RATPORT ANiTUEL DU PROGRRi.111E Dl ;l;TO::OLOG_f~ DU...
RATPORT ANiTUEL DU PROGRRi.111E Dl ;l;TO::OLOG_f~
DU SORGHO .m hlTNEE 1978
Par
R.T. GAHUIIAR
Liars 1979
Centre national de Recherches agronotiques
de BAl'TiB3Y
S O M M A I R E
me-"...-Ns.-----em
Pages
1.
INTRODUCTION
3 - 5
II.
INVENTAIRE DES INSECTES RAVAGEURS DE SORGHO
ET ESTIMATIOB DES DXGATS OCCASIO>JNES.
6 - 9
III,
EVALUATION DE L'IMPORTANCE ECONOMIQUE J$S
PRINCI~kUX RAVAGEURS.
10 " 19
IV,
DYWAKIQUE DE POPULATION DE LA ?/lOUCHE DU
PIED
Atherigona Spp) et de la cécidomyie
t ~ontarinia sorfhicola coquillet)
20 - 23
v.
ETUDES AU LABORATOIRE.
23 - 27
VI.
ETUDE DE LA RESISTANCE VARIETALE DU SORGHO
AUX PRIBCIPAUX IKSECTES RAVAGEURS.
27 - 35
VII.
ETUDE DE L'INFLUENCE DES TECHNIQUES CULTURALES
SUR L'ILTPESTATION.
35 - 39
VIII. INFESTATION DES CHENILLES DEIjllgthimna separata
Walker SUR LES PEl?I?I'IERES DE SORGHO SELLEES EN
CONTRE SAISONJ,
40 - 41
IX.
CONCLUSIONS GENER.(.LES.
42 - 43
x.
PROGRA~~~~E REGIOPJAL
43 - 44
XI. PLANS FUTURS
45
XII, PERSONNE:L.
3
I- IBIROUUC!?IOB
Le -rejet de coop<ration en xati8re dfento~~ologi.e du -2or;ho
entre l~IC!!IS..~!P et L'ISRL est en rbnlisation depuis 1977 au tiiR1- de
Sanbey. AU S&llL~CLl, le sorgho ou gro s-ni.1 (sorghua bicolor) os-t; SLIT-
tout cultiv6 dans une zone regroupa*une partie des rQgi.ono du Sine-
Salo~n et de la Casazance, sur une superficie d'environ 400,000 ha,
Cette culture se faisant soii;par association avec le niébd, ou l'ara-
chide,
soit en i.:onoculture~ Les cultivars locaux sont d'un cycle long,
d'une hmteur moyenne d'eiTviron 3x1, avec des &-is ouverts. L:A .roduc-
tion loc:ile varie entre jO0 et 800 kg/ha selon la rGgion, les cultivm
anéliorJs domlent un rendezent p lus ole& (1 000 - 2 500 kg).
Les i)rincipaux ravageurs des cGr6ales ont bt4 étudids d'une
rr;anière génerale au Sé:légal, nlenpe"che qu'il nous faut encore clus
d'infornation sur la répartition, l*&cologie, 12 biologie, l'&vnlua-
tion de l'iacidence économique etc... de ces ravageurs afin de 2ouvoi.r
1‘0rwler
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une strztégic de contrôle pratique et Jg2C;qWX2s au niveau
paysan* Ainsi donc, avons nous commencé 1'6laboration d'un programc
depuis 1977 qui stati consistait notament h :
- 451ti4m2r 19s i::.occtcn CL~ laboratoire ;
- Collectionner et identifier des insectes ravageurs
et leurs ennexis naturels
étudier la dinanique de population des princip>aux nui-
sibles
- éstixm
leur importance écoiionique
- Tester quelques techniques d? lutte (essais sur la
rksistance vari6tale notnixient).
De plus, durant la cmpagne 1978, nous avons entrepris une
6tude pr&lininsire de l'influence de certaines techniques agricoles
sur l'infestation par certains nuisibles,
R titre d!inforimtion, nous indiquerons que les pesticides
sont actuellemnt utilisds pourtant dans une rioindre rxsure d::ns les
centres de recherches p our rdduire les
populations
de ravageurs, L%ais si lron envisage la lut-t: au niveau :3ûysau, et en
égard au cofit élev6 et aux risques d'une utilisation de ces -rodL:its,
on doit reildre colxpte de lrinportxtce et de l'oi)portu:â.té de 1~2 TG-
cherche de techniques culturales pouvant constituer un contre poids
adaquat c,ux aléas pxresitaires ?l l~~ci~~~llc du paysan*
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Des visites fréquentes de prospection et de pr&leveuent
effectuées aussi bien dans les chanps paysans que dans les ,~mcel-
les d'expdri.2entation des diffdrcntes stations de lfISRA, nous ont
peruis d*estiraer et de situer les dég%ts occasionn&s sur les orga--
ncs de la plante, afin de pouvoir apprécier l'incidence des ravageurs
dans les différentes régions (Pleuve, Lougn, Diourbel, Sine-Saloun,
Casanmce). D'une gart, des collections d'insectes lors de ces r!is-
sions ont Cte identifiees et d'autre part, des i,iLgcc 1uniueu.x il.'Lstal-
16s pres des parcelles de sorgho CU CBRA nous ont pernis d'avoir une
vue globale de l'cntonofaune prCsente cssentiellenent constituée de
coléoptères, hé,liptéres, 1Qpidoptères ct orthoptères,
Les principaux insectes ravageurs de sorgho sont ::le:ltion-
nes dm.s le tableau 2 avec le type de dQg&t et leur incidence. Une
forte infestation par Athuona a eté notee a la station régionale
de Fanaye (fleuve), talxs que l'incidence de ce parasite dans les
chaiïps paysans du sine- Salourl et de la Casmance 6tait de l'ordre do
15 et 20$ de coeurs 1~. orts respective1.ien-t. Ceci serait de
:I~X habi-
tudes culturales des paysans des regions concernées : le sorgho etant
une c&r&nle tres peu cultivée dans la réGion du Fleuve, contrairenent
aux r&gions de la Casanance et du Sine-Saloun, 0.3 il occupe une bon-
ne place dans la production céréalière. Il serait egalenent inportant
de noter que les populations de pucerons (dans les cornets), des che-
nilles de IIza (surtout au CI~RA de Banbey), et de I:iythim&
(BaLibey) au ;LIêzle gtre que les pullulations de citadelles ont ?té
particulièrenent rezlarquées au niveau des stations.
Les observation nqus ont permis de situer ltinfcstation
des pucerons à GIS, et à 75$ attaque par les chenilles de rJa:)h;‘griae
Ce dernier a. Cte particulierenent nuisible pc*rce que l'insecte ay:)a-
raft juste aprés la levee et persiste durant la période vegetative,
en détruisant conpl&te;;le:lt les plantes. Les déggts causas par les
cauteriaux/criquets n'étaient pas sévères, sauf dans la région de la
Casanance j par contre les chenilles de Xythinna se sont nnnifcstéea
cette saison par leur noLIbre 1 à 7 chenilles par plante et llinten-
sité des d6gâts occasionnés : ;i?$ des plantes at,taquées. L'infesta-
tion par les coléoptères etait de l'ordre de ~$47; dans les chai.lps lIay-
sans* et les nouvelles variCtés de sorgho testées aux statiors se
sont no::trées so~~~s;Ccta~~~~~nea~~e,der;lYrasrnia:
Par,contre, les che-
nilles poiluees
Y
etasent plutot frequentes ,sur le
feuillage.
17arnis les Borers de tige, la seule espèce s'attaquant au
sorgho au Sonégal est Acigona i:;nefusalis dont une infcstation de
l'ordre de 11:; a été notée
à Séfa,
Au niveau des Qpis, il est à souligner que le ravageur le
plus dangereux est la ckcidonyie (Contarinia sorghicola), tant au
niveau du nombre qu'au niveau du type d'attaque (avortement des &Pis).
Mais pour l'instant;, l'éventail d'activité de ce nuisible se iii-lite
aux stations, particulièrcnent à Bailbey.
Nous notons éga1eï::en-t une
trés forte infestationif-Ie1i.othis, de forficules, nylabres/cunthari-
des sur des epis conpacts La poursuite de cette inventaire nous :)er-
ne-ttra de prQparer une liste des ravageurs du sorgho, et d'élever
cette liste û un niveau à la fois regional et international.
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III - EVALUA!Y!IOW DZ Lf IMPORTi~BCE ECOI;Of.iIQUE DWS :ii?I1SCI1:'AUX
---
RAVAGXJRS
L*évaluation de la perte Fslob,zle d2 rcndenent occasionnGe
par les insectes ri3VizgeUrS nous est néCessaire quant 112 la fo~nula-
tion des stratégies de lutte d'une
part, et à l'orientation de la
lutte vers les nuisibles d'autre part. Il ext parfois difÎicile dans
les conditions naturelles de faire sortir la part de chaque i-visecte
étudié dans la bai sse de renderient cnrcgistrre, Cette 4tude n'est
envisageable que dans le cas d'une infestation particulièrencnt in-
tense de l'espèce considéséc, D'autre part, la sorte de rendezient dé-
pend de l'organe do la glante ayant subi l'attaq~o et du type de dé-
g8t occasionné, l?n effet, du point de vue éconol'liqua, la c6cidornyi.e
qui joue directenent sur la production (avorte1îer!t des épis) est plus
redoutable que tout autre nuisible de type ddfoliateur. :J~US avons
débuté l'étude de I'Cvaluation de ltinportance Bcononique des raya-
geurs depuis 1977 sur 2 types de cultivars local et anélioré (avec
2 dates de semis) dans les stat$ons rac;ionales à BaLlbey,Bioro et à,
Séfa,
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44 x 43f48,5 x 43,3;
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!-Congossane! - 15/7/78 !
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Les notations sur les dbg8ts se So;it cffectu&es de la le-
vée à la récolte. IJnc inportznce toute particuliere a ét& cependant
fixée sur la nouche de pied, le borer de tige e-t de la cécidonyie.
Les observations sur l'infestation gdn&rale ont 6t6 portées sur 500
plantes/parcelles durant toute la p8riode vézdtative, A la floraison
les notations sur cécidonyies, punaises, forficules htaient cntrepri-
ses sur 300 dpis/parcelles, et 2 sormines plus tard la ïz6thode d'&
craseclent fut débutée : 130 Epis par purcelle, 5 c:G.llets/Epi soit
un total de 500 epillets criblés, pour déceler la prhscnce de larves
et puses de Contarinia. Les obucrvations $r&-rdcolte et récolte nous
. .
ont ensuite pernisdedéno3brer 1~s plantes avec épis prlnc~paux, 6-
pis tallages,
et 6pis associé3
ainsi que de llcsurer les poids Bpis
et poids grains. La porte de rendement a 4th &Valu&e par conparaison
avec le rendentint potentiel de chaque cuïtivar dans la région d*i;r-
plantation.
