REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARXAT D'ETAT A LA ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARXAT D'ETAT A LA
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
RECHERCHE SCIENTIFIQUE E:T
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
TECHNIQUE
PREMIER SEMINAIRE SUR LE MAIS
lies 21, 22 et 23 Janvier 1981
au CNRA Bambey
MALADIES DIVERSES A VIRUS ET A BACTERIES OEiSERVEES
SUR LE MAIS EN 1980 AU SENEGAL
Par J. DUBERN
Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches
Centre National de Recherches Ag:ronomiques
(I.S.R.A.)
de Bambey (CNRA)

MALADIES DIVERSES A VIRUS ET A BACTERIES
OBSERVEES SUR LE MAIS EN 1980 AU SENEGAL
Par J, DUBERN
Laboratoire de Virologie et Bact¨¦riologie des Plantes
ORSTOM Bel Air, BP. 2386, Dakar, S¨¦ntgal
INTRODUCTION
De tr¨¨s nombreuses affections ont ¨¦t¨¦ observ¨¦es sur le Ma?s, en
1980 au S¨¦n¨¦gal. La plupart ont d¨¦j¨¤ bt¨¦ d¨¦crites dans la litt¨¦rature et ont ¨¦t&
observ¨¦es en Afrique, aussi bien en A%rique de l¡¯Est par Guthrie (Kenya) qu¡¯en
Afrique de l¡±Ouest par Shoyinka (Nig¨¦ria), et ont m¨ºme fr¨¦quemment une extansion
g¨¦ographique mondiale. Cependant, quelques maladies ne semblent pas avoir ¨¦ttj:
dccrites et sont donc mentionnces pr¨¦sentement pour la premi¨¨re fois.
Les ¨¦tudes couvrent les zones gcographiques suivantes : R¨¦gion du
Cap-Vert, R¨¦gion du Fleuve, S¨¦n¨¦gal-Oriental, Casamance, Sine-Saloum. Les pre-
mi¨¨res observations ont et& effect&es il y a environ six mois ; cette communi-
cation ne rapporte donc: que des r¨¦sultats pr¨¦liminaire,s.
Au cours des prospections, nous nous sommes efforces de r¨¦pertorier
les sympt?mes observes et, d¡¯estimer approximativement l¡¯importance de ces mani-
festations au niveau des plants atteints, puis d¡¯estimer le nombre de plants
atteints afin d¡¯obtenir une ¨¦valuation de l¡¯incidence &conomique.
MALADIES BACTERIENNES
1 - La rilaladie de Stewart ou D¨¦n¨¦rissement Bact¨¦rien du Ma?s
Il s¡¯agit d¡¯une maladie de type va::culfiire dans laquelle les vaisseaux
se bouchent progressivement par suite de la formation de gomme jaune vif. Les
plants atteints sont petits, ont des stries chlorotiques sur les feuilles et
peuvent d¨¦velopper pr¨¦matur¨¦ment un ¨¦pi qui se doss¨¨che et meurt avant le reste
de la plante. Quelques plantes deperissent pr¨¦matur¨¦ment et meurent ; d¡¯autres
survivent et produisent des graines souvent infectees.
Cette maladie est provoqu¨¦e par une bacterio, Erwinia stewartii (=
Xanthomonas stewartii) (Dye 19631, isol&e au laboratoire.
La &partition de cette maladie est mondiale, bien que la litt¨¦rature
ne la cite pas en Afrique. La transmission a lieu par divers insectes de feuille
¨¤ feuille ; ces Insecte;s servent de r¨¦servoir ¨¤ la maladie pendant la saison
s¨¨che ; la transmission a ¨¦galement lieu par les graines. Il s¡¯agit probablement
de l¡¯une des affections les plus s¨¦rieuses du &la?s. De nombreuses plantes sau-
vages peuvent aussi servir de r¨¦servoir (Euchlocna, Setaria...).

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Un mode de lutte possible est l¡¯utilisation d¡¯hybrides souvent
rdsistants ¨¤ la phase de dgp¨¦rissement de la maladie, mais non ¨¤ la ftormation
de taches foliaires (tol<rnnce) .
