REPUBLIQUE DIJ SENEGAL MINISTERE Du DEVELOPPEMENT ...
REPUBLIQUE DIJ SENEGAL
MINISTERE Du DEVELOPPEMENT RURAL
, DIRECTION DE LA PROTECTION
INSTITUT SENEGALAIS DE
DES VEGETAUX
-..W.".-.. .,..=
RECHERCHES AGRICOLES
PROJET C.I.L.S,S. DE LUTTE INTEGREE
CONTRE LES RAVAGEURS DES CULTURES
VIVRIERES DANS LE SAHEL
.
ACTIVITES DE RECHERCHES ET DEVELOPPEMENT
PROGRAMME DE LUTTE BIOLQGIQIJE
(JANVIER - OCTOBRE 1986)
.
V.S. BHATNAGAR
ENTOMQLOGISTE (FAO)
APF'IJI TECHNIQUE : FAO
FINANCEMENT : U.S.A.I;D.
PROJET No : 625-0923-85
NIORbDU-RIP
JANV'IER 1987

T A R L E IjES MATIEW?Ç
P a g e
1
I
J 1 J’L’JVI O~lETQI E, TE~PERATIJQE AYRIAYTE ET HllMIBITE QELATTVE A
Y1 J-JQO-DJJ-QI P
2
T ‘LT bl4TERI EL ET METHODE
2
‘1V QEC;‘JLTATS ET Dl SC’JTI OYS
3
4.1
ETJ!DE r)I AGYOSTI~JJC SJlQ QAWJvA ALPIPJJYCTELLA
ET DE SES AWTAGO’JISTE‘j
3
4.1.1
Importance de R.albipunctella
3
4.1.2
Fluctuation de la population de _P.a13ipunctella
4
4.1.3
Vol de 2. al3ipqnctella en relation avec la
pluviom6trie
4
4.1.4
Fertilite des femelles capturées au Pi&ge
4
4.1.5
Fin de la diapause
5
4.1.5.1
Chez les chrysalides de Qaphuva
5
4 . 1 . 5 . 2
Chez les larves de Raghuva momifiees par
Li tomastix
6
4.1.5.3
C\\e.7 l e s c o c o n s d e C a r d i o c h i l e s spp
ij
4.1.6
Niveaux de ponte de Q. albipunctella
h
4 . 1 . 6 . 1
C”7amps t r a d i t i o n n e l s à hiioro-du-Qip
6
4.1.6.2
Essai collahoratif
6
4.1.7
Niveaux des oeufs infertiles pondus
7
4.1.5
Yiveaux de parasitisme naturel par
TrichoerammatoT!dea s p .
7
4.1.9
Yiveaux des larves
recupGr6es des oeufs
9
4.1.1P
Xiveaux d e s popqlations l a r v a i r e s
P
4.1.11
Uiveaux de parasitisme larvaire naturel
8
4.1.11.1
R. hebetor
P
4 . 1 . 1 1 . 2
Card$ochiles s p p
9
4 . 1 . 1 1 . 3
Li toqastix sp.
.x s
p
.
0
4 . 1 . 1 1 . 4 Pak?&rista
rista s
p .
sp.
9
4 . 1 . 1 1 . 5
Uexanermi
I
s
ermis spc
9
4 . 1 . 1 2
Yortalité larvaire due à des facteurs inconnus
10
4.1.13
Les antagonistes attaquant difft-!rents 6tats O~J stades
de d&veloppement de Qaghuva sp.
10

i i
4.1.14
P o p u l a t i o n rbsiduelle d e Paphuva e t s e s
principaux antagonistes apros la récolte du mil
4.1.15
Abondance snisonnihre des adultes des antagonistes
indigbnes principaux de Raghuva sp.
4.1.15.1
R. hebptor
4 . 1 . 1 5 . 2
Litomkstix sp,
4.1.15.3
Cardiochiles spp
4. 2
Oedaleus senegalqnsis (Yrauss)
4, 3
Acigona ignefusalis Hmps
4. 4
Inventaire des antagonistes indig6nes sur les ravageurs
4. 5
Comprbhension de la dynam,ique de population du complexe des
ravageurslparasiteslpr6klateurs
4.5.1
Vol des ravageurs
4 . 5 . 2
Vol des antagonistes
4, 6
Impact du brûlage des déhtis v6gbtaux apr+s dessouchage sur
les populations des antagonistes en diapause dans le sol
4.7
Transfert des antagonistes indig&nes comme moyen de lutte
biologique dans les a,gro&cosystkmes de la zone sahclienne
4. 8
Conservation,
encouragement et lâcher de R.hebetor dans un
agro6cosyst$me donnC consid&rG comme une approche de lutte
biologique contre les larves de Raghuva sp. en
mi 1 ieu paysan
4.8.1
Amblioration d e l a mithode d ’ é l e v a g e d ’ u n h ô t e
alternatif de Rracon
en milieu paysan
4 . 8 . 2
Conservation de R.hebetor durant la saison sfiche
4.5.3
Elevage de Ré. heLetor
4 . 8 . 4
Lâchers de 8racor dans un champ de mil traditionnel
4.P. 5
Evaluation de 1’Bmpact des lâchers de Rracon
4.8.5.1
4nalyses dilrant la phase reproductive
rlr~ m i l
4.8.5.2
Analyses apr+s la rhcolte
4.p.5,2.1 E c h a n t i l l o n n a g e ~IJ sol
4.8.5.2.2 Echantillonnage des épis
4, 9
Impact des pesticides
4.9.1
S u r l e s GlGments d e l u t t é biologiqrle
4 . 9 . 2
Sur le d6veloppement des tactiques de
conservation et encouragement
i

i i i
Pap,e
4.10 Contrihution au volet “Formation/diveloppementaen 1986
25
4.10.1
Personnel du projet (S&nGgal)
25
4.10.2
Groupes de paysans et d’&léves (Sgn6gal!
25
4.10.3
4utres sahéliens
26
4.10.4
Mminaire regional s u r l a l u t t e b i o l o g i q u e
26
4.10.5
Au cours de formation international
27
4 . 1 0 . 6
Assistance pour le renforcement des infrastructures
de recherches et de développement en protection
des vr?ghtaux dans la zone sahélienne
27
4.11 Qapportsfdocuments preparbs en 1986
28
SIGLES UTILISES DANS LE RAPPORT
30
!‘ERSONYEL
31
‘Ti,~ure
Observations hiocl imatologiques effectuees pnnr comprendre
l e p o t e n t i e l d e s u r v i e d e R. a l h i p u n c t e l l a
d a n s les c h a m p s de mil traditionnels à Nioro-du-Qip,
Shnép,al, 1 9 8 6
32
1 - 25
33 -60
. I I
-
--.-.-
--IL

1
1 NTRODIJCTI ON
Ce rapport pr;sente la synth&se des activités de Recherche,
Gveloppement et Formation du Sous-Programme de Lutte Biologique,
Projet CILSS de Lutte Int,égrée contre les principaux ravageurs des
cultures vivrières pendant la période de Janvier à Octobre 1986 à
Nioro-du-Rip au Sénégal. Au moment de la rédaction de ce rapport il
est tout à fait clair qu’un rapport de nos activités (1981-86) sera
rédigé et remis à l’administration en mi-Janvier 1987.
Durant cette dernière campagne de cette phase du Projet les
efforts de recherches comprennent l’étude sur les ravageurs et l’eurs
parasites/prédateurs/pathog?nes e n a s s o c i a t i o n a v e c l e m i l . IJne a t t e n t i o n
particuli&re fut accordée au travail sur Raghuva albipunctella de Joannis.
Nos activités de recherches ont été mrnées essentiellement dans les
Régions de Kaolack et Fatick. C e s a c t i v i t é s s o u v e n t requie‘rent l a
collaboration avec les chercheurs au Sénégal et ceux des autres pays
particulièrement des pays membres du CILSS. Des détails sur la nature de
la collaboration et les noms des collaborateurs sont mentionnés dans les
chapitres qui suivent.
Les saisons pluviales pendant les cinq années d’activité à Vioro-
du-Rip étaient tr?s différentes les unes des autres. Ceci nous a P#ermis
de commencer à comprendre la situation des ravageurs étudies par rapport
aux quelques antagonistes indigènes d’importance économique en relation
avec les différents types de saisons.
Mr . A.B.RAL, 1’Entomologiste du C.N.R.A. de Rambey (qui a remplacb
Mr E. DIE?lE comme homoloGue national ?I temps partiel de 1’ Expert FAO
2 partir de mi-Juin 1985), a f a i t s o n s t a g e d e t i t u l a r i s a t i o n à Bambey en
Mars 1986”.
Durant l’hivernage de 1986 il continua de travailler sur
l’entomologie du mil et du niébé à Bambey. Ces considérations limiterent
fortement nos progrés en Lutte Biologique à Nioro-du-Rip. D’autres facteurs
limitants Eurent : la salle d’environnement non encore fonctionnelle et le
manque fréquent d’eau et d’electricité au Laboratoire.
n- I3AL.A.B 1 9 8 6 . 1’Entoniofaune n u i s i b l e d e l’agro-écosyst%me mil/niébé
au Sénégal -Statut actuel: et perspectives de contrôle, C.N.R.A. de Bambey,
Sénégal, Mars 1986, 57 p.
..-.
- .-..-
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- -

2
7 1 PLUVIOYETRIE, TWPERATU’RE AMBIANTE ET HIJMIDITE RELATIVE A NIORO-D~l-.RIP
Les totaux
hebdomadaires de la pluviom&trie ainsi que de
la température maximale et minimale et l’humidité relative enrégistrées
en 1986 par le service de la mktéorologie de la Station de 1’I.S.R.A.
à Yioro-du-Rip sont reportés
au tableau 1. Les premiares pluies en
1986 sont tombées le 25 Juin avec une courte période de sécheresse
(10-24 Juillet) qui fut suivie par une saison des pluies normale dans
la zone (total pluies enregistré-800 mm).
III M4TERIEL E T METYODE
Pour l’étude des populations imaginales des principaux
ravageurs et des importants ennemis naturels de la région, les pieges
lumineux électriques (Robinson et Rbgional), les pieges malais (dans
les champs de mil et de maïs) et les Pi;ges à colle(papier jaune)
ont ét& utilisas à Nioro-du-Rip (Région de Kaolack). Les objectifs
e t l e s d h t a i l s s u r l e s m&thodes génhrales d ’ u t i l i s a t i o n d e c e s pieges
sont mentionnés dans les prkcédents rapports annuels de notre
Sous-?rogramme.
L ’ é t u d e c o l l a b o r a t i v e a v e c l ’ u t i l i s a t i o n d e s Pi&ges
lumineux (Qobinson) s’est poursuivie à Richard Toll , Cambrrkne, Rambey,
hIioro-du-Rip e t Djib;lor.
Pour l’inventaire et l’étude de la dynamique du développement
postemhrykonnaire d e R. alhipunctelln et du rôle de ses antagonistes
naturels des observations furent effectuées dans les champs traditionnels
d e p a y s a n s 2 Nioro-du-Rip (n=h) e t d e s Echantillons prelevbs ; intervales
rkguliers conformément au protocole de recherche diagnostique et
experimentale d é j à Etabli. Les insectes collectés des champs furent
seulement Glev&s sous les conditions ambiantes du laboratoire. Reaucouo
de ces ohservations ont et?? menees dans un essai collaboratif,avec les
Sous-Programmes de Prof i 1 des Pertes et Entomologie des Ceréales et
LGgumi neuses, sur mi 1 (Souna III) dans les régions de Kaolack et Fatick.

3
L e s i n s e c t e s p a r a s i t e s e t pr6dateurs r&coltGs p a r l e
Sous-Programme de Lutte Biologique à Yioro-du-Rip et par les Entomologistes
du mil (Mr. A.R. BAL) A Rambey, du riz (Mr,&DJIRA) à Djib6lor et des
denrees stockées (Mr. D. SECK) à Nioro-du-Rip jusqu’en Mai 1986 ont été
envoyés au Commonwealth Institute of Entomology (C.I.E.) de Londres
sous couvert du contrat spécial (FAO/CI~F/RAF/12R-1
(CI,S)/AGOA du
10 Juin 1983) par 1’Expert pour une identification complete.
Des Etudes en plein champ relatives à Rracon hebetor Say
furent en plus effectuées pour clarifier plusieurs points, dans le but
de concevoir notre th&me de conservation et encouragement de cet
antagoniste pour lutter contre les populations de larves de
R.alhipunctella.
La méthode d’élevage d’Ephestia sp. (comme hôte alternatif
de !.hebetor) en milieu paysan fut modifiPe. D’autres etudes essentiel les
.
sur la conservation, l’&levage et les lachers rie R.hehetor dans un
champ paysan à Nioro-du-Rip ont été effectuées. L’evaluation de l’impact
d e s lachers de R. h e b e t o r
etait e f f e c t u é e à p a r t i r d ’ o b s e r v a t i o n s a v a n t
l a r6colte ( n i v e a u d e p a r a s i t i s m e l a r v a i r e d e Rap,huval e t apygs l a r é c o l t e
(à partir d’6chantillonnage par sondage du sol et par des
ohservations directes sur épis).
Les détails sp6cifiques sur les m&thodes de travai 1 Utilis&es
sont donnés chaque fois que cela est n&cessaire au chapi.tre IV.
IV
RESIJLTATS ET DISCUSSTONS
4.1
ETIIDE DIAGNOSTIQIJE S1JR RAGHIJVA ALRIPIJNCTELLA DE .JOAN?r’IS ET BE
SES ANTAGONISTES (?roi.r figure)
4.1.1
Importance de R. alb$punctella
D e s t r o i s espbces, _R . a l b i p u n c t e l l a a é t é l’espitce l a p l u s
importante depuis 1982 dans notre étude du piage lumineux à Nioro-du-Rip
! tableau 2).

