REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’EDUCATION...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’AGRICULTURE
ENSA DE THIES
.
..!
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;2
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.

.

“‘,
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Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme
D’INGENIEUR AGRONOME
Spécialisation : PRODUCTIONS VEGETALES
Par
‘i
Mamadou BADIANE
_’
embre 99 devant le jury :
:
Directeur de I’ENSA,
Président
Directeur des études ENSA,
Membre
Chef département Productions végétales,
Membre
Chercheur, Directeur ISBA Kolda,
kpporteur
Maître de Conférence k L’UCAD, B.A.
Membre
Directeur du laboratoire d’Entomologie, à la DPV
Membre
c-

2
IMMAIRE
PAGE
DEDICACES
5
RE34liRCIEh
6
RESUME
7
ABSTRACT
8
IF TRODUCI
J ET PROBLEMATIQUE
9
1 .GE$ElRAL
; :
12
1 1 PH
iN’I’A’I’ION L)E LA ZONE
12
.;
1 MILIEU PHYSIQUE
1 3
.2 CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES
14
2 WNTIHESI
B~I.OGR&HIQUE
:
1 4
2 1 PLANTES
E
..: :.
2.1.1 (
;INE ET SYSTEMATIQUE
1 4
2.1.2 1
ZENCES ECOLOGIQUES
1 1 5
2.1.3 1
VOLOGIE DU MIL
1 5
2.1.4 L
U L D I O U
1 8
2.1.5 1
I’RIGA
2 1
.
2.1.6 1
HENlLLE MINEUSE’DE 1’ EPJ DU MIL
2 4
2.1.7 1
IONS SUR LA LUTTE INTEGREE ( IPM)
2 7

.:
:
3
2 9
.
2 9
ISATION DES SITES
EL BIOLOGIQUE
. .
2 9
ES EXPERIMENTALES ET FACONS CULTURALES )
3 0
3.2 METHODE
3 1
1
3.2.1 DI GNOSTIC AGRONOMIQUE
.’
ç
3.2.2 ES IMATION DE L’INCIDENCE ET DE LA SEVERITE DU MILDIOU 3 1
<
IDENCE DU STRIGA
3 2
. .
‘_
< ,.
IDENCE DE I!f. AIbipnc~eella
3 2
D’ENHERBEMENT
3 3
. .
ET INCIDENCES DE L’IPM.
3 3
ALYSE ECONOMIQUE DE RENTABILITE
3 4
.*
.’ :.
3 6
TATF DES ENQUETES
3 7
TATS DES OBSkRVATIONS
3 9
3 9
4 2
4 4
4 8

4
.5 _ Analyse des rendements et synthèses
5 0
4 . .6 _ Analyse économique de rentabilité.
:
5 4
é
.
_.
ANALY SE STATISTIQUE MULTIVARIEE
58
4.3.1. L’ANALYSE FACTORIELLE DISCRIMINANTE SELON LES
TRAITEMENTS APPLIQUES (AFD).
.: 58
:
4.3.2. TENDANCES GLOBALES
6 0
RECOMMANDATIONS
68
‘.
4 0
7 3

E MON GRAND PERE FEU DAOUDA BADIANE
“I’
LUI SOIT LEGERE

6
MERCIEMENTS
--
oit permis, au terme de cette étude , d adresser nos remerciem@fs à toutes
ous ont apporfe leur soutien de par leur conseils, critique et dispon@i/itk.
. .
DEMBA FARBA MBAYE Directeur ou chef de L’URSHOC , n$? tuteur de
es très vifs et sincères remerciements.
. .
particulièrement à remercier Monsieur SALIOU NDIA@ chef du
ction végbtale mon maître de stage pour nous avoir choisi ce cad(e motivant.
ns faille, vos conseils et suggestions ont été un leithktiv pour
erkents vont également à I endroit de Monsieur MOUSSA FALL Directeur
ur ALIOUNE COLY Directeur des études et à travers eux toutela direction.
.
orps professoral de / ENSA et à tout le personne/, nous exprikons notre
ts vont à /‘endroit des autres membres du ju&.notamment
ye NIASSY de /a Direction de /a protection des Végétaux (DPV), Monsieur
, Mai?re de conférence à I’UCAD / Dépt f3.A.. pour leur participatkk à ce juty
gré à Monsieur N’gor Diagne Technicien au CNRA / BAMBE? dont j’ai
oration, la C/ar% et /a rigueur dans le travail.
*..
‘* .

‘<
ici notre profonde et sincère gratitude. Que toute sa fami//e trouve
très sincère reconnaissance.
‘:.
parents , frères, sœurs et amis , j’ adresse mes remerciements pour m’avoir
u-durant mon cursus scolairt?. Je ne saurai oublier /a contribution p&iodique
camarades gui, au cours de nombreuses discussions parfois pàssionnantes
santes m’ont permis de mieux cerner mon propos et d’en prlscise{ /a porfée.
a mentionner les joies, les malheurs, et les dific;rlfés qui ont
nnees de formation que nous avons partagées aiec fous /es étudiants. Qu’il
vous remercier pour votre sympathie et votre esprit de convivialitk
s promotionnaires et en parficulier au {< ROUlAISAGA GROUP , je tiens à
connaissance. AL HAMDUOLILAHl RABIL ALAMINA.

7
!! :SI I M 1’:
----~- --.-
__---~~__-_. .-_-.-.- ..__.. ?- . -. .-- --_.
- Cette étude ( ii s’est fixée comme objectif la proposition de méthodes de contrôle
des principale5 contraintes à la culture du mil dans une sous-zone cible du bassir
arachidier (le v lage de Bambey sérére) est basée sur une approche pluridisciplinaire
des problèmes
Ainsi, I’i >Proche .IPM pour qu’elle soit un processus d’innovatinn, durable
devrait partir d s conditions. réelles de la production du mil.
En effet la démarche dualiste (enquêtes, observations parcellaires, mesures
3e certains de cripteurs du rendement) utilisée a permis de. cerner les variables
pertinentes SUI :eptibles d’expliquer la variabilité et les baisses de rendement en
milieu psy-in.
Pi3r aille 5, une éventuelle hiérarchisation des différents traitements compte
. .
:enu des rend nents obtenus (6 placettes/ ha, des placettes traitées ou pas), de
eurs taux ma ‘inaux calculés et des tendances dégagées par I”analyse factorielle
rait intégrer les pratiques culturales et itineraires techniques et
s édaphiques (nature du sol, baisse de fertilité des terres, etc...),
socio-économique des producteurs, etc..
éthodes de lutte (arrachage, 3ème sarclage ) à l’instar des. autres
traditionnels pourraient connaître une large diffusion surtout avec le
monstration en milieu paysan);
-
-
-
contraintes du mil, Nord bassin arachidier, approche IPM,
inaux, analyse factorielle multivariée, pratiques ,culturales et
onomique producteurs, moyens traditionnels de lutte, essai de
.
:

. :
#--
A STRACT
1’ 1li1: gwllll Iuslli. I
I

t;II\\c:‘; Ils sl~ltrcl OI1
i
l
I1llIl~l~.ll~~~~l~~lllt~ll~~ ~l~)~)l’OilC.lI <II
M approach should start from real millet produce states to be a lasling
s. I’he used prcceeding ( investigations, observations into partiels, certain
I .
measurements) indeed, permitted to surround relevant variables able to
ropsin peanuts’ areas. Moreover, a contingent hierarchization of differents
g allowance for yields ( 6 plots/ ha, treated or net’ ) obtained from their
calculated m
na1 rates and from infered tendences by multivariate factorial analysis, must
incorporate 1:
tices pertaining to the cultivation of crops, technical ways, and other edaphic
constr&its (
nature, soi1 fertihy drop,. ..), and producers socio- economic Ievel:[.:..
l’hus, the cor
le systems ( uprooting, third hoeing ) like the other popular ones iould know
a large exten
I
particulary with the used trials ( demonstration tria1 in. peanut’ areas j.
KEY WORI
-monitoring technique, millet constraints, peanut basin, II’M
approach, t r
ments, yields, marginal rates, multivariate f&torial anal&,
te.chnical wa~
lroducers’ socio-cconomic level demonstration trial.
-
-

. .
9
INTRODUCITI N ET PROBLEMATIOUE
1
Le mil à handelle ( Pennisetum typhoides Staph et Hubbard ) est la principale culture
vivrière dans le ahel avec plus de 90% de la production au niveau du continent africain. En
ef’fèt, plus de 5 % des surfaces emblavées en mil en Afrique se’ trouvent dans, le Sahel.
Aujourd’hui, le P mil constitue dans la plupart des villages la seule source de protéines
d’origine végéta ( ROCAFREMI )
al, la céréale constitue une culture alimentaire de base dans la :Plupart des
ntègre ‘dans un système agricole relevant de l’agriculture de subsistance.
ne cesse de conquérir l’alimentation des populations depuis l’avènement de
franc cfa. Elle suscite plus d’intérêt avec l’accroissement rapide de la
pagné une demande en denrées alimentaires sans cesse croisante et une
c
alimentaire du produit . A cela s’ajoutent les difficultés connu<s,au niveau
et de l’arachide ces dernières années. Cependant, la production du mil reste
satisfaire les besoins des populations à cause des rendements faibles en
c 500 à 600 kg / ha en moyenne ( ROCAFREMI ,1995) .
;
uction millicole est limitée par des contraintes biotiques et abiotiques. L(a
taire, dans les conditions actuelles de culture dans le Sahel est l’une des
intes à l’élévation de la production du ml en plus des, conditions
uvent défavorables. En effet, au Sahel, cette culture est attaquée par des
mis de tous ordres : insectes, maladies, mauvaises herbes, . Et parmi ces
ctuelle, chenille mineuse de l’épi de mil (He2focheiZu.s aZbip&teZZa De
dans nos conditions le principal ennemi du mil et le plus largement réparti
nagar , 1987 ; Ndoye, 1989). Elle occasionnerait 10. à 20 % de pertes, voire
le des récoltes (Gahukar et al. , 1986; Geddes, 1990). Parmi les maladies
ntes figure le mildiou (Sclerospora graminicola (Sacc.) Schroet).. Cette
s pertes appréciables sur les rendements du mil avec 0,2 à 21%: au Sénégal
maladies et insectes, les mauvaises herbes constituent. un grand
du mil dans la zone sahélienne de l’Afrique de l’ouest. Et parmi les
1 ,il faut citer surtout le Striga hermonthica (Del.) Benth. Cette
‘<.
:
.

10
adventice occasi nnerait en moyenne 40 % des pertes de rendement’ (Rapport, PAO sur la
icaine sur le Striga, Cameroun 1986)
conditions prises individuellement ont fait l’objet d’appiication de
méthodes de lu
dites effkaces mais qui laissent toujours le paysan sur sa faim, quant à
sa production. En effet,. cette démarche sectorielle n’a pas toujours intégré
tant entre les différents problèmes posés en milieu paysan. De.ce fait, la
plication de méthodes rationnelles de lutte contre ces principaux ennemis
. .
des moyens d’accroissement de sa productivité. Cependant,“la protection
du mil contre c
ifférents ravageurs devrait nécessairement conjuguer différentes méthodes .
ement choisies et associées , compte tenu, par ailleurs, des impératifs
.*
aux et écologiques.
:
pproche soucieuse de la préservation de l’environnement’ ‘bénéficiera
considérablerne
le paysan sahélien en tenant compte bien entendu des capacités
. .
d’application de ce dernier . A cet effet, la stratégie IPM (Integrated Pest
uée ‘de manière pratique semble offrir une solution globale applicable
elles de la production du mil en milieu paysan.
travail est de comparer les performances de nouvelles méthodes de
mildiou (A), 3é”e sarcla-binage contre le striga (S), un traitement
rpyrophos -méthyl contre Heliocheilus albipunctella (T), par rapport aux
avers des essais de démonstration menés en milieu paysan. II s’agit
notamment de
‘r quelles sont les combinaisons possibles entre ces différents moyens de
contribuent le plus à l’accroissement du rendement. D’autre part, la
es socio-économiques (coûts des intrants tels que l’engrais, de la main -
it d’apprécier la rentabilité des différentes méthodes de lutte prises
deux à deux ou considérées globalement.
.
s, malgré la complexité de la démarche qui se veut être pluridisciplinaire
alité, elle a comme objectif clé la résolution des problèmes paysans dans
écologiquement mieux protégé. Pour ce faire, l’étude s’articulera autour de
;.

11
- Dans n premier temps, nous ferons une présentation de la zone d’étude et une
synthèse bibliographique.
/
oserons ensuite les matériels et méthodologies utilisées.
.:
, nous présenterons et discuterons les résultats obtenus en vue’de tirer des
et de faire des recommandations tenant compte des travaux faits
.!
nt en matière de lutte intégrée sur I’agosystéme du’mil.
.
i
:.
.:..

