MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTITLQUE ET TECHNI~IJ:E...
MINISTERE DE LA RECHERCHE
SCIENTITLQUE ET TECHNI~IJ:E
Aloi DKME, Ingénieur de Recherche, ISRP
1! Juin 1983
.,
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
PROJET CILSS DE LI3TTi.X INTEGREE
COYPOSANTE NATIOM;~.LE DU S E N EG AL

-l-
Le complexe parasitaire du cotonnier au Sénégal est caractérisé entre autre
par Heliothis armiqera et Diparopsiç watersii. Ceci a amener à expérimenter l'utilisa-
tion d'une souche performante de Trichagrammes contre ces deux déprédateurs et plus
particulièrement contre geliothis armigez pour lequel de nombreuses souches de
Trichogrammes sont connues comme étant actives.
1 - OBJECTIFS
Le but de l'essai consiste à tester le niveau de contrôle des ravageurs par
l'action des Trichogrammes. Ce contrale est habituellement effectué par l'application
d'insecticides à partir du 45è jour après la levée.
II - DISPOSITIF
Trois objets A, E et C sont mis en comparaison
- w reçoit uniquement les lachers de Trichogrammes
- B reçoit les traitements chimiques tous les 24 jours à partir du 456 jour,
- C témoin non trait6
La parcelle A est isolée et eloignée de plus de 100 m de B et C (qui sont
séparées entre elles par 20 m) et est entourée de chaque côté par 4 lignes do maïs
non traitées de la variétft B.D.S.
Chaque parcelle comporte 18 lignes de 25 m soit une superficie de 450 m2,
l‘écartement étant de 1 m entre les lignes.
La souche de Trichogramme utilisée a été trouvée à Koungheul dans un lot
d'oeufs de Diparopsis watersii. Cette souche dont l'identification est en cours est
de Detite taille. Elle est élevee sur oeufs d'Ephestia Kuehniella avec un très bon
coefficient de multiplication. Son cycle est de 8 jours à 2S°C et 75 - 80 B d'humidité
relative,,
III - TlXXNIQUE DE LACHERS
Les lachers de Trichogrammes sont faits a partir de postes régulièrement
espacés dans la parcelle A.. Chaque point de lachers est re:pérë par un piquet dé.passant
trës largement la hauteur maximale des cotonniers et auquel est suspendu un gobelet en
plastique qui permet de protéger de la pluie et de la rosée les cartes portant les
oeufs parasités contenus dans un tube de bambou.
Grace à ce dispositif( on peut au fur et à mesure de la croissance du plant,
accrocher le tube en bambou à différentes hauteurs de façon à ce qu'il se trouve
i33ujours
juste au dessous du sommet du cotonnier r .position qui permet d'avoir une
bonne dispersion des Trichogrammes dans la parcelle.
Au total, 12 postes de lacher ont Bté installés sur la parcelle A. La dis-
tance moy:Jnne entre deux postes est de 5 mètres, Les &postes de lachers sont approvi-
sionnés en Trichogramnes à l'aide de nlaquettes de carton sur :Lesquelles les oeufs
d'Ephestia RJehniella parasités sont colltls. Dans chaque poste sont placées deux
plaquettes contenant chacune3 environ 1100 oeufs parasites , soit donc près de 6~00 oeufs
21 l'are par l?cher.

