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B-J ROCES - ViZRBAL $ES TFUVAUX DE I;S
COm4ISSION "PESTICIDW'
,

z-NTRODUC TION
- A la demande du Premier Ministre, Monsieur le Secretaire
d’État à la Recherche Scientifique a convoqué en réunion de concertation
les différents ddpartsments intéresses par les problèmes d’analyse de
contrôle de la qualit 15 des aliments, des médicaments, des recherches sur
les pesticides et de la surveillance de la pollutio:n.
Cette concertation a pour but “dans un premier temps, de reper-
terier les divers pro‘blèmes existants et d’examiner 1 timpertance, le nom-
bre et les types d’analyse a effectuer en vue de définir au niveau national
les solutions les plus économiques à promouvoir”.
Ce travail a 6-6 placé sous la direction de Monsieur Cheikh KANE
Directeur de l’Institut Sénégalais de normalisation.
Pour mieux cerner les prablémes quatre commissions de travail
ont été formees.
no 1 - La commission M6dioaments animée par le Professeur Xssa
LO d.e la Direction de la santé,
no 2 - La commission du Contrôle des Aliments par le Docteur
Amadou RDA0 du Contrôle Eoonomique.
no 3 - La oommission Pesticidespar Xonsieur Mohamadou LY de
1’ISRA .
no 4 - La oommission Environnement et autres produits industriels
par b!onsieur Gaydel SALL du Groupe laboratoire et des
Xines,
Ces commissions devaient z
1") Renencer les laboratoires existants.
2*) Recenoer les besoins en matière dt analyses de contrôle au
Sénégal.
3.) Faire :Le point des analyses qui sont faites et de celles qui
ne peuvent être faites au Sénégal,
46) Proposer la création ou l’extension (de laboratoire.
Ce document est le résultat des travaux de la commission
“pestioides” qui avaient pour base les réponses à aeux questionnaires et
trois séanoes de réunion.
Xahamadou LY
Animateur de la Commission “Pesticide?”

-3-
Réunions Générales.
b!Iardi ler Juillet 1980 au SERST
exposition du problème.
Jeudi 10 Juillet 1980 au SERST
formation des commissions.
Rhunions Commissions des pesticides.
Lundi
17 Novembre 1980 au SXRST
Vendredi
28 Novembre 1980 au SZ3RST
Vendredi
19 Décembre 1980 au SERST
- Deux questionnaires ont été exploités.
jf%BLS ,@S L"LTIXUS
---I--m--------
1') Pourquoi faire de s analyses de Résidus de pestioides ?
4
2O) Procès verbal des Réunions
8
3O) Propositions de la Commission
16
4O) Bnnexe.
17
- participants
18
- questionnaires
2 0
- dépouillement des questicnnaires
2 3
- glossaire.
29

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XF - POURQUOI FîIRFI DES kN&LYS3S DS RESIDUS DE P41STICID??,S ?
Quand nous voulons protéger une culture ou une récolte contre
des dépradateurs nous déposons par un moyen approprie une certaine quan-
tité de pesticides sur la culture OU la denree. Ce pesticide doit rester
en quantité suffisante 1e temps nécessaire pour éliminer ou maintenir
les parasites à un niveau tolérable éconnmiquement. Llidéal serait
qu'après la periode de protection souhaitée le pesticide disparaisse ou
soit degradé en des produits inoffensifs, Malheureusement à de rares ex-
ceptions près non seulement le pesticide ne disgarait pas9 mais il en-
gendre des métabolites q,ui peuvent etre toxiques,, On appelle residus de
pesticides ces substances qui restent à l'État de traces sur OU dans les
denrées alimentaires. Ces résidus sont à des concentrations très faibles
dans les denrees$ de l'ordre du millionnième par partie.
Comment des quantites si petites peuvent-elles être dangereuses ?
Des études toxicologiques ont montré que l'absorption répétée
5 petites doses d'une substance toxique peut avoir à long terme des
effets sur 1' organisme. C'est ce que l'on dêsigne sous le terme de toxicl-
logie chronique. Bien sûr parce que les manifestations sont tardives et
insidieuses on aurait tendance à en minimiser la portée, Pourtant les
tests de laboratoire et de nombreux exemples montrent que c'est une clonnee
dont il faut nêcessairement tenir compte,
On peut se demander alors s'il est possible, tout en utilisant
les pesticides de ne pas subir les inconvénients que sont la presence
des résidus ?
Cela est heureusement possible car on sait qu'il existe une
concentration pour laquelle la consommation journalière et la vie durant
la substance toxique ne provoque aucun effet dkelable. C'est ce que l'on
appelle la dose journalière acceptable (D.J.H.).
Il suffit alors de fixer la concentration de la substance toxi-
que dans les denriies de telle manière que sa consommation journalière par
l'homme soit en deçà ou au maximum égale à la D.J.A.. Cette concentration
maximum admissible est la tmléranoe, C'est une valeur légale fixee par
chaque %at et @e plus en plus au niveau international, en sa basant sur
les bonnes pratiques culturales9 lss habitudes alimentaires, la perfor-
mance des appareils d'analyse,
Ainsi donc nous nous sommes fixes des repères, des seuils qui
permettent d'utiliser les pesticides sans risque ou en tout cas avec le
moindre risque possible. Le problème reste de savoir maintenant comment
agir dans la pratique pour rester dans les normes établies.
1, Les nouvelles matières actives et ILes formulations corres-
pondantes avant drêtre mises sur le marché par les firmes productrices
subissent des tests de toxicologie, Ceci permet dOjà d'eliminer des
substances trop toxiques ou peu sûres, de fiser en relation avec des
laboratoires Offic~iels spécialisés la dose sans effet et la dose jour-
nalière acceptable.
3n même temps des essais sont menés sous l'égide de la FAO
et de lfOE3 pour fixer les toleranoes sur les denrees ou les groupes
de denrées a pzott5ger.

