République du Sénégal INSTITUT SENEGALAIS DE ...
République du Sénégal
INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
MINISTERE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DEPARTEMENT DE RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
VEGETALES
PROTECTION DES RECOLTES ET DEVELOPPEMENT
DE LA LUTTE INTEGREE CONTRE L’ENTOMOFAUNE
DES DENREES STOCKEES EN MILIEU PAYSAN AU SENEGAL
par Dogo SECK
RAPPQRT DE STAGE DE TITULARIISATION
DOCUMENT REVU ET CORRIGE
PROJET C.I.L.S.S. DE ILUTTE INTEGREE
CONTRE LES RAVAGEURS DES CULTURES VIVRIERES
DANS LE SAHEL
FINANCEMENT USAID Projet no 625-0928-85
APPUI TECHNIQUE FAO
AOUT 1984
Adresse : Boîte Postale 51
CNRA de Bambey - SENEGAL

so&llNAIRE
I - Situation aotuells de la oonservation des réooltea ? ? ? ? ? ??? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
2
1.1 -Les prinaipales cultures vivriéres et les progrks rdalis6s ~~~~~~~~~~~~~~~0441~
2
1.2 - L'importance des oultures vivr&rea et les aontraîntes pour leur ddveloppement
2
1.3 - Les diffkentes oauses des pertes post r8ooltes et leur importance relative+ . .
3
1.4 - Quelques m&hodes traditionnelles de stookage au Sdnégal .....................
1.4.1 - Stookage des o&dales
.....................................................
1.4.2 - Stockage du nimbé ..........................................................
X.4.3 - Evolution .................................................................
II. - Approche gén&ale de l!'Btude des denr&s stock&s
..........................
II.7 - La temp&ature ..............................................................
6
II.2 - L'humidité .................................................................
6
III -Etude gdnérals des insaotee des denrées stook6es
............................
8
III.1 - Généralités ................................................................
8
III.2 - Inventaire des insectes des denr6es stook&s en milieu paysan*........:...8.
SII.2.1 - Objeatifb*.****
..........................................................
111.2.2 - Méthodologie .............................................................
III.3 - Etude d'un ravageur du mil stocké : Sitotroga oerealetlla Oliv, .**~sc***o*~~
8
III.3.1 - Description - biologie - DBgata ..........................................
8
X11,3.2 - Etudes au laboratoire sur S. carealella
..................................
10,
111.3e2.1 - Elevage ........................................
10
? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
III .3.2.1.1 - Objectifs
10
. ..'..**.o~*~...........................~
....................
2 - Méthodologie .........................................................
10
3- RBsultats et conolusions.
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
10
IIIe3.2.2 - Reaherche de la oouche d'aativité de l'aluoite. •~~~~~~~~~~~~~~o~~~eDo~
10

2
111.3.2.2.1 - Objeotif ......................................................
1 0
2 - Méthodologie
...............................................
12
3 - R6sultats
..................................................
12
4 - Discussion
..................................................
12
111.3.2.3 - Etude de l'influence de la température sur la developpement de
S. oerealella
...............................................
13
III .3.2.4 - Recherohes sur la résistance varietale à S. oerealella ..........
14
111.3.2.4.1 - Objectif ......................................................
14
2 - Méthodologie ................................................
14
3 - Résaltats
..................................................
14
4 - Disoussions .................................................
15
5 - Conoluaion
.................................................
15
111.3.3 - Fluctuations saisonniérae des populations de S. oerealella
.....
15
III.3.3.1 - Objectif .......................................................
15
2 - IUthodologie
...................................................
17
3 - Résultats et discussions ......................................
17:
111.3.4 - Essai de protection chimique du mil oontre S. cerealella ........
18
III .3.4.1 - Introduction
..................................................
18
2 - IWthodologie
..................................................
18
3 - Résultats et discussions ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
21
X1.3.5 - Observation visuelle de l'infestation dans les greniers paysans *.
21
III.3.6 - Stratégie de lutte intégr& contre S. cerealalla
................
25
IV - Recherohes 8ur une am6lioration des mathodes traditionnelles de stockage
26
IV.1 - Objeotifs ...........................................................
26
2 - Méthodolegie
........................................................
26
3- Résultats et disoussions ............................................
31
V - Conclusion g&n&rale et principaux axes de recherche du programme
. . . . . .
32 - 33
Profil des Pertes - Stockage.

Pour cette pr&ente version revue et oorrig& de mon rapport, je re-
mercie,trée sincèrement Monsieur Blbaye NDOYE, Directeur du D4partement de Re-
cherches eur les Productions VGgétales, D3reoteur du Projet Lutte Int@r&,
sans oublier Madame ?4BOSAT pour la dactylographie du texte.

1
INTRODUCTION
L'Bvolution de l'agrioulture et la dbographie ont oontribu6 $ d&+
lopper de nombreux probl&mea en mati&ra de stookage (13ASSEi 1980) et n&essi-
tent un nouveau oontexte pour le stoukage des denréss,,
Dans nos oonditions olimatiques diffioiles oil la produotion est sens
oesse oompromisa par une s&heresse de plus en plus auoentu&, il est vi.%1
de réduire les pertes post-réoolte dues pour la plupart aux inssotes (HALL,
1970).
Pour lutter préois&nent contre oes ravageurs,, la lutte ohimique a 6th
et reste largement utilis6e (LY, 1982), mais nap1 sans rif3ques sur l'entomofaune
(r6sistanoes) et sur le oonsomnateur.
Au S6négal11~des pestioides utilis8s sont destin& & la proteotion
des denrées (LY, 1982). Mais en raison du oaraotère plus ou moins direotement
oonsorsnabla des denr&s traitées et de la %5oonnaissanoe de la toxioit6 des
produitan (LY, 1979) par les masses rurales, des alternatives doivent Btre
trouv6es le plus vite possible.
La recherohe 'de oes alternatives et toutes le18 raisons oit& plus
haut7motivent l'opportunit8 d'un progratnme de reuherches "Profil des pertes
stockage", B orientation entomologique,
Son objectif, dans le cadre de l*autosuffisan.ce alimentaire est de
protéger les stocks de cultures vivrikres par des méthodes de nlutte int6gr6en
&.&es, simples et aocessibles à tous.

2
1 - SITIJATION ACTUf&LE DE LA CONSERVATION DES RECOLTES :
1.1 - Las principales cultures vivrières et les progrès réalisés :
Le mil, le sorgho, le maïs, le ni.&& et localement le riz sont les
principales oultures vivrières au S&égal.
De 1960 à 1976, les produotions et les surfaces cultivées ont eu une ten-
dame gén&ale B la hausse 08 qui montre un oertain progrès (tableau 1) mais a par-
tir de 1976, des facteurs climatiques de plus en plus ddfavorables ont oontribu6
au ralentissement de oette progression.
Tableau 1 : Evolution de la production agrioole et des surfaoes cultivées, pour les
principales oultures vivriéres de 1960 à 1983 et objectifs pour 1984-85,
(Source DGPA, Division des statistiques) t
1
!
t
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Nil/Sorgho
I
Maïs
Ni&d
I
1
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!
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Riz paddy I
!ANNEES ! Produc-! Surface! Produc-! Surface! =roduo-! Surfacte! Produc-! Surface!
!
! tion Ioultivdef tion Icxltivéc? tion !cultivéeI tion !cultivGe!
1
! (Tonnes ) !
(ha) !(Tonnes)!
(ha) ttonnes) t (ha) !(Tonnes)!
(ha) 1
;196&61;392 396 ; 762 211; 27 230; 30 540 i 11 191 ; 4rj 240 1 81 538 i
.
67‘924 f
i
i
j1963-64,479 405 f 959 373, 26 6673 32 640 ; 14 W i 5'1 314 ilO5 850 i 74 798 ;
.
i
i
i
i
;
Iv7
1 6 -68!654 060 j1155 365, 56 798! 71 665 ; 30 350 I 99 101 jlM 549 ilO1 366 !
.
.
i
i
;1971-72;'i82 741 ; 973 450, 37 602; 48 934 t 25 848 ; 7'1 034 ;108 166 ; 84 703 ;
.
.
.
.
.
~1975-76;616 393
964 688; 4.4 387 50 083 ; a$ 462 ; 61 734 j73o 517 ; 93 833, ;
;197?-8o~520 643
*
967 673, i 46 293 67 685 i 18 839 iI 55 358 i I 96 567 1 7@718 i
; 1983 j352 OOQ
827 77.31
82 268
.
86 391 ; 13 235 ; 47 930 f 55 025 ; 68 165
.
;
!
!
!Objet- ,
!
-!
I
!
t---1
!
!
i
,tifs
~16 ooo il069 OOO; 100 OOO; 81 ooo f 16 ooo , 67 000 1220 000 ;103 ooc, ',
; 1984-a5;
.
.
.
.
.
!
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i
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-
1.2 - L'importance des cultures vi.vriBres et les oontraintes pour leur déve-.
loppemant :
Face au défioit alimentaire dans la plupart des pays sahdliens de l'Afrique
de l'Ouest s-t compte tenu des risques que présente le d&eloppement d'une culture oom-
merciale un
.e, boauooup de pays par r&otion, ont pris une option nationale d'encou-
ragf2r les olltures vivrières.
-
DGPA : Direotion Ckérale de la Froduction Agrioole.

