REPUBLI&E DU SENEGAL PRIXATURE IXV~AIRE DES...
REPUBLI&E DU SENEGAL
PRIXATURE
IXV~AIRE DES INSECPES MJISIBLl3S
DU SORGHO AU SBNEGAL
R. T. GAHUK@.R
DECZXBRE 1980
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A. >
Centre National dce Recherches Agronomiques
(C,N.R.A), Bambey, Sénegal
INVENTAIRE DES IN$ECTES WJISIBLES
DU SORGHO AU SENEGAL
1, DONNEES CULTURALES :
Le Sorgho ou gros mil (Sor hum bicolor (L.) Moench) occupe une place
importante parmi les cultures
+
vivrleres a
Sénégal et constitue une base impor-
tante de l'alimentation. Les tiges sont utilisées dans la confeotion des olÔtu-
res et des toîts des maison paysannes, En 1976 - 19779 la production globale
de mil et de soagho etait de l'ordre de 507.000 tonnes sur une superficie de
946.461 hectares, soit un rendement moyen de 534 kg/ha (rapport DGFA, 1979).
\\
La culture est Pratiqu&e pendapt la saison des pluies de 4-5 mois
dans les principales zones suivantes, où la pluviométrie varie entre 600 et
1400 mm (figure 1) 8
10) Casamanoe et Sud du Sénéga) Oriental I
f
Le Sorgho, le mil et le mars sont les cultures les plus importan-
tes aprés le riz.
29 Sud Sine-Saloum et Centre 4u Schégal Oriental t
Le Sorghlo et le mil sont les ceréales principales.
Y> Centre 8, t
La culture du sorgho est prédominante sur les terrains plus argi-
leux. Associée au mil, elle est secondaire dans les bas fonds.
LEo) Nord t
Dans la vallée du Fleuve Sdnégal, la culture est limitée autour
des villages. Il est à remarquer que dans le nord du payst le sorgho est cultiv6
en culture décrue (variétés photosensibles) ou en culture irriguée (pendant l'hi-
vernage avec l'irrigation d'appoint), en désaison (octobre-janvier) et en contre
saison (février-mai) en irrigation totale.
Selon les besoins familiaux et la disponibilité du terraiin, le sorgho
est retenu soit en monoculture soit en association avec l'arachide ou le niébé.
Le semis est effectué, normalement derrière l'arachide, aprés les premières pluies.
La densité varie entre .4000 et 10000 paquets par hectare (4-5 grains par poquet)
en fonction du système de culture 8 pure ou associée, En milieu paysany la rota-
tion (sorgho-arachide/niébé-sorgho) est peu pratiquée.
.
Les varietes traditionnelles de sorgho different selon la région ;
congossane (Centre Sénégal) Vende (Centre Sud), Tine (Sud-Casamance). Elles
sont toutes d'une hauteur moyenne de 3 mktres avec les epis lâches et un cycle
de 120 - 130 jours.
II. PHENOLOGIE DU SORGk& t
Pour les variëtés qui ont ét6 semées dans les essais, on peut établir
le schéma suivant pour définir les stades phénologiques du sorgho.
!
1
!
Variété!
1
!
I Stade i
Garacteres
1 Locale !
Varietés ameliorées !
!
I
!!
ICongossanj
CE po ;
51-69 ; MD 1056 ;
1
1
1
1
I
1
!
1 Levée
lapparition du coléoptile à 1
4-5 j. !
5-7 j. 1
5-6 j.!
5-6 j.i
!
!Surface du sol
!
!
!
!
1
1
!
!
!
!
!
1
! Plantule 13 - 5 feuilles
! 15-253.
1 15-2Oj.
!
15-25j.3
15-2Oj.l
!
!!
1
1
!
!
f
! Montaison 18 feuilles, initiation ou
!
!
!
!
Idifférenciation du point de ? 60-8Oj. ! 45-603. !
50-703.1
45-6Oj.f
!
!croissanoe.
!
!
I
I
1
1
1
!
1
1
!
!
! Floraison Ifin dt610hgation de tige,
I PO-iOOj.! 60-65j. ! TO-809.1 65-803.1
!
Ipanicule sort de la feuille !
1
!
1
f
!
Iétandard.
1
1
1
i
i
!
!
!
!
!
1
1
! Grains lai4
!
!
! teux
!
f 105-115j! 75-e5 j.if 850953.;
80-Wj.f
!
I
!
!
1
1
! Grains !
!
1
!
1
i
! diirs
Imaturité physiologique
1 1200IjOj!
90-95 j.! 115-12531
IOO-IlOj!
!
!
1
!
1
!
1
III. PROBLEKES EXTOr.:OLOGI&JES t
Au Sénégal et au Mali9 RISBEC (1950) et APPERT (1957) avaient étudié
l'ensemble des insecte:s nuisibles du sortiho, du mil et du maïs. COUTIN (1970) a
Etudié la biologie de la cecidomyie du sorgho au Sénegal. Avec le changement de
l'agroécosystème 9 il est possible que de nouvelles espèces soient introduites et
que quelques unes deviennent plus importwtes.
Dans oet article, nous traitons de
l'incidence et de l'importance actuelle d&s insectes sur les variétes locales et
ameliorées du sorgho cultivées dans les différentes régions du Sénegal. L'inven-
taire a éte effectué pendant trois années' successives (1977 - 1978 -- 1979).
METHODOLQGIE
-------CI-
I. INVENTAIRE I
Des prospections fréquentes ont été effectuées dans les champs pay-
sans et dans les parcelles expérimentales des centres de recherches, pour iden-
tifier les insectes nuisibles. Cette enquête a éte complétée par des contacts
avec le personnel des sociétês de developpement et les cultivateurs, dans les
différentes r&ions.
II. ESS;\\IS SPECIFI.'UES
%
c
Les essais ;sont bases sur 3 variétés améliorêes (CE 90r 51-69 etNI?
1056) et une variété traditionnelle (Congossane) implantées avec 2 dates de semis
dans les stations de Bambey, et Nioro-du-iRip en 1977,, 1978 et 1979 i; de Séfa en
1978 et 1979. La pluviométrie est donnée dans la figure 2. Le semis a éte effec-
traé en poquets â l'écartement de 80 cm entre lignes et 40 cm entre plantes (cha-
que parcelle mésurait de 500 à 2000 m2). L'engrais EPK (lOt2ls21) à la dose de
150 kg/ha a été épandu avant le semis. Le premier apport d'urée à 50 kg/ha a été
don& au démariage et 3-e deuxième à 50 kg/ha au stade montaison,
Chaque paroelle était divisée en 5 sous-paraelles. La notation a por-
té sur 100 plantes choisies au hasard dans chaque sous-parcelle, sur le dégât et
l'incidence de tous les insectes rencontr&s, et cela toutes les deux semaines de
la levée ?J, la récolte. Pour la Cécidomyie, 60 épis par sous-parcelle ont été exa-
minés à la floraison et 5 êpillets de 10 & 20 épis (soit 50 à 100 êpillets) ont
subis le test de l'écrasement 10 jours plus tard pour déterminer le taux d'infes-
tation, Une semaine avant la récolte, l'incidence des chenilles de l*épz ; des
forfioules et des punaises a été notée, Les observations ont été complétées par
l'élevage des insectes au laboratoire 9 par la dissection des tiges ou épis et
par la capture des insectes aux piè,es lumineux installés au CJJRA de Bambey.
Les insectes ont été identifiés par la Division d'Entomolo&e de
1'IFAXf à Dakar, et par le British Museum du Commonwealth Institute o:f Entomology
à Londres.
RESULTATS ET DISCUSSION
Les espèces appartenant au 34 familles des 8 ordres d'insectes oonsi-
dérés comme nuisibles sont répertoriés dans le tableau 1. Le graphique 3 montre
les différents stades phénologiques de la plante qui peuvent être attaquas par
les principaux insectes,, L'infestation moyenne 9 pour deux dates de semis, pour
les principaux ravageurs est donnée dans les fisuses 4,5 et 6 et ceci sur deux
variétés,
1. LEPIDOPTERES :
Un grand nombre d'espèces de cet ordre d'insectes attaquent le sorgho $
elles pourraient être classifiées selon les organes endommagés I les foreurs de
la tige, les défoliateurs, les chenilles d'épi,
4
a) Foreurs de la te.
