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Amadou l3oca.l. BAl
Entomologiste

1 <. MI13
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1.1. - Qnam&e
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d e s
--.-. populatitiris
--_.-_- .
Les débuts des emergences d’Acigon~ *eîusalis Bmps. e t d e Ra&uva
-----.
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- -
albipunctella Joan. ont eu lieu a Bambey l? jours et 19 jours respectivement
après la première pluie importante. Le nombre d’adultes d’A. i g n e f u s a l i s captii -
rés a vite cru pour atteindre un maximum 13 .iours plus tard avant de décroitre
progressivement pendant toute la periodr iie capture qui s’est étalée jusqu’en
dé!I~ut Novembre. C ’ e s t p a r c o n t r e 18 j o u r s aprbs
le debut des émergences dc R.
-
aloi>nctella
-.-. .
-
-
que le nombre d’adultes capturées ci atteint un niveau
-
eleve. 11
s ‘+-St maintenu à un tel niveau 20 jours plus tara soit jusqu’au 26 Septembre.
Malgré l’étalement des captures des deiix. espèces, il ressort des his-
to$!;ra.mmes q u e d e s a d u l t e s d’une s e u l e genGration dl&. i&nefusalis e t dr- 5. aCi
- - ..-----.
punctella ont été captures au piège lumineux à Bambey.
-...-.--
1.2.
- Méthodes de lutte
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1 . 2 . 1 . - R é s i s t a n c e v a r i é t a l e
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1 . 2 . 1 . 1 . - E>ssai de résistance du mil aux insectes
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E n r a i s o n d e 7 ‘ a p p a r i t i o n k.ardi ut. d e s Cc)reurs d a n s les t i g e s :lc ,ni. !
ma Igr6 des debuts d’emergences precor:tis,
ZL’S ravageurs ne semblent pas :fvol.r ;*CC~
;i i ‘ o r i g i n e d e degâts im~ortani s b i e n que leô f aux <i”‘2ttaqut- soi.ent iilf:JéS SUT
cinq variétes p a r m i l e s o n z e qui’ comptait ! ‘~~seni.

1.2.1.2. - Qbservat ions sur le parasitisme de H. aibipunctella S~I-
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:.e matériel en cours de séiection
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D e s o b s e r v a t i o n s ont C!té f a i t e s s u r Y’r’! entrées composees de rnatericl
en cours de selection et de quelques variétés util.isees comme temcins.
En utilisant 9’ = 10% comme taux maximum d’attaque pour qualifier une cn-

_
a
sC:I.ection
trEe d’intEressante/P?~‘~entr&es ayantJ un taux d’attaque inférieur ou égal ri 10%
ont été identifiées . Le nombre d’entrées varie de 0 à 19 suivant les essais avec
un maximum pour Sl HT-66,
En raison des limites du seul taux d’attaque et de l’intérêt du Souna 3,
les entrées dont lO%(@!d 20% et: celles dont 9( \\(“S ouna 3 o n t é t é p r é c i s é e s . E l l e s
pourraient être en effet valablement exploitées dans le programme d’améliorat j on
varigtale contre :La mineuse de 1 ‘épi. L’approfondissement progressif du suiv:t de
certai.nes entrées devrait permettre d’ identifier des variétés résistantes et de
p r é c i s e r l e s t y p e s d e ré’sistances.
1 . 2 . 2 . - Lutte biologique
- - .
Le taux de parasitisme naturel par Bracon hebetor Say observ? dans ;a
zOJ’IÇ- de Rambey en 1986 est de 1 ‘ordre de 26%. Ce taux est calculé à partir du non-
brc: cie g a l e r i e s d e R-. albipunctella
-
-
-~ contenant des cocons du parasite. Malgré ce
taux rel at ivement élevé, Le pourcentage d’attaque de ia rnincusë n’est pas f’aible(i.lC/c)
C~C: j est essentiellement. du au passage tardif du parasite dans les champs de mii
et justifie son renforcement, ii p a r t i r d ’ i n s e c t e s @levas e n l a b o r a t o i r e . !ril lacher
expérimental de 520 cet. 400 7 a ainsi. permis d’ontenir dans une aire de 40~ de
rayon, un taux de parasitisme de 36% contre 25, f% dans 1 ‘aire témoin.