Tr¨¨s frequemment 9 les cultures de sorgho avoisinant celles de Ma?s
sont fortement contaminies c-t constituent des centres importants de multipli-
cation ct de diss¨¦mina.tion de la maladie.
2- La Fialadie des Stries BactGricnnes du Ma?s
Les plantes atteintes montrent des lesions huileuses longuees et
ctroites, de couleur vert olive ¨¤ jaune, surtout a la base des feuilks. L¡¯apex
dep¨¦rit et se dess¨¨che.
Cette maladie est provoquk par Pseudomonas andropogoni (Stapp 1928).
Elle est aussi universellement rcpandue en Afrique et parait tr¨¨s ubiquiste,
puisque rapport¨¦e sur sorgho, haricot, bougainvillier.. , Sa dispersion a lieu
par le vent, l¡¯eau et les insectes. La maladie est conserv¨¦e dans les d¨¦brits
v¨¦g&taux et les graines.
Une lutte est possible, en dehors de la s¨¦::Lection vari¨¦tale, par
traitement ¨¤ 1¡¯ aide de bouillie bordelaise (exp¨¦riment¨¦ en Rhodi-sic). Comme dans
le cas de la Maladie de Stewart, le sorgho constitue probablement le foyer le
plus important de multiplication et de diss¨¦minat,ion de la maladie. QlJoique cet te
maladie pr¨¦sente une incidence souvent consid¨¦rable sur le sorgho, il ne semble
pas qu¡¯elle ait une in.fluence importante sur le Mals. Elle m¨¦rite cependant
d ¡¯ ¨º t r e surveillee.
3- Le Rabougrissement du Ma?s
Cette maladie peut ¨ºtre identifibe par ses sympt?mes, sa transmission
et surtout par l¡¯observation en microscopie clectronique de spiroplasnes dans
les tissus vasculaires.
Les plants sont habi tuellernent rabotlgr.is, avec une tige un peu p1u.s
&Paisse que celles des plants sains. Les feuilles monzrent parfois de.s taches
chlorotiques ¨¤ leur base, puis ces taches deviennent des bandes qui couvrent la
surface entiere de la feuille. Dans tous l e s c a s d ¡¯ a t t e i n t e s prckoces, l e s
plants tr¨¨s rabougris montrent une prolifcration
d¡¯¨¦pis. Le vecteur tr¨¨s connu
!Dalbulus maldis) permet une diss¨¦mination facile de la maladie. Cette maladie
actuellement peu fr¨¦quente doit ¨ºtre surveillce car ses dommages peuvent ¨ºtre
considerable.
RALADIES VIRALES
1 - La Maladie des Raies du Ma?s ou Maize Stripe Disease
Deux types principaux dans cette cat¨¦gorie ont ¨¦t¨¦ observes, soit
avec nanisme et couleur d¡¯ensemble de la plante vert fonc¨¦, soit sans nanisme
avec une couleur vert clair. Dans tous les cas, les fouilles montrent des bandes
dkolor¨¦es, de quelques millim¨¨tres ¨¤ plusieurs centimetres
de largeur, allant
de la naissance de la feuille ¨¤ son extr¨¦mit¨¦. Les plantes portent des ¨¦pis et
il ne semble pas y avoir d¡¯incidence economique s¨¦rieuse.
Le virus responsable n¡¯a pas encore ¨¦t¨¦ identifi¨¦ au laboratoire.
Il pourrait tres vraissemblablement ¨ºtre le I.iaize Stripe Virus, virus de forme

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parasph¨¦rique (diam¨¨tre 35-40 nm) , dGj¨¤ identifi¨¦ cn .?.friquc de 1 ¡®Est, par
Bock et Kulkarni ct au. Nig¨¦ria, par Shoyinka. Il n¡¯es: pas transmis par voie
mbcanique, mais i)ar un i.nsecte Cicade?lidae, Peregrinus maldis.
Il se pourrait que le premier type de maladie obscrvBe (nanisme et
couleur vert fonc&) soit d? ¨¤ une-association lvlaize Stripe Virus et Corn Stunt
Spiroplasma.