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2. Dans les conditions speoifiques de chaque pays, voir de
rêgion, dans un milme pays des essais de protection des cultures et de
stocks sont menes. Ces essais portent sur la dstermination des doses,,
les études de rémanente de degradation - les conditions générales d'u-
tilisation.
A ce niveau, il faut fixer les délais de carence9 afin que
les taux de résidus soient conformes aux normes internationales établies
par le Comité du Codex Alimentarius de la FAO/OUS.
La maîtrise de toutes ces données, c'est-à-dire la connaissance
des quantités de pestioides deposes, les vitesses de dêgradation, les
taux de résidus à un moment déterminé, implique des moyens d'investica-
tions appropriés - ces moyens sont aujourd'hui essentiellement chimiques.
BSen sûr il n’est ni nécessaire ni possiùle d'ailleurs' à
l'heure actuelle ' que 1'Etat prenne en charge la totulite de ces recher-
ches, WIême dans les pays industrialisés, il existe une rêglementation,
les consommateurs et les autorites sont sensibles aux problêmes de conta-
mination, & tel point que les firmes sont contraintes avant de mettre
sur le marche un produit, de proceder à toute une série de recherches, de
contrôles pour présenter un produit "propre" et efficace.
Alors le problème se pose dans trois domaines P
- il faut faire face & la mise sur le marché de pesticides
"tomb&" dans le domaine Public et qui peuvent être formul6s dans les con-
ditions peu sûres jr
- il faut dans les conditions locales ' en tenant compte du déve-
loppement agricole atteint, tester l'utilisation des pesticides afin de
fixer les dèiais de carence et les taux de residus ;
- il faut pouvoir contrôler les niveaux des residus dans les
denrées alimentaires importées,
Dans ces trois domaines nous devons pouvoir faire les investi-
gations n&zessaires - Par exemple il est necessaire et important pour un
pays comme le Sénégal de connaître les résidus de pesticides dans les
graines, l'huile et les tourteaux d'arachides0 De même qu'il faut oonnai-
tre le niveau des résidus sur 13s grains ' la farine et le couscous de mil,
Aujourd'hui les cultures maralchères se d&veloppent grace aux traitements
phytosanitaires, mais pourtant aucun contrôle n'est effectué.
Voilà quelques données concretes que nous ne pouvons ignrrer.
Il y va de la santé de nos populations et de l'avenir de notre économie,
ce qui est d'autant vrai que le Sénégal s'est ergagé à respecter les
normes FAO/OUS du codex alimentari& à partir de 1982.
Certains peuvent prétendre que c'est un luxe pour pays développes
et que les résidus n'ont jamais et6 un problème et n'ont pas encore entra-
ves un commerce quelconque. C'est complètement ignorer les données actuelles
et vouloir faire la politique de l'autruche, De trutes les façuns' au ,ni-
veau du Sénagal, des analyses de residus sont effectuees et mn cherche a
respecter les normes FAO/OMS. En tout état de cause' le marche mondial est
tel que les denrées alimentaires qui ne corleespcndent pas aux normes seront
réfusees ou dévaluées. Dams ce domaine le cas de l'alflatoxine est un
exemple.

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Nais ne Peut-en faire ces recherches et études dans des labo-
ratoires étr‘angers sPécialis6s ?
Si et c'est d'ailleurs ce qui se fait jusquI Present. Mais
outre que cela pose des problèmes d'organisation (pour acheminer les
Echantillons dans de bonnes oonditions et recevoir les résultats à
temps) et de choix de laboratoire (impartialité, fiabilité des resultats).
Les objections majeures contre une telle demarche sont que les frais
engagés directement ou indirectement pour de telles analyses à l'extérieur
devraient être utilisées pour developper notre Potentiel scientifique,
d'autre part une telle démarche ne favorise pas la formation des oadres
et la mise en place de structures nationales de recherches,
On peut se dire aussi, si cela pose tant de problèmes pmuryuoi
ne pas s'orienter 'vers des pesticides biodégradables OU biologiques ?
Cela est juste et c'est la tendance actuelle des recherches
fondamentales en agrochimie. Mais il faut reconnaître que les possibili-
tés d'utilisation de tels Pesticides ne sont pas pour le court terme. En
plus leur emploi reste délicat et en tout cas ne peut exol.ure le recours
à l'analyse chimique ou biochimique pour étudier leurs intéractions aveo
les denrées. Il existe des méthodes de stockage :?hysiques (froid, vide,
rayons... ) mais non seulement ces moyens posent des problèmes spécifiques,
mais ils ne permettent pas une protection à moindre frais comme avec les
pesticides actuellement.
Le dernier argument pour minimiser le Problème des residus dans
les pays tropicaux c'est de dire que sous l'effet de la lumière, de la
chaleur et de lfhumidité les pesticides se degraclent et qu'en fait le
Problème des risidus ne peut plus se poser, C'est un argument séduisant
à priori mais il serait nécessaire de le vérifier. En tous cas des pays
comme l'Australie, ,.r,rocédent à des analyses de residus. Nous pensons
qu'il faut aVOir à l’eslirit que les pesticides destinés aux pays chauds
sont adaptés par leurs formulations et leurs méthodes d'applications
pour contrec$arrsr justement l'effet de la chaleur et de l'humidité. E:t
puis même si un pesticide se dégrade rapidement, sait-on pour autant 2:
quelles nouvelles substances il donne naissance C
On peut dire en dernier lieu, qu'avec de bonnes pratiques agrico-
les en utilisant les Produits agropharmaceutiques dans les meilleures con-
ditions (produits appropriés, doses correctes9 respect des délais de caren-
ce.. a ) on aura des récoltes et des denrées alimentaires saines.
A supposer que l'on puisse accéder à Un tel résultat sans l'ana-
lyse chimkque quelle garantie pouvons nous donner en ce qui conoerne les
denrées que nous importons ? La réglementation internationale en matiere
de résidus de pesticides est telle qu'il appartient a chaque pays de V&?i-
fier la qualité des produits qu'il importe. C'est en vertu de ce principe
que les pays occidentaux arrivent à refouler les marchandises qui ne re-
pondent pas à leurs normes ou aux normes internationales. C'est ainsi que
les pays occidentaux ont proscrit la plupart des pesticides organochlores
et que nous sommes obligés d'en tenir compte & cause de nos exPortations.
Seuls des moyens de contrôle adéquats peuvent nous garantir que
les denrées que nous importons sont en aocord avez les règles internatio-
nales sur les résid'us de pesticides. Cela est nécessaire quand on sait
que la sévérité des Pays industrialisés en mati&e de contamination des
denrées alimentaires peut favoriser le deversement sur nis pays de marohan-
dises refoulées ail:Leurn-

