ESSAIS PESTIÇIDES 1986 CENTRE POUR i.E ...
ESSAIS PESTIÇIDES
1986
CENTRE POUR i.E DEVEL.OPPEMENT DE L’HORTICULTUHF
CAMBE RE NE
--. D A K A R
R E P U B L I Q U E DU S E N E G A L
MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUC
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

P r o t e c t i o n d e s Végtitaux ’
-
-
:m
3
,
[ESSAIS PES’IICIDES a-4 1 9 8 6
Souleymane DIOP
e t
Luk DE NAEYEK
Octobre 1986
Q MT4

.$î
f ,!.
çr .
h
Le prksent rapport concerne les essais “screening
pesti.cides” menes au Centre pourle Développement de 1’Horticulture
durant la campagne 1485-86.
Ifste des essais :
- “Possibilités d’intégration du virus de la polyedrose
nucléaire (V.P.N.) de Mamestra brassicae dans la
stratégie de contrôle d’Heliothis armigera (Hübn)
principal ennem.l de la Tomate”
- “Expérimentation du virus de la polyédrose nucléaire
(V.P.N.) V*S. H, armigera (Hübn) ravageur de la tomate
au S&négal en superficie industrielle”
i
- “Expérimentation de doses faibles de Deltaméthrine
contre les chenilles d’tleliothis armigera (Hübn)
ravageur de la Tomate”
/
- “Lutte chimique contre l’araignée rouge du cotonnier
Tetranychus urticae (Koch) ravageur majeur des cultures
de Jaxatu (Solarium, aethiopicum subsp. Kumba) au Sénégal”
- “Lutte chimique v.s. Heliothis armigera (Hiibn)
principal ennemi de la Tomate”
- “Nématicides, granulés, pour le contrôle de Méloldogyne spp.
dans la culture de Tomate et de Gombo”.
!{., kbalisation :
L. DieEhiou et son &quipe
:
, p:

POSSIBILITES D’INTEGRATION
i
DU VIRUS DE LÀ POLYEDROSE NUCLEAIRE (V.P.N.)
DE Mamestra brassicae
3XNS LA STRATEGIE DE CONTROLE
.i
D’He1iothJ.s armigera (Hübn)
.:1
PRINCIPAL ENNEMI DE LA TOMATE
.

1.
Un essai orientatiF mis en place en milieu marakher traditionnel
durant la précédente campagne avait déja permis d'apprécier la
perrormance du VPN VEX 0786 sur les chenilles de la n
de la
tomate : (E.V. Coly et S.'Diop, 1985).
Il ressortait de cet essai :
il
que l'utilisation du Baculovirus seul ne permettait pas
d'assurer une protection économiquement satisfaisante : 42 %
de fruits piqués, bien que La population larvaire ait été
fortement diminuée ;
ii) que le binaire VIRUS -f- DELTAMTHRINE pouvait offrir un contrôle
plus acceptable du ravageur à 7,5 g m.a./ba/6 jours : 25 %
de fruits troués, mais l'action de choc de la deltanéthrine
.-
masque l'action,pathogénique assez lente du Baculovirus ;
iii) compte tenu de ces constats, le protocolfe d'exécution de l'essai
a été rediscuté pour évaluer la combinaison virus avec
i:
pyréthrinoïde à plus faible dose. Dans ce contexte :
. l'association virus + faible dose de cyperméthrine
à 12,5 g m.a./ha a également été testée
. l'alternance virus/delraméthrine (rapport 2 : 1) a
été introduit ;
. les pulvérisations du VI?N ont kt:é déclenchées deux (2)
semaines plus tôt que celles de la deltaméthrine (pris
en reférence), en vue d'améliorer le délai de réactivation
des virions.
Le présent rapport fait le point sur les résultats de l'expérimenta-
tion du VPN contre H. armigera en station, dans le cadre de la convention
ISRA-CDHCSPIA.
. . . /

2.
1.
INTRODUCTION - APERCU GENERAL
Heliothi, armigera (Hubn) (Lépidoptère, Noctuidae, Melicleptriinae)
continue d'être unjfacteur limitant de première importance pour les
cultures de tomate.[au Sénégal (c§. fig. 1). Les limites de la lutte
i
chimique, notammen; le problème des résidus toxiques dans les légumes
et l'apparition de !Phénomènes d'accoutumance des insectes aux diverses
familles de pesticides, entre autres, exigent un réaménagement adéquat
des stratégies de iutte.
En milieu marakher traditionnel, le contrôle d'H. armigera
essentiellement effectué audiméthoate*,ne donne plus de réelles
satisfactions : les pertes de récolte crèvent le seuil de tolérance
économique, 60 à 80 ;O de fruits trouésnon commercialisables ; l'endosul-
,f;In** bien que donnant des résultats plus satisfaisants sur les popu-
:
lations larvaires, présente l'inconvénient d'avoir un délai résiduaire
plus long, ce qui interdit son utilisation en phase de récolte (15 jours
avant récolte).
i
L'action pathogène du Baculovirus (VI?N) a été mise en évidence
sur la plupart des'noctuelles ravageurs de culture (Delatre, Jacquemart,i
1970 - I.R.C.T.). Ce genre de virus a également été découvert chez de
'
nombreuses espèces d'insectes nuisibles.
II.
OBJECTIFS
Le but de l'essai est de mesurer la performance du virus de la
Polyhédrose Nucléaire (VI%) sur .I=?ç !henilles d'H. armigera et d'envi-
-
sager gon intégration dans la stratégie de contrôle du ravageur.
. r
III.
MATERIEL ET XETHODFa
4
Matériel végétal
----------s-s---
tomate, variété Hope H 1' vkriété de table
c*IJ
Organophosphoré (Systhoate) très largement diffusé en milieu
paysan.
-.
(**) Organochlor! (Thimul 35).