3
Ce risque a Cjté bien mesuré partiou.lièrement au S&@a1 où la plu-
part des programmes de recherche en cours, oomme les ob,jeotifs de d&eloppe-
ment agrioole,ont Bt6 réorientés en faveur des produotions vivrières. Malheu-
reusement tous oes efforts risquent d'&re vains, sans un wntrôle des pertes
sur les denrées une fois réooltées : le ni&6 peut subir ainsi des pertes de
60 à 80$ lors du stoakage (CASWELL, 1961), tandis que le sorgho et le maïs se
montrent très wln&abl.es en zone humide (LY, 1983). Le mil dans certaines uon-
ditions de stockage subit des pertes de 23% (HAYWARD, 1982).
1.3 - Les diff&entes causes des pertes post-récoltes et leurs importance
relative :
L'importance des pertes post-réooltes: dans les pays en voie de dévelop-
pement est en partie due à (HALL, 1970) :
- une absence d'investissement en matière de stookage faute d'argent
- un manque d"information ohez les paysans au sujet de la qualit des
produits
- une absence de personnel de vulgarisation oapable de modifier et d’uti-
liser les produits de la reoherohe.
Chaque année, près de 250 millions de tonnes de o6réales aont perdues
dans le monde (HAYWKD, 1982). A côté des autres d&pr&dateurs (microorganismes,
rongeurs,.. ), les inseotes sont les principaux ravageurs des denr&s stook&s
(HALL, 1970) et causent B eux seuls 30$ des pertes mondiales de o&&les stockées
(PIEREARD, 1983).
Devant l'ampleur des dég3ta et les faibles moyens dont ils disposent,
les populations rurales tropicales ont toujours adopté des méthodes traditionnel-
les de proteotion des récoltes. Si oelles-ci semblent moins afficaoes que les
insecticides de synthèse, elles ont souvent l'avantage d'(itre loaales et moins
ooûteuses, plus acoessïbles et de moindre inocuité oar mieux connues par les
utilisateurs (LY, 1983) que les produits chimiques olansiques.

!
!
!
CHAPITRE 1 !
1
. .
!
SITUATION ACTIJELLE DE LA CONSERVATION DE:S RECOLTES

4
Pour oes raisons, leur inventaire est une base aux reoherches à mene.r
sur leur néoessaire am&Lioration.
1.4 - Qnalqnes mdthodes traditionnelles de stodcage au SQn&al 8
1.4.1 - Stoolcage des o&dales :
Le mil 80 remontre mit sous forme battue d&ns des ccurges, soit sous
forme d*Bpis entkisrs ou -kongann& dans des greniers trititionnels en ma,tiQre
vh@tale ccmme le-montrent en annexe les figures 1, 2, 3 de la planche 1 et 2
de la plan&hsII. Le sorgho et le riz sont souvent stook& en panioules entières
r&znies en bottes sur des hangars au soleil ou dans des "greniers traditionnels
Diolasm (TECK, 1984). Qnand aux semenoes de maïs, elles sont conserv&s en oarot-
tes snti4wes jointed par les raffles et aooroahdes à des arbres (neem,;,.) tandis
que la partie alimentaire est stsok6es en vrac sur des oonstruotions en bois
ou dans des greniers.
1.4.2 - Stockage dh ni&6 :
La oonservation en gousses est moins fréquente que oelle du nidbé bat-
tn. Dans 08 dernier oas les graines sont mélang6es à. diverses matières (sable,
piment broyd, feuilles de neem, glumes de mil....) ou sont oonservées dans des
jarrea obtur&saveode l'argile. Uh aas particulier de oonsemtation du ni&6
dans un sao dépose sur ane fourmilière a 6-t& not6 dans la région de Diourbel.
X.4.3 - Ewlution :
A partir de 1960, en relation avec la mise au point de la premi&re bat-
teuse x&anique Q. Dambey, divers silos avaient été propos& à la vulgarisation
pour le stookage du mil (LY et al., 1979).
En 1972, il y a eu un lanoement en milieu- paysan du stockage du niebé
dans des f'@ts métalliques galvanis&s int6rieurement et peints en blano à l@ex-
t&ieur dans le oadre de l'op6ration Varia-grenier" (NDlAYE , oommunioation person-.
nelle. 3 Quoiqu'il en soit 8 l'heure actuelle, on peut dire aveo LY (191) que
la chance de suooès d'une méthode de stockage destin& au milieu paysan d6pend
fort de son ooût, de sa simplioité et de son avantage par rapport aux méthodes
traditionnelles,

Malgr6 les efforts fournis, les pertes post-r6colto restent importan-
tes. La protection des denrées stock6es Upasse de bsauccup le paysan et requiert
la vigilanoe de tous (li'@ZMU, 1968) d'où lUilit& d'une politique, nationale de
la protection des r&xltea. Celle-ci pourrait ae baser sur des principes tels. que
les reco~andations du /sanaire de DàEEa-Salam sur la. protection des stocks
(FAO, 1978).

I
!
CHAPITRE II f
I
!
APPROCHE GENERALE DE L'ETUDE DES DENREES STOCKEES

6
I I -APPROCHE GF;NERALEDE L'EiTUDEDESDENREES STOCKEE)S :
En fonotion de sa mawe, de 8a composition chimique et de sa faune,
1'8oosysGne denrée rdagit aux variations dea faoteurs du milieu (RALL, 1970).
11.1 - La tempt5rature t
Dans une zone de la denrée favorable Q l'entohofaune, la vitesite de
d&veloppement des divers stades d'ineeotee est li& a la tempdrature par la
loi d.e BLUM( et BoDFHEIm (PIERRARD, 1983) :
f
D x (T - t)
!
1
- k oonstante
!
Si ,D est la durée du stade larvaire, T la tempkature d'élevage et t
le seuil thermique de diiveloppement, oeoi signifie que la durée du &ade Iar-
vaire est une fonction direote de la diffkenoe de tempkature (T - t),
11.2-L*humidité :
La teneur en eau d'une denr& est gtroitement Xide à l'humidité relati-
ve de l'air environnant. Le rapport entre oes deux paramètres a é-t& déterminh
exp&i.mentalement pour quatre oéréales (GOUGH et KINC, 'ly80) (tableau 2).
Tableau 2 : Relation entre la teneur en eau d'équilibre de 4 o&QaleB et l'humidi-
tB relative' en oonditions d'absorption (Adf3) et de dkorption (Des)
à 26 et 27%
Souroe t Tropioal Stored Produots-Information (39) 1980.
F
Type de
1 Riz non blanchi !
Hi1 rouge
?
scqho
!
Mil blanc I
! . odréale
1
(27*c)
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(26°C)
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(260~)
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variété
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; 798
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1 890 ;
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: 915 f -
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; 11'0
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t 11'5 f 10'3

; 10,8 ;
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60
; 12,s f 12,5
i 12,a
i 12’8
f 12’0
( 12,s ; Il,6
; 12'3 ;
1
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70
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) 15,o
; 15'0
; 14,o
f 14'5
f 13,3 ; 14,o f
I
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80
; 16,o ; 16,o
i la,0
1' 18,o
', 15,o ;
15,5
; 15'7
; 16'1 ',.
!
i
I
90
f lb5
; la,5 ; 24'6
; 24,5
i
! w

i la,3 f l9,o : 19,o ;