Examinons maintenant brièvement les dannées qu'il faut avoir
à l'esprit quand on veut faire l’analyse des résidus.
Analyser un résidus c'est déterminer l.a nature et la qua&.kité
de traoes éventuelles de pesticides sur eu dans UP. substrat végêtal,
animal ou minéral. En plus des moyens de base nkcessaires dans tout
laboratoire de chimie analytique il faut des moyens Spécifi@es pour
extraire et purifier les matières actives afin 6.e peuvoir effectuer la
dêtermination. Parce Wl'analyse des résidus est complexe, il faut né-
cessairement définir les orientations souhaitées et estimer les besoins
avant de faire des options
Qu'est-ce qui sera prioritaire ou quelle part prendra B
a>- la recherche
etude de rémanente, délais de carence, de résidus
b)- le contrôle
respect des délais de carence, des tolérances
o>- le réglement de litiges.
Une fois ces grandes orientations prismes il sera possible de
s'équiper en conséquences. Ils existent diffdrentes méthodes d'analyse
et des appareils de toutes les performances, specifiques ou polyvalents
que l'on peut choisir en fonction de ses moyens et de son problème, Il
reste que les appareils sont souvent coûteux, demandent un service apirès
vente correct, un personnel qualifie et exgerimenté pour en i;irer la
moindre satisfaction. Car il ne faut pas croire qu'il suffit d'avoir les
appareils en place pour que tout soit résolu. Ce qui rend le problème
délicat, c'est que sous le vocable annonyme d'analyse de résidus se ca-
chent des problèmes de santé publique9 des problèmes commerciaux - Trou-
ver un taux de residus à tel ou tel niveau cela signifie protéger ou ex-
poser une ponblation, refouler ou non des marchandises, exclure ou non
du marché une spécialité phytopharmaceutique que l'on a mis des années à
mettre au point., L'analyse des résidus, comme toute analyse de traces est
délicate. Il faut tenir compte des mêthodes expêrimentales, de la prise
des échantillons, ,de la méthode d'analyse et de l'interprêtation des ré-
sultats. Mais elle est réalisable dans nos pays9 il suffit de se donner
les mryens.
Nous avons essayé dans ce bref exposê de donner ure idée du
problème des résidus de pesticides et de la nêcessité d'en tenir compte
dans toute politique d'utilisation rationnelle des pestioides. Ceci n&n
pas puur être alarmiste mais pour ramener les choses à leur juste proprr-
tion. On connait l'importance des pesticides dans la défense des cultures9
on connait aussi les effets qui peuvent en dacouler. Nous vous convions
tout simplement de prendre les mesures nêoessaires pour pallier à ces
effets éventuels. Il suffit de prendre conscience du problème et de s'mr-
ganiser au niveau de nas états voir mieux au niveau de nk)s organismes ré-
gionaux pour le résoudre. Au Sénégal des efforts sont fa;its dans ce sens
mais il faudrait voir dès maintenant le problème au niveau régional afin
de mieux canaliser l'aide internationale et de mettre en oommun les moyens
matériels et humains. Nous vous convions à réflêohir sur le problème et à
faire des reommandations concrètes.

/flROC?S - VERBAL $ES REUNIONS $E LA
COMMISSION "PESTICIDES"
Sur convocations du SERXT la Cammission pesticides s'est rêunie
le Lundi 1'7' Novembre et les Vendredis 28 Novembre et 19 Dêcembre 1980
sous la présence de Mr, Mohamadou LY du Centre Natiwal de la Recherche
Agronomique de Bambey,
Se sont faits représentés aux réunions et ont repondus aux
questionnaires :
La Faculté des Sciences, la Faculté de Pharmacie, l'ORSTOM, le
Grwpe laboratoire des i'Çines et de la Géologie 1 le laboratoire de la ré-
pression des fraudes, 1'ITA9 llISRA, l'Institut de l'envirwnement, la
Protection des Végetaux, 1'OCLALAV.
Les points suivants ont été examinés 8
1.
Les Equipements Scientifiques existants ou à acquérir.
2.
Le Personnel disprnible CU à pourvoir.
3. Les Capacités d'analyses des laboratoires.
4. Les Velumes des analyses à satisfaire.
5. Proposition de solutions pour satisfaire les besoins.
6. Objectif et Gestion du laboratoire.
1. LES EQ,UX?~~TS.
(voir annexe)
11) Existants :
Il existe un equipement scientifique important pour effeotuer
des analyses chimiques. ?Jais comme il fallait s'y attendre tous les equi-
pements recencés sont acquis pour des programmes determinés et sont effec-
tivement utilisés dans ce sens. S'il reste des orénaux, ceux-ci sont dif-
ficilement exploitables, Sauf quelques cas exceptionnels,
- Sur dix chromatographes en phase vapeur
. Un est destiné exclusivement à l'analyse des Residus à 1'ITA.
. Un reste non utilisé au laboratoire de la répression des
fraudes.
D
Un est utilisé en partie pour l'analyse des résidus au labo-
ratoire de Toxicologie de la Faculté (de Pharmacie.

-9-
Un est utilisé ponctuellement pour les résidus à la Faculte
0
des Sciences.
Suivant des aménagements,
0
il sera peut-être possible de tra-
vailler en partie avec les autres chromatographes.
- 11 existe deux Spectr&hOtoEètres
:?OU~ l'analyse du mercure
surtout celui de la Faoulte de Fharrnacie qui fonctionne déjà
dans oe sens.
- Le Spectro%luti&ètre
de la FacultQ des Sciences peut-être
largement utilisé.
- Au niveau du CXRA de Bambey o il y a tout un matériel dispo-
nible pour l'extraction et la purification des extraits.
. Un détecteur FPD
. Des Supports et phases stationnaires
* Le matériel oemplet de chramatographie sur couche-mince.
12) Demandes.
Seuls la FacultQ de Pharmacie et 1'ISRA demandent des appareils
qu'ils destinent exclusivement aux analyses de pesticides à savoir 8
1 CPV pour la Faculté et 1 CPV pour 1'ISRA.
Les autres demandes, ont rapport aux problèmes d'analyse en gis-
néral et il faudra les examiner en collaboration avec les autres commissions,
2, LE P3RSONNEL {voir annexe)
La plupart des laboratoires en fonction, ont un personnel apte à
effectuer des analyses de residus moyennant une initiation plus ou moins
importante selon .les cas0
Parmi les instituts demandant du Perso:nnel seuls lrISRA9 1'ITA
et la Faculté de I?harmacie ont spécifié que c’est bien dans le but de
faire des analyses de rêsidus.
Les autres demandes, comme nour les équipements seront alors
examinés en collaboration avec les autres commissions.
Actuellement, mis à part le laboratoire de Toxiodlogieg il
n'existe de personnel habitué aux analyses des Résidus qu'à IIISRA et à
1'ITA et encore ce persrnnel se réduit à deux.
3. LES CAPACITE5 D)ANtiYSES. (voir annexe)
Ce preblkne e2 fait ne se pose que pour les laboratoires en
fonctionnement.
- Le laboratoire de Toxicolegie, face EL ses activités d'ensei-
gnement et de recherches9 ne peut faire plus sans crédits
supplémentaires, mais surtout sans renforcemant en matériel
et personnel p

