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a,? .
RECHEkCHE D'ii !SYSTEME DE CONTROLE OPTIMAL DES MALADIES
DU RIZ AU SENEGAL
I- DIVERSITE SPATIALE DE LA COMPOSITION EN RACES DOMINANTES,
DU SPECTRE DE VIRULENCE ET DE LA PRESSION DE PYRICULARIA ORYZAE Cav.
Y. MBODJ" j A. FAYE"" ; S. GAYE"** ; S. DIAW*"*
* phytopathologiste, ** sélectionneur, *** assistants de recherche en phytopathologie
Centre de Recherches Agricoles de DjibéZor, BP 34 à Ziguinchor
5.
la structure raciale des populations de P. oryzae dans 15 localités de la partie méridionale
du Sbndgal est identifiée griice a la gamne de vari&& diffërentielles internationales. Elle montre
que sur 8 groupes internationaux de races, un seul est absent au Sénégal, Il s'agit du groupe IA.
L'utilisation des Vari&és différentielles de kiyosawa permet d'observer un large spectre de virulence
des races présentes,
11 génes sur 13 connus de r&istance verticale étant inefficacescontreces races.
L'dtude de correlation des réactions de 10 vari&& (cultivt5es ou en prévulgarisation) a la
pyriculariose sur feuilles et sur panicules,indique une forte ressemblance de la composition en races
principales dans la plupart des localit6s. Celles - ci ont cependant, des indices différents d'envi-
ronnement.
Ces informations permettent de rationaliser le trava il de criblage préliminaire et d'analyse
de la stabilitd de la r&istalnce vari6tale b la maladie dans la région.
Introduction
La pyriculariose se révéle, surtout depuis une quinzaine d'années, un grave danger pour la
riziculture dans la partie mé:ridionale du Sénégal (MBODJ, 1981a). Elle est due a Pyricularia oryrae,
champignon tri-9 variable dans la spécificité variétale d'hôte (Ou, 1980 ; MBODJ, 1981b) qui attaque
le riz & tous les stades de son développement et sur toutes ses parties aériennes.
Dans nos conditions de riziculture, la sélection et l'utilisation de variétés rt%istantes est
la mesure la plus efficace et la plus Bconomfque de contrôle de la maladie. Mais pour cela, les
Vari&és doivent avoir une résistance stable et durable.

L'objet de la présente étude est la zonalisation de la région en différentes strates Caractéris&es
chacune d'un point de vue pression de la pyriculariose en vue de connaîtrefila diversité génétique
. . . / . . .

-2-
nécessaire dans.les variétés à diffuser ainsi que le niveau de résistance générale à accepter. Ceci
est un préalable pour entreprendre un programme dde sélection - hybridation.
1 - MATERIELS ET METHODES
1.1. Origine des variétés utflisdes :
Elles proviennent de collections
de variétés locales, de
sblections de 1'ISRA ou
d'Instftuts internationaux de recherche (IRAT, IITA, IRRI).
1.2. Conditions de l'&ude :
(a) Les sols. En rfzfculture pluviale stricte (Séfa, Thlar, Djfbélor, Vélingara, Oussouye,
Mfssfrah, Sapu, Mampalago), ce sont des sols beiges du groupe des sols ferrugineux tropicaux et/ou
des sols ferralitiques dessaturés, acides (pH < 5), faiblement pourvus en phosphore (< 10 ppm) et
potassium (( 3 %, ) assimilables, à teneurs moyennes (2 - 3 X,) en azote total. En rizfculture plu-
viale avec nappe (Dfanaba, Bolllom, Kitfm, Anambé, Boulandor, Tendouck), ce sont des sols gris, sablo -
limoneux, dgalement acides, ?J faibles teneurs en phosphore et potassium assimilables, moyennement
pourvus en azote total.
(b) Les conditions clfmatfques et d'alimentation hydrfque. En rfticulture pluviale stricte,
l'alfn~entatfo;~h~$rfque est entf&rement dépendante des pluies tandisqu'en rfriculture pluviale assfstcre
d'une nappe,/ dernière. remonte en saison des pluies et peut affleurer exceptionnellement et pour un