1 2
1. GENER4
ENTATION DE LA ZONE
ieux physique et humain ont une grande influence sur les systèmes de
eur connaissance conduit à une meilleure compréhension des. niveaux de
:. .
rnant notre étude, la zone cible est le Bassin arachidier et en particulier sa
notre cas, cela correspond à Bambey Sérére. Administrativem$nt, le village
ére se situe dans la communauté rurale de N Gogom se trouvant dans
de Lambaye, département de Bambey et région de Diourbel,. 11 se trouve
é du centre national de recherches agricoles ( C.N.R.A/ ISRA )‘. Son climat
ano- sahélien avec une saison sèche (8 - 9 mois), une saison humide (3-4
mk-ie moyenne de 400 mm.
1.1. MILIEU PHYSIQUE
ale de Ngogom est marquée par de fortes amplitudes journalières avec des
. . . .
communauté rurale:
l’ouest: communauté rurale de Réfane
nord kmmunauté rurale de lambaye
:
l’est communauté rurale de gawane
munauté rurale :
attacher les autres communautés rurales de l’arrondissement.,au centre du
:
épartement de bambey.
.
le avec quelques dépressions par endroits , bassms versants
os d’âne au centre de la communauté rurale vers Ngogo.
totale: 10500 ha soit 100%
superficie cultivable: 886 ha soit 81,44%
superficie cultivée: 826 ha soit 78,73%
superficie non cultivée: 600 ha soit 5071%

:
1 3
uperfrcie en jachère : 0.
de sols: sols dior ( sableux), deck dior ( sablo- argileux ) les sols dior
représentent les 3/4 ouest de la communauté rurale. Et les sols deck dior les
:.
30%:’ En effet; ob peut retrouver des alternances de deck dior et de dior par endroits et sur de
petites étendues. 1
: arborée( Faidherbia, Balanites, Anogeissus ) ; arbustive
a,Zi.zyphus,
Combretum) , herbacée: Graminées, plantes rampantes.
n hydrologie: les eaux souterraines du Néocéne sont douces au .niveau de la
L’alimentation des populations en eau se fait à partir des puits car seuls
anchés au forage de Ngogom (18 m3/h) La profondeur de la nappe est de
La communauté rurale compte 109 puits soit 3 puits / village et 15 non
ethnique et religieuse: séréres: 55% , ouolofs: 44%, peulhs:
ante ( 95 % ) , le christianisme 5%
.,
us- pïof~ssionllcllc populal ion rurale a I 00% , agri!+Itcurs cl
.
, artisanat : 0.8%
;..
e Bambey sérère fait partie des 41 village que compte la communauté
Il possède deux écoles ( l’une a 12 classes et .l’autre a 3 ‘classe) une
s et trois écoles arabes.
sé en trois grands villages organisés en quartiers Il se situ:‘a 4 km de
<.i. .
‘.
quartiers: Ndounène

14
.:i. .
K &ur Ndick
ioudiouf
érère 3: Population: 700 habitants
artier: Keur Seck
:.
;.
e par toute la population active (plue de 95%)
r la satisfaction des besoins (vivriers ou monetaires)
‘.‘. ‘,
ri outre, nous avons l’élevage, le petit commerce .au niveau des marchés
bey sérère qui a lieu tous les Lundis). :
2 (Garage, keur Diaraf,Sango) qui nous intéresse
egroupent des groupements féminins répartis au niveau des différents
tivités au diverses que variées concernent le petit commerce, la pratique de
e, ovine, le maraîchage, l’octroi de crédit à court terme entre lesmembres.
féminins au niveau de Bambey sérère ont mis sur pied Un$’ caisse de
sohdarité alime
e par des cotisations’et assurent la gestion du moulin à mil .Iis: collaborent
avec certaines
rganisations non gouvernementales
(ONG) telles que Rodale, Vision
2. SYNTHE
2- 1- 1. ORIGINE ET SYSTEMATIOUE
bbard) appartient à la famille des Graminées
série des Panicoides. C’est une plante allogame à protogynie
Afrique occidentale et est cultivée jusqu’en Inde

I 5
2- l-2- EXIGENCES ECO-CLIMATIQUES
.‘.
. .
.:
Photopériodiqu
le mil est une plante tropicale et de typa C4. est aussi unef,plante très
plastique. Mais Ile ne germe pas à des températures inférieures à 12°C. Et l’optimum de
germinati.on se
ue entre 37°C et 40°C. La culture du mil reste localisée entre les isohyètes
350 mm et 100 mm: On retrouve le mil également dans les zones situées entre kO0 mm et
350 mm ( Dcn I cr, 1987 ),
:
2.1.3. PHENOLOGIE DU MIL (fig. 1)
‘.
La phénologie (
mil peut être divisée en trois phases principales selon l’échelle :de Maiti et
Bidinger ( 198 1
- la phase vegc
tive : de la levée à l’initiation florale (transformation de l’apex,&gétatif en
bouton reprodut ur 1;
: :
- la phase de r-e ,oduction: de l’initiation florale à la floraison ( apparition des stigmates sur
plus de 5O%des
lis );
- la phase de rr uration des grains : de la floraison à la maturité physiologique
DORSERJAINE
(1968); à travers la figure nous les différents périodes, phases .et stades de
développement 1 mil Souna non amélioré depuis le semis (semis à sec) jusqu’à la,,récolte.
- période végét ve : 26 à 29 jours
- période repro ctive : 29 à 30 jours
- période de rn:
rité des graines : 24 à 25 jours
- phase semis - vée: stade germination
- phase tallage
tades levée - plat feuille - gonflement
- phase montai! 1 : stade allongement des entre-nœuds
- phase fécond2
,n: stades épiaison- floraison
- phase matr tien: stades ,laiteux- pâteux- dur.

MIL - SOUNA
--
ler.SARCLAGE
'
.
-A----
Débui
.’
E!IGRAIS - DEMARiAGE
15
-w---w
Zému SARCLAGE ,
4
.’ I
35
20
f i n 1 .lag k
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1.
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38.m; S A R C L A G E
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INT~AISON
60
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Ipieisori
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,.
75
t'in
rkondation
4TUHATION
..
9s
:ÇOLTE
Figun

1 7
* ,EVEE :
après la germination Par l’apparition de la première feuilletraversant
le coléoptile. 1 le s’arrête avec un nombre de feuilles bien déterminé (6-7 feuilles pour le
mil). En ce mo ent, les lignes de semis sont visibles c’est-à-dire couvrent la parcelle à 90%.
* TALLAGE:
I levée - début phase tallage commençant au niveau du plateau de tallage Le
tallage compre i trois stades : le début tallage , plein tallage et la fin tallage. Le plein tallage
peut être obser i deux semaines après le premier. Les premières ta& formées donnent des
épis. Pour des ;pèces à semis dense en général le peuplement épi est déterminé a ;la fin du
tallage corresp rdant au début de redressement . Ce qui permet de faire une estimation du
nombre d’épis.
. .
* STADE El .: à x cm : entre le sommet de l’épi et la base du plateau de tallage , il faut
faire une fente 1 niveau du brin maître et mesurer ensuite l’épi en néoformation .
* STADE l- NOEUDS : 10 jours après le début de la montaison : derniere feuille -
gonflement : le ombre d’ovules est déterminé et par conséquent le potentiel grain est acquis.
Le nombre fin; de grains dépendra alors de la fécondation. L’épi gonfle dans la.$aine de la
dernière feuille Drmee (drapeau). Ce qui fait qu’on ne peut plus distinguer le brinimaître des
autres talles.
* EPIAISON.
---.
pparition des premiers épis jusqu’à la sortie complète. L’épiaison commence
avec l’éc.latem< t de la gaine. On distingue les stades épiaison, moitié épiaison et& épiaison
On débute le observations quand la gaine de la dernière feuille éclate . Pour toutes les
céréales le peu] :ment épi est atteint .
I. .,
* FLOKAISO
50% des épis ont fleuri On observe la floraison avec les résidus de pollen
sur l’épi 7 jour après le début de l’épiaison. Le potentiel du nombre de grains est acquis. Ce
stade est diffici à observer car l’apparition des étamines est variable.
* MATURA’J
)N: on effectue les observations deux semaines après le début de l’épiaison
En général , on istingue: les stades grain formé-laiteux - pâteux - dur.
,: ‘.
* DUREE Dl CYCLE: la période qui s’étend du semis à la maturité complète constitue la
durée du cycle elle dépend du génotype et des conditions écologiques, Pour le: mil hâtif (
Souna par exen le ) ~ elle est de 70-100jours.

1 8
st susceptible d’attaquer toutes les céréales sauf le sorgho ains,i que de
inées spontanées. Il appartient à la classe des siphomycétes ou
.
la sous- classe des oomycétes , à l’ordre des péronosporales , à.la familles
DU PATHOGENE, SYMPTOMES ET DEGATS: (fig. 2)
: .
:
sur les jeunes plantules mais il existe des possibilités de contaminations
rs de végétation. Les attaques très précoces peuvent conduire à une mort de
:
eloppement du champignon dans ce cas est systémique. Dans:‘ le. cas des
ires par repiquages à partir des foyers primaires, les attaques peuvent avoir
‘elie partie de la plante et restent localisées . C’est un type de symptôme
ent en Afrique de l’Ouest. Toutes ces attaques se traduisent par des
nifestant sur les feuilles et les inflorescences:
.
ques sur feuilles avec apparition d’un feutrage fructifère en cas de forte
it et surtout observable en début de matinée): la présence de fructifications
et nécrose des feuilles précédés de la formation de stries intermédiaires
mais par réaction présentent parfois. un tallage
.
ut ne pas se produire mais si elle a lieu l’épi présente le phenomène de
dernier. En effet, la virescence a lieu quand
t vertes. Elle s’accotnpagne de déj’prmation
‘..
traduit par une transformation d’une ou de
orales en organes foliacés plus ou moins hypertrophiés et peuvant s’allonger
être partielle ou totale : aspect de plumeau
t.
l inicola ( &CC. ) Schroet est un parasite endotrophe caractérisé par une vie
toire suivie d’un développement superficiel lié à l’apparition d?un feutrage

:
.
1 9
ieure des feuilles. Il produit beaucoup d’oospores ( lOOà 150 œufs/
rasitée) regroupés en lignes foncées , brunâtres .Ces oosporesT, constituent
e qui subsiste dans les débris végétaux . Ces oeufs vont germei-.et pénétrer

es de mil :’ infections primaires. Et les infections secondaires se: réaliseront
ges formés sur les plants attaqués. Les oospores semble avoir u@ durée de
de 8à 10 mois. Cependant, leur longévité dépend des conditions dans les
nservées ( température, humidité relative,.....). En effet, si les: conditions
:.
idité très forte > 95% selon Singh ( 1995) ; la me d’eau sur les feuilles ~
à 20-25 OC), Sclerospora graminicola se développe et produit un grand
es. Ces derniers sortent à travers les stomates sous forme de feutrage blanc
tour des zoospores ou sporangiospores lesquelles sont unkmclées et
.;
(1980) ont montré le rôle prépondérant joué par les zoospores dans
infection du mildiou du mil. Ce sont les agents contaminants de
aire. Le mildiou existe presque partout où le mil est cultivé. Au Sahel, elle
presque tous les pays de la région. A une certaine époque , elle avait été
une maladie peu importante mais actuellement l’ampleur dei dégâts est
0.2-21% au Sénégal (CILSS, 1987).
:

Figure 2 : :
c ) !3chroo t .
Les symptôme: ipparaissent
Sporangiophores et sporanges
après colorii5
;ion des tissus
produits par les organes des
'
et s'exprimer
sur les parties
plants attaques
'.
externes du 7
-
;étal
I
.'
Malformations et in-
florescences stérile
dûes à l'infection
sy.stémique.
Infection
des plantu-
les par les
Les oosporesproduits en granc
oospores prc
nombre dans les tissus malade:
du sol, des
se regroupent par compatibili
par les zoo: )Ores.
té et assurent la reproductio
4
sexuée.
Les oospores se dispersent dans' lu
nature pendant le battage et/ou la
decomposition des organes maladks.
c '
Source : WI1
-,
IAMS, R.J., in downy mildew of tropical cereals - IÇRISAT
PR/ ,ESH.INDIA.
s

21
2. .5- LE STRIGA (fig. 3)
Les mauvaises h :rbes .constituent un grand problème dans la culture du mil. A.G. CARSON
(1988) avait fait m inventaire assei exhaustif des adventices : les dicotylédones annuelles à
larges feuillles ( Tassia obtusifolia , Acanthospermum hispidum,...) les graminée; annuelles
(Cenchrus, D(uc( locterf ium, . . . . ) et les cypéracées le groupe le moins important. Les graminées
représentent le 1roupe Ie plus important. La plupart des mauvaises herbes possèdent des
caractéristiques ui leur permettent de s’installer un peu partout et qui font qb’elles sont
relativement difl :iles à détruire . A cela s’ajoute d’autres facteurs favorisant la dis#émination
des graines de st iga . 11 s’agit notamment du vent , des eaux de ruissellement , du Mail , du
matériel agricok ,... ,Parrni ces caractéristiques , il faut citer : la production de nombreuses
graines minuscu :s et légères, ( une seule plante de striga peut produire jusqu’à 120.000
graines / an ), le r tolérance à des conditions adverses variées , leur longévité et’leur état de
.,;.
dormante plus OI moins long. RAYNAL- ROQUES (1996) a pu montré que:
i

” 33 espèces’ dei triga sont présentes en Afrique ;
- Striga hermo hicq est la plusdistribuée;
i
ga menacent la vie de plus de 100 millions de producteurs en Afrique ;
es emblavées pour la production de céréales en Afrique sont akectées par
‘de production sont dues au striga en Afkique f ce qui représente 29à 7
illions d’hectare; sont infestés par le striga ; ce qui engendre &e perte de
4.1 millions de t
es de graines. En tout ,44 millions d’hectares sont en danger car. localisés
:
ution du parasite.
infestées représentent 3.2 % des terres arables dans le monde. En effet,
auvaises h&bes parasitant ie mil Striga hermonthica constitue un des plus
kirs responsables des baisses de rendements allant jusqu’à 60-70%
hez le mil dans la zope sahélienne,

*.
:
2 2
- MORPHOLO IE ET SYMPTOMATOLOGIJZ :
onthica est une plante haute de 20à 60 cm ramifiée, au port ‘robuste et
\\
ses grappes de fleurs mauves roses parfois blanches. Les plantes parasitées
r les feuilles peuvent apparaître des taches d’aspect huileux. Les épis sont
duits et peuvent rester stériles.
ELOPPEMENT:
thica est une herbe annuelle hémiparasite pouvant aussi se développer e:n
te - hôte. Dans ce cas, la plante parasite reste chétive mais végète sans se
aines restent. en dormante pendant 4 à 6 mois. Elles germent apres avoir été
xsudats racinaires de la plante- hôte. La germination aboutit à une radicule
sur la racine de la plante cultivée. Deux substances ont été identifiées au
sceptibles de faire germer les graines de striga : strigol et strigol acétate.
ses autres étudiées in vitro ont eu la même action : éthyléne, thiourée, des
arme, cytokinine,kinétine. La graine de Striga hermonthica est.issue d’une
_‘.
ée. La plante parasite mène d’abord une vie souterraine. Elle penètre dans
et’met un suçoir pour assurer son alimentation. L’émergence a lieu 30
is. Les feuilles deviennent vertes et le striga p.ar photosynthèse assure
n. La floraison intervient 5 à 6 semaines après la formation de la tige
,:
s attaques du parasite provoquent le jaunissement des feuilles ‘de la plante
flétrissement.. Des données existent cependant qui font état de pertes allant
complexe Striga asiatica / Sorghum bicolor à partir d’études
ites aux Indes ( Etat de Burma ). Dans l’est africain , des chiffres sont cites
kg de pertes de Sorgho grain pour chaque 1000 pieds de striga. émergés à
égion de Bambey ) des comptages ont donné jusqu’ici plus de 400
:
avec un rendement nul .