-lO-
- Il existe des possibilites au niveau de la Farjulté des
Sciences bien que là aussi les activités de recherches et
d'enseignements ont la priorité mais rien n'exclut, d'inclure
dans les prugrammes de recherches des sujets ayant pour but
l'étude des pesticides.
- Au niveau de 1'ISRA et de 1'ORSTOM il existe aussi des possi-
bilités de travailler avec le matériel qui est utilis6pou:p le
dosage de L'Azote.
- Les capacites d'utilisation maximum pour les residus se trou-
vent au niveau de 1'ITA et le Contrôle Economique qui conaer-
vent des appareils non utilisés.
4. ACTIVITSS DES PRIi?CIPAuX CRGA.RISXW BT VOLu"iaS DSS ANALYSES
41, Les Facultés.
D'une façon géneral les laboratoires au niveak de l'Université
sont assez bien équipés pour faire des analyses, mais ils sont tournés
plutôt vers la recherche fondamentale liée à leur enseignement. Dono sauf
une nouvelle orientation ils feront des analyses de residus d'une fapca
ponctuelle.%anmoins on doit tenir compte des points suivants o
- Faculté des Sciences,
Laboratoire de chimie organique physique et d'analyse. 11
est Equipe en"Speotroflur~~métra
ce qui doit nous dispenser de nous equi-
per en plus avec le matériel. Il faut noter aussi que les Agents de 1'ITA
avaient entrepris un travail de recherche avec ce laboratoire.
e
Laboratoire d'Ecolegie-Environnement.
Il sera possible d'entreprendre avec ce laboratoire êquipé
en aquarium et salle d'élevage7 l'étude de l'effet des pesticides sur les
êtres vivants.
. Labo:ratoire des produits naturels,
Ce laboratoire s'il s'équipe en RU3 et I.R, pourra être le
laboratoire spécialisé dans ce domaine au SQnégal.
- Faculté de Pharmacie.
* Laboratoire de chimie analytique et da Toxicol&e.
C'est le Laboratoire achuellement, le mieux équipé pour les ana-
lyses de résidus. 11 doit être maintenu pour proo6ier à des recherches
fondamentales en Toxicologie des pesticides.
42. ORSTOM.
Il dispose de matériel pour faire des analyses, mais occupé a
plein temps actuellement pour le dosage de 1'Azote.

-1 l-
43.
Groupe Laboratoire des Xines et de la Géolo&e
Ce laboratoire s'occupe essentiellement d'analyses minérales
mais il est bien éqripé et a. de l'espace pour pouvoir ~~Occuper facilement
de l'analyse des residus, Dans l'immédiat il peut faire des analyses sur
le meroure et les pesticides minéraux.
44. Laboratoire de la Repression des Fraudes. (Contrôle Eonnomique)
Il doit contrôler l'application des normes dans les pesticides.
Dans l'immédiat il dispose d'un CPV non utilisé et n'a aucun personnel
pour faire les analyses de résidus. Pour les contrôles et les expertises
jusqu'a présent, il fait appel au service dlautres laboratoires.
450 Institut de Technologie Alimentaire,
Dans la mise au point de produits alimentaires &Pondant aux
normes et dans le cadre de ses activités de conservation des stocks,
l'Institut de Technrlogie Alimentaire slintéresse aux problèmes d'analyse
de pesticides et de Résidus de pesticides. L'ITA (dispose actuellement 'de
fonds pour la construction de laboratoires de résidus, d'un CPV et d'une
chambre froide.
4p6. Institut Sénegalais de Recherches Ag,ricolesO
L'ISRA regroupe huit centres de Recherches ayant des activitrSs
dans l'agronomie' l'élevage' lloc&anographie eto.,,. Differents services
de 1'ISRA travaillent directement sur les pesticides dans les domaines de
la phytopharmaoie, :a Défense des Cultures, la Protection des Stocks et la
Santé Animale.
Tous les produits Agropharmaceutiyues utilisés au Sénégal sont
étudiés et testés par les services de 1'ISRA avant d'obtenir une autorisa-
tion de vente par le Comité Scientifique des Pesticides.
L'ISRA, au CNRA de Bambey dispose actuellement de tout un matériel
nécessaire pour faire les analyses de résidus et d'une chambre froide au CDH
de Cambèrène.
4q. L'OCLALAV.
L'OCLALAV est un zganisme inter-états qui n'a pas de laboratoire
mais qui manipule des quantités importantes de pesticides dans la lutte
contre les
wridiens et les oiseaux. Il lui est nQcessaire de contrôler la
qualité de ses stocks de pestioides et l'incidence des traitements effectués
sur les animaux, et la végétation,
48. La Protection des Végétaux.
Elle occupe la place la plus irtpurtante pdur ce qui est de l'achat'
la mise en place et l'application des pestioides pour la défense des cultu-
resO
La PV n'a ;-as le personnel et le matérie:L pur effectuer des iana-
lyses, mais il est possible qu'elle obtienne le concours de 1'USAID et ite
l'aide Allemande (GTZ) dans ce domaine. Enfin la PV dispose d'un terrain
et de locaux au Km 15 sur la route de Rufisque.

