urs c:t dans les champs:-p<ays::ns 5 +X:X--
vers lc S¨¦negal <zt la Gambie.
r.es r¨¦sultats dz ces prc$ections ont montre que pindant la c::w~@a-)nc. zgri-
colt 1982 0
1") dans la region du fleuve et d:\\ns l!a partie Est du S¨¦n6gnl Cricntal, l?.
culture du mil est trGs peu d6veloppAe 3. la suite: &. In s¨¦chcressi- prc.:s~Iw. chro~
nique dans la premi¨¨re et au relief tr¨¨s accident2 dans la deuxi¨¨meL c)n y ,r~n
contre tr¨¨s peu de mildiou,
2") dans 1~s parties centrales du Si5llE~i~i~O~iCZllt~l.
.
i?t du Sinc2~-Salo~um, on
cu1tuve XtUCli. cximt du mil du Q:?c Sow3 a Lc r2mplaccment du Sanio par le So:l.
e-6 T.L^ n'est pas sans pser de probl¨¨mes. Ici,, l'incidence du mildiou et des rnn?:~-,,
Aies Zoliaircs. au moment des obscrvstions, c;st assez im.portanta..
3O) les conditions p¨¦doclimatiques dans 1c.s 1ocalitCs dc SQfa ut dcA DjFbfJk
I.or (en CAS.~~ me ! Sud du SCn6gal) ne stzmblilnt pas tr¨¨s Cavorabks 3.~ divelogpa-
ment du mildiou,
<% 0 ) &pour 1"argot ct le charbon; la I)TC,,O
)cpion ($2 sClection est tr?s dlovfe 2
SCf-2 et ¨¤ Djibklor. mais pour l'ergot, c4 ekt ii StXa qu' elle semble ,plus impor'.
tante, par contr: -pour: le charbon: 1~s conditions dc Djib?lor semblent ¨¦lus
C-...rrY,L, 1.1

5*) Dans la r6gion de Thi¨¨s et Loupa, ¨¤ la date d'observation (30 jours
spr¨¨s le semis), sur le mil et sur l'arachide, on remarque une faible inci-
dence des maladies ; cependant les maladies folisircs ont ct;i les plus
im,portante?.
6") Les observations effectwks dans 1 'essai NFK ont mont& qu'il n::j ,3
pas de diff¨¦rence significative dans 1 "dvolution des maladies du mil pour les
diff¨¦rents traitements utilis<s. Ce ph¨¦nom¨¨ne serait 1iX. ¨¤ l'insuffisance des
variations de rapports WK. Donc ¨¤ l'avenir, il faudra envisager d'utiliscz
une gamme de traitements plus large et 31~s varice.
Perspectives
Toui: le long du prdsent travail, l'exposd de nos r¨¦sultats a Cti:
assorti de conclusions partielles et ¨¤ chaque fois, nous avons essay2 d'indiqwr
de nouveaux axes de recherche. Ces recherches concernent autant la recherche
fondamentale que la recherche appliqu&. Ces axes de recherche qui mdrite-
raient d'¨ºtre approfondis peuvent se rdsumer en ceci. :
- Etude de la biologie et de la physiologie de S. gram&nicola
- Mse au point de technique d'inoculation (au champ ou au laboratoire)
- Identification d'autres sources de rkistancc
- Analyse de la stnbilitc des r&ist2nces (tests locaux)
- Analysa de l'hkitabilitc des rksistances (test de descendance)
- Etude de la variabilit3 de S. yraminico13r_ (Essais diff~3entiels)
- Etude de l'¨¦pid¨¦miologie du mildiou
- Test de certains produits chimiques rCput,& efficaces contre la
mildiou dans nos conditions agrop¨¦doclimatiques
- Suivi et Gtude des sutrcs principales maladies du mil ( Ergot:
charbon et pyriculariosc etc...)
Compte tenu des pr5occupations imm¨¦diates de 12 sclection du mi.lj
beaucoup plus orient&ss vers les probli:mes du;mildiou, l'accent se-113 encor:
mis sur cette maladie,
Les autres maladies du mil seront tout simplement suivies en partie pour des
questions de moyens.

. 1 GUPTA SOC, 1983 -
Programme d'am¨¦lioration du mil (ICRISAT) Rapport Annuel
( 19P3, IF' 1983 ): multigraphi¨¦ PP 37 C!.N.R.R/ISRA
L 2 ICRISAT, 197s "
Proceedings of the Consultants Croup Meetings on DoWnY
Mildew and Ergot of ?earl :!illet 1.3 Octobre 1975
PP 148 ICRISAT
3 #BAYE D.F. 1982 .
.?!ise au point d'un dispositif exp¨¦rimental de scresaing
de variet¨¦s de mil pur la resistance au mildiou
Collection: Etudes Technique 8 du CNRA multigraphi.6 1-P 10
CNRA/ISRA <.
4 SY A.A.. 1977
-1
Recherche sur le mildiou du mil (S. graminicole) R¨¦sul-
tats de la campagne Agricole IL977 pp 39 CNRN;a/ISRr?
-' 5 TI!ILLIANES R.J. and RNDREVS D.J.. 1982
Pearl Millet Improvement Program ICRISAT, Paper prepared
for discission at the FAO Expert Consultation on Breeding
for durable Rksistance in Africa pp 64 IITfi, Ibadan-
Nig¨¦ria. 25 29 Octobre, 1982,


