SECRETARIAT D'ETAT B LA RECiiERCHE SCIENTIFIQUE ET ...
SECRETARIAT D'ETAT B LA RECiiERCHE
SCIENTIFIQUE ET TE&IKIQUE
LE P:IEBE (VIG!i A U~GU1CULA'A (L) V~AL~?)
--.*
IMl?ORT!~NCE DAL3S L'AGRICULTU E SENEGALAISE,
IMPORTANCE DU PARk3ITISKE E$TOB;OLOGIQUE.
Par
Mbayo 1TDOYE et Boubacaz TRAORE
,
Septembre 1979
Centpe Nation:al de Recherches Agrononiqges
de Bm.bey
IHSTITT,JT @NEGA-MIS DE R$ZHERCHES AGRICOLES
(I,S.R+)

xbaye XDOYE et Boubacar TRAORE
RESUNE
-__----
-__---
Les auteurs orit fciit tout tf'abord re:;sortir l'irnportaY;ce
PLI r,i.kbé aans 1~Agriculture Sdridgalai$e.
Cette culture reste une cul-
tare d'appoin,t dont 10 production est encore lil,lit6e.
Les principales orientations des reclierches en ïm.ti.*re, de
création variétale de niébé sol;t égalene& ddgag6esr
Les auteurs ol-,t ensv,ite îaj.t un tour dlhorizou de La si-tlm-
tion parasitaire de la culture de nié i?fi! au SGnégaxl en indig.unnt la hio-
lotie des pri.:ic:ipales espèces ~~~.~i::iblps. Cette 2-e vue n I a c oc. c e rn 4 t rtu e
le!; parasites de 1-3 culture nur pied, Les bruciies qui cadrent; de ilor.-
i)r-ux dbg&ts sur le niébé stocké nlon~t pas été &tKdi&es ici.
SUNIKARY
----....--
----.......w

1, LE I\\SIEBg AU SE'TEGAL.
Le niGbé (Vigna unguiculata (L) Walp) est cultivai! dcguis
les temps préhistorisques en Afrique tropicale, considérée comme son
centre dtorigir,e. C'est la. doIAxi.èae lé*;uaineuse par son extension au
31~1? é @i31. Il occupe actuellement pr&de'60.000 ha,, Le centre-nord est
1:~ principale region productrice. !Prés rustique et capable de h:i;2ts
rendements le niébé pourrait prendre tOUt nature:-lement en culture
T;!luvi.ale la -place de la seconde arachide d-~11s 1'3,ssolenent des zonas
arnchidières,
Cette l.égi.u~i.neuse represente une source precieuse de !jTO-
teijles dont le taux éleve (22 & 24 $) et l'excellente qualit la~'d.cs-
%ine A jouer un rille caT)ital dans l'equilibre nutritionnel des oopu-
la-liions
africaines et plus psrticulièr$p:ent dans la lutte contre la.
dhficience proteïnique de:; enfants,
Les surfaces Cultiv&es et la production du niebe oat bea:n-
orru
\\I. i diminué ce9 dernières annbes :
85.000 ha et 22.000 IE en moyenile ~?our 1966, 1967 et 1363
C<intre 53.325 ha et 18.650 T en moyenne pour 1373 - 1976.
Les Ob;jectifs globaux de la pro(1llclion du niebé dn,l:s le 5e
plan de développement économique et so$izl du Sé11!I:gsl FjOnt les sui-
vnnts ;
--.11-..
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1977.y78
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197s.79;
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Rendement
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Ces objectifs aunt tout de même relativenent modestes. Nzis
le nicsbd a toujours étd considéré da.n.s l'Afrique tropicale Sahe:Li.c,cne
Q rl :::n<ral et au Sdn&gal en particulie? comme une C~~ltLI.re d’qJprixt.
Cette
place a trés sol1vent entravUe
cou développement.
En plus de ltinterêt outil prGsen te pi3UT 1' 31irneïlt?~~ti011 LU-
: F?. j. il e ,
le niéb& peut cc, ns-titucr un ali:$cnt de choix pour le bétail, du
f::.it m'en@ de la quc,.lite de son feuillage.
II. POIBT I$S !TRAVAUX DE SE+ECTIOI~ STJl; LE BIERE AU SEfEGAL,
- -
-.-II
T>es travaux de selection sur le niébk j Bargbey ont récllc-
-ent commencé en 1953, Antérieurerient, les activités se sont 1iinitCes
:LU r??.intien d'une collection et & quel(;ues essais de techniq?les cultu-
r<a1es.

