I , Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches...

I
,
Institut S¨¦n¨¦galais de
Recherches Agricoles

Route des Hydrocarbures, Bel-Air, Dakar (S¨¦n¨¦gal)
BP 3120 Dakar
T¨¦l¨¦phone : (221) 832.24.31 - 832.24.23 ; T¨¦l¨¦copie : (221) 832.24.27
T¨¦lex : 61117 ISRA SG ; E-mail : bakhaybk@isra.refer.sn

R¨¦f¨¦rence
Rapport annuel 1997 de l¡¯Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles
ISRA, Dakar, 1998 - 91 pages
Compilation et production
Jean-Pierre Ndiaye, Directeur scientifique
Conception et ¨¦dition scientifique
Samba Aw, Unit¨¦ d¡¯Information et de Valorisation
Appui technique
Nicolas Dupuy, Direction Scientifique (ISIWNRBAR)
L¡¯impression de ce document a ¨¦t¨¦ financ¨¦e par 1¡¯USAID
dans le cadre du Projet ISIWNRBAR
Tous droits de traduction et de reproduction r¨¦serv¨¦s
Editions ISRA


Rapport annuel
1997
ISRA, Dakar 1998
Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles

c
SOMMAIRE
In memoriam
-7-
Avant propos
-9-
La poursuite d¡¯un engagement au service du monde rural
- ll-
Les r¨¦sultats scientifiques
- 15-
L¡¯ISRA en bref
- 73 -
Liste des sigles
- 89 -

In memoriam
Nous d¨¦dions ce rapport annuel au
Dr. Itaf D¨¨me Gningue, chimiste,
chercheur au CRODT,
disparue accidentellement en 1997
dans l¡¯exercice de ses fonctions.

R a p p o r t A n n u e l 1 9 9 7
--

Avant propos
En 1997, malgr¨¦ les changements d¡¯ordre institutionnel intervenus
¨¤ I¡¯ISRA en d¨¦but d¡¯ann¨¦e, les nouvelles strat¨¦gies fond¨¦es sur les
objectifs gouvernementaux en mati¨¨re de politique de d¨¦veloppement
agricole et adopt¨¦es dans le contexte ¨¦cologique et ¨¦conomique actuel
ont ¨¦t¨¦ maintenues. Les nombreuses initiatives engag¨¦es en 1996 dans
le but de rendre l¡¯Institut plus efficace ont ¨¦t¨¦ poursuivies tant au plan
scientifique qu¡¯aux plans institutionnel, de la gestion, du partenariat et
de l¡¯articulation entre la recherche et le d¨¦veloppement, pour une eff-
cience maximale des activit¨¦s. Le fait marquant en 1997 est le change-
ment de statut de l¡¯Institut qui est devenu Etablissement Public ¨¤ carac-
t¨¨re Scientifique et Technologique (EPST) dot¨¦ de projets de d¨¦cret
organique et de r¨¨glement d¡¯¨¦tablissement.
Sur le plan financier, l¡¯ann¨¦e 1997 a ¨¦t¨¦ marqu¨¦e par des incertitudes,
des espoirs et des acquis. Des efforts importants ont ¨¦t¨¦ faits par l¡¯en-
semble du personnel pour faire face ¨¤ la situation et r¨¦duire au maxi-
mum les charges de structure. L¡¯engagement des cadres de l¡¯Institut a
¨¦t¨¦ total pour faire progresser le projet de financement dans le cadre du
Programme
Services Agricoles et Organisations de Producteurs
(PSAOP). L¡¯Etat s¨¦n¨¦galais a renouvel¨¦ son soutien ¨¤ l¡¯Institut pour
faire face ¨¤ la masse salariale et aux charges de fonctionnement. En
outre, la prorogation du projet NRBAR a ¨¦t¨¦ une mesure importante
qui a permis de d¨¦gager l¡¯horizon en ce qui concerne le d¨¦roulement
des activit¨¦s scientifiques et l¡¯appui institutionnel ¨¤ 1¡¯ISRA (proc¨¦dures
de gestion scientifique, administrative et financi¨¨re...).
Sur le plan organisationnel, 1997 a ¨¦t¨¦ marqu¨¦e par un retour ¨¤ une
organisation par direction de recherche avec la mise en place de centres
ou laboratoires nationaux et de centres r¨¦gionaux.
L¡¯ann¨¦e 1997 aura donc ¨¦t¨¦ une ann¨¦e transitoire mais pas moins riche en
terme d¡¯acquis scientifiques comme le montre les r¨¦sultats pr¨¦sent¨¦s ci-
apr¨¨s. Elle participera, nous l¡¯esp¨¦rons, ¨¤ l¡¯accord de financement des cr¨¦-
dits attendus du PSAOP et ¨¤ la relance du secteur agricole de notre nation.
Ce rapport met l¡¯accent sur les activit¨¦s scientifiques de l¡¯Institut. Il va
sans dire que celles-ci ont pu ¨ºtre men¨¦es ¨¤ bien gr?ce ¨¤ l¡¯appui de
toutes les cat¨¦gories de personnel de 1¡¯ISRA.
Rapport Annuel 1997

La poursuite d¡¯un engagement
au service du monde rural
Rapport Annuel 1997

La poursuite dun engagement au service du monde rural
L¡®ann¨¦e 1997, d¨¦clar¨¦e ?ann¨¦e de la par le Secr¨¦tariat G¨¦n¨¦ral ; (ii) gestion financi¨¨re et comptable coor-
relance de l¡¯agriculture? par le
donn¨¦e par l¡¯Agent Comptable ; (iii) fonctions de contr?le renforc¨¦es
Pr¨¦sident de la R¨¦publique, Monsieur
avec notamment une cellule de contr?le de gestion charg¨¦e de la plani-
Abdou Diouf, aura ¨¦t¨¦ d¨¦terminante
fication financi¨¨re et de la remont¨¦e des informations vers les diff¨¦rents
dans la vie de l¡¯Institut.
centres de d¨¦cisions.
A la faveur de la loi 97-13 du 2 juillet
Quant au r¨¨glement d¡¯Etablissement, il vise ¨¤ mettre en place une poli-
1997,
l¡¯Institut
S¨¦n¨¦galais de
tique ¨¦quitable et motivante de gestion des ressources humaines et pro-
Recherches Agricoles (ISRA) a ¨¦t¨¦ dot¨¦
fitable ¨¤ toutes les cat¨¦gories de personnel. L¡¯avancement automatique,
d ¡¯ u n s t a t u t d¡¯Etablissement Public ¨¤
l¡¯¨¦valuation, le syst¨¨me de r¨¦compenses des performances sont autant de
caract¨¨re Scientifique et Technologique
mesures qui ont ¨¦t¨¦ n¨¦goci¨¦es entre la direction g¨¦n¨¦rale et les repr¨¦sen-
(EPST). Ce nouveau statut lui conf¨¨re
tants sociaux de I¡¯ISRA au cours de 1997.
une autonomie de gestion, une partici-
pation des clients au pilotage de la
Parall¨¨lement ¨¤ ces changements institutionnels profonds, l¡¯ann¨¦e 1997
recherche agricole, un statut motivant
a ¨¦t¨¦ consacr¨¦e ¨¤ la consolidation des documents essentiels pour I¡¯¨¦va-
pour le personnel, une souplesse de ges-
luation et ¨¤ la mise en ?uvre du (( Programme Services Agricoles et
tion et une r¨¦activit¨¦ strat¨¦gique. Le
Appui aux Organisations de Producteurs ? (PSAOP). Parmi ces docu-
changement de statut a ¨¦t¨¦ suivi par
ments, on retiendra principalement le Projet d¡¯entreprise (La recherche
l¡¯¨¦laboration d¡¯un projet de d¨¦cret orga-
agricole s¨¦n¨¦galaise ¨¤ l¡¯horizon 2015), le Plan strat¨¦gique 1998-2003
n i q u e p e r m e t t a n t d e l e v e r l e s
(synth¨¨se des activit¨¦s et chiffrage) et tous les manuels de proc¨¦dures de
contraintes identifi¨¦es dans la gestion
gestion scientifique, de gestion des ressources humaines et de gestion
pass¨¦e de 1¡¯ISRA et d¡¯un nouveau r¨¨gle-
financi¨¨re et comptable.
ment d¡¯¨¦tablissement ¨¦quitable pour le
personnel toutes cat¨¦gories confondues
Malgr¨¦ le temps important consacr¨¦ ¨¤ l¡¯¨¦laboration des documents ins-
(recherche, appui scientifique et tech-
titutionnels et la faible disponibilit¨¦ financi¨¨re enregistr¨¦e cette ann¨¦e,
nique, appui administratif).
les chercheurs de l¡¯Institut ont pu ex¨¦cuter des activit¨¦s de recherche au
laboratoire, en station et en milieu paysan par le biais de conventions
Le projet de d¨¦cret portant organisation
particuli¨¨res. M¨ºme si le d¨¦ficit et l¡¯irr¨¦gularit¨¦ de la pluviom¨¦trie ont
et fonctionnement de 1¡¯ISRA vise ¨¤
marqu¨¦ la campagne agricole en 1997, plusieurs r¨¦sultats ont ¨¦t¨¦ obte-
conformer les r¨¨gles d¡¯organisation et de
nus comme nous le verrons dans le chapitre suivant qui pr¨¦sente les
fonctionnement au nouveau statut tout
principaux r¨¦sultats scientifiques de l¡¯ann¨¦e ¨¦coul¨¦e¡¯.
en am¨¦liorant son efficacit¨¦ dans la ges-
tion gr?ce ¨¤ un syst¨¨me d¨¦centralis¨¦.
Pour ce faire, des modifications ont ¨¦t¨¦
apport¨¦es ¨¤ la loi 91-60 du 21 janvier
199 1 concernant :
la modifkation de la composition du
l
conseil d¡¯administration de fa?on ¨¤
permettre la pr¨¦sence des organisa-
tions professionnelles du monde rural ;
l¡¯institution d¡¯une gestion d¨¦centrali-
l
s¨¦e caract¨¦ris¨¦e par une d¨¦l¨¦gation de
pouvoirs aux responsables des centres
de recherches r¨¦gionaux et des centres
de recherches nationaux ;
la rationalisation de l¡¯organisation des
l
services d¡¯appui en trois (3) fonctions
principales : (i) administration du patri-
1L e s r¨¦sultats pr¨¦sent¨¦s dans ce rapporr ne constituent qu¡¯une synth¨¨se des activit¨¦s scientifiques
de I%RA r¨¦alis¨¦es en 1997. Pour plus d¡¯informations es de pr¨¦cisions, des rapports analytiques
moine physique,
des
ressources
sont disponibles au niveau des diff¨¦rents centres nationaux et r¨¦gionaux. Les adresses et noms utiles
humaines et de la logistique supervis¨¦e
pour les consulter edou les obtenir sont donn¨¦s ¨¤ la page 84
Rapport Annuel 1997