7
Pour le riz non blanohi et le mil, lea valeurs de teneur en eau en mn-
ditions d*absorption et de d&orption se aonfondent oontrairsment.au sorgho et
au mass pour lesquels i:L y a une certaine hy&8&is [CKXJGR et RING , 1980).
L'hurniditB relative eet également un faoteur important sur le dkelop-
psment des insecrtes dee denrées et peut danpi uertaina: csaa 8tre un faoteur limi. -
tant de l'infestation (PIRRRARD , 1983). D'où l'intkt4-t de connaître les vale-
extrêmes et optimalee d@humidité relative et de temp&ature de d6veloppement des
insectes des denrées (tableau 3) pour les &Lever dans oertains cas, les oont&
ler dans d'autres.
Tableau 3 : températures minimales, optimales et humiditd relative minimale
pour le développement de quelques insectes des denrées importants
de nos régions ; extraits (HOME, 1965)
f
-
! Temp&ature 1 Température !
H.R
!
!
INSEXXE
! minimale !
optimale !
minimale !
f
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! Oryzaephilus surinamensis
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32 -0 35
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1
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;
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CHAPITRE III !
!
!
ETUDE DES INSECTES DES DENREES STOCKEES

8
III - ETUDE GENERALB DES INSECTES DES DENREXS STOCKEES 1:
III.1 - G&zéralit& :
Aveu une centaine d'espboea (HAYUARD, 1982), I'entomofaune des denr6es
stookées est moins riohe que oelle des oultures sur piedb qui en compte environ
dix mille). A 1'exceptio:n de quelques espéces dont C'allosobruohus maoulatus (EO-
16optère Bruohidae) et de Sitotroga oerealella (LépidOptèI?e Geleohiidae) (HAY-
WARqly82,
*
GANASALINGAM et KRISHNARAJAH, 19'79) qui se retrouvent aussi
aux ahampe, la plupart des insectes des denr6ea ne se rencontrent que dans les
stooks, parfois m8me préférentiellement dans des oonditions de stockage bien
d&ermin&s (EIAYWU), 1982).
Une littdrature tr8s abondante décrit et illustre les différentes espè-
ces identifi&s sur les denrées stook&s dans le monde (HINTON et al, 1943; LEPI-
GRE, 1951 ;3ar~~~Q,1966 ; RIS=C, 19%).
Mais aompte tenu du dynamisme de la oomposition de l'entomofaune,et des
changements / la nomenolature des espèaes, il nous a paru utile de refaire un
inventaire actuel des insectes des denrées stockdes au Sén6gal.
III.2 - Inventaire des insectes des denrées stock&s en milieu paysan :
111.2.1 - Objeotif t Le but de oette aution en réalit permanente est
de monter une collection de r&f&ence des insectes des denr&s stockées.
III.2.2 - M&hodologie : Sur la base du prélèvement et de l'analyse
d*duhantillons de denr&s stockdes en milieu paysan, divers inseotes ont été iden-
tifies (tableau 4).
III.3 - Etude d'un ravageur du mil stocké : Sitotro,-;a cerealella Oliv.
III .3.1 - Description - Biologie - Dégâts :
Sitotroga oerealella ou aluoite des cer6ales est un microlépidoptère de
la famille des Gelaohiidas.
La femelle pond de 1W à 300 oeufs. Ltinoubafion da: l'oeuf dure de trois
à quatre jours. La larve,blanohe,mesure 1,5 centimètre maximum au complet dévelop-

9
Tableau ne 4 : Inventaire des inseotes des denrk au S&&a1 et hôtes (1984)
1
t
Source d'infestation i
Ol?dZYS
- Famille
!
!
!
Ersp&oe identifib
1
!
f Riz d6oortiqu6
!
Coléoptére
!
-1
!
Curoulionidae
y9sl;ophilus 0x-y-z ae CL*)
!
!
I Riz d6oortiqu4
!
co14optare
;Sitophilus eeemays (L.) -!
!
Curoulionidae
1
I
* sorgho
1
ColBop4Are
1
Bostrychida8
f8hpyopertha dominica (F.)-t
f
f Sorgho
!
co16optere
1
Tenebrionidae
iTribolium aastaneum (Hbst) f
. -
t
t Sorgho
!
Coléopt&re
!
!Tribolium wnf'usum DW. -!
f
Tenebrionidae
-
1
; Maïe
Coléoptère
r
Silvanidae
~Orytaephilus surinarnensis(I>)i
-
!
Colboptére
!
1
Ma&
!
Curculionidae
fSitophilus,zaamays (L.)
-
r
!
! Riz déoortiqud
!
co1Boptère
-!
1
Curaulionidae
jbitophilus zemayf3 (L.)
-
!
1
t Riz déoortiqué
!
L Bpidoptère
t
Gaflsriidae
ICoroyra oephalonica (Stnt) f
-
I Riz paddy (Panioules)
:
LBpidoptère
!
-!
Gelechiidae
~Sitotroga?oerealella Oliv. I
f
i
* Mil (souna) 6pis
LBpidoptère
r-
!
!
Celeohiidae
,Sitotroga oerealella Oliv. I
. -
1 Mil souna (battu)
!
ColBoptBre
!
ITribolium confusum DUV.
-1
!
Tenebrionidae
!
I Mil sonna (battu)
!
L6pidoptBre
!
Phycitidae
jEphestia kuehniella Zell.
i
i
1
I Farine de mil
L6pidoptère
!
Phyoitidae
$phestia elutella (Hubn)
. -
i
!* lliébé
!
Coléoptère
!
Bruohidae
~Callosobruuhus maculatus (F.)f
!
: Araohide
Coléoptike
1
!
Bruohidae
ICaqedon serratus L.
!
!
r Faidherbia albida (kad)
t
Coléoptère
1-
1
Bruohidae
,Bruchus elnairensis Pio
.-
!
i1 Araohide
t
Coléoptère
1
-1
!
Dermestidae
,Tro,godenna granarium Everts I
. -
!
!
Coléoptère
I
1 Riz d8oortiqu6
!
Cucujudae
ICryptolestes ferrugineus Stepi
-*
!
I Riz dkcortiqu6
!
Col6optère
!
!
!
Cucujidae
,Cryptolestes pussilus L.
.-
t
-'
! Sorgho battu
!
Hémiptère
!
!
*
l
,non identifié
1

10
pement et possède des fausses pattes tr& oourtes (HINTON et COREE!l?T, 1943).
Elle p$nétre presqu@imm&liatement dans le grain et ety dkeloppe (MILLS, 1965).
L'inseote n'en sortira que sous forme d'adulte parfait. Le ayole complet dure
25 jours à 25*c (CARVALHC, 1963). Les adultes vivent de quatre B six JOUX-B.
Les d4g8ttr d'aluoite.. se reoonnaissent par l'opsroule de sortie qui ms..
te attaohé au grain et/ou par les restes de la d8pouille nymphale dans le trou de
sortie (PIERRARD, 1983). Les pertes de pbrids dues au d&eloppement de la larve peu-
vent atteindre de 75 à 80$ du grain (MILLS, 1965). La fignre 1 montre un épi de
mil attaqnd par Sitotroga oerealella, à trois grossissements diffkents.
111.3.2 - Etudes au laboratoire sur :Bitotroga rrerealella :
111.3.2.1 -Elevage
:
111.3.2.1.1
- Objeotifs : pour satisfaire les besoins des expérimenta-
tions sur S. oerealella, on a recherohé le meilleur substrat de multiplication de
l'alucite.
111.3.2.1.2 - -_éthodologie :
Deux séries dtBlevages ont été menées à partir l'une de mil prélevd à la
surface de lots de la céxkle battue, l'autre dt8pis choisis à la surfaoe de gre-
niers, ohacune en oinq rdp&itions.
111.3.2.1.3 - R&@ltats et conolusiona :
La population de Sitotroga &ait plus abondante et à produotion plus &a-
lée sur les 6pis que sur le mil battu où l'aluoite Btait associQ à des Ldpidoptè-
res du genre Ephestia et des Coléoptères du genre Tribolium.
-
On a dono retenu les épis de mil oomxne un bon support d'élevage de masse
sur une longue période.
111.3.2.2 - Recherohe de la cxmohe d'aotivité de l'aluoite :
111.3.2.2.1 - Objectif : Il est inthessant de pouvoir éoonomiser la quan-
tité d'insecticide appliqutk tout en maintenant le traitement effioace.

