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.n I
Revue Sknégalaise des Recherches Agric les et Halieutique
0 -
NOMBRE DE ST DES LARVAIRES
P
D’ELDANA SAC HARINA WALKER
f
RESUME
E. saccharina est le foreur
la carme à sucre, où il est prdsent
entre les latitudes 15”N et 30
s plantes cultivées et sauvages.
Lenombrede stadeslarvairesdurava
st determiné sur des chenilles elevées
en laboratoire sur milieu artificiel à ba
e de maïs et de germe de blé. De
l’étude il ressort que les chenil
reconnaissables aux invaginations cuti-
culaires, visibles aux 8e et 9e s
6 stades larvaires, alors que les mâles en
ont 5 ou 6 dans les Iproportions resp
de 63 et 37 %. L’intérêt de la mesure de
la capsule céphalique a été encore mis
évidence ainsi que la difficulté d’inter-
préter les distributions de fréquences
le cas d’individus à n et n+ 1 stades lar-
vaires.
Par suite de réduction de la quah té
milieu nutritif, des mues sumum&aires
peuvent apparaître. Cette apparition n’es
pendant qu’une réponse à ces variations
d’ordre trophique suite aux modificati
qu’elles engendrent dans le milieu in-
tkrieur de la chenille.
Mots clés : Eldana sacchari
SUMMARY
E. saccharina is the african sugar cari
em borer, where it occurs between lati-
tude 1YN and 30’s on many cultivated
The number of larval instars
ned on larvae reared in the laboratory on
an artificial diet of maize and w
. It appears that the females, recognized
from cuticular pits on the 8th an
ments, have 6 instars while males have 5
or 6 at 63 and 37 % respectively. The
capsule measurement and the diflkulty
to discuss the frequency distribution
dividuals having n and n+l instars are
interesting.
When the quality of the diet is redu
, larvae cari under molt and have more
instars, this is a response to those
variations and the modification these
cari produce in the larval body CO
Key Words : Eldana saccharina, larv
stars, trophic factors.
*Chercheur de l?SRA - Direction des Recherches sur les Productions végétales
I--
- -

RESUMO
E. saccharina é o furador afria a!) dos taules da cana de açucar, onde esti
presente entre as latitudes I?N e 30’ ;, gobre numerosas plantas cultivadas e selva-
gens.
0 nhmera de etapas larvares do ( rstruidor é determinado a. partir da observaçZo
de larvas criadas em laborat&io nu n ,meio artificial, sustentadas com farinha (de
milho verde e germes de trigo. Da OI sq:rvaçSo resulta que as larvas @meas, recon-
heciveis nas investigaçôks cuticular~ s, visiveis nos 8*e 9’segmcntos, têm 6 etapas
larvares, enquanto que os machos tê ni5 ou 6 etapas nas respcctivas proporç&s de
63 e 37% . 0 interesse da medida da capsula cefalica foi demostrado assim como a
dificulda da interpretaçgo das distrit: @Oes de frequências, qmtndo se trata de indi-
viduos de n e n + 1 etapas larvares.
Com a reduçao da qualidade do I eio nutritivo, mudas supranume&as podem
aparecer. No entanto, tal situaçSo SO
fica, como consequência das modifi i yma resposta a estas variaçOes de ordem tro-
:ac&s que elas provocam no meio interior da
larva.
Palavras chaves : Eldana sacch sina, etapas larvares, factores tkicos.

