M~IRO i re préscrlt6 f)ar MFSAYE ND1 ...
M~IRO i re préscrlt6 f)ar
MFSAYE
ND1 AYE
e n v u e d e la t i t u l a r i s a t i o n
a11 p o s t e de chcxrc:hcur e n
phy topatho 1 og i C’
À 1 ’ TSRA/CNRA
fi;irn twy

M o n s i e u r A.A.
MRAYE:,
p o u r
ses
c‘onsf’ i 1 s
e t
s e 5;
Ngor
DIAGNE
et,
Ousseynou
CTSS,
F)OU r
l e u r
nibilité.
Toute 1’ équ ipe du CRSP/N i 6 L>é.
L ’ U S A I D p o u r s o n s o u t i e n m a t é r i e l t>t, moral.

1 NTROl?l ‘!“Y 1 ON
1
CIIAI’ 1 TfZk 1
: Développemrtn1, comparati f des symp1,Untcls
5
chez du nikb& EnoculG par di f'f6rcn1.s isolats dr
virus
2 -- Mat.Griel et, méthodes
8
2- 1 -- Prospection et, collecte <3'6chanl
i1101ls
de
niGb6
8
viras,
2-2 - Symptomatologie
9
3 - R&sulIats et Discussions
11
3-l - Viroses du niébé
11
3-2 - Comportement du matériel végétal
16
CHAPITRE II - ETUDE EPIDEMIQUE DE QUELQIJES ISOLATS
23
DE VIRUS
1 - Introduction
23
2 - Materic et méthodes
2 3
3 - Résultats et, Discussions
2 ‘1

3 0
3 0
2
Matériel et méthodes
3 1
2.1 - Récolte et préparation d'échantillons de
31
plantes virosees
2.2 - Tdentification des particules virales par
31
s&rologie
2.2.1 - Test d'immunodiffusion en milieu
3 2
solide (Ouchterlony)
2.2.2 - Test ELISA (Enzime Linked Immuno
3 3
Sorbent Assay)
2.2.2.1 - Préparation des extraits viroses
3 4
2.2.2.2 - Fixation des antigènes, du conjugué
3 6
et du substrat
3 -- Résultats et Discussions
3 8
3.1 - Test d'immunodiffusion en milieu solide
3 8
3.2 - Identification des virus par test ELISA
3 8
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
4 2
BIBLIOGRAPHIE
4 3
ANNEXES

I
I,es rt=su 1 t,ats part i el s obtenus
i nd i <~uf>n 1
1 i-i pr.f?sc\\nc:c~
du
soukhern bean mosaic vi rus (SRMV) , du cowpea aphid-borne
vi rus (CAbMV) , du cowpea mottlr vi rus (CI'MoV) , ct. du cowpca
i
s~vt:re nrosaic: vi rus (CSMV). Ce dernier virus a 61.6 signal6 pour‘
1
19 prcrni t?r-c foi s au Sénhgal et, en Afr-iquct .
1
I,es variéLés TS86 275 et. IS86 283 nou\\.t>l Icmcnt, am&
! i 0
r.f;c>.s ,
i: 0 ri t, susc;rpt,.i bl cfs au CSMV.
1,'Gtude de la transmission par semences des virus
ident ifi&s et. la recherche 'de varintés diffGr~nt.it~lles est ~II
c 0 11 T' s .

I N'1'f2Oi)~JC'I'l ON
A
1 ' inst,ar
d ' au t, rt‘s
<:u 1 Lurtrs
vivriilrtts,
1 f?
niébii
Vigna unguiculata (1,) Walp occupe une place importante dans le
rf;gime alimentaire de nombreuses
ré,gions de l'Afrique.
Ses besoins limitep en engrais azotkts, sa tolbrance ;i
la sécheresse et son aptitude à produire dans un context,t.?
défavorable lui confèrent une place de plus en plus importante
en tant qu'aliment d'appoint et, de securité que de culture de
rente au Sénégal.
Le niébé est une source importante d'énergie (57 %
d'hydrate de. carbone) et da protéine (23 %) (lITA, 1978). 11
e s t
cultivé généralement à cause de ses graines sèches,
mais
aussi
les gousses vertes @ont consommées comme du "haricot.
vert" et les feuilles utili$ées en guise de salade et dans des
sauces surtout en pays toucauleur.
Le niébé est Cult&ivé largement dans plus de 16 pays
africains avec une production totale de 3,42 millions de tonnes
en 1987.
Les principaux producteurs sont le Nigéria avec 1,05
millions de tonnes,
le Niger 256 000 tonnes et le Burkina Fasso
180 000 tonnes (IITA, 1990).
Au Sénégal la production moyenne annuelle de niébé
ces dix dernieres années est de 30 000 t,onnes. Malgré son
importance et
ses
potentialités,
les
rendements
obtenus en
milieu paysan
sont très bas (280-500 kg/ha) (Hall, 1991) et
n'augmentent
que
peu
par
o p p o s i t i o n à
une
croissance

d~rno~~r;i~~h i quct
t.rès
rap i tic? .
A f i n
(1 ’ acc ro î 1. r-e
1 <’
n i vrau
tic
1 a
produc: t, i v i t,6
il
import,c .G l a
f'o i s
d'amél ior-cr.
1 i?
ma t,n i' i f‘ 1
v~gi'l,%l >
<Il<,
mu 1 1, i p 1 i e I-
les
ii i de s
e t,
scrv i ces
t.<\\c: hri i qutrs
i.i 11 x
pet i 1,s
paysans,
de
pral, iguer
des
prix
i n<‘ i t.a t, i f s
A
1 il
produc l i on
e 1.
d c
rédu i re
% 11
max i mum
les
pc-r-t cs
dl1 C? s
ii u x
ma 1 ad i PS ~1. tlt;pr*&dateurs S
Pl usi eurs
maladies
sont,
rencontr6ts
s II I’
n i 6 t?c;
a 11
Sknégal .
I)i-1 r-m i
elles
les
viroses et
1 e chancre
bact.Grien
(Xanthomonas
cN!E?str5s PV
vignicpla (Burkholder) D y e s o n t
d'importance economique et peuvent occasionner plus de 60 % de
perte
de
rendement
quand
les
conditions
du
mil ieu
sont
favorables (CAIKWAD, 1988).
L'incidence économique des maladies a virus est mal
connue
en Afrique
subsaharienne
en généra.l
<3 t
au Sénegal en
particulier.
Cela s'explique par une situation scientifique
(manque de laboratoires équipés et de personnels qualifiés en
Phytovirologie) qui exclut toute étude approfondie des viroses
sur place.
Mais cela tient aussi et surtout au fait que les
décideurs et les bailleurs de fonds ne sont pas suffisamment
informes des pertes provoqu6es par les viroses. La lutte contre
les virus
se faisant par des moyens non commercialisés, (les
viricides
proprement
dits
faisant
aujourd'huj
défaut), la
pub1 ici te autour de ces agents pathogènes ne se fai t pas ou se
fait mal.
Les
recherches
sur l e
niébé
ont
débuté vers
les
années
1950 au Centre
Natjonal d e
Recherches Agricoles
de
Bambey et ont permis l a vulgal-isat;ï.on d e p1 usieurs variétes :

c e s dcrnièrCs
années ,
1 e Sénégal conna i t. un di; f'ic: i 1.
;)I uviométri que
i m p o r t a n t .
C e l u i - c i e s t
très signi f icati f dans
1 a ri;g ion de I,ouga où 1 a moyerlnr? des
relevés pluv iom<;t.ri<lues à
la St<ation de Louga est passee de 447 mm/an de 1938--1968 à 272
mm/ari de 1968-1987 (Hall & Patte], 1987).
DC 1.~ 1 Ics contl i l.ions
Il<?
sécheresse,
souvent
associées à
une
mauvaise
d i st,r i but i on
temporel le et spatiale des pluies, rendent, t,out,c autre culture
q~ue le niébé,
aléatoire voire impossible dans cette zone. C'est
pourquoi
depuis 1983 les autorit,és du pays en collaboration
avec
le
CRSP/Niébé, l e
SAFGRAD
et le
CILSS
essayent, de
promouvoir la culture de cette légumineuse dans les zones Nord
G? t,
Centre---Nord du
pays.
Dans ce
cadre,
l'accent
est
mis
particulièrement sur l'amélioration variétale avec comme
toile
de fond l'adaptation à la sécheresse et la résistance de la
plante hôte aux viroses,
chancre bactérien et bruches.