Les r¨¦sultats scientifiques
Sommaire :
PRODUCTIONS VEGETALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
PRODUCTIONS HALIEUTIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
C¨¦r¨¦ales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17
Environnement hydro-climatique (50)
Mil (17)
P¨ºche industrielle maritime (5 1)
Sorgho (18)
P¨ºche artisanale maritime et continentale (53)
Ma?s (19)
Socio-¨¦conomie des p¨ºches (54)
Riz (21)
L¨¦gumineuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET
Arachide (23)
ENVIRONNEMENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Ni¨¦b¨¦ (25)
Protection, conservation et restauration des sols (56)
Plantes ¨¤ fibres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Fertilisation organique et organo-min¨¦rale (58)
Coton (29)
Agroforesterie (6 1)
Cultures mara?ch¨¨res . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Int¨¦gration agriculture/¨¦levage
(62)
Tomate (3 1)
Fixation biologique de l¡¯azote (62)
Chou (31)
Gestion de l¡¯eau (63)
Patate douce (3 1)
Ail (32)
ECONOMIE DES FILIERES ET DES PRODUITS . . . . . . . . . . . 64
L¨¦gumes feuilles (32)
Impact d e la d¨¦valuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Arboriculture fruiti¨¨re . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Fili¨¨re bovine (64)
Fili¨¨re oignon (65)
PRODUCTIONS ET SANTE ANIMALES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Fili¨¨re arachide (68)
Alimentation et nutrition (34)
Fili¨¨re coton (69)
Sant¨¦ animale (36)
Fili¨¨re riz local (70)
Production laiti¨¨re (39)
Economie d e la production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Syst¨¨mes d¡¯¨¦levage (40)
Pastoralisme (40)
VALORISATION DES TECHNOLOGIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique (41)
Impact des projets collaboratifs
Aviculture traditionnelle (41)
ISRA-NRBAR-ONG (72)
Inventaire des technologies bas¨¦es sur la gestion des
PRODUCTIONS FORESTIERES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
ressources naturelles (75)
Semences foresti¨¨res (43)
R¨¦g¨¦n¨¦ration naturelle et artificielle (44)
INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE.......76
S¨¦lection g¨¦n¨¦rale (46)
Multiplication v¨¦g¨¦tative (48)
Relations arbres/micro-organismes (48)
Rapport Annuel 1997

Mil
Productions
v¨¦g¨¦tales
1. Physiologie
La recherche de m¨¦ca-
nismes de r¨¦sistance ¨¤ la
s¨¦cheresse chez les popula-
tions locales de mil des
r¨¦gions de Thi¨¨s et
Diourbel a permis de
mettre en ¨¦vidence : (i) le
bon rendement de PLS94
(2070 kg/ha) ; (ii) la pr¨¦-
cocit¨¦ de la population
PLSlO7 ; (iii) le bon com-
portement aux attaques d¡¯insectes de toutes les populations sauf PLS94 ;
(iv) la sensibilit¨¦ de PLS112 au mildiou ; (v) un comportement inva-
riable (potentiels hydrique et osmotique et indice foliaire) en fonction
du degr¨¦ d¡¯alimentation en eau de toutes les entr¨¦es.
2. Entomologie
Le suivi entomologique de la culture du mil en milieu paysan a port¨¦ sur
la chenille mineuse des ¨¦pis (Heliocbeih albipunctelkz) au niveau de six
(6) champs paysans. Concernant la s¨¦v¨¦rit¨¦ (nombre de larves par chan-
delle), les r¨¦sultats montrent une diff¨¦rence significative qui serait li¨¦e
aux diff¨¦rentes dates de semis entre les champs (le mil sem¨¦ ¨¤ sec ¨¦tait
plus infest¨¦ que celui du semis en humide). En station, la caract¨¦risation
physiologique de neuf (9) vari¨¦t¨¦s (Vl ¨¤ VS) a montr¨¦ une diff¨¦rence
significative pour la s¨¦v¨¦rit¨¦ des infestations d¡¯HeliocheiLus.
Les vari¨¦t¨¦s
V6 et V5 pr¨¦senteraient une certaine r¨¦sistance. A l¡¯exception de Vl, les
huit (8) autres entr¨¦es ont ¨¦t¨¦ moins sensibles que le t¨¦moin IBV 8004.
3. Malherbologie
L¡¯inventaire des plantes parasites et leurs h?tes (cultiv¨¦s et spontan¨¦s) et la
caract¨¦risation des groupements v¨¦g¨¦taux auxquels appartiennent ces
esp¨¨ces parasites, ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s. De plus, des enqu¨ºtes exploratoires et
rapproch¨¦es dans des terroirs villageois du bassin arachidier ont ¨¦t¨¦ men¨¦es.
Il ressort des inventaires floristiques que les plantes parasites recens¨¦es
lors des prospections dans le territoire national appartiennent ¨¤ six (6)
genres r¨¦partis dans trois (3) familles. La famille des Scrophulariac¨¦es est
la plus riche en genres (3) et en esp¨¨ces (8) suivies par celle des
Loranthac¨¦es (2 genres et 3 esp¨¨ces) et celle des Cuscutac¨¦es.
Rapport Annuel 1997

Certaines esp¨¨ces sont largement distri-
4. Agronomie
bu¨¦es au S¨¦n¨¦gal et occasionnent des
deg?ts importants aux principales cul-
?kleur agronomique de la vari¨¦tb SOCAT C88
tures vivri¨¨res. Parmi les plantes Cpi-
rhises, S. hermontbica est de loin l¡¯esp¨¨-
L¡¯¨¦valuation de la vari¨¦t¨¦ de mil SOCAT C88 a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e dans le ter-
ce la plus r¨¦pandue dans les cultures et
roir de M¨¦dina Sabakh (sud bassin arachidier). L¡¯objectif principal ¨¦tait
la plus nuisible. S. gesnerioi&s
et S. aspe-
la d¨¦termination de sa valeur agronomique dans les syst¨¨mes de culture
ra trouvent aussi en milieu cultiv¨¦ des
paysans. Dans les dix neuf (19) parcelles paysannes choisies, une forte
conditions favorables ¨¤ leur d¨¦veloppe-
variabilit¨¦ des rendements (460 ¨¤ 1955 kglha) et du nombre de grains
ment.
(1000 ¨¤ 1700 grainslm*) a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦e. Les faibles productions ont
¨¦t¨¦ en partie dues aux attaques de d¨¦pr¨¦dateurs (insectes, oiseaux).
Les enqu¨ºtes ont montr¨¦ que :
l les paysans connaissent les plantes
parasites mais ignorent souvent leur
Sorgho
biologie et mode de reproduction ;
l 50% des champs sont parasit¨¦s ;
l la pr¨¦dominance de la culture du mil,
1. Malherbologie
plus sensible au Striga que le sorgho,
augmente les risques de prolif¨¦ration
Le criblage pour la r¨¦sis-
du parasite ;
tance au Sriga hermonthica
. rien n¡¯est fait par les producteurs pour
a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ avec des
¨¦viter une augmentation du stock de
vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es de sor-
graines de Striga dans les sols.
gho et des vari¨¦t¨¦s locales
du Centre Nord Bassin
Dans le domaine des techniques de
Arachidier.
lutte, il a ¨¦t¨¦ mis en ¨¦vidence :
Les r¨¦sultats ont montr¨¦
l l¡¯impossibilit¨¦ d¡¯¨¦radiquer rapidement
que :
S. hermontbica et S. gesnerioides (trois
(3) ann¨¦es n¡¯ont pas sufft pour r¨¦duire
l aucune des quatre (4) vari¨¦t¨¦s test¨¦es (P9402, P9403, P9404, P9407)
la lev¨¦e du parasite) ;
n¡¯est indemne de S. hermonthica mais elles ont montr¨¦ un bon niveau
l le r?le de la pluviom¨¦trie qui module
de tol¨¦rance ¨¤ celui-ci ;
les performances de la culture et la
l les meilleurs rendements ont ¨¦t¨¦ not¨¦s ¨¤ Maka Sacoumba (meilleure
nocivitt du parasite ;
densit¨¦ de population du sorgho et situation pluviom¨¦trique, absence
. la forte variation de la lev¨¦e du Striga ;
d¡¯attaques de sauteriaux et du Striga) ;
l les p¨¦riodes de grande nocivit¨¦ du
l dans tous les sites - Bambey, Maka Sacoumba (Mbirkilane), Keur
parasite. Dans une parcelle fertile, le
Serigne Diabel et Sam Diab¨¨le (Koungheul) - les vari¨¦t¨¦s locales (CE
mil est essentiellement perturb¨¦ pen-
145-66 ¨¤ Bambey et Waynd¨¦ ou Conko dans les autres) ont ¨¦t¨¦ plus
dant la phase a¨¦rienne du parasite et si
productives ;
le sol est pauvre en ¨¦l¨¦ments nutritifs,
l P9404 et P9403 ont ¨¦t¨¦ plus pr¨¦coces que P9407 et P9402 aussi bien
le parasite est nuisible d¨¨s sa phase
en pots que dans les parcelles.
souterraine ;
l le manque de r¨¦sultats exploitables sur
la s¨¦lection de vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes sur-
2. Syst¨¨me de culture
tout pour les c¨¦r¨¦ales ;
l les bons r¨¦sultats des techniques de
L¡¯effet des syst¨¨mes de culture sur les rendements de sorgho (vari¨¦t¨¦ CE
lutte curative (sarclages et herbicides).
145-66) a ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦ ¨¤ M¨¦dina K¨¦b¨¦ (Sud Bassin Arachidier). Dans les
parcelles, les jach¨¨res ont ¨¦t¨¦ de courtes ou moyennes dur¨¦es. Les rota-
tions culturales test¨¦es ont ¨¦t¨¦ jach¨¨re/sorgho et sorgho/jach¨¨re/arachi-
de. Les rendements en grains ont vari¨¦ de 255 ¨¤ 2900 kglha. Les rende-
ments compris entre 1200 et 2900 kg/ha ont ¨¦t¨¦ obtenus dans les par-