*
c
INTRODUCTION
Eldana saccharina Wlk. est un lép
e la famille des Pyralidae et de la sous
famille des Galleriinae. L’espèce a été
1865 par Walker à partir d’échantillons
récoltés en SierraLéone. L’insecte, essenbe
ent présent sur le continent africain, entre
leslatitudes 15 Net30 S, seretrouveau-
ux continent. Il a été signalé en Arabie
Saoudite (BRENIBRE, 1976) et dans
‘océan Indien (GIRLING, 1978). Sa
répartition géographique et le sens de
on sont indiqués sur la carte.
(D’après GIRLING, 1978)
Foreur des tiges de graminées,
pte de nombreuses plantes-hôtes. Il
semble d’ailleurs que le genre Cype
hôte originel et que ce n’est que
progressivement qu’il lest passe sur les
ltivées (ATIUNSON, 1980). Suite à
ce passage favorisé par le dévelop
agriculture et les changements qu’il a
occasionnés, il y a eu adaptation de
ulations à ces cultures et apparition de
“formes” qui leur sont inféodées
8). Les plantes-hôtes de l’espéce
connues sont indiquées au tableau 1.
titude de plantes-hôtes, c’est sur les
céréales cultivées en général et la cann
en particulier qu’E. saccharina provoque
des dégâts importants.
des foreurs, s’ajoute la réduction
du bix du jus (WAIYA:
1983). Elevé au laboratoire sur
milieu artificiel, le dé1
et le sex-ratio exprimé par la
proportion de femelles
. Le nombre de stades larvaires
quant à lui est loin d’être précisé. Il varie e
5 et 8 suivant les auteurs.
Cette étude est une contribution à une m
ure connaissance du nombre de stades lar-
vaires d’E. saccharina et de ses facteurs d
ation. Elle entre dans le cadre de l’étude
de la biologie et l’écologie des ravageurs
ensable dans la perspective de la lutte
intégrée. L’expérience est précédée d’un
sur le sujet et des hypothèses d’expli-
cation compte tenu de l’aspect physiologi

h
Tableau 1: Plantes hotes d’E.
Wk.
Familles et espèces
Pays ou ensemble de pays et auteurs
i
GRAMINAE
:
Saccharum spp
D I C K , 1945 ; CARNEIGE,
(canne à sucre)
Sorghum vulgare Pers,
(sorgho)
Zea mays L,.
(maïs)
Oryza sativa L.
Pennisetum typhoïdes Rich.
AIYAKI, 1974-b) Afrique
(mil)
1974), Sénégal (APPERT,
Bottboellia exalta L.
Eulesine coracana Caernt.
(millet)
CYPERACEAE
Cyperus distans
L.F.
C. papyrus L.
(laiche, carexfi
C. immensus C.13. cl.
Autres Cyperus Spp.
AMARANTHACEAE
Amaranthus dubius Mart.
A. Spinosus L.
EUPHORBIACEAE
Manhiot utilissima
Pohl.
(manioc)

POSITION DU PROBLEME
I
Le nombre de stades larvaires d’un i
, déterminé genétiquement, est généra-
lement constant. Suivant les conditions de
nnement cependant, il peut varier chez
certaines espèces. En effet, la variation de
arles altérations qu’elle
peut provoquer, est à lkigine suivant les
sumum&aires. D’aprbs CARNEIGE (1
saccharina muent 56 ou 7 fois et le nombre
(1966) fait état de 5 stades alors que
4) et KAUFMANN (1983) en rap-
portent 6 sans préciser de variations 1
EDER-MATIBET (1977) signale
5 ou 6 stades larvaires en précisant qu
n’a d’origine ni sexuelle, ni géné-
tique. ATKINSON (1980)
de bonnes conditions alimentaires, les
mâles ont 5 stades larvaires
de stades larvaires che.z ter
trophique. Ceux-ci pal
sur le taux de l’hormone juvén
des constituants hémo-
??
lymphatiques et l’altération du milieu i
ou une inhibition des JH-estérases (BH
sur la nature de la mue : le changem
étabolique peut provoquer une accélé-
??
ration de lamue qui interviendrait avant la
t e d u taux de JH à un niveau bas (NIJHOUT
et WILLIAMS, 1974) ou à un moment o
cellules épidermiques sont incompétentes
à synthétiser la cuticule nymphale en
nse aux écdystéroïdes (BASKARAN et
JONES, 1980).
MATERIEL ET METHODES
Compte tenu des résultats obtenus par
EDER-MATIBET (1977) des chenilles
âgéesde1,4,6,8,11,13,15,18et20jo
té prélevées. Ainsi, sur un total de 229
chenilles (élevées sur le milieu artificiel
enannexe,à0=25”C*l;HR=75%
-L 5 et photopériode: 12:12), nous avons
le diamétre de la capsule céphalique
(caps.céph.) et dans la mesure du possible 1
us grande largeur de la mandibule (Md.).
Ces mensurations ont t5te complétées
evages individuels suivis au laboratoire
afin de vérifier l’apparition d’un nou
à un âge donné et de préciser ce qui se
passait au delà du quatrième stade larvaire.
vite ainsi les manipulations et les ouver-
tures fréquentes des bastes d’élevage dans
d’un suivi journalier des élevages indi-
viduels.
L’analyse des résultats a été faite sur h
gramme et graphiques et par l’utilisation
de la méthode de BHAITACHARY
RESULTATS ET DI!SCUSSIONS
/
Au vu des résultats du tableau II, on es
té de dire que la chenille d’E. saccharina
urs et plus seraient respec-
tivement au ler, 2éme, 3ème
arvaire. En est-il réellement
ainsi ? La figure 1 permet d’i
6 stades larvaires. La figure
2 sur laquelle les chenilles SO
deux critères (largeurs caps.
céph. et Md) fait apparaître quant a elle
5 ) nuages de points. Chaque nuage
correspond théori-que.ment à un stade 1
premier nuage n’y apparaît pas du fait
ule sur les chenilles tres fragiles âgkes
mq de la figure 2 traduirait l’existence de
6 stades larvaires confirmant ainsi le I&II
la figure 1. Pour expliquer
il faut se reporter à la figure 3
Six (6) droites depentenégative
ces droites, si elle s’explique

