REPPRT.IQ~JE DU SENFCAL 04 MINISTERE r\E LA...
REPPRT.IQ~JE DU SENFCAL
04
MINISTERE r\\E LA RFCPERWE
WZPARWMENT DES PROl-W'rION$
SCIFN?'IFI$JE ET T'iXYNIQIlF,
VEGEIYAZES
----------
E'Y!J'rF, YORPHOLOGIQUE COMPAREE T)E C!!AWPIGNONS
SAPROPHYTES ET PATBoGE?wS S'INSCRIVAMT A 'UVFRS cENRl?S
¡®
RAPPORT DE S"ACIE
PAR
AMAnOu BA
JUIN-SEP'XMYRE 1984
II%?YI?W SENEGAT;AIS CIF RFU-?ERCWS AGRICOJ,FS
CI.. S.: R, A, )

S O M M A I R E
AVANT PROPOS
1. - GENERALITES
-
1. - Position du probl.¨¨me . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..d..
1
2. - Buts du stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
_.
3. - M¨¦thodologie d¡¯approche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*....*..
2
~,
I I . - ETTJDE DES CHAMPIGNONS APPARTENANT AU ¡®GENRE ASPERGILCUS
1. - Techniques d¡¯isolement .e.......................*................
3
2. - Identification des champignons du genre Asnerail:k
(Groupes flavus et parasiticus)
. . . . . . . . <I ,... * . . . . . . . . . . I
4
--
a) Examen des caract¨¨res macroscopiques de colonies au
stereoscope
binoculaire . . . ~.........*..*....?,....*........*.
4
- I d e n t i f i c a t i o n b a s ¨¦ e s u r l a c o u l e u r d e s c o l o n i e s . . . . . . . . . . . .
4
- Identification bas6e sur l¡¯examen des caract¨¨res-
morphologiques des colonies . . . . . . . . . . . . . ..s................
4
b) Observation au ,microscope
. . . . . . . . . . . . . . . . . ..<I . . . . . . . . . . . . . . ..ID
5 .
- Principe
- .D¨¦tails morphologiques propres ¨¤ &nerPillusi (Groupes
flavus et parasiticus)!
-
-
c) Autres ¨¦l¨¦ments de l¡¯amas myc¨¦lien des champignons
du genre Aspergillus. . . . . . . ..*...*................s...**.>% 6 ¡¯
- L e s scl¨¦rotes
- L e s ¡°foot-cells¡±
- Le hyphe intrahyphal
- L e s ¡°Huile Cells¡±
- l e s p¨¦rithzces e t cleistoth¨¨ces
13.
- Etude microscopique des d¨¦tails morphologiques propXas a d¡¯autres
esp¨¨ces de champignons appartenant au genre Asp-ergillus.
7
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ?
? ? ?? ??
? ? ? ? ? ?
<<
I I I . - ETUDE COMPARATIVE DE LA MORPHOLOGIE. D1E OUELQUES CHAMPIGNONS
,.
,.
SAPROPHYTES OU PATHOGENES S ¡¯ INSCRIVANT A. DIVERS GENRES
1. -¡°Fungi¡±appartenant aux genres Alternaria (Nees), 3hielaviopsi.s (Wetn)
Stemphylium (Wallr) ~ Pithomyces (Berkeley & Broome-) I Uloeladium(Preuss)
e t Leptosphaerulilg*.*.............*....,......*......*..*.......
8
2. -¡°Fungi¡±appartenant aux genres Helminthosporium (Link & Fries), Ripalaris,
(Schoemaker),
Drechslera (Ito) , Exserohilum (Leo & Sug), Cylindrocaroon
(Wollen), cylindrocladium
(Morgan), Cercospor?
(Fres) Cercosoo¡¯rella(Sac)
et Fusarium (Link) . . . ..*....................*......~....~~..w...*~.
11
3. - ¡°Fungi¡± appartenant .?! divers autres genres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
14
IV. - VISITES - RENCONTRES ET CONGRES
1. - Visites et rencontres ..e . . . . . I . . . . . . . . . . . . . .
23
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
2. - Congr¨¨s de 1¡¯APRES
24
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ?
3. - Congr¨¨s de l¡¯Ameri.can Phytopat~lo?i~L.Soclety
24
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AVANT - PROPOS
¡®Le stage dont ce rapport est l¡¯objet s¡¯inscrit dans le cadre du Projet
CRSP-Mycotoxines financ¨¦ par l¡¯us-AID et men¨¦ conjointement par l¡¯Institut
S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles et l¡¯Institut de Technologie Alimentaire,
¡®pour la partie s¨¦n¨¦galaise et l¡¯Universit¨¦ du Texas ¡°A + M¡±.(College Station)
pour la partie am¨¦ricaine.
Ce stage qui a dur¨¦ 3 mois (du 16 Juin au 20 :Septembre 1984), a ¨¦t¨¦
r¨¦alis¨¦ au Laboratoire de Phytopathologie et Microbiologie de ladite Universit¨¦.
Qu¡¯il me soit permis d¡¯exprimer mes sinc¨¨res remerciements ¨¤ :
- 1¡¯ US-AID pour le financement du Projet ;
- Messieurs le Directeur G¨¦n¨¦ral de L¡¯ISRA et le Directeur du D¨¦partement
de Recherches sur les Productions V¨¦g¨¦tales qui m¡¯ont permis de l¡¯effectuer et
qui n¡¯ont m¨¦nag¨¦ aucun effort pour rendre mon s¨¦jour profitable ;
- Monsieur le Professeur Robert E. Pettit et Madame Ruth A. Taber pour
l¡¯aide constante et l¡¯appui scientifique qu¡¯ils miont apport¨¦s ;
- Monsieur le Professeur A. Browning, Directenr du Denartement de
Pathologie et Microbiologie de l¡¯Universit¨¦ du Texas ¡°A + M¡¯ pour l¡¯accueil
chaleureux qu¡¯il m¡¯a r¨¦serv¨¦ ;
- Docteur James Stack pour la sollicitude constante qu¡¯il a manifest¨¦e
¨¤ mon ¨¦gard ainsi que pour l¡¯aide pr¨¦cieuse et les suggestions utiles qu¡¯il m¡¯a
prodigu¨¦es ;
b
Messieurs Charles partin, Ange1 Gonzales et St¨¨ve, Mesdames Shan et
Susann pour la grande disponibilit¨¦ dont ils ont fait preuve a mon endroit.
- Madame Sokhena Ta11 et Monsieur Amadou Mouatapha Seck. (ISBA-SCS) qui
se sont aimablement charg¨¦s de la frappe et des sch¨¦mas de. ce- rapport,

1. -
1. - GENER&I~ES -
1. - Position du probl2me -
-
Les af latoxines - o n l e sait- sont des m¨¦tabolites toxiques produits par
des souches toxinog¨¨nes de champignons s¡¯inscrivant au genre d¡¯,Aspergillus. Les
principales esp¨¨ces impliqu¨¦es dans la biosynth¨¨se de Ices toxines sont Aspergillus
flavus Link et Aspergillus parasiticus Spear. Lotsqu¡¯ une denree est ¡®infest¨¦e par
ces champignons, les deux esp¨¨ces sont simultan¨¦ment pr¨¦sentes mais on note gbn¨¦- ¡¯
lement la pr¨¦dominance de l¡¯une sur l¡¯autre suivant le type de denr¨¦e. Ainsi, chez
l¡¯arachide, 1¡¯Aspergillus flavus est l¡¯esp¨¨ce la plus fr¨¦quente.
De nombreux param¨¨tres abiotiques et biotiques concourent au d&eloppement
du champignon et ¨¤ la production subs¨¦quente par celui--ci de toxines dont le pou-
voir carcinog¨¨ne a ¨¦t¨¦ ¨¦tabli de mani¨¨re irr¨¦futable chez l¡¯animal. Les pdkomp-
tions de
similarit¨¦ des effets caus+ chez l¡¯animal et chez l¡¯homme par l¡¯inges-
tion des aflatoxines conf¨¨rent 3 la question une dimension toute particuli¨¨re en
m¨ºme temps qu¡¯elles~stifient
l¡¯ampleur des moyens mis en oeuvre, ¨¤ divers niveaux,
pour venir ¨¤ bout de ces compos¨¦s toxiques.
La recherche de solutions s¡¯oriente
principalement suivant deyx axes :
la d¨¦toxica,tion
des produits d¨¦j¨¤ contamin¨¦s, d¡¯une part et la lutte pr&entive
d¡¯autre part.
La d¨¦toxication implique la mise en oeuvre de moyens importants et, en ,
toute logique, elle ne peut concerner que les productions achem?n¨¦es vers l¡¯indus-
trie et pas celles destin¨¦es ¨¤ la ¡®consommation courante Par+les populations. De
plus, la complexit¨¦ . de la r¨¦action de transmutation de l¡¯aflatoxine 111, sous
l¡¯effet des traitements physico-chimiques, appliqu¨¦s au produit, en milieu alcalin,
n¡¯est pas sans susciter des r¨¦serves au sujet de l¡¯inno¡¯cuit%
effective de celui?ci.
!
Quoi qu¡¯il en soit, il reste que la d¨¦toxicatioq ¨¤ elle seule,ne saurait
constituer la panac¨¦e aux probl¨¨mes multiples que pose
la pr¨¦sence des aflato-
xines dans la plupart des denr¨¦es alimentaires et singuli¨¨rement dans l¡¯arachide.
La lutte pr¨¦ventive, elle, de par son caract¨¨re multidirectionnel se veut
une approche plus large, plus globale. Elle int¨¨gre de nombreux param¨¨tres, ce qui
en fait la complexit6.sans
lui ater l¡¯int¨¦r¨ºt qu¡¯elle prgsente de vouloir r¨¦soudre
le probl¨¨me ¨¤ la base ¨¤ travers la mise en oeuvre de mgthodes simples de production,
r¨¦colte et conditionnement qui soient aptes ¨¤ r¨¦duire le niveau de contamination
primaire des produits.
. . . / . . .