!
I(;[l;‘:
I. I<.
1
:
DégCits de Sitotroga aerealella tmr mil (à trois
-1
-
~rossisseme mto)

12
Le but est iai de préciser la valeur de la oouahe d'aativité de l'alu-
aite sur le mil battu. Ainsi, en 0&8 de lutte chimique aontre oe ravageur, on
pourra limiter l'intervention B la zone de- d&eloppement probable de l~inseatc,
111.3.2.2.2 - JGthodologie 0
Au fond de la bouteille d’glevage cïlmtenantt une Bpaieseur de deux oenti-
mètres de mil battu infest6 par S. oerealella, sont d6posées des aouahes d)Bpais-
seur aroissante (2, 4, 6 et 8cm) de mil préalablement trait6 B la phostoxine.
Dans les aonditions de temp&ature ambiante, 0i1 a noté pendant 30 jours le &III-
bre de Sitotroga qui ont 4mergB de ohaoune des oinq r&&itions de ohaque objet.
III.3.2.2.3 - Résultats :
Les r&ultats (tableau 5) montrent les sorties abserv&s pour 1'4paisseur
de 2om avea une moyenne de cinq adultes & la quatrième semaine. Aucune sortie n'a
6t6 enregistrée pour lea épaisseurs test6es supfZrieures à quatre ~ocntim&trca.
Tableau 2 : Nombre oumulé de sorties de Sitotroga oerea:Lella pour des hauteurs
oroissantes de mil sain oouvrant, pendant 30 jours d'observations
(la dernière %emaine*' d'observation oompte 10 jours).
!I
Epaisseur 2om
.
&
1 Témoin !
!
f
I
1
1
!
2
f (mil 1 Objet IfObjet 2 ! Objet 3f Objet dl! Objet 5fmoyenl
I
sain) 1
!
f
!
f
t ne1
1
semainej
1
1
!
!
!
;
r
-;
Ile
. 0 I
0 , 1
,
0
I
0
! l
0,4 .
0
*
!
i
!
1
!2e semainai
!
0
!
5
I 1
i
I 4
I l I 2
:2,6!
n i
.
!
i
!3e semaine:
i
0
5 i
2
i
i
4
3
.
4
i
i3,5f
” r
!
!
i
!
i
!
e semaine
!
!
!
O !
6 I4
I-7
!
3
15
!5
! u -i
111.3.2.2.4 - Discussion :
11 en résulte que deux oentimètres ne oonstituent pas une barrière suffi-
sante à la traversée des adultes d'alucite.
Quatre c!,.itim&t:res, la plus petite valeur de la, aouohe de mil sain oou-
vrant que ne peuvent pas traverser les adultes 6mergeant de la oouohe inférieure
peut Eitre considérée oomme la valeur de la aouohe limite pour le développement
de S. oerealella.

73
Cet essai a permis de tirer un oertain nombre d?autree conclusions :
L Dans les greniers traditionnels non Qtanohes, les r&idua des r&ooltee
pr&&entea oonstituent des foyers d'infestation dangereux. Ceoi ne peut ?3tre le
cas dans les greniers an dur Btanoherl et remplis de mil battu.
E La pratique traditionnelle de prélbvement du mil par la eurfnoe, si elle
rompt partiellement l'infestation en oours, peut favoriser de nbuvelles infestas
tiens en mettant B nu des oouches non enoore attaquees.
1
111.3.2.3 - &de de l'influenoe de la ternpdrature sur le d&wloppement
de S. oerealella :
Dans les deux conditions de temperatures moyennes de 23OC et de 32,4OC
on a observé le développement de l'aluoite. Son cycle s'est allongé aux temp&atu-
res basses : 31,~ jours contre 25,O jours aux températures expérimentales plus éle-
vée3, Sur la base des données obtenues, on a traoé la courbe de développement de
2. çerealella en fonotion de la température moyenne (fig. 2 ).
Figure 2 : Développement de S. cerealella en fonction de la temperature moyenne
(Nioro du 'Rip - SBnégal \\I.

14
111.3.2.4 -Reuherohas sur la rdsistanoe varidtale à Sitotroga oerealella
111.3.2.4.1 - Objectif : Le but est d'observer le comportement de trois
c&dales vis à vis des attaques d'aluoites, aussi l'influenoe du substrat alimen-
taire sur le ravageur.
III.3.2.4.2 - Wthodologie :
Trois odr&kles diff6rentes (mil, sorgho, ri&s) et parallèlement une m&ne
vari&B de mil (SOU~+~) répartie en trois catégories de tailles d~é&antillons
sixt infestk sdpar&nent et dans les r&mes oonditions avec 30 aduftes vierges
d'aluoites, pendant quatre jours. Dans chaque objet on observe la proohaine génb.
ration du point de vue du nombre et de la taille des a&ultes. Il y avait deluc r&
pdtitions.
1X.3.2.4.3 - R6sultats :
Les résultats des tableaux 6 et 7 montrent respeotivement le nombre &e
e t
sorties /la durée du oycle observde sur les trois catégories de tailles d'éohan-
tillons du mil.
Dans le tableau 7, TG, Tmet TP representent respeotivement mille grains
gros) moyens et petits infestQs s&par&nent tandis que G, net P sont infest& après
un mélange à part dgale de grains des trois catégories.
Le poids des mille grains des trois catégories est respectivement de
7,59 ; 3,92 et 2'99 gr--*
Tableau 6 : Nombre de sorties et durde du oyole de Sitotroga cerealella à partir
de quatre substrats (moyenne de deux répktitions) :
!
1
?
f Nombre de sorties!
Durée du oyole
i
!
substrat
! d'alucites en qua,
x
Y
1
tre semaines
i
moyenne (jours:) i
valeurs extr8mesj
?
Sorgho blano
r
t
i
i
!
CEyo
1
7,5
!
26,5
1
26 - 27
Y
1
Sorgho noir
1
!
!
II
!
Congossane
1
4
!
30
1
29 - 31
1
!
Xi1
!
!
395
28
!
!
1
l
I
!
27 - 29
Y
!
Maïs *
1
!
i
!
1
1,5*
;
7 5
!
7 5
1
*
durée d'observation : 75 jours

15
Tableau 7 : Nombre de sorties de Sitotroga cerealella=sur trois catégories
de tailles de mil :
1I Catégories
; TG ; G i TH f PI ! T "
!
I P LP !
!
I Nombre desort+
!
1
I
!
t en 4 semaines 1 ,
2f 51 31
3! 0: 0-l
.
.
1
I
I 1
1
1
III.3.2.4.4 - Disoussions :
Le nombre de sorties d'aluoite diffère entre substrats (sorgho blanc/
maïs) en relation soit avec une antibiose ou. uneatiractivité diff&ente, soit
aveo un caractère morphologique plus CU moins favorable à lfoviposition des fe-
melles (PRAKASH et al, 1979).
Il apparait aussi des diffdrenoes significatives de la durée du cycle
entre substrais(26,5 jours en moyenne sur le sorgho blanc et 75 jours sur le
Inairs).
Ces diff&enoes entre substrats constituent des indices favorables (de
l'existence de résistance variétale B l'insecte.
La figure 3
d&nontre que la taille des grains du substrat influence
celle de l'insecte qui s'y développe en aGGOrd avec des observations ant&ieures
(AYERTEY, 1982).
Il r6sulte enfin des résultats du tableau 7 qze les plus petits grains
sont défavorables au d&eloppement de l*aluoite.
111.3.2.4.5 - Conclusion :
On pourrait penser à des variétés de mil à petits grains pour prévenir
les attaques de Sitotroga cerealella.
1X.3.3 - Fluctuations saisonnières des populations de Sitotroga cerea-
lellu. :
III.3.3.7 - Objectif : L'étude de la dynamique des populations (BENSON,
19’73) est un point important dans la lutte intégrée contre les ravageurs en g6né
ral. Dans ce cadre, celle de S. cerenlella a été suivie dans les greniers.