2
ae Ig!j3 & 1960, les essais ont surtout porte SUIT les dcnsit#Js de se-
rais, A partir de 196c), les recherches se Sont intensifiées tant sur
le plan de la fertilisation que sur ceux de la llrotection phytoscmi-
-L::ire des crrltures et de l'am6l.ioration variéta~e, Les rrcniers
LI
croi-
se-:ênts fureflt réalisés en 1!?61. Ceux-ci ozt par 13 suite été expl.oi-
tés en sélection accélérée en rzenant quatre g6n6rations par an doct 3
*
e:: saison sèche sous irrigation.
C e s croisenents avaient p0,ur objectifs p r i n c i p a u x zne -:eil-
l.eure connaissance gtin6tique de l'e:l..
'Grèce et bien sQr la crh:;tion de
~~ouvellcs variétés.
Elles ont permis de Ijroposer assez Pzpidement a la vulga-
ris3tion pour 3-e S6négsl une série cd.'o varié té 2Oilt les princip:;los
C;C trouvent dans le tableau suivailt tl
Tableau des variétt:s vulgarisées au SAnégal.

3
&lnlgré ces résultats tres ap?reciables, la culture du nié-
b6 se heurte encore à un' grand nombre d'obstacles dont les ;>~US im-
portants re!3tcnt encore :
- De parasitisme entomologique et les maladies,
- La sécheresse dans le nord du SfiriQgnl
- D'étalement de la matLrationr
L'identification de ces blocages a permis de renreoiocr
le-, objectifs de zélcction dc?:..:z le 8eiis :
- de la création de variétcs r6sistantes ou tolarnn-
ii ci 3 :::-Ix principaux ravageurs.
- de la crhation de vnri6tés ?L cycle court, r6;;j.,stan-
tes a la sécheresse et insensibles à la photop6riode.
- de 1~ cï'dntion de vari6tés à cycle court, 5 ;>ort
G;%igC, resistantes a la sic2LcL‘esse, 2 !..rati.:ritci: L;rOilpée et à croi2snnce
d'iterminée ,
- de la cr&;:-tien de variéths à fort rapport ,ouscen/
- de la c&ztion de varihtés a golisses longues, bien
rci~;nlies
L
et à &rosses graines .
- e-t; e!ifi-r, de la création do bonnes varietés fourrn-
'1
c,cres,
III, LES Ii'SECTES l~~JISIUL$S A:J ~W3I=E.
L7entomofa,une nuisible au ni&bé a bien été inventori4e '3t
,
T?our In pl’xpart des usplces receriseea 9 In biologie est bien Gt.a:;lie
et des données précieascs ont Gté reunies sur :Leur Ccolo;;io.
parmi celles-ci, on i2eu-t citer les ?lus dan,~creuses :
1. I,a mouche du haricot, 11elanarrom
E.4L
yga phaseoli Coq.
-
---B-l -
C'est uno petite mouche noire au 'u!zorax ùo m be brillant
(3.~ jlt la femelle pOr~(! aux heixres
chaudes dans lùs tissus îoiiuires de
3.3, plantule lés plus expasés
au soleil. L1 oeuf blanc et ovkllaire (don-
:ie naissance au bout de. 4 & 5 jo:~rs à une larve 9 petite, jaune c: t cy-
lindrique qui mine 1~s fe!?.illes pend'ant un 5 deux jours (par t*‘r,::'!si)n-
r;'lnce on qperçoit 7~:s galeries sinuerses de la, larve), Elle C~~!!~:C en-
=:-i-te une galerie descendante da.~s le pritiole et la -I;.j,C;e
iust Ii1 au
!
col-
let oil elle stalinentera nv2n-t do s'y puËi.lier. Le stade larvaire du-
IC environ 3 semaines de ':lêire que le stnde pupo. Le cycle c~~:~plet
sr4tcnd en moyenne S~F une cin~u:nttC~ine de jours.
,-
L'attaque de la mouche du haricot affaiblit le plant q':i
per.lt rn$me mourir lorsque celle-ci est trés sdv?re. Dans d'zutres cas
1;:. t 5, g 0 t; c
: 1-n t 0 au Yij.VC!aU 0G se co;ic(:ntrvnt les 13rves et il sc for:;:e
un 2 cicatrisation de 13. plaie, un C.~aississoi\\.~it du COllet ut la fOil;ltL-
tion de racines advcntives.