L'attaque des foreurs commence 5-6 semaines aprés la levée. Les jeu-
nes larves minent et se nourrissent sur les feuilles du cornet et la gaina fo-
liaire. Aprés le dérouIi.eEnt,
les feuilles montrent les trous allongés et parai-
lèles d'épiderme transparent, Pendant le développement avancé9 les larves pénè-.
trent dans la tige p parfois par la @ne foliaire ou l'entre-noeud. Quelques
especes du genre Sesamia entrent directement dans la tige des le d6but de l'évo-
-v
lution. La destruction de la moelle entrkve le flux de sève vers le haut et il
en résulte un desséchement des feuilles oentrales (coeurs morts), Elles y prepa-
rent la gallerie dans laquelle de nombreuses larves peuvent loger. La présenoe
des déjections et les trous sur les tiges sont caractéristiques de l'attaque,
La plante présente un tallage ou des tiges excessives au niveau des feuilles
inférieures qui produisent des epis non productifs. En cas d'attaque tardive, la
plante est êvidee compl&tement ; le bris des pôdoncules ou la verse de la plante
au niveau noeuds est souvent observée.
On note une forte incidence dtAcigona ignefusalis et Sesamia Spp sur
le mil dans toutes les régions9 alors que pour le scrgho9 la repartition géo-
graphique se limite en Casamance (10 $ de coeurs morts dans les champs paysans),
En culture associee les larves rnigrent sur le sorgho, quand les tiges du mil se
dessêchessent. Le sorgho est rarement attaqué par Eldana saccharina.
-
-
b) Défoliateurs.
Les chenilles légionnaires três voraces se nourrissent pendant tout
le développement, sur le feuillage en laissant la nervure principale. Ceci en-
trave l'activité photosynthètique et retarde la croissance végétative de la plan-
te. Les larves d'knsacta restent en groupes durant les premiers stades et mi-
-
1
grent ensuite d'une plante à l'autre. Ce ravageur se présente chaque annee au
debut de la campagne.
L'incidence maximum de 1-l $ a été enregistrée dans les champs pay-
sans de Diourbel et à la station de Bambey. C'est en 1978 que la noctuelle
BliuthimQ s'est ,zanifestée fortement (30-50 F infestation) dans les régions de
Sine -Saloum,du Sênegal Oriental et de Diourbel. Ceci est dû à la pluie suivie
d'une sécheresse prolongée. Leur dégât se caractérise par des dejeo-tions ver-
dâtres sur les organes d&ores. Le plus souvent, elles s'abritent dans le cor-
net et parfois attaquent les epis au stade laiteux. La première géneration de
Spodoptera coïncide généralement a la 1evQe du sorgho, Les larves polyphages
coupent les plantules au niveau sol qui finissent par mourir. A Bambey, durant la
la campagne 1977, on a observ6 '100 $ infestation dans certaines parcelles avec
une population de 3-4 larves par plantule.
A la montaison, les larves d'Epproctis ont attaqué le feuillage de
10 T des plantes aux stations de Nioro-du-Rip et Séfa. Ces chenilles creusent
également la surface des grains laiteux ; alors que les larves de Xarasmia ron-
gent le parenchyme des feuilles et enroulent les bords de la feuille avec des
soies.
c) Chenilles d'epî.
Les larves d'Heliothisp Eublemma et Pyroderces se trouvent dans les
épis dont 1.es grains sont encore tendres. Les chenilles"de Sitotroga attaquent
les grains mûrs qu'elles dévorent totalement ou partiellement 4 un épi peut en
hèberga2 à 6 larves qui laissent des déjections blanchâtres ou verdâtres atta-
chées aux epillets. Dans les champs paysans9 l'infestation était né,sligeable
par rapport à la situation dans les stations (5-8 '$ épis attaquée), Il semble
que les epis compacts sont favorables à la multiplication de ces insectes.
II, DIPTERES.
La mouche du pied (Atheri ona Foccata) s'a,vère être un ravageur habi-
-----%8
tuel. Normalement, l'attaque commence
jours aprés la levée et perdure jusqu'â
4-6 semaines. Cet insecte est présent dans toutes les régions jr en Casamance, il
fut not6 une incidence de 15-21 $, alors que sur les essais en stations dans
cette région le taux n'etait que de 7 7:. L'insecte se multiplie aprés la premiè-
re pluie et attaque fortement les semis tardifs comme ce fut la cas en 1979 dans
les rigions de Diourbel , du S&négal Oriental et du Fleuve 06 on a note 20-42 $
plantes attaquées.
Le degat est dû & la jeune larve qui pénètre dans le coeur où elle
s'alimente des tissus foliaires qu'elle coupe transversalement ; par la suite
aile s'alimente de la pourriture qui en résulte. Les feuilles centrales se des-
sécha ment 9 elles peuvent être retirées facilement 9 c'est le coeur mort qui dé-
gage une odeur desagréable. En cas d'attaque tardive, un tallage auxl&ire, SS de-
veloppe et la plante donne des épis non productifs. Le tallage Zst aussi attaqué.
La variété congossane $est montree plus sensible a l'attaque que la CE 90. On
observe parfois les larves de chloropides ;ians les coeurs morts.
Le deuxième diptère ravageur eut la oécidomyie (Contarinia sorghicola)
dont l'action s'est révelée assez nuisible, Les larves vivent aux dépend des
ovaires, ce qui provoque un avortement partiel ou complet des kpis qki. apparais-
sent aplatis et presque vides. Generalement un grain hobèrge une seule larve.
Pendant la matinée, ces petites mouches rcwes volent sur les epis en floraison.
Si l'on Ecrase le grain attaqué, une goutte de liquide rouge en sort qui est le
contenu de la larve ou de la pupe vivante. De même, on note & la récclte, les
exuvies des pupes â lfex.trémité des glumes. L'activite de cet insecte est favo-
ri& par la continuité de la floraison des épis. C'est le cas des stations où
les varidtes à cyoles végétatifs différents sont expirimentees. Alors que les
paysans ne cultivent qu'une seule variéte dans la region. L'introduction des va-
rietes de cycle court pourrait donc aAgraver la situation actuelle. A Bambey, une
incidence sur l*kpi de l'ordre de 22-86 y, a é-t& notee ; â Sefa elle fut ~OS
importante en 1979 (62 7: epis attaques des varietés tardives par contre 8 9~
l'année precédente,
III. COLEOPTERES.
Plusieurs especes de coléoptères sont nuisi'bles au sorgho. Ceux qui
attaquent les tpis sont fréquents 8 tels que Cantharides et mylabres* Leur po-
pulation 6tait assez fai'ble (2-11 $ infestation) dans toutes les régions. Les
adultes devorent les étamines et les pétales et parfois creusent les grains en-
core tendres.
IV. HEIQPTERES.
Ce sont les insectes suceurs de la sève des organes de la plante.
Parmi eux, les pucerons (Rhopalosiphum m.>idfs) deviennent un ravageur important
aussi bien au niveau paysan duten station de recherches, surtout pendant une
s&heressz de longue duriie, L'incidence était plus attentuée (10-4.1 $) dans les
régions du S&&gal Oriental, de Diourbel et de la Casamance où la variété looale
s'est rnontree assez sensible. L'insecte s'installe en C:olonies sur la face infé-
rieure de la feuille, sur la tige, l'inflorescence, l';pi, le cornet. Les plan-
tes jaunissent, se dessèchent et enfin finissent par mourir. Les plantes âgées
peuvent supporter l'attaque. En raison de la secrétion du miellat par les puce-
rons, des micro-organismes se developpement rapidement ce qui rend parfois lds
grains non-consommables0 De plus, cet insecte est vecteur de plusieurs maladies
â viroses.