4
La capture des adultes de 2. albipunctella fut plus élevée en 1986
qu’en 1984 et 1985 (11,027 contre respectivement 6,204 et 4,601).
Cependant,
la capture annuelle de Masalia nuhila en 1986 augmenta
considsrablement par rapport aux ann6es précedentes depuis 1982
(515 adultes contre respectivement 21 à 155).
4 . 1 . 2 F l u c t u a t i o n d e l a po,pulation de B, -tella
En 1986 les adultes ont gré capturés à Nioro-du-Rip du
19 Juin au 21 Octobre. Le pic de vol du papillon pour deux
differents Pi;ges é l e c t r i q u e s i n s t a l l é s À N i o r o - d u - R i p f u t a t t e i n t
à la même periode (4-10 Septembre) (tableau 3). La capture annuelle
en 1986 au pikge Robinson etait significativement plus élevee que
celle au piège Rogional (11,027 contre 3.310 papillons). La même
remarque reste valable pour les annees antérieures depuis 1983.
4.1.3
hl,de R . a l b i p u n c t e l l a e n r e l a t i o n a v e c l a pluviometrie
-
-
Le pic des captures pour R. albipunctella pendant les
c i n q dernie‘res s a i s o n s (1982-Rh) à N i o r o - d u - R i p f u t a t t e i n t
6X lr 4 j o u r s aprhis 9,0 mm de pluies estimées cumulativement
(tableau 4) . Dans un programme collaboratif avec 1’Entomologiste
du mil au C.V.R.A. de Sambey une description quantitative et une
analyse numgrique d6taillGe des populations phototaxiques de
R. alhinunctella a u Pi+!ge à N i o r o - d u - R i p ( d e p u i s 19x2) e t à Ramhey
(deollis 1974) s o n t e n c o u r s a v e c l a r e s p o n s a b i f i s a t i o n d e Mr A.R.RAI.,
Ces analyses et description incluront les param?tres climatiques et
la phase lunaire.
4,.1.4 F e r t i l i t é d e s f e m e l l e s c a p t u r é e s a u Pi&ge
Les femelles capturée- au Pi$ge Electrique Robinson à
Nioro-du-Rip au Sénégal furent Préserv;es chaque semaine standard
d a n s d e l ’ a l c o o l à 7n,n p o u r c e n t d e p u i s le début de l’hivernage en 19.33.

5
Les dissections effectu&es en 1986 rhvélerent que les femelles coopul&es
cclmme les femelles vierges iitaient capturees normalement à la lumière,
Quelques femelles portèrent plus d’un spermatophore. Les donnbes de
cette Etude sont résumées au tableau 5.
Les figures annuelles sur la situation des femelles vierges
ca.pturees S la lumiere sont 4Q,h pour cent en 1983 (n= 9.250 )
et 47, 6 pour cent en 1986 (n = 5,046). A l a pariode d e p i c a c t i v i t é
la proportion de femelles vierges capturées, genéralement, augmente
de plus de 50,Q pour cent pour chaque saison sauf en 1985. Le piège
fut entoure de mil traditionnel au cours de cette etude pour toutes
les annees sauf pour 1985.
Les dissections de 50 autres femelles capturées au piège
régional à Nioro-du-Rip durant la
phriode du 9-13 Septembre 1986
révélGrent que 19 de celles-ci étaient vierges. Une femelle vierge
portait un maximum de 222 oeufs bien développés et 149 en évolution.
Quelques femelles coopulees donnèrent 12 à 20 oeufs et sonrsuppos&es
Captur&es a u Pi&ge apr?s l ’ o v i p o s i t i o n . C e p e n d a n t , d ’ a u t r e s f e m e l l e s
ccc>pulées avec un grand nombre d’oeufs (jusquI> 204 oeufs bien
dt?veloppés) f u r e n t a u s s i Captur$es.
4 . 1 . 5
Fin de la diapausectableau 6)
4 . 1 . 5 . 1 C h e z l e s c h r y s a l i d e s d e Ra’ghuva
Plus de 45,O pour cent des chrysalides (n = 1,069) donn?rent
des adultes. Le pic des émergences s’est produit durant la p&riode du
14 au 20 Août aveu un décalage d’une semaine par rapport au pic de vol
du pinge lumineux basé sur la moyenne de quatre semaines progressives.
Plus de 53,Q pour cent des adultes sortis furent des femelles.
.-.I

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--
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6
4 . 1 . 5 . 2
Chez les larves de RaPhuva momifiées par Litomastix sp.
Seulement 41,c, pour cent des larves momi lices (n ti903
1
donnbrent des adultes. Le pic des Emergences s’est produit durant la
pFriode du 7 au 13 Août avec un décalage de ieux s e m a i n e s p a r rapport
au pic de vol du ravageur
basé sur la moyenne’de quatre semaines.
p r o g r e s s i v e s . . .L
.
4.1.5.3
Chez les
cocons de Cardiochiles spp
Plus de 7r),O pour cent
des cocons de Cardiochiles spp
récuperes apr+s l a r&colte d e 1 9 8 5 (n = 540) donnsrent d e s C a r d i o c h i l e s
adultes en 1986. Des deux esp?ces, Cardiochiles sp. A dominait (57,4
pour cent) Cardiochiles sp. P (42,6 pour cent). Les mâles étaient
pridominants dans cette {tude (61 et 75 pour cent respectivement pour
les deux espxces A et E).
4.1.6 Niveaux de ponte de R. albipunctella
4 . 1 . 6 . 1
Champs traditionnels à Vioro-du-Sip !n = 6>
Des observations furent effectuées directement dans les
champs sans couper les bpis de mi 1. Dans 1 ‘écbant i 1 lonnage hebdomada ire ,
l e s premi+res p o n t e s o n t et& notges Ée 1 9 AoiÎt e t l e s d e r n i h r e s l e 26
Septembre (tableau 71. Le nombre maximllm d’oeufs par ipi fut net; dlirant
la pgriode du 21 au 27 Août quand jusqu’a neufs/10 bpis (en djhut
bpiaison) f u r e n t enregistrPs. ‘In faible nombre d’Heliothis armipera (Hb!
fut a u s s i t r o u v é s u r l e s hpis ( t a b l e a u 7).
4.1.6.2 E s s a i c o l l a b o r a t i f
L e t r a v a i l aü chqmp q u i c o n s i s t a i t à c o u p e r l e s é p i s dbj4
stiquet6-s (à Y i o r o - d u - R i p , G o s s a s e t Sokone) e t à l e s tamise$&Yioro-
du-Ripi sous la pression de l’eau des robinets était effectue par le
Sous-Programme de Prof i 1 des Pertes.

7
Ces oeufs (tableau 8) furent donn4s à notre Sous-Programme pour des
Gtudes b i o l o g i q u e s f u t u r e s .
4.1.7 Yiveaux des oeufs infertiles pondus
D e s 6chantillons d ’ o e u f s pr8levés d e s 6pis f u r e n t
maintenus dans les conditions ambiantes du laboratoire. Les
oeufs étaient individuellement placGs dans des capsules de
gklatine transparentes pour des ohservations biologiques.
IJn c o n t r ô l e d e s o e u f s q u i n ’ o n t donn6 n i l a r v e d e Raghuva n i
parasite des oeufs mais uniquement craqukrent apr&s un
r6trécissement i n i t i a l a ét6 effectus apr$s 15 j o u r s . JJn
t e l ph&nom?ne 6tait p l u s fr6quemment observe d a n s l e s
Echantillons de la pGriode du 19 au 27 Août (26-31 pour cent!
que dans les Echantillons de la ppriode du 28 Août au 17
Septembre (5-14 pour cent) à Nioro-du-Rip (tableau 91. La
moyenne pour la saison fut 15,2 pour cent (n = 1.284,.
4.1.8 h’iveaux de parasitisme naturel par Trichogrammatoïdea
sp.
Les niveaux de parasitisme naturel des oeufs par
des thrichogrammes dans les champs de mil traditionnels à Yioro-
du-Rip sont au tableau 9 et dans l’essai collaboratif au tableau
10. Les niveaux de parasitisme à Nioro-du-Rip en d&but de
f l o r a i s o n é t a i e n t f a i b l e s (22’0 p o u r c e n t j u s q u ’ a u 20 A o û t ) .
Ils s’elevaient par laa suite (41,O pour cent le 27 Août) et
“”
atteignaient le pic -i(44 - 56 pour cent)en Septembre . La
moyenne des niveaux de parasitisme des oeufs dans nos etudes dans
les champs traditionnels à Yioro-du-Rip était 47,O polar cent
en 1986, 38,O pour cent en 1985 et 1984, 9,0 pour cent en 1983
e t 25,O p o u r c e n t e n 1942.

D a n s l ’ e s s a i c o l l a b o r a t i f ,
l e s donnbes g l o b a l e s f u r e n t
24,n pour cent pour Nioro-du-Rip (n = 1.276),
15,O pour cent pour
Gossas (n = 181) et 17,O pour cent pour Sokone (n = 244) (tabléau 101.
4.1.9 Yiveaux des larves, rhcupér&es des oeufs
Pour les
oeufs
collectés au champ à Nioro-du-Rip
(n = 1,184), 35,O pour cent d‘ e n t r e eu; donnkrent d e s l a r v e s
( t a b l e a u 9 ) .
4.1.10 wiveôux des populations larvaires
La présence des larves sur le mil en floraison fut
évalu&e en comptant toutes les larves vivantes par 10 Gpis
( e n f l o r a i s o n - début de formation des grains) seulement dans
les champs de mil traditionnels de paysans (n = 6) (tableau 11).
Plus de larves
vivantes par 10 &Pis furent en général, trouv8es
durant la periode du 18 au 24 Septembre avec cette m&thode.
Dans l’un de ces champs furent 1âchPs des adultes de Rracon
h e b e t o r Say.
1Jn faible nombre d’Heliothis fut en plus observ6
dans ces champs (tableau 11).
4.1.11
Yiveaux
de parasitisme larvaire naturel (tableau%12 et 13)
4 . 1 . 1 1 . 1 -.
B h e b e t o r
Dans
des champs, de mil traditonnelsde paysans (n = 3)
i Yioro-du-Rip jusqu’à lL,O pour cent des larves furent trouvi:es
parasitées vers la fin de la saison hivernale. Il faut noter que
sous les conditions normales R. hebetor seulement est devenu actif
dans les champs de mil traditionnelsau d6but de la maturation des
grains.
Dans 1 ‘essai col laborat if, un maximum de six pour cent des
larves furent parasitees par 2. hebetor.

4,,1.11.2
Cardiochlles spp
Dans des champs de mil traditionnelsde paysans i Nioro-
du-Rip un maximum de 29,O pour cent
des larves furent tuées par cet
antagoniste.
Le niveau de parasitisme di?croit au fur et à mesure que
la saison avance. Dans l’essai collaboratif, les niveaux de
parasitfsme furent plus elevés à Sotone (jusqu’à 19,0 pour cent)
qu’à N i o r o - d u - R i p ( j u s q u ’ à 10,O p o u r cent) e t Cossas ( j u s q u ’ à
3,O pour cent).
.
4.1.11.3
Litomastix sp.
TJn maximum de 17,0 pour cent des larves furent parasitees
par Litomastix dans les champs traditionnels de paysans. Le niveau
de parasitisme
dkcroit au fur et à mesure que la saison avance.
Dans l’essai collaboratif, les niveaux de parasitisme furent leghrement
PI-US 6levés à Nioro-du-Rip (7,r) pour cent) qu’à Sokone et Cossas
(respectivement 2 et 4 pour cent).
4 . 1 . 1 1 . 4
Palexorista sp.
Dans des champs de mil traditionnels de paysans à Nioro-
du-Rip , les niveaux furent faibles sauf pour un champ situe ô
proximitb des champs de maïs attaques par H. armigera. IJn maximum de
15, r) pour cent des larves étaient parasitées vers la fin de la
saison hivernale. Dans l’essai collahoratif, le niveau de parasitisme
fut plus élev6 ô Gossas (Il,0 pour cent) qu’a Sokone et Nlioro-du-
Rip (respectivement 2,0 et 4,0 pour cent).
4.1.11.5
Hexamermi s sp.
Les niveaux de parasitisme furent infPrieurs 11 t-rois pour cent.
Aucun nomatode ne fut trouve sur les r!chantillons pr6leves apri-sle 23
Septembre.

