SH/ID REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION GENERALE...
SH/ID
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIi’ATURE
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
*
.CONTRIEUTION DE LA
DIVISION DE MALHERBOLOGIE
DU C.N.R.A DE BAMBEY
- 4 LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE MALHERBOLDGIE
(I.I.T.A - IEADAN NIGERIA 3-7 JUILLET 1978)
- AU TROISIEME SYMPOSIUM CDLUMA SUR LE DESHERBAGE DES
CULTURES TROPICALES DAKAR SENEGAL 17-21 SEPTEMBRE 1978
.
I
e
DECEMBRE 1978
Centre National de RecherchesAgronomiques
de Bambay
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)

I TABLES DES MATIERES
H
Pages
1 - A v a n t P r o p o s
1
2 - Conference I n t e r n a t i o n a l e d e M a l h e r b o l o q i e (IITA IRADAN-
-
NIGERIA)
2 . 1 . L e s m a u v a i s e s h e r b e s e t l e d é s h e r b a g e d e s c u l t u r e s
au Senégal par S. Hernandez . . . . . . . . . . . . . . . s.......
2
3 - 3ème Symposium COLUMA sur le désherbaqe des cultures tro-
- - - -
- -
picales
(DAKAR-SENEGAL)
3 . 1 . R a p p o r t g é n é r a l s u r le d é s h e r b a g e d u m a ï s , m i l , s o r g h o
par S. Hernandcz
25
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
3.2. Essai de désherbage chimique du sorgho au SQnégal par
J.P.L. Deuse, J. Hernandez
35
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ?
3 . 3 , E s s a i d e d é s h e r b a g e c h i m i q u e d u m i l n a i n a u Sertegal p a r
3.P.L. Deuse, S. Hernandez
40
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ?
3 . 4 . E s s a i d e d é s h e r b a g e c h i m i q u e d u r i z p l u v i a l a u S é n é g a l
p a r 3.P.L. Deuse, S . H c r n a n d e z , S . Dia110..*,a . . . . . a..
49
3 . 5 . E s s a i d e l u t t e c h i m i q u e c o n t r e l e s r i z s a u v a g e s a n n u e l s
a u S é n é g a l p a r J . P . L . Deuse, S . H s r n a n d e z , J.P. A u b i n ,
L. K é i t a . ..rrr*........i......*....r...,.*57
3.6. Essai de désherbage chimique de l’arachide au Sdnégal
p a r J . P . L . Deuse, S . H e r n a n d e z . ..**.* . . . . . . . . . . . . . a.*.
72
3 . 7 . E s s a i d e d i f f é r e n t e s formulations pour le desherbage de
l ’ a r a c h i d e a u Senegal p a r J . P . L . Deuse, S . H e r n a n d e z . .
83
3 . 8 . U t i l i s a t i o n d e s h e r b i c i d e s a u S é n é g a l : p r i n c i p a l e s
c o n t r a i n t e s e t possibilites d r i n t r o d u c t i o n e n m i l i e u
paysan par Il. Fall, S. Hernandez, G. Pocthier,
.
E . Tchakéria?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
.*
??

AVANT PROPOS
Depuis une dizaine d'année, 1'IRAi (Institut de Recherches
Agronomiques Tropicales et des Cultures Vivriérss) puis 1'ISRA (Ins-
titut Sénégalais de Recherches Agricoles) luttent contre les adventices
des cultures au Sénégal en zone tropicale sèche et humide. Cinq cher-
cheurs et un assistant de recherches se consacrent partiellement ou à
temps complet à l'étude du désherbage des cultures,
Le présent document présente la contribution du CNRA de Bambey
dans le désherbage des cultures de sorgho, du mil nain, du riz pluvial,
de l'arachide ainsi que dans la lutte contre les riz sauvages annuels
dans l e r i z i r r i g u é . Ceci donnera au lecteur une idée de l’effort fait
dans ce domaine par 1'ISRA.
D’autres recherches sur le blé i r r i g u é , s o j a ,
coton,
les Eucalyptus @NRF) ne sont pas évoqués dans ce recueil mais
feront l’objet de communication ultérieurement.
Je tiens à exprimer ici ma vive gratitude à Monsieur J.P. DEUSE
Chef de la division de Malherbologie au CNRA de Bambey jusqu'en mai 1976,
actuellement Chef du service phytopharmacie Centre de Recherches GERDAT-
IRAT a Montpellier France). pour sa collaboration permanente.
Je tiens à remercier particulièrement Monsieur Gordon YACIUK,
Directeur régional du CRDI Dakar, pour sa collaboration dans la mise au
point des interpréta.tions statistiques sur ordinateur des comptages flo-
ristiques.
Je remercie, l'ensemble du personnel de la division de malher-
bologie du CNRA de Bambey plus particulièrement Monsieur Souleymane l
Diallo, assistant de
recherches, les observateurs Messieurs Idrissa
Fédior, Mamadou Diop, Simon Pierre Sarr, Marne Birame Tour6 et Monsieur
Abdoulaye Mbaye agent de maîtrise de la Station de Nioro-du-Rip, pour
l a q u a l i t é d e l e u r t r a v a i l .
S . Iiernandez
Chef de la Division de Malherbologie
IS RA - CNRA de
Bambey

2.
CONFERENCE INTERNATIONALE DE MALHERBOLOGIE
I.I.T.A.- IEADAN-NIGERIA 3-7 JUILLET 1976
.-y--.-
LES FIAUVAISES HERSES ET LE DESHERBAGE DES CULTURES AU SENEGAL
Par S. HERNANDEZ Division de FSalhrbolo~io ISRA-CNRR de Elambey Sénégal
INTRODUCTION
Ls Sénégal a une superficie de 201 000 kn2, une population de 5,l millions
d'habitants,
un taux de croissance de 2,6 $. Son agriculture est insuffisamment
diversifiée du fait de la prbdominance de l'arachide qui est la seule culture d'axpor.
tation. Le déficit vivrier global reste éleve et ctteint en année moyenne 300 000
tonnes dont les 2/3 de riz.
Les principales cultures sont par ordre d'importance : l'arachide d'hui-
lerie (1.000.000 ha), le mil et le sorgho (1.000.000 ha) le riz (87.000 ha), le
niébé (65.000 ha), le mars (48.000 ha), le coton (40.000 ha), l'arachide de bouche
(25.000 ha).
Le climat soudano-sahélien est caractérise par l'alternance d'une seule
saison sèche et d'une seule saison des pluies, appel& "hivernage", qui dure de
2 B 3 mois au Nord à 5 à 6 mois au Sud. La pluviomotrie moyenne totale varie de
300 mm au Nord B 1.500 mm au Sud, Les adventices sont le 2éme facteur limitant des
cultures apres l'eau. Elles poussent dès les Premières pluies de l'hivernage, ont
une croissance plus rapide que celle des cultures et une nuisibilité croissante
avec le gradicnt Nord-Sud des pluies. Ces adventices entrent en compétition avec
les cultures pour l'alimentation hydrique, minérale et bnergetique et sont la source
de longs travaux pour le paysan. Les recherches visent donc à un triple but :
accroftre les rendements, rgduire le temps de binage, augmenter les surfaces cul-
tivables par actif.
1. PRINCIPALES ADVENTICES DES CULTURES PAR REGIONS-
Au Sénégal, on distingue quatre grandos régions qui sont :
au Nord la vallee du fleuve Sénégal, au centre le bassin nrachidier au Sud la
Cassmance, à l'est le Sertegal-Oriental.
Les sols exondes du Sénégal se classent dans 2 grands groupes selon la
classification française : les sols ferrugineux tropicaux et les sols ferralitiques
faiblement desaturés. Au nord (3), ils derivent d'un matériau dunaire ; ce sont
des sols Pwruginoux tropicaux faiblement lossivés, très sableux appelés localement
sols ztDiorlt,
p auvres en matiére organique (0,5 y<), avec un taux d'argile inférieur
à 5 p, une capacité d'échange cationique (CEC) inferieure à 2 me/100 q. Dans le
c8ntro et le sud, dérivant d'un grés ferrugineux dit du "Continental terminal"
on trouve : des sols "beiges II ferrugineux tropicaux lessivés, des sols "rougestl
ferralitiques faiblement désaturés. Ce sont des sols pauvres en matière organique
(2-3 j<>, plus argilcus en surface (8-12 $) avec un CEC de 3 me/100 q (2).
1 .l- RQqion du fleuve SBnéqal
La pluviométrie moyenne varie de 300 2 500 mm. Les principales cultures
sont le riz irrigue, le sorgho en culture de decrue, la tomate (de conserverie).

3.
L e s p r i n c i p a l e s a d v e n t i c e s s o n t d e s g r a m i n é e s ( E c h i n o c h l o a c o l o r i a e t
pyramidalis,
Isch3emum rugosum, Oryza barthii ou riz rouge, Oryra longistaminata
ou riz a rhizomes) quelques cyperacées (Cyperus difformis, C.Iria, C. esculentus,
Héliocharis sp, Scirpus maritimus) et quelques dicotyledones (Aeschynomene indica,
S e s b a n i a sesban).
Les'listes des principales adventices rencontrées sur riz irrigue et
sur tomate de contre saison sont données en annexe 1 et 2.
1 .2. Réqion Centre
La pluviométrie annuelle varie de 500 à 900 mm. Les principales cultures
sont l'arachide, le mil, le sorgho, le niebe, le maïs.
La flore adventice est composée essentiellement de graminées (Digitaria
v e l u t i n a , Dactyloctenium a e g y p t i u m , Brachiaria Lata et ramosa, Cenchrus biflorus),
de commelinacées (Commelina forskalaei et bengbaiansis) et de quelques dicotylé-
dones (Hibiscus asper, Borreria stachydea, Sesbania pachycarpa) .
Les listes des principales adventices rencontrées sur arachide, mil,
sorgho dans la region de Bambey ainsi que celles rencontrees sur arachide, mil,
sorgho, mars dans la région de Nioro-du-Rip, sont données en annexe 3.
1.3. Casamance
La pluviométrie moyenne annuelle varie de 1 000 3 1 500 mm. Les princi-
pales cultures sont le riz pluvial, l'arachide, le coton, le mil, le sorgho, Ic
riz irrigué. Les adventices les plus nuisibles sont des graminées (Brachiaria
d i s t o c h o p h y l l a , D a c t y l o c t a n i u m a e g y p t i u m , D i g i t a r i a v e l u t i n a , E l e u s i n e i n d i c a ,
Paspelum scrobiculatum), des cypéracées (Cyperus csculentus et rotundus, Fimbristy-
Lis. exilis, kyllinga squamulata) et quelques dicotylédones (Crotalaria retusa,
Hibiscus asper).
Les listes des principales adventices rencontrées dans la région de Séfa
(Moyenne Casamance) sur arachitie, riz pluvial, m i l - s o r g h o - m a ï s e t d e la n o u v e l l e
station rizicole de Djibélor (Basse Casamance) sur riz irrigué sont données en
a n n e x e 4 e t 5 .
1.4. SQnegal-Oriental
La pluviométrie moyenne annuelle varie de BO0 à 1.200 mm, On y rencontre
l e s memes s o l s d e p l a t e a u x q u ’ e n C3samance.
Les principales cultures sont l'ara-
chide,
l e c o t o n , l e r i z p l u v i a l , l e m i l , l e s o r g h o , l e mars.
La flore adventice est mal connue par manque de recherches dans cette
région d’ actes d i f f i c i l e p e n d a n t 13 s a i s o n d e s P l u i e s .
2. METHODES DE LUTTE UTILISEES,CONTRE LES ADVENTICES
Les méthodes de lutte sont de trois types : le desherbage manuel,
mecanique e t c h i m i q u e .
2.1. Désherbaqe manuel
C’est la methode la plus répandue bien que trés p6nible e t t r è s e x i g e a n t e
en main-d'oeuvre. Pour toutes les cultures pluviales, la première façon culturale,
q u i c o m p r e n d l e d é s h e r b a g o , doit intervenir dans les 10 à 15 jours apres le semis,
Le deuxième désherbage 75 jours après le premier, l e s a u t r e s tstant e f f e c t u e s 3 l a
demande. Un désherbage manuel d’un hectare demande de 100 à 300 h : pour l'arachide,
1P nramio7.
h;nmnm ,nn x ,?" L --. 1
*
- .
- ---
-

4 .
L e s d i f f é r e n t s o u t i l s u t i l i s é s s o n t d e f a b r i c a t i o n a r t i s a n a l e e t l’on
rencontre :
- 1’ “biler”
( q u i e s t l e matt3riel l e p l u s courrant) : l a m e d e f e r
en forme de croissant au bout d’un long manche en bois de 2 m
environ. Profondeur de travail : 5 cm ;
- l e %0x-sox” : p e t i t e b i n e t t e d u S i n e - S a l o u m ;
- l a “daba” : petite binette sans renfort de Casamance ;
- l e “doncoton” : binette renforcée do Casamance.

2.2. Désherbage mécanique
Le desherbage mecanique (sarcla-binage), s’il permet un désherbage rapide
d e s i n t e r l i g n e s des c u l t u r e s , ne supprime pas l’entretien manuel sur la ligne. Il
nécessite un moyen de traction animal, la motorisation ne foisnnt qu’un t.ii?i& d,;iarr--)e a u
Sénegal. E n c u l t u r e p l u v i a l e , i l f a u t c o m p t e r 2 C: 3 sarcla- b i n a g e s p a r c u l t u r e .
P o u r l e r i z i r r i g u e seme e n l i g n e 3 h 5 désherbages mécaniques a la houe après un
assèchement de la rizière sont nécessaires.
2 . 2 . 1 . Materie u t i l i s e p o u r le d é s h e r b a g e
----------“-I-------__11_______1__
mécanique en culture pluviale
---mm.-
----------------c-II-
On distingue trois types d’équipements en fonction du mode de traction
e t d e l ’ o u t i l t r a c t é ( 1 7 )
Tableau 1 :
Materiels existant pour le désherbage mécanique des cultures pluviales
(17)
!
!
!
!
, Equipc-
f O u t i l (*) :Traction i ‘Usage es-
,Largeur d e ,
Elément
; mdnt
!
1 possible
; s e n t i e 1
itraaaitl o n ;
adaptables
!
!
;mètre
!
I
!
!
!
1
!-------!-q- -“T”-! --y----T -------.eM. M-II--” --‘--‘,w “1------1---- - - - - - - - -
houe OCCL- , Asine
sarclo-
;o,u-0,bO
; Corps de charrue 3 B
i
!
‘dentale
; E q u i n e
i b i n a g e
; 4 dents de binage
!
!
!
!
LEGER
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I
I
----------.^----------
1
1
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-----m-w-~
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----_----_------I-L---”
!
I
!
Asine
,!
sarcla-
!
! Souleveusc
!
,houc s i n e
0,60
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! E q u i n e
! b i n a g e
!
! c h a r r u e b u t t e u s c
!
!
!
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!
!-
1
!
s
!
‘houe sine
i Bovine
i
sarcla-
!
! Charrue b u t t e u s c
:Grec0
.
I b i n a g e
;0,60-0,9LI
; souleveuse
!
.:
!
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!! M(-JyErJ ;-------m-s !
I
1
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e.I-----w-
* ---““r.-H--C.- m...-.w---I-e.-*
I
-1--^---1--1--_1-------
!
i p o l y v a l e n t i
!
i dents de canadien
1
!
! Arara
Bovine
1 trarrail d u ,
0,90
; butteur-charrue
!
!
1
; soulevouse
!
s o l
!
I
.
!
!
!
!
! p o l y v a l e n t 1
i 2 semoirs jumelés-dent.+
!
!
i Ariana
Bovine
! t r a v a i l d u !
0,YO
* de canadien-corps but-*
!
!
! sol
!
! teur-charrue soulevous~
! LOURD
;* -------...-- !
I
--w--I--“v.
!
I
-m.-^-m.--l”- - w . - - - - - e - - - - - - - - - - - - - - - - I - _ - - - - - - .
!
!
IPolyculteur
! p o l y v a l e n t I
! 3 s e m o i r s -
I
!
!
la grand
! t r a v a i l d u !1,80-2,lO ! dents de canadien
!
.
Irendement
!
! sol
! c o r p s b u t t e u r - c h a r r u e - !
1
!
!
! 2 souleweuses-plateau i
l .
!
!
i c h a r r e t t e
!
!
!
!

2.2.2. Importance relative du désherbage mécanisé dans
--I--_--___“--------__l_u______I________---
l e s c u l t u r e s p l u v i a l e s
---m...-------m-.--
--e-v
On considère que pour un attelage avec un outil, il faut 2 personnes
(une q u i g u i d e l ’ a t t e l a g e , l ’ a u t r e l ’ o u t i l ) . P o u r d é s h e r b e r u n h e c t a r e , i l f a u t
8 heures de traction avec la houe sine ou l’ariana et 3 heures avec le polycultour
a grand rendement (16) donc le double en main-d’oeuvre.
Lableau I I : Désherbage mecanisé
: rapport temps de désherbage sur temps total
des cultures par hectare (16) (18)
!
!
!
!
!
O U T I L S
!
!
!
ARIANA
!
POLYCULTEUR
!
CULTURE
!
!
!
!
!
1
!
M o
! Traction
I
M o
, Traction
I
I
.!
!
--------1------------ !-------cl---!------------*-----------i
---------e--!
1
!
1
Riz pluvial 302 G
!w4-090
! 0,41-0,51
, a,42-0,44 !0,34-0,43
!
-
-
!-
!
!
!
!
1
!
Arachide 28-206
! 0,40
! 0,29
! a , 3 9
!0,17
!
!-
!
I
!
!
-!
1
Sorgho 51-69
!0,27
! 0,19
! 0,14
!0,08
!
1---
!
f
!
!
!
1
Mil souna I I I
!0,20
! O,‘E8
! 0,16
!a,14
!
-..- -
!-
!-
!
!--
!
‘!
I
Malis BDS
p,21
! O,lfJ
! 0,20
!0,07
!
.
-
-
!
!
I
!
!
!
!
Coton f3JA 592
!0,15
! 0934
! 0,14
!0,29
!
MO = FIain-d’ oeuvre
Le désherbage mecanisé comprend 2 binages manuels sur la ligne et 3
sarcla-binages.
Le temps total consacre il une culture comprend toutes les opé-
r a t i o n s c u l t u r a l e s q u i v o n t d e l a priparation d e l a parcella et d e s semcnc;:s
jusqu'à la commercialisation de la recolte.
L e t a b l e a u c i - d e s s u s m e t en evidcnce 1~ t r a v a i l considérab1.e p o u r lo
l u t t e c o n t r e l e s a d v e n t i c e s : 5 0 55 d e l a m a i n - d ’ o e u v r e e t d e l a t r a c t i o n pour
r i z p l u v i a l , 40 et 30 $ pour 1’ ar.achidn, d’où 1’ intar&t des paysans, part icu&
lièrcment en Casamance, pour le desherbagc chimique.
2.3. Désherbaqe chimique
A l ' h e u r e a c t u e l l e , le désherbage chimique est en cours de déoeloppe-
ment. I l d e m a n d e u n e c e r t a i n e t e c h n i c i t é a u p a y s a n q u ’ i l f a u t i n i t i e r à c e t t e
nouvelle méthode culturalo. Les résultats obtenus avec les herbicides permettent
de retarder le premier binage de 3 h 4 semaines et donc d’économiser 1 h 2
binages manuels (ou sarcle-binage) par culture. Avant chaque campagne agricole,
un dossier de fiches techniques de desherbage chimique des principales cultures
est mis 21 jour par la Division de malherbologie du CNRA de Eiambey et distribué
aux !Sociétés de Développement.
L a m é t h o d o l o g i e u t i l i s é e p a r 1'ISRR p o u r l e s e s s a i s h e r b i c i d e s e s t
donnée en annexe 6.
2 . 3 . 1 . Materiels u t i l i s e s e n m i l i e u p a y s a n
-""d----------I~---_"--c---I--L
En puiu&eisatio~
c h i m i q u e (780 à 400 l/ha) l e p u l v é r i s a t e u r SI dos
“CospqoStt de Bsrthoud e s t l e plus UtiliSé.par :a v u l g a r i s a t i o n , I l s'aqit d'un
.

<’
U*
En pulvérisation à très bas volume (ULV),
2 pulvérisateurs à disques
sont vulgarises : le "HANDY" de Ciba-Geigy et le "HERBI" de Micron Sprayer. En
absence de vent, les 10-11
1 sont Bpandus en 3 & 4 heures sur 1 hectare en mar-
chant a 3,6 km/h.
2.3.2. Desherbage chimique des principales cultures
I----"I-----"- -----u---------------
Les résultats obtenus par la Division de Malherbologie du Centre national
' de la Recherche agronomique de Bambey sont r6sumés dans le tableau suivant
, (4 à 9, 11 à 15).
Les tableaux de mesure de d6bit des horbici,des appliqués eh ULV et des
herbicides granulés sont donnés en annexe '7.
, Arachide : les dinitroanilines (trifluraline, dinitramine, pendimé-
'--'"-.p'
thaline) sont appllquée9-e~~IFon'l-~~~~~~ant
le semis. Les levees précones
d'adventices (graminees et la plus part des dicotylédones) sont bien contrôlees.
Les plantes résistantes sont : Commelina forskalaei, Hibiscus asper, Borreria sp,
L'incorporation de ces matières actives, photosensibles, impose un passage de
herse ou un passage croisé de canadien,

T A B L E A U I V :
H e r b i c i d e s
s é l e c t i f s a u SBnégal
!
!
!
!
!
A p p l i c a t i o n
11ture
* !
Region
! M a t i è r e a c t i v e
! D o s e g m.a./ha !-
!
I
1
1
!
1
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E p o q u e
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!--- “; w----I y ----, ----w---I” --I-I! --..,---- ~ -..------,
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-----------“I-----I”-------------------
:Centre
.pendiméthaline
:
1 000
Pré-somis en sec1U.L.V. avec incorporation
1
Casamance
jtrifluraline
II
II
!
II
II
l,
1
960 i "
s. Oriental
dinitramine
!
Il
II
Il
!
l,
11
Il
!
800
I-
!
!
I
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ARACHIDE
a m é t r y n e +
!
600+
!post-semis p r é i
!
Sine-Sûloum
f
[prométryne
600
u. L. v.
1
! émergence
!
!
!
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I
I
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1
I
!
! R e c h e r c h e

i d i n o s e b +
:(a.e) 1 050 + i"cracking tirne" ;
400 l/ha
!agronomique
I
! n a p t a l a m
20E
,
1
!
I
-+-II
* -
!
-1
-!
,Sine-S oloum
itrifluraline
960
; pre-semis e n sec!! U.L.V. nvoc incorporation
!
COTON
!
; Casamance, SO
; p e n d i m é t h a l i n e
Il
II
t,
II
!
1 000
!


!
!
1

! -
-
-
! R e c h e r c h e
-1
!propaZine +
5 0 0 t npost-semis p r é
-!
400 l/ha
!
M I L N A I N fagronomique
!atrazine
!
500
lémergence
!
I
.-
!
!
!
!
!
!
!alachlore +
!
1 5 0 0
! p o s t - s e m i s pr6 !
180 l/ha ou U/L.U.
! S i n e - S a l o u m
!
SORGHO
!atrazine
!
500
If2mergence
!
!
I
1
1
.--
--! -
!
!
! F l e u v e
IFpanil
!
4 2 0 0
!post-semis 4
-
5

!
4 0 0 l/ho
!
Z IRRIGUE
1
!
!
ifcuilles a d -
!
!
!Casamance
! p r o p â n i l +
!
2
016 t

iventices
!
!
!
!2.4.5. T . P .
II
! (a.e>
840
1
II
!
!
-
-
-
-
!
!
!
!
!
!
! F l e u v e
! o x a d i a z o n
!
7 5 0
!pre-semis
en sec à 4001/ha avec incorporation
? ? ?
!
I
dans lame d’eau de 3 Li 4 cm
. - .
!
!
I
? ? ? ?
!
1 Gasamance
rfluorodifène
! !
3 0 0 0
!post-semis pré !
u. L. v.
!
!S. Oriental
;
!
18merge nce
!
!
7 PLUVIAL
I
ibutraline
!
2
000
!

!
u. L. v.
1
kine-Saloum
!zzine
!
2 500-l*post-semis, mars!
r
fcasamance
!
!
AIS
!
f jusqu’a 2
!
,S. Oricntôl
!
!
u. L. v.
!
!

, f e u i l l e s
1
t
I

Ametryne + prometryne :
cette association donne un bon contrôle de la
P.-------------------
plus part des monocotylédones et dycotyléSones mais n'est autori,& que dans le
Sine-Ssloum
(centre bassin arachidier) h cause de sa phytotoxicite dans les sols
t?i)ior:l . De plus, sa marge de sécurit6 est faible et un surdosage est fatal h l'ara-
chidc.

Dinoseb + naptalam :
tres efficace contre les dicotylédones et bon
--~"-3"'"s.'-F-'
contrele des graminées. C e s t l ’ h e r b i c i d e q u i a d o n n é l e m e i l l e u r r é s u l t a t c e s
derniéres années, malheureusement il n’existe pas de formulation U.L.V.
Granulés :
leur utilisation reste tres réduite bien oue d'aooolication
plus simplëëF-PIÜS pratique. La trifluraline sur attapulgite (Treflan’ 3G) en
cours de vulgarisation est formulée h Dakar.
. C o t o n :
l a t r i f l u r a l i n e e t l a p c n d i m é t h a l i n e s o n t a p p l i q u é e s
comme pour l'arachids. Le fy-;-~jy-~;;--------'-?-7------------.
est utilise en post-semis prélevé mais sa
marge de sécurité est faibIëT--------
. Mil nain :
Le mélange atrazine 3 propazine contrôle la plupart
-'.we.'"--"~"-7---"-
des monocotylédones et des dicotylédones. Son application en ULV n'est pas encore
au point et la propazine
---------
n'est pas commercialisée au Sénégal.
. Sorqho :
Le mélange alachlore + atrazine contrôle la plupart
-w.-
des monocotylédones et dicotyledones. Une nouvelle association semble prometteuse.
. Riz i r r i g u é :
Le propanil
contrBle l a p l u p a r t d e s graminees e t 11;
dicotylédones sauf les cypéraceesË~‘f~~--T
riz rouges et h rhizomes. L’adjonction
de 2.4.5. T.P., avec réduction de la dose de propanil, permet de lutter contre
l e s cypcracécs.
L'oxadiazon
contrale
-w-1-----
bien les riz rouges par sa selectivité de position
et la plupart des monocotylédones et dicotyledones. L e semis d u r i z prégerme
a lieu 10 jours après l'application.
. Riz pluvial :
Le fiuorodifkna
contrBle
---e.-----------
la plupart des graminées
et des dicotylédones.
La butraline
e.--m31---w--m donne de bons resultats. L’association pipérophos +
- - - - - - - - - -
dimct hametryne
Ia-c;ïF~;ë.‘-’
à 2.000 g/ m.a./ha est efficace mais se montre phytotoxique sur
. Maïs : 1" atrazine
-
-
- - - - - - m - m -
a une remarquable officacite sur les graminées
et la plus part des dicotyl6dones. A la rdcoito, il n’a pas de résidus dans le
grain et prQti.quement pas dans le sol. Souvent, apres ce traitement, le paysan
n' a pas besoin de faire de binage ou de sarcla-binage durant toute la culture.
3. PROBLEMES POSES PAR LE CONTROLE DES ADENTICES
3.1:. Le desherbage manuel
Il demande un temps considérable et une main-d’oeuvre abondante. En
culture pluviale, le premier mois de culture constitue un veritable goulot d’etran-
glement pour le paysan qui doit preparer son terrain, semer, timaniur son mil
et sorgho et maintenir proprement toutes'ses cultures en genéral, il essaie de '
bien dekherber ses cultures de rentes (arachide et coton) au détriment de ses
cultures vivriares (mil et’sorgho). En Casamancc où la compétition entre adven-
t i c e s e t c u l t u r e s e s t p l u s a i g u ë , o n a s s i s t e mAme U l’abandon des champs d'arachide
et de r i z p l u v i a l q u i n ’ o n t pu @tre binés pendant le premier mois de culture.

En riz irrigué sur le fleuve Seriégal, la superf’icie est trop grande par
actif (1 ha) et le temps de binage nécessaire ontrafne une prolongation du désher-
bage manuel qui diminue son effecicacite.