L
Un,des pr¨¦alables essentiels dans l¡¯effort de pr¨¦vention de la contamina-
tion r¨¦side dans l¡¯obtention d¡¯une semence de bonne qualit¨¦ et dont le t¨¦gument
pr¨¦sente un niveau suffisant de r¨¦sistance ¨¤ la p¨¦n¨¦tration d¡¯Aspergillus flavus.
Cette condition, ¨¤ elle seule, demeure cependant insuffisante si elle ne
s¡¯accompagne
pas de l¡¯application scrupuleuse de techniques culturales aptes 3
:¡¯
ext¨¦rioriser au mieux les acquis de la s¨¦lection. Toutes ces conditions gravitent
autour d¡¯un point central : le champignon et sa biologie.¡®En effet, l¡¯objectif
fondamental de la lutte pr¨¦ventive est la r¨¦duction maximale du taux d¡¯infestation
de la mati¨¨re premke par Aspergillus flavus ainsi que du niveau de pollution de
.cklle-ci par les af latoxines, en amont de la fili¨¨re de commercialisation et/ou de
¡®consommation. De ce fait, l¡¯on per?oit mieux la n¨¦cessit¨¦ de mener des ¨¦tudes
approfondies sur l¡¯¨¦cologie du champignon. En d¡¯autres termes, il appara?t important
d¡¯¨¦tudier l¡¯influence des param¨¨tres environnementaux sur le d¨¦veloppement du cham-
pignon tout autant que Iles relations possibles de commensalisme ou d¡¯antagonisme
pouvant exister entre celui-ci et d¡¯autres esp¨¨ces microbiennes.
2. - BU~S d u s t a g e -
Ce stage a eu essentiellement pour objectifs :
- d¡¯approfondir l¡¯¨¦tude th¨¦orique et pratique des champignons appartenant
au genre Aspergillus ;
- d¡¯acqu¨¦rir des notions fondamentales sur, les techniques d¡¯¨¦tudes des
champignons saprophytes et pathog¨¨nes les plus fr¨¦quemment rencontr¨¦s chez l¡¯ara-
chide aussi bien durant le cycle v¨¦g¨¦tatif de la plante qu¡¯¨¤pr¨¨s la r¨¦colte ;
- de rencontrer les principaux chercheurs am¨¦ricains participant 3 la
r¨¦alisation dudit Projet et de visiter *les installations et structures de recher-
ches mises en place ¨¤ l¡¯effet de r¨¦aliser les objectifs de recherches de solutions
aux probl¨¨mes pos¨¦s par la pr¨¦sence des aflatoxines dans l¡¯arachide et ses d¨¦riv¨¦s.
3, - M¨¦thodologie d¡¯approche -
L¡¯¨¦tude de la dynamique de l¡¯infestation des arachides par les champignons
aflatoxinog¨¨nes n¨¦cessite une bonne connaissance des milieux de culture et une ma?-
I
trise suffisante des techniques de culture et d¡¯identification de ces champignons.
Aussi, au cours de ce stage, les efforts ont-ils port¨¦ ,notamment sur l¡¯usage de clefs
d¡¯identification ainsi que sur l¡¯¨¦tude morphologique compar¨¦e de nombreuses esp¨¨ces
de champignons saprophytes ou pathog¨¨nes g¨¦n¨¦ralement pr¨¦sentes chez l¡¯arachide ;
mais aussi dans d¡¯autres denr¨¦es,
. . /. .-.

3. -
Nous avons ins¨¦r¨¦, dans le texte, des tableaux regroupant les sch¨¦mas
d¡¯observations faites au microscope. Ces figures ont un but purement iilustratif ;
par cons¨¦quent, elles n¡¯ont pas la pr¨¦tention de reproduire fid¨¨lement les di.me.nT
sions et les formes exac,tes des ¨¦l¨¦ments de corps myc6liens observ¨¦s..
I I . - ETUDE DES CHAMPIGNONS APPARTENANT AU GENRE ASPERGILLUS .-.
-
-
Cette partie du travail a consist¨¦ essentiellement en dea. manipulations ,.¡¯
d¡¯isolement et d¡¯observation des cara?t¨¦ristiques morphologiques macroscopiques
(st¨¦r¨¦oscope binoculaire) et microscopiques des champignons, appartenant au genre
Aspergillus. N¨¦anmoins, des champignons s¡¯inscrivant B d¡¯autres genres ont ¨¦gale-
ment ¨¦t¨¦ isol¨¦s pour les buts ult¨¦rieurs de notre 6tude.
1. - Techniques d¡¯ isolement -
Des graines d¡¯arachide appartenant 3 ¡®diverses vari¨¦t¨¦s. ont et6 placees sur
milieu ¡°Malt Salt Agar¡± (45 g de ¡°Malt Agar¡± et 75 g de. chlorure de. s.odium par
litre de milieu) dans des bottes de P¨¦tri st¨¦riles. Pasallblement
et sur le m¨ºme1
milieu, nous avons proc¨¦d¨¦ ¨¤ l¡¯¨¦tude microbiologique des &hantillons de sols
provenant de parcelles sem¨¦es ¨¤ arachides et pr6alablement soumises 2i diff¨¦rents
;:
r¨¦gimes d¡¯irrigation ¨¤ la Station de Recherches de Stephenville. La technique
utilis¨¦e, dans ce cas, est celle de la dilution-¨¦talement. L¡®e but initial de l¡¯ex-
p¨¦rimentation men¨¦e ¨¤ Stephenville par l¡¯¨¦quipe du Laboratoire de Mycologie du
T xas ¡°A + M¡± ¨¦tait d¡¯¨¦tudier l¡¯influence du niveau hydrique dea sols sur la dyna-
-7
mi,que des populations aspergilliennes des groupes flaws etparasiticus. En pracgdaat
B l¡¯¨¦talement de ces sols sur milieu ¡°Malt Salt Agar¡±,
nous. avons voulu tirer profi
de la diversit¨¦ ¨¦cologique ainsi cr¨¦¨¦e dans le but d¡¯obtenir une panoplie de genres
microbiens devant servir de mat¨¦riel de base pour nos travaux ult¨¦rieurs.
L¡¯incubation dans l¡¯atmosph¨¨re du laboratoire a dur¨¦ 7 Cr 10 jours au terme
desquels, les divers genres de champignons dont on sait qu¡¯ils se diff¨¦r~enf.ien.t
g¨¦n¨¦ralement bien par leurs caract¨¨res morphologiques externes (couleur, texture
et mode d¡¯extension des colonie-s) ont ¨¦t6 isolgs en conditions. d¡¯aaeptie et repi.7
qu¨¦s sur mi.lieu ¡°Czapek¡± (49 g de ¡°Czapek solution agar¡± d¨¦shydrat¨¦ par litre de
milieu) dans des bo?tes de P¨¦tri st¨¦riles,
L¡¯incubation a ¨¦t6 r¨¦alis¨¦e dans les m¨ºmes conditions que pr¨¦c¨¦demment avant
.,
,..
de proc¨¦der ¨¤ l¡¯identification des champignons appar,tenant au genre .Aspergillus,
dans un premier temps, puis de ceux appartenant 3 d¡¯,autres genres, dans un deuxi¨¨me
temps.
/...
.*.

4. -
2. - Identification des champignons du genre Aspergillus (Groupes¡¯ flavus
_-I et .
par&ti.cus) ar:
4 - Examen des caract¨¨res macroscopiques des colonies au St¨¦r¨¦oscope
----------------I-------------------------.---------------~---
-
Binoculaire -
- - w - m - - - - -
Cette approche se fonde sur l¡¯¨¦valuation de la couleur de la colonie adulte,
sur milieu¡±Czapek¡±;mais surtout sur l¡¯observation de ses caract¨¨res morphologiques
externes.
. Identification bas¨¦e sur la couleur des colonies -
La couleur de la colonie constitue,dans certains cas,une caract¨¦ristique de
l¡¯esp¨¨ce. 11 en va ainsi , par exemple, pour Aspergillus flavus et Aspergillus para-
siticus dont on sait qu¡¯ils se distinguent par une couleur jaune-vert pouvant
pr¨¦senter des tonalit¨¦s variables suivant l¡¯?ge de la culture ; Aspergillus candidus
(couleur blanc-cr¨¨me), spergillus niger (couleur noire) ,, Aspergillus terreus (couleur
marron clair), Aspergillus ustus (couleur vert-gris).
Cependant, la couleur, ¨¤ elle seule,ne constitue pas un crit¨¨re suffisant 3
des fins d¡¯identification tant il est vrai qu¡¯elle est souvent 3 l¡¯origine de con-
fusions graves. Il n¡¯est que de rappeler les rapprochements de couleur pouvant ¨ºtre
faits entre certaines esp¨¨ces appartenant aux genres Gliocladium Corda¡¯ (Gliocladium
virens, Gliocladium deli.ques&x&
ou Penicillium Link, d¡¯une part et Aspergillus
-
flavus ou parasiticus d¡¯autre part, pour se rendre compte de la n¨¦cessit¨¦ d¡¯associer
au crit¨¨re de la couleur l¡¯¨¦tude des ?aract¨¨res morphologiques, lors de l¡¯identifi-
cation.
. Identification bas¨¦e sur l¡¯examen des caract¨¨res morphologLques des
Colonies -
c
Celle-ci se fonde sur l¡¯aspect, la texture et le mode d¡¯extension de la
colonie, d¡¯une part et sur l¡¯examen des structures morphologiques externes des indi-
vidus de la colonie d¡¯autre part. Ce type d¡¯analyse permet d¨¦jb tin premier d¨¦gros-
sissage, Nous avons relev¨¦ , par exemple, que la configuration spatiale des divers
organes d¡¯Aspergillus flavus et parasiticus au stade adulte est tout-a-fait distincte
8¡¯
de celles de champignons des genres Penicillium Link et Glioclad?um
Corda. En effet,
au st¨¦r¨¦oscope binoculaire, les champignons du genre Aspergillus s¡¯ inscrivant aux
groupes
:¡¯
/flavus e t p a r a s i t i c u s priSsentent
une t&e conidienne globuleuse 3 radi¨¦e, parfois
¡° s p l i t t ¨¦ e ¡± en plusieurs touffes en forme de colonnes ins¨¦&es par leur base sur la
v¨¦sicule, Bans certains cas, on distingue bien le conidiophore
et son point d¡¯inser-
tion dans le substrat solide.
l
Les champignons appartenant aux genres¡¯Penicilliu-
Link et Gliacladium Corda,
-
-
eux, se pr¨¦sentent sous forme de filaments fins dont les d¨¦tails morphologiques sont
parfois peu perceptibles.

