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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR
LES PRODUCTIONS VEGETALES
-.-
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
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- ,_I_ ._-_-__ -. - - ..- -. -.- ..-... ---- _._- .__.. “_ _
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SYNTHESE DES ACTIVITES DE RECHERCHE SUR LA PHYTOPATHOLOGIF
DU t4IL PENDANT TROIS ANtiEES
D=UMENT PRESENTE A LA REUNION
D'EVALUATION DI; PROGWulE MIL

INTRODUCTION
--.~
Le mil. est une des céreales les plus importantes en Afrique de l’Ouest
et aux Indes. Au Sénégal, sa culture occupe le 1/4 des surfaces cultivées et est
répartie dans pratiquement toutes les zônes climatiques du pays. Mais les rende-
ments en grains à 1 h e c t a r e r e s t e n t f a i b l e s . Parmi les causes de ce fzible rende-
ment, jl f a u t c i t e r les dkgâts causés par les maladies.
Au Sénéga , les trois principales maladies du mil sont le mildiou (Sclé-
rospora
.__.-_
-_ praminic0l.a
->
!Sac~.) Schroct),
le charbon (Tolyposporium
-
-
-
-
- penicil.lariae

Bref
--.---.
j
et 1 ‘ergot il’laviceps fusiformis Lov). Les autres maladies comme 1-a rouille, la py-
-
riculariose, les tâche,; zonées, etc.. . ne semblent causer que des dégâts limités.
C’est pour cette raison, lors de la reformulation du projet mil en 1982,
seules les recherches sur les trois principales maladies ont retenu notre attention.
Eu égard au bas niveau de productivité du mil en champ paysan d’une part
et faüi;e d’avoir u n e m é t h o d e d e 1u’t;te éCoriomiqtiemetit reIitable e t në Pré~sentant a u -
cun risque aux composantes de la biosphère et à l’homme
d’autre part, nous avons
donni-, comme priorité, la mise au point de variétés résistantes aux maladies (metho-
de génétique).
A c e t e f f e t , nous avons défini la démarche méthode logique ainsi qu’ i.1
s u i t :
1”) Identific~ation des sources de résistance
2’) Analyse de la nature des résistances
jO1 Etude du (ou des) mécanismes régissant ces résistances
4’) E t u d e d e l a s t a b i l i t é d e s r é s i s t a n c e s
5O) U t i l i s a t i o n d e s r é s i s t a n c e s e n s é l e c t i o n
h* ) Etude des problèmes techniques et économiques posés par l’application
de cette méthode.
Cependant, rIOUS reStOIIS COIIVairlCUS que pO:lX’ avoir Un
SyStème
d
e

pIYJtf?Ctior?
d u m i l firihle, i! f a u t une association de plusieurs méthodes judicieusement. choisies:
c ‘est p’?” qu:‘i , II est- a:issi important d? tester d’iiutres méthodes aut17es qui: gEn&-
Ilques.

7 - OBJECTIFS.
Compte tenu de toutes les considérations enoncees là-haut, les objectifs
généraux de 1 ‘operat ion PATHOLOGIE
DU MIL (701.02 1 ont i’té définis en ces termes :
“Dans un premier temps, il. faut mettre au point des techniques d’inoculation et éta-
blir les lois de progression suivies par les épidémies du mildiou, du charbon et de
1. ’ ergot. Dans un deuxiéme temps, on vise 3 acquérir une meilleure connaissance de la
biologie des agents pathogènes .indiqués et des informations pour orienter et soute-
nir des travaux sur la resistance du mil ;i ces différents pathogènes. D’après les
premiers résultats obtenus, il faudra essayer de mettre au point des methodes de
lutte génétique, chimique et thermique et jeter les premiers jalons d’un système
d’avertissement agrico1.e contre ces maladies”.
II - REALISATION DES OBJECTIFS.
A - TRAVAUX SUR LE: MILDIOU.
A. 1 - Mise au point de technique d ’ inoculation.
PlusieÜrs techniques de screening de la résistance des variétés de mil âll
mildiou ont été testées;. A l’ICRISA’17 (en Inde), on a mis au point une technique
d ’ i n o c u l a t i o n a r t i f i c i e l l e e n g r a n d e é c h e l l e , b a s é e s u r l e p o u v o i r infectueux d e s
ZcJOSpOres

e
t

nOUS avons
retenu cette technique en l’adaptant à nos conditions de
travail et de milieu. Mais auparavant, nous avons effectué quelques expérimentations
qui nous ont permis de mieux maîtriser cette technique.
A.l.l - Etudes de la production et de germination des sporanges.
Les résultats suivants ont été obtenus :
l”) On peut facilement produire des sporanges de 5. graminicola en décou-
pant des segments de feuilles mildiousés et en I-es incubant dans des chambres humi-
des pendant 6h 3 ?O”C, dans l’obscurité.
2’ ) Les sporanges peuvent germer au bout d’une heure (1 h! s’i1.s sont
exposés à une tempQrature de 20(‘ et 5 une liimidite saturante. Cette g(>rminati,,n at-
teint son maximum au bout de trois heures, puis decroît progressivement;.
A . 1 . 2 - T e s t d’infectivit? d e s s p o r a n g e s e t e f f e t d e :‘âgc: d e l a
- - - -.----- -
.-~ --_-.-
plantulc sur Ze développement de la maladie.
-
-
-
Des tests effectués dans des pots placés dans la serre montl,ent les
r é s u l t a t s S:uivants :
- des jeunes plantules de 4811 d ’ ;îge inoculees avec une suspi3nsicln sporan-
giale e t exposees -: une températ,ure 2’>-30”” e t r‘l u n e humudité p r e s q u e saturanxc, prc’b
s e n t e n t d e s syrrllt irmes lie niildioil a u !fc~ut 11~~ 3-4j aprPs 1 ’ i n o c u l a t i o n .