Liste du mat¨¦riol teste dans La parcelle; de criblage pendant l'hiver 130.2
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-*A*.-- Les r¨¦sultats des 3 derniers episais n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ pris en compte dans
"analyse car il y
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2 izu erreur d'Fr-tiqutiagc pondant la conduite deeTossai.s,
E;SOM (Essai conjoint) I Cet essai comprend le ncillaur matArie1idontifi.¨¦ ¨¤ -partir
- - - - -
ks divers programmg; au S¨¦negal. Cc matericl constituerce quf!?sL, .C L Gupta i. zt con-
venu d'appeler '"Essai de rl-ndemcnt avanc¨¦" . L".~~
,;,,sai st: constitue do < rep+:itions
de 10 ,ntr¨¦cs chaque: 4 vari¨¦t¨¦s du GA-I, 3 synth&iques, uni3 vari¨¦t¨¦ oxpirimentale
dl? 1'ICRISAT et ;f temoins (Souna III et farmcr's local) e
PYT: (Essai de rendemont initialj: C'est un essai de SR/ICRISAT, c'est un c:ssai
;3e rendement avec des r¨¦petitions 6quilibross
on Lattice balance comprenant 16
entr¨¦es dont un temoin local.
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1
GLII:
-lasme II: Cet-essai comprend 18 entr¨¦es ot 3 r¨¦petitions, Il est cons-
-
-
titu¨¦ d'une collection, de souna, rccucillie par Dr S.C. Gupta dans 1~s champs
paysans en 1980.
(XI :
-__
4&zztplasme Io Cet essai comprend 18 entx&s ct 3 r?p?titions. Il est cons-
e-e-
titu6 d'une colltiction de Sanio recu&illie par 31:. S.C. Gupta dans les champs-pz$y-
sms en 1380,
Syn-Evzl: Am¨¦lioration des
A..--
synth¨¦tiques: Cet essai comprend 40 eatr¨¦es dc SR/'GMT
compos¨¦es da 8 synth¨¦tiques et de leurs descendants (Si 1- SA). Il compxend ~:i r6-
p4titions.
GP2JI * Il rLst compose dc F! lign¨¦es de SR/GAM.
Cet essai co prend
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6 s&p¨¦tikf~clss
. 1x "
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;tx*, de,
-3 1,
SR SXE~Ee~~oll2ctions Souna; Cet essai comprend 3: collections Souna et deux t6moins.
-
-
C'est un essai dc rend~zmcnt. Dans notrr oxpijrimontstion, il comprend 400 entr¨¦i-s
et une seule r¨¦p&itio:n. Ces cntrks sont obtenues par shlection reccusente par
Dr. S.C. Gupta.
SR IBr, : C e t essai comi3rend 36~1 pn+rfiac r)- TCT¡¯I or*nn -L-L-----
-- .
-
-

ANNEXE II
1
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1
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i rj ;J! TE5 !
3?11>;
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JUILLET
!
AOclT
!
SEPTEMBRE ,
OCTOBRE
!
!
pf¨´yp:
!Hmid,!ple~ ! 'rsir,pc !H.unid.! Pluie! Tcup !buid.! Pluie! Tcrqx ! Humid! Pluic! Tompc !Hml.d.!Pluie !
!
!Cc
! 5 ! ! (m) $7 ! 7~ ! ! 7;
(ciflj ! (au)
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(Erl)
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, 33.3; 54 ,
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78i27.4; 30.8; '7? ;
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75 ! ! 26.7! ?E! ! 29.9! 72 1
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; 2f3.4; 79, ; 30.3, 69 ;
~*~_*~~~*~~--m._*~
-:
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59 !-!Z2?.7!-!---- !--KO!
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28.1! ---
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!Ti 22.4; 5(~ j -!28.8i-65;-- ;--FG; 73;
; 28.1;
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; 71 ; 31.1; 53 , ; 29.9; 65 ;44.0; 28.3; 71 i24.0; 27.2. ,-,-,-M.-.m 73; 0.3; 30.3; 50 ;
!
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! 12 ! 3l:.fl! 54 ! ! 25.8~ 77 ! ! 25.2! 90 ! 9.3! 28.0! 801 5.9; 30.4;43r;--- !
[-,-,--,-e-¡°---e,.--
v --,- ,-,- - - I__ !
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13 ; 3C.8; 63 ;
; 29.6; 73 i6.5i27.9;~77;
; 2'7.2;
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; 29.5; 70 f '7.0
'.-,.-.-.--.-.--1-.-.-.-.--.-.--.-.--.-
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! 14 ! 24.8! SS !
! 28.3! 74 !26.5! 26.61 85 !13.'7! 26.0!
93! 2.9~ 26.1! 35 4 5.3 !
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