5. -
b) L Observation au microscope -
----_-_------_--____--
. Principe -
L¡¯observation microscopique constitue l¡¯¨¦tape la plus d¨¦licate et la plus
d¨¦cisive dans l¡¯oeuvre d¡¯identification d¡¯une esp¨¨ce quelconque.
On d¨¦pose, sur une lame, une goutte d¡¯¨¦thanol a 70 % puis une goutte de
lactoph¨¦nol. La pr¨¦sence de l¡¯¨¦thanol (¨¤ 70 X) permet de r6duire la tension super-
ficielle du liquide de montage. On pr¨¦l¨¨ve une portion du milieu de culture sur le
lequel s¡¯est d¨¦velopp¨¦ le champignon et on le d¨¦pose sur le liquide de montage. On
place la lamelle sur la pr¨¦paration ainsi obtenue et on procsde B l¡¯examen microsr
topique en passant progressivement du grossissement 10 aux grossissements 40, 60
et 100. L¡¯objectif x 100 ¨¤ immersion permet une meilleure observation des d¨¦tails
morphologiques de l¡¯esp¨¨ce ¨¦tudi¨¦e.
. D¨¦tails miorphologiques propres 3 Aspergilllus @roupes flavus et
- parasi tiZs~
Le conidiophore est hyalin et poss¨¨de une paroi lisse ou r,uguewe, If, est
reli¨¦ au substrat par la cellule basale et porte 3 son extrk?mit¨¦ supbrieure la
v¨¦sicule qui, dans le cas d¡¯esp¨¨ce, est globuleuse ¨¤ subglobuleuse ou oblongue.
Celle-ci porte des st¨¦rigmates qui donneront naissance & des conidies ou spores.
Chez Aspergillus., on trouve des st¨¦rigmates unis¨¦ri¨¦s (prophialides) et des
4
st¨¦rigmates bis¨¦ri¨¦s (phialides) avec pr¨¦dominance des premiers, dans le cas
,.j..
~<.
.
d¡¯bspergillus parasitiws
et des seconds dans le cas d¡¯hspsrgillus flavus. Les
-
phialides portent ¨¤ leur extr¨¦mit¨¦ sup¨¦rieure des cha?nes de spores jaune-vert dont
les plus ?g¨¦es sont les ,plus ¨¦loign¨¦es du point d¡¯insertiopde la cha?ne sur le
s t¨¦rigmate.
Il est cependant important de noter ¡®que la distinction entre Aspergillus
f lavus et Aspergillus parasiticus sur la base du nombre de rang¨¦es de st¨¦rigmates
n¡¯est pas souvent ais¨¦e. Aussi, dans la plupart des travaux, on tend a assimiler
les deux esp¨¨ces, ce qui, selon les buts de l¡¯¨¦tude, ne pr¨¦sente pas gh¨¦ralement
de gros inconv¨¦nients.
::
,,
I.
.\\<
Apr¨¨s identification, les souches d¡¯Aspergillus flavus et Aspergillus para-
siticus sont repiqu¨¦es, pour conservation, sur milieu ¡°Ros¨¦ bengale-s treptomycine¡±.
Ce milieu permet un d¨¦veloppement limit¨¦ de ces esp¨¨ces et, la pr¨¦sence de strepto-
.$iycine-sulfate ajout¨¦e apr¨¨s autoclavage, B raison de 3 ml (d¡¯une solution ¨¤ 1 %
¡®P/V du produit dans de l¡¯eau distill¨¦e st¨¦rile) par lkre de milieu, emp¨ºche, dans
une large mesure, la contamination par les bact&ies.
TABLEAU 1, Fig. 1 ; a : conidiophore ; b : v¨¦sicule ; 12 : sterigmates
primaires
OU prophialides ; d : st¨¦rigmates secondaires ou p¡¯hial,ides ;
m * ,hc>:nA An e.P-.h%-*<Z

6. -
cl - Autres ¨¦l¨¦ments de l¡¯amas myc¨¦lien des champignons du genre AsEergillus -
--------------------___________^________--- w _c______--w--.-C - - s.-*-v
e Les scl¨¦rotes -
On les retrouve chez A. flavus, A. parasiticus, mais aussi chez certaines
autres esp¨¨ces telles que A. nidulans
et A. ochraceus. Ce sont des formes de ,sur-
vivante d¡¯ Aspergillus permettant 3 1¡¯ esp¨¨.ce de r¨¦sister ii des conditions difficiles
du milieu, Mais parfois, leur pr¨¦sence,dans un milieu de culture traduit tout simple-
ment une certaine ¨¦tape de la croissance du champignon. Les scl¨¦rotes se pr¨¦sentent
sous forme de granul¨¦s fins de couleur blanche ou brune facilement visibles ¨¤ l¡¯oeil
nu. L¡¯observation microscopique les fait appara?tre comme¡¯ de grosses cellules aux * :
parois fibreuses.
. L e s ¡° f o o t cells¡± -
Ce sont des grossissements des cellules basales des champignons. Ils ne sont - ,
pas toujours pr¨¦sents ¨¤ la base du conidiophore.
TABLEAU 1, Fig. 2 : a : ¡°foot cell¡± ; b : portion basale du conidiophore.
. Le hyphe
intrahyphal -
. . I ,

.

.
On ne le, retrouve que tr¨¨s rarement chez c e r t a i n e s epp8ces d¡¯-kspq$llus.
Il s¡¯agit d¡¯un hyphe
rudimentaire dont le d¨¦veloppement, f partir de IA cellule
balsale, s¡¯est effectu¨¦ 3. l¡¯int¨¦rieur m¨ºme du hyphe. portant la v¨¦sicule.,
TABLEAU 1, Fig. 3 : a : hyph? principal ; b : hyphe intrahyphal ;
C
: v¨¦sicule.
Les ¡°Hulle Cells¡± -
t
.
Ce sont des ¨¦l¨¦ments hyalins, de grande taille et; de formes variables (globu-
leuse, ovciidale,
¨¤ forme de haricot) que l¡¯on retrouve, en nombre parfois particu-
.,<
li¨¨rement ¨¦lev¨¦, chez certaines esp¨¨ces d¡¯Aspergillus (k, nidulans, A. ustus). Qn
ne conna?t pas exactemen.t leur9 raie et provenance.
TABLEAU 1, Fig. 4: : ¡°Huile cells¡±.
. Les p¨¦rith¨¨ces et cl¨¦istoth¨¨ces -
On les retrouve g¨¦n¨¦ralement chez les formes Sex&es d¡¯,kspergillus. Les
-. .I
premiers ont ¨¦t¨¦ observfis chez A. glaucus, A. nidulans ; les seconds chez A. ochra-
ceus, A. fumigatus. Ce sont des organes de reproduction contenant des asques lesquels
¨¤ leur tour, contiennent des ascopores. !Jne caract¨¦ristique distinctive du cl¨¦isto-
th¨¨ce par rapport au scl¨¦rote
est qu¡¯il. est souvent ent¡¯our¨¦ de ¡°Hulle¡¯CeLls¡±. De
plus, lorsque ces deux C:l¨¦ments pr¨ºtent 3 confusion lors d¡¯une observation micros-
copique, une simple pression exerc¨¦e du-bout du doigt sur la lamelle permet de
- -#r.-r ~3 -.---s _ __ -te-L n; 1¡¯r.m ne+ an nr9aanfia Arc el¨¦is-

- - - W C
I
-
a
Figl

7. -
toth¨¨ce, la pression exe¡¯rc¨¦e entra?ne la rupture de la paroi et la lib¨¦ration des
asques et ascospores dans le milieu; Le d¨¦faut de
li@ration de ces 6l¨¦ments
indique g¨¦n¨¦ralement que l¡¯on est en pr¨¦sence d¡¯un scl¨¦rote,
donc d¡¯une esp¨¨ce ZJ
reproduction asexu¨¦e.
La culture des formes sexu¨¦es d¡¯esp¨¨ces du genre Aspergillus s¡¯effectue sur
milieu ¡°Czapek¡± contenant 20 % de saccharose ; alors que pour les formes asexu¨¦es,
une concentration de 3 % du sucre suffit.
3. - Etude microscopique des d¨¦tails morphologiques propres ¨¤ d¡¯autres esp¨¨ces
de champignons appartenant au genre Aspergillus -
:
-
En mati¨¨re d¡¯identification&es champignons appartenant au genre Jspergillus,
l¡¯¨¦tude des d¨¦tails morphologiques des spores rev¨ºt ¨¦galement un int¨¦r¨ºt particulier
et permet parfois de proc¨¦der tr¨¨s rapidement ?i l¡¯identification de l¡¯esp¨¨ce. Ainsi,
une observation attentive des spores permet de distinguer f&ilement¡®A. rugolosus
-
(spores aux contours en dents de scie) et A. vari¨¦color (spores portant de fins cils
¨¤¡¯leurs extr¨¦mit¨¦s) quand bien m¨ºme ces deux esp¨¨ces s¡¯inscrivent au groupe de
A, nidulans. L¡¯Aspergillus amstelodami (groupe d¡¯A. glaucus), lui, a des spores aux
contours tr¨¨s irr¨¦guliers et qui portent une rainure longitudinale. Panmi les
champignons du groupe d¡¯Aspergillus niger dont on sait qu¡¯ils provoquent de graves
d ¨¦ g ? t s s u r l ¡¯ a r a c h i d e , au cours du cycle v¨¦g¨¦tatif, une attention particuli&re a ¨¦t¨¦
port¨¦e 2 l¡¯observation des spores d¡¯A. ph?ni¡®cis : elles ont la forme de poire tron-
qu6e
et sont rugueuses avec des stries longitudinales. Parfois, on observe deux
spores soud¨¦es au niveau du ¡°m¨¦plat¡±.
TABLEAU II : a : spores d¡¯A. rugulosus ; b : spores$¡®A.
variecolor
C : spores d¡¯A. amstelodami ; d : spores d¡¯A. ph?nicis
.,
~.
~<.,
e : r¨¦union de deux spores d¡¯A. phoenicis.
III. ¡®- ETUDE COMPARATIVE DE LA MORPHOLOGIE DE QTJSLQURS CHAMPIGNONS
-
SAPR.OPHYTES OU PATHOGENES¡¯ S ¡¯ I:NSCRIVANT A DIVERS GENRES -
Cette ¨¦tude a consist¨¦ essentiellement en une initiation pratique aux
techniques d¡¯observation fine au microscope et 2 l¡¯appr¨¦ciation visuelle des dif-
f¨¦rencesparfois difficilement relevables entre esp¨¨ces appartenant au m¨ºme genre
ou 2 des genres diff¨¦rents. Le mat¨¦riel d¡¯observation provient soit des cultures
r¨¦alis¨¦es au Laboratoire, soit de lamas microscopiques d$ja pr¨¦par¨¦es a des fins
didactiques et conserv¨¦es au Laboratoire,
. . . / . . . . .