A Bailbey nous avons noté dans l'cnsez~ble une infcstation
d!Atheri.gona relativenent faible (voir tableau S), cependant, la
pullulation de pucerons a été trés iriportmtc (dzns les cornets); no-
tanrient sur DSI au stade de :‘lontai.son. La prGse:ice de K.ythiInna a Cté
Qgalemnt not9e dans cette parcelle. La c&cido:.i;-ie s'est surtout ~a-
nifestde sur YDS2,
avec une population relativc?:cnt faible, A la mn
turation des graines, les c:~eni.lieo dflkblemm, les forficules et
les pullaises piqueuses de graines laiteuses se sont faites reïmrquées
tandis OU~ 1Iin-?ec:t;:ikinn dtT-lnlit7khi.q
6-kx-i-k nl11~ r~nrlArr:o-
La porte (rendenent actuel/rcndemnt potentiel) est de l'or-
dre de 35 à 99%. 1tia.i 3 il est à renarqucr que dans les parcelles de
CII3 90 382, la nauvaise levee,
la faible lmpulation des plantes et l'a-
vorte:.ient des ti?is sont les principales
causes de cette perte élevée,
A Nioro, q,uelques coeurs-norts d'btherigona étaient co%sta-
tés (voir tableau 4). Hais l'infcstation dans sor, cascnble n1 Ctzit
pas sCvère sauf 2our 1.e.s pucerons et punaises (35% sur congossane en
DSI) pour Hythinna 65$ SUT 51-69 en DS2. La perte de,rendeXnt variant
selon la date de seiti5 et selon le cultivar consid&ré.
A Séfa, les essais ont surtout souffert de lrattuquo des
chenilles de Lythimla et pucerons durant la ycriode v8g6tative (voir
tableau 5). Les deg8ts feuillage et coeur-nort d'Lci;;ona étaient lm-
nifestes sur congossane avec une infcstation r&spective de l'ordre de
285 et 3,4$. Dans cette rbgion, l'incidence des sautcriaux/criquets
nla pas Cté sévere cette ann6e contraireï::ent aux autres; de ::iêce que
pour celle des c6cidonyics. A la rm-turatio.n des graines une forte yré-
sente de forficules (86%) et punaises (70:;) a eti! constat6e sur MI~
10 5G (DS2). Dans cette zone sud (Cssmnnce) la perte globale de ren-
dement stcitvûlue vers 60% sur local en DS2 par co~~pnraiaon avec le ren-
denetit potezztiel de la ragion.
En r& sUa&
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l'on note que pour les 3 stations qui ont abri-
té cette étude, la ;crte potentielle a 6th plus élevée dans les par-
celles de DS2 (sauf cas de DSI à Sufa) et que le local congossane
s'est nontré plus sezzsible vis-à-vis des principaux nuisibles du sor-
gho,; mi s celui-ci zlontre une tolerance suffisante contre la c&cidoL+
yie, Cos études sont à suivre dans les annses à venir, car l*&valua-
tion du rendci-ient dépend de plusieurs paramètres (techniques cultura-
les, conditions climatiques etc...) qu'on ne s1 aurait négliger. 11
faudrait donc aaStriser et contrôler toutes ces variables ~OLJ.Z~ ces
études soient vraimnt concluantes.
En outre? nous signalerons quIil existe plusieurs ::l&thodes
dldyaluation de la perte de rendenent pour les cultures CérdalièreS
qui peuvent differer selon la region, l'incidence, le nownt dc l'at-
taque pzr le ndrrte il:.secte. Il est presque ollusoire de vouloir chif-
frer la perte de rem~euent due à UC seul insecte car une seule orga-
ne/plallte peut être attaquée par l'v~~scnble de la faune phytophage
existante dans la r&gion. Pourtant ceci indique une inportance rela-
tive de ravageur 2ou.r la culture. Il nous est égalemnt paru nticcsszi-
re de faire la balarzce entre parcelle attaquue et p3rcclle suiile duns
l'&valuation des différences de rendec:ent, Dans cet esyai à Banbey la
perte actuelle :-a terme du poids/grains sl3,lève à 26.G;O pour congos-,,
sane et à 26,8$ paur CB 90 en DSI, et 11,4$ pour congossane et 39,75%
pour CE 90 en DS2. En outre, nous avons adopté un système d'estir!a-
tion spocifique pour quelques insectes du sorgho. Des dpis attaqués
par un seul type d'insecte ont été couverts par la toile r.1oustiquaiX-e;
paralèlleaent, des 6:Ji.s sains (sans attaques) Gtaient couverts wur
les pr6serveT de toute attaque. Lr évaluation de In nerte de rcr;da:.lcnt
spécifique siest fait :jar conpnraison du poids grnins/Gpi et le pour-
centage d'infestation (tableau 6).
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tres plates hôtes et pendant 1'6th j-3, n'y a püs d'activit& de ces ra-
~LLVClLgCW.I‘S* C'est h partir de la ~Drt?i.lièrc? pluie utile que leur Ovolu-
tion commence (ter:.linnison de dispause, ocr excnple) ct par 1~ suite
leur population augraente dans la région au fur ct à ncsure~ Il i?Xt
rio ssible que lIactivit6 ??ut svcir u-ne correlation positive t-t v c> ('J J.'Fn-
cidence et le dég81; occnaionné. Ces donzées donc peuvent servir duns
ICS dGcisi.ons pour preiîdre les pr6c mtioux
afiz de garder la -o::i?la--
tien des iiisectes en dessous d.u seuil Gcononiquc. Do plus, la flactua-
tion de po;m13tioiz parfois izdiquc lt3ctivité dt lti:,portance des pré-
dateurs et ;arasi te s C!ms le cc)-itrôle de l'iasecte,
A - btherigona S?I' :
La technique de llappât à base de Foudre de poisson o-t do
levure de biCre,
a dté utilisée -go.tir la ca~>turc du -arasite d,m:: 10s
stations dé recherches (annbey, ITioro, SCfc). Liais c'est uniquczent
ri. Bnnbcy que la dynazique de population de CG~ i:isectc EL &té
si3.j vie
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d'une mmiorc précise et conplète ; nous nous soimes contentGs EL col-
lec.kionncr les :;louuhes et à les identifier en cc riui concerne 1~ ;Ii&-
a;es à Eicro et Séfa. Le grzphiquc 1 indique la fluctuation dc3 ;:;O:)TA-
lations dr Atherigon~ durant lfzLnlîCe Y978 au CIXl':, on rclaticn avec
13 tc::~p5rature
et l'hunidit6 relative, Un toi;21 Lie G.254 adultc:*i ont
(+($ c ::gturGs (dont si::lple;:iellt 5, 3 3;; de Ale s ) à Za:lbey , tandis qu f h
Lioro et Sofa 011 a réspectivc:.lcnt cnpturd 137 et 312 aouchcs, avi: c
3,64 et 9,55$ de K&G~. Une persistcnce des populations de la ;lc;L?ciLe
du pied est ainsi. pt:rçuc de jm.vicr iz zcrs d'une aaniére C.LSSCZ Glas-
tique ; la tczpdraturc rîoyenne varimt mtour de 23'~.
ii Lartir de avril .19'l8 nous notoils !"inc ye ttc progression de
lrhutiait6 qui est dLte & l'iuriga-Lion iler; cultu:,.'es de contre s2i. son.
La prdsencc du parasite se confirme en avril-:Lai avec une TiOj'WlïlC de
capture de 50 adult,cs/se:,i.-.ine
; raIais ct est surtout vers Pin juin-ti
octobre que l'or1 peut situer 1.3 période effective de llinsecte,
Ce t-te
p<riode qui englobe 1;; saison hurlide
avec tout son arsenal agricok, est
j-lropice ü la pullulation du ravngL;ur qui atteint SC population ..lzxi-
~zle dc lu-août à ;rti.-sei>-te*lbre 9 avec use c:~~;:tul-o de 1020 adultca le
:16-0&,8, La population dldthéri~;ona accuse une chutte progressive à
22rtir de rlovci:lbre avec une ;.:oyenne de capture kufcoirieure à ;JO adul-
te s/secaine , Suite A cette 6tudc au niveau de 1:~ station, ilous ::réci.-
serons que ltactivit6 des ;)opulatiol~s
iie lrLusecte se résune en milieu
:::lysan Q la -ariode pluvieuse,
Le graphique II syi:lbolise l'évolution des pogulations de
1.1 cécidoKzyie du sorgho. Tout au début de l*mnCe 1978 nous ZAV~)Y.LS no-
té une train.Ge de por)ulation du rJarasite qui correspond vdritzblc~.cf~t
à la toute dcrnièrc génération des cucidoK;yies de 1977
ce qui expii-
que sa sable jruuence (21:; infcstation, 2 adultes/Gpi . La c6cidonyi.e
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disparcft conpl6tenen-t à i1arti.r de fëvrier p3u.r ne réap:Jzra!ître qu'en
d&but septezibre, qui est IiOrï-;alci:lént uklc p$rïode COrrcSgOlldmtc :1 1s
Floraison des cultkvars pr6coces.
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La période d'activité du parasite sfétale
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bre, avec une infestation naxinale de 85$ B partir de ui-novenbre et
une moyenne de 8 adultes/épi. Corme ncntionné plus loin, l'introduc-
tion de sorgho de diffhrent cycle est un facteur déterninant quant au
maintien des populations de la c<cidonyie, parce qu!influcnçant favo-
rablerzent le nombre de g<n&rations de l'iilseoke. Les principaux para-
sites de Contarinia rencontrbs à Banbey sont : Tétrastichus
diplosi-
dis et Eupelms popa ; m,is pendant la période d'activité du ravageur
Leur population reste faible tandis qu'à la fin de la saison des cul-
tures, elle sraccroft aux dbpends de la c&cidonyie. Ceci nous indique
la necessit4 d'étudier les conditions favorables pour l'augmenter la
population de ces parasites pendant la îorte activité du ravageur et
évcntuellenent leur potentialité dans la lutte pratique et efficace.
-Y- S'l'UDï3S AU LdBOXA!iJOIRZ
Les travaux entrepris du laboratoire ont pour but de nous
fournir des éléments nccessaires au suivi do l'étude de la biologie
des principaux ravageurs. Ces r3tudes consistbrent à l'élevage sur hô-
te naturel et sur nilieux artificiels d'une part, et sur des opdrations
de dissection d'organes de plante (tiges, graines...) d'autre part,
h- Zlevaqe des insectes sur plantes
hotes z
Des chenilles dtAci.gona ingefusalis K:.:~J. et d*Heliothis
arrztigera Hbn prolevées dans les chanps infestés & différentes p6riodes
ont été rks~cs en boites en présence d'organes de la plante hSte (tige
de ni1 pour Acigona, épis de sorgho pour Heliothis). L'élevage était
effectué en nasse et le natériel vdgétal changé tous les 2 jours. Les
r6sultats pour Acigona furent satisfaisants t GO,8$ de punaison avec
une durée nynphale de 7 jours en moyenne et lr&crgcnce des adultes
no rmux . Les adultes libérés en nasse furent introduit@ dans des bon-
nets en plrnstiques recouvrant une plantule de zil pour pcrncttre le
dép6t des oeufs. Nous n'avons pas pu obtenir i:e ponte avec cet essai.
LES r&nes techniques ont dté utilisées ;3our IICliothis ; nous a*ono en-
registré 50,8$ de pugaison, La dur6e nynphale variait selon l'hôte t
7,8 jours sur 6pis de mil et lQ,5 jours sur 6pis de sorgho. Il nous
paraît necessaire de signaler que l'élcvjge sur h8te naturel d'I3eLi.o:
this a beaucoup souffert d'une forte incidence de parasites entono-
Phages (4976) des chenilles. De plus, l'incov&nient r.zajeur est qu'il
faut constamment changer les iipis ou feixilles desséchées par d'autres
tout au long du d&veloppenent de la chenille. Alors que sur nilieu
artificiel une fois introduites, les chenilles apr&s une période de
latente dite au temps d'adaptation de la chenille dans les nouvelles
condit&ons (artificielles) I poursuivent leur d&vclogoenent nornal jus-
qu'au stade de pupaison.