-12.
49. De ces dix organismes trois ont exprimes des besoins avec le nombre
d'analyses par année. Ces chiffres ne doivent pas être considérés d'une
façon stricte 9 mais avec une certaine marge , car le nombre d'échantillons
effectivement anal;ysés peut différer du nembre d'é3hantillens prélevês.
Les difficultés des analyses diffèrent aussi suivant les pestioides et
les substrats dans lesquels ils se trouvent, Ces remarques mises à part,
il reste que llISRA, l(?: PV et 1'OCLALAV ont les -3esoinu les plus nombreux
et les plus pressants et ils sont même conduits B faire effectuer chaque
année des analyses par d'autres services au Sénégal ou le plus souvent à
l'extérieur.
L'ITA pour les contrôles à priori et le laboratoire de la r&
pression des fraudes pour les contrôles à postériori n'ont pas exprimes
de besoins bien que le travail soit important dans ce domaine.
5. PROPOSITIOJG DE SOLUTIONS POUR SATISFAIRE LXS BESOINS.
$l. Après examen des équipements existants, du personnel en place
et surtout des besoins en analyse, Les membres de la Commission sont
convenus de proposer aux autoritbs la mise en place d'un laboratoire
National d'étude des pestioides et des résidus de pesticides,
Toutefois les études particulières peu oouteuses OU dont le
nécessaire existe déjà seront laiss6es au sein des instituts déjà spé-
cialisés ainsi :
- Les études toxicologiques a la Faculté de Pharmacie
- Le dosaGe du meroure à la Faculte de pharmacie ou au groupe
laboratoire des Xines et de la G6ologie,
- La détermination par fluorescence, par RUN' par IR à la
Faculte des Sciences,
52. Se sont proposes pour faire des analyses de résidus tous les
organismes sauf le Wnistre de la Santé ' ltOCLALAV9 le Laboratoire des
produits naturels, l'ORSTOM.
Parmi les postulants
- S'occupent de façon permanente et régulière des pesticides
- l'ISRA, 1~ PV, 111Td9 le contrôle konemique
- S'occupent partiellement de problème des résidus
Le laboratoire de Toxicologie de la Faculté de pharmacie
- S'rccupent ponctuellement du problème des résidus
Le laboratoire de chimie organique physique.
Il apparait que tous les postulants sont implant6s au Cap-Vert'
car même 1'ISRA y est fortement représenté par le Centre du Develuppement
Rortioole,
le Centre de Recherchzs Océanographiques et le LNERV, Sans
tenir compte des besoins de 1'ITA et du centrôle éoonemique le Cap-Vert
totalise 83 $ des demandes d'analyses d'où la première conclusion retenue,
Il faut implanter le laboratoire au Cap-Vert,

-13-
Cette proposition se justifie aussi par d'autres raisons
liées, à l'objet même de l'analyse des residus.
P Pour le représentant du Contrôle économique, le choix n'a
aucune importance pour que ce soit dans le Cap-Vert.
Y L'ITA qui a des fonds disponibles et a déjà acquis 1 WV
demande 8, abriter le laboratoire
f La PV pense qu'il serait mieux de mettre le laboratoire sur
le terrain qu'il a en commun avec 1'ISRA au Km 15.
P Pour le représentant de 1~ISRA9 le rôle important que joue
la recherche agricole dans l'etude des pesticides et l'ampleur de sa
demande en analyse $8 $ du total et 96 F du Cap-Vert justifient largement
q.ue l*ISRA puisse abriter et gérer un laboratoire national des pesticfdes.
En particulier l'importance et la fréquence des traitements phytosanitai-
res en cultures légumières font que le Centre de Recherches Horticolesau
sein de llISRA et sur le plan national doit être privilégé pour l'étude
des pesticides, Comme de surcroît ce centre se trouve au Cap-Vert. LIISRA
propose l'implantation du laboratoire au Centre de Recherches Horticoles
de Cambérène qui totalise en plus 25 s des demandes d'analyses du Cap-Vert.
Le CRODT n'est pas retenu, car bien que sa demande soit importan-
te 63 F du Cap-Vert, ce sont des analyses de crntrôle de la pollution
marine.
Après de nombreux échanges de vue et une très large discussion,
le point essentiel retenu est qu'il fallait faire des propositions tenant
compte des orientations de chaque organisme et de l'intéret gdnéral dans
l'immédiat et surtout dans l'avenir.
Aussi i1.a été proposé d'implanter le laboratoire dans un Centre
de 1'ISRA au CDH de Cambérène ou au Km 15 sur la route de Rufisque.
L'ITA a eté retenu comme un deuxième choix.
6, OBJECTIF ET GESTI3N DU LABORATOIRE.
61. Laboratoire "incomplet" or "complet".
- L'idée a été émise de mettre en place (d'abord un laboratoire
s'oo.ol~~ant uniquameht de la préparation des échantillons, de l'extraction
et de la purification, les &5terminations se faiwmt
dans des laboratoi-
res extërieurs ad Sénégal, cette démarche se base sur les arguments
suivants a
1') Les appareils d'analyse coûtent chers.
2') Les appareils demandent un service après vente et des spe-
cialistes pour la maintenance,
3O) Il faut un personnel spécialisé, donc il faut du temps pour
la formation.

-14.
Contre cette idée, les points suivants ont été sculignés :
1 O) L1 échantillonnage, l’extraction et la purification oonsti-
tuent les phases essentielles, dans le processus de l’analyse des Résidus
de pestioides 9 et elles conditionnent la possibilite ou non de faire la
détermination quelque soit l’appareil utilisé.
2O) Le problème de maintenance des @pareils est un problème
d’ordre général qui se pose à l’ensemble des laboratoires dl analyse au
Sénégal et par consgquent il doit être résolu pour cet ensemble.
30) Les analyses à 1 f extérieur doivent se payer, et l’expérience
montre que l’on a toujours les résultats, avec un grand retard.
Les deux points de vue ont été examinés très attentivement C:ar
ceux qui pronent un laboratoire “incomplet” veulent êviter la mise en
place d’appareils coûteux, qui risquent par manque de personnel qualifié
ou par mauvaise maintenance de ne pas être utilisés. Nous en avons de
nombreux exemples,
- Ceux qui demandent aussi la mise en place d’un laboratoire
“.oomplet” le font en sachant que t
a) Les problèmes d’extraction et de purificatian représentent
une part importante de 1’ analyse des Résidus 9 au point de vue investise-
ment, temps et qualité des résultats,
b) En ce qui concerne l’usage des appareils d’analyse, comme
la chrematographie en phase gazeuse il
9
faut faire la démarcation entre
les usagers et les techniciens de ces appareils, Le chimiste reste un
usager, bien qu’il doit acquérir certaines notions qui lui permettent
de faire face à certains petits problèmes qui se posent nécessairement.
Dans cette optique, il existe des laboratoires au Sénégal, qui peuvent
donner l’initiation nécessaire très rapidement.
o) Il est extrémement difficile de trouver un la.boratoire prêt
à consacrer un volume important et varié d’analyses à des tiers9 même
avec une contre partie financière,
La conclusian à tirer des deux orientations doit être de mettre
en place un laboratoire non pas se réduisant aux travaux d’extraction et
de purification, CI~ un laboratoire pouvant résoudre tous les problèmes
au départ, mais en partant avec le minimum qui existe déjà9 dégager des
priorités et réduire les volumes des analyses. Cette solution présente
des avantages certains 8
1”) La maitrise progressive du laboratoire
2O) Formation progressive du personnel dans le laboratoire
ou à 1’ extérieur
30) JYiise en place progressive du matériel et du personnel.