,
a
I
.

8. -
1. - Fungil¡¯appartenant aux genres Alternaria (Nees), ,,Lhi.elaviopsis (Wetn) , Stemphyliur
(Wallr), Pithomyces (Berkeley & Rroome), ITlocladium (Preuss) et Leptosphaerulina
Le genre Alternaria Nees
On retrouve, dans ce genre, des esp¨¨ces saprophytes et des esp¨¨ces pathog¨¨nes. !
Leurs spores sont rugueuses et sombres, de forme ovale 21 elleptique et pr¨¦sentent des
stries longitudinales et transversales ainsi que, parfois, une excroissance verru-
queuse ¨¤ llextr¨¦mit¨¦ des cba?nes de spores. Le hyphe a une allure en l¨¦ger zig-zag et
les spores (porospores) individuelles ou en ¡®cha?nes s ¡®ins¨¨rent par une s3urface plane p:
comportant un pore aux points de cassure de l¡¯hyphe. Les esp¨¨ces 6tudi6es sont :
. Alternaria brassicola : spores longues B stries uniquement transversa+
les. On le retrouve chez les crucifgres. Ne produit pas de clamydospore!3. sur agar,
.
TABLEAU III : a : port du conidiophore et mode d¡¯insertion typique de-s spores
d¡±Alwrnaria.
- --
.
b : excroissance verruqueuse
1
c : spore d¡¯Alternaria brassicola.
,<
. Alternaria tenuis (Alternaria alternata) ::. spores courtes 3 stries
bngitudinal?s et tra??GGersAle6. On le retrouve chez l¡¯arachide. Ne produit pas. de
clamydospores
sur agar.
TABLEAU III : d : spore d¡¯Alternaria tenuis.
. Alternaria, raphani : spores courtes et larges % stries transversales,
pr¨¦sentant des excroissances caract¨¦ristiques sur les deux cbt&s de la zone m¨¦diane
de la spore. Produit des clamydospores sur agar.
On le retrouve ch.ez les crucif¨¨res.
TABLEAU III : e : spore d¡¯Alternaria raphani.
. Alternaria. brassicae :. spores .1. col fin et tr¨¨s long comportant des
stries transversales, On le retrouve chez les crucifsres.
TABLEAU III : f : spore d¡¯hlterharia brassicae.
. . . / . . . .

9. -
. Al ternaria zamie : spores 2. col long comportant une excroissance sur
l¡¯extr¨¦mit¨¦ la plus fine. Cette excroissance est une caractiSristique
distincte de
l¡¯esp¨¨ce. Pr¨¦sence de stries transversales et longitudinales ; mais, parfois, ces
derni¨¨res sont absentes. Cette esp¨¨ce attaque certaines,composites
causant ainsi
un ¡°leaf spot¡± caract¨¦ristique.
4
TABLEAU III. : g : spore d¡¯dlternaria zamie ; h : excroissance caractdristique.
. Alternaria douci : la forme des spores est interm¨¦diaire entre celles
d¡¯A. Brassicae et A. zamie. L¡¯excroissance est cependant beaucoup plus fine.(flagelle)
et plus longue que celle observ¨¦e chez A. Zamie.! Cette esp¨¨ce est un¡¯parasite qui cause
l e ¡°leafspot¡± ; mais pas sur l¡¯arachide.
TABLEAU III : i : spore d¡¯Alternaria douci ; j : flagelle caract¨¦ristique.
1¡¯
. Alternaria longipes : spores tr¨¨s courtes Zi stries transversales et
longitudinales.
c
TABLEAU 111, : k : s,pore d¡¯Alternaria longipes.
1
. Al ternaria porri : spores pr¨¦sentant des stries noires transversales et
tr¨¨s fonc¨¦es. Elles ont un col fin comportant une excroissance atri&. Elles se distin-
,.
~.
.,
,guent, par ces caract¨¨res, d¡¯A. brassi-cola et d¡¯A. brassicile. Cette esp¨¨ce est un para-
site que l¡¯on retrouve chez. l¡¯oignon.
TABLEAU III. : 1 : spore d¡¯Alternaria porri ; m : excroissance stri6e.
L
,.
, Alternaria tenuissima : la forme de la spore rappelle celle ,$¡®A. brassicae
mais s¡¯en distingue par un corps plus large et un col tronqu¨¦ et court ainsi que par
la pr¨¦sence de stries longitudinales.
TABLEAU III. n : spore d¡¯Alternaria tenuissima.
Le genre Thielaviopsis Wetn -
0 Thielaviopsis basicola -
Alors que chez Alternaria les spores s¡¯ins¨¨rent par un point aux zones de cassure
-
-
de l¡¯hyphe,
chez Thielaviops&, plusieurs spores (aleuriospores) peuvent s¡¯ins¨¦rer en
des points non distants les uns des autres sur le conidiophore de t¡¯hyphebranchu.
Les
rspores ont des stries transversales et ont une paroi 6paisse pr¨¦sentant des convexit¨¦s
caract¨¦ristiques entre les stries. Bans la prgparation, on observe parfois des endospcres
. . <L..
.

,:

10. -
Rappelons que cette esp¨¨ce peut ¨ºtre saprophyte ou pathog¨¦ne et estbimorphe.
En effet, elle produit g¨¦n¨¦ralement des endospores (phialospores) et dea macroco-
nidies (clamydospores).. File est fr¨¦quente en tant que parasite chez le coton.
TABLEATJ I V . , Fig, 1 : port du conidiophore et mode d¡¯insertion des spores
de Thielaviopsis.
Fig. 2 : divers types de spores : a : endospores (phialospores) .
.,,
>
b : macronidis-
(clamydospore ) .
Le Genre Stemphylium Wallr
Les champignons aippartenant ¨¤ ce genre sont ou saprophytes ou parasites.. La
spore rappelle celle de Alternaria lorsqu¡¯on se rgf¨¨re au .type de striation ; mais
son mode d¡¯insertion sur le conidiophore est diff¨¦rent. Le hyphe a un port 6galement
diff¨¦rent de celui d¡¯blteraaria et la spore (porospore) a une forme plus ramaaa¨¦e,
ovo¡¯idale ¨¤ e l l e p s o ? d a l e . La zone d¡¯insertion de la spore est en forme dc.bourrelet
d¡¯laspect fonc¨¦. La spore pr¨¦sente des excroissances B forme d¡¯bpines sur toute la
surface externe. Ce genre comporte une esp¨¨ce pathog¨¨ne qui cause le ?Leafspotll
chez la tomate.
TABLEAU IV : Fig. 3 :
-
hyphe et spore de Stemphylium.
-
Le Genre Pithomyces Berkely et Broome
- Pithomyces chartarum : Cette esp¨¨ce est un saprophyte qui vit sur
l¡¯herbe. Elle produit une toxine (la sporodesmine) qui fut 8&l¡¯origine d¡¯une morta-
lit¨¦ ¨¦lev¨¦e dans les ¨¦levages de mouton en Nouvelle-26lande. Les principales mani-
festations de cette toxicit¨¦ sont les l¨¦sions au foie et l¡¯ecz¨¦ma facial chez le
mouton, La spore ressemble par le mode de striation B celle des esp¨¨ces. du genre
Alternaria mais s¡¯en distingue singuli¨¨rement par le fait qu¡¯elle. s¡¯ins¨¨re de mani¨¨re
altern¨¦e sur le conidiophore droit par un p¨¦doncule court.
TABLEAU IV : Fig. 4 : Conidiophore et spore de Pithomyces.,
Le Genre Ulocladium Preuss ¡¯
Les champignons ap¡¯partenant 3 ce genre sont g¨¦n¨¦ralement saprophytes. La spore
se rapproche beaucoup de celle d¡¯ Alternaria par le mode d¡¯insertion, sur 1.e conidio-
.
phore. Elle se distingue par sa forme ronde 3 globuleuse et par &?t%mit¨¦s arrondies.
La spore comporte plusieurs types de striations. Un esp¨¨ce appartenant B ce genre se
rencontre fr¨¦quemment chez l¡¯arachide au Texas.
TABLEAU IV : Fig. 5 : Conidiopho¡¯re et spore de Ulocladium.