3.
0)
Matériel viral
--------------
formulation L
VEX 0784
Titre : 4 x 10 l2 C.I.P.
-+- Phagostimulant : Gusto:1
formulation 2
VEX 0884
Titre : 4.10 12 C.I.P.
- présentation commerciale : crème émulsifiable
- pour les 2 formulations, la persistance est d'environ 7 jours.
C)
Matériel de référence chimique
------------^-------_____c____
deltaméthrine (D&is).
,
I
Objets comparés
Dosage et fréquence
A :
témoin non traité
B :
suspension virale VEX 0784
2,5 l/ha/6 jours
c :
suspension virale VtiX 0884
2,!i l/ha/6 jours
+ Cypeïméthrine 0,5 X + Gustol
D
: VEX 0784 + Deltaméthrine
2,5 I./ha + 6 g m.a./;ha/6 jours
E
: Deltaméthrine
12 g m.a./ha/lO jours
F :
VEX 0784/Deltaméthrine
2,5 l/ha/G jours
12 g m.a./ha/l8 jours
d)
Méthodologie d'application
--_-----------------------
pulvérisation manuelle à pression entretenue ; pulvérisateur
type CP
1.000 1 Hz0 pour le plein développement de la
3' I
culture.
e>
Dispositif exp&rimental
---.-----------------I__
les parcelles ont été dispersées en carré :
- 6 lignes à 6 objets
- 6 colonnes à 6 objets
..* /

-. .
-
.
#
n
1
4 .
l
.
Surf;ace parcellaire
: sp = 1,s m x 2,s m
. gé~+trle d e plnntatiott (;p = 0,s m x 0,s m
J
. écarx
- inter ligne
Ec = 3 m
r
I
- inter colonne. Ec = 3 m
,
t
i
Début des appllcation$
-
Le dt5clenchement’ des trnitements est intervenu nu stade fiorafson-
.!
nouaison s 50 % (eS:tlmation visuelle) et après obtention d’une pression
II!
larvaire assez forte :(2,7 chenilles par plante : comptage direct). Les
suspensions virales &t été pulv&risées deux semaines avant 1’ applfca t ton
d u DeLtamP,thr:ine. Pour I’objet E, 4 applications ont ét4 eFfectuCes.
1
Observations ef fectuéés
-
!
Lnfestation - dégsts
I----^...sm--------. _----
L’infestation d*fJ. armigera sur les cultures de tomate se carnc-
térise par une importante chute de fleurs : les boutons floraux sont
sectionnés
les jeunes larves et, à un stade.plus avancé, l.‘Lnsecte
pi3r
mene une vie larvaire endocarpique en forant les fruits immatures et
/
en voie de maturation provoqunnt d’ fmportnntesi pourritures. hlri~it, des
comptages bf-hebdomadaires ont été êffectués, portant sur :
- le nombre de larves vivantes
- le nombre de fleurs sectionnées (1) (ramassage)
- le nombre de fruits troués. (2)
Rendement
-----e--e
L’estimation des. rendements .’
a cté faite en pletn cycle (3e et 4r
réco tte) et a tenu compte du :
- nombre de fruits commercLalisnbles par objet
- nombre de fruits vereux par objet (sur h récoltes)
-- poids fruits commnr~~inlisab\\es
(3e et 4e rbcolte).
/
. . . /
“--
--
(1) (2)
: Les fruits troués sont enlevés durant chaque comptage, pour
éviter de les recomptabiliser au comptage suivant, de même
que les f f euts tombéeu.
1.e comptage porte sur 5 ptnntes prises i3r.1
. ..‘.-- -9 -^- -^I-- 11-

5.
IV.
RESULTATS ET COMXENTAIRE
a>
Populations larvaires (fi&* 2)
-------------------1-
L'analyse du décompt: du nombre de larves vivantes par objet, indique
une très forte présence d/: chenilles sur les parcelles temoins (non
traitées). L.s dispersion larvaire atteint 12,s chenilles/5 plantes, soit
Zp5 chenilles/plante.
L'action de choc du Deltaméthrine, 12 g m.a./ha
3 été très nette : la densité larvaire est maintenue bien en dessous
d'une chenil.le par plante : 0,16. L'application précoce (2 semaines)
ne semble pas avoir influencé l'action pathogène de Baculovirus : 1,5
chenilles par plante. L'addition de pyréthrinoXdes (Cyperméthrine et
Deltaméthrine) provoque une chute sensible de la densité larvaire, respec-
tivement 0,313 et 0,27 larvesjplante.
i
L'application alternative Deltaméthrine-virus doit être améliorée
dans le sens d'une optimisation de l'effet de choc de la Deltanéthrine :
faible dose & des intervalles plus courts. Ainsi, avec 12 g m.a./ha/l8 jours
la deltaméthrine maintient la popul3tion larvaire à un niveau nettement
pI.us acceptable. !
b>
Nombre de fleurs sectionnées;et fruits immatures piqués (fig. 3 et 4)
--_-------------------------~--------------------------
.'
Les mêmes tendances s'observent pour ce qui concerne la chute des
fl.eur-s (5,9 fleurs tombéeslplante pour le témoin).
De même que pour ce qui concerne les fruits immatures piqués
(9,3 fruits piqués/plante .pour le témoin).
c>
Rendement
(tableau 1 et fig. 5)
---------
Le tria,ge des fruits récoltes en fruits sains et fruits troués
reflètent 1e.s mêmes tendances.
POU~ ce qui concerne les parcelles-témoin :9V % de fruits piqués
(Icumui 6 récoltes ?wbdomadai.res) . Les parcelles traitées au VE:< 0784
seul, ont également été sévèrement infestées (34 % de fruits troués)
comparativement aux autres objets.
. . . /

:..:Tableau Na 1 : Anal$se des données de rendement
12 g m.a./ha/lO j.
VEX 0884
Deltaméthrine
12g m.a./ha (lx)
VEX 0784
Témoin
Le profil des rendements traduit les tendances des infestations
et des dégâtfs.
v.
COLKLUSIONS ET PERSPECTIVES
DC façon globale, il ressort de l'essai que toutes les applications
effectiiees,
ont réduit sensiblement l'infestation d'Heli.othis armigera,
par rrxpport au témoin non traité.
D'un point de VU~? gconomiqur,
les pulverisations VPN seul ne pre-
sentent pas d'intérêt ; par contre, les formes combinées : VPN f
Deltnmethrine ou VPN + Cyperméthrine offrent un double avantage, en
rectuisnnt le coût des interventions 'chimiques, tout en maintenant le
ravageur en deçà du seuil de nuisibilité économique. En effet, une réduction
d 0 :; qaantités de m.a. des pyréthrinoldes (doses plus faibles ou plus
espacées) dans les suspensions virales; ou alternées avec celles-ci,
affaibl.it les chenilles du ravageur et les prédispose de la sorte à une
plus rapide contamination virale.
. . . !
- - - - -
-
,' .*
(A) ~,ec résultats suivis d'une même lettre ne sont
différents selon Duncan (5 z)/