62. Recherche - Contrôle -. Expertise.
Il ressort des diffêrents points de vae, qu’il est possible
techniquement de faire coexister dans le même laboratoire les activitès
de recherche* de Contrôle et d’expertise- Par reoherche p il faut cem-
prendre support a la recherche sur l’analyse des pesticides, par exemple
l’étude de la vitesse de dégradation et non des recherches portdnt par
exemple sur l’etude des processus de degradation ou l’etude des métabolites.
Il reste qu’il sera nécessaire dans un protocole de fonctiorne-
ment du laboratoire de fixer le temps à consacrer à 1chaqu.e activité et les
priorités & degager, en tenant compte du matériel et du personnel disponi-
bles.
63* Statut.
- Pour des raisons d’efficacité, de souplesse de fonctionnement
il est demandé que le laboratoire soit autonome ou tout au moins dépende
dt fv1 Etablissement Public0
- Du Statut du laboratoire découlera le mqde de gestion de sen
matériel et du persennel.
- Le contrôle des activités du 1aborato:ire devra être effectué
par un conseil d’administration dont la composition sera a déterminer.
6~). Budget.
L’Etat directement ou par le biais d’aides doit dégager les
fonds nécessaires à la mise en route du laboratoize.
Le Budget de fonctionnement et de renouvellement du matériel
proviendra des sources suivantes x
- Znveleppe budgétaire directe de l’Etai;,
- Les recettes des prestations de services pour le privé et le
public e
- Toute autre aide privée, pLbliyue ou internationale,
65. Evaluation du matériel et du persannel.
Différentes propositions ont ét6 faites, il a étQ demandé de
les examiner en ccmmi ssion restreinte ,, comprenant des chimistes9 dans
une seconde étape.
66. Regroupement du matériel et du personnel..
Ii a été émis le voeu de pouvoir utiliser dès maintenant le m.a-
tériel et le personnel disppnibles.
Pour cela9 il est évidemment nécessaire
de peuvoir les regrouper par exemple au Km 15 aù la Direction de la Protec-
tien des Végétaux dispose d’un lcboratoire qu’elle peut céder.
A ce niveau des discussions, il a été jugé néoessaire, d’organiser
une concertation entre les Directeurs de 111TA9 1’ISRA et la PV, afin de
pouvoir trouver me solution,

dz-oNCLusIoN
--vue-
Au cours des differentes r6unions et dans les questionnaires
tous ceux qui sont concernês par les problèmes des pesticides et des
résidus de pesticides ont Qté invites à donner leurs points de vue
et l'on fait effectivement, Nous pouvons ainsi dégager les conclusions
suivantes B
1") Les besoins de la Recherche 9 la nécessité du contrôle
'
des produits alimentaires justifient = La création d'un
laboratoire d'êtudes des pesticides.
2O) Le la'boratoire doit être implante au Cap-Vert et précise-
ment dans un centre de I'ISRA (Km 15 ou CDH de Camberène)
OU a defaut à I'ITA.
361) Il est nbcessaire de pouvoir utiliser des maintenant, en
attendant l'obtention d'kn financement, le matériel et le
personnel existants.
Ce s*nt l& les trois peints que nous soumettons â votre appr&
ciation,
Leur adoption et leur mise en application permettra une utili-
sation rationnelle du potentiel scientifique national.
L'idée essentielle à retenir de cette étude et qui peut servir
d'exemples pour d'autres secteurs9
c'est qu'en surmontant les barrières
entre instituts souvent même, entre service, en faisant preuve d'organi-
sation et de méthode il est possible d'entreprendre l'étude des pesricides
et des Résidus de pestioides dès aujourd'hui.

-17-

-18-
A B T I C I P A N T S
-Brn-
1°- Réunion du 17 Novembre 1980.
Mahamadou
LY
ISRA/CNRA/BAMl3EY
Abdoulaye
SAMBE
Faculté des Sciences/Lab. des produits
nat.
Philippe
RUELLE
OCLALAV
Baïdy
DIENE
DMG/MDIA
Georges
REVERSAT
ORSTOM
Dr. P.
GBEZO
Ministère Santé (Service d'Hygiène
Cap-Vert).
G.
VASSILIADES Laboratoire National de l'Elevage/ISRA
Service de Parasitelagie.
COLLINGX?OD
E.F,
ISRA/CDH
Birame
NDOUR
D+C.E/Labo.
Abdoulaye
DIOUF
I.S.N.
Mme Mariame
TOP
I.S.N.
Mr, DURAND
Jean-Yves
DPV/DGPA/MDR.
Dr. LACROUSTS
DRAAI/SERST.
209 Réunien du 28 Novembre 1980,
Mohamadou
LY
CNRAjBAMBEY
Birame
NDOUR
Contrêle économique
COLLING'fVOOD
EF
IS~RA/CDH
REVERSAT
Geerges
ORSTOM.
DURAND
Jean-Yves
DPV/DGPA/MDR,