10
(4.1.12
YortalitP larvaire dCe A des facteurs inconnus
Dans les populations larvaires naturelles de Raghuva
il y a
eu certaines qui mourraient sur les Gpis de mil sans donner de parasites.
‘Leur dissection révéla que jusqu’à 80,O pour cent d’entre
elles contenaient
des larves de Cardiochiles (tableau 12). En géneral, plus de ce type de
larves furent trouvées au fur et à mesure que la saison progresse. Les
raisons de cette mortalité autre que l’action de Cardiochiles spp ne
sont pas encore bien connues. Des 4chantillons de ces larves mortes
suppos6es
infestées de maladie ont &té. tôt envoyésaux pathologistes
des insectes en Angleterre et aux Etats-Un’is mais des résultats négatifs
furent obtenus. Durant l’hivernage de 1086, nous avons encore envoyé
des échantillons de ce type de larves aux pathologistes des insectes
aux Etats-Unis pour une clarification. D’autres raisons de cette
mortalité pourraient être l’action venimeuse des femelles de Rracon
et/ou Cardiochiles. Cela nécessite une étude à l’avenir.
4.1.13
Les antagonistes attaquant différents états ou stades de
développement de w sp.
Les importants antagonistes attaquant Raghuva sp.
dans les champs de mil traditionnels au Senégal durant 1981 - 86
sont résumas au tableaul4.
4.1.14
Populatiowrésiduelles de &ghuva e t s e s p r i n c i p a u x
antagonistes apr9s la récolte du mil
Cette étude fut initiée après la récolte du mil en 1982
î Y i o r o - d u - R i p . Les resultats de cette étude (1982 - 85) sont
prbsentps au tableau 15. Une telle étude basée sur un travail laborieux
rév;la les populations résiduelles de Raghuva et ses deux importants
et diapausants parasites dans les champs de mil traditionnels de rn?mr
q u e l e s r a p p o r t s ravageurs!parasitcs p o u r d i f f é r e n t e s annEes.

Ikte
étude similaire après la récolte du mil en
1946 e s t
en cours dans les champs de mil traditionnels de
paysans à Vioro-du-Rip de même que dans l’essai collaboratif.
4.1.15
Abondance saisonni?re des adultes des antagonistes
indigPnes principaux de R. alhipunctella
4.1.15.1 E. h e b e t o r
ConformEment à la méthodologie déjà développée (se
>
.
réfErer à notre rapport annuel 1985) les populations adultes
furent inventoriée>autour d’un grenier traditionnel en milieu
naturel infeste par Ephestia spp
durant la période Mai-Octobre
1986. Les résultats obtenus en 1985 sont aussi mentionnes au
tableau 16 en guise de comparaison. Cela montra que :
w Les adultes volaient activement prbs de ce grenier durant
la pgriode du 28 Juin au 5 Novembre avec un pic activitb
(216 adultes!samaine) durant la poriode du 17 au 23 Juillet
e n 1986.
_ Plus de mâles que de femelles furent captur&s toutes la
saison des pluies. L a p r o p o r t i o n d e femelle5 decroit ~J~US
LA
durant la phase reproductive du mil.
Les collections des premiers 1130 adultes par semaine en
utilisant un aspirateur à 10 h 30 une fois par semaine, rovel?rent
que les femelles représentent seulement 0 - 37 pour cent
( v o i r t a b l e a u 16 )*
Des collections de larves de R. albipunctella déjà
parasitées (par 2. hebetor) durant Septembre-Octobre 1986 révélbrent
en fin de saison jusqu’a 16,O pour cent d’hyperparasitisme (tableail 17).

12
4.1.15.2
Litomastix s p .
Le pic des adultes durant l’hivernage de 1986 fut
enregistré durant la semaine du 21 Août
( t a b l e a u 1 8 ) .
4 . 1 . 1 5 . 3 C a r d i o c h i l e s spl)
Le pic des adultes durant la saison de 1986 fut enregistré
durant la semaine du 11 C;eptembre. Une faible capture fut
gen&ralement plus remarquée en 1986 qu’en 1985 (tableau 19).
C e l a e s t di?
au fait que pendant l’hivernage de 1985 le
Cardiochiles s’est d&eloppé sur les larves d’fi. armigera dans
le maïs et dans l’Acantho$permum hispidium DC. Le nombre d’:,
armigera fut
comparativement plus &levé en 1985 qu’en 1986.
4 . 2 Oedaleus s e n e g a l e n s i s (Krauss) (Acrididae j OrthoptGre)
Etant donné la grande importance économique de ce
ravageur au Sahel, importance qui dépasse de loin celle des
autres sauteriaux, e l l e a f a i t l ’ o b j e t d ’ u n e é t u d e particulisre
dans notre Etude du piege lumineux à Nioro-du-Sip en 1985 et 1986.
E#yi955, les adultes furent capturés par pi?geage lumineux
durant la période du 10 Septembre jusqu’au 22 Novemhre. Le pic
est apparu durant la pPriode du 2 au 8 Octobre quand jusqu’à
2,229 adultes furent capturés par semaine. Parmi eux, la majorit;
avait des pigmentations entikrement brunes particulièrement
durant les periodes de pic des captures.
En 1986, les adultes furent capturés > la lumii-re
à partir du 19 Juin. Le pic au pikge est apparu durant la période
du 31 &llet jusqu’au 6
A8IJr
quand jusqu’à 6.072 adultes furent
capturés durant cette semaine (tableau 20).

13
Des adultes de bombyliide Exoprospa sp. sont souvent
a c t i f s d a n s l e s
champs de mil pour collecter du pollen ou peut-
être le nectar. .
21 s p a r a s i t e n t l e s
oothxques de sauteriaux. Les donnees du piage malais r&vGlent
que leurs nombres augmentent particuli8rement en Juillet-Août.
Le pic fut observé durant la p&riode du 7 au 14 Août en 1985 et
1986 ( t a b l e a u 19).
4 . 3 Acigona i g n e f u s a l i s H m p s . (Pyralidae j Lepidoptère)
Les adultes de ce ravageur ont montr& une haute
augmentation dans les captures par piàgeage en 1985 par rapport
aux années precédentes (1982-84)et 19% . Une augmentation
progressive de la population pour l’ensemble des pièges installés
à Nioro-du-Rip depuis
1982 -fut considérée abondante. Les
captures au Pi;ge Robinson furent toujours plus élevbes que celles
a u Pi$ge RGgional.
Le pic activite de vol du papillon selon les
observations par pi&geage en 19.55 s’est produit durant la
semaine du 16 Octobre quand plus de 29.700 papillons furent
captures.
Les figures correspondantes furent 3,384 en 1956,
2,939 en 1984, 546 en 1983 et seulement 340 en 1982 (tableau 20).
Il est important de noter que le pic activité du vol
s ’ e s t
produit durant la pcriode du 25 Septembre au ‘30 Octobre pour les
cinq dernier-es saisons des pluies.
Les principaux antagonistes indigkes authentifiés
attaquant
ce ravageur dans les champs
de -mfl et de sorgho
traditionnelsdkmême qu’une brsve remarque sur chacun d’eux sont
mentionnés au tableau 21.

14
4 . 4 I n v e n t a i r e d e s antagonistes indipenes s u r l e s ravaa
La méthodologie génkrale à employer et les progr&s
déjà réalisés sous ce thème sont détaillés dans les pr&c&dents
rapports de notre Sous-Programme. Les tableaux 14 et 21 montrent
des exemples sur Raghuva et Acigona respectivement. IJne 6tude
pour comprendre les rapports ravageurs/parasites/prédateurs a
été développée pour plusieurs autres ravageurs à des degres moindres.
Récemment une liste de tous les antagonistes déjà authentifiés
. I
par le Sous-Programme de Lutte Biologique à Nioro-du-Rip est
e n prGparation. Les ravageurs étudiés sont EnumGrGs au tableau 22.
4.5
Compréhension de la dynamique de population du complexe
des ravageurs/parasites/prédateurs (en cours depuis
1982)
Les insectes inventoriés au cours de notre étude par
piogeage (lumineux, malais et à colle) depuis 1982 comprennent
plusieurs especes de ravageurs, parasites, pr&dateurs,
saprophytes, pollinisateurs et nécrophages.
4.5.1 Vol des ravageurs
Les captures annuelles de 13 ravageurs au piège
Robinson à Yioro-du-Qip pour la periode 1982-85 furent résumées
dans notre rapport d’actiwit6 (1985).
Des résultats sur les captures
annuelles jusqu’en Décembre 1986 seront incorporés dans le rapport
d e synthhse (1981-86).
La periode de pic activité et les captures correspondantes
de 18 ravageurs principaux au piège lumineux électrique installé
dans un champ de mil traditionnel à Nioro-du-Rip durant 1982-86
sont rGsum&au tableau 20. Ces résultats seront d’une utilit6 pratique
pour les entomologistes des cultures sp6ciales au SEnégal.

15
L’information obtenue à partir des études par piègeage lumineux
seront d’une très grande utilit6 si des comparaisons peuvent
ê t r e f a i t e s d a n s u n e l o c a l i t é et/ou e n t r e l o c a l i t é s e n c o n j o n c t i o n
avec les donn6es des systqmes culturaux et climatiques pour
plusieurs années dans un programme collaboratif avec les entomologimstes
d e s c u l t u r e s s p é c i a l e s d e l a r é g i o n .
Les études collaboratives actuelles sont les suivantes :
Raghuva albipunctella
. .
Etude collaborative au niveau des régions de Kaolack et Fatick
( c o l l a b o r a t e u r s - E . F y t i z a s , W.Bos e t R.T. G a h u k a r
Etude collaborative au niveau du Sén.!gal
(Collaborateurs-*.A.R. Ba1,‘R.T. G a h u k a r et.M . Ndoye)
Etude col lahorative au niveau Regional
( c o l l a b o r a t e u r - Biocliilatologiste (Niger&
Complexe d e s méloïdes e t 4. i g n e f u s a l i s
Etude collaborative au niveau du SPnégal
( c o l l a b o r a t e u r s - R.T. Gahukar et A. B. Bal)
2 senega lensi s
Etude collaborative au niveau du Sénégal
(col laborateurs - D. P.V., Dakar et Entomologiste du riz ô
Richard-TO1 1)
Etude collaborative au niucau Rtgional
( c o l l a b o r a t e u r -Bioclimatologiste ( N i g e r ) ) .

4 . 5 . 2 V o l d e s a n t a g o n i s t e s
La période de pic activité et les moyennes hebdomada ires
correspondantes pour les captures de quelques antagonistes aux
Pi?ges dans les champs de mil traditionnels à Nioro-du-Rip durant
1942-86 sont resumées au tahl.eau 19.
Nous esp6rons que 1”information de base obtenue sur
les variations saisonnieres dans les populations adultes des
ravageurs et leurs antagonistes dans la zone, sera utilis;e pour
une meilleure compréhension dans le système de surveillance et
avertissement pour mettre au point des stratégies futures de
lutte contre les ravageurs dans le Sahel particulièrement au
profit des cultures de subsistenceu L ’ i n f o r m a t i o n s u r l e s p i c s
activités des ravageurs obtenue à partir des études collaboratives
par piegeage lumineux et des comptages directes dans les champs par
les entomologistes des cultures speciales permettra d’obtenir une
v i s i o n p l u s c l a i r e s u r l e s m e i l l e u r e s d a t e s d e s é l e c t i o n , l e
mécanisme d’échapper, les périodes appropriées d’intervention pour
contrôler des ravageurs tels que les
lâchers des antagonistes et les
a p p l i c a t i o n s J e 2esticides, l e deprédatisme e t l e p r é d a t i s m e .
4.6 Impact du brûlage des d&bris vegAtaux apr?s dessouchage sur les
populations des antagonistes en diapause dans le sol
Aprés la saison de 1985, les populations en diapause des
chrysalides de 2. albipunctetlal des larves momifiées de Raghuva par
Li tomastix
sp. et des cocons de Cardiochiles spp ( n = 100 chacun)
f u r e n t c o l l e c t é e s , e n d-but J u i n , de deux différents environnements d’un
mgme champ : z o n e b r û l é e e t zone non-brûlee ( p a r l e p a y s a n ) .

Les résultats sont résumés au tableau 23. Cette étude préliminaire
reflkte qu’il y a peu ou pas d’impact de cette pratique
traditionnelle sur la population diapausante de Raghuva. Cependant,
toutes les deux espkes de parasites diapausantes sont affectées. Sur
la base de ces résultats préliminaires une étude détaillée et
profonde en cours des saisons prochaines est recommandée.
4.7
Transfert des antagonistes indighnes comme moyen de lutte
b i o l o g i q u e d a n s l e s agroécosystGmes d e l a z o n e sahelienne
. ,
Par suite de la ComprGhension de cet aspect report6
dans notre rapport d’activith de 1985, nos études ont montré
une complexite des intéractions espèces-cultures-saisons qui
doivent être comprises et enfin reconnues. Par exemple Litomastis:
SP* attaque J-!. armigera(en association avec le niébé, le maïs
(Août-Septembre) et le mil (Août-Octobre). Il attaque aussi
2. a l b i p u n c t e l l a
en association avec le mil et Pennisetum
violaceum ( Août-Octobre). De même Palexorista quadrizonula attaqua
A. moloneyi, H . a r m i g e r a e t R. a l h i p u n c t e l l a . C a r d i o c h i l e s s p . ?3
attaque H.
- armigera sur 2. hispidium, niébé et maïs alors que ses
g6nérations successives attaquent 2. armigera et R. albipunctella
sur mil. Un tel profit du transfert des ennemis naturels est fondé
sur la forte mortalité de R. albipunctella sur du mil d’un
agroécosystème don& dans lequel J& armigera se développe une ou
deux semaines avant, sur 1 ei
cultures v o i s i n e s o u associees.
Les facteurs fondamentaux ci-dessus mentionnés apparaissent
comme 6tant d’une importance capitale pour la détermination C!C
l’abondance du complexe “ravageur et leurs antagonistes naturels”
d’une saison ,$ l’autre et d’une culture à une autre, et sont présum&s
avoir une forte influence sur la stabilisation à long terme des <_
populations
des ravageurs dans .ces agroécosyst$mes.

