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I
Bull. hrst. .f* .md. Ajk. taire Chrikh ktrtcl LXop, Llakuc
1995, sér. A, 48: 15-25
E;ffets d’es endomycorhizes et du Basamid (dazomet)
sur la croissance et la formation des bulbes de plants d’oignon,
AZZizm cepa L., cultivés sur un sol infesté par
Pyreaochae,ta terrestris (Hansen) Gorenz, Walker et Larson
au nord ouest du Sénégal
Mckinto EIATC’HQ *, Aboubakry KANE *, Marc DUCOUSSO **
& Emile Victor COI-Y ***
*Département de Biologie VégQtale, Faculté des Sciences ct Techniques, l’niversité Cheikh Anta
Diop de Dakar” B. P. 5005, Dakar, Sénégal
** Laboratoiw de Recherches sur les Symbiotes de Racines, BSPT’- ENSAMIINRA. 2 place Viala,
34 060 Montp&lier Cedex 1, France.
*** Centre pour le Développement de I’Hortlculture. Institut Sénégalais de Recherche Agricole,
B. P 3 120, Da s;Ir, Séné,gal.
RÉSUME.- Al rcs transplantation à partir des pepmières, le taux de mortalilf le plus elevé s’observe
à la 2éme seti!aine avec les plants cultivés wr sol desinfecté au Basamid, et ceux inoculés par
Glorm~
/+toti8
!ruw; C;. twssfwf est I’rnoculum le plus protecteur avec 0,83%.A la 14éme semaine,
c’est le sol no;\\ traite qui présente la plus grande perte II ,17%, devant les plants inocules par C.
@lotirhrrnr, l i 1,36%1.
Le pourcentage le moins élevC 7,4 I % se retrouve encore avec C. mosstwe. La
croissance en li&eur et en nombre de feuilles n’est pas significativement difl’érente à la Sérne ct à la
Xéme semaine quel que soit le traitement. Par contre à la IOéme semaine clle est plus importante
partout à l’exc+tion dea plants maculés par G. nmsme,
qui est aussi responsable de la plus faible
croissance des Ieuilles à la 6éme semaine. Lorsque nous examinons l’évolution des poids des bul-
bes, c’est d’ab:)rd les teimoins (sur sol non traité) qui produisent les plus lourds 18,42g/plant en
moyenne pend:mt que les inoculums et particulièrement Acaulospm
sp. (4,45g/plant) réduisent lc
développemen;. 4 la fin de nos expériences ( 12ème semaine) les bulbes les plus lourds proviennent
de& plants inor.ulés par G lej&hhm
(64,X glplant ) et par Acnulos)om sp. (61.1 lglplant). On
remarque surt( +ii qu’entre la 1 OPme semaine et la I2ème semaine le poids frais a triplé sous l’effet
du premier inttculum et plus que doublé avec le second. Quant à la taille. la plupart des plants
inocul& par le. ~~ndomycorhizes
produisent des bulbes de taille inférieure, 3 30mm de diamètre à la
lOtime semaine CG. mossenu
6’7,67% Ci. Igt«l~hu~n 66,67% et Acwlos~«nr .53,33%). Les plus gros
(60-80mm) n’,spparaissent
qu’à’ia 12ème semaine sur les plants inoculés par G. w~ssea~
&67%, G.
leptotichun~
17 33% et A~c~ul~~s~oru
13,34%. Ni les sols témoins, ni les désinfectés au Basamid ni
.les traités par ( hms
sp. n’ont produit d’oignons de tel calitire. La majorité des bulbes est restée à
la grosseur 40-Wmm t Ci. uiosseae 60%, Chm.s
sp. 46,67%, G. le/totrichutu
46,67%,
sol traité au
Basamid 53,3.~%). En tout cas, les résultats provenant des traitements sont meilleurs que les té-
moins.
Mots-c&.- :\\ /ruttr (.f@, bulbes, feuilles, endomycorhizes, i;l»rtrus ‘;pp., f\\ftldOSf/(J~
SP.,
~ren~orhtrctn
/; t ~~tri.~, Sénég;ll
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1 (1
M. BAI‘C’HO
/. f tif,
Effects of c~ndomycorrhizae
and Basamid (daxomet)
on growth and bulb
development
of onion plantlets, Allizm CY@ (1,. i, cultivated in a soi1 infected
by Pyrenot*hac.trr
terrestris
(Hansen J Corenz,
Walker
24 I,arson
from
northwestern
S~tuegal
INTRODUCTION
Tout~, les ~.r,mdes villes sont naturellcnxnt
cnl.ources de ;concs nwaich~rcs
à cause
des importants
be\\~~ins
en I6gumcs
yuotidicnncment
consommA
pl’t. 1~4 concentrations
humaines.
