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REPtJBLIQUEi
DUSlhEKW
-.,.1-m.----."--
PROGRAMME .DE LUTTE BIOLOGIQUE
LAJ3ORATOIRE DE NIORO-DU-RIP .
ilAPPORT'D"ACTIVITE DE SAiSû!! SECHE
0lOVENBRE 1981 - MAI l.982)
n
.
1
ç FF(O;IlET CILS8 LUTTE ENTElGREE
I:NSTITUT SENEGdAILf DE
C'CX%'OSANl!E NATIONALE DU SENEGAL
DE RECHERCHE AGRIC:OXJ!:~
(MAI 1983)
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--UIIUIL-II<-
SOMMAIRE
I----m‘.l".l----Pv..
Page
1.
INTRCJDUCTION
2.1. Recrutement
1.2. Termes de référence du travail
1.3. Personnel et moyens de travail
2.
AC!TIVITES DE CONTI~ SAISON
2.1. Paysans et leurs systèmes traditionnels de culture
2.2. Le manioc
2.2.1. Cochenille du manioc
2.2.2. les ravageurs secondaires
2.3. Tomate
2.3.1. Katériel et r&hodes
2.3.2. Resultats et discussion
. Heliothis armigera (Mb.)
-..._------ -.-me ---
* Oviposition et activité larvaire
. Parasitisme des oeufs
. Perte. de rendement
. Autres observations sur Heliothis
---------
2.4. Observations générales sur d'autres cultures
2.4.1. Le petit mil
2.4.2. Le maïs et le coton
2.4.3. Autres cultures
3.
àUTREX5 ACTIVITES
15
4.
REMEZCIEMENTS
16
5.
PERS'JNNEL
17
1
l- XNTRODUCTION (1)
-m..--------..-
1.1 - Recrutement
------u--I-
V.S. BHATNAGAR a été xecruté en octobre 1gUf comme s,péciai!iste en
Lutte Biologique pour le Projet de Lutte Intégree ((;CP//pjlF/'12~/CXLSS). Il est
arrirtré au lieu de son affectation en fin octobre quand la safson des ctalture:.z
Btait presque finie. Le lieu de travail (Xioro du Rip) est un petit village i'.,'
(population approximative de 7 OOO habitants) près d'un centre commercial de
1"arachide du S&négal. 11 existe une station d#expérimentation sur I'axachidc~,
le niébé, le petit mil, le maïs, le sorgho et le coton. Mx E. Q_z%N.E~ Xngeniaur
a g-mn ome, homologue du spécialiste en Lutte Biologique, est aussi responsable
des programmes d'entomologie du coton et du maïs de l'Institut S&&~alais dz!
&&eMes: Agricoles (ISRA).
2.2 - Te-s de reference du travail
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La responsabilité majeure de 1'Expert FAO est de developper le,s pro-
grammes de lutta biologique contre les principaux ravageurs des sysls&~s de
cultures dans lesquels les céréales oht une place importante. Xl y a un seul
specia1iste cn lutte biologique pour tous les pays membre:; du CZLSS où cxists
le projet GCP/RAF/l~8/CLS. Uhe des fonctions importantes serait, dans le promi;:r
temps, de connaître si la lutte biologique peut jouer un rôle signiifiÇ:at.~f dans
las Strat&$es, d court ou à long term3, de la lutte integree dans les syst:Ei'ws
de cultures vivrièxes.
Aprtk l'arrivée du spécialiste,
il a et& constaIt& que lès informat.ions
ento,mlogiques de b,s.se dtaient insuffisantes : la plu-part des parasites et pro&-
tours n'etaient pas identifiés, la collection de réfkence des ravageurs et: de
leurs ennemis naturels i-tait~incomplète.
111 nJest pas possible de formuler les activités de recherche et ,.fe
deveïoppement de 1a luttr? biologique contre les principaux ravageurs, sans di'.-:ir
les données écologiques de base. Les ravageurs et leurs snncnkis natmc3ls (;?r&h-
teursI parasites et pathogènes) dans un système de cul tureP sont asmz dynamiquc~
ct i.Z ne ,peut pas y avoir de courtes ritapes. Il est certain qu'il est .néccssaire
d'étudier l'influence des cultures d'hivernage sur 1 'incidence des ennemis
;~.~tu.rels et d'a_jouter ces informations aux connaissances actuelles en vue de
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-------UI----I--I-----.--------------,----,------~.-----“-~,---,-...-..-“..“-.
--. Il a Bté convenu qu'un syst&mc prkcis pour les rapports doit être ~X!L@.;.
(1)
(2) ". Qans la région du Sine Saloum.
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- - - .
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2
proposer un plan de systèmes ameliorés qui pourraient ensuite, minimiser les
dégâts en augmentant la population des ennemis naturels.. les efforts p:xr la
recherche e- le d&eloppement doive,,t être orientes ~LUT dtablir la base :ipurw
approche réaliste de la lutte intégree dctns les systemes traditionnels et
amélior& des cultures de la région.
1.3 - Personnel et moyens de travail
--------------------_i________
Le seul agent technique d'agriculture (ATA) du programme 8. quitté en
mars 1982, Le laboratoire de Nioro-du-Rip n'était pas disponible en raison des
travaux de construction. Un seul vehicule a ét& utilise par trois Eqerts FCKI
et lr Pro;jet a eu des contraintes financieres. L'homologue réside d Bambey
(région de Diourbel à 145 km de Niort) d'ou il a prépar tm rapport de stage &
titularisation sur l'entomologie du coton et du mals (3) et aussi un autre
rapport Sur les activites d'hivernage concernant les essais du mais S.FIFGlrwD/IXT,~
conduits à Nioro-du-Rip (4).
2 - ACTIVITES DE CONTRE SAISON
-----,--I-------y----_I____
En considercant les difficultés mentionnêes ci-dessus, il a &td dec.ide
de recueillir des données sur les syst&nes existants des cultures et sur les
problèmes entomologiques durant la contre saison dans la région. Peu de visites
sur le terrain étaient possibles. Ces visites ont ét& effectuées périodiquetnenz
pour prendr connaissance des systE.:.Es traditionnels C? culturesI et aus.:-i E>~:)U~
collecter et identifier les ravageurs, et leurs ennemis naturels.. qui attaquent
les plantes cultivées ou sauvages pendant la contre saison. Ceci perwttra dz
debuter une collection de réference des insectes d zVioro-du-Ri,p.
Les champs des paysans r311t Cté visiths ce qui a permis d'titablir 1.e
cont,ect avec le personnel local, en particulier ceux qui funt l'inventaire et
enguci!tes dans les villages. Des observations ont éte fi-ites sur le manioc et 1~
tomate (S).
Certains insectes éleves au laboratoire ou capturés aux pièges luminea~
seront, dans un ,proche avenir, anvoyes B des taxonomistes pour iüentification ;
ils seront alors incorporés dans la collection.
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. ,.”
(3) '-- Diemé, E. 1982 - Connaissance de l~cntomofaune de l'agrosystème maïs-cc'kt~
au SénCgal, mars 1982, ISBA (Senégaï), 48 payes.
(4) ,*- Diesmé, B. 1982 - Inventaire des ravacycurs du mais au S&n&gal, mars 1982,
XSRA (SénXqal.), 5 pages.
(S) .- En collaboration avec le Rroyxamn?s Coton de I'ISRA (Kaolack) (et les
entomologistes du Centre pour le D5velo2pement de 1'Rorticulture (CDH),,
xGcr.ion du Cap-vert (S&ndgal].
3
2 . 1 '- Paysans et leurs s~stemes traditionnels de cultures
mw--_".-II-Y------- --------u-P--I-----------.---.----
Au début du programme, nos efforts se porteront sux les cultures tTu
petit mil, mais, sorgho, niebé, arachide, manioc et coton durant la saison des
Les trois syst&nes de cultures, en plus de celui du manioc, pratiquds
actuellemen'-(- par les pasysans sont :
0 C&&los (principalement le petit mil) Cultiv&es chaque1 année sur
la xmk pascelle du terrain,
Q C!&&ales Cultiv&es 6x1 rotatiwn avec 1 ‘arachide nu le coton,
0 Le terrain fertilisé autour des villages gui est continuellement
amt5nage chaque annde et mis en utilisation.
La rotation normale n'inclut pas la jachere. Le niebe est: cultik
seul ou en culture mixte avec l'arachide. Le petit mil est rarement: intercalé
avec l'arachide.
La superficie du sorgho est entrain de diminuer alors qutn celle du petit mi.1
et du mafs augmente depuis quelques annees.
2.2 '- Le manioc
---.“-P*.s.U-
Au Séncigal, le manioc est une culture vivriere complkx32t:aire B
utilisation légumiére. Cette culture ayant un minimum de risques est &conomique.
~uscgu'd .maintcnant le manioc a c;td le plus souvent consi&rcS sans gr~blèmes
.phytosanit?ires. Par conscquent,
ccttc culture n 'a p,:zs attir5 1 'attentif:.2 des
entomologistes. Les paysruls continuent d cultiver le manioc sans ou avec peu de
protection.
Il y a quelques annties on a observ4 la cochenille du manioc au S.‘ht’~(fJ..?
(Phenococcus manihoti Mat.-Perr., .F.sprrd~coccj~~aror, Hemiptexes). Les obsesvntion.s
t?.~T~~~r~ses-d~~~'-î~~-autres pays de l'a,Fsig.ue de l'Ouest indiquent que cet
i.nscctc est un ravageur d'importance konomigue (6). Au SenBqal, suite ,4 1 'appw
rition de cette cochenille la production de la culture de cette plante a netable-
ment diminu6. En considérant l’importance économique du manioc au Lh~n&gral, un
inventaire preliminaire des insectes ravageurs a Qtd initie afin de pouvoir
iitablir .la liste d,as ravageurs prkcnts sur la plante, en particulier, la c~:chn~~
nille et ses parasites et prédateurs indigenes.
Puisque le manioc est une culture de longue dur&, il est peut--4?tzo
iddal pour un programnx de lutte biologique dans les régions du S&ec@.
I---..I.I-pl,.--.-,-._-
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(6)
- ~~j~LO:“~~,pA Cz A.V. SCHOONHOVE!J - .297!? ; hfite and insect pests of cass?~.
mn.
Rev. Entomol. â_3 : 39-67.
4
2.%.1 - Cochenille du manioc, Phénococcus manihoti Mat. -.Ferr.