C'est ainsi que durant toute la canpagne &Coulée nous avons
collecté et L:is en élevage des plantules Zz coeur-I:lort de sorgho, de
ni1
et de ~tlauvaiscs herbes. La nouohe du pied ost un endo-parasite
t
à 1 état larvaire ; l'oeuf déposé R la partie i13fUkieuro do la fúlioc
le libère à ltéclosion une riiniscule larve qui pénétre dans la tige
de la plantule pour s'installer au bourgeon germinatif (Growing-point)r
Ltapparution du coeur-a0-t fait suite à 12 section par la larve de la
feuille centrale qui se desséche et devient facilement détachable.
*.. /. . .
B-l Elevage sur ïtil.ieux artificiels :
Pour une étude plus cor:plète de la biologie des principaux
ravageurs polyphages ou sp&ciÎiques au sorgho, nous avons eu à expé-
rj.,Llenter durznt le deuxiène ï.loiti& de notre ~rogrmne, un nilieu ar-
tificiel. à base de 11ti1 dont la co%:position a 6té ~ïise au point,
Cette étude avait suscité une izportank activité de pros-
pection et de -rélkver:ent de chenilles dans les champs alentours, car
il nous fallait disposer d'un nor:zbre irlportant de garasites pour pou-
voir définir avec vigueur et interprbter les ezfets du tif;ieu sur le
cycle évolutif de ces derniers. C'est ainsi que : 85 chenilles H61io-
this, et plus de 100 chenilles d'2ublemm prélev6s sur les Cpis de
sorgho) ont 6té nis en 8levage mtificicl à des pbriodes différentes.
L'Glevage Eeliothis sur le
tilieu artificiel proposé a été un SU~C(~S.
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Foutes les chenilles élevdes sur le :,ilieu GG sont daveloppdcs nom:;%-
lerJent.jusqurau stade chrisalkde. A propos des chenilles d'Zub1.o~~
prélev&es sur les Gpis de sorgho deux scnaines avant les récoltes,
leur conportekient biologique sur le nilieu est oxcüplaire : ces der-
niers tout en se nourrissant nnénagent une logette en tissant un fin
coccon protecteur pour la pupaison,
L~expérinentntion du zilieu artificiel est donc positive
pour la plupart des parclsi tes étudiés notnrment ?our Kéliothis, &-
blenna, Kythir.;na ce qui donne l'espoir pour I;e d;libut d'un hlevage en
msse.
C- Biologie dtAtharigona Spp S
Uous avons expérir;enté une technique d'6tude do la biologie
dfkthQrigona dans une cage sur 2 cultivas 0 le local congossnne et
ltarz61ioré CE 90 respectivcnent connus conr?e sensible ut
resistzmt
& llnttaque,
Dcnsun prenier tenps, nous avons placé les plantules de
sorgho aupr<s des piéges de nouche dms les ch;tr:ps infestés. Bnsuite
des observations étaient entreprises journali$rcnent pour déceler la
présence de ponte. Chaque plantule avec ponte est étiquet6e avec la
date et le nol::bre d'oeufs puis introduits d;ins 12 cage, Juste apr&s
ltapparution dos premiers synpt8nes de coeur-nort (debut de desséche-
rient de 13 folliole centrale) nous cormençions 1~. dissection de la
plantule pour situer l'activitd de la larve et mesurer les durées des
différentes stades de :Lt évolution du parasite : Oeuf, larve, pupe,
adulte, Le cycle kvolutif drAthAri&onn sur con~ossane s'échelonne de,
3,96 4 1466 ; 5,55 ; et 3,30 jours pour les stades respectifs. Par
contre, nous disposions de tr&s peu d'éléments sur CE 90 pour pouvoir
établir la durée du cycle de l'insecte.
D- Evolution de C, sorghicola :
Nous avons déj& signalé que la présence de cultivars de
cycle différent est un facteur important dms le l!aintion des géné-
rations de la cécidonyie. C'est ce qui nous a i.iIcit& à collectionner
des cipis infestés aux diffbrentes dates de flor~~ison. Les pr81ève-
nents ont été faits à 3 niveaux de lt;:pi : hmt, bas, et nilieu. Qucl-
ques jours zpr&s ces epillets ont été 2i.s en klevuge saur la sortie
des adultes, La seule espèce de cucidonyie sur le sorgho est Conta-
rinia
sorfihicola Coquille-t, Les parasites 'J!, diphoaidis et %. popa
p-us connus de l'insecte ktaient Ggalenent d&cele; durant l'hiverna-
ge 19'78, (tableau 7) parallèlcncnt nous avons entrepris la conscrva-
tion en pilluliers avec de ltalcool & 70 O d'une scltrie de prélèvenents
pour les opérations de dissection. Les résultats sont indiqubs dr:ns
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A Séfa la, n%ae technique a été adoptée pour la pepinière
c&cidoayie 1978 : Une dissection de 50 à 70 graincs/entrée nous 3,
r.iontré que les seules variBt&s prbaentent des PU~~S SO~I~ IS 2508 C,
Al? 28 et IS 2660,
La r6sistance vnri&ale peut etre considérbe coï.lï.~le la neil-
leure technique de lutte mti.parasitzLre. En effet, la confection
du Katgriel généDi.que, regroupant des caractères norphologiques, phy-
siologiques, biochiniques.a. capablent de juguler efficacex:ent les
czlcns parasitaires a deguis longtenps retenu l'attention conjug6e des
seloctionneurs et cntocologistes. C'est un travcil de longue haleine
qui nécessite des techniques sophistiqubes, pour bien naftrises les
n&canisaes de résistance et pouvoir les orienter selon les objectifs
vishs et selon les diffErentes r&gions+
$Tous ayons débuta les tests de la collection aondiclo de
sorgho fournie par 1lICRISdT à l'addition de quelques varigtés ~OC+-
les. Deux pépinières internationales de riouches (Athérigona SPP) no-
t&es Lïouches-1977 et Xouchee-1978 ont &té ir:plantdes au CKRA de Baabey.
Les pépinières contennient rcspectivenent 22 et 21 entrées scr;ées
tardivement (10/8/78) af in dIavoir une forte infestution et i:!esurer
la tolérance de chaque varieté à llnttaque du ravageur* Le ser.zi s'e;st
effectué par rangées de 51~3 avec 10 cc1 entre-plante et 4 repétitions
par entroe. Les techniques d'un semi
pr@coce d'une varietk loccle
sensible sur la bordure et les appats à base de poudre de poisson
hur,ii.difi&o sur plataux ont étd effectuées pour nieux stirmler l'in-
festation. Les observations consistnient à l'examen de la ponte et
l'npparition de coeur-nort les 14e et 28e jours de la levée, B~~US si-
, Snnlerons cependant qu'une toxicit6 de terrain inprévue avait quel-
que cor:proni.s nos espérences (chutte du nombre total des pluntes nal-
gré
un traitenent intensif CU sulfate d'aIz:niaque et au séquc stret-
ne) w CWRA do l3a;Iboy.
- Pbpinière Mouche 1977 : L'attaque d*Ath&rlm 3
été tzés faible dans cette pcpinière, il nous est difficile de con-
clure sur le conporterient de chacune des vari6tCs test<es vis-à-vis
de ltinsecte, Cependant nous avons noti: une infestGtion naxinnle de
l'ordre de 10,47$ de plante avec poute pour le local congoss:3ae et
6 2070 de coeur-nort pour les vuriktés : IS 8315 x @BBC 4072 (tableau
91. p.m contre ICS entrées 1s 1082 x KïBBC 4062, IS 5604 x L3/2, IS
5648, EN 3308, EB 3332-2 se sont montrées cloins infestCes. A 1s r&
colte, le dénonbrenent des plantes avec épis principaux, Opis talla-
ge, Cpis avortés a été fait, les nesures des poids gr*aines n*ont pas
Qté effectuées en raison de l'avortewnt coz~plèt des essais enregis-
trdfj.
- Pf$pinière Mouche 1978 : La vnri&té locale (congos-
s L*ne
a subi une infcstution naxir:ale avec 8,2$*'(ponte) et ?4$ (coeur
Ilo r t
(tablem 10) LientrCe IS 2312 s'est Cgr,lcnezt nontrée sensible
avec 32,66$ de coeur-Llort* En exmin,ant le tablesu, on constate que
pratiqucnent seule la varibté IS 5664 s'est nontrée r6sistzwte à l'ût-
t.naue d*AthériRona.les en.trQcs CE 90, IS 1054) IS 2122 et L;B 3308
appar,zissent rclativencnt tolorantes avec un tmdx de dég8t d'environ
10%.
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11 S&?a, les IL$~;~S observations oai; 6th effectuoes sur cette
L;kipinière. Nous avons no-t;& dûas l'e'rlSei,tble une itifvstrïtion :ioins iu-
portante O_U'& ùmbey (tableau 12). L1attaquc de 1.~ cécidongie û 6td
qunsi-nulle sur les vari;tés IS 12573e; .iC 22792, EC 92 79-i et sur
SGTRL -î,iRul . Par contre, l'entrtie LS 2501-c r2 accusé une iilfcZtcltion
de l'ordre de 7,s $. A la récolte, les cesures du poids grai;1cs/.ipis
nous a ï:iieux renseigne sur lc resistance de3 entrées testGes vis-à-vi0
de la c<cidouyie : une augnent~tion de l'ordre Ze jOg :?~IX+ (:pi 'pour
1 c s entr6es IS 12ijGGC, AP 28, DJ 5514. et congossane, nous ea&ne A con-
uiderer ces derni.Brea coime rclcztiveï.:on-t rdsintantes.
L la sta-kion de SBfa, llétude de la r6sistance vari$tale,
vis- &--vis du borer de til;e (.,Yci{T.ona i,c!nefusnlis) a dté Ggalo:.ient
II--
i.ie -
nec. Les pépinières Borers- 1977 et-1978 conportkient resljec-i;ive:ient
L2 et 20 entr&es B?I sc:>is tardif (5/8/78). Zn gardant tor!jours la ::ê-
:.:t> 110 d ûli t 6 d'inplantation, les observations sur les déGZts-feciliaye
et l'apparition de coeur-iiort se So:it cffect;:Ges les 35e et TGe jours
apr&s la levbe.
- %é;.;iniére ï3orer 1975 : Le tablem 14 indiqua le fui.-
ble ilourcentage de glalltc avec coeur...nor-t dtins cette péi?iLlibrc. Les
ctiS;j%t S SGT feuillwe <t;&ent assez iili::o1?tants sur les ywiL%..:s IS LT22
e-t 1s 2205 cp.5. 011-t nccusc respecti3re::ien-t i?O $ et 88 ? 6 >-, de (1 .z r, A
i,,at. Lé?
local con;;ocsyic, et le CST-I-1 ont uontr& une susceptibilit<: :?oiadre
(1:,oins de i0 $i de dégiztt au 35~2 jours et r.toi?:~s de 30 7; au .,se jours) 0
A la rc>colte, lc cultivar VU-l-l-2 3 îourni le 3cilleur rc:-iii; .:td>t
( ,,>O, 2g/é pi ) .
Lu te ri.:e de ce s c sa ai. B de rt,jsistance vazi<tüle vi3-L-vis des
priilcipaux ennenis du sorgho (;-ouchc du cied, 30rcr de ti.;,cF C6cic!on-
yie), il est Evident qu'aucune conclusion frrr.:e, n'est 3 cnt::e ~~reiidi~e
car c'e;~t une étude 5 long terme qui nécessite dc,y bl&aen-ts sttiitiS%ii-
ques c~~nvaincants avant d'osientcr son choix vers telle 011 tcl!.e lï-
gnGe supposée rhsistante.