- CYCLE DE V/IE DU PATHOGENE : ( cf.
Figure 3 :
stock de graines
;,.y&&:
f
conditionnerfient ‘;..Y .... . :‘..‘:.:
des graines
_ ‘.
<
j
PHASE
AÉRIENNE
émerg
~~y~~oppernent
le St,
~qwterrain
devi
le Striga est
hémipo
holoparasite
Figure 2: !Cycle de Striga hertkthica sur sorgho,

i” ‘.
24
J.6 LA CHENILLE MINEUSE DE L’EPI DU MIL
: ..
ineuses des chandelles inconnues jusqu’en 1973 comme ravageurs du mit
s mineuses’ endémiques à la zone sahélienne. Ces mineuses ,de l’é:pi
plexe comprenant plusieurs espèces des’genres Rughuvu ( Heliocheilus ),
( Vercambre 1977, Ndoye 1979 ). L’espèce dominante et la plus nuisible
Albipunctella ( Ndoye , 1979 ; Bhatnagar, 1987 ). En effet, l!$li~cheilus
été décrite dans la région dés 1925 et en 1938, ‘Risbec eni’récolta des
derniers sont conservés à I’IFAN ( Institut Fondamental d’Afrique Noire ) à
Dakar sous le n
,. .
Insecte holomé
ole ( à métamorphose complète ) , H. Albipunctella.De Joanis appartient à
ille des Noctuidae et à la sous- famille des Heiiothinae. La
ion de la noctuelle se situerait entre les isohyétes 100 et 700 ni@ couvrant
.
rkina Faso, la Gambie; le Mali , la Mauritanie, le Niger, le Sud du Nigéria,
Sénégal, elle est présente dans toute la zone dk culture du
mil et constitue
particulier i.m des problèmes majeurs au sud du bassin arachidier ( Ndoye
.:
de la noctuelle est résumé par le diagramme de la figure.4.
andelles ces dernières années est due à l’é+ution de
coïncidence entre le stade phénologique vuh&able de Xa
.:
cte . Ce qui explique d’ailleurs le.retard du dktiarrage de
espèce monovoltine. L’émergence des papillons commence à peine 30 jours
s pluies utiles. L’adulte vit environ 5 à 6 jours. Les femelles dis.posent leurs
début épiaison jusqu’à la formation complète ‘des grains)
encules floraux ou sur le rachis éclosent au bout de 3 à 5
.
es commencent par ronger les glumes et descendent rapidemeni’dans l’épi
des pédicelles des épillets qu’elles coupent avec leurs fortes mandibules.
ainsi généralement de haut en bas en surélevait les épillets, dont les
ant leurs déjections derrière elles. Les épilleis reliés par
‘.

.
.
25
. .
soie se desséchent. L’ensemble constitue une sorte de $urreau de
ve qui reste dans l’épi jusqu’à son plein développement. Dais la nature,
ire varie entre 30 et 35 jours. A son dernier stade, la larve: prend la
t tombe SLJ~ le sol. 1,~s chcnillcs âgées se nymphosent 4 à 5 ‘jours après
le sol à une prot’ondeur variant entre 10 et 30 cm. Ensuite, ecs larves
chrysalide dans le sol où elles entrent en diapause durant to& la saison
t
ppement sans diapause de H. Albipunctellu dans la nature de la ponte à la
salide est d’environ 38 à 40 jours. Au laboratoire, la diapause skrait de 12
rature = 27+- 2’ C, humidité relative = 85 +- 8 % (Gahukar et a1.,1986; Den
1 ) 1993). La coïncidence entre le vol des papillons et l’épiaison est le
favorisant l’attaque de la chenille mineuse et les variétés améliorées sont
doye et Gahukar, 1989) . Les jeunes larves perforent les glumeS.‘& dévorent
rs et marquent leur présence par des excréments en forme de petits granulés
larves âgées coupent les pédoncules floraux selon un tracé.“& spirale
‘.
pêchant ainsi la formation du grain ou provoquant sa chute. Ëh ,général,
âts dépend de plusieurs facteurs. Et selon Bos (1985), la longueur de l’épi ,
e des grains et le nombre de galeries permettraient de quantifier les
ravageur. Les conditions de développement larvaire et la .capacité de
s non détruits peuvent influencer le niveau des dégâts (Den Boer,
es par ces chenilles varient de 3,8 à 34,1% .

igure4 :
;
I. Cycle hltilif dows la nuture ch
*
II. alhipirrcrcua
il” Sul1cl.
___. - - - - . . .
_
./--
.*
/
---?A
w\\
:..
:

2 7
2.1.7. NOTIO! i SUR LA LUTTE INTEGREE : IPM (Integrated Pest Management)
* LE CONCE
n
1
Le concept ll?M ‘impose de plus en plus sur tous les continents comme une stratégie’effrcace
et adaptée pour
développement durable de la production agricole. Et pourtant le çoncept est
sujet à interprét, ion. La gamme des interprétations va de la simple combinaison de plusieurs
méthodes de lu : jusqu’à une approche écologique de l’environnement. Tous .h?s acteurs
::
impliqués dans L protection des végétaux parlent d’IPM. Selon la FAO, La lutte intégrée
(IPM) est N uw itratkgie utilisant toutes les méthodes de lutte acceptables du point de vue
.< ,,
,’
économique, éc’ ogique et toxicologique en vue de maintenir les populations d’organismes
nuisibles en des )US du seuil de tolérance, l’exploitation délibérée de facteurs de limitation
:
naturels y joue un rôle prépondérant ». Cette définition de I’IPM implique’ que toute
il~lcrvclil ioii tioi
cx~~loilel il11 Illi
po~pulations cn ( ~SOUS du seuil de dommages cn perturbant le moins possible I’kcosystème
cultivé.
- PRINCIPES D BASE DU CONCEPT ET DE L’APPROCHE IPM
La protectior les végétaux est une composante du système de production végétale qui vise
à accroître la pr luction à l’hectare des exploitations agricoles. Il en résulte qu’on ne peut
choisir des me91 -es de protection phytosanitaire appropriées sans connaître parfaitement
tème de production. C’est pourquoi la lutte intégrée ne peut être’développée
scipline isolée. Au contraire, toutes les disciplines impliquées dans un
:Gtion doivent être associées tant pour définir les problèmes que pour y
ions. Il importe tout particulièrement d’inclure le groupe cible à savoir les
uent les systèmes de production considérés. La lutte intégrée tient compte
ologiques ainsi que des contraintes socio - économiques des paysans. Pour
ipes, I’IPM doit s’appuyer sur une démarche participative qui considère :
. .
sans comme des partenaires à part entière;
semble chercheurs et paysans;
:;

i.
28
sur la confiance mutuelle.
eur devient partiellement un « développeur » , ce qui fait appelle outre à la
/
Cette démarche repose sur la prise de conscience que le
ral ne peut se faire sans l’adhésion des paysans , acteurs de$isifs de ce
adhésion, toute tentative d’intervention est tôt ou tard vouée à
t, 1’IPM pour qu‘elle soit un processus d’innovat,ion durable doit partir des
dans lesquelles s’élabore la production agricole et prendre en ‘compte les
contraintes
variables qui influent sur les stratégies paysannes.
.;

29 .
.
1,l. Localisation des sites :
1 ..’
e I”étude est le bassin arachidier où on enregistre les plus &portantes
‘...<
la culture du mil. En effet, les champs - sites (champs où doivefit se mener
t être représentatifs de cette zone cible. Il s’agit du village de Ba&b&y sérére
len particulier ) situ é. dans la communautk rurale de’ Ngogom = Ainsi, pour
cette présente campagne agricole , les essais se déroulent au niveau des parcelles paysannes
choisies au sein des quartiers de Bambey sérére 1 et2. En effet, le choix de cetté’ localité se
justifie pour diverses raisons:
‘<
- la culture dominante est le mil au niveau de leur système de culture;
‘.
- le village a beaucoup bénéficié de l’encadrement du CNRA/ ISRA eti égard à la
proximité de ce dernier;
‘. .,
- la possibilité de s’approvisionner en semences sélectionnées au niveau de l’unité de
production de semences de ce centre;
- 1.a quasi totalité des paysans a longtemps constitué une. main - d”Guvre soit
t.emporaire soit permanente au sein du CNRA;
‘_
- les activités du projet P6 du ROCAFREMI ont trouvé un écho favorable au niveau
du village.
.: .,
En ce qui concerne les enquêtes d’identification et de caractérisation de paysans e?. de champs
..’. .
de mil.,. nous avons ajouté le quartier Sango de Bambey sérére 2.
3.1.2 MATERIEL BIOLOGIOUE
=--
La culture sur laquelle porte les observations est le mil. Il s’agit de la variété locale Souna
dénommée (( M’BODE » en sérére. C’est un mil hâtif avec une durée du cycle de ,70 à 100
jours . Cette variété locale constitue l’essentiel des semences des paysans issu& de leurs
réserves personnelles de la campagne précédente.

3.1.3. PARCELLES EXPERIMENTALES ET FACONS CULTURALES
APPLIQUEES
Le plan de l’échantillonnage utilisé est de type C( randomisé et stratifié » avec le village ou
,. :
quartier comme strate primaire et la parcelle paysanne comme strate secondaire. Le. dispositif
expérimental est de type factoriel à 2 k facteurs avec k= 3 [facteur 1: arrachag’e contre lie
.
mildiou (A); facteur 2: 3Lhe sarcla- binage contre le striga ( S )]
facteur 3: traitement aérien contre Heliocheilus albipunctella (TA) dans lequel on teste deu.x
niveaux de chaque facteur la nouvelle technologie ( n ) et la pratique paysanne (p). Il est
constitué de 15 paysans dont 11 ,habitent au quartier Garage , 3 à Keur diaraf et -1 à Sango.
Dans chaque parcelle paysanne, 6 placettes délimitées avec des piquets (4) y sont implantées
avec Ies dimensions suivantes: 8m 50 * 8m 50 ou on compte directement 10 Jignes pour
l’emplacement des piquets au niveau de chaque côté à partir d’un piquet don+. Les 15
paysans sont répartis en 3 principaux groupes :
- groupe X: 3 paysans ( 3 répétitions ) pour le traitement où on applique &s’ méthodes
de lutte ( A+ S +Ta );
I
- groupe Y: 6 paysans pour le traitement où on applique les méthodes 2’à 2 ( A+S;
A+Ta; S+Ta) ;
<’
- groupe Z: 6 paysans pour le traitement où on applique une méthode ( A?u S ou Ta.).
Dans ces essais, toutes les opérations culturales exceptées c,elles des facteurs , sont
:
celles pratiquées par les paysans. La mise en place de 1’ essai doit tenir :Compte les
problèmes potentiels suivants:
- une variabilité inter -intra champs ou parcelles ;
- une diversité dans la « pratique paysanne )) ;
- la. (( pratique paysanne » est considérée comme traitement ;
,;
-
la (( pratique paysanne > est considérée comme le niveau de base de test ( @main ). Le
choix des champs a été facilité par les enquêtes d’identification et de caractérisation de
champs menés au préalable auprès des paysans ( 3 au total ) d’où nous avons retenu ces
‘ .
---
I

3 1
I
15 compte tenu surtout du niveau d’infestation des parcelles en ce qui concerne les
‘atta.ques dues au Striga , au Mildiou et à la Chenile mineuse de l’épi du mil.
.:

3 .:?. METHODES
-
-
-
3.2.1. DIAGNOSTIC AGRONOMIOUE
il çonsistc A idcntificr I’crxmnblc tfcs contraintes phytosanitairc~ (inscctcs,.‘, ‘maladies,
mauvaises,...) en plus d’autres descripteurs agronomiques ( surfaces emblavées en.‘mil, date ‘et
I_
mode de semis, nombre d’actifs, opérations culturales , type de fertilisation,....) susceptibles
d’influer sur le rendement du mil à travers les enquêtes d’identification et de car$ctérisation
des paysans et champs de mil. Ainsi comme le souligne Sébillote (1987), le rendement est une
variable trop1 globale pour constimer la seule base du diagnostic. Il résulte du fonctionnement
d’un peuplement végétal pendant plusieurs mois soumis à l’influence d’un milieu,:.qui évolue
‘.
sous l’effet du climat et des techniques culturales. Des fiches d’observations parcellaires sont
établies & cet effet.
.’.”
3.2.2. ESTIMATION DE L’ INCIDENCE ET DE LA SEVERJTE DU MILDIkJ
Pour déterminer l’incidence et la sévérité des parcelles, la fiche de notation de R.l.Williams (
1984) a été adoptée ( voir annexe...). Les observations sont effectuées au niveau des 9
parcelles et *au sein des 6 placettes concernées par les différents traitements. L’incidence I(%)
est déterminée au niveau des 6 placettes. Mais l’arrachage des pieds atteints de mildiou est
etfectué uniquement que dans les trois premières placettes ( 1,2,3 ). La sévérité est calculée à
.,
1 ‘aide de la formule ci-dessous:
.A:;.i.
;
‘:
S(%) =
:.
s ( %) désigne la sévérité moyenne dans les parcelles
Xi désigne les catégories de l’échelle de notation ; Xi = 1,2,3,4,5
dans le cas du mildiou
” .
E (Xi) désigne l’étendue de l’échelle soit 5 pour le mildiou

3 2
ni désigne 1’ effectif de la catégorie
Xi = nombre de plants entrant dans la note Xi
N désigne le nombre total de plants
3 Z.3. ESTIMATION DE L’ INCIDENCE DU STRIGA
,.
Nous avons recommandé aux paysans intéressés par ce traitement d’effectuer un,2éme sarclo-
billagc avant Ic dCbut des observations. C&c opci‘ration çulturalc est pratiquCc cx&kwwnt
au niveau des 3 placettes où nous avons déjà déterminé l’incidence et la sévérité,& mildiou
En effet, la démarche suivante a été adoptée pour ce qui est de l’incidence du striga. :
- comptage du nombre de pieds parasités pour les 6 placettes;
:.)
- choix de 10 pieds de mil au hasard : on considère l’une des diagonales de la pla<ebe ;
- comptage du nombre de pieds de striga ayant émergé au niveau de ces 10 pieds. ( parasités
ou pas) puis on calcule la moyenne
. calcul de ‘1
‘ incidence par le biais de la formule suivante:
3.2.4. ESTIMATION DE L’INCIDENCE DUE A HELIOCHEILUS
,:
Nous avons voulu tester pou’r cette campagne un pesticide le chlorpyrophos-mt3hyl ( nom
commercial: RELDAN , un organophosphoré ) en traitement aérien des épis de mil attaqués
par Hehocheilus atbipunctella. Face à l’absence de moyens de lutte effka&es, la lutte
chimique devient nécessaire pour juguler les pertes dues à cette chenille mineuse. La dose
préconisée est de 10 cc/ 10 1 d’eau. Les p?rcelles ne sont traitées que si le paysan:aperçoit ne
serait-ce qu’une larve au niveau d’un épi ou .des galeries. En effet, pour apprécier’ I’effkacité
du traitement , nous avons procédé de la manière suivante:
. . choix de 5 pieds au niveau de chacune des placettes pour les 9 parcelles oncernées ;