11. -
Le Genre Leptosphaerulina
Leptosphaerulina crassiasca : C¡¯est un champignon pathog¨¨ne chez
l¡¯arachide mais son agressivite est faible sur les plantes saines. Il est responsa-,
ble du ¡°pepper spot¡± (maladie des feuilles). Les ascospores ressemblent beaucoup
aux spores d¡¯Alternaria ¨¤ cette diff¨¦rence pr¨¨s qu¡¯elles sont plus petites et sont
contenues dans des asques eux-m¨ºmes contenus dans des ascocarpes. De plus, les
*
., ,. ,, ¡¯
ascospores de Leptosphaerulina sont, plates par rapport¡¯arux porospores
d¡±Alternaria
qui
ont un aspect l¨¦g¨¨rement bomb¨¦. Il peut arriver de rencontrer dans la pr¨¦para- .
tion soumise B l¡¯observation au microscope des formations particuli¨¨res du type
pseudoth¨¦cium pourvues dle grosses cellules p¨¦riph¨¦riques rappelant celles d¡¯un
stroma et, ¨¤ l¡¯int¨¦rieur de cette enceinte cellulairgd¡¯un amas d¡¯ascocarpes.
I
TABLEAU IV : Fig. 6 : a : ascocarpe ¡®+ asques ; b
-
: pseudoth¨¦cium de
Leptosphaerulina.
2 . -¡±Fungi¡¯¡°appartenant aux genres Helminthosporium (Link ex Frics), Bipolaris
(Schoemaker) , Drechslera (Ito) ) ExserohilIum (Leo &, Sug) ; Cylindrocarpon
(Wollen), CylindrocLadium (Morgan), Cercospora (Fres), Cercoporella (Sac)
et Fusarium (Link) -
Le Genre Helminthosporium Link ex Fries -
. Helminthosporium maydis : cette esp¨¨ce peut ¨ºtre saprophyte ou patho-
g¨¨ne. Aux Etats Unis, elle est tenue pour responsable du ¡°corn leaf blight¡±. La
spore (porospore) est 1¨¦g:¨¨rement fusiforme et son mode d¡¯insstion 9 travers une
:I
.<
zone de soudure comportant un pore rappelle celui d¡¯Alternaria mais le conidiophore
a un port ¨¦rige. La spore porte des stries transversz,
. ,

~
~ .
TABLEAU V : Fig. 1 : conidiophore et spore de Helminthosporium.
Le Genre Bipolaris Schoemaker
.
Bipolaris maydis : le genre Bipolaris a, psndaht longtemps,, ¨¦t6 inclus
dans le genre Helminthosporium. Les spores sont pluricellulaires, fusiformes et ont
des extr¨¦mit¨¦s arrondies. Elles naissent g¨¦n¨¦ralement dans la zone apicale du coni-
diophore. Mais c¡¯est surtout ¡®le mode de germination des spores de Bipolaris sur
-
milieu Eau-Agar (germination au niveau des deux p?les extr¨ºmes) qui permet de diff¨¦-
rencier faci.lement ce genre de Helmintbosporium. Les champignons du genre Bipolaris
. . .
wntg¨¦n¨¦ralement des parasites de l¡¯herbe. Le Bipolaris maydis est responsable du
¡°Southern corn leaf blight¡±.
TABLEAU V. : Fig. 2 ,: a : conidiophore portant une spore ; b : mode de germi-
nation de la spore de Bipolaris sur milieu eau-agar.

c
UABBILEAIJ I V
.
b
Fig:h
Fig5
Fig:$

12. -
Le Genre Drechslera I t o -
. Drechslera halodis (Exsekohilum rqstratum).
Le genre Drechslera ¨¦tait
initialement inclus dans le genre Eelminthosporium. Le conidiophore pr¨¦sente des
points de cassure aux sommets desquels, naissent les s¡¯pores., Celles-ci s.ont pluri-
cellulaires et de forme cylindrique. Elles pr¨¦sentent & l¡¯une de leuk extr6mit¨¦s
une excroissance qui fait qu¡¯on les distingue bien des. spores de H¨¨~minthosporium.
Les champignons du genre Drechslera sont soit pathog&ss., ¨¦oit saprophytes.
Le Drechslera halodis est fr¨¦quemment rencontr¨¦ sur arachide au S&$gal en tant
qu¡¯esp¨¨ce saprophyte. Une autre caract¨¦ristique int¨¦ressante propre au genre
Drechslera est que la spore germe en de nombreux points lorsqu¡¯elle est plac¨¦e
dans le milieu ¡°eau-agaLr¡±,
TABLEAU V : Fig. 3 : a :
-
conidiophore portant une spore ; b : mode de
\\I
,,
germination de la spore de Drechsl¨¦ra sur mizlieu
eau-agar.
Le Genre Ex$erohilum Leo & Sug
. Exserohilum maydis : Cette esp¨¨ce est un parasite qui cause le
¡°Nor thern Cern leaf blight¡±. Le genre se rqpproche beaucoup de brechslez, notam-
ment par la pr¨¦sence de l¡¯excroissance a une des extr¨¦mit¨¦s de la spore et par
l ¡¯ a s p e c t p l u r i c e l l u l a i r e d e c e l l e - c i . Cependant l¡¯autre extr¨¦mit¨¦ de la spore de
Exserohilum est pointue alors qu¡¯elle est arrondie ,5 tronqu¨¦echezDrechslera,
Une autre esp¨¨ce (Exserohilum turcicum) cause le ¡°leaf blight¡± chez le sorgho
>:
quand la plante est cultiv¨¦e sur sol humide et froid.
1,
TABLEAU V, Fig. 4 : spore de Exserohilum.
b
I
Le Genre Cylindrocarpon Wollen
Cylindrocarpon curtum. Cette esp¨¨ce est fr¨¦quente chez l¡¯arachide
0
en tant que saprophyte : la spore rappelle beaucoup celle ds Helminthosporium, mais
est plus courte et comporte souvent moins de septations¡¯transvarsales. Le genre se
distingue de Helmitithosporium par le fait que les spores forment un amas B l¡¯extr¨¦-
mit¨¦ de conidiophores courts et branchus. Certaines esp¨¨ces sont des parasites.
TABLEAU V. : Fig. 5 : a
-
: conidiophore portant un amas de spores ;
b : spore de cylindrocarpon.
- -
.
. /
. a..

----. --~ .-
13. -
Le Genre Cylindrocladium Morgan
Chez les champignons de ce genre, le hyphe est branchu et les conidio-
phores portent en leurs terminaisons des phialides (2 2 3). Les conidies sont ¡¯
pluricellulaires,
et ont la forme de cylindre tronqu¨¦,aux deux extr¨¦mitGs. Elles
portent g¨¦n¨¦ralement une seule septation transversale dans la zone m¨¦diane. Elles
se pr¨¦sentent dans le liquide de montage sous forme d¡¯¨¦l¨¦ments agglutkn¨¦s. Ce
genre comprend des esp¨¨ces pathog¨¨nes.
II
TABLEAU V., Fig. 6 :
a : conidiophore portant un amas de spores ;
b : spore de cylindrocladium.
Le genre cercospora Fres
. Cercospora arachidicola : c¡¯est une espke pathog¨¨ne de l¡¯arachide.
¡¯
Elle cause la cercosporiose pr¨¦coce. La spore est fine, longue et effil¨¦e 3
l¡¯extr¨¦mit¨¦ apicale. Elle presente un l$ger grossissement vers la base et un
point noir sur la zone par laquelle, elle s¡¯ins¨¨re ZI 1.¡¯ amas cellulaire ou au
tissu v¨¦g¨¦tal. On observe de nombreuses septations transversales.
TABLEAU V, Fig. 7 : a : spore de cercospora arachidicola
-
, Cercospora personata : esp¨¨ce pathog¨¨ne causant la cercosporiose
tardive de l¡¯arachide. La spore est plus courte et plus fonc¨¦e que ce¡¯lle de
C. arachidicola et pr¨¦sente, dans certains cas, une extr¨¦mit¨¦ apicale arrondie.
Le caract¨¨re pluricellulaire de la spore est net. L¡¯extr¨¦tit¨¦
inf¨¦rieure est ¨¤
forme de m¨¦plat bien marqu¨¦.
TABLEAU V., Fig. 7 : b : spore de cercospora personata.
Le Genre Cercosporella Sac -
On ne retrouve pas ce genre chez l¡¯arachide. La spore rappe1l.e un ,peu
.¡¯
celle de Cercospora ¨¤ la diff¨¦rence qu¡¯elle est incurv¨¦e et hyabine, Mais parfois
elle est cylindrique. Toutefois, l¡¯aspect hyalin la distingue bien de la spore de
Cercospora.
mV.Fin
spore de CercosporeLla.
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ?
? ? ? ? ?

14. -
Le Genre Fusarium Link -
Plusieurs types de! spores ont ¨¦t¨¦ observ¨¦a chez ce genre : conidies (phia-
lospores), microconidies (seules ou agglutin¨¦es) et macroconidies (pluricellulaires,
incurv¨¦es avec des extr¨¦mit¨¦s pointues) ..Les spores sont hyalines et leur observation
n¨¦cessite parfois beaucoup d¡¯attention.
Ce genre regroupe des esp¨¨ces pathog¨¨nes et des esp¨¨ces saprophytes que l¡¯on
retrouve chez l¡¯arachide. Les esp¨¨ces pathog¨¨nes sont g¨¦n¨¦ralement impliqu¨¦es dans
les maladies des semences.
TABLEAU V, Fig. : 9 ; a : phialospores ; b : micronidies ; c : macroconidies
-
de Fusarium.
3. -¡®P ungc¡¯appartenant
¨¤ divers autres genres -
Le Genre Melanospora Corda
. Melanospora zamiae : Cette esp¨¨ce a ¨¦t¨¦ signal¨¦e sur arachide 03. elle
est souvent pr¨¦sente notamment sur les gousses malades. Son pQrithi?ce est tr3s
caract¨¦ristique avec un col tubulaire ,long par lequel sont lib¨¦r¨¦s les ascocarpes
et ascospores. Ce col se termine par une ostiole cifH¨¦e.
TABLEAU VI, Fig. ! ; a : perith¨¨ce de Melanospora lib¨¦rant des ascospores
;
b : ascocarpes.
Le Genre Microascus (Emmons & Dodge) -
t
. Microascus intermedius : Cette esp¨¨ce est fr¨¦quente en tant que
saprophyte chez 1¡¯ arachide. Son p¨¦rith¨¨ce est ¡®$imoniforme et a un col court.
TABLEAU VI, Fig. .2 ; p¨¦rith¨¨ce de Microascus.
Le Genre Lasiodiplodia Griff. & Maubl.
Iasiodiplodia theobromae : (Botryodiplodia) : C¡¯est un parasite qui
Y
attaque de nombreuses esp¨¨ces v¨¦g¨¦tales causant ainsi le %ie back¡± des plantes.
Chez l¡¯arachide, on le retrouve souvent sur les gousses malades.
TABLEAU VI, Fig. 3 ; a : pycnides contenant pycnidospores immatures ;
b : cellules du stroma ; c : pycnidospores mQrEfsde
Lasiodiplodia.
. . . l . . .