Les r¨¦sultats scientzjTques
celles avec un pr¨¦c¨¦dent jach¨¨re de
kg/ha. Synth¨¦tic C a eu un rendement de 3355 kg/ha suivie de Early et
quatre (4) ¨¤ cinq (5) ans. Les parcelles
Ti¨¦menti¨¦ (3242 et 3220 kg/ha). A V¨¦lingara, le rendement moyen est
avec un pr¨¦c¨¦dent de jach¨¨re courte (1 ¨¤
de 1854 kg/ha avec par ordre Synthetic C (2130 kg/ha), suivie de Early
2 ans) ou sans pr¨¦c¨¦dent jach¨¨re ont
Tha? et de Sotuba.
donn¨¦ des rendements variant de 255 ¨¤
1500 kg/ha. Il convient de noter que les
Les meilleures vari¨¦t¨¦s son1
effets de la dur¨¦e de jach¨¨re sont obser-
par ordre Synthetic C,
vables sur la longueur des panicules, le
Early Tha?, Sotuba et
poids moyen et le nombre de grains par
Ti¨¦menti¨¦. Sotuba et
panicule. Par ailleurs, le type de sol a
Ti¨¦menti¨¦ semblent avoir
fortement influenc¨¦ la variabilit¨¦ des
une bonne adaptabilit¨¦
rendements entre parcelles (meilleurs en
dans les conditions exp¨¦ri-
champs de case compar¨¦s aux champs
mentales.
de brousse).
D¡¯autres vari¨¦t¨¦s ont fait
l¡¯objet d¡¯¨¦valuation en sta-
tion et en PAPEM dans le
Ma?s
sud bassin arachidier.
Huit (8) vari¨¦t¨¦s pr¨¦coces 4 interm¨¦diaires ont ¨¦t¨¦ test¨¦es dans douze
(12) villages. Les rendements obtenus ont ¨¦t¨¦ faibles (de 1100 ¨¤ plus de
1. Entomologie
5000 t/ha) et variables en fonction de la nature du sol. Les rendements
moyens les plus ¨¦lev¨¦s ont ¨¦t¨¦ obtenus ¨¤ Daga Ndeup et ¨¤ Keur Samba
Lutte contre les termites
Gu¨¨ye (1700 et 1600/ha). Les vari¨¦t¨¦s les plus performantes sont SWl
C9 (2200 kglha) et Synthetic C (2100 kg/ha), Babungo (1) 8334 et
Le fipronil (REGENT 50 SC) a large-
Accross Pool 16DR (1700 kglha) et Safita 2 (1600 kg/ha). L¡¯¨¦tude de la
ment contribu¨¦ ¨¤ la r¨¦duction des
stabilit¨¦ du rendement a r¨¦v¨¦l¨¦ la stabilit¨¦ et l¡¯adaptation ¨¤ des condi-
populations de termites et ¨¤ leur attaque
tions d¨¦favorables de Synthetic C et Poza Rica 7931. Babungo (1) 8334
sur tiges s¨¨ches de ma?s. Aucune diff¨¦-
et SWl C9 exigent des conditions favorables (intensification).
rence significative n¡¯est observ¨¦e entre
les diff¨¦rentes doses (1,5 ; 2 et 3 Uha).
Vari¨¦t¨¦s extra-pr¨¦coces de ma?s
La production sur les parcelles trait¨¦es
au fipronil a ¨¦t¨¦ sup¨¦rieure ¨¤ celle des
Onze (11) vari¨¦t¨¦s extra-pr¨¦coces (~83 jours) de diverses origines ont ¨¦t¨¦
parcelles t¨¦moins.
compar¨¦es en station ¨¤ Kolda aux deux vari¨¦t¨¦s t¨¦moin (JDB et
Synthetic C) recommand¨¦es dans la zone. Toutes les vari¨¦t¨¦s introduites
sauf deux ont ¨¦t¨¦ plus pr¨¦coces que les t¨¦moins. Les plus pr¨¦coces sont
2. Am¨¦lioration vari¨¦tale
KEJ et TZEE-W-SR BC5 ( c c e
y 1 semis/floraison de 48 jours). Les vari¨¦-
t¨¦s introduites n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ significativement diff¨¦rentes des deux
Tests vari¨¦tazu:
t¨¦moins pour le rendement en grain. La meilleure d¡¯entre elles, TZEE-
W-SR Cl, a donn¨¦ un rendement de 3323 kg/ha soit 118% par rapport
Des vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es (JDB, Synthetic
¨¤ la JDB et 98% par rapport Synthetic C.
C, Early Thai, Sotuba et Ti¨¦menti¨¦) ont
¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦es pour leur adaptabilit¨¦ et
leur niveau de rendement. A Kolda,
3. Agronomie
Ti¨¦menti¨¦ a donn¨¦ les meilleurs rende-
ments (1176 kg/ha) suivie par Early
Rendement des nouvelles vari¨¦t¨¦s en fonction des types de fumures
Tha? (995 kg/ha) et JDB (952 kg/ha).
L¡¯indice de r¨¦colte a ¨¦t¨¦ de 72,7% en
Le niveau de rendement obtenu pour les vari¨¦t¨¦s Sotuba et Ti¨¦menti¨¦ a
moyenne avec par ordre Ti¨¦menti¨¦ et
¨¦t¨¦ faible aussi bien ¨¤ Kolda qu¡¯¨¤ Sinthiou Mal¨¦me. Les meilleurs traite-
JDB suivies de Synthetic C et Sotuba. A
ments ont ¨¦t¨¦ : fumure min¨¦rale vulgaris¨¦e 150 kg/ha de 20-16-20 +
Sinthiou Mal¨¦me, les rendements obte-
100 kg ur¨¦e avec 2186 kg/ha ; phosphogypse 150 kg/ha avec 1928
nus pour la production de grains ont ¨¦t¨¦
kg/ha ; 1/2 fumure vulgaris¨¦e + 2 t fumure d¡¯¨¦table avec 1923 kg/ha ;
meilleurs avec une moyenne de 3139
et fumure vulgaris¨¦e + 150 kg phosphogypse avec 1713 kg/ha.
Rapport Annuel 1997