33
.’
- etpour chaque pied , nous avons déterminé :
* le nombre d’épis
* la longueur des épis
* le nombre dc galeries / épi
* la lorigucur des galcries
_’
3.2.5. ESTIMATION DU NIVEAU D’ ENHERBEMENT
:
Pour estimer l’enherbement des placettes et de surcroît des parcelles, nous avons procédé
.
comme suit :
. .
- choix d’un certain nombre de parcelles
I
- après avoir attribué un taux de couverture ou taux d’enherbement ( OA) à la placette , nous
avons effectué un inventaire floristique pour faire ressortir d’une part les espèces présentes et
d’autre part les espèces dominantes parmi celles- ci.
Pour ce faire, nous avons choisi au sein de chaque placette un carré composé de’ 5 pieds de
mil dans lequel ce travail a été effectué .
3.2.6. ESTIMATION DU RENDEMENT
L’estimation du rendement ne va concerner que 13 parcelles en lieu et Pi&e des I5
:
constituant l’échantillon initial. En effet, cala est lié au fait que 2 parcelles ont eté récoltées
avant la détermination des composantes que nous avons utilisé pour calculer le rendement. 11
s’agit notamment :
:
- du nombre d’épis ( NE )
- du diamètre des épis ( DE )
- du poids total des chandelles ( PTC )
- du poids des grains ( PG )
- du poids des épis ( PE = PTC -- PG )
‘:
---------____

3 4
- du poids de 1000 grains ( PMG )
De ce fait, nous aurons le rendement par placette par le biais de la formule suivante :
RENDEMEKT = NE * DE* PTC*PG*PE*PMG
Par contre, la superficie des parcelles est difficile à déterminer compte tenu surtout du
morcellement , de leur forme irrégulière , . . C’ est pourquoi nous avons adopté une échelle de
classification très simple pour estimer leur superficie.
:
* 0. l- 0.2 ha
:.
. .: .
* 0.2- 0.3 ha
.’
* 0.3- 0.4 ha
* 0.4 - 0.5 ha
* 0.5 1 ha
‘>
*>lha
<i
Ce qui devralit nous permettre de faire une extrapolation du rendement à 1 ’ é<lielle de Ia
pal-celle.
3.Z.7. ANALYSE ECONOMIQUE DE
-
-
RENTABILTE
.'.
Le taux marginal de rentabilité ( TMR ) sera utilisé pour voir quelles sont, parmi les’méthodes
de lutte proposées, celles qui sont plus rentables en termes monétaires (le ‘traitement
Ai-St-TA, les. combinaisons à 2 ou les traitements pris individuellement
:
. .
Le taux marginal de rentabilité ( TMR ) est le résultat du rapport bénéfice net sur coût
variable. Il est exprimé en pourcentage (%). Le bénéfice net ( BN) est obtenu parla’ différence
enire la valeur de la production (VP) et les coûts variables ( CV). La valeur de la-production
est évaluée selon les paramètres suivants:
- tous les rendements ont été ramenés à I’hectare

- les 10% appliqués en réduction sur les rendements effectifs traduisent les
pertes post- récolte. Ce taux a été analysé par d’autres auteurs ( z?J’Diaye et
Sidibé, 1992);
- POLI~ Evaluer la valeur dc la production , Ics prix rctcnus seront c&ux relevbs
sur le marché de Bambey sérére . La valeur de la production (VP) est
déterminée selon la formule suivante : VP = production -- prix du kg de mil.
. . .
Et pour lchaque parcelle il a été calculé le bénéfice net généré par les différents types de
traitements et les taux marginaux de rentabilité correspondants. Le bénéfice net (BN) est
obtenu par la différence entre la valeur de la production et les coûts variables.

36
er
.
PISC06SIQNS:.
.
“. ;
. :
------

37
4.1
RESULTATS DES ENQUETES
Analyse des itinéraires techniques (ou pratiques culturales)
_ Préparation du sol
‘.‘.
les paysans procèdent de la manière suivante:
dessouchage des anciens chaumes de mil avec des machettes,...;
nettoyage de la parcelle avec des hilaires, ce qui correspond a un léger grif&ge,
mise du feu sur ces andains.
_ Semis
Le semis succède toujours les travaux de préparation du sol. il s’effectue a sec avant les
premières pluies utiles (“radou”); pour cette campagne agricole la première”’ pluie utile est
. .
enregistré:e le 06/07/99. pour cette année, la période de semis s’est
étalée entre fin mai et début juillet. Il faut signaler aussi les cas de resemis suite a des problèmes de
levée. En effc:t, les pluies enregistrées avant le 14 juin 99 étaient insuffisantes (7,S.mm) car pour le
‘_
mil , il faudrait soit une pluie utile de
20 mm soit 2 pluies successives de 15 mm.
Le semis est soit manuel (10 kg/ha-15 kg) soit mécanique ( 4 a 5 kg/ha). par.contre, le semis
manuel est aujourd’hui amélioré par I’ISRA. Pour la quasi totalité des parcelles de,Ymil, l’écartement
entre lignes de semis est de 0,9 m x 0,9 m (écart préconise par I’ISRA).
I: .
L’enrobage des semences n’est pas une pratique courante pour la plupart des paysans
.
enquêtes même si certains utilisent le granox (captfol + benomyl + carbofuran) a des doses doubles
de celles utilises pour l’arachide. Et ceci pour préserver les grains des
ati:aques des oiseaux granivores(déterrer les semences), des sauteriaux,..; A cela. s’ajoute le semis
mécanique qui constitue aussi un moyen de lutte contre les ravageurs.
.:
Par ailleurs, le mélange engrais ( 14-7-7; 15- 1 O- 10,. . .) plus semences de mil a attire notre attention.
.
: .,
_ Démariage
:
IL, DEBIJTE AVEC LE PREMIER SARCLAGE. D’ailleurs, ce sont 2 opératiqns concomitantes
dans le système cultural. Il est communément. appelé “Bakhaw”. Cette opération% iieu souvent 7,
. .
10, ou 15 jours après levée. Cependant, pour les 15 paysans retenus,
<.
elle s’est étalée entre le 18/07/99 et le 30/07/99. Le démariage est manuel(3 tiges / poquet en
général.
_ Sarcle-binage
Dans la zone, pour ne pas pratiquer le 3eme sarclage (“labat”), les paysans fo$ le 2ème sarcIage
(“beyat”) très tardivement durant surtout le mois d’Août. Ce qui fait que l’intervalle de temps entre
le premier et le second sarclage est variable.
En ce qui concerne toujours les 15 paysans, le 2&” sarclage a lieu entre le 07/07 & le 22/08/99.
Toutefois, le temps mis pour sarcler un champ est variable et dépènd du nomire d’actifs et du
matériel agricole disponible dans l’exploitation.

38
11 convient aussi de signaler le sarclage manuel accompagnant le niébé ( variete locale “NDoute” en
particulier) sème tout juste après le 2eme sarcla-binage.
_ Fertilisation
Elle est soit minérale ou organique. La fertilisation minérale(l’urée par exemple) -est quasi absente
faute de revenus monétaires insufftsants.
N4anmoins, les paysans dans le cadre de la campagne de phosphatage de fond, ont épandu de
l’engrais de fond au niveau de leurs parcelles(champs de case surtout du fait de leur proximité,). La
do.se souvent appliquée était de 8 sacs de 50 kg/ha. Pour
certains, l’épandage a été effectue après la préparation du sol et pour.d’autres un peu avant le Z?‘”
Sarclage( possibilité d’enfouissement) car ils évitent les pertes occasionnées par les vents sur les sols
“dior”.
La fertilisatilon organique’ est constituée de fumier de cheval, d’ovin, ‘de caprin,,.,. Et les quantités
.’
varient entre 3 et 30 (une charge pleine = 500 kg).
_ Protection des cultures
<_,’
La protection des cultures revêt un caractère primordial surtout dans un système ctiltural caractérisé
par une multitude de contraintes. Pour le mil, les principales contraintes identifiées sont entre autre
le Mildiou(“NGuiw”), le striga (“Doukhoum”)la
chenille mineuse de, l’épi (“sakhbi”), les cantharides(“wank”). Elles affectent’ directement le
rendement et causent des pertes considérables.
En réalité les méthode de lutte traditionnelles envisagées ne viennent pas toujours a bout de ces
ravageurs. A. cela s’ajoutent d’autres facteurs, comme les longues pauses plu$ométriques qui
favorisent l’a.pparition des cantharides et Heliocheilus albipunct~lla. Les paysans soulignent en
outre, que la baisse de la fertilité des sols a favorise la résurgence du striga. Et que le sarclage dans
cette même optique effectue durant une pause pluviométrique yeut ‘contribuer,: a l’apparition du
Mildiou. En ce qui concerne H. albipunctella, le seul moyen de lutte est constitué par les pluies
orageuses accompagnés de vents violents après la floraison.
_ Les principales contraintes rencontrées sont
Du semis a la montaison: mildiou
D:srant la montaison: mildiou
. “’
Pendant l’épiaison: mildiou f cantharides
Pendant la floraison: mildiou + cantharides + striga + Heliocheilus
durant la maturation: mildiou + striga + Heliocheilus + cantharides(un peu).
[
.
.
‘.

39
4.2. RESULTATS DES OBSERVATIONS
4.2.1 LE MILDIOU
Le tableau. 1 .présente les incidence 1 (%) et sévérité S (%) de 9 parcelles en fonction des stades
de la culture.
Fin tallage-montaison 8,02
Dé:but épiaison (l), fq
floraison début
maturité (2)
2
Fin tallage-montaison
29,24
27,55
14,05
14,98
Epiaison (l),
fin floraison dSb111
maturité (2)
-
-
3
& tallage-montaison 23,48
28,14
11,77
13,66
D&but épiaison. (l),
fin floraison début
maturié (2)
-
-
4
Ëpiaison floraison (1)
13,84
19,99
4,12
8,$9
Fin floraison début
midurité (2)
5
fin tallage montaison
10,52
23,36
3,51 ’
13;64
épiaison (1)
Fin floraison début
maturité (2)

6
Ëpiaison d é b u t
26,2
18,36
12,54
13.;27
floraison ‘( 1)
Fin floraison début
maturité (2)
7
Fin tallage-montaison 5,06
17,16
2,05
11;41
(1:)
,:
fin floraison début
‘.
maturité (2)
1 0
Fin tallage-montaison
6,9 1
22,63
2,65
14j22
début épiaison (1)
fin floraison début
maturité (2)
i i - - - -
32,63
14,76
1 QI2
:.‘{
-
-
I
::.:
’ p$riodes dc dhxrnination des incidences et sévérités correspondantes

,. ‘.
4 0
‘.:
L’a deuxième valeur représente un pourcentage calculé à partir du rapport entre ces valeurs et
celles du tableau précédent. Ce qui correspond à un taux d’infestation. Globalement, les incidences
et les sévérittk calculées traduisent de niveaux d’infestation très élevés exception faite des parcelles
2 et 3. Cela voudrait dire que les placettes 1; 2; 3 observées enregistrent les taux d’infestation les
plus importants. Ce qui témoigne l’importance de leur part dans l’incidence et la sévérité globale.
Incidence moyenne (1) =17,01%
Incidence moyenne (2) =23,04%
soit une incidence moyenne de 20,02% pour le site
Sevérité moyenne (1) =7,65%
Sévérité moyenne (2) =12,84%
:
soit une sévérité moyenne de 10,24% pour le site.
Les valeurs de 1 et S mentionnées dans le tableau ci-dessus correspondent a la moyenne de 6
_’
placettes pour chacune des 9 parcelles. Pour l’ensemble des parcelles observées l’estimation de
l’incidence et de la sévérité a lieu pour certaines au 51 ,53 ,57tiejours. après semis (JAS) et 62 ) 67
,79&” JAS pour d’autres. Mais classiquement ces mêmes observations sont effectuées pendant les
25 ,45 et 65è”e JAS (surtout pour la sévérité).
Dc ce fait, nous avons 1, (51), 11 (53), 11 (57) pour l’incidence, SI (5 l), Sr (53), SI (57)pour la
sëwkité; Iz (62), 12 (67), 1~ (79) pour I(%), Sz (62), Sz (67) et Sz (79) pour S (%). .:j 1
L’infestation due au mildiou présente une variabilité interparcellaire et intrap.@cellaire (surtout
entre les placettes). En effet, les incidences et sévérité sont maximales dans le’cas des attaques
prkoces pendant le tallage. Dans le cas des infections tardives,. la sévérité maximaie est atteinte à
la montaison ou au stade fructification (exception faite pour les parcelles 4; 7). Toutefois, la
parcelle 11 présente les I(%) et S(%) les plus élevées. Les travaux effectués par. &RARD (1976),
:.
CHACAL et al. (1978) MBAYE (1985) afferment qu’un retard de semis peut avoir comme impact
.’
l’augmentation de l’incidence du mildiou qui s’explique par les effets combinés de l’augmentation
.
du niveau d’inoculum résultant de la sporulation sur les plantules plus anciennes, et ‘la présence des
jeunes tissus des jeunes plantules.
..,
L’, ncidence I[i déterminée lors des premières observations varie de 5,06 à 29,24 % et 12 de 17,16 à
., ”
32,63 %.
Nous remarquons que 1 moyenne (2) est supérieure à 1 moyenne( 2) (une différence 6,03 %). Ce fut
le cas pour SZ (%) et Si (%). Cette augmentation du nombre de pieds attaqués et du niveau
.:

4 1
d’infestation est dues aux contaminations secondaires, lesquelles sont favorisées.$ar les eaux de
pluie, les vents, etc..
En conclusion, l’arrachage pratiqué en même temps que 11 (51), Ii(53) et 11 (57) n’a pas réduit
l’inoculum asexué. De ce fait, cela suppose que cette opération pour être efficace devrait être
eflèctuée à une période optimale compte tenu du cycle de culture.
Er effet l’arrachage devrait être pratiqué durant les premiers 45 jours. Ce qui entrame une réduction
des. inoculum primaire et secondaire. Cependant, c’est une méthode’nécessitant beaucoup de main-
d”ceuvre, des efforts individuels, une action coordonnée de la part des paysans de la’zone infestée.
. .
Le tableau..2.. montre les incidences (Ii et 12) et les sévérités (SI et Sz) des 3 placettes où l’arrachage
a été effectué.
Globalement, les 3 placettes malgré le traitement appliqué. (arrachagej!: présentent des
incidences et. sévérités élevées. Et sur l’ensemble des parcelles observées, seules les parcelles 6 et 7
ont des sevérités inférieures à 50 % pour leurs 3 placettes. Les résultats entre parenthèse et exprimés
. .
en %pouvaient être considérés comme des taux traduisant un peu le niveau d’infestation des 3
placettes après l’application de l’arrachage. C’est leur part dans la sévérité globa1.e de la parcelle
cansidérée (6 parcelles au total).
..,
:

42.2 LE STRIGA’
:
-
-
Le tableau. .3. . . montre le nombre de poquets parasités, le nombre de pieds de S&&a par poquet,
l’incidence des 8 parcelles. L’infestation du Striga varie d’une parcelle à une autre et à l’intérieur
d’une parcelle au sein des placettes.
14,33
sarclage
‘27108199
manuel
2
3
sarclage
2tiet 27108199
manuel
3
I
46
I
78,57
sarclage
24 et 25108199C
mécanique
5
27
2
33,52
sarclage
26 et 27108199
manuel
41,08
sarlage manuel
“09109199
9
64
9
sarclage
‘, 11109199
manuel
12
24
1
- - - -
nombre moyen
45
3
45,08
.
de poquets
parasil:és
fhart-type (
22,20
I
2,87
nombre moyen
de pieds de
sbiga par
paquet
-
-
-
écart-type
incidence
moyenne (%.)
kart-type
l

,:.
43
Les resultats obtenus montrent que les parcelles observées sont infestées à, 45,08% avec en
moyenne 3 pieds de Striga par poquet (parasité ou pas) et 45 poquetS parasités par $J&ette.
I,
En effet, les parccll~s qui ont les incidences Ics plus klevées possèdent le no:mbre dc poqrwts
parasités et le nombre de pieds de Striga ayant émergé les plus élevés.
:.:
Par ailleurs, on observe que malgré le nombre de paquets parasités quelque fois élevés, les pieds de
St:tiga se répartissent de façon hétérogène au niveau des poquets paras@s ou non.
Comparés aux résultats de DIALLO (1985) où les observations menées au Sénégal, ont fait
état de 24% des champs infestés à Sokhone, 76% à Vélingara et près de 26% des champs infestés
avaient 5piecls/m2; à ceux de FAYE (1998) où les champs paysans étai.ent infestés ‘A 100% avec des
,,1.
moyennes de 98 pieds de striga 1’100 poquets,nos résultats montrent que le niveau d’infestation a
considérablelment augmenté avec des moyennes qui varient entre 1 et 9.
‘.
Genéralement, on évoquerait souvent la baisse de fertilité des sols comme la cause de ces
,‘,
niveaux assez élevés d’infestation.
A cela on pourrait ajouter désormais les pratiques culturales telles que le sarclage. En effet
les types de sarcla-binage et leur date d’application (surtout par rapport à l’intervalle de temps qui
les sépare) pourrait réduire l’infestation du Striga (cas de la parcelle 1 surtout): ‘La parcelle 12
pourrait eoniïrmer ce constat si elle avait pu bénéficier des effets du sarcla-binage.: Néanmoins, ce
dernier n’était pas bien exécuté quelque fois ( ou pas à temps ) compte tenu du cycle de la
culture . D’a)utres paysans n’ont effectué que le 2éme Sarclage( cas de la parcelle$. Et malgré cela,
cette parcelle présente une incidence faible ( 29.49 Oh). Par rapport à la date d’application, le retard
accusé d;ans l’exécution du 3&” sarclage pourrait jouer un rôle non négligeable dans l’évolution de
l’infestation du striga. En effet, les parcelles les plus infestées ( 2,,4,9) ont été sarclées durant les
mois d’août ( à partir du 24) et de septembre ( lke quinzaine). La période optimQe pour ce 3&‘lt:
sarclage serait de 15 à 25 jours pour avoir
un taux d’enherbement acceptable. Le sarclage
‘.
mécanique est effectué par un seul paysan dont la parcelle posséde l’incidence’& le nombre de
paquets parasités les plus importants. Mais à l’échelle de la parcelle, le sarclage mécanique est plus
facile à réaliser car le sarclage manuel nécessite plus de main-d’œuvre et de temps’ de travail.

Les résultats consignés dans le tableau 4 ci-dessous, montre la part des trois placettes ayant reçu un

traitement dans l’incidence globale pour chacune des 8 parcelles observées après application ou non
:.
du 3an” sarcla-binage. Nous avons aussi le nombre moyen de poquets parasités et.%celui de pieds de

._
stiiga.
.

.
I

TABLEAU No 4 : Synthèse des attaques par le Striga
LE:S 3 placettes dans l’ensemble ont une part très importante en ce qui concerne l’ikidence globale
des parcelles. Ce qui confirme d’ailleurs les résultats du tableau précédant surtout pour ce qui est du
3‘ne sarclage. Cette opération n’était pas pratiquée pour certaines parcelles et pas bien exécutée
pour d’autres. Et que le sarclage manuel qui semble bien adapté pour ce 3e”e sarclage serait difficile
à recommander compte tenu des contraintes précitées.
4.2.3
LA CHENILLE MINEUSE DE L’EPI
Le tableau. . . . . . . présente l’incidence 1 (%) et la sévérité S (%) des 8 .parcelles où.,le traitement Ta
(traitement aérien contre Heliocheilus albipuncta) a été appliqué.

i’

45
UBLEAU~:I na*d ence et sévérité dues à Heliochelus
Le tableau .6. montre le niveau d’infestation des 3 placettes (celles où on a appliqué les traitements et en l’occurrence le traitement aérien) au
niveau des 8 parcelles.
7,78 (88,45%)
78,94 (111,56%)
0,134 (64,99%)
. .: . . . .
.
f-2
.
-
,.
.
5,6&(8$40%)
. . :54,38.-(9.3,6,6%)
t.. : ;..:;. 0$X8. (4$,75%).
:. ,’ .
.
.
. ,
.
:
:
:
i .
. . ” .
. .
. .
: ..’
32,6 (94,85%)
1(50%)
3,36 (61,42%)
85,71 (110,03%)
0,0884 (57,23%)

:
.<:

4 7
En ce qui concerne la longueur des épis, le nombre de galeries et la longueur des
galeries, les valeurs mentionnées dans le tableau ci-dessus correspondent à la moyenne des 6
.
placettes pour chacune des 8 parcelles. En effet, pour les 8 parcelles, les incidences et les
sévérité calculées sont 72,62 % et 19,53 %. Et que les parcelles traitées au chlorpyrophos
methyl (6;7;113) présentent des incidences et sévérités élevées.. Par contre, pour .les autres
valeurs obtenues comparées à celles des parcelles 6;7;13. Elles ne présentent pas des
différences significatives sauf pour la parcelle 9 qui a l’incidence et la sévérk les plus
faibles. Globalement la sévérité moyenne obtenue ne correspond pas à un niveau d?nfestation
.
élevé. En général, l’ampleur des dégâts dépend de plusieurs facteurs (longueur de I’epi, degré
de remplissage des grains, nombre de galeries selon BOS (1985). En outre, les conditions de
developpement larvaire et la capacité de compensation non détruits ‘peuvent influencer le
.
niveau des dkgats (DEN BOER, 1987). Cela semble être le cas pour cet hivernage au niveau
du site. En effet, il existe beaucoup de facteurs qui n’ont pas contribué à la résurgence du
ravageur (surtout pour les stades œuf et larve).
Parmi ces facteurs on peut citer:
_’
- le parasitisme ovaire (surtout avec Trichogrammatoideae sp);
- l’infertilité ( oeufs tués ou non fécondés);
- la prédation ovaire entre 49-72% selon SARR (1996)
,
- la prédation larvaire;
- le parasitisme larvaire (surtout avec le parasitoïde Bracon avec 65%).
Toujours selon SARR (1996), les ennemis naturels peuvent contribuer jusqu’à 84% à
la mortalité de Heliocheilus.
En ce qui concerne nos parcelles, c’est surtout les effets de la pluie qui constituent le
facteur de mortalité qui prédomine.
‘:
SARR (1996) a montré qu’une pluie artificielle de 25mm entraînerait une réduction
des œuf3 entre 13 et 43%. Et que des pluies de 50 à 1OOmm n’entraînect pas une
augmentation supplémentaire de perte.
.,

.
.
:
.

.,:. :
4 8
4.12.4 L’ENHERBEMENT : voir tableau 7 (en annexe) montrant la djversité des
espèces d’adventices et leur distribution spatiale.
Le:s fréquences calculées montrent la présence ou non de l’espèce au niveau des 6 placettes de
la parcelle observée. Pour ce faire 8 parcelles ont été choisies au hasard compte tenu de la
période d’observation correspondant à la phase de maturité de la culture. Ainsi,:I%ventaire
floristique et la détermination du taux de couverture ont été effectués au niveau de ces 8
parcelles. Par contre, pour la parcelle 13 les fréquences calculées ‘ne concernent que les
placettes 43 et 6; les 3 premières étant sarclées manuellement ont des taux de couverture nuls.
Par ailleurs, les fréquences calculées ont permis de faire ressortir les espèces’ les plus
abondantes voire dominantes parmi les adventices présentes au sein des placettes. Ces
mau&+m herbes se subdivisent en 3 groupes principaux:
- les graminées constituanl un important groupe;
::
- les dicotylédones annuelles formant un groupe aussi important que le premier
(Rubiacées, Fabacées, Amaranthacées ? etc.);
- les Cypéracées le groupe le moins important.
En effet, ce regroupement tenant compte du nombre d’espèces par groupe ne permet pas de
visualiser leur distribution spatiale à l’intérieur de la placette et de surcroît au’sein d’une
parcelle. Ainsi, au niveau de la strate herbacée Corchorus tridens, ïMitarcarp& villosus,
Qperus iriu, Phyllantus pentandrus, Hibiscus asper sont présentes dans la quasi: totalité des
parcelles avec des fréquences interparcellaires de 33,33; 50; 66,66; 83,33 et 1OOk: Ce groupe
d’adventkes très fréquent est suivi de celles fréquentes composées de Digitaria ciliaris,
A&sica@us ovalifolius.
Les deux derniers groupes englobent des espèces assez tiéquentes et
peu . fréquentes dont Zorniu glochidiata, Eragrostis tremula, Eragrostis tenelk, Sesbania
sesban.
En conclusion, nous pouvons dire ‘que les mauvaises herbes ne sont pas réparties de façon
homogène à l’intérieur des placetres. Cependant, cette analyse du point de vue botanique ne
devrait pas permettre de voir les incidences des adventices sur les rendements. En effet, le
niveau d’enherbement semble être Ie facteur le plus illustratif
Le tableau.8.. ci-dessous présente les niveaux d’enherbement moyen des parcelles et des 3
placettes traitées pour chacune d’elles.

1
31,66
0
-
-
2
31,66
5
-
-
3
675
5
1,
-
-
5
2 0
0
:
-
-
9
52,50
.21,5
-
-
1 0
73.33
‘. 76.66
-
-
40,83
31,66
-
-
-
68,33
0
40,60
17,44
couverture moyen
III Ecart-type
23,08
26,58
-
Le niveau d’enherbement des parcelles a été estimé par le biais du taux de couverture
ou taux d’enherbement (%). Contrairement à FAYE (1998) il n’a pas ét.é caractéris& en ce qui
nous con.cerne, au principaux stades de développement de la culture tels que tallage,
mcntaison, fructification et maturité. Dans l’ensemble, les taux de couverture calculés varient
de 6,5 à 73,33% avec un taux moyen de 40,60%. Et les parcelles ont un niveau d’enherbement
faible exc:epti.on faite à la parcelle 10 qui reste la plus enherbée avec un taux de 73,33% pour
les 6 plac:ette:s et 76,66% pour les 3 traitées. Mais, parmi celles-ci certaines pré’sentent des
taux nuls. Cela est dû au fait que ces parcelles n’ont pu bénéficier d’un 3*” sarc&ge (soit au
bénéfice du niébé G Ndoute » soit aux dépens du striga
‘..
: .
* moyenne des G placettes ( pour la parcelle 13, seules les 3 placettes non traitées sont concernées)
<.
.
-I-

50
4.2.5 TABLEAU No 9 : ANALYSE DES RENDEMENTS ET SYNTHESE .
1
0,5-l
A+S+Ta
25058
i,919
1,646
1,400
2,47
2,595
2
0,2-0,3
A+S+Ta
1,375
1,579
2,267
1,911
0,483
0,440
3
0,5-l
A+S+Ta
4,069
6,809
0,520
0,501
7,618
8,829
4
0,5-l
A+S
0,571
0,156
0,541
0,144
0,602
0,194
5
0,2-0,3
A+S
15,227
18,717 -
23,525
25,78
6,928
2,063
6
0,5-l
A+Ta
7,348
7,605
10,526
10,017
4,169
3,735
I
i
l
I
I
I
I
,
7
O,l-0,2
A+Ta
3,399
3,806
0,929
0,686
5,87
4,176
I O,l-0,2
4,757
I
S+Ta
I
9,219
8,493
13,582
10,03 1
4,587
I
I
I
l
I
l
9
O, l-0,2
S+Ta
4,062
3,071
5,357
3,157
2,768
2,930
10
0,5-l
A
15,483
9,532
22,845
4,538
8,121
6,635
11
0,5-l
A
8,033
6,000
7,280
6,549
8,786
6,738
12
O,l-0,2
S
9,513
8,551
13,087
11,949
5,938
1,293
13
0,2-0,3
Ta
18,579
6,672
22,ll.l.
3,905
15,408
7,896
._
,.:’
<i.
_.
,..
,__.....

:
,_.
.
.
_.
_.
i
.,
.

.