Un poysan tout seul n'arrive pas 3 con-
trBlcr manuellement le désherbage df un hectare, Dans le cas du riz rouge annuel,
difficilement reconnaissable du riz cultivé avant le sta:Je epiaison, le désherbage
manuel est peu efficace. De m&me
pour les advsnticcs perennes, comme le riz 2 rhi-
zomes e t S c i r p u s mûtitimus, l’arrachage n'est jamais totalemont effectué et des
repousses
apparaissent immédiatement. La pratique du riz prégermé dans une lame
d'eau donne une avance
B la culture qui se defend mieux contre les adventices. Lc
désherbage manuel reste indispensable mais les temps de binage s’en trouvent diminués
3.2. Le désherbage mécanique
L'Qqu,ipement léger se développe maigre le c.oQt de la traction. L'Qquipe-
ment lourd se vulgarise lentement et son développement est lié à celui de In traction
bovine, Cette mecanisation
des travaux, ;:vec l'equipcment laurd, entrainc une dimi-
nution des éemps de travaux mais l’acquisition do 1~; paire do boeufs et de ce matéric
I-léCl? ssite un gros investissement pour le paysan.
Une paire de boeufs coûte entre 5û et 70.000 F CFA. Le matériel agricole
est subventionné par 1'Etat qui accorde un crédit sur 5 ans. La chaine de base
pour 1’ intensification agricole (1) ‘1’ ariana” est vendu 21 141 201 F CFA (soit
706 kg d’c,rochidc coque par an pendant 5 ans ) ; 1:: chaine "houe sine" 114.896
(soit 575 kg dt arachide coque par an pendant 5 ans. L'équipement léger se dewcloppo
plus vite que l'Équipement lourd. C'est donc un problème d’ordre économique qui
emp@che le drZvcloppement de l'équipement lourd,
3.3. Le désherbage chimique
..- - --
Lo premier facteur limitent a Bte lû trop grande quantite d'eau néccssairo
pour traiter un hectare avec 10 pulvérisateur ;r dos classique (ZOO ?I 400 l/ha).
L'
apparition des traitements ULW (6 10-11 l/ha) a permis le développement en
milieu paysan
des traitements herbicides sur arachide et ma&. Sur mil et sorgho,
le désherbage chimique n'est guère concevable, ;I I’hcurc nctuelle, vu les faibles
rapports de ces cultures e l’hectare. Sur le riz pluvial, la vulqarisation va
commencer.
Ces traitements ULV nécessitent :
- un matériel robuste, fiable (1-a qualit. des piles électriques est
fondamentale)
- des conditions d'application plus strictes ; absence de vent,
vitf2sse d'avancement uniforme, eau pas trop chargec on sais minéraux,
- un bon encadrement en milieu paysan
- un changement d'habitude (époque d'application}
Le deuxième facteur limitant est lc coQt de traitement & l’hectare. A
l’heure actuelle, le prix maximum de 5.000 F CFA a Bté fixé pour le désherbage d’un
hectare d'arachide. Suivant les régions et les rendements obtenus, ce coBt est
parfois difficile a supporter. Dans un premier temps, l e s t r a i t e m e n t s h e r b i c i d e s
pourraient btre subventionnés par le programme agricole comme le sont les ‘engrais
e t L e materie a g r i c o l e .
Les traitements qr anules sont on cours de vulgarisation en milieu paysan.
La principale difficult8 reside dans l'épandage homogène, de faibles quantites ù
l’hectare m@me avec l'adjonction de sable, De plus, il nt y a pas encore d’ épandcur
adapte.

îo,
4. PERSPECTIVES D'AVENIR
Les recherches en Malherbologie vont &tre renforcées par l'affectation
de (;eux malherbologistes dans les deux régions d'avenir : la vallée du fleuve ot
la Casamance.
Les recherches sur les herbicides vont @tre orientées d'une part sur
la mise au point d'herbicides de post-lcvec selectifs des cultures pour augmontcr
la gamme des traitements et d'autre part sur l'incidence de l'utilisation des
herbicides au niveau des systèmes d'exploitation:
La formule d'avenir sera peut-Btro l'incorporation des herbicides avec
les engrais, ce qui permettrait d'augmenter la production en optimisant l'utili-
sation de l'engrais par la culture et en reduisant les adventices.
On a déjà constate chez les paysans un report du temps gagne par 10
désherbage chimique de l'arachide sur les cultures vivrièrcs, ce qui laisse envi-
sager une réduction du deficit vivrier.
5. ZCMCLUSIONS
Les mauvaises herbes sont le deuxième facteur limitant des cultures
aprés l'eau. Trois méthodes de lutte contre les adventices sont utilisées uu Sénégal
le desherbage manuel, mécanique et chimique. Le désherbage manuel traditionnol est
très penible et exige beaucoup de temps et le paysan n'arrive pas a bien contr8ler
ses adventices. Le désherbage mécanique plus rapide nécessite l'achat d'un !!;ctQriel
et d'un moyen de traction animal qui,rostunt cher pour le paysan.
Le désherbage chimique, supprime les premiers binages et sarcle-binages,
neccssitc un bon encadrement pour l'exécution et un changement d'habitude pour
le paysan. Les gains de temps, dQs au desherbage chimique de l'arachide, ourmettent
aux paysans de mieux entretenir ses c5r6alcs (mil ot sorgho) et donc de réduira 1~
déficit vivrier. La solution unique pour la lutta contre les mauvaises herbes
n'existe, sans doute, pas. C'est une "iutto intégrée" associant le déshorbagc mec:%-
nique et chimique qui donne le meilleur résultat.
Le SBnegal passede ics solutions techniques, mécaniques et chimiques
pour lutter contre les mauvaises herbes, Il reste maintenant 3 les vulgariser.
C’est 10 r8le des Sociétes de Devoloppoment qui sont chargées du développement
agricole regional du Senégal.
6 - RESUME
-
-
Après l'eau, les mauvaises herbes sont le dauxième facteur limitant dos
cultures. Le d-esharbage manuel exige beaucoup de temps, le désherbage mécanique un
invostissoment qui
reste cher, le deshorbage chimique un bon encadrement. Le
,SénBr_lül posséde les solutions pour lutter contre les mauvaises herbes, il reste
maintenant à les vulgariser.

Il .
'7. ;EFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
(1) - BENOIT-CATTIN 1977, la m8canisation des exploitations agricoles au
Sénégal.- Dot multi, ISRA CNRA do Bambey SdnBgal
(2)
- BERTRAND R. 1970, Etude pédologiquc de rcconnaissqnce da quelques zonas
dans le département de Sedhiou cn vue du développement de la rizicul-
turc .- IRAT Paris

(3)
- CHARREAU C., R. NICOU 1971, L'amBlioration du profil cultural dans dos
s&ls sableux et sabla-argileux de la zone tropicale sèche Ouest Africain
et ses incidences agronomiques.- Agronomie Tropicale Volume XXVI No2
p. 209 - 255
(4 > - DEUSE J. 1974, ?lalherbologie 1973.- Dot multi. IRAT
CNRA do Bambay SBnBgal
(5)
- DEUSE J. 1975, Malharbolcgie 1973.- Dot multi. ISRA
CNRA de Bambey SénBgal
(6)
- DEUSE J., S. DIALLO 1975, Dossier de Désharbage des cultures vivrièros
dc l'arachide et du cotonnicr.- Dot multi ISRA CNRA de Bambey SénOgal
(7)
- DEUSE 3. 1976, Rapport de synthèse 1975 Malhorbologie.- Doc multi.
ISRA CNRA De Bamboy Sénégal
w - DEUSE J., S. HERNANDEZ 1976, Rapport analytiquo 1975 -
Division Malherbologic.- Dot. Multi. ISRA CNRA de Bambey Sénégal
(9)
- DEUSE 3., S. HERNANDEZ 1976, Deshorbago chimique des cultures au
SénBgal.- Dot. multi. ISRA CNRA ::u Sambcy Séndgai.
(10) - GUILLOUX P. 1973, Les advcnticos on riziculture irriguée dans le delta
du flouvo Sénégal.- Dot. Multi. IRAT CNRA de Bambey Sénégal
(11) - HERNANDEZ S., D. LEJEUNE 1973, Rapport d'activité 1972 Défense des
cultures scctcur Casamanco IAAT/SGfa CNRA do Sambay Sénégal
(12) - HERNANDEZ 5. 1977, Rapport tic synthesc 1976 Division Nalherbologie et
Protection des Stocks. Dot multi, ISRA CNRA :!e Bamboy SBnégal
03) - HERNANDEZ S. 1977, Rapport analytique Division do MalhcrboloCic.-
Dot multi. ISRA CNRA de Bambey Sénégal
(14) - HERNANDEZ S., S. DIALLO 1977, Desherbage chimique des cultures au
Sénégal.- Dot. multi. ISRA CNRA dc Bambay Sénégal
(15) - LEJEUNE D, 1972, Rapport d'activite 1971 Ddfense des cultures Séfa,
secteur IRAT/Casamance,- Doc.multi. CNRA de Bamboy SénBgal
(16) - RAMOND C., J. MONNIER, R. CADOT 1974, Etudes des systèmes techniques de
production pour le Sine-Saloum Sud et Est (cas du système 8-12- ha).-
Dot multi. IRAT CNRA de Dambey Sbnégal
(17) - R I C H A R D J . F . ;
M,. FALL 1976, Le modèle "4Ç" programme linéaire pour
les exploitations agricoles du SineGaloum Sud au Sénégal.- Dec.
multi. IRAT
Paris
- TCHAKERIAN E. 1978, Le riz pluvial on Casamance (publication en cours)
(l*)
?-mn
""iv-...
i
-

12.
ANNEXE 1
PRINCIPALES ADVENTICES DU fiIZ IRRIGUE
VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
ZONE DE RICHARD-TOLL
!
!
!
! JCANTHACECS
, Elytrophorus spicatus
!
!
Hygrophila
auriculata
i Eragrostis diplanchnoPdes
!
!
! Ischaomum rugosurn
!
! JMARANTACEE5ii
! Oryza babthii
!
!
! Oryza longistaminata
Alternanthera scesilis
!
!
, Oryza sp
Philoxcrus vermicularis
!
!
I Panicum sp
!
!
Sporobolus robustus
CONVOLVIJLAVEES
!
!
! -_1
! Vetiveriû nigritana
!
!
Crrssn cretica
!
!,EALJKEES
Ipomea aquatica
!
!
Iponea asarifolia ou repens
! Abutilon pannosum
!
!
! Sida nlba
!
!
CYPERACEES
!
! --m
!
!
Cypcrus articulatus
! Norsiloa crsnulata
!
!
Cypcrus diff ormis
!
!
!
Cyperus esculentus
,JJAGR,KEES
!
!
Cypcrus imbricatus
! Jussiaca sp
!
!
Cypcrus irio
! Jussiaea parcnnis
!
!
Cypcrus maritimus
!
!
Cypcrus rotundus
!
!
Cyperus tenuispica
! Acschynomano indica
!
!
! Sesbania scsban
!
!
Finbristylis miliacea
!
I
Fimbristylis fcrruginea
!
!
! Scoparia dulcis
!
I
Holeocharis atropurpurea
!
!
!
Heloocharis gcniculata
!SOLANACEES
!
!
! Physakis angulata
!
!
Pycrous albomarginatus
!
!
!
I;S_PYENOLEACEES
!
!
Scirpus maritums
! Sphenoclea zcylanica
!
!
Scirpus praelongatus
!
!
!
1
!
! GRAMINEES_
!
!
!
!
I
!
Andropogon gayanus
1
!
!
Cynodon dactylon
!
!
!
Echinocbloa colona
Echinocloa pyramidalis
1
!
!
!
!

13.
A N N E X E 2
PRINCIPALES ADVENTICES DES CULTURES ARROSEES
DE CONTRE SAISON (Tomate)
Delta du fleuvo Sénégal
Antoine CORNET - ORSTOM Dakar
*fztO-:
!! AMARANTACB
1
GRAI4I?JEES
!
i
- - - - - -
!
!
Amaranthus graocizans
!
RristiZa adsconsionis
!
!
Amaranthus wiridis
1
Conchrus bif lorus
!
!
Altcrnanthnra sess'ilis
!
Chloris pricurii
!
!
I
Cycodon dactylon
!
Dactyloctanium aegybtium
; BORRAGINACEES
!
!
!
Digitnria longif lora
!
!
lligitaria volutina
Hzliotropium ovalifolium
!
!
!
Heliotropiun sp.
1
Echinochloa colona
!
!
!
Erngrostis ciliaris
!
! CAPPARIDACEES
!
Ernqrostis trumula
!
!
!
Lzptothrium s2nogalcnsc
!
!
Gynandropsis
gynandra
!
!
!
Cleomrz tonellû
!
MALVACEES
--a.- _m. b....
!
!
f COMMELINACEES
Püwoiiia
zcylanica
!
!
Sids :;lba
!
!
Commclina forskalaci
!
!
!
!
!
! COï'IPOSEES
MOLLUGIrjACEES
1
----P-.-- -
!
!
!
Centaurea sunegalensis
Lii;i<:um diffusum
!
!
!
Gnaphalium spathulatum
LiiilCUirl pt;2rocarpum
!
!
!
Ecliptn
prostrata
Lisii.ur.1 viscosum
!
!
!
Sonecio pcrrottetii
1
!
!
Sonchus 'chevalicri
PAPILIONACEES
-u-w_ ---.
!
!
Sonchus oloracrus
I\\.:schy nomon inciica
!
!
In;iigofCru aspcra
!
; @NVOLVULACEES
-
-
Lotus arabicus
I
Tzphrosia
!
Cressû crctica
purpurza
!
!
Ipomaca coptica
!
!
Ipomaoa coscinosporma
PJRTULACRCEES
!
- -
!
Ipomaea pcs-tigridis
!
Portulacn foliosa
!
Ipomaa.1 triloba
1
Portulaca oleracca
!
Jacquamontia tamnifolia
!
RUBIACEES
!
Merrcmia sp
!
.UI-.--
!
!
BO rruria vzrticillata
! CYPERACEES
!
Olcirnlaztfia lincaris
!
!
Cyporus jeminicus
!
SOLANACEES
!
eu-
Cyperus rotundus
!
Scirpus
!
maritimus
Physolis angulata
!
; EUPHORBIACEES
Solarium nigrum
!
I
Euphorbia acgyptiaca
!
?ZROFULARIACEE~~
!
Euphofbia hirta
!
t
Scopûria !lulcis
!
f FICOIDACEES
!
TILIACEES
..--._1--.
!
!
Sesuvium
portulacastrum
Corchorus tridons
!
!
!
!x
! _ZYOPHYLLACEES : Tribulus terrastris,

14.
A N N E X E f
_II-
PRINCIPALES ESPECES D'ADVENTICES RENCONTREES _
SUR ARACHIDE-MIL-SORGHO-MAIS
h Bambey ot Nioro-du-Rip
1
1
!
Indigof cra hirsuta
!
!
!
!
Crotalaria atrorubcns .
Graminées
!
!
.--me
Crotalaria pcrrottetii
!
!
Brachiaria distichophylla
!
!
Cassia mimosoïdes
!
!
Brachiaria lata
Cassia tora
!
!
!
Brachiaria ramosa
!
Tephrosia bractcolata
!
!
Sosbania
!
Brachiaria xantholeuca
pachycarpa
!
Cenchrus biflorus
!
!
Zornia glochidiata
1
!
!
Chloris pilosa
!
Cpnvolvulacéas-
!
!
Chloris prieurii
Dactyloctoniurn aegyptium
!
Ipomaoa
pes-tigridis
!
!
!
Digitaria vclutina
Ipomaca vagane
!
!
!
!
Pennisetum pcdiccllatum
Ipomaca
!
eriocarpa
!
Ponnisetum violaccum
!
Mcrremia aogyptiaca
!
!
!
!
Sctûria pallidifusca
!
liliacées
!
I
!
!
!
!
Cyperacecs
Corchorus tridcns
!
Corchorus oliotorius
!
!
Cyporus usculcntus
!
!
!
Cyperus rotundus
!
_R_ubiacBcs-
!
!
Fimbristylis exilis
!
!
!
Kyllinga squamulata
Mitracarpus scabor
!
Borruria stachydea
!
!
!
!
!
Commelinacées
Borrcria chactosephala
!
!
!
Pedaliacecs
Commclina
forskalaei
!
--WV-
!
!
Commclina bonghalcnsis
!
!
!
Ccratotheca
scsamoides
!
Sesamum alatum
!
!
OICOTYLEDONES
!
!
!
Cuburbitacées
Malvacrkrs
!
!
!
!
Cucumis me10
!
!
Eibiscus aspcr
!
Colocynthis vulgaris
!
1
L&umineuses
!
!
!
!
Ficoidacées
!
.
!
Rlysicarpus owalifolius
!
!
!
Indigofera astragalina
Scsuvium portulacastrum
!
1
!
Indtigofera suffruticosa
1
!
!
1”

15.
A N N E X E 4
PRINCIPALES ADVENTICES DU RIZ PLUVIAL ET DE L'ARACHIDE
MIL - SORGHO - MA?S
zou DE SEFA (CASAMANCE)
l
~ I
!
.
!
MJINOCCITYLEDONES
COMPOSEES
I
I
!
Graminées
1
Sphaeranthus sencgalensis
!
!
1
Wornonia perrottctii
1
1
Digitaria velutina
!
Dactyloctenium aegyptium
I
!
CONVOLVULACEES
1
I
!
Echinochloa colona
!
Ipomaea eriocarpa
!
I
Eleusine indica
I
J a c q u e m o n t i a t a m n i f o l i a .
I
!
!
Paspalum scrobiculatum
Merremia tridcntala
I
!
I
1
!
Panicum subalbidum
!
CUCURBITACEES
1
!
Setaria palliflifusca
!
Cucumis me10
!
!
!
!
!
Chloris pilosa
!
EUPHOCBIACEES
%I_I
!
!
Brachiaria lata
!
Euphorbia hirta
!
!
Eragrostis tromula
!
Acalypha ciliata
!
!
I
, DICOTYLEDONES
Phyllanthus
maderaspatensis
!
-II.
!
!
i'
Lequmineuses
1
L_ABIEES
!
!
!
Alysicarpus ovalifolius
Hyptis suavealens
!
!
Crotalaria retusa
!
!
!
Tephrosia
!
MALVACEES
!
!
bractcolata
!
Hibiscus sabdariffa
!
!
Cassia tora
Indigofera
astragalina
!
Sida alba
!
!
!
Urena lobata
!
!
Dosmodium tortuosum
!
I
! AMARANTACEES
UNAGRACEES
!
!
1
Achyranthos argentea
!
Jussiaea lcptocarpa
1
!
!
I
I
Colosia trigyna
!
!
! RUBIACEES
!
I
!
Borrcria stachydca
I
!
!
Mitracarpus scabcr
t
I
!
!
!
I
*
I
I
!
!
I
!
!
1
I
!
I

16.
ANNEXE 5
PRINCIPALES ADVENTICES DU RIZ IRRIGUE
ZONE DE DJIBELOR (CASAMANCE)
A-h*-*-
-TTI-r..--
-
-
-i
!
! klûNOCOTYLEDONES
rTe_l--‘-U_
, COMPOSEES
--u_
!
Graminées
!
Grangea Maderaspatana
!
!
Digitaria vclutina
!
Sphacranthus sencgalensis
!
!
Echinochloa colona
!
!
, CONVOLVULACEES
!
Loorsia hexandra
w-I_
!
!
Panicum subalbidum
!
Ipomaoa criocarpa
!
!
Sctaria pellidifusca
!
!
!
, ELJPHORBIACEES
Eragrostis trcmula
.
!
!
Paspalum scrobiculatum
!
Euphorbia hirta
!
!
Eleusine indica
!
!
, LABIEES
!
- .--
!
!
lZCperacées_
!
Hyptis susvsolens
!
!
!
!
!
Cyperus difformis
, LYTRACEES
-.--_1
!
!
Fimbristylis oxillis
!
Ammanio sencgalcnsis
!
!
Fuircna umbellata
!
!
!
Heliocharis geniculata
, J'lARSILEACEES
!
!
Kyllinga pumila
!
lVarsil~:a crsnulûtû
!
!
!
! DICOTYLEDONKlS
, IYMPHEACEES
!
LBqumineuses-
!
Nymphna lotus
!
!
; ~ILLIFERES
!
!
Alysicarpus
ovalifolius
-u_
!
!
Grotnlaria retusa
!
Ccntell:-1 asiatica
!
!
Desmodium
tortuosum
; QJIAGRACEES
!
1
jcanthacéas
!
!
Hygrophyla scnegalensis
!
Jussinea lcptocarpa
!
!
!
Nelsonia canescens
; j3CROFULARIACEES
!
!
!
pmarantacécs-
!
Bacopn dccumbens
!
!
Altcrnanthara scssilis
1
I
1
!
!
Ama?anthus spinosus
!
!
I
!
!
!
*
!
!
!
!
!
!

ANNEXE 6
METHODOLOGIE- UTILISEE PAR L’ ISRA POUR LES ESSAIS HERBICIDES
La méthode CEB (Commission d’Essnis
B i o l o g i q u e s de l a S o c i é t é f r a n ç a i s o
d o P h y t i a t r i o e t d e P h y t o p h a r m a c i c ) a 6tQ retenue:Le p r o c e s s u s expdrimontal
comprend t r o i s c a t é g o r i e s d ’ e s s a i s : e s s a i s d o c o m p o r t e m e n t , d e s é l e c t i v i t é , d e
valeur pratique (rentabilité Economique).
1 . Essnis de comportement
Ces assais,
impltintes sur des cultures envahies d'adventices, permettent
d'étudier l’efficacité des herbicides et d'éwaluor le degre de sensibilité apparent
d o l a p l a n t e c u l t i v é e . Chaque herbicide est teste B 3 doses.
Le dispositif cxperimontal compr::nd 3 rdpétitions, chaque parcelle
traitée est adjacente à une parcelle témoin. Dans chaque répbtition les 3 doses
d'herbicides sont disposées en ordre croissant. Las observations visuelles selon
1'Qchp:lon CEEI en valeur relative par rapport 5 In parcelle témoin adjacento, ne
donnent pas lieu .?I une interpretation statistique. Par contre les comptages floris-
tiquos par jets d'anneaux
donnent lieu Si une interprétation statistique. Pour les
besoins dos observations les parcelles sont I.aissées enherbées plus longtemps que
dans La pratique des cultures. A u c u n e peaee d e recolte n i d ’ a d v e n t i c e s n ’ e s t effcc-
tuéa.
Ces essais nous permettent de détcrminor la dose minimum efficace des
herbicides (doses N).
2. Essais de sélectivité
Ces essais, implantes sur des cultures propres permettent d'6tudicr
l’influence dos herbicides sur la plante cultiveo par la mcsurc des Qléments da
production en dehcrs de tout facteur de variation tel quo la concurrence des mou-
vaiscs herbes.
Le dispositif expérimental est un essai bloc de Fisher à 6-B répétitions
a v e c randomisatiorl t o t a l e . C h a q u e herbicide est testé h trois doses : l a d o s e
m i n i m a l e d ‘sfficacite ( N ) ,
la dose double (2 N), dose triplz (3 N). Le témoin de
référence herbicide est aussi appliqué 3. ces 3 doses. Toutrs les parcelias sont
maintenuos proprespendant toute la duréo de .la culture. Les rendements cbtonus sur
l e s iiiffércnts traitcmcnts f o n t l ’ o b j e t d ’ u n e a n a l y s e s t a t i s t i q u e . D e p l u s l e s
notations visucllcs de phytotoxicité permettent d'Bvaluer la marge de sBcurit6
d o n t o n d i s p o s e v i s - a - vis de la culture considérée.
3. &Sais de valeur pratique
Lo but de ces essais est de suivre dans des conditions pratiques l'effi-
tacite et la rentabilité des herbicides ayant donné do bonnoeporfarmances dans les
deux types d'essais précédents, Ces essais sont implantés dans des cultures envahies
do mauvaises herbos.
Des essais de formulation sont effectués pour Qtudier le mode d’appli-
cation dos herbicides. Les arrières effets des traitemonts herbicides sont évalués
l’année suivante par la culture de plantes sonsibles.
Les traitemonts herbicides dos essais do comportement et de selcctivité
s o n t cffectu8s h 4 0 0 l/ha avec un pulvérisatour de précision PULVAL à pression
constante; dquipé d’une rampe de 1,2 nétrc avec 4 buses rouqes ALBUZ.

.
ANNEXE 7
- - - -
DEBIT DES HERBICIDES APPLIQUES EN U.L.V.
LAAI...
a----
1 Herbicides nom commer-fProduit:Quanti-!Bouil- iA$pa- !Buse
:Débit f
'commcr- *tB dlmJli.c
'reil
!( cou-
.rm3/mn
! cial
jl/ha
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jleur) ;
jl/hn
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4,2. 1 5,8 , 10
! HANDY ! Jaune !
70 ,.
!
!
HERBICIDES GRANULES APPLICABLES SUR ARACHIDE
AU SENEGAL
'#erbicidcs nom !Produit com- i S:ible
jQuantit8
i
I commercial
!mercial
; kg/ha
;totale épant
!
!
!
1
;due kg/ha ;
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!TREFLAN
3 G !
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64 !
100
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!
5G!
24
!
76 !
100 !
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1
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!STOMP
3G!
45
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55 !
100
!
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1
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!
fCOSEX
4G;
25'
- I -
75 !
100 !
.
!
!
!

1 9
Troisième SymPosium COLUMA sur le désherbage des Cultures tropicales
Dakar (Sdnégal), 17 - 21 Soptembra 1978
RAPPORT GENERAL SUR LE DESHERBAGE DU MAIS, i4IL
a--..* SORGHO
par S. Hernandcz, ingénieur de Rocherchos IRAT,
détache à 1'ISRA - Chef Division Malherbologie
CNRA - BAMEEY, (Sénégal).
COMMUNICATIONS PRESENTEES :
- - --. - - -
1 .- ALKAMPER, DO VA;J LONG -‘Interaction entre engrais et adventices
Centre de Recherchas Tropicales - Justus Licbig Univcrsity GIESSEN
République Fédérale d'Allemagne.
2 .- DEUSE, HERNRNDEZ - Essais de désherbage chimique SUP le sorgho au
Sénégal
Institut do Rechorchcs d'Agronomie Tropicalo ot des Cultures Vi-
vrilros, France
Institut Sénégalais des Recherches agricolus, S6n6gal.
3.- DEUSE, IHERPJRNDEZ,
Essais de désherbago du mil nain au Sénégal
Institut da Rcchorches d*Agranomic tropicalo et dos Cultures vi-
vrieros, France
Institut sbnégalnis de Recherches agricoles, SGn$~al.
4 . - OGE3RN,
:iAMSFIELD GR 7 nouveau stimulant gorninatif pour la lutte
contra 10 striga harmonthica dons les céréales,
Instituto f'or agricultural Roscarch, Zaria
NIGERIA,

20
1 .- Ces cérealcs constituant avec le riz la base de l'alimentation des
populations

de l'Afrique de l'Ouest. Elles sont cultivéos en majeure partie
dans de petites exploitations qui commencent à utiliser les moyens de pro-
duction modernes tels que l'engrais, semences sélectionnses, travail profond
du sol et la mécanisation. Les herbicides sont
encore peu utilises a oart sur
l e
.
mars.
Les adventices entrent très tBt en compétition avec les céreales
pour leur alimentation hydriquc minérale et éncrgetique. Dans la zone
sahélicnne,

la compétition pour l'eau est la plus importante surtout dans
l e s regions o ù l e s p r é c i p i t a t i o n s a r r i v e n t t o u t j u s t e B c o u v r i r l e s besoins
en eau dos plantes. Cette zone
est caractérisée par un debut aléatoire de
l’hivernage qui commence souvent par des pluies parasites insuffisantes pour
10 semis mais qui permettent la levée et le dévoloppcment des adventices.
Ces pluies
parasites peuvent permettra aux paysans équipés de faire un labour
ou une façon culturale
superficielle avant le semis,
Les méthodes de lutte contre les adventices sont de 3 typos :
manuelles,
mécaniques et chimiques. Le désherbage manuei est la methode la
plus répandue bien que très pénible et très exigent0 en main d’oeuwrc. Le
premier sarclage souvent associ6 au démariage doit intervenir dans les 10 à
15 jours apres le semis, le deuxisme, 15 jours aprbs et les autres étant
effectués à la demande.
Le dosherbago mécanique (sarcla-binage) permet un désherbage rapide
des interlignes mais nécessite un moyen de traction ot du matériel qui ropré-
sentent un gros investissement pour le paysan. Un assiste au dévcloppcmsnt
d'une
certaine mécanisation par l’introductiun do la culture attcléo (ovinc,
équine, bovine) et h la mise au point de nombreux outils de sarclago,
Le ddsherbage chimique ost peu repandu et demande une technicité
certaine au paysan qu'il faut initior à cette nouvelle méthode culturale.
L’apparition du traitcment USV (Ultra Sas Volume) pourrait permettre Ic dé-
veloppement des traitements herbicides en milieu paysan. Les resultats obte-
nus
a v e c l e s !?erbicides yormottent
d c r e t a r d e r 10 premier s a r c l a g e d e 3 à
4 semaines ot donc d’économiser 1 a 2 sarclages manuels (ou sarcla-binagcj
par culture comme c'est souvent 10 cas avec l’atrazine sur maPs dans la sud
du Sénégal.
ilais dans certaines régions, vu les faibles rapports du mil ot
du sorgho et le coQt du traitement, le désherbage chimique n'est guère
concevable.