3
- l’incidence du mildiou est d’autant plus grande que les plantu les sont
plus jeur?es (plantules d e l o n g u e u r comprise entre 0,5 et 1. cm).
A. 1.3 .- Etudes de 1 ‘influence des facteurs de 1 ‘environnement sur
-
~-~
-
-
la sporulation asexuée.
A. 1.3. :l - Etudes de 1’ influence de la température sur la sporul.a-
tion asexuée.
Les rksultats montrent que les meilleures températures pour une bonne spo-
rulat:.ion sont celles comprises entre 20 et 25’~~. L e s tempkratures infcrieures 2
15 ‘C ou supérieures ;i ‘jOoC ne sont pas favorables 2 une bonne sporulation (tableau
3).
A.l.3.3 - Effet de la qualité de la lumière sur la sporulation.
-
-
La sporulation se déroule mieux dans l’obscuritti que dans la lumière fluo-
rescente et dans la lumière ultra-violette (tableau n”4).
A . 1.3 e 3 . - Effet de l’humidité sur la sporulation.
Les résultats montrent que pour qu’il y’ait une sporulation, il faut une
._-
goutte d’eau sur la feuil1.e et un environnement assez humidifié. La meilleure spo-
rulat ion est obtenue quand l’humidite est presque saturante (tableau no 5 1.
A. 1.4 .- Test de dispositifs expérimentaux de criblage.
Nous avons testé deux dispositifs :
- D i s p o s i t i f A : Les lignes infestantes sont placées parallèlement, aux
-
-
l.ignes-tests.
- D i s p o s i t i f B
- : Les lignes infestantes sont placées en bande perpendi-
culaj.re aux lignes-tests.
I l r e s s o r t d e c e t t e ktude q u e :
1 a 1 Le dispositif A est. beaucoup plus efficace que le dispositif B car
il permet, une: pression d’inoculum beaucoup plus forte et une meilleure répartition
Je c e t i n o c u l u m i7 t r a v e r s l e s p a r c e l l e s d ’ e s s a i , ce qui permet d’avoir des résul-
t a t s pI.us f i a b l e s ! t a b l e a u no 6)).
T’O ) Cette technique tl’inuculation adaptée à nos conditions a,i:robiocli.nla-
t iI)U< 3 et fi 2aric i r+res , permet. dc fc ire un cribl agr efficace des variét6s du mil
vis-ii-vis du mildiou.

4
:jO 1 Cependant, 1 ‘efficacité de ce dispositif d<Ipend de 1 ‘exécution cor-
recte de toutes les opérations et surtout. de 1 ‘irrigati!ln qui doit s’effectuer,
dans nos condit ions, l e p l u s f r é q u e n t possi.ble e t t a r d l e s o i r . L a frequence d ’ i r -
rigation doit être plus grande (presque tous les soirs pendant 1Cj 1 surtout quand
le mil est au stade plantule (phase la plus sensible!.
II.A.2 - Criblage des variétés du mil vis-a--vis du mildiou.
~-__ _-_ - ..__ ._ --..-- -- _... -__-----Y-
Nous avons utilisé le dispositif de criblage pendant 3 ans : 1983;
1984 et 1985 pour tester le matériel des sélectionneurs. En 1983, nous avons testé
,988 entrées appartenant 9 8 actions de recherche ; en 1984, 3 500 entrées apparte-
nant :i 9 actions de recherche et en 1985, 1 837 entrées. Ces tests sont effectués
dans des condit ions climatiques , financières et humaines
f o r t d i f f i c i l e s . C e p e n -
dant , ils nous ont permis de mettre en evidence un certain matériel fort; intéressant
du point de résistance au mildiou :
- en 1983, 612 entrées ne sont révélées résistantes
- en 1984, 1981 entrées se sont bien comportées
- en
1985, I-es données n’étant, pas analysées, n’ont pu être :i.ntégrées
i c i .
Sependant,
on ignore les mécanismes génétiques qui régissent cette résis-
t a n c e (tolkrance),
s a s t a b i l i t é e t l e s f a c t e u r s b i o t i q u e s ou/et a b i o t i q u e s d e c e t
équilibre dynamique entre l’hôte et le pathogène.
II .4.3 - Etude du développement de l’épidémie du mildiou sur diffé-
rentes variétés du mil pour caractériser leur résistance.
/
Dans le but de trouver des critères pour quantifier la résistance au
champ des variétés du mil, nous avons essayé d’adapter le dispositif DITER utilisé
sur le riz par Notteghem et Al. ( 1977) au mil. L e p r i n c i p e d e c e d i s p o s i t i f e s t b a -
sé sur l’hypothèse suivante : “Une v a r i é t é q u i l i m i t e u n e a u t o - i n f e c t i o n l i m i t e r a
le développement de 1’ épidémie”. Donc pour chaque variéte qui renferme cette résis-
tance, des plantes situées à des distances différentes d’une source d’inoculum, pro-
duiront des quantités d’ inoculum dif f @rentes,
et ce gradier’t dans 1 ‘intensité de
1. ‘inoculum vartiera de facon décroissante de la bordure infestante ii 1. ‘extrémité li-
bre de la parcelle.
1,’ expériment.ation
qui a ét 6 conduite en 1983, a n\\ontr$ que pour caracte-
riser une resistance au champ d!une variété, l e s criteres t..abituela I i n c i d e n c e e t
s é v é r i t é ) n e s o n t p a s s u f f i s a n t s ; i l f a u t !enir c o m p t e d ‘autres facteurs tels que
DATE DE D!.:fGJT D’Ef)IDEMIE<, DATE Dl: PIN D’EPII,EMIE, TAUX DE PROGRE:~S I’ON ,TOIJRNAI,1ERE
DE L’EPIDEMIE cet . . . Cependant, compte tenu (lu l,olume d’ohservat i o n s extrernement
important : et des conditi:)ns tr!;:; restreignantes d e réa1 i s a t i o n ( sol Jjresque intlemnc
dl1 rnildicVil I , I sml3lc tli;‘f’icil(~ d ’ u t . i 1 iseis cs~~ syst:Pmc ~I\\II u n e $;I’;irltic‘ Ccheild.