6
Les citadelles ne se manifestent pas dans les conditions actuelles
de cultures paysannes. Néanmoins, l'importance de l'attaque a et6 remarquée dans
les station de Bambey et Fanaye en oulture de contre saison. Larves et adultes
s'abritent a l'intérieur du cornet ou de la gaine foliaire. L'alimentation pro-
voque un jaunissement et le retard du développement du végetal. En cas d'atta-
que hâtive, les feuilles se tordent et la photosynthése est considérablement
reduite. L'insecte excrète le mi&-& qui peut favoriser le développement de
champignons : _
#' '
Plusieurs espkee de punaises attaquent le feuillage mais l'incidence
était toujours faible. Les larves et les adultes piquent les feuilles en injec-
tont une salive toxique p des tâches brunPtres se produisent (necrose) et les
organes SO fanent. PGndant la floraison et la maturation des grains, les punai-
ses sd cachant dans l'&pi et sucent la sève des grains laiteux et les organes 7,
floraux, Les grains montrent des deformations et rétrecissent ; la qualité de la
risolte est affectée, Leur presenoe et dégâts ont étfi remarqués dans les champs
paysans des régions de Diourbel et de Casamance (I-6 F infestation), En 1978,
ces insectes sont apparus en grand nombre en octobre - novembre à Bambay (45 7;
épis). La campacité de l'épi facilite leur hebergdrnent, telle la vsrietô CE 90.
V, ORTHOPTERES,
Le probleme de oriquets/sauterelles demeure toujours pour la
Casamance et le Stjnégsl Oriental ot( nous avons noté 3.7 7; de plantes attaqu6es
au maximum, avec une faible population d'une dizaine d'espèces, la plus im2ortan-
te étant Zonocerus variegatus,
VI, TRYSOIJOPTERES.
Les Thrips @aplothrips Spp) se rassemblent sur les feuilles à la fa-
ce inferieure prés de la nervure principale et sur les épis en floraison. L'in-
secte est trés actif et se déplace avec le corps un peu incliné ver le haut.
Les larves et les adultes piquent et sucent des tissus foliaires et organes flo-
raux. Leurs déjeGtiOns apparaissent sous forme de petites gouttelettes colorées.
VII. DERZAPTERES.
Les forficules (forficula
sont toujours présents dans
2~;s épis et le cornet (20 60 7:
une faible population.
L'insecte gratte la surface de 9 grains laiteux et rongent les Otzhmines. L'atta-
que sur le cornet donne parfois des striées rousses sur les feuilles.
VIII. HYKENOPTERES.
Juste aprés le semis9 certaines fourmis enlêvent les graines. Leur
action n'est pas négligeable pendant une periode prolon&e de la secheresse.
7
CONCLUSION
- - - - - - - - - -
Les observations entreprises pendant trois annees oonsecutives nous
ont permis d’examiner la situation des insectes nuisibles du sorgho en milieu
paysan et sur les stations de recherches g l’idsntifi=ation de ces espèces
etait un point important. Las conditions climatiques et les techniques oultura-
les jouent un rôle sur l’incidence des insectes. En gBn&ral, le semis tardif
est plus attaqué que le semis à la première pluie. L’introduction de varietes A
cycle différent dans le milieu paysan pourrait favoriser l’infestation de la
Cecidomyie. La varie-te locale congossane s’est montré susceptible à l’attaque
de la mouche du pied et des pucerons, alors que la va:riGté améliorée CE ÇO était
plus endommagee par la céeidomyie et les chenilles d’tzpis (notamment Eublemms),
Parfois, on note la présence d’un insecte sur la plan-te, mais le dé&t reste en
dessous du seuil economique.
Des Qtudes seront entrprlses pour determiner ces
seuils pour les principaux nuisibles,
Des ravageurs sporadiques envahissent la culture assez rapidement et
parfois ceci nous oblige à entreprendre un traitement chimique. Or les insecti-
cides peuvent donner les effets n&fastes sur les insectes utiles,
Il peut y avoir une coïncidence entre le stade nuisible de l’insecte
et le stade ph4nologique
favorable de la plante ; dans certains oas il serait
possible d’éviter cette coïncidence et ainsi de reduire les dé&ts. D’autre part,
si l’attaque se fait SUI‘ un organe de sorgho par plusieurs espèces à la fois9
il est difficile de distinguer la part qui revient à chacun ; l’élevage au labo-
ratoire devient un moyen pour priiciser les parts de di!gâts respectives.
La poursuite de cet inventaire pendant les prochaines annkes pourrait
deceler 1 t importance des nouvelles espèces en fonction. du changement du système
de production, Ceci nous permettra de fixer la priorote des études a mener dans
le domaine de lutte dans, les conditions paysannes.,
REI!tiRCIEUF2?TS
- L - - - - u - - - - -
Je tiens a exprimer mes sincères remerciements à PIPI, NDOYE et P131ZRARD9
Division d’Entomolo&e du CNR4 Bambey pour les suggestions qu’ils m’ont prodi-
queos dans la préparation de cette note,
REFWWVCES BIBLIO~RAPHIQUES
- - - r u e - - - - -
APPERT, J. - ‘t957 L Les parasites animaq des plantes cultivées
au Sbt5gal et au SOU@~ Français. Gouverne-
ment Général de 1'AfSique Oocidantale Fran-
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et au Soudan Français Gouvernement Gér&a1 de
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TAEGEAU 1 o Insectes observés comme nuisibles au sorgho pendant 1977 - 1979.
1
Famille
1
1
Période
!Importance !
Espece
!
Dégât
! d'activité
! actuelle !Remarques !
!
f
t
f
t
.
, LEPIDOPTERES;
r
I
!
f
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1
1
!
!
1
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?yralidae
Acsigona ignefusalis fi.lmps. i peu de dégât feuillage, alimentation
1
f
!
août - nov. t
IM
!
192
des derniers stades à l'intérieur de la!
1
r
f
!
!
1
tige résultant en coeur mort, verse?
!
1
!
!
!
épis sans grains.
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!
1
:
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i
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Eldana sacoharina Wlk.
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août - nov. f
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1
Marasmia trapeealis Gh.
1 feuilles coupées et roulées par les
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Sept - nov. !
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1.
t
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1
larves.
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f
Joctuidae
Spodoptera exigua Hh,
1
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feuilles d&orées par les larves, sur- i
Juil - sept. r
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1
1
tout du cornet et des jeunes plants.
f
t
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f
f
i
1
:
Spodoptera exempta KLk.
1
0
11
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Spodoptera littoralis Boisd. f
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:
Bdythimna (?) separata Wlk.
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1
feuilles dévorées par les larves
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Juil - sept. f
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3
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1
1
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Mvthimna loreyi Dup.
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1
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Juil - sept !
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peu de dégât feuillage, alimentation
!
Sept - nov. !
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sur la moelle de la tige par les larves!
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provoquant le coeur mort, épis sans
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grains, verse.
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Sesamia calamistis Hmps,
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Sesamia oretica Led.
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Heliothis armigera Hbn.
t alimentation des larves :,ur les graines! mi sept-d&. i
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! en maturation
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Heliothis fletoheri Hardw. 1
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Eublemma ga.yneri Roths.
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Sept - déc. !
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Acctiidae
r Amsaota molcneyi Drc,
1 Alimentation des larves sur le feuilla-1
Juil - sept,l
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1 ge, défoliation compl&te des jeunes
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Celama pumila Snell.
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1 défoliation
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Juil - sept !
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Creatonotus leilcanioides H$t,,
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Momphïdae
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Pyroderces simplex Vsm.
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Nymphalidae
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Charaxes $asius
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-epijasius
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! alimentation des larves jur le feuilla-i
août - sept !
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t
792
Reichë-
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I
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Hesperidae
Pelopidas mathias F.
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-1' -
1
II
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i
192
I
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1
f
Lymantrii,.d,ae
Eugsoctis
- : p ? dwviti grnb,! défoliation et I~alimen~ Ation sur les !
Sept - f?ov, !
IN
f
4
! gra-*ns en maturation
r
1
,
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1.