temps limité. Elle assure en partie l'alimentation hydrique des plantes.
(c) Mise en place et conduite des essais. Les techniques culturales appliquées sont celles
recommandées par la recherche, notamment la fumure mfn&ale ( 85 N - 36P - 54K) et la densit6 de
semis (100 kg/ha).
1.3. Protocole exp&imental :
(1) Analyse de la diversité génétique des races de P. oryzae. Elle est faite grâce aux variités
différentielles de kiyosawa (1!377) dont le comportement permet de connaître les gènes de résistance
verticale surmontés ou. encore efficaces, dans la région. Ces variét& sont semdes a Séfa. Oussouye,

Djfbélor, Thfar, Mampalago et Vélingara, b raison d'une ligne de 1 m par variété ; chacune étant séparée
de l'autre par un interligne de 30 cm.
(2) Analyse de la variation spatiale et de la structure raciale des populations locales de
0. oryzae. La série de Vari&és différentielles internationales (Atkfns et al, 1967 ;
Lfng et Ou, 1969) est utilisée a cet effet. Chaque Vari&é, constituée d'une ligne de 1 m, est &Parée
de l'autre par une interligne de 30 cm.
(3) Analyse de la pression locale de pyriculariose et de la ressemblance de composition en
races principales de P. oryzae. Dix variétés actuellement cultivées au Sénégal ou en pré-
vulgarisation (IKP, Dj12.519, IRAT133. IRAT112, IRATlO ou 144 B/9, DjII.509. Dj8.341, Se 3026, Baraffta)
. . . / . . .

-3-
sont sedes dans toutes les localités d'étude ; chaque Vari&é, constitude de 3 lignes de 3 m'par
r&p&ition, Qtant st5par6e de l'autre par une ligne
d’IRAT10 (variété rdsistante ttFmoin). L'essai
comporte 3 repetitions.
1.4. Lecture et classification des ri?actions :
L'intensité des attaques de pyriculariose est évalu6e suivant le systéme standardisd de
I’IRRI (1976). Sur feuilles, les r6actions sont notés tous les 7 jours et pendant 4 semaines 3 partir
de l'apparition des premiers symptômes et la note maximale retenue. Dans l'essai 3, cette note est
convertie en surface foliaire malade suivant 1'6chelle de Bidaux (1976) et la pyricularfose des
panicules dvaluée a 10 jours de la récolte.
1.5. Analyse des résultats :
Les essais 1 et 2 ne comportent pas d'analyse statistique. Sur l'essai 3, des correlations
de surfaces foliafres et de panicules malades sont estimdes :
- entre les 12 localités comnunes aux 2 annees d'étude ;
- entre les ann6es pour une même localité ;
- entre la pyriculariose foliaire et la pyriculariose des panicules.
Pour chaque localit6, un indice d'environnement y traduisant la pression de pyriculariose
est calcul&. Il est égal a la reaction moyenne de toutes les Varit?tfh-
2 - RESULTATS
2.1. Diversité g&&ique des races P&entes :
Sur 13 génes connus de r&istance verticale (Kiyosawa, 1977), onze (11) sont inefficaces
contre les races existantes de P. orytae et deux (2) seulement continuent & être efficaces ; il
s'agit des genes Pi-ta et Pi-ta2.
2.2. Variation spatiale et structure raciale des populations de P. oryzae *: D'aprés la
rgaction, dans l'espace et dans le temps, des varietés différentielles internationales (tableau 2) on Peut
observer - il y a 3 spectres principaux de virulence : (1) celui de Séfa rencontrd uniquement dans
cette localit& de l'ancienne Moyenne Casamance ; (2) celui de Djib6lor, rencontri bgalement dans les
anciennes zones de Basse (DjibBlor, Oussouye, Enamporc, Boulom, Tendouck) et Moyenne Casamance (Dianaba) ;
(3) celui de Thiar, rencontr6 dans les zones de Basse (Boulandor), Moyenne (Thiar, Nampalago)
et Haute Casamance (Kitim, Analmbij, Wingara), ainsi que dans les zones de Missirah (ancienne SBnégal
Oriental) et de Haute Gambie (Sapu),
- les races des groupes IE, IG et IH sont distribu6es de manfere homogène dans la région.
On rencontre les races des groupes IB, IC et ID a Sdfa, mais pas toujours ailleurs. La résistance de
la vari&? Raminad str 3 indique que le seul groupe de race absent est le groupe IA.
2.3. Regroupement des localit& par analyse de correlation :
Des correlations significatives sont observées : (1) entre les attaques sur feuilles et les
attaques sur panicules dans seulement 2 localités (Oussouye , 0,75* ;Djibélor , 0,74*) en 1981 ;
.+..