---.m---I--- --------
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Deux régions du Sénégal, notamment la région de Yhi& et le Sine Sùlo?~:!~
ont fté inventoriées une fois par mois, de janvier d mai. L'infestation a été
plus elevée dans la région de Thi&s gui? dans celle du Sine Salo~n. Une forte
incidence a été, notée dans. les champs des paysans des en virons de Xhiès, parfois
jusqu'à 85 % des plantes attaquées par la cochenille. En genéral, les p3antes
âg&s ont été plus attaqueas, par exemple 70 % des plantes attaquées etaient
d'dge de 18 mois par rapport d 20 % de plantes de 6 Im:>is en févrie.r. Ces chiffr :Y
étaient de l'ordre de 80 et 25 % respcctiverwnt en fin avril. Par ~contre les
champs d!es paysans dans In r$gion du Sine Sa*oum (Sokone, Nioro-du-Rip et
Porokhane) étaient presque sa.ns attaque durant la p&riode de ja? vit?r à mai.
A Thi&s, les larves du premier stade mt étd observkç sur les tiges
et A la face inferieure des feuilles {vieilles) des pimtes âybcs, en février -
avril.
Les symptômes d'infestation par la cochenille se d&élent facilement .:
pousses chétives, des entrenoeuds courts, des feuilies défrissées de petite
taille avec croissance réduite. Cette chenille à cire vit en colonier il en
résulte une masse blanche sur la tige et a la face ventrale des fe~uilles (c'est
3 dire sur les plantes S~$es en avr-7Y.l). La défoliation totale ou partielle i: 155:
observée sur certaines plantes aycat subi une attaque s&,vGre. CeLle-ci provoque
un desséchement des tissus des pl,n
=4 tc-s attaquees ct par conséquent, une perte Ce
rendement
; la plupart des plantes avaient des feuilles .jaun&txes qui se sont
desséch&,es ultérieurement. Ces plantes émettaient en genéxal de nouveaux .WI~.T-~
geons qui &nt aussi été attaqués par la cochenille.
A ce jour, deux hymenopteres (Encyrtidae 3) et une coccinelle ont &tc.l
obtenus à partir des tiges attaqw3s par Ia cochenii.;e en fevrier-avril- Les
échantillons de mai n'rlnt donné i?'JC73 ,+3T.&L te.
2 . 2 . 2 - Les ravaqeurs secondaires
-..,---r.--l -----, *--- -----yc.
DZ%? infestatioIn.5 de cocc~~&s étaient tres localisées dans les champs
situés: pr& de Sokone ei: Poxn.kh~.~e (régi m du Sine Saloum) au ,mois de mars.
Pourtant, une infestation plus importante (maximum 10 % p:!antes attaquées) dans
gue.lques parcelles a étf5 notee en avz5.1. s Les plantes ne paraissent pas en
souffrir.
Les échantillons du matériel v&g&tal infeste par les coccides ont et,
mis en laboratoire en mars-avx.ii et que_tques pzrasi tes hyrn&nopt&res ont BtQ
obtenus.
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I-III-U-,*.,*V,~-,~-“.
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tlnc farble population d'un aieurode, Bem&iis sp. était p,&sente sur
mue I-m
1es plantes de manioc dans les champ s de Nioro-.c?u-Ki,p et Porokhane., Nous avons
observé jusqu'3 6 % des plantes ayant des s!ym.pt&es Je la mosaïque du manioc:
tin avril. Cette maladie (virose) est transmise par les aleuroàes. Les trois
esp<ices d'illeurode connues en Afr&que sont : Eemisia tabaci, Bcmisia nigerionsis
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'-.;w""' .4.s."w.. -.,.-- II,.
et Bemisia gossgpiclla.
Il serait nécessaire d'identifier l'espece presente au
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Sénegal sur le manioc.
2.3 - Tomate
---Y--
La tomate est cultivée sur Je larges superficies de déctwzbre 3 jui:I.
En tenant compte èe l'importance de .la culture de tomate au S'enêgal, des ;.tud,?s
pr4Jiminaires ont été reprises de janvier & mai 1982 avec pour but ti 'év~luor .Z.:
performance de lachers inr~ndatifs de Trichogrammes (Trichogramma sp., souche
7-"'Ia..-'"'y-
locale n* 113) contre .Za noctuellc de la tomate, Helrothls armrgera (F&. 1, 1.e
--------- Y----I-.L
ravageur le plus important sur cette culture. Il est connu que la lutte bi.oln-
gique a l'aide de trichogrammes nécessite des lapchers r&pet&.
2.3.1 .- Matériel et m&thodes
l-_ll-l---llll----.-----I
un essai préliminaire sans rGp&ition a éte conduit.. on collaborat:l:2n
B Vcs'('!. les entomologistes du Centre pour lc Développement dc: 1 "33orticulture ICDH)
si tué a 10 km de Dakar. Cet essai a étd con.?uit dais 1~ domaine de a contri?.
Le site ét :it isolé des autres par.2elles irsliguées.
i'& Soi: était Sdbkr;:: C~OKltf?-
nallr: une forte dose en matikrc organique dans Ja partie profcnde.
lie di.sl?c:s.i tif
d'essai était pratiquement lc même que celui utifis& en 1980/8~ . . . ( 7). ix?s
plant des âgées #de 25 jours du cultivar H~pe cnt i-tf_i xepiquées le J!.3 janvier,
t2n deux parcelles (A et B), ch.iquc parcell. c mesurant 315 IA? (18 x ;I 7, 5 ZI) a .l,*:>S
engrais : le phosphate su2er triple, 1 'ur&c et Ic sulfate de potaSse .ont i"?,?
app.2iqués à la dose de 95, 140 et 35 kg/ha rcsp~ctivetzent. Chnque parce.l.l~!
,
séparcibe par une bandc do 20 m, a $té divisde en 5 sous-parcelles (chacuzc .!z
18 x 3,5 m) et i.rr.igu& c trois fois -par semaine par ies sprinklers.
Les txichogrammes élevés sur .Lus oaufs d'fiphestia knehniella ont &t,!
-------.- -_-----.--.e
lachës chaque semaine (150.000 parasites environ/hectare) dans 7n parce.L.Le ;i.
Ju total, 7 lachers ont été effectuÉs à partir de 9 points du 26 janvier .zu 17
mars. Deux cartes de papier bristol de 3 cm.2 portant des oeufs d'E@i&tia
---,------
$@&X&;i~: ont été inserés dans un morceau de bdmhou de 30 cm do Iong qui a <j,!zil
"--sT-<-I
&a& ap~proximat.ivoment à 45 cm au dessus du sol. Le tissu moust-i-uair~,ut.il.iYli
pour fermer les deux bouts de bamvou, a faciliti: la sortie des parasites <Yans
les champs tout en les protégeant des fourmis pr6d;itrîcos.
~a collecte hebdomadaire des oeufs -1'Heliothis sux 25 plantes p::r
---------
parcelle> a tSt& maintenue jusfqu'3 I 'éclosion ou I"&mergence des .~&&~s pour
connaître le taux de parasitisme.
- - - - - - - - . “ - - . _ - - - - _ , - . “ - - ~ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . ~ - - , - - - - - - - - - - - - - - “ “ - - . , . . . - . . .
1
,“.
( 7) - Pierrard,G. 1981 - Essai orientatif de contrôle biologique dPHe.Fioth.i*:
-------Y.1.
armigt?ra sur les cultures de tomates au S&égal, 3 pp.
--.------
-- ,--.-_
-
---
‘--QI
2.3.2 - Resultats et discussion
-y----I---II--I-I_-*--..
Le debut de floraison et de fructification c-2 été not.6 en f&vriea,.%?
et 66 jours aps& la levée rc-;pectivement. Les fruits ont éte réco.Lttk toutes
les trois semaines ; la premi&e r&colte étant cffectuee le 24 mars et la
derniere le 6 avril. Les deux premlikes récoltes ont constitué seu.Ze~nt 24 ii
28 % de la production totale. A:yant une densité de 19.555 plantes/hectare,.
chaque plant-o a produit en moyenne 26-27 fruits.
~.'erta.ines plantes n'ont donné ni f.Zeurs ni fruits, surtout dans la
paj?celh? A ou on comptait l,66 0 de ces plantes, Cette anon~*lic était présente
dans les premiers rangs à partir dosquels la frGquence
é,tnit décro.issante,z par
exemple 1,66 % dans Ie rang 1, O,E-0,32 % pou.r les rangs XI, III, IV et nul
pou.r le rang V (tableau 1). Cette notatîm a indiqué que la direction du vent
avait joué une grande influence sur la distribution de la maladie. Les chercheurs
du CDR poursuivent l'identification d? 1 'agent yathog&ne de> cette maladie qui
en effet, a produit des plantes ,petites et touffues et qui n'cnt donné aucune
f&eur.
2* 3.2.1 .'* Heliothis armicrera (Hb.)
.-----^ ---/ - ---.". 2 -<..-
Oviposition et act3~v.i-t~~ larvaixe
-_----- - --_- ---------.--_-------,-~~
Les plantes de tomate se sont montrees très attxactives pour les
femelles qui y pondent même <7:.i,:ind elles ne fleurissaient pas. Parm:i drautres
p1i:ntes au stade vegétatif s11r .i~.?~iX?li@S la 2onte d'i{ellothis u dté ~XI~~V&,
..--------
on ne peut citer que lc pois chichi: (Ciczr ariatinum~ et des cultivars de
- .V" <_..
<j_ . ~ ,mm me..
dobique (Dofichos .Labfab).
-I---*w.es.- ---.---
L ':~vlpositiczx a augmenté dk que les plantes on!t
formé des bourgeons .fIoraux.
Lu pic de l'ovi~~~sftion
1.
a dte ncC& fin fevrizr - dcbut mars, sur l,z?
plantes âg&:::s de 66-73 jours quend la phnse 1u2zire etait nulle ou un quart
(tableau 2). .Le taux d'ovipos:ition .ZiZ plus élevk a étP rmtt5 ~ZZTLS la parcel.%;.- ;':,
oü des lachers hebdomadaires l:nb l.it& eEfecci:uds ; pax exemple .7n a note le 2$
février,
2,,7 fois plus dc pontes en 2. qu'on B, Durant la pkriode d"oviposition,
le no.mhre d'oeufs Qtait de 1 'ordre de 43 et 30 pwlr 25 plantos, dans ces
parcelles.
A .mi-mars etait enreg.istr& .Ze &c du nombre de larves (102 I.a.rves,/
25 . .plantes) et de la floraison j.l.52.1 j-leurs/%5 plantes)~ c'est à dire deux
semaines apres &3 pic de 1 'ov~~osition.
xi y avait une foxtc frt5qucncc des
larves sur les plantes en raison _r~_C
1% Ia population r&iduc~le et de 1 'activi 15
des adultes aux environs de Cambérene (,7).: 11 os-t .i.nt:iressant do noter que
1'ovipos.ition était éle>vec en parcelle
A , mais on a noté plu.5 & larves :act.iv<is
en pvce.Lle B (1.28 larves au t'.,ta.: pt .-; 4 1.2 .ytir..s &s c?crn%ers stades on parcelle
B contre 102 et 4o larves en A).