;
Zelechiidae
s SitotroE cere?leLla Oliv.
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1 alimentation des larves -3ur les graines!
nov - déc* 1
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i
1
:
! presque mûrs
t
1
t
1
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1
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1
2
I. DIPTERES
1
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1
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I
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lécidomyiidae
1 .Contarinia sorghicola Coq.
! destruction de lso..-aire par la larve
1
sept - nov, 1
AI
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2
7
!
1 résultat en épis avortés
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!
1
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I
;
:hloropidae
;
1:
Elaohiptereicus abessynicus 1 Larves restent en association avec
r
Juil - sept f
I N
1
2
1.
Bsok.
t Atherigona et s'alimentent dans leaeury
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f
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! dea plantule
1
5
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1
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1
1
I Scoliophthalmus micantipen- : Larves restent en association avec
Juil - sept i
IN
!
3
t
Atherigona et s'alimentent dans le CO~U$
1
!
1 nis Dud,
! de la plantule
1
!
1
1
1
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-1' -
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1
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t Anatrichus erinaceus Loew. i
1
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Ï
Metopostigma tenuiseta Loew. !
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probablement nécx@zge!
!
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I
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!
Diopsidae
1 Diopsis collaris Vest.
I Larves minent les tiges9 peroent le
Août - sept !
IN
!
1
!
1
coeur
!
!
!
1
Muscidae
f Atherigona socoata Rond.
! Larves coupent le coeur de plantule,
Juin - sept i
I M
Ï
!
1 feuilles se dessèchent, coeur-mort se
1
!
!
1 produit.
!
!
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1
1
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1 Atherigona ponti Deem,
Ï
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1
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1
! Atherigona tomentigera Emd. *
-1’ -
1)
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1
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1
1
Atherigona lineata Adam.
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1
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1
1 Atherigona orientalis Soh. i
II
1
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1
1
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! A&h.eri~na humeral~s W-sd- f
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1 Atheriaona rubricornis Steiihl
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1
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1
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1
.
Atherigona hyalipennis Emd. '
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1
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II. COLEOPTERES;
1
1
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1
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1
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Meloidae
i Cylindrothorax xestermanni
i Adultes se nourrissent des étamines et i
Sept - nov f
I M
i
2
i
creusent les grains laiteux, remplissa-!
1
1
1
1
1
1
ge d'epis affecté.
1
1
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1 Cylindrothorax melanocephalusj Adultes se nourrissent des etamines et !
sept - nov 1
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creusent les grains laiteux, remplissa-J
1
f
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1 ge d'épis affecté.
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1
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I Mylabris holosericea Kl.
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1 Psalydolytta flavicornis Mkl{
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1 Psalydolytta fusca Oliv.
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! Mylabris pallipes Oliv.
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I Coryna argenteata F.
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Coryna
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2 Decoapotoma affinis Oliv. i
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II
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1
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1 Cyaneolytta maculifroms Mk1.f
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1
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1 Psalydnlytta substs~ata LE+;
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1
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1
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rysomelidae
: Lema planifrons 3s.
Larves rongent le parenchyme des jeunes i août-mi oct, J
IN
!
1,2 J
1
I feuilles
!
1
1
1
1
1
I
1
1 Haltica tibialis Cast.
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11
f
IN
f
1,2 J
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1
1
1
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1
lyridae
1 Melyris abdominalis F.
1 Adultes se nourrissent des étamines
:
Sept - nov J
IN
1
2
1
des fleurs.
1
1
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f
f
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arabaeidae
t Anomala senegalensis Bl.
t adultes d6voren-t des fleurs et parfois J
oot - nov. :
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1
2
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1
! oreusent des grains en développement. 1
1
t
1
!
1
1
f
f Paohnoda interrppts Oliv.
!
(1
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oct - déo. J
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1,2
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1
1
1 Pachnoda oordata Dru.
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1
112 f
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1
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1
f Pachnoda marginata Dru.
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.
7,2 f
1
Sept - nov. !
IIJI
f Sohizonycha africana Cast.
f adultes dévorent des fleurs et parfois
creusent des grains en développement.
!
f
4
f
1
.
1
1
t
r
t
nyptia reflexa
1 adultes dévorent les fleurs
1
Sept - Oct. !
1
4
f
1
IN
!
1
1
Nitidulidae
1 Carpophilus dimidiatus F. f adultes occasionnent le dégât sur les 1
Sept - nov. f
IN
!
2
f
1
grains mûrs et en développement
f
!
1
1
!
1
1
f
I
1
Carpophilus hemipterus L, f
<1
!
II
1
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2
1
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f
!
Zuroulionidae
1 Alcides interruptus Bch.
adultes rongent des grains encore in-
Août - sept 1
IN
1
1,2
1
t oomplétement mûrs
f
I
f
1
1
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1 Hnrlrnmprus
--_-- _ -_-.- -.L s~itn~iu~: Oliu, !
II
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1
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1
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1
1
1
1
1
Elattocerus senegalensis H&i rongeur de tige, gallerie à la base de
II
i
IN
r
1,2
1
:
plante
1
1
1
1
1
r
1
Dermestidae
1 Attagenus postfasciatus Pic.1 Insectes se trouvent dans l'épi, atta-
oct - nov. 1
IN
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3
1
! quent les grains dûrs
1
1
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1
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1
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1
1
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K. HEMIPTERES ;
1
1
1
1
1
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1
1
1
Aphibidae
f Bhopalosiphum maidis Fit.
f Succion de la sève des jeunes feuilles f
Août - sept !
AI
1
1,2 1
1
et du cornet, jaunissement et déchesse-1
I
1
5
1 ment des feuilles
f
1
1
f
I
f
1
1
ficadellidae
! Neolimmus aegtvpticus Mats. f
11
!
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1
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3
1
1
1
1
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1
f Exitianus taeniaticeps Kirs.f
II
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1
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1
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Hecalus spe
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3
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1
f
?yrrhocoridae
i Dgsderous superstitiosus F. 1 suceur des organes floraux et des
1
Août - oct, 1
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1
112
1
1
I grains laiteux.
1
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1
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1
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1
phrophoridae
Poophilus sp;
1
1
i
I
insecte secrete un liquide écumeux en
r
1
Août - oct. f
!
IN
2
1
1
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. forme de crachement et reste caché sur I
1
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1
t
i les feuilles.
1
!
!
Cercopidae
!
1
Il
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1
1
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1 Locris rubra Fb.
1
1
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1
192
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Scutelleridae I Callides signata F.
1
I
1
i suceur des grains laiteux
Août
1
- nov. ,.
IN
1
3
1
1
Pentatomidae I Acrosternum heeqeri Fieb.
1
'mi-août -
1
!
sept .
1
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1
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1
1. Aorosternum sp.
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1 Agonoscelis versciqolor F.
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Sept - oct
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1
! Agonoscelis haroldi Begr.
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1 Baonoscelis pubescens Thunb.;
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1 Agonoscelis erosa Westw.
1
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1
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1
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1
! Diploxy s acanthura West,
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2
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Sept - nov.
i
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1
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1
1
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1 Diploxys :!.punctata A. et S.
II
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1
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1
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1
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i Diploxy s floReri Dist,
!
II
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1
4
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1
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1
f Nezara viridula F,
!
I insecte suce la sève des feuilles et
mi-août-sept
IM
:
!
!
192
t
1
I parfois des grains laiteux.
1
1
1
1
! Nezara
:
1
Prunasis Dal.
1
Ii
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1
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192
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i
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: Aspavia armigera FS
1
II
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1
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1
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Sept - nov*
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192
I
:
I
1
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1
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! Phyllooephala senepalensis r
Ii
11
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2
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1
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1
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! Carbula recurva Dist,
:
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1
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f Catontops stylifer Kr,
! défoliation pendant tous les stades
!
Sept - nov.
1
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!
! du développement de la plante
f
1
1
1
!
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1
1
1
f Morphacris fasoiata Th.
1
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1 Sept..- oct
f
IM
1
2
!