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D'autre part, p our bien rlener cette étude, il est nécessaire que
l'infestation soit une assez inportunte et bien ressentie, or nous
avons ~snregistri- cette cnnée dnns ltense~lble une infestEtion reiati-
veLlcnt faible de ces rt~vageurs~ B1enpêchc que lès vm3.6tds citées SC-
ront pmticulièrencnt suivies B 13 prochaine aIn.i.:pagne .
L'utilis-tion de ccrt::ines techniques culturDlcs pouv?"nt
::;-,ortir cfficccej~cnt les dég8ts des pnr3sites ost nssurénent l'uno
des prioritér:;;lnjcures & cnvisagur mssi bien à ltéchclle u,-,yscn qu!-!u
nivem sup6ricur de type cxploit:ition intensive. Ces études zc
sont effectu&os à Bnnbcy on ce qui conccrnc 1~ ciouche du pied (AthG-
rigona spg)et la cc?cidoLlyi.e du sorgho (Cont:riniL sorghicola), sf::
sur les borors not,n,rment
A- BorLir de tiges
a) doscs dtcngrG.s.
A Séfa, les effets de 13 dose IT et P ont étb &tudi&sur
locsl congosszne et lc cultivur tL:-;élioré 77-49. Los doses en Ii et E'
s'échelonnaient de 40, 80, 120, 160, kg/ha en 4 r&p&titi.ons. II~, pnr-
celle sans engrnis a Gté L:ise en térzoin, chaque percelle otoit de
20 u2 (5 lignes de 5 riètres rang avec un espace;ioXlt de 80 cr1 entre
lignée). Les observations se sont efîectudes les 35e et 560 jours
prés de la levée sur les d&g3ts-fcuillTtige et les coeur-nort. Les Y&-
sultata ont r:ontrd 1 lr,bacnce de coGur-nort tandis que le dJgSt fcui-
lsge 8tai.t plus 1: enifcst$ sur congossanc que sur 77 4.9 notmscnt a-
prés 56 jours (trible,uu 15). La dose de 120 kg accusait une i:rfcstn-
tion naxir:tzle de 62 YO pour le locul congoss?~ne on 35 jours
alors lque
les tdnoins btcient infest6s j 977; en 56 jours, Si l'on uu;~.e~l$e la
dose 1: jusqu'à 160 kg, ltinfest3tion zugrncnte 5u 35 jours (77%) et
dininue Frogressivo:lent m 56e jours (56$) pnr rapport mx tjroins
(65 et .*!'ï'$ respectivucent), Ainsi h le dose de 160 kg lc vurict& 774-g
donne un rcnde::;cnt nnxinnl de 537 kg à la rêne dose. Il est 6vidcn.t
donc que le cultivar :2:::éliori! r&2ond pusiti.vtiI.!cilt à lraug~entntion
de lrz dose d'azote.
Les essr:i.s d~~~>plication des ei1gr::i.s phosphcths n'ont ~3~~s
pu etre poursuivis B cmase d'une i;zmv:rise levée et par col:scqucnt
une faible po:lulation des plantes. Ce qui ZOU~ EL contr~~~trC'effectuer
les obsarvutions et 13 rscolte.
13, Houche d pied: et c&cidongie
L'incidence de ces 2 insectes ;2 Cté Qtudide â Bû:ibey sur
le coiigosscnno et le CLJ 90, Les observntions ont Gté cffectuCcs les
14e et 28e jours ~yrérs 1~ levée pour
ri<02 e-t zu l;lOr;ulltde 1::
floraison et 2 ser-,aines plus taTa pour Contarinia. II~ surface dz ch+
que parcelle étr.it de LO n2 coite nous avons indiqu6, A la rocolte,
les observntions consistaient à dCnol;lbror les plc,ntes avec Gpis ré-
col-tables, G?is nvortos etc... et enfin do calculer le rende::cnt,
a) Dose d'emr,ris tzzotée.
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sont I:;.entioiiri6s d ~CI s :Le t,2bl e cm 1 6 , où l'on ~~ci~constnte~ ICS Ob-
aorvntions auivüntes :
- Une augrlentzztion dc la dose d! azote de ‘i60 lrg,iz
induirz5.t de l'infestation SUT co~~gosscme (nor:brc de plzntes ?&veo
ponte slevé)
- 20~2 10. dose noyénnc di: 30 kg, llinfestation en tcr-
ae de pourcentage de coeur-r1or-t scr2i.t ïzodéïéc pour les 2 cultivars
elle est de l'ordre de :!.>J.
b- DOS~:
- - -ci' onffrais phos?>hztdC :
L,o, technique et las E?od?lit&s Soi?t lea a8rles que ccllcc
dfessais S?, D'une nnni8re g&n&r?le, on a cor.stzi;G d'une part que
l'infestfition par 12 nouche &t*zit L)~US z.aG.fcst6e sur congossme q:!c
sur CU 90 (tablcw 17) .Dlautrc part, quand on zugmnte 1~ dtisc -'f l,fiAu
fcstation par cet insecte diï2inue. Les coeur-nort de l'ordre dc iO>:
ont été trouvés avec 80 et 120 kg sur congossnne. Les effets do 1:: :lO-
se l? n'ont Las dté évidents à prosos de la c&cidonyie. Dans tous 2.~3
Ccx~ le rc:nclei.;ent potoïiticl a 6th 61ev6 pzr lfutilisstion des iliL<&-
rentes doses j le naximm de 735 kg/ha pour le traitenent de 120 3:~;
sur Ci3 90.
En autre, l'étude ce l'iïil-,aCiJ ae 1;: densit& des pl:XIIteS ct
de 12 date de seais sur ilthér$~;QnCl ot Contcri.;~& 3. été effeCtl.16 h
Brtnbey . Liai s aucun effet clair sur le rendei:ent n'a été &Vident ü
propos de lo. densité. D'une m,nière GénGrnle, les se;.!is tnr8ifs soi;t
illus iilfcst&s cLue les semis gr&+coccs ce qui joue un rôle i1:;;Jort::nt
sur la r3colte.
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Pour l'instant les seuls parasites qui nous semblent importants dans
la diminution de la population des ravageurs sont ceux de In cécidom-
yie. Il scr.zit éventuellement souhaitable de connaître les conditions
favorables afin d'augmenter leur nombre 8u moment où l'on note une for-
te population de l'inuecte. Des produits chir:,iques peuvent 'dire inté-
gré 6
une ou deux a~!yiicritions, dans les formules de lutte mais en
conslddration les effets sur les enr,emis naturels, l'environnement,
le résidu dans les grnines et les hasards aux opérateurs.
Il est n&cessnire d'avoir urée COllELbGr2tiOil entre les en%O-
?:iologistes et les selectionneurs car les variétés introduites peuvent
être précoces, de différentes maturitds avec des &Sis compacts. Ceci
entraine des conditions f:Lvorables aux insectes. Il est nécessnire de
poursuivre ces études pendant plus.i.eurs années afin de pouvoir formu-
ler une stratégie globale contre les ravageurs du sorghor
X. FROGRAi-IIE REGIOKAL,
Dans la phase régiol-lale du projet ICRISAT-PNUD, nous étu-
dions des ravageurs de sorgho et de ?ietit ni1 Mc.s la zone soudano-
Sahelienne à trois niveaux :
l") identification des insectes et de leur ennemis naturels.
Z") incidence des principaux ravageurs dans les diffdrentes
rkgions.
3*) tests de la résistance varié-tale.
Les rnissions dans les autres pays de l'Afrique de l'Ouest
(Gambie, PLali, Haute-Volta, Niger et Nigéria) ont été effectués pour
cxaniner la situation des ruvngeurs sur les stations de recherches et
dans les champs paysans. Les principaux insectes que nous avoy2s rcn-
contrés sont indiqués ci-dessous.
Sorgho : plantule - mouches du peid (Atheri&ila Spp)
foliage - pucerons (g. mlâidis) --
s~uteriûux/criquets (divers spèces)
chenilles ddfoliatrices (&J. scparate
k. exigua
A. molon& J
tiges
- borcr de tiges (A. ignefuszlis, E. saccharine
.s&sa-LTia SppTF-
c2:enilles
Porficulcs
petit mil
- coleoptères (no te-:me12t Lem+
chenilles défoliatrices -(A. iE?[neyziY L.Exigua)
s~~~uleri3ux/criquets (divers esptcas
tiges
-
chandelles- chenil.les
. . ./ . . .
44
L'incidence des ravageurs varie suivant les pays et suivant
les rdgions d'un même pays4 De m$ne, les borers, la cécidomyie, les
sauterinux/criquets et les chenilles de chandelles nous semblei1-t im-
portants dans les conditions actuelles de ces deux cultures. Aucune
mesure de Frotection n'est entreprise par les p;iysans et dans le cas
de -recrudescence crave,
c'est le gourernoment du pays concrrn6 (ou
cyuelques agences internationales) qlii se charge de la culte contre
les
ravageurs.
Les pépinières de sorgho provenant de llICRISA!f (Inde) ont
ét6 implantkes pendal:t l'hivernage 1376 aux centres de rec:lerches a-
gricoles : Sotuba (Nnli), Sapu (Gambie), Kamboinsé et Parakc I33. (Zaute
Volta) et Samaru (1Tigéri.a).
Les ohserrations no:,!s indiquent lfLzdnpta-
tion du matériel et la variation de l'attaque des principaux insectes
6tudiés
(mouche du pied, borer de tige et cécidomyie). Les meuilleures
entrées sont retenues pour les tests pendant la prochaine campnyne.
XI, PLABS XJ'J'.'&3&
Le projet en.tomologique du sorgho est 2~ long terme. Qtiques
travaux sur la mouche du pied (Bicbris,), .les 1nrers de tige (Nig6ria
et Sénégal), et les cCcidomyies (Nigeria et Séizégal) ont été entrepris,
%ous concentrerons nos efforts danc & l'étude de la biologie et de
l'écologie de ces insectes ravageurs et de l'évaluation leur importan-
ce au niveeu régional en suivant l'identification, 1 ' inv e n -t zir e <? t
la dynaI?,ique de population>.
Concernant les lJ:éthodes de lutte, nous poursuivons les tests
de
de résistance vari6tale et de divers techniques culturales sur l'in-
cidence des insectes principaux. L'btude sur le mécanis:me de résis-
tance serait menhe afin de connaitre les Facteurs responsables. Egale-
ment, l'importz~ce du ph4nomène prédatisme/parasitisme dams la réduc-
tion des populations de la cdcidomyie sertit l’un des aspects de no-
+.re programe, L'introduction d'agents biologiques peut être elfectube
si leur effJ.c;ciG
s'est av&rGe spéctaculaire et si leur sdaptction :2ux
conditions locales est bonne, L:i possibilité ci' une utilisstion ration-
ne1J.e des pesticides en conbinnison z.vec certc,ines méthodes de lutte
(lutte intégrée) serait & promouvoir J::.ns 12 j;iesure du possible.
--
45
1’ si: B s 0 Fr N E IJ
,=-=-=-=-=-=-.z-- -U”
7
L
Entonolo~iste ***,..*...,,,.......*.--.*a.....*.
R, ?? ? ?????? ???????
Technicien SupOrieur,,,....L................,.