IJne telle compréhension du transfert des antagonistes, dans nos zones
d ’ o p é r a t i o n s limitees a u Skégal,
a été un exercice intéressant et
important pour nous. Mais une compréhension similaire dans d’autres
systemes de cultures et dans d’autres zones au Sénégal fait encore
d6faut. Un autre travail dans ce domaine du transfert des antagonistes
e s t e n t r a i n d ’ ê t r e e x p l o i t é a u Senégal, travail au cours duquel une
m&thode naturelle de transfert (du champ au grenier) de Rracon
hebetor Say dans un environnement
de village est récemment entrain
ds.Etre e x p l o i t é e t amGlior6 et un elevage.massif en milieu naturel par
des moyens peu ou pas couteux commencé. Un essai pr6liminaire
au cours duquel les Rracon élev&s en masse furent lachés contre
Raghuva
dans un
champ de mil paysan a donne des résultats encourageants
en 1985 et 1986 (voir chapitre 4.6).
4.8 Conservation, encouragement et lâcher de R. hebetor dans un
agroécosyst8me donn; consid6r& comme une approche de eutte
b i o l o g i q u e c o n t r e l e s l.arves de & alhioynctella e n m i l i e u
paysan
Les progr?s roalisiç sous ce thxme jusqu’en 1985 sont
reporti;s dans notre rapport annuel de 1955. Les r6sultats obtenus
durant l’hivernage de 1986 jusqu’à Octobre sont résumts ci-dessous :
4.P.l AmGlioration rie la mbthode d’&lcvege d ’ u n h ô t e a l t e r n a t i f d e
Bracon en mi lieu paysan
La plus grande difficulte rencontrbe au cours des saisons
culturales prec6dentes fut l’entree de Triholium castaneum et
R. hehetor dans les paniers qui etaient utilisés pour la multiplication
des larves d’Ephestia, Ceci fut facilement am&liorG en 1986 en
remplaçant les paniers par des canaris en terre cuite localement
d-i sponihles. Suivant les besoins et les nécessiths du moment plusieurs
tailles de canaris peuvent être Utilis&es. Ces canaris devront être
prcrtPgbs c o n t r e l e s f o u r m i s e t l e c o n t a c t d i r e c t d e l’eau*

19
M r Dogo Seck, Entomol ogi ste du Sous-Programme de Prof i 1
de Pertes à Nioro-du-Sip a d&ja
commenc6 une étude pour améliorer
cette mbthode d’&levage et donner une estimation du prix au cas
ou les larves d’Ephestia devraient etre multipli6es en masse au
n i v e a u d’un v i l l a g e à l ’ a v e n i r .
4 . 8 . 2 C o n s e r v a t i o n d e R
-. hebetor durant la saison séche
Nous avons noté la pr6sence des adultes de Rracon dans
,
l.es canaris durant tous les mois (Avril-Août) de notre étude à
cause de la presence des larves d’ Ephest ia. Iln maximum de 73
adultes (mâles hO,O pour cent) furent recup6rés d’un des canaris en
debut Claî.
4 . 8 . 3 E l e v a g e d e R. w
Des tentatives de remplacement de la méthode du bambou
développée en 1985 (voir notre rapport de 1985) furent effectuées.
Des matériaux localement disponibles dans un village typique de la
zone s a h é l i e n n e f u r e n t u t i l i s e s d a n s c e t t e htude. C e s matariaux
étaient constitués de pots de recup&ratîon de lait de forme
c y l i n d r i q u e , d e s c a i s s e s d e récup6ration d e t o u t e s o r t e s ( b o î t e s
de c i g a r e t t e s , d ’ a l l u m e t t e s , de petits cylindres en forme de bambou
f a i t s a v e c d e l a t e r r e cuite,etc.). C e t t e 6tIlde rhvéla q u e :
- L’6levage P t a i t p o s s i b l e a v e c t o u t le matériel utilisé sauf pour
_ l e s b o î t e s d e cigarettesj
- L’odeur du tabac chassait les adultes de Rracon.
-Quand plusieurs larves d’Ephestia (500 à 2.500) etaient
mi se5
avec des bâtonnets de graminees sauvages dans les canaris, les
efforts poar obtenir le maximum de Rracon n’étaient pas récompensés.

20
Sur la base de cette r%cente connaissance à Nioro-du-Rip
l a mi?thode s u i v a n t e f u t propos6e :
Placer 50 i 100 larves d’Ephestia de derniers stades dans la cavitb
d’un morceau de bambou (15 x 5 cm) dont les deux extrêmités seront
ensuite fermées par un tissu à mailles fines (moustiquaire). A
ddfaut de bambou, une structure similaire 2 base de terre cuite
est facilement fabricable en milieu paysan et le ramassage des
p o t s d e r6cupbration d e l a i t f a c i l e .
Les rbcipients contenant ainsi les larves d’Ephestia sont exposés
pour une prriode de 7 jours prGs du lieu d’elevage d’lphestia pendant
J u i l l e t -Septembre.
Durant cette pPriode de 7 jours, les Rracon natu r e l s
disponibles (autour du canari avec Ephestia) furent capables de
parasiter ou de paralyser la plupart des larves d’Ephestia p lacées
dans les récipients. Du huitième jusqu’au seizieme jour, les
bacon Glevbs (à parti.r de larves d’Ephestia par cette technique simple
en milieu naturel) sortiront des récipients. Plus de Rracon sont
normalement ohtenus quand les larves sont mises dans les récipients
en même temps que des fragments de tiges (bâtonnets de graminées
sauvages) leur servant de niches.
La presence de tissu fin aux extrêmités du récipient
permet un libre mouvement des Rracon adultes tout en empêchant
la sortie des Ephestia adultes.
4.8.4 Lachers de Rracon dans un champ de mil traditionnel
L e s Fracon
‘ont été élevés selon la technique d6jà
ment ionnf?e.
Tous les récipients (contenant des bâtonnets et des
l a r v e s d’Ephestia
parasitées) étaient suspendus individuellement
à 10 mbtres l’un de l’autre et à la hauteur des épis sur une
superficie de 1,O ha d’un grand champ de mil traditionnel.

21
Ce champ a été choisi sur la base des observations initiales
sur l’oviposition dans six champs de mil traditionnels a
Ni oro-du-Ri p (voir tableau 7). De tels lâchers furent effectu8s
trois fois en Septembre. Les dates et les nombres de Rracon
lach6s sont détaillés dans le tableau 24.
4.8.5 Evaluation de l’impact des lâchers de Rracon
4.8.5.1 Analyse durant la phase reproductive du mil
L’échantillonnage hebdomadaire r&véla les faits
suivants :
Contrairement aux observations initiales en mi-Septemhre moins
de larves vivantes furent observ&es subs&quemment dans le
champ avec lachers que dans les champs sans lâchers !n=5)
(tableau 11).
‘Jne plus grande pro’portion de larves de Raghuva parasitees
dans les champs avec lâchers (78,O pour cent) que dans les
trois autres sans lâchers (2-14 pour cent)(tableau 12).
Les figures correspondantes furent 9 A 7h pour cent contre
&lO pour cent dans une autre étude dans laquelle le statut
de la larve est etudi& sur 30 épis de mil attaqu6s par
semaine et par champ (tableau 251.
Un nombre comparativement plus grand de cocons dec?racon/
30 epis attaqués par Raghuva dans le champ avec lachers (211
cocons) que dans les autres champs sans lcchers (26-43
c o c o n s ) f u t notP.
Des c o c o n s d e Rracan f u r e n t récuperés d e p u i s l e 17 S e p t e m b r e
dans le champ o; lâchers furent effectués alors que
dans les autres sans lachers les cocons furent trouvps aprbs
plus d’une semaine p\\us&,d.
4.8.5.2 Analyse après la r6colte
4 . 8 . 5 . 2 . 1 Echantillonna~~e d u s o l
Cette ktud,e est actuellement en cours.

2 2
4.7.5.2.2 Echantillonnage de,s épis
Les épis attaqués par RaPhuva Gtaient observés dans
chaque champ pour voir la présence de cocon de Rracon après la
rf!colte.
65,2 pour cent des Gpis attaqués dans le champ avec lâchers
portaient des cocons de Rrac,on. Les figures correspondantes pour les
champs sans lâchers furent ll,S, 16,5 et 5,O pour cent. Des
analyses complémentaires sont en cours.
‘11 d o i t ê t r e g a r d é à l ’ e s p r i t q u e p e n d a n t l ’ i n i t i a t i o n
de cette étude ci-dessus mentionnée sur P. hebetor à Nioro-du-Rip
en 1984 l’intention du Sous-Programme
n’était pas de montrer qu’en
faisant des lâchers de parasites on
pourrait demontrer 1 a r4duc.t ion
du nombre de ravageurs ou des dégâts causés par ces derniers.
Si cela était le cas un simple élevage massif de trichogrammes ou
même de $. hebetor sous les conditions artificielles de laboratoire
serait suffisant . Votre but alors fut de sortir des conditions
a r t i f i c i e l l e s c o n t r ô l é e s d e s l a b o r a t o i r e s c o n v e n t i o n n e l s e t
sophistiqu&s pour apprendre, comprendre, développer et d;montrer
ses principes en milieu paysan dans la zone sèche par une technique
simple et pas co:teuse.
R. hebetor est un parasite larvaire de plusieurs autres ravageurs
des cultures et des denrées Stock&es dans la zone tropicale. Il est
souhaitable que le principe et la technique en milieu paysan
développes à Nioro-du-Rip soient d’une grande utilité pour le
développement de tactiques de contrôle simi laires contre les autres
ravageurs. (Par exemple; le lacher de Rracon contre les lépidoptères
ravageurs des denrées stockees au niveau du village, erc .) I.
4 . 9 _ I m p a c t d e s p e s t i c i d e s
Aucune &tude ne fut. entreprise ; ce sujet en 1986. Cependant,
les commentaires suivants ont 6t6 rGalisGs ?I la suite de l’analyse que
nous avons faite dans notre rapport d’activité en 1985.

23
4 . 9 . 1 S u r l e s 616nents d e L u t t e B i o l o g i q u e
La conservation effective des ennemis naturels des ravageurs
d6jà gtablis e s t a b s o l u m e n t e s s e n t i e l l e s i la Lutte Biologique dans la
zone sah&lienne doit être considérhe ou améliorée. Aucune méthode de
lutte directe (telque le contrôle chimique) qui perd de vue les causes
fondamentales de l’augmentation des populations des ravageurs et
simultanément dftruit les insectes h6n&fiques,qui sont les vrais amis
du paysan, ne
sera jamais une methode idéale pour la zone sahhlienne.
.f ,
Les donnees limitges ohtenues des champs par des suivis diagnostiques
préliminaires, au Gnégal,
d u r a n t 1982-85 o n t r é v é l é q u e d e t e l l e s
pratiques d’utilisation de produits chimiques sur les cultures
ont un effet n&gatif sur les parasites et prédateurs naturels dans les
systhmes d e c u l t u r e s miliniébé e t s u r l e s c u l t u r e s s p é c i a l e s d e m i l
e t de m a ï s . Malheureusement,l’utilisation
d e s p e s t i c i d e s s ’ e s t
largement accru en 1985 et 1986 sur les cultures de niébé et en 1986
c o n t r e 2. senegalensis au Sénegal. L e s agro-Gcosystèmes sahPliens
s o n t d é j à f r a g i l e s . Les ravageurs causent des dommages qui sont
le r6sultat des perturbations inhabituelles de l’environnement.
L#‘une des causes principales des problsmes du dépredatisme est la
rapide diminution des ennemis naturels. Pas besoin de mentionner que nous
n’avons aujourd’hui qu’un faible contrôle en ce qui concerne la
sécheresse qui conduit à des perturbations catastro8phiques. L’utilisation
j u d i c i e u s e e t i n t e l l i g e n t e d e s p e s t i c i d e s est,cependant,possible.
Il est déjà clair que le contrôle en début de saison des ravageurs
par des moyens chimiques doit, en gGn&ral, être dt;couragé dans le but
d e rEduire,
en dahut de saison, les risques de perturbation de
1’6qui l i b r e d e s ravageurs/parasites/prédateurs e t c e c i d e p u i s q u e qlJC?1(jUE’S
uns
de ces ennemis naturels, comme cela a etO observB au Sénégal,
se transfPrent subséquemment sur la même ou sur d’autre espèces de
ravageurs, ou sur une autre culture de zone skhe jouant un rôle crucial
dans la lutte naturelle de bea,ucoup de ravageurs.