Des
progrés
importants
ont
été
accomplis dans ce
dernier volet avec la proposition pour la vulgarisation en 1991
de Mouride (1s 86-275) et la prévulgarisation de Diongoma (IS
86-283) et de Mélakh (1s 89-504). Ces variétés sont résistantes
au chancre bactérien, 'a plusieurs virus,
et Mouride est aussi
t,olérant,
aux
b r u c h e s e t aiu
striga (CISSE et, NDTAYE,
non
publié).
L'objectif principe1 du programme étant d'introduire
la résistance
aux
maladies
dans
les
variétés
sensibles
en
vulgarisation,
nous
criblons
syst&matiquement les populations

ci n .si;fi’r6f:at, i o n A part, i r d<’ 1 A g6nCrat. i on Y2
.jusqu ’ 2 1 ’ ohi.~nt, i on
cl C’
mat.6 1’ i c 1
homog+nr .
Cependant.
1 ‘ é v a l u a t i o n <:orrc~~-t,c de l a
r.i;S i SI iFrI<‘?
a u
v i rus
ri 65 c e fi s i t, e
1 eur
ident,i f i(*aLion.
(1 ’ PS t.
pou r-quo j n o u s n o u s a t t a c h o n s d a n s c e t r a v a i 1 à caract,éri ser e t ,
à
id<‘Tli.i f ier
lf.?S
pr i nc i paux
vi rus
presents
su r
ni 6h4
au
St;nc;gaI . A c e t , effet, nous
a d o p t e r o n s l e pl a n tic, p r o g r e s s i o n
qu i peut, se r6sumer comme suit, :
d a n s u n e Premiere 4 Lape n o u s
comparons Y
d u p o i n t d e v u e symptomatol.ogie, e n a b r i gril.lagé,
l a
r é a c t i o n d e
5 cultivars d e n i é b é
v i s - à - v i - s d e s
v i r u s
Gchanti 1 lonnes à Lravers l e S é n é g a l ; ensui.te, e n v u e d’kvaluex
1 ’ importance
d c
chaque
v i r u s ,
des
t e s t s
d 0
~)a Lhogén i c i t.C;
diff6rentiel.l.e
sont,
effectuss.
Enfin
nous
proc:Gdons
ài
1 ‘ident,ificat,ion d e s v i r u s isol6s.

I::flAf’l ‘flit’
J
- f)J3’EJ,OPP~MI<NT COMI~AfbI7’J F I>F:S SYMf’TOMES CHI?% D
U
N 1 k:BE 1 NOCULE I’AR 1) 1 FFKHENTS 1. SOLA1’S I>l~; V 1 RIJS
1 -. INT&~ODUCT'QN
Le développement des symptômes de virus est, fortemeni.
influencé
par
I'agressivitE
des
souches
virales,
par la
sensibilité des cultivars de niébé, l'âge des plants au moment.
de l'infection ainsi que les conditions du milieu (VAN LOON,
1983).
On a signalé la présence de plus de 25 virus du niébc
de par le monde. Toutefois, ce sont pour la plupart des virus
d'une
importance
m i n e u r e o u
l o c a l i s é e . I l
existe
deux
principaux virus en Afrique :
le cowpea gellow mosaic virus
t CYMV )
c. t
Ic
f'!ll<pCa
Rph i (!- t,r; I Y!.
!i:1“;1? i ('
virus
(CAbMV) (Mal i X
TOTTAPPILLY, 1986). Les autres virus, d'une importance moindre,
sont,
entre
autre,
le southern bean mosaic virus (SBMV),
1 e
cowpea mottle virus (CPMoV),
le cucumber mosaic virus (CuMV) et
le cowpea golden mosaic virus (CGMV).
La mosaïque jaune du niébé ou cowpea yellow mosai'c
virus ( C Y M V ) e s t
transmise principalement
par le galleruque
OqthCZ_+
~ut~3b.i I-i.5 Sahlb.
L e s thrips Seric0thrip.s
..~_..
_~-
_ccipit+ljs
H o o d e t
Me g a.l uro.tdx&ts
.~Joste.d.ti
T r y b . , l e s
coléoptères
~~~~L~psxx!e.s quaternus
Fairmaire et fiema~_c~~rus acerbus
--.------ FSt,
les criquets CanCaQux s~is$~.$ Wlke et Z_n_ace~us x3r.iegatu.s F.
et le
nématode
Xi.phizse
..-...-.
basiri
sont
indiqués
capables de
transmettre le virus (Whitney &. Gilmer, 1974).

I,a mal ad i c sc
t.r;irjsmc:l. auss j

p
a
r

i no<:11 1 ai. i on d(l sCvc>
fl 1.
dans
une
ni0 i nd rc
1Il<‘Ski r’t’ ,
par
des
sf~mencc~s
(I-5
%
rie
transmission)
(Gi lmer
Pi. ii 1 . ,
1974).
Toutefois,
l a pr*&stln(:(>
d’un foyer d'infcct,ion provt?nant. d'une semence at,t,eintc au seirl
d ’ u n e cult.urr e s t , s u f f i:;ant,c p o u r induire une incidence de 100%
et ce,
grâce ;i
1 ‘acl,ivii.6 des v e c t e u r s a u m o m e n t , d e l a phasr
p1antul.e.
Des diminutions de rendement de 60-100 % causé par 1~
CYMV ont été rapportés (Shoyinka, 1974 ; Gilmer et, al., 1974).
Les symptômes développés varient
selon les cultivars de niébé
et les souches virales :
absence
de symtômes, marbrure vert.(>
très nette, mosaïque,
déformation des limbes, claquage, mort dr:~
la plante (Rliss et Robertson, 1971).
L'aphid-borne mosaic virus
du niébé (CAbMV) est, 1~1
virus du ni&be le plus commun. On l'a signale en Europe, en
Afrique et, en Asie. Rahe.ja et,
I,eleji (1974) ont rapport4 une:
perte totale de rendement chez du niébé irrigué infecté par le
CAbMV.
La maladie se manifeste par une gamme très diversifjée
de
m o s a ï q u e s e t d e
marbrures,
d é f o r m a t i o n e t
réduction
foliaires,
éclaircissement (inter) nervaire...
etc...
Les
plants
infectés
deviennent
rabougris et la
floraison
e s t,
retardée ou inhibée.
Le virus peut
être
transmis
par l'inoculation dc
sève,
par des semences et, par des aphides par le mode non
persistant.. Le
taux de
transmission
par
graine dépend du
cultivar
et du
variant
de virus.
Plusieurs
espèces de la
famille
des
Légflmjnos.ae,
Arn.ayz3-3th.l3.z.e.+
,
Che2Lnodiaweac,
~u~.urY~~~tx:~~c? e t
Sql.snaccae
peuvent
être
infectées
par 1 f>
virus.

I,e vi rus dc la marbruri~ du ni éb6 ou CPMoV SP kransmct.
très faci 1 ement, d’une pI :ir!t,tx
irif'(~~:t,dc à une plante saine par la
transmission mécanique :
frai t.cment des feuilles l'une contre
l'autre,
contact,
de
feu i 1 1 es
;ivC?c:
des
débris de
CU 1 turc ,
contact lors de manipulations cult,urales...etc...
Par ail leurs
le
virus
s f?
transrne t.
par 1 c
sol
(soil-borne)
( Hamptorl
communication
personnelle)
par
des
s e m e n c e s ( l e t a u x d<a
transmission dépend du cuIt.ivar et de l'intervalle de temps qui
s'écoule entre l'infection et
la floraison (Shoyinka et al.,
1978)jet par des vecteurs,
particulièrement par le galleruquc
Ootheca
_._~ .-..-.-- m-utabilis (TJTA, 1977).
Le CPMoV a une tres large gamme d'hôtes. 11 provoque
une marbrure ou une mosaïque d'un jaune vif sur le niébe.
Les
feuilles des variétés sensibles se déforment, deviennent plus
petites el,
la plante présente le symptôme type :
"bal ai tic
sorcière".
Une perte de rendement de plus de 75 % peut résulter
d'une infection précoce (CMJ/AAB description, 1979).
Le southern bean mosaic virus (SBMV) a été décrit au
Nigéria (Shoginka, et al., 1979) et au Ghana (Lamptey et
Hamilton, 1974). Le virus se transmet par inoculation de sève
et
par
semences (5-40 %) (1,amptey et
Hamilton,
1974).
Ides
symptômes de la maladie se caractérisent par un éclaircissement,
des nervures, une mosai'que, une déformation et une réduction
foliaires chez
les
variétés
sensibles.
Il e x i s t e
plusieurs
variants chez ce virus, qui sont à la base des divers symptômes
observés (O'Hair,
et al.,
1981).
Les souches du niébé de SBMV
infectent difficilement le haricot. Des sources de résistance à
ce virus sont identifiées.