Tableau 11 : Mensurations sur E. succhurina Wlk. (Récapitulation)
Capsule céphalique (mm)
Mandibule (mm)
Nombre
de
Age
chenilles
en jours
Min.
MaX.
Moyenne
Min.

Max.


Moyenne
20
:
0,27
0,32
0,30 f 0,oo
19
0,35
0,50
0,45 f 401
20
8
0,50
0.85
0,73 1: 0,02
0,07
or15
0,ll f 0,OO
19
l
I
0,65
1,17
1,Ol f 0,05
0,lO
025
0,17 + 0,Ol
20
/
i;
1
0,96
1,56
1,24f0,05
/
0,17
0,37
0,24 f 0,Ol
31
1
1,38
1,98
1,61 f 0,03
425
0,42
0,34 f 0,Ol
34
1,38
1,87 + 0,04
0,30
0,50
0,40 f 0,Ol
33
/
18
1,50
1,88 f 0,03
0,30
0,50
0,41 f 0,Ol
33
!
20
1
I
1.50
!,92+0,04
/
03’>
3 L
0,55
0,42 f 0,Ol
/
l
I
f

8
ffectif
0,1
035
1,o
13
20 Largeur de la capsule céphalique ( mm )
Figure 1: Histogramme de fréquence de la
Irgeur de la capsule céphalique
saccharina Wlk.
0 x largeur de la mandibule ( mm )
4 5
io
15
20 10 x largeur de la capsule
céphalique ( mm )
Figure 2 : Distribution de chenilles d’E. saccha
ua Wlk. en fonction de la
largeur de la capsule céphalique et d .a largeur de la mandibule
(les lignes continues joignent des couple! ? points correspondant A des
chenilles suivies depuis le 2&me stade lar ire jusqu% la nymphose)