Valorisation du potentiel des
¡°6 D¨¦termination de la p¨¦riode de semis et a la densit¨¦ de peuplement
L&umineuses fourrag¨¨res en vue de
dele"
s
f
gurmneuses
g
ourra ¨¨res annuelles en association avec le mati
l¡¯am¨¦lioration de la production de mais
Cette ¨¦tude visait principalement ¨¤ d¨¦terminer ¨¤ travers les rendements
Cette activit¨¦ men¨¦e dans le village de
en grains de ma?s et en fourrages la p¨¦riode de semis et la densit¨¦ de peu-
Ndangane, visait ¨¤ ¨¦valuer l¡¯effet des
plement optimales des l¨¦gumineuses fourrag¨¨res annuelles, le ni¨¦b¨¦
associations ma?s-l¨¦gumineuses fourra-
vari¨¦t¨¦ 58-74 et la dolique en culture d¨¦rob¨¦e avec le ma?s vari¨¦t¨¦ JDB.
g¨¨res annuelles sur l¡¯¨¦volution de la fer-
Les premiers r¨¦sultats obtenus montrent que le semis du ni¨¦b¨¦ vari¨¦t¨¦
tilit¨¦ des sols, les productions de grains
58-74 et de la dolique en culture d¨¦rob¨¦e 15 jours apr¨¨s celui du ma?s
de ma?s et de fourrages de ces associa-
conduit ¨¤ des rendements moyens en grains de mais satisfaisants et ¨¤ de
tions et ¨¤ identifier la meilleure associa-
bons rendements en fourrages dans les conditions de la zone de l¡¯¨¦tude
tion. Les quatre (4) traitements ¨¦tudi¨¦s
(S¨¦n¨¦gal oriental). Quant ¨¤ la densit¨¦ de peuplement, celle de 106 400
sont le ma?s vari¨¦t¨¦ Jaune de Bambey
plants/ha de ni¨¦b¨¦ vari¨¦t¨¦ 58-74 et de la dolique ¨¤ raison de 2 plants par
(JDB) en culture pure et les associations
poquet a donn¨¦ des rendements satisfaisants en grains de ma?s et en
(en d¨¦rob¨¦e) JDB-ni¨¦b¨¦ vari¨¦t¨¦ 58-74,
fourrage. Entre les 2 associations ma?s-ni¨¦b¨¦ 58-74 et ma?s-dolique,
JDB-ni¨¦b¨¦ vari¨¦t¨¦ 59-12 et JDB-dolique.
c¡¯est l¡¯association ma?s-ni¨¦b¨¦ 58-74 qui a donn¨¦ des rendements moyens
globaux en grains de ma?s et en fourrages les plus int¨¦ressants en rapport
Concernant les param¨¨tres utilis¨¦s pour
avec les deux (2) traitements de 15 jours pour l¡¯essai p¨¦riode de semis et
le suivi de l¡¯¨¦volution de la fertilit¨¦ du
de 106 400 plants/ha pour l¡¯essai densit¨¦ de peuplement.
sol, on observe une tendance ¨¤ la baisse
des moyennes des param¨¨tres de carbo-
ne total, dyazote total et de phosphore
4: Malherbologie
total et cela pour tous¡¯les traknents.
i
L¡¯observation du rapport C/N a montr¨¦
Eficacit¨¦ de mokhles d¡¯herb?cides
une stabilisation alors que pour le phos-
phore assimiiable une hausse g¨¦n¨¦rale
ATOLL et le ~~IC~SULFUR~N ont ¨¦t¨¦ efficaces pour contr?ler les
est observ¨¦e pour l¡¯ensemble des traite-
adventices jusqu¡¯¨¤ au .moins 45 jours apr¨¨s le semis. Leur efficacit¨¦ est
ments. Cet.,accroissement de la teneur L
, cependant, l¨¦g¨¨rement inf¨¦rieure ¨¤ celle du t¨¦moin (P~kfAGRAM
du sol en phosphore assimilable est plus .+
EX72& Bien qw, toutes, les esp¨¨ces¡¯. adventices dominantes soient;
marqu¨¦ dans les associations ma?s-ni¨¦b¨¦ d
apparues au-del¨¤ du 35¨¦me jour, leur densit¨¦ f?t tr¨¨s faible, ce qui laisse
v a r i ¨¦ t ¨¦ 5 8 - 7 4 (9,89 p p m ) e t mais-
sugg¨¦rer que ATOLL et le NICOSULFURON sont tr¨¨s prometteurs
dolique (14,61 ppm).
comme herbicide de post-semis du ma?s. Le premier pouvant ¨ºtre appli-
qu¨¦ en pr¨¦lev¨¦ du ma?s, tandis que le deuxi¨¨me s¡¯emploie 15 ¨¤ 20 jours
Pour la production de grains de ma?s,
apr¨¨s la lev¨¦e ¡®du ma?s.
.
une augmentation des rendements *
moyens a ¨¦t¨¦ observ¨¦e en 2¨¨me ann¨¦e sur-
S¨¦lectivit¨¦ du Nicosulfiron
tout dans les associations. Par contre, en
3¨¨mC ann¨¦e, une chute tr¨¨s nette des
L¡¯effet de doses croissantes de NICOSULFURON (1 1, 2 1 et 3 1) a ¨¦t¨¦
m¨ºmes rendements a ¨¦t¨¦ not¨¦e dans les
¨¦valu¨¦ et compar¨¦ au t¨¦moin non trait¨¦ et sarcl¨¦. Ce produit semble ¨ºtre
associations ma?s-ni¨¦b¨¦ 58-74 et ma?s-
tr¨¨s s¨¦lectif pour le d¨¦sherbage chimique du ma?s. Son application 15 ¨¤
dolique. Pour la production de fourra-
20 jours apr¨¨s le semis doit se faire dans des conditions de sol propre car
ge, l¡¯association ma?s-ni¨¦b¨¦ vari¨¦t¨¦ 58-
des adventices au stade adulte comme les Commelinaceae,
les Cyperus et
74 a conduit ¨¤ une augmentation hau-
les Hibiscus sont tr¨¨s diffkilement contr?l¨¦es par les produits.
tement ¨¤ tr¨¨s hautement significative de
la production de fourrage en 2¨¨me et 3ime
ann¨¦e (rendements moyens de 8,8 t
ms/ha). Sur la base des r¨¦sultats agrono-
miques actuellement disponibles, l¡¯asso-
ciation ma?s-ni¨¦b¨¦ vari¨¦t¨¦ 58-74 est la
mieux indiqu¨¦e pour une production
mixte de grains de ma?s et de fourrage.
Rapport Annuel 1997

ITA 123 (1997 ¨¤ Djib¨¦lor). Ces vari¨¦t¨¦s sont propos¨¦es pour la cam-
pagne prochaine en essais multilocaux. II convient aussi de signaler que
Riz
la vari¨¦t¨¦ MRC 2663-2483 a pr¨¦sent¨¦ un niveau de pr¨¦cocit¨¦ particu-
li¨¨rement important. De fait, elle est expos¨¦e aux attaques d¡¯oiseaux
avec un impact n¨¦gatif sur sa productivit¨¦. Cependant, elle pourra s¡¯av¨¦-
1. S¨¦lection et am¨¦lioration
rer int¨¦ressante pour la double culture au niveau du bassin et sera aussi
vari¨¦tale
test¨¦e en riziculture de nappe.
Des vari¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ test¨¦es en essai
Enfin, des d¨¦monstrations
avanc¨¦ dans les conditions de la rizicul-
en milieu paysan ont ¨¦t¨¦
ture irrigu¨¦e du bassin de l¡¯hnamb¨¦
r¨¦alis¨¦es avec les vari¨¦t¨¦s
(r¨¦gion de Kolda). L¡¯ensemble des douze
BG 90-2, BW 248-l et
(12) vari¨¦t¨¦s exp¨¦riment¨¦es pr¨¦sentent
ITA 123 dans le bassin de
des caract¨¦ristiques agronomiques sou-
I¡¯Anamb¨¦. Les producteurs
vent sup¨¦rieures au t¨¦moin IR 1529
ont exprim¨¦ leur satisfac-
680-3. Les vari¨¦t¨¦s Sahel 20 1 et 202 ont
tion sur le comportement
¨¦t¨¦ meilleures en production ¨¤ toutes les
v¨¦g¨¦tatif (tallage, rusticit¨¦,
vari¨¦t¨¦s exp¨¦riment¨¦es. Ces g¨¦notypes
taille des plants et pr¨¦coci-
s¡¯adaptent assez bien dans le bassin de
t¨¦) des introductions par
I¡¯Anamb¨¦. Sahel 202 pr¨¦sente un bon
rapport au t¨¦moin.
tallage et un bon recouvrement du sol
mais devra ¨ºtre suivi vis-¨¤-vis de la pyri-
Par ailleurs, les producteurs ont fait ¨¦tat d¡¯une bonne r¨¦ponse des trois
culariose et de l¡¯helminthosporiose.
(3) vari¨¦t¨¦s test¨¦es aux apports d¡¯engrais.
Sahel 108, en d¨¦pit de son niveau de
rendement plus faible que celui du
Concernant la s¨¦lection conservatrice et la production de semences, un
t¨¦moin, a un cycle tr¨¨s court pouvant
manuel de formation sur les normes et techniques de production des
¨ºtre un avantage pour la double culture.
semences a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦. Il constitue un outil destin¨¦ aux agronomes et
Les vari¨¦t¨¦s introduites semblent
formateurs pour r¨¦sorber le d¨¦ficit actuel en semences certifi¨¦es.
r¨¦pondre assez bien aux conditions de
riziculture du bassin de I¡¯Anamb¨¦. Elles
allient un bon niveau de rendement
2. Entomologie
avec d¡¯autres caract¨¦ristiques agrono-
miques int¨¦ressantes, notamment la
Efeet du PADAN contre Les foreurs de tiges
pr¨¦cocit¨¦, la h auteur des plants, le
nombre de panicules au m¡¯, une bonne
Le PADAN¨¤ la dose de 1200 g de mati¨¨re active ¨¤ l¡¯hectare a donn¨¦ une
tol¨¦rance aux attaques de piqueurs-
meilleure protection (¨¦quivalente au traitement de r¨¦f¨¦rence au
suceurs et une bonne exertion panicu-
Carbofuran ¨¤ 800 glha), avec 4,3 % de ¡°c?urs morts¡± contre 10,8 %
laire.
pour le t¨¦moin non trait¨¦. Les trois (3) doses de PADAiV(800, 1000 et
1200 g/ha) ont donn¨¦ des niveaux de protection ¨¦quivalents contre les
L¡¯on a tent¨¦ par ailleurs d¡¯identifier
foreurs de tiges apr¨¨s ¨¦piaison mais significativement diff¨¦rents de celui
parmi les meilleurs g¨¦notypes de la
du t¨¦moin. Le traitement de r¨¦f¨¦rence a donn¨¦ un niveau de protection
r¨¦gion sah¨¦lienne, les vari¨¦t¨¦s pouvant
des panicules ¨¦quivalent ¨¤ celui du PADAN, sans ¨ºtre statistiquement
¨ºtre utilis¨¦es dans des essais multilo-
diff¨¦rent de celui du t¨¦moin. Apr¨¨s deux (2) ann¨¦es d¡¯essais, les r¨¦sultats
Caux. Les r¨¦sultats des essais men¨¦s en
montrent que le PADANassure une protection efficace du riz contre les
conditions pluviales avec irrigation
foreurs de tiges dans les conditions de riziculture de la Casamance.
compl¨¦mentaire (Anamb¨¦) et en sub-
mersion moyenne (Djib¨¦lor, r¨¦gion de
Ziguinchor) font ressortir une certaine
stabilit¨¦ du classement des vari¨¦t¨¦s IR
2042-178-1, T o x 3 0 9 3 - 3 5 - 2 - 3 - 3 - 1 ,
Wabir 12979 et Cita 8 par rapport aux
t¨¦moins DJ 684 D (1996 ¨¤ Djib¨¦lor),
IR 1529-680-3 (1997 ¨¤ Anamb¨¦) et
Rapport Annuel 1997