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1
1
1
1
! Chrotogonus senegalensis Kr. 1
tt
! Août - sept !
IN
f
2
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I
1
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i Caloptenopsis voltaensis Sj.!
0
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Sept oct
-
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1
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1
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!
1
I Acrida bicolor Thunb.
1
1
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1
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1
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1
1
1
1 Trilophidia repl.&a
!
Nalk.
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1
1 Heteracris sp.
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1
3
1
1
1
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1
i-rgomorphidae ! Pyra;omorpha sp.
!
Il
IN
4
1
1
1
I
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1 Zonocerus variagatus L.
1 mi-août - oct
1.
bal
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1,2
1
1
1
1
1
.
1
i
:.THYSAWPTE3ES;
i
;
;
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;
1
1
1
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1
ilaeothripidae ! Haplothrips sorghicola Bag ?? : fructification affectée
1
Sept - nov
f
IM
f
112
f
1
.
1
.
! Haplothrips ganglbaueri Sch.1
Il
1
11
1
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1
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1
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1
t
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1
1
3. DERLWTERES!
t
;
;
;
;
1
1
gorfioulidae
1 Forfioula senegalensis Sew. !
insecte se cache dans l'apex et lrépi,!
Août - oct
f
IM
I
1,2
f
1
! dévore les étamines et creuse les
1
f
1
i
1
1
grains laiteux.
1
1
1
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1
1
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1
'III. HMEN*&
f
1
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t
!
1
!
i
Fordioidae
f Messor barbatus L.
I enlèvement des graines semées, parfois ! Juin - juil. t
IM
i
2
I
f dégât au ool6optile.
!
1
1
!
f
:
t
f
Légende : AI = assez important
IM = importance modérée
IN = importance négligeable
1
= nuisible aux mil, sorgho et maïs d'aprés APPERT (1957)
2
= nuisible aux mil, sorgho et maïs d'aprés RISBEC (7950)
3 = nouvelle espèce au Sénégal
4
= espèces polyphages ou observés sur d'autres cultures que mil, sorgho et maïs (d'aprés APPERT et RISBEC).
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1
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Li-
PRIXATURE
IXV~AIRE DES INSECPES MJISIBLl3S
DU SORGHO AU SBNEGAL
R. T. GAHUK@.R
DECZXBRE 1980
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A. >
Centre National dce Recherches Agronomiques
(C,N.R.A), Bambey, Sénegal
INVENTAIRE DES IN$ECTES WJISIBLES
DU SORGHO AU SENEGAL
1, DONNEES CULTURALES :
Le Sorgho ou gros mil (Sor hum bicolor (L.) Moench) occupe une place
importante parmi les cultures
+
vivrleres a
Sénégal et constitue une base impor-
tante de l'alimentation. Les tiges sont utilisées dans la confeotion des olÔtu-
res et des toîts des maison paysannes, En 1976 - 19779 la production globale
de mil et de soagho etait de l'ordre de 507.000 tonnes sur une superficie de
946.461 hectares, soit un rendement moyen de 534 kg/ha (rapport DGFA, 1979).
\\
La culture est Pratiqu&e pendapt la saison des pluies de 4-5 mois
dans les principales zones suivantes, où la pluviométrie varie entre 600 et
1400 mm (figure 1) 8
10) Casamanoe et Sud du Sénéga) Oriental I
f
Le Sorgho, le mil et le mars sont les cultures les plus importan-
tes aprés le riz.
29 Sud Sine-Saloum et Centre 4u Schégal Oriental t
Le Sorghlo et le mil sont les ceréales principales.
Y> Centre 8, t
La culture du sorgho est prédominante sur les terrains plus argi-
leux. Associée au mil, elle est secondaire dans les bas fonds.
LEo) Nord t
Dans la vallée du Fleuve Sdnégal, la culture est limitée autour
des villages. Il est à remarquer que dans le nord du payst le sorgho est cultiv6
en culture décrue (variétés photosensibles) ou en culture irriguée (pendant l'hi-
vernage avec l'irrigation d'appoint), en désaison (octobre-janvier) et en contre
saison (février-mai) en irrigation totale.
Selon les besoins familiaux et la disponibilité du terraiin, le sorgho
est retenu soit en monoculture soit en association avec l'arachide ou le niébé.
Le semis est effectué, normalement derrière l'arachide, aprés les premières pluies.
La densité varie entre .4000 et 10000 paquets par hectare (4-5 grains par poquet)
en fonction du système de culture 8 pure ou associée, En milieu paysany la rota-
tion (sorgho-arachide/niébé-sorgho) est peu pratiquée.
.
Les varietes traditionnelles de sorgho different selon la région ;
congossane (Centre Sénégal) Vende (Centre Sud), Tine (Sud-Casamance). Elles
sont toutes d'une hauteur moyenne de 3 mktres avec les epis lâches et un cycle
de 120 - 130 jours.
II. PHENOLOGIE DU SORGk& t
Pour les variëtés qui ont ét6 semées dans les essais, on peut établir
le schéma suivant pour définir les stades phénologiques du sorgho.
!
1
!
Variété!
1
!
I Stade i
Garacteres
1 Locale !
Varietés ameliorées !
!
I
!!
ICongossanj
CE po ;
51-69 ; MD 1056 ;
1
1
1
1
I
1
!
1 Levée
lapparition du coléoptile à 1
4-5 j. !
5-7 j. 1
5-6 j.!
5-6 j.i
!
!Surface du sol
!
!
!
!
1
1
!
!
!
!
!
1
! Plantule 13 - 5 feuilles
! 15-253.
1 15-2Oj.
!
15-25j.3
15-2Oj.l
!
!!
1
1
!
!
f
! Montaison 18 feuilles, initiation ou
!
!
!
!
Idifférenciation du point de ? 60-8Oj. ! 45-603. !
50-703.1
45-6Oj.f
!
!croissanoe.
!
!
I
I
1
1
1
!
1
1
!
!
! Floraison Ifin dt610hgation de tige,
I PO-iOOj.! 60-65j. ! TO-809.1 65-803.1
!
Ipanicule sort de la feuille !
1
!
1
f
!
Iétandard.
1
1
1
i
i
!
!
!
!
!
1
1
! Grains lai4
!
!
! teux
!
f 105-115j! 75-e5 j.if 850953.;
80-Wj.f
!
I
!
!
1
1
! Grains !
!
1
!
1
i
! diirs
Imaturité physiologique
1 1200IjOj!
90-95 j.! 115-12531
IOO-IlOj!
!
!
1
!
1
!
1
III. PROBLEKES EXTOr.:OLOGI&JES t
Au Sénégal et au Mali9 RISBEC (1950) et APPERT (1957) avaient étudié
l'ensemble des insecte:s nuisibles du sortiho, du mil et du maïs. COUTIN (1970) a
Etudié la biologie de la cecidomyie du sorgho au Sénegal. Avec le changement de
l'agroécosystème 9 il est possible que de nouvelles espèces soient introduites et
que quelques unes deviennent plus importwtes.
Dans oet article, nous traitons de
l'incidence et de l'importance actuelle d&s insectes sur les variétes locales et
ameliorées du sorgho cultivées dans les différentes régions du Sénegal. L'inven-
taire a éte effectué pendant trois années' successives (1977 - 1978 -- 1979).
METHODOLQGIE
-------CI-
I. INVENTAIRE I
Des prospections fréquentes ont été effectuées dans les champs pay-
sans et dans les parcelles expérimentales des centres de recherches, pour iden-
tifier les insectes nuisibles. Cette enquête a éte complétée par des contacts
avec le personnel des sociétês de developpement et les cultivateurs, dans les
différentes r&ions.
II. ESS;\\IS SPECIFI.'UES
%
c
Les essais ;sont bases sur 3 variétés améliorêes (CE 90r 51-69 etNI?