Souleymne l.JI0.P
Observateurs . . ...*.*.**..*......*...*......*.*
Ibrahilm i:IASSU
3oubacar GRYE
Ibra GIOP
DU SORGHO .m hlTNEE 1978
Par
R.T. GAHUIIAR
Liars 1979
Centre national de Recherches agronotiques
de BAl'TiB3Y
S O M M A I R E
me-"...-Ns.-----em
Pages
1.
INTRODUCTION
3 - 5
II.
INVENTAIRE DES INSECTES RAVAGEURS DE SORGHO
ET ESTIMATIOB DES DXGATS OCCASIO>JNES.
6 - 9
III,
EVALUATION DE L'IMPORTANCE ECONOMIQUE J$S
PRINCI~kUX RAVAGEURS.
10 " 19
IV,
DYWAKIQUE DE POPULATION DE LA ?/lOUCHE DU
PIED
Atherigona Spp) et de la cécidomyie
t ~ontarinia sorfhicola coquillet)
20 - 23
v.
ETUDES AU LABORATOIRE.
23 - 27
VI.
ETUDE DE LA RESISTANCE VARIETALE DU SORGHO
AUX PRIBCIPAUX IKSECTES RAVAGEURS.
27 - 35
VII.
ETUDE DE L'INFLUENCE DES TECHNIQUES CULTURALES
SUR L'ILTPESTATION.
35 - 39
VIII. INFESTATION DES CHENILLES DEIjllgthimna separata
Walker SUR LES PEl?I?I'IERES DE SORGHO SELLEES EN
CONTRE SAISONJ,
40 - 41
IX.
CONCLUSIONS GENER.(.LES.
42 - 43
x.
PROGRA~~~~E REGIOPJAL
43 - 44
XI. PLANS FUTURS
45
XII, PERSONNE:L.
3
I- IBIROUUC!?IOB
Le -rejet de coop<ration en xati8re dfento~~ologi.e du -2or;ho
entre l~IC!!IS..~!P et L'ISRL est en rbnlisation depuis 1977 au tiiR1- de
Sanbey. AU S&llL~CLl, le sorgho ou gro s-ni.1 (sorghua bicolor) os-t; SLIT-
tout cultiv6 dans une zone regroupa*une partie des rQgi.ono du Sine-
Salo~n et de la Casazance, sur une superficie d'environ 400,000 ha,
Cette culture se faisant soii;par association avec le niébd, ou l'ara-
chide,
soit en i.:onoculture~ Les cultivars locaux sont d'un cycle long,
d'une hmteur moyenne d'eiTviron 3x1, avec des &-is ouverts. L:A .roduc-
tion loc:ile varie entre jO0 et 800 kg/ha selon la rGgion, les cultivm
anéliorJs domlent un rendezent p lus ole& (1 000 - 2 500 kg).
Les i)rincipaux ravageurs des cGr6ales ont bt4 étudids d'une
rr;anière génerale au Sé:légal, nlenpe"che qu'il nous faut encore clus
d'infornation sur la répartition, l*&cologie, 12 biologie, l'&vnlua-
tion de l'iacidence économique etc... de ces ravageurs afin de 2ouvoi.r
1‘0rwler
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une strztégic de contrôle pratique et Jg2C;qWX2s au niveau
paysan* Ainsi donc, avons nous commencé 1'6laboration d'un programc
depuis 1977 qui stati consistait notament h :
- 451ti4m2r 19s i::.occtcn CL~ laboratoire ;
- Collectionner et identifier des insectes ravageurs
et leurs ennexis naturels
étudier la dinanique de population des princip>aux nui-
sibles
- éstixm
leur importance écoiionique
- Tester quelques techniques d? lutte (essais sur la
rksistance vari6tale notnixient).
De plus, durant la cmpagne 1978, nous avons entrepris une
6tude pr&lininsire de l'influence de certaines techniques agricoles
sur l'infestation par certains nuisibles,
R titre d!inforimtion, nous indiquerons que les pesticides
sont actuellemnt utilisds pourtant dans une rioindre rxsure d::ns les
centres de recherches p our rdduire les
populations
de ravageurs, L%ais si lron envisage la lut-t: au niveau :3ûysau, et en
égard au cofit élev6 et aux risques d'une utilisation de ces -rodL:its,
on doit reildre colxpte de lrinportxtce et de l'oi)portu:â.té de 1~2 TG-
cherche de techniques culturales pouvant constituer un contre poids
adaquat c,ux aléas pxresitaires ?l l~~ci~~~llc du paysan*
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Des visites fréquentes de prospection et de pr&leveuent
effectuées aussi bien dans les chanps paysans que dans les ,~mcel-
les d'expdri.2entation des diffdrcntes stations de lfISRA, nous ont
peruis d*estiraer et de situer les dég%ts occasionn&s sur les orga--
ncs de la plante, afin de pouvoir apprécier l'incidence des ravageurs
dans les différentes régions (Pleuve, Lougn, Diourbel, Sine-Saloun,
Casanmce). D'une gart, des collections d'insectes lors de ces r!is-
sions ont Cte identifiees et d'autre part, des i,iLgcc 1uniueu.x il.'Lstal-
16s pres des parcelles de sorgho CU CBRA nous ont pernis d'avoir une
vue globale de l'cntonofaune prCsente cssentiellenent constituée de
coléoptères, hé,liptéres, 1Qpidoptères ct orthoptères,
Les principaux insectes ravageurs de sorgho sont ::le:ltion-
nes dm.s le tableau 2 avec le type de dQg&t et leur incidence. Une
forte infestation par Athuona a eté notee a la station régionale
de Fanaye (fleuve), talxs que l'incidence de ce parasite dans les
chaiïps paysans du sine- Salourl et de la Casmance 6tait de l'ordre do
15 et 20$ de coeurs 1~. orts respective1.ien-t. Ceci serait de
:I~X habi-
tudes culturales des paysans des regions concernées : le sorgho etant
une c&r&nle tres peu cultivée dans la réGion du Fleuve, contrairenent
aux r&gions de la Casanance et du Sine-Saloun, 0.3 il occupe une bon-
ne place dans la production céréalière. Il serait egalenent inportant
de noter que les populations de pucerons (dans les cornets), des che-
nilles de IIza (surtout au CI~RA de Banbey), et de I:iythim&
(BaLibey) au ;LIêzle gtre que les pullulations de citadelles ont ?té
particulièrenent rezlarquées au niveau des stations.
Les observation nqus ont permis de situer ltinfcstation
des pucerons à GIS, et à 75$ attaque par les chenilles de rJa:)h;‘griae
Ce dernier a. Cte particulierenent nuisible pc*rce que l'insecte ay:)a-
raft juste aprés la levee et persiste durant la période vegetative,
en détruisant conpl&te;;le:lt les plantes. Les déggts causas par les
cauteriaux/criquets n'étaient pas sévères, sauf dans la région de la
Casanance j par contre les chenilles de Xythinna se sont nnnifcstéea
cette saison par leur noLIbre 1 à 7 chenilles par plante et llinten-
sité des d6gâts occasionnés : ;i?$ des plantes at,taquées. L'infesta-
tion par les coléoptères etait de l'ordre de ~$47; dans les chai.lps lIay-
sans* et les nouvelles variCtés de sorgho testées aux statiors se
sont no::trées so~~~s;Ccta~~~~~nea~~e,der;lYrasrnia:
Par,contre, les che-
nilles poiluees
Y
etasent plutot frequentes ,sur le
feuillage.
17arnis les Borers de tige, la seule espèce s'attaquant au
sorgho au Sonégal est Acigona i:;nefusalis dont une infcstation de
l'ordre de 11:; a été notée
à Séfa,
Au niveau des Qpis, il est à souligner que le ravageur le
plus dangereux est la ckcidonyie (Contarinia sorghicola), tant au
niveau du nombre qu'au niveau du type d'attaque (avortement des &Pis).
Mais pour l'instant;, l'éventail d'activité de ce nuisible se iii-lite
aux stations, particulièrcnent à Bailbey.
Nous notons éga1eï::en-t une
trés forte infestationif-Ie1i.othis, de forficules, nylabres/cunthari-
des sur des epis conpacts La poursuite de cette inventaire nous :)er-
ne-ttra de prQparer une liste des ravageurs du sorgho, et d'élever
cette liste û un niveau à la fois regional et international.
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III - EVALUA!Y!IOW DZ Lf IMPORTi~BCE ECOI;Of.iIQUE DWS :ii?I1SCI1:'AUX
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RAVAGXJRS
L*évaluation de la perte Fslob,zle d2 rcndenent occasionnGe
par les insectes ri3VizgeUrS nous est néCessaire quant 112 la fo~nula-
tion des stratégies de lutte d'une
part, et à l'orientation de la
lutte vers les nuisibles d'autre part. Il ext parfois difÎicile dans
les conditions naturelles de faire sortir la part de chaque i-visecte
étudié dans la bai sse de renderient cnrcgistrre, Cette 4tude n'est
envisageable que dans le cas d'une infestation particulièrencnt in-
tense de l'espèce considéséc, D'autre part, la sorte de rendezient dé-
pend de l'organe do la glante ayant subi l'attaq~o et du type de dé-
g8t occasionné, l?n effet, du point de vue éconol'liqua, la c6cidornyi.e
qui joue directenent sur la production (avorte1îer!t des épis) est plus
redoutable que tout autre nuisible de type ddfoliateur. :J~US avons
débuté l'étude de I'Cvaluation de ltinportance Bcononique des raya-
geurs depuis 1977 sur 2 types de cultivars local et anélioré (avec
2 dates de semis) dans les stat$ons rac;ionales à BaLlbey,Bioro et à,
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Les notations sur les dbg8ts se So;it cffectu&es de la le-
vée à la récolte. IJnc inportznce toute particuliere a ét& cependant
fixée sur la nouche de pied, le borer de tige e-t de la cécidonyie.
Les observations sur l'infestation gdn&rale ont 6t6 portées sur 500
plantes/parcelles durant toute la p8riode vézdtative, A la floraison
les notations sur cécidonyies, punaises, forficules htaient cntrepri-
ses sur 300 dpis/parcelles, et 2 sormines plus tard la ïz6thode d'&
craseclent fut débutée : 130 Epis par purcelle, 5 c:G.llets/Epi soit
un total de 500 epillets criblés, pour déceler la prhscnce de larves
et puses de Contarinia. Les obucrvations $r&-rdcolte et récolte nous
. .
ont ensuite pernisdedéno3brer 1~s plantes avec épis prlnc~paux, 6-
pis tallages,
et 6pis associé3
ainsi que de llcsurer les poids Bpis
et poids grains. La porte de rendement a 4th &Valu&e par conparaison
avec le rendentint potentiel de chaque cuïtivar dans la région d*i;r-
plantation.