.
?
A
M
J
J
A
J)
Attraction pldromonn.le
Nombre de piège
:
2
J
F
M
A
M
3
J
3
A

Fig. Na 1 - P o p u l a t i o n s laroafres
Fig. No 2 - A Fleurs cotipéen
1
100
A
B
C
D
E
F
AR
CDE
F
Ffg. Ne 3 - % f r u i t s Pmmatures piqués
Ffg. N” 4 - Profil de rendement
100
100 %
50
50 x

_--....
EXPERMENTATION DU VIRUS DE LA POLYEDROSE NUCLEAIRE (V.P.N.)
V.S. 5. armigera (Bübn)
RAVAGEUR DE LA TOMATE AU SENEGAL
E N SUPERFLCXE IXDUSTRIELLE
i

1.
=‘.’
__;..-
- _
Les f5panoages massif8 de pestfcides chimiques dans les
“grande8 exploitations ‘marakhères,
soulèvent des problézss d’ordre :
- écologique (déséquilibre faunique)
- sanitaire (résidus toxiques dans les légumes).
.
Les nouv$lles stratégies de lutte contre les ravageurs
de culture tiennent compte de plus en plus de ces contraintes : leç
L_“,_, tendances penchent plutôt vers la recherche de procédés de contrôle
$1‘ multiforme.
c
._,” I *
;:,-;.
Dans cette optique, le virus de la polyhédrose nucléaire
est e’xpérimenté aux périmètres de Baobab (SENPRIM), dans l.e cadre
de la convention signée avec la SPIA, pour le contrôle de la noctuelle
de la tomate, Iieliothis armigera ([lb).
.
INTRODUCTION
-. / i
Les pertes de récolte dûes à l’activité larvaire
d”H. armiger- sur les cultures de tomate atteignent souvent des niveaux.
intolérables : 70 à 100 % entre Janvier et Avril.
La diversification des msthodes de lutte contre ce rava-
g6!Ur * notamment par l’introduction de procédés de contrôle biologique
est particulièrement importantepour l’Établissement d’une stratégie
dt! contrôle efficace et durable.
OBJECTIF ,
Tester l’efficacité de suspension bacteriologique .
entomopathogène, sur 1’ infestathon d’B. armigera, en application
mixte sur grande superficie.

-P
, J’ :
!/
.’
i;’ ‘-2.
.i
Matériel et méthode
- Matbrie biologique : suspension virale VF% 0986.
- Matériel chimique
: Cypexméthrine
t
- Matériel végétal
: Tomate, var. Hope No 1 (Hyb.)
i
Objet8 comparé8
A :
t4mofn
B
: Cyperméthrine (50 g m,a./ha)
fio j.
c :
VEX 0986 -+ Cyperméthrine (25 g m.a./ha) /-. 10 j,.
D :
VEX 0?86 -k Cyperméthrine (12 g m.a./ha)
/"' 10 j.
DispositiE de plantation
i
Plantation industrielle
------------------œ---œ
- double-ligne (0,5 + O,6 m)
- bandea couplées sur 200 m
Mode d'irri&ation
-----1"--1- au.---
- à la.raie 1 fois par semaine
I
Méthodolo@e d'aEElication
w--M."---- --M-w- --------
pulvérisation tractee à double-flux (vol. 3.00" 3,).
1,000 1 H2O/ha.
Observations effectuées *
.__---------------------
il
Populations larvaires : nombre de larves vfvantes/plante
ii)
Infestation-dégâts :
- fleurs sectionnées/plante
- fruits trouGs/plante
iii)
Rendement
: - nombre de fruits commercinlisablea
- poids fruits commercialisnbles
. . . /
(*> 4 double-lignes sont isolées dans chaque bande pour y effectuer
les observations.

“__ . .
. . . . .
‘- -.
EXPERIMENTATION DE DOSES FAIBLES DE DELTAMETHRLNE
CO$&E L E S CHENiLLES D’Heliothis a r m i g e r a (Hübn)
RAVAGEUR DE LA TOMATE
>
i

I’i~&A~lltCl*E
e-.-.-4-
Lors d’essais de acreening d’ lnsectlcldes vis-h-vis d’lteliothls
.:rttiger3 ~il~~tiéS antf3r.ieurement
au ~I)II, la bonne eJIf Icnci té des
cy’çtr ttirinoTdes de synthke a été mise en évidence (Ilourdouxhe, Li. ;
17i6 à 1981)
t Rourdouxhe , L. )
--.----- -.-_-
Dosage et
!l:it l.Cres rtctfves
t réqueuçe
mn/Eia/J
‘TrèS
bonne
7 .i
14 j
7 .i’
t
7 .i
t
L2,5
7 j
t
16
7 .i
t
16
14 j
17,5
7 j
t
25
7 j
t
25
14 +i
-t
7 .i
7 .i
+
14 s
7 j
+
.--
-
-
Four une vulgarisation dans le mil. ieu m;l raicller t rad i. t i OIIIIC I ,
il s’est avéré essentiel d’établir un dosage efficace et écoriomIque
de ieur application.
* . . /