3. Protection des cultures
La comp¨¦tition entre& riz irrigu¨¦ et les adventices en relation avec la
densit¨¦ de semis et l¡¯apport d¡¯ur¨¦e a aussi ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦e. L¡¯augmentation de
La mise au point de techniques (grillages,.
la densit¨¦ de semis r¨¦dtit le d¨¦veloppement des adventices et augmente
palissades, endiguement) de lutte contre
le rendement du riz. ,L¡¯accroissement de rendement est moindre pour
les poissons ravageurs du riz a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e
une densit¨¦ de semis sup¨¦rieure ¨¤ 140 kg/ha.
au niveau de vall¨¦es am¨¦nag¨¦es en Basse
et Moyenne Casamance ¨¤ Samine Escale,
Un essai d¡¯¨¦valuation de l¡¯oxadiarzyl (nouvel herbicide sous le nom
N¡¯Guindir et Toniataba. Le dispositif
commercial de RAFT 400 SC) a montr¨¦ son niveau d¡¯efficacit¨¦ satisfai-
pour emp¨ºcher la remont¨¦e des g¨¦niteurs
sant par rapport ¨¤ celui de l¡¯herbicide de r¨¦f¨¦rence, l¡¯oxadiazon (RONS-
a ¨¦t¨¦ tr¨¨s efficace. Les rendements les plus
TAR 25 CE) aux doses de 150 g et 200 g/ha. Cependant l¡¯oxadiarzyl
importants ont ¨¦t¨¦ obtenus dans la par-
s¡¯est montr¨¦ plus phytotoxique.
celle endigu¨¦e et ceci semble ¨ºtre li¨¦ ¨¤
l¡¯effet positif des endiguements secon-
Les rendements en condition de semis avec pr¨¦-germination n¡¯ont pas
daires sur la r¨¦tention de l¡¯eau et le lessi-
montr¨¦ de diff¨¦rence significative entre les traitements herbicides.
vage des sols.
Cependant, ils ont ¨¦t¨¦ globalement inf¨¦rieurs ¨¤ ceux obtenus en condi-
tion de semis direct ¨¤ sec. Dans cette situation les deux doses faibles res-
pectivement de l¡¯oxadiarzyl et de l¡¯oxadiazon ont donn¨¦ des rendements
4. Malherbologie
inf¨¦rieurs ¨¤ ceux obtenus avec les autres doses.
Plusieurs actions ont ¨¦t¨¦ men¨¦es dans la
L¡¯¨¦valuation du bensulfuron m¨¦thyl (LONDAX) a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e en milieu
r¨¦gion du fleuve pour lutter contre les
paysan. L¡¯appr¨¦ciation visuelle trois (3) semaines apr¨¨s leur application
adventices du riz irrigu¨¦.
1
a montr¨¦ que l¡¯action du LONDAX(80 g/ha) a ¨¦t¨¦ satisfaisante et a ¨¦t¨¦
,%
) ,s,:¡±
globalem&t sup¨¦rteure ¨¤ celle+.& m¨¦lange propanil + weedone repr¨¦-
Une enqu¨ºte pour approfondir ¡° k dia- ¡¯
sentant¡¯lam¨¦thode locale dans 1,e Delta. L¡¯herbicide de r¨¦f¨¦rence, GARIL
gnostic sur les contraintes duei aux
(trichlopyr/propanil) et le LONDAX (oxadiazon) ont produit un effet
adventices a permis de recuei&Y¡¯ les
comparable ¨¤ celui da LONDqX, mais avec une r¨¦manente de dur¨¦e
informations suivantes :
, ¡°¡°¡±
infdrieure. La techniq¨´e d¡¯applkation directe par gouttes du LONDAX
¨¤ l¡¯aide d¡¯une bouteille percke., s¡¯est montr¨¦e l¨¦g¨¨rement plue efficace
dans la plupart,& p¨¦rim¨¨tres%&$t¨¦s.¡®
,
l
gye 13. techniqu?l$ p~ulv&i$$n classique utilisant un puh+risateur
de la zone ouest¡¯d¨´¡® Lac de G$& le
nmni¡¯d¡¯une buse T K. La floie &entice pr¨¦sente dans les parqelles d¡¯es-
niveau d¡¯infestation des parceils est
sai ¨¦tait domin¨¦e par EcbinocbEmz
colona Link. et Cyperus difarmis L.,
mod¨¦r¨¦, ¨¤ cause du caract¨¨re r¨¦cent
mais ces deux esp¨¨ces se sont montr¨¦es suffisamment sensibles au LON-
des am¨¦nagements ou du fait qu¡¯ils
DAX et, aux autres herbicides. Heterantbera calicifolia Rechb., esp¨¨ce
sont fr¨¦quemment d¨¦plac¨¦s ;
r¨¦sistante aux produ@ habituellement utilis¨¦s dans la zone a ¨¦t¨¦ bien
malgr¨¦ le caract¨¨re tr¨¨s sableux des sols
contr?l¨¦ par LONDAX Orym longistaminata A.Chev., esp¨¨ce p¨¦renne ¨¤
l
de la zone les mauvaises herbes peu-
rhizomes, a ¨¦t¨¦ r¨¦sistante aux traitements. La performance du LONDAX
vent constituer une contrainte majeu-
d¨¦pend largement les conditions d¡¯application, en particulier la r¨¦gula-
re du fait de l¡¯exploitation continue
rit¨¦ de la lame d¡¯eau et le d¨¦veloppement v¨¦g¨¦tatif des adventices. Dans
des parcelles ;
les sites o¨´ ces conditions ont ¨¦t¨¦ satisfaisantes, l¡¯efficacit¨¦ et la r¨¦ma-
Cyperus rotundus est la menace la
nence du produit ont ¨¦t¨¦ plus marqu¨¦es que celles des autres herbicides.
l
plus s¨¦rieuse et constitue l¡¯une des
Il y a eu ¨¦galement une am¨¦lioration notable du rendement. Ces r¨¦sul-
causes du changement fr¨¦quent de
tats et la simplicit¨¦ de la technique d¡¯emploi justifient que l¡¯introduc-
l¡¯emplacement des casiers ;
tion de ce nouveau produit soit recommand¨¦ pour l¡¯am¨¦lioration du
les autres adventices dont la prolif¨¦ra-
d¨¦sherbage chimique du riz dans la Vall¨¦e. Mais sa diffusion devrait ¨ºtre
l
tion pourrait poser de probl¨¨mes aigus
accompagn¨¦e d¡¯action de sensibilisation sur les conditions de pr¨¦para-
sont Heliotropium
supinum et les
tion du terrain, d¡¯irrigation et d¨¦lai de traitement ¨¤ respecter.
Portulacac¨¦es,
notamment l? oleracea ;
dans les sols lourds au niveau de la
l
vall¨¦e, le degr¨¦ d¡¯enherbement est tr¨¨s
¨¦lev¨¦ et constitue un probl¨¨me d¡¯au-
tant plus pr¨¦occupant que la seule
m¨¦thode de lutte mise en oeuvre est le
sarclage manuel.
Rapport Annuel 1997