A Bailbey nous avons noté dans l'cnsez~ble une infcstation
d!Atheri.gona relativenent faible (voir tableau S), cependant, la
pullulation de pucerons a été trés iriportmtc (dzns les cornets); no-
tanrient sur DSI au stade de :‘lontai.son. La prGse:ice de K.ythiInna a Cté
Qgalemnt not9e dans cette parcelle. La c&cido:.i;-ie s'est surtout ~a-
nifestde sur YDS2,
avec une population relativc?:cnt faible, A la mn
turation des graines, les c:~eni.lieo dflkblemm, les forficules et
les pullaises piqueuses de graines laiteuses se sont faites reïmrquées
tandis OU~ 1Iin-?ec:t;:ikinn dtT-lnlit7khi.q
6-kx-i-k nl11~ r~nrlArr:o-
La porte (rendenent actuel/rcndemnt potentiel) est de l'or-
dre de 35 à 99%. 1tia.i 3 il est à renarqucr que dans les parcelles de
CII3 90 382, la nauvaise levee,
la faible lmpulation des plantes et l'a-
vorte:.ient des ti?is sont les principales
causes de cette perte élevée,
A Nioro, q,uelques coeurs-norts d'btherigona étaient co%sta-
tés (voir tableau 4). Hais l'infcstation dans sor, cascnble n1 Ctzit
pas sCvère sauf 2our 1.e.s pucerons et punaises (35% sur congossane en
DSI) pour Hythinna 65$ SUT 51-69 en DS2. La perte de,rendeXnt variant
selon la date de seiti5 et selon le cultivar consid&ré.
A Séfa, les essais ont surtout souffert de lrattuquo des
chenilles de Lythimla et pucerons durant la ycriode v8g6tative (voir
tableau 5). Les deg8ts feuillage et coeur-nort d'Lci;;ona étaient lm-
nifestes sur congossane avec une infcstation r&spective de l'ordre de
285 et 3,4$. Dans cette rbgion, l'incidence des sautcriaux/criquets
nla pas Cté sévere cette ann6e contraireï::ent aux autres; de ::iêce que
pour celle des c6cidonyics. A la rm-turatio.n des graines une forte yré-
sente de forficules (86%) et punaises (70:;) a eti! constat6e sur MI~
10 5G (DS2). Dans cette zone sud (Cssmnnce) la perte globale de ren-
dement stcitvûlue vers 60% sur local en DS2 par co~~pnraiaon avec le ren-
denetit potezztiel de la ragion.
En r& sUa&
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l'on note que pour les 3 stations qui ont abri-
té cette étude, la ;crte potentielle a 6th plus élevée dans les par-
celles de DS2 (sauf cas de DSI à Sufa) et que le local congossane
s'est nontré plus sezzsible vis-à-vis des principaux nuisibles du sor-
gho,; mi s celui-ci zlontre une tolerance suffisante contre la c&cidoL+
yie, Cos études sont à suivre dans les annses à venir, car l*&valua-
tion du rendci-ient dépend de plusieurs paramètres (techniques cultura-
les, conditions climatiques etc...) qu'on ne s1 aurait négliger. 11
faudrait donc aaStriser et contrôler toutes ces variables ~OLJ.Z~ ces
études soient vraimnt concluantes.
En outre? nous signalerons quIil existe plusieurs ::l&thodes
dldyaluation de la perte de rendenent pour les cultures CérdalièreS
qui peuvent differer selon la region, l'incidence, le nownt dc l'at-
taque pzr le ndrrte il:.secte. Il est presque ollusoire de vouloir chif-
frer la perte de rem~euent due à UC seul insecte car une seule orga-
ne/plallte peut être attaquée par l'v~~scnble de la faune phytophage
existante dans la r&gion. Pourtant ceci indique une inportance rela-
tive de ravageur 2ou.r la culture. Il nous est égalemnt paru nticcsszi-
re de faire la balarzce entre parcelle attaquue et p3rcclle suiile duns
l'&valuation des différences de rendec:ent, Dans cet esyai à Banbey la
perte actuelle :-a terme du poids/grains sl3,lève à 26.G;O pour congos-,,
sane et à 26,8$ paur CB 90 en DSI, et 11,4$ pour congossane et 39,75%
pour CE 90 en DS2. En outre, nous avons adopté un système d'estir!a-
tion spocifique pour quelques insectes du sorgho. Des dpis attaqués
par un seul type d'insecte ont été couverts par la toile r.1oustiquaiX-e;
paralèlleaent, des 6:Ji.s sains (sans attaques) Gtaient couverts wur
les pr6serveT de toute attaque. Lr évaluation de In nerte de rcr;da:.lcnt
spécifique siest fait :jar conpnraison du poids grnins/Gpi et le pour-
centage d'infestation (tableau 6).
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C)es 2 insectes passent la snison noiz favorzble dans las au-
tres plates hôtes et pendant 1'6th j-3, n'y a püs d'activit& de ces ra-
~LLVClLgCW.I‘S* C'est h partir de la ~Drt?i.lièrc? pluie utile que leur Ovolu-
tion commence (ter:.linnison de dispause, ocr excnple) ct par 1~ suite
leur population augraente dans la région au fur ct à ncsure~ Il i?Xt
rio ssible que lIactivit6 ??ut svcir u-ne correlation positive t-t v c> ('J J.'Fn-
cidence et le dég81; occnaionné. Ces donzées donc peuvent servir duns
ICS dGcisi.ons pour preiîdre les pr6c mtioux
afiz de garder la -o::i?la--
tien des iiisectes en dessous d.u seuil Gcononiquc. Do plus, la flactua-
tion de po;m13tioiz parfois izdiquc lt3ctivité dt lti:,portance des pré-
dateurs et ;arasi te s C!ms le cc)-itrôle de l'iasecte,
A - btherigona S?I' :
La technique de llappât à base de Foudre de poisson o-t do
levure de biCre,
a dté utilisée -go.tir la ca~>turc du -arasite d,m:: 10s
stations dé recherches (annbey, ITioro, SCfc). Liais c'est uniquczent
ri. Bnnbcy que la dynazique de population de CG~ i:isectc EL &té
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d'une mmiorc précise et conplète ; nous nous soimes contentGs EL col-
lec.kionncr les :;louuhes et à les identifier en cc riui concerne 1~ ;Ii&-
a;es à Eicro et Séfa. Le grzphiquc 1 indique la fluctuation dc3 ;:;O:)TA-
lations dr Atherigon~ durant lfzLnlîCe Y978 au CIXl':, on rclaticn avec
13 tc::~p5rature
et l'hunidit6 relative, Un toi;21 Lie G.254 adultc:*i ont
(+($ c ::gturGs (dont si::lple;:iellt 5, 3 3;; de Ale s ) à Za:lbey , tandis qu f h
Lioro et Sofa 011 a réspectivc:.lcnt cnpturd 137 et 312 aouchcs, avi: c
3,64 et 9,55$ de K&G~. Une persistcnce des populations de la ;lc;L?ciLe
du pied est ainsi. pt:rçuc de jm.vicr iz zcrs d'une aaniére C.LSSCZ Glas-
tique ; la tczpdraturc rîoyenne varimt mtour de 23'~.
ii Lartir de avril .19'l8 nous notoils !"inc ye ttc progression de
lrhutiait6 qui est dLte & l'iuriga-Lion iler; cultu:,.'es de contre s2i. son.
La prdsencc du parasite se confirme en avril-:Lai avec une TiOj'WlïlC de
capture de 50 adult,cs/se:,i.-.ine
; raIais ct est surtout vers Pin juin-ti
octobre que l'or1 peut situer 1.3 période effective de llinsecte,
Ce t-te
p<riode qui englobe 1;; saison hurlide
avec tout son arsenal agricok, est
j-lropice ü la pullulation du ravngL;ur qui atteint SC population ..lzxi-
~zle dc lu-août à ;rti.-sei>-te*lbre 9 avec use c:~~;:tul-o de 1020 adultca le
:16-0&,8, La population dldthéri~;ona accuse une chutte progressive à
22rtir de rlovci:lbre avec une ;.:oyenne de capture kufcoirieure à ;JO adul-
te s/secaine , Suite A cette 6tudc au niveau de 1:~ station, ilous ::réci.-
serons que ltactivit6 des ;)opulatiol~s
iie lrLusecte se résune en milieu
:::lysan Q la -ariode pluvieuse,
Le graphique II syi:lbolise l'évolution des pogulations de
1.1 cécidoKzyie du sorgho. Tout au début de l*mnCe 1978 nous ZAV~)Y.LS no-
té une train.Ge de por)ulation du rJarasite qui correspond vdritzblc~.cf~t
à la toute dcrnièrc génération des cucidoK;yies de 1977
ce qui expii-
que sa sable jruuence (21:; infcstation, 2 adultes/Gpi . La c6cidonyi.e
I
disparcft conpl6tenen-t à i1arti.r de fëvrier p3u.r ne réap:Jzra!ître qu'en
d&but septezibre, qui est IiOrï-;alci:lént uklc p$rïode COrrcSgOlldmtc :1 1s
Floraison des cultkvars pr6coces.
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La période d'activité du parasite sfétale
dono de septembre à dQcen-
bre, avec une infestation naxinale de 85$ B partir de ui-novenbre et
une moyenne de 8 adultes/épi. Corme ncntionné plus loin, l'introduc-
tion de sorgho de diffhrent cycle est un facteur déterninant quant au
maintien des populations de la c<cidonyie, parce qu!influcnçant favo-
rablerzent le nombre de g<n&rations de l'iilseoke. Les principaux para-
sites de Contarinia rencontrbs à Banbey sont : Tétrastichus
diplosi-
dis et Eupelms popa ; m,is pendant la période d'activité du ravageur
Leur population reste faible tandis qu'à la fin de la saison des cul-
tures, elle sraccroft aux dbpends de la c&cidonyie. Ceci nous indique
la necessit4 d'étudier les conditions favorables pour l'augmenter la
population de ces parasites pendant la îorte activité du ravageur et
évcntuellenent leur potentialité dans la lutte pratique et efficace.
-Y- S'l'UDï3S AU LdBOXA!iJOIRZ
Les travaux entrepris du laboratoire ont pour but de nous
fournir des éléments nccessaires au suivi do l'étude de la biologie
des principaux ravageurs. Ces r3tudes consistbrent à l'élevage sur hô-
te naturel et sur nilieux artificiels d'une part, et sur des opdrations
de dissection d'organes de plante (tiges, graines...) d'autre part,
h- Zlevaqe des insectes sur plantes
hotes z
Des chenilles dtAci.gona ingefusalis K:.:~J. et d*Heliothis
arrztigera Hbn prolevées dans les chanps infestés & différentes p6riodes
ont été rks~cs en boites en présence d'organes de la plante hSte (tige
de ni1 pour Acigona, épis de sorgho pour Heliothis). L'élevage était
effectué en nasse et le natériel vdgétal changé tous les 2 jours. Les
r6sultats pour Acigona furent satisfaisants t GO,8$ de punaison avec
une durée nynphale de 7 jours en moyenne et lr&crgcnce des adultes
no rmux . Les adultes libérés en nasse furent introduit@ dans des bon-
nets en plrnstiques recouvrant une plantule de zil pour pcrncttre le
dép6t des oeufs. Nous n'avons pas pu obtenir i:e ponte avec cet essai.
LES r&nes techniques ont dté utilisées ;3our IICliothis ; nous a*ono en-
registré 50,8$ de pugaison, La dur6e nynphale variait selon l'hôte t
7,8 jours sur 6pis de mil et lQ,5 jours sur 6pis de sorgho. Il nous
paraît necessaire de signaler que l'élcvjge sur h8te naturel d'I3eLi.o:
this a beaucoup souffert d'une forte incidence de parasites entono-
Phages (4976) des chenilles. De plus, l'incov&nient r.zajeur est qu'il
faut constamment changer les iipis ou feixilles desséchées par d'autres
tout au long du d&veloppenent de la chenille. Alors que sur nilieu
artificiel une fois introduites, les chenilles apr&s une période de
latente dite au temps d'adaptation de la chenille dans les nouvelles
condit&ons (artificielles) I poursuivent leur d&vclogoenent nornal jus-
qu'au stade de pupaison.