I,;i ~&V&I- i t,k titts sympl,ôm~~s cx~)r i
III&~, et. p
a
r

c:oris<iqurni.
I ’ amp 1 CII r‘
<j<?S
df5gii.f.:;
~>r‘o\\o~~l1< .;,
;,
tj<;pc:ntl
du
type ci<, v
i

rus cl. tic*
s
a
préscncc
simul tanée avc~' d 'iiul,rcs
virus
dans une
i nfcc I i 011
m ixt,e.
K u h n & D a w s o n ( 1973) onl, rapport& un<: r6dUct.iorl dc
rendement
de 43 % apr&s une
infection
mixte de California
Blackeye par cowpea
ch 1 o rot i c
n1o 1. t 1 t
v

i

rus (CCMV) et, S?SMV,
a l o r s
qu'une
infection
simple
par
1 ‘ u n
d e s
v i r u s n’a
p:i:;
provoqué de perte de rendemeni. appréciable.
Dans ce
chapitre
nous
htudierons l'expression des symptômes
chez du niébé inoculé par des
isola-t,s de
virus colJect~?s dan:;
differentes localités du S6ndgaI.
2 . 1 - P r o s p e c t i o n et. 1.0 1 1 r>~-t.ras tl ' 6chanti l.lons de
ni.ébé virose
En 1990 lors d'une des prospections de routine des
maladies du niébé ,
nous avions observe des plantes sévérement
atteintes
par des viroses
(forte réduction
et déformation
foliaires , nanisme et jaunissement ) en station et en champs
pagsans.Des échantillons de ces plants malades ont été prélevés
pour
étude en
laboratoire
en
vue
d'identifier
les
agents
responsables de ces symptômes.
Du 11 au
1 5 s e p t e m b r e
1991
une
prospection
dt?
maJ~adies virale a été effectuite dans les zones de Kolda, Tamba,
Mbacké,
Kébémer, Louga,
Thiès et, Rambey avec comme objectif dc‘
déterminer la présence de viroses ,d'évaluer la variabilite des
c
-

~;ympl.omcs
observés,
leur cxtcnsion geographique et, 1 'intensil.6
1.’ 1,
Ia gravit,& des maladies (l'estimation du niveau des maladies
6 t,a i 1.
faite visuellement,).
En out,re des echantil Ions ont, et.6
prd 1 evés
en
vue d'identifier les agents responsables de ces
symptômes.
Des plants de ni&bé montrant des symptômes typiques
lli> v i r.oses -
rabougrissement,
déformation et rkduction foliai--
t-es,
m o s a ï q u e o u
marbrure,
v e r d i s s e m e n t o u
jaunissement.
i nternervuriel,
chlorose,
panachure,
nanisme...
etc...ont
été
r~col t e s .
Ces échantillons ont été placés dans des sachets en
pal yéthylènes,
déposés dans une glacière contenant de la glace
e t.
transportés
au laboratoire.
Un numéro a été
attribué à
chaque échantillon et une description détaillée des symptômes
0bscrvGs ou
une photographie des plantes malades faite (
tableau 1 )..
2.2 - ~~~p~to.natologie
L'estimation de l'agressivité des isolats, et par là
les différences pouvant se marquer entre les variétés de niébé
est basée
sur l'observation des symptômes
développés à partir
des Tème et 14ème jours apr&s inoculation.
Les variétés et lignées utilisées sont : 58-57, B 21,
'I'vx 3236 et IS 86-275 en 1990 ou 58-57, B21,IS 86-275, Mougne,
Ndiambour et
IS 86-283 en 1991. Chaque variété ou lignée est
semée
dans
deux
pots
à
raison de 4
graines
par
pot.
1,'inoculation a été effectu,ée au stade feuilles unifoliées par
frott i s avec
du jus de plant,s malades contenant une petite

Des t.r:i i t,em(:n 1,s ht~bdomada i r e s a u x
i nsect i cides Karat.,tS
e
t
Décis etai e n t
e f fC:<:t,lJ&S p o u r protkger l e s p l a n t s contre
1 ’ infest,ation p a r - l e s i rlsf?c:t,(>s.
L e s
i solaLs
0 n t,
titi?
conservf5s
par
transfer1.s
régul i e r s s u r 58-57 e t , Mougne.
--

3.1 -- Viroses du niébé
Durant, l a
saison
1990
des
plants
présentant
des
symptômes
varibs
d e
vi roses
ont
été
observés dans tous les
sites visités.
A Ndieng Diaw et à Sagatta le pourcentage de
plants atteints r?t.ail.
faible (inférieur & 5 %) dans la plupart,
des cas.
Cependant à Diourbel et à Thilmakha, on a observé de
très forts pourcentages d'attaque {supérieur à 25 %) dans cinq
champs paysans.
Au cours de notre prospection des maladies virales en
1991,
il a été observé une très forte
infestation par puceron
AI&~S c.rrcci.yx-2 Koch et consécutivement à cette atteinte, un
d&veloppement
important
des
viroses
s'était
produit
dans
presque
tous les sites visités (Tableau 1).
Sur 63 champs
prospectés,
seuls
trois (à
Keur Galo,
8 Keur Serigne Madina
Mbacké et
à Ndieyene)
ont
été
apparemment
sains.
Les plus
fortes
infestations (75-700 % de plants attaqués) ont été
enregistrés dans un champ
de 58-57 à Kolda et dans un autre
(variété locale) à Louga. La variabilité des symptômes observés
d'une
région à
une
autre
etait très faible. Par contre les
types de symptômes et,
la sévérité de la maladie à l'intérieur,
d'un
champ
étaient
tres
hétérogènes.
Les symptômes les plus
fréquemment rencontrés sont
caractéristiques au
CSMV
(s&vére
d&formation
et.
réduction
foliaires,
feuilles
gauffrées),
au
CAbMV
(verdissement
ou
jaunissement
inter-nervuriel) et
au CPMoV (diverses marbrures ou panachures
d'un .jaune vif et, déformation foliaire).
La présence effective

Gl,abl i r
1 1 e s t , pr-obablc que l a d i ff&rcnct~ d a n s l a s@vérité e t
t y p e d e s y m p t ô m e s o b s e r v é s à l ’ i n t é r i e u r d ’ u n c h a m p s o i t d u e &
-1’ i n f e c t i o n s u c c e s s i v e d e s p l a n t s
à p a r t i r d e q u e l q u e s f o y e r s
p r i m a i r e s
(semences
infect,kes
p a r
d i v e r s
v i r u s ) .
Cette
h y p o t h è s e e s t é t a y é e p a r l a pr.ksenc:t: d e b e a u c o u p d e . j a s s i d e s eL
d e c o l é o p t è r e s
s u r l e s i t e d e Kolda et, d e p u c e r o n s d a n s l e
champ de Louga ; c e s i n s e c t e s s o n t d e s v e c t e u r s d e v i r u s .

-_
:chan-~
.il lons
iar i 4 t,c!
Ijescription des symptômes
N'
~-
-
.~
1
Colda
j8-57
Xformation et réduction
'01 iaire

2
iol.da
jt?-57
lerdissement nervaire
:green vein banding)
3
Colda
if?--57
4arbrure jaune, claquage et
Idformation foliaire
4
Zolda
53-57
i:claircissement des nervures,
Feuilles gauffrées

5
fambacounda
,ocal
'anachure jaune, claquage des
Feuilles

6
fambacounda
,ocal
loucheture chlorotique
7
fambacounda
Local
larbrure jaune et lésions
~ecrotiques

8
fambacounda
Local
Jaunissement nervaire
9
fambacounda
Local
'anachure jaune, déformation
foliaire

10
I'ambacounda
Local
Ylarbrure jaune
11
Kounghueul
Local
\\lanisme et déformation foliaire
1 2
Kounghueul
Local
rloucheture jaune, déformation
foliaire et claquage

1 3
Kounghueul
Local
qarbrure jaune
1 4
Kounghueul
Yougnc
Vanisme,
panachure jaune,
3éformation foliaire
15
Mbacké
Yougne
Yosaïque sévére déformation et
réduction foliaires

16
Mbacké
Mougne
Déformation foliaire,
claquage
1 7
Mbacké
Mougne
Marbrure jaune et lésions
nécrotiques

18
Mbacké
Mougne
Nanisme et rabougrissement
19
Mbacké
Mougne
"Green vein banding"
20
Mbacke
Mougne
Mosaïque légére sur les jeunes
feuilles
2 1
Mbacké
Mougne
Nanjsme et mosaïque verte
22
Mbacké
Mougne
Mosaïque jaune
23
Same Thj~alli
Local
Panachure jaune, déformation et
reduction foliaire, lésions
nécrotiques

-

a1a 'I'iib 1 i‘i.lU 1
a
dC<:han
II
,illons
Loca 1 i té
Var i 6 t,q
NO
_.._._.~ .----
~-- ~-...-- -
Same T h i a l l é
a 1
a
24
LOC
Jaunissement
i nterne rva i rc e 1.
iloquage
25
Same Thial 1 F I,OC a 1
qarbrure jaune, feuilles
iloquees

a
2 ,f
Mi ssirah
Lot a 1
Panachurc jaune vif, fctti 1 If>s
gauffrées

2 7
M i s s i r a h
LOC a 1
Jaunissement. des p1 ants
a
2 8
Missirah
Lot a 1
Réduction et, déformation
foliaire

2 9
Ngayenne
Lot a 1
Mosaïque et déformation
II
Missirah
foliaire
30
Ngayenne
Lot a 1
Mosaïque,
déformation foliaire
Missirah
et claquage
a.