2 .- Si la culture du maPs est marginale dans les zones de climat sahélien,
reduite dans les zones comprises entre 000 et 900 mm, elle devient tout à
fait commune dans les zones de climat soudano-sahGlicn (900 a 1 ~OC! mrn), on
zone
équatoriale et en altitude. C'est une planto oxtrûmomcnt sensible à la
concurrence des adventices. En effet, elle lèva plus lentement que colles-ci
et ne
recouvre complétemant le sol que 2 ou 3 mois apres le semis.
Dans leurs communications Messieurs AL%.?HPER ot DDVAN LONG ont
étudié l’interaction entre 3 doses dlcngrais comp.loxos NPK et la competition
de
certaines adventices associées au maYs, riz et avoina : Avona fatua
Stellar ia ai.., Vicia..vill-osa avec l'avoine, Sctarig unifia
s a n q u i n a l i s Amaranthus r e t r o f l e x u s a v e c 10 mafe, .k riz rou94. gchinpchlca
- - -
colona avec le riz. Il qparaft que le mars ~sk ~1~s sensible à ses Munnt-ic, YS
associees que l'avoine et le riz ,*

21
Pour mettre on évidence la compétition de chaque adventice sur le
mars,
ils ont compard au bout do 6, 9 et 73 semaines epr8s le semis pour cha-
que adventice en compétition avec le mars et 10 ill3YS seul :
- le, poids de matigre sechc produit
- le pourcentage de perte de récolte dOcà chaque adventice
- les quantités d'azote
prélevées.
Dans les premieres semaines, le développonant du maïs est freiné
par les adventices bien que leurs tailles soient negligeables. A la fin do
l'essai,
les rendements en matière shche des adventices etaient 2 fois plus
élevé quo
sur le maTs. Les pertes de rendemont colculées sont de l'ordre de
60 à 70 $ avec Setaria viridis, de 50 h.76 5 avec 3 iqitaria sanquinalis et
^.
de '20 à R3Y$ avec Rmaranthus retrofloxus.
En préscnco de chaque odvcnticc le .moïs pr61Uvo 2 à 3 fols moins
d'azote que celle-ci. La rapidité et la grande quantité dlélomcnts nutri-
tifs prélevée
par les adventices sont une des principales causes de baisse
de
rondemont. D'où la nécessité d'éliminer précoconont ces adventices.
Jûns un autre essai, les auteurs ont etudi6 l'influence de le qua-
lité du contrdle des adventices 3~212 les 3 memes dosus d'engrais sur les
rendements suivi d'une étude économique. Ainsi, dens un champ trbs onhcrbé
l'application dos engrais n'entraine pas d'accroissomont de rendement
Par
??
contre entre un desharbagc insuffisant avec la Z-L; -C et un contr8lc optimum
avec ltC!léog6saprim, les rcndcmonts augmcntont respectivement de 35 à 44 q/he.
et 44 à 59
q,h,
L'Btude économique montre quo le rapport bénéfice-coût dos
engrais ost do 1,7 en présence des advonticos ce qui est insuffisant, 2,5
avec le dosherbage chimique à 2-4-D et de 5 nvoc lo contrble optimum de
l'Oléogésaprim, Celle-ci permet de voir les portos occnsionnées par les ndven-
ticos sur 10s rendements et sur le manque à gagner do l'investissement engrais
lorsque lo contrdlc des adventices est négligé.
3 .- Le sorgho ost cultivé sur plus de 15 millions d'hoctares en Afrique tro-
picale. Les principaux peys sont le NigBria : 5.203.000 ha, l'Ethiopie
4.8OO.OOC ha, le
Niger : 1.750.000 ha, la Haute Volte : 1.500.000 ha, le
Soudan : 'l.35O.COO ha. Los rcndcmdnts restent faibles, de l'ordre de 500
à 1000 kg par ha. En Afrique do llOuest, 10 sorgho reste uns culture vi-
vrière importante quo Ilon rencontre soit en champ de culture pure soit on
culture plus ou moins associée, la planto étant seneo dans une légumincusc
(arachide en genéral). Les mÉthodos traditionnellos do dgsherbagc se font
manuellemont
à l'aide d'un outil qui varie on fonction des populations (hi-
laire, dnba, etc... ). Cependant, dans plusieurs pays, le développement de le
cuit ure attoléo (asinc,
équine ou bovine) a permis do vulgariser différents
instruments do sarcla-binage. Cela nbcossito alors un semis en ligne, qui,
dans certains cas est réalisé au semoir.
Dens la communication sur les essais do desherbage chimique sur le
sorgho au Sonégal, les auteurs rapportont les resultats .obtonus pendant 10s
campagnes 1974/75/76 avec la variété 51/69 à Nioro-du-Rip dans la sud du
Sino Saloum. Los rocherchas sont menees selon la mbthodologio pr$conisée par
la
Commission drEssais Biologiques (C.E.B) de la SociGté Françaiso do Phytia-
trie de Phytopharmacie. Elle comprend dos essais do comportement qui pormot-
tant de détorminor la dose minimum efficace des horbicidos, des essais de sé-
loctivité qui tostont la phytiotaxité dos herbicides sur la plant0 cultive0 et

des ossais de rentabilité qui permettent de juger de la valeur des traitements
herbicides.

Lc flore adventice est composée un grande partie de graminéos(u-
taria vélutine, Dactyloctenium aéqyptum, Brachiaria lota- et ramosa, Cenchrus-
biflorus) de CommélinacBes (Commelina forskalei) do Dicotylédones (Hibiscu.!
aspcr : Borraria Sesbania mycarpa,).
-------d
10 herbicides ont Bté dtudiés on.prs-semis incorporas et post-semis pré-lové2
sur le sol humide. D'une maniere générale, les herbicides de post scm.i.sp+lcve;,
ont

u no
moillouro efficacité que toux de pré-somis incorporés.
- Herbicides ds pré-semis incorporés
---.
- l*alochloro a une bonne efficacit6
-
sur les grnminées'mais contrc9lo
mal les cyperacees et les dicotylédones telles quo :
Hibiscus, Corchorus, ilit,racarpus, Plerramia, Ipomo, Acnnthospermum, IndiqofTor3-.
Aux doses tostéos on nla pas note do toxicité, sur lu sorgho.
- l'atrezinc a uno officacite moycnno h ussoz bonne sur les graminéas
et les dicotylédones. Les plantes résistantes sont les Commolina, Diqitnria,
-recharia, Borrcria
-m.---w> Kyllinga. On nla pas note dc toxicité sur le sorgho.
- Horbicidos do post semis préylevbe
- l*atrazinc
: a ou uno bonne cfficacito on 1975 et une mauvaise
-V_I_-
en 1976. Il semble quo 10 comportement de
llntrazinc dépondc des conditions
du milieu apres l'application.
- elachloro + atrazinc : 21 la doso do
--.
1.5CO + 500 g m.a/ha lo me-
lange a une tres bonne efficacitk à l'ég3rd des gramineos et uno bonne offi-
cncité vis-à-vis des dicotylédones. C'est
notre tenain de réfgrencc. Les
plantos resistûntcs sont
las
norroria, IGtracnr~ ot Kyllinga. On n'a
--II -
pas noté do phytotoxicite sur le sorgho.
. propachlorc .t. atrazine
-
-
- : présent@ uno officacite inférieure
au temoin de réfercnco et a BtQ abandonné
. atrazino + torbutryno : le mélange 3 la dose de 1.500 g non-
tre une bonne officacit6 en 1375 sur 1~s graminéos et las di-
cotylédonos,
mais une médiocre on 1376. Les plantes résistan-
tes sontlcs Eroria, Kyllinga. Co molange semble prometteur
et son étude sera poursuivie:
. métolachlor s + atrazino : les doux associations ont montre
une bonne efficacit0 sur les qramineos surtout sur las Bra-
charias ,Lss plant es r6sistantos sont 10s Commclina, CJJI=S,
Kyllinqa, Borroria, Hibiscus. En ossais de sélectivité, un-
offot dépressif à la lcvéa a 6té observe sur le soroho aux
doses txiples plus important dans la formulation (Ii5 : 1)
quo (2 : 1). Ces associations sont prometteuses mais devront
~tro comparées au tdmoin de rsférenco avant d'btro autorisées
% 13 vulgarisation.
. RE 19790 a montré uns officacit6 nulle sur la flore advon-
tice.

Les essais réalisés sur la varigté 51-67 Zi Bioro du !?ip ont confirno
la bonne efficacité et l'absence de toxicité du mélange alachlorc + atrazino
à (1.500 t 500) g m.a/ha appliqué en post-semis prolovec sur sol humide. Ce
mélange est proposé à 12 vulgarisation sur lo
variS 51-69 dans lo Sine Saloun.
Do nouvelles associations utrnzinc + torbutryno ct ûtrazine + métolnchlor sont
promottauses ot leurs études seront poursuivies,
4 . - Pour le mil (Ponnisctum typhoPdes STAFF) on estime qu'il y aurait en
Afrique de l'Ouest environ Ill millions
d'hcctaros cultivés dont 5 millions
au Nigériz, 1,7 millions au
Niger, 600.000 au Tched, ot au Sénégal, 500.000
au i,lali, 4CO.000 en Haute Voltû,

100.000 en CBtc Yiivoire. Cette céreale fait
aussi l'objet dlunc culture non négligeable au TOGO, Zenin, Ghana. Les rcndo-
ments moyoris sont mal connus car prcsquc toute 13 r.Scolto est ûutoconsommée,
ils seraient de l'ordre de 5 à 6 quintnux/hectcro.
Les techniques de d4sherbag.s
sont mûnuollcs et réalisées avec des instruments traditionnels comme pour lc
mars et le sorgho, on assiste dans certains pays à un d6voloppement de le
mécanisation osscnticllcmcnt en
traction animalo, Le semis en ligne facilite
l'utilisation des houes tractdes ou d'instruments plus perfectionnes pouvant
travailler plusieurs interlignes (polycultcur par excmplo). La culture méca-
nique sur le mil est peu rcpandue.
Si on a mis en nvidonco des effets spectaculaires en culture inten-
sive, (travail profond du sol, engrais, demariage precoce) cette dernière est
peur lfinstaht peu rbpanduc. Le mil traditionnel restant essentiellement une
culture vivricro peu commcrcialisee et a faible rapport, Les faibles rcndc-
monts du mil ot lc deficit vivricr ont entrain6 des recherches
pour lc mise
au point au C:i!3!7 de Bambcy, d'un mil nain a cycle court mené en culture in-
tensive ut A fort rondement/hcctare, Malhcurcusomont COS varietes ne sont pos
encore vulgnrisécs. En culturs intensive co mil nain est beaucoup plus sensi-
ble à la concurronco des adventices surtout au niveau de l*alimcntation hy-
driquc.
Dans la communication sur le desherbage chimique du mil nain au
SQnégal, les résultats présentes concornont 10s ossais monés à Oambey et Nioro
du Rip pondar,t les campzgncs 1773/74/75/76. La m8me méthodologie que pour le
sorgho a et? utilisso. 15 herbicides ont eté tostGs en pré-semis incorpor8 et
post-semis prfilev&sur sol humide. La propazina et la terbutrylarinc en post-
semis ont un m8mc spectre d'efficûcits, mois diff6ront par leur phytotoxicite
nulle pour la propazino forte pour la terbutrylazino. Lour officacitg est
moyenne
contra las graminbes, tr8s bonne sur Cypérus ot nulle sur 1c Commelins
f orskalei-. L'atrazinc on prelcvéc-. s'est montrée interessantc mais phytotoxiquo
0t elle ne contrBle pas les Diqitaria, Erachiaria, Commclinat
- ,--
L'oxadiazon en pralevéo donne ugnlemsnt un bon desherbage, mais est
lui aussi phytotoxique. Il ne contr8lc pas 10s *orus, Picmbrystilis,
Commolinn, tlibiscus.
Le mélange atrazinc f propûzino ûpplique sn post-semis
préle& sur sol humide 21 500 + 500 g m.a/ha a donne dtexccllents rGsultnts,
et n'est pas phytotoxique pour le mil nain. Los plantes résistantes sont les
Kyllinga et Mitracarpus. Ce mélange est propose pour 10s ossaiç agronomiques
sur le mil nain dans les régions de Thiès, Diourbel et Sine Saloum. Ce résul-
tat domeure au nivoau de la recherche du fait de la non vulgarisation du mil
nain ct do la non commercialisation de la Propazine,
5,- La communication sur la lutte contre le Strits *hormonthica sur mass et
sorgho do I~i. OGBORN nous apporto un nouveau stimulant gorminati'on cfficaco,

24
10 GR 7. Crust un derive synthetique du Strigol ot a éto testé au champ à Samaru
(Nigéria). En 177.5, sur mals une application precoco de 600 g m.a/ha de GA 7
a accru significativement le rondement on grain ai; la taille des tiges et
augmente la loveo du Striga. En 1977, un traitemont d'une semaine avant le
semis a 200, 4OO, 800 g m.a/h a fut appliqué sur maPs,sorgho. Les rosultats
montront quo 10s doses de 200 ot 400 g etaiont trus activas cn juin-juillet
et que 10 Striga germait plus vito pendant 10 mois dloobt que les culturas
normales. Elk?s ne sont pas actives on septombro. La doso do 800 g do GR 7
est plus active et le reste jusqu'en septombro.
6 .- En conclusion, nous pouvons dire quo sur maP3, les rbsultats présentés
nous montront que la reponso des engrais ne sera clcvéo que si le paysan
contr8le bion SOS adventices, d'où l'i.ntor@t des hurbicidos qui permettront
de mieux rentabiliser les engrais. Los desherbagos chimiques mis au point au
Sénégal resto à vulgariser. ?uant a celui du mil nain, il fournit un oxccllent
outil de travail pour 103 essais agronomiques.
La GR 7 nous apporte un moyen nouveau de lutta contra le Striqa
hcrmonthica dans les cultures do mars et sorgho.

25
Troisiéme Symposium COLUMA sur le Désherbage des Cultures Tropicales
Dakar (Sénégal), 17 - 2 1 s e p t e m b r e 1978
ESSAI DE DESHERBAGE CHIMIWUE DU SURGHO AU SENEGAL
p a r J.P.L. DEUSE
Service de Phytopharmacie
Centre de Recherches GERDST-IRAT
34032 MONTPELLIER CEDEX FRT\\IKE
S. HERNANDEZ
D i v i s i o n d e M a l h e r b o l o g i e ISRA - B a m b e y S é n é g a l
INTRODUCTIDrJ-
Le s o r g h o o c c u p e u n e p l a c e i m p o r t a n t e d a n s l e s c u l t u r e s c é r é a l i è r e s
d u Senégal. Il e s t , e n genéral, l a c é r é a l e p r i n c i p a l e a u S u d d u S i n e - s a l o u m
a u S é n é g a l - o r i e n t a l e t s u r l e s s o l s “dek” d u C e n t r e N o r d d u b a s s i n a r a c h i d i e r .
En Casamancc et dans le Sud du S é n é g a l - o r i e n t a l i l p a r t a g e a v e c l e m i l e t l e
malts l e rBlo t i e d e u x i è m e c é r é a l e a p r è s l e r i z . L e s s u r f a c e s c o n s a c r é e s à c e t t e
c u l t u r e s o n t d e l ’ o r d r e d e 3 à 400 gOn h a e t l e s r e n d e m e n t s c r o i s s e n t d u N o r d
v e r s l e S u d d e 400 à 1 8 0 0 kg/ha.
Pendant le debut d e s o n c y c l e , s a vegétation l e n t e e t l a c r o i s s a n c e
rapide des mauvaises herbes imposent un premier sarclage précoce 10 jours
après le semis, u n d e u x i è m e “5 j o u r s a p r b s e t p a r f o i s u n troisieme. L e p r e m i e r
mois d e c u l t u r e c o n s t i t u e , a v e c l e s s e m i s , démariaga, b i n a g e , u n veritable
g o u l o t d’dtranglement p o u r l ’ u t i l i s a t i o n d e l a m a i n d ’ o e u v r e . L e desherbage
chimique soulage le paysan de deux manières
: en rdduisant le nombre de sar-
clages e t leur duree. Il p e r m e t l e r e p o r t d u p r e m i e r b i n a g e d e 3 à 4 s e m a i n e s
e t p a r f o i s mBme l ’ a b s e n c e d e s a r c l a g e p e n d a n t touta l a d u r é e d e l a c u l t u r e .
L e s premieres r e c h e r c h e s s u r l e d é s h e r b a g e c h i m i q u e d u s o r g h o o n t
commencé en 1971. Les premiers resultats
des essais de comportement ont éte
p r é s e n t e s p a r P . JAN (COLUPIA 1 9 7 3 ) .
L e s r é s u l t a t s p r é s e n t é s d a n s c e t t e c o m m u n i c a t i o n n e c o n c e r n e n t suc
l e s e s s a i s roalisés à Nioro-du-Kip (Sud Sine-saloum) pendant les campagnes
1 9 7 4 - 1 9 7 5 - 1 9 7 6 . E n e f f e t l e s e s s a i s m e n é s à Bambey o n t c o n d u i t à l e u r a b a n -
d o n d u f a i t d e l a m a u v a i s e c r o i s s a n c e d u s o r g h o s a n s q u ’ o n e n a f t d é c e l é l e s
causes exact es. I l s e m b l e q u e l e oorgho s e t r o u v e e n m e i l l e u r e s c o n d i t i o n s
d e c u l t u r e B ÎJioro-du-Rip.
1 - FIETHODES EXPERIMENTALES ET MATERIEL UTILISE
Les recherches sur le désherbage chimique sont menées selon la mé-
t h o d o l o g i e preconisée p a r l a C o m m i s s i o n dIEssais B i o l o g i q u e s (C.E.D’) d e l a
Société française de Phytiatrie et Phytopharmacie dont les principales carac-
t é r i s t i q u e s s o n t rappelde c i - a p r b s .
Essais de comportement : I m p l a n t é s s u r d e s j a c h è r e s , i l s p e r m e t t e n t
d ’ é t u d i e r l ’ e f f i c a c i t é d e s h e r b i c i d e s s u r l e s a d v e n t i c e s e t d’evaluer l e degre .
d e sensibilitb a p p a r e n t d e l a p l a n t e cultiveo. Chaque h e r b i c i d e e s t t e s t é à
3 doses.

26
L e dispositif e x p é r i m e n t a l c o m p r e n d 3 rep6titions, c h a q u e p a r c e l l e
t r a i t é e e s t a d j a c e n t e à u n e p a r c e l l e t é m o i n . D a n s c h a q u e r é p é t i t i o n l e s 3
d o s e s d ’ h e r b i c i d e s s o n t d i s p o s é e s e n .ordre c r o i s s a n t . L e s o b s e r v a t i o n s v i -
s u e l l e s selon.l’échelle CEEI e n v a l e u r r e l a t i v e p a r r a p p o r t à l a p a r c e l l e
temoin a d j a c e n t e ,
n e d o n n e n t p a s l i e u à u n e interprotation
s t a t i s t i q u e . P a r
c o n t r e l e s c o m p t a g e s f l o r i s t i q u e s p a r j e t s d ’ a n n e a u x d o n n e n t l i e u à u n e i n t e r -
p r é t a t i o n s t n t i s t i q u e . P o u r l e s b e s o i n s d e s observations l e s p a r c e l l e s s o n t
l a i s s é e s enharbdes p l u s l o n g t e m p s q u e d a n s l a p r a t i q u e d e s c u l t u r e s . A u c u n e
p e s é e d e r é c o l t e n i dlabventice n ’ e s t effectueo. Cos essais nous permettent
d e d é t e r m i n e r la d o s e m i n i m u m e f f i c a c e d e s h c r b i c i d a s ( d o s e N ) .
E s s a i s d e s é l e c t i v i t é
-
-
: I m p l a n t é s s u r d o s c u l t u r e s p r o p r e s i l s
p e r m e t t e n t d ’ é t u d i e r l ’ i n f l u e n c e d e s h e r b i c i d e s s u r l a p l a n t e c u l t i v é e p a r
la mesure des éléments de production en dehors d e t o u t f a c t e u r d e v a r i a t i o n
te1 quo la concurrence des mauvaises herbes.
L e d i s p o s i t i f exp6rimantal e s t u n b l o c d e lisher à 6 r é p é t i t i o n s
a v e c r a n d o m i s a t i o n t o t a l e . C h a q u e h e r b i c i d e e s t teste a t r o i s d o s e s : l a d o s e
m i n i m a l e d’efficacito (PJ), l a d o s e d o u b l e ( 2 id), doso t r i p l e ( 3 N). L e temoin
d e r é f é r e n c e herbicide e s t a u s s i a p p l i q u e à ces 3 d o s e s . T o u t e s l e s parcelles
s o n t m a i n t e n u e s p r o p r e s p e n d a n t t o u t e l a duréo d c l a c u l t u r e . L e s r e n d e m e n t s
o b t e n u s s u r lns d i f f é r e n t s t r a i t e m e n t s f o n t lrobjoY d ’ u n e a n a l y s e s t a t i s t i q u e .
D e p l u s l e s n o t a t i o n s v i s u e l l e s d e phytotoxicitti p e r m e t t e n t &Valuer l a m a r g e
d e s é c u r i t é d o n t o n d i s p o s e v i s - à - v i s de l a c u l t u r e considerée.
1 .l. C o n d i t i o n s qdnérales d e s e s s a i s
-
-
-
-
, s o l s "dek-diar"
-
-
-
f e r r u g i n e u x t r o p i c a u x lossiwos hydromorphes à
t a c h e s e t a c o n c r é t i o n s , a r g i l e + l i m o n 11 ,5 :;J, matiore organique 0,61, pf-l &,1,
CEC 3 mo/lOD g.
, vairété
-
- : 5 1 - 6 3 s e m i s Il,9 x Cl,5 m 10 !:g/ha
. ’ traitement des semences
-.-
: 7 4 - 7 5 (Thirarne 2 5 $ + dieldrino 2 5 ;,:)
3 0 0 g/lOO k g .
7 6 ( c a r b o f u r a n 2 0 7: t captafol
1 0 $ + b o n o m y l III $) 2 0 0 g/lOfl k g .
wareil de traitement : p u l v é r i s a t e u r PULVAL à a i r c o m p r i m é m u n i
d’une buse’TK5.
, Zuantité d e b o u i l l i e : 4 0 0 l/ha.
!Jluviométrie : 1974 : 620 mm ; 1975 : i ,015 mm ;
?
1976 : 760 mm.
- L e s p l u v i o m é t r i e s t o t a l e s e n 1 9 7 4 - 7 6 s o n t assez b o n n e s e t p r o c h e s
de la moyenne (860 mm),
en 1975 pluviométrie oxc6dontaire.
- L a p l u v i o m é t r i e d u p r e m i e r m o i ç d e c u l t u r e é t a i t de 176 m m e n 1 9 7 4 ;
243 mm en 1975 et 150 mm en 1976.
. F l o r e adventice
: l a c o m p o s i t i o n d e l a f l o r e a d v e n t i c e e s t obte-
nua p a r l e c o m p t a g e , pour chaque esp&cc, d e s i n d i v i d u s presents à llint6rieur
d’un a n n e a u d e 3 0 c m d e diam&tre ( j e t a u h a s a r d ) ü r a i s o n d e 1 0 j e t s p a r p a r -
c e l l e ,
L e f l o r e e s t c o n s t i t u é e e n granda p a r t i e de g r a m i n é e s ( D i g i t a r i a vclu-
t i n a , D a c t y l o c t c n i u m a e q y p t i u m ,
-A-P
Brachiaria lata et Tarnosa, Cenchrus bifl%)
dcommelinacGes ( C o m m e l i n a f o r s k a l a e i ) e t d e DicotylQdones
-_CI_
( H i b i s c u s asps,
Borreria s t a c h y d e a , Sesbania p a c h y c a r p a ) .

2 7
TABLEAU X0 'l- : RELEVE DES ESPECES RENCONTREES
FIONOCOTY LEDCI':ES
me-
Indigofera hirsuta
Crotalaria atrorubons
Graminees
II_-
Crotalaria perrottctii
Cassis mimosaSdes
Brachiaria distichophylla
/
Cassis tora
Brachiariû lata
Ïophrosia bractcolata
Brachiaria ramosa
Sosbania pachycarpa
Brachiaria xantholcuca
Zornia glochidiata
Ccnchrus biflorus
Chloris pilosa
Convolvulûc5os
Chlorio orieurii
---w--e
Dactyloctenium acgyptium
Ipomzoa pcs-tigridis
Digitaria velutina
Ipoiaacû vagans
Pennisetum padicellatum
Ipomaoo oriocarpa
Pennisotun violacoum
iiorromia aegyptiaca
Setariû pnllidifusca
Tiliac5cs
Cyp6racées
-
-
-
-
a---.
Cypcras
Corchorus tridens
esculentus
Cyporus
Corchorus oliotorius
rotundus
Fimbristylis exilis
Rubiac2os
Kyllings squamulata
-._- _
iiitracûrpus scabor
Conmelinacécs
-----. _
Oorroria stachydea
Uorvoria
chaetocephala
Commclina forskalaei
Commclina bcnghalensis
Podaliacoes
--.--
DICDTYLEDONES
Cor~Lothoca sesamoidss
Josacuru alatum
C:alvacoes
.-e-e
Cuburbitacses
Hibiscus aspor
Y
_
- - w.-w,-
CucumiS me10
L6quminouscs
--.cI_
Colocyrithis vulgaris
Alysicarpus ovalifolius
Ficoidacoos
Indigofera astragalina
.- --*
/
Indigofora suffruticosa
Sosuviuin portulacastrum
--
L'efficacité des herbicides suivants a éte tost&sur les adventices :
. herbicides de pré-semis incorporés : alachlorc (G), atrazine (FM)
Herbicides de post semis prelcvés du sortio ot des adventices :
propachlori (PK) + atrazine (PM), alachlore (CE)wTatrazinc (PM en 74 - FW
ensuite), atrazine (FM), atrazine (FW) + torbutryno (PI1 en 74 - FW ensuito),
m4tolachlor (F\\I) - atrazino,‘HE 19790 (PM).

3 - ESSAIS DE SELECTIVITE
LB précédant cultural était la variéto d'arachide 28-206 vulgarisée
dans le Sine-saloum. Seul les herbicides de post semis pr6levés ont été tes-
tés : alachlore (CE) + atrazino (Pis1 en 74, FW ensuite), metolachlor (FW) +
atrazine (FW).
TABLEAU ""2 : HERBICIDES TESTES EN 1974, 1975 ot 1976
_u-
!
!
1
,rlatière actives
, Nom commercial
, Formulation
!
Firmes
!
e--2
!
-d----m.
!
!Propachloro
! RAMROD
! PM 65 ;<
I
MONSANTO
!
!
!
1
!
,Atrazine
! GESAPRII9E 80
! PM 80 ;.:
!
CISA GEIGY
!
;Atrazino
! GESAPRIME 500
, F1J 500 g/l
!
!
CIBA GEIGY
!
!Alachlora
! LASSO
! CE 400 g/l
!
fqONTANT0
!
!Alachlore
! LASSO G
! G 1 5 $
!
MONTfiNTO
!
!
!
!
,Terbutryno
!
!
! IGRANE 80
, PM 8 0 $
CIBaA GEIGY
ITorbutryno
, IGRANE 500
!
!
; FkJ 500 g.1
CIBA GEIGY
!
!
!MQtolachlor
!
!
!
! - atrazino ( 2:1)! PRIMEXTRA 500
! F\\i (330+173) g,lj
CIBA GEIGY
!
!
!
! - I~fXolachlor ,
! - atrazinc
! PRIT?EXTRA 500
! Fk1 (300+2OV) g/ll
CIBA GEIGY
!
!
(1 ,5 : 1)
!
!
!
!
!
! RE 19790

!
!
, PM 65 ;i

1
!
!
!
CHEVRON
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
C.E. : Concontré émulsionnable
G : ilianulCs
F . W , : Concantré autosuspensible
P r-1 : poudre mouillablo
("flou~ûblc")

29
II - PRINCIPAUX RESULTATS
2.1. ESSAIS DE COMPORTEMEilT (ÎJote moyenne CEEI d'efficacite)
TABLEAI! No 3
: en 1974, 1975 et 1976
1
I .
1
.
I
1
7-
i Appli- i
I
!
15
3AS
;
30
JilS
;
HERBICIDES
1 Doses kg
cation *
!v!--Ti
!
!
1 m.a/ha
[ 1974!
19751
1976,
19741
19751 1976,
-.
!-
!
1
! -[- !----
!
!
! - !
!PI
!
1
275
! -
! 6,3 , 3,6 , -
[ 5,o [ 4,3 ,
f R N
! ALACHLORE (G)
1
320
! -
[ 7,5 ; 4,o ; -
1 720 1 5,o ;
!EC
!
I
335
1 - ! 7,1 i 6,5 i - 1 6,3 ; 5,6 !
1
.o
[
I
!- 1----!---- I-w I- ! -!
1
R
!
I
!
I
!
!
!
!
!
ISP
!
I
115
! - 1 - ! 6,9 ! - 1 - ! a,0 !
IEQ
!
AT A A Z 1 NE
!
270
! - ! - !6,+ - I -
1 5,3 ,
! f-1 R 1
!
2,5
! - ! - ! 775 ! - ! - ! 610 !
IIE
t
I
!
!
!
!
!
!
I
! s
!
I
!
!
!
!
I
!
!
-
-
!
!
1-
-!!! ---!- I - - !
!
!
[ 1,5 + 0,5
1 793 1
I
!Wl
1
!
!
PROPACHLORE + ATRAZINE! 2,0 t 0,5
; a,3 ;
!
I
!
! 775 [
!
!
1 P
!
I 2,5 t 0,5
, 0,2 ;
!
! 7,o 1.
I
!
1
0
-
- I
.----1- ! -!- ! -
- ! -.---- ! - !
1
s
[ 1,5 t a,5
1 8~5 ! 7,8 I
1 851 [ 6,6 [
!
ALACHLgRE t ATRAZINE
, 2,0 t 0,5
1
T
! 8,3
, 8,8 ;
; 8 5
7,6
!
,
!
1
[ 2,5 + 0,5
, 8,8 ; fl,l 1
j 8;: 1. ‘7,1
i
!
-- --- -A.-
! g
!
I
190
!--
-
! -- ! --- !
I
!
f E
!
1
[
!7,1!Lq
-
, 5,6
, L,;
!
2 .
!
ri
!
A T R A Z I N E
1
1,5
2,O
[
-
,
; 8,5 , i 3,0 [
!:
- [ ‘?‘I’ 1
>- 7 1
-
[ c,Ll
1 4,3 I
!
1
!
1
!
9,o
4,3 [
1
s
I
'-! --
- I
-
!
-!
- ! -!
!
!
I
[ 0,25 t cl,25 , -
!
[ 536 1 3,5 [ -
* 2,il , 2,3 [
I
!
ATRAZINE t TER8lJTRYNE , 0,5
f 0,5 ; - , 7,6 ; 4,o , -
; 5,6 ; 3,o !
I P
!
i 0,75 t 0,75 ; - ; 9,!l ; 4,6 ; - ! L;,l [ 5,i) !
-
-
-
-
- P
-
-
-
P
-
-
-
-
I R
1
1
!
!
!
!
!
!
!
1
E
! a,56 + 0,34 , 6,2 ! - , -
I
15$
- 1 - !
I
[ 0,99 + c,59 ; 7,2 [ - ; -
!
; 6,5 I - [ - ,
1
!
1,32 t 0,58 , 7,0 , - ; -
IWJ1
- I - ;
1
METOLACHLOR - ATRAZINE;
!
I
I
I
!
!
i
I L
: 1) (A5069 A)
; 1,65 t 0,85 ! -
I 8,3 [ 5,1 , - [ L;,O [ 6,l [
I E
!
* 1,9u' + 1,02 [ -
! 920 ! 673 ; - I y,1 [ 6,8 ,
.I v
I
I 2,64 + 1,36 , -
, 9," , 7,6 !
- [ y,"1 I 7,6 ;
1
E
!
-I-
i --;
-
-1
.
-,--+--.+--I
1
E
!
1 1,5
t1;o I -
! 8,6 ! 5,6 1 -
! 3,o I 5,3 I
1
I METOLACHLORE t ATRAZJKI 1,C + 1,2 ! -
! 9,O ! 6,0 ! - ! 9,3 1 t5,6 !
1
! ,1,5 x 1 (A51 39 A)
! 2,4
t 1,6 ! -' ! 9,0 ! 7,0 I
- ! 9,l ! 7,8 !
I
I
--!--------t-f----J-!-~ - ! - - -
i
l
1
190
I - l - !1,3! - l - !0,3i
!
1 RE 19790
1
725
! - ! -
!l,Ol - I -
I 0,3 f
I
!
1
270
! - I - !l,Ol - 1
- !0,3!
I
1
I
-
- I -----I -1 --.-[~[-.-.%-.. ! ----!
I
I
I l,o
tO,75! - 1 -
! 4,161 - ! -
! 3,3 I
1
l RE 19790 t ATRAZINE
1 1,5
-ho,751 - 1
- 1 5,3 I - 1 - ! 4,0 I
1
!
1 2,0
+0,75! - ! -
! 5,6 ! .- 1 -'
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I

30
CO;KlENTAIRES :
1374 : Les 3 herbicides testas en
semis ont donné un excellent desherbage
post
mais le mélange alachlore + a trazinc donne le meilleur résultat st reste
supérieur au mblange propachloro t :ztrazino et a l'association métolachlor-
atrazine.