--I--I”.-v
--
1
?
9
f.
1.0 -
I
085 -
1
031 -
0
II11
-0,l. 0.1
-05-u
.
-l,O--
Figure 3 : Représentation graphique des I kences logarithmiques de fréquences
(y) en fonction des centres (mét de Bhattacharya)
correspond à un stade larvaire. Notons ( Ires et déja qu”une Premiere droite non repr&
sentée sur cette figure correspond au prc ier stade larvaire mis en évidence par d’autres
moyens. Cependant, les droites 1 et4 joil h:nt deux (2) points seulement. On peut dès lors
se poser des questions sur leur nature et :iur représentation compte tenu du faii que par
deux (2) points distincts, il passe toujou ane droite. A ces questions, les réponses sui-
vantes peuvent être données :
La droite 1 correspond bien au 2èr ,stade larvaire. Celui-ci mis en évidence par la
??
figure 1, l’a étC également au cours des e Yrages individuels. Le suivi d.e ceux-ci a permis
de noter que toutes les chenilles ont mué re deuxième fois au sixième jour. Les capsules
céphaliques rejetkes par ces chenilles on es dimensions identiques et mesurent 0,42 mm
de large, valeur très proche de celle talc e5e à partir de la droite de la figure 3 qui est de
0,47 mm (cf tableau IV).
Suite à l’observation de l’effectil iisiduel une fois que les effectifs attachés aux
??
distributions gaussiennes des droites 3 c i sont calculés, la droite. 4 ne semble pas avoir
la même signification que les autres. E t:ffet, l’effectif résiduel n’est pas celui d’une
distribution de G.4USS; ce qui exclut q cette droite corresponde à un stade larvaire.
Ainsi donc, cinq (5) droites de la fil ‘e 3 trouvent une explication en relation avec
l’objectif recherché. Ces 5 droites carre: pdent à 5 stades larvaires auxquels s’ajoute le
premier non représenté par une droite. : résultat confirme celui des figures 1 et :2.11
apparaît ainsi que 6 stades larvaires diffé i;ts ont été mis en évidence à partir des chenilles
sur lesquelles les mensurations ont été t [es.
La méthode de BHATTACHARYA ; mt permis de calculer les largeurs des capsules
céphaliques liées à chaque droite, donc à jaque stade larvaire, les rcsultats sont portes au
tableau IV. Sur ce tableau sont égalemen @sent& les largeurs des capsules céphaliques
des différents stades obtenues suite à un iilparation graphique à partir des figures Ii et 2.

Bien qu’on ait identifié 6 stades
les chenilles d’E. saccharina et compte
tenu des variations dont il est question, on es
ont effectivement 6 stades larvaires. Ce
à un maximum.
Nous avons jugé que seul un suivi
la nymphose permettrait de
répondre à cette question. Ce
Tableau DI : Distribution de fréquence
la capsule céphalique
ences logarithmiques


Il
Tableau XV : Valeurs moyennes
ila capsule céphalique des
différents stades In! vpires d%. saccharina Wkl.
a - M o y e n n e s o b t e n u e s à
S t a d e s
d e l a m é t h o d e bhattach;
* Valeurs vérifiées s N kIevage individuel
Tableau V : Pourcentage de nym ibes provenant des chenilles ayant eu 5 QU 6
stades larvaires (n : 37)
P
T o t a l
43,8
56,2

/
r
ai
12 i
portés au tableau V. De ces résultats il resso
ue mâles et femelles peuvent avoir 5 ou 6
stades larvaires. Ce résultat, proche de ceux
nus par BETBEDER-MATIBET (1977)
et ATKINSON (1980) appelle deux (2) re
* le nombre de stades larvaires d’un in
u est bien lié au sexe même si ce nombre
ne semble pas avoir une origine g
* le nombre de mâles ayant 6 stades 1
es n’est pas à l’image de quelques indivi-
dus parce qu’il concerne 37 % des c
es mâles. Un nombre insignifiant de fe-
melles (2 %) ont eu par contre 5 stade
Notons que des caractères externes
le sexe de la chenille d’E.
saccharina. Aux derniers stades, il est en e
guer, sur la face ventrale
de la chenille femelle, ;au niveau des Sème
segments, deux (2) invaginations cuti-
culaires symétriques par rapport à l’axe an
postérieur. De telles invaginations ont été
décrites par HINKS et BYERS (1973) et
(1982) chez de nombreux
Icpidoptères. Elles correspondraient aux
ques des disques génitaux
des adultes.
L’absence de ces invaginations bien
tes chez E. succharinu permet de carac-
tériser la chenille mâle; présentant, au niv
9ème segment une modification impaire
de la structure cuticulaire. Une telle modi
on, difficile a déceler, est liée à l’existence
d’un histoblaste pyriforme qui serait 1
l’organe d’Herold. Ces 2 caractères
sexuels que nous avorrs observés sur E.
(photographies 1 et 2) ont été signalés
chez l’espèce par ATKINSON (1980
-il malgré le résultat que nous avons
obtenu remettre en cause toute idée de
umuméraires chez E. succhurinu ? Lors
d’essais de substitution d’éléments du mi
des cas de longue conservation de ce
dernier, nous avons noté l’apparition des
es larvaires et plus. Dans certains cas
d’ailleurs, les chenilles ne se sont jamai
Ainsi donc, en cas de défaillance du mi
, il est possible que des chenilles aient des
mues surnuméraires. Ceci ne nous permet
ndant pas de conclure à l’existence d’un
7ème stade larvaire au Imême titre que les 5è
et 6ème stades, comme le font CARNEIGE
(1974) et GIRLING (1.978).
CONCLUSIONS
l
L’étude ainsi réalisée a permis de met
en évidence l’existence chez E. succhurinu
de 5 ou 6 stades larvaires. Des obser
s précises ont seules permis de se
rendre compte de cette différence. De
rvations, il découle que les femelles
du ravageur ont 6 stades, alors que les
u 6 dans les pourcentages respectifs
de 63 et 37 %.
Il apparaît par ailleurs que la déterminati
du nombre de stades larvaires par la largeur
de la capsule céphalique, en raison des rés
ts qu’elle fournit, et de son utilisation rela-
tivement facile comp;arée au dérangemen
un suivi journalier d’ailleurs
impossible pour les jeunes stades, res
méthode, bien qu’il faille, dans
certains cas, faire appel à des méthodes
connues, pour arriver à une réelle
séparation des différents stades larvaires.
me pose par celle-ci n’est pas nouveau.
Déjà en 1935, GAINES et CAMPB
travaux de SATTERTHWAIT
(1933) sur Agrostis ypsilon Rott., rappor
t la difficulté, voire l’impossibilité d’inter-
pétrer les distributions de fréquence de la
ule céphalique dans le cas d’une population
d’individus ayant n et n + 1 stades larvaire
,--*1-
.-.-.- ‘--
l
-.