L!x 7ct.r~~ du prm&~ stndc se nourrissent do
fleurs.
W I - _ . - - - - . - - I - - - - Y . L , - - Y - - W - - - Y - I I . ” .
-“m.T.--I,...-,*
, . _ - .1”.._10.“..,l~-.~l”.~~~~..~,Y.-----~-~.~~~~.~~.~~~.““~~ -
(8) -- Voir i3ourdouxhe, L. {XJBC?) E'AO Plant Prot. Eu-U. 28 (3) : 107-109 peur li?..:
informations d&ail.lées .ru.r X'activité
g&c'raie et la distribution des
--_
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--“Cm-.-
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7
Tableau 1 : DensitG
---.v.mws.---
,Jes plantes, nombre de fruits rkoltés et plant-cs
sans fruits de tomates du Cultivar Hope A Camb~~r&e,
SénCqal 1982
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.?-lantes/E3 m2!
Nombre de fruits x&zoltés
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Date de ' ~&-QJ&~
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ri - Respect.ivement 9d, 101 et 108 jours apr& la levée.
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L&lesu 2 :
-pp---‘..yI
Oeufs et larves d'Heliothis armigera (ib.) en relation avec La forniatfon &s fleurs,
fruits et le~~ég~ts-sur-~~u~~~-~~-~o~~ata
(cültivar Hope) en deux blocs (A et B),
C2mbGrène, Skndgal, 1962
-“------------------Y___y__I_II______yI__-------------
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Chzervations/25 plantes (no.)
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Heliothis armigera
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! 10
!
80
!
25 ! 20 ! 42 ( 5) ! 71 ( 8) ! 727 739
I ! 332
! 318 ! 26 i 32
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28 ! ld ! 102 (Go) ! 115 (54) 1072 1524'
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81 (32) ! 1249 ! 1315 !
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Parasitisme des oeufs
II----------------*.--
La pr&ence des trichogrammcs dans les &?tantillons d'oeufs dc I.<z
parcelle B en nwxs (jusqu'à 13 %) indique Ltne .f<Ixte possibilité de mouvement
de la parcelle A, car la distance entre ces ûeux parcelles Gtait seulcmenl: du
i?O metxes. Le faible taux de parasitisme obtcn~~~ en A, du 17 f($vrier au 3 .mar:;,
ne s8exp9.iyue pas- Parmi les facteurs possihle:5, on peut cite.r :
Ze vent fort persistant,
d'autres facteurs climatiques,
une faible Vigueur et une faible c,zpaCit& & re.&,er&e &kç
parasites libérés,
la vitesse du mouvement des trichtsgxammes vers une parccil~
voisine (ce dernier point est dû A la petite taille des parcelles,
liixrig~tion reguliàre St le manque de couvexture du terrain :iar
le feuillage).
Quatre vingt purcent d'oeufs d'Heli:nthis collect& dans r!'autr;zs
-4--""----
;arcclles de la station (C) et-aient parasitks naturellerwlt (table%: 3).
Jusqu'à quatre parasites ont éte obtenus d'un (oeuf, le majrimum gloi,a1. Gts.?:t
C!e 219 parasites/100 oeufs.
La parcelle C Ctait proche (I'autxes ~cultures mara.îch&res annueilcc
diversifiées et b"une veg~tation n-~turelle. Il est d?nc possihlc qu'on -.bticnni.~
un meilleur resultat en faisant ,?eu & lechcri inondatifs p&iodiqucs de
2'richogrannnes dans les pdrimàtres maxaichers ~7o Dakar,qu'en f‘?isant des .Zacbex::
inondatifs isolés dans les situations artific.felles qui .z;cistont dans .k::;
stations de recherche (essais de 1961 et I.982).~ Les .la&ers inoculatifs s+nt
effectués afin dsétablir les ennemis naturels dans une v&$kation permanente,
C0mme les perim:ltres maraîchers de Dakar ou 7ï..dtl't~i‘s villes 4 Jes parasi%zs
sont ~probablement absents A cause des txnltemex!ts insecticides et !I.k.s facts uxs
climatiques défavorables.
A niorn-du-&;7 (région du Sine S&o~n) et à Dagana/Hbane (r+ion (3u
Fleuve), un petit nombre d'échantilïons d'wufs et de larves CI! 'Heliothis l.?Tl r .;t..
yIIIL-IIIIII-
rdcoltés, mzis zwun parasitc n'c?st sorti ; car .Ir>s parcelles avaient ét::l t.r.7.~ k ;':? :
r&guiièrement contre la noctuelle. Pourtant les grddateuxs (axai gn&es et ;.~u~ri~.i::.. .'
~mirid@s) 4taient gr&sents (jusqu')4 20 adultcs/&JQplan tcs)(tabJeau 2).
CEnableau 3 : Parasitisme par LïTichqramma sp. sur les oeufs d'i4e.E.. 2:.
---s-----
-m..m.",--".$ ----. 1
"..~_"^..~" ,..I./.
armigera (Hb.) callectzs sur tomate (cultivar Ii~pt?I SUT
--..."" II-
trois sites (?If 9 et Cj A Gunber&ne, Sé?:liS~al 1982
-SI---- -----““-““.
V” .l_--.“.“.““w.l”“- - I-““-““-“.Y-““““““UII-,.”
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Parasitisme d'oeufs sur site
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( 1 - Les chiffxes entre parenth&scs stint les ~O~I~~S de p~~sit~ k~~pé~és
sur 100 oeufs parasités.
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Tabl:eau 4 . Les insectes pxédateuxs capturés sur k inmate (cultivar-Hczc.c)
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dans deux sites (A et B), Camhérène, ,S&Cgal, 1382
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Prédateurs (sur 103 plantes)
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Perte de rendement
---."-------m.--m.-*-
Le5 fruits ont été récoltes en trois rk,is : 94, 101 et 108 jours
apr&s ;la levée. Seuls les fruits brunâtres prêts B la vente ont été choisis (9).,
La p&mi&re récolte a commencé JO-15 jours plus tard que la date normale. Le
pourcentage des fruits rtkoltés lors de la premiere, deuxi&me et troisiéme
recolte était de ,16-17, O-13 et 70-75 % respectivement (tableau 1).
Les données concernant les fruits examinés et endommagés par Reliothis
m-m.- - -.." I...
au moment du piquetage sont données dans le tableau 5. Les pertes quantitatives
ne sont pas évaluees. La nuisibilité maximale et minimale ont ét6 notées dans 1~
premiére (90 % de fruits attaques) et la troisième récolte (GI-64 %). Il n'y
avait pas de différence nette dans le pourcentage des fruits endommagés dans les
parceUes A et B. PouTtant, le nombre de fruits attaqués était Êlev& en B
(11..335) par rapport en A (11.078). On n'a pas pu tirer de conclusions sur la
perte mais, en général, les pertes étaient plus élevées qu'en 1981 (tableau 5)
Autres observaidom sur Heliothis
-_-_------------__--1______1___1_
Des larves d'Heliothis axmigera ont Bté ggalement recueillies, en petit
nombre# dans Le mais ir??~~E'à'~a"st&?& de Nioro-du-Rip (maximum 4 larves/100
,epis en mars-avril). La présence d'Relfothis sur le tabac en floraison cultive
-w.--.m--".-
pour la consommation domestique dans le village de Sanghor (près de Sokone dans
la ragion du Sine Saloum),a donné du souci aux paysans cm les larves se
nourrissent des feuilles et des fruits en formation. Un parasite braconide
(Apanteles sp.) a partir des larves sur
--.1--1---
le tabac et le prédateur réduvidd
(PhUnowris bicolor) sur Ic maZs ont été captures. De plus un ,petit nombre de
w.--.------- -...w--em
larves d'Heliothis armigera Qtaient présentes en avril sur Solarium incanum et 1~
--------- --Y---l-
. ..----..-a. -m-...-.m-
pomme de i2rre. La plante Solarium ..Incanu.m est connuc localement sous le nom
1111--1 I--u---
Diakhatou et consomm4e comme !u2 léçu~=~ gc; .iCZ p.Z~f~~?r?,S.
La durée d'incubation des oeufs recueil.lis sur la tomate en février-
mars était de 3-5 jours. Le développement larvaire a été complété en 14!-15 jr-mm.
La nymphose a duré 10-14 jours pour les larves récoltées en mars-avril sur la
tomate, le maïs et le tabac.
La ponte d'Heliothis armicera a été not:ie en mai sur les fleurs de
-..s------- -,--&..a.-,
marguerite dorée (fleur ornementale) et des larve,27 et la ponte sur tournesol
dans la région du Cap-Vert.
---“.1-------“.-.-----=“~=------~--------..--------~...----,--...---,----------------,.~-.---..-i---..
(9) - I;es inventaires éventuels dans les périm&tres de Dakar o.nt révél4 le fait
que les paysans recoltent genéralement des fxuits verts <et peu mîrrs afin
d'éviter les dégâts d'Heliothis, particulierement en mars-mai. De plus,
-1-.""1----
ces fruits peuvent être stockés facilement,.
-.-I---
-“,_..---.
. ..-
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I-I
-,..--,_-
..--.
I-.
.-
17
TaXieau 5
---.------ : Evaluation de perte de rendement de la tomate (cultivar-Hope)
causée par des larves c?'Heliothis armigqra (Hb.) SUI deux sites
-----..--.. .v----A. -
{A et B) d Cambérène, S&&yal, 1982
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Fruits endommagés (%)
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! 6 Avril !
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;
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!
!
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;
!
!
!
63,7
1
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!
i
!
5
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!
55,3
!
72,0 !
77,4
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!
!
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--_-----------------______l______l______----~--~----------------------.---
?
Moyenne
I
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!
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;
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--_--_--------------______l____l________-----------------------------".---
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!
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53,4
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;
53,i
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60,l
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(53,7)[
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IW..# - - - a
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-----l-Y----l----l----<-------.-~,I-IL-.~C.-..~LI.----.-------
-
o- Les chiffres entre parenthbes sont tix&s du rapptrrt de G. Pierra&
(1981)
Obt<enu. Ën Asie, les plantes d'?l_. h.'-spi?:~~:>;~i ~RT~!-YI~ une laxc~e population
y"I----..".^
d'H,e.Ziothis eeltiqera Schiff.
-------A.- ..a.m-'y-"-
et seulement un petit nnmbxe d'tïeliothis sxmic~ra
".1..4----1- iu-r.i.-r.m
(10). Cette mauvarse herbe est abondante 2enda;lt l'hivexnaz~e, il reste en cont.r.
saison quelques plantes pres des puits ou <des garcelies irr~guees du msraîc..:aTj~?.