1?75 : Les associationsde m@tolachlor-atrazinesont tres intéressantes ci supé-
rieures au mélange alachlor + atrazine (témoin de réference). L'otrazine
en post semis et le nolange atrazine + t.erbutryne donnent un désherbage
trùs satisfaisant.
1976 : Les associations métalachlor - a-trazine se sont montrbs superieures ü
l'atrazine en post semis mais elles n'ont pu être comparées au m6lange
alachlore + atrazine (temoin cie ré’Y6rence). L'atrazine a montre une
meilleure efficacito en pré semis incorpore.
2.2. Essais de sélectivité
-
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Différence significative ti a,83
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,METOLACHLOR + ATRAZIX; 2,36+ 2,Dir
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1 1 4 4 7 ;
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I
;(2 : 1)
, 5,94-l. Z;!IG ,
!
! 5571;.
!
I 1305;
1
!
!
!
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i
!TEfX)INS
, non traites
!
,62,3
!59,3 ! 60,3;7366 ! 1423,
1633;
.
!
!
!
1
--de
!
!
l
!
.!
!
-
Ti:SLEAU
.U._ - 4
--- : ESSAIS SELECTIVITE SUCIGtii3 (;iOYCNNE SUR 6 REPETITIONS)
1974 : Pas de phytotoxicité observ&,sur 1s sorgho aux 3 doses du mélange olashlore
+ atrarine
1975 : On a observk uns difference significative (a 0,05) sur le nombre de Paquets
levas entre la dose triple et las autres doses du mélange alachlore t atra-
zine. Pas de différence significative sur les rendements, le mélange ala-
chlore + atrazine est autoris S~I vulgarisation dans le Sine-saloua.
,

31
1375 : On a observe un effet depressif 5 la IcvQe sur le sorgho, aux doses
triples des associations métolachlor + atrazine, plus prononce avec
la .formulation (l,!? : 1). Les rendements sont plus faibles mais pas
de diffirence significative avec les autres traitements.
III - DISClJSSIONS
PI-
3.1. Herbicides de présemis inczzr6s
+-a
- L'alachlore a une bonne efi'ieacité sur les graminées mais contrôlent
mal les cyperacoes et les dicotylddoncs telles que : Hibiscus, Çorchorus
-- - _.
--..---_J
liitra-
-
-
carpus, Merremia, -mea, Acanthosooroun,
-.-
Indiqofera. fiux doses testées on n'a
Fi s noté de toxicité sur le sorgho.
- Lratrazine a uno efficacite moyenne a assez bonne sur les ‘gramindes
et les dicotylédones. Les plantes rosistantes sont les Commelina
--- -.-3 oigita&
@achiaria, Borreria, K.yl&nga. On [:!a pas noté de toxicitS sur le sorgho.
3.2. Herbicides de post semis_erdleves
-
- -- --__
- Alachlore + atrazine : h la dose de 1 500 g + 500 g a.a/ha lc m6-
longe à une tr+s bonne cfficacite h 1'Conrd
_
des graminées et une bonne el'ficad
cite vis-a-vis des dicotyledones. Les plantes resistantes sont les i;orrera
- -.- .- c
;iitracarpus et Kslinga. On n'a pas :iotc
--A-. -..
de phytotoxicite sur le sorgho à Clioro
alors qu'il a montre une trGs forte phyto-toxicité h Bambey en prévu+ritiation.
Une des raisons pourrait dtre un accroissement de la phytotoxicité de $Jalachloro
en présence de carbofuran (FIJRADAN) ukilisé pour la protection du ssmjs. CC XG-
lango est le témoin de réferenee et il est autoris 4 la vulgarisatiln dons le
Sine-sûloum.
- Llatrazino : a eu une bOÏlilfi efficacité on 1975 et une mauvaise cn
'i976.
Il semble que le comportement do l’atrazina seule dépende &S ctiil:!itions
du milieu.
- Propachlore + atrazinc : presente une efficacite lnferieure ;iU t:5-
moin de reférence et a étd abandonno h cause d'une moindre @fficacitd.
- Atrazine + terbutrync : le melange ù la dose de 750 g a moritrc une
bonne efficacité en 1975 sur les graminees et les dicotyledones et une aîfica-
cite mediocre en 1976. Les plantes resistantes sont les aorreria
. -s -..<w et
__
I,yllinGa.
CO mblange semble prometteur et son G’-~udc sera poursiuvie.
- Fié-tolachlor + atrazinn : les u'eux associations ont montr6 une bonne
à. trbs bonne efficacité sur les gramirities surtout sur les firachiaria. Les plan-
tes resistantes sont les Commelina, Cyperacties (Cyperus, SK;~î~~-%orreria,
.--
- - - -
liibiscus.
En essais de sGlectivite un offot depressif h laxvéo'a éte obssr-
v6 sur le sorgho aux doses triples plus important dans la formulation (1,; : 1)
que (2 : 1). Ces associations sont prometteuses mais devront Mre Compar&es
au témoin de référence avant d'etre autorisées h la vulgarisation.
- RE 19790 a montre une a-fficacité nulle sur la flore adventice.
IV - CONCLUSIONS
Pendant ces trois campagnes, les essais de desherbage chimique roa-
lises sur la varifrté 51-69 û Nioro-du-4i.p ont confirme la bonne afficacit6 et
l'absence de toxicite du mdlange alachlure + atrazine ü (1 500 + SOC!) g m.o/ha.

Ce melange est donc propos& ci la vulgarisation sur la varieté 51-69 dans le
Sine-saloum.
De nouvelles associations atrazine + terbutryne et atrazine + métc-
lachlor sont prometteuses et leurs tjtuoos seront poursuivies.
u - REFERENCES 313LIOGRAPHI~UES
--s--11
;;Ei<OT,
P. 1973 - klethode dressai dlefficacite pratique d’herbicides destines
au désherbage du mafs et du sorgho. Dot. de la Socidtti Fran-
çaise de
phytiatrie et de phytopharmacie. 11 p.
DEUSE, J n
.a. L
. 1975 - î4alhurbologiu
1 9 7 4 Dot. mult. ISIS,? C:;dI:A d o Oambcy- S E N E G A L .
DEUSE, J.P.L.1976 - Rapport de synth;:so 1975 Malherbologie Dot. multi. ISR,1
C$JRA de Sanbey SEMEG;1L.
i-lCRNAM:)EZ, S. 1977 - Les mauvaises, horbcc et le désherbage des cultures au
Senegal - Conférence Intcrnntionale de Kalherbologie IIT;:
1 3 AD AN - J u i l l e t ‘70 1.iigtiri.a.
JT\\:;, P. 1973 - Essai de desherbage
chimique du sorgho en Afrique de lrDuest,
Compte rendu 7O Coni5rence du COLUMA. Tome II p. C&BC - QYO.
;iwELON, 2, - F;AIuRE-DUPAIGRE,,
R. IWi - Essai de désherbage de cultures lie
Sorgho grain et de sornho fourrage.
Compte rendu 7" ConP8roncc du COLUMA. Tome II. p.p. 479 - 112.7.
OEUSE, J.P.L. HERNAr;DEZ, S. 1976 - I‘\\apport analytique 1375 Dot. i-iult. ISR.-l
CNRA de Dambey SEijEGi\\!-.
1’1 - RE S U:? E
Pendant les campagnes 1975-75-76 les essais de désherbage chiziquo
CU sorgho ont et6 réalises dans le C;u:l tiu Jine-saloum sur la variéte vulgarisee
51-69.

Le mélange alachlore + atrazino (,; 500 + 530) g m.a/ha en post semis
prdlev& a confirmé sa bonne ef?icacito sans risque de phytotoxicite sur cette
variéte.
De nouvelles associations otrazine f t e r b u t r y n e e t a t r a z i n e + r,iCto-
lachlor ont donné dos rdsultats intoressants et leur étude sera poursuivie,
S U 1.1 i-î A R Y
During the 1974-75-76 trop seasons triais of chemical ureed control
more carried out o n
theextendad sorg;lum varioty 51-69 in tho Southern part oi
Sine Saloum. Post-sowing pre-emergonce applications of a mixture of alachlore
+ atrazine (1,500 + 500) g a,i./ha conr'~vmcd its good efficiency without toxi-
city
risks to this variety.
Neur a s s o c i a t i o n s a t r a z i n c + torbutryno and a t r a z i n e + metolochlor
gave promising results and they Will Itoep on bcing studied.

3 3
Troisième Symposium COLLJ4A sur le Desherbage des Cultures Tropicales
Dakar (Sénogal), 17 - 21 Septembre 19713
ESSAI DE DESHEROAGE~CHIî~I~iUL 3U iiIL NAIN AU SE;dEGAL
,
par J.P.L. iJEUSE
Service de Phytopharmacie
Centre ds Eocherchcs GERDRT-IRAT
34032 I~ÎOMTPELLIER CEDEX FRANCE
I-1 . HER?l,iii.!DEZ
Division de Ralnerbologie ISBA - i3AKSEY (Senegal)
IîlTRODUCTI~JN
----a- --.-
Le mil (Pennisetum typho5ZJos
STilFT) est la céreale la plus impcrtanta
au Sénégal et constitue la base de la nourriture des populations rurales,
On distingue le mil precocc (SOUKA III) cultive dans le cankrc ::ord
ut le mil tardif (SANIO) cultive en 1moyei-lno et haute Casamance. Le SOli?i:i. III
occupe 40
$ dos terres misos .?n culturit dii;s la moiti6 nord. du pays (~oit,...W ;i
des torrss rdsnrvdds aux ceréalus) et dans lc: Sinu saloum rospactivumcnt 21 ]'
ct 70 :;1.
Le SAFJIO occupe 15 à 20 FS Aos surfaces mises en culture en ElClyO~iÏlC~
ot haute Casamance.
Les surfaces consacr6os a cette culture sont de l'ordre de 600,000 ha.
Los rendements moyens sont faibles 5Dü ti 600 kg/ha et la production est da l'or-
dre de 400.000 t.
La production c6rdoliùro (mil, sorgho, riz, maïs) du Sonégal est in-
suffisanto pour couvrir ses besoins o-t on estime le déficit céréalier a:ïnuol
do l'ordre de 300.000 t dont les 2/3 cn riz. Un des moyens pour pallier à ce
deficit est l'ameliorotion du mil qui a et8 envisagee dans une double o;ltique
par le
Gouvernement du SQnégal (projet mil GA;I> :
- Accroftre les rendements noyons en grain !<g/ha pour couvrir 10s
basoins an nourriture.
- faire du mil une plante capable de srintégrer dans un systcme do
cultures intensives.
Rappelons que la cul-tura du mil est essentiellement pratiqueo clan3
les pays en voie de développement. Los techniques d'entretien restent on gCne-
rai manuelles et réaliseos avec un instrument traditionnel.
Comme pour le maïs et le sorgho, on assiste dans certains pays 2 un
developpcment de la mécanisation essenticllcmcnt en traction animale. La semis
en ligne facilite l'utilisation de houes tractées ou d'instruments plus porfoc-
tiennes pouvant travailler plusioure interlignes (polyculteur par exomplo). La
culture motorisée du mil est peu repandue et si l'on a mis en evidonce dos of-
i"'ats spectaculaires de culture interlsive (avec travail profond par exenqla),
cotte derniere est pour Ilinstant psu rcpanduo, le mil restant essontiollomont
une culture vivribro peu commercialiséo ci a faible output. sais las rocherchas
entreprises aux Indes et au Sonegal on vue de lrobtcntion de varietes nairlos dc
mil, cultivées en rangs sorrbs, ont d-trj riemanddos par les agronomes a q.ui se

3 4
posaient le problème du désherbago chimique de cette culture, Cotte comnuni-
cation tente de faire
la point dos recherchas poursuivies au Sénogal sur ce
sujet durant les campagnes agricoles 1972-1973-1974-1975 et 1976.
;JETHODES EXPERIMENTALES ET :lATERIEL UTILISE
w-11
Les recherches ont eu comme objectifs principaux.après études dos
programmes realisés depuis 1973 aux Indes (SHETTY 1376, ; YADAV 1977, ;
TRIPATHI 1977, ; TOMER 1977) de :
4
- Vérifier la sélectivitd du melange propazino + atrazinc ([j,5 .t
0,5 kg m.a/ha)
- recharcherdlautres herbicides, seuls ou en melange, suscoptioles
d'nssurar soit un dgsharbagc en prusomis avec ou sans incorpo.ration soit on
pr&énergoncc soit en postémergonco.
Les recherches de nouvellos matiercs actives (3) furent trùs ouvertes
étant donné que, a notre connaissance, aucune recherche similaire n'a attj rea-
lise0 jusqu'à présent,
1,1!3LEAU PJ0 1 HERBICIDES EAPEFiI;ilEP:TES
- - - - - -
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, ?Jom commercial;Formulati.on
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;c :
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p : 1,5 t 1,5 ; 3
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I
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!ITorbuthylazinejG?RUOPRIM R !!P.(l.
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,C

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(3 13529)
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,CIBA GEIGY
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,
1973
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; 1,5
; 2
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1
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1974
;c . : 1
; 1,5
; 2
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ITrifluraline
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ITREFLAC! R

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,CE 4BO g/l
1
, 1975

;C
: 0,6
; 0,v
j 1, 2
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I
,ELANCOR
]Dinitramine
!
i
i
;COBEX
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!CE 253 g/1 I 1975
!c : 0,4 ; 0,6 ; 0,B
!
1
!BORAX
iitrazino
R
IGESAPRIME
I
!
I
; F\\J 5DD g/l f
1975
.
IC
: 0,5
p 1 ; 1,5 ; 2
!
1
,Oxadiazon

! lT1 BA-GEIRGY
1
!
,RONSTAR
:
i
;RHONE POULENC; ,CE 250 gjl !! 1975
,C.
0,'75 ; 0,9 ; 1,2 ; 1,5
!
!
,Trifluraline
Ilinuron
+! CHANDOR
IELAtJCO
R
!
!
!
,CE
;t 240
120
y'1
gjl I, 1975
,c
: pc 1, 2, 3 1
!
-_-~- 2 -_
i
!
-
- ---- .

r-
Los essais ont et& men8s solon la méthodologie préconisée par la
Commission d'Essais Biologiques (C .E,S.l' de la SociBt& françaiso de Phytiatrie
ok Phytopharmacic don-t les principalos

caractéristiques sari-t rappel8cs ci-üprbs :
Essais de comportcmen~- : I[mplantés sur des jachères, ils pcrmcttent
A~étudiar l'efficacité dos horbiciles sur les advcnticcs ct d'évaluer lc degr6
do sensibilité apparent de la planto cultivéo. Chaque herbicide est test6 à
3 doses.
Le dispositif expérimental aomprsnd 3 répGtitions, chaque parcolle
traiteo est adjacents à une parccllo LGnoin.
Dans chaque répétition les :: doses
dthorbicidas sont disposées on ordre croissant. Les observations visuollûs se-
lon lréchO1le CEB en valeur relative par rapport à la parcelle témoin adjeeon-
ta, no donnant pas lieu à une intcrpr6totion statistique. Par contre 10s comp-
tages floristiques par jets d'annonux donnent li.Gu à uno interprétation stûtis-
2rqLlc.
Pour les besoins des observations 10s parcelles sont laiss6es cnllri-bhvs
, .
p l u s
longtemps que dans la pratique dos cultures, Aucune posée de recolzo ni
d'adventice n'est offcctu.ée. Cos ossûis nous pormcttcnt do détormincr 12 doso
.
r:linimum
efficace des hcrbicidcs (dosa i!).
Essais do sélectivité : Ii;IplantSs sur des cultures propros ils pu'r-
mcttcnt d'&tudior l'influoncc des huroicidos sur la plante cultivée par la me-
suro des éldmcnts de production en dohors de tout facteur de variation tu1 quti
la concurrence des mauvaises herbes.
Le dispositif axpérimcntal ::u-t un bloc de Fishor 2 i, répétitions
avec randomisation totale. Chaque horblcidv est testé à trois doses : la :OS~
mirlimale d'efficacité (PJ), la dose tJou1;lo (2 Y>!), dose triple (3 rJ>. La tgmoin
io référonco herbicide est aussi applique 51 ces 3 doses. Toutes lus pûrcollos
sonL maintenues
propres pendant toulc la d:JrGc de la cuiture. Les rendomunks
obkunus sur les differonts traitomonts font llobjct d'une analyse statiskiquz.
:JU plus les notations visuellos do phyt~toxici%G pzrmsttcnt d'evaluor la laargu
.j'C sécurit6 dont on dispose'vis-G-vis de la culture considéréo.
Conditions qenéralos dos Insais
.---- - -c_ -
F3amboy : sols "Dior" : forrugir-,cux tropicaux faiblement lessivas
arcile + limon 4 $ ; matibrc organique iJ,O $ pH = 5,5 CEC = 2 m l/lOO g.
VariBté
- - -

- : synthétique mil G?,i-l (3,OO x 0,20}.
Traitement de semcncc : 72-75 (thirame 25 $ + dioldrinc 25 ;; 3flC g
?OC kg)76.:(&rbotiz,.: 20 $ + captafol Ii; ,,; b8nomyl 10 $ ; 200 g/lOO kg}.
Appareil dz traitement : i'UL'J;?!t.
- - - - -
3 air comprime buso TK 5
Guantitr3 de bouillio : 4Ci: l/ha
Il.--..---
Nioro : Sols dok-dior fcrruginoux tropicaux lessivé argile + limon
11,s $ ; matiGre organique 0,6 $ ; 111-l G,l CEC : 2 ml/100 g.
Variété, traitement de somcncc, appareil, quantité ,de bouillie, identique ~1
Uümboy.

Pluviométric totale (mm.)
!
1
!
I
!
!
, 1972 ; 1973
I
1974 ;
lY75
, 1976 ,
_ -..-- __.--. - _.-- -
1
I
!
I BAZBEY i 377,2 , 402,l !
471
f
d 9 11
!
-!
,
390 ,
--w ---.- --_-- !
a'
!
!
!
I PIIORO
,493
; 572,,3 ;
628
; 10'15 ,
.
.
760
;
.
--_-a-

36
Les saisons des pluies ont Bté caractérisées (sauf à Nioro cn 1375)
par des d6ficits hydriquos importants par rapport a la pluwiométrio moyonnu
Banbcy E5û mm, Nioro = 860 mm),
Flore advonticc voir Tablonu rIo 2
TABLEAU no 2 : RELEVE DES ESPECES RENCONTREES
--.
FIONCICOTYLEûClNES
Indigofora hirsuta
Crotalaria atrorubcns
braminécs
Crotûlaria parrottctii
Cassia mimosoPdcs
Srachiaria diskichophylla
Cassia tora
Elrachiaria lata
Tcphrosia bractcolata
Brachiaria ramosa
Sesbania
pachycarpa
Orachiaria xantholcuca
Zornia glochidiata
Conchrus biflorus
Cloris pilosa
Chloris priourii
3actyloctonium aogyptium
Ipomoa pcs-tigridis
Oigitariô vclutina
Ipomoû wagans
i
Pcnnisctum pcdicollatum
Ipomoa oriocûrpa
Pennisotum violaceum
Plcrremia acgyptiaca
Setaron pallidifusca
TiliacCos
-
-
-
*racéûs
.Corchorus tridcns
Cypcrus csculcntus
Corchorus oliotorius
Cypcrus rotundus
Fimbristylis oxilis
:iuhiacéos
- .-------
Commclinacécs
_II---.-..
Fiitracarpus scaber
sorrtiria stachydoa
Commclina
forskalaci
3orrori.a chûotocophala
Commclina bcngtjûlensis
'PodaliacGcs
--....-_--
;ILCTYLEDONES
Ceratotheca scsamoidcs
Malvacécs
Sosomum alatum
Iiibiscus asper
CuQurbitac6c.54
-.--
i
Léqumincusos
Cucumis me10
Colocynthis
vulgnris
fllysicarpus ovalifolius
Indigofera
astragalina
Ficoidacécs
m--m_
Indigofora suffrulicosa
Sosuvium
portulacastrum
-
-

37
TASLEAU No 4 : Phytotoxicité dos herbicides en 1972 à Banbcy,
p.Jombre de poquots 1evQe 27 jours après le semis (moycnno 3 répdtitions)
--I
---
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-
-
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H : Parcolles traitées à l'hcrbicido
T : Pa-colles témoin adjacentes
- Essais 19z2 19742.-_1275 (tableau no 5)
Commentaires :
- -
1373 : La propazinc, la tcrbuthylazinu et lo ntSlango propozino +
a t r a z i n c appliqu6 an postsomis prélcveo ont donno cilcxcollcnts résultats. Le
mélange
atrazinc f propazino, mis au point aux Indes s'esk nontr8 particlle-
mont efficace ù dos doses foiblss on matiorc active.

1974 :
-
-
Gin notb une moindre efficacité pour 1~s ihzrbicidns incorpar5s
en sec par rapport aux applications en postssmis on humide. aans l'ensrmblo,
l e s r é s u l t a t s p o u r 10s 3 h e r b i c i d e s o n t é t é trùs médiocres p a r r a p p o r t B CEUX
do 1973. Le mélange propazino + atrazino (1 000 g + 1 OOC! g) m.a/ha s'est
m o n t r é 10 moillcur.
1975 :
- - -
;? Bamboy le mélange propazinc + atrazi;lz (505 t 5t’C) g/ha
i
o maintenu ses perÎorm3ncos : l’atrazine e n prblav6u SI! !aantru intsrcssantu
et pourrait Btrc associ&& l'oxadiazon qui donno également un bon dCshurbagc
mais il est apparu uno faible phytotoxicité pour ces 2 horbicidcs. A I;!ioro
l’atrazino an pr51Jvéo a i3u 1~ mOmo officacito qu'à Ramboy avoc une léçhro
phytotoxicité.
Par contre l'oxadiazon et lo mélange atrazino +, propazino SC
sont montr6s supériours à Nioro.

‘2 r’
JO
TABLEAU No 5 : Note moyenna d'efficacité dos herbicides (i*lotJ UE8)
- - - -
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BAMOEY
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39
ESSAI DE SELECTIVITE
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Los pr6cGdonts culturaux ont toujours Qtd l'arachide : variété S7 -
422 à Bambcy, 28 - 206 h Nioro.
. Herbicide de pré-semis incorporé :
e-e ----11
propazina + atrazine
. HarbJ-q&&dc postsomis prt3lcvbo mil et ûdvcnticos : propazinc +
-UC-,- _--
ntrazinc.
Le mélange propazino + atrazino 2 ht6 tuste en 1974, 1975 at 1976
(Tableau fl" 6)
TABLEAU No 6- : -21
ESC71 DE SELELTIVITE i4IL 1JAIM 8ambey (moyonnc sur 6 r8pétitions)
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; 218 ; 259 f 1322;1110 !
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ESSAI DE SELECTIVITE IIIL NA111 Nioro (moyenne sur 5 rcpkkitions)
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- - - -
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I
I
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1
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a : différence significative à 0,05
x a : différoncc significative à 0,Ol

40
Cammcntairas :
-.-
Bambey 1974 : différence significative sur le nombre de poquots lovés ctticol-
G<ontrc <os deux premisros doses et 1~ troisi;:xc. Pas de diffgrcnce signifi-
cative sur les rendements. Zais lr? coefficient rja vürintion est trop important
(20 ;.;) pour pouvoir tirer une conclusion.
Nioro, Eamboy 1975 : on n'û pas observé do differuiice significative entre les
diff6rentstraitoments sur les poquots loves, rCcolt6s et les rendemonts.
Bnmbey 1976 : on a not6 une forto phytotoxicite 3 la levée du mil pou;- les
trûitoments do présemis, les faibles rendements obtonus sont dQs à une série
.
d'attaque do pr&datours :
- finsûcta une semaine ap&s la levdc
I L L . -
- Piricularia qrisca forte attaque
.-
-_
en ao0t pendant une pdriudti de
s6choressc.
Attaque de chenillos minouscs des chan_iolius on fin dc cycle.
Do plus le fort cocfficiont de variation (?2,C ;;) sur les rondomonts
no nous perm;:t pas do tirer de conclusionsen 1976. T~~~anriioins on note un meil-
leur comportomont du mélange propazine + atrazinu c:: pootsomis postlrvéo du
mil.
Conclusions
-----e
Les ossais poursuivis à Banbey et j ::ioro yondant cinq ann&as nous
permettent de tirer un certain nombre do conclusio.:s un ccl qui concerne 1::
deshorbago chimique du mi? nain. Celles-ci pouvont, nous lc pensons, 6tro ;3::-
trapoléos au rail traditionnel, plus rtisistant quo lu mil nain, mais il serait
néanmoins nocossairo de rcaliscr des ossais du r-ùsistancc variétalc.
1le Parmi tous les herbicides testés sou1 iu mélange propazino +
ûtrazine a montrb une bonne officacite et une trt‘:s F*Cble phytotoxocita 5 la
dose de 5üO g m.a + TO@ g m,a/ha.
3. Le meilleure efficacité s'obtient pou? ce melange on application
do postsemis pr6levée du mil.
3. Lo mélange propazine + atrûzinc n'a CtJ autorisd souloincnt quo
pour le désherbage des essais agronomiques de mil nûin dons 1~s ragions de
ThiCs-Diourbol ot le Sine-saloum.
REFERENCES BISLIOGRAPHI3lJES :
Anonyme 1977. Annual report of the farming systoms rosoarch program. ICRISAT
(Juno 1976 may 'l977) by Farming Systoms Staff. 104 p.
BIL?UEZ, A.F. j 1974 - Amelioration des mils au Sor-kgal. Projet FED 215-015-25.
Dot. ronce.
ISRA CIJRA Bambey (Sénegal).
DAIJLAY, H.S. ; 1977 - Effect DT difforent primery tillngo treztments
on CIood
infestetion in penrï millet. Abs-tract of weed Science. Conforcnco
in Indin (17-20/1/1977).

DEtJSE,.J.P.L. ; HERNANDEZ, S. ; Rapports nno1ytiquos ot do synthbso 'l973, 1974,
1975 et 1976. Dot. ronéo. ISRA CPIRR Bnnbey (SBnégel).
JAN, P. ; 1973 - Rnpport d'activité 1972 do la Division do Melhorbologic. Dot.
ronéo ISRA-CNRA Bamboy (Sénégal),

41
TOilER, P.S. j SAINI, S.L. ; SINGH, K. ; 1977 - Nitrogon fertilisation in rola-
tion to differcnt wccd control mothods. Abstrnct of klood Sciancc
Conforonco in India (17-20/1/1777),
TRIPATHI, H.S. ; TOPER, P.S. ; 1977 - Uecd control studies in pcarl millet.
Abstract of Mccd Scicncc Conforancc in India (17-20/1/1377).
Y!:DAU, O.S. ; 1977 - Chcmical control of tuoods in PL>arl millet undcr rainfcd
conditions. Abstrûct of IJccd Scionco Confcroncc in Indir (17-ZG/l
1977).