l’lqnche 1
Face ventrale de 9î!me segment abdominal
d’
Wlk.
6. chenille femelle
7. Chenille m8le

Quant au 7ème stade larvaire, signalons q rn cas de défaillance, même insoupçonnée
du milieu d’élevage, le nombre de stades larv es peut être très facilement altér& Une telle
défaillance peut être à l’origine d’une modfi ,tion du nombre de stades larvaires, par un

ou plusieurs des mécanismes physiologiques Vjà. signalés. La subtilité de cette altération
et ses conséquences prouvent une sensibilité $ x facteurs trophiques, peut être trks élevée
d’E. saccharina. Une telle sensibilité expliqu/ ait aussi et surtout les interprétations mul-
tiples dans le nombre dle stades larvaires du 4 uageur.
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Salisbury (cité par GIRLING).

ANI
,XE
COUTS DU MILIEU TEM(
U, DES SUBSTITUTS DE
L’AGAR-AGAR ET Dl
BOITES D’ELEVAGE
Milieu témoin
Prix HT
- Eau.
6 0 0
ml
- Agar-agar..
14
g .
5,36 F (382,65 F/kg)
- Maïs
112
g
1,04F
- Germe de blé.
28
g
0,75 F
- Levure de bibe
3 0
g
1,40F
- Acide ascorbique
10
g
3,O6 F
- Acide sorbique
1-2
g
0,19 F
- Nipagine
1,o g
0,21 F
- Peni-strepto
025
g
1,50 F
Substituts de l’agar-agar @-ix du 1 H.T.)
.
par 1000 kg
par 10 kg
- Hydrogel@ HWG (= Gelcarin@
WC3
73 F
109,50 F
- Seagel@ Pet 4
44 F
66,OO F
- Danagel* BM5
87 F
130,50 F
Boîte d’élevage des chenilles
Environ 2 F/boîte (livraison par l(
)oîtes) .
Boîte de nymp:hose
Environ 20 F/boîte.
La quantité de milieu préparée avec 61 ml d’eau permet de remplir sur 1 cm d’é-
paisseur 6 boîtes d’elevage des chenilles
haque boîte de milieu ainsi obtenue peut
assurer l’élevage de 30 chenilles jusqu’à nymphose. 180 chenilles sont donc éle-
vées avec une dose de milieu. Deux boî
de nymphose suffisent à contenir l’en-
semble pendant la nymphose.
--.--_c_--.-.-

s,
, L
i .
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INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
CAHIERS D’IN1 ~RMATION
ANALYSE Il ZS ACQUIS
DELA RECI IIERCH E
AGRICOLE
SENEGALA SE
ISSN 0850-8798
iOL 2 No2
Il988