17
11X.3.3.2 - Mdthodologie t
Dans oinq villages B raison de oinq paysans par village, on a pr&ew$
des echantillons à la surfaae des stooks de Mil. Puis un eousJohantillon de
mille grains est gardd (au laboratoire pendant un mois pour le wmptage des sor-
ties dfaluoitee. La teneur en eau dot3 Bohantillonm Bta,it meaur8e chaque mois
pendant les trois mis qu'a dur6 l*.Btude.
III .3.3.3 - R&ultats et discussions I;
Les rkultats~ (tableau 8) montrent les sorties observées aux teneura en
eau du mil correspondantes (tableau 9). Le oumul des sorties moyennes dans les
oinq villages montre une &olution de 0,4 en Avril à 3 en juin. La teneur en eau
passe de 8,t6$ en Avril à 8,745 en Hai et 10,4$ en juin.
Des resultats, il ressort une faible infestation ghdrale de S. aerea-
lella pendant la eaison s8che. Celle-& augmente en d6bu-t de l%ivernage en re=-
lation avec une teneur en eau des grains plus élev&.
Il en résulte que la lutte chimique contre l'alucite ne se justifie qu'en
hivernage puisqu'en saison sèche d'autres méthodes de lutte (ennemis naturels,
bonnes méthodes préventives) devraient suffire à oontr8ler les faibles populations
observ&s.
Tableau 8 : Sorties moyennes de Sitotroga oerealella B partir d'échantillons de
mil de oinq villages (moyennes de oinq r6pétitians) t
!
Village8 !
!
!
Diamw!Porokhanef Keur Mer; K. NdaryfPorokhanef TOTAUX ;
1
, MBAYE ! NEtBYE ,
Wolof ,
mois
f
gu+ne 1
Peu1
!
!
!
i
!
!
i
i
1
11
Avril
;
0,2
1
0,2
; 0
; 0
;
0,
!
0,4
;
!
1
i
!
Mai
;0,2
,o
i

1
!
i
.
,
0 ,
0
!
094
!
0*6
,
!
!
Juin
;
$8
;
1,O
;
0
;
0,2
f
0,4
f 3
;
.
.
.
Tableau 9 : Teneur en eau du mil dans les oonditions oi-dessus (6)
t
Village ! Diama- !Porokbane! Keur Mor!K. Ndary !Porokhane!
1
!
1 guérie !
Peu1 ! MBAYE ! NDIAYE ! Wolof !
!
! mois
1
t
1
I
!
1
.I
!
!
Avril ! 8
!
*1
1
!
a,2
;
7,8
f
8,6
;
8,2
I 416 ,
1
!
i
i
1
Mai
!
a,6
f
9,2 , 9
;
8,7
;
a,2
.
, 8974 ;
?
!
i
Juin
1
,
10,2 ,
9,4
; 12
i
10,4
; 10
; q4 -,
-1

18
111.3.4 -Essai de proteotion ohimique du mil oontre Sitotmga
oerealella t
111.3.4.1 - Introdubtion :
Le probl&me de la lutte ohimique oontre les inseotea des dsn&es sto-
ok&s a &é &tudU par divers auteurs (W, 1969 ; PANDEY et TEWIA, 1978 ;
CHBHP et DYTE, 198 ; LY et al., 1979 ; HINDMARSCH et Mo DONALD, t@O ; LY, 1982).
Dans oette Stade, on envisage le traitement du mil contre Sit&roga
uerealella aveo trois matiBres autives (Fenitrothion 1,,5$, PirimiphQs methyl 2%
et Deltamethrine 0,05$),, C es trois produits souvent ntilis&s en protection des
stocks sont reoommandés au SQlégal pour la protection des arauhides stock&.
III .3.4.2 - M&hodologie :
On a testé l'efficacité des trois poudres à poudrer par des infestations
artificielles du m&l trait4 à cinq doses (10 ; 5 ; 2,s :; 1~5 et 0,625 ppm) avec
30 adultes d'aluoites, en deux rép&iti.ons.
Fuis en compte les sorties de la prochaine ght5ration pour calculer
le pouroentage d'efficaoité du traitement par la formule :
(1 - zt) . 100 (Abott, 1925) ù
o n repr&ente le nombre de sorties dans
l'objet traité et nt le :nombre de sorties dans le témoin non traité -(tableau 10).
Les courbes d*e.fficacitB sont repr&zentatives dans la figure 4.

1 9
Tableau 10 : Pourcentage d’efficacité d@Abott de 3 inseotioides BUT
& oerealgilar
!
!
-1
1
!
1 Nombre d@inse&es~Pouroentage
d’effi-!
!
I n s e o t i c i d e e 1
eortant apri5s l e !oaoMd‘Abott t !
!
!
traitement (moy. *Cl
I
!
de 2 r4p&itione)!
- Fg . lb0
!
1
!
!
!
;
1 0
1
0
!
100 %
1
!
!
!
!
!
! FBnitrothion
1
5
!
0
!
1w
t
$.u
1
f

2,5
t
0.
!
1
100 %
f
!
1
!
f
! (Sumifène)
I
1,25
1
c;5
!
PT,2
74
;

!
f
!
1
0,625
!
395
t
Q5 %
1
!
t
1
t
!
!
!
0 (T)
!
18
t
0%
1
!
t
!
t
!
!
1
t
!
I
t
t
10
t
095
f
98,27 %
!
t
t
t
I
!
!
t
5
t
45
!
98,27 5
t
?
t
1
!
!
t Pirimiphos -
t
295
t
1
1
96,55 P
!
I
1
!
!
t
t M&hyl 2$
t
1,25
t
2
t
93,w $ !
!
t
1
!
1
! (Actellic)
t
0,625
t
1,5
t
94,80 k
f
t
t
!
!
I
t
!
O(T)
1
2 9
t
0
40
1
t
!
t
!
!
1
1
i
1
- t
t Deltam&hrine
!
1 0
0
!
100
k
1
!
!
t
I
j 0.05 $5
1
5
I
0
!
100
p
!
1
!
t
!
! (Decis)
!
2,5
!
0
!
100
%
1
1
!
t
!
!
!
t
1925
t
0
!
100
$
!
!
t
1
!
!
1
!
0,625
!
0
!
100
$
!
t
t
f
!
I
!
!
O(T)
1
26
I
0%
!
!
!
1
t
!

- .

_ - . -

_


- . . -
-
_ _ - -

ont été suivies
Ensuite la rt?manenoe et l'effioaoite rdsiduell~par des dosages par
ohromatographie en phase gazeuse et par des infestations retardées du mil ini-
tialement trait8 aveo oes produits* Les oonditions de dosage s&nt reptisea en
annexe III. ,
111,3.&3 - Msultats et disoussione :
Le tableau 11 reprend l'évolution de l'effioaait6 et des doses r&iduel-
les tandis que les figures 5 et 6 représentent graphiquement oes différentes don-
ntks.
L'effioaoité de lOO$ (figure 4) est atteinte dès 0,625 ppm avec la Del-
tam&hrine, à 2,5ppm avec le Fenitrothion, Pour le Pirimiphoa methyl, elle n'est
pas atteinte même à 10 ppm. Pour cette derniére matière active on peut penser à
une mauvaise adhérence de la formulation.
La stabilité de la Deltaméthrine s'est confirmée. La dose moyenne r&k-
duelle a été de 55% 87 jlmrs après le traitement contre 31% à 87 jours, 26 à 98
joure pour le Pirimiphos methyl et 18% à 77 jours ; 8% à 99 jours pour le Féni-
trothion.
X1.3.5pbaervation visuelle de ltinfestation dans les greniers pavsans.
Il ressort de la visite des greniers dans les cinq villages déjà oit& que ;
- Les greniers remplis d'&pis mal rangés sont fortement attaqués par &
oerealella : les espaces que laissent les chandelles qui se oroisent permettent
& l'aluoite d'aocéder à l'ensemble du stock.
-Le tissage lâche des parois de certains greniers fait craindre une infes-
tation latérale. 6@me si l'évaluation des pertes li&s tt cette forme d'infestation
est difficile, oet aspect ne doit pas être perdu de vue l.ors de l*amGlioration des
methodes traditionnelles de stockage.
- Les semences ide mil, souvent conservees sépw4ment sont moinsinfes-
tées que la partie alimentaire stockée dans les greniers. Ceoi suppose une infes-
tation au champ faible (GANESALINGHM4 et al, 1970).