_ .
.
.
.
. . ;.,
. ..‘.
y.
.
_’
.:

5 1
Globalement, les rendements des 6 placettes / ha sont faibles à l’exception des parcelles 5, 8,
..$. . .
10. 12 et surtaxât 1.3 qui, a le rendement le plus élevé. Ils sont très variables d’une”~arcelle
E
I’aiilrc cl ~OUI’ 1~11 nichic lypc dc Irailc~~~cnl.
C’ctlc virriabililti csl Ii& stirlo~rt A I;i rbrl~rlc tics
sol!; des Parce:lles ( dior, deck dior), au type de champ ( champ de case et champ de brousse )
6 . .
surtout pour ce qui est de la baisse de fertilité, aux pratiques culturales et aux Itméraires
. .
techniques ( date de semis pour les semis précoces ou tardif, démariage tardif OU pas bien
ex&cuté,‘association ou pas de niébé / mil dans les placettes, Ztie sarclage tardic ‘jéme sarclo-
. .
binage manuel ou mécanique effectué ou pas ou exécuté tardivement, forte densiti de semis,
etc. Les rendements des 6 placettes / ha calculés varient de 13.17 à 432.73 kg/.ha. .Et les
rendements les plus élevés pour les placettes traités correspondent aux semis pr@coces sauf
pour la parcelle 11. En outre, cette variabilité du rendement des 6 placettes /ha tra$tés pourrait,
êtr$ due aux traitements car d’un traitement à l’autre les accroissements de rendement calculés
montrent des différences significatives. En effet, nous avons noté que l’arrachage :Combiné
aux autres traitements occasionnerait des risques de baisse de rendement même si ces derniers
sont parfois -jugulés par les effets des autres .Et qu’exceptionnellem’ent l’arrachage semble
avoir un impact au niveau de la parcelle 10.
Pa:r contre, les traitements individuels (Aou, Tou; S) ont des accroissements de rendement
significatifs S#auf pour la parcelle Il (démariage tardif, incidence mildiou élevée ,présence de
striga ,baisse de fertilité). Alors on pourrait penser que ces parcelle n’avaiènt qu’une
contrainte principale. Toutefois, les traitements où on a le striga (A+T+S; A+S; S+T)
correspondent aux parcelles qui sont caractérisées par une baisse de fertilité sauf pour les
parcelles naturellement infestées par le striga, la chenille mineuse. Ces dem%& ont des
accroissement négatifs .Et cela pourrait être tributaire du 3ème saiclage qui n’était pas bien
effectué et au traitement aérien non appliqué (parcelles 3; 4) même si les effets. de la pluie
combinés à U’action des ennemis naturels ont fortement réduit I’infestation potii: ies autres
parcelles traitées contre Heliocheilus albipunctella. La parcelle 6 a l’accroissement le plus
élevé car c’est une parcelle à mildiou et non à Heliocheilus.
:
Et les combinaisons à 2 où il y a le traitement Heliocheilus (T) et 1~ traitement
individuel (T) ont aussi des accroissements de rendement élevés sauf pour la parce.lIe 7 où on
a noté une forte présence du striga..
,

52
TABLEAU N” 10 : RENDEMENT EN KG DE GRAINS (aprés battaae) SELON LES PLACETTES TRAITEES ET NON.
PÀRCELLES
1.
'2.
3
4'
5
.6
.7
. . 8
. 9'
10
II
12
13
%_
.._' . . . .._ *.
Rdtmo)eri6paicelles . . : .<,.. . . 'Y2,058
1.
_.;,_'1,375 e._
_' . .
4,069. . . . . .
0,57i'
'i,227
.
7,348
3,399
9,219
4,062. .' 15,483
'8;033 .' : g;5,3
:.'.j8,759-
.! .'. *
Rdt3p.nontraitbeés
2,47
0,483
7,618
0,602
6,928
4,169
5,857
4,857
2,768
8,121
8,786
5,938
15,408
Rdt3p,ltraitées
1,65
2,27
0,52
0,05
23,53
10,53
0,93
13,58
536
22,845
7,28
13,087
22,111
Rdt6pVha . "
47,47
31,72
.93,8â
13,17
351,26
169,50
78,41
212,66
93,70
357,16
185,31.
219,45
432.73
Rdt3p.nontraitéeésIha
113,96
22,28
3514-6
27,7l
319,63
192,34
270,22
224,08
127,70
374,67
405,35
273,96
710,87
Rdt3p,ltraitéeé/ha
75,94
104,59
23,99
2$!itq
1085,35
485,63
42,96
629,62
247,15
1 053,98
335,87
603,78. 1020,12
rdten kglti-6parc.
0,0047
0,0032
0,0094
0,0013
0,035l
0,017o
0,0078
0,0213
0,0094
0,0357
0,0185
0,0219
0,043
rdtenkglti_3p,nontr.
0,0114
0,0022
0,0351
O,OO28
0,032O
0,0192
0,027O
0,0224
0,0128
0,0375
0,0405
0,0274
0,0711“
rdten kq/ti-3p.tr.
0,0076
0,0105
0,0024
0,0002
0,1085
0,0486
0,0043
0,0627
0,0247
0,1054
0,0336
0,0604
0,10x)
O/6 accroissem.
-33%
369%
-93%
-91%
249%
152%
-84%
160%
9400
181?0
-17%
120%
4-d
Traitements
A+S+T
A+S+T
A+T+S
A+S
A+S
A+T
A+T
S+T S+T
A
A
S
T
Incidencedumildou(%)
1755
27,55
28,14
19,99
23,36
1836
17,16
22,63
32,63
Sévéritédu mildiou(%)
93
14,98
13,66
459
13,64
13,27
Il,41
14,22
16,42
IncidenceduStiga(%)
1433
7574
29,49
78,57
33,52
41,08
66,Ol
21,94
Incidencede
Heliochelus(%)
70,76
58,06
77,9
80,23
69
65,62
78,66
ST.7
Sévérité de
Helicchelus(%)
20,72
15,41
15,45
17,29
20,76
19,64
22,4
2432
1
i

53
COMPARAISON DES RENDEMENTS ENTRE PARCELLES TRAITEES ET NON TRAITEES
S+T
S+T
A+T
e Rdt 3 p,l traitée6 /ha
A + T
-2 Rdt 3 p. non traitéeés /ha
-’
A + S
A + S
A+T+S
/
A+S+i
A+S+T
/ -- -.-----.-..-. -- /
_-.............I_..
- _...._ - ._.._- _._ - _.......
I
I
400,oo
600,OO
800,OO
1 ooo,oo
1 200,oo
.
Rendement en kg I ha
Fig. 5 : Rendements observés selon les parcelles traitées ou non.
. .
. .
:
:
_’ .,.. .,,_., .“< ’ ., . . f ,_. ,_’
.. ‘1
..“.
. . ., .., ,. .. ‘.
. . . .
. .
:
.
.’
.
I.
.
-

54
,’ ‘..
. . .
4,,2.6 ANALYSE ECONOMIOUE DE RENTABILITE
:
(voir Tableau 1 la et 1 lb, ci-après).
:
:
Les rendements sont ramenés à l’ha. Une réduction de 10% est appliquée pour tenir
compte des pertes post - récoltes. Le prix retenu au niveau du marché hebdomadaire de
Bambey sérére est 75 francs. Et le taux journalier en vigueur dans la zone est 150q.francs soit
a... .
187,5francs l’heure Pour faciliter les calculs , nous avons considéré qu’un champ d’un
hectare peut abriter 138 placettes de 8m50 * 8m50 chacune. Ainsi, pour les -.différents
paysans:
- sarclage manuel: 2jours * 16 h!j * 187,5 = 6000 ( matériel agricole transporté ,
charette y compris );
:. .:
- arrachage : 10 jours * 8h/j * 187,5 = 15.000 francs ;
,.
- sarclage manuel: 26 jours * 8h/j * 187,5 = 39.000 francs;
- traitement aérien: 15 jours * 8h/j * 187,5 = 22.500 francs
Les taux marginaux de rentabilité, pour les placettes traitées varient de -32 à 212; 714 %. Et
pour les placettes non traitées présentent un taux variant entre -44 et 113,260 % Ce qui révèle
d’ailleurs une variabilité du TMR entre les placettes d’une part et les traitements d’.autre part.
En effet, les ,traitements pris individuellement présentent des taux tres, élevés surtout pour les
placettes traitées. Globalement les traitements pris deux à deux ont des taux négatifs mais
avec toujours une part importante des placettes traitées par rapport aux parcelles: non traitée
.’
sauf pour le premier traitement 2 où les placettes traitées présentent un taux de 74; 83 %. Par
co.ntre, le traitement 1 compte tenu des coûts exorbitants nia pas rentabilisé les
imrestissements réalisés. Mais, au sein toujours de ce traitement, la parcelle 2 po’urrait bel et
bien rentabilisé ces derniers.
En ef’fet, les résultats obtenus viennent confirmer la vari,abilité du rendement des
placettes/ ha , des placettes traitées / placettes non traitées voire entre les traitements.
Cependant, cette conclusion ne peut être valable que si on tient compte de l’influence des
autres facteurs tels que les pratiques culturales et itinéraires techniques trés variables d’une
., . .

5 5
parcelle à l’autre, donc d’une placette à l’autre et surtout de l’incidence ou de la &vérité soit
du striga., de l’ffeliocheilus soit du mildiou.
.:
‘.
II faut préciser que seule la parcelle 4 a effectué un sarclage mécanique. Les taux
,
marginaux d.e rentabilité trouvés sont toutefois sous-estimés compte tenu des pr&qui varient
..?:
de: 75 à 90 francs durant le mois de novembre. Et on pourrait espérer une hausse des prix sur
ce même marché durant la période qui va du mois d’avril au mois d’août 2000. &la montre
. .
que pour certains traitements ( à deux facteurs ou à trois facteurs ), les taux obtenu; pourraient
être plus intéressants. En outre, les superficies des parcelles étaient très faibles ( inférieures à
‘.

..<9
‘.:
56
TABLEAU No 1 la : ANALYSES ECONOMIQUE DE RENTABILITE .:,
. .
‘:
:’
.,:
0
68,17
16256
61,353
146,304
4601,475
10972,8
0
0
implicites (Cl)
* coût arrachage
15000
Ii000
::
*coût traitement aérien
0
0
:
*coût 3ème sarclaae
39000
39000
: Total (Cl)
54000
54000
.:
‘..
Total coûts variables (CVM+CI)
54000
54000
Bénéfice net
-49398,525
-43027,2
TMR i%\\
-91.47875
-79.68
“.
8 % .
.’
;.
:..
.:
Coûts implicites (Cl)
t
* coût arrachage
*coût traitement aérien
0
0
*coût 3ème sarclage (mécanique)
6000
6000
21000
21000
variables (CVM+CI)
21000
21000
15714,9375
-9275,25
74,8330357
-44,16
Coûts implicites (Cl)
I
* coût arrachage
t
*coût traitement aérien

TAB]LEAU No 11 b : ANALYSES ECONOMIQUE DE RENTABILITE (S?ite)
Rdt I
Rdt I
Vale,.
*. ---,-
. - - . . , .
Coûts variables monétaires (CVM) (fcfa)
0
0
Coûts implicites (Ci)
* coût arrachage
15000
25750
*coût trait
22500
*coût 9
0
Total (Cl)
Total coûts variable<
Bénéfice net
TMR (%)
:
I
-52,43681 -67,64476681
:
Rdt réajusté/kg
393,192
158,301
I .:.
Valeur de la production (fcfa)
29489,4
11872,575
Coûts variables monétaires (CVM) (fcfa)
0
0
Cnfitc imnlir.itr3c~/Cl~
-VI..,

*...

. . 1 . . - -

-.
* coût arrachage
0
0
*coût traitement aérien
22500
22500
*coût 3éme sarclage
39000
> 3 9 0 0 0
Total (Cl)
61500
61500
Total coûts variables (CVM+CI)
61500
61500
Bénéfice net
-32010,6
-49627,425
TMR (%)
-52,0497561
-80,695
Taux marainal de rentabilité:Traitement (5) A
Rdt réajustéikg
625,4:
.----
Valeur de la oroduction (fcfa)
*coût traitement aérien
*coût 3eme sarclage
0
0
Total (Cl)
15000
15000
Total coûts variables (CVM+CI)
15000
15000
Bénéfice net
31907,l
11325,675
TMR (%)
212,714
75,5045

‘.
4.31. ANALYSE STATTSTIOUE MULTIVARIEE
; ‘.
L’analyse a consisté en une analyse factorielle discriminante (AFD) sur le tableau des ‘iilonnées des
principaux descripteurs du rendement du mil, observes sur chaque parcelles (de 1 a 13),‘sur chaque
placette de chaque parcelle (de 1 à 6) et selon les traitements appliqués (de 1 a 7).
,.:
Les caractéristiques du tableau sont les suivantes : n = 78, p = 9 (avec 8 variablesquantitatives
et la gème la variable de groupe suivant les différents traitements appliques).
.:
4.3.1, L’A.F.D, LES TRAITEMENTS APPLIQUES (AFD).
_
FICHIER DE DONNEES : MIL2-1R
(.
NOMBRE D'OBSERVATIONS : 78
NOMBRE DE VARIABLES : 9
***** NO DES VARIABLES ET NOMS *****
1 . . NE ./ 2.
LCM / 3.
DME / 4.
PTC / 5.
PG / 6.
PE / 7.
PMb] / 8. RDT
/
9.TRAIT /
NOMBRE :DE VARIABLES QUANTITATIVES :
8
NOMBRE DE GROUPES :
7
GROUPE No
1 (
1)
18 OBSERVATION(S) = A + T + S '
GROUPE No
2
(
2)
12 OBSERVATION(S) = A + S
~:.'
GROUPE No
3 (
3)
12 OBSERVATION(S) = A + T
:
GROUPE No
4 (
4)
12 OBSERVATION(S) = S + T
'>
GROUPE No
5 (
5)
12 OBSERVATION(S) = A
GROUPE No
6
(
6)
6
OBSERVATION(S)
= S
'
GROUPE No
7 (
7)
6 OBSERVATION(S) -; T
-
-
-
-
La signification des codes des variables de l’analyse est la suivante :
r’,
-
‘.
Numer INTITULE
Signification des codes
r- .] ‘--
NE
Nombre d’épis
--_~..---.
._---
--~- _----_.-... ..----
2
LCM
Longueur moyenne chandelle (en cm)
:
.
-
~
--~--
3
DME
Diamètre moyen des épis (en cm)
I
1
4
P T C
Poids total des chandelles (en kg)
.
5
PG
Poids des grains (en kg)
_-~
6
PE
Poids en épis (en kg)
7- PMG
Poids des 1 .OOO grains (en grammes)
- - - -
‘8
RDT
Rendement en gr / mz
9
TRAIT
Traitements
----A
Le.s résultats ‘de I’AFD suivant les classes de traitement appliqué, révèlent les principales
tendance;s suivantes :
STATISTIQUES ELEMENTAIRES
>

:.
59
i
--~--
VARIABLES
MOYENNES
ECARTS-TYPES
DES SERIES
. . .:
NE
282.897
83.304
KM
41.806
4.461
DME
7.019
0.709
FTC
7.589
2.533
'1
PG
4.660
1.722
PE
2.929
1.435
PMG.
5.690
0.641
c- RDT R85300936.000
%132348776.000
-~-
CORRELATIONS TOTALES
'.
NE
LCM
DME
PTC
PG
PE
PMG
RDT
'
.NE
1.000
LCM
0.042
1.000
:.L.'
DME
0.176
0.575
1.000
PTC
0.682
0.226
0.126
1.000
PG '0.632
0.231
0.190
0.839
1.003
.PE
0.445
0.121 -0.006
0.758
0.282
1.000
PMG -0.155
0.228
0.152
0.280
0.483 -0.086
1.000
_.
RDT
0.428
0.206
0.119
0.605
0.505
0.463
0.215
1.000
--~~
--
ETUDE PAR GROUPE
--~--
- - - -
;ROUPE
EFFECTIF
VARIABLES
MOYENNES
ECARTS-TYPES
DES SEjiIES
--~-
1 ( 1)
18
NE
231.278
8 6 . 3 9 0 ',:
LCM
42.597
4.615
DME
7.219
0.765'..
PTC
5.788
2.191;
PG
3.289
1.0451
PE
2.499
1.971.:
PMG
5.505
0.750
RDT
%29728534.000
839798460.000
- - - -
! (' 2)
12
NE
266.250
5 4 . 1 9 6
LCM
40.833
6.021':
DME
6.735
0.453'
PTC
6.817
3. ooi;;,
PG
4.150
2 . 1 3 4 ',,
PE
2.667
0.892.:
PMG
5.736
0.532'
RDT
8148920672.000
%274693440.000
- - - -
3!
3)
12
NE
243.500
44.037 i.,
LCM
41.472
2 . 949.::~
DME
6.659
0.440
PTC
7.463
2 . 3 1 6 .
PG
4.442
1. 564:.:
PE
3.021
1.375:'.
PMG
5.672
0.798:
RDT
%46001748.000
8574122.~6.000
--~-
3(
4)
12
NE
295.833
6 1 . 6 2 4
LCM
39.696
4.572'
DME
6.962
0.786". "
PTC
7.858
1.811.
PG
5.025
1.474
PE
2.833
1.110
I’MC;
5.715
0.461
I<l 1'1'
':.t>b4:!4b 1'1*
. 00tJ
'i.(, l'/bO 1 Ll,O. 000
-_~-~
. .