Palmi
C.C\\ légumes
le:; A/liu~,
spp CI pins pt&Gément
.-U/i/r~
l‘/~rr I... l’oignon.
est très demandk p”ur ses bulhcs et SC> Ièuillcs \\Wei
qui cnttcnt
cian~ <le nombrcuscs
compositions
aliiircntaircs
au StSnGgal.
Or. selon Ic, ,tatistiques du Centre pour lc I>fvcloppc~nent
de l’Hc*~ wulture
(CDHj
~a production
est t’\\ aluée ii 70 000 tonnes, CII 1992, pendant
que la cc~n~ormnalion
passait
à 32 000 tonnes (( ‘clltliltYl.
1992 1. 1,a plw grande partie dc la récliltc ( II 000 tounes 1 pro-
vient du Gandiolais.
dans le nord-ouest du SCnégal
(CI k sol est inl’est
:%;:r f~ytt~tmhueta
terrestrrs sou\\‘ent i;bSOCié à I*‘rnsari~lrrr sp. qui S(1111 des patho;Cnes rcsponsahlcs
dc la mala-
die des racines ro\\c’; des Alikr,
(Uatcho PI C~I., 19941.
J>ans la prc rilière partie de ce travail (Bath1
c/ tri.. 1994; Kant. 1 ,+?4 I, nous avons
mis
en &kJewc
i ‘j cffcts dc yuauc inckxAuins cnJotn-corhi~iïnx
cl ilir J3as;uliid sur le
dhhppemcnl
r3 inaire clc l;laW
d‘oiyions
1ult1bC;S dans
Ii1 I11c~Illc icgr011
du Gn2gal
cl
nous avons éïah
i,i proteclion
provoq~Cc pal cc4 6lCmcnts contre
16’5 p;~iI~o~èi~cs tclluri-
qucs. Le préscnl tr..k\\.arl est 111 éludt: cari-iplCnicirl;iir~
qui i onccrrk I;I crc~i;~,wx des fcuilh
et des bulbes des i iicmes J?lillIts ainsi que Icur Iaus dc nitirtaliti.

tlFI:“ETS DES ENDOMYCORHIZi~S
17
MATÉRIEL F:T MÉTHODES
Nous a\\ w tmvaillé avec de., scmcnces de la variété Ekly Lcllow ‘Ièxas Grano
502 PRR qui pr Iduit des bulbes jaunes et qui est introduit au Sknégal par le CDH en 1986.
E:nsuite quatre scwhes de champignons endomycorhiziens ont ét6 utilisées:
.-\\rnulo.@w~ sp Glomus tnossecle; G. /$~toli~~/~urn,
<%WI,W sp. Elles ont été multipliées sur
du Ray grass au 1 .ahoratoire de Microbiologie des Sols du Centre de Recherches ORSTOM
de Bel Air à Dahar. Les racines de ces derniers. séchées et découpées en fragments de 5
mm environ SO~I~
conservées à une tempérarurc de 4” C. Une partie a servi à inoculer les
plants en pépini;,re
Les pép,nkrc:” sont installées dans Ic jardin d’essais de I’lnstirut Sknégalais de
Recherche5 Agt icoles (I!>RA) à Saint-Louis. sur un sol indemne del? Icrrestri,t et Fusurium
SP. Aprk la prc paration de c’e sol (dksherbage, hinage) des lignes parallèles distantes de
10 cm environ > 3)nt tracees pour la répartition des semences. Les propagules sous forme de
fragments de ra\\:rnes mycorhizées sont semks en même temps que les semences d’oignon
et pour chaque ~wuche donnée, une pépinière est Làite, ainsi qu’une pépiniére témoin.