Par ailleurs, l¡¯hypoth¨¨se d¡¯un autre virus responsable ne peut ¨ºtre
Gcart&, tel 1~ ?v?aize Hoja Blanca Virus qui sevit au V&Gzu¨¦la, d6crit par Lastra,
Egalement transmis par Peregrinus ma?dis et de forme -.isonGtriquc (55-60 nm de
diam¨¨tre).
2- La elaladie des Striures du Ma?s ou Maize Stroak Disease
Les feuilles des plants atteints montrent de tr¨¨s fines striures
chlorotiques de moins d¡¯un millim¨¨tre de largeur ¨¤ quelques millim¨¨tres ou cen-
tim¨¨tres de longueur, localis¨¦es aux nervures secondaires
et tertiaires. Ces
stries peuvent parfois passer presque inaper?ues ou au contraire provoquer une
d¨¦coloration pratiquement totale de la feuille. La folnmation des ¨¦pis ne semble
pas modifi¨¦e, mais ceux-ci restent petits dans le cas d¡¯atteinte s&vt=re ; aucun
nanisme de la plante n¡¯a ¨¦t¨¦ not¨¦.
Le virus responsable a 6th observ¨¦ au Microscope ¨¦lectronique de
Dakar. Il est de forme parasph¨¦rique double (forme g&ini) , mesure 30 x 20 nm
(chaque sph¨¨re 20 nm dc diam¨¨tre). Il n¡¯est pas transmis par voie m¨¦canique mais
par un insecte Cicadellidae, Cicadulina sp, Il a Gt¨¦ identifi¨¦ en Afrique de
l¡¯Est par Bock et Kulkarni et au. Nig¨¦ria par Shoyinka,, De nombreuses graminCes
sauvages servent de rcservoir au virus (Digitaria, Se:;aria, Eragrostis, Eleusine,
Paspalum...), mais aussi d¡¯autres gramintes cultiv¨¦es, tel le Sorgho, sur lequel
nous 1¡¯ avons observ6.
Cependant > un autre virus &Vissant en Ami:rique du Sud provoque le
m¨ºme type de sympt?me et sa presence ne peut ¨ºtre ¨¦ca;~tGe. Il s¡¯agit du Maize
Rayado Fino Virus, d&crit par C;amez, virus de forme isom¨¦trique de 25-30 nm de
diam¨¨tre,
non transmis par voie mecanique mais transmis par un insecte, Dalbulus
ma?di s ) ct s¨¦vissant ¨¦galement sur de nombreuses gramin&es sauvages et sur le
Sorgho.
Cette maladie semble omniprcsente au SGn¨¦gal, et infecte parfois
plus de 30 % des plants dans certaines r¨¦gions. Elle ne semble cependant pas
provoquer de graves dommages.
3 - Le Nanisme Chlorotique du Ma?s ou Maize Chlorotic Dwarf ¡®Virus
-
Les plants atteints montrent un nanisme important, avec des entre-
noeuds tr¨¨s courts 0 Les derni¨¨res feuilles tr&s chloros¨¦es forment un bouquet
tr¨¨s clair, contrastant sur le fond vert sombre des vieilles feuilles. Des stri-
ures chlorotiques apparaissent parfois au niveau des nervures tertiailrres.
Cette maladie est transmise par insecte, Graminella nigrifons et
Deltocephalus sonorus. Elle n¡¯est pas non plus transmis par voie m¨¦canique. Le
virus responsable est de forme parasphdrique, dc diambtre 30 nm. Cette maladie
tr¨¨s nuisible pour chaque plante atteinte a ci-t& rencontr¨¦e tr¨¨s rarement.

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4 - La Mosa!?que du Ma?s ou Maize Mosaic Disease
Cette maladie provoque des sympt?mes assez vari¨¦s sur le Xa?s,
probablement en fonction des variGt¨¦s de Ma?s atteintes. Sans doute existe-t-il
aussi de nombreuses souches de cette maladie ?