--y-----.
5 ( 5 )
12
NE
362.167
93.621
LCM
42.854
2.612.'
DME
7.495
0.340'
PTC
8.817
1.883::
PG
5.713
1.109
PE
3.104
1.559
PMG
5.680
0.695::
RDT
8107145976.000
886142520.000
---~~
6 ( 6 )
6
NE
292.667
50.199 .:.'
LCM
40.300
3.564:
DME
6.157
0.354"
PTC
9.150
1 . 4 14 .:'
PG
5.567
1.106:
PE
3.583
0.471;.
PMG
6.104
0.224.
RDT
895136472.000
%780596j8.000
--~-
7 ( Ï)
6
NE
355.667
21.922
LCM
45.675
2.lli:
DME
7.733
0.3691
PTC
10.233
1.027.:
PG
6.483
0.589:
PE
3.750
0.540:
PMG
5.750
0.296'.
RDT
8187604096.000
860910264.000
- - - - -
E:TUDE PAR VARIABLE
.:.
-.<- ---__---__-_------
i
.---
-
:
JARIABLES
VARIANCES
ECARTS-TYPES
F
RESIDUELLES
RESIDUELS
( 6/ 71)
PROBA
9.
NE
5093.086
71.366
5.88
0.01%
s (*)
LCM
19.132
4.374
1.69
13.52%
NS :
DME
0.362
0.602
6.23
0.00%
TH$. (***)
PTC
5.057
2.249
4.65
0.05%
NS "( ! )
:PG
2.167
1.472
5.94
.O.Ol%
s (")
PE
2.101
1.450
0.90
50.14%
NS ;'
PMG
0.427
0.654
0.66
68.04%
NS '.
RDT
8 16481.594E+12%128380664.000
1.98
7.89%. N S
4,.3.2.. TENDANCES GLOBALES
I
L.‘analyse de la variante (ANOVA) sur les variables prises sépa@ment permet de retenir les
conclusions suivantes, avec deux groupes :
1. le groupe de variables qui ne permet pas de distinguer les classes de traitement entre eux
(tests non significatifs, NS). II s’agit des variables : LCM, PTC, PE,, PMG et RD:.
2. Le second groupe de variables qui permet séparément de distinguer IeS, classes de
traitements entre eux. II s’agit de : NE, DME et PG.
En n%um6, les traitements appliqués ne se distinguent pas entre eux selon les rendemltnts en grain
observés. Les variables les mieux corrélés au RDT sont NE, DME et PG. Elles permettentlde distinguer
les groupes entre eux.
Toutefois, l’analyse de la diagonalisation indique une explication multivariée dei classes de
traitements appliqués.

61
Paramètre du rendement selon les traitements appliq&s
t3iCM
‘l3 D M E
L&l P T C
i-
c-
OI
l-
+
Q
cn
“1..
Traitements
..’
Paramètres du rendement selon les traitements
: .,
-.-,--
“_l,_._--,.-=-..l
---~-
7lY-“-
A + S + T A + S
A + T
S + T
A
S
T
Traitements
Moyennes et écarts- type des rendements par traitement
hl
c-4
Valeurs en kg / h a

--~-
‘.
DIAGONALISATI~3N
Ire Colonne : Numéro des axes discriminants
2e Colonne : Valeur propre (variante sur l'axe discriminant)
3e Colonne : Contribution à l'inertie (pourcentage expliqué par l'axe.discriminantj
4e Col'onne.: Pseudo F
5e C:olonne : Statistique de WILKS
6e C:olonne : d.d.1.
le
C:olonne
: Probabilité ( en % )
IJ , 3
C:olonne :
Corrh1aL.i on
:
~XC!
.
Voleur ' propre:
1rlr:r Lie
Pseudo F'
WILKS ddl Prob;)
cor r 61
s '.".
1 . .
0.7407
50.4%
8 . 7 7
83.66
48
0.11: 0 . 4 2 5 5
2
0.3631
24.7%
4.30
45.14
35 11.70 : Cj.2664
3 .'
0.2158
14.78
2.55
2 3 . 6 1
24 48.43';'0.1775
4
0.0792
5.4%
0.94
10.03
.'15 81.87..:0.0733
5
.
0.0674
4.68
0.80
4.73
'..8
78.71 ".0.0632
Jaleur dU pseudo F.de la diagonalisation (F = 8.77 ) au F le plus élevé de I’ANOVA (F = 6,77). ,.
. _’
ETUDE DES VARIABLES
.
---<-
--.--
---__----__
?.:.
Pour chaqué AXE :
1F:E COLONNE : CORRELATIONS INTER-CLASSES ENTRE LES VARIABLES ET. LES AXES
DISCRIMINANTS
,'.
2E:
COL3NNE
: CORRELATIONS CARRES (qualité de représentation)
.l['
V&RIABLES
AXES DISCRIMINANTS
AXE
1
AXE
2
AXE
3 .
N E -k*
0.7662
0.5871
* - 0 . 8 9 6 6
0.8039
* -0.0038
0.0000 C’
LCM **
0.6622
0.4385
*
0.1619
0.0262
*
0.2071
0.0429 +)y.
,D:ME '**
0.9482
0.8991 *
0.1722
0.0297
*
0.0966
0 . 0 0 9 3 *.
PTC **
0.4556
0 . 2 0 7 6 * -1.0728
1.1509
*
0.2638
0.0696 7'
PG >t*
0.5198
0.2702
* - 1 . 0 7 6 5
1.1588
*
0.2121
0.0450 *
PE **
0.2507
0.0629
* - 0 . 9 7 5 6
0.9517
*
0.3772
0.1423 *::
PMG li* -0.2896
0.0839
* - 0 . 9 5 8 6
0.9188
* -0.0738
0.0054 1'
RDT **
0.3521
0.1240
* -0.5699
0.3248
* -0.5087
0.2588 *'
:. .~..

63
-.
.
. .
.
.‘.,
.
POINTS CACHES
--_---_------
Points. vu&
. Points cachés
.,
ABSCISSE
.
ORDONNEE
Y..
..'
.
.

.
.‘-
.
.
-.
..
:.
0
1
0
011
-.391510'3
_'
1.566736':
.
.:
._
.
.
,003
019
9.4013923-03
'
i.810989
G05
025
.9832997
-.5508609
GO6
031
-1.044203
-1.1175
056
076
1.482826
-.3231134
Tableau de siqnification des groupes et synthèse des tendances du plan factoriel
Groupe
G I
-1
G2
T-
-
-
-
-
-
-
-
-
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G4
I
G5
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64
ETUDE DES CENTRES DE GRAVITE DES GROUPES
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Pour chaque AXE i _.,:
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iRE COLONNE : COORDONNEES DES INDIVIDUi'SUi I&ii>. ii& "
DISCRIMINiNTS'

2E COLONNE : COSINUS CARRES (QUALITE DE LA REPRESZXATION)
GROUPE
AXE 1
AXE 2
-AXE
3
AXE
4
AXE 5
.1(l)
* -0.068; 'O'.CiO92 *' O.iO84 1.6072 * 2..:1-39 0.0038 * '-0.1609 .0.0504 *
0.1397 'O.i)380
*.
2 12)
* -0.4579
0.2074 *
0.247'1
0.0607 * -0.2043
0.8088 *
0.0196
0.0004 *
0.0550
0.0030 *
3(3)
* -0.6159
0.4985 *
0.0256
0.0009 *
C.3360
0.3775 *
0.1624
0.0346 * -0.1154
0.0175 *
4(4)
*
0.1112
0.0275 * -0.3449
0.2644 *
ci.1607
0.0574 * -0.3300
0.2421 * -0.3913
0.3404 *
5(5)
*
1.0132
0.8345 * -0.5262
0.2251 * -0 .-2062
0.0036 * -0.0624
0.0032 *
0.1548
0.0195 *
6(C)
* -1.0524
0.4268 * -1.0457
0.4214 *
C.2346
0.0034 * -0.0847
0.0028 *
0.4881
0.0918 *
7(7)
*
1.1574
0.6988 * -0.4838
0.1221 *
c.3210
0.0538 *
0.9884
0.5097 * -0.3118
0.0507 *
L’analyse de la distance de Mahalanobis permet d’apprkier la proximité ou non des groupes entres selon les classes de traitement
appliqués.
DISTANCES (D) de MAHALANOBIS ENTRE LES GROUPES
__________--__----------------------------
----
GROUPE
.
No 1
2 3 4
5
6
7
1 0.0000
2 1.4186
0.0000
a
1.2570 1.5350
0.0000
4 1.3897
1.5919 1.0872 0.0000
5 1.8324 2.1285
1.9588
1.1912
:.oooo
6 2.2244 1.8682 1.4045 1.6422
2.2205
..
0.0000
7
2.2495
2.5310
2..0874
1.7092
1.2380
2.6718
0.0000
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.
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:
65
TABLEAU D'APPARTENANCE
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EN LIGNE ._ .:: GROUPE ,J?,'APFART~JZiANCE
,'
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EN 'CO%~~~NE : GROUPE D'AFFECTiTfON'
GROUPES
l(1)
2 (2)
3 (3)
4(4)
5(5)
C(6)
7 (7)
No
Q.*
l(1)
4*
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Z(2)
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*
*
1*
*
5 *
*
7 (7)
*
*
t
*
2 *
*
4”
POURCENTAGE DE BIEN CLASSES :
50.0 %
Seulement, 50 % des placettes observées et ayant reçu un traitement donné, conserve les caract&istiques de ce groupe. Et les 50 % autres sont mal
classés, c’est-h-dire possèdent les caract&istiques d’autres classes de traitement dans lesquels ils sont ré-affectés.
En somme, on peut considérer que 50 % des placettes observks @on les paramkes du rendement, conservent les caractéristiques du traitement qui
leur sont appliqués. Cela confirme la variabilité des résultats expérimentaux observés tr&s souvent en milieu paysan.

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AXE 1 HORIZONTAL
AXE 2 VERTICAL
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3
3
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052
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3
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cl
GO1
041
021
024020
013
004
0403
009
029
063
3
018
005
008
038
064
oot
045
048
043
058
016
3
014
T . i .. '. " . . . . . . . . ..
i--- +049
036
3
015
027
034
3
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3 GO4
035
032
3 El
075
069
068
3
3

073
070
3
030
065
071
3
El 028
042
3 054
GO6
051
044
074
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3
060
026
3
3
062
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3
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.
.

.

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.
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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Cette étude a permis d’aboutir avec les paysans à une identification des$rincipales
contraintes (de la culture du mil (suite à des enquêtes d’identification) dans une&us- zone
:
cible du bassin arachidier (le village de Bambey sérére) et à la proposition de méthodes de
Ititte basée sur un’e amélioration des pratiques culturales telles que l’arrachage ‘contre le
mildiou et .le 3éme sarclage contre le Striga. Et, devant l’insuffisance de moyens de lutte
adéquate face à la chenille mineuse de l’épi de mil dans la localité, un traitement chimique a
été ‘testé. En effet, il ressort des différents traitements appliqués au niveau des. parcelles
.
;
choisies compte tenu du niveau d’infestation que:
-’ l e
:3Lmm”sarclage pratique manuellement est préféré pour les parcelles irifestées avec
.
les accroissements de rendement induits par ce type de traitement ;
.
- l’analyse des itinéraires techniques a montré (dans la rubrique résultats des enquêtes)
qu’ils contribuent à la baisse ou à l’augmentation du rendement des 6 placettes/ ha ;
- les’ parcelles où on a un apport considérable de fumier accompagné par un 3’we
sarclage exkuté à temps (20 à 25 jours après le Zé”” sarclage ) qu’il soit manuel ou mécanique
(compte tenu du stade phénologique de la culture) ont des taux d’infestation faibles, (cas des
parcelles 5, 8; 12 avec des rendements élevés);
:. - l’arrachage combiné autres traitements pourrait engendrer des risques de baisse de
rendement ;
- le’ ,traitement chimique préconisé contre Heiliocheilus albipunctelta dépiend en plus
du niveau d’infestation des conditions climatiques ( pluie, parasitisme ovaire, larvaire, etc.)
_I mise à part l’influence des pratiques culturales et itinéraires techniques et autres
. .
wntraintes sur le rendement, les taux marginaux obtenus avec les traitements’.individuels
montrent que ces derniers pourraient engendrer des bénéfices nets considérables et par
conséquent procurer des gains de revenus substantiels aux paysans de cette zone;,
.
,‘,. .
..’ . . et que le sarclage mécanique en ce qui concerne le striga est plus rentable que le
sarclage: manuel ;
:.

I
.