Aucune ponte dFHeliothis n'etait pxésentr3 ~LIT cetix plmte de novembre ii avril.
Au Senégal, on Suppose que les adultes d'treliothis armi~era migxent
Il...s..le-- II-- c-e
de .la .région du Cap-vert vers l'intérieur du pa:ys. La g&G!ration successive
cause peut-être des dégâts appréciables sur 12 coton d'hivexnage (juiI.let -
novemb.re) . Il attaque également les cuitures de mais, de mil, de soxyho~ de
niebé, de l'axachide et de la tomate.
2.,3 - Observations qenerales sur d'autres cultures
-------------
-----II--I-yu--I--I---.---.--."--
L'information sur les ravageurs de s cultuxes vi vxières et maraich...77.:;
et,des mauvaises herbes a éte xecueiI.lie de dêcembre .A mai dans les champs
autour de Nioro-du-R@.
2.a.1 - Le eetît mil
1-1 --I--L--
Les échantillons des nymqhes diapausantes dc Raghuvo: et des .l..:rvec
w--w-...-.
diapausanttis d'kcigona ont été fournis
----w--
par 7. "e~tv-310~iste &s c&4alcs et
léçumineuses. En fait aucun parasite n'a éte ob&nu. Les techniques UtiliS&rS
actuel%ement pour observer les parasites et pr&i'aLeurs de ces .deux ravageuxc~
seront perfectionnée.~ pour les prochaines caImpa~nc..;.
Certzfnes chrysal;ldcs de
Raghuva récoltees en dt~cwnb~re vonk restG+x
C?l3 dî 23 !?<Y! L!S d
-------.-
,_
jusqu'en mai.
2.3.2 - Le mafs et le coton
- ...* Ym.-I-I".II-...-,,..-lln-
Sur le maïs ixrîgue do saison s3cbe. j usqu ' 2 21 larves de Mp;ilimna
loreyi ont éte notées su* .lOO epis A ïa mi-:,:ars..
- Y-J"'
-sa.-.- -
Certains epis ont abrJ.te 6
larves du premier stade. Les larves &~?icnt. ai.rwl ~~xk~~ntcs~dans L "inf;!ores-
cent= ntile. L'élevage des larves en mass, a xé-:-<~lé la ,prégence d'un nztit
nombre de parasites -tachinaZres. Le 4Tarazite SI~ cJ&~elo;?~~e dans .Za larve mais
les descendants sortent des ;3upes de 1 'fnsecte k&e. La durée nymphale de C:E.=
parasites P;:ait de 14-15 jours et ccllc du rnrwr;cur de 10-12 jours. .& plus..
deu,: prédateurs : un reduvide (~?heno~~co~r~!s
-a .w.--.-.- -"Q .-.w- .~G.color) et une c~uepe (Delta sp; -,,
,-... _ .=.<-- _.
-.%a-.....
étaient très actifs. Les nids des g:4p~3 prcd:-r~iricw I:<;n i~~ent.i4fiézs ont mon trL:
jusqu'a 4 larves des derniers sta+s do i:ythlm~a m mois de mars. NOUS avons
--"....m,s..a-s-
observe, debut fdvrier jusqu'à 6~:~lasve.s du dernic~ .sta,de d'Earias insulana dans
-.,.---- -----,.,--
les niC;!s des yuèpes ; les larves (jr? ot.L-e e:j>T&ces~*rv? vaient sur les pl..wtcs
dPHibiscu3.
--~Y-----
-..-I.-I~---I---l-D------ll-".IYI".-~...----I".~.~.-~..~~--I------*-.."
. . . . .
_/"l_l---------.l-.l<--*-l,----- --_.
(10) - Bhatnagar,
V.S. and ‘7.C. :3as?i2‘s. 19 70, pac"org
LI
affectiny go,riulat:ions of
gram pod borer# He7iothSs
--...Ym.--."-.,.* arm.i~era
-,-- "SL...., ('Hb. ) at ~~stancheru (iindhra E'radesh)
.India, Bulletin of EntcI.m?Io~y~ 02 : 52-64.
15
Tous les stades de développement d*Baris et Oxycarenus sp. etaient
-e--N.
-------...--
présents sur Hibiscus en février-mars. Les adultes d'Oxycarenus Se sont+ deplaCéS
--------
-----m..s.r..#--
sur le mais en fin mars - début avxil, on notait un maximum de 500 adul.tes/
plante en avril, mais qu'ils ne causent pas de degsts sur mals. Ils se cachent
dans 1"inflorescence mâle, l'axe des feuilles et les soies d'@is, probablement
d cause du microclimat favorable avec forte humidité et basse température. tes
adultes: d'oxycarenus se sont deplacés dans le: maïs irrigue de contre saison B
-- ---M.---
partir des plantes d'Hibiscus et de coton ou des centaines de larves $21: at?uite:;
------..-
étaient présents sur chaque plante.
2.4.3 - Autres cultures
w------------d.-
Les plantes de Diakhatou dans les champs de Sokone avaient une fc:rte
population de Jassides, i 1 en est résulté un desskchement des feuilles (Hoppcr
burn). Les bourgeons floraux et les jeunes fruits ont éte attaqués par des
larves de géléchide (Il). Quelques parasites hyménoptères ont été oht.enus en
faisant l'élevage de ces petites chenilles en avril.
3- AUTRES ACTIVITES
--v.--e.w-.s------'
Q Une liste des ennemis naturels dkjà enregistrés sur .les principaux
ravageurs au Sénégal est en préparation avec des données minimales
disponibles.
e'* V.S. Bhatnagar a dom& une cmimunication au CDE de Combér&le en
janvier, à propos de son expjrience sur l'usage du piege lumineux
dans le sous-continent Indien et l'avenir d'une initiwtion des ktui.:::
3 long terme sur le piègeage dans le Sahel.
o un modèle peu coûteux du piege lumineux, fabriqu4 avec du mntcixj.el
local et utilisant une ampoule de 125 watt m-v. avec disjoncteur, a
dte choisi pour étudier les activités c?cs insectes poux une longue
durée au SénOgal. Ces pihges sont en .fabricatio.ri R Dambey.
0 E. Diémé a accompagné lgExApext FAO, quatre .foi s poux les obsexv,:: t-i !"z .2
sur la tomate au CDH et deux fois pour le manioc. Nx E.V. CoZyr
entomologiste récemment recruté au CDU, a assist4 aux obsexvaticuw
sur la tomate et les lachexs hebdomadaires de triclhol7ramßrr~r;~
,~ Un ingénieur des travaux agricoles :AI sous-progxamme de Profil des
Pertes du Projet Lutte Intégrée b.-tsè .li Nioro-du-Pi,? ,a part;icipe
pendant deux semaines, au maintien de 3a souche de t.richqramna
dans .Ze laboratoire de 1a Recherche Cotonnièxe (ISRA, Kao~!ach). Ce
type de formation infoxmelle d'un;3 courte pbriodc pour le personnel
du Projet serait certainement utik p1:ju.r 1 'cfficncit& des tcchnicier:s
du projet.
(Il,, - Cet insecte a étd identifié ultdrieure;ncnt comme Scrohiylaca ertpsimz. Me!;r.
------ --mm m.-a-^-‘..--
par les entomologistes du CDH, Cambérène.
R -_.-.<
^ -,-,-
“__“_”
.--_
-
_,_-
_.----.
1-3
-“IIIUI,UII*,
mm”...
--.U‘lyy,
D V.S. Bhatnagar a participi: à un séminaire de deux ,jours poux les
&ercheurs travaillant sur la protect.icn des végét(aux organise par
I’USAID à Dakar en mars.
o Participation en avril à la rhnim annuelle des chercheurs
travaillant sur le coton, Organis&e par I'ISRA à Kaolack. V.S.
Bhatnagar a pxesenté un commentaire sur les activités en cours du
programme d'entomologie du coton au St5r&gal~ Selon lus suggestians
du Directeur du Secteur Centre Sud de l'ISRAr V-S. Bhatnagar a
exprime la nécessite de develcpper des programmes coopératifs de
recherches en entomologie cctonni8re.
o V. S. Bhatnagar a participé en janvier à une tourne@ de travail, dvei:
Mr G. Pierrard, pour s'informer sur 1"titat des cultures dans la zonc~
de Richard-Tolf.
4- RFXYBRCIEJ$ENTS
--e.----..,.m----
Nos remrciemnts vont à MM. R.T. Gahukar, W.S. BOS et G. P.ictrxard,
pour Zes commentaires positifs apportés au manuscrit de ce rap,port.
--
-m.-1m.__1-1
-N_,~--P-----------------
------
pp--IpI
--.l.l”_---ll---^-.---_.UI-.--...I--.--
Citation : V.S. Bhatnagar et E. Diém:. 1972 - RaD[?ort d'activite de saison s&?:
(Novembre 1981 - Mai 1982/, Programme ode Lutte Biologique, Projet
CILSS Lutte Intégrée, Ccwosante Nationale du Sénégal, Nioro-&r-.ki::
ISenCgal), Mai 1903, 17 pp.
, . _ _ _ _ . _ _
-
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_ s l ~ . ^ -
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“&,a+
P E R S O N N E L
-ces-pi-------==
V.S..
BHATNAGAR
Expert FAO (4 ,partir d'Oct&re 19Cl)
E.
DIEIdE
Entomologiste, ISRZi, Kaolack
(temps partiel)
C O L L A B O R A T E U R S
y--_-YY------I------.~------
L. 13OiR?DOUXHE
Expert FAO, CDH, Cambérène
E. V. COLY
Entomologiste, CDH, Cambéréne
R. T.. GiWUKAR
Expert Ff'l-0, Projet Lutte Int&c;riic
ASSISTANCE A TEKPS PARTIEL
--------------------__I___
Demba KA
Secrdtaire
Abdoulaye FALL
Chauffeur
Moro CLSSE
Inqdieur des Travaux Aqxico.l!es (;?A;!
Cellule C&on, ISRA, Kaolack
Soubymane DIOP
Technicien Supérieur, CDH, Cambér&ne
, 1 ” ”
--..
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---
_ - - - “ _ _ _ _ -
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--II-
DUSlhEKW
-.,.1-m.----."--
PROGRAMME .DE LUTTE BIOLOGIQUE
LAJ3ORATOIRE DE NIORO-DU-RIP .
ilAPPORT'D"ACTIVITE DE SAiSû!! SECHE
0lOVENBRE 1981 - MAI l.982)
n
.