On' pr&conise contre cc-t insecte surtolut des moyens de lut-
te cl~lturaux :
- Mettre la plante dans des cor!ditions favorables
po::r ,acc-uérir rapide.ment assez de robustesse par la fertilisation ct
une bonne huz:iditk du ~01.
- Butter les pieds pour favoriser la formetion :%c ra-
ci.?.es odv2ntive.y et entraver 1~ d6veiopp?Vent de lfi:ascCtC.
P. . ;a ck,eni].le poilue du ni6bé,l Amsacta molonegi DIi$TCE.
Y...
La chenille poilue X tête jaune, 5 i:cgi2ents jaunâtres hs-
ï101és
de brun est COIII~~~
I;II~ ltar:tehide et le niebé.
T;es adlili;es apparaissent des les prc?t:it?res pluies et i)On-
cl. 8 r. t sl,r 1~ $Llj.llfçce dar;s 1~s 24 A 48 heures. Les chenilles ~closcnt
au. bout de 4 h 5 jours et dévorent les feuille:3 des jcuncs plafites.
Les dkg&ts ne commencent a être trss vir;ibles qu'une dizaine de jours
ï,jlUS tard lOiSqUe 1;~s chenilles atteignent dc!j;j, un stade nvw;cé. Elles
sont alors trés voraces et peuv!:nt a.nbantir tros rapidement les plwta
de ni6b6,
Les dégâts const:;.t6s ces q:,latre dernières annces Ont 6th assuj
grnvc s ;~:~rticulierement pour la Région sdministrntive de IJOU~;~~~ q:;i esdû
lr. principale r&gion du culture du niébe.
En 1375 et 1977 il est apparu tirés nettement deux ÏJOIS
d'adultes et le début d'un 7e vol ce qui II correspondu & l'existcnco
d : deux gencrations lrzrvsire s contrairement 2~ ce qui etait iinI:itiicl.~~e-
*::cnt ob;erv& (AlFcrt, 1957).
La figure ci-joint donne l1 évoluti~::~ C:L~ vol des s.d:l!.tcs ::u
c¢iirs de l'I!ivcrnaE;2 1(371-.
.?rois -fols dt j.~;;~p:-~-i.~, ir~port:~bnce So:l* bien
P-1 pnrcn ts m2i.s par rapport h 1976 et 1977 on constate une XOdi.*iC~Yi0II
d2?lS le sens d1 un retour h une &nérntion a~iuzïle, ce que confirmo2t le s
observations de 1979. Il semble que cette rjgularisation soit une ccn-
s6luence directe du retour des yluics et à leur main-tien,
Cette per'tlrrbation de la biologie dlAnsacta molonegi a g(;r-
m i u de conntater une 2crsiotance anormale des l:~rves et une div!;rsifi-
ca-Lion des plantes hôtecj, clcst ainsi que 12 ii.fl et le ZOI'ghO Qui Tl'é-
taient gknGral.ement pris attaqués ont été s;1.yèrc!plent ravagés en 1976-
1$77 et n5me en 1978. Ces ddgdts n'ont yas seulement concerné les jëu-
ries plants m:iis aussi les Bpis,
3. 2qpodoptera 1ittorbli.s BOISDUVAL,
Cette chenille est facilement
identifiable et peut e,ttein-
dre 40 mm de long à plein développencnt. D'abord de couleur verte Ct.~m
p Y.