Un lacher est effectué une fois par semaine (tous les mardi) à partir du
236 jour après la levée. Les lachers ont commencé le 10 Aoht et ont eté poursuivis
jusqu@au 9 Movembre, soit 14 lachers en 95 jours environ et un total d‘environ
370.~ oeufs parasités par Trichogrnmmes.
4
- MESURE DE L'EFFICACI'TE DES TRAITEMENTS
Le relevé des pontes des différents déprédateurs est effectuê une fois par
semaine sur 25 plants choisis au hasard par parcelle. Les oeufs récoltés sont conservés
,pur connaitre le nombre de parasités.
Les chenilles observees sont laissées sur place.. Le e.hedding est effectué
deux fois par semaine entre deux interlignes par parcelle,. Les fleurs sont également
comptees. Les rendements en coton-graine sont calculés d'après les xécoltes des 18
lignes.
5 - COMPARAISON DES .!?ESULTA%S ET DISCUSSIONS
Les observations effectuées sur les parcelles exo@rimentales, ont nortB sur
l'évolution du parasitisme, sur l'évolution du cotonnier et sur l'analyse de la
récolte. 14 lachers de Trichogrammes et 14 observations ont Qté effectués.
5.1 Parasitisme des oeufs (tableaux 1, 2, 3)
“---------_-..------.--
Les relevés hebdomadaires des pontes et des chenilles ont permis, mal@ les
nombres réduits récoltés, de suivre l'evolution des différents déprédateurs pendant
toutes la periode des Inchers des Trichogrammcs.
Pour Elcliothis anaigera
- : on constate que le nombre d*oeufs relevé. est
beaucoup plus faible dans la parcelle A . 20 oeufs dont 11 parasitês par les Tricho-
grammes contre 55 dont 27 n'*.r:::itLs d,ans i? cl,lrcePle B ct 139 dont 65 'wqsitdc dans
la >arcelle C.
Ces résultats sont Btonnsnts du fait du nombre éleve d'aeufs parasites dans
les parcelles B et C, où aucun lacher de Trichogrammes n'a Gt@ e£fectuB, et Gloignéos
de plus de 100 m de l*rl. parcelle A. 11 est à .peu près certain que les Trichogrammes
trouves dans ces deux parcelles ne proviennent pas des lschers. Il semble dono qu@une
population assez abondante
r3~ Trichogrammes se trouve dans la. nature et qu'elle
est active contre Heliothis armigera. Il se peut,;ussi que les oeufs parasites dans
la narccile A, le soient plus par les Triehogrames/provenant
pas d'élevage. Ceci peut
signifier que les irichogrammes provenant des c%evages ont eu une activitB três
réduite. Il faut rappeler que 37O.ix3cI Trichogrammes ont %tf lachés environ dans la
parcelle A entourés de part et d'autre par quatre lignes de meïs qui devaient limiter
la sortie des Trichogrammes de la parcelle.
On est êgalement 6tonnc du nombre réduit d*oeufs rdroltes dans la parcelle
A bien que les cotonniers de cette parcelle aient une taille deux fois supérieure et
un developpement
végetati f beaucoup plus important que celui des cotonniers des deux
autres parcelles. La haie de mals a--t-elle été un obstacle aux femelles d'He1.kothi.s
ou la faune diverse et abondante obscrvde dans cette narcello (r~i**~-~ "

-3-
empéchS les femelles d'Ekli.othis de déposer
leurs oeufs 3
11 est &onnant de voir qu'un nombre assez GlevS de pontes est parasite dans
la parcelle B, quî pourt'ant a reçu des applications insecticides tous les 14 jours à
partir du 45 è jour après la levee, La souche de TrichogrVammes observée dans cette
parcelle est-elle résistante aux insecticides ? La forte sensibi:itG des Trichegrammes
aux insecticides est pourtant bien connue.
11 faut noter cependant que des 27 oeufs parasités dans la parcelle B, aucun
Trichogramme n'est sorti. Dans les autres parcelles, il y eut 7 sortis sur 11 parasitgs
dans la parcelle A ; 29 sortis sur 65 parasitês dans la parcelle temoin C.
Lk%E%b$iFx+ oeufs d'Heliothis rêcoltés dans la garcelle traitée n'est nas
surprenant. Nous avons dc:jà observé ce fait dans les essais de lEannée prBcadente.
Comme pour les pontes, le nombre de chenilles d'H6liothi.s va en augmentant
..----
de la parcelle A à la parcelle C (15 en A, 37 en B, 66 en C - tableau 4).
On est tentG de penser, que le peu de chenilles dans la parcelle A est dû à
l'action des Trichogrammes sur les pontes. On observe en effet une certaine corxdlation
entre le faible nombre d'oeufs et celui des chenilles,
Dans la parcelle B, nous trouvons un nombre assez éleve de chenilles malgré
les traitements insecticides. Ce qui peut signifier que l'insecticide utilisf a une
action assez réduite sur les chenilles d'Heliothis.
Le nombre de chenilles en C est logique malgrB le parasitisme de nombreuses
nontes dans cette parcelle.
Le taux de parasitisme des pontes d'Heliothis par les Trichogwammes dans les
trois parcelles se situe au--delà de 50 %. Malheureusement, 1i.a diversit4 de la faune
ravageuse observk dans les cotonniers, Cait que la protection dc ceux-ci par la l.utte
"biologique contre Heliothis armigera et Diparorsis C:atersii ne Aonnaxa das résultats
intéressrutts que si les autres ravag6urs Bont contrôles.
On remarque pour lJJ.par0psi.s Watersii, un nombre .plus Elevé d'oeufs dans la
parcelle A. Le taux de .narasitisme de ces pontes nar les Trichogrammes est imr>ortant
(16 oeufs r;arasités sur les 23 récoltés). Dans les parcelles B et C, tr$s peu dOoeufs
sont récoltés. Leur parasitisme est nul dans la paxcePle R et très faible dans la
parcelle C (2 owfs sur les lç3 récoltés).
La parasitisme élevé des nontes de DiFaropsis dans la parcelle ?I peut être
mis à l'actif des Trichogrammcs provenant des élevages. L'absence presque de chenilles
de Diparopsis dans la parcelle C s'nGxplique difficilement vu Le faible taux de pontes
parasité es
On contaste que les oeufs de Cosmoyhila flava sont Ggalement parasitgs par les
Trichagrammes. Le taux dc parasitisme n‘atteint cependant pas 50 %
Cgest La Fremière fois quo nous observons le parasitisme des oeufs de Cosmo-
-
-
?hila flava par les Trichogrammcs. Dans la parcelle ri, 23 oeufs sont yrasités sur les
65 récoltés ; 7 sont parasi.t& en C sur les 3Q récoltés ; 3 en B sur les 7 récolt&. On
constate coinmc pur Heliothis ,?rwigera,
un parasitisme naturel des pontes (R 0.b P' r\\-