]~‘cntretiec s-e\\. t’ait par arrosapc régulier. Le dChut dc la germination s’observe au bout de
5 jours,
Quand IC ~~
plants <;nt atteint une tn~llc de I 2 a 15 cm, soit 7 semaines environ après
les semis (dan, ics conditions expérimentales), la transplantation au champ s’effectue dans
des <‘assiettes>, :]ui sont (de petites suhdivisions des parcelles. Ces assiettes ont une surface
de 0.6 m2.
Le chanlp expérimental est divisé en 6 parties comportant chacune 4 blocs de 8
assiettes. I!ne ]*urtie des blocs témoins est désinfectée au Basamid (98% de dazomet) à
raison de 70 g par assiette. Ces dernières sont recouvertes d’imperméables nqirs pendant
trois semaines j)our la solarisation. Ils sont ensuite enlevés au moins 24 heures avant la
transplantation I,e nombre dc plants transplantés par assiette est de 30 et ils sont disposés
cn rangées de .:mq. La culture est entretenue par arrosage régulier tous les deux jours
jusqu’à 10 jour,> de la ré,coltc.
1-c preniicr prélè~emem a ét6 réalis 6 semaines après le repiquage puis ensuite
toutes les deux xzmainesjusqu’à la rccolte. II consiste à déterrer & l’aide d’un transplantoir
15 plants (9 pi& sur les bords et h pieds au centre de l’assiette) par souche et autres
traitements. Lc plants dkterrés sont cnfermks dans des sachets référenciés et ont fait I’ob-
jet dc mesure\\ :i observations suivantes.
]Jour ch.,~.]uc lot dc plants prclevCs ;L partir d’une assiette, Ic nombre dc ceux qui
sont infestes pa . P. ?cwerstris
~:SI décompté ainsi que Ic taux dc mortalité. Les observalions
wnt d’abord f’:r~l~s à l’ocil nu ct tout plant dont le système rknaire comporte au moins

18
M BAK’HO KY’/\\/-.
une rai‘inr: .)u u i. portion de ra;inc colon& CII 1’0s~ est considkk cointire infecté.
La haute ii dc la feuille lit plus grande est mesurée et le nombre total de leuilles est
compté par plaiti. Les caltbres des bulbes sont estimés à l’aide d’une calibreuse qui com-
porte les diamct IYS suivantes: 0 à 30 mm: 30-40 mm; 40-60 mm; 60-80 mm, 80- 103 mm
puis 100 mm CI plus. Enfin pour chaque assiette, le nombre de bulbes récoltés dans les
diffcrents calibt .:t5 est dctcrminé a chaque prélèvement jusqu’à ht dernière semaine.
Les bulb , des plants prc,levé? dans une même assiette sont scparés des feuilles et
immédiatcmem l~scs. Les poids moyens frais (PMF) pour un bulbe et pour les feuilles
d’un plant sont Aculés. Ensuite les bulbes sont découpés en petits morceaux, mis dans
des enveloppes wférenciées et placés à I’Ctuvc à 70” Cjusqu’a poids constant.
Le materitil sec ainsi obtenu est pesé ct les poids moyens secs (PMS) sont calculés.
Cette opération :epétec a chaque prélèvement permet aussi d’apprécier I’evolution de la
teneur en e;.m datr, les fcuillcs et les bulbes.
Nous aw iii relevé le nombre de plants morts à la 2 éme et à la 8 émc semaine puis
cxccptionnc:llerl~*nt à la 14 émc pendant la récolte alors que nous avons arrêté les autres
mesures phvsiolti +yucs des la I .! éme semaine. La mortalité d’un plant d’otgnon peut être
provoque entre itutre par un desequilibre en sels minéraux du sol avec toutes les carences
que cela impliqw mais il y a aussi les influences de la microfaune du genre Nematodu..Dès
la 2 éme semain:. on note déjà la diversité des effets protecteurs en l’onction des traite-
ments (Tableau li. Les plants inocules par G. mos.seue présentent le plus faible taux de
mortalité avic O,b .JL%
dcrriérc ceux du sol non désinfecté 1,39 et les inocules par AcauZosporu
SI/. 1,73. Les trat icments les plus défavorables ayant donc les taux les plus élevés sont le
sol desinfecté au Basamid 3X);!% et les plants inoculés par G. Ze~totichum 3,08%. Dès la 8
Cmc wmainc: le> A désinli:ctes ou non donnent les taux les plus élévcs de mortalité avec
rcspcctiwrcnt
:i2 et 9.14. IX:, inoculums endomycorhiziens sont donc plus efficaces,
en paf ticulkr (;. ~.~o,~:we
avec 0.99% de mortalité derrière Acaulos~orc~
2,68.