31
Dimiya
Lot: a.l
Marbrure jaune
3 2
Dimiya
Lot: a.1
Panachure
jaune
et, déformation
II
folaire
3 3
Dimiya
Lor:: a.l
Mosaïque legerc et deformat.ion
foliaire
34
Louga
Lot:a .l
Eclaircissement des nervures etI
a
déformation foliaires
3 5
Louga
Lot:a .l
Jaunissement internervaire et
épaississement des feuilles

II
3 6
Louga
Lac:a.l
Taches chlorotiques, sévére
déformation foliaire
3 7
Louga
Lot a 1
Déformation foliaire
II
3 8
Louga
Lot a 1
?hlorose
3 9
Louga
toc d 1
rloucheture jaune
1
4 0
Louga
Lot ? 1
"Yellow vein banding"
1
41
Louga
Lot a 1
Eclaircissement internervaire
et déformation foliaire
4 2
Keur Boumi
58- 5 7
Marbrure jaune, verdissement
nervaire

1
4 3
Keur Boumi
Lot . a 1
Mosaïque légére
4 4
Ndeugary
Lot:a.l
Eclaircissement des nervures
1
Ndiaye
4 5
Kébémer
Lot:a.l
Panachure chlorotique
M
4 6
Kébémer
I,oc:a.l
"Green vein banding" claquage
4 7
Kaïré
Lot:a.l
Panachure jaune-vif et defor-
mation foliaire

1
4 8
Djré
LOC:a.l
Marbrure jaune, déformation
fo--
liaire et lésions necrotiques
-
a

: ,/
J1
J,ocal ité
Vari

Description des symptômes
1
_--~-
-_
Bambey
T a c h e s c h l o r o t i q u e s
Bambey
Sévéres déformation et réduc-
tion foliaire,

taches chloro-
tiques
Bambey
Vita
1
Panachure jaune, deformation
foliaire et lésions nécrotiques
Bambey
Moug ie
Marbrure jaune
Bambey
58-5
Panachure chlorotique et défor-
mation foliaire

-
Bambey
275
I
Jaunissement internervaire,
déformation,

boursouflures
En moyenne les z nes de Louga et de Mbacké étaient
les plus fortement attaquée 3,
par contre les champs de la zone
de Kébémer étaient relative lent sains,
à cause probablement des
conditions
particulièreme
t
sèches
qui
ont
prévalu
cet
hivernage dans ce départeme 1t.
Les maladies à v rus
sont présentes dans toutes les
zones de culture du niébé.
,eur importance prend de l'ampleur à
cause de l'utilisation de z :mences infectées par les paysans et
du développement de leurs 1 tcteurs ces dernières années.
La diversité de:
symptômes
rencontrés
suggère la
présence de différents viru ; dans Les parcelles visitées.
.-

3 . 2
- C,om~-'orl,<?m~~nl,
du
Les
sympt,ômt~s
j>
1 C’S
v i rtls
<: t1 c >!
1 PS
végétaux
sont
t.rès
v ii r
s.
Ils
sont
I t'
résu 1 t.at
dl2
développement
d'un
parasi
specifique
et,
de
la
r&acf i o n
physio 1 og i que de
1 ' hôte i:l
t-145 ,
qu i
sont,
d e u s
fac teu I'S ,
('1J.k
mêmes,
influences par les (
nditions d'ambiance.
Néanmoins, le
choix d'une gamme d'hôtes
c’n appropriés permet. d' iden1.j f'i~r
les variants de virus et le
5 eventuelle conservation.
Douze lots de ni6
; virosé prélevés en
1990 dans des
champs paysans des régions
P Diourbel , Thi Gs et. I,ouga C!r]i i,t.~':
analysés.
Les origines des
ifférents
isolats étudiés et
leur
pouvoir
pathogène sur des
variétés de niebé sont donn&s au
tableau 2.
Exceptés les numi
os 3 et Il, tous les isolats onl.
provoque des symptômes sur
1-57.
Le 5 et le 10 se sont révelés
cependant les plus agress
‘s en
infectant
trois des quatre
cultivars testés.
Aucun pr
èvement n'a provoqué
de symptômes
sur Bambey 21.
Les
isolr
5
5 et 9 se
sont
montrés
tres
virulents en
provoquant II
rapide jaunissement et mort
des
plantules.
L'absence de sy
tômes chez les cultivars de niebe
inocules par les isolats ZI
zt; 11 pourrait
s'expliquer par
1 63
fait que ces virus ne soiE
, pas transmis mécaniquement ou/et
par l'incompétence de ces i
)lats à infecter ces cultivars.
-_---.

‘I’ab 1 eau 2 : Reaction tl<ts va$i&t,és de nii‘bé envers des isolat,s
de vj ~1~s rhcoltk~s dans diffkrentes local ités du
Senégal
pendant, ~1 ’ hi vernage 1990.
~_~~_
__-~--
- _
~-
Isolat viral
Lieu de
Varjét;cS~~ de niébé
v' d'identi-
prélèvement ~
fication
518-57
El21
Tvx 3236
IS-275
-
~~--1-
1
Bambey
1
s
R
R
R
~
2
Rambey
I
s
R
I~l
s
3
Rambey
(R
R
R
R
4
Rambey
(
s
R
R
12
~
5
Diourbel
(
s
R
L
s
1
6
Sagatta
(
s
R
R
s
l
7
Ndieng Diaw
I
s
R
1,
R
8
Khombole
~
s
R
FE
S
9
Thilmakha
~
s
R
R
R
l
10
Thilmakha
~
s
R
L
s
11
Thilmakha
~
R
R
R
R
12
Thilmakha
~
s
R
R
S
l
S = sensible (dévfloppement systémique)
R = résistante (,$ns symptôme)
L = lésion nécrotique locale
Compte
tenu de lja
sensibilité
accrue de IS 86-2'75
envers certains isolats
(11 variété était supposée résistante
aux virus) et les conssque&es que pourrait
avoir l'existence
d'un virus ou variante de yirus auquel le matériel sel~ectionné
résistant
serait
sensible,
nous
avons
entrepris en
1991 de
tester
1. e
comportement
du
m a t é r i e l d e
sélection
envers
plusieurs prélèvements (isolats) (Tableau 3).

Y-
~
Isolements de virus
--
1
Cultivars d e
nikbé
lLd'iden-
Lieu de pré-
:ifica-
lèvement
lieu Ez ,ne
Ndiam-
IS86-275 TS86-283 58-57
Lion
b o u r
Js21
-HI_
-
_--.