RESUiîE :
--.-
Pondant 10s campngnos de 1972 à 1976, les osszis dc dbshorbago chini-
que! du mil nain ont étd réalisés à Brtmbcy ct U i:ioro. Lo mClanga propnzinu c
strûzinu (500 + 500) g m.a./ha appliqué zn postsornis pr5lowéc du mil nain ot
dos adwanticos

2 moi:tr& uno bonno efficacité szns risquu dc phytotoxicite
pour lû culture.
Cos r6sultats dcmourcnt cgpondsnt au nivaau dt: 10 Rochvrchc du fnit
de la non vulgarisation du mil nain.
S1111;4ARY :
- -...
(TLXALS Oiil CHEKICAL WEED CONTROL I:J D\\!,-,RF MILLET CROpS 1:; SENEGAL;
L,uring thc 1972-1973-1974-1375 and 1376 trop scnsons triais on chomi-
cûl wcod control ~?lorc czrricd out on dtuarf milla-L crops at Oambcy and Micro
du
Zip. A mixture of propazinc + ztrnzino (530 -I- ~CL!) q s.i./ha applizd nito:
sowing and boforo omcrgzncc of dwnrf millot 2nd IJJXU~ uns cFficicnt and non
toxic to thc
trop.
Ti~ose rcsults havc not bcon trnnsfcrrud from thc rosczrch ststinns to
tha pcasant farm2rs becnusa dwarf millet extonaicil doos not oxist for thz
momont.

42
Troisième Symposium COLUMA sur le DBsherbaga des Cul-turcs Tropicales
Dakar (Sénégal), 17 - 21 septembre 13'76
ESS:II DE DESHERBAGE CHIFiI3LJE DU RIZ PLU'JI?,L 3U SEliEGi\\L
par M. 3.P.L. DEUSE
Ingénieur de Recherches IRAT/GERDAT - Yontpel7ie-r - France
S. HERNANDEZ
Ingunieur de Recherches IRAT détaché h 1IISi:;: CNRA Bambey S&nBgal
s. DIALLC
IngCnieur des Travaux Agricoles
ISRA .7;,:;;;
Bambey
SQn6gal
I- Iî:TRODUCTITJ:l
- - -
Le riz Pluvial est cultivé
au S6nBgal pri:icipalement dans les re-
gions de la Casamance et du Sénégal Oriental, zones où la pluviométrie annuelle
est
sup6rieure ti 70û mm. Les surfaces Cultiv&es sont do l'ordre de quelques
dizaines de milliers d'hectares. Les rendements varient de 900 à 1 600 kg/hû
en'
culture traditionnelle, de 2 000 et 3 000 kg en culture intensive (tracticn
bovine). Le prix du riz paddy pay8 au producteur est de 41,5 FCFA par kilo.
Pour le riz les mauvaises herbes sont lc deuxi%nc facteur limitaiit
aprss l'eau. La nuisance des adventices est telle q'-rî loa parcelles de riz
Pluvial non binfies

pendant le premier mois dc culture sont abandonnees par
10s paysans. Le premier désherbage manuel doit intervenir dans les lû C: 15
jours apr&s le semis suivi d'un ou deux autres à 15 jours d'intervalle. Lo
premier désharbnge manuel demande entre 250 et 3flc1 houres/ha. Des recherches
ont étd entreprises sur le dgsherbage chimique pour : zotarder le premier
binage, roduirc les temps des binages compl6mentairer. Ceci dovrait permettre
d'accroftre les rendements et d'augmenter les surfo.:zs cultivables par acti7
et ainsi r6duiro le doPi.cit rizicole du S&négal.
Les essais pr&sentés dans cette communi:;alioz lent parties des essais
régionaux coordonngs par l'Association pour le Développcwnt de la Rizicuitura
en Gfrique de l'Ouest (ADRAO). Les protocoles ont 6tc cJtoblis par l'ADfi:!C ainsi
que le choix des herbicides. i?éanmoins chaque participant du programme &i)Rnû
à le loisir de choisir sa méthode de notation o-t Lin i;srbicide çui sert de t6-
moin
de rdférence pour la zone choisie.
.
2 - iJETHODES EXPERIMENTALES ET MATEgIEL UTILISE
Les rscherches sur le désherbage chimique ont tit6 menées selon la
m0thodologic prticoniséos par la "Commission d'Essai biologique" de la Société
Franqaise de Phytiatria e-t de Phytopharmacie dont les principes ggn&raux ont
été préscntds par J.P.L. DEUSE et P. JAN (1974).
'2.1. Conditions générales des essais 3 Séfa
- sols : rouges fomalitiqucs de plateau Yaibloment desatur6s matiùro
organique 2 à 3 $ argile 0 1:. CCC 3 m/lflOg.
- variété de riz : 302G
- appareil de traitement : pulv6risateur pour experimentations
pulval à air comprim0.
- quantité de bouillie : 400 l/ha avec buse TEEJET TK5.
- pluviométrie totale (mm)

43
Séfa
- Surface parcellaire des essais : celles-ci ont diminue
pour
des raisons d'ordre technique durant les 3 ans.
1974 23,4 m2
1975
9 m2
1976
6,3 m2
Las rendements parcellaires sont ramonds 11 l'hectare par chaque
essai,
Flore adventice
-- -.-.-..
La composition de la flore adventice a et6 obtenue par le comp-
tage, pour chaque espece,
des individus présents & l*interieur d'un anneau
de
30 cm de diamGtre (jets au hasard à raison de 10 jets par parcelle)
oour chaque parcelle on a peso la quantitd d'adventices par
I
mXre carré.
- La flore est consitituée en grande partie tia graminées avec
une pr6dominanco do Qitaria, Dactylocténum, Eleusino, On note également
*
la pr6sence importante d'une papillonacée introduite : Crotolaria Juncea-0
(plante fourragGre),
Tableau f?:" 1 : rclew8 floristique de Séfa
Monocotyledonos
Sicotyledonos
Graminées ._
Amaranthac5os : Célosia trigyna
,a.- - - - -__
Dactyloctonium aegyptum
Concolvulûcées
-,
: Ipomea eriocarpa
Digitaria velutina
CompoeGcs
m-e- : Contaurea perrottetii
Vernonia perrottetii
Brachiaria distichophylla
Xalvaccos
--w - -.-- - : Hibiscus aspcr
Elcusine indica
Sida rhombifoiia
Zubiaccaes :
--.--
Clitracarpus scaber
Paspalum scrobiculatum
Pennisetum pedicallatum
Papilionacues
:
--Y ---
Crotalaria juncea
Cypéraceos
--
Euphorbiacéos : Chrazophora
_Y--
Cypérus esculentus
LBgumin0use.s :
w-
Cypéras rotundus
Caesia obtusifolia
Kyllinga squamulata
Sosbania pachycarpa
Fimbristilys exilis
Indigofera secundiflora

44
2.2. Essais rdalisés
----.
Les essais sont tous des essais de ren.tabilitC du type C.E.E. im-
. plantés à la Station ISRA do SBfa.
Les herbicides oxpQrimcntés aux cours des trois années ont Bté :
1974 : butachloro,
mélange
piperophos
t- diméthamétryna, oxadiazon, dinitramino,
fluorodifenc (témoin de réference). Tous ces horbicidas sont des concen-
trés Bmulsionnablos. Ils ont été appliqués on postsemis ot prélevée du
riz. Le fluorodifCne l'a été également en postlovhe du riz et des adven-
tices.
1975 : mélange propanil + 2,4,5-TP, mélange pipérophos + dimétamGtrync, benthio-
carb, oxadiazon, butachlore, butralinc, pendi:ACtholinc, dinitramine,
fluorodifono (témoin de référence). Tous ces herbicides sont dos concen-
trés énulsionnables. Ils ont étE appliqués en Postscmis et prélevée du
riz. Le melange propanil + 2,4,5-TF qui a éte aPpliqué en postlevée du
riz et dos adventices (stade 2-3 feuilles).
1976 : U S El 3.153, pondiméthaline, benthiocarb + 2,4-JIiJE, butachlore, oxadia-
zon, mélange pipérophos + dimétamétryno, fluorodifbnc, butralinc, mélan-
ge propanil I-.2,4,5-TP. Tous ces herbicides sont ues concentrés Grnulsion-
nables saur l'USi33.153 qui est une poudre mouillablc. Ils ont eto appli-
qu6s en postsamis et prélevée du riz. Sauf 10 clélo,:ge propanil + 2,4,5-~p
qui a éto aPpliqué

en postlcvee du riz et des atiucntices (stade 2-3
feuillcsj.
Ru total 11 herbicides ont éte cxpdrimcntés dont 4 durant les trois onnécs.
Le tableau No 3 donne les principales caractéristiques de ces herbicides,

45
TABLEAU PJ0 3 : iisto des herbicides cxporimcntés en 137&, 1975 et 1370.
1. Butachlors
C.E. 600 g/'l
1975
1976
2. Pipércphos -L
1975
1476
dimétanStrynr
3. Oxûdiazor,
C.E.
252 cj,/l
197G
4. Dinitramino
C.E. 250 g/l
5. FluorodirÏknc
C.E. 300 S/i':
1975
1975
CI%-GZIZY
5. Propanil +
STAM F 34T R
r
L..t. 352 g/1
1976
7
,. Bonthiocarb
R. i3uiraline
3575
Y. Pondim&thaliJc
177;
lil.USB 3.153
11. Bentniocarh f
2 , 4 _ r;Ipr

4 6
3. RESULTATS
3.1. 1974
- -
TABLEAU No 2 : Essai ADRAO désherbage chimique du riz pluvial en 1974
(moyenne de 0 répétitions)
Herbicides
Doses en Epoque
Note d'effica-
ilote de Rendement
Poi'ds
g m.a./ha Appli-
cité (CEE)
phytoto- kg/ha
adven-
cation
xicitf2
ticas
J.A.S.
15 JAS 50 JAS
60 JR!?
ch2
(2)
Butachlore
2.000
2
8
7,6
129
1.794
206
Piperophos +
2.000
2
876
7,g
2,3
1.500
181
Diméthamétrync
Oxadiazon
1.000
2
9
822
5,3
1,126
222
Dinitramine
2.000
2
8~1
795
C,7
1 94
131
Fluorodifène
3.000
2
726
7
., ,,'
1.701
182
3.600
7
733
674
2
1.792
276
TQmoin s a r c l é -
10
9,s
3.665
131
(1 fois)
T é m o i n sarclC -
10
10
2.879
39
(1 fois) (4)
Témoin non
-
2,1 ;: 19,5 )I
3.051
276
sarclé (3)
Discussion :
1. Cot essai a été inplant sur un terrain ayant ou comme précédent cul-
tural une culture de légumineuse fourragère (Crotalaria juncea) particuliàre-
mont nettoyanto. En off& le temoin non désherbé nra ui pourcentage d'onhcrbe-
ment que de 19,5;J SO jours après le semis.
2. Onnotes quo les meilleurs rendemonts sont ohtonus par un seul déshor-
bage manuel et que dans dos conditions de faible enhorbomont l'absence de
désherbago manuel est béndfique.
3. Tous les herbicides ont eu un effet ddpressif. La dinitraminc s'avore
nettement phytotoxique.
(1) La rendement net est obtenu par conversion du rendoncnt brut à un taux
dthumidité do 14 5.
(2) J.A.S. : jours après semis.
(3) Notation en $ d'enherbonent.
(4) Sarclage à la demande pour tenir la parcolle propra.

3.2.
1975
TABLEAU No 3 : Essai ADRA3 désherbage chimique du riz pluvial en 1975.
(moyenne de 6 répgtitions).
ilorbicidas
DOSQS
Epoque
Moto d'offica-
Fiotc d o Rendcmont
Poids
g/rn.a/ha Appli- c i t é (CEB)
phytoto- kg/ha
advon-
cation
xicit8
(1)
ticos
J.R.S.
15 JAS 40 JfiS
20 JAS
9/m2
(2)
Propanil +
3.600
14
715
6,1
5, 1
2.516
155
2,4,5-I-P
piperidina
2,000
2
793
571
3 JO
1.351
i ee
C.w.a98
Dcnthiocarb
2.000
2
710
593
5,0
1.547
151
flxadiazor!
1 .OOG
2
7,R
570
IL, 3
1.945
177
Butachlore
2.000
2
$26
5,5
2,5
2.002
103
Rutrûlino
2.000
2
798
578
1,G
2.775
132
PendimOthalinc 2.000
F..
2
736
5,s
4 , 2
1.572
177
Dinitramino
2.000
2
7,3
5,O
G,O
904
1 e;
Fluorodif.>n; c!
2.500
2
820
G,5
0,3
2.655
133
Deshorbago
998
936
2 .Y86
'53
nianwl 2 fois
Témoin non
51 ;i
5 3 , 3 y;
1.462
257
sarcll (3)
Commontairos :
v--".. a -
1, Fi la difforonco do 1974 le témoin noa deshcrbb c et6 nettement plus
cnhorbé (51 -f à 15 JAS) ot l'effet enherbernent s'est Tait fortement sentir
sur le re ii dc'n rlGI
13 .
2. Lz tjmoin do r9f6ronco (fluorodiftine) et la Sutrclinu ont donne les
noillours rusultûts ct pormattent do supprimor 2 d~shori3a~os nanuols sur la
culture
3. La dinitramine s'est montrée très phytotoxiquc comme en 1974 suivi de
la pendimgthalino et du benthiocrab
(1) Lo rondomont net ost Obtenu par conversion du rondomcnt brut & UÏI taux
d'humiditc do IJ!. $
(2) J.A.S.
: jours apr&s semis.
(3) Notation OÏI $ d'ankurbcmcnt,

3.3. 1976
TAGLEAU No 4 : Essai ADRAO desherbage chimique du riz pluvial en 1976.

(moyenno sur 4 répétitions).
Horbicidas
oosos
Epoque
FJote d'effica- iloto do Rendement
Poids
g/m.a/ha A p p l i - cite ( C E B )
phyko to- kg/hû
ûUVLi1
cation
xicitd
(1)
tizës
J. A .3 .
20 ;AS 40 JAS
20 JAS
g/ni2
(2)
u.5.e. 3.153
2.000
1
3,2
395
1, 0
93;
41,2
Pendinéthalino
2 .OOO
1
a, 7
7,2
3 ,2
1 ,064
72,5
Bcnthiocarb +
1 .OOO
1
0,2
7 :,
620
, , *.J
173
150
2,4-DIPE
+ 500
Butachlo:o
2.1100
1
537
5,c
I!
166,2
Oxadiaron
1 .oou
1
7 , b
627
1,5
143,7
Pipurophos f
2.050
1
7,2
5,5
'1 , 2
172.5
,
OimBthamétryno
Fluorodiltino
2.400
1
7,U
6 73
El ,L
Butralina
2,000
1
0,6
777
71,;
Propanil i.
3.600
1 8
a,1
8,O
II 2 ,5
2,4,5-T?
C.E. 41,3,;

Désherbage
1.?62
manuel
Témoin non
16,2$ 93,772
60
3
.- 3.5
sûr cl0
Commentaires :
- - -
1. Encoro plus qu'en
de 100 $ aprus 43 IY,S montra clairemont 12 nociwit6 o;:tj:Omc des advcnticcs p 0 'J 7
10 riz pluvial duzant les 4 5 promiars jours.
2. Les rondomonts se sont rBvbl6s médiocres du fni-t ii3 la pgriodc de se-
charcsse dluff mois après le semis.
3. La butralino ost lu seul hcrbicidc qui dans las conditions de 1976,
a assure un d0shorbagc correct
sans la moindro PhytotoxicitrZ.
(1) Lo rendement het est obtenu par conversion durondomont brut à un taux
d'humidité do 14 :i;
( 2 ) J.A,S. : ,jours après somis.

CONCLUSION
Les assais r8alisGs au cours de ces trois annoos, !)ion que très
variables au nivoau des conditions agronomiques
nous pormottcnt do tiror un
cortain nombre do conclusions :
1. Lo riz pluvial est extrBnemcnt sensible h la concurrence des advonticos
(1976) et B lloxci:s de binage (1974). Ce dernier point pout'résulter
do l'cf-
fat du binago sur 10 dovoloppement racinairo (blcssuro) a-t d'un effet tassomont
du sol
provoquS par 10 dGshorbagc manuel.
2. Parmi 13s ii herbicides testés pondant 10s trois DI?S (butachlore, mE-
1a:tgo PipBrophos + dimBtamétrync, oxudiazon et fluorodi?bno) le fluorodif"nc
(idmoin do référence) s!avèrc &trc le moillour (3 3 Oija g m.ü/ha on postsc!misj
ci prélev$c du riz ot la moins phytotoxiquc bien quo parfois un lggcr jaunis-
sement apparaissent sur les premieres fcuillos. L'oxadinzon le butachlore ot
19 m9lancjo pipcrophos + dimétamétrync SO rév&lcnt offi-,?
kc.~ûs mais toujours avec
dos risquas de. phytotoxicitb dont 10s conditions d'apparition ne son: pas
connues.

3. Parmi les hcrbicidos du groupe dos dinitroamilinos (dinitraninc,
butralino, pendi.aGthaline, USE 3,153) seule la butraline sc montre très cffi-
caca h lü dose de 2 000 g m,a/ha appliquea on postsomis ot pr6levéo du riz
et ne prosente aucuno phytotoxicité. Sa trhs bonno pcrformnnco a incitb
les
autours à autoriser provisoircfiûnt
cet hcrbicido pour 10 doshLrbagc du riz plu-
vial au SQnBgnl.
Le mo1ancJo pïopanil + 2,4,5-TP,
?? ?
sans renanonco, s1os.t montr8 variabic.
dans sus performances et aucune C3nclusion t:i! p3ut Vt.ru tLré3.
5. Le bo~&hiocûrb seul et En m&lango ;-Iv~c lc 3,1!., 3xi!l-; a fit.6 test& CO dus
doses différentes en 1975 05 1976 ri:: permcttont pas de tiror des conclusions
si ce n'est que
cet herbicide serait phytotoxiqua pour la riz pluvial h le
dose de 2 C30 g n.a/ha.
6 . L D S C S S û i 9 ;y 0 I; r< 0 doivent SC poursuivrent on î9‘77,
Jgyg 2-t ?97J et
devraient permettront de mioux corner lo problSmo du desherbage chi;n.iquo du
riz pluvial.

7 , i."lais sur C:ISC des essais menés depuis 1372 par lrISR2 et sur toux pr9-
sontés dans cette communication 10s autours rocommandont ?our le OVsharbage
chimique du riz pluvial au SGn&gal deux herbicides :
Fluorodifsno (3 000 g m.a/ha) on oralo:/ge
du riz
i3utrnlina (2 OûO 9 m.a/ha) en pr&Vbü C~I r i z .
REFERENCES BIBLi3GilAFHI~~UES
DEUSE, J.F.L. DIALLV, S. HERNANDEZ, S. Rapport malhorbologio riz pluvial
AoiRA 1975 1974-1975-1976 - ISRR CNRA ne T?ombey SBnegal.
HERNANDEZ, S. 1976 - Los mauvaisas herbes et le ddshcrbago des cultures au
Ssnúgal. Conféronco Internationale do Finlhcrbologie IITA
Ibadan Migéria 2-7 3uillct 1978.
DEUSE, J.F.L. HERUANDEZ, S, Rapports analytiques
do nalherbologie 1374-'1975-
1376 - ISRA CNRA de Bamboy 5i;rGgal.
RESUME
Pand3nk Ics 3 c=inpogn~s 1974-1975-1976 sur 11 herbicides testfis R iour
dose optimum dans dos essais 8rontabilitst~ I\\DRAO, 2 o ni; 6td retonus pour Cftro
VU~gûriS6S e n milieu paysan. 11 S'ani+. TIm la hIrCn-l:-- L 1 "mn "
'I

Troisihme Synposium COLUT,iA sur le Déshorbaga des Cultures Tropicales
Laitar
(Sénégal), 17 - 21 septembre '1979
_-.----
ESS,:i DE LUTTE C1-!1?419UE Cù~JTRE LES RIZ SAîJY;JI;ES
AiJMUELS AU SENEGAL
J.P.L. DEUSE, 5. HERNANDEZ", 3.P. AUBIW
.
.
Institut
,l$r’CS
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L. KEITA
Société drAmenngonont ot dlExPloitation dos torros :JIJ gol!z~ du Fl~Uvo
S é n é g a l (SAED) - S a i n t - L o u i s sé~xk~al
INTRDEUCTIOII
au cours du COS dGrnic!ïcs ar,nQcs lz rizicUlt~Jz2 3 pris u ri 2 I? r a n d i?
3
I
expansion dans iZl !JClSSC V=IllUL’ 3’~ 1~ dolta d
u

Pii~uvu SS:-~bgûi.
3 r , c 3 s ri;: suu$~eg~S SO;;L dos concurrents rodoutebles pour 10 riz
cultivé, Lo riz aacivago uat, parmi 10s i~WV2iSS.S hczbcs,
lc plus dirricilo
B blimino2, on raison Jo 32 ress~mblarlco et du sa physioiogin tr-s proche du
r i z .
7ar luu~ cnractCrr: d'Ogrjnsgc spon’cznd h ::lat;-!raLion tit étant tir;
6quilibru parfait aucc leur milieu Pcologiqw, 12s ri- sauvi2Pcs ont prniifCrtl
ut concurrancé le riz cultivé d'une façon oxplosivo Uons lc ;~lt:: ($2 - si-4 ,J),
LE PRDBLEiiE DES i{IZ SAiJVRGES Cdi4S LES CULTURES D!1 iiIZ .IU SEFilLGAL
Espscos p_rssontos
-..
On trouva doux cspècos de riz sauvages CI- S:JÏIU:IZL soit :
- 2. b-qt.hii A. Chcv. (autrefois 0. broviligulato A. Chcv. ut Rocrh) ;
- 2. l-onaistominûta
fi. C h e v . ( a u t r o f o i s , 13, karthii IA, Chou. >.
. . .
-
Le torno riz sauvage s'applique & toute usplco dont les ceractéris-
tiquos corrc’spondant
B la définition du gonro %?a.,
mais dont le comportcmdnt
crst dl une advcntico, prolif Qront ot conc.urronçant le riz cultive.
$1 Cas rachorchos ont et6 effectueos dans le undrc‘de 13 miso à
disposition par 1'IRAT de trois chercheurs U l'Institut Senegalais de iliJchorcl1o
Agricole (ISRR).

ji
SOUS 10 nom de riz rouga ou sauvage annuel on ontcnd commun8ment
l'osp&co cl. @&hii A. Chov.
Zclkion drG. barthii avec C. qlaborrima S-i;.
COLX-IO
l'F\\friquc occidontalz est la zona 96uqraphiquo d'origi,no 6'1.
olabcrrima St., on pcut s'attondro à rctrouvor l'csPhcc2 Lo;?t il ost issuo.
L'sspèco sauvage qui s'r;n rapproche 10 plus est 3. b&h$,i, !A. Chcv. Zn consi-
d&rc 2. barthii._,"ommu l'ancétrc dl!-. qlabcrrima pour 1::s zaisons suiwûntos :
- La conformité de certains caractkros morpi,clogiquos ontso 10s
doux cspfic3s (;3ar Jxcrnplo, ligulc courte) ;
- Lc h;:ut cizgré dc FcrtilitG dos hybrides: issus cl'unc! hybridztiaa :
0. qlabzrrima x ;2,. barthii (OMA, 1363).
--
--.-
Il oxistc Jcs fornlcs inkürm&diziros cntrc 13s L~UX .;spùccs ;r;k 1’0~
trouve très souvont 13~. barthii dans 10s cultures d'l, FJabYrrima (Oi<G ;:t CHAVG,
-
-
1964). Il ost possil~lc dc trouver une grada-tion coriti.:‘~d dos Îormos ontrz 2.
glnbcrrima at 0. bzrthii. Plusieurs populations s~cibl2:.:11:s ont été noVtj2s 3
sfjg3u (Fi2l-i) (2!<7,, lyCt5),
peur pouvoir coz~l~~
' r!Grsr 0
stopf'i
? ? ? ??
est donc rcclass:: sous lJcsp?co 0.
--
et CHANG, 19663.
Distribution r;Hc?raphiquz dlO. barthii
--_11_
--
Distri!bution
: Sr.:,~Qr~al, Gui;igo, Libéria, C&i: ,jt;voirc, C!-;znn,
i.iigérj.a, Souda:;, Tanganlika, :iali (S&~OU), Ca;ncroun, Ïci~aù.
La 2020 ci, spontanéite d'Ç, barthii ,q. Ch~v. vo::rzspcn.2 cc s~rtcu~
sahélo-soudania,] 20 la r3gion phyto-q6ographiqu2 sn3dario-3;;golano, B 12qu;:ll:
appartient latatulité du korritoiro sonégalais (,.;ICtiEi, .,:Ai-GELE, TCLl3ET, 19t;:).
(7 1lGCat spontsnd,
lc riz croft dans dos cuvo-Ltcs ou marcs a 3au
csuranto qui SOI-;: closs~ch~os on saison sèche (GKA at Ci$",I:f,; 1964).
;!u moitiOnt dus inondations, ion plantos produisant dos graines fur-
tilos. fi Richard-Tell, 10s plantos sz dévoloppont dzrts 10s ri.zicrcs d'&, aûtivz
L. et' sur 10s bordurss des champs. Il somblc qua la mnturitc dos plantos dE-
pzndrait de la profondeur do submorsion (3KA ot CH;\\F1g, 1364). La maturaion
dûs plantes on zona3 profondément inond5cs est 'en off& rztardéc par rapport
~2 collos~qui SO dGv*-~~1ûppont sur 10s parties 10s plus haukos, En fait il v 3
sans douto adaptation dos Gcotypos B la longueur dc 1~ ptiriodo d'inondation.
Ce phonomhno a pu dtrc Constat& trks souvont, CE) qui - 2 nouveau - prouw2 i~i;n-
portanco dlun bon planago dos rizières.
Dans Uno succession naturclln do la vbgétntion, las riz spontancs
SO dévcloppont ü la linito des hautes oqux ? ?????? ??????? ???? oins du In S.A,i,!;.,
0. barthii SO rctrouvc surtr>>& sur dos sols db formatici; fluvio-daltaXquz,

54
Essais réalisés on 1974
DCUX tissais de comportement ont ét.6 rBnlis6s
cn 1974 à Richard-toll
(Sonégal) au liou dit Cane1 D. Un cn î975. LDS hcrbilcidas suivnnts o n t Stri
étudiés :
(1)
0)
(9
1’ [‘l ‘I
Oxadiazon,
Propanil,
nitrofénc,
molinat2, ' ".
!
!
!
FLORE ,
dominanco (oryzo bais,) quclquus Sosbania, Jussiaûa
!
!
Echinochioz colona
!
!
l--ll-_- --a--
!
!
I
!
_CI
!
!
!
!Conditions ! - culture-, : riz var. 1 KONG-PfiO
!
!
! - Îortilisation : 3 0 0 k g porluréc (46 ,;) <‘l/3 ~LI~E 2 - 3
!
!
fauillou
(;j,'; d;;i,ut; t311agc:
!
!
!
!
! - upPûrci1
) PUL!//\\L à .
air
.
coinprirnti
!
!
!
dtspûndagc
> BUSE TK5
!
!
!
!
!
! - quantité droau = 400 l/hû (sauf pour rnolinat2 100 I/!I~)
!
!
! - sumis B Epartdcur SfiFIL IOG k g r i z prog3r!,?Z/‘tla
!
!
!
!
! 3ato d o
!
Si?ï!liS
10 II /7/70
!
! somis
!
s c n i s le 25/8/75
!
!
!
!
1
!
!
TAE!.EAU I
- : Conditions dc rUalisation
dos essais '137;: ot îsi'i5
- .
(1 ) ROYJSTAR ;:;;; 121; g/l Concsntr6 Gmulsionnzblo (bûutcillo d ü s o u s c )
Rcl NSTRR '-
5 jr p o u d r o h poudrer
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(2) STW 34 ($ 3 6 0 g/l ConccntrS 6mulsionnablo
STAN F 34 --)
(3) TOK C; (R)7 ;; granulgs
TOK E (i)-ei25 250 g/l concoP+
IV r6 Cmulsionnablc)
TOK N.P. (fi) 52 $ Poudre mouillablc
(Ic) ORDRfl[.i (itj 752 g/l Concentré dmulsionnablo.

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TABLEAU II :
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herbicides axpérimentfis an 1.974
( ( 1 ) P.P. : poudra à p o u d r e r
P,X, pûudrz I,louillablo
C.E. : concont r6 Cmulsiunnablc
G.
: gr3nulé
(2) L'oxadiazon a 6tL; formulé sur attapulgitc s6n6galaiso

5 6
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TABLEAU III : Harbicidos axpGrimcnt0s an 1975
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(1) F,P.
: poudro B poudrer
P.M. : poudre mouiil~blo
C.E. : conce;itrZ émulsiunnnblo
G. : gronul6.