.
..
6 9
En effet, nos recommandations dans le cadre d’un programme Iyw, tiennent
i.
compte de l’ensemble du système de culture et se résument ainsi:
:
:’
- à l’échelle de la parcelle , le 3éme sarclage devient contraignant et nécessite beaucoup
de ,main- d’oeuvre et de temps de travail;
-<<
- l’arrachage, pour être efficace, devrait Etre pratiqué dans les premiers 45: jours sinon
il de.vien.t un facteur de baisse de rendement (ce qui fut le cas pour beaucoup de placettes) ;
. :<i_
‘.
- d’autre part, cette méthode de lutte exigerait une action coordonnée des. paysans du
village dont les parcelles sont infestées ; elle devrait être effectuée de façon systématique si
:.
possible durant les 25, 45, 65 jours après levée (pour éviter des perturbations au’ niveau du
calendrier cultural) car les sévérités maximales du mildiou dans le cas des semis précoces sont
enregistrées pendant la phase tallage et pour les semis tardifs durant les phases montaison ou
.: a.
fructification;
.’
.
2 les effets de la pluie (surtout les pluies de 25 mm) combinés à l’action des ennemis
naturels (tels que Bacon, Trigrammatoideae sp, etc..) pourraient réguler les stades œuf et
larvaire;
- si 1.e traitement chimique devient inévitable, le meilleur compromis (selon SARR,
1996) est le début de floraison;
- pour le striga, un 3éme sarclage mécanique pourrait être préconisé compte tenu du
taux marginal obtenu surtout avec des coûts implicites pas élevés et des accroissements très
importants de rendement;
‘<
:
.
- le traitement aérien malgré les effets de la pluie et des ennernis’naturels.pourrait être
‘.
recommandé (eu égard au taux généré par le traitement individuel (T) ) pour des parcelles à
;
Heliocheilus (la seule véritable contrainte biotique) si vraiment le traitement devient
inévitab’le. .
Mais il faudrait d’autres tests supplémentaires pour mettre exergue I’e:Ecacité du

produit chimique sur ce redoutable ravageur du mil en milieu paysan.
.,
:
. .
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.
. : .
.:
.: . .
. .
:

73
--
:
I
i.
ANNEXES
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*i
34
: .
TABLEAU DE’ DONNES BRUTES DES PA.RAMETRES DU RENDEMENT, R&EVES
SUR CHAQUE PLACETTF DE CHAQUE PARCELLE DES CHAMPS PAYSANS.
. .
EiONBRE D’OBSERVATIOfiS : 78
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NOMBRE DE VARIABLES : 12
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2
3
4
5
6
7
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6.00
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1.00
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76
ETUDE DES INDIVIDUS
LES 2 CHIFFRES de la COLONNE'GROUPES SONT :
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2j LE NO DU GROUPE AUQUEL IL EST'AFFECTE PAR L'ANALYSE
(1 INDIVIDU EST AFFECTE AU GROUPE DONT LE CENTRE DE GRAVITE EST LE PLUS PROCHE )
Pour chaque AXE :
1RE COLONNE : COORDONNEES DES INDIVIDUS SUR LES AXES DISCRIMINANTS .:
2E
COLONNE
: COSINUS CARRES (QUALITE DE LA REPRESENTATION)
INDIV.
GROUPES
AXE 1
AXE 2
AXE 3
AXE
4
AXE 5
No
No
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1
*
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0.5063 *
1.2490
0.1549 *
0.6185
0.0380 * -0.4148
0.0171 *
002 ** l(1)
3
* -0.1030
0.0010 *
1.5704
0.2276 *
1.6512
0.2517 *
1.8365
0.3113 * -1.3586
0.1704 *
003 ** l(1)
1
* -0.0420
0.0002 *
1.8240
0.2880 *
1.6747
0.2427 *
1.5712
0.2137 *
0.3345
0.0097 *
004 ** l(1)
5
*
1.3068
0.1464 *
0.7793
0.0521 * -0.5982
0.0307 * -0.6456
0.0357 *
0.8003
0.0549 *
005 ** l(1)
1
*
0.6013
0.1640 *
0.6558
0.1951 * -0.4406
0.0880 * -0.1015
0.0047 *
1.0347
0.4856 *
006 ** l(1)
5
*
2.1081
0.2892 *
0.3002
0.0059 *
0.3512
0.0080 * -0.3900
0.0099 * -0.3121
0.0063 *
007 ** l(1)
1
* -1.1592
0.2888 *
1.6063
0.5545 * -0.7110
0.1086 * -0.1376
0.0041 *
1.3445
0.3885 *
008 ** l(1)
1
* -0.4116
0.0866 *
0.4541
0.1054 *
0.0743
0.0028 * -0.5020
0.1288 *
0.8235
0.3467 *
009 ** l(1)
1
* -0.6739
0.2885 *
0.5867
0.2187 *
0.0112
0.0001 * -0.3201
0.0651 *
0.8769
0.4884 *
010 ** l(1)
1
* -0.4671
0.0757 *
1.5798
0.8660 *
0.2132
0.0158 *
0.0166
0.0001 *
0.2280
0.0180 *
011 ** l(1)
1
* -0.3915
0.0478 *
1.5667
0.7662 * -0.3626
0.0410 * -0.3569
0.0397 * -0.8402
0.2204 *
012 +* l(1)
2
* -2.3999
0.7308 *
1.7039
0.3684 .* -0.7734
0.0759 *
0.0578
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0.1287
0.0021 *
013 ** l(1)
2
*
0.5332
0.0469 *
0.8226
0.1116 * -1.1299
0.2105 * -0.4209
0.0292 *
0.0360
0.0002 *
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2
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*
0.3692
0.0152 *
0.0967
0.0010 * -1.8511
0.3816 * -1.6401
0.2996 *
0.8742
0.0851 *
015 ** l(1)
2
1
*
0.6860
0.0719 * -0.0883
0.0012 * -0.8302
0.1053 A. -0.3195
0.0156 *
0.5431
0.0451 *
016 ** l(1)
3
!
* -1.1688
0.0647 *
0.0481
0.0001 *
1.5024
0.1069 * -1.0625
0.0535 * -1.2768
0.0772 *
017 ** l(1)
4
I
* -0.1164
0.0021 * -0.0231
0.0001 *
0.2064
0.0065 * -1.3273
0.2686 * -1.1049
0.1861 *
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1
*
0.3787
0.0132 *
0.6102
0.0342 *
0.5539
0.0282 *
0.2269
0.0047 *
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1
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0.2004
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333 ** 3(3)
6
* -1.1253
0.1781 * -1.5039
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0.1718 * 1.4218
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334 ** 3(3)
3
* -0.7106
0.0321 * -0.2336
0.0035 * 1.3869
0.1224 * 1.7212
0.1885 * -1.6294
0.1690 *
335 ** 3(3)
6
* -1.6869
0.5193 * -0.4549
0.0378 *, 0.8744
0.1395 * 0.4821
0.0424 *
0.4184
0.0319 *
236 *+ 3(3)
6
* -1.6379
0.2244 * -0.1280
0.0014~ * 0.2410
0.0049 '* -1.1663
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337 ** 3(3)
1
* -0.3087
0.0182 *
1.7386
0.5767 * 0.1251
0.0030 * 0.2308
0.0102 * -1.1928
0.2714 *
338 ** 3(3)
2
* -0.2291
0.0167 *
0.5404
0.0930 * -0.1767
0.0099 * -0.4161
0.0551 *
0.1039
0.0034 *
339 ** 3(3)
1
+
0.1916
0.0173 *
1.2868
0.7802 * -0.1927
0.0175 * 0.0829
0.0032 *
0.5015
0.1185 *
040 ** 3(3)
3
* -0.0946
0.0026 *
0.6917
0.1387 * 0.7600
0.1674 * -0.2116
0.0130 * -1.3326
0.5148 *
041 ** 3(3)
1
*
0.5649
0.0891 *
0.9217
0.2371 * 0.8494
0.2014 * 0.9764
0.2662 *
0.4796
0.0642 *
042 ** 3(3)
6
* -0.2963
0.0285 * -0.9491
0.2924 + 1.0039
0.3272 * -0.0054
0.0000 *
0.7498
0.1825 *
043 ** 4(4)
7
*
1.1420
0.2500 *
0.1935
0.0072 * 0.1906
0.0070 * 0.7849
0.1181 *
0.0455
0.0004 *
044 ** 4(4)
5
*
0.2761
0.0416 * -1.1048
0.6655 * -0.2804
0.0429 * -0.1622
0.0144 *
0.4865
0.1290 *
045 ** 4(4)
1
* -0.0369
0.0017 +
0.1404
0.0247 * -0.1543
0.0298 * -0.3685
0.1702 *
0.5367
0.3612 *
046 ** 4(4)
1
*
1.2475
0.2545 *
1.0638
0.1850 * 0.5104
0.0426 * -0.5950
0.0579 * -1.0325
0.1743 *
047 ** 4(4)
5
*
1.6344
0.1625 * -2.1096
0.2708 * -0.0876
0.0005 * -0.3489
0.0074 *
0.0701
0.0003 *
048 ** 4(4)
5
*
0.4810
0.0740 *
0.1426
0.0065 * 0.1299
0.0054 * 0.2092
0.0140 *
1.0379
0.3447 *
049 ** 4(4)
2
* -1.1147
0.3652 * -0.0072
0.0000 * -0.2718
0.0217 * -0.8166
0.1960 *
0.1531
0.0069 *
050 ** 4(4)
4
* -0.2929
0.0347 * -1.1887
0.5715 * 0.4199
0.0713 * -0.4162
0.0701 * -0.7957
0.2560 *
051 ** 4(4)
4
+ -0.0315
0.0002 * -1.0597
0.2772 * 0.5064
0.0633 * -0.7458
3.1373 * -1.3702
0.4634 *
052 ** 4(4)
2
* -1.4346
0..5@16
*
1.0947
0.2921 * -0.0980
0.0023 * 0.2070
0.0104 * -0.2664
0.0173 *
053 ** 4(4)
3
* -0.6414
0.0731 * -0.3576
0.0227 * 0.7611
0.1029 * -0.2010
0.0072 * -1.8494
0.6077 *
054 ** 4(4)
4
*
0.1060
0.0016 * -0.9460
0.1278 * 0.3024
0.0131 * -1.5071
0.3243 * -1.7113
0.4181 *
055 ** 5(5)
5
*
0.9642
0.0866 * -0.3372
0.0106 * -0.5323
0.0264 * 0.6751
0.0424 *
1.0160
0.0961 *
056 ** 5(5)
5
*
1.5787
0.2063 * -0.3708
0.0114 * -1.2250
0.1242 * -0.6677
0.0369 *
1.6986
0.2388 *
057 ** 5(5)
5
+
1.6250
0.2332 * -1.4882
0.1956 * -1.2548
0.1391 * -0.1934
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0.6508 û.0374 *
058 ** 5(5)
5
*
1.7189
0.6605 *
0.2090
0.0098 * 0.0629
0.0009 * 0.3339
0.0249 *
0.4441
0.0441 *
059 ** 5(5)
7
*
1.4084
0.1735 * -1.4229
0.177.1 * 1.3716
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* 0.8974 0.2408 * -0.4296
0.0552 *
0.1030
0.0032 * -0.7258
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* -0.1420 0.0050 * -1.9816
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0.1816 * -0.1404
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0.0029 *
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* -1.4696 0.3823 * -1.4847
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5,
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.

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5
* 0.5879 0.5248 * -0.2904
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0.0411 * -0.1045
0.0166 *
0.1764
0.0472 *
078 ** 7(7)
7
* 1.7579 0.7629 * -0.0237
0.0001 *
0.5690
0.0799 * 1.0859
0.2911 * -0.2823
0.0197 *
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FICHE D’IDENTIFICATION, DE CARACTERISATION
:
DE PAYSAN ET DE CHAMPS DE MIL
.

DATE :
I,”
II999
I-__~-
:zrzz---- -
-
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Communauté rur?!e : -__
Superficie totale emblavée : _
_

ha .:
I
Village de :
Cultures réalisées :
i

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:‘.9
Prénom èt NOM :L----‘ ____--___-.-
Superficie emblavée en mil .: ,-_.--- ha
i
Nombwd’épous~s : -___,___. _.. ._. ._ _._.
Mode de semis : ____..___,__ ~-..:. __._ - -__._...__ -.j-..- ._.-_ -_
’ 1hmbre d’actifs : 1
_
Date de semis .. _._-_.
/ 1 9 9 9
!----.-<-~
- - .-
--.---l-..- i
----
~----.----~-_
Culture.de mil .
,’
--**
Quantité de semences utilisée :
k g
:.
Type de sol : ,-
Variété de semences :
:..’ 1
Travail du sol : _’
Date de I&re pluie utile :
ProvenaRce de lasemences :
Ecartement des semis
m :
m X ‘I,.,:
EnrobaSe de la semence (O/N) :
Date de levée des graines :
/ / T].,
1 9 9 9
Produits utilisé : _
Date de démarriage : ,

..:-_I 1999
Engrais de fond :
Nombre de tige par poquet : _
:’
Q u a n t i t é d e fu@&-:
’ .
- k:: g ,r o b s e r v e s .
-.-
_:
Type de fumier :-:
.--.--
--_------e-m
~_I
:
Quantité d’urée Misée :
-.L.L-----. .-VI
‘, ___-_. -- __.-_
Encadrement(O!N) :
Précédents culturaux sur la parcelle :
“i--.,.A1_-
Quel(;) thème(s),: __
w
Pratique$ cukIrnk% :
tabouï
Arrachage _____
____._.___
-~-
T r a i t e m e n t c h i m i q u e c o n t r e Heliochekk:
--~-~
- -
_-.~__~..- .._...._ _-.- - - - - -
Itinéraire t&hniqu& classique sur mil (du semis à la récolte) :
‘:
Principales contraintes à la culture du mil : (dans la zone)
Pratique de lutte ;
1.
Du semis à la monfaison :
I
‘.:
A la rnofltaison : _
.
1 .
-.:
A la floraison : _
i-’
A la maturation :
1
:
Quelles sont les technoloqies (innovations) les plus récentes sur le mil ?
Sur quoi’?
Et les b&néfices (avantages) tirés ?
OBSERVATIONS :
ROCAFREMI -- Prbjet P6 : Gestion intégrée des ennemis du mil
Equipe IPM - Sénégal,
Campagne 1999 12000

.’
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..:
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( ).’
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(
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. ..-
_’
Fig;
:’ EiZt -1 ELLE D,E NOTATION DE LA SEVERITE
DU MILDIOU
‘.
(D’APRES R. J. WILLIAMS, 1984)
‘.
.
:.
t
PAS DE’SYMPTOMESDE MILDIOU.
’ SEULES
.
L.ES TAI-LES AERIENNES
: MOINS DE 50% DE TALLES BASALES SONT A-l-TA@JEES
‘”
J. P.LUS DE 50% DE TALLES BASALES SONT ATTAQUEES
- .i TOUT’ES I-ES TALLES (AINSI LA TALLE PRINCIPALE) SONT ATTAQUEES OU LA i’LANTE
EST DETRUITE AU STADE JEUNE . ‘,
.‘.
‘.
.:..

.
FICHIE DE NOTATION DU MILDIOU ’
DATE :
-- j
i
. I 1.
-li
TOTAL TOTAL INCI
SEVE
OESER MALA D E N C E RITE
.
11 2 3 4 5
VEES
D E S I(%)
S(%Ia
:
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STRIGA
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FICH
D’OBSERVATION D STRIGA
~-
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~- -------r----
Local
Date:
Nombre
Nombre de
moyen .@j
Date
Paro.
poquets
pieds‘de
Type de
Traitement Placettes application
parasités par
d e
Striga par
SB
3ème SB
Striga par
poquet par
placett e
placefle
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w-
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-
-
-
-
7
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Page 1

HELIOCHEILUS
FICHE D’OBSERVATION DE HEICIOCHEILUS ALBIPUNCTELLA
Localité:
P a r c e l l e d e :
Date*
A
. .
Traitement: .
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distribution adventices
Suite niveau d’enherbement
1
:
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..:
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