1
Kolda
R
R
MR
MR
S
2
Kolda
S
R
R
H
S
3
Kolda
MR
R
R
MS
MS
4
Kolda
S
R
R
R
S
5
Tamba
S
R
s
MS
S
6
Tamba
S
R
R
MS
S
7
Tamba
S
R
S
S
S
8
Tamba
MS
R
MR
R
S
9
Tamba
R
R
R
R
S
10
Tamba
MS
R
MR
J:
S
11
Koungueul
MR
R
M R
R
S
12
Koungueul
S
R
R
R
S
13
Koungueul
M R
R
M R
R
S
14
Koungueul
R
R
R
S
15
Mbacké
R
R
R
S
16
Mbacké
R
R
R
S
17
Mbacké
R
R
MS
MS
S
18
Mbacké
MR
R
R
R
S
19
Mbacké
MR
R
M R
R
S
20
Mbacké
MU
f-L
u
R
-
21
Mbacké
MR
R
M R
R
-
22
Mbacké
S
R
R
R
S
23
Same Thiallé
MR
R
M R
S
-

‘I’ablez+u 3 : (sujte 1 )
JsoIements de virus
.-
,&d'iden-
Lieu de pré-
Uifica-
lèvement
Youg1
Ndiam-
1886-275 JS86-283 58-57
Lion
b o u r
R21
~~
--
24
Same Thiallé
R
25
Same Thia1l.é
R
26
Missirah
R
(Touba)
27
Yissirah
R
S
R
R
(Touba)
28
Yissirah
M R
M R
R
R
M R
(Touba)
29
clissirah
S
S
R
M R
R
(Touba)
30
Ngayenne
R
S
R
R
R
(Missirah)
31
Dimiya
M S
M S
R
R
R
32
Dimiya
S
R
R
R
MR
33
Dimiya
S
R
R
R
R
34
Louga
S
M S
R
M R
MS
35
Louga
R
M R
R
R
S
36
Louga
S
S
R
R
37
Louga
R
R
R
R
38
Louga
R
R
R
R
M R
39
Louga
R
M S
R
R
R
40
Louga
R
R
R
M S
R
41
Louga
R
M R
R
S
R
S
42
L o u g a
S
S
R
S
MR
S
43
K e u r Houmi
R
R
R
R
R
44
Ndeugary
S
S
R
R
S
Ndiaye
45
Kébémer
S
R
R
R
R
46
Kébémer
S
M R
R
R
MS

Tableau 3 (suite 2)
Isolements de virus
Cultivars de niébk
j'd'iden- Lieu de pré-
tifica--

lèvement,
Yougn
Ndiam-
IS86~275 IS86-283 58.-57
tion
bour
B21
47
Kaïr6
S
S
R
R
MR
S
48
Djirk
S
R
R
R
R
MR
49
Bambey
R
R
R
R
H
S
50
Bambey
MS
R
R
R
R
R
51
Bambey
S
S
R
s
R
S
52
Bambey
S
R
R
R
R
S
53
Bambey
S
S
R
R
R
S
54
Bambey
S
S
R
S
S
S
~-
La
réaction
des
variétés a
été
appréciée
selon
'échelle suivante :
1. Pas de symptômes
2. Pas de réduction et de déformation foliaires,
légére
mosaïque
3. Pas de réduction, m is légére déformation fol iaire 1/4
- 314 des folioles I >saïquées
4.
Réduction et déform tion foliaire,
sévére chlorose
5. Sévére déformation
t réduction foliaires, nanisme ou
mort de la plante
Les
notes 1
et
2
indiquent
résistant
(RI,
3
moyennement
résistant
(MR) >
4 moyennement sensible (MS) et 5
sensible
(-) Données non di ponibles
--

Quat,re
varikt.&s
‘S
. .
pl us
cu 1 t,ivi;cs cl,
deux
au t. r-c s
proposées
pour
la vulgari
ition
ont.
él.r=
Les l,ées
pou T
1 en I'
réaction envers 54 isolats
f virus.
Les variétés Moue
e et Ndiambouront, été sensibles à
la quasi totalité des 54 pr
Gvements.
Au total 10 prClèvement,s
ont provoqué
des symptôme: sévéres chez la variété IS 86-275,
9 chez TS 86--283 et 6 chez
outes les deux.
58.-57 est sensible
aux différents isolats, tt dis que Mougne et Ndiambour sont
sévérement
infectées
respt
tivement
par 67 % et
45 % des
isolats.Aucun prélévement
a
réussi à
induire des symptômes
chez BZl.
En dehors de la
8-57 et B21, les var ié tés testees
ont une utilité évidente en ;ant que plante-test. Un essai avec
un
plus
grand
n o m b r e d<
variétés et.
une
identification
préalable des
isolats aurE ent été nécessairescependant pour
pouvoir exploiter une éven lelle valeur différenti elle de ces
variétés.
Bien que parmi 1 9 54 isolats il peut
exister des
virus qui ont été échantil:
nnés plusieurs fois (séparément ou
en
combinaison
avec d'aut
:s), i l
n'en demeure
pas
moins
révélateurs des risques d
mpiphytie qui
peuvent provenir de
l'utilisation des varié-tés
isponibles.
Les isolats 17 et 54 ont provoqué des symptômes très
sévéres (importante déforn tion et
réduction des dimensions
foliaires) sur IS 86-275 et IS 86-283 confirmant la sensibilité
déjà observée en champ de c 3 lignées.

Les
i so1ats
24,
s y m p t ô m e s e n serrat? (sui t,ct 2
VA~ i é t é s t,est,ées.
Probab 1 em
q u i
e s t
responsab 1 f:
de <
corroborée
Par
le
j a u n i
déformation et.
1 e c l oquagc
observes en champ sont. t*YP
niébé.
De ces résultats
1. apparait clair, que l'&Iaboration
de variétés résistantes ne
peut se faire de manière empirique
(ce qui a été fait jusqu'à présent) en ignorant l'identité et,
les
caractéristiques
dt 5
virus
contre
lesquels
o n
sélectionne.Pour conduire r .tionnelI.ement une telle opération,
il faudrait
identifier le:
virus,
inventorier les gènes de
virulence présents dans la population pathogène et en suivre
l'évolution.

CHAI' ITRE
TT -. ETUDE EPlBEM
JUE BE QIJELJQ1JE.S~ I S.OLATS
DE VIRUS
1
INTR'UUCT'ON
La performance e
champ et le potentiel de rendement
des
semences
d e niebé,
ipendent de plusieurs facteurs en
particulier l'état sanitai i des graines. La plupart des virus
du ni&bé sont transmis PE
semences.
Le taux de transmission
varie de moins de 1 % à I
us de 50 % et est influencé par le
génotgpe de l'hôte, la v riante de virus et les conditions
environnementales (Kuhn,
89).Ces facteurs influencent aussi
le
d é v e v e l o p p e m e n t e t 1
dispersion
des
virus
dans
les
cultures. Aussi connaissan
le mode de transmission des virus,
on comprendra facilement
le leur propagation épidémique sera
pratiquement identique à <
lle de leur vecteur. C'est pourquoi
d a n s c e
chapitre
nous
ous
proposons
d'étudier
quelques
éléments d'épidémiologie
:S
viroses du niébé. Trois aspects
sont considérés : la natuj
de l'inoculum (type d'isolats), le
développement des maladie
en plein champ et la qualité des
semences produites.
Les cultivars el
lignées de niébé 58-57, IS 86-275,
IS 86-283, Mougne, Baye NJ
me, Ndiambour et Ife Brown ont été
semés en champ par 2 ligr
s de 10 poquets.
La distance entre
les poquets était de 50 c
et celle entre les lignées 50 cm.
Chaque
v a r i é t é a
été
ocu 1 ée
avec 4
isolats de
virus
séparément au stade premii es feuilles unifoliées. Une seconde

j nocu 1 at, i on a é t é e f fecf,UéC t,roi s .jour.s a~)r&s I il prcm i Gr*C [Jour
&vit,er tout é c h a p p e m e n t , d e s plants ;iu>i v i r u s . I,cs 4 isolats orit
él,f: rcl,fznus s u r 1 a bast? d e I<:II~ pouvoi r ~)rt.l.hogGnc sur’ IS 86 275
et, 1s 86-283. Les observatj o n s o n t étk effr>ct,u&es 1 5 ,
30 et. 45
.j 0 u r s
après
la
deuxième
i nocu 1 at, i on
c t.
0 n t
port6
S U I -
1 'incidence et,
l a sevérit é de la
maladie.
Ce1 1 <f--C: i
a
6C.6
évaluée suivant l'échelle :
1, p a s dc s y m p t ô m e s v i s i b l e s et 5 ,
sévére déformation et rédu' :tion foliaires, nanisme ou morl, de
la plante,et puis exprimée 3n pourcentage.
A la maturité, cl aque traitement. (couple cuLtivar de
niébé .- isolat de virus) ét sit récolté séparément et, Le taux de
transmission déterminé sur mille graines par semis en pots en
serre et observation des s rmptômes au 14ème jour après semis.
De même Le jus des plants le présentant pas de symptômes a été
extra-i t et,
inoculé à 58-5:
ou testé par la méthode EI,TSA. En
outre des graines issues dc
pieds virosés de IS 86-275, IS 86-
283, Ndiambour, Mougne ont été collectés des champs paysans et
le tau:x de transmission de: virus par semences,
a été évalué.
3 - RESULTATS ET DISCUSSIOF s
Des
résultats SL r la réaction des 7 cultivars de
niébé
envers
les
4 préli vements de virus
retenus
ont
été
résumés dans lestableaux3,4
e t 5 .
Pour les paramèti es analysés
( i n c i d e n c e e t . sévi3rité)
il a
été
observé
une di F f é r e n c e d a n s
l'agressivité et la
virulence des prélèvements
Dans tous les cas le prélèvement

54, a provoquC les symp t,Dm<
Ics plus sévf?res et attaque l.outtss
i es variétés.