5
En outre, eu égard :lux conditions très difficiles dans lesquel 1 es es me n 6 e c e t t e
expérimentations i I faUdI~i1 c o n f i r m e r l e s resultats.
II .A. 4 - Lutte chimique contre le mildiou.
-~
-
C’est dans le cadre de recherche d’autres méthodes de lutte contre le mil-
diou autre que la résistance variétale que nous avons abordé cette expérimentation.
Nous avons utilisé deux fongicides : le Captafol et le R6domil. à 25% m.a. Les ré-
sultats de deux annees d.‘exp&imentation montrent :
1’ 1 Le ridomil WP 25 (metalaxyl) peut contrôler du mil. Cependant:, ce can-
trille par simpl.e traitement de semence est peu ou prou efficace à partir du stade
MONTAISON sous une pression d’inoculum constante et forte.
pO) Pour assurer une bonne protection de la plante jusqu’au stade MATURITE,
il faut en plus du traitement de semence, un traitement foliaire supplémentaire avec
une dose minimale de lg de m.a./ll d’eau au stade MONTAISON. Cependant avant toute
utilisation du produit, il s’avère important de vérifier la toxicité de ce produit.
3’) Le Captafcl s’est révélé inefficace comme traitement de semences aux
d o s e s consid&t?es. Ceperdant, il serait intéressant .ae tester cë produll; -. - - . -_.
avec une
gamme plus large et plus variée de concentrations pour mieux circonscrire son seuil
d ’ e f f i c a c i t é . Son utilisation en traitement foliaire en combinaison avec le traite-
ment des semences doit être prospectée, surtout que des résultats partiels intéres-
sants ont ILté obtenus avec ce produit en traitement foliaire.
IT.A.5 - Etude de ‘influence du rapport NPK sur le développement
des maladies du mil.
Cette étude a été menée dans les essais de la division phytochimie du mil
en 1982, dans le but de déterminer l’influence du rapport NPK sur le développement
des maladies du mil.
1,es varictés ut ilisf?es sont, Souna 3 et RC 80 et les traitements son t l e s
suivants :
1 ) NO PO KC
2 ) N 6 1 1’ j 1 , 5 tiz 1 > 5
- 150kg 10-21-21 -t 10Okg urée
‘1) Nil1 I”I% K.42
-- LOOkg 10-21-21 t 88kg urée
4 ) Nhl Ii’,“,? i;r,2 > “j
- 25Gkg 10-10-21 -t
72kg ur6e
I,es r$su! tat s (les observations faites sur les mal.adies du mii montrent,
qu’il n’y il pas de diffhrence significative de 1’6volution ‘des maladies entre le?
dift’c?I~ents traitemc.ants iitil isiss.

6
On remarque aussi, une incidence quasiment nulle du mi.ldiou dans tous
les traitements. A notre avis, ce phénomene ne serait iii- ni 2 la résistance varié-
tale, ni & 1 ‘effet dose de NPK car le Souna 3 et RC 80 ont présenté des symptômes
de mildiou dans d’autres essais avec les mêmes doses que celles utilisées ici. A
1. ’ avenir, il faudra envisager de reprendre cette expérimentation avec une gamme de
traitements plus large et sous une pression d’inoculum plus forte.
II.A.6 - Suivi spacio-temporel du mildiou.
- - -
Dans le but de connaître l’evolution spacio-temporelle du mildiou, nous
avons effectué un suivi de cette maladie pendant ces trois années à travers .tout le
pays.
Des resultats des observations, on peut tirer les conclusions suiVi3nte.s :
- Le niveau d’infestation du mil est en général très moyen pour les annees
1983 et 1984, car les conditions climatiques de ces années ne sont favorables ni au
développement des cultures ni au foisonnement des maladies.
Cependant l’année 1985 se caractérise par une pluviométrie suffisante et
assez bien répartie dans le temps et dans l’espace, ce qui a permis un bon niveau
de développement du mildiou dans tout le pays.
- Le niveau d’infestation varie d’une zone à une autre-: la région la plus
infestée est ce qu’on est convenu d’appeler le “Bassin Arachidier”. Ici, même en
annee peu favorable, l’incidence peut atteindre 30%. Plus on va vers le Sud, plus
le niveau d’incidence du mildiou baisse ; cependant il y a plus de maladie dans les
variétés locales du type sanio que dans les Vari&és des chercheurs du type “Souna”.
Sauf en 1985, dans les région du Fleuve, de Louga et dans la partie Est du Senégal
Oriental, la culture du mil est très peu développée suite à la stkheresse
presque
chronique qui sévit dans les deux premières et au relief très accidenté de la der-
nière. On rencontre très peu de mildiou dans ces régions.
II .B - TRAVAUX SUR LE CHARBON.
II.B.l - Mise au point de techniques d’inoculation.
- _~-
II .B. 1.1 - Etude de krermination des balles de spores.
------..-.IL
L ’ étude de la germinal ion ,ies halles de spores montre que :
- d e s b a l l e s tic s p o r e s inckrbées ii 3O’C sur des lames à concavité placées
dans des chambres humides, germent en produisant des promycelia ;
- i l y a t r o i s t y p e s :ie geïmi.nation :
1” j l‘es balles de spo-ïes &:t:rment. et produisent des promycelia typiques
formés de quatre Ce~luIe:; avec 1~11 SailS Sporidies terminales ou latérales. be type
e s t lrm p l u s flncquent.