-4-
(2) entre les attaques sur feuflles d'une ann&e a l'autre, dans 6 localités (Oussouye , 0,93**,;
Djfb&or , 0,96**; Thfar , 0,7'7*; Séfa ,0,77*; Anambt? , 0,94**; Vilfngara , 0,77*). Il n'y a pas de
correlations : (1) entre les attaques sur feuilles et les attaques sur cous en 1982 ; (2) entre les
attaques sur panfcules d'une année B l'autre.
Les rdactfons locales des vari&& a la pyrfcularfose folfafre permettent de ddgager :
- 4 groupes de correlations en 1981 (tableau 2a) :
*ous W Ana Sbf Thf Ena Bou Kit Dia Mis Ve1 W
(1)
63)
(4)
‘.
-
-
(2)
- 2 groupes de correlations en 1982 (tableau 3a) :
Kit
ous
Djf
Sef
Thf
Ana
Ve1
Ena
Bou
Dia
Sw
Mis
(1)
(2)
Les rbactfons à la pyrfcularfose sur panfcules donnent d'autres groupes de correlation qui ne
lient jamais plus de 2 localftcss (tableaux 2b et 3b).
2.4. Variation locale de la pression de pyricularfose :
Les indices d'environnement (tableaux 2 et 3) vont :
- pour la pyrfculariose foliaire de 2,50 b 20,80 en 1981 et 2,20 ZI 12.60 en 1982. Séfa et
Djfb&lor sont les localft& oit cet indice reste BlevtS de mani&re stable. La pression de pyricularfose
est BlevBe en 1981 ZI Sapu, Wfngara, Oussouye, mais faible en 1982. Elle est r&gulfi?rement moyenne
dans les autres localftés(en moyenne 2,20 a 51~60 % de surface folfafre malade) ;
- pour la pyricularfose sur panfcules de 5,25 & 16,lO en 1981, de 4,80 a 35,95 en 1982. La
maladie attaque de maniere sév2!re ZI SQfa, Djfbélor, Oussouye, Thfar, Anambé, Vblingara, Enampore,
Dianaba et Boulom.
*I
3 - DISCUSSIONS
Il existe 3 facteurs qui peuvent entrafner des réactions dfffirentes sur une même s&ie de
varf&ds d'une plante dans diverses localftbs. Il s'agft,d'une dfff&ence dans la composition en races
du pathogene qui les attaque, de conditions d'environnement différentes, et enfin d'erreurs expérf-
mentales (Robinson, 1973 ; Huang, 1981). Ainsi donc, le fort degré de correlation des réactions a la
pyrfcularfose foliafre dans les localfth de Séfa, Oussouye, Djfbélor, Thfar, AnambG, Enampore,
Boulom et Dfanaba, situees dans des zones écologiques différentes, indfque une ressemblance de la com-
position en races prédominantes de P. oryzae qui attaquent le riz au stade tallage. En fonction des
années, Wingara et Sapu peuvent avoir une composition différentes en races dominantes.
* 11 y a une correlation de comportement variétal entre les localités reliées par un trait.
. . . / . . .