Les variktés Mou
le
e 1.
5 8 - 5 7 s e sont montrées trGs
sensibles (85 et 74 % de
)J~ants
attaqués et
55 et 52 % de
séverité,
respectivement) I
s le 15ème jour après
inoculation.
Par contre Ife Bronw, IS 1
-283 et IS 86-275 se sont révélées
moyennement
resistantes.
pendant.
selon
le t y p e d e c o u p l e
considéré,
nous avons noté
uelques diversités dans les niveaux
de maladies. Par exemple
! prélèvement 1 n'a pas induit de
maladie chez la TS 86-275,
ais37 % des plants de Ife Bronw ont
G té
attaqués par
cet
isol
1 .
Par contre Ife Bronw n'est pas
sensible au prélèvement 17
lui a attaqué modérément la TS 86-
275.
L'incidence
moJ;
Ine
chez
toutes
les
variétés
(considérées
séparément) I
a pas beaucoup
évolué durant les
trois dates sondées. Ce (
i
prouve l'efficacité du contrôle
chimique des insectes dans
a parcelle d'essai.
La sévérité par
contre,
a été très forte
45ème jour après inoculation, en
particulier chez les varié-
s Mougne et 58-57 au niveau de tous
les isolats ou chez IS86-2'
confrontée avec le prélèvement 54.
Mougne réagit, fa<
au prdlèvement 54 par un jaunisse-
ment, puis mort des plants,
Tandis que les plants des variétés
1886-275 et 58-57 infecté
par le prélèvement 54 deviennent
rabougris avec une floraisc
fortement inhibée.
La supériorité d
pojnl,
de vue
résistance aux virus
des
vari.étés
nouvellement
Lméli.orGes
est
évidente.
Cependant
des
mesures
urgentes
sim
sent
pour
juguler
la menace
que

q u i p o u r r a i 1. compr-omet.i.r‘r 1,ous n o s
I,a rés i s Lanc:e o t ). f:rvée d e T f e 13ronw CS~. c.:ontradi<,-
toi r-e à sa
forte
sensibil I 1 it é ( a u x v i r u s )
i n d i q u é e
d a n s l a
1 i t.té rature .
c e t t e
résis- t, nce
e s t
d u e
probat) r>rncn1. ;i
11 r) e
d i f férence e n t r e l e s v a r i a T
.nt ,s d e v i r u s e x i s t a n t a u N i g e r i a e t
a u Sénbgal .

‘rab 1 eau 3 : InfJuence du ty#c de prelèvements sur 1 'incidence
et la sGvGrit,é c es viroses du niébé 15 jours après
i noculations.
l
~---..--
-.--~
l
~
Type de prélèvements
Cultivars de niébs
54
xv
--
maladie en %
Ndiambour
12 ~
62
50
80
51
Baye Ngagne
40
58
37
54
47
Ifé Brown
37
0
0
42
20
Mougne
63
95
86
95
85
IS 275
0
11
14
71
24
IS 283
8
7
9
52
19
58-57
84 1
77
67
68
74
Xp*
35,
44
38
66
Sé érité de la maladie en %
Ndiambour
Baye Ngagne

Ifé Brown
Mougne
TS 275
IS 283
58-57

xP*
Xv - Sensibilité moyenne de
confondues.

'J':ik) 1 eau 4 :
1 n f 1 uence du ty e de pri‘lèvements sur
$
1 ’ in<: idencc
et la s6vkrité des viroses du ni&F)f; 30 <jour.s
après inoculat~ions.
prélèv~ctrit~~ -.--..
--.~~..-~.--.. ._~.
~ultivars de niébé
------~--~.-_
1 ~
2
17 54
xv
-
In idence de la maladie en %
Ndiambour
33
7
75
67 89
66
Baye Ngagne
47 ~
42
37 58
46
Tfe Brown
37
~
0
0 42
17
Mougne
91
95
92 97
94
IS 275
5
17
24
88
33
TS 283
9
15
11
77
33
58-57
100
55
88 70
78
'1:s
46
~
43
45 7
/1
SéSérité de la maladie en %
Vdiambour
12
47
29 50
34
Baye Ngagne
20
15
22 36
23
Ife Brown
9
0
0
21
8
Yougne
42 ~
36
48 75
50
1s 275
1 i
7
9 48
16
IS 283
6
5
4 24
10
58-57
72
30
56
56
53
XP*
23
20
24 44
-
-
-
Xp - Agressivité moyenne des prélèvements au niveau de toutes
les variétés.
xv -
Sensibilité moyenne
es variétés ;
toutes les souches
confondues

Tableau 5 :
Influence du 1,
:f de prkl&vements sur l'incidence
et, la sévérit
des viroses du niébé 45 .jours
après
inocul:;
ons.
Type de prélèvements
Cultivars de niébs
~~
1
2
17
54
1
idence de la maladie en %
Ndiambour
55
90
67
89
75
Baye Ngagne
100
100
81
86
92
Ife Brown
37
JO
10
50
27
Mougne
97
100
97
97
98
1s 275
62
47
50
88
61
IS 283
,9
18
22
82
32
58-57
100
55
93
89
90
Xp*
65
63
60
83
S
srité de la maladie en %
Ndiambour
30
65
47
52
48
Baye Ngagne
45
48
44
42
45
Ife Brown
25
2
5
23
14
Mougne
50
95
73
75
73
IS 275
39
19
21
43
30
IS 283
6
6
5
32
12
58-57
72
30
42
69
64
Xp*
37
41
37
41
Xp - Agressivité moyenne d
prélèvements au niveau de toutes
les variétés.
xv - Sensibilité moyenne
IS
variétés ;
toutes les
souches
confondues

CI?APIleT'~ 111 - IDENTIFICATT i:)N DES VIRUS
1 - I-lJTRODUC.JxQN
L'identification
des
virus
utilise
des
techniques
totalement différentes de ( e que l'on connait pour les autres
organismes.
Généralement,
l'identification
directe,
s u r l e
terrain, de l'agent infect
:ux est difficilement réalisable ;
elle
nécessite
l e servict
d'un
spécialiste
ainsi
que
des
aménagements adéquats (sero
>gie, microscope électronique, CDNA
(DNA complémentaire)... etc 1. . .
Les techniques d'identification
d e s virus
sont basées su
la
reconnaissance des symptômes
futilisation
d'hôtes
dij
érentiels),
la
microscopie
électronique appliquée aux
.issus ou aux extraits des plantes
malades,
la
chim:
principalement
appliquée
à
l'identification des protéi
3s et de la sérologie.
Plusieurs virus :9 nt soupçonnés d'être présents sur
P
niébé au Sénégal.
Mais se!&1,
le southern bean mosaic virus
(SBMV) a été identifié sur bes échantillons de niébé provenant
de Nioro,
Séfa et Djibélor l 1(Gaïkwad & Tottappilly, 1988). Son
extension géographique et S C)n
importance économique n'ont pas
été étudiées.
L'utilisation d'
i t e s
résistantes
s'avère
être le
moyen
le p l u s
efficace po r
contrôler les maladies virales.
Cependant le
succès
d'un
programme de
sélection
p o u r l a
résistance aux virus dépen<
de la connaissance de la diversité
des gènes de virulence dan:3 la population virale de la zone de
cultures
pour
l a q u e l l e o n
sélectionne.
Aussi
nous
nous

proposons d'identifier les 7 irus du niébé au Sénégal, préalable
pour la réussite de t,out,e
tratégie de
lutte élaborée contre
ces pathogenes.
Mais
1 es
esu1tat.s
complets
de J 'étude SUT
l'identification des virus
le
seront pas disponibles dans ce
travail,
Compt)e tenu des ( 3ntraintes liées au temps et, aux
moyens disponibles.
2 - MATERIEL.ETEMETHODES
--- ---.---
~---- .~
2.1 - Récolte et prépa *ation...d'échantillons
.~
_ _.__. de plantes
--..- ..-
virosées
-.~--
Des
échantillons
>nt
été
prélevés
sur des tissus
jeunes et âgés de plusieurs variétés de niébé dans différentes
localités du pays (voire che )itre 1 Tableau 1). Tout l'éventail
des symptômes observés a éti décrit en détail.
En vue de l'expé ition
au laboratoire phytovirolo-
.
gique de Dr. R. Hampton à 1 Etat d'Oregon aux Etats Unis, nous
avons lacéré très finement
Les feuilles de chaque prélèvement
et ensuite,
les avons disp sé uniformément dans une boîte de
Pétri,
sur une gaze de nylc I recouvrant des crystaux
anhydres
de chlorure de calcium (C .Clz ).