1
ç FF(O;IlET CILS8 LUTTE ENTElGREE
I:NSTITUT SENEGdAILf DE
C'CX%'OSANl!E NATIONALE DU SENEGAL
DE RECHERCHE AGRIC:OXJ!:~
(MAI 1983)
-
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.---
.-
I
--UIIUIL-II<-
SOMMAIRE
I----m‘.l".l----Pv..
Page
1.
INTRCJDUCTION
2.1. Recrutement
1.2. Termes de référence du travail
1.3. Personnel et moyens de travail
2.
AC!TIVITES DE CONTI~ SAISON
2.1. Paysans et leurs systèmes traditionnels de culture
2.2. Le manioc
2.2.1. Cochenille du manioc
2.2.2. les ravageurs secondaires
2.3. Tomate
2.3.1. Katériel et r&hodes
2.3.2. Resultats et discussion
. Heliothis armigera (Mb.)
-..._------ -.-me ---
* Oviposition et activité larvaire
. Parasitisme des oeufs
. Perte. de rendement
. Autres observations sur Heliothis
---------
2.4. Observations générales sur d'autres cultures
2.4.1. Le petit mil
2.4.2. Le maïs et le coton
2.4.3. Autres cultures
3.
àUTREX5 ACTIVITES
15
4.
REMEZCIEMENTS
16
5.
PERS'JNNEL
17
1
l- XNTRODUCTION (1)
-m..--------..-
1.1 - Recrutement
------u--I-
V.S. BHATNAGAR a été xecruté en octobre 1gUf comme s,péciai!iste en
Lutte Biologique pour le Projet de Lutte Intégree ((;CP//pjlF/'12~/CXLSS). Il est
arrirtré au lieu de son affectation en fin octobre quand la safson des ctalture:.z
Btait presque finie. Le lieu de travail (Xioro du Rip) est un petit village i'.,'
(population approximative de 7 OOO habitants) près d'un centre commercial de
1"arachide du S&négal. 11 existe une station d#expérimentation sur I'axachidc~,
le niébé, le petit mil, le maïs, le sorgho et le coton. Mx E. Q_z%N.E~ Xngeniaur
a g-mn ome, homologue du spécialiste en Lutte Biologique, est aussi responsable
des programmes d'entomologie du coton et du maïs de l'Institut S&&~alais dz!
&&eMes: Agricoles (ISRA).
2.2 - Te-s de reference du travail
---------".--_-----I-__u____LLc
La responsabilité majeure de 1'Expert FAO est de developper le,s pro-
grammes de lutta biologique contre les principaux ravageurs des sysls&~s de
cultures dans lesquels les céréales oht une place importante. Xl y a un seul
specia1iste cn lutte biologique pour tous les pays membre:; du CZLSS où cxists
le projet GCP/RAF/l~8/CLS. Uhe des fonctions importantes serait, dans le promi;:r
temps, de connaître si la lutte biologique peut jouer un rôle signiifiÇ:at.~f dans
las Strat&$es, d court ou à long term3, de la lutte integree dans les syst:Ei'ws
de cultures vivrièxes.
Aprtk l'arrivée du spécialiste,
il a et& constaIt& que lès informat.ions
ento,mlogiques de b,s.se dtaient insuffisantes : la plu-part des parasites et pro&-
tours n'etaient pas identifiés, la collection de réfkence des ravageurs et: de
leurs ennemis naturels i-tait~incomplète.
111 nJest pas possible de formuler les activités de recherche et ,.fe
deveïoppement de 1a luttr? biologique contre les principaux ravageurs, sans di'.-:ir
les données écologiques de base. Les ravageurs et leurs snncnkis natmc3ls (;?r&h-
teursI parasites et pathogènes) dans un système de cul tureP sont asmz dynamiquc~
ct i.Z ne ,peut pas y avoir de courtes ritapes. Il est certain qu'il est .néccssaire
d'étudier l'influence des cultures d'hivernage sur 1 'incidence des ennemis
;~.~tu.rels et d'a_jouter ces informations aux connaissances actuelles en vue de
-<--“.”
.---I.---I--sI
-------UI----I--I-----.--------------,----,------~.-----“-~,---,-...-..-“..“-.
--. Il a Bté convenu qu'un syst&mc prkcis pour les rapports doit être ~X!L@.;.
(1)
(2) ". Qans la région du Sine Saloum.
.--
I . . Y . - - , - - . - - F - - ”
- - - .
‘
2
proposer un plan de systèmes ameliorés qui pourraient ensuite, minimiser les
dégâts en augmentant la population des ennemis naturels.. les efforts p:xr la
recherche e- le d&eloppement doive,,t être orientes ~LUT dtablir la base :ipurw
approche réaliste de la lutte intégree dctns les systemes traditionnels et
amélior& des cultures de la région.
1.3 - Personnel et moyens de travail
--------------------_i________
Le seul agent technique d'agriculture (ATA) du programme 8. quitté en
mars 1982, Le laboratoire de Nioro-du-Rip n'était pas disponible en raison des
travaux de construction. Un seul vehicule a ét& utilise par trois Eqerts FCKI
et lr Pro;jet a eu des contraintes financieres. L'homologue réside d Bambey
(région de Diourbel à 145 km de Niort) d'ou il a prépar tm rapport de stage &
titularisation sur l'entomologie du coton et du mals (3) et aussi un autre
rapport Sur les activites d'hivernage concernant les essais du mais S.FIFGlrwD/IXT,~
conduits à Nioro-du-Rip (4).
2 - ACTIVITES DE CONTRE SAISON
-----,--I-------y----_I____
En considercant les difficultés mentionnêes ci-dessus, il a &td dec.ide
de recueillir des données sur les syst&nes existants des cultures et sur les
problèmes entomologiques durant la contre saison dans la région. Peu de visites
sur le terrain étaient possibles. Ces visites ont ét& effectuées périodiquetnenz
pour prendr connaissance des systE.:.Es traditionnels C? culturesI et aus.:-i E>~:)U~
collecter et identifier les ravageurs, et leurs ennemis naturels.. qui attaquent
les plantes cultivées ou sauvages pendant la contre saison. Ceci perwttra dz
debuter une collection de réference des insectes d zVioro-du-Ri,p.
Les champs des paysans r311t Cté visiths ce qui a permis d'titablir 1.e
cont,ect avec le personnel local, en particulier ceux qui funt l'inventaire et
enguci!tes dans les villages. Des observations ont éte fi-ites sur le manioc et 1~
tomate (S).
Certains insectes éleves au laboratoire ou capturés aux pièges luminea~
seront, dans un ,proche avenir, anvoyes B des taxonomistes pour iüentification ;
ils seront alors incorporés dans la collection.
s--m
.----_-
-
--_.
M.-M
3_1--.--
Y----.-l-.------------,-~_.--s--l-----,I---------.~^_.---.1”111,
, .
_
. ,.”
(3) '-- Diemé, E. 1982 - Connaissance de l~cntomofaune de l'agrosystème maïs-cc'kt~
au SénCgal, mars 1982, ISBA (Senégaï), 48 payes.
(4) ,*- Diesmé, B. 1982 - Inventaire des ravacycurs du mais au S&n&gal, mars 1982,
XSRA (SénXqal.), 5 pages.
(S) .- En collaboration avec le Rroyxamn?s Coton de I'ISRA (Kaolack) (et les
entomologistes du Centre pour le D5velo2pement de 1'Rorticulture (CDH),,
xGcr.ion du Cap-vert (S&ndgal].
3
2 . 1 '- Paysans et leurs s~stemes traditionnels de cultures
mw--_".-II-Y------- --------u-P--I-----------.---.----
Au début du programme, nos efforts se porteront sux les cultures tTu
petit mil, mais, sorgho, niebé, arachide, manioc et coton durant la saison des
Les trois syst&nes de cultures, en plus de celui du manioc, pratiquds
actuellemen'-(- par les pasysans sont :
0 C&&los (principalement le petit mil) Cultiv&es chaque1 année sur
la xmk pascelle du terrain,
Q C!&&ales Cultiv&es 6x1 rotatiwn avec 1 ‘arachide nu le coton,
0 Le terrain fertilisé autour des villages gui est continuellement
amt5nage chaque annde et mis en utilisation.
La rotation normale n'inclut pas la jachere. Le niebe est: cultik
seul ou en culture mixte avec l'arachide. Le petit mil est rarement: intercalé
avec l'arachide.
La superficie du sorgho est entrain de diminuer alors qutn celle du petit mi.1
et du mafs augmente depuis quelques annees.
2.2 '- Le manioc
---.“-P*.s.U-
Au Séncigal, le manioc est une culture vivriere complkx32t:aire B
utilisation légumiére. Cette culture ayant un minimum de risques est &conomique.
~uscgu'd .maintcnant le manioc a c;td le plus souvent consi&rcS sans gr~blèmes
.phytosanit?ires. Par conscquent,
ccttc culture n 'a p,:zs attir5 1 'attentif:.2 des
entomologistes. Les paysruls continuent d cultiver le manioc sans ou avec peu de
protection.
Il y a quelques annties on a observ4 la cochenille du manioc au S.‘ht’~(fJ..?
(Phenococcus manihoti Mat.-Perr., .F.sprrd~coccj~~aror, Hemiptexes). Les obsesvntion.s
t?.~T~~~r~ses-d~~~'-î~~-autres pays de l'a,Fsig.ue de l'Ouest indiquent que cet
i.nscctc est un ravageur d'importance konomigue (6). Au SenBqal, suite ,4 1 'appw
rition de cette cochenille la production de la culture de cette plante a netable-
ment diminu6. En considérant l’importance économique du manioc au Lh~n&gral, un
inventaire preliminaire des insectes ravageurs a Qtd initie afin de pouvoir
iitablir .la liste d,as ravageurs prkcnts sur la plante, en particulier, la c~:chn~~
nille et ses parasites et prédateurs indigenes.
Puisque le manioc est une culture de longue dur&, il est peut--4?tzo
iddal pour un programnx de lutte biologique dans les régions du S&ec@.
I---..I.I-pl,.--.-,-._-
ea,mll
.
yy---I---
- - - - - I - - I - - I I - - Y U _ , - - - - - - ‘ ~ - - . - - - . - . - . - - - - - - - ~ , - - - - - - ~ . . -
*,-...,I.-...
(6)
- ~~j~LO:“~~,pA Cz A.V. SCHOONHOVE!J - .297!? ; hfite and insect pests of cass?~.
mn.
Rev. Entomol. â_3 : 39-67.
4
2.%.1 - Cochenille du manioc, Phénococcus manihoti Mat. -.Ferr.