remarque en A une activité réduits des Trichograrnmes !>rovenant de l'élevage (23 oeufs
parasités pur un lacher de 370,'%Or3 Trichogrammcs).
CJ-r manquti d'activité s'est
traduit par La présence n nombre assez élevé de chenilles de Cosmophila dans la
parcelle A. Le nombre assaz réduit des chenilles dans les ,parcelles B et C signi-
fit-t-il qu'il y 3 eu un ;>arasitisme important des oeufs ? On est encor surpris de
la présence de Trichograrrmes dans la parcelle B qui pourtant a reçu plusieurs traite-
ments insecticides. Il faut cependant noter qu'aucun Tric8hogrammc n'est sorti des oeufs
parasites provenant (de la parcelle B. Dans les parcelles i: et C, 8 seulement sont
sortis 5ur les 30 oeufs parasités au total.
On remarque qu'un nombre important de Trichogrammes ne sortent pas des
pontos parasitées. Cette mortalite est sans doute due aux conditions de récoltes et de
conservations.
La morta1it.B des Trichogran-mes Feut provenir également des manipulations
auxquelles le; -n.-tes. sont sour?ises.
.
Le parasitisme des oeufs Se Cosmophila flava nar les Trichogrammes est un
point important, car on Apeut envisager comme pour Diparo?sis et iieliothis, une lutte
-
biologique par des lachers inondatifs de Trichogrammes ; une étude coat-bénéfice,
devrait &tre faîte.
5.2 Caract6ristiaues des attaques dans les 3 parcelles
----.---------l----------"--,,-,,,,,,,-----,--~--
On voit drms le t.ableau 4 un nombre de ravageurs SUT lesquels les Tricho-
grammes n'ont aucune action. Les dcgâts occasionnés par ces ravageurs sont, certaines
années, boauccup plus important s que ceux .-~rovoc&s
. .
par
__
les d+redateurs contr6lables
par une lutte biolcgiqua.
.Bemi.sia tabaci, Em,noasca faci,?lis,, %le?ta derogata ot Lygus
-_
-
-
fyer25
c‘tt 8 a n+
vosse @xi les .plus a!5on~an%J.Le.s ,nopulations de Bemisi? tabaci et d'Empoasca facialis
II,
sont observ&s dans les parcelles avant la differonciation S!es erganes fructiferes
m.lis en de+ d[un niveau important de nuisihilité.
Il faut noter qu'aucune population
importante de ces dé@dateurs n'a GtB observée depuis trois ans. Les populations de
Sylepta derogata sont également observees .want 13 différenciation des organes fructi-
fères.S: disparkion est remarquée seulement vers la fin de la -hase frutifère. Ces
populations, bien que faibles, ont provoqué surtout dans la parcelle A des déqats assez
sérieux sur certains pieds de cotonniers (dgfoliation complète des plants). Dans la
parcelle 8, sa disparution totale est remarquée dès les premiers traitements insecticides.
Depuis quelques annees, Lygus vcsseleri n't?tait plus observe sur les cotonniers.
Dans les parcelles fi et C, il a Gté observé environ trois semaines après la lev& :
qu;ilques ddgats sont remarqués dans la parcelle A, Mis à part Heliothis armigcrap les
pcyulatians des ravageurs sont. beaucoup plus elev&s dans la w;arcelle R. Ceci sans doute
dü fait que les cotonniers de cette carcelle avait une végétation abondante et une
taille deux à trois fois superieure à celle des cotcnniers des sarcelles l3 et C ; ils
seraient donc: beaucou? ?>Lus atractifs
; son isolement com-let des parcelles trait6es
Eait que les populations des ravageurs non fchantillonnes ont Et& trouvés dans cette
!.2arcelle ii.