2”) Les balles de spores germent et produisent de très longs promycelia
septés et branches de 3 à 6 cellules sur lequel quelquefois, par bourgeonnement,
il se forme de chaînes branchées ou des grappes de sporidies.
3’) Les balles de spores germent en formant des chaînes branchees sans
promycelia.
II.B.1.2 - Culture du pathogène sur milieu de culture.
Prenant référence des travaux effectués à 1’ICRISAT en Inde, nous avons
pu obtenir très facilement la culture du pathogène sur le milieu PA (Pomme de Ter-
re - Agar) dans des boîtes de Petri incubées à 35’C pendant 1Oj.
I I . B . 1 . 3 - Test de différentes techniques d’inoculation.
Nous avons testé trois techniques d’inoculation du charbon :
1’) Inoculation avec une suspension sporidiale obtenue à partir d’une
culture du pathogène sur du P.A.
2’ 1 Inoculation avec une suspension de balles de spores trempées dans de
__.
..-.
-
~.I.!eaL~nd.a~--
-__~ . ..__- - ._ ~-
----
3’) Pause de sachets d’autofécondation au stade gonflement,
Les résultats montrent que la première méthode est la meilleure. Mais en
fonction de nos possibilités matérielles, financières et humaines, nous avons uti-
lisé l’une ou l’autre méthode durant ces 3 années.
II.B.2 - Criblage des variétés du mil vis-à-vis du charbon.
Toutes les entrées qui ont été testées vis-à-vis du mildiou, l’ont été
aussi vi-à-vis du charbon.
- En 1983, la plupart des entrées des projets des sélectionneurs ont mon-
tré des niveaux d’infestation très elevés. Cependant, on a pu isoler quelques en-
trées intéressantes (ayant moins de 10% de sévérité) : 91 entrées dans le pro,jet
Amélioration de Souna 3, 97 dans le projet Amélioration de IBV 8004 et 4 dans IPMDMN.
- En 1984, 973. entrées parmi 3500 ont montré des indices de sévérité in-
ferieurs ou égaux a 10%.
Cependant 3 comme pour .le mildi.ou, on ne connait ni. la ili3ture et ni les
mécanismes qui régissent cette ou ces resistances.

8
ZI.R.3 - Etude de la morphologie du pathogène.
Les observations sur les balles de spores, téliospores et des sporidies
et leurs mensurations montrent que :
* Les balles de spores : sont de différentes couleurs (de noir a brun),
de différentes formes (de circulaire à presque polyhédrique) et mesurent 58-31 _
2111.57 um x 50-125 UIT. (moyenne : 121 x 82,8 UM) ,
* L e s téliosplores : sont brûnes jaunâtres, globuleuses et mesurent 5-13 um
de diamètre. Le nombre de téliospores agrégées en balles de spores varie de 150 à
1200 ;
* L)es s p o r i d i e s : sont hyalines et unicellulaires, ayant la forme de fu-
seau. E?.les mesurent 6 à 20
um de long.
II.H.4 - Suivi spacio-temporel.
Un suivi du charbon à travers le pays a été effectué. Il faut reconnaître
que les conditions climatologiques des hivernages 1983 et 1984 ne sont pas favora-
bles au développement de la maladie. Par contre, pendant 1 ‘hivernage 1985 on a re-
marque une explosion du charbon à travers tout le pays.
En général, les régions les plus affectées par cette maladie sont celles
du Sud du Sénégal, et le gradient d’intensité décroît quand on va vers le Nord. Le
développement du charbon dépend beaucoup de la pluviométrie surtout au moment de la
floraison. C’est pourquoi, il n’est pas rare de voir des champs paysans fortement
infectés par le charbon même en zône moins pluvieuse.
II .C - TRAVAUX SUR L’ERGOT.
II.C.1 - Mise au point de techniques d’inoculation.
II.C.1.1 - Etudes de la germination conidiale.
Des conidies incubées dans de l’eau dans une lame à concavité à 25'C ger-
ment au bout de 12h en produisant de 1 à 3 tubes germinatifs sur les bouts et,‘ou
les côtés du corps conidial. Des macro-ou des microconidies sont produites au bout
des tubes germinat.if’s.
Ces conidies sont infectueuses.
ks s‘léroies enfouis dans du sol humide germent en produisant des stromas
2 UI: capitulurn g!obu!aire de cijuleur brune). Les asques liberent des ascospores qui
sont infectueuses
aussi. Les ascospores sont longues, hyalines et non-septees.