---.m---I--- --------
-----------u--c---I I-------.-------_-.---_-------I
Deux régions du Sénégal, notamment la région de Yhi& et le Sine Sùlo?~:!~
ont fté inventoriées une fois par mois, de janvier d mai. L'infestation a été
plus elevée dans la région de Thi&s gui? dans celle du Sine Salo~n. Une forte
incidence a été, notée dans. les champs des paysans des en virons de Xhiès, parfois
jusqu'à 85 % des plantes attaquées par la cochenille. En genéral, les p3antes
âg&s ont été plus attaqueas, par exemple 70 % des plantes attaquées etaient
d'dge de 18 mois par rapport d 20 % de plantes de 6 Im:>is en févrie.r. Ces chiffr :Y
étaient de l'ordre de 80 et 25 % respcctiverwnt en fin avril. Par ~contre les
champs d!es paysans dans In r$gion du Sine Sa*oum (Sokone, Nioro-du-Rip et
Porokhane) étaient presque sa.ns attaque durant la p&riode de ja? vit?r à mai.
A Thi&s, les larves du premier stade mt étd observkç sur les tiges
et A la face inferieure des feuilles {vieilles) des pimtes âybcs, en février -
avril.
Les symptômes d'infestation par la cochenille se d&élent facilement .:
pousses chétives, des entrenoeuds courts, des feuilies défrissées de petite
taille avec croissance réduite. Cette chenille à cire vit en colonier il en
résulte une masse blanche sur la tige et a la face ventrale des fe~uilles (c'est
3 dire sur les plantes S~$es en avr-7Y.l). La défoliation totale ou partielle i: 155:
observée sur certaines plantes aycat subi une attaque s&,vGre. CeLle-ci provoque
un desséchement des tissus des pl,n
=4 tc-s attaquees ct par conséquent, une perte Ce
rendement
; la plupart des plantes avaient des feuilles .jaun&txes qui se sont
desséch&,es ultérieurement. Ces plantes émettaient en genéxal de nouveaux .WI~.T-~
geons qui &nt aussi été attaqués par la cochenille.
A ce jour, deux hymenopteres (Encyrtidae 3) et une coccinelle ont &tc.l
obtenus à partir des tiges attaqw3s par Ia cochenii.;e en fevrier-avril- Les
échantillons de mai n'rlnt donné i?'JC73 ,+3T.&L te.
2 . 2 . 2 - Les ravaqeurs secondaires
-..,---r.--l -----, *--- -----yc.
DZ%? infestatioIn.5 de cocc~~&s étaient tres localisées dans les champs
situés: pr& de Sokone ei: Poxn.kh~.~e (régi m du Sine Saloum) au ,mois de mars.
Pourtant, une infestation plus importante (maximum 10 % p:!antes attaquées) dans
gue.lques parcelles a étf5 notee en avz5.1. s Les plantes ne paraissent pas en
souffrir.
Les échantillons du matériel v&g&tal infeste par les coccides ont et,
mis en laboratoire en mars-avx.ii et que_tques pzrasi tes hyrn&nopt&res ont BtQ
obtenus.
_.
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I-III-U-,*.,*V,~-,~-“.
--
-
_ .L,
5
.
tlnc farble population d'un aieurode, Bem&iis sp. était p,&sente sur
mue I-m
1es plantes de manioc dans les champ s de Nioro-.c?u-Ki,p et Porokhane., Nous avons
observé jusqu'3 6 % des plantes ayant des s!ym.pt&es Je la mosaïque du manioc:
tin avril. Cette maladie (virose) est transmise par les aleuroàes. Les trois
esp<ices d'illeurode connues en Afr&que sont : Eemisia tabaci, Bcmisia nigerionsis
s"--,a--." -lm..--.Y-
'-.;w""' .4.s."w.. -.,.-- II,.
et Bemisia gossgpiclla.
Il serait nécessaire d'identifier l'espece presente au
.-,-'-'-m a..."" ------ --
Sénegal sur le manioc.
2.3 - Tomate
---Y--
La tomate est cultivée sur Je larges superficies de déctwzbre 3 jui:I.
En tenant compte èe l'importance de .la culture de tomate au S'enêgal, des ;.tud,?s
pr4Jiminaires ont été reprises de janvier & mai 1982 avec pour but ti 'év~luor .Z.:
performance de lachers inr~ndatifs de Trichogrammes (Trichogramma sp., souche
7-"'Ia..-'"'y-
locale n* 113) contre .Za noctuellc de la tomate, Helrothls armrgera (F&. 1, 1.e
--------- Y----I-.L
ravageur le plus important sur cette culture. Il est connu que la lutte bi.oln-
gique a l'aide de trichogrammes nécessite des lapchers r&pet&.
2.3.1 .- Matériel et m&thodes
l-_ll-l---llll----.-----I
un essai préliminaire sans rGp&ition a éte conduit.. on collaborat:l:2n
B Vcs'('!. les entomologistes du Centre pour lc Développement dc: 1 "33orticulture ICDH)
si tué a 10 km de Dakar. Cet essai a étd con.?uit dais 1~ domaine de a contri?.
Le site ét :it isolé des autres par.2elles irsliguées.
i'& Soi: était Sdbkr;:: C~OKltf?-
nallr: une forte dose en matikrc organique dans Ja partie profcnde.
lie di.sl?c:s.i tif
d'essai était pratiquement lc même que celui utifis& en 1980/8~ . . . ( 7). ix?s
plant des âgées #de 25 jours du cultivar H~pe cnt i-tf_i xepiquées le J!.3 janvier,
t2n deux parcelles (A et B), ch.iquc parcell. c mesurant 315 IA? (18 x ;I 7, 5 ZI) a .l,*:>S
engrais : le phosphate su2er triple, 1 'ur&c et Ic sulfate de potaSse .ont i"?,?
app.2iqués à la dose de 95, 140 et 35 kg/ha rcsp~ctivetzent. Chnque parce.l.l~!
,
séparcibe par une bandc do 20 m, a $té divisde en 5 sous-parcelles (chacuzc .!z
18 x 3,5 m) et i.rr.igu& c trois fois -par semaine par ies sprinklers.
Les txichogrammes élevés sur .Lus oaufs d'fiphestia knehniella ont &t,!
-------.- -_-----.--.e
lachës chaque semaine (150.000 parasites environ/hectare) dans 7n parce.L.Le ;i.
Ju total, 7 lachers ont été effectuÉs à partir de 9 points du 26 janvier .zu 17
mars. Deux cartes de papier bristol de 3 cm.2 portant des oeufs d'E@i&tia
---,------
$@&X&;i~: ont été inserés dans un morceau de bdmhou de 30 cm do Iong qui a <j,!zil
"--sT-<-I
&a& ap~proximat.ivoment à 45 cm au dessus du sol. Le tissu moust-i-uair~,ut.il.iYli
pour fermer les deux bouts de bamvou, a faciliti: la sortie des parasites <Yans
les champs tout en les protégeant des fourmis pr6d;itrîcos.
~a collecte hebdomadaire des oeufs -1'Heliothis sux 25 plantes p::r
---------
parcelle> a tSt& maintenue jusfqu'3 I 'éclosion ou I"&mergence des .~&&~s pour
connaître le taux de parasitisme.
- - - - - - - - . “ - - . _ - - - - _ , - . “ - - ~ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . ~ - - , - - - - - - - - - - - - - - “ “ - - . , . . . - . . .
1
,“.
( 7) - Pierrard,G. 1981 - Essai orientatif de contrôle biologique dPHe.Fioth.i*:
-------Y.1.
armigt?ra sur les cultures de tomates au S&égal, 3 pp.
--.------
-- ,--.-_
-
---
‘--QI
2.3.2 - Resultats et discussion
-y----I---II--I-I_-*--..
Le debut de floraison et de fructification c-2 été not.6 en f&vriea,.%?
et 66 jours aps& la levée rc-;pectivement. Les fruits ont éte réco.Lttk toutes
les trois semaines ; la premi&e r&colte étant cffectuee le 24 mars et la
derniere le 6 avril. Les deux premlikes récoltes ont constitué seu.Ze~nt 24 ii
28 % de la production totale. A:yant une densité de 19.555 plantes/hectare,.
chaque plant-o a produit en moyenne 26-27 fruits.
~.'erta.ines plantes n'ont donné ni f.Zeurs ni fruits, surtout dans la
paj?celh? A ou on comptait l,66 0 de ces plantes, Cette anon~*lic était présente
dans les premiers rangs à partir dosquels la frGquence
é,tnit décro.issante,z par
exemple 1,66 % dans Ie rang 1, O,E-0,32 % pou.r les rangs XI, III, IV et nul
pou.r le rang V (tableau 1). Cette notatîm a indiqué que la direction du vent
avait joué une grande influence sur la distribution de la maladie. Les chercheurs
du CDR poursuivent l'identification d? 1 'agent yathog&ne de> cette maladie qui
en effet, a produit des plantes ,petites et touffues et qui n'cnt donné aucune
f&eur.
2* 3.2.1 .'* Heliothis armicrera (Hb.)
.-----^ ---/ - ---.". 2 -<..-
Oviposition et act3~v.i-t~~ larvaixe
-_----- - --_- ---------.--_-------,-~~
Les plantes de tomate se sont montrees très attxactives pour les
femelles qui y pondent même <7:.i,:ind elles ne fleurissaient pas. Parm:i drautres
p1i:ntes au stade vegétatif s11r .i~.?~iX?li@S la 2onte d'i{ellothis u dté ~XI~~V&,
..--------
on ne peut citer que lc pois chichi: (Ciczr ariatinum~ et des cultivars de
- .V" <_..
<j_ . ~ ,mm me..
dobique (Dofichos .Labfab).
-I---*w.es.- ---.---
L ':~vlpositiczx a augmenté dk que les plantes on!t
formé des bourgeons .fIoraux.
Lu pic de l'ovi~~~sftion
1.
a dte ncC& fin fevrizr - dcbut mars, sur l,z?
plantes âg&:::s de 66-73 jours quend la phnse 1u2zire etait nulle ou un quart
(tableau 2). .Le taux d'ovipos:ition .ZiZ plus élevk a étP rmtt5 ~ZZTLS la parcel.%;.- ;':,
oü des lachers hebdomadaires l:nb l.it& eEfecci:uds ; pax exemple .7n a note le 2$
février,
2,,7 fois plus dc pontes en 2. qu'on B, Durant la pkriode d"oviposition,
le no.mhre d'oeufs Qtait de 1 'ordre de 43 et 30 pwlr 25 plantos, dans ces
parcelles.
A .mi-mars etait enreg.istr& .Ze &c du nombre de larves (102 I.a.rves,/
25 . .plantes) et de la floraison j.l.52.1 j-leurs/%5 plantes)~ c'est à dire deux
semaines apres &3 pic de 1 'ov~~osition.
xi y avait une foxtc frt5qucncc des
larves sur les plantes en raison _r~_C
1% Ia population r&iduc~le et de 1 'activi 15
des adultes aux environs de Cambérene (,7).: 11 os-t .i.nt:iressant do noter que
1'ovipos.ition était éle>vec en parcelle
A , mais on a noté plu.5 & larves :act.iv<is
en pvce.Lle B (1.28 larves au t'.,ta.: pt .-; 4 1.2 .ytir..s &s c?crn%ers stades on parcelle
B contre 102 et 4o larves en A).