-5-
Dans la parcelle C, les no?ulations de tous les ravageurs sont au dessous
du seuil de nuisibilité. Plus de 20 mètres séparent Fourtant cette -arcelle de la B
qui est traitée. Le nombre reduit de ravageurs dans la narcelle B etait attendu.
5 ,3 .?nalyse de la floraison
.-----II---_-----L---_--
Pans le tableau 5, on voit que cette floraison est beaucoup plus importante
dans la parcelle B. Nous trouvons nratiquenent Le néme nombre en A et C. Ce qui
ind&ue que les attaques ties boutons floraux ont eu la miime importance SIX la florni-
? ? ? ?
?
Le volume floral obtenu dans lea-3 trois parcelles est plus important que
celui obtenu la campagne :orécedente, malgrè une faible densité des plants à la lev&.
On peut voir là, l'influence d'une bonne répartition nluviométrique plutôt que
l'action des Trichogrammes.
5.4 Etude des organes tombés
1--__------_-------1----
Les differences d'attaques sont nettes entre les trois parcelles. Pour les
boutons floraux, le nombre des tombés est plus d&vb dans ].a parcelle 4. Mais c'est
dans la parcelle C que 1 8 nombre des attaqués estplus ~~E!VE-:. Ceci. n'est pas étonnant
puisque c'est dans cette parcelle que nous t.rouvonS la plus de chcanillea d"fie1iothi.s
armiqera. Las attaques des boutons floraux sont surtout imputablts a Héliothis ~~rnigera,
Li: nombre réduit des boutons attaqués dans la parcelle B est logique bien
qu'on aitkroüvé un peu plus du chenilles dans cette parcelle q,ue dans la A. Dans
cette parct-jlle, les traiterwnts insecticides Dnt limité considérablement L'action des
chcnillcs,
Le pourcentage de capsules attaquées est faible on Ir ut B. Xl atteint
prc?scpc 60 8 en C. Pn i: et C, on observe une correlation entre la nombre des chenilles
d'Heliothis et celui des capsules attaquees. Le shedding physiologiqus des capsules
zst psrticulitient important dans la parcalla B malgr6 un complexe parasitaire
réduit. Ce gaspillage physiologique des capsule,0 montre l'inutilité des traitement
effectués sans considération du niveau des populations nuisibles. Le nombre des
capsules tombi!es en h ost prSatSquement égal d celui de C malgrc? un nombre de rava-
(leurs beaucoup plus important en 2.
4.5 Rendement à la récolte (tableau 5)
-__---I----_-.-I_‘_-----
L'estimation de la diminution de la production d'une culture cotonniere par
suite des attaques parasitaires est tres difficile à chiffrer. Les dommages dependent
bien entendu des différents déprédateurs qui interviennent, de l'importance de leur
infestation ainsi que de leur p&iode d'activité, mais également do l'état de dévelop-
pement de la culture.
Un très faible rendement (384,3 kg/ha) est Observ&a dans la FarceIle à
lachers de Trichogrammes (parcelle ; ). Cette baisse de rendement est Ii& d'une part
au faible volume floral et d'autre part W l'attaque 3~s multiples ravageurs. La pr,o-