Y
L’étude comparée de germination des conidies provenant du miellat frais
et des conidies provenant des scli‘rotes [conidies sur des sclérotes) montre que
les premières germent plus rapidement que les dernigres.
II.C.1.2 - Test d’inoculation avec une suspension conidiale
.-
- -
Des lignées P5 inoculées avec une suspension conidiale provenant du miel-
lat frais ont présenté des indices de sévérité très élevés :
- 42,8% des entrées ?nt présenté 21-30% de sévérité d’ergot
- 28,6% des entrées ont présenté ll-20% de sévérité d’ergot
- 14,3% des entrées ont présente plus de 30% de sévérité d’ergot.
II.C.2 - Criblage du matériel vis-à-vis de l’ergot.
_-
Compte tenu du volume de travail que requiert la technique d’inoculation
de l’ergot d’une part et la faiblesse des moyens humains et matériels mis à notre
disposition, le criblage du matériel vis-à-vis de l’ergot s’est limité à quelques
projets des sélectionneurs et de la coopération internationale pendant les deux
premières années. Par contre, en 1985, tout le matériel a été testé vis-à-vis de
l ’ e r g o t .
II.C.3 .- Observations microscopiques des spores de C. fusiformis
~
et leurs mensurations.
Des observations microscopiques des macro- et microconidies et leurs men-
surations montrent que :
- les macroconidies sont hyalines, unicellullaires,
de forme fusolde et
mesurent 13,3-30,O x 3,3-10,O
um (moyenne de 25 conidies : 22,5 x 6,22
ml)
;
- les microconidies sont hyalines, unicellulaires, de forme globulaire à
ovale. Elles mesurent 1,00-3,00 um x 1 ,O()-2 ,OO
um (moyenne de 25 conidies : 1 ,64x
1,12 um).
Des sclkrotes :natures nnt iit6 examinés pour leur forme, leurs dimensions,
leur couleur et leur compacitk : les sclt+ntes sont de couleur brun-clair à brun-
noir, de fcrrrne a l l o n g é A arrondi : de compacité dur 2 friable et mesurent 5,5 (4--7)x
2,‘( (l-4) mm.
1I .i:. l+ - Suivi. s:racio-temporel
--.----. -
de 1 ‘ergot.
_l_~.l---
Isa courbe de 2. ’ iI_voI.uti.wi spacio-temporelle de l’ergot est la même que ccl--
le du charbon.

10
Des semis précoces ou le déplacement
des varietes prPcoces vers le Sud
0 ù
l e s
pluies sont plus abondentes et la période de leur chute plus longue) favorisent un
développement de 1 ‘ergot. L’incidence et la sévérité de l’ergot sont plus grandes
vers le Sud ; cependant, pendant 1 ‘hivernage 1985 I nous avons observé beaucoup
d’ergot en champs paysan dans des régions qui, généralement, ne sont pas très humi-
d e s (Louga, Thiès).
III -. CONDITIONS DE REALISATION DES OBJECTIFS.
-
Le travail pendant ces trois années s’est effectué dans des tond .i t ions ma-
térielles, financieres, humaines et climatiques fort difficiles :
l-) L’essentiel du matériel d’investissement qui ktait prévu, sans lequel
i3 est impossible de travailler carre, ctement, n’est pas arrivé .jusqu’à ce jour.
2O) La plupart des lignes budgétaires prévues dans le fonctionnement n’ont
pa pu être exécutées à cause de manque de trésorerie.
3O) Suite aux restrictions budgétaires causées par la conjoncture économi-
que,
la plupart des actions de recherche initialement programmées, ont finalement
.---- -.-. -----. . . .-.-.-_.
-----._-_-_
é t é gelées.
4”) Compte tenu du volume de travail qu’il y’avait à faire, le personnel
mis 3 notre disposition était insuffisant car le service ne dispose pas de techni-
cien supérieur pour seconder le chercheur et le personnel exécutant (cinq personnes)
était partagé entre deux services (Patho-Mil et Patho-Sorgho). En outre, le manque
de li.quidités chroniques n’a pas permis de recruter, à chaque fois que c’est néces-
saire, du personnel temporaire pour seconder dans les travaux.
5’) Les hivernages de 1983 et 1984, caractérises par des déficits et une
mauvaise répartition des pluies, n’ont pas été favorables au développement des mala-
dies ; et le matériel d.‘irrigation acheté pour pallier à des carences, n’a pas pu
être utilisé correctement car la pompe d’irrigati.on, surchargée, était constamment.
en panne.
Malgré toutes les difficultés qui viennent d’être énumérées, des riisultats
intéressants sont obtenus dont ii est question dr. consolider et continuer la réalisa-
tion des différentes actions de recherches qui :‘t.aient d é f i n i e s l o r s d e .ta reformu-
lation du programme en 1982.
I\\ - CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES.
-
-
Tout 1.e long de nos travaux durant ce:: trois années, nous avons à c haque
fois tir& des conclusions partielles et avons essaye d’indiquer de nouveaux axes de
recherche. Ces axes de recherche rentrent dans la sui.te logique des act ions de re-
che définies en 1982 1 (:II’s de la programmation. (‘es act i.ons de recherche qui sont f‘i-
nies Oil m6ritent (1 * êt ru<: :il,prr)fondie::
011 comment :ï.s pe~i\\:ent
se résumc~* t'n ceci :