_-. -.-- ..___. --
- -.~-_
N
T~~**u n'j1-t Evolution de la'&e r&iduelle et de l'efficacité.sur S, oerealella de différente*
doses de 3 insecticides pour la protection du mil Souna.
i
1
1
I
i
-1
1
Dons initiale
,
Dose riai.dualla f
Dose r6sfduelle ,
EffLcacit6
l
&fffcacLt&
I
Ef ficaci t&
1
1
1
th6orique
i
b 87 j o u r s
i
b
-
i
initiale
i
rhfduelle A i
rtbiduellm & i
i
i
i
i
i
i
(PPd

f
1.
hUl,
I
(Plm)
i
*. (t1.
I
87 jours
(t)
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-
(t)
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i
i
l
10
i
1
1
5,1
100
I
I
100
i
i
i
i
i
I
1
I
5
:
I
!
2 , 53
i
i
icxl
i
1
DELTAMETXRINE
1
100
i
1
i
i
1
l
1
1
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1
i
1
1,80
I
100
100
i
1
1
1
1,25
I
i
i
l,tQ
i
I
100
l
100
i
.i
.
1
i
0,625
;
0,41
i
i
100
63,5
f
1
.
i
0
1
0
1
1
0
I
1
0
i
l
i
1
i
t
1
1
1
1
1
1
I
I
I
i
Dose i n i t i a l e
1
Dose rhiduelle ,
Dose r6siduelle 1
Efficacf tB
1
Efficacit6
I
Efffcacitf
1
1
-:
th~oriqua
1
d 77 jours
I
d
1
99 jours
1
i n i t i a l e
1
rbsfduelle
l
de! ‘,:elle
I
1
I
1
I
1
i
(Ppra)
(Ppn)
i
(Ppn)
A 99
1
I
1
($1
jourm
1
I
d 17 j o u r s
i
1
1
1
i
1
1
1
(%)
i
(\\)
i
I
1
1
1
1
1
I
i0
-t
i
i
2,2
J FEN1TRuTx1m
I
0,87
i
100
I
99,s
87
1
1
5
I
I
0,93
1
1
0,33
1
100
1
i
i
86,3
i
81
l
1
i
2,s
1
0,28
1
0,17
I
I
)
100
34
i
!
i
i
1

!
i
1,25
I
1
i
0,ll
i
0,08
;
i
1
i
197,2
12,s
i
8
1
I
i
i
i
1
I
0,625
f
0,04
0,04
1
1
80,s
1
3
3
!
1
i
1
1
0
i
0
i
0
1
0
i
cl
1
0
i
i
I
1
I
i
1
i
1i
1
i
1
i
D o s e i n i t i a l e
,
Dose rhidualle :
Dose rt%fduclle
,
EfficacFtG
,
Efffcacitç
f
EfficacltC
I
i
1
théotiqlls
I
a 7 0 j o u r s
1
d 98 jours
1
fnitfale
J r6slduelle A
i
rc%Iidu&J à
1
1
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1
1
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1
I
1
1
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l
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1
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f 70 j o u r s (0
1
i 98 jours (~1
I
1
1
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1
1
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1
I
1
1
10
1
2,8 *
I
2,16
I
98,3
I
97
1
95,8
1
1
1
PIRIMEPEIOS-
I
5
tI
1,60
I
i
1 ,oi
I
98,3
1
94,s
i
95,s
1
i
i
i
I
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i
fi+irmYL
1
1
1
0,66
!
96,6
94,3
94,8
I
I
i
1
1
1,25
I;
0,31
i
1
0,X3
1
î
45
1
l
1
93,l
43
I
1
1
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i
f
1
0,625
0,34
I
osor;
I
94,8
I
50
I
5
I
I
1
0

1
0.
f
0
I
0
!
3
I
0
I
!
1
<
I
!
,
-
-

i
i
0

0
0
É --

---..-.---___+...---
COURBES DE DECROISSANCE DE CEFFICACITE DES MATIERES ACTh’ES
- Fig.-F-, -
EN FONCTION DU TEMPS-
Eff kadrr ‘1.
Etf Cadre ‘1.
EHIa~chc ??/.
DELTAMETRINE WS’I.
FENKUOTiilOy 1.5%
FIR HIPHOS _ HETHYL 12*/.)
(Ckck)
(SlJmHcncl
I Acwttk 1
10
lot
9
9(
9(
b
80
w
71
7(
M
a
6C
6C
3
SC
U
cc
3
JC
2(
2c
1t
1 0
-(a)
(3J
i
T
Tmtumcnr
.

25
III.36 - Strat&$e de lutte int6grBa ncntre Sitotroga cerealella Oliv t
Un bon e6chage du mil qui ram&ne la teneur en eau en dessous de 8$
(LIM)Bw, 1976) et un battage de la Acolt+ sont les premi.&res mesures a en-
treprendre. Ensuite iX faudra remplir les greniers étanches et pr4alablemen~t
d6ainfeottSs aveo un produit de r&nanence suffisante et traiter pr6ventivement
les quatre centimètres sup&ieure du stock.
thncbes
Le ddveloppement de batteries de greniers.A oapaoité r&%.zite (BASSE et
al, 1980) est à encourager de mani$re B d-tendre la fumigation de surface & la
phostoxine.
On pourra enfin exploiter la lutte biologique en saison sèohe et sur-
tout exploiter la r6sistance vari&ale.
Une bonne oonnaiesance de ltbcologie, du milieu humain et de la dyne-
mique des populations du ravageur constitue le fondement de cette stratégie.

!
!
!
CHAPITRE IV !
!
1
I
1
RECHERCHES SUR UNE AMELIORATION DES METHODES TRADITIONNELLES DE STCs4GE.
-
~------~-

20
IV - R?%XERCBES SUR UNE: ABLIORATION DES METHODES TRADITIONNELLES DE STNu(3E I
Cet essai de SaiSOn aèohe, IK@nd en UOll8bOr8%iOn aveo la SODEVA (Pr+
jet odréalier phase II ne O@j-O235 ISRA-SODEVA4SAID) oouvrait les rt$gions de
Thies et de Diourbel.
IV.1 - Objeotife t
- Iliadliorer la proteotion du ni&6 et des adr6ales sto&&e en milieu
Pays~ ;
- Comparer - le traitement ohimique
- la m&hode de aonservation ntilietde par la paysan
- le non traitement,
- Compldter l'inventaire de l'entomofaune dea denr6es stock&.
IV.2 - BfBthodolog5e :
Pingt et un paysana sont prds&.eotionnés par la SODEVA dans les deux
régionsi parmi lesquels treize ont été retenus sur la base des oontraintes du
protooole, des objectifs fixés et des accords aveo les paysans.
Le traitement a été réalisé à l'aotellio Z$ à la dose de :
- 5Og de poudre par 100 kg de denrée pour les o&&les battues et le
niébé
-lOOg de poudre par m&tre carré pour les saos vides et la paroi des
greniers.
Pour le traitement du mil stocké en dpis entiers ou tronçonn& on a
utilisé la méthode du Sandwich (LY, 1983) à raison de 106 de poudre par
r
mètre
carré et par aouohe de mil de 3Ocn d'épaisseur.
Le détail du planning et de la répartition des guantit4s traitées sont
repris dans le tableau 12.
Puis un suivi mensuel pendant cinq mois a bté opér6 au oours duquel des
Bohantillons eont prélevés et analyab au laboratoire. Sur cette base on a éva-
lué pour les 04réales le: niveau d'infestation
en oonsidérant l'en-
e t
semble des insectes/pour le niébé, l'infestation et le pouroentage d'attaque des
graine (HARRIS K.1, et LINDBLAD, 1976)
essentiellement dGs à la bruohe
du niébé (Callosobruchus maculatus)

Tableau no' )2 ‘8 Répartition des guantites traitees :
27
!
!
REGION DE TBIES
-!
!
!
1
MPart@ment de Tivaouane (TN)
-!
!
f
1
Village !
!
Paysan
I
01
!
Denrée
-1
! Quantité :Date de trait!
!
!
f
Observation;
!
!
ICi.ré NDoNGo I
mil
f 150 kg (Tl);
!
-1
!
!
!
I
100 kg (TO) !
!
1
1
!
--------a.---- ------_______
!
!
4.01.84
;
!
!
!
niébé
; 200 kg (Tl)!
!
1
!
!
!
!
100 kg (TO);
!
!
!
!
r
!
f
!
mil
1
i 100 kg (Tl)!
---T
Serigne DIA:
!THILMAKHA
!
!
100 kg (TO);
!
!
NDONGO
!
----w-b----_
!
I
-------------
!
4.01.84
i
!
niebé
f
I
I!
!
!
80 kg (~1)~
!
!
!
50 kg (TO);
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I Maguatte
!
!
niébé
!
-!
50kg ('$ 40184 ;
!
!
KHOL
!
50 kg (TO)! - -
!
l
!
!
!
!
!
!
!
!
!
mil
100 kg (Tl)!
!
-!
!
! KEUR ISSA-
100 kg (TO)!
! Moustapha !
26.1.84
!
l
!
!
KBA
!
1 TOURJZ
!
!
? kg (T2);
!
!
!mil hattu en !Sac
!
!
!
!
!
!
!
grenier !
!
!
niébé
!
! Cheikh
!
54 kg (Tl)!
1
-!
!
!
! MBAYE
!
54 kg (TO);
24s.1.84
!
!
!
!
!
!
!
90 kg (T2)!
!ïUt métallique!
!
!
!
!
!
Département de Thies (TB)
-!
1
I
!
!
!
!
! Daouda
!
bd.1
100 kg (Tl)*
!
-!
!
! MEVWGOUR
! DIAGNE
!
!
!
100 kg (TO)! 12.1.84
!
!
!
!
!
I
? kg (T2)f
!Grenier
!
!
!
!
!
,
!
!
1 Ablaye Coda~!
!
-!
! MBEDIE
mil
!
100 kg (Tl)!
! TFIIAW
!
!
!
!
!
100 kg (TO)!
!
5.1.84
!
!
!
!
!
? kg (T2)!
!
!
i Grenier
1
!
!
!
TO
-
témoin non traité
T1 =
traité à l'actellic
T2 -
méthodede stdcage utiliedk par le paysan