A la reco IC‘ t 14 èmc semaine) 2 l,I7% des plants sont morts sur le sol non traité;
c’est lc plus fort 1; urcentagc. cc qui laisse supposer que les différents traitements (inoculums
et Basamtd) ont IC~S
cffek globalement positifs. C’est G. mo.wue le plus efficace avec le
taux le plus bas .-t3% devant z40zulo.s~~ortl
sp. 9,7X%.


20
M. BATCHO ETAL.
.Ainsi en dc~rors des deux derniers inoculums endomycorhiziens aucun des traite-
ments ne produit ICI~ biomasse particulièrement importante. A la 8 ème semaine. les va-
leurs des bmmasst > notées sur sol desinfecté ct celles des plants inoculés par C&m~~
sp.
cmt j peine é\\ oluti 11 faut rappeler que pour chaque mesure 15 plants sont arrachés et le
chiffre retenu est une moyenne.
Or il arrive clue des plants soient plus ou moins développk ce qui donne l’impres-
sion qut: dans Certirlns cas, il y a eu une réduction de la croissance ou qu’il n’y a pas eu du
tout de croissance entre deux mesures effectuées à 15 jours d’intervalle. Par contre, les
plants inoculés pal (1. mosseae ont presque doublé en biomasse 9,47 (0,9 1) ainsi que ceux
maculés par :kzn~trs~orn qui ont considérablement augmenté 9,08 (0,88), la croissance la
plus importante s’ .)bservc avec G. k~to~ichum
13.19 ( 1 JO).
D’aikurs ( c sont les pla.nts inoculés par ce dernier inoculum qur indiquent la fin
du développement iégétatif à la 10 ème semaine ct démarre le dcssèchcmcnt 8,56 (0,8 1);
:dors que ceut ino. ulés par Glornus sp. ct G. w0.w~~ sont en pleine croissance respective-
ment 13.3 1 ( 1.23) ct 12.78 ( 1,23). les plants du sol desmfecté au Basamid ont aussi aug-
menté de poids 1(:,03 (I,l6). Tous les autres traitements affichent des progressions non
significatives.
A la 12 èmc semaine, la réduction des poids frais s’observe dans tous les cas sauf
sur sol desinfccte. Ii s’agit bien d’un dessèchement caractéristique de la fin du développe-
ment vkgétatbf C~I les poids SCC:S
n’ont pas évohk
Ainsi les n!oculums G. morseue et Glom~~ sp.ont donné les meilleurs résultats en
matières s8ches ( I .79) devant A~cuulosfmru
sp. (1,24) alors que G. Zeptotihm
et le témoin
(sol non désinfectls) présentent des résultats semblables.
Généralement l’attaque des plants par P. tc?restris
réduit le systkme racinaire et la
vkgétation mais n empêche pas la bulbification. Dans nos conditions expérimentales, c’est
d’abord les temoiels (sur sol non desinfecté) qui produisent les bulbes les plus importants
en PMF (18,42gj ;: la 6ème semaine, alors que les plus légers, 4,93, proviennent des plants
inoculés par -Lruzd
/cts~orn sp. (Tableau III).
Tableau 111. Poids t.wyens frais et secs (en g) des bulbes (par plant) en fonctron du temps et du
traitement. Table tli, ,4ve~agzfiesk.
and dq weigilts
(in g) ~f‘hulhs
(per plantllot)
taccording
10 timr
nnd treotnirnl
Trüitementh
Temps cn semaines
1
6
---
10
12
l8.42 ’ 13)
19,58 (2,lS)
32,75 t 1,831
45,68 (3,38)
II,14 10.93)
24.98 (2.42)
36.36 ~2,291 52,34 (3,78)
‘7.89 (0.52)
15.02 11.43)
38.99 Il ,70)
48,87 (3,02)
15.93 (0 S2)
13.79 (l,S3)
27,57 ! 1.70)
SI,93 (3.02)
‘7.40 (0.61)
16.07 (1.89)
20,90 ( 1,64)
64,OS (435)
4.93 (0 45)
9.39 (1,111
21,61 f1,41)
hJ,l J (4,65)

I*FI;ETS DES lINI)OMYCORHl%ES
21
._
( -.:s 1‘?’ a.:t;t?s Iaitwn. mire
L1uc IOLIS Ics trnitmcnts
(tnoculun~s endonycorhiziens
c’t Ikiaaiizicli I i:misscnr
la I’orninti,m des hullxs dans un pleniicr
icrnps. Mais à la 8kme
scniainc kous 15 plants ù I’cs~eplic~n des témoins ont presque JouhlC leur poids frais. Le
soi dc>infcclcL k ,A celui qui przsentc la croissance la plus rcrnarquahlc
passant de 1 1.14 à
24.38 g c n m 1%
cnnc (‘T;ibleau III).