L!x 7ct.r~~ du prm&~ stndc se nourrissent do
fleurs.
W I - _ . - - - - . - - I - - - - Y . L , - - Y - - W - - - Y - I I . ” .
-“m.T.--I,...-,*
, . _ - .1”.._10.“..,l~-.~l”.~~~~..~,Y.-----~-~.~~~~.~~.~~~.““~~ -
(8) -- Voir i3ourdouxhe, L. {XJBC?) E'AO Plant Prot. Eu-U. 28 (3) : 107-109 peur li?..:
informations d&ail.lées .ru.r X'activité
g&c'raie et la distribution des
--_
mm
-
--“Cm-.-
.----
7
Tableau 1 : DensitG
---.v.mws.---
,Jes plantes, nombre de fruits rkoltés et plant-cs
sans fruits de tomates du Cultivar Hope A Camb~~r&e,
SénCqal 1982
!--‘-’ ‘T ---..... T .,<I.._.--._.I-----U-y
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.?-lantes/E3 m2!
Nombre de fruits x&zoltés
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ri - Respect.ivement 9d, 101 et 108 jours apr& la levée.
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L&lesu 2 :
-pp---‘..yI
Oeufs et larves d'Heliothis armigera (ib.) en relation avec La forniatfon &s fleurs,
fruits et le~~ég~ts-sur-~~u~~~-~~-~o~~ata
(cültivar Hope) en deux blocs (A et B),
C2mbGrène, Skndgal, 1962
-“------------------Y___y__I_II______yI__-------------
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- - - - - I - - - - - - - c - - - - - - - ~ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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Chzervations/25 plantes (no.)
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Dates
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25 ! 20 ! 42 ( 5) ! 71 ( 8) ! 727 739
I ! 332
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Parasitisme des oeufs
II----------------*.--
La pr&ence des trichogrammcs dans les &?tantillons d'oeufs dc I.<z
parcelle B en nwxs (jusqu'à 13 %) indique Ltne .f<Ixte possibilité de mouvement
de la parcelle A, car la distance entre ces ûeux parcelles Gtait seulcmenl: du
i?O metxes. Le faible taux de parasitisme obtcn~~~ en A, du 17 f($vrier au 3 .mar:;,
ne s8exp9.iyue pas- Parmi les facteurs possihle:5, on peut cite.r :
Ze vent fort persistant,
d'autres facteurs climatiques,
une faible Vigueur et une faible c,zpaCit& & re.&,er&e &kç
parasites libérés,
la vitesse du mouvement des trichtsgxammes vers une parccil~
voisine (ce dernier point est dû A la petite taille des parcelles,
liixrig~tion reguliàre St le manque de couvexture du terrain :iar
le feuillage).
Quatre vingt purcent d'oeufs d'Heli:nthis collect& dans r!'autr;zs
-4--""----
;arcclles de la station (C) et-aient parasitks naturellerwlt (table%: 3).
Jusqu'à quatre parasites ont éte obtenus d'un (oeuf, le majrimum gloi,a1. Gts.?:t
C!e 219 parasites/100 oeufs.
La parcelle C Ctait proche (I'autxes ~cultures mara.îch&res annueilcc
diversifiées et b"une veg~tation n-~turelle. Il est d?nc possihlc qu'on -.bticnni.~
un meilleur resultat en faisant ,?eu & lechcri inondatifs p&iodiqucs de
2'richogrannnes dans les pdrimàtres maxaichers ~7o Dakar,qu'en f‘?isant des .Zacbex::
inondatifs isolés dans les situations artific.felles qui .z;cistont dans .k::;
stations de recherche (essais de 1961 et I.982).~ Les .la&ers inoculatifs s+nt
effectués afin dsétablir les ennemis naturels dans une v&$kation permanente,
C0mme les perim:ltres maraîchers de Dakar ou 7ï..dtl't~i‘s villes 4 Jes parasi%zs
sont ~probablement absents A cause des txnltemex!ts insecticides et !I.k.s facts uxs
climatiques défavorables.
A niorn-du-&;7 (région du Sine S&o~n) et à Dagana/Hbane (r+ion (3u
Fleuve), un petit nombre d'échantilïons d'wufs et de larves CI! 'Heliothis l.?Tl r .;t..
yIIIL-IIIIII-
rdcoltés, mzis zwun parasitc n'c?st sorti ; car .Ir>s parcelles avaient ét::l t.r.7.~ k ;':? :
r&guiièrement contre la noctuelle. Pourtant les grddateuxs (axai gn&es et ;.~u~ri~.i::.. .'
~mirid@s) 4taient gr&sents (jusqu')4 20 adultcs/&JQplan tcs)(tabJeau 2).
CEnableau 3 : Parasitisme par LïTichqramma sp. sur les oeufs d'i4e.E.. 2:.
---s-----
-m..m.",--".$ ----. 1
"..~_"^..~" ,..I./.
armigera (Hb.) callectzs sur tomate (cultivar Ii~pt?I SUT
--..."" II-
trois sites (?If 9 et Cj A Gunber&ne, Sé?:liS~al 1982
-SI---- -----““-““.
V” .l_--.“.“.““w.l”“- - I-““-““-“.Y-““““““UII-,.”
““.” *--- * -------.“_” .--,- -.w ---.---.- ^
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Parasitisme d'oeufs sur site
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( 1 - Les chiffxes entre parenth&scs stint les ~O~I~~S de p~~sit~ k~~pé~és
sur 100 oeufs parasités.
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Tabl:eau 4 . Les insectes pxédateuxs capturés sur k inmate (cultivar-Hczc.c)
---...-----
dans deux sites (A et B), Camhérène, ,S&Cgal, 1382
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Perte de rendement
---."-------m.--m.-*-
Le5 fruits ont été récoltes en trois rk,is : 94, 101 et 108 jours
apr&s ;la levée. Seuls les fruits brunâtres prêts B la vente ont été choisis (9).,
La p&mi&re récolte a commencé JO-15 jours plus tard que la date normale. Le
pourcentage des fruits rtkoltés lors de la premiere, deuxi&me et troisiéme
recolte était de ,16-17, O-13 et 70-75 % respectivement (tableau 1).
Les données concernant les fruits examinés et endommagés par Reliothis
m-m.- - -.." I...
au moment du piquetage sont données dans le tableau 5. Les pertes quantitatives
ne sont pas évaluees. La nuisibilité maximale et minimale ont ét6 notées dans 1~
premiére (90 % de fruits attaques) et la troisième récolte (GI-64 %). Il n'y
avait pas de différence nette dans le pourcentage des fruits endommagés dans les
parceUes A et B. PouTtant, le nombre de fruits attaqués était Êlev& en B
(11..335) par rapport en A (11.078). On n'a pas pu tirer de conclusions sur la
perte mais, en général, les pertes étaient plus élevées qu'en 1981 (tableau 5)
Autres observaidom sur Heliothis
-_-_------------__--1______1___1_
Des larves d'Heliothis axmigera ont Bté ggalement recueillies, en petit
nombre# dans Le mais ir??~~E'à'~a"st&?& de Nioro-du-Rip (maximum 4 larves/100
,epis en mars-avril). La présence d'Relfothis sur le tabac en floraison cultive
-w.--.m--".-
pour la consommation domestique dans le village de Sanghor (près de Sokone dans
la ragion du Sine Saloum),a donné du souci aux paysans cm les larves se
nourrissent des feuilles et des fruits en formation. Un parasite braconide
(Apanteles sp.) a partir des larves sur
--.1--1---
le tabac et le prédateur réduvidd
(PhUnowris bicolor) sur Ic maZs ont été captures. De plus un ,petit nombre de
w.--.------- -...w--em
larves d'Heliothis armigera Qtaient présentes en avril sur Solarium incanum et 1~
--------- --Y---l-
. ..----..-a. -m-...-.m-
pomme de i2rre. La plante Solarium ..Incanu.m est connuc localement sous le nom
1111--1 I--u---
Diakhatou et consomm4e comme !u2 léçu~=~ gc; .iCZ p.Z~f~~?r?,S.
La durée d'incubation des oeufs recueil.lis sur la tomate en février-
mars était de 3-5 jours. Le développement larvaire a été complété en 14!-15 jr-mm.
La nymphose a duré 10-14 jours pour les larves récoltées en mars-avril sur la
tomate, le maïs et le tabac.
La ponte d'Heliothis armicera a été not:ie en mai sur les fleurs de
-..s------- -,--&..a.-,
marguerite dorée (fleur ornementale) et des larve,27 et la ponte sur tournesol
dans la région du Cap-Vert.
---“.1-------“.-.-----=“~=------~--------..--------~...----,--...---,----------------,.~-.---..-i---..
(9) - I;es inventaires éventuels dans les périm&tres de Dakar o.nt révél4 le fait
que les paysans recoltent genéralement des fxuits verts <et peu mîrrs afin
d'éviter les dégâts d'Heliothis, particulierement en mars-mai. De plus,
-1-.""1----
ces fruits peuvent être stockés facilement,.
-.-I---
-“,_..---.
. ..-
-
I-I
-,..--,_-
..--.
I-.
.-
17
TaXieau 5
---.------ : Evaluation de perte de rendement de la tomate (cultivar-Hope)
causée par des larves c?'Heliothis armigqra (Hb.) SUI deux sites
-----..--.. .v----A. -
{A et B) d Cambérène, S&&yal, 1982
f
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Fruits endommagés (%)
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--ll--------L----~-----~-~-------------------------.---
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1
Site f
Rang ;
Lezte de J-'---'~-
f
!
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Moyenne
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f
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III
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g&éra.le !
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! 24 Mars
! 30 Mars
! 6 Avril !
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-------.-----r---------------------*-----------------------------L-------~~.--
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2
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90,o
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80,7
;
60,8
; 67,3
A
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3 !
90,7 !
78,6
!
68,2
.f
73,2
!
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85,7
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!
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!
63,7
1
6882
!
!
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!
5
6'
94,7
!
55,3
!
72,0 !
77,4
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Moyenne
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--_--_--------------______l____l________-----------------------------".---
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168,5
(53,7)[
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IW..# - - - a
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-----l-Y----l----l----<-------.-~,I-IL-.~C.-..~LI.----.-------
-
o- Les chiffres entre parenthbes sont tix&s du rapptrrt de G. Pierra&
(1981)
Obt<enu. Ën Asie, les plantes d'?l_. h.'-spi?:~~:>;~i ~RT~!-YI~ une laxc~e population
y"I----..".^
d'H,e.Ziothis eeltiqera Schiff.