57
EESULTATS
Les essais roalisus en ?9?4 et on 1975 ont Gtc mis on place dans des
conditions difficiles du fait de l'incxistenco d'une ccllulo do rcchcrchs en
malherbologic à Richaud-Tell. Do plus dos difficult6s d'obtention do terrains
fortement infestés do riz rougos nous ont obligé 21 r6duiro dans cortains cas
le nombro'du répetitions. Nais l'objectif de ces doux anncos d'cxpérimcntation
stait seulement do voir quels 8taiont les herbicides les plus prometteurs et
d2 dsfinir un progranmo de recherches pour les onnoes à venir quo nous bvoquc-
rons dans les conclusions.
Les notations d'cfficacit8 à 15 et 30 jours doivent 3iro inturpr5tGos
avec grande précaution car il ost t rès difficile do disti,lguor las riz sauvogcs
des riz cultivés. 30s obsorvations globalos ont Ote fzitos or-1 fin de cycle du
riz et ont montre pour 1974 et 1375 :
1974 : destruction ü ?5 $ des riz rouges par l'oxadiazon ~VJC U:IC moillouro
efficacité du concontrs cnulsionnable mais ontrûfnûnt u:10 phytotoxici-
te très forto (erreur dosago). Par contre le poudre U poudrer ost moins
efficace mais nlcntrafna pas de phytotoxicit5.
Très forte de\\lsita de riz rouges dans les parcollos traiteos au propanil.
Ceci est mal traduit par la notation CE2 car 10 PrGsrnco importanto do
Sphanocloa rolanica dans les
parcolles oxadiazon hiai- colle-ci.
-
-
Faible cfficacitc du nitrofbne avec forte PhytotoxicitJ pour 10 riz cultive.
1975 : Seul l'oxadiazon a donnS on fin dt: cycle du riz ~,le dostructinn 3 95 ;5 dos
riz rouges.
Le nitrofbno 8 confirme sa faiCl0 officacitfi U 1 i<g i;!.a./ha mais u:ie phyto-
toxicité plus foiblc.
L'ordram sous SOS trois modes d'application diffnrznts n'o pas permis IC
contr0lc des riz rougos.
Lo propanil c t,4,5-TP a confirmé son ineffi,cacitJ pour contrbldr 10s riz
rouges. Par contra l'adjonction de 2,4,9-TP assure LIY contrôle oxcollont
des cyperacéos.
Au vu dc ces résultats il ost toutofo!s possiblti ::lt$tablir uno campa-
P
raison entre les horbicidos.
Dtune mani>ra. g&-terala il se conflrmo lo très faible ufficacits a lfe-
gard des riz rougos du Propanil, du propanii + 2,4,5-TP at du moh.,nate.
La trés fort0 phytotoxicite du nitrofono sauf 81 1 kg m.a./% (essai 1975).
L'intérBt de ltoxadiazo'n .à la dose do Cl,6 kg m,a./lha et 0,75 ZJ.a.,/ha.

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TAZlLET\\!J il11
--- - - Notes de Yhytotoxicité CE3 : Essai !-1 ft: F II 1374

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TABLEAU VIII - Notation d,efficacité CE9 - Essai : il 2 F - 1375

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TAELEAU IA +PJot&ioil Phytotoxicité CEO - Essai : fi ri 7 - ÎS75

62
DISCUSSION
parmi les herbicides essayés en 1974 et 1775, l'oxadiazon semble
le plus prometteur pour lutter contre les riz sauvages annuels. Le nitrof,>ne
s’est montre trop phytotoxique. L e p r o p a n i l e t le molifiate, e x c e l l e n t s hor-
bicides en riziere, se sont montrés totalement insfEicaces contre les riz
sauvages quel que soit le mode d'application ou la formulation.
Le propanil en mélange avec le 2,4,5-T?
s’est montré très efficace
h 1 ‘égaru iiQS cyperacees.
- formulation mode d'application de.ltoxadiazon
.--1
- La poudre à poudrer à 5 $ de m.n,
clest montrée la moins
phytotoxiquc que le concentré Bmulsionnable pour le riz cultive. Ce typs de
formulation solide permet d’envisager son incorporation aux engrais et donc
une application simultanee pesticide
engrais.
- La formulation “Ronstar System” os$ colle qui offre le plus
d’interet pour sa diffusion en milieu rural. La phytoto;!icitG blevée peut @trc
tres largement attdnuoe
par un semis de riz prci-germu supèricur h la moycnns
(120 kg/ha au lieu de 100 kg),
Lo type d’approche pour lutter contre ics riz sauvages annuels
consistant à jouer sur une sélectivité do position moritie d'&tro poursuivi
et approfondi,
En effet il faudra dans l'avenir continuor j mieux préciser le mooe
d'application de lroxadiazon.
L ’ u t i l i s a t i o n d ' a n t i d o t e s d e v r a Btre OtudiGe
pour eviter la phytotoxicité de l'oxadiazon.
La lutte contre les riz sauvages annuels no sera améliorée que par
une meilleuro connaissance de ia biologie des diffcrontes espbcos presentes
dans les rizisres.
REiJiZRC IEYENTS
IJous désirons remercier bien sincèrement le personnel de la Station
ISRA de Richard-TO11 ainsi que de la SAED pour l'aide constante qu'ils nous
ont
apportbe tout au long des années 1974 et 1975.
Tout particuli&rement
nos remerciements vont a 2. Idrissa FEDIOR,
fidèle et devoué collaborateur à la Division de ilalherbologie d e 1IISRA.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Riz 83.
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ce sur le Riz en Afrique Ibadan.

XESUME :
Les essais de lutte chimique contre Les riz sauvages annuels au Sénégal
Ont
ét6 r6alisés en 1974 ot en 1975 ci la Station de Hichazd-Tell dons la walleo
du Flou~e SbnGgal.
Les essais oht Ut6 réalisés en tenant cornote de la biologie dos riz
sauvagas et dans l'op,"iqua d'une géneralisation future do itutilisation du
somis du
riz prégernü dans la vallee du Fleuve Senégal. Les herbicides testes
ont et6 l'oxadiazon, le nitrofenc et le propanil. L'oxadinzon appliqu6 en pré-
semis en bouteille dosouse (120 C;/i) s'est avér ri; l'horbicidc contrdlant le
mieux les
riz sauvages per UilE excellente sCloctivitr4 do posi2ion.
SLJFIWIRY :
Chcmical contra1 triais worc? carried' oui; on annuai uild rices in 1974
and 1975 in 3onoga1,
ak Richard-Toll Station, in the Senegal Rivar Vallcy.
In t!:asc triais the. biology oÎ wild rices has bocn taken into account
iuhile keoping in nind tho future generalizcd use of pïe-gorniBIat;cd rice seed
for souing in the Senogol River 'Jalley.
The tcstad horbicidcs merc oxadinzon, nitrofenu and propanil. In pro-
sowing applications with a dosing bottle [IZO g/ha), oxadiazon orovecl to be
the best herbicide to control wild rices bccause oT its good solectivity.

., -
Troisième Symposium COL#& sur la Désherbage des Cultures Tropicalos
.Dakar (Sénégal), 17 - 21 septembre 1970
ESSAI DE DESHE;~B:IGE CHIFII~~IJE DE L'ARACHIDE AU SENEGAL
par J.P.L. DEUSE
Service de
Phytopharmacie
Centra do Rocherchss G E R C A T - I R A T
3QO32 ii~îJTpELLIER CEG% FRAIJCE
0: s. HEGNANDEZ
Division de I;ali?orbologio TSR;1 - BRFlDEy SENEGAL
1.
INTRODUCTIDX--
L'araciiidu,
principaic culture d'exportation, occupa une part
prépanderantc dans l'agriculture senegalaisc.
Los super?icins consacrées a
l'arachide d'huilcria sont on progression ces ùcrnieros annsos : 1 026 DCG ha
en 73-
74, 1 152 300 ha en 74-75, 1 302 000 ha on 75-76 avez dos rendements
moyens variant du 6C;O B 'i 130 kg/ha. Les surfaces cultiveos o;i arachide dc
bouche sont
ralativonont Faibles par rapport ù l'cnsumblo de la production :
'lli 000 ha en 73-74 et 75-75, 24 SOC ha en 75-76. Lus rendsmonts moyons sont
de l'ordre de SÛO kC/ha.
Le prix de l'arachide en coque poy0 au productou r augmentant rogu-
li5roment (prix on F CF,SI : 2/,5 on 73-74, 35 en 74-75,
.';Î i 'j i!rÏ 76.
Il fut decid6 cios 1973 d'intensifier les reckorzhos su: 1::s hcrbici-
des de llarachidc pendant les campagnes 19'74-75-76. Lr?s rcci~:;rchou i~i.rLicid~s
ont éte a~ve1opP~a.s :?nns '? directions principolos, cornpto ton: dos d_:m,Indos
des Sociétcs de Dévoloppomcnt oncadrant la production d'aracbidcs :
1. Renforccmont
dvs
rocncrcncs du matisres actives 2 ai>ofiouer en prt;so-
mis et en sec ot on postsomis do pro et post lcvéo des adventices.
'2. Diminution dos quantitQs d'eau pour 10s traiLcinLlCS
;-voc on priorite
l*étudo des granules ot 4::~ traitciqeFt3 à ultra t‘23 V2lU:lÎJ.
Los ossais ont Cte realisds dans les stations do rGcj';srch,.c>
$3 1'ISSR
(institut Sénégalais do iicchzrchcs Agricoles) do ~ambu~ (l;;Sgion do Ïhios-
giourbcl Centre nord ciu bassin arachidizr; ot dc %ioro-du-Rip (!?Ggion du Sino-
saloum : bassin arachidiarj.
Les r.rSstiltatn >réssnt6s ici ont 16t6 obtenus ynndont 1o.s campagnes
1974, 2975 ot 1976. .
2. METHODES LXPERIklE?.;TI'.LE':
ET 8ATERIEL UTILISE
Les rechorchos su,r le d8sherbago chimique ont SE6 ncneos selon la
methodologie préconisée Par la "Commission d'Essais Biologiques" 1C.E.B.) de
la Sociéte Française do Phytiatric ot de Phytopharnacio dnnt 10s principes
générauk ant Été presontss par J.P.L. DEUSE ot P. 3Ai.j (1074j.
2.1. Conditions qenernlcs des ossais
2.1.*-l.
Bamboz
em.-"-
(Centra Flational de Rochcrchos Agrononiquos)
. .qols- : IlDindl
: forruginëux tropicaux faiblonent lessives ;
argile + limon 4 y;, mati3re organiquu 0,6 $ ; pH = 5,5 ; CCC = 2 mo/lL;O g.

. varict8 d'arachide : 57-422 (l)
. a pareil
P
de traitemont : pulvorisation pour expérimentations
PULVRL ù air comprimé
. quantite de bouillie : 400 l;t:o avec une buse TEEJET IK5
Ily--
2.1.2. Nioro-du-Rie
--------c---
. sols "Dcck-Dior" : ferrugineux tropicaux lessivés :
I
argile + limon Il,5 F - matiere organique Ll,6 ;J ; pH = 6,l ; CEC = 3 me/190 g.
. variété d'arachide : 26-206 (1)
. traitement des semences (l), appareil, quantite de bouilliù
identiques a Ciamboy,
2.1.3. Pluviométric totale (mm)
-II-------------^--
,
--
1974
1975
?Y76
Yambey
421
434
333
ilioro
Los saisons des pluies ont Ote caracthrisécs, sauf 3 I\\lioro on 1?75,
par dos déficits hydriquos importants par rappcrt 2 la piuviomstrie ::ioyennc
(23mbzy 652 mm, Nioro-du-nip : 86rJ imm).
2.2. Essais rcalisss
--- -,-
2.2.1. Essais de comportnmont
Ils sont FmplantQs 3 Eam5c.y sur das jcchèrcs de plusieurs anneos,
l'efficacite d os herbicides Q donc 6'cS Ycstéo tii.,s des conditions d'onhorba-
ment GlavG.
En milieu paysan, l'enhorbemcnt ost'icins élovB. Les formulstions
d'harbicidcs sont caractérisoes j3or les abrSvlatFons suivantes (2).
. Herbicides do Presomis ,P
ci!7 ,liqciés !.!t incorporés sur sol sec
concentre Cmuisionr~able (C C- '. :---
.-
.L-. ,
Trifluralino, dinitramine, bcnfluralinc, CG;\\ 10 G32, fluchloralina, butraline
pendinCthal:ne, alachlor:?, trifluraline + atrazino + alachlora, dinitramino 7
otrazino t alûcnloro, nitïalinc + cyanazirie:
triflurolino + métribuzino.
(1; P art erigi
Traitomoiit des somenccs : 74-75 : (thirane 35 ;.: t dieldrina 25 $
3ûU g/lDG kg - 76 : (carbofuran 29 $ -I. captnfol lû $ + benomyl II! 5)
(2) C.E. :
G. :
P . i? ,
:
F . 14 ,
:

. GranulBs (G) appliqubs on sec :
!kr nolût (3,
pcndiméthalinu, trifluraline, oxadiazon, dinitramine
. non incorporé sur sol ssc : poudre
.w
$ogillable (P.K.) cryzalino.
. Herbicides do postsomis pr&lavSo dos adventices et de l'arachi-
d o
4mdtryno + prométryne (F.W. Formulation auto-susponsiblc "Flowable"), diprop&-
trync (C. E.), Oryzaline (7 .rl.) nétolachloro + torbutryno (C.E.), SE 13 79G (P*i-i)
. srbicides do postsomis postlav4o dos adventices
--.--
"cracking-time" arachide :
3inosob - Xaptalam (C.E.).
2.2.2. Essais de sélactivité
Ils sont implantes sur dos parcollus o:i rotation culturalo ayant ou
coi;lrne pr6c6dcnt du mil B !3arnbey et du sorgho :d iiFor0, ils permettent do testor
la toxicit5 dos herbicides sur l'arachide en absoncc d'advcnticos. Los ossais
comportent six rdpétitions. Les herbicides suivants ont Qté oxpérimont6s :
Bomboy Nioro 1974 : trifluralinc (C.E.), am6tryne - promotrync
(LU. :, dipropetryna (C.E.)
Oambey Nioro 1975 : triflurnlize (C .E ,), dinitraminc (C.E.),
pondiméthaline {G), am&tryna-pîomi+trync (F ;*'
."d., '
. eambey 1976 : triFlurali.no
(C.E.), dinitramino (C.C.) pondimtj-
thûlino (G),
amutrync-prongtrync (F.V.)
2.2.3. Essais do rentabilité
Implantas ü cambey sur dos jzchèrcs do plusieurs années, ils ont
normis d*Gtudior l'efficacité ot ia rentabilitc dr In trifluraline en fonction
dos diffdronts modes dlincorporation.cn 1975 et 15'ir; ot du moment du trnitomor-:t
dans la journ5o en 1976 (l~véo du jour (J) - tomasu ou jour (PJ). Los essais com-
;.ortont six r&pétitions.
1/75 - ;.lodo d'incorporation
1 - grattage & l'hilcr
2 - polyculteur awcc patte d'oie k cm do profonjour
3 -
1,
II
6 cm
II
I: -
II
dont canadien
4 cm
1,
5 - pas d *incorporation
6 - t&moin,non traité maintenu propro
7 - témoin non trait6 déshorbd.
I
1976 - iiodo d'incorporation zut mumcnt du traitomo;!t
1 - incorporation biler (J)
2 -
II
II
bJ)
3 -
II
polycultour avec pattes d'oie (J)
II. * polyculteur avec pattes d'oie (N)
5
- pas d'incorporation
I - témoin non traik6 maintsnu propre
1; - témoin non traite non ddsherbo.

3. ;:ESliLT,"\\TS
3.1. Ess3is dn" comportemont
3.1.1. Herbicides de pr8scmi.s (voir tableau n‘J 2 )
En formulation liquide, la triflurnlinn B 900 g, la dinitraminu
à ZOO g, la pcndiméthalinc à 1 000 g, l'oryznliïie 2 1 OS0 g, ont un zxcellont
uffet
graminicide et controlent la plupart dos ciicotylocloncs. Las plantas
rlsigtantas sont les Commolinn, Hibiscus_,

Incliqofara, Tcphrosin, Cassia dont
10 devoloppomont est freiné par l'adjonction d'alachlorc ot dtatrazine.
La dinitraninc, la pondiméthalino ont une efficacité supéricurc
1i.1 notrû 'CGmoin du rQfércncu & Bamboy, 1~ trifluralino, la butralino a un3
officacite
moindre. L'oryzalino pr6sonto une rnoillcuro efficacité appliquGo‘
2x3 incorporG2 8-13 jours avant li! semis.
En formulation granulds, on doit wgmontor 10s doses da mntiùrcs
zctivos pnr hzckaro pour avoir la m0mc cfficncite qu'on formulation liquide :
triflurnlinzi 1 283 g, ,dinitxmino 1 009 i2, pondin6thalinc 1 5OC 2. La
din,itramine,

la pcndiméthalinc, la vcrnolato ont montré une officncitd supe-
rii?urc 21 la triflur2lii-w.
3.1.2. Herbicides do postsomis (voir tableau n':
I :
L'association amdtryne-prométrync (t6moin do rGf6ronce à ?liaro du
Zip) est efficace sur la plupürl. des grnminGrs ut dos dicotyledoncs
;nnis 12s
Commolina sont résistants. tiuelqucs ph&nomGncs de phytotoxicite apparaissent
-v-u-
Fnrlüis à la lovée.
L'association dinoscb-naptalam a montré In moillourc officccité rn
1076,
0110 ccntrBlc lû plupart des grnmintcs ot dos dicotyledonas.
Ïfi?L<Y\\s :.]C 1:
Horbicidos dc postsemis h rliorc. (11, notas moyennos
d'efficacité (CES)

--
“.qatièrc acti.vc
coscs
;;c-Lcs CEfl
g .m.a.,/ha
--1--
'] 5 'i' CL
1975
13'1s
1 j:7LI.
1975
19?h
P.-
id t
Amétnyna
+ Iromotryno
1 200
5,3
573
5
2,6
5
3
Nûptûl3m
1 350
1 /
5,3
3,3
5,s
f Cinosok2
2 700
3;; .
;7
4,c;
7
4 0 6 0
-.
4, 6
776
-
5,3
7 ,O
1,' ‘*
^.
(‘1 > A xioro los essais no 'sont pas implantés sur dos jachkrtis comme à Banboy

, . .
TABLEAU No 2 : Herbicides de présemis à Bambey, notes moyennes d'efficacitd (CED)
Notes CES
Doses
e-.-
-.----- --
Matière active
9
m.a./ha 15
3AS
30JRS
----.a.---..- _ - - A - -
74 75
76 74 75
76
F - e . -
-----v
C:E.
Trifluraline
900
(+)
2,3
5
2,6
1,2
S
2,3
- - - - - --. c.--~~~~-I
_-----*.&^l_-
Dicitramine
40
0 4
,5
2,6
-
2,6
2,3
-
600
498
3
2,6
2,6
-
800
438
3
4
3,O
6.
3
1 200
4
-
-
393
1 500
3,o
-
-
3 ?
I'
-_C.-C-.I--
.^-.- ---
“.-
jgM.
Oryzaline
750
3,8
276
1,6
1,O
3,3
3,3
1 000
398
4, 6
2,?
2,0
5,o
326
1 500
436
476
f 3
,
3,o
b,O
4
---.y-
-
750
220
296
1,6
1,2
2,o
293
Butraline
1 000
798
276
1
1,s
2,il
1,3
1 500
196
3~6
1
1,6
2,b
233
750
1,fJ
3,3
l,3
2,2
4
176
PendimBthaline
1 000
373
3, 6
2
2,8
4
3
1 500
4,1
5,o
3
3,3
5,Î
494
--*.-
Trifluraline
900
+ Atrazine
+ 125
393
4,6
-
1,6
5,l
-
+ Alaclore
+ 750
Dinitramine
400
+ Atrazine
+ 125
395
5,3
-
2,o
2,o
--
+ Alachlore
+ 750
ii
1 000
/, , 0
276
1,3
2,i)
2,3
2
Pendiméthaline
1 500
2,6
276
1,3
1,5
1,3
133
2 000
3,o
4
1,3
1,3
3,6
3
600
216
4
1 >s
2 $3
Trifluraline
900
2,b
4
1
1,':
3,6
2
1 200
2,0
4
1
1,2
2
296
1 500
1,3
1 ,G
?L
600
4,3
-
- -
2
+
Dinitramine
800
3
1,3
-
295
2
-
24%
1 200
4,3
2,3
-
5
213
1 &GO
2,6
-
-
3,3
-
-
1 000
190
196
3,3
0,6
1,6
2
Vernolate
G 10 5
1
2 500

000
A,5
2,8
2
5
i,TJ
1,6
3,6
4
5,3
1,2
2
5
(9 : iemoin de référence Bambey
JAS : Jour AprBs Semis

TABLEAU 11O 2 : Horbicidas de présemis à aamboy, notes moyennes d'efficacita
(CEE)
ivotos CEB
Dosos
Xati5rc active
15 J y\\ s
30 JAS
g m . a . / h a
'
74
75
76
74
75
76
I_-.-.
C*E. Trifluralino
900 p>
2,3
5
2,6
1,2
5
2,3
--
-- .- ---
Dinitramino
400
4,ç
2,6
-
2,6
2,3
-
600
Il,
3
-
2,6
2,6
-
a00
i$ ,c
3
4
3,0
4
3
1 200
4
-
-
333
1 500
3,h
-
-
3,3
P , 1.i .
750
- -
-3 ?' y; 2,6
l,6
1,o
3,3
3,3
Orysaline
1 000
,,o
4,6
2,l
2,0
5,0
3,6
1 500
1,G
4,6
2,3
3,0
6,0
4
750
2,0 2 I
1,6
1,2
2,C
2,3
Elutraline
1 000
1 , I: - $6
1
1,5
2,0
1,3
1 500
1,h
3,6
1
1,6
2,6
2,3
-
-
Trifluîolino
900
+
Atrozinc
-I- 125
7,3
!:,6
-
1,6
5,1
-
+
,?la chlore
f 750
Dinitromino
400
+
Atrnxinc
f 125
3,6
5,3
-
2,0
2,u
-
.I_
Alnchlorc
+ 750
5.
1 000
4, u
%,6
1,3
2,0
2,3
2
Pcndim~thnlinc
1 500
2 76
2,6
1,3
1,5
1,3
1,3
2 000
3,!l
4
1,3
1,a
3,o
3
-
600
2 7;
4
1,5
2,3
Trifluralino
900
%,G
4
1
1,0
3,6
2
1 200
2,o
4,3
1
1,2
2
2,6
1 500
1,3
776
-
600
fk,j
-
2
Dinitraminc
800
3
1,3
-
2,6
2
G 4 ;.;
1 200
A,3
2,3
-
5
273
1 600
2,6
-
-
3,3
-.
'1 000
1 ,ü
l,6
3,3
0,6
1,G
2
' Varnolatu
y$
1 500
1 ,5
2
5
1,o
1,6
3,6
G 1 0
2 000
2,O
i;
5,3
1,2
2
5
( ::- ) : Témoin dc référence aambey
JdlS ,: Jour AprBs Semis
TABLEAU No ? : Herbicides de présemis à Elamboy,
notes moyennes d'efficacit8
(CE81

70
3.2. Essais de sélectivité
TABLESU FIo 3
: Essais do s0lectivit8 à 8amSoy
Harbicidas
Doses en
îdbro do pieds levas
Poids gousse on
g m.a./ha
kg/ha parcelle
,Snriics
19743"
‘1375
1976
1974
1975
1976
900
172
222
134 .
5,4
6,4
8,4
Triflurûlinc
1 800
215
247
193
590
792
670
3 600
121
-
5,7
-
-
1 200
236
2 47
201
594
7,2
793
AmBtryna
2 400
196
Z/ig
î97
522
5,4
7,5
PronGtrync
3 600
208
252
200
524
475
7 76
2 000
201
5,0
-
-
DipropGtryno
4 000
198
-
' -
5,0
-
-
6 000
212
-
5,5
-
-
400
232
-
6,5
-
800
227
197
6,7
7,7
Dinitïcminc
1 200
2 2 '7
198
6,3
-
1 600
7,3
2 400
191
7,2
1 000
22?
1 PO
6,?
7 /
Pandi&thaline
2 000
227
190
-
6,4
7;;
3 000
2 2 :!
192
6,2
6,!c
-
-
1 000
:95
-
777
Oryznlinc
2 000
185
.-
.s , i;
3 000
1 F$3
721
Tumoins
1 84
723
194
570
6,7
7,7
z En 1974, l'essai 3 Gté atteint par une maladie CI virus (le "cLump8) et les
rbsultats ne se rapportent qu'à daux rép6titions au liou de six.

71
TABLEAU No 4
: Essais do sélectivité CI i+ioro
Poids gousse t3n
tiorbicidcs
Doses on
Nbre do pieds lovés
kg/ha parcelle
g m.a./ha
i\\nnGcs
1974
1975
1976
1974
1975
1976
600
279
*
-
7,0
-
-
900
274
202
247
770
7,0
9,2
TriÎluralina
1 800
270
274
264
7,4
6,8
3 , 4
2 700
245
267
6,3
9,4
1 200
278
289
274
798
7,4
7,4
Amf3tryno
1 800
265
-
7,4
-
-
î Prom&trync
2 400
234”
305
268
692
7,0
9,4
3 000
285
215f
-
G,O
8,fc
4 000
273
-
7,7
-
-
DipropCtryne
8 000
1 3 1 0 -2
_
391
16 000
1 ?c -2
_
0,2
-
-
4ao
PCG
6,7
-
800
292
277
-
771
0 / ii '
,
Dinitrnmine
1 200
275
7,3
-
1 600
275
L
9,5
2 400
269
-
9,5
1' 000
236
281
-
4,8
PondinGthelino
2 000
203
274
-
",p
791
9,o
3 000
270
268
6,4
8,')
Témoins
277
2i,7
282
6,3
6,7
9,3
- - C I - -
L
.-..c
-a
Pondant ces 3 campagnes, malgré les dosos 6lovties d'hcrbicidc, aucun
phénomCznc
do phytotoxicitu
n'a Gtc observé ûvcz 10s dinitroanilinos test&os,
CO qui indique uno grande marge do srScurit6 d'utilisation pour ces hcrbicidos.
On a observé à Îdioro, B la lev60,
avuc amétryno-prométryno uno phyto-
.
xicito faiblo en 1974 à la doso do 2 400 g m.~./h~, (différence significativu
& 5 y- sur 10s piods lev6s). De plus à la doso do 3 600 g m.a,/ha amBtryno-
promdtryna semble avoir un effet dépressif sur la v6gCtation de l'arachide

(diffaronce significative sur lc poids des fanos !t!ioro 76) bien qu'il n'y ait
pas de difforonce significative sur les rondonents,
La diprop6tryne a db 8tre abandonnco on raison d'une très forto phyto-
toxicit6 sur arachide (Nioro 74).
-
$ Diffé~enco significative à 0,'05
*3 Différence significative à 0,Ol

72
3.3. Essais de rentabilité
3.3.1. Bamboy 1975
TABLEi\\U fJo 5
: Essais de rentabilito - Sanboy 1975
Traitement ot mode d'incor-
Pieds lcv6.s
Zondt kg/ha
Rendt fane
I
poration
goussos
kha
Triflurûlino - hilnr
274
2‘407
2 057
.
Trifluralinu patte d'oie 4 cm
284
2 511
2 691
-A
Trifluralinc patte d*oio 6 cm
272
2 283
2 823
Témoin dosharbé
2 7 6
2 283
2 495
-
Trifluralino polyculteur
278
2 SI4
2 574
Trifluralinc non incorporé
282
2 451
2 585
-m
TCmoin non déshorbd
276
4 3 5
813
Il n*y a pas
de différcnco significotivo ontro les prcmiors traite-
monts (5 répetitions) ni sur 1~s pieds ni sur les rendements, Il ost à noter
que la trifl!Jrûlinc non incorporea a une efficacité semblable B ce110 incor-
pordc. PhénomGnc en contradiction avec cc qui Stait connu.
;? l'analyse des conditions motéorologiqucs de l'essai, il apparaft
que les traitements ont été effectues par temps nuageux sans solcil entre
0 tl et 9h 45.
Il se pourrait quo la triflurûlino se soit fixéo sans incorpora-
tion. Cot:e hypoth&se serait SI rapprocher du fait
que l'on a ronorçu6 de moil-
lours resultots en grandes parcelles avec l'application do la trifluralinc lo
nuit.