Cette nouv$lle stratégie se traduit par une réduction des
des traitements : jcet te cadence etw.Lsage de maintenir la poy\\l kit Lon
en-dessouzs d u se$.L d e nuisibllité.
Ce:s faible+ doses peuvent mener R une réduct i.on du coGt des
applicathns chimiques e t ouvrir de nouvelles voies dans le cndre
d‘une lutte intégr:éc.
I,e p r é s e n t rapport fait A.6 point d e s résrtl.tats oi.)ter~rrr; silr
.l’essai “dose mini.mole de peltaméthr-ne versus 2. artRi#era” dans
.I.e cadre de In convcnt!on sfgnke avec La S.S.E.P.C.
:
Les chenf..l.les d’g. arm.igera sont responsables de lourdes
pertes de récolte. En milieu mara,kher traditionnel, les clég?ts
atteignent 70 , voire 100 W de fruits troues, entre Janvier et Avril.,
si aucune actfon décisive n’est ehtreprise. L’efficacité de la
de1taméthrine à Ila dose de 12 g m.a./ha a été mise en évidence et
pr:oposGe à la vulgarisation. 11 importe à l’heure actuelle, d’établir
un dosage efficace et économique kle son application, en vue de mieux
1.’ insérer dans une strntegle de cuntrô.le intégré du ravageur.
Tester de faibles concentrktfons de deltaméttlrine v ts-h-v Is
11 e ::
clienilles d’tI. 1 armlgera
- :-
(Iliibn j .
IL[.
MA’TERIEL ET tiETWlX
1.
Matériei végétal : tomate, var. Hope N” 1 (hyb.)
2. Matériel chimique_ : deltnméthrine (Décis)
.<.
“,
.
.I./
1
! .

A = térno 111
i,
0 FI deltamé thrine, 12 g m.a./ha/15 jours
f;
x
deltaméthrirw,
6 g m.a./ha/7 jours
ii
z
deltam&thrine,
9 g m.a./ha/l5 jours
E = deltiw&thrine,
6 g m.a./ha/l5 jours
c Y
ciel tnlni.tllrtt?e,
4 15 lll.n./lln/7 joflrs
- Stade floraison - nouafson
50 W (visuelle)
- Dtsperston larvnlre * > 2 ct~eni.lLes/pl.ar~te
H4 thodo togie d’ applfcation
PclvérisatLon manuelle à pression entretenue (p\\~l.vér i:;nteur
t y p e C?T.$, 1 .OOO 1 II20 p o u r l e bleh développement de In
culture.
.
1) ispositif exp6rimental
B Lots aléatoires complets, 5 répétitions
Surface parbel.l.nire
:
I,!? x 2,5 m
Gomé tris:
:
0,5 x 0,5 m
k a r t inter-ligne
: 3 m
Ecart inter-colonne
:
3 m
Observati.ons erfectuées
Zniestation - dégâts
--------_---------__
L’infestation d’lJ. armigera sur les cultures de tomate
se caractérise par une importante chute de fleurs : les boutons
floraux sIont sectionné.? par les jeunes larves et, h un stntfc
._
. . . /
.; in
*. li
~
,g -‘.’
(*) Comptage direct avant traitement. .
\\-
i.

.
\\
4.
plus avancé, ltiinsecte méne une vfe larvaire endocarpique
en forant les fruits immatures et en voie de maturation
provoquant ,d’i$pottantes pourritures. AdnsL, des comptages
bi-hebdomadairks ont été effectués, porkant sur :
- le nombre de larves vfvantes
- le nomere de fleurs sectionnées (1) (ramassage)
- le nomk$e de fruits troués (2).
Rendement
-w.-b--....“--
L’estimation des rendements a été faite en plein cycle
(3 et 4e récolte) et a tenu compte du :
- nombre de fruits commercialisables par objet
- X de fruits véreux par objet (sur 6 récoltes)
- poids fruits c o m m e r c i a l i s a b l e s
_.
RGsultats et commentaires
a 1
Populations larvaires - Fig. N” 1
i
Le décompte du nombre de chenilles exocarpiques vivantes .Lntlî.que
que les objets “dose moité - fnterval moité” assurent un contrôle
larvaire supérieur aux objets à matière active cumulé égale cor-
respondants :C>iletF>D.
.>
En effet, on constate un exc~lient contrôle avec la dose de
6 g m.a./ha A 1’ intervalle raccourc.1 de 7 jours : la dispersion
larvaire tombe on-dessous d’une chenille par plante (0,9); même la
réduction jusqu’à 4 g m.a./ha/7 jouis donne encore un contrGle satis-
falsant : 1,2 l.arves/plante.
Une rGductfon de la dose n’egt pas rentable quand on maintient
des intervalles de 15 jours : avec 9 g/ha, la densité est assez éievée
2,2 chenilles/plante et avec 6 g m.a./ha, tout à fait insuffisant : 4.2
chenilles/planee.
(ll(2) : Les -
fruits trpu& sont enlevés durant chaque comptage, pour
éviter de Zes; recomptabiliser au comptage suivant, de même
que les fleurs tombées. Le coiilptage porte sur 5 plantes prises

. _ ..-
__
b)
Fleurs sectfonnées (Fig. N ” 2 )
cl
Fruits i m m a t u r e s t r o u é s (Fig. No 3)
J,e t r i a g e d e s f rults v e r t s piqllés hl ique de lourdes pertes
avec !
- 9 g m.a./ha/tTi J o u r s : 31 I! d e f r u i t s t r o u é s
- 6 g m.n./lln/L!S J o u r s : 44 in d e fruits troués
- 4 g m.a./ha/7 Jours
: 30 W d e fruits’troués.
C e s r é s u l t a t s monlqrent qu’2 f a i b l e d o s e , l e s chenf I l e s
d’ Ii. arm Ige ra
-
-s
o
n
t t r è s p e u a t t e i n t e s durant In phase enctoCarpi.qrie dc!
leur développement.
d)
----
Rendement
.
L ’ a n a l y s e d e s d o n n é e s d e rendemeritf. f a i t r e s s o r t i r :
- u n c o n t r ô l e t r è s s a t i s f a i s a n t d u r a v a g e u r p a r .I.a clel.tamt:ttrrine
à l a d o s e d e 6 g m.a./hn a p p l i q u é e t o u s L e s 7 J o u r s , alors
que C a m ê m e c o n c e n t r a t i o n nppl iquée torts I e s 1.5 JotIrs n’nssrire
p a s ur\\e p r o t e c t i o n écotioin ique d e s rGcoI.tes ;
- p a r r a p p o r t a u t é m o i n no11 t r a i t é , 1.a d o s e d e 4 p, m.n. /ha
a p p l i q u é e t o u s l e s 7 j o u r s , a s s u r e u n c o n t r ô l e n e t t e m e n t pltw
a c c e p t a b l e d u r a v a g e u r . S u r L e reiitfement, l ’ e f f e t çruci;tt de
la fréquence des traltemerits ne s'exprime pris,
* . . /