. I
e !Y! 1 r: r s
stades elle devient grise ensuite. Une ligne mbdianc
z.1; 3, r -
ccJl,Wt doraalez!ent 1.n. larve et se;,gare deux rangeos sym~triyuus de tB-
chcs triangulaires noires. Ln chenille est assez vFéptriisse" et sTenrou-
le en spirnlo q-land on 1:; capture.

‘1,‘.
Y, j

6
L'nctivit6 est nocturne, durant le jour l'adulte n'abrite
5 la face inf6rieure des feuill.es. La. femelle pond 2 à 3 jours :zprks
son éclosion. Les larves grégaires au co'~rs des deux premiers nlndcs
demeurent groupoes à. la face inférieure des fc.nilles doiit elles rJi:-
gent le parenchyme sans perforer 1.0 lij;zbo. Elles se di.s;crscnt enoi.ii-
te, en se laissant choir au bout d'un fil de soie. Elles d6voren-t
alors voracement le limbe en comn:ençant par le bord. Aüx 5c ct Ge s-
*
tades, elles acquièrent des m0curs nbcturnes et ae dissimulent p ;sen-
daxt le journée, au pied de la plante oü dans les fissures du sol.
,. -
La chrysnlidntion a lieu dans le sol b quelques cerLtimètres
de la surface.
4. s:aruca tcstulalis Geyr,
La larve est gris-vcrdRtre avec deux paires de tflchcs bru-
nes de part c-t d'autire de In ligne ill;?diane dorsale. C'est un ravageur
trc5s cosmopolite dt;s légumineuses à, Gr3ines. LE!,5 chenilles qui Gclo-
sent des oeufs pondus L;!?T les gousnes i-lcrforent ces derniércs et dévo-
rc:rt les graines. Une Se\\lle chcnillc peut détruire plusieurs gousses*
Les dégâts peuvent être d&ce?&s par les excréments ylni. res-
tcnt accrochéa aux fils de soies aveB lesquels 1;2 chenille lie les or-
gT3.nes attaqués.
1J% chrysnlidation S'effectue soit dc!ns les gOUSSOS à l'ir..-
tsrieur d'un coccn soyeux tissé pzr la larve, soit dans le sol*
La chenille s'nttnque 6galelzcnt aux feuilles, aux tizcs et
aux organes floraux.
Ces i2BDbCCS sont généralc-,.lent justiciables d'un tr.2ite!zictY!t
au. chlorpyrifos-ethyl aux doses de 375 i 450g de m.a./ha ou :I: l'endo-
sulfan à 800 à. 900 g de m.a./ha.
5, ~Q,pion Piczotrac~elus var2z Wgn.
.
Dés que les gousses commenceiït B se former, cllos sont at-
ta-u6es par un petit; apion noir, bie:ri connu @zotrachelus V3riUIi: ag-
-._a
pel6 communément charançon du niébé,
LCL femelle commence k ponare sur les gousses dhs que celles-
ci atteignent 5 cm de loni; ; la période de ponte dure 3 s éTi!z?, 'lne s . Il C? s
oeufs sont pondus par paquets d'une quinzaine ?kns des orifices pr&n-
blencnt forés par lcr*ostre de la fem&llee Les larves qui éclosent 3 A
4 jours plus tard SC nourrissent dec: graines, *Ane seule larve pouvant
consommer entièrement plusieurs graines.
?
La vit larvaire dure 15 jours envimn et comprend 4 stades.
*
Le cycle hiologiquc dure 3 à, 4 semaiqes. Les nîiultcs Gmcrgent des gouc-
ses par des orifices circulaires for6s par les larvec,
Les ripions ne deviennent réellement abondants qu'en fin dc
saison des pluies, en octobre et novhnbre, mais h cette époque, ils
rSQbissent un fort parasitisme. Les population3 :Subissent d'iml:ortantes
fl!lctuations mais cette espèce demeure un ravageur inportnnt'du fait
de la nature ct de 1':ìmpleur dc ses d&g$ts.