Les plantes atteintes peuvent montrer une Imarbrure fine, constitu¨¦e
de petites taches chlcrotiques ponctuelles ou de quelques millim¨¦tres de diam¨¨tre ;
ces taches peuvent confluer et former des stries, des raies ou des anneaux.
Le vi rus responsable , un rhabdovirus de dimensions 255 x 90 nm,
n¡¯est pas transmis par voie m¨¦canique mais par un insecte, Peregrinus ma?dis, Il
a ¨¦t¨¦ identifi¨¦ en Afrique de l¡¯Est par Kulkarni ; cette maladie a ¨¦t¨¦ observ¨¦e
fr¨¦quemment avec une incidence g¨¦n¨¦rale de 1 ¨¤ 5 %.
5 - La Elosailque Naine du Ma?s ou Maize Dwarf MosiG.c Disease
Cette maladie a une symtomatologie tr¨¨s voisine de celle de la
Mosa?que du Ma?s, de laquelle il est tr¨¨s difficile da la distinguer. Cependant
associ¨¦s aux divers sympt?mes de marbrure, mosa?que, striures dispers¨¦es, an-
neaux, on observe un tr¨¨s fort nanisme.
Cette maladie encore appel¨¦e Malze Mottle Virus (Kulkarni) en
Afrique de l¡¯Est est provoqu&e par une souche du virus responsable de la Mosa?que
de la Canne ¨¤ sucre (Sugarcane Mosaic Virus). Elle est provoquee par un virus
de type potyvirus (Virus Y de la Pomme de terre), et ais¨¦ment transmise par voie
mecanique et par puceron, Rhopalosiphon maydis. De nombreuses plantes r¨¦servoirs
ont ¨¦t¨¦ identifi¨¦es : Digitaria, Setaria... Canne ¨¤ sucre et Sorgho, sur les-
quelles nous l¡¯avons observ¨¦e. Cette maladie semble ¨¦galement transmise par le
sol, bien qu¡¯il ne soit pas possible actuellement de pr¨¦ciser l¡¯agent respon-
sable. L¡¯incidence de cette maladie semble tr¨¨s faible,
6- La Maladie des Taches Ocell¨¦es du Ma?s ou Ma,:ize Eyespot Disease
Les plants atteints montrent une symptomatologie tr¨¨s particuli¨¨re,
pouvant cependant ¨ºtre confondue, par une observation trop sommaire, ,avec dos
manifestations d¨¦j¨¤ d¨¦crites pour certaines autres maladies. Dans l¡¯¨¦tat actuel
de l¡¯¨¦tude, il n¡¯est pas possible de preciser s¡¯il s¡¯agit d¡¯une affection due
¨¤ un virus totalement diff¨¦rent de ceux qui s¨¦vissent sur le Mals ou ¡®bien s¡¯il
s¡¯agit d¡¯une affection due ¨¤ une souche particuli.¨¨re d¡¯un virus bien tconnu,
Les feuilles atteintes montrent des taches ocell¨¦es tr¨¨s typiques :
taches ponctuelles vert fonc¨¦ entour¨¦es d¡¯anneaux clairs puis d¡¯anneaux vert
fonc¨¦ puis d¡¯anneaux clairs, l¡¯ensemble ¨¦tant de forme allong¨¦ dans lse sens des
nervures, mais non 1imitC parcelles-ci. Dans certains cas o¨´ 1 ¡®expression de? la
maladie semble tr¨¨s forte, ces taches confluent et forment un Sympt?m>e typique
de ¡°line pattern¡±,
Cette maladie ne semble pas transmise par voie mecanique, mais
probablement par un insecte. 11 semble par ailleurs qu¡¯elle le soit aussi par
le sol, bien qu¡¯au n¨¦matode vecteur habituel n¡¯ait et6 identifig ; 1¡±hypoth¨¨se
d¡¯un champignon vecteur est donc ¨¤ ¨¦tudier. Des particules de type rhabdovirus
ont ¨¦t¨¦ observ¨¦es en microscopie Glectronique B Dakar,, Cette maladie pourrait
donc ¨ºtre rattach¨¦e ¨¤ la 8Iosa?que du >iIa?s, malgr¨¦ une symptomatologie diff¨¦rente.