73
3.3.2. Bambey 1976
TABLEAU I\\l0 6 : Essais de rantabilite - Bamboy 1976
Pieds levés
Rcndt gousses
Rondt fane
Traitornonts
l<g/ha
kv'ha
Trifluralinc non incorpo-
r6e (J)
Trifluralino non incorpo-
206
1 C69
2 453
-péc (:J)
Trifluralinc !-liler (3)
205
1 B69
2 423
Trifluralinc polyculteur (N)
207
1 905
2 317
Trifluralinc polycultour (J)
2 04
1 971
I 2 477
---,
: Tbmoin deshorbe
203
1 733
2 363
--
-a-
Témoin non dosharbb
211
222
45 0
-
- - - -
DISCUSSIûi!-
Sur des parcelles troitecs 21 la triflurolino lc premier binage a été
rokard6 rie 3 semaines par rapport au premier Sixage du tbmoin dQshorb6. filors,
1 cs parcelles
"témoins désherbés" avoient lo n0:no poids d'adventices que les
parcelles "rien incorporées" mai5 112s porcellos ~'incorporéos" avaient 40 7:
d'adventices en moins. Cotte différence de poids d'adventices SO repcrcuto
suï les temps do deshcrbago.
Il n'y a pas de différence significative ni sur les piods lcv&s ni
sur les rondomcnts en gousses et on fanes. Toukofois lo meilleur rendcmcnt a
&t& obtenu par la trifluraline incorporec eu polycultcur do jour.
Cos trois anneos d'essais ont permis do proposer à la vulgarisation
plusieurs matiGres actives susceptibles d'assurer un deshorbago correct do
l'orachido pendant
30 jours, ceci pour les vnriotés érigées, 10s plus cultiveos.
- Herbicides de p
-IL
résemis incorpores on sec-
. Groupe des Dinitronnilines
L'nbscnco do phytotoxicit& sur arachide et leur grande marge de sdcu-
rit0 en font des traitements sors. La triflurnlino, dinitraminc, pcndimetholine,
oryzalinc prosentent une bonne cfficocité B 1'6gard des graminées mais no con-
trBlcnt pas les cypQrac&es ni quelques dicotylGdones toiles que Hibiscus,
Borroria., Alysicarpus, Sesbania. L'adjonction d'atrazino et d'alachlorc à la
dinitramine et à la trifluraline permot de freiner le developpcment do ces
espèces
r6sistantes.

74
La trifluralinc, la dinitramine, la pondinéthaline photoscnsiblcs
nécessitent une incorporation après 10 traitement (un passage simple de horso
ou un passage croisé avec des dents pattes d'oie) l'oryzaline presontc l'avan-
toge de ne pas t?tro incorpor&e si uno pluie survicnt dans 10s 1'2 jours après
10 trnitomcnt. La butralino à Bamboy semble moins efficace que la trifluraline.
La trifluralino (900 g m.a./ha) oct 10 tomoin do rdfërcncc pour 10s
sols 'lDior" et est avec la dinitraminc (800 g m.a./hn) et la pcndiméthalino
outcriseo dans toutes les r0gions arjchidièros ot pour toutes les varietés à
i
port erigé (1 000 g m.a./ha).
3
. Vcrnolate
Bonne efficacite sur les graminées et la plupart des dicotylédones.
Les C..e>zz, Cypcrus, Borrcria, Cassin sont bien contrôlees. La formulation
granulds G ICI à 2 '000 g semble prometteuse.. Cet horbicidc est encore au stade
de lloxporirrwntation multilocalc.
- Herbicides de postsumis
-
-
. Xélange Amétryno + promGtryn0
A 1 200 g m.a./ha, bon contrBlo dos graminecs et de la plupart dos
dicotyleùoncs mais les Hibiscus ot Commelina sont résistants, Il est intercssant
molgre sa faible marge de sscurité.
En effet, sur sols "Dior",
ce mélange prosente parfois des phonomh-
ncs cic phytotoxicitd à 13 levée d'où son utilisation rostrointo dans les sols
sabla-argileux mais est autorise dans toutc la region du Sinc Saloum pour les
utilisatours agréés (sociétés de d~voloppcment).
. Ticlange Dinoscb + naptalam
Bonne efficacité sur las dicotylodcnus ot la plupart des graminées.
Los Hibiscus et Commclina sont bien
- . - .
contrBlr2s.
Son application doit avoir lieu
justo avant la lcv~c do l'arachide ("cracking-tirna" : 5-7 JAS). Cette associa-
tion a eu la meilleuro efficacit6 en 1976. Son utilisation ost oncoro au stade
de
l'oxporimentation multilocalc.
.
Toutus ces matières actives qui sont au stade de la vulgarisation ont
fait l'objet d*oxpGrimuntations pour rechercher les meilleures formulations ap-
.i
plicablos on milieu paysan (DEUSE, HERNANDEZ, lY70).
Des programmes de rochcrchcs SC poursuivront sur 10 vornolato, l'ory-
zalino et lo dinoseb-naptalam. Enfin pour compl6tor le gamme des traitements
herbicides de l'arachide, il reste à trouvur dos herbicides de postscmis, post-
lovéo de l'arachide.
REFERENCCS BIBLIOGRRPHIQUES
DEUSE J., JAr! P., 1974 - Essais de dtishorbago chimique de l'arachide au SBnégal
2hme symposium COLUIW sur le déshcrbago des cultures tropicalos
Fiontpcllicr, 5-6 scptornbrc 1974.
DEUSE J., RERNANDEZ S. - Rapports de synth&se do malhcrbelogio 1974-1975-1976
Documents roneo - ISRA CNRA de BAtlBEY ( Sen6gal).
DEUSE J., HERNANDE.2 S. - Rapports analytiquos do malhorbologia 1974-l 975-l 976
Documents rondo - ISRA CNRA de RAMRFY (!-iBnr;n-~ 1

WEFINANDEZ S., 1978 - Las mauvaises horbcs et 10 dijshorbaqc des cultures au
SGn&gal - ConfBrcncc Internationale de Malhcrboloqic IITA 2-7 juillet
1976 IBADAM Nigeria.
DEUSE J., HERNANDEZ S., 1978 - Essai de diff8rontas formulations pour le désher-
beqo des cultures tropicales - Dakar, 17-23 septembre 1978.
Pendant les campagnes 1974-1975-1376 sur 32 herbicides Etudiés sur
arachide au SénGgal, 4 ont Bt6 retanus pour Otro vulqori.sGs on milieu paysan,
Il s'agit de 3 dinitroanilines (trifluralinc, dinitramino, pondiméthaline)
appliquaos on préscmis cn sec et incorpordcs et dlunc association de triazincs
(nmdtryno-prometrync) appliqueo sur sol humide en postsomis, pr6lovéc do l'are-
chida et dos adventices.
,
Los premières sont autoris6as un vulgarisation dans toutes les ré-
qions et sur toutes les varibtés à port 6rigE. L'association de triazinos n'est
autorisdti que dans le Sine-Saloum
et par les utilisateurs agréés.
En milieu paysan, un d8but do vulgarisation de ces 4 herbicides e
Gt6 possible grâce aux traitements à tr8s bas volume (ULV à 10-11 l/ha.

76
Troisiemo Symposium COLUMA sur le Désherbage des Cultures Tropicales
Dakar (Sénégal), 17 - 21 scPtcmbrc 1978
ESSAI DE DIFFERENTES FORFlULATIONS POUR LE DESHERBAGE
DE L'ARACHIDE AU SENEGAL
par J.P.L. DEUSE,
Service de Phytopharmacic
Centre de Rechorchcs GERDAT-I;:AT
34032 ?lONTPELLIER CEDEX FR?,llCi
S. HERNAMDEZ
Division de Malhorbologic ISRA - Bamboy Sanégal
1 - INTKIDUCTION
-.
ùopuis 1965 dcç recherches sur le dbshdrbage chimique do l>nrachidc
ont étb r8alisécs par l'Institut de Rochcrchos Agronomiques Tropicales et par
l'Institut do Eocherchcs des Huiles et Oléaginaux (IRHO) au Centre National do
la Recherches Agronomique de Bambey (Sénegal) ot à Partir do 1973 par l'Institut
S6n6galai.s de Recherches Agricoles (ISRA). 3Gs 1972 13 Rcchcrche mettait B 1~
disposition des Services de vulgarisation et dos Sociutés Régionales de Dbvo-
loppomcnt plusieurs formules d'herbicides susceptibles d'assurar un desherbage
correct
pondant 30 jours, Avac l'aido dos sociUt.es distributrices do ces hor-
bicides Plusieurs Socibtés de Developpemcnt (SWEV?,, Unites Expérimentales) cn-
trcprircnt dès 1973 la vulgarisation d'hcrbiciclos
pour le désherbage chimique
do ltarachide.
Les surfaces traitbes pass&rent de 100 ha en 1973, à 5 000 he on
1974 et 0 4 000 ha en 1975.
iiu départ on 1973 les traitements etaient du type classique : utili-
sation de pulverisatcurs à dos b pression entrctonu~ (Technoma, Bcrthoux) et
quûntito d'eau ?i l'hectare important0 (180 1 ou /:30 2.).
TrCs rapidement des freins à la vulgarisation dc cette tochniquo
apparurent :
- disponibilité faible en eau sur-tout on debut de saison des pluios
(nappe phr63tiquc au niveau bas)
seau
j
s
- coclt élcve du matgriel d'application (pulvérisateur, buso,
? ? ? ? ? ? ? ? ?
- entrotion co0toux et difficile des Pulvorisnteurs.
?
Problèmos se retrouvant d'ûilleurs au niveau dos zones semi-arides tropicales
et de 13 petito Paysannerie en ,gr5r&rel.
La Rcchorchc entrepris alors un euveau
programmo do rccherchos ayant pour but de r0soudre ces problèmes apparus d&s
1973, dobut do la vulgarisation des herbicides.
2 - (IIIETHODES EXPERIMENTALES ET MATERIEL UTILISE
La Rochcrcho imagina un nouveau tyPo d'essai dit.do '?ormulation"
qui s'intfigr3i.t dans 3.0 sch6mn d1exp6rimunt3tion (graphique ND 1) de la Commis-
sion dos Essais Biologiques de la SociBté Françeiso dc Phyti.3tri.e et do Phyto-
pharmacie. Cos essais poursuivis en 1974, 1975 ot 1376 devaient pcrmottrc de
tester on "vraie grandeur " divarses formulations d'herbicides devant répondre
3ux critbros de choix suivants :
- application 3vr3c le moins d'eau possible
- appareil d'epandagc simple, peu cc&oux, fiable et prjcis.

77
Deux formulations furent retenues :
- granulGs
- concontres autosuspensjblcs (flowable),

applicable avec des appa-
reil de pulvérisation c1 débit reduit (lG-15 f/ha). Technique plus
communément appel60 application K;V
(Ultra bas volume).
- Conditions géndralos des essais :
- Los essais sont implantcZs sur des grandes parcelles de 2 500m2
sans rZzpétiti.on, noyscs
dans des parcelJ.es de grande culture d'arachides de la
a
ferme du Contre National do la Rochcrcho Agronomique do Elamboy et de la Station
de Rechorchos de Nioro (Région du Sino-Saloum - bassin arachidien).
- Les conditions de culture do l'arachide sont identiques à
colles des f crmcs agronomiques,
- L'application des herbicides s'est faite avec les appareils
drepandago suivants :
- melange amétryne-prométryna : appareil HANDY-ULV (firme
:.:ICRON SPfWYER).
- melangc dinoseb-naptalam : )
pcndiméthalinc
\\ oppar'eil HEREI-ULV
amétrync-prométrync
5 (firme MICRON SPRAYER)
trifluralino
:
Ces deux appareils d'application s'utilisent à une vitesse de marche
d'avancement do 1 metre/scconde avec une largouz drapplication do 1,20 rn.
- !ierbicides et formulations tas-tues (7)
1974
Gfluralino C.E. 480 g/l : 960 g m.a./ha
2 1 p.c + 9 1 oau
Trifluralino G 5 5 : 600 - 390 - 1 200 g m.a,/ha
1975
Triflurolinc C.E. !r&O g/l : 965 g m.o./hn
mélange dinoseb + naptalam C.C.
: 12 1 p.c,/ho
1976
Trifluraline C.E. 480 g/l : 3613 g rn.a./ha
Trifluralinc G 1 '$ : 1 000 g rn.a./ha
Pendimethalino
C.E. 330 g/l : 1 000 g m.a./ha
Pendiméthaline
G 3 $ : 1 2130 CJ m.a./ha
Amétrync-promotryne F.W. 500 g/l : 1 200 m.a./ha
Les granules sont épandus do façon homogène on diluant ceux-ci dans
du sable pour atteindre 100 kg/ha,
dose de matibro inerte permettant un Qpondo-
go manuel homogène (référence aux applications manuelles d'engrais).
(11
C.E. : Concontré émulsionnable ; G : granulss ; P.C. : produit commercial
F.X. : Concontré autosusponsiblo.

3 ,- RESULTflTS
-
-
78
Niora 1974
1’
1
1
1
!
1 Horbicidcs
1
Traitornent
!Doses g m.a./heIf:ondomc?nts
f
!
I
!
Ikg/ha gousses !
I
!
!
1
!
! Trifluralinc
1
Ll B v
!
930
! 2 2 23
!
! -------!
!
!
!
!
!
600
I
2 448
!
! Trifluraline
!
GranuliZs 5 $j
900
! 2
540
!
1
!
!
1 200
! 2
cou
!
1
I
!
1
!
- - - - -
Commontaircs :
-.
Bien quo L'essai ne comporta pas de répd tition on note la supériori
des grnnulés sur la pulv8risation U.B.V.
B a m b e y 197Ç
!-
1
I
I
!
! Hcrbicidos
TroitGment
~Dosus g m.a./hy Rcndomonts
!
I
!
!
I
I kg/ha gousses!
-
-
!
!
!------
! --'-
! Trifluralinc ,
u 0 v
!
900
!
2 124
!
!
i
!
1
!
! Dinoscb-napta?
UBV
!
4 050
1
1 737
!
1 lam
.
!
!
!
!
!
!
!
1
!
Tri f luralinc
200 l/ha
900
!
r
!
!
1 790
!
!
!
!
I
!
-
-
Commcntairos :
.----*
iln noto la supCriorit6 dc l'application U.B.V. sur 13. pulv6risûtion clas-
siquc pour la trifluraline.
Bambcy-Mioro 1976
-em-
! - --'--
I
!
I
f
!
l Doso g
I
!
lRondt cn ,Rondt cn 1
Horbicidos
Traitomcnt
!
!
; m . a . / h a ,gaussos ;gousscs
!
!
1
!
;I<gl'ha
,kgjha
!
1
!
!
;iMmbcy
* i,lioro
! '.
!
I
1
!
!
!
!
---_II
I
I
!
!
!
!
! Trifluralinc
, U.B.V.
900 1
1 290
.
!
! 2 a51 . !
! Trifluralinc
1 G 1 $
!
1 000 1
1 540
!2741
!
I
!
I
!
!
!
! Pondimuthaline
! U.B.V.
!
1 000 i
1 540
12673
.

!
1 PendimBthaline
! G37;
!
1 200 1
'l 760
1 2 788 !
1
I
I
I
!
1 Rmétryno-prombtryni U.B.V.
I 200
I
1
1 200
,2173
I
I
I
I
1
!
!
Y
Commcntairas :
--I
Bambcy : Dans les bas-fonds avec le mélango ÛmCtrync-promOtryno une 16gBra
phytotoxité est apparue ainsi qu'un retard de végétation à la lovéu.
Los formulations granuléas de dinitroanilinos semblent avoir uno
mcilloure afficacita par rapport aux formulations U.B.V.

Nioro :
Aucurlo
phytotoxicito n'est apparu sur 10s traitomants. LOS formu-
1nt.i nns
A; ni+nme,-.Z If --- --I ---~
_-'
.I .
_

79
Sur baso de ces essais de formulations la Rochorcho a recommandé
plusieurs herbicides pour le d8shorbago chimique de l'arachide recapitulés dans
les tablooux suivants :
Tableau : iJ" 1 - Récapitulatif des traitements herbicides recommandés en U.~.
sur arachide
1
1
!
!
I
I
Herbicides
t
Applications
I
! Zone
1
I
I
l
! Produit iMati8re
I
I
I
!
!
[P.C. [Eau
!Bouillie ; Appareil; ause !
.
1
! Commcrcial!activa ot ,l/ha !l/ha !l/ho
I
!
!
I
I
, cencentra- ;
!
!
!
1
!
I
!
[tien
I
I
!
!
!
1
I
-1
I
1 ---!-----
[Contra iiord
!
!
!
!
!
I
I
!
! Tr6flanR
!
!
;Triflurû
' - ! !
2 , 7 ! 11
1
.
! HERE1
[Bleu
l
I
, Elance
.
,line
I
I
!
!
I
!
$E 480 g/l !
!
I
I
[Sine-Saloun !
!
I
I
I
!
I
1
- !
!
-..
!
!
I StompTT-
![Pcndimétha-i
3. ,
s
!
11
! HERRI
[Bleu
!
! Cyanamid
[line CE
!
i
!
!
!
!
1330 41 !
!
!
!
!
!
!
I
I
!
!
!
!
[Cûsamanco
!
I
!
!
!
1
1
1
2
1
1
!
2.2 Oriontal !
,
I
-i
I
1
l
I.s.-.C .----
-II-*.-.---*
!
!
I-
R 1
!
!
!
!
1 Sine-Saloum , Gesatcn
[Ametryno- ! 2,41 7,2f
99,G
, HANDY [Jaune !
i F W
!
[Prometryno
!
;
!
i
!
!
! Ciba
I
[FN 500
!
i
!
!
!
!
1
1 GWy
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
I
Tableau : liO 2 - Recapitulatif des herbicides rlronules recommandes sur arachide
-CI
I
!
Herbicides
!
!
Applications
l
I
!
Zono
!
!
1
!
i
[Toutes rGgions[
! kg/hn
1 Sûblc
!Quantité totale !
Idu SCnbgal !
f
! kw'h~
;Epandue kg/ha ,.
I
!
1
1
I
I
Iflatitiro active!-FJsm~morcial !
.!
! - a - -
!
I
!
Trdflan ' 5
!
24
I
7 6
I
IOU
!
! Trifluraline ! Elance
!
I
!
I
!GS$
I
1
I
1
!
!
!
R
I
I
I
!
! Pcndimothali-!
Stomp
1
4 5
I
5 5
I
100
I
! ne G 3 ;3
! Cyanamid
I
1
I
l
I
I
!
I
!
I

80
REFERENCES BIDLIOGRAPHIQUE
DEUSE, 3. 1974 - Essai de désherbage chimique de l'arachide au Sénegal.
2émo Symposium COLUMA sur le desherbage des cultures tropica-
les - Montpellier 5-6 septembre 1974.
DEUSE, 3. HERNANDEZ, S. Rapports
do synthhse do nnlhorbologie 1974-1975-1976.
Documents ranci-0.
ISRA CNRA do Dambcy Sénegal.
DEUSE, 3. HERMNDEZ, S. Rapports analytiques do malhorbologio 1974-1975-1376.
Documents rondo. ISRA CMRA de Bombcy SQn6gal.
HERiJANDEZ, S. 1978 - Les mauvaises herbes et 10 desherbage des cultures au
Sonégal de Malhorbologie
IITA 2-7 Juillet 1978 Ibadan - Nigeria,
RESUME
..-
Depuis 1973 on assiste au Sdnégal a un0 utilisation croissante en
milieu paysan d'herbicides pour le désherbage do l'arachide. On est ainsi passb
de 100 ha traités à 9 000 ha en 1975. Cette progrossion
très rapide de la vul-
garisation des herbicides on milieu paysan n*a pu se realiser que grdce à un
important offort de recherches dans le domaino do l'application dos hcrbicidcs
on milieu paysan. A cet effet des ossnis de "formulation herbicide" ont 6té mis
on place on 1974, 1975
et 1976. Ceux-ci ont permis de dBfinir les doses d'uti-
lisation dlhorbicides pour l'arachide trifluraline, pcndiméthalinc, dinitramino,
melange ametryne-prom&tryno,
Sincc 1973 herbicides havo boon moro and more used by the farmcrs in
Soncgal to control groundnut weed ; 100 ha woadod nt the boginning and scvcral
thousands in 1975. This higiïly rapid developmoi-lt oï herbicide USI! by the far-
mors usas possible only because important resoarch work has bccn carriod out in
thc ficld of herbicide application on the
Parms. For this purposc, herbicide
formulation triais wcrc cstablishcd in 1974, 1375 and 1976.
From their rcsults it was possible to dofino thc herbicide dosago to
be uscd for groundnut (trifluraline, pcndimethaline, dinitramine, amotryne-
promctrync mixture).

Traisioma Symposium sur le Désherbage des Cultures
Tropicalas - Dakûr 17 - 21 saptombrc 1376
UTILISATION DES HERBICIDES AU SE>fEGAL :
PRIXIPALES CONTRA~~~TES ET PO~SISILITES D~IY~TR~DUCTIUN EN mLm PAYS~~~
PAR Pi. FALL", S. HERkANDEWS, K. PIROTiC*; G. POCTHIEl:x-C, E. TCHAKERIAN*"

:t Ingenicur do rocharchc ISRA CTJRN Bambay - S6n%gal
+x. Ingeniaurs do recherches IRAT d6tachds $I 1'ISRA CNAA do
Bambsy - Sen&gal
T - INTRCDUCTION
-
-
-
w
flprùs l'eau, les adventices sont lc principal factaur iimitsnt des
.culturcs pluviales. Elles poussent, des les promicros pluies awcc une croissnnco
trcs ropido at leur nuisibilité est croissante avec la grodient Nord-Sud dos
pluies. Elles entrent an compétition avec les cul-turcs pour leur alimentation
hydriquc, minerale, bnargétiquo et sont la source do longs travaux.
Pour toutcs les cultures pluviales, Ia prcmiére façon culturalo, qui
comprend le sarclago, doit intcrvcnir dans les 10 a 15 jours après le semis ;
la dcuxi!:ma 15 jours après 10 promicr, las autres Stan-t cffcctuBs à lc demande.
La prcmicr mois de culturcsavoc lus semis, demariage du mil et du
sorgho, binages, sarclages, constitua un w6ritabI.e goulot d* étranglement Four
l'utilisation de la main d'aouvrc.
La déshorbago chimique pcrmot do rc-tarder la premier sarclago dc 3 8 LL
samcincs aprGs la semis. Nous allons voir quallcs sont ltis principalos con-
traintes et 10s possibilités d'introduction dos hcrbicidcs en milieu paysan.
II - SITUATIûi,i DE LA LUTTE CONTRE LES ADVENTICES Y\\Li SEf:EGAL
TOIJ~ d'abord qucllos sont 1~s principales adventices ?
21 - &cg_ion du Flauwc-s6ngqal
Les principnlcs advonticcs sont des qramin5as (Echinochlon colana ct
pyramida*-, Ischacmum
-3e
ruqo sum, Oryza bartllii- ou riz rougo,Dryza longistaminata
au riz rhizomsqualqucs cypGrac&os (Cypcrus difformis
I -,.+P)
C. tria f& csculcn~
- s-J
H6liocharia~ _sez Scirpus
.<--
maritimus) et quelquaa dicotyledones (Acschynomena indi-
-.- .---
cyy Sosbania sesban).
-c- -1_1
.
22 - fiaqian Centre
Los graminées sont les principalos ndvonticcs (Diqitûriû valutinn,
&yloctonium
I-I acqyptium,
Brachiaria lata et ;amasa, Cenchrus
^-
una commalinacéc (Commelina forskalnei) et qualquas dicotyl6da
Elorroria- stachideo; Sasbania pachycorpa-).
23 - Casamnncc-
-.
Las adventices les plus nuisibles sont cncoro des gramincos (Brachiaria
lata, DacQlactonium ss-, Dinitaria c, Elousina indica
- --.
Paspalum
-w --y
orbicularo),
des cyperacuas (Cyp orus osculontus ot rotundus-, rimbristylis oxillis, Kyllinqa
squûmulata) ot quelques dicotylédones (Crotalcria retusa, Hibiscus aspcr).
24 . JCneqal oriental
La flore adventice est mal connue par manqua de prospactian dons cette
rbgian dsacces difficile oendnnt. 1 CI QD+ Ann An- -1 II:--

02
LOS graminées sont les plus difficiles h combattre car 0110s ont un
cycle trhs court et sont trùs envahissantes. DC plus après un sarclage, si une
pluie
arrivu dans 10s 48 heures,
elles repoussent grftce à leurs racines advcn-
ticos et l'effet du sarclage est perdu. Los Comnclin~ ovoc leurs tigos traçantes
- -
sont capables de coloniser plusieurs mètres carres et elles peuvent repousser
ei'uno pluie survient 0 jours apres le sarclage, Il faut absolument retirer des
champs, nprcs le
sarclage, les graminoes et les Comnelinû si on ne veut pas
perdre l'effet du sarclage.
25 - jiethodc do lutte
Il on existe trois : désherbage manuel, mecnniquo et chimique.
Doshorbaqa manuel
C'est la méthode la plus rapanduc bien quo trùs pdnible et tr8s
exigeante en main d'oeuvre. Un déshorbago manuel d'un hectare damande de 100
à 300 heuzes pour l'arachide, lc prcmiar binaqc 130 à 120 heures, pour le riz
pluvial 250 à 300 heures.
En Casamancc où la compétition cntro ndvanticcs et cultures est plus
ûigu8,
on assiste m@mc à l'abandon des champs d'arachide et de riz pluvial qui
n'ont pu Otre sarcl&s pendant le premier mois do culture,
En riz irrigu6 sur le fleuve Senegal, un paysan tout seul n'arrive pas
B contrdlar mnnucll~cmcnt 10 dusherbage d'un hectare.
D&sharbaqe macanique
. ..-
-
Lo dusherbage mucnnique (sarcla-binage),
s'il Gcrmct un d8shcrbage
rapide dos intcrligncs des cultures, ne supprime pas l'entretien manuel sur la
ligne. Il nCcnssitc un moyen de traction animal, la motorisation no fûisant
qu'un timide dLmarrag0 au SGn6gal. En culture pluviale, il faut ccmptcr 2 à 3
sarcla-binages par culture. Pour 10 riz irrigu2 senU en ligne, 3 à 4 dcsherbagcs
mbcaniqucs à la houu apr:>s un assSchcmcnt dk 13 riziurc sont nocessaires.
Tableau 1
- -
: i,;attiriel existant pour le desherbage mc:canique des cultures pluviales
---_II
!
!
!Traction IUsnge
ILnr2cur !
ElGments
-!
!Lquipoment! Outil (+$)
!Possible !essentielIdc travail!
adaptables
!
I
I
!
r
lcn m8tro !
!
w... I
!
I
!
!
I-
I
1
!
, !iOUO
!Asine
,Sûrclo- [ ù,f:LS-O,GO!Corps de charrue 3 à 4 ,
, LEi;ER
;occidcntalc !equine
;binage
I
.
.
,dcnts de binagc
.
!
- ..-IP
1
IÏGG
!fisïno - ! S a r c l a - I
U,GO
!Soulavuuso 3-4 dents
I
1
ISino
!
-.---
fuquine
Ibinaqe
1
I
-
l
-
!Charrue
-
butteusc
1
I
!
!
I
!
, t-i - uo
!
!
!
!
Charrue, buttcusc sou-
ISina
,Elovine
!
~Polyvolsn~O,60-O,9O~leveuse
4-5 dents
!Grec0
!
I NOYEN
i
i
.
r
!
!
1
IArarû
!Bovine
!Polyv~lenti~
]Dents do canadien
1
!
l
!
!travail 1
O,YO
!butteur-charrue, soule- !
I
I
!
Idu sol !-
!jûqe
1
r
I Jriana
!Bovine
!PolyvalontJ
!Dents corps buttcur-
!
!
I
!
Itravûil
!0,30 àl,5dcharrue souleveusc
!
1
l
!
!LOURD
Idu sol
1
!
I
m.-v_1
IPolycultsur !Bovine
IPolyvalont!
!3 somoirs - 10 dents
!
1
Iù grand ron-!
!travail !
Icorps da charrue - 2 sou-l
!
ldemcnt
!
!du s o l .
lO9 00 a 2,1q leveuses - plateau
!
1
!
I
!Charrette.
!
fabrique par la Sociot6 lndustriolle Séndoalaise de C.nnRtrlln~inn

L1équipamant legor se dbvelappe plus vitc que lf6quipemant lourd,
malgré lc co0t de la traction, L'Equipement lourd SC vulgarise lentement et son
doveloppomont est li0 à celui de la traction bovino,

Ccttc mocanisation des travaux, avec 1'6quipement lourd, entrafne
uno diminution des temps de travaux, mais en contre partie, l'acquisition d*unc
paire de booufs et de ca materiel necessite un gros investissement pour le
paysan.
Le doshorbaqo chimique
Le premier facteur limitant a et6 la trop grande quantite d'eau
Mcossairo pour traiter un hectare avec le pulv5risatcur à dos classique (200 à
400 l/ha). L'apparition des traitements UBV, Ultra Bas Volume (à 10-11 l/he)
a permis le d6vcloppoment en milieu paysan des traitements herbicides sur
arachido‘e-t maïs. Sur riz irrigua, 10s traitomo;;ts herbicides sont vulgarisds
sur le flouvc Sonegal dcpuis plusieurs années en pulvorisation classique au
tracteur. Sur mil et sorgho, le doshorbage chimique n'est guère concevable, à
l'hourc actuelle, vu les faibles rapports de COS cultures à l'hectare. Sur 10
riz pluvial, la vulgarisation a commoncd.
Il demando une ter-toinc technicito
au paysan qu'il faut initier à
cette nouvollo mothodc culturule. Les resultats obtenus avec les herbicides per-
mottent de rotardor le premier sarclage de 3 h 4 semaines et donc d*uconomiscr
1 à 2 sarclages manuels (ou sarcla-binage) par culture.
Dans les stations de recherche do l'ISi?,"\\, les herbicides sont d'un
usage courant pour le dosherbage dc lIarnchi.da, du maïs, du riz et commcnco pour
celui du
scrgho.
Depuis 1973 au CNZA de Bambey, 10s traitements herbicides sont
utilisas avec SU~C~S pour le dosherbage des champs consacras à la production dos
somoncos do base d'arachide (35 à 40 ha).
4u niveau dus soci.etOs do dnvelopp omdnt
qui encadrant les paysans,
10s horbicidos commencent à @trc utilises. Pour In campagne 1978, las surfaces
traitoes aux herbicides ont dt6 de l'ordre do 3 OJO ha répartio cn : arachide
(700 ha), mnîs (1 400 ha), riz pluvial (502 ha), coton (800 ha),
Nous allons voir maintenant quols sont 10s problèmes poses par l'in-
troduction dos herbicides des zones sah6lionncs o-t soudano-guindennes.
III - ZO;:E SAMELIENNE
31 - Zono Centre Nord du bassin arachidio-<
v - [i?iliou physiquo
Il s'agit de la zono Sud Louga h Nord Sine-Saloum, entièrement
comprises dans la bande sahélienne.
Lo climat est donc sec durant 6 51 9 mois de l'annoe ; la pluviomutrio
moyenne ost environ 500 mm/an.
Los sols sont à dominanco sableuse (Dior) pauvre en argile ot en
phosphoro.
Los principalos cultures sont le mil et l'arachide ; les jachhres
tendent à disparaftre, et la progression des surfaces r&servBes aux cultures
diversos SO fait lentement.
La sous-equipement des exploitations et le manquo de main-d'oeuvre
B certaines periodes du calendrier cultural sont 10s freins essentiels d'un
systhmo oxtonsif bas6 sur la terra et 10 travail.