-19-
LACROUTS
Marcel
SERST
LURON
Jean Jacques Faculté des Sciences.
GUEYE
Arona
ISRA/I.KE.R,V.
Mme Marieme
TOP
ISN
THIAM
Serigne Alioune I.T.A./220070.
Cheikh
KANE
SERST/ISN
Abdoulaye
DIOUF
ISN
RUZLLE
Ph.
21.34.79 !
22.32.80 ! OcLBLAv
Ibrahima
DIAITE
ISRA/C.N.R.l?.
21.32.19.
3”- -
Réunion du 19 Décembre 1980.
Birame
NDOUR
DCE/Labo
COLLIIK-%OOD
E.F.
CDH/ISRA
DURAND
J.Y.
DPV/DGPA/JxDR
RUELLE
Phillipe
OCLALAV
LACROUSTS
DRAAI/SERST
S e r i g n e AIioune
THIAM
fTA.
Mahamadou
LY
CNRA/ISRA.
Abdoulaye
DIOUF
ISN/SERST
Arona
GUEYE
LNERV/ISRA.
Tafsir Balla
SECK
Mines et Géologie MDFA.
Dr. P.
GBEZO
Service d'Hygienne C,V./MS,

-2o-
QU3STIONNAIRE No l.-
- - - - - - - - - - - - 1
COLUMISSION o "PESTICIDES"
Nous vous prions de remplir et d'adresser cette fiche ques-
tionnaire à Bonsieur &hamadou LY, Centre National de Recherche Agra-
nomique de Bambey (Institut Sénégalais de Recherl>hes Agricoles),
Président de ladite commission, au plus tard le :Lundi 24 Novembre 198~~.
1°- Quels équipements disposez-vous ?
20- Quelles sont :Leurs capacités d'analyses '2
210
Quel est le nombre et la nature des analyses qui peuvent
être effectuées chaque année ?
22,
Quel est le nombre d'analyses réellement effectuées ?
30” Queis sont vos besoins en analyses non satisfaits ?
4O- Quels sont vos besoins ?
41
en laboratoire ?
?
42.
en personnel ?
5*- Avez-vous des propositions à faire oonoernant o
51.
l'extension du (des) labwatoire (s) existant (L) ?
52.
la construction de nouveaux laboratoires ?

-21-
QUESTIONNAIRE NO 2.-
------.9.----111---
1") Choix définitif entre CDH et Km 15.
2O) Choix entre B
* mettre en place seulement un laboratoire d'atraction et
de purification puis expeditien des éohantillons préparés,
dans un laboratoire extérieur.
* mettre en place un laboratoire oomplet,
Les avantages et les inconvénients 3es deux systèmes,
3*) Cwnment dans le même laboratoire mene-r à la fois des Aotivités ?
- de reoherche
- de contrôle
- d'expertise.
Ces aotivitésf%mt confondues dans les rnêmas~rsbn2l~ouseront oocu-
pQespar des personnes differentes.
40) Comment doit se faire le regroupement
- du matériel?
- du perswweld
5”) Qui prendra en charge le personnel.
- l'organisme gérant le laboratoire ?
- les organismes d'wigine ?
60) Quelles seront les sources de financement pour le fonctionne-
ment de laboratoire ?
- 1'Etat ? Comment ?
- apport de chaque institut participant ? par quel meyen ?
- apport des firmes privées ?
70) Quel sera l'organisme de contrôle d'activité de lab&at+re ?
80) EvaluatSon du personnel nécessaire dans une première'étaie.
- nombre
- qualification.

-22-
SO) Evaluation du mat&i.el nécessaire.
10') Gomment faire pour travailler le plus rapidement passible
avec ce qui est disponible ? A savoir o
Personnel 8
2 chercheurs
Equipement :
2 CPV
0 mat£riel de laboratoire et produits chimiques L,

-23-
INSTIT13T,
Résidus
Formulation
T&l
Protection des Végétaux
20 a 30
80
ISRA. Secteur Centre Sud
1 0
10
cNRF
60
60
cm
636
20
6%
CDH
962
962
CRODT
1560 à 2400
2400
DjibGler
Y
50
Richard-T*11
50
50
LNERV
220
220
OCLAZIAV
20 à 30
20
Faculté des Sciences
Faculté de pharmacie
Service d'Hygiène
ITA
Gontrôle Economique
4538
===3
ISRA
:+ 4458
g8,23 $2 du Total
CAP-VERT
= 3772
83~2 5 du Total
CDH
5 25 p
du Cap-Vert
CRODT
t= 63 $
du Cap-Vert
ISRA. CAP-VERT
-x= 3642
soit 96,55% dl Cap-Vert.

/--WIPIBmNTS EXISTANTS
------------------------
4I
Faculté des Scienses
Nature
Eestination actaelle
D Laboratoire des produits naturels
1 CFV 5
ionisation de flamme
Recherche fondamentale
1 Speotro infra Rouge
enseignîment
. Labcratoire chimie organique
1 flnorimètre à filtre
Recherche fondamentale
1 Spectre UV et Visible
enseignemont
. Labcratcire drEcolrgis-environnement
1
s a17- e
d ’ aq11 EJ$ri UIT!
Acticn des prcdsits chimiques
2 pièces que l'on peut aménager
sc;r les êtres vivants
en salle d'élevage et d'aquarium
Faculté de Pharmacie
o Labcratcire de chimie analytique
et tcxioolcgie,
1 CFV
1 Speotro UV et Visible
Recherche fcndamentale
1 Spectre Absûrbticn atcmi.que
enseignement - pestizidos
sans flamme pour le mercure
matériel et prodaits pow ana-
lyses des pesticides.
ORSTOM
4 CVP
1 Speotro UV-Visible
Ecsage Azcte
Croupe Labcratoire des Mines et de la
Géclcgie
1 Spectre Absorbtion Atomique
1 Spectre de flamme,
1 Speotro Jean et Custant.
1 Spectre Ccleman C pour le
merwre
Contrôle Eooncmique
1 CPV
I?on utilisé

a
.
0 ui s
II
Il

~APAGITES $'AXALYSE,
------C-------L---
(rombre par an)
Faculté des Sciences
Possible
Fait réellement
Ctservaticng
0 Laboratoire des produits naturels
30
20
Labcratoire de chimie organique physique
-
Facultê de Pharmacie
0 Laboratoire de chimie analytique et
1250
tc;xicologie
400
ORSTCM
Groupe Laboratoire des Mines et Gêologie
2.500 (eau)
a.
1.000 à l,gCO (ciment)
50. ooc
ne ccncerne pas les
pesticides.
ContrCle 6conomique
analyses faites pur
d'autres laboratoires
ITA
1825
1200
estimaticn laboratoiee
existant
ISRA
analyses faites à
l'extkrieur
PV
analyses faites à
l'extérieur.