5. Technologie post-r¨¦colte
L¨¦gumineuses
Un prototype de batteuse, baptis¨¦e AS1
et mise au Point par I¡¯ADRAO, la
Arachide
SAED et I¡¯ISRA, a permis de doubler le
rendement horaire au battage, la batteuse
¨¦tant aliment¨¦e manuellement en ce qui
concerne les panicules. Un manuel
1. Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique de l¡¯adaptation ¨¤ la s¨¦cheresse
d¡¯utilisation a ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦. Une petite
s¨¦rie de 5 unit¨¦s a ¨¦t¨¦ fabriqu¨¦e par la
Etudes physiologiques
SISMAR.
L¡¯¨¦tude des param¨¨tres morpho-
physiologiques de vari¨¦t¨¦s d¡¯ara-
6. Sociologie
chide en vue d¡¯une am¨¦lioration
des tests de s¨¦lection pour l¡¯adap-
La comparaison des d¨¦terminants de
tation ¨¤ la s¨¦cheresse a ¨¦t¨¦ condui-
l¡¯adoption des technologies de gestion
te ¨¤ Bambey en collaboration avec
de la fertilit¨¦ des rizi¨¨res en Basse
le CERAAS. Le premier essai a ¨¦t¨¦
Casamance e t d a n s l e b a s s i n d e
install¨¦ en rhizotron en contre-sai-
1¡¯Anamb¨¦ montre qu¡¯en fonction du
son chaude (mai-juin 19%¡®) et le
deuxi¨¨me, en pot, juste apr¨¨s l¡¯hi-
type
de technologies, les niveaux
d¡¯adoption sont tr¨¨s diff¨¦rents. Ces taux
vernage (octobre-novembre 1997).
sont fonction de plusieurs facteurs lih a
t¡¯environnement
socio-t-conomiqce
Cette ¨¦tude avait pour objectifs :
dans lequel ¨¦voluent les producteurs,
iij d¡¯ame!iorer la connaissance de
mais ¨¦galement de la nature de l¡¯envi-
la pnysiologie de lign¨¦es nouvelle-
ronnement technique (caract¨¦ristiques
ment cr¨¦¨¦es et (ii) de perfection-
de la technologie, l¡¯¨¦tat de la recherche,
ner la m¨¦thodologie de criblage
la qualit¨¦ et l¡¯efficacit¨¦ du syst¨¨me de
vari¨¦tal sur tests physiologiques en
transfert technologique,...). L¡¯analyse
milieu contr?li.
descriptive n¡¯a pas permis de cerner les
corr¨¦iarions fonctionnelles entre les fac-
Le mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal du premier essai ¨¦tait constitu¨¦ par huit (8) entr¨¦es
teurs d¨¦terminants, ni les d¨¦cisions
potentiellement adapt¨¦es ¨¤ la s¨¦cheresse dont quatre (4) encore au stade
d¡¯adopter
exp¨¦rimental. Le deuxi¨¨me essai ne concernait que quatre (4) gtinotypes,
OLI de rejeter une technologie.
Fleur 11, 57-422, 55-435 et 73-30, choisis en fonction des r¨¦sultats de
1 a premi¨¨re exp¨¦rimentation.
Diff¨¦rentes mesures morphologiques et physiologiques ont ¨¦t¨¦ r¨¦alisees
pendant la p¨¦riode de d¨¦ficit hydrique. A partir de quatre (4) param¨¨tres
physiologiques (CRE4, fo14, MSA et MSR), une bonne d¨¦finition des
strat¨¦gies vari¨¦tales a ¨¦t¨¦ d¨¦finie en mati¨¨re d¡¯adaptation ¨¤ la s¨¦cheresse,
Une analyse multivari¨¦e a montr¨¦ que 85% de la variabilit¨¦ observ¨¦e est
expliqu¨¦e par ces param¨¨tres. Des groupes de comportement variera! qui
correspondent bien aux observations agronomiques de terrain des vari¨¦-
t¨¦s, ont ¨¦t¨¦ d¨¦finis. La technique de criblage vari¨¦tal pr¨¦coce en rhizo-
trons devra donc tenir compte du comportement vari¨¦tal au niveau des
quatre (4) param¨¨tres choisis. En pot, il a ¨¦t¨¦ possible de d¨¦gager deux
(2) interactions sur les valeurs obtenues en d¨¦but de d¨¦ficit hydrique.
Ces interactions confirment les groupements vari¨¦taux r¨¦alis¨¦es aPr¨¨s
l¡¯essai en rhizotrons : Fleur 11 et 57-422, d¡¯une part et 73-30 et 55-437,
d¡¯autre part.
Rapport Annuel 1997

tiri¨¦th ¨¤ cycle tr¨¨s court
bien mais GC8-35 est faible en fanes. La variet¨¦ t¨¦moin 55-437 a un
comportement variable selon les essais pour le rendement en gousses
Trente six vari¨¦t¨¦s tr¨¨s pr¨¦coces ont ¨¦t¨¦
mais elle se montre bonne et stable sur le poids de fanes.
compar¨¦es en station (Bambey). La
majeure partie d¡¯entre elles (27) sont
des cr¨¦ations r¨¦centes ¨¤ partir des r¨¦tro-
2. TechnologielAlIatoxines
croisements ? pr¨¦cocit¨¦ ? impliquant
55-437, 73-30 et Chico.
En vue d¡¯¨¦valuer l¡¯importance de la trituration artisanale de l¡¯arachide,
son int¨¦r¨ºt ¨¦conomique et les risques qu¡¯elle engendre pour la sant¨¦ des
Parmi les douze (12) nouvelles variet¨¦s,
populations et du b¨¦tail (risque d¡¯intoxication en raison de la pollution
55-33, 55-38 et 73-43 r¨¦alisent de
¨¦ventuelle par les aflatoxines produites par Aspergilhs J%~US), des
bonnes performances (pr¨¨s d¡¯une tonne
enqu¨ºtes ont ¨¦t¨¦ initi¨¦es au niveau des march¨¦s hebdomadaires de trei-
¨¤ l¡¯hectare de gousses et plus de trois (3)
ze (13) localit¨¦s situ¨¦es dans les r¨¦gions de Diourbel, Thi¨¨s et Louga
tonnes de fanes pour les deux premi¨¨res
(interviews et recueil de donn¨¦es ¨¦conomiques sur l¡¯activit¨¦ et les pro-
et plus de 800 kg/ha de gousses avec un
duirs qu¡¯elle g¨¦n¨¨re). Des ¨¦chantillons de tourteau (44) et d¡¯huile (20)
poids de gousses par pied voisin ou
vendus sur les march¨¦s ont ¨¦t¨¦ pr¨¦lev¨¦s ¨¤ des fins d¡¯analyse de labora-
sup¨¦rieur ¨¤ 10 g pour la troisi¨¨me).
toire. Afin de mieux pr¨¦ciser la nature des op¨¦rations et ¨¦valuer l¡¯impact
des techniques mises en ?uvre au cours de la trituration sur la qualit¨¦
Parmi les quinze (15) ligntes en deuxi¨¨-
des produits, des visites de chantier ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es et un suivi m¨¦ti-
me ann¨¦e de comparaison, les vari¨¦t¨¦s
culeux des diverses phases a ¨¦t¨¦ op¨¦r¨¦.
55-21, 55-26 et, dans une moindre
mesure, 55-27 r¨¦alisent de bonnes per-
formances, notamment, pour les deux
3. Technologies post-r¨¦colte
premi¨¨res, sur la production de fanes
avec plus de 3,8 tonnes par hectare.
Conservation d? semences d¨¦cortiqu¨¦es sous atmosph¨¨re mod;fi¨¦e
Elles confirment leurs bons r¨¦sultats de
1996. Dans un autre essai, fortement
La conservation des semences de la vari¨¦t¨¦ 73-33 a ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦e dans deux
touch¨¦ par le clump, les vari¨¦t¨¦s 73-35
situations d¡¯atmosph¨¨re modifi¨¦e :
et 73-34 ont pr¨¦sent¨¦ des rendements
en fanes sup¨¦rieurs ¨¤ 2,5 tonnes, des
1. T¨¦moin plac¨¦ en atmosph¨¨re confin¨¦e avec deux (2) absorbeurs
rendements en gousses voisins de 600
d¡¯oxyg¨¨ne ; 98% de N, avec un ou deux absorbeurs d¡¯oxyg¨¨ne
kg (la moyenne de l¡¯essai ¨¦tait de 430
2. 10% de CO, et 89% de N, avec ou sans absorbeur d¡¯oxyg¨¨ne ; 30%
kg/ha) et les meilleurs poids de gousses
de CO, et 69% de N, avec ou sans absorbeur d¡¯oxyg¨¨ne
par pied de l¡¯essai.
Tests vari¨¦taux et am¨¦lioration des
Aucune graine contamin¨¦e par la br?che de l¡¯arachide (Caryedon serra-
syst¨¨mes de culture
~US 01.) ou moisie n¡¯a ¨¦t¨¦ d¨¦nombr¨¦e apr¨¨s 36 mois de stockage. Le
potentiel germinatif des semences d¡¯arachide diminue au cours du
Des tests vari¨¦taux multilocaux ont ¨¦t¨¦
temps quel que soit l¡¯essai et le traitement consid¨¦r¨¦s. Jusqu¡¯¨¤ 30 mois,
men¨¦s dans cinq (5) sites (Darou Sam,
la facult¨¦ germinative se maintient au-dessus de 90%. A trente six mois
P a k h i K ¨¦ b ¨¦ , M a k a F a l l , N¡¯Di¨¨ye
de stockage, le pourcentage de germination chute rapidement. La pr¨¦-
N¡¯Diaye et Thi¨¦naba) en champs pay-
sence d¡¯un absorbeur dans les sachets conduit ¨¤ une r¨¦duction significa-
sans en zone nord et centre-nord du
tive de la facult¨¦ germinative et accentue l¡¯¨¦cart entre les traitements
bassin arachidier. A Thilmakha, un essai
avec 10% et 30% de CO,. En revanche, l¡¯anoxie permet de conserver ¨¤
factoriel
? densit¨¦ x fumure ? a ¨¦t¨¦
un niveau optimal les qualit¨¦s germinatives des semences d¡¯arachide
conduit sur la variet¨¦ vulgarisable, GC
pendant une p¨¦riode de 30 mois.
8-35. L¡¯essai vari¨¦tal comparait 5 vari¨¦-
t¨¦s (55-437, 55-114, 55-138, GC 8-35
Conservation de semences darachide en milieu paysan
et Fleur 11). Fleur 11 a confirm¨¦ son
bon comportement face ¨¤ la s¨¦cheresse
EJg¡±et de la farine de Pachyrbizus erosus. La dose de 1% (p/p) de farine de
pour le rendement en gousses et en
l? erosus a ¨¦t¨¦ utilis¨¦e pour traiter des sacs de 40kg de gousses d¡¯arachide
fanes. Les vari¨¦t¨¦s de 80 jours, 55-114
de la vari¨¦t¨¦ 55-437 (traitement PAC). L¡¯activit¨¦ insecticide de la farine
et GC8-35 se comportent ¨¦galement
de Z? erosus a ¨¦t¨¦ compar¨¦e ¨¤ celle d¡¯un produit de r¨¦f¨¦rence, le Primex
Ezi Rapport Annuel 1997