-
Objets
I)osnge e t
2-
fréquence
Nombre moyen
1’0 id s moyer
i
par parcelle pRr pnrcell
72,6
2 6
6,42 a*
12 g m.a.Ihn/L5 j
3,8
65,4
15,52 hç
6 g m.n./t\\n/7 j
5 ) 6
hh
17,78
1
9 p, m.n./ti~?/I5 .)
1. % , 3
50,fi
1% ,3
I:l:
6 g m.a./irn/l5 j
34 ,4
46 ,4
IL ,‘M ah
4 g m.a./hn/? :j
16,7
58,2
1.2,8 bc
L
Du fait de l’audience sans cesse accrue que regoit le concept
ti@ lutte integrée à l’échelle iiiternati.onaLe, les épandages wsslfs
d’irlsecticides deviennent de motos en moins évidents. I,‘utl.l.Lsnt ion
de ‘faibles quantités de biocldes pour maintenir les popuLatLons de
ravageur en--dessous de la nuisibilité,
est une démarche prioritaire
vers la forniulntlon d’une stratégie de lutte efficace et I~C)~I
contrnigllante.
L’expérimentation de faibles concentrations de tieltnm~t1~rf.ne
v i s - à - v i s d’I1. armigera a f a i t r e s s o r t i r que merne A très EaihLr dose
. -
4 g m.a./ha,
soit 113 de la dose vu.tgarFs&e, les possLbi.lités de
contrûle du ravageur sont réelles, si. on rapproche les traitements.
ta fréquence des applications fait proftter à La fois de l’eflet
knock-down et du ialt que les larves dntts leur Jeune stade SOI~~ plus
setisfhl.es au ‘pyréthrinoide, même 3 fai.1,i.e dose. Ces 4ose.s fnih 1 es
peuvent bgalement prédisposer les larves à des maladies infectieuses
induites par des bactéries ou des virus.
. . . I
(*) Les résultats ‘suivis d’une même lettre ne sont pas signifi~r,tIveiaet~t
diff&rents
- hncan (i X) .’

’ -_.. _
.1’ .-
7.
~rnssI.ca..~) contre ce même ravngeur, il serait i.ntére&xnt de conthrier
L’n~:pl.i.r:ntfon de-fnlbJe dose/ tntervnllc réc1uf.t d e s pyrétlrrinoïdes,
nvec l’applicathri tics ~xtspensions v Lrnl.es.
Il s’agit pnr 13 suftc, de pousser L’invcsttgntic~i plus loin,
par des essais factoriels, or‘r phs Leurs conccritrnt f.ous de deLtnmStfirlrie
Si? relit
add LtlorwSes de çtrspells iou v 1 ra.Le ou bactC c toi og L({“” rllLolllo-
p3tt1ogène.
Ouvrages consultés
; LY76-1073
CIeS CS!T;liS ltPSt: fC IflPF;)
-’
IIoIJiu~otlxIIE,

1,.
(ItiIilI)OtYt

- ROURIKNXIIE, IA. ; tY79-LYOt (Rapport des ess:1is pest Lcldes)
-’ I:olIHIwLIXIIlI, 1,. ; COI,I,l.N~:WOOl~, C.V. ; IOIO (ISI'I- I~:I(:I LG <If*
trois pyréthrinoIdes photostabLes h l’égard des priricipnux
ordres d’insectes et d’acariens)
- IIUWLN, R. ; 1974 (Lutte ridcrobtologique et Lutte tntégr-Ge)
-’ Communfca t ion
personnelle : FAO - Conferehce o n Ecoiogy
In reïntIotl to plnnt pcst cotitrcil.

d’tieliffthis armigera (tfübn)
-
t9,2
F i g . No 2
Boutons floraux cottpés
-
-
AB
C
D
I?F
Fig. No 3
Fig. ‘N” 4
I f r u i t s troues
- -
-
-
-
Rendements (kg)
-II
(1%,8)
A
B C
D
Ë
F

.-
LUTTE CHZ!IQUE CONTRE L’ARAIGNEE ROUGE DU CO’LO:INIER
~ranychus u r t i c a e (Koch)
RAY.%EUR HAJEUR DES CULTURES DE JAXATU
(Solarium aethtopicum subsp.Kumba}
AU SENEGAL

PRFMIBULE - GENEPNkI3.ZS
1,
Le Jadatu (Solanum aeethiopicum (L) subsp. Kumba)
constitue avec,le Gombo (Hibiscus esculentum (L), le bissap (Bibiscuç
-.
sabdarifa (L)) et/ fa patate douce (Ipomea batata (L)), L"un des
légumes de "type afjricain" les plus prisés au Sénégal.
La pr$duction annuelle de ce légume est estim;e 2. 850 c.
4
environ, dont 80 %fde la production en saison frarche (Janvier-Mai.) et
^i
20 9, en saison chayde (Juin à sovembre). Çette mauvaise performance
du Jaxatu en pério3e pré-hivernale et hivernale est imputable entre
autres facteurs limitatifs au parasitisme.
Parmilles ravageurs du Jaxatu, Tétranychus urticae (Koch)
est le plus difficile à contrôler,' notamment en période hivernale,
où l'explosion des populations du ravageur et la sévérité de l.'infesta-
t-ion occasionnent très souvent des pertes totales de récolte.
,L'atténuation de l'action acaricide de la plupart des
formulations traditionnellement utilisées, telles que le Kelthane
(DicoEol) exige la recherche de molécules de substitution, d'efficacite
supérieure ; pour d'une part é'Largir la gamme de choix, et d'autre
part contourner l'apparition de phénomènes d'accoutunance/tolérance,
le plus souvent lies à l'emploi exclusif d'un seul et même produit,
pour combattre le ravageur.
Dans cette optique, plusieurs formulations à action
acnricide sont testées dans le cadre de la convention signée avec les
firmes suivantes :; BAYER, ROUSSEL UCLAF.
Le présent rapport fait le point des résultats obtenus
avec les drverses moiecules testées vis-a-vis de 1. urticae (Koch).