-5-
Ces rcisultats ne sont pas similaires h ceux obtenus avec les vari&& différentielles inter-
nationales. Cela peut être dil a une difference de constitution gén&.ique entre les 2 s&ies de
variétbs utiliscles, les variétés cultiv&es au S6négal ayant probablement une plus grande complexitb
g&étique. En effet, hormis Barafita qui est une Vari&é locale sensible partout comme les variétés
ayant le géne de refsistance Pi-a ou Pi-ks , aucune variete cultivee au SBnBgal n'a un comportement
identique a celui des vari&& differentielles internationales. Selon les indications de Kiyosawa

(1972), celles - ci ne sont donc pas des vari&& diff&entielles id6ales pour ce pays car ayant
des g8nes de résistance différents de ceux contenus dans les vari&.6s cultivées.
Dans une première Qtulde sur les races de P. oryzae pr&entes‘au Sén6gal en 1978, MBODJ (1981b)
avait établi par inoculation nrtificielle que la plupart des races présentes dans les rizieres au
moment du tallage appartenaiemt au groupe IB pour DjibBlor (IB37, IB-53, IB-1, IB-5, IB-21) et $I
divers groupes pour Mampalago (IC-17, ID-5, IE-1). Trois races étaient plus fréquentes sur panicules :
IC-21, ID-5, IE-5. A DjibBlor où il y avait plus de races, IB-37 dominait sur feuilles et IC-21 sur
panicules. Deux ans apres, en travaillant directement au champ et dans 15 localit& couvrant
ensemble
un territoire d'environ 50.000 km2 , nous trouvons que les seuls groupes de races encore absents sont :
le groupe iA partout ; le groupe IB dans certaines localités. Il est intéressant de noter que les
races du groupe iA sont pr&entes au Nigeria (Awoderu, 1970). L'analyse dans ce pays du comportement
des varietés s&ectionnées au S&u?gal pourrait être d'une grande utilité.
Selon les réactions des vari&& difft?rentielles de Kiyosawa (1977), les seuls g&nes de
rdsistance verticale encore efficaces sont les g*nes Pi-ta et Pi-ta2 portés par les varitftés Yachiro
Mochi et Pi-nb 4 ou par les variBt& Paf-kan-tao et Tadukan. Ces risultats sont analogues b ceux
obtenus, en inoculation artificielle, par Bidaux (1976) avec des souches d'Afrique de l'Ouest et par
Notteghem (1981) avec des souches d'origines géographiques diffdrentes.
En tenant compte des travaux pr&edents (MBODJ, 198lb), le manque de correlation entre les
attaques sur feuilles et les attaques sur panicules est dQ a une grande diversification de la compo-
sition en races dominantes dans la saison. Celui sur panicules d'une année & l'autre est plus difficile
b interprêter, car pouvant être dG tlgalement aux effets du d4ficit hydrique en fin de campagne de
1'annGe 1982. De ce déficit ont rdsulté en effet de plus grandes attaques sur panicules.
',
La dlversification en composition raciale durant l'hivernage ainsi que l'importance du spectre
de virulence des races pr&entes (11 g*nes inefficaces sur 13 connus), montrent que pour avoir une
production stable de riz dans la région, il est plus sage de constituer des groupes de variétés de
diversification, ayant une certaine stabilitd de comportement h la maladie et venant d'origines g&é-

tiques differentes. Les genes de résistance des vari&& Raminad str 3, Pai-Kan-tao et Tadukan pourraient
être utilis6s ?I cet effet pour renforcer le niveau faible de résistance a la pyriculariose foliaire
des varibtés locales.
La pression de la pyriculariose Sur PanfCUieS est r6gUliére et t$lev& dans la &gfon, tandis que
ce11e de la PYriculariose foliaire ne l’est que dans les 2 stations principales de recherches rizicoles
. . . / . . .