1056) et une variété traditionnelle (Congossane) implantées avec 2 dates de semis
dans les stations de Bambey, et Nioro-du-iRip en 1977,, 1978 et 1979 i; de Séfa en
1978 et 1979. La pluviométrie est donnée dans la figure 2. Le semis a éte effec-
traé en poquets â l'écartement de 80 cm entre lignes et 40 cm entre plantes (cha-
que parcelle mésurait de 500 à 2000 m2). L'engrais EPK (lOt2ls21) à la dose de
150 kg/ha a été épandu avant le semis. Le premier apport d'urée à 50 kg/ha a été
don& au démariage et 3-e deuxième à 50 kg/ha au stade montaison,
Chaque paroelle était divisée en 5 sous-paraelles. La notation a por-
té sur 100 plantes choisies au hasard dans chaque sous-parcelle, sur le dégât et
l'incidence de tous les insectes rencontr&s, et cela toutes les deux semaines de
la levée ?J, la récolte. Pour la Cécidomyie, 60 épis par sous-parcelle ont été exa-
minés à la floraison et 5 êpillets de 10 & 20 épis (soit 50 à 100 êpillets) ont
subis le test de l'écrasement 10 jours plus tard pour déterminer le taux d'infes-
tation, Une semaine avant la récolte, l'incidence des chenilles de l*épz ; des
forfioules et des punaises a été notée, Les observations ont été complétées par
l'élevage des insectes au laboratoire 9 par la dissection des tiges ou épis et
par la capture des insectes aux piè,es lumineux installés au CJJRA de Bambey.
Les insectes ont été identifiés par la Division d'Entomolo&e de
1'IFAXf à Dakar, et par le British Museum du Commonwealth Institute o:f Entomology
à Londres.
RESULTATS ET DISCUSSION
Les espèces appartenant au 34 familles des 8 ordres d'insectes oonsi-
dérés comme nuisibles sont répertoriés dans le tableau 1. Le graphique 3 montre
les différents stades phénologiques de la plante qui peuvent être attaquas par
les principaux insectes,, L'infestation moyenne 9 pour deux dates de semis, pour
les principaux ravageurs est donnée dans les fisuses 4,5 et 6 et ceci sur deux
variétés,
1. LEPIDOPTERES :
Un grand nombre d'espèces de cet ordre d'insectes attaquent le sorgho $
elles pourraient être classifiées selon les organes endommagés I les foreurs de
la tige, les défoliateurs, les chenilles d'épi,
4
a) Foreurs de la te.
L'attaque des foreurs commence 5-6 semaines aprés la levée. Les jeu-
nes larves minent et se nourrissent sur les feuilles du cornet et la gaina fo-
liaire. Aprés le dérouIi.eEnt,
les feuilles montrent les trous allongés et parai-
lèles d'épiderme transparent, Pendant le développement avancé9 les larves pénè-.
trent dans la tige p parfois par la @ne foliaire ou l'entre-noeud. Quelques
especes du genre Sesamia entrent directement dans la tige des le d6but de l'évo-
-v
lution. La destruction de la moelle entrkve le flux de sève vers le haut et il
en résulte un desséchement des feuilles oentrales (coeurs morts), Elles y prepa-
rent la gallerie dans laquelle de nombreuses larves peuvent loger. La présenoe
des déjections et les trous sur les tiges sont caractéristiques de l'attaque,
La plante présente un tallage ou des tiges excessives au niveau des feuilles
inférieures qui produisent des epis non productifs. En cas d'attaque tardive, la
plante est êvidee compl&tement ; le bris des pôdoncules ou la verse de la plante
au niveau noeuds est souvent observée.
On note une forte incidence dtAcigona ignefusalis et Sesamia Spp sur
le mil dans toutes les régions9 alors que pour le scrgho9 la repartition géo-
graphique se limite en Casamance (10 $ de coeurs morts dans les champs paysans),
En culture associee les larves rnigrent sur le sorgho, quand les tiges du mil se
dessêchessent. Le sorgho est rarement attaqué par Eldana saccharina.
-
-
b) Défoliateurs.
Les chenilles légionnaires três voraces se nourrissent pendant tout
le développement, sur le feuillage en laissant la nervure principale. Ceci en-
trave l'activité photosynthètique et retarde la croissance végétative de la plan-
te. Les larves d'knsacta restent en groupes durant les premiers stades et mi-
-
1
grent ensuite d'une plante à l'autre. Ce ravageur se présente chaque annee au
debut de la campagne.
L'incidence maximum de 1-l $ a été enregistrée dans les champs pay-
sans de Diourbel et à la station de Bambey. C'est en 1978 que la noctuelle
BliuthimQ s'est ,zanifestée fortement (30-50 F infestation) dans les régions de
Sine -Saloum,du Sênegal Oriental et de Diourbel. Ceci est dû à la pluie suivie
d'une sécheresse prolongée. Leur dégât se caractérise par des dejeo-tions ver-
dâtres sur les organes d&ores. Le plus souvent, elles s'abritent dans le cor-
net et parfois attaquent les epis au stade laiteux. La première géneration de
Spodoptera coïncide généralement a la 1evQe du sorgho, Les larves polyphages
coupent les plantules au niveau sol qui finissent par mourir. A Bambey, durant la
la campagne 1977, on a observ6 '100 $ infestation dans certaines parcelles avec
une population de 3-4 larves par plantule.
A la montaison, les larves d'Epproctis ont attaqué le feuillage de
10 T des plantes aux stations de Nioro-du-Rip et Séfa. Ces chenilles creusent
également la surface des grains laiteux ; alors que les larves de Xarasmia ron-
gent le parenchyme des feuilles et enroulent les bords de la feuille avec des
soies.
c) Chenilles d'epî.
Les larves d'Heliothisp Eublemma et Pyroderces se trouvent dans les
épis dont 1.es grains sont encore tendres. Les chenilles"de Sitotroga attaquent
les grains mûrs qu'elles dévorent totalement ou partiellement 4 un épi peut en
hèberga2 à 6 larves qui laissent des déjections blanchâtres ou verdâtres atta-
chées aux epillets. Dans les champs paysans9 l'infestation était né,sligeable
par rapport à la situation dans les stations (5-8 '$ épis attaquée), Il semble
que les epis compacts sont favorables à la multiplication de ces insectes.
II, DIPTERES.
La mouche du pied (Atheri ona Foccata) s'a,vère être un ravageur habi-
-----%8
tuel. Normalement, l'attaque commence
jours aprés la levée et perdure jusqu'â
4-6 semaines. Cet insecte est présent dans toutes les régions jr en Casamance, il
fut not6 une incidence de 15-21 $, alors que sur les essais en stations dans
cette région le taux n'etait que de 7 7:. L'insecte se multiplie aprés la premiè-
re pluie et attaque fortement les semis tardifs comme ce fut la cas en 1979 dans
les rigions de Diourbel , du S&négal Oriental et du Fleuve 06 on a note 20-42 $
plantes attaquées.
Le degat est dû & la jeune larve qui pénètre dans le coeur où elle
s'alimente des tissus foliaires qu'elle coupe transversalement ; par la suite
aile s'alimente de la pourriture qui en résulte. Les feuilles centrales se des-
sécha ment 9 elles peuvent être retirées facilement 9 c'est le coeur mort qui dé-
gage une odeur desagréable. En cas d'attaque tardive, un tallage auxl&ire, SS de-
veloppe et la plante donne des épis non productifs. Le tallage Zst aussi attaqué.
La variété congossane $est montree plus sensible a l'attaque que la CE 90. On
observe parfois les larves de chloropides ;ians les coeurs morts.
Le deuxième diptère ravageur eut la oécidomyie (Contarinia sorghicola)
dont l'action s'est révelée assez nuisible, Les larves vivent aux dépend des
ovaires, ce qui provoque un avortement partiel ou complet des kpis qki. apparais-
sent aplatis et presque vides. Generalement un grain hobèrge une seule larve.
Pendant la matinée, ces petites mouches rcwes volent sur les epis en floraison.