1 1
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-_ -___ .__- .___ - .--. --- --.~-~-~-
A - HECHEHCHES SUR LE MILDIOU
-
-
-
_-
1 - ETUDE DE LA HIOLOCIE DU MILDIOU
._.-.
-
-
I.1. Etude
des conditions de formation et durée
de survie des oospores.
1986
1986
1.2. Etude de la germination des oospores
1986
1986
1.3. Etude des conditions de formation et durée de
survie des zoospores
1984
984(f:inie
1.4. Etude de germination des zoospores
1984
984 (finie
II - MISE AU POINT DE TECHNIQUES D'INOCULATION
---~
11.1. Inoculation au labo et à la serre
1984
984(finie
11.2. Inoculation au champ
1983
984
III - PARTICIPATION AUX TRAVAUX DE SELECTION
-
III.l. Criblage du matériel de selection
1983
érenne
IIT.2. Etude de l'héritabilité de la résistance
1986
98:
III .3. Etude des mécanismes biochimiques de la
résistance
1984
9 8 6
111.4. Etude de la variabilité de S. graminicola
-
1984
981
IV - ETUDE DE L'ENVIRONNEMENT SUR LE DEVELOPPEMENT DU
MILDIOU
IV.l. Etude en milieu contrôlé
1984
985
IV.2. Etude en milieu naturel
1983
9 8 6
v - ROLE rxs PRATIQUES CULTURALRS DANS LE DEVELOPPEMENT
--.--
DU MILDIOU
1983
V 1 - LUTTE ClIIMIQliE CONTRE LE MILDIOU
~-~---.-~--
~.I_
1983
V JT - LI!T'IE PHYSIQUE CONTRE LE MILDIOU
-_-.-...-._-.--
.---.
1985
Ii - RECHERCHES SUR LE CHARBON
I - FTUDk DE I>ii tiIOI,OGIIi DIJ CHARBON
---.-.---^ --.. -.. -- .- -..------.- -_
1 .:i. Etude de la y~~rrriination des spores
1985
985
T ‘:
. . . ilô 1 c du -riy c t': 1 i um dans 1 ' i nfo st iv i t é de s g r a.ines
1986
98’
j

11 - MISE AU POINT DES TECHNIQUES D'INOCULATION
-- ..-.-_.I_---~--
11.1. Techniques d'irwculation au champ
1983
1985
11.2. Techniques d'inoculation au labo
1983
1984
III - ETUDE DE L'EPIDEMIE DU CHARBON
--~----_~_
111.1. Etude des agerrts de l'epidémie du charbon
1984
1985
111.2. Rôle des facteurs de l'environnement sur
l‘épidémie du charbon
1985
1986
IV - PARTICIPATION AUX TRAVAUX DE SELECTION
IV.l. Criblage du materiel de sélection
1983
Continu
IV.2. Analyse de l'héritabilité de la resistance
1987
1988
IV.3. Etude de variabilité de T. penicillariae
1987
1989
V - LUTTE CHIMIQUE CONTRE LE CHARBON
1984
1987
VI - TECHNIQUES CULTURALES
-
1987
1988
C - RECHERCHES SUR L'ERGOT
1 - ETUDE DE LA BIOLOGIE DE C. FUSIFORMIS
---.--~-
1.1. Etude de la germination des Conidies et leur
rôle dans l'infestivité du mil
1984
1985
1.2. Etude de la germination des sclérotes et leur
rôle dans l'infestivité du mil
1984
1985
II - MISE AU POINT DE TECHNIQUE D'INOCULATION
11.1. Au labo
1984
1984
11.2. Au champ
1984
1984
III - ETUDE DE L'EPIDEMIE DE L'ERGOT
~---..-~--.
-
1985
1986
IV - PARTICIPATION AUX TRAVAUX DE SELjECTION
hi_--- l"_l
IV.l. Criblage matériel de sé lection
1985
Continu
IV.2. Etude de 1 'hkritahilité
de la resistance
1986
1987
/
I
1 V . j . Etude de la variabilitk
de 1': . fusiformis
1987
1989
i' - Lll'i'TL-> CHZMIQUF CON'I'RE C FI!SlFi!iiMIS
-.-__-~.- __.._ ._ .._._ -.- ..-.-'.---- _..-._ -- ___.
1986
1989
VT - ROLE DES 'TECHNIQUES CULTURALES SUR C. FUSIFORMIS
1987
1989
.