- - -
“ _
i
INTRODUCTION
L'infestation des cultures de Jaxatu par 1. urticae se
traduit par un dessèchement prématuré du feuillage, suivi d'une i.mpar-
tante chute de feuilles. Le ravageur vit en colonies denses* 2 la
face inférieure des feuilles et précisément, le long de la nervure
principale. Les femelles tissent un réseau de toiles protectrices
durant les pontes.
OBJECTIF
Le but de l'essai est de comparer la performance de plusieurs -
molécules acaricides, avec le Kelthane (Dicofol) couramment utilisé
pour lutter contre l'acarien rouge.
Matériel et méthode
- Matériel végétal : Jaxatu, car. Soxna
- Matériel de référence chimique : DicoEol (Kelthane)
-. Objets à comparer :
A :
témoin (sans traitement
B
: Azocyciotin '
C
: Méthamidophos
D :
Héxythiazox
E
: Dicofol
F :
Benzoximate
G : Cyhexatin
Dosage et méthodologie d'application
Objets
Dosage
Fréquence
Mode
Formulation
(m-a.)
(g ma/ha)
(nbre j.)
d'application
Témoin
0
Azoçyclotin
250
21
pulkrisation manuelle P.E
Mét‘namidophos
900
21
pulvt?risation manuelle L.E
Dicofol
500
15
pulvêrisation manuelle L.E
Eenzoximate
400
15
pulvérisation manuelle L.E
Hexychiazox
37
pulvérisation manuelle PIE
; ill
Cyhexatin
300
7
puI.vérisation manuelle
Gr.E
.-y*

!Iispositif expérimental : Bloc aléatoire complet, 5 rbpétitions
Géométrie :
0,5 m x 0,5 m
Ecart-parcelle : 3 m
Observations effectuées
. euillage :
nombre d'acariens vivants/feuilles/objec
(5 feuilles échantillonnees au 1/3 supérieur)
. Fruits (rendement) :
-
-
nombre de fruits recoltables/objet
Poids fruits/objet.
Résultats et commentaires
$1
Evolution des populations de ?l.' urticae sur feuillage (Fig. No k)
L'appréciation de l‘action acaricide des différentes
molécules testées sur les populations infestantes de T. urticae, a été
-
faite par comptage direct au binoculaire des individus mobiles
12 long de la nervure principale de chaque feuille. 11 ressort de c2s
comptages que :
- le Cyhexatin, en application hebdomadaire (8 jours)
- le hiéthamidophos appliqué toutes les 3 semaines (21 jours)
- l'kzocyclotin appliqué toutes les 3 semaines (21 jours)
assurent un contrôle très satisfaisant des tétraniques. En effet, pour
ces trois objets, la présence de tétraniques sur feuillage est restée
însi&fiants : 0,10, 1,65 et 2,75 acariens/feuille respectivement.
L'action ovicide et larvicide de ces msmes objets, a Gt& également
d&terminante,
car aucune reprise b+
-i3nificative de crobssance des
populations n'a été observée, un mois après l'arrêt des interventions.
Le benzoximate en application bî-hebdomadaire (15 jours)
avec une population de a,60 acarlens/feuille, assure un controle
moyen du ravageur. Son action sur les formes âgées (a2ultes) est
relativem-nt faible : forte tendance à la reprise,dk aussi par une
remanence apparemment moins prorwncée.
. . . /

Le vulgarisé (Dicofgl) déjà signalé comme étant peu
efficace (E.V. Cofy ; S. Diop ;1985) se confirme comme tel :
la presence destetraniquesatteiht 12,3 adultes/feuille, avec une
tendance exponentielle à la reprise.
L'action acaricide de l'héxythiazox en application unique
(au repiquage) est nulle. Aucun contrôle du ravageur n'est obtenu :
forte presence de tétraniques : 33,3 adultes/feuille. Entre autre,
un problème pratique se pose quant à l‘utilisation de ce produit sur
cultures maraîchères : delai de sécurite trop long.
ii) Aspect du feuillage (TabLeau XT" 1)
Le jaunissement et la chute des feuilles observees sur
chaque parcellelobjet traduit fidèleI*ent les tendances de l'évolution
des populations du ravageur. Seules les parcelles traitées à l'Azocyclotin,
au Methamidophos
et au Cyhexatin ont conservé leurs feuilles, même
au-delà des périodes d'application. Il est également à noter une
excellente performance du Méthamidophos sur l'ensemble du complexe-
ravageur de Jaxatu, notamment les jassides (homoptère), les foreurs
de boutons floraux, Scrobipalpa fpp.
(Lépidoptère) et Daraba laisalis.
iii)
Rendement (Tableau No 1)
L'analyse des données de rendement : poids moyen de fruits
commercialisables par objet, indique de lourdes pertes sur les parcelles
traitées :
- au Dicofol (4,26 kg)
- à 1'Iïexythiazox (4,13 kg)
alors que lev rendements sur parcelles traitées au Cyhexatin, au
Xéthamidophos,
sont respectivement 9,2 et 8,71 kgiparcelle.

:
Tableau N" 1
Contrôle chimique de T. urticac sur Jaxatu, variété Soxna
-
-
-
C.D.H., Cambérène
Dicofol
500 g
/
15 j
Azocyclotin
250 g
/
21 j
Mkthamidophos
900 g
/
21 j
Hexythiazox
13enzoximate.
400g / 15j
” .e”
Cyhexatin
300 g
/
7 j
Témoin
3,55
c
Les résultats suivis d'une même lettre ne sont pas significativement différents, selon Duncan [OO: % confidence)
Transformation par l'expression \\TxT7.' pour (i)
(*) Application unique.