24
4 . 9 . 2 S u r l e d&veloppement d e s t a c t i q u e s d e l a c o n s e r v a t i o n e t
encouragement
Le Sénégal semble subventionner à présent pour une
utilisation des pesticides aux taux de 80 à 90 pour cent du prix
des produits sans examiner en d&tails les questions économiques
‘et environnementales complexes qu’une telle politique de
subvention pourrait engendrer (Haque, F. 1986 Pesticide Subsidies
Seen as hampering improved pest control, Ceres, 19 (2) : lO-11).
. .
Quel effet environnemental indirect ces subventions pourraient
coûter n’est pas encore connu. Le rapport de Ha ue
estime que les
r,
agences internationales n’ont pas reconnu que leur soutien pour
les pesticides viole souvent leur propre environnement agricole
e t l e u r s b u t s Economiques.
Ces subventions font l’objet d’une
multitude d’importants probl?mes. Ils encouragent les paysans
B utiliser les produits chimiques avec tous les risques que cela
compcwrte pour l’environnement, et leur santé. Ils minimisent
l’effort pour promouvoir le développement des programmes de lutte
biologique et de toute autre méthode de lutte. Ils utilisent des
revenus du gouvernement qui, autrement, pourraient servir pour d’autres
programmes de développement agricole.
rln certain nombre d’agences d’assistance et d’autres
groupes bilatéraux directement ou i n d i r e c t e m e n t s ’ e n t o r t i l l e n t
dans les programmes de subventions de pesticides dans la zone
sahelienne. Ce soutien contredit quelques unes de leurs propres
politiques sur le développement rural. Dés que des tactiques locales
de lutte biologique dans le domaine de la conservation et
l’encouragement des antagonistes naturels indigènes sont tentées au
niveau experimental dans des essais preliminaires au Sahel, comme
c’est actuellement le cas au Sénégal, des questions telles que comment
le paysan marginal va pouvoir l e s e x p l o i t e r indivifluellement o u c e s
tactiques auront-ils un impact sur les populations de ravageurs
l’année suivante se posent.

25
Ceux qui cherchent des réponses à ces questions, à l’heure
de l’initiation de programme de Lutte Biologique seulement,
oublient souvent que derri+re l’exotique technique des pesticides
et son introduction dans la zone sahélienne il y a eu, pour
longtemps, un
pass6 politique, commercial, financier et technique
dans les pays dkeloppés initiateurs qui n’est pas tri3s radieux.
Les efforts pour développer des tactiques locales de conservation
et: encouragement sont privés de tous ces appuis ou privi.lèges.
Ilne t e l l e a t t i t u d e n e f a i t q u e f a v o r i s e r l ’ u t i l i s a t i o n d e s
. r
p e s t i c i d e s , particuliarement,
si on sait que le soutien B
long terme pour les programmes de Lutte Biologique dans la
zone sahélienne n’existe pas encore.
4.15 Contribution au volet r’Formation/développement” en 1986
4.10.1 Personnel du Projet (SénGgal) t
Les deux techniciens affectés ausous- rogramne
P
de
Lutte Biologique par la Composante Nationale du Sénegal ont
réguli&rement rccu une formation pratique dans tous les domaines
d e l a L u t t e B i o l o g i q u e ri;cemment s o u s é t u d e à Nioro-du-Rip s o u s
l a s u p e r v i s i o n d i r e c t e d e 1’Expert. En plus 1’ Expert a tenu une
séance de discussion avec les techniciens du Projet sur les
activités en cours du Sous-Programme de Lutte Biologique.
4.10.2 Groupes de paysans et d’él6ves (SGnégal)
De petits groupes de paysans et leurs amis, sous
1. a
coordination du responsable de l’Action Pilote-mil ont visité
à deux reprises les travaux en cours dans les champs et au
4b
a ora t oire de Lutte Biologique et
s’étaient beaucoup intPress6s
au travaux particulièrement aux élevages de Rracon en milieu paysan,
aux lâchers
contre Faa uva
,b
et au dénombrement des ravageurs et leurs
antagonistes par usage de pibges.

26
En plus trois jeunes paysans (sou,s 1.a coordination du responsable de 1 tAct,fon
Pilote-mil) ont passé trois semaines au Sous-Programme de Lutte Biologique
dans le but de voir et comprendre le genre de travail qui s’y faisait
particulièrement sur le thème de conservation et encouragement des antagonistes
indig;tnes en milieu paysan pour lutter contre les ravageurs des cultures
vivrières. Cette activité marquait le commencement d’une sorte de campagne
de motivation comme support à une formation informelle des paysans dans le
domaine de la Lutte Biologique.
4.101.3 A u t r e s saheliens
L’ Expert a :
Organisé un cours de formation sur la Lutte Biologique d’une
semaine en Février aux étudiants de 1’I.P.D.R. au Niger ;
Montré aux entomologistes de la Mauritanie, de la Gambie, du
Mali, du Burkina Faso et du Niger l’actuel procédé de recherche
pour la conservation, l’encouragement, l’élevage et les lâchers
de R. hebetor contre Raghuva. tes représentants de la
Mauritanie (Mr Gilles’ DELHEVE) et de la Gambie (Mrs Alida
LAURENCE) ont passé troïs jours en Février à Nioro-du-Rip pour
apprendre la technique d’élevage de Bracon en milieu naturel
s o u s l ’ i n i t i a t i v e d e l a D i r e c t i o n R é g i o n a l e ;
Préparé et présenté une boîte d’exhibition (représentant les
principaux antagonistes de Raghuva avec les indications sur les
stades ou les états du ravageur attaqués par ces antagonistes)
au Musée de l’I.P.D.R., Niger.
4.10.4 Séminaire
régibnal sur La Lutte Biologique (Juin 1986, Dakar)
L’expert a participé au séminaire sus-mentionn& et fait un exposé
sur la situation actuelle de R. albipunctella sous la coordination de la
Direct ion Régionale.

27
4.10.5 Au cours de formation internationale sur la Lutte Intégrez
contre les ravageurs et les vecteurs de maladies
(Nairobi >
Sur Invitation du Directeur de k’TCIPE (Kenya),
l’expert a particip; à ce cours et ayfait certain nomhre de
conferences aux participants de 13 pays (financement CWll.
4.10.6 Assistance pour le renforcement des infrastrrictures de
recherches et de developpement en Protection des
, ,
VGgétaux dans la zone sah&lienne
Des pièges lumineux dlectriques choisis, fabriques
sur place et installas dans différentes zones du Senhgal
par l’expert en 1982-83 sont entrain de prouver leur utilité.
Les données de ces pibges sont déjà exploitees par quelques
chercheurs pour la préparation de documents sphcifiques dans le
domaine de la Protection des Vhgétaux (Diém;, 1985, et YDoye,
Dancette, KDiaye, Diouf et Ci ssé, 1984) et pour la préparation
d e l e u r s r a p p o r t s d e t i t u l a r i s a t i o n (bal, 1986 e t D j i h a , 19Rhj
au SGnEgal. Les donnees obtenues à Yioro-du-Rip sur 0. senegalensis
en 1985 et 1985 Eurent exploitees par 1’Entomologiste de
1’4.D.R.A.C. à R i c h a r d - T o l l , l a D.P.V. à D a k a r , e t l e
P i o c l i m a t o l o g i s t e d e 1’A G@.HY,M E TG 4 Niamey.
Dans le but de disposer d’un mod&le de travail de
simi lation
de la dynamique de population de R. alhipunctella
dans le Sahel, une étude collaborative a ét6 initise par la
Direction RGgionale avec la responsabilisation du Rioclinatologiste
au Niger comme coordinateur. Des informations complotes depuis 1982
sur l’activito de vol de Raghuva
obtenues à Yioro-du-Rip sont
envoybes régulièrement au coordinateur de cette Gtudc régionale.

Les rapports prfSparPs par le Sus-Programme de Lutte
Rio logi que. Les insectes parasites, predateurs, et pathogènes
a u t h e n t i f i é s e t u n e r i c h e c o l l e c t i o n d e materie
d’enseignement (boite d’exhibition montrant les principaux
antagonistes contre Raghuva SR, une photo-description
de plusieurs importants antagonistes et des notes
b i o l o g i q u e s d é t a i l l é e s pr4parCes e t exhibees a u l a h o r a t o i r e
de Lutte R!ologique furent réa,lisGs durant 1981-86
au S6nGgal. Cela pourrait être d’un grand intérêt pratique
pour l’organisation de stages futures en Lutte Riologique
dans la zone sah&lienne.
4.31
RAPPORTS/DOCIJME’JTS ?REPARES EV 1986
RY ATY AV 4R , V.S. (1986) Note sur la Lutte Biologique, Projet CTLSS de
Lutte Inté,grée, Sén6gal ( p o u r l e s 616ves de
1’I.P.D.R. de Ko10 a u N i g e r ) , F é v r i e r 1986, p p 2 6 .
I’J14T”JASAR > V.S . (1986) A p e r ç u d e s activites d e R e c h e r c h e s , Diveloppement
et de Formation du Programme de Lutte Biologique au
Sénégal (19g5),
Pro jet CIL?S de Lutte Intégree, vioro-du-Rip
(%n6gal>, M a r s 1985, pp 11.
G4Y’JYAQ , R. T., HE., W. $. , P!IATYAGAR, V. 5. , DI EPIE, E., BAL, A. B. et E. FYTI ZAS
(1986)Acquis récents dans la recherche entomologique du mil,
a u SénGgal,
Evaluation du Programme National du mil, CNRA!ZSRA,
Bambey (S&n<gal),
19-21 Mars 1986, pp 28.
PHATZ’GAR, V . S . ( 1986) Aperqu sur la mhthodologie de conservation et d’hlevage
de Rracon hchetor
-
-
Say en milieu paysan et les résultats
prgliminaires des lâchers contre les larves de Raghuva albipanctella
de Joannis dans un champ de mil traditionnel au Sénégal (1985)
(Pr&sentj par
Mr . E . FYTIZAS à l’absence
de 1 ‘gxpert?,

29
Reunion-Technique
Annuelle des Groupes de Travail, Projet
CILS5 de Lutte Intégrée, Praia (Cap-Vert), 17-22 Mars 198h,pp7
DlEME. E .
(1986) Etude biologique au laboratoire de Rracon
hehetor Çay parasite de Raghuva alhipunctella de
Joannis et d’Ephestia kuehniella Zell au Senggal,
Projet CILSS de Lutte Intégrée, Nioro-du-Ri p
(Sertégal ), Mars 1986, pp 29.
GAHUKAR, R . T . , RHATNAGAR, V.S., BOS, W.S., et M. YDOYE (1986)
Recherches sur l’entomologie du mil au SGnegal,
Colloque International sur le petit mil, ICRISAT,
Inde, 7-21 A v r i l 1986,’ pp 1.
BYATYAGAR, V.S.
(1986) Rapport d’activit6 p o u r l a pet-iode Janvier-
D&cembre 19105, Programme de Lutte Biologique,
Pro jet CILSS de Lutte Intégrée, Nioro-du-Rip (S&néaa’l),
Mai 1986, pp 68.
BHATY4GAR, V . S . (1986) Proposition pour la creation d’un Laboratoire
Central de Lutte Biologique au Sénégal, Projet
CILSS de Lutte Int&gr6e, Nioro-du-RIP (Sénegal),
J u i n 1986, p p 1 1 ( p o u r c i r c u l a t i o n limithe).
BH4TNAGAR, \\‘.S.
(1986) Conservation andEncouragement of Natural
Enemies of Yajor Pests in Dry Land Subsistcnce
Farming : Problems, Progress and Prospects in thc
Sahelian Zone, Presented at the Symposium on
Biological Control anrt Cultural Techniques in Pest
a n d Vector tinagement,
I n t e r n a t i o n a l Conference on
Tropical Entomology, Nairobi (Kenya), 3i August-
5 September 1986, pp 20.
F’-IATYAGAR, V. S. (1986) Aperçu des activites de recherches et:
développement du Programme de Lutte Biologique dans le
cadre du Projet CILSS de Lutte Intf:grée 4 Nioro-du-Rip,
Ssn;gal ( 1 9 8 1 - 8 5 ) e t l e s p e r s p e c t i v e s d ’ a v e n i r ,
Projet CILSS de Lutte Int&gr&e, Nioro-du-Rip (SénGgal!,
Septembre 1986, pp 38.

30
SIGLES IfTILISES DAY? LE RAPPOQT
ADQAO
Association pour le développement de la riziculture
en afrique de l’ouest.
CWQA
Centre national de recherches agronomiques
<
r
ACRHYMET
Centre régional d’agro-hydro-m6teorologie
CI LSS
Comitb inter-Etats d e l u t t e c o n t r e l a s é c h e r e s s e
d a n s l e Sahel
CIE
Commonwealth institute of entomology
DPV
Direction de la protection des végétaux
FAO
Food and agriculture organisation of the Jlnitcd Yations
1 Pr)R
Institut pratique de dCve 1 oppement rura 1
ISQPI
I n s t i t u t s6nPgalais d e r e c h e r c h e s a g r i c o l e s
ICIPE
I n t e r n a t i o n a l tenter f o r insect physiologyaed ecolo~,y
lf’i.41 n
IJnited states agency for international development
CQ31
Centre de recherche pour le développement international
1 CRI SAT
I n t e r n a t i o n a l crops r e s e a r c h i n s t i t u t e f o r the semi-
a r i d t r o p i c s

_. ,
PERSONNEL
V.S. BHATNAGAR
Entomologiste (FAO), Spécialisé en Lutte Biologique.
A.
BEYE
Ingénieur des Travaux Agricoles.
S.
SONKO
Agent Technique d'Agriculture.
M.
NDIAYE
Secretaire (temps partiel) ?
A.
FALL
Chauffeur (temps partiel).