La boîte
scellée de bande
adhésive (parafilm)
a été
lacée à 5-C dans un réfrigérateur
pendant 10 jours.
Le maté1 .el
végétal devenu
cassant, a été
ensuite
introduit dans un L hchet de papier filtre bien fermé,
lui même placé dans un tube zontenant du CaClz anhydre.

2 . 2
J dent i i‘ication
1,a mél,hotlc
sérol
:iyue
est basée
sur la propriel.6
Ci\\l ’ ont.
1 <as
prot6incs
v ire
'S ,
d e p r o v o q u e r l'apparitjon de
neuve Iles substances prote
rices,
une fois injectées dans le
sang
rl ’ lin
animal.
ces sut
.ances
sont
appelées
anticorps
ou
antiserum et
les protéine:
virales
antigènes.
Les techniques
classiques font, appel à la
,écipjtation de complexe antigène .-
antjcorps.
L'immunoglobulir
avec ses deux sites anticorps peut
jouer le
r6le
d ' a g e n t I
pontage
entre
deux
particules
protéiques.
Comme
chaque
rticule peut se
lier à plusieurs
molécules d'anticorps, un
seau
se forme. Quand la taille de
cet agrégat dépasse un ter
rin seuil,
il devient spontanément
insoluble. La
f o r m a t i o n 4
ce
réseau
requiert
la mise en
présence de concentrations
moléculaires équivalentes de virus
et, d'arit,icorps.
2.2.1 - Tes-t-.d'imm
_.- ~. nodiffu-sion
----~...-
--. en milieu solide
(Ouchterlo Y)
La
t e c h n i q u e d e
la
double
d i f f u s i o n e n
gelose
consjste à
faire diffuser
antigene e t
anticorps l'un vers
,
l'autre dans un milieu gélo e. Elle a l'avantage de permettre
des comparaisons entre sou hes ayant
une partie
antigénique
commune et une partie disti icte.
Elle est malheureusement peu
sensible (1-5 ng/ml de pro .éine) et
ne peut s'appliquer aux
grosses
molécules
(types
potyvirus)
qu'après
dénaturation
protéique (Spire, 1988).
500 ml d'eau djsi. Ilée contenant 4 g d'agar-agar et
4,5 g de NaCl ont et.6 portés i ébullition. Après refroidissement

50” c >
1 g de sod iu
azide a été ajouté dans ce milieu,
rnaj rit,c‘rlu cl;ms un bain Marit
A l'aide d'un seringue automatique,
15
Ill i
CI f?
mil ieu
sont
dép
6s dans une boîte de Petri. Après
s o l i d i fication,
d e s pui t,s
Je diametre 3 mm) ont él,é découpés
d a n s
1~ milieu. C e s p u i t s
ont disposés en groupe de 7,
un a.u
m i 1 i eau
c t, 1 6”; 6
a u t r e s d i
osés tout au tour à égale distance
en t,re e u x ( 1 3 m m ) et avec
e puits central. Ainsi dans chaque
boîte de Pétri 6 groupes d
puits ont été matérialisés.
Des extraits de
lants virosés ont été placés dans
162s
puits périphériques (
puits par isolat) et
l'antisérum
cont.rr lequel le virus es
testé,
au puits central.
Ainsi 54
Echantillons ont été anal:
és contre le CYMV, le CPMoV et le
SRMV ( l e s
antiserums de
ces
virus
ont
été
mis
à
notre
disposition
par Dr.
Ross eJl
et
ont
été
conservés
à 5°C au
réfrigSIrateur).
Les
obs er,vations
p o u r l a
présence
d'un
reticulum entre les puits
riphériques et le puits central ont
&té faites toutes les 24 he res durant une semaine. Les boîtes
1
ont été incubées à la tempéiature ambiante.
2.2.2 - Test
-~ ELISA (Enzyme Linked Immuno
Sorbent
5
As,ag)
A la différence d'
test, de diffusion sur gélose, la
u
technique d'ELTSA est aussil- bien applicable chez
les
virus
allongés que chez les virus sphériques. Par ail.leurs, elle est,
très sensible (10 pg/ml), $Oit, 100 fois mieux que celle des
techniques d'immunoprécipitation. Ceci permet de détecter UII
virus très faiblement concentré dans la plante ou un virus en

tris des organes aussi petits que les
Des
échantillons
de plants virosés collectés dans
différentes zones du pays
nt été testés par rapport aux virus
suivants :
c7~cumber mosa i I
virus (CuMY),
cowpea mottle virus
(CPMoV), cowpea mjld mottl
virus (cPMMV), cowpea mosaic virus
(CPMV),
cowpea severr mosa : virus (CSMV), southern bean mosaic
virus (SRMV) et cowpea aph i-borne mosaic virus (CAbMV).
Les d ifférentes
pérations composant la technique de
L'ELISA sont représentkes
la figure 1.
baration
..- des ex-traits virosés
--.---~
Un échantillon
e
tissus
virosés de 0,3 g a été
préparé
par
prélèvement
e
petits
morceaux de tissus
SUI‘
différentes feuilles de ch que plante. L'échantillon est placé
dans un mortier propre cor enant 3 ml de solution d'extraction
( annexe 1) et
bien broyi
au pilon.
Utilisant le pilon pour
retenir le résidu végétal, le jus de plante est déposé dans un
tube de 5 ml. Les 54 tubt ; ainsi préparés ont été numérotés,
placés sur un portoir et
ncubés à 4-C dans un réfrigérateur
pendant 18 heures.

C u p u l e d’u n e p l a q u e de
microcitracion en ?olyscyrène
(96 c u p u l e s )
pH 29
i - Adsorpcion rpbcrfique
des globulines
L
2- Apport de l'extrait
0A3
virose
-
3 - Apport des globulines
eoupl&ea a l'enzyme
pH‘29
4 - Apport du substrat
dc l'enzyme
5 -
Diagnostic visuel
ou mesure au
?? pectrophotodtrc
k 405 mn
Figure 9 :
PRINCIPE DE L~XM.LYSE
-
-
IMMUNO-ENZYMATIQUJZ
TYPE E.L.I.S.A.
(- M.F., ADMIS A . N . , 1 9 7 7 )
--

A l ' a i d e d'une
icr'opir)ttt,t,e, 0,l m l d e
l'extrait,
décanté a été prelevé c:t dé
usé dans un autre tube (pour éviter
les contaminations, un cmbc
[_ stérilise est utilisé pour chaque
isolat).
On dilue de 50 fo:
en ajoutant 4,9 ml de la solution
de broyage à chaque tube. I.
liquide a été ensuite bien mélangé
par aspira tion et expiratio
avec la micropipette.
2.2.2.2 - Fix ait .i on des ant~.,e.nneç,.
.b.
du conjugué et
_-.._---
d.3. :
bstrat,
200 ml de cette c
lution finale ont été apportés sur
Ites
cupules
d'une
plaque
d C'
microtitration
(préalablement
revêtues par des anticorps
suivant le schéma de la figure 2.
Après que les 54 échantill~ ql s ont été déposés dans les groupes
,
de
2 p l a q u e s d e
microti tj,ration,
elles
ont
été
enfermées
séparément dans un sac en !P$lyethylène et incubées 24 heures à
4°C dans un réfrigérateur.
A la fin de la pt
iode d'incubatîon,
les plaques ont
été ret irées du réfrigératt
r et l'extrait de plant versé dans
l'évier. Les cupules ont é S ensuite remplies par la solution
de lavage (annexe 2) à
'aide d'une picette. Après trois
minutes,
les plaques ont é i vidées dans l'évier et les puits
remplis de nouveau avec la
3Iution de lavage. A la fin du 3ème
lavage,
les plaques ont é'
sechées
en les tapant légérement
contre un
coussinet
cons
itué
d ' une
couche de 7
papiers
absorbants.
Les plaques ainsi préparées ont été scellées séparé-
ment dans des sachets plastiques,
enfermées dans une boîte en
papier et
expédjées a u
laboratoire du Dr R.
Hampton pour

1 ot)u 1 i JIP marqu6 ) et, de substrat, et,
--
--
\\ \\
\\
\\
\\ \\
\\
\\
\\
1
2
3 l
~.
\\
1
2
3
4
4
I
71
8
\\
11
12
13
14 ! 15 ! 16
16
j 17
17 1 18
18
- -
\\
11
12
1 2
13
14
15
16
17
18
.