?
NIEBk:
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2 . 1. - !:?ynamique d e s
~---p o p u l a t i o n s d’Hmsa.cta moioneyi
--~ -~.-.-.---_
._
Le début des captures régulieres et relativement importantes de 1 ‘espè-.
CE ont eu .lieu à I3ambe.y le 8 Août soit, ‘7 jours après la première pluie importante.
Qu~l~~ues emergences n o n s i g n i f i c a t i v e s o n t eu lieu a v a n t . c e t t e d a t e à iii suite de
craces de p l u i e s qui s o n t t o m b é e s . Les emérgences sont restées à un nivt‘au accep-
table pendant 7 ,jours et ce n’est qu’B partir de la deuxiéme décade de Septembre
que ces captures ont repris avec des nombres d’adultes relativement importants.
Quant à Louga, c’est à partir du 6 Août que des captures régul.iCY?es et
importantes ont été faites. Ces captures sont restées à un niveau relativement
(,levC pendant 8 jours co.rresponciant
Ci la seule zone de capture significatîve dans
c e t t e l o c a l i t é .
Ainsi donc, aiors que :Les adultes de deux génerations ont ete capturés
?I Bambey pendant la campagne agricole, A. moloneyi a eté nonovoltin à Louga et
les eniergences des adultes ont été étroitement liees aux rythmeSdes précipitations
dans ces deux localités,
2 . 2 . - Methodes
-
d e l u t t e
----~
2 . 2 . 1 . ‘- Crib:Lage
--.-
c o n t r e l e s t h r i p s
-I_-_
I,‘essai. implantG à N i o r o é t a i t compas@ d e :
44 familles F’? provenant du croisement de 58-57 x TVX 3236
148 familles F’3 provenant du croisement de Mougne x TVX 3236
17 lignées de 1 a collection.
A partir de quatre prelévéments de fleurs effectues en cinq semaines,
i l ,‘i é t é p o s s i b l e iic suivre s u r l e s d i f f é r e n t e s entrees, :l ‘Gvolut ion des popula-
t.ions de thrips dont Les pics SE situaient en ~léhut Octobre.

,‘e suiv i
:i permis ri’ identifier
- 16 farn i. Iles résull,ant d u c r o i s e m e n t - Mougnc x TVX
3216 d o n ! : 1~ nom-
t>rt de ttir i.ps e s t ~~esté i n f é r i e u r o u egal .S celui s u r ‘TV X ‘3 2 ‘3 6 k t I‘7 f am i -1 I e s
SU~: It: s q u e l l e s 1- ‘&gmentation des t h r i p s est moindrE: [lut? s u r T V X 3236.
En raisi.lr du niveau des populat icIris dt Lhrips trouvées dans 1~s deux
v a r i é t é s l o c a l e s , ces diffkrtrlçes n e s e m b l e n t p u être 1-e f a i t d ’ u n e ~III:~ qrand.c:
resistance d e Mougr’e. Une plus grande réussi.tF du crciisement avec la TVY pourrait
en être la cause.
Q u a n t aux lignées de, l a c o l l e c t i o n , el;es 3nt é t é t o u t e s p l u s infes-
t&s par les thript que l a T V X 3236 a u x 3 p r é l è v e m e n t s e f f e c t u é s s u r tel; e s s a i .
Excepté la 58-97 Y les populations d’ insectes ont cru sur toutes I-es lignées alors
qu’elles decroissaient sur la TVX 3236. Sur 7 lignées: le nombre de thrips est
resté inférieur à celui observé sur Mougne aux trois prélèvements.
2 . 2 . 2 . - Lutte chimique
al
-
-
Un essai de screening d’insectic!des a. ht6 implanté SI Bambey, Louga et:
Nioro I Il c0mportai.t 12 objets dont un t6moin non traité. La variéte utjlisée
etait la Bambey 21.
Suivant les local.ités, l’entomofaune nuisible du niébé a été différent.
Ainsi à Bambey et Louga, le principal ennemi du niébé fut Aphis craccivora Koch,
bien qu ’ il apparût relat. ivement tard. Des défoliations importantes ont été Gga-
Iernent notées à Bambey pendant la phase végétative.
A Nioro, contrairement aux années préckdentes, d e s p o p u l a t i o n s élevsee
de thrips sont apparues tard dans la saison, en raiSOn probablement de la physio-
nomie de l’hivernage et des fortes pluies en particulier.
L’analyse de variante effectuée sur les rendements à Bambey et Nioro
17~~3 pas permis de mettre en évidence de diffkrences significatives entre les rene
dements obtenus à Bambey.
A Nioro, il a @té possible d’obtenir des gains de rendement de 500%
par rapport au témoin. 1,~; Karaté 20 ED, la Cyhalothrine-Diméthoate (20t40 ’ ED et
la Cyhalothrine-phosalone (lOt250) ont permis d’obtenir les meilleurs rendements
bien q u e l e s d i f f é r e n c e s avec ceux obtenus par suite des traitements ii ! ‘assocja-
*r
t iL.in »eltaméthrine-Dimét;hoatt n’aient: p a s Ct.F s i g n i f i c a t i v e s .