13
Si on compare les travaux qui ont 4te effectués pendant ces trois ans avec l’é-
chéancier de trava:i.l qui avait et6 établi au départ, on peut remarquer qu’il ;y a
une distorsion entre ce qui. avait été prevu et ce qui a éte fait. Les causes lie ce
décal.age sont inhérentes a u x d i f f i c u l t é s m a t é r i e l l e s , f inanci eres et humaines évo-
quées là-haut.
Cependant, m a l g r é l e s d i f f i c u l t é s , d e s r é s u l t a t s substantiels o n t é t é
obtenus. Notre ambition n’était pas, dans un temps aussi court, de pouvoir résoudre
tous I-es problèmes de pathologie du mil, mais il était question de pouvoir, pendant
ces trois années, mettre au point des outils qui permettent aux sélectionneurs d’a-
vancer dans leur création ou amélioration variétale surtout en ce qui concerne la
résistance aux maladies. Des techniques de c r i b l a g e s o n t é t é t e s t é e s e t c h o i s i e s ,
des sources de résistance identifiées, l ’ é t u d e d e l a b i o l o g i e e t d e l ’ é p i d é m i e d e s
agents est faite ou commencée, tests de méthodes de lutte autres que génétique (chi-
mique et agroculturale) ont commencées, s u i v i d e l ’ é v o l u t i o n s p a c i o - t e m p o r e l l e d e s
agents effectué. Maintenant il est question de continuer le travail déjà commencé ,
et débuter d’autres tels qu’ils ont. été définis dans le tableau de là-haut.
Un accent particulier doit être mis SUI” les recherches sur la conna
ssance
de la nature des résistances manipulées, l e u r h é r i t a b i l i t é e t l e u r s t a b i l i t é
sur
la variabilité des agents pathogènes, leur agressivité et leur virulence; sur des
méthodes de lutte autres que génétique (chimique, physique, culturale etc.. . )
Des travaux de recherches fondamentales sur le mildiou du mil effectués
avec la collaboration du Département de Biologie Végétale de la Faculté des Scien-
ces de l’Université de Dakar sous forme d’une thèse, vont dans
ce sens.
L’importance du programme ici dressé pose le problème de son exécution.
Il est inscrit dans un echéancier précis, m a i s s o n e x é c u t i o n s e r a d i f f i c i l e v o i r e
impossible si les moyens humains, matériels et financiers qui doivent le soustendre
ne suivent pas. Ces moyens ont eté définis, dans les grandes lignes lors de la pro--
grammation en 1983 et reajustés a chaque fois lors des budget isat ions annu? les des
programmes. Mais 1 ‘expérience , jusqu ’ ,i prhsent . montre qu ’ il y a toujours eu une
distorsion entre les moyens définis pour 1 ‘exfcution c o r r e c t e d e s trar,rux e t les mo-
yerls r é e l l e m e n t e x i s t a n t s . A l’i3VfZnir‘, n o u s pensclns q u e c e t t e situati.c’rr v;i changei>.

't'ableau 1 : Eff‘et de la phiode tl'incubation sur la germination des sporanges
_-- I__
de S. graminicola.
..-
- - -
.-.. __-._-__--l-_-..-l-l~I-
Pkiode d'incubation (H)
N" DE L'E-
1
2
3
4
5
6
CHANTILLON
.--
A
B
A
B
A
B
A
B
A
B
A
B
-
-
-
1.
50
9
2 7
9
26
1’7
27
16
38
10
21
4
i.!
46
7
27
6
49
1 9
1 7
2
50
22
36 8
“1
42
7
50 17
3 1
10
22
1 1
4 5
12
32 4
ii
48
8
61
2 7
3 3
8
26
9
50
13
24 3
5
42
9
26 17
2 7
1 0
22
6
3 1
7
24
5
6%
37
8
39
1 4
3 3
12
21
5
49
10
25 8
.,i
40
8
24
13
28
13
24
7
21
6
34 7
8
32
10
20
9
3 2
1 1
17
6
3 5
10
41 14
‘4
56
9
1 4
6
54
17
15
2
28
7
40 13
l(!
41
10
29
6
30
8
18
3
39
11
37
10
13
38
10
48 11
3 3
1 6
1 7
6
26
9
48 10
1 2
3 5
16
1+0
7
53
17
31
17
42
8
40 15
1 ‘J ..,
3 9
13
28
10
32
1 8
15
4
30
9
2'7
6
1 4
4 1
8
rg 11
1 5
13
18
5
30
11
20
5
15
25
6
39
17
30
7
16
4
3 5
14
38 7
16
42
11
33
12
24
10
41
22
35
10
28 6
17
3 9
8
23
4
23
8
18
6
29
10
20
5
1 8
29
5
4 1
9
28
17
2 0
3
22
6
37
11
19
3 8
3
23
9
25
1 2
22
7
23
8
38 6
20
3 7
6
30 18
29
14
29
4
24
13
25 9
TOTAL
797
166
641
232
602
257
436
145
692
206
t;35
19G
X germi-
nation
21 .o
:j 6 . 0
‘13 .o
33.0
30.0
30 .o
: Nombre t ota'l de sporanges
B : Nombre de sporanges germés

WE 212
w-0 *
-;


.rl 3 =
m c--
=--Jo
r-
2


in r-
r-
z!



m :u
In
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!s
z
2
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2
0
0
0
0
0
0

!
/
TEMPERATURE D'INCUBATION C"C)
--~
T
-T-
25
30 /-
40
t ---t-- .-. .-_-_
i-
8,22x104 / 4,05x104
/
1 ,24X104
. . .._ ---.- . - .._.. ---.. L---..-____ _I~~.------l-~.-..- _--
1
. -L----.-1
Tableau 4 : Effet de la qualité de lumière sur le sporulation asexuée du mildiou.
-_I---
/
J
I
I Lumiére
/ Ultra-violet 1
Obscuritk
j fluorescente
.----+-.m
I
'
Nombre de
/
/
sporangesjcm * 1
1 ,89x104
I