pz: QUIPIBGWI'S ET PERSONNELS $&%!ANDES
Faculté des Sciences
. Laboratoire des produits naturels
1 Resonnance magnétique nucléaire.
1 à 2 techniciens
1 Spectre de masse,
matériel de chromatc-colonne.
1 technicien ‘
e
Laboratcire de chimie organique physique
Salle d'élevage avec réglage temperature 1 technicien
0 Labaratzire d'Eoologie environnement
hygrométrie- luminosité
Facuité de Pharmacie
s
Laboratoire de chimie analytique et
toxicologique
1 CPV
1 DLJT
ORSTOM
GrcuGe Laboratoire des Mines et de la
1 fluorescence
2 à 3 ingénieurs
Géologie
pour chimie analytique
(méthodes physiques)
Contrêle Economique
I.T.A.
1 DUT
1 Teohnioie;BT ou
Bac Fq EU
ISRA
?
~.N.R.A. /BANBEY
1 CPV
IDUT
2 aides Labo
2 manoeuvres.

-28-
/LE ,$ISPONIBLE POUR LES ANALYSES $3 RESIDUS
i3T NON UTILISE
-3ilWSH%-
- EQUIPEMENT 3
----m-e
1 chromatographe en phase vapeur -
-
ITA
? chrcmatographe en phase vapeur -
-
Contrâle 6conomique
1 - matériel d'extraction de purification
!
!
- produits chimiques
!
--...--m 1 SRA
0
- matériel de chromatographie conche mince !
- b)ERSOFJNEL D
-w--m
1 chercheur
m-m------
ISRA
1 cheroheur
----m---w
ITA.

-2%
G L O S S A I R E
------1-----1
Les pesticidas sont des substances toxiques. Cette toxicité
peut se manifester principalement de deux manières I
a)- toxicité aigue
L'absorption de la substance toxique provoque un effet
immédiat, Cette toxicite est mesurée par la dose léthale pour 50 7: des
animaux d'expérience (DL50)* Cette forme de toxicité est due le plus
souvent à des accidents et elle est plus fréquente au niveau industriel.
Elle est pratiquement impossible avec les résidus de pesticideso Par
contre on en tient compte dans l'agriculture à cause du gibier, de la
faune, des poissons et des abeilles, Elle peut se manifester indireote-
ment à cause de l'accumulation de certains toxiques le long de la ohaine
alimentaire.
b)- toxicité chronique
L*absorpti?n répëtée de la substance toxique, par petites
doses, provoque à long terme des troubles ou des lésions. Les résidus
de pesticides, l'exposition continuelle aux pesticides provoquent cette
forme de toxicité. Son action insidieuse et tardive (peut se manifester
même sur la descendance) en fait le problème le plus important dans
l'utilisation des pesticides et d'ailleurs elle fait l'objet d'expéri-
mentations longues et on&euses,
DOSE SANS EFFET
C'est la dose de la substance toxique qui administrée sur
une longue période (2 ans ou plus) n'appcrte aucune modification déoela-
ble sur l'état ou le compsrtement des animaux d'experience par rapport
aux témoins. La détermination de la dose sans effet, donné fondamentale
en toxicologie supp ose la maîtrise de plusieurs facteurs D Chcix des
animaux, Conditions d'expérimentations et d'analyse.
DOSE JOURNALIERE ACCEPTABLE ,@JA)
-,-YIIIIII
-r-
Dose de substance toxique que l'homme peut prendre sa vie
durant dans son ali,mentation sans aucun risque décelable - c'est une
donné toxicologique qui est frnction de la nature chimique de la subs-
tance. Dans sa determinaticn il est tenu compte de la dose sans effet,
des animaux d'expérience et de la durée de l'expérience.
D X P
D.J,A. = --Y---
mg,/kg de corps vif/jour
AxBxC
D =
dose sans effet en mg/kg de corps vif
P
= poids moyen d'un individu 60 kg.

-3%
A = coefficient de sécurité tenant cwmpte des animaux d'ex-
perience,
A = 10 si les cobayes sont des rats
A =lOO si les cebayes sont des chiens,
B= coefficient de sécurité tenant compte de la durée de
lfexp6rimentaticn.
B= 100 si les expêrierces ont duré 2 ans au moins
B = 500 si les expêriences snt dure moins de 2 ans.
c = quantité d'aliments ou de grcirpes d'aliments cc(nsommés
par jour = 0,4 kg,
Ces onefficients sont employés plur tenir oempte de l'extra-
polatihn de données obtenues sur des aMmalx mis dans des ctndititns
oontrîlées, à l'homme qui vit dans des onnditions plus diversifiées. 11
faut dire aussi, qu'en étdblisant, la D.J.A. nn suppose que l'homme
consomme sa vie durant des aliments contenant touJ*urs la substance tixi-
que, ce qui n'est certainement l;a& le cas.
,
TOLERANCE
La quantité de résidus de pesticides tu de substances dérivé,as
permise sur ou dans une denrée ou un groupe de denrées à un stade déte:r-
miné, Elle est fixée am niveau national OU internsti~nal en tenant ctmpte
du niveau des rêsidus résultant de bonnes pratiques agriceles et de la
performance des mE!thodes d'analyse. Suivant les pays il est tenu cqmpte
sbit des valeurs maximales de résidus ou des valeurs mpyennes.
La tmlêrance est exprimêe en partie par milliwnlième ppm.
LIMITE &YXXALE ADMISSIBLE
Nation eqwivalente à la t'mlêrance, mais se rappertant à des
résidus appertes accidentellement sjrr ou dans les denrées alimentaires
(pwllutibn atmrsphérique, effets de dérive, précedents culturaux,.,)
DOSE EFFICACE
Dose minimum assurant la protection de la culture .eu des
denrées pendant une période determinee.
REKANENCE
Durée d'efficacité d'un pesticide.
DELAIS DE CARENCE
Période Gcessaire entre le dernier traitement et la récolte
(mu le desilage) p?ur avoir le niveau de résidus talérés,
BONNES PRATIQUES CULTURALES
TJtilisatiw des pestioides dans les conditiwns préconisées et
réglementaires en pa.rticulier le respect des doses, et des délais de ca-
rence,