tements sur la pression parasitaire et la
qualit¨¦ germinative des semences a ¨¦t¨¦
Ni¨¦b¨¦
¨¦tudi¨¦ au cours du stockage.
L¡¯¨¦volution de la population de C. serra-
1. Physiologie
tw est tr¨¨s d¨¦pendante du taux initia1
d¡¯infestation. Les graines stock¨¦es chez
Une ¨¦tude a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e
certains paysans ¨¦tant les plus infest¨¦es,
pour d¨¦terminer si la zone
c¡¯est chez ces derniers que l¡¯effet des
de Bambey ¨¦tait favorable
traitements est le plus marqu¨¦. Le
¨¤ l¡¯expression de la s¨¦nes-
nombre d¡¯adultes de C. serratus d¨¦nom-
cence monocarpique retar-
br¨¦s chez les t¨¦moins non trait¨¦s aug-
d¨¦e. Concernant la dyna-
mente au cours du stockage. Les traite-
mique de floraison une
ments insecticides r¨¦duisent de mani¨¨re
esquisse de deuxi¨¨me pic
tr¨¨s significative la pression d¡¯infestation
de floraison a ¨¦t¨¦ observee
par C serratus. Cependant, ¨¤ partir du
chez les lign¨¦es test¨¦es.
164¡±¡°¡¯ jour apr¨¨s la r¨¦colte l¡¯effet du trai-
tement PAC devient statistiquement
Si on les compare ¨¤ la vari¨¦t¨¦ Mouride, celle-ci a produit l¡¯essentiel de
inf¨¦rieur ¨¤ celui du traitement IRI. Il
ses fleurs en premi¨¨re phase alors que les lign¨¦es ont continu¨¦ ¨¤ fleurir
reste n¨¦anmoins suffisammenr efficace
tr¨¨s tardivement. Pour ce qui est de la pr¨¦cocit¨¦ et des rendements, les
pour maintenir la population de
lign¨¦es ¨¤ s¨¦nescence monocarpique retard¨¦e ont montr¨¦ des qualit¨¦s
br?ches ¨¤ un seuil acceptable. Le traite-
appr¨¦ciables. En ce qui concerne les fanes, le fait que les feuilles aient
ment PAC montre par ailleurs une effi-
une quantit¨¦ de chlorophylle importante tard dans le cycle montre que
cacit¨¦ sur la pr¨¦servation de la facult¨¦
celles-ci peuvent encore produire de la mati¨¨re, cela peut aussi pr¨¦juger
germinative statistiquement similaire ¨¤
d¡¯une qualit¨¦ de fanes int¨¦ressanre. Sur le plan phytosanitaire, les entr¨¦es
celle obtenue avec le Primex. Les taux
ont montr¨¦ une certaine tol¨¦rance aux thrips et virus, m¨ºme si
de germination n¡¯ont en effet subi aucu-
Macrophomina a ¨¦t¨¦ observ¨¦ chez elles au stade plantule.
ne alt¨¦ration au cours du temps ¨¤ l¡¯in-
verse
d e s g o u s s e s n o n t r a i t ¨¦ e s .
L¡¯utilisation de farine compl¨¨te de
2. Agronomie
Pachyrbizus
eroms se pr¨¦sente donc
comme une m¨¦thode alternative de
Association vari¨¦tale de ni¨¦&
lutte contre la br?che de l¡¯arachide.
Deux vari¨¦t¨¦s de ni¨¦b¨¦ (Melakh et Diongama) associ¨¦es (alternance de
lignes) ont ¨¦t¨¦ compar¨¦es ¨¤ la culture pure de chacune des vari¨¦t¨¦s pour
4. Agronomie
leur r¨¦sistance aux attaques d¡¯insectes dont les jassides, les pucerons, les
thrips et les mylabres ont ¨¦t¨¦ les plus importanrs. Leurs dates d¡¯apparition
La vari¨¦t¨¦ Fleur 11 en irrigu¨¦ a ¨¦t¨¦ tes-
et leur importance ont ¨¦t¨¦ variables selon le site.
t¨¦e en saison s¨¨che chaude et a donn¨¦
des rendements sup¨¦rieurs ¨¤ ceux obte-
En ce qui concerne les principales maladies ¨¦valu¨¦es (Rhizoctioniose,
nus pendant la saison des pluies tant
Colhrotricum et viroses), Melakh n¡¯a pas ¨¦tt affect¨¦e ¨¤ Bambey et ¨¤
pour les gousses que pour les fanes.
Thilmakha. Sur ces deux sites, l¡¯incidence et la s¨¦v¨¦rit¨¦ des maladies sur
L¡¯apport de fumier de parc &&2
Mouride ont ¨¦t¨¦ accentu¨¦es sur cette m¨ºme vari¨¦t¨¦ en association. A
tonnes/ha)
a permis une augmentation
Nioro, elles ont ¨¦t¨¦ plus fortes sur Melakh que sur Diongama (comporte-
de 33 et 28% respectivement en com-
ment diff¨¦rent selon les types de maladies rencontr¨¦es sur ce site).
paraison avec la fumure min¨¦rale (100
L¡¯association vari¨¦tale ¨¤ Nioro n¡¯a pas augment¨¦ (sur Diongama) et a m¨ºme
kg/ha d e 1 8 - 4 6 - 0 0 , 1 5 0 kg/ha d e
r¨¦duit (sur Melakh) l¡¯incidence et la s¨¦v¨¦rit¨¦ des maladies.
Chlorure de PotassiumKCl au semis et
70 kg/ha d¡¯ur¨¦e).
La vari¨¦t¨¦ Melakh plus pr¨¦coce a produit des rendements en graines plus
¨¦lev¨¦s que ceux de la vari¨¦t¨¦ Diongama dans tous les sites. A Bambey,
l¡¯association a permis de produire beaucoup plus de graines par rapport
¨¤ la culture pure.
Rapport Annuel 1997

L¡¯efficience biologique de l¡¯utilisation
Par contre, le ni¨¦b¨¦ a plus produit en culture associ¨¦e au ni¨¦b¨¦ (909
de la terre a ¨¦t¨¦ beaucoup plus impor-
kg/ha). Par contre, le ni¨¦b¨¦ a plus produit en culture associ¨¦e (90 kg/ha)
tante en syst¨¨me de culture associ¨¦e
qu¡¯en culture pure (19 kg/ha).
(association vari¨¦tale ni¨¦b¨¦/ni¨¦b¨¦) qu¡¯en
syst¨¨me de culture pure de ni¨¦b¨¦.
Transfert d¡¯un paquet tecbnologzque
pour la protection du nikbk
L¡¯accroissement de rendement en fanes
et en graines a ¨¦t¨¦ respectivement de 66
Dans les r¨¦gions de Louga, de Thi¨¨s et de Diourbel, un paquet techno-
¨¤ 174 % et de 95 ¨¤ 156 %. Ainsi, l¡¯as-
logique (vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es, des itin¨¦raires techniques et des m¨¦thodes
sociation de deux vari¨¦t¨¦s de ni¨¦b¨¦ ¨¤
de protection) a ¨¦t¨¦ exp¨¦riment¨¦ en milieu paysan et a ¨¦t¨¦ compar¨¦ a la
cycles et ports diff¨¦rents a ¨¦t¨¦ plus pro-
pratique paysanne. Il a induit une production en graines nettement plus
ductive et a tendance ¨¤ ¨ºtre moins atta-
importante que celle procur¨¦e par la pratique paysanne (PI¡¯), avec des
qu¨¦e par les insectes et les maladies que
plus-values de rendement de 21 ¨¤ 156 kglha en valeurs absolues et de
la culture pure.
37 ¨¤ 1150 % en valeurs relatives. A Bambey S¨¦r¨¨re o¨´ les niveaux de
rendement sont plus ¨¦lev¨¦s, le PT (323 kg/ha) a presque permis de dou-
Association MiUNi¨¦b¨¦
bler la production de graines de la PP (167 kg/ha) permettant d¡¯am¨¦-
liorer ¨¤ moindre co?t et de fa?on significative la production du ni¨¦b¨¦
Pour le ni¨¦b¨¦ et le mil, le pourcentage
dans les zones nord et centre nord du bassin arachidier.
de plantes attaquees par les insectes a ¨¦t¨¦
moins important dans l¡¯association que
Introduction de la culture fourrag¨¨re a!e ni¨¦b¨¦ en milieu paysan
dans la culture pure.
Cette ¨¦tude a ¨¦t¨¦ ex¨¦cut¨¦e en .collaboration avec les villages de Sare
Une tendance ¨¤ la diminution du
Kanta, Thiaracounda et Salamata (Haute Casamance). Il s¡¯agissait de
nombre de thrips du ni¨¦b¨¦ dans l¡¯asso-
confirmer ou d¡¯infirmer en milieu paysan les bons rendements en four-
ciation miltni¨¦b¨¦ a ¨¦t¨¦ not¨¦e par rap-
rage obtenus en station avec la vari¨¦t¨¦ 58-74. Des rendements moyens
port ¨¤ la culture pure. Macrophomina
ont ¨¦t¨¦ obtenus dans les sites Sare Kanta (10,760 t ms/ha) et
est apparu sur la culture pure de
Thiaracounda (10,004 t ms/ha). Ils sont sup¨¦rieurs ¨¤ ceux obtenus en
Diongama mais elle n¡¯a pas ¨¦t¨¦ not¨¦e sur
station avec 58-74 et 66-35 (respectivement 5,598 et 7,224 t ms/ha).
le ni¨¦b¨¦ en association avec le mil. Ceci
semble indiquer que l¡¯association
mil/ni¨¦b¨¦ est un moyen de protection
3. Entomologie
contre
cette
m a l a d i e d u n i ¨¦ b ¨¦ .
Concernant les autres maladies identi-
Protection chimique du ni¨¦b¨¦
fi¨¦es (Rhizoctoniose, CoLletrotricum et
Virose), les r¨¦sultats ont montr¨¦ que
Cette ¨¦tude avait pour objectif d¡¯optimiser la protection du ni¨¦b¨¦ en
l¡¯incidence et la s¨¦v¨¦rit¨¦ de ces maladies
fonction de la vari¨¦t¨¦ (Bambey 21, Mougne, Diongoma et M¨¦lakh).
n¡¯ont Pas ¨¦t¨¦ significativement accrues
sur le ni¨¦b¨¦ associ¨¦ par rapport au ni¨¦b¨¦
Pour le contr?le des Thrips, seule une intervention chimique en d¨¦but
en culture pure. La principale maladie
de floraison s¡¯av¨¨re n¨¦cessaire du fait de l¡¯absence de difference signifi-
identifi¨¦e sur le mil a ¨¦t¨¦ le mildiou
cative entre les trois niveaux de traitement chimique. D¡¯une mani¨¨re
(Sclerospora gr~minicokz). Les r¨¦sultats
g¨¦n¨¦rale, la vari¨¦t¨¦ M¨¦lakh montre une faible rtponse ¨¤ une protection
obtenus ont montr¨¦ qu¡¯il n¡¯y a pas de
chimique ¨¤ cause de sa tol¨¦rance aux Thrips et aux pucerons. Sur le plan
diff¨¦rence significative entre la culture
¨¦conomique, tous les traitements ¨¦taient rentables et seule une protec-
intercalaire (mil/ni¨¦b¨¦) et la culture
tion chimique en d¨¦but de floraison et durant la formation des gousses
pure de mil.
peut s¡¯av¨¦rer indispensable.
Dans l¡¯association, le mil est la culture
Une autre ¨¦tude a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e en station ¨¤ Bambey et Nioro. Elle avait pour
principale et son rendement n¡¯a pas ¨¦t¨¦
objectif de pr¨¦ciser la periode optimale de traitement pour une meilleure ren-
significativement affect¨¦. En effet, il n¡¯y
tabilit¨¦ de la protection chimique. La vari¨¦t¨¦ Moutide a ¨¦d utilis¨¦e comme
a pas de diff¨¦rence significative entre le
plant-test et le DECIS comme produit de traitement. Lefficacit¨¦ du uaite-
rendement en grains du mil en culture
ment contre les thrips a ¨¦t¨¦ ¨¦vidente dans les deux (2) sites. Limpact de cette
pure (1070 kg/ha) et celui du mil asso-
protection insecticide ¨¦tait nettement plus marque ¨¤ Nioro. D¡¯une mani¨¨re
ci¨¦ au ni¨¦b¨¦ (909 kg/ha).
g¨¦n¨¦rale, le d¨¦but de floraison Sav¨¨re ¨ºtre la p¨¦riode la plus indiqu¨¦e pour
une protection chimique efficace de la culture du ni¨¦b¨¦.
Rapport Annuel 1997