Si l'on Ecrase le grain attaqué, une goutte de liquide rouge en sort qui est le
contenu de la larve ou de la pupe vivante. De même, on note & la récclte, les
exuvies des pupes â lfex.trémité des glumes. L'activite de cet insecte est favo-
ri& par la continuité de la floraison des épis. C'est le cas des stations où
les varidtes à cyoles végétatifs différents sont expirimentees. Alors que les
paysans ne cultivent qu'une seule variéte dans la region. L'introduction des va-
rietes de cycle court pourrait donc aAgraver la situation actuelle. A Bambey, une
incidence sur l*kpi de l'ordre de 22-86 y, a é-t& notee ; â Sefa elle fut ~OS
importante en 1979 (62 7: epis attaques des varietés tardives par contre 8 9~
l'année precédente,
III. COLEOPTERES.
Plusieurs especes de coléoptères sont nuisi'bles au sorgho. Ceux qui
attaquent les tpis sont fréquents 8 tels que Cantharides et mylabres* Leur po-
pulation 6tait assez fai'ble (2-11 $ infestation) dans toutes les régions. Les
adultes devorent les étamines et les pétales et parfois creusent les grains en-
core tendres.
IV. HEIQPTERES.
Ce sont les insectes suceurs de la sève des organes de la plante.
Parmi eux, les pucerons (Rhopalosiphum m.>idfs) deviennent un ravageur important
aussi bien au niveau paysan duten station de recherches, surtout pendant une
s&heressz de longue duriie, L'incidence était plus attentuée (10-4.1 $) dans les
régions du S&&gal Oriental, de Diourbel et de la Casamance où la variété looale
s'est rnontree assez sensible. L'insecte s'installe en C:olonies sur la face infé-
rieure de la feuille, sur la tige, l'inflorescence, l';pi, le cornet. Les plan-
tes jaunissent, se dessèchent et enfin finissent par mourir. Les plantes âgées
peuvent supporter l'attaque. En raison de la secrétion du miellat par les puce-
rons, des micro-organismes se developpement rapidement ce qui rend parfois lds
grains non-consommables0 De plus, cet insecte est vecteur de plusieurs maladies
â viroses.
6
Les citadelles ne se manifestent pas dans les conditions actuelles
de cultures paysannes. Néanmoins, l'importance de l'attaque a et6 remarquée dans
les station de Bambey et Fanaye en oulture de contre saison. Larves et adultes
s'abritent a l'intérieur du cornet ou de la gaine foliaire. L'alimentation pro-
voque un jaunissement et le retard du développement du végetal. En cas d'atta-
que hâtive, les feuilles se tordent et la photosynthése est considérablement
reduite. L'insecte excrète le mi&-& qui peut favoriser le développement de
champignons : _
#' '
Plusieurs espkee de punaises attaquent le feuillage mais l'incidence
était toujours faible. Les larves et les adultes piquent les feuilles en injec-
tont une salive toxique p des tâches brunPtres se produisent (necrose) et les
organes SO fanent. PGndant la floraison et la maturation des grains, les punai-
ses sd cachant dans l'&pi et sucent la sève des grains laiteux et les organes 7,
floraux, Les grains montrent des deformations et rétrecissent ; la qualité de la
risolte est affectée, Leur presenoe et dégâts ont étfi remarqués dans les champs
paysans des régions de Diourbel et de Casamance (I-6 F infestation), En 1978,
ces insectes sont apparus en grand nombre en octobre - novembre à Bambay (45 7;
épis). La campacité de l'épi facilite leur hebergdrnent, telle la vsrietô CE 90.
V, ORTHOPTERES,
Le probleme de oriquets/sauterelles demeure toujours pour la
Casamance et le Stjnégsl Oriental ot( nous avons noté 3.7 7; de plantes attaqu6es
au maximum, avec une faible population d'une dizaine d'espèces, la plus im2ortan-
te étant Zonocerus variegatus,
VI, TRYSOIJOPTERES.
Les Thrips @aplothrips Spp) se rassemblent sur les feuilles à la fa-
ce inferieure prés de la nervure principale et sur les épis en floraison. L'in-
secte est trés actif et se déplace avec le corps un peu incliné ver le haut.
Les larves et les adultes piquent et sucent des tissus foliaires et organes flo-
raux. Leurs déjeGtiOns apparaissent sous forme de petites gouttelettes colorées.
VII. DERZAPTERES.
Les forficules (forficula
sont toujours présents dans
2~;s épis et le cornet (20 60 7:
une faible population.
L'insecte gratte la surface de 9 grains laiteux et rongent les Otzhmines. L'atta-
que sur le cornet donne parfois des striées rousses sur les feuilles.
VIII. HYKENOPTERES.
Juste aprés le semis9 certaines fourmis enlêvent les graines. Leur
action n'est pas négligeable pendant une periode prolon&e de la secheresse.
7
CONCLUSION
- - - - - - - - - -
Les observations entreprises pendant trois annees oonsecutives nous
ont permis d’examiner la situation des insectes nuisibles du sorgho en milieu
paysan et sur les stations de recherches g l’idsntifi=ation de ces espèces
etait un point important. Las conditions climatiques et les techniques oultura-
les jouent un rôle sur l’incidence des insectes. En gBn&ral, le semis tardif
est plus attaqué que le semis à la première pluie. L’introduction de varietes A
cycle différent dans le milieu paysan pourrait favoriser l’infestation de la
Cecidomyie. La varie-te locale congossane s’est montré susceptible à l’attaque
de la mouche du pied et des pucerons, alors que la va:riGté améliorée CE ÇO était
plus endommagee par la céeidomyie et les chenilles d’tzpis (notamment Eublemms),
Parfois, on note la présence d’un insecte sur la plan-te, mais le dé&t reste en
dessous du seuil economique.
Des Qtudes seront entrprlses pour determiner ces
seuils pour les principaux nuisibles,
Des ravageurs sporadiques envahissent la culture assez rapidement et
parfois ceci nous oblige à entreprendre un traitement chimique. Or les insecti-
cides peuvent donner les effets n&fastes sur les insectes utiles,
Il peut y avoir une coïncidence entre le stade nuisible de l’insecte
et le stade ph4nologique
favorable de la plante ; dans certains oas il serait
possible d’éviter cette coïncidence et ainsi de reduire les dé&ts. D’autre part,
si l’attaque se fait SUI‘ un organe de sorgho par plusieurs espèces à la fois9
il est difficile de distinguer la part qui revient à chacun ; l’élevage au labo-
ratoire devient un moyen pour priiciser les parts de di!gâts respectives.
La poursuite de cet inventaire pendant les prochaines annkes pourrait
deceler 1 t importance des nouvelles espèces en fonction. du changement du système
de production, Ceci nous permettra de fixer la priorote des études a mener dans
le domaine de lutte dans, les conditions paysannes.,
REI!tiRCIEUF2?TS
- L - - - - u - - - - -
Je tiens a exprimer mes sincères remerciements à PIPI, NDOYE et P131ZRARD9
Division d’Entomolo&e du CNR4 Bambey pour les suggestions qu’ils m’ont prodi-
queos dans la préparation de cette note,
REFWWVCES BIBLIO~RAPHIQUES
- - - r u e - - - - -
APPERT, J. - ‘t957 L Les parasites animaq des plantes cultivées
au Sbt5gal et au SOU@~ Français. Gouverne-
ment Général de 1'AfSique Oocidantale Fran-
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+zaismL L m $S!jp+ La faune entomologique des cultures au Séndgal
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TAEGEAU 1 o Insectes observés comme nuisibles au sorgho pendant 1977 - 1979.
1
Famille
1
1
Période
!Importance !
Espece
!
Dégât
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! actuelle !Remarques !
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1 Cyaneolytta maculifroms Mk1.f
tt
I
Il
IN
1
f
!
3
f
1 Psalydnlytta substs~ata LE+;
n
.
.
f
lt
I N
1
3
f
1
f
rysomelidae
: Lema planifrons 3s.
Larves rongent le parenchyme des jeunes i août-mi oct, J
IN
!
1,2 J
1
I feuilles
!
1
1
1
1
1
I
1
1 Haltica tibialis Cast.
I
$9
I
11
f
IN
f
1,2 J
t
1
1
1
t
1
lyridae
1 Melyris abdominalis F.
1 Adultes se nourrissent des étamines
:
Sept - nov J
IN
1
2
1
des fleurs.