\\
21
22
2 2
23
24
-
-
\\
21
22
2 2
23
24
2 5
2 6
2 7
\\
- -
\\
\\
\\
\\
\\
\\
~~
-
-
1
2
6
7
8
9
10
11 12
--
\\
\\
\\
\\
\\
\\
\\
-
\\ 1 28 1 29 1 30 1 31
3 2
3 3
34 1 35 1
36
--
I
2 8
29
30 31
3 4
3 5
3 6
\\
3 2
3 3
\\ 1 38 1 39 1 40 1 41
4 2
4 3
4 4
4 5
4 6
\\
1 38 1 39 1 40 1 41
4 2
4 3
4 4
4 5
4 6
5 2
5 3
5 4
\\
\\
\\ 1 48 1 49 1 50 1 51
5 2
5 3
5 4
\\
\\
\\
\\
\\
\\
\\
Figure 2 : Dispositif de f xation des antigènes sur les plaques
de microtitration. Chaque
baire de plaques est utilisé pour
tester un virus.

Tous les echantil~lons testes ont montré une réaction
négative
indiquant que le C MV,le SBMV et le CPMoV soit ne sont
y
pas prédominants dans les ziones sondées,
soit les antisérums
de ces virus ont subi une lxenaturation
intervenue durant leur
transport ou leur conservatkon.
Les
virus
renco trés
n
iors
des
prospections
des
maladies virales du niébé en 1990 sont rapportés au tableau 6.
Parmi les 12 échantillons testés 7 ont montré
une
réaction positive.
Les virus CAbMV, CSMV, CPMoV et le SBMV ont
été
identifiés
formellement
;
par
contre,
l'existence
suspectée de CPMMV sur un
chantillon de Bambey (B.24) reste à
é
confirmer. Le
CSMV et
lei
CAbMV sont
les
plus
couramment
rencontrés (4 et
3 fois respectivement
sur les
12 échan-
tillons).
Deux
t y p e s d'in~fection m i x t e s - C S M V + C P M o V à
l
Diourbel et CAbMV + SBMV là Thilmakha ont été observés.
Les
symptômes produits par ces ~infections étaient très sévéres. Un
phénomène de
synergisme
kntre
les
virus
pourrait
ê t r e à
l'origine de la gravité des maJ.adies
observées.
L'extension
géographique du SBMV semble importante puisqu'il a
déjà été
signale
dans le
Sud
et
le
Centre
Sud
(Gaïkwad
et
Tottappilly,l987).
La présence déjà
soupçonnée de CAbMV au
Sénégal (Pattel, 1984) est confirmée dans des échantillons
provenant de Bambey et de Thilmakha. Pour la première fois le

Il1
i
a

Ic CPMoV sont. d6c-qiI,s au Sénégal. C'est, aussi pour la
prcmi+rc fois que
1t: CSMV c's1. signal& en Afrique.
1
Le risque d'épidemie du SBMV est réel en Casamance,
1
compte tenu de la presencie massive de son vecteur principal
1
Oo.theca mut,abilis dans cet 4
e zone.
: Virus identifies (par le t,est ELISA) dans certaines
1
zones de cultufe du niébé au Sénégal.
~-
-
l
-
1
Virus
Bbl* Bbz Dz
Bbs (Bb4 Sg
ND Kh
Thi
Thz
Th3
The
~-
-
1
CAbMV
t
+
CSMV
+
+
i+
+
1
l
SBMV
+
CMMV
1
,
CPMoV
+
1
~-
* Abreviations
: Bbl = échabtillon prélevé sur 58-57 à Bambey
Bbz = éch'ntillon prélevé sur 58-57 à Bambeg
1
D2
= éch ntillon prélevé sur une variété
lot rle à Diourbel
Bb3 = éch+ntillon prélevé sur B89-479 à
II
Bamb~ey
Bb4 = éch+ntillon prélevé sur B89-479 à
Bambeg
1
sg
= éch ntillon prélevé sur une variété
1
locale à Sagatta
ND = éch&tillon prélevé sur une variété
locale à Ndieng Diaw
1
Kh =
échantillon sur variété locale prélevée
à Kh!ombole
Thi = éch ntillon prélevé sur une variété
4
1
locale à Thilmakha
Thz
d
= éch ntillon prélevé sur une variété
locàle à Thilmakha
Th3 = échantillon prélevé sur une variété
B
locale à Thilmakha
Th4 = échdntillon prélevé sur une variété
loca~le à Thilmakha
B
1


Un des moyens dt-
lutte contre les virus transmis par
vecteurs est l'éradication tlc?s sources d'inoculum primaire. LCS
lignées de niéb6 Km-39, I,-868,
JJm-1552 et P-1476 sont signalées
sensibles au CAbMV en Inde,1 mais ne le transmettent pas par J<-S
semences (Mali et al.,
198C,
I 1.
I,'utilisation de telles variétiis
contribuerait à djminuer 1 '~inoculum virulifère en réduisant le
nombre de foyers primaires.(~
l
La mosaïque sévére du niébé ou CSMV (De Jager,
1979)
a été signalée dans plusieirs pays de l'Amérique tropicale et
subtropicale.
La presencc dc ce virus au Sénégal constitue un
r-Gel danger pour la production du niébé ( De Jaer, 1979).
En effet,
les pa tjcu3es virales
sont tr&s
staib3 es.
rl
Elles
résistent à de
)
hautes
températures.
L'activité
infectieuse n'est détruite qt~e par un chauffage des extraits à
70-C pendant 10 minutes.
E les persistent très longtemps dans
-1
les extraits (jus de
p 1 a 1, t, s )
et dans
les débris végétaux
(CM~/AAB
Description,
lkI79). Le
virus
est
transmis
mécaniquement par des semences
et par des vecteurs
( Cerm.ba
l
ruficornis
-~ et c
trif!+c.ata ) -
Le CSMV cause de $raves dégâts sur niébé. Au Costa
Rica des pertes de rendemenk de 84,8 ; 82,l et 55,6 % ont étG
,
observées respectivement SU( du niébé infecté avant,
au moment
et après la floraison (Calverde et al., 1982b).
Le virus provoqud divers types de mosaïque et de
l
marbrure,
claquage, déformation et réduction foliaires sévéres.
Les jeunes plantules
inocul $es développent une nécrose apicale
et meurent rapidement.

virus,
une
rapide
ident,i fi 1 ai, i 011 des
gènes de résistance et
1 eur
incorporal,ion d a n s lt mat,6ri(?l de salection constituent
une
priorité
pour le
profi 'amme d'amélioration variétale
d (1
niébé. A ce propos, les génc tiypr‘s TV17 612, TVU 1460-2, TVU 1948
e t T V U 2 4 8 0 developpés à
1 ' 1 1 TA
se
sont/
avérés
hautement,
résistants à trois variants
du virus (Arkansas ; Costa Rica et,
Vénézuéla) (Fultonde Allen
1982).De
même
B21
semble
être
immune à l'isolat rencontré
su Sénégal.

Cette
etude
pré1 iminairc
SUT-
l'identification
des
viroses du niébé au Sénég 31
indique la présence du SBMV a
Th i es,
du CAbMV à Thiès et
Diourbel,
du CPMoV à Diourbel et
du CSMV à Thiès et à Diourb 1.
Ce dernier virus .est, - signalé
E>OUr la première fois en Afr
que et au Sénégal.
Des travaux d'iso ement
et de conservation de ces
virus
sont en
cours,
ain:
que la
recherche de
variétés
indicatrices et différentiel E?S.
Le matériel de sé
ction proposé
à la vulgarisation
scmbl e
Gtre très sensible
la mosaïque
sévére du niébé ou
CSMV.
L'identification e
la caractérisation des viroses du
niebé seront poursuivies,de 1 Tmeque le suivi de la distribution
et, du changement dans les po ulations virales.
Des sources de ré:
stance au CSMV seront identifiées
et les gènes de résistance
ncorporés dans la TS86 275 et la
rS86 283.
L'étude de la tri Ismission par
semences des virus
identifiés
sera
complétée
3UT
une définition plus
précise
13 ’ U Jl<>
stragégie de
produc ion
de
semences
saines et
une
tabilisation des rendements (iles varjhtés sensib les.

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A
N
N
E
X
E
S

Composit,ion d e l a solut,ion ‘i’cxt,rat,ion
1
PBS -- 0 . 0 5 90 Tween 2 0 -- 2 % p o l yv i nyl ~)yrrol i d o n ( PVP)
PRS (Tempon phosphate salin!) (pH 7.4)
8,O g NaCl
0,2 g KHz Pb4
2,9 g Naz HP04 .12HzO
0,2gKC1
~
0,2
NaN3
~
Dissolution dans un litre d~'eau distillée
.?nncxP 2 :
Composition de la solution de lavage
PBS + 0,05 % Tween 20