C'est ainsi que durant toute la canpagne &Coulée nous avons
collecté et L:is en élevage des plantules Zz coeur-I:lort de sorgho, de
ni1
et de ~tlauvaiscs herbes. La nouohe du pied ost un endo-parasite
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à 1 état larvaire ; l'oeuf déposé R la partie i13fUkieuro do la fúlioc
le libère à ltéclosion une riiniscule larve qui pénétre dans la tige
de la plantule pour s'installer au bourgeon germinatif (Growing-point)r
Ltapparution du coeur-a0-t fait suite à 12 section par la larve de la
feuille centrale qui se desséche et devient facilement détachable.
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B-l Elevage sur ïtil.ieux artificiels :
Pour une étude plus cor:plète de la biologie des principaux
ravageurs polyphages ou sp&ciÎiques au sorgho, nous avons eu à expé-
rj.,Llenter durznt le deuxiène ï.loiti& de notre ~rogrmne, un nilieu ar-
tificiel. à base de 11ti1 dont la co%:position a 6té ~ïise au point,
Cette étude avait suscité une izportank activité de pros-
pection et de -rélkver:ent de chenilles dans les champs alentours, car
il nous fallait disposer d'un nor:zbre irlportant de garasites pour pou-
voir définir avec vigueur et interprbter les ezfets du tif;ieu sur le
cycle évolutif de ces derniers. C'est ainsi que : 85 chenilles H61io-
this, et plus de 100 chenilles d'2ublemm prélev6s sur les Cpis de
sorgho) ont 6té nis en 8levage mtificicl à des pbriodes différentes.
L'Glevage Eeliothis sur le
tilieu artificiel proposé a été un SU~C(~S.
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Foutes les chenilles élevdes sur le :,ilieu GG sont daveloppdcs nom:;%-
lerJent.jusqurau stade chrisalkde. A propos des chenilles d'Zub1.o~~
prélev&es sur les Gpis de sorgho deux scnaines avant les récoltes,
leur conportekient biologique sur le nilieu est oxcüplaire : ces der-
niers tout en se nourrissant nnénagent une logette en tissant un fin
coccon protecteur pour la pupaison,
L~expérinentntion du zilieu artificiel est donc positive
pour la plupart des parclsi tes étudiés notnrment ?our Kéliothis, &-
blenna, Kythir.;na ce qui donne l'espoir pour I;e d;libut d'un hlevage en
msse.
C- Biologie dtAtharigona Spp S
Uous avons expérir;enté une technique d'6tude do la biologie
dfkthQrigona dans une cage sur 2 cultivas 0 le local congossnne et
ltarz61ioré CE 90 respectivcnent connus conr?e sensible ut
resistzmt
& llnttaque,
Dcnsun prenier tenps, nous avons placé les plantules de
sorgho aupr<s des piéges de nouche dms les ch;tr:ps infestés. Bnsuite
des observations étaient entreprises journali$rcnent pour déceler la
présence de ponte. Chaque plantule avec ponte est étiquet6e avec la
date et le nol::bre d'oeufs puis introduits d;ins 12 cage, Juste apr&s
ltapparution dos premiers synpt8nes de coeur-nort (debut de desséche-
rient de 13 folliole centrale) nous cormençions 1~. dissection de la
plantule pour situer l'activitd de la larve et mesurer les durées des
différentes stades de :Lt évolution du parasite : Oeuf, larve, pupe,
adulte, Le cycle kvolutif drAthAri&onn sur con~ossane s'échelonne de,
3,96 4 1466 ; 5,55 ; et 3,30 jours pour les stades respectifs. Par
contre, nous disposions de tr&s peu d'éléments sur CE 90 pour pouvoir
établir la durée du cycle de l'insecte.
D- Evolution de C, sorghicola :
Nous avons déj& signalé que la présence de cultivars de
cycle différent est un facteur important dms le l!aintion des géné-
rations de la cécidonyie. C'est ce qui nous a i.iIcit& à collectionner
des cipis infestés aux diffbrentes dates de flor~~ison. Les pr81ève-
nents ont été faits à 3 niveaux de lt;:pi : hmt, bas, et nilieu. Qucl-
ques jours zpr&s ces epillets ont été 2i.s en klevuge saur la sortie
des adultes, La seule espèce de cucidonyie sur le sorgho est Conta-
rinia
sorfihicola Coquille-t, Les parasites 'J!, diphoaidis et %. popa
p-us connus de l'insecte ktaient Ggalenent d&cele; durant l'hiverna-
ge 19'78, (tableau 7) parallèlcncnt nous avons entrepris la conscrva-
tion en pilluliers avec de ltalcool & 70 O d'une scltrie de prélèvenents
pour les opérations de dissection. Les résultats sont indiqubs dr:ns
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A Séfa la, n%ae technique a été adoptée pour la pepinière
c&cidoayie 1978 : Une dissection de 50 à 70 graincs/entrée nous 3,
r.iontré que les seules variBt&s prbaentent des PU~~S SO~I~ IS 2508 C,
Al? 28 et IS 2660,
La r6sistance vnri&ale peut etre considérbe coï.lï.~le la neil-
leure technique de lutte mti.parasitzLre. En effet, la confection
du Katgriel généDi.que, regroupant des caractères norphologiques, phy-
siologiques, biochiniques.a. capablent de juguler efficacex:ent les
czlcns parasitaires a deguis longtenps retenu l'attention conjug6e des
seloctionneurs et cntocologistes. C'est un travcil de longue haleine
qui nécessite des techniques sophistiqubes, pour bien naftrises les
n&canisaes de résistance et pouvoir les orienter selon les objectifs
vishs et selon les diffErentes r&gions+
$Tous ayons débuta les tests de la collection aondiclo de
sorgho fournie par 1lICRISdT à l'addition de quelques varigtés ~OC+-
les. Deux pépinières internationales de riouches (Athérigona SPP) no-
t&es Lïouches-1977 et Xouchee-1978 ont &té ir:plantdes au CKRA de Baabey.
Les pépinières contennient rcspectivenent 22 et 21 entrées scr;ées
tardivement (10/8/78) af in dIavoir une forte infestution et i:!esurer
la tolérance de chaque varieté à llnttaque du ravageur* Le ser.zi s'e;st
effectué par rangées de 51~3 avec 10 cc1 entre-plante et 4 repétitions
par entroe. Les techniques d'un semi
pr@coce d'une varietk loccle
sensible sur la bordure et les appats à base de poudre de poisson
hur,ii.difi&o sur plataux ont étd effectuées pour nieux stirmler l'in-
festation. Les observations consistnient à l'examen de la ponte et
l'npparition de coeur-nort les 14e et 28e jours de la levée, B~~US si-
, Snnlerons cependant qu'une toxicit6 de terrain inprévue avait quel-
que cor:proni.s nos espérences (chutte du nombre total des pluntes nal-
gré
un traitenent intensif CU sulfate d'aIz:niaque et au séquc stret-
ne) w CWRA do l3a;Iboy.
- Pbpinière Mouche 1977 : L'attaque d*Ath&rlm 3
été tzés faible dans cette pcpinière, il nous est difficile de con-
clure sur le conporterient de chacune des vari6tCs test<es vis-à-vis
de ltinsecte, Cependant nous avons noti: une infestGtion naxinnle de
l'ordre de 10,47$ de plante avec poute pour le local congoss:3ae et
6 2070 de coeur-nort pour les vuriktés : IS 8315 x @BBC 4072 (tableau
91. p.m contre ICS entrées 1s 1082 x KïBBC 4062, IS 5604 x L3/2, IS
5648, EN 3308, EB 3332-2 se sont montrées cloins infestCes. A 1s r&
colte, le dénonbrenent des plantes avec épis principaux, Opis talla-
ge, Cpis avortés a été fait, les nesures des poids gr*aines n*ont pas
Qté effectuées en raison de l'avortewnt coz~plèt des essais enregis-
trdfj.
- Pf$pinière Mouche 1978 : La vnri&té locale (congos-
s L*ne
a subi une infcstution naxir:ale avec 8,2$*'(ponte) et ?4$ (coeur
Ilo r t
(tablem 10) LientrCe IS 2312 s'est Cgr,lcnezt nontrée sensible
avec 32,66$ de coeur-Llort* En exmin,ant le tablesu, on constate que
pratiqucnent seule la varibté IS 5664 s'est nontrée r6sistzwte à l'ût-
t.naue d*AthériRona.les en.trQcs CE 90, IS 1054) IS 2122 et L;B 3308
appar,zissent rclativencnt tolorantes avec un tmdx de dég8t d'environ
10%.
6.. /. . .
11 S&?a, les IL$~;~S observations oai; 6th effectuoes sur cette
L;kipinière. Nous avons no-t;& dûas l'e'rlSei,tble une itifvstrïtion :ioins iu-
portante O_U'& ùmbey (tableau 12). L1attaquc de 1.~ cécidongie û 6td
qunsi-nulle sur les vari;tés IS 12573e; .iC 22792, EC 92 79-i et sur
SGTRL -î,iRul . Par contre, l'entrtie LS 2501-c r2 accusé une iilfcZtcltion
de l'ordre de 7,s $. A la récolte, les cesures du poids grai;1cs/.ipis
nous a ï:iieux renseigne sur lc resistance de3 entrées testGes vis-à-vi0
de la c<cidouyie : une augnent~tion de l'ordre Ze jOg :?~IX+ (:pi 'pour
1 c s entr6es IS 12ijGGC, AP 28, DJ 5514. et congossane, nous ea&ne A con-
uiderer ces derni.Brea coime rclcztiveï.:on-t rdsintantes.
L la sta-kion de SBfa, llétude de la r6sistance vari$tale,
vis- &--vis du borer de til;e (.,Yci{T.ona i,c!nefusnlis) a dté Ggalo:.ient
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nec. Les pépinières Borers- 1977 et-1978 conportkient resljec-i;ive:ient
L2 et 20 entr&es B?I sc:>is tardif (5/8/78). Zn gardant tor!jours la ::ê-
:.:t> 110 d ûli t 6 d'inplantation, les observations sur les déGZts-feciliaye
et l'apparition de coeur-iiort se So:it cffect;:Ges les 35e et TGe jours
apr&s la levbe.
- %é;.;iniére ï3orer 1975 : Le tablem 14 indiqua le fui.-
ble ilourcentage de glalltc avec coeur...nor-t dtins cette péi?iLlibrc. Les
ctiS;j%t S SGT feuillwe <t;&ent assez iili::o1?tants sur les ywiL%..:s IS LT22
e-t 1s 2205 cp.5. 011-t nccusc respecti3re::ien-t i?O $ et 88 ? 6 >-, de (1 .z r, A
i,,at. Lé?
local con;;ocsyic, et le CST-I-1 ont uontr& une susceptibilit<: :?oiadre
(1:,oins de i0 $i de dégiztt au 35~2 jours et r.toi?:~s de 30 7; au .,se jours) 0
A la rc>colte, lc cultivar VU-l-l-2 3 îourni le 3cilleur rc:-iii; .:td>t
( ,,>O, 2g/é pi ) .
Lu te ri.:e de ce s c sa ai. B de rt,jsistance vazi<tüle vi3-L-vis des
priilcipaux ennenis du sorgho (;-ouchc du cied, 30rcr de ti.;,cF C6cic!on-
yie), il est Evident qu'aucune conclusion frrr.:e, n'est 3 cnt::e ~~reiidi~e
car c'e;~t une étude 5 long terme qui nécessite dc,y bl&aen-ts sttiitiS%ii-
ques c~~nvaincants avant d'osientcr son choix vers telle 011 tcl!.e lï-
gnGe supposée rhsistante.