21 - Tochniquos cult~rol~s et dbshorbaqc chimique
21/ - Techniques culturalus
La totalitS dos cultures ost sarcluo, Ii ressort des etudcs faites
sur la zone Thies -Diourbol les considérations suivantes :
4 -
*
La culture du mil
w-w m-w.. ----e.v,-- --
Ella occupe en moyenne dans 10s axplcitations 37 à 38 $ des surfaces
i
et s'insère dans des successions culturolcs sons jach3ro. Dans 93 5 des cas,
elle succhdo à une orachido.
\\r
Le principal goulot d*Ctrongloment se trouve au démariage ; opbrn-
tion qui occupe une main-d'oeuvre importante pondant un temps relativement long.
Cotte oporation correspond le plus souvent au binngu do l'arachide et cntrainc
unc desorganisation totale du travail. C'est pourquoi elle est effectuée tar-
divement dans 35 :; des cas observes, on moyonno
10 20?mc jour après la prc-
miora pluie utile, nussitBt apros la promior binago at avant le d6shcrbogo
manuel.

On peut noter à propos du calendrier cultural, que les travaux
rndcanises, binages, sont effectués de plus on plus tardivcmcnt des chefs dz
corru aux femmes 2 cc qui confirme l'utilisation prioritaire du matdriol par
10s premiers.
b/ - Arachide
----a----
L'arachide ost l'unique culture do ronto do la zone ; elle peut
occuper jusqu'à 57 ;.; dos surfaces cultivocs dans les exploitations. Cans 90 ;:
des cas, 0110 succcde au mil et vient de plus
en plus rarement aprtis jochère.
Cependant;
la succession de l'arachide en continu est prcsquc totalement bannio.
Le nombre moyen de binages mdcaniqucs et dcshorbagos manuels tota-
lises est du 4. Ces desherbages sont dans llenscoUlo cffcctues apres le Zemo
binage.
Globalement, les rendements croissort avec le nombre d'cntrotions
mais il est à remarquer quo les pnrcollos rccovont 10 plus grand nombra d'entre-
tiens bonaficicnt en outre d'autres conditions nm6lioroos, semis à bonne date,
I
dose d'engrais satisfaisante. .
22 - Dosherbage chimique
I
--...em.----.m--------
Des essais sur champs paysans en 1975 nous ont permis de noter quo
les traitononts herbicides pouvaient faire reportor le Ier sarclage 4 B 5 se-
mainos opros 10 semis, avec 6galcmcnt en moyenne unc supériorité dons les ron-
domcnts dc 275 kgjho à Ndiamsil, 63 kg/ha à Got et 227 Layabé,
En 1976, les rendements dss temoins
etaiont de 1 400 kg/ha alors
que les parcolles traitoos 3v0c herbicides ont 1 650 kg/ha on moyenne (vario-
tion plusvalue do 100 û 350 kg). De plus, un gain do temps do sarclage de 15
& 20 joarnéos par hectare a ut6 constaté avec les parcelles trait0es avec la
penoxalino à. Ndiamsil.
En 1977, les essais de comportement en grandes parcelles se sont
montrés tr8.s dbcevants. A cause de la sbcherossc, d'une part les parcolles her-
bicidees ont parti.cul.i&rement souffert, et 10s randomcnts sont très mauvais par
rapport au temoin,
pour une raison inconnue ; d'autre port, l'absence d'une
quantite importante de mauvaises herbes nfa pas permis d'observer un transfert
dn fF-\\rni 1 nib n~~~,-x~~~ A- 1 I-I,-7-zL-LT

221 - U t i l i s a t i o n d e l a m a i n d ’ o e u v r e p a r h e c t a r e d ’ a r a c h i d e
--------------------1________1____1_____--------------
( e x p r i m é e e n h e u r e s d ’ a c t i f s . N o r m e s ISRA e n 19’77)
-----------------^--__I_____LI__________--------
!
1
!
!
I
!
!
ITraite-
! S e m i s
! Ier
, Zème
) Ier
, Total
I
ment ULV ,
I b i n a g e
; b i n a g e
1
.
1 désherb. ;
!
l
!
!
!
!
!-
!
I
P a r c e l l e
1
I
!
!
!
!
!
!
, avec hor- I
3
!
11
11
!
!
-
!
28
!
53
!
.
i bicide
I
!
!
!
!
!
!
I
!
I
Parcelle
I
!
f
!-
!
!
\\
\\.’
!
1
!
!
!
!
!
!
,sans her-1
-
11
1 4
1 7
42
I
!
!
I
!
84
!
I
bicide
!
!
!
!
!
!
!
!-
!
1
!
!
t Gain
-3
!
!
!
I
1
-
!
+3
!
+17
!
i-1 4
!
31
!
Galgré l e s a l é a s c l i m a t i q u e s , l e decalage d a n s Les t r a v a u x a i n s i
q u ’ u n g a i n d e t e m p s o n t Bté o b s e r v é s .
222 - Commentaires
- - - - - - - - - - - -
D a n s l e systeme d ’ e x p l o i t a t i o n a c t u e l d e l a z o n e , l a c o n t r a i n t e rnajeu-
re, lige ;: l a s a i s o n u t i l e t r è s r é d u i t e , û l a n a t u r e des productions et au taux
d * r2quipement, s e m b l e &tre l e t r a v a i l . C e f a c t e u r a c e p e n d a n t u n e p r o d u c t i v i t é
très b a s s e ,
c a r tres p e u v a l o r i s é p a r le p a y s a n .
L ’ i n t r o d u c t i o n d u d d s h e r b a g e c h i m i q u e d o i t d o n c n o n s e u l e m e n t entraf-
ner une Économie d e m a i n d ’ o e u v r e , m a i s a u s s i p r o v o q u e r u n g a i n d e p r o d u c t i o n
p a r l e b i a i s d e l ’ i n t e n s i f i c a t i o n .
Lin coQt s u p p l é m e n t a i r e à l a c h a r g e dr un poysan d é j à e n d e t t é e t a u
r e v e n u aleotoire, l ’ e f f i c a c i t é e n c o r e p e u é v i d e n t e d e l ’ h e r b i c i d e d a n s u n e z o n e
tres p e u p l u v i e u s e e n c o u r a g e n t t r è s p e u lrencadrcmerrt 2 m e n e r u n e a c t i o n d ’ e n -
vergure.
32 - zone S u d d u b a s s i n a r a c h i d i e r
l/ - îiilieu physique
- - - - M - - - - H - - - - -
L a z o n e p r é s e n t e l e s c a r a c t é r i s t i q u e s s u i v a n t e s :
- pluviométrie annuelle moyennas egale à 800 mm
- d e n s i t é d e p o p u l a t i o n v o i s i n e o u inf8rieure à 5 0 habitants/kmZ
- g r a n d e s p o s s i b i l i t é s d e d i v e r s i f i c a t i o n d e s c u l t u r e s ( m a f s ,
conton,
t a b a c ) e n p l u s d e s c u l t u r e s t r a d i t i o n n e l l e s ( a r a c h i d e , m i l , souna,
sorgho > ,
L e s y s t è m e a g r i c o l e t r a d i t i o n n e l p r é s e n t e :
- d e s c h a m p s d e c a s e , e n c u l t u r e c o n t i n u e m i l , pres d u c a r r é ;
- d e s c h a m p s i n t e r m é d i a i r e s (“Tell diatti”) -en c u l t u r e p e u o u
pae.intorrompue
a v e c l ’ e n s e m b l e d e s c u l t u r e s o n a l t e r n a n c e , c u l t u r e i n d u s -
t r i e l l e - corgale ;
- des champs de brousses, e n a l t e r n a n c e jachere-arachide, s o u -
v e n t s u r d o s s o l s p e u p r o f o n d s o u d i f f i c i l e s ü t r a v a i l l e r .

Dans la zone considérée, en general, les sols sableux (Dior), argilo-
sableux (Dek-Dior) sont réservés à la culture.
La structure des exploitations est semblable a celle des exploitations
du Cent re-Kcrd ; la main d'oeuvre est fournie en génr?ral par les membres du
c a r r é e t l e "navétanisme", mais elle peut venir de l'aide exterieure avec ou
sans
réciprocité, elle peut aussi Qtre fournis sous contrat ou par simple rému-
nération.
2/ - Desherbaqe chimique et productivite
de l’heure de main d’oeuvre pour
une culture
7
*
;Au niveau d'une culture, ltemploi de ltherbicide permet de reculer la
date des prcmiéres interventions manuelles et mocaniques. les diverses études
menées
sur les temps de travaux pour la culture drun hectare .d’arachide, pour
le Sud du Sine-saloum, informent par exemple qu'avec l'herbicide :
- le premier désherbage manuel et le preziier sarcla-binage peuvent
f?tre recul6s jusqu'à 3-4 semaines aprùs le semis j
- une économie globale de l’ordre de 22 heures de main d’oeuvre est
réalis&e pour les sarclages manuels.
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1 Opération culturale
(en heurc)/ha
1 cianQp herbicide;Avec h e r b i c i d e !
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Total
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. 540 h !
44 h , 452 h ,
.
ATT : a t t e l a g e
i
MO : main d'oeuvre
Four 1 ha dtarachide :
charges d’engrais
150 kg de 8-18-27 ?I 25 f CFA/kg = 3 750 f CFA
charges de semences
130 kg
à 52 f CFA/kg = 6 750 f CFA
annuité matéricl/ha
(équipement ariana + 2 semoirs)
= 3 500 f CFA
+ c h a r r e t t e p o u r G h a )

8 7
En supposant un même rendement de 2 000 kg/ha d'arachide & 41,5 f CFA
par kg et un cor% de 7 DO0 f CFA/ha pour llherbicide :
i<arge ne,tte/heuro de travail sans herbicide : 'i28f CFA differonco +gfCFT
Xarge nette/heure de travail avec herbicide : 137f CFA
Avec 2 000 kg/ha de rendement en arachide, si le coOt de l'herbicide/ha
depasse Il'.100 f CFA, et avec un co0t de l'herbicide de 7 000 f CFA/ha si le
rendoment/ha de l'arachide descend au-dessous de 1.380 kg, l'inégalité entre
les 2 marges nettes s'inverse.
.\\
Pour un rendement de 2 300 kg/ha et un coOt de l'herbicide de 7000fCFii/
.
ha
L;arge nette do travail sans hcrbicido : 151 f CFA
[Gorge
différence = + 14fCFn
nette de travail avec herbicide : 165 f CFA
31 - pesherbaqc chimique et productivite qlobale du travail
Sous certaines conditions de prix et de rendemont, la productivité
nette de l'heure de moin d'oeuvre est donc accrue avec l'herbicide. Deux romar-
ques s*imposcnt neanmoins :
- le rcvanu/ha de la culture ost diminué du coOt de l'herbicide
qui represonto uno charge assez lourde rclotivemcnt aux autros charges ;
- l'économie de main d'oeuvre prend place à un moment bion dé-
termine du calcndriar cultural ot dans le cas de l'arachide, avec les hcrbici-
des actucllcmcnt disponibles,
ces derniers no dispcnsont pas de tous les entre-
tiens manuels.
Ce plus, le problème précédent de la productivité du travail au niveau
d'uno culture se pose différemment lorsqu'on raisonne au niveau du systemc de
culture dans son ensemble.
Si l'on fait l'hypothése que la main d'oeuvre était saturée avant
l'introduction de l'herbicide, son utilisation libCra, durant 3 à 4 semaines
aprL:s lo semis dc l'arachide, une certaine quantitS do travail qui doit alors
8trn employée aux activités les plus rémunératrices (?), par exemple :
- la mise en culture d'une plus gronde superficie
- des 'interventions plus précocos sur les autres parcelles
(démariage des céréales, entretiens manuels divers.,.)
- la pratiquo de techniques culturzlos que la saturation de
-
la main d'oeuvre interdisait (préparation profonde des sols en humide...).
La baiese du rovenu/ha de la partie horbicidoc peut alors 8tr.e plus
quo compansee par l'accroissemont du revenu obtenu sur 10 reste de l'exploita-
tion :
- par l'extension des cultures
- par l'intensification des tochniquos culturales et la progres-
sion des renda'ments.
Si, entre autre, los 88 heures de main dloeuvre disponibles gr-9cc au
ddsherbago chimique d'un hectare d'arachide sont employées, dans la mesure où
il existe un potentiel de traction, au labour de debut de cycle d'un ha du mafs
ot en faisant l'hypothèse que le rendement du maSs passe alors de 2 500 kg à
3 200 kg, pour approximativement la m0me quantito do travail, nous obtenons :
1 - Notion de coOt d'opportunite d'un secteur do production (ici le travail?.

co0t de l'herbicide pour 1 ha d'arachide
= 7 000 f CFA
surplus monétaire pour 1 ha do maTs
700 kg à 37 f CFA/kg
~25 900 f CFA
soit un surplus de
~18 900 f CFR
41 - Commentaires
Sans chercher à @tra exhaustifs, nous noterons que :
- l'emploi de l'herbicide, sous certaines conditions de rcnde-
ments et de prix, peut accroftra la productivitJ tic l'heure de main d'oeuvre,
mais si 1~ capacite de travail ainsi Qpargneo ~~'cst pas affectbe 3 d'autres
activités,
il est probable que la productivit':
Globale de l'actif agricole
rbgressc ;
- contrairomunt à la mdcanisation dont l'adoption rationnelle
peut réduire les pointes'dc travail sur l'cnsemblo du cycle cultural (chafnc
complète
: semoir-outil de çarclo-binage-soulev ouso) l'herbicide n'agit que
sur une partie du cycle (façons d'ontrotion) : son emploi inconsidéré peut dès
lors induire des goulots d'étranglement tres importants a d'autres periodes
(dorniors dcsherbages dc l'arachide, récoltes... ) s'il ne vise qu'a l'accrois-
somcnt dos suporficics cultivées ;
- il SC confirme indispensable do raisonner l'herbicide en fonc-
tion de lionsemble des facteurs productifs (matcricl, tractian, terre, main-
d'oouvrc, "imputs" achetés... ) qui entrent en jou dans le système de produc-
tion afin d'aboutir A un équilibre optimal.
IV - ZU;dE SDUDANO-GUI;dEENNE :
En Cûsamancc, en zone soudnno-guindonno, dans le département de Sédhiou
(;.lnniora II), la Hcchcrchc a introduit progrossivomant des herbicides à partir
de 1973 Four les cultures d'arachide, maïs et riz pluvial dans un paysannat
qu'ollc suit depuis 1967
et pour lequel les ndvonlicr:s sont un goulot d'etran-
glanent majeur en culture continue.
4 ‘1
- Ililieu physique
11 - Sols : rouges forralitiqucs, en position do plateau, sur défri-
ch c ; la mise en culture a débuté en 1967 pour lospremiers champs et s'est
arr0té en 1970 pour les derniers.
'
12 - Pluies :
-
-
les variations mensuellos et annuelles sont très impor-
tantes de 700 à 1500 mm (moyenne 1 300 mm), la dur60 do l'hivernage oscillant
entre 3 mois $ et 4 mois $-,

des périodes de sechcresso supérieures à dix jours
nIetant pûs rares tant en dé,but qu'en fin de cycle.
13 - Eau : la nappe phréatique est rclntivoment profonde sur le
plateau (40 met=) et lu débit des puits traditionnels est .trLis faible.
42 - Calendrier et techniques culturalcs
Ils ont SvoluB très lentement du fait de l'introduction de l'hcrbicido
pour l'arachide et lo maïs ot des déboires avec le riz pluvial 'dus aux aléas
climatiques (problbme
varieta en cours de ra justomont).
Avant les premières pluies meme "porasitos", c'est-à-dire fin mai,
préparation on sec de l'une dos soles devant Btro semée en arachide et épandage
de la trifluralinc et recouvrement immediat :
- & la Premiere pluie importanto dL;but juin (30 mm), semis de

- le semis du ma1.s intorviant h La cleuxiòmo pluie ou immédiato-
mont apres 10 labour ; pulverisntion d'atrazine sur certaines parcelles ;
- ensuitolabour ot somis du riz : herhicidc l e c a s é c h é a n t
(Préforan) ;
- la deuxieme sole d'arachide est labourée et semée la dcrniBre.
La p8riodo depréparation et de semis dure do 3 à 4 semaines cn général
mais peut atteindre 6 à 8 semaines dans le cas d'un hivcrnago comme en 1976
où la croissance des adventices a été facilitée par des pluies
rapprochéos on
juillet (doux dernières décades).
43 .- ailan do l’opération
v.1
43 1 - Evolution des surfaces par culture en ha et des surfaces on
----------^-_-------___I___I_c____I_____-------------------
herbicide
expriméos on pourcontago oour la période 1974-1977
--se -------------------------------~ ----- LI---- 1------- -I---
Six exploitations ont Bté retenues, parmi las dix sept du Maniera II,
du fait qu'elles se situent dans 13 classe la plus fréquentdo et- qu'elles for-
mont un éventail assez large et roprescntûtif2 l’intérieor de cette classe.
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!
H : h e r b i c i d e
kl.0, : Le mil tardif a disparu a la suito d'attaques parasitaires (étude on
cours)
.:: E n 1 Y 7 7 , pas d'herbicide Preforan disponible nivoau paysans,
432 - Analysa technique dos résultats
- I - - - - - - - - I - - - - - - - - - - - - - ~ - - - -
La surface en arachide est do l’ordre de 20 113 et la moiti.6 a bene-
ficié de l'horbicido en 1777 (I&re solo dlarachido) semée à la Premiere pluie
sur uno preparation aux dents en'sec. Le cultivateur
ost gagnant parco qu’il
peut somor plus tf3t gr8ce à une préparation plus rapide et différablo et que la
prGcocit6 du semis est un facteur important du rondement.
Le maTs qui est en progression constante en raison de SÛ produc-
ti nn #775fl bn/ho
,” -.,,.--
- -,.- r.

_

30
Durant la pgriode 1975-1977, l'herbicide a assura une protection
pendant un mois environ et a permis aux agriculteurs de consacrer leurs efforts
aux autres soles de la rotation durant cette période ; ceci est important pour
l~utilisation'optimale de la main-d'oeuvre sn dbbut de cycle.
in 1977, bien que la premiero pluie de semis ne soit apparus que le
1 or juillet, avec un mois de retard, ltaciion combinle d'une bonne utili-
sation do la capacite de travail (étalement des travaux. omoloi rationnel de
I
lr'équipomcnt) et de l'herbicide ont permis d'0b.teni.r we de 2 281Jr;cr/ho
en mass ot de 1 440 kg/ha on arachid-g. Seul le riz a et& sinistr8 (650 kg/ha)
-3 ce, sur des exploitations cultivant plus de 6 ha soit deux fois la surface
3
moyenne en milieu traditionnel.
b
Les poysans voisins ont Q-te d~éclaree sinistrés pour l'ensemble des
cultures. 3^lil est aisé do quantifier la
-$f-;r
plus-value duo à l'herbicide, en
direct, au niveau de la parcelle (150 kg/hn de qoussos d'crachide, ot
uno dconomio de 50 h 100 heures par hectare) le calcul est plus difficile au
niveau do l*oxploitation,
les précédents culturaux ot les dates de semis etant
diffgrents pour une m8mc culture et les transferts de travail étant malaises
\\ii liic3sUrCL.

43 3 - Place des hcrbicidoe dans les charges
----------1---1-1---_-------------~-----
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,vûriables
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1
1 376 000;
! 355 900;
I ! !
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- los semences dlarachido rcpresontûnt lus 2/3 dos charges en
semences ;
2
- les engrais sont subventionnes on moyenne & raison de 2Çf CFA
1 :
la kg pour le ternaire ot de 15 f CFA pour l'urée. En 1977, la livraison d'en-
%
grais ternaire n'ayant pu Btre menée à bien, la consommation a chut8 ; à titre
51
indicatif on 1978, elle est passet-. ü 245 000 f CFA soit 6 000 f CFA/ha en cul-
turc (COQ~ ovcc subvention).
- 10 prix des horbicidos était do S 000 f CFA/ha pour l'arachide
et le maPs on 74-75 puis est passe à 6 000 f CFA on 76-77 ; celui du riz pluvial
restant inchonge à 10 000 f CFA/ha.
4 3 4 - Evolution de la marge brutc
c-I---------^-^-----------
La marge brute évolue d'une mani2re Îavoroble de 1 177 600 f CFA en
1974 à 1 767 100 f CFA en 1977 alors que la surface Cultiv&e passe de 42,50 ha
à 3i3,lO ho pour une population active quasi idcntiquc (30 UTH), ceci grdcc
notamment h une utilisation plus large et plus afficacc cas intrûnts (origrais
et herbicide), la charge en semences etant demourGo constante.

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40 835
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52 095
I
1
1.
Il est indeniable que les herbicides, on particulier sur l'arachide,
ont joué un rSle déterminant. en 19'77 SUT les resultats économiques des exploi-
tations.

44 - Commentaires
--
L'evolution de lrutilisation des herbicides ci; celle de la marge brute
par hectare et par actif prouvent l'inter& des exploitants de Planiora II pour
cette innovation vu ses effets techniques et oconomiques.
Il convient néanmoins de rappeler que cette etude a 6th menée en zone
climatique soudanienne ou soudano-guinéenne et chez des agriculteurs relative-
ment bien suivis, ayant dejà une certaine mai"Lriso des techniques en thèmes
sami-intensifs (traction bovine, fumure forte, dcssouchage, etc...) ; une fois
l'infornntion technique diffusée, l'opération s'est limitée à satisfaire leurs
demandes, en mettant a leur disposition les produits on temps voulu, elle ne
s'est pas substituée B eux au moment de l'expression des besoins.
La valeur de cette 6tude repose sur lus trois Faits suivants :
- débutée en 1973, nous avons un certain recul en tirer des
enseignements ;
- les agriculteurs sont restés f2aitros de la décision ce qui r-t'a
pas empecho un dialogue anime et fructueux de s'Gtn81ir entre eux et les tech-
niciens ;
- les herbicides ont été intégras dans l'exploitation en tant quo
facteur de production au m@me titre que l'engrais.
\\
V - DISCUSSIONS
-
-
'L
*
Fout-on, compte tenU des résultats obtenus, affirmer que tout est
*
regle en matière d'herbicide ou d'une maniera moins restrictive, en matiere de
lutte contre les adventices, tant sus le plan technique qu'uconomique ?
.
- I I _ - .
Certainement pas ; nous 6voquerons quolqucs problàmes relatifs aux
herbicidas d'abord puis à la lutte contre les adventices.
La position du paysan vis-à-vis d e l ' h e r b i c i d e peut. 12'cre résum82
ainsi :
- prix trop Olevé suzL:ut Pour 10 riz, le coût du traitement ne
devrait pas dépasser le prix or, -?TRI kg a 125 kg do grain ou de gousses (!SOUCI f
CFt7 environ) ;

3 2
- l'efficacité d'un produit comme la trifluraline varie beaucoup
;ivec
le profil de la pluviométrie en début do cycle. Le cas le plus épineux
étant celui de pluies parasites qui ne permettent pas le semis, mais déclen-
chent le d0veloppemont des adventices d'où l*interf!t du Treflan qui appliqué

en fin de saison s4che,
maintient 10 sol propre jusqu'au semis ;
- l'herbicide est pour certains une solution de remplacement
pour pallier à un manque de main-d'oeuvre ou d'tiquipemcnt.
.
Pour les techniciens du développement et de la recherche, les tra-
vaux sur les matieres actives (notamment pour l'arachide) et sur les formula-
tions (granulés, engrais enrobés) doivent &tro puursuivis et 10s prix abaissés
au piro, maintenus a leur niveau actuel. Ils craignent un endettemont exccs-
ou7
sif des paysans ainsi que des problèmes s6rieux d'intendance. Ils pensent en
outre que
l'herbicide ne peut @tre utilisé vnlablomant que dans des structures
de production qui ont dejà améliore leurs performances par une organisation
rationnelle du travail, une cohérence de leur equipement, et un choix judicieux
de techniques
culturales éprouvées.
L'introduction de l'herbicide doit Btrc progressivement liée 5 d'au-
tres thkmcs -techniques (préparation en sec des torros pour le Tréflan par
exemple) et limitée dans un premier temps.
Los paysans ont remarqué qu'une c6rGalo succ2dant à une arachide
herbicideo et bien entretenue se salissait peu. Sur une exploitation compre-
nant 50 $ d'arachide et 50 $ de céreale, le fait d'intervenir sur 12 moitié
des surfaces en arachide aurait une incidence notoblo sur la moiti.5 des ce-
réales.

Gos alternatives existent donc déja ; encore faut-il que ces thbmes
passent la rampe de l'exploitation agricole et s'ils ne la passent pas pour
des motifs sérieux, d'autres solutions doivent @tro trouvees.
L'introduction dos hdrbicidos ne doit pas @tre jugée seulement en
fonction des gains de rendements et ltéconomio do main-d'oeuvre mais aussi en
fonction des possibilités d'intensification qu'ollr+ permet au niveau de toute
l'exploitation.
Pendant le premier mois de culture, 10 gain de temps gagna avec le
désherbago chimique de l'arachide peut etre report;: sur le démariago précoce
1
du mil .dans 1~ région Contre, permettre un labour de ddbut de cycle en humide
sur maïs ou riz pluvial dans le Sud Sine-Saloum ot la Casamance. Nous voyons
'L
donc qu'une nouvelle solution au déficit cér6alior peut etrc apportée par lc
.J.
desherbage chimique de l'arachide. Si sur le mnXis, l'otrazinc est utiliséo,
*
le paysan n'a plus besoin d!intervenir contra 10s adventices pendant toute
-.
la culture,
IV - ~o~~cLusIor~
L'utilisation des herbicides sur l'arachide, le mass et le riz est
possible au Sénégal malgré les contraintes techniques et économiques (cor%
trop élevé des traitements). En plus des gains de rendements et dtéconomie de
main-d'oeuvre, il faut considérer les possibilités d'intensification qu'ils
permettent dans des zones où la main-d'oeuvre est satureo : demariage précoce
des mils dans la zone centre, labour de début de cycle du maTs ou du riz plu-
vial dans le Sud Sine-Saloum et Casamanco.

93
Le desherbage chimique dc l'arachide pourrait contribuer à réduire
le déficit cérealier du Sénegal. Pour cela, il faut un bon encadrement des
paysans et considérer les herbicides comme un facteur de production au mema
titre que l'engrais et le matériel agricole et la faire subventionner par
10 Programme Agricole.
Nous terminerons cet exposé en insistant sur l'impérieuse necessite
de renforcer au SQnBgal méridional le programmo de recherche sur la lutte con-
tre les adventices qui doit s'appuyer lui-m@mo sur une connaissance opprofon-
die des structures récllcs de production non disponible actuellement.
:
.
VII - RESLJFÎE
Flalgré les contraintes techniques (mode d'application, encadrement)
et Qcononiquos (coOt et intendance), l'utilisation des herbicides est possible
sur l'arachide, le mars et le riz pluvial. Le dosherbage chimique de l'arachide
permet de reculer la date du promior sarclage dc 3 a 4 semaines. L'économie
de main-d'oeuvre réalisoe peut @trs utilisé sur l'intensification des thàmes
suivants ;

- démariage précoce des mils (rogion Centra)
- labour de début de cycle en humide sur mars ou riz pluvial
en Casananca et au Sud Sine-Saloum.
Il contribuerait ainsi à réduire le déficit céréalier du Sénégal.
VIII - REFERENCES BIEILIOGRAPHIQUE
BENOIT-CATTIN (M), 1977 - La mécanisation des exploitations agricoles
au Sénégal - Dot. multi. ISRA - CNRA do Bambey/SénSgal.
DEUSE (J), HERNANDEZ (S), - Rapport do synthese et analytique ilalher-
bologie 73-74 - 75-76 - Dot. multi. ISRA-LNRA de Bambey - Sénégal.
FALL (M), Cellule de liaison projet Thiùs-Diourbcl - Rapports de
synthèse 1975-1976-1977.
HERNANDEZ (S), 1978 - Les mauvaises herbes et le désherbage des
cultures au Sénégal - Conférence Internationale de Malhorbologie
ILTA IDADAN - Nigeria.
POCTHIER (G) - Utilisation des herbicides on milieu paysans de la
Casamanco.