Fig: 1
a
Figt2
¡¯
FIg:3
I
.
I
Fig:ic
FigZ
Fig:6
L
b
a
t
I
FigI3
Fig: 8
Fig:9

15, -
Le Genre Curvularia Boedijn
Les esp¨¨ces incluses dans ce genre peuvent ¨ºtre pathog¨¨nes ou saprophytes.
/s
5.¡¯
Chez 1¡¯ arachide, on retrouve l¡¯esp¨¨de curvularia lunata, Les spores de curvulaaia
(porospores) sont pluricellulaires, incurv¨¦es et leurs extr¨¦mit¨¦s sont arrondies.
La cellule centrale de la spore est plus grosse et g¨¦n¨¦ralement plus fon&e que
les cellules extr¨ºmes. Les spores se forment 3 I¡¯extr¨¦mit6 apicale du conidiophore
dont le port rappelle celui de Alternaria.
TABLEAU VI, Fig. 4 ; a : conidiophore et amas de spores .(porospore.s)
b : spores de curvularia.
Le Genre Pyricularia Sacc.
Ce genre regroupe des esp¨¨ces pathog¨¨nes qui attaquent g¨¦n¨¦ralement le. riz
(pyriculariose) et d¡¯autres esp¨¨ces herbac¨¦es, La spore est pyriforme et pr¨¦sente
des stries hyalines transversales. Son mode d¡¯insertion sur le conidiophore rappelle
celui des spores de Alternaria.
-
Les esp¨¨ces de ce genre produisent une toxine :, la
yricularine qui, ¨¤ forte dose , a un effet phytotoxique sur les plantes &r¨¦ali&es,
J
TABLEAU VI, Fig ,, 5 ; a
-
: conidiophore portant des spores ; b : spores de
Pyricularia.
Le Genre Epicocum Link
. Epicocoum nigrum : C¡¯est une es.p¨¨ce saprophyt.e que l¡¯on rencontre
souvent sur les gousses d¡¯arachide. La spore est fonc&+ e-t: *de forme spherique. La
superficie est bomb¨¦e et pr¨¦sente des circonvolutions d¨¦limit¨¦es par des stries..
Les spores sont souvent regroup¨¦es en amas.
TABLEAU VI, Fig. 6 ; : spores de Epicocum.
-
Le Genre MaLcrophoma Berl. & Vogl.
Les champignons inscrits ¨¤ ce genre sont g¨¦n¨¦ralement des parasites des
herbes. Ils forment, 2 la superficie des feuilles ou ¨¤ l¡¯int6rieur des cellules
superficielles des V¨¦g¨¦;taux,
des pycnides contenant des pycnidospores hyaline.,
TABLEAU VII, Fi@, a: Pycnide de Macrophoma ; b : pycnidospore.
Le Genre rihizoctonia DC.
Les champignons de ce genre sont des parasites vivant dans le sol. On les
a longtemps consid¨¦r¨¦s comme ¨¦tant des ¡°fungi¡± st¨¦riles, incapables de pro,d&re
rlnc cnnr0.c aev~t¨¦nc n i ns~v,*Zec
Maintdnant i
l

53 PCS o¡¯tnI.14 -..A rrrtr:.--- ~--k--a

?
.
c

16. -
pr¨¦c¨¦demment inscrites au genre Rhizoctotiproduisent des spores (basidiospores)
en forme de baril et, de ce fait, on les range dans le genre Thanatephorus. Le
Thanatephorus cucumeris (Rhizoctonia solani Kuehn) est un parasite de la patate.
-
Chez l¡¯arachide, par contre, on!@encontre que des formes asexu¨¦es (Rhizoctonia)
dont on sait qu¡¯ils sont des parasites des racines et des parties infikieures des
tiges de nombreuses plantes.
Le genre Rhizoctonia se reconna?t ais¨¦ment par la constriction caract¨¦ris-
tique de l¡¯hyphe au niveau de l¡¯embranchement de ce dernier sur le hyphe principal
ainsi que par la pr¨¦sence d¡¯un ¡°septum¡± attenant 8 Cet:te constriction.
Le genre Rhizoctonia a g¨¦n¨¦ralement un myc¨¦lium plurinucl¨¦aire ; mais,
actuellement, on conna?t des formes particuli¨¨res pr¨¦sentant un myc¨¦lium binu-
cl¨¦aire. On range ces derni¨¨res esp¨¨ces dans le genre Ceratobasidium.
I
Une¡¯autre caract¨¦ristique int¨¦ressante du genre Rhizoctania est qu¡¯il
regroupe 4 B 6 formes (dites anastomos¨¦es. Les esp¨¨ces du genre Ceratobasidium
sont incapables de produire ces formes. Cette inaptitude permet de les differencier
des esp¨¨ces du genre Rhizoctonia.
TABLEAU VII, Fig. 2 : myc¨¦lium typique de Rhizoctonia (plurinuol¨¦aire)
Fig. 3 : myc¨¦lium de Ceratobasidium (binucl¨¦aire)
Fig. 4 : forme parfaste de Rhizoctonia4(Thanat¨¦phorus :
a : basidiospores ; b : sterigmates ; c : basidium)
Le Genre Phymatotrichum Bon.
*
. Phymatotrichum omnivorum : Cette esp¨¨ce provoque de graves d¨¦g%ts,
sur le coton dont elle attaque les racines. Elle pr¨¦sente 2 types de hyphes diff¨¦-
rant par leurs diam¨¨tres, leurs configurations et par le type d¡¯embranchement,
En effet, on remarque, d¡¯une part, de gros hyphes dont la zone d¡¯embranchement
<<
pr¨¦sente une constriction rappelant celle observ¨¦e chez Rhizoctonia, B cette
diff¨¦rence pr¨¨s qu¡¯il n¡¯y a pas de ¡°septum¡± et, d¡¯autrIe part de petits hyphes plu-
ricellulaires, superpos¨¦s en forme de cordage et dont 11es embranchements sont
¨¦galement fins et sont en forme de croix aux extr¨¦mit&s effil¨¦es.
TABLEAU VII, Fig. 5 myc¨¦lium de Phymatotrichum (gros myc¨¦lien)
Fig. 6 myc¨¦lium fin (cordage et embranchements caract$ristiques
en forme de croix.
:... ./ . .

17. -
Le Genre Stachybotrys Corda -
Les esp¨¨ces appartenant ¨¤ ce genre sont g¨¦nZkals:ment saprophytes et coloni-
sent les herbes et les parties cellulosiques des v6getawx. Elles sont capables
d¡¯excr¨¦ter des toxines dont l¡¯ingestion provoque chez les animaux une. n¨¦crose et
des h¨¦morragies au niveau de l¡¯estomac, du coeur ou du foie. Le conidioghore du
champignon est rugueux et branchu. Ses terminaisons portent des phialides courtes
et ¨¦paisses ¨¤ l¡¯extr¨¦mit¨¦ desquelles naissent des spores rondes ou ovoldales dis-
pos¨¦es en amas.
Chez l¡¯arachide, on retrouve le Stachybofrys parvfspora sur les gousses
m?res.
TABLEAU VII, Fig. 7 : conidiophore de Stachybotrys¡¯ : a :. spores:; b :. sterig-
- ¡®
mates.
I
Le Genre Rhizonus -
Les esp¨¨ces s¡®inscrivant B ce genre sont des Phycomy&tes saprophytes mais,
parfois, elles peuvent i3tre faiblamant pathagsnes.
Le sporangio.phore est constitu¨¦
d¡¯un long hyphe hyalin se terminant par une t¨ºte sporif¨¨re ronde et foncge : le
sporange. Celui-ci contient des spores sph¨¦riques et de tr&s faibles dimensions.
Celles-ci peuvent germer sur un substrat humide et donner directement naissance ¨¤
un nouveau myc¨¦lium, ou fusionner deux 3 deux pour former le zygote qui est une
forme de survivance du genre Rhizopus. Des formations particuli¨¨res de type atolons
peuvent relier deux hyphes du myc¨¦lium.
*
Chez l¡¯arachide, on rencontre souvent sur les gosusses le Rhizopus Arrhizus
et le Rhizopus nigricans (Stolonifer).
TABLEAU VII, Fig. 8 ; a : hyphe ; b
: t¨ºte sporif¨¨re de Rhizopus
-
Le Genre Mucor -
Il regroupe des champignons saprophytes fr¨¦quemment rencontr¨¦s sur les fruits
m?rs. Ceux-ci sont des Phycomyc¨¨tes dont on sait qu¡¯ils se caract¨¦risent par leur
mode de reproduction sexu¨¦e (zygote). Le hyphe des ¡°Mucor¡± ressemble beaucoup ¨¤
m-
celui des ¡°Rhizopus¡± ,O la diffdrence que la oortion de sporangiophore adjacente
2 la t¨ºte sporif¨¨re ne pr¨¦sente pas de grossi.ssement chez ¡°Mueor¡±.
O..
f
.
.
.