32
--.....----.
._--
-_-..-
-_1_
FIG.
IJBSEAL’ATIONS Blocu~rrolocrqufs
tFFECTUEES rtlun COMPRENDRE
Lf
POTE;NllEl DE SURVlE;OEF#~U~ ALBIPU#CTfLLA
DE JOANNIS D A N S
us CHAMP~ DE Mit ffl~UlT10N~ft~ A NIR~.UU-AIP,SEN~~A~
( JUIN-UCTOBRf 1116 1
Fertiles ayant donné des IIIVLS
E
-1arvcr vivantes
100
Semaine r:andard

Tableau 1 :
-
-
Pluie,moyenne des températures (minima et maxima) et humidité
relative hedomadaires à Nioro-du-Rip, Sénégal, 1986.
---
Bumidité
Semaine
)ate
Pluviométrie
Température (6')
I
standarC
du
kiois
relative à
bJn>
-
-
mini q
IlElXi.
~3 hO0 (2)
1
1
J
14,6
32,3
54
2
8
14,6
32,4
39
3
15
11,l
30,9
43
4
22
14,6
33,9
37
5
29
16,8
33,3
6$
6
5
F
15,8
35,s
47
7
12
15,4
38,4
46
8
19
17,7
38,0
54
9
26
16,9
32,3
74
10
5
M
17,2
36,s
50
'I 1
12
17,4
39,0
52
'1 2
19
20,5.
38,3
38
l 3
26
19,l
40,4
36
'1 4
2
A
23,3
40,l
33
15
9
19,2
38,0
62
'1 6
16
23,6
40,9
59
'1 7
23
22,7
41,7
61
'1 8
30
23,0
38,1
53
'1 9
7
M
23,2
40,7
62
20
14
25,0
37,8
66
2 1
21
23,4
38,2
82
22
28
24,4
38,2
76
23
5
J
23,0
38,7
67
24
12
23,9
37,0
82
25
19
23,4
37,7
82
26
26
27,0
23,6
34,7
86
27
3
J
48,6
24,9
35,8
81
28
10
12,s
23,7
32,8
89
29
17
090
24,6
35,0
82
:30
24
17,8
24,9
33,4
84
13 1
31
235,6
22,8
31,2
94
32
7
A
24,2
23,9
32,7
92
33
14
42,2
23,3
31,5
95
134
21
44,0
22,9
31,7
97
:3 5
28
78,7
22,4
30,9
95
:36
4
S
53,7
23,1
30,l
97
:37
11
73,8
22,0
31,4
97
138
18
62,s
23,5
32,7
94
:39
25
49,4
22,6
31,8
96
40
2
0
20,o
22,9
33,4
97
41
9
435
23,3
33,2
94
42
16
22,s
34,6
91
43
23
21,5
35,3
92
44
30
19,l
L
35,7
89
45
6
N
46
13
47
20
48
27
49
4
D
.50
11
.5 1
18
.52
25
-
-
-

Tableau 2
-
-
: Captures d'espkes de Raghuva et -Masaiia nubiia aux pièges iumineux
à Nioro-du-Rip, Sénégal (1982-1986).
Captures (nbre)
Espèce
Piège
1982*
1983
1984
1985
1986
RaghuvaalbipuncteI.la
'1 Robinson
75,136
15.255
6.204 (2.866)
4,601 (2381)
11,027 (1,502)
Régional
-
4,037
1,013
2.157
3,310
Raghuva confertis'sima
/Rs::z/
'1
/
15
/
150
/
::o
/
:30
bJ
P
Masalia nubila.
Robinson
155
59
62
21
515
Régional
-
81
26
54
335
\\
* - a partir du 23 Août
0 - pendant la période de pic activité.