-6-
(Sefa, Djibélor). Les pourcentages de surfaces foliaires malades sur vari&& sensibles y vont de
62,50 & 100. La variété resistante IRATlO peut y'être notee 4. Les premières criblages pour la
maladie pourraient donc s'y faire et l'analyse de stabilité de comportement variétal à Séfa, Djibélor,
Thiar, VBlingara, Dianaba et Sapu. Ce qui permettrait de tenir compte h la fois du spectre de viru-
lence des populations de P. oryzae, des ressemblances en composition de races principales ainsi des
indices d'environnement.
Remerciements
Nous remercions le professeur J. A. MEYER et le Docteur H. MARAITE de 1'Universite Catho-
lique de Louvain (Belgique) pour l'intérêt qu'ils ont porté & ce travail ainsi que pour leurs sugges-
tions lors de l'analyse des nkultats obtenus. Nous remercions dgalement M. KEBE, statisticien -
informaticien b la SOMIVAC pour son aide dans les calculs et l'interprétation des résultats.
Tableau 1 : Réactions a P. or,= des Vari&és différentielles internationales dans diffêrentes localités.
Virulence des souches/localités
Vari&és
Groupes
diffdrencielles
des races
Séfa
Thiar
Djitilor
1 . Raminad str 3
IA
R
R
MR
2. Zenith
IB
S
R
HS
3. NP-125
IC .
S
HS
MR
4. Usen
ID
S
R
HS
5. Dular
I E
HS
HS
S
6. Kanto 51
IF
HS
HS
S
‘5
7. Sha-tiao (s)
I G
HS
HS
HS
8. Caloro
IH
HS
HS
S
. . . / ..*

Tableau 2 : Coefficients de correlation des rgactforis des variétés de riz à la
pyriculariose foliaire (PF) et paniculaire (PP)
entre 12 localités différentes en 1981.
(a) Pyriculariose foliaire
Indice
I
l Indice
Std Oev
I ous
DJI
THI
SEF
ANA
VEL
ENA
BO0
KIT
DIA
SAP
MIS
Std Oev
environ
environ
I
(P?)
(PF)
i
i
US
14.7000
11.0333
I
0.9986** 0.8391*
0.8407*
0.9946**
0.6211
0.8326*
0.8415*
0.8402*
O-8391*
0.1218
0.3287 1 08.7000
19.6344
I
I
JI
14.2000
14.0004
1
0.7413*
O-8425*
0.8421*
0.9953**
0.6244
0.8313*
0.8417*
0.8426*
0.8349*
0.0933
0.3318 1 08.5000
19.7034
i
I
HI
11.9000
11.7964
I
0.4834
0.6029
0.9!&*
0.7867*
0.3963
0.9885*
0.9978*
0.9990**
0 . 9894**
0.3374
0.7867* 1 04.0000
07.1220
1
I
EF
13.9000
14.2844
I 0.1031
0.3790
0.6412
0.7866*
0.3932
0.9916* 0.9993** O-9989**
0.9942**
0.3592
0.7866* 1 13.5000
25.8543
I
I
iA
12.2000
11.5089
1
0.1230
0.6248
0.6762
0.6300
0.6457
0.7752"
0.7867*
0.7875*
0.7806*
0.0490
0.2403
02.5000
05.3541
IL
13.0000
11.8345
;
0.3846
0.6535
0.7672*
0.8216*
0.7216*
0.3665
0.3963
0.4014
0.3838
0.3661
-0.0136
13.2000
26.0002
I
I
IA
16.1000
10.3193
1
0.2438
0.1867
0.4560
0.6992
0.4236
0.4686
0.9885**
0.9844*
0.9910** 0.3913
0.775T, I 04.5000
06.9602
I
I
nl
10.2000 07.7467
1 0.4194
0.4509
0.6203
0.6589
0.6108
0.7666*
0.5904
-0.9990** 0.9961**ea 0.3704
0.7867* 1 04.0000
07.1220
i
i
:T
03.1000 05.2536
1 0.0418
0.1568
-0.3001
-0.2627
-0.1511
-0.2913
-0.5177
-0.3609
-0.9912** 0.3460
0.7875" 1 03.9000
07.1678
A
15.3000
10.2176
0.1739
0.4065
0.8359*
0.5746
0.6382
0.7140
0.2183
0.6000
-0.4239
0.4179
0.7806+
04.2000 07.0719
ti
.P
10.1000 14.5694
-0.368
0.5141
0.6540
0.6415
0.7129
0.6322
0.0993
0.2814
-0.0575 0.7652*
0.4959
20.8000 29.2501
S
06.2000 07.8888
-0.0235
0.3522
0.4420
0.7811*
0.7344*
0.649;
0.5034
0.6802
-0.1239 0.5836
0.5895
02.5000 05.3541
I
(b) Pyriculariose paniculaire
Signiflcance : * = 0.01
* = 0.001
+