_
-
_
_
.-...
-
-
18. -
Un autre ¨¦l6ment de distinction entre Rhizopus et Mucor est constitu¨¦
A
-
par le fait que chez Rhiropus, la t¨ºte sporif¨¨re reste bien attach¨¦e au sporangio-
phore ; alors que chez Mueor, elle est tr¨¨s 6ph¨¦m¨¨re et se d¨¦tache souvent pour ne
laisser sur le sporangiophore que la columelle. Cette caract¨¦ristique des ¡°Mucor¡±
permet, par ailleurs, de les distinguer des ¡°Mortierel1.a¡±
chez qui, la t¨ºte spori-
-
f¨¨re et la columelle se d¨¦tachent, du fait de leur caract¨¨re Eph¨¦m¨¨re) pour ne
laisser que le sporangiophore tronqu¨¦ suivant une surface plane.
Les phycomyc¨¨tes vivent, en g¨¦neral,
sur des milieux riches en eau.
Leur myc¨¦lium est peu cloisonn¨¦. Cependant, la naissanc:e d¡¯un Thalle sur le myc¨¦lium
est pr¨¦c¨¦d¨¦ d¡¯un cloisonnement de part et d¡¯autre du point de naissance du sporan-
giophore, ce qui permet la mobilisation des substances nutritives n¨¦cessaires au
d¨¦veloppement de ce dernier.
I
<
TABLEAU VII, Fig. 9 ; a : sporangiophore ; b : t¨ºte sporif¨¨re ;
c : ¡®holumelle¡± de Mucor ; d ::sporangiophore tron-
-
-
qu¨¦ de Mortierella ; e : naissance d¡¯un sporangio- ¡¯
phore chez les Phycomyc¨¨tes.
Le Genre Cladosporium Link -
Les champignons appartenant A ce genre sont soit des parasites, soit
des saprophytes. Le conidiophore se pr¨¦sente sous des formes tr¨¨!s vari¨¦es. Il eh
va de m¨ºme des spores q,ui peuvent¡¯¨ºtre rondes, cylindriques ou ovo?dales. Elles
ont g¨¦n¨¦ralement un ¡°septum¡± m¨¦dian. Parfois, elles ont des contours trh.8 irr¨¦gu-
liers.
*
Du fait de clette variabilit¨¦ morphologique, l¡¯identification des champi-
ons inscrits ¨¤ ce genre n¡¯est pas des plus ais¨¦es,
Y
. I
Chez l¡¯arachide, on rencontre le cladosporium herbarum.
TABLEAU VII, Fig. 10 ; a, b : types de conidiophores rencontr¨¦s chez
Cladosporium ; c : divers types de spores.
Le Genre Periconia Bon.
Ce genre regroupe des esp¨¨ces qui peuvent ¨ºtre saprophytes ou pathog¨¨nes.
Certaines sont capables de produire des toxines.On retrouve ces champignons sur
l¡¯herbe et sur certaines gramin¨¦es (sorgho). Leurs spores sont plus ou moins ,rondes,
.<
<,
.,
fonc¨¦es et ¨¦pineuses, ce qui les fait ressembler 3 celles il¡¯-hspergillus niger.

19,. -
Cependant, le hyphe est plus court et plus mince que celui d¡¯AspergiNus\\niger
.e-
et porte des st¨¦rigmates rappelant¡¯ceux de Stachybotrys:, de par leur forme et mode
d¡¯ insertion. Le genre se diff¨¦rencie de ce dernier par le fait que les st¨¦rigmates
¡¯
sont plus petits outre que par la forme des spores.
TABLEAU VII, Fig. 11 ; a : conidiophore ; b : st6rigmates
; c : spores
de P¨¦riconia
Le Genre Tetraploa. Berk & Br.
Chei les champignons appartenant B ce genre, le conidiophore est absent.
On distingue de grosses cellules basales allong6es se prolongeant par des appendices
plus ou moins effilgs . Le genre Tetrap¡¯Ioaregroupe
des esp¨¨kes saprophytes dont,
certaines¡¯produisent des toxines sur le sorgho.
1
TABLEAU VII, Fig. 12 : conidies de .T¨¦traploa.
Le Genre Trichoderma Pers,.
La caract¨¦ris8tique
principale des asp¨¨ces appartenant 2 ce. genre. est la
pr¨¦sence de ramifications secondaires sur le conidiophore.. Ge.lle.s.-ci sont de.s ph,ia-
lides portant en leur extr¨¦mit¨¦ un amas de spores hyalines.
Les champignons inscrits ¨¤ ce genre sont saprophytes:. Chez Irarachide,
on rencontre le Trichoderma .harz&aaum.
e
TABLEAU VII, Fig. 13 ; a : conidiophore ; b. :. phialides ; c :, coaidies de
de wichdderma. I
Le Genr!e Verticillium Nees.
Dans ce genre, on retrouve aussi bien des es.p¨¨ces saprophytes que des
esp¨¨ces pathog¨¨nes, Ces derni¨¨res sont telluriques et causent des d¨¦g?ts dana le
syst¨¨me vasculaire des plantes supbriettres.
Le conidiophare. es.t moins branchu que
celui de Trichoderma ; mais les spores des deux genres prgsente-nt une grande simi-
litude quant 3 leur forme et mode d¡¯insertion.
Chez Verticillium, on distingue plusieurs autres formations particulikes :
clamydospores intercalaires., microscl¨¦rotes, clamydospor¡¯es. terminales et ¡°resting
myc¨¦lium¡±.
Ce dernier pr6sente des tra,its fonces caractkristiques..

20. -
TABLEAU VII, Fig. 14 ; a : conidiophore ; b : amas de spores ; c : cla-
mydospore, i n t e r c a l a i r e
; d : clamydospores ter-
minales ; e : microscl¨¦rote
; f : ¡°res t i n g
myc¨¦lium¡± .
Le Genre Gliocladium¡¯ Corda.
Les champignons s¡¯inscrivant .3 ce genre sont telluriques. Sur milieu de
culture, la colonie appara?t tapiss¨¦e et de couleur vert-blanc. Le conidiophore est
tr¨¨s segment¨¦ et branchu. Les embranchements portent B leur extr¨¦mit6 des phialides
minces surmont¨¦esd¡¯une masse g¨¦latineuse de spores hyalines. Les,phialidos et le
I..
.,
I
type d¡¯embranchementrappellentceux
des champignons appartenant au genre PgnPeill4um.
Parmi les esp¨¨ces les plus communes, on peut citer Gliocladium delisquescens et
.
Gliocladium roseum.
TABLEAU VIII,, Fig. 1
; a : conidiophore ; b : phialides ; c : phialospores
agglutin¨¦es de Glioeladium.
<
¡®
Le Genre Penicillium Link.
t
Ce genre regroupe des esp¨¨ces saprophytes qui peuvent parfois¨ºtre
pathog¨¨nes, Elles produisent de nombreuses toxines dans les denrees alimentaires
stock¨¦es dont l¡¯humidit6 d¨¦passe leg¨¨rement 14 X. Les principales toxines attribu¨¦es
aux esp¨¨ces du genre Penicillium sont : l¡¯acide penicillique,
la patuline, la citri-
nine e t l a citr¨¦oviridine.
*
Le conidiophore de ces champignons est branchu et les embranchements
portent sur les terminaisons des phialides identiques, par leur forme, 2 celles
observ¨¦es chez Gliocladium. Cenendant, les spores de ~Penicillium forment de longues
1
cha?nes au bout des phialides.
TABLFAU VIII, Fig. 2 ; a : conidiophore ; b : phialides ; c : chafne de
phialospores de Penicillium.
-
-
Le Genre Papularia Fr,
Les esp¨¨ces d¡¯e ce genre sont des saprophytes. Certaines esp¨¨ces ont ¨¦t¨¦
isol¨¦es sur arachide. La spore est ronde ¨¤ ovale et poss¨¨de une rainure longitudinale
hyaline. Elle est port¨¦e par un conidiophore court.
I,.
.<
TABLEAU VIII, Fig. 3 ; a : conidionhore ; b : spore de ~ul&..a.

c
J
L
1

21, -
Le Genre Colletotriohum
Corda.
Ce genre appartient aux Ascomyc¨¨tes. Les esp¨¨ces se reproduisent par
voie asexu¨¦e (Collerotrichum) ou sexu¨¦e (forme parfaite :. ¡®Glomerella). Ces cham-
pignons sont des parasites des c¨¦r¨¦ales chez qui ils. causent l¡¯anthracnose. Les
pr¨¦l¨¨vements effectu¨¦s sur les parties des plantes attaquees font appara!?tre de
longues ¨¦pines parmi le¡¯s conidiophores soyeux, ce qui permet de les diff¨¦rencier
,
dv champignons appartenant au genre Gloe6sporium.
Les conidies sont hyalines et
¡®oblongues.
TABLEAU VIII Fig., 4 ; a :. 6pine ; b : conidies ; c : conidiophore de
,,...
Colletdtiichum.
Fig.. 5 : forme parfaite : Glomerella :. a : couche de
7-
cellules ¨¦pith6hales ; b : ascocarpes.
Le Genre Trichothecium Link.
Les champignons de ce genre sont saprophytes ou faiblement pathog¨¨nes.
Ils ont un hyphe hyalin,, long et segment¨¦, qui porte 3 son extr¨¦mite apicale des
spores hyaline;bicelIulaires, de forme ronde 3 ellipso?dal.e; Parfois, ces spores
sont l¨¦g¨¨rement incurv¨¦es ¨¤. l¡¯une de leurs extr6mit¨¦s...
. . ,
Chez 1¡¯ arachide, on retrouve g&kalement le ~Tri&othecium ¡®toseum.
TABLEAU VIII, Fig. 6 ; a : conidiophore ; b :. spores ; G : divers types
de spores de Trichoth&&unn.
Le genre Epic,loe -
Ces champignons produisent des alcalo?des dont la toxicit¨¦ pose probl&ne
en mati¨¨re d¡¯alimentation du betail. Ils sont fr¨¦quents sur les herbes et plantes
sup¨¦rieures. Epicloe (la forme parfaite) forme une espke d¡¯aurgole constitu¨¦e par
des ascospores tout autour de. la partie supdrieure des tiges d¡¯herbe ; alors que
Acremonium (la forme imparfaite) pdn¨¨tre dans le syst¨¨me vasculaire des parties
infkieures des plantes.
TABLEAU VIfl,Fig. 7 ; a :. ascospores de Epicloe. autour d¡¯une tige d¡¯herbe ;
-
b : section transvers.ale de a ;
e : L.cremonjum ?J l¡¯int&ieur d¡¯une tige d¡¯herbe.