1
1
r
f
f
f
r
arabaeidae
t Anomala senegalensis Bl.
t adultes d6voren-t des fleurs et parfois J
oot - nov. :
IN
1
2
I
1
! oreusent des grains en développement. 1
1
t
1
!
1
1
f
f Paohnoda interrppts Oliv.
!
(1
!
oct - déo. J
IN
f
1,2
J
f
1
!
1
1
1 Pachnoda oordata Dru.
r
Il
!
11
i
I N
1
112 f
I
!
1
!
1
f Pachnoda marginata Dru.
tf
IN
r
I
I'
f
.
7,2 f
1
Sept - nov. !
IIJI
f Sohizonycha africana Cast.
f adultes dévorent des fleurs et parfois
creusent des grains en développement.
!
f
4
f
1
.
1
1
t
r
t
nyptia reflexa
1 adultes dévorent les fleurs
1
Sept - Oct. !
1
4
f
1
IN
!
1
1
Nitidulidae
1 Carpophilus dimidiatus F. f adultes occasionnent le dégât sur les 1
Sept - nov. f
IN
!
2
f
1
grains mûrs et en développement
f
!
1
1
!
1
1
f
I
1
Carpophilus hemipterus L, f
<1
!
II
1
IN
2
1
i
!
!
f
!
Zuroulionidae
1 Alcides interruptus Bch.
adultes rongent des grains encore in-
Août - sept 1
IN
1
1,2
1
t oomplétement mûrs
f
I
f
1
1
r
t
1 Hnrlrnmprus
--_-- _ -_-.- -.L s~itn~iu~: Oliu, !
II
Il
1
IN
1
?;2
1
1
1
1
1
Elattocerus senegalensis H&i rongeur de tige, gallerie à la base de
II
i
IN
r
1,2
1
:
plante
1
1
1
1
1
r
1
Dermestidae
1 Attagenus postfasciatus Pic.1 Insectes se trouvent dans l'épi, atta-
oct - nov. 1
IN
i
3
1
! quent les grains dûrs
1
1
t
1
f
!
1
f
t
t
t
1
1
!
K. HEMIPTERES ;
1
1
1
1
1
!
f
1
1
1
Aphibidae
f Bhopalosiphum maidis Fit.
f Succion de la sève des jeunes feuilles f
Août - sept !
AI
1
1,2 1
1
et du cornet, jaunissement et déchesse-1
I
1
5
1 ment des feuilles
f
1
1
f
I
f
1
1
ficadellidae
! Neolimmus aegtvpticus Mats. f
11
!
If
1
n.!?
t
3
1
1
1
1
t
1
f Exitianus taeniaticeps Kirs.f
II
r
Il
1
IN
f
3
t
i
1
s
f
1
Il
Hecalus spe
*t
IN
!
3
f
f
1
f
?yrrhocoridae
i Dgsderous superstitiosus F. 1 suceur des organes floraux et des
1
Août - oct, 1
IN
1
112
1
1
I grains laiteux.
1
f
1
t
f
1
I
i
!
!
f
1
!
!
1
1
1
!
1
i
!
1
1
phrophoridae
Poophilus sp;
1
1
i
I
insecte secrete un liquide écumeux en
r
1
Août - oct. f
!
IN
2
1
1
!
. forme de crachement et reste caché sur I
1
!
1
t
i les feuilles.
1
!
!
Cercopidae
!
1
Il
t1
1
1
!
1 Locris rubra Fb.
1
1
IN
1
192
t
t
Scutelleridae I Callides signata F.
1
I
1
i suceur des grains laiteux
Août
1
- nov. ,.
IN
1
3
1
1
Pentatomidae I Acrosternum heeqeri Fieb.
1
'mi-août -
1
!
sept .
1
IN
3
1
1
!
;
i
1
1. Aorosternum sp.
$1
IN
3
1
1
1
1
f
!
t
1 Agonoscelis versciqolor F.
Il
Ii2
1
Sept - oct
i
IN
i
1
1
tt
!
1
1
! Agonoscelis haroldi Begr.
II
f
IN
1
1
3
f
!
t
f
1
f
1 Baonoscelis pubescens Thunb.;
Il
1
!
IN
1
3
f
1 Agonoscelis erosa Westw.
1
(1
1
I
1
f
IN
4
!
1
f
1
f
!
1
! Diploxy s acanthura West,
1f
2
i
Sept - nov.
i
IM
1
r
1
1
!
f
1 Diploxys :!.punctata A. et S.
II
II
f
1
2
f
IN
1
f
!
II
1
r
i Diploxy s floReri Dist,
!
II
f
IN
!
!
1
4
f
1
t
1
f Nezara viridula F,
!
I insecte suce la sève des feuilles et
mi-août-sept
IM
:
!
!
192
t
1
I parfois des grains laiteux.
1
1
1
1
! Nezara
:
1
Prunasis Dal.
1
Ii
II
1
IN
192
t
i
f
î
: Aspavia armigera FS
1
II
!
1
t
1
!
Sept - nov*
IN
f
192
I
:
I
1
I
1
f
! Phyllooephala senepalensis r
Ii
11
IN
2
Lapa
1
!
f
1
1
1
f
I
1
r
1
! Carbula recurva Dist,
:
:
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1
3
f
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1
!
!
I
f
f Catontops stylifer Kr,
! défoliation pendant tous les stades
!
Sept - nov.
1
IM
a .
;
!
! du développement de la plante
f
1
1
1
!
!
1
1
1
f Morphacris fasoiata Th.
1
u
1 Sept..- oct
f
IM
1
2
!
f
1
1
1
1
! Chrotogonus senegalensis Kr. 1
tt
! Août - sept !
IN
f
2
f
I
1
1
f
1
i Caloptenopsis voltaensis Sj.!
0
1
Sept oct
-
IN
1
2
1
!
!
1
I Acrida bicolor Thunb.
1
1
VI
IN
1
3
t
1
1
1
1
1
1 Trilophidia repl.&a
!
Nalk.
!
t:
IN
f
1
1
1
1
4
i
1
!
0
IN
f
3
1
1
I
!
1
1 Heteracris sp.
!
(9
IN
1
3
1
1
1
!
1
i-rgomorphidae ! Pyra;omorpha sp.
!
Il
IN
4
1
1
1
I
I
1 Zonocerus variagatus L.
1 mi-août - oct
1.
bal
,!
1,2
1
1
1
1
1
.
1
i
:.THYSAWPTE3ES;
i
;
;
;
;
1
1
1
1
1
ilaeothripidae ! Haplothrips sorghicola Bag ?? : fructification affectée
1
Sept - nov
f
IM
f
112
f
1
.
1
.
! Haplothrips ganglbaueri Sch.1
Il
1
11
1
IN
1
3
1
1
1
f
1
t
I
1
1
3. DERLWTERES!
t
;
;
;
;
1
1
gorfioulidae
1 Forfioula senegalensis Sew. !
insecte se cache dans l'apex et lrépi,!
Août - oct
f
IM
I
1,2
f
1
! dévore les étamines et creuse les
1
f
1
i
1
1
grains laiteux.
1
1
1
t
1
1
1
1
1
1
1
r
f
1
1
1
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1
1
1
1
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1
'III. HMEN*&
f
1
f
f
f
t
!
1
!
i
Fordioidae
f Messor barbatus L.
I enlèvement des graines semées, parfois ! Juin - juil. t
IM
i
2
I
f dégât au ool6optile.
!
1
1
!
f
:
t
f
Légende : AI = assez important
IM = importance modérée
IN = importance négligeable
1
= nuisible aux mil, sorgho et maïs d'aprés APPERT (1957)
2
= nuisible aux mil, sorgho et maïs d'aprés RISBEC (7950)
3 = nouvelle espèce au Sénégal
4
= espèces polyphages ou observés sur d'autres cultures que mil, sorgho et maïs (d'aprés APPERT et RISBEC).
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