28
Tableau:92 csuite) :
!
1
REGION DE DIOURBEL
-!
!
!
!
Département de Diourbel (D)
!
!
!
1
I
!
Village !
Paysan
!
Denree
i' Quantité :Date trait. i Observation:
!
1
!
! MBACKHANE !
mil
; 100 kg .(Tl) ;
1
!
! NDORONG
Soudou DIOP;
!
100 kg (TO)
12.01.84 ;
1.
!
!
; 100 kg (T2);
!
!feuil.&'&m ' -
!
.
1
!
!
mil
I Bassirou !
; 100 kg (Tl);
!
!
!
! BORELELLO
! DIOP
!
! 100 kg (TO)! 11.01.84
1
!
!
!
!
! 100 kg (‘I-2) !
!aucun trait.:
!
!
Département de Bambey (B)
!
!
!
!
!
mil
!
? kg (Tl)!
!
!
: MB(JGKI-lODAJJB: Abdoulaye :
! tas cylin- !
; 100 kg (TO):
11.01.84
! *bue sur !
!
! NGOM
!
!
!
le sol !
!
1
!
!
!
!
mil
; 100 kg (Tl);
!
1
!
!
!
!
I
!
! 100 kg (TO) !
! NDIALITB !
Samba
!
! 100 kg (T2) ! 12.01.84
; feuilles dei
1
!------------,------"-------
!
DIOUF'
I
f
!
sorgho
; 100 kg (T.1) f
!
neem
!-
!
1
!
!
!
! 100 kg (TO) !
!
!
!
! 100 kg (T2) !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Département de Mbacke
t
!
!
!
!
!
!
!
!
mil
; 100 kg (~11;
!
!
!
100 kg (TO)
!
!a-- -----m-e -!
!
!
TOUBA
Serigne !
------mm---!
!
!
!
mals
!
MBACKE
!
!
*laye
!
! 50 kg (Tl)!
!
!
DI=TE !------------: --'okg-'~~! 10-c'1-84
! SOkg--)lOkg!
!
!
I
!
!
niébé
!
! 200 kg (Tl) ;
!
!
10 kg (TO) !
!
!
!
! Sokg--)lOkg;
!
f
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! 100 kg (Tl)!
!
SAM
!
!
mi-1
Serigne !
!
!
!
!
THIALLE !
Saliou
! 100 kg (TO)! 11.01.84 !
I
l
, SALL
I
! 100 kg (T2)!
I
'aucun trait.'
!
!
!
!

Tableau no13 # Niveaux d'infestation après cinq mois :
(nombre d'insectes morts ou vivants)
1
!
!
!
Objet
1
!
!
1
Denrée
!
code Echantillon I -
!
!
!
!
!
!
!
TO
Tl
!
T2
!
!
!
!
!
M l
!
35
;
2
!
!
!
!
1
-
I
1
!
!
i
!
!
!
!
M2
!
I
4
!
l
!
-
!
1
!
I
!
!
I
M i + 2
!
39
;
3
!
-
-
!
-
!
!
!
!
!
!
!
!
Dl
5
;o
I
1
-
#
.
1
!
!
!
!
!
!
D2
5
;4
6
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Dl + 2
! -
l*
!
4-
:
(61
;
’ !
MIL
!
t
!
!
!
!
Bl
!
3
10
!
1
!
!
!
!
!
!
I
B2
1
!
!
l
1
0
SO
.
:
!
!
!
!
!
!
!
!
Bl+ 2
‘4
f
0
1
! -
-
! -
!
!
!
!
!
-i-----
!
!
THl
1
0
I
0
!
!
0
!
!
!
!
!
!
!
I
!
TH2
! l
!
0
I
0
.
1
!
1
1
I
.
:
!
!
TH:l + 2
!
!
-1
;o-
0
! -
!
!
!
>
!
!M+&B+TH
!
54
:
7
! -
-
;
(7-1
;
!
!
!
!
!
!
!
!
1
'!
!
1
!
!
SORGHO
!
!
Bl
1
5
;
2
!
3
!
!
!
!
!
!
MAIS
!
!
!
Ml
!
3
;o
!
!
!
!
1
Totaux cér6ales
!
- !
1
!
62
!
g
;
(10)
;
!
!
l
!
moyenne pour le mil
13,5
;
1,75
*
-!
!
, 2r33
!
!
!
!
Valeurs pour le sorgho
!
l
5!2

i!3
.!
!
!! Valeurs pour le mais
!
! !
!
!
3
I-0
!:
!
!
!
moyenne pour les C&$ales
!
II
I
1
20,66
;
3
1' 5
1
M
= Mback6
D
=
Diourbel
B
27
Bambey
TH = Thies

Tableau No 13 (suite) :
30
!
!
!
1
Objet
!
!
Code
!
DENREE
!
!
! Echantillon !
!
!
!
TO
!
Tl
!
!
!
T2
!
1
!
I
!
!
1
!
Ml
!
76
4
!
!
1
!
-
!
!
!---
!
!
Tîvl
!I
1 849
!
115
i
27
;
!
1
!
!-
!
1
NIEBE
2
!
!
!
1
Tiv
,.
873
1
19
!
!
!
!-
!
!
!
1
!
!
Tiv 3
!
851
!
9
I
-
!
!
1
Tiv 4
!
750
!
!
!
!
129
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
Totaux !
4 399
276
!
!
;
(27)
;
!-
!
!
!
Moyennes
1
880
!
515
Tableau n"14 t
Pourcentage d'attaque du niébé après 5 mois :
~-
I
! Nombre total de
!Nombre cumulé de
!
nombre cumuLé de !
t
!
Pourcentage
!grains prélevés au
!grains sains pour*
!grains attaqué.s pour!
1
!
d'attaque
CODE
!bout de 5 mois (NTG)!les 5 mois (N!S)
!les 5 mois (NGA)
!
!
! ECHAN- !
!
!
!
!
!
!
!
To 1 T1 1 T2 !
TO ! Tl ! T2
! TO
Tl
, T2 ; T
! TILLON !
!
O ; Tl ; T2 f
!'
! Ml
; 6 018; 4 320; -
; 4 793; 4 160; -
; 1 225:
160 ; - $0 %
.-...
l
!
! Tiv 1
! 7 022; 1.66411 150 ; 2 466; 1 140; 1 125: 4 556;
524 f
25
j65s
;32%
;
2% ;
-I-
!
-
-
!
! Tiv 2
! 5 767; 2 095:
-
; 3 2189: 1 686;
-
; 2 478;
409 ;
-
i43%
_.
f
! Tiv 3
; 2 890; 1 257; -
; 2 032; 1 084; - ;
858;
173 ; - i30%
!--
!
T
! Tiv 4
! 1 850; 2 344: - ;
613; 1 504; - ; '1 237;
840~ -
;67%
; 36% ; - ;
! ----
!
! ‘rOtaUX
!23 547;ll 680;(1150)~13 193: 9 574;(1125)jlo 354;2 106 ; (25) ; - ; - ; - ;
-~
!
!
!
!
-!
!
!
!Moyennes:
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
i45 %
---

31
IV.3 - Wsultats et discussions t
Pour les okt4ales (tableau 13) le traitement ii l~actellic Z$ est le
plus efficaoe, avec un niveau d'infestation moyen de 3 entra 5 pour la méfhc+
de traditionnelle et &p&ieur B 20 pour’le tenioin non traité.
Pour le ni.&6 (tableau 13 suite et 14) la oonerervation en fût r&talli-
que a 4th la plus efficace,
Une comparaison des niveaux d'infestation moyenne dans les tableaux:
13 et 13 mite montre des valeurs plus élev&w pour la nimbé que pour les c&éa.les.
Ceui confirme les difficultés de conservation de la l&ynineuse (VIAUD, 1982) et
montre toute l'attention qu'il faut porter à sa protection posts6colte si on veut
développer sâ; culture.
Si certaines pratiques traditionnelles (mélange des chr6ales avec des
feuilles de neem) ont maintenu l'infestation à des valeurs moyennes tr&s raison-
nables, il caste beaucoup à faire dans le sens de leur s&xMon, de l'évaluation
Pr&ise de leür efficaoitd et de la définition de doses d'utilisation g&Grali-
sables.
Lgefficacité des fûts se oonfirme mais leur uoiît reste inaccessible ZL tous.