tection de la parcelle par des lachers inondatifs de Trichogrammes a ët6 completement
inefficace, malgrf. les faibles populations d'Heliothis armigera et de Di.paropsis. Il
est évident (tnbl. 4) que cette chfite de rendement est imputable au 3emisia tabaci,
Emooasca facialis, Lygus vosseleri et Sylenta derogata.
- - -
Aucune action des Trieho.-
grammes n'est observée sur ces ravaoeurs. Ce qui montre encore que la protection des
cotonniers par la lutte biologique ne neut se concevoir ; le pluriparasitisme
annulant -esque compiétement l'action des Trichogratmzes.
On remarque en C un rendement faible (600 kgs/ha),mais supérieur tout de
meme P celui de A malgr6 un pourcentage d'attaques ~LUS GlevG des boutons floraux et
des capsules nar Heliothis armigera. La pression des au%res ravageurs est ici moins
aigue. gyasca facialis-,
Bemisia tabaci et Syiepta derogata sont encore les plus
m-m
observb dans la parcelle.
Le rendement en B (1234,s kg/ha) est supérieur 6 celui des deux autres
parcelles, malgré une chute importante de s capsules.Ceci est dû à une floraison @us
importante et une population ravageu-n très faible. Ce -lui fait que le nombre de
capsules restant sur les plants est supérieur à celui de B et C. Le rendement est
donc ici tout à fait le reflet de l.a floraison. Il est néanmoins inferieur à celui
obtenu l'annee precédente sur les parcelles traitées tous les 14 jours. Ceci est dû
d'une nart à une densité faible des plants (30.222 plants/ha) qui sont restes nains
et rabou~rîs.
11 faut noter que la densit5 des plants a et6 ~Cgalemry,t faible en A
(31.333 plants/ha) %t en C (26.777 plants/ha), LCZ plants etaient 6rJalement nains
en C. La densité fi3 semis etait de rjO.000 ,olants/ha.
Las ren&ments dans les trois Barcelles ont éti5 beaucoup plus fonction
des attaques d'empoasca facialis, Benisia tabaci, Sylepta derogata, Cosmophila flava
-..
F-t Lynus vosseleri, que d'He1iothi.s armigera et 9iparopsj.s watersiL pour lesquels
la lutte biologique a été organisée. Xl en résulte donc que la lutte biologique en
culture cotonni;irre Far des lachers inondatifs de Trichogrammes aura son plain sens
lorsque Heliothis armigera et Diparopsis watersii s+rc‘..t seuXs ou tres dominants
.-
dans la culture cotonniere
; les resultats obtenus idiquent en effet que s'il était
Fssible de 'controler les ponulations d'He1iothi.s armigera et de Dinaropsis watersii
A
pnr des lachers inondatizs de Trichogrammes, les autres ravageurs causent des
dégâts importants qui masquent complètement l'action des Trichogrammes. La luttr?
chimique vst ,pour'lainstnnt donc le moyen efficace pour a,ssurer In protection des
cotonniers.

-7-
Tableau 1 .-
A. Parcelle des lachers de 'Wichograxmnes
Parasitisme des oeufs d'ij;eiiothis armigera, r>i,aropsis wa-kersii et de Cosmophila flava
.yar les Trichogrammes
t R&l.iothis armigera
* Diyaropsis waters:ii :
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: attaqués : récoltés
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Parcelle des Lachers : 37fl OIE Trichogr%arnes Lachers en 14 fois
14 &.xervations sur 25 F)lants à chaque fois, soit 350 plants observk au total.

-8-
T,ableau 2
Parcelle B, tr.ait6e tous les 14 jouus
Parasitisme des oeufs d'Weliothis nrmigera, Diparqpsis watersii et de
-
Cosmophila flava par les Trichocyammes
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Wmbre de chenilles trouvées sur 350 plants de chaque .parcelfe
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Tableau 5
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Pnalyse sanitaire des organes - densité - Rt/tia
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Parcelle C : T6moi.n non trait6
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Parasitisme des oeufs d'Heliothis ermiqera,
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Diparopsis Watersil et de
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Cosmophila Flava pr les Trichocjrammes
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Reiic8d.s armigera
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DipR::opsis Watersii !
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Date &hantil!Nbe oeufs
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au total.

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E,
DImE
Entomologiste TSRA/Kaolack
V. S. FI3AT'NAGAR
Expert FAO/ (à partir d'octobre 1981)
M . CISSE
Ingénieur des %rzvaux wricoles
ISRA/Kaol.ack
A.
BEYE
Ingénieur des travaux agricoles:
Projet de lutte intégréo (Yioro du Rip)
t!.
DIALLO
Cbservateur
ISRA/PJioro du Rip