.
35

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89
+
f

Tnhl PRII’ 5
: Fertilité des femelles adultes de Raghuva albipunctella de Joannis
capturées par un piège électrique Robinson installé dans un champ
de mil traditionneF* Nioro-du-Rip, Sénégal, 1983-86.
27 3 Juil.
1
010
0
-
'28 10
3
090
0
-
29 17
* 10
890
0
-
30 24
131
53
1
0
3;
31
33
39,4
468
a,7
3
66,6
1
0
7 Août 21~0
23p3 290
~~~
t8,6
2b
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5
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33 14
78
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1.020
54,0**
107
25,2
7
0
34 21
1,124
38,lM
362
35,3
518
52,8*
251
41,8
35 28
3.999
54,9*
245
19,5
i. 029
31,3** 1,584
46,8"
36 4 Sept. 2~572
29,1*
17
41,w
386
55,9
2.454
57,0*
37 11
723
8,9'+
9
33,3
66
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596
17,4fi
38 18
2 7 6
53,9
175
35,4
3
339
121
29,7
39 25
158
17,0
576
34,3**
0
-
17
47,0
40 2 oct*
46
54,3
10
30,o
3
090
2
100,o
41 9
22
63,6
23
65,2
1
oro
3
33,3
42 16
2
SO,0
28
3912
0
3
33,3
43 23
4 .
25,0
9
66,6
0
44 30
3
030
2
OP0
0
-
I
Total
9,250
3.381
2,140
5.046
Pourcentage
40,59
33,77
41,30
47,56
.
::* - Le piège opérationnel fut toujours entourk de champs de mil sauf en 1985.
** - Valeurs calculées basbes sur 500 femelles disskquées durant la semaine.

Ta’sleau
Emergence périodique des adultes de Raghuva albipunctella de Joannis,
??
?
-
-
de Litomastix sp. et de Cardiochiles spp B partir de leurs populations
en diapause sous les condltlons ambiantes du laboratoire en relation
avec les captures du ravageur au Pi&ge lumineux dans un champ tradition-
nel de mil & Nioro-du;Rip, Région de Kaolack, Sénégal, 1986.
Adultes rbcul réf3
Raghuva sp.
Litomastix sp.
Cardiochj
es spp ***
Semaine
-w
s t:andard
Date
Larves
)i
ND
du
mommif iées
(Ro
(NC
Lt-
r
Piège Laboratoine’
Cumulé ayant donné
Total
Femelk Total ?emelle
Litomastix**
:nbre)
( n b r e )
03
(nbre)
nbre)
nbre)
(2)
-
-
-
-
-
26
26 Juin
1
27
3 J u i l .
1
100
28
10
"
4 (2)
3
33,3
29
17
"
16 (8)
1,ll
15
17
11,8
30
24
"
1
34 (11) :.
4,14
22
76
26,3
17
17,6
31
31
"
1
38 (22)a
20,85
111
43
41,9
69
13,0
32
7 Août
6
50 (31)
50,54
1.42
39
B4,6
52
30,8
33
14
"
8
101 t59ja
74,91
111
30
13,3
16
50,o
34
21
"
387
75 (45)
84,43
48
8
50,o
3
66,6
35
28
"
3.586
75 (33P
94,32
41
3
66,6
36
4 Sept.
y353
54 (29P
99,72
28
2
2
090
37
11
"
963
35 (17P
99,77
1
****
38
18
"
185
2. (1)
00
2
39
25
"
25
40
2 oct.
2
2 (2)
41
9
n
5
42
16
"
3
- - - -
Totaux
487 (260)
7.085
219
85
162
40
Pourcentage
45,5*
38,8
24,7
L X)$l**, J
m-
*- des 1,069 chrysalides, ** - des 903 larves momifiées , *** - des 540 cocons.
*:t** - donnèrent des hyperyarasites de Cardiochiles (n = 2).
a - donnèrent un adulte de w durant la semaine indiquée.
b- aussi trouvé sur H. armiger, a.
( )- femelles.

Tableau 7 . Nombre des oeufs de Raghuva sp , et Heliothis armigera (Hb.) sur mil
traditionnel dans quelques champs paysans à Nioro-du-Rip, Région de
Kaolack, Sénégal, 1986.
F
Oeufs/10 épis en début épiaison (nbre)
Paysan
Mois
I
Août
i
Septembre
Octobre
I
emaine standard 33a
34
35
36
37
38
3 9
40
Date (+-ljour) 19
22
29
5
12
19.
26
3
B. Bâ
R
51 (7)
78
37 34
2
2
1
0
H
' 0
2
1 ~.
2
Q
0
-Q
0
M. Thioye
R
44 (8)
114
58
46
11
5
1
0
H
0
3
2
7
2
1
0
0
M. Ndiaye*
R
'54 (5)
207
130 30
18
5
1
0
H
0
2
2
5
3
2
0
0
M. Sadio
R
109
56 29
17
2
2
0
H
3
3
2
2
0
0
0
M. Bessane
144
55 25
18
4
1
0
4
1
1
1
0
0
0
S. Dia110
161
89 37
25
16
2
0
1
7
3
3
2
0
0
RetH- Respectivement Raghuva et Heliothis.
a
- - Valeur calculée; épis disponiblesindiqués entre parenthéses.
* - Lâchers de Bracon effectués.

40
Tableau
8 : Nombre d’oeufs d’helioth5dins.e ??&cup&ré~
des épis de mil (Cv. Souna III)
dans l'essai colla-
boratifj(Région de Kaolack et Fatick, Sénégal, 1986.
T-
Nbre des oeufs remis/semaine
Régi$on
Mois
T Août
Septembre
Lieu et
jem. standard
36
38 *
Nom 'paysan
lchantillon
Y-
-
1 2 1 2
- - -
Région de Kaolack
G-du-Rip
--T
1 Champ principal
R
i86
b99 168
591
858
'25 !lO
S. Dia110
H
3
7
11
6
0
13
3
2 M. N'Diaye
R
135
H
4
3 M, Sadio
R
91
H
2
4 M. Bâ
R
56
H
12
5 A. Diamé
R
60
175
H
0
16
6 PI. Ban
R
58
H
1
Ré,:ion de Fatick
Gos sas
II-
7 Champ principal
R
i76
74
M. Diaw
H
21
13
Sokone
-
-
8 Champ principal
R
49
68
78
1. Samaké
H
12
36
44
- -
-
et Ieliothis.
me-
* .- Echantillonné, tamisé et remis par le sous-programme de Profil des Pertes.

41
Tableau 9 : Niveaux de parasitisme naturel par Trichogrammatoidea sp ., larves
--.
récupérées/100 oeufs et oeufs éclos sans donner de parasite ni de
larve de Raghuva SF . et d’Heliothis armigera (Hb.) sur mil tradi-
tionnel dans la région de Kaolack, Sénégal, 1986.
---
Ranhuva su .
Semaine et date
L
-
1. armiger:
de c o l l e c t e d e s
B.
M.
M.*
M.
M.
S.
E.
oeufs

Thioye Jdiaye Sadio
lessane Cal10
diaye
Total
- - - -
-
Nombre d’oeufs é
-
-
iantil Innés
lbre)
zh
33 (1 k-20 août)
100
34 (21-27 août)
25
25
25
144
100
25
469
25
3.5 (28-03 sept)
37
58
56
55
89
16
411
25
:)6 (04-10 sept)
34
46
29
25
16
18
193
25
37 (Il-17 sept)
17
18
25
14
104
25
38 (18-24 sept)
1
4
5
39 (24-01 oct )
-
-
2
2
-
‘Total
.--
96
129
180
130
256
230
73
1.284
100
-
Oeufs uarasités ar
TA
nograp: aJQ$de
SP. c ourcen
'gel
33
22,0
34
56,0
68,O
76,0
56,0
38,9
19,o
48,0
40,9
28,0
35
67,6
65,5
38,0
58,9
54,5
67,4
37,s
56,0
36,0
36
64,7
52,2
24,0
62,l
48,0
68,8
38,9
SI,8
40,o
37
36,7
41,2
50,o
36,0
71,4
44,2
40,o
38
100,o
100,o
100,o
39
-
-
030
090
-
Total
63,5
6132
5691
4591
4390
4799
4 6 9 8
36,0
-
Larves rPcupérée /lOO c a#s (nb
“_-
33
47,0
34
24,0
16,O
490
45,1
34,0
24,0
32,8
56,0
35
29,7
24;~
32,2
38,2
28,1
56,2
38,2
52,0
36
26,5
47,8
31,o
44,0
25,0
50,o
42,0
48,0
37
29,4
22,2
56,0
28,6
41,4
44,0
38
090
090
090
39
50,o
5090
Totnl-
27,l
3190
53,9
2632
4191
3395
3894
3890
50,o
-
Oeufs éclos sans Ionner Ie l a r !s n i
a T,hiç Lliw!E :oidea :p./lO oeufs :n.bre)
33
31,o
34
20,o
16,O
430
40,o
16,O
47,0
28,0
26,3
16,~
35
2,7
10,3
899
793
495
693
598
l2,C
36
858
030
8C
639
890
632
11,l
692
12,o
37
1cs:o
29,4
27,8
890
030
14,4
16,c
138
090
090
020
39
5090
5090
i v - - -
- -
994
Jj,o
1797
1398
23,s
1397
15,~
_ 1490
* - Lâchers de Bracon effectues.
X-C;ollectés des premiers trois champs.

42
Tableau Il-0 : Niveaux de parasitisme naturel par Trichograxmnatoidea SP., larves récu-
-
-
pérées/lOO oeufs~&C'Y*d~ sans donner de parasite ni de larve de Raghuva
sur mil (CV Souna III) dans les régions de Kaolack et Fatick,
Sénégal*, 1986.
I
Région
Semaine de
collel:te
des oeufs
36 (04-10 sept
-
-
* - Essai collaboratif.

w-l-1 ^A..
y-.-Lu= & lL&ïrfû +& &a. e-1. a B.lL:-.w.a,e.l
1 .-a
LcI”I~~U
ii.
pgnurcl ca~“*pAs.~LL*~-
de Joannis et Heliothis armigera (Hb.)sur
mil traditionnel dans quelques champs paysans
à Nioro-du-Rip, Région de Kaolack, Sénégal, 1986.
Larves vivantes/10 épis (nbre)
Paysan
Mois
Septembre
Octobre
Semaine standard 36 37 38 39 40 41
Date (? 1 jour) 5 12 19: 26 3 10
B.
R
24 34 34 10 11 3
H
4 4 3 12 1
M. Thioye
R
12 20 30 5 3 1
H . 3 5 10 0 0
M. Sadio
R
26 10 34
10 6 4
H
0 2 11 0 1
M. Bessane
R
13 41 39 39 6 5
H
7 8 2 111
S. Dia110
R
14 35 25 8 9 1
H
4 8 3 10 0
- -------------'IL--..---..----..--.---..----
Moyenne
R. 17,8 28,0 32,4 14,4 7,0 2,s
- ----------
H ---,,-?w
*
3 6.m,5,4s-Ww

0 8
0 ,,,.,L-.,L.
6
0
6
M. Ndiaye*
R
55 71 30 7 1 1
H
3 2 0 0 0 0
RetH- Respectivement Raghuva et Heliothis.
* - Lâchers de Bracon effectués.

Tableau 12 : Niveaux de parasitisme larvaire de Raghuva albipunctella de Joannis sur mil traditionnel dans
n..nln,,,-.r
yu~-LyUL~ champs 7-.?~Ts?.2l-.C
Y-J
hT;nrn-s-l,,-Q;n
UUL‘U, I..L."L" uu '.&Y, Sénégal, 1986.
Pourcentage parasitisme larvaire (n = 100) en Septembre-Octobre
Facteurs
de
Champ I**
Champ 2
Champ 3
T Champ 4****
mortalité
-.
12
26
12
19
26
3 12
19
26
3
-.
37
2
2
1
14
I Bracon sp.
16
5
Cardiochiles spk
Parasitées
9
3
1
6 6
2
1
16
9
Mortes*
2
1
3 4
1
3
2
13
11
7
.J.itamastix~ sg.
10
3~
13 7
1
&
17
3
3
14
14
2
3
Palexorista sp.
1
2
1
2
25
Hexamermis sp.
1
3
3
1
1
D'autres**
8
11
12
7
17
26
36
10
15
21
33
3
3
19
30
Total général mortalité (2)
30
37
51
90
32 34
37
41
22
36
27
47
37
30
53
-
* - Basé sur les dissections de peti tes et moyennes larves mortes.
** - Peut-être d& à des facteurs non connus.
*** - Lâchers de Bracon effectués.
***JC - Entouré par des champs de maïs qui avaient été attaqués par Heliothis en fin #oût.

Tabl.eau 1 3 : Niveaux de parasitisme larvaire de Raghuva albipunctella de Joannis
sür mil dans GDGcL.l.
l',-."""G
s.all-bnra+;f
L"LLLL "LUC.LA.,
"L"Le"',
SLnAC731
1 9 8 6 .
Parasitisme larvaire (X)
en Septembre-Octobre (n = 100)
Facteur
Reglon de
de
Kaolack
Région de Fatick
.,
t
mortalité
-r
Nioro-du-Rip
Sokone
Gossas
l
Date
23
3
23
3
23
3
I
B. hebetor
-
1
6
3
2
5
Cardiochiles spp Parasitées
4
11
1
2
l!fortes*
6
8
1
1
1
-b
Litomastix sp.
7
1
4
1
2
1
ul
Palexorista sp.
2
1
4
3
11
Hexamermis sp.
1
1
2
D'autres **
29
38
20
31
17
23
Total général mortalité (%>
48
45
41
29
41
* - Basé sur les dissections de petites et moyennes larves mortes.
** - Peut-être dû à des facteurs non connus.

Tableau lh . Importants antagonistes indigènes authentifiés attaquant Raghuva sp. dans les champs de mil traditi0nnel.S
dans les régions de Diourbel, Kaolack et Fatick, Shnégal (1981-861,
.
Facteurs naturels importants de mortalité
Remarques
1 Sur les oeufs
Trichogrammatoidea sp. ? lutea Girault
Actif durant la phase reproductive du mil (2,0 à 75,O pour cent
des oeufs parasités sur les épis en début épiaisonlfloraison).
1 Sur les larves de petite et moyenne taille
Cardiochiles complexes
Attaque
de 1,0 à 30,O pour cent de cette catégorie de larves sur
les épis de mil de préférence en floraison (Actifs durant la phase
reproductive du mil)i Att-aque.
aussi Heliothis sur mil, smgho,
maïs et niébé. Diapause commune; Etude systématique en cours en
collaboration avec le British Museum d'Angleterre.
IISur les larves de moyenne et grande taille
Bracon hebetor Say
Attaque
1,O à lb,0 pour cent des larves sur les épis de mil
particulièrement vers la période de maturité physiologique.
Attaque aussi les larves d'Ephestia et Corcyra sur les denrées
stockées (mil, sorgho et riz).
Hexamermis sp.
Récupéré seulement sur 1,O à 4,0 pour cent des larves collectées
sur les épis en début de formation des grains.
Palexorista quadrizonula Thomson
Attaque 2,0 à 16,0 pour cent des larves à la période de floraison/
dkbut formation des grains. Plus commun dans 17: agro-écosystème
mil/niébé. Il attaque aussi Amsacta, Heliothis et Mythimna.

IV Sur les larves dé dernier stade
Delta sp.
Elle collecte des,épis ayant atteint la maturité physiologique, les
larves de dernier%stadeg;Susqu’à 37 larves récupérées d’un nid de
cette guêpe prédatrice; Elle est aussi prédatrice des larves
d’Heliothis et de Mythimna sur mil, sorgho et maïs.
Litomastix sp.
Parasite 2,0 à 23,0 pour..cent des oeufs de Raghuva mais détruit .
seulement les larves de demienstadesqui ont déjà causé des dégâts;
Diapause commune 7
attaque aussi Heliothis sur niébé, mil, maïs
ét sorgho.
.
Y Surles cb_rysal ides
Aspergillus sp. ? (groupe des ochraceus).
Jusqu’à quatre pour cent des chrysalides détruits après la récolte
(Novembre-Avril).
Thyridanthrax sp.
Jusqu’à deux pour cent des chrysalides détruits après la récolte
(Novembre-Mai).

-Tâb:eâ-ü
1 5
L '.
P
ïh
.âgdlvâ sp,
e t
SIS
parasites en diapaus&&k après une culture de mil
._C
traditionnel R Nioro-du-Rip, S é n é g a l , 1982 - 8$.s;-*-
.
Insectes en dfapause par h$(valeurs calculées)
Nbre d’échanti 1 lons
eq fin de camoarne hivernale (nbre)
*
d e l m x l m
Année
Champs
de sol chacun
I
Ravageur
I
Antagonistes **
(nbre )
(Chrisalides
Chrisalides I ------------1_------- ------------
T
-
de
Cocons de
Rae+nïva
IGq$nïva )
I Larves de RaPhuva
parasttées par- Mtomastix
fktnm&tftes spp
I
---------w----------
---------w----------

-----------
I ------------------------- --------------
1
I
I
1982
2
33,200
l
9,880 (3236::l) I
1,160 (28,6 : 1)
198;
2
21,333
4,222 .(Sj’OO :j),
5 , lOO( 4,2 : 1)
1984
20
4 *lOO
100 &l,OO :1)
504( 8,2 : .l);
1985
20
12,500
2,400 t5,ti :1)
2.150 (‘5,8 : 1)
.P
.
I
* - basées sur le nombre exact d’échantillons de sol effectué$,w.
**-Valeurs entre parenthèses indiquent la proportion ravagcurpntagoniste
après la campagne.

49
Tableau 16 . Captures de Bracon hebetor Say aux Pi&ges B colle