Tableau 3 : Coefficients de correfation des reactions de variétés de riz B la
pyriculariose foliaire (PF) et paniculaire (PP)
entre 12 localités diffhrentes en 1982.
(a) Pyriculariose foliaire
Indice
I
1 Indice
Std Dev
1 ous
DJI
THI
SEF
ANA
VEL
ENA
KIT
DIA
SAP
MIS
Std Dev
environ
I
, environ

(PP)
; (PF)
S
25.8500
20.0140
I
0.9370** 0.9475+'*
0.9059*
0.9170*
O-9637**
o* 9839**
0.9796**
n 7r;=!n*
-5s W””
l-l aRAI**
tl a77Ic**
n a77a**. n7 nnn
“. aY”*
Y.&# LY
i
V.9, r)z
, vr.zwv0
05.2747
1
25.8500
20.0140
0.8347*
0.9673*
0.9721**
0.8687*
0.9119*
0.9496**
0.9508**
0.7948*
0.9585** 0.9392** 0.9510**; 11.0000
19.2657
f
1
18.7000
14.7558
0.4401
0.4175
0.9528**
0.9449**
0.9673**
0.9714**
0.9836*
0.6684
0.9680** 0.9844** 0.9891**; 02.9000
05.2111
F
35.9500
29.2627
I
0.0910
-0.0369 0.0030
0.8742**
0.8811H
0.9349**
0.9309**
0.7397"
0.9366* 0.9211** 0.9321**; 12.6000
19.0348
i
I
R
22.1000
11.4717
0.0077
0.1025
0.0032
0.0719
0.9449*
0.9491**
0.9626**
0.5742
0.9363* 0.9697** 0.9642** 1 03.4000
05.1088
L
23.8500
19.7175
0.4983
0.5535
0.5628
-0.1108
0.5177
0.9795**
0.9836**
0.6684
0.9680*
0.9844** 0.9803**
02.9000
05.2111
1
18.4000
0.7983*
0.5923
0.0311
0.3953
0.1257
0.2549
0.9916*
0.7621
0.9920*
0.9844** 0.9869** I 02.9000
05.2111
J
21.5000
08.4327
I
0.8006*
0.5372
0.3143
0.3656
-0.2113
0.0976
0.8551"
0.6986
0.9920*
0.9983**
0.9981**; 02.3000
05.3500
I
I
r
04.8000
06.8321 j
0.0333
-0.2771
0.0093
0.1749
-0.1698
-0.1176
0.3540
0.3240
0.7637 .* 0‘6567
O-6781
i 05.6000
06.3675
\\
11.9000
11.7964
0.4083
0.3603
0.7597*
-0.0460
0.2756
0.8329*
0.2281
0.2502
0.2865
0.9837**
0.9865**; 02.6000
05.3219
I
b
05.6000
08.2118 ’
-0.0580
-0.2189
0.2557
-0.5451
-0.1564
0.2852
-0.3225
-0.3273
0.3400
0.3861
0.9982**; 02.2000
05.3759
FS
I
i
17.0000
15.8482
1
0.4595
0.5219
0.9408*
0.1349
0.1962
0.6470
0.1781
0.3492
0.0313
0.8225*
0.0653
1 08.0000
19.1848
I
I
(b) Pyriculariose paniculaire
Significance : * = 0.01
* = 0.001
+

-9-
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