3,05x105
l
1,79x104 1
I
/
s
.._ --_--_--_“.----l-------L-.-_-~II

_-_.-_----_~-_-.._
-_-"-.- . ~ -~~~
TRAITEMENTS
-._--..-.-_ ..--.
1 Nombre de
j
I
I
,
/_._ . . _--. -.-- -- --.-_ L. -- ----. -.-.~ . . .
1
- Vieux sporanges sont enlevés avec du coton sec, 1~ papier filtre non humidifié et
1
les segments sont non humidi.fiés.
T
- Vieux sporanges sont enleves avec du coton mouillé,
2
le papier filtre est non humidifie.
/,
-- Vieux sporanges sont. enlevés avec du cr)ton s?c., l e s s e g m e n t s s o n t a s p e r g é s d’eau e t
‘3
les boîtes de Pétri sont non humidifies.
T
- Les vieux sporanges sont enlevés avec du coton sec et les segments foliaires sont
4
placés dans des boîtes tapissées de papier filtre humidifié.
‘I’ 5 - Les vieux sporanges sont enlevés avec du coton mouill et les segments foliaires
séch@s s o n t p l a c é s dafis d e s b o î t e s t a p i s s é e s d e p a p i e r f i l t r e h u m i d i f i é .
T
- Les vieux sporanges sont enlevés avec du coton mouillé et les segments foliaires sont
6
aspergés d’eau et placés dans des boîtes tapissées de papier humidifié.

DTSPOSITTF A
/
Nombre de
Incidence (%)
Sévérité (% i
;
.' .---
- ---
Variétés
V a r i a t i o n
.--~ -_--_-
SOUNA III
-__ -- _-----
.~.-.
.-..-.- -- -._
IRV 8001
I
1
7042
8 3
_---_~-- .-
- - - - -
+
Tif 239 D 13
1

'~'0
/

73,52
1
2 2
-.---_
DISPOSITIF B
SOUNA III
I
2 5
1

16,58
I
10-29
/
4,25
i
2-7
IBL 8~'101
-
-
7042
-.~
~--
-t
Tif 239 D B
'15
53,60
29-92 71R,G;--;
2 2
-

!
-.----Tt~amcttI’es
T
NCUCIIJI-~ toca.
1
Pourcentage d’entrées ayant
1 Annfies ---------___
I
_,_ __.-.._ .-- -- ---.
c
------- ..- d
’ e n t r é e s t e s t é e s
-.-_---------- - - -
0 s
.~- 10%
~~--.-___ _
f
--T--
Mildiou
Charbon
l-...-__~_I_
--_-. . --__-_-_
1.98 j
988
1’
62
15
i984
.j 5 13 0
57
28
/
/

l

-
- -.--
~~~~---i~~~-~.~ ._. ------
1ll-l_.-~-_~ L..---~--~~~
* Les données de 1985 ne sont pas encore disponibles.

LIS'TI: DES DOCUMENTS PURLIES
.- Les maladies parasitaires du mil. CE. typhoides:~
-. Etat actuel des connaissances
- Projet de programme
Mai, 1982, ISRA-CNRA - pp. 3'7.
1~. F. MBAYE, 1982
- Réflexion sur les problèmes posés par les maladies du
mil.
(Réunion annuelle de concertation en matière de prutec-
tien des végétaux). .Jui.n 1982. pp. 48-53.
D. F. MRAYE, 1982
- Mise au point d'un dispositif expérimental de criblage
de variétés de mil pour la résistance au mildiou. Novembre
1982 - ISRA-CNRA - pp.10.
D. F, MRAYE, 1983
- Rapport de campagne 1982 - 1983 du Service Pathologie du
mil. Mai 1983 - ISRA-CNRA - pp.44.
D, F. MHAYE, 3.983
- Activités du Service Pathologie du mil. IReunion Annuelle
C~C: Concertation en matière de Protection des Végi;taux!.
Juin 1.983. pp. 8-11.
D. F. MRAYE, 1984
.- Recherches sur l.es maladies du mil - Rapport annuei l-983*
Mai 1984 - ISRA-CNRA. pp. 70.
D. F. MHAYE, 1984
S,ynthGse des activités du Service Patho-Mii en 1983. Mai
1984 - ISRA-CNRA. pp. 16,
D. F. MBAYE, 1984
- Recherches sur l.a sélection du mil pour la résistance aux
ma.l.adies (Rapport présenté 3. l'atelier régional sur l'ame-
lioration du petit mil à Niamey, Niger du 31 Août au 4
Septembre 1984). Septembre 1984 - ISRA-CNRA. pp. 10.
_ :i;ipprri~t: de Mission 2 1 'Atelier organisé par le i‘cntre
.~aheli.en dt 1'ICRISAT de Niamey du 33. Août au 4 Septembre
1084.
Avri:l 1985 - ISRA-CNRA.
pp. 13.
- :‘;lctcllr’s i)rincipaux exgl.iquant la productivitc tllu rni.1 en
')ne scrni--aride (Document presentt? 2 l'Atelier sur "ia
,:echei‘che iZgr,onomique pour le milieu paysan" ! . ii:-ri.J
i!185
:
.;li‘--(:N!<A . I>~I. !i .
- ,,mpt.(: rendu de visite à .L'lCRISAT à Hyderabad ( yndrc:: du
, '!' :;~rl~/ie:‘ au 18 Mars 132j5. Avril 1985, ISRA-CNRli. pp. 36

D . F . XBAYE, 1 9 8 5
- S y n t h è s e d e s a c t i v i t é s uu S e r v i c e P a t h o - m i l e n 1984.
A o û t 1 9 8 5 , ISRA-CNHA. pp. 1 5 .
D. F. MBAYE, 1986
- Rapport d’activités de Recherches sur les maladies du mil
gendant. ïa campagne agricole 1985.