installés.autowr'd'uh gienier tradifionzieJ.-infesté *
p8r Ephestia 8 p., Nioro-du-Rip, Sénégal, 1985-86.
Moyenne de B. hebetor adultes captur&/
Semaine
Date
seïüaL=e (n = 4)
standard
d u
1985
1986
Total
Femelle
Total
Femelle
(nbre)
(23
19
7 mai
0’; 0
010
20
14
090
O*f?
21
21
190 25,0 (14)
o,o
22
28
110 25,0 (17)
3,O
16,6 (3)
23
5 juin
192
60,O (42)
390
16,6 (11)
24
12
497
36,8 (33)
3,s
35,7 (35)
25
19
7,s
43,3 (27)
5,O
SO,0 (14)
26
26
8,5 47,0 (31)
5,2
42,8 (11)
27
3 juil. '.
15,2+ 39,0 (24)
18,O
50,o (11)
28
29
10
17
'15,s
185,7
40,3
30,7 (24)
(21)
lz:;[2163 :i:: i:;
30
24
'85,5*
11,4 (12)
60,s
8,7 (0)
31
31
142,o. .': 8,1 (1)
58,7 5,1 (0)
32
7 août
i96,Sc291] 10,O (2)
63,7
2,7 (0)
33
14
il'7,2
6,2 (0)
73,2
2,4 (0)
34
21
60,7
9,s (0)
62,0
8,s (1)
35
28
38,7
12,2 (8)
90,2
8,3 (2)
36
4 Sept.
36,5
9,6 (7)
41,2
14,s (3)
37
11
52,s
16,7 (0)
19,s
5,3 (7)
38
18
32,0
16,4 (6)
61,?
15,s (11)
39
25
27,i
.17,1
(3)
32,0
13,3 (16)
40
2 oct.
35,s
21,8 (30)
36,0
12,5 (21)
41
9
30,2
21,s (25)
26,2
9,s (21)
42
16 .
20,2!
24,7 (19)
16,O
31,2 (27)
43
23
530 25,0 (11)
290
75,0 (30)
44
30
390
8,3 (20)
2,o
75,0 (37)
Cl - Capture maximal@.
( 1 - Représente le nombre de femelles/100 adultes collectés à
l'aspirateur à 10 h 30 une fois par semaine.

Tableau 17 + Bracon hebetor Say et hyperparasites récupérés des
iarves de Raghuva sp*
.
parâsitées,
R&gion de Kâûiâck,
Sénégal, 1985-86,
.
Larves de Raghuva
iparasitees
Inse
?
ayant
actes récupérés
I
I
Date
donné (n = 100)
Bracon hebetor
de
collecte
Adultes
Hyper-
Adultes
Hyier-
d e
parasites Cocons*
Total
Femelle
parasites
IBracon I
I
I
I
-ET-
(X)
(nbre)
(nbre)
1 CO 1 h-km) 1
4
1985
?Ggicee 21~
180
1
~~ ~~ 401
397
53,1
53.1
2
28
100
9
424
381
55,l
55;1
29~
Octobre
5
100
20
667
591
57,5
64
12
100
27
508
400
52,5
101
u-l
--mm- ---------
---------
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
------------
-
-
-
,-
--mm-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-

-
-
-
-
I---B------------
-
-
-
-
t
t
t
t
1986
Gembre
Septembre 26
26
100
8
327
327 300
300
30,o
12
Octobre
Octobre 3
100
11
446 397
446
397
45,8
17
10
100
11
413 381
413
381
53,8
24
13
100
16
527
527 448
448
58,7
65
* - Quelquefois quelques cocons n'ont donné ni adulte de Bracon ni
hyperparasite.

51
Tableau 18. Captures dg Litomastix spp aux pièges B
Colle* ins$alf.és‘-c!anti.deq
ewb ~&URI.&
ade' inil tra$ïtlonneltJWkioro-dkRi.p,
Sénégal
(Juin - Octobre 1986),
Semaine
I)ate Moyenne des adultes capturés
standard
Mois
du
(nombre)/piPRe ( n - 4
Champ 1
Champ 2
2 3
Juin
5
40
o,o
24
12'
0,o
;a;
25
19;
OP0
26
26
o.,o
0:o
27
Juillet
3
o,o
V
28
la
4,O
4,s
29
1 7'
295
3,25
30
24;
2,75
55
31
31
1,25
5,O
32
Août
7
210
1,25
33
14
24,5
5,75
34
21'
43,0
156,25
35
28
$5
30,o
36
Sept.
4~
230
1.5
37
111
09
3,o
38
181
45
19
39
25
V
195
40
Octobre
2
0,25
2,O
41
91
195
7,25
.
42
16
2,75
0,25
43
231
0,75
0,75
44
30
o,o
O,O
* - Papier jaune dd 5 cm de large et 10 cm de long.

Tableau io
6 La période dü pic actiïfitk et les moyennes hebdomadaires correspondantes pour les captures de
quelques antagonistes aux pièges dans Les champs de mil traditionnel à Nioro-du-Rip, ’
Sénégal ( 1982-86). .
*
1982
1983
1984
1985
I
1986
Espèce
Piège
;ema ine
semaine
Nbre emaine
Jbre Semaine Ybre Semaine Zbre
du
du
du
du
du
1
8
9
10
11
r
Parasite
Bracon hebetor*
-
-
Col le
7
7 Aoùt
196 24Juil
114
Cardiochiles (complexe)
Malais
31 -Juil.
42
4 Sept
72 11 Sept
31
Ichneumonicks (complexe)
Lumineux
18 Sept.
6 Nov.
222
23 Nov.
736 13 Nov. 1,795 30 Oct.0
932
~TItornastIx~pp
sotte-
AQL2uout 39
Palexorista spp
Malais
31 J u i l .
63
31 Juil.
85
7 Aout
34 14kUJt
19
Protomicro$itis s p p
Malai
31 J u i l .
301
3 Juil.
245 31 Juil
3
7Aout
14
Syzeuc tus sp.
Malais
9Oct.
126
9Oct.
8 16 Oct.
239’ 16 Oct.
12
P r é d a t e u r
Ammophila spp
Malais
26 Juin
80 21 Aout
8 11 Juil
5
Car&fdae( sp 1)
..A..... . . -..
Lumineux
16*Oct.
47 23Qt.
21
Chlaenius boisduvalii
Lumineux
10 Jui!
594
Chlaenius dusaultii
Lumineux
23 Oct.
46 23&.
23 Oct.
690
Chrysopa spp
MalaiS
21 Aout
14
31 Juil.
19 31 Sept
12 21 Aou
4
Cfcindela dorsata
Lumineux
3 J u i l .
1.123
17 Juil.
539 17 Juil 1,009 10 Juil 4œo45
$ccinell@ae -(complexe)
Lumineux
2 oct.
37
9ckt.
72
Col le
-
9 oct,
41
Ektomocoris fenestratus
Lumf neux
16 Oct.
9
2 oct.
23 Oct.
5 16 Oct,
2
2Oct;
3
cwge s
Epomi s
u
s
Lumineux
-.
23 Oct.
32 3OJuîl
117
Exoprospa spp
Malais
3 Juil,
52 7 Aout
312 7 Ad?t
540
Ischiodon aegypticus
Malais
9 oct.
161
4 Sept
52
9Oct.
7
9ckt.
22
Myrmecaelurus secrotius
Lumineux
30 oct. 3,179 23 Qt. c370
?

T a b l e a u 1Q
( s u i t e )
.
3
4
7
8
Myrmecaelurus xanthroptera Lumineux
1- 26Juin
Pachydinodes conformis
Lumineux
28 Aout
Pheropsophus sp.
Lumineux
16 Oct.
Polistes s p .
Malais
7 Aout
84
21 Aout
Promachus’ spp.
Malais
.
26 Juin 80 10 J u i l .
Lumineux
10 J u i l .
~
* - Autour d’un grenier.
** - Cr?ie ( n ti 8), m a l a i s (n=2) e t l u m i n e u x ( n = 1 ) .

Tableau 2n.. Période du pic activité et les captures correspondantes de quelques ravageurs principaux au piège
lumineux (125 watt m.v> installé dans ur, champ de mil traditionnel B Nioro-du-Rip, Sénégal (l982-861,
I
Période du pic vol-et
capturescorrespondant- ._
Ravageur
1982
1983
1984
1985
1986
Semaine
Nombres Semaine
Nombres Semaine
Nombres Semaine
Nombres Semaine Nombres
du
capturés
d u
capturés
du
capturés
du
capturés
du
capturbs
Acigona ignefusalis
16 Oct. 340
9 oct. 546
25 Sept, 2.839
16 Oct. 29.742
23 Oct. 3.384
Amsacta moloneyi
21 Août 848
11 Sept. 97
19 Juin
300
7 Août 860
3 Juil. 1,663
Cyaneolytta maculifrons
14 Août 369
2 oct. 125
14 Août
1.208
21 Août 1.545
28 Août 466
Cylindrothorax dusaultii# 18 Sept. 15
11 Sept 27
18 Sept. 14
25 Sept 7
Cylindrothorax sp.
11 Sept14.455
9 Oct. 4,996
25 Sept 7,096
Elasmolomus sordidus
23 Oct. 1,524
6'Nw.
981
Forficula senegalensis
6
2cktI~~-6.524
-*~Sept fir42W
* *;-~-~f; mm ~~~~~ ~-l*m.mmm+*m~
Heliothis armigerr
18 Sept 8,367
2 Oct. 1,528
2 Oct. 5,721
9 oct. 1,932
Marasmia trapezalis
7 Août 691
'ii i%:' 158
Mythimna loreyi
6 Nov. 83
4 Nov. 1,830
124
Oedaleus senegalensis
-
2 oct. 2,229
31 J!& 6.072
Plusia chalcites
Il Sept. 15,029
7 Août 562
26 Juin
1.382
11 Sept. 4-432
Il Sept. 1.111
Psalydolytta fusca
9 oct. 748
2 oct. 3*315
2 Oct. 22.406
Psalydolytta ata
16 Oct. 488
2 oct. 592
18 Sept.
150
.2 Oct. 2.620
2 oct. 274
Raghuva albipunctella
4 Sept 59.439
28 Août 7,. 429
14 Août
2.866
28 Août 2.381
4 Sept 5,853
Rhinyptia reflexa
9 Oct. 4,210
23 Oct.
5.491
19 oct. 2.197
awct.
2 500
Spodoptera exempta
9 oct. 1,303
6 Nov.
2,006
11 Sept. 727
'
6%: I:CBi
Spodoptera littoralis
16 Oct. 2388
9 oct. 587
30 oct.
843
Il Sept 757
23Oet;
30095

T a b l e a u 31 .
Antagonistes indigknes authentifiés attaquwt 1~ foreur d-tiges Acigona ignefusalisHsYs
(Pyralidae ; LQpidoptkre) dans les champs de mil traditionnel9des Régions de Diourbel,
Keolack et Fatick, Sénégal (1981 - 86).
? ? ? ?
?
????
. .cu
?
W
‘QI
Antagoniste indigène
??
E
v-l
:Remarque
3
???
u
fi
4
v1
._---------------- - - - - - - - - - - - - - - - - - ?????????
-------------------------------------------------
-r
.JLm-
__-----------------------------------
2
,z,,,,--.
-
- 1-
----a
4
_------------------------
----------------------------
PARASITES
Diptères
Tachinidae’
Sturmiopsis parasiticattirran)
L, c
M,‘P,S
Actif durant la période d’Aoti-Octobre.
Jusqu’h 16,0
Sturmiopsis sp.
pour cent de la population du ravageur parasités durant
la période de formation des grains (Septembre). Diapause
Hymenoptères
commune.
Bethylidae
Goniozus procerae Risb
L
M,P,S
Jusqu’i quatre pour cent de la population résiduelle
WI
Goniozus sp.
attaqués apr&s la récolte (en début Novembre).
ul
Braconi dae
Actif durant Juillet-Octobre. Jusqu’à deux pour cent de la
Liomwpha s p .
population sont parasités durant la période végétative
(en début Août). Hyperparasite (Eurytoma ? braconides .
Ferrière) r&zolté des cocons de ce parasite durant la
phriode de floraison (Septembre-Octobre).
Ch$&+ dae
,
Hyperchalcidia soudanensis
St a’f’fan
C
M,S,P
Actif durant Septembre-Octobre. Jusqu’A 30,O pour cent
Hynerchalcidia s p .
Ides chrysalides attaquées à la récolte (mi-Octobre).
Eulophidae
Pediobius
C
MSS
Rarement trouvé (Septembre-Octobre)
Tetrastichus sp.
C*L
M,S,P
Rarement trouvé (Août-Octobre)

1
1.2
L .3
3
4
_----------------------------
________
-_---^-------------I-----------------------~------
Ichneumonfdae
Mesochorus SP..
L
M,S,P
Actif durant Août-Octobre. Jusqu’à 12,0 pour cent de la
.
population du ravageur sont parasités durant la période
de floraison (Septembre).
Syzeuctus so.
L
M,S,P
Actif durant Juillet-Octobre. Jusqu’à 30,O pour cent de la
population du ravageur parasités durant la période de fin
épiaison (Octobre).
S p h e c i d a e
Dasyproctus bipunctatus
bipunctatus Lepeletier
L
M;S,P
Rarement trouvé en Septembre.
Nematodes
~~MermithFITdaë~~~
Hexamermis sp.
L
M,S,P
Actif durant Juillet-Septembre. Jusqu’à deux pour cent de
ul
la population larvaire parasités en début de pkriode
cn
vég&tative.
PREDATEURS
-
Coléoptéres
Carabidae
I
Chlaenius boisduvalfi Dejean L
M,S,P
Actif durant Juillet-Septembre.
PATHOGENE
Champignons
Asoerei 1 lus sp.
i
&,C
1
M,S
/
Trouvé rarement (Septembre-Octobre) c ’
Lnrysarrae, L = Larve
Mil, s = Sorgho, P = Pennisetum violaceum

'Tableau 12 : Ravageurs étudiés par le sous-programme de Lutte Biologique pour
.--
développer un inventaiire des antagonistes indigènes au Sénegal
(1981-86).
Xavageurs
Flore associée
- -
ZOLEOPTERES
Callosobruchus maculatus CF.1 ~
Niébé stocké
Mil, sorgho
Maïs stocké
Eopertha dominica CF.1
Ma?s stocké, sorgho stocké
IIPTERES
Aphis craccivora Koch
Arachide, niébé
Contarinia sorghicola Coq
Sorgho
?%&yia penniseti Felt
Mil, Pennisetum violaceum
Rhopalosiphum maïdis Fitch
MélfS
HOMOPTERES
Phenacoccus manihoti Mat-Ferr ~
Manioc
.
LEPIDOPTERES
Acigona ignefusalis Hmps.
Mil, Pennisetum violaceum
Amsacta moloneyi Drc.
Arachide, mil, niébé
c= cephalonica Stnt.
Riz stocké
estia sp.
Mil stocké, sorgho stocké
Heliothis armigera (Hb.)
-
-
Acanthospermum hispidium DC., @ïs, mil
niébé , petit pois, sorgho, tomate
Marasmia trapezalis Guenée
Maïs, mil, sorgho
@thimna loreyi Dup.
Maïs, mil, sorgho
Pluszchalcites ES~.."
Niébé, tomate
Raghuva albipunctella de Joannisi
Mil, Pennisetum violaceum
Sitotroga cerealella Oliv.
Mil stocké
Spo<loptera exempta Walk.
Mil, sorgho
SpPdoptera littoralis Dup.
Arachide, niébé, tomate
mzpta derogata Fab.
Coton, gombo
SCROPHDLARIACEAE
Striga hermonthica (DeL) Benth
Mil, sorgho

ïaDieau :j{ : ..
.
Aciuires cie Rag~wva all~yuïïctr~~~ de JûdîXïiS,
Litomasti-x sp. et CardiocSiles spp
rkcup4rés k
parébr de leurs populations en d.ispause obtenues de
&ux environnements de sol, Nioro-du-Rip, Sénégal, 1986.
Yadultes récupérés (nbre3
Insecte collecté en juin
Zone
Zone
(n = 100)
brûlée
non-brûlée
Ravageur
Chrysalide de
Raghuva
68
73
Antagoniste
Larves momifiées
Total
3.033
12.210
-*-,z+
-v ~~~
23
52
Cocons de Cardiochiles
44
89

i 59
Tableau 24:
Say multipliés*
lâchés dans
paysan à Nioro-du-Rip,
B. hebetor lâchés
-
Date
Lâcher
en
Total
Femelles
(nbre)
Septembre
Total
Cumul
Pourcentage
(nbre)
I
(nbre)
1
10
13.55~0
52,0
7.046
7.046
2
18
5. 63~5
42,0
2,367
9.413
3
26
8,654
41,0
3.548
12,961
----l--
* - Sur 5,000 larves id'Ephestia/lâcher.

6 0
Tableau
25; Nombre de larv s de Raghuva sp . et de cocons de
Bracon hebetor Say récupQrésl30 ipis attaqués
dans quelques hamps de mil traditionnels B
,
Nioro-du-Rip,
énegal, 1986.
Par 30 épis attaqués
Date
arves
Cocons
Champ (Sept.-Oct.)
Actives
d e
Total
Avec
sans
Iutres**
raton
Bracon
(nbre)
(A)
(10)
ca
(nbre)
17
9 4
996
79,8
10,6
4 9 (6)
24
107
41,l
46,7
12,2
77 (26)
1
61
65,6
22,9
11,s
132 (28)
8
38
76,3
5,3
18,4
211 (29)
17
71
090
84,s
15,5
0
24
99
191
77,7
21,2
2 (1)
1
50
490
64,0
32,0
22 (2)
8
23
897
52,2
39,l
43 (2)
17
109
090
85,3
14,7
0
24
110
099
78,2
20,9
0
1
67
390
71,6
25,4
7 (1)
8
-20
10,O
50,o
40,o
39 (2)
17
92
090
89,l
10,9
0
24
96
2,T
84,4
13,5
7 (1)
1
43
437
65,l
30,2
7 (2)
8
19
593
57,9
36,8
26 (2)
* - Bracon adultes lâchés.
** - Comprenant les larves 1 ralysées, moribondes, mortes et sèches mais
sans la présence d'oeuf
de larves ou de cocons de Bracon (peut-être
di? à l'action de Cardic hiles spp ou à d'autres facteurs non connus).
() - Nbre des épis avec des ocons.