!
!
!
CHAPITRE V !
! -
!
CONCLUSIONS GENERALES ET PRINCIPAUX AXES DE RECHERCHE
DU PROGWiMME PROFIL DES PERTES-STOCKAGE

32
CONCLUSION CENERALE
MalgrB le besoin de nourrir une population croissante et les efforts
fourni8 dans ce gens, lea pertes post-Aaolte restent importantes. Leur n&es-
eaire r&iuotion doit s’appuyer sur de nouvelles bases t un inventaire des rava-
geurs et des m&hodes de stockage oanatituent un point de départ. Les pratiques
traditionnelles sont encore largement utilis6ees et leur importanoe ne doit pas
8tre perdm de vue.
Parmi les inseotes reoens&, Sitotroaa oerealel& sur le mil 821 Bpis et
Callosobruohus maoulatus F. sur ni&& ont QtB les prinoipaux ravageurs* L’ 6tude
de divers aspeots de la biologie et de 1’8oologie du premier a oonduit B une stra-
t&ia de lutte int&grée. Contre le seoond, des résultats int6reasants ont Qté ob-
tenus aveo l%~age judiaieux de fiits m6talliques non modifiés lors d’un essai en
milieu paysan, Cet essai a de plus permis d’esquisser l’evaluation de la pratique
traditionnelle d'utilisation des feuilles de neem et d'orienter des travaux ultéri-
eur& plus élaboréa au laboratoire.
L*&olution actuelle de la production agriaole e6n6galaise et l'objectif
d'autosuffisanoe alimentaire d6fini par le Sdn4gal d4pendent des ravageurs des cul-
tures et des stocks, Un soutien aux recherches sur la phytotechnie et la proteotion
des cultures consistera 2 proposer au paysan. des méthdes de stookage simples, sûres
et bconomiques pour sauver ses denrées en stockage.
La "lutte int6g&a" contre les insectes des denrléea stockées doit s'intéres-
ser principalement aux pratiques locales,
Pour toutes ces raisons et compte tenu des moyens disponibles et du r&tïi-
sable dans un délai raisonnable, notre programme de reoherohe donnera une priorité
.a quatre ravageurs,
- Sitotroga oerealella sur mil
- Callosobruohus macula-tus sur nie%6
-Corcyra cephalonioa stnt sur riz
- Eitophilus sp sur maïs

33
Ces prinoipaux ravageurs seront &udi& du point de vue :
. De 1'8valuation de leur importance Boonomiqus par l~&tablissemsnt de
relations liant les pertes 8. l'infestation et par 1~6tablissement des graphiques
de base permettant aux autorit& de fixer les niveaux de, d6gate tol&ables*
. Ensuite, afin de d&xnaoher sur une lutte int&@e, la dynamique des
e t
populations de oes ravageurs,/leurs ennemis naturels aeront BtudiBe de m&ne que
l'influenoe de certaines méthodes de r&olte et de manutention sur leurs atta-
ques. Leur oontrôle par une lutte chimique judicieusement ma& sera L%U~S~ envisa&,
Enfin, l'smdlioration et la rationnalisation des mdthodes traditîon-
nelles de stockage oonstituera un volet important du progrsmme. Celle-ci a com-
menoé par leur identification et se poursuivra par leur 6valuation et leur valo-
risation.


!.‘i
!,
:
.”
..,.
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:,
‘,..
!: 1.
: :
j:

l4IQanE II
: Quelques insectes nuisibles aux céréales stock6es
Sourcjr t (LINGLAND a& DRUPEN; 1976)
,
Pi&&e 1 t
.
1 * Trogoderma granarlun Everts
&. Tribolium castaneum (Hbstl
Agrandissement de
l'adulte.
Taille réelle
cl3%
PIjx,
Agrmdissement de
la larve.

~~I(auite)g
Planclhe 2 f
- -
3
9.1.
‘ .
u \\B
%
Nymphe

.
Annexe II (suite) t
Plamhe 2 t
l,.. Oryzaephilus surinamensis IL1
2’j. Sitotroga cerealella

.

-
.

AIINEXE II (suite)
Planche 4 :
,
’ 1 - Rhizopertho dominico (F.)
2- Tenebroides maurifanicus (1.)
1 3mm.
9mm
t
{ :T Crypfolestes (foemophloeus) ferrugineus (Steph.)
:$tphezfia (Anagasfo) kuehnielh Ml.
I2mm
.

ANM9B III
1 - DOSAGE DU FENITBOTHION PAR CHROMATOGRAPHIE EN PHASE GAZEUSE.
Des eolutions de r&f6renoe eont utilis&s pour Ils dosage (ICI - PENITRO-
THION teohnique pur t 10
s/ml, 5 g/ml, 2 et 1 &L)
Le fenitrotion erat dos6 en ohromatographis en phase gaseuse BU~ oolonnc~
alasaique .
Conditiona de &roma+ographie t
Appareil t Carlo Erba 4200
Cïblonns t remplie (verre)
- phaw t 1,s OV17 et 1,9fj96 OV202
- anpport t &romosorb MXP (80 - 100 meeh >
- dimension t 2 métrea de long.
- diamètre intkieur : ti
- temp&ature t ieotherme 21seC.
DBteoteur
- tempkrature t 275.C
+typerNPsD
2
- pression t H2
%7 hdm
a i r 0,65 kg/w’
N2
$50 4s/m2
In jeateur
- temp&ature t 25O.C
- preseion bonbonne t 3 lcg/om2
” appareil s 1,g kg/an2
Volume injeot6 8 .l 1
- Vitesse de d&oulement du papier t 5 mm/min.
Temps de rktention du fenitrofhion t 6 min 2 eea;.

A.NNJUE III (Suite)
2-DOsAmDtTmKsFJHoc~
PAR CHBCQATWUPHIE
EN PEASE GAZEUSS I
Des solutions de r&&enoe eont utilie6as pour le dosage (ICI-pyrimiphorr-
m&hyl) teohnique B 9%) 4 10
g/ml, 5
g/ml, 2 et 1
&a pyx%niphor+&th~l
est dos6 en ohromatographie
crolonne olaaeique.
&Mitions de ohromatographfe t
Appareil P Carlo Erba 420@
6olonne t remplie (verre)
- phase t 1,s OV17 et 1.9% OV202
- support o &romotJorb WBP (80 - 100 wmh)
- dimension t 2 miltree de long.
- diambtre intérieur 8 2 uan
- tsmphature o fsotherme 215%. 1
Dkteoteur
- te,mp&ature P 275%
- t y p e t NPSD
Q pression t H2
%7 kg/oa2
air
0,65 @/oa2
*2
0,50 k9/cIR2
jwteur
I n
- tempkature t 250.c
- pression bonbonne t 3 kg/cm2
- appareil
1,Y k&J2
V o l u m e injeot6 t 1 1
Enregistreur
; Vitatron
wm Vitesse de d&oxxlement du papier L 5 mm/min.
Temps de rktention du pyrimiphos-mbthyl
t 5 min. 24 sec.

AmEa III (suite)
3 - DOSACE DE LA DE&TAXETHRINE PAR CHROU~RAP~E EN PEASE GAZEUSE :
HP
5713
DBtaction B aapture d@élsot&ons.
.
Souroe radioactive dans du Ni 63.
Colonne s en verre de 1,x) m de long'
f int&ieur 2 mm
remplie d'une phase stationnaire B l$ dhpos& sur du
ohromosorb W, HP 80 100 Mesh.
Gaz porteur lasth. 955
d&ut 5OmI./mn
Tempkrature injecteur 300°C
colonne 250*c
dghaoteur 35O*C
QuantitB injectb 5 1
Temps de rétention de la Deltamethrine 3 mn 40 seo.

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