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D'autre part, p our bien rlener cette étude, il est nécessaire que
l'infestation soit une assez inportunte et bien ressentie, or nous
avons ~snregistri- cette cnnée dnns ltense~lble une infestEtion reiati-
veLlcnt faible de ces rt~vageurs~ B1enpêchc que lès vm3.6tds citées SC-
ront pmticulièrencnt suivies B 13 prochaine aIn.i.:pagne .
L'utilis-tion de ccrt::ines techniques culturDlcs pouv?"nt
::;-,ortir cfficccej~cnt les dég8ts des pnr3sites ost nssurénent l'uno
des prioritér:;;lnjcures & cnvisagur mssi bien à ltéchclle u,-,yscn qu!-!u
nivem sup6ricur de type cxploit:ition intensive. Ces études zc
sont effectu&os à Bnnbcy on ce qui conccrnc 1~ ciouche du pied (AthG-
rigona spg)et la cc?cidoLlyi.e du sorgho (Cont:riniL sorghicola), sf::
sur les borors not,n,rment
A- BorLir de tiges
a) doscs dtcngrG.s.
A Séfa, les effets de 13 dose IT et P ont étb &tudi&sur
locsl congosszne et lc cultivur tL:-;élioré 77-49. Los doses en Ii et E'
s'échelonnaient de 40, 80, 120, 160, kg/ha en 4 r&p&titi.ons. II~, pnr-
celle sans engrnis a Gté L:ise en térzoin, chaque percelle otoit de
20 u2 (5 lignes de 5 riètres rang avec un espace;ioXlt de 80 cr1 entre
lignée). Les observations se sont efîectudes les 35e et 560 jours
prés de la levée sur les d&g3ts-fcuillTtige et les coeur-nort. Les Y&-
sultata ont r:ontrd 1 lr,bacnce de coGur-nort tandis que le dJgSt fcui-
lsge 8tai.t plus 1: enifcst$ sur congossanc que sur 77 4.9 notmscnt a-
prés 56 jours (trible,uu 15). La dose de 120 kg accusait une i:rfcstn-
tion naxir:tzle de 62 YO pour le locul congoss?~ne on 35 jours
alors lque
les tdnoins btcient infest6s j 977; en 56 jours, Si l'on uu;~.e~l$e la
dose 1: jusqu'à 160 kg, ltinfest3tion zugrncnte 5u 35 jours (77%) et
dininue Frogressivo:lent m 56e jours (56$) pnr rapport mx tjroins
(65 et .*!'ï'$ respectivucent), Ainsi h le dose de 160 kg lc vurict& 774-g
donne un rcnde::;cnt nnxinnl de 537 kg à la rêne dose. Il est 6vidcn.t
donc que le cultivar :2:::éliori! r&2ond pusiti.vtiI.!cilt à lraug~entntion
de lrz dose d'azote.
Les essr:i.s d~~~>plication des ei1gr::i.s phosphcths n'ont ~3~~s
pu etre poursuivis B cmase d'une i;zmv:rise levée et par col:scqucnt
une faible po:lulation des plantes. Ce qui ZOU~ EL contr~~~trC'effectuer
les obsarvutions et 13 rscolte.
13, Houche d pied: et c&cidongie
L'incidence de ces 2 insectes ;2 Cté Qtudide â Bû:ibey sur
le coiigosscnno et le CLJ 90, Les observntions ont Gté cffectuCcs les
14e et 28e jours ~yrérs 1~ levée pour
ri<02 e-t zu l;lOr;ulltde 1::
floraison et 2 ser-,aines plus taTa pour Contarinia. II~ surface dz ch+
que parcelle étr.it de LO n2 coite nous avons indiqu6, A la rocolte,
les observntions consistaient à dCnol;lbror les plc,ntes avec Gpis ré-
col-tables, G?is nvortos etc... et enfin do calculer le rende::cnt,
a) Dose d'emr,ris tzzotée.
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120 et 'i60 kg/h?& ont dt4 étudi6cs
:Jour l!cr@r%iis azoté ,;ur .,Lthéri:;on- et Cont,2ri;:;ia et les résultc.ts
sont I:;.entioiiri6s d ~CI s :Le t,2bl e cm 1 6 , où l'on ~~ci~constnte~ ICS Ob-
aorvntions auivüntes :
- Une augrlentzztion dc la dose d! azote de ‘i60 lrg,iz
induirz5.t de l'infestation SUT co~~gosscme (nor:brc de plzntes ?&veo
ponte slevé)
- 20~2 10. dose noyénnc di: 30 kg, llinfestation en tcr-
ae de pourcentage de coeur-r1or-t scr2i.t ïzodéïéc pour les 2 cultivars
elle est de l'ordre de :!.>J.
b- DOS~:
- - -ci' onffrais phos?>hztdC :
L,o, technique et las E?od?lit&s Soi?t lea a8rles que ccllcc
dfessais S?, D'une nnni8re g&n&r?le, on a cor.stzi;G d'une part que
l'infestfition par 12 nouche &t*zit L)~US z.aG.fcst6e sur congossme q:!c
sur CU 90 (tablcw 17) .Dlautrc part, quand on zugmnte 1~ dtisc -'f l,fiAu
fcstation par cet insecte diï2inue. Les coeur-nort de l'ordre dc iO>:
ont été trouvés avec 80 et 120 kg sur congossnne. Les effets do 1:: :lO-
se l? n'ont Las dté évidents à prosos de la c&cidonyie. Dans tous 2.~3
Ccx~ le rc:nclei.;ent potoïiticl a 6th 61ev6 pzr lfutilisstion des iliL<&-
rentes doses j le naximm de 735 kg/ha pour le traitenent de 120 3:~;
sur Ci3 90.
En autre, l'étude ce l'iïil-,aCiJ ae 1;: densit& des pl:XIIteS ct
de 12 date de seais sur ilthér$~;QnCl ot Contcri.;~& 3. été effeCtl.16 h
Brtnbey . Liai s aucun effet clair sur le rendei:ent n'a été &Vident ü
propos de lo. densité. D'une m,nière GénGrnle, les se;.!is tnr8ifs soi;t
illus iilfcst&s cLue les semis gr&+coccs ce qui joue un rôle i1:;;Jort::nt
sur la r3colte.
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sur les variét4s du sorsho - contre-saison 1978
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Pour l'instant les seuls parasites qui nous semblent importants dans
la diminution de la population des ravageurs sont ceux de In cécidom-
yie. Il scr.zit éventuellement souhaitable de connaître les conditions
favorables afin d'augmenter leur nombre 8u moment où l'on note une for-
te population de l'inuecte. Des produits chir:,iques peuvent 'dire inté-
gré 6
une ou deux a~!yiicritions, dans les formules de lutte mais en
conslddration les effets sur les enr,emis naturels, l'environnement,
le résidu dans les grnines et les hasards aux opérateurs.
Il est n&cessnire d'avoir urée COllELbGr2tiOil entre les en%O-
?:iologistes et les selectionneurs car les variétés introduites peuvent
être précoces, de différentes maturitds avec des &Sis compacts. Ceci
entraine des conditions f:Lvorables aux insectes. Il est nécessnire de
poursuivre ces études pendant plus.i.eurs années afin de pouvoir formu-
ler une stratégie globale contre les ravageurs du sorghor
X. FROGRAi-IIE REGIOKAL,
Dans la phase régiol-lale du projet ICRISAT-PNUD, nous étu-
dions des ravageurs de sorgho et de ?ietit ni1 Mc.s la zone soudano-
Sahelienne à trois niveaux :
l") identification des insectes et de leur ennemis naturels.
Z") incidence des principaux ravageurs dans les diffdrentes
rkgions.
3*) tests de la résistance varié-tale.
Les rnissions dans les autres pays de l'Afrique de l'Ouest
(Gambie, PLali, Haute-Volta, Niger et Nigéria) ont été effectués pour
cxaniner la situation des ruvngeurs sur les stations de recherches et
dans les champs paysans. Les principaux insectes que nous avoy2s rcn-
contrés sont indiqués ci-dessous.
Sorgho : plantule - mouches du peid (Atheri&ila Spp)
foliage - pucerons (g. mlâidis) --
s~uteriûux/criquets (divers spèces)
chenilles ddfoliatrices (&J. scparate
k. exigua
A. molon& J
tiges
- borcr de tiges (A. ignefuszlis, E. saccharine
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c2:enilles
Porficulcs
petit mil
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chenilles défoliatrices -(A. iE?[neyziY L.Exigua)
s~~~uleri3ux/criquets (divers esptcas
tiges
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chandelles- chenil.les
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44
L'incidence des ravageurs varie suivant les pays et suivant
les rdgions d'un même pays4 De m$ne, les borers, la cécidomyie, les
sauterinux/criquets et les chenilles de chandelles nous semblei1-t im-
portants dans les conditions actuelles de ces deux cultures. Aucune
mesure de Frotection n'est entreprise par les p;iysans et dans le cas
de -recrudescence crave,
c'est le gourernoment du pays concrrn6 (ou
cyuelques agences internationales) qlii se charge de la culte contre
les
ravageurs.
Les pépinières de sorgho provenant de llICRISA!f (Inde) ont
ét6 implantkes pendal:t l'hivernage 1376 aux centres de rec:lerches a-
gricoles : Sotuba (Nnli), Sapu (Gambie), Kamboinsé et Parakc I33. (Zaute
Volta) et Samaru (1Tigéri.a).
Les ohserrations no:,!s indiquent lfLzdnpta-
tion du matériel et la variation de l'attaque des principaux insectes
6tudiés
(mouche du pied, borer de tige et cécidomyie). Les meuilleures
entrées sont retenues pour les tests pendant la prochaine campnyne.
XI, PLABS XJ'J'.'&3&
Le projet en.tomologique du sorgho est 2~ long terme. Qtiques
travaux sur la mouche du pied (Bicbris,), .les 1nrers de tige (Nig6ria
et Sénégal), et les cCcidomyies (Nigeria et Séizégal) ont été entrepris,
%ous concentrerons nos efforts danc & l'étude de la biologie et de
l'écologie de ces insectes ravageurs et de l'évaluation leur importan-
ce au niveeu régional en suivant l'identification, 1 ' inv e n -t zir e <? t
la dynaI?,ique de population>.
Concernant les lJ:éthodes de lutte, nous poursuivons les tests
de
de résistance vari6tale et de divers techniques culturales sur l'in-
cidence des insectes principaux. L'btude sur le mécanis:me de résis-
tance serait menhe afin de connaitre les Facteurs responsables. Egale-
ment, l'importz~ce du ph4nomène prédatisme/parasitisme dams la réduc-
tion des populations de la cdcidomyie sertit l’un des aspects de no-
+.re programe, L'introduction d'agents biologiques peut être elfectube
si leur effJ.c;ciG
s'est av&rGe spéctaculaire et si leur sdaptction :2ux
conditions locales est bonne, L:i possibilité ci' une utilisstion ration-
ne1J.e des pesticides en conbinnison z.vec certc,ines méthodes de lutte
(lutte intégrée) serait & promouvoir J::.ns 12 j;iesure du possible.
--
45
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Entonolo~iste ***,..*...,,,.......*.--.*a.....*.
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Souleymne l.JI0.P
Observateurs . . ...*.*.**..*......*...*......*.*
Ibrahilm i:IASSU
3oubacar GRYE
Ibra GIOP