1 .‘inoc ?ium d~~~~los#mn esi encore celui qui produit les hurbcs les moins lourds
9.39 g bxn C!~W ce ~OI~S soir presque Ic double dc celui observ6 I5 jours plus tôt. Par
ailleurs. maly I. Ic ralentissement
de lu bulbification
sur les plnntb cultiv&
sur sol non
dc5inl’cctG Ic ~tk.ls 19,5X ;J GSI deux fois supérieur
à celui relcvf sur les inoculés par
:ic,rc~~/~).sl~r,~cr
\\,:.Dans Ic gcnrc Glornw, G. Ir;Dtrrtidwn
( 16.071 semble meilleur que Glom-w
sp. ( 1 S.OJ) Cl f I. uwssw
(13.79). E:nfin, il n’y a pas dc différence
significative
entre le
rapport poid\\
Y ;tis/pwds S~I: pour l;ws les lraitemcnts ainsi que pour le témoin ii la 8 kme
scnGnc%
I .(:s rc, ::Itats ncGs A la 10 èrrrc scmninc indiquent conforrnén~cnt
aux observations
dc la 6 cmc i ( 8 Cmc :;cm,Aiic que les sols désinfectés ou non et Ics plants traités par
I;lr~rnrr,\\ ‘p, 131 -entent Iss hull~es Ics plus I:)urds, soit rcspcctwement
.X1,36; 32,75 et 38.99
g, (‘epcndanr
III nc peu1 parler dc croissance importante
parce que: les PMS ont très peu
Cw JuC pitr ral:~~ort à la Xkmc scmalnc. P~I exemple. sur sol non déslrrf’ccté ( 1,83) le PMS
correspondan
AU PMF 32.75 de la 10 ème GSI nettement intérieur
au PMS (2,IS) corres-
pondwn~ AI P%IF I!I,58 tic la @mi: semaine. Cette remarque est aussi valable pour les
planrs trait& , II Basamid, ainsi que les inoculés par CXon1zu sp. On peut donc penser que
cette augmcn~ riion dc raid:; est surtout lifc h une augmentation
de In teneur cn eau.
l:nlïn.
.‘i; bulbe5 les moins lourds proviennent
cette fois dc>, plants traités par G.
k$il,lir.i/ UV) 1 (!.Y)) iusrc dcrribre iii ~lUh~JW’l/
(2 l .6 1) et (;. ~~o.s.sl’~i~~
(27,57). De ces lrois
dcrnicrh inoct iiuns I’augmcntation
du poids des lwlhcs des plants traittis par le premier est
uni simple pt .,L’ d’eau: les dwx autrch affichent une IégCrc croiss~.tnce. D’une manière
pCn&alc. Ics .triations de ljolds notks quel L~UC soit Ic traitcmcnt r<wcrnhlent
à une hy-
dncrath~n
Llle cï i~~~coup plus rmpoi’cantc sur 501 dCsinfecté ou non; kllfl:ri que :sur les plants
iniKul&
iwr 1 .. ~~prlic~l~u~~~.