-------A.- ..a.m-'y-"-
et seulement un petit nnmbxe d'tïeliothis sxmic~ra
".1..4----1- iu-r.i.-r.m
(10). Cette mauvarse herbe est abondante 2enda;lt l'hivexnaz~e, il reste en cont.r.
saison quelques plantes pres des puits ou <des garcelies irr~guees du msraîc..:aTj~?.
Aucune ponte dFHeliothis n'etait pxésentr3 ~LIT cetix plmte de novembre ii avril.
Au Senégal, on Suppose que les adultes d'treliothis armi~era migxent
Il...s..le-- II-- c-e
de .la .région du Cap-vert vers l'intérieur du pa:ys. La g&G!ration successive
cause peut-être des dégâts appréciables sur 12 coton d'hivexnage (juiI.let -
novemb.re) . Il attaque également les cuitures de mais, de mil, de soxyho~ de
niebé, de l'axachide et de la tomate.
2.,3 - Observations qenerales sur d'autres cultures
-------------
-----II--I-yu--I--I---.---.--."--
L'information sur les ravageurs de s cultuxes vi vxières et maraich...77.:;
et,des mauvaises herbes a éte xecueiI.lie de dêcembre .A mai dans les champs
autour de Nioro-du-R@.
2.a.1 - Le eetît mil
1-1 --I--L--
Les échantillons des nymqhes diapausantes dc Raghuvo: et des .l..:rvec
w--w-...-.
diapausanttis d'kcigona ont été fournis
----w--
par 7. "e~tv-310~iste &s c&4alcs et
léçumineuses. En fait aucun parasite n'a éte ob&nu. Les techniques UtiliS&rS
actuel%ement pour observer les parasites et pr&i'aLeurs de ces .deux ravageuxc~
seront perfectionnée.~ pour les prochaines caImpa~nc..;.
Certzfnes chrysal;ldcs de
Raghuva récoltees en dt~cwnb~re vonk restG+x
C?l3 dî 23 !?<Y! L!S d
-------.-
,_
jusqu'en mai.
2.3.2 - Le mafs et le coton
- ...* Ym.-I-I".II-...-,,..-lln-
Sur le maïs ixrîgue do saison s3cbe. j usqu ' 2 21 larves de Mp;ilimna
loreyi ont éte notées su* .lOO epis A ïa mi-:,:ars..
- Y-J"'
-sa.-.- -
Certains epis ont abrJ.te 6
larves du premier stade. Les larves &~?icnt. ai.rwl ~~xk~~ntcs~dans L "inf;!ores-
cent= ntile. L'élevage des larves en mass, a xé-:-<~lé la ,prégence d'un nztit
nombre de parasites -tachinaZres. Le 4Tarazite SI~ cJ&~elo;?~~e dans .Za larve mais
les descendants sortent des ;3upes de 1 'fnsecte k&e. La durée nymphale de C:E.=
parasites P;:ait de 14-15 jours et ccllc du rnrwr;cur de 10-12 jours. .& plus..
deu,: prédateurs : un reduvide (~?heno~~co~r~!s
-a .w.--.-.- -"Q .-.w- .~G.color) et une c~uepe (Delta sp; -,,
,-... _ .=.<-- _.
-.%a-.....
étaient très actifs. Les nids des g:4p~3 prcd:-r~iricw I:<;n i~~ent.i4fiézs ont mon trL:
jusqu'a 4 larves des derniers sta+s do i:ythlm~a m mois de mars. NOUS avons
--"....m,s..a-s-
observe, debut fdvrier jusqu'à 6~:~lasve.s du dernic~ .sta,de d'Earias insulana dans
-.,.---- -----,.,--
les niC;!s des yuèpes ; les larves (jr? ot.L-e e:j>T&ces~*rv? vaient sur les pl..wtcs
dPHibiscu3.
--~Y-----
-..-I.-I~---I---l-D------ll-".IYI".-~...----I".~.~.-~..~~--I------*-.."
. . . . .
_/"l_l---------.l-.l<--*-l,----- --_.
(10) - Bhatnagar,
V.S. and ‘7.C. :3as?i2‘s. 19 70, pac"org
LI
affectiny go,riulat:ions of
gram pod borer# He7iothSs
--...Ym.--."-.,.* arm.i~era
-,-- "SL...., ('Hb. ) at ~~stancheru (iindhra E'radesh)
.India, Bulletin of EntcI.m?Io~y~ 02 : 52-64.
15
Tous les stades de développement d*Baris et Oxycarenus sp. etaient
-e--N.
-------...--
présents sur Hibiscus en février-mars. Les adultes d'Oxycarenus Se sont+ deplaCéS
--------
-----m..s.r..#--
sur le mais en fin mars - début avxil, on notait un maximum de 500 adul.tes/
plante en avril, mais qu'ils ne causent pas de degsts sur mals. Ils se cachent
dans 1"inflorescence mâle, l'axe des feuilles et les soies d'@is, probablement
d cause du microclimat favorable avec forte humidité et basse température. tes
adultes: d'oxycarenus se sont deplacés dans le: maïs irrigue de contre saison B
-- ---M.---
partir des plantes d'Hibiscus et de coton ou des centaines de larves $21: at?uite:;
------..-
étaient présents sur chaque plante.
2.4.3 - Autres cultures
w------------d.-
Les plantes de Diakhatou dans les champs de Sokone avaient une fc:rte
population de Jassides, i 1 en est résulté un desskchement des feuilles (Hoppcr
burn). Les bourgeons floraux et les jeunes fruits ont éte attaqués par des
larves de géléchide (Il). Quelques parasites hyménoptères ont été oht.enus en
faisant l'élevage de ces petites chenilles en avril.
3- AUTRES ACTIVITES
--v.--e.w-.s------'
Q Une liste des ennemis naturels dkjà enregistrés sur .les principaux
ravageurs au Sénégal est en préparation avec des données minimales
disponibles.
e'* V.S. Bhatnagar a dom& une cmimunication au CDE de Combér&le en
janvier, à propos de son expjrience sur l'usage du piege lumineux
dans le sous-continent Indien et l'avenir d'une initiwtion des ktui.:::
3 long terme sur le piègeage dans le Sahel.
o un modèle peu coûteux du piege lumineux, fabriqu4 avec du mntcixj.el
local et utilisant une ampoule de 125 watt m-v. avec disjoncteur, a
dte choisi pour étudier les activités c?cs insectes poux une longue
durée au SénOgal. Ces pihges sont en .fabricatio.ri R Dambey.
0 E. Diémé a accompagné lgExApext FAO, quatre .foi s poux les obsexv,:: t-i !"z .2
sur la tomate au CDH et deux fois pour le manioc. Nx E.V. CoZyr
entomologiste récemment recruté au CDU, a assist4 aux obsexvaticuw
sur la tomate et les lachexs hebdomadaires de triclhol7ramßrr~r;~
,~ Un ingénieur des travaux agricoles :AI sous-progxamme de Profil des
Pertes du Projet Lutte Intégrée b.-tsè .li Nioro-du-Pi,? ,a part;icipe
pendant deux semaines, au maintien de 3a souche de t.richqramna
dans .Ze laboratoire de 1a Recherche Cotonnièxe (ISRA, Kao~!ach). Ce
type de formation infoxmelle d'un;3 courte pbriodc pour le personnel
du Projet serait certainement utik p1:ju.r 1 'cfficncit& des tcchnicier:s
du projet.
(Il,, - Cet insecte a étd identifié ultdrieure;ncnt comme Scrohiylaca ertpsimz. Me!;r.
------ --mm m.-a-^-‘..--
par les entomologistes du CDH, Cambérène.
R -_.-.<
^ -,-,-
“__“_”
.--_
-
_,_-
_.----.
1-3
-“IIIUI,UII*,
mm”...
--.U‘lyy,
D V.S. Bhatnagar a participi: à un séminaire de deux ,jours poux les
&ercheurs travaillant sur la protect.icn des végét(aux organise par
I’USAID à Dakar en mars.
o Participation en avril à la rhnim annuelle des chercheurs
travaillant sur le coton, Organis&e par I'ISRA à Kaolack. V.S.
Bhatnagar a pxesenté un commentaire sur les activités en cours du
programme d'entomologie du coton au St5r&gal~ Selon lus suggestians
du Directeur du Secteur Centre Sud de l'ISRAr V-S. Bhatnagar a
exprime la nécessite de develcpper des programmes coopératifs de
recherches en entomologie cctonni8re.
o V. S. Bhatnagar a participé en janvier à une tourne@ de travail, dvei:
Mr G. Pierrard, pour s'informer sur 1"titat des cultures dans la zonc~
de Richard-Tolf.
4- RFXYBRCIEJ$ENTS
--e.----..,.m----
Nos remrciemnts vont à MM. R.T. Gahukar, W.S. BOS et G. P.ictrxard,
pour Zes commentaires positifs apportés au manuscrit de ce rap,port.
--
-m.-1m.__1-1
-N_,~--P-----------------
------
pp--IpI
--.l.l”_---ll---^-.---_.UI-.--...I--.--
Citation : V.S. Bhatnagar et E. Diém:. 1972 - RaD[?ort d'activite de saison s&?:
(Novembre 1981 - Mai 1982/, Programme ode Lutte Biologique, Projet
CILSS Lutte Intégrée, Ccwosante Nationale du Sénégal, Nioro-&r-.ki::
ISenCgal), Mai 1903, 17 pp.
, . _ _ _ _ . _ _
-
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--
_ s l ~ . ^ -
, - , .
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“&,a+
P E R S O N N E L
-ces-pi-------==
V.S..
BHATNAGAR
Expert FAO (4 ,partir d'Oct&re 19Cl)
E.
DIEIdE
Entomologiste, ISRZi, Kaolack
(temps partiel)
C O L L A B O R A T E U R S
y--_-YY------I------.~------
L. 13OiR?DOUXHE
Expert FAO, CDH, Cambérène
E. V. COLY
Entomologiste, CDH, Cambéréne
R. T.. GiWUKAR
Expert Ff'l-0, Projet Lutte Int&c;riic
ASSISTANCE A TEKPS PARTIEL
--------------------__I___
Demba KA
Secrdtaire
Abdoulaye FALL
Chauffeur
Moro CLSSE
Inqdieur des Travaux Aqxico.l!es (;?A;!
Cellule C&on, ISRA, Kaolack
Soubymane DIOP
Technicien Supérieur, CDH, Cambér&ne
, 1 ” ”
--..
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---
_ - - - “ _ _ _ _ -
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--II-