Dans certains champs, le nombre de plants atteints d&passent 10 % ; il s¡¯agit
donc d¡¯une maladie pouvant avoir une incidence ¨¦conomique non n¨¦gligeable,
d¡¯autant plus qu¡¯elle a ¨¦t¨¦ observ¨¦e dans toutes les r¨¦gions du S6n¨¦gal.

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7- La i4aladie des Z¨¦brures du ihls ou Maize Matam Stripc Disease
Cette affection de symptomatologie originale a ¨¦tt! observ¨¦e dans
la rCgion de Ka¨¦di et de Matarn. Les feuilles des plantes atteintes prgsentent
une dBcoloration zon¨¦c: dans le sens transversal des feuilles : larges bandes
vert bronze clair de 2 ¨¤ 3 cm de largeur s¡¯¨¦tendant sur toute la largeur de la
feuille et espac& par des bandes de m¨ºme dimension de couleur normale. Les
plantes ne montrent aucun nanisme. Par r¨¦f?rence aux maladies virales provoquant
ce type de sympt?me sur d¡¯autres plantes (Sansevieria), ces sympt?mes peuvent
¨ºtre tr¨¨s probablement; provoqu&s par un virus. Aucune incidence Economique n¡¯a
¨¦t¨¦ not¨¨e.
DISCUSSION
Une dizaine de maladies bact¨¦riennes et virales ont ¨¦t¨¦ observ¨¦es
au S¨¦&gal. Leur ¨¦tude ne fait actuellement que d¨¦buter et leur identification
reste ¨¤ pr¨¦ciser, notamment par le moyen de la microscopie ¨¦lectronique, par la
transmission et surtout par l'¨¦tude des relations s¨¦rologiques avec les virus
du iv?a?s et des Graminees d¨¦j¨¤ connus,
Une ¨¦tude plus particuli¨¨re sera effectu¨¦e pour les maladies
prcsentant une incidence ¨¦conomique non n¨¦gligeable, tels que: lc iiaizc Streak,
Maize Eyespot , Maize Chlorotic Dwarf, biaize Flosaic et Maize Stewart Disease,
Bien que chaque maladie pr¨¦sente souvent en elle-m¨ºme une importance
tr¨¨s faible, l¡¯association ou la cohabitation de nombre d¡¯entres elle.s, dans
un m¨ºme champ, entraine une incidence ¨¦conomique non nbgligeable. Il n¡¯est en
ef?et pas rare de trouver dans un m¨ºme p¨¦rim¨¦tre le Jaize Streak, le Maize
Eyespot, le Maize Stripe et le Maize Chlorotic Dwarf. Par ailleurs, il est
probable que l¡¯¨¦tat dc souffrance dans lequel elles mettent :Les plantes provoque
l¡¯attaque en surinfection d¡¯autres agents pathog¨¨nes, n¨¦matodes ou champignons.
Cette liste de maladies n¡¯est pas limitative. Dans la plupart des
cas, divers h?tes des agents pathog¨¨nes ont ¨¦t¨¦ observ¨¦s : plantes sauvages, et
surtout gramin¨¦es cultiv¨¦es : Canne ¨¤ sucre et essentiellement Sorghal. L¡¯&ude
des maladies du Ma?s parait donc difficilement dissociable de celles du Sorgho.
??our la plupart des maladies, la diss¨¦mination et la transmission
de la maladie a lieu par le vent, l¡¯eau et surtout les insectes. Les r¨¦servoirs
des agents pathog¨¨nes sont ou des d¨¦brits v¨¦gbtaux, ou des plantes adventices
ou ces m¨ºmes insectes,, 1; d¨¦faut d¡¯utilisation de vari&t¨¦s de Ma?s tol¨¦rantes
ou resistantes,
des m¨¦thodes culturalcs appropri&es semblent ¨ºtre le meilleu;?
syst¨¨me de lutte (nettoyage des dEbrits v¨¦g¨¦taux, ¨¦radication des gra.min¨¦es
sauvages, ¨¦loignement des cultures de sorgho, traitements insecticide:s).