..,
ii
i,
.
6.
J2.
-
CONCLUSIONS & PERSPECTIVES
IL ressort du screening acaricides effectué, que les
possibilités de contrk?le de x. urticae sur Jaxatu sont réeLles,
notamment pour :
- Azocyciotin (2 ou 3 applications en phase vGg&tative)
-- Cyhexatin (application en phase nouaisonlmaturation)
*m Méthai;Ldophos ( 2 ou 3 applications en phase végcitative),
.-”
Par contre, le contrôle du ravageur a été peu satisfaisant
e._
pour le Dicofol et 1e Benzoximate.. L’ Héxythiazox en :IppLication unique
est à exclure pour les cultures marakhères, parce que sa remanence
renommëe ne s’est pas.. confirmée.
I,a nouvelle stratégie de contrôle de 1 ‘acarien rouge
devra être axèe sur l’utilisation combinée de 1’Azocyclotin et du
Cyhexatin. Ce dernier produit peut être utilise pendant la r-colte :
délai de sécurité de 7 jours.

r
-,
.._.
_.
---+ ’
t
.
1,
I
R
0
,
l4
i-
ii .

-.i,
<..
I
i;
!!
1
-
<fi.
L U T T E CHI?I.XQUE V.S. kliothis amigera (tlübn)
PRINCIPAL ENNEMI DE LA TOHATE