22. -
Le Genre Pythium,
Les champignons aDpartWint 3 ce genre causent de s¨¦rieux d¨¦g?ts sur
les plantules, les semences et les denr6es stockdes. Ils peuvent ¨¦galement se
comporter en hyperparasites d¡¯autres ¡°fungi¡±. Ils viven.t g¨ºn¨¦ralement dans .des
milieux riches en eau. :Le myc6lium produit des sporanges d¡¯une part et des oogones
et antherides d¡¯autre part.
l
Chez l¡¯arachide, on retrouve Pythium myriothylum.
Le sporange germe en formant un hyphe court se prolongeant par une v¨¦si-
cule o¨´ se forment les zoospores. Celles-ci,, une fois liber¨¦es, germent :en produi-
sant un tube germinal qui sert d¡¯organe de g¨¦n¨ºtration du champignon dans les tissus
de l¡¯h8te.
L¡¯oogone et L¡¯anth¨¦ridk, sont portees par le m¨ºme hyphe ou peuvent pro-
venir de deux hyphes s¨¦pares. L¡¯antheride, au contact avec l¡¯oogone, produit un
tube qui p¨¦n¨¨tre dans cette derni¨¨re provoquant ainsi la f&ondation et la formation
subs¨¦quente d¡¯ un zygote . La paroi de l¡¯oogone s¡¯¨¦paissit ¡®et donne lieu B une struc-
ture particuli¨¨re : l¡¯oospore, Celle-ci, 3 son tour, se d¨¦v&loppe en donnant lieu
% un myc¨¦liumjou alors germe en emettant un tube germinal. Dans ce dernier cas, ou
,l!a microorganisme se transforme en myc¨¦lium, ou il produit une v¨¦sicule ¡®dans laquelle
se formeront des zoospores dont le comportement est identique A celles d¨¦crites pour
le sporange.
*.
TABLEAU VIII,, Fig. 8 : structure du myc¨¦lium de Ppthium 8 l¡¯int¨¦rieur
d¡¯une cellule v¨¦g¨¦tale attaquge.
Fig.: 9
:. a :¡® anth¨¦rides ; b ; f¨¦condation de l¡¯oogone ;
Fig. 10 : Divers modes de f¨¦condation de l¡¯oogone par ¡± z,:.-
l¡¯anth¨¦ride chez Pythium.
Fig. fl : a et b :. divers types d¡¯oospores..
Le Genre Phvtophthora.
Les champignons de ce genre causent d.es d¨¦g?ts similaires ¨¤ ceux occa-
sionn¨¦s par Pythium avec qui, d¡¯ailleurs, ils pr¨¦sentent la commune aptitude B vivre
dans des milieux riches en eau.
. . /. ..,

23. ¡®-
Le myc¨¦lium produit un sporangiophore portant des sporanges limoniformea.
Ceux-ci peuvent germer en formant des zoospores ou bien ]Produire un tube germinal,
., :
Dans le cadre de la reproduction sexu¨¦e de zytophthora, le hyphe femelle
se d6veloppe en transpercrant l¡¯anth¨¦ride pour former l¡¯oogone. Celle-ci se diff¨¦rencie
;:
ensuite pour former l¡¯oos~pore qui, B son tour, se developpe au moyen d¡¯un tube germiF
na1 qui produira le sporange. Parfois, le tube germinal donnt directement naissance 3
un myc¨¦lium.
Les champignons du genre Phytophthora n¡¯ont jamais ¨¦t6 signal¨¦s sur
arachide, mais ils causent de graves d¨¦g?ts sur la patat6b.
TABLEAU VIII, Fig. 12 : zoosporange de Phytophthara.
IV. - VISITES, RENCONTRES ET CONGRES -
1. - Visites et Rencontres -
Au cours de ce stage, de nombreuses visites de laboratoire et de stations
de recherches ont ¨¦t¨¦ organis¨¦es 3 mon intention.
- A College Station, j¡¯ai visit¨¦ le Laboratoire de Mycotoxicologie du
D¨¦partement de Recherches V¨¦t¨¦rinaires et discut¨¦ avec Messieurs Th-imothy~ Phillips
et Eric Shepherd sur de nombreuses questions aff¨¦rentes aux ceycotoxines et 3 leurs
analyses suivant diverses m¨¦thodes. L¡¯occasion m¡¯a ¨¦t¨¦ ¨¦galement donn¨¦e de visiter
les champs d¡¯exp¨¦rimentation du Laboratoire de Phytopathologie et du Service de
Recherche sur 1¡¯ am¨¦liorat:ion de 1¡¯ arachide. J¡¯ai ¨¦galement eu des entretiens tr&s
fructueux avec de nombreux chercheurs du D¨¦partement de Phytopathologie dirig¨¦ par
Monsieur le Professeur A. BROWNING.
- Nous avons effectu¨¦ James STACK et moi-m¨ºme, (deux voyages (le 29 ,Juin et
le 12 Juillet) ¨¤ la Station Exp¨¦rimentale de Yoakum dans le but de mettre en place,
au champ, des essais visant au contr?le biologique d¡¯Asp&rgillus flavus, dans le sol,
au moyen d¡¯une souche thermophile de Paecilomyces Pr¨¦ala<blement fix¨¦e sur un support
inerte. En effet, on sait que certaines esp¨¨ces de Paecilomyces sont des antagonistes
d¡¯ Aspergillus f lavus.
. . /. ..,

UAbLEAlJ VII!

24. -
Au cours de ces voyages, J¡°ai visit¨¦ le laboratoire de Phytopathologie de
ladite Station et discute avec Donald SMITH et Thurman E. BOSWELL qui sont des
chercheurs travaillant dans le Projet CRSP-Mycotoxines, ainsi qu¡¯avec Monsieur
SUBRAHMANIAN (Chercheur indien travaillant en collaboration avec l¡¯es chercheurs
pr¨¦cit¨¦s dans le cadre de son ann¨¦e sabbatique).
- Un voyage d¡¯¨¦tude a ¨¦galement ¨¦t¨¦ organis¨¦:3 Stephenville, le 13 Juillet
dans le but de visiter la collection d¡¯esp¨¨ces d¡¯arachides au Laboratoire du Service
d¡¯Am¨¦lioration
Vari¨¦tale ainsi que les essais r¨¦alises par le Laboratoire de
Mycologie dirig¨¦ par M,adame TABER, dans le cadre de la. lutte pr¨¦ventive contre la
contamination des r¨¦coltes par Aspergillus flavus.
.I
:,.
.
.

k<
Congr¨¨s de 1¡¯APRES (American¡¯Peanut Research and Educ!ation Association) 3
2.
-
Mobil (Alabama) -
Ce Congr¨¨s, organis¨¦ B Mobil du 17 au 21 Juillet, m¡¯a permis de ro.cueillir
des informations tr¨¨s interessantes au sujet des problismes que posent la production
et la transformation de l¡¯arachide dans de nombreuses r¨¦gions du monde, outre qu¡¯il
1
a ¨¦t¨¦ pour moi l¡¯occasion de rencontrer les responsables, au plus haut niveau, du
Projet CRSP-Mycotoxines. Les discussions ont port¨¦.notamment sur les travaux r¨¦a-
lis¨¦s dans le cadre de ce Projet par les diff¨¦rentes composantes ainsi que sur les
perspectives de d¨¦veloppement de ces recherches.
I
3. - Congr¨¨s de 1¡¯American Phytopathological Society Ci Guelzh (Canada) -
c
Tout au long de ce congr¨¨s qui s¡¯est d¨¦roul¨¦ du 13 au 18 Ao?t, les
chercheurs ont fait le point de leurs¡¯travaux sur les multiples aspects de la
Phytopathologie ainsi que sur les acquis r¨¦cents en la. ma,ti¨¨re. Cela a ¨¦t¨¦ pour
moi un compl¨¦ment utile et une illustration parfaite d.es connaissanz@sacquises¡¯
au cours de mon s¨¦jour 5 l¡¯Universit¨¦ du Texas ¡°A f M¡±.
A l¡¯aller, nous avons visit¨¦ de nombreux sites parmi lesquels, il convient
de citer notamment la ferme de Rodale.
,
l
Au retour, nous avons visit¨¦, ¨¤ New-York, les¡¯ principaux laboratoires de
l¡¯Universit¨¦ de Cornell.
. . ./ . . .

2 5 . -8
C 0 N C L U S 1 0 N -
Dans l¡¯effort de recherche de solutions appropri¨¦es aux problbmes
, pos¨¦s par les aflatoxines dans les denr¨¦es destin¨¦es % l¡¯alimentation de
l¡¯humain et du b¨¦tail,, les aspects phytopathologiques et mycotoxicologiques
de la contamination rev¨ºtent une importance particulil¨¨re, singulii$rement pour
tout ce qui a trait ¨¤ la pr¨¦vention de l¡¯infestation ¡®au champ,
Ce stage, sans se pr¨¦valoir d¡¯une quelconque exhaustivit¨¦ dans
1¡¯ approche m¨¦thodologique de 1¡¯ ¨¦tude morphologique des champignons af lato-
xinog¨¨nes et de leurs rapports avec d¡¯autres microorganismes, aura permis
toutefois d¡¯¨¦largir mes connaissances de base sur les techniques d¡¯¨¦tude de
ces agents biologiques. Il a ¨¦galement ¨¦t¨¦ pour moi l¡¯occasion de tisser des
relations de collaboration scientifique avec des chercheurs ¨¦m¨¦rites travail-
lant sur divers aspects de la contamination des arachides par Aspergillus
flavus et de recueillir de leur part des suggestions utiles au sujet des
travaux que je devrais mener au S¨¦n¨¦gal dans le cadre du ¡®Projet CRSP-myco-
toxines.
C!ompte tenu des excellents r¨¦sultats du test que j¡¯ai subi in fin
de stage et qui m¡¯a valu la d¨¦livrance d¡¯une attestation par Ir Dkrctrur:
du Dgpartement de Path(ologie V¨¦g¨¦tale de l¡¯Universit¨¦ du Texas ¡°A + M¡¯¡°, las
principaux collaborateurs am¨¦ricains et moi-m¨ºme avions convenu de continuer
sur cette lanc¨¦e en organisant annuellement des stages de zourte dur&% en vue
de l¡¯¨¦tude progressive des champignons associ¨¦s 3 Aspergill%s flaws d¡¯une
part et, d¡¯autre part, en vue d¡¯un perfectionnement en Mycotoxicologie.