On prbconise prinicipalcm,ent, pour échapper ri. cette esp"ce,
un semis le plus tat powible, en utilisent des variétés hatives, ET~~-
demrcnt, de tels prooodes seront surtout valables dnns les zones :t (~'2s
r:;e d'hivernage trds courte.
6. $utres ravageurs .,
En plus de ceux décrits ;Jl.uS but cLui sont sans doute lco
r:ivageurs lés plus dangerou;; pour 1:7 culture du niébé au S6n6ga13 il
:rnut citer :
- Le mylzibre Decapotoma @finis 9i.11. qui dévore les &t:l-
1
,nines et peut ainsi castrer les fleurs attaqubes,
- Les Coreidec, Anoplocne,r;lis curvips F,, Qantho!i,ia tamer;-
t-osicollis
St31 et JXiptortus dcntipe/a I". dont les piqQrcs provo(;uent
,
dos dcformstions de gousses qui ainsi ne parviennent plus à me.t~~ritZ.
- Dfnutres chenilles de l,d?idopt6res, telles Spodolj-t:,rn
X-.p Wlk, Anomis cross, Deudorix ,:ntaluc IIyff, Cosmolxce boet?.. L.
2euvent caustir des cT$mations ou s"attaquer h la fructification.
7. Jdoyens de lutte.
Les procédés culturaux ;;r6conises, s'ils pcrmettei;t dc r6-
c? i i r e
le n.iveau dc parasitisze et d'obtenir une rdcolte, ne d0nnez.t
p:~s toujours sztisfaotion d‘ans la mesure o:i. on ne peut pas pr&teildre
disposer d'un produit ~:ntièrer?snt elemgt de tc,utes altcrzrtions,
Les études mcnoes nu Sdn6g:~l par l'equipe de l*IBAL qui a
p:?rticulièrcment étudi6 la protection chimique du niébé ont aboikti
21.i Schéma de protection suivant :
7.1) Enrobage des sqn!en~os~
Mélange arachide
thirame 25 $
1 Diéldrine 35 ci/o
300 g de produit pour 100 kg do soi<lences.
7.2) Avant florcisoq,
Protection contre les chenilles du feuill::;ge o trr~.ite~~ient
.
unique h la demande d\\:s que Ilon constXitc 1;; présence de chenillco zt
un début de dég9ts. Produit : Endosulfun.
7.3) A partir du debut de la floraison.
Dés le lor jour, un 6pandagc d'Endosulfan, puis aystènrati-
qlzment, quels quo #soient les dég?tt@, h une semaine d'intervnlle, deux
autres épandages avec le milmc produit, soit nu total 4 intcrvcntions
(parfois 5 si une fOrte attaque avant floraison nkcessite deux pnssage~

Cette méthode protège la culture de niébé d'une faço:l sa-
tisfaisante contre tous les parasites que nous avons signales ici, Leu
dot;cs d'endoaulfan preconisées soit 000 à 9OOg de m.a,/ha cc qui i!qlli-
v3u-t à environ 2,51 de produit conriercial A l'hectare contr6lcn-t la
plupart des parasites.
Cette m6thode tilise TU~ poi4-t dnzls les st:t.tions de recherche
n'est p;.j,s du tout vul,$arisée. SC p:ryEhn sdn6galzis -traite au ::icux
123 semences et récolte ce que les divers rzvageurs lui 1nLxszn-t.
IV, COiaCL-$3IoNS,
L'izport~,:nce relativcxent faible du niébé dal?s 1'6couooi.e
agricole Séndgzlaise explique swts doute 1s. gression de reci?crck:e en-
core tréa faible sur cette cultmre. dne Eeilleure co:laid6ration de s::
v:Ll.cur notamîent nutritionnelle devrait permettre une a~pr6cistion
~~1.~1s correcte de la nature des tramux Q mener pour devclopper des :+
ctiom de nature à relancer la. culture notamîen't dans lus zor?e,r les ;.J~:Is
arides du Sénegal dans les régions de Loupa et du Fleuve où !.:? culture
.r 8
du niebe sous pluie est sans doute lîunc des ;-;oilleures sp6cu1:~tioïtsw
Zais comle on le voit, les obstoclcs sont assez nombreux ct une ?ctioz
sorieusc sera nécessaire pour lcvcr certnins b:Locages et pzrn~ttre ;me
culture rentable zur de plus grnndes surfaces.