F
/
i’
L
PREANIULE - GESERAL LTES
L’ fnEestatlon des cuLtures de tomate par les cl~eniiles
d’tfeliothis armfw, se caractérise par :
--
- une phase exocarpique où Les chenilles du ravageur se
nourrissent de feuilles et de fleurs (larves 1, I et L2)
- une phase endocarpique durant Laque.lIe les chenilles
forent les fruits itnmiitares et en v o t e r i e maturrr.tton, porrr
terminer Leur cycte larvtlire à L’Intérieur des frcl.tts.
Etles n’en sortt?nt rl\\~‘nli cierrricr stntle tnrvnirc p011r fit:
m4tamorphoser eu cl~rysnlirle dnns le sol.. Cette tlc~xf.hc
phase qui concerne surtout les larves des 3e et 4e st3cte
(L3 et t,4) est La plus difficile à maîtriser. En effet,
Il-s larves âgées présentent une plus grande tolé.rancc
vis-h-vis des molécules traditionnellement uti Iisées ; ].eur
élimination rr6cessltant parfois de turtes doses de bloe.ldes.
Pour endiguer de façon significative et économique Les
pertes de fruits (fruits troués), la lutte chimique contre tI. armfgera
devra être dirigée vers 1’utilisatkon de produits efficaces et 5 I.ongue
. .
Fersistance d’action,
qui seront alternés avec des produits à action
de CIl@C,
notamment en phase de f .loraison/noiiaison.
Uans cette uptfquc, le Né tamldophos et la CyE Lu thritte
sont testés en collnburation avec RAYER/Natema.
Les pertes de rkcolte dûes aux cY :nilles d’li.
- armigera
. . . /

~~~VIII~ t r l c!
:
(1 , 5 fil K 0 , r, 111
ECCLSIZ
:
3 m x 3 m
I)i,but des appllcatlotl~
-.
- Stntle Ilorn i.so~~/tri~cin ~RO~I :
5
0
7 (vinflrllc)
- Il Lspers 1011 I.:krvn Lre ’ >
2 clteti f 1.1 es/p I.nnLn
(com[‘I:* , 1
. . . /

.c
q
:
,/.
1)
I
3 .
.
;,
-
!
RESUL’f’ATS ET COIMEN’tAf.RLS
Populations larvaires - Fig. N” 1 (sur feuilles)
- Ue 1 tao&tl~rftte,
1% g rn.a./tS j : 0,8 I.arvcs/pLailtî!
- Cyf lutl1rl11e,
25 g In.a./ j
: O,i2 larves/pl.ante
- Ta&on,
900 g m.a.115 j :
0,04 larves/plnnte
Par rapport nu tGrr,oin non traité, les pertes de fleurs dûes
à L’nctivité larvaire, ont été insignifiantes pour les tr0i.s objets
compnrGs :
- ~~éttlmiidoyllos,
4,2 fleurslplnnte
- Cyf.luthrine I
5,8 Eleurslplnnte
- DeltainGthrFtle,
6 fleurslplsnte
J?ourcentage de fruis troués - Fig. N” 3
La dIssection des fruits troués heberegant des larves
vlvnrites (larves âgées) fait apparaltre :
<
- un excellerit contrôle avec Le M6tita~nLdopltos : J-es pertes
de fruits ont 6ti réduites de 88 X par rapport au t5wi.n
non traité (2 fruits piquéslplante, contre 16 Eruits
piquésJplante pour le témoin) ;
l . .
/
-
-
-
-
:
(*) Ramassage del!. fleurs tombées.
-‘. .+

‘t’~ll~Lf!illl
N”
1
:
e---w
RfTet compar+ tic L'npp1 lcatioil de I)el.t:irn~LI~ri~Ie,
Cyfluthrine et FIi?thnmidophos sur L'it~Cestatlon et
l e rendciment ( v a r i é t é tiope N” i)
Fruits comrnerclalisnb les
Dosn~e e t
2 f r u i t s
Objets
f réçtience
troués
Nombre moyen
Poids moyen
par parce t.Le
par parce1 t.e
-
‘TGrnr).Ln
71,6
26
f>,42
b”
Deltnmé thrhe
12 g ma/t1a/l5 j .
3,8
65,40
15,52 a
!I:{f l”llthr.ltIe
2 5 g ma/lxa/l5 j .
3
66,33
16,‘33 a
900 g cl/hn
2
t>7,Y.
1 7 ,Y
11
d’tl. armigera a é t é t r è s -concluante : le contrôle des chenilles en phase
endocarpique (larves âgées) est wantfestement parfait ; son utilisation
stir cultures maraîch8res et plus partkulfèrement sur tomate, pose
toutefois un probleme pratique : ce produit ne peut être utiI.isé sur
.;; ‘ih
..------
; i.--T
. . . /
(*) Les résultats suiv& d’:,&~ même lettre ne sont pas significativement
d tf ft?rents - Duncan Il. / k”\\..

5.
i
. _^.
_..,. _
3’
-
-..
La c;;flutliriixe s’est égnI.ement montrée très efficace
dnns l e contdle l a r v a i r e , notamment sur les jew2e.S stacles L 1 e t I,,2”
Uiie opthisation de l ’ e f f e t d e cl10c d e c e t t e
L
pyrl?thrinoIde e s t A
envisd~er uitérleurernent : réduct Lon progzcssfve de la quantité de
-5.
m a t i è r e a c t i v e à l”hectaLe,
avec augmentation du nombre d ‘appliçntions,
D>!is cette optique, les possibilités de co&inaf.son de cette pyréttiri-
_.
d e v r o n t être ktucliées.
* MOURIfuilXtlE, 1,. ;
137Oll979 ‘“Rapport des essais Insecticides”
. BOURDOUX~IE,
L . ; 1979/1981 “Rapport des essah Insecticides”.

.
_
.~....--~*-“..~II-
. . . . ..‘~.
_
.
1 .
.,
^..
If
~ . . A
_
--
,
.
.
“,._

.
floraux
B
G
H
- Fruits troués
Fig. No L -
Rendement (kg)
-..-..--_
A
R
Ç
H
A :
‘rémofn non trni té
B
: Deltam&ttrrine, 12 g m.a./15 j.
G :
Cyf .ttttI~rille,
2 5 g m*a./15 j.
tt :
Méttlamidophos) 900 p m.a./15 j.

MEMATICIDES, GRANULES
POUR LE tl:ONTROLE DE MELOliDOGYNE SPP.
DAKS LA CULTURE DE TOMATE ET DE GOMBO

,
I ,’
t
1.
1NTRODUCTION
Le probléme des n4mntodes & galles est probablement
le plus important des cultures maraZLchères en sol sablonneux au Sénégal.
Il. rfaque également de s’étendre dans les cultures de bas-fonds,
dons la me&re oil ces derniers ne sont plus inondés en hivernage.
Les nématodes provoquant des galles se rattachent au genre M&otdogyne.
MQloIdogyne javanica et Mhlofdogyne incognlta sont les especes les
plus d&vaatatricea au Séndgal.
Ces nématodes provoquent des.pertes çonsid6rables sur
la majeure pnrtle des cultures mara’Ich&res.
Sur tomate et gombo, les pertes peuvent nttaindre 90 Z.
L’utilisation des variétgs résistantes et des rotations culturales
peuvent diminuer ces pertes, L’apparition des populations de H&loIdogyne
ayant le pouvoir de briser la résistance liée au gène &Ii devient
pourtant assez importante. Ces populations peuvent se développer m&ne
sans exposition préalable au materie végétal, contenant le Mi résistance.
Dans la stratégie de lutte, les nématicides continuent
h occuper une place importante. Plusieurs nématicides sont testés
dans le cadre de la convention ISRA/BAYER et ISRA/FFlC.
2.
ODJECTIFS
Le but de l’essai est de tester l’efficacité des néma-
ticides granulés : phénamiphos, butylfos et carbofuran, par rapport
aux nématicides de référence (fumfgants) : dlchloropropane-dlchlorupropène
et dichloroprupène seul, sur les cultures de tomate et da gombo.
L’efficacité de phénamlphos à une dose de 6 kglha sur la culture de
gombo, a dlijà été mis e en évidence (csi rapports 1985). Des doses
plus feibles et appliqu&a en bande, sont testées.
a) MaterFe végétal
Tomate,
varié té XIN
Gombo,
variét4 Puso.
*.. /

.i
2.
;,,
b)
Objets
DOSage
ModaLit&s
i,
P.C.
- m.a.
I
R u g b y 10 G -.. b u t y l f o s
2 kg-rn.a./ha
t
Némacur. 10 G
ph&namiphos
6 kg m.a./ha
Némacur 10 G
phénamiphos
3 kg m.a./ha
application par bande
Némacur 10 G.
ph&tamiphos
2 kg m.a./ha
appl.icntfon par bande
:;
Furadan 10 G
carbof uran
4 k g m.s./ha
DD (66 X)
.dfchloropropane-
300 1 pc/ha
palinjecteur
I
dichloropropène
Telone II EC
dichloropropène
200 1 pc/fja
palinjecteur
c) D i s p o s i t i f expkrirnental
- Blocsaleatoirescorcplets,S répétitions
- Parcelle unitaire tomate : 7 x l,5 m ; écartement : 0,S x 0‘5 m
- Parcelle unitaire gombo : 1.5 x 4,5 m ; Ecart : 1 m x 0,6
d) Champ d’.essais
.
- Terrain : sol gableux, fortement et homogenement infesté
par MéloTdogyne (par évaluation de la culture précédente)
cour tomate
---m--..e-m
culture précédente de tomate :
Xin
Xina
Small f r y
culture precédente de tomate :
Romitel
Rio grande
Gorega
e) Observations
- Application de la fréquence de galles sur les racines
selon une échelle arbitraire de 0 Èi 3 (X infestation
exprimé en A - Tounsend - Heuberger
- Rendement : kg/parcelle,
..* /

:
3.
i
< *
Tableau f t Influence de différents nénatfcldes et différentes doses
BUT le rendenent et l’fnfestation exprimée par 1~ formation
-..
de g311e3 3uxT une culture de tomate,‘XIN(A)-
.
Tm.
Dos@
Rendement
kg/10 mz
% d’infestation
BtiLylf 03
2 kg/ha
72
bc
42
c
Phénamiphos
6 kg/ha’
81 ab
1 8 ab
3 kgiha
83 a b
27
bc
_
“-...
2 kgfha
7 7 a b
30 bc
:..-
Carbofuian
4 kgiha
72 bc
7 9
d
Dichloroprop&ne-dichloropropane
300 l/ha
80 ab
12 nb
Dichl5rapropille
200 l/ha
86 a
4 a
Témoin
61
c
92
d
Tableau 2 : Influence de différente nématicides et différentes doses
sur le rendement et l’infestation exprimée par la formation
de galles EUH une culture de gombo, variété Puso
Rendement
cgiparcelle 0 d’infestation
Butylfos
‘~-kg]~~-..
6,3
4 9 b
Phénamiphos
6 kgfha
696
19
c
3 kg
7,8
31
c
2 kg
é,8
7 2 a
Carbof uran
4 kg
7,s
6 7
bc
Dlchloroprop&e-dichloropropane
300 liha
893
a
cd
Dichloropropènr
200 l/ha
8,17
3
d
797
7 3 a
. Les résultats suivis d’une meme lettre ne sont pas significativement
différents (Dunran, 1 a).
* L’infestation est évaluée après transformation VT-T-GjT’