Si on iwsid?rc
Ics poids secs, cm peut tl~~nc conclure que les
III~UIIUII~~ L’II;:(‘III~CO~~~I,~L’IIS ont un cffct rEducteur sur la croissance des hulbcs puisque
10~1 Ics c:hilli :\\ rclevcis sont infkricurs
à ceux des témoins et sur WI desinfecté. C’est
plurOt Ic Basa,r~~d le plus ti~vorablc. A la 12 itme w-naine, on note dans tous les cas une
progrcssian
II wlrquablc
aussi bien en PMF qu‘en PMS. Les bulbes les plus lourds pro-
viennent des l.Lnts inocul&
par G. Ir~to/.khw~r, PMF 64,0X PMS 4.55 et par Acnulos~ma
PMF 61. I I PkiS A$S,
,;knG k :\\irc la II) èmr ct la Ii Cmc semaine Ic PF et le PS des bulbes a triplé SOUS
I‘cll& tic (;. : @khrwr
el plus que douhlc; avec Amdospor~~ aIor\\ que ce dernier était
rcslwnsablc (1, ~a croissance IJ pluh faiblc à In 6 he.
8 èmc ct Ii) CIYK semaine.
Rappcie !iis que cl-5 diflcrcnts traitcnwnts sont dcstints à prokgcr
les plants contre
les patho&w
Y. fems/ri.r ct F~crariutr~ sp. cn vuç d’améliorer
la production
en bulbes, il
est ilvitie;it ~CI.: ;cs dcuu kwulums
ont un effet nettement plus favorable
que le témoin
(sol IN~ Jcçin’t ctE). dont Ici PMF -i5,6X, est Ic plus faible de toutes Ic> conditions expéri-
mcntalcs. (;II: UK\\ sp. PMF 48,87 ~$1 I’inoculum
Ic moins actif avant (;. VZOSS~U~~
5 1,93.
IA Bi\\s tmid &9r11 Ic?. chiffres étaient remarquables
j la 8 ème semaine donne un
rkultat intcrwcdiairc
en fin dc culture avec Ic PMF S2,34 (Tableau 1 II).

Sur le plan 1. wnmercial. la variéw, le PMF et les calibres des bulbes sont les critères
les plui; considéra> Il nou,s a paru donc important d’analyser les effets de nos traitements
sur l’évolution (113 Lalibres des bulbes au cours de leur croissance (Tableau IV).
La formatlain des bulbes a pratiquement démarré bien avant la 6 ?me semaine après
Ii\\ transplant,ttion lwsque les bulbes ont en majoritC un calibre de 0 (1 30 mm. Tous les
plants traités par le> inoculums endomycorhkens ne présentent aucune &servation parti-
culière: les bulbe. $;Ont semblablcs et de même grosseur.
Les plus p. OS sont produits par les plants cultivés sur sol non desintécté avec 26.67
(Z des 30-40 mm c t quelques uns des sols trait& au Basamid (6.67 (% 1. Il n’y a pas de
hulbc de calibre !,;rpérieur 11 30 mm.
-calibre Jes bulles
alibrc des bulbe
60-80
A la k èrni hemaine, on note une diminution de calibre infkrieur à 30 mm dans tous
les cas. Les plus 1 c~marquables sont les plants cultivés sur sol désinfecté au Basamid qm
fournissent 53.33*X le plus fort taux des bulbes de calibre compris entre 30 et 40 mm. Il y
a ensuite le témoirl avec 38%. AcauZos~om sp. est l’inoculum qui produit le moins (6,67%).
Aucun bulbe ne cl#asse le: calibre de 40 mm. Il semble ici encore que les inoculums n’onr
.
pas d’effet pnrticr~lw sur In bulblhcation (Tableau IV).
Les c,dibn , compris entre 40 et 60 mm apparaissent à I;I 10 èmc semame et c‘esr
encore le traitemc nt au Basamid qui donne le meilleur résultat 28.57%. devant les plants
inoculk par G. tc ilww 26.66% et Glortus sp. 20%. Ce dernier est d’ailleurs comparable
aux &Oins (pla11t5 non traités). Si nous examinons l’évolution de la grosseur des bulbes
produits par chac;w traitement. on peut relever sur le sol non dksinfect~ que la majorité
des bulbes Ah.67 .tmt de calibre 30-40 mm.
Il cn est &: mémc wr sol dksintecté avec 57.14% et les inoculés par G/omu.s sp. 60
5,: le plus faible I 111x
est produit par Ci. r~~oss~c~~~
6,67%,. On peut aussi noter qu’à ce stade
de la II) kme scmirine la pluwrt des plants inol.ulfs produisent des bulbes de petites tailles,
mlérienrcs il 30 r~m, G. IIIWWU~’
67,07%. (,. hpic/trm
66,67% et ,-lcu&@~~
sp
5?.33’;; (‘làbleari : ).