Compte tenu des niveaux d¡¯infestation par Striga obtenus au champ et en
pots de v¨¦g¨¦tation, les vari¨¦t¨¦s de ni¨¦b¨¦ test¨¦es ont ¨¦t¨¦ class¨¦es en trois (3)
groupes :
4. Malherbologie
un groupe qui a le degr¨¦ d¡¯infestation le plus ¨¦lev¨¦ donc sensible au
l
Lutte contre Striga gesnerio?des
Striga. Il s¡¯agit de : IT95K-1090-3, IT94K-410-2, ITV4 K-440-3 ;
un groupe qui stimule tr¨¨s peu la germination et l¡¯¨¦mergence du para-
l
La trifluraline ¨¤ la dose de 1440 g
site. Ces vari¨¦t¨¦s consid¨¦r¨¦es comme tol¨¦rantes sont IS86-275, IT932
m.a./ha et la pendim¨¦thaline ¨¤ 1500 g
8-26-6-6, IT93Z-4-5-6-1-5,
IT93K-573-3 ;
m.a./ha ont montr¨¦ une r¨¦elle efficacit¨¦
un groupe totalement r¨¦sistant ne laissant ¨¦merger aucun Striga et
l
dans la ma?trise des ¨¦mergences du
emp¨ºchant la fixation souterraine du parasite. Il s¡¯agit de : IT93K-596,
parasite ¨¤ Ngalbane. C¡¯est ¨¦galement
IT95K-1088-4, IT95K-1090-12 et IT95 K-1091-3.
dans les parcelles trait¨¦es avec ces 2 her-
bicides que les meilleures productions
graines ont ¨¦t¨¦ obtenues.
5. Technologies post-r¨¦colte
R¨¦sistance au S. gesnerioikhs
Eflet insecticide des feuilhs de Boscia senegalnsis
Le but de cet essai ¨¦tait d¡¯¨¦valuer la
L¡¯impact d¡¯extraits de B. senegaknsis sur la protection de graines de ni¨¦b¨¦
r¨¦sistance de vari¨¦t¨¦s de ni¨¦b¨¦ vis-¨¤-vis
stock¨¦es (Bambey 21, Diongoma, Melakh et Ndiambour) a ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦.
de S. gesnerio?des en essayant de relier la
La facult¨¦ germinative des graines de ni¨¦bt a ¨¦t¨¦ mesur¨¦e au Glme mois.
sensibilit¨¦ de chaque vari¨¦t¨¦ au nombre
La facult¨¦ germinative des graines stock¨¦es six mois en f?t m¨¦tallique est
de Striga ¨¦merg¨¦s au cours de la culture
nettement sup¨¦rieure ¨¤ celle observ¨¦e dans le cas d¡¯un stockage en sac.
et en ¨¦tudiant l¡¯influence du parasite sur
Le stockage en f?t seul ou combin¨¦ ¨¤ un traitement donne de tr¨¨s bons
les composantes du rendement. Le cri-
r¨¦sultats, le traitement ¨¤ la phosphine s¡¯av¨¦rant dune plus grande effi-
blage de vari¨¦t¨¦s de ni¨¦b¨¦ pour la r¨¦sis-
cacit¨¦ que celui aux feuilles des B. senegalensis. Apr¨¨s six mois de stoc-
tance au Striga a port¨¦ sur les 15 vari¨¦-
kage, les taux d¡¯infestation cach¨¦e et active de Callosobrucbus maculatus
t¨¦s suivantes en comparaison avec le
ne sont pas statistiquement diff¨¦rents. Ainsi, l¡¯utilisation d¡¯extraits de B.
t¨¦moin local (collection du CNRA de
senegalensis ne d¨¦pr¨¦cie pas la qualit¨¦ semenci¨¨re des graines de ni¨¦b¨¦.
Bambey) .
Evaluation de substances biocides derigine
1. IT 932-4-5-6-I-5
9. IT 95K-1091-3
v¨¦g¨¦tale pour le contr?le des br?cbes du ni¨¦b¨¦ et de l¡¯arachide
2. IT 932-8-26-G-6
10. IT 95K-1453-47
3. IT 93K-513-2
11. IT 94K.2004-l
4. IT 93K-596
12. IT 94K-410-2
Sept (7) esp¨¨ces v¨¦g¨¦tales (Pachyrbizus erosus, Boscia senegalensis, Boscia
5. TVX 3236
13. IT 94K-437-1
angustifoolia,
Parinari macropbylla, Balanites aegyptiaca, Azadiracbta indi-
6. IT 95K-1088-4
14. IT 94K-440-3
7. IT 95K-1090-3
15. IT 93K-573-3
ca et Aracbis bypogea) ont ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦es en vue d¡¯identifier les plus pro-
8. IT 95K-1090-12
16. IS86-275 (Mouride)
metteuses et de d¨¦terminer des doses d¡¯utilisation en milieu rural. Les
tests biologiques ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s sur des graines de ni¨¦b¨¦ (Bambey 21) et
d¡¯arachide (55-437). Les p
rod uits et extraits v¨¦g¨¦taux test¨¦s ont ¨¦t¨¦ :
L¡¯¨¦tude a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e ¨¤ Ngalbane dans
une parcelle naturellement infest¨¦e par
des poudres de graines de quatre (4) vari¨¦t¨¦s de Pacbyrbizus erosus,
l
S. gesneriofdes. Parall¨¨lement ¨¤ cet essai,
(EC 219, EC 503, EC X et EC 041)
les m¨ºmes vari¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ cribl¨¦es sous
des huiles extraites d¡¯amandes de Parinari macropbyLh, Bakznites
l
infestation artificielle dans des pots sous
aegyptiaca, Azadiracbta indica, Aracbis bypogea, des feuilles fra?ches de
un abri grillag¨¦. Les ¨¦mergences du
Boscia senegalensis et B. angustifoolia
parasite ont ¨¦t¨¦ faibles et tardives dans
des feuilles de Boscia senegaknsis et B. angustifolia
l
l¡¯ensemble de l¡¯essai.
Activit¨¦ biologique des poudres. En dehors du r?le important que I? ero-
SUS peut jouer dans les objectifs de diversification de la production ali-
mentaire, cette plante pr¨¦sente des perspectives tr¨¨s int¨¦ressantes pour la
protection des semences de ni¨¦b¨¦ et d¡¯arachide.
Rapport Annuel 1997

Les tests de ¡®germination des graines¡¯
Effet fimigant d f 'II d d
es eut es e eux esp¨¨ces de Boscia. Le pourcentage de
trait¨¦es avec des poudres de I? erosus
mortalit¨¦ corrig¨¦e de B. senegalensis sur C. maculatus varie de 33,6% ¨¤ la
rtv¨¨lent l¡¯absence d¡¯un effet n¨¦gatif
dose de 0,26 g/l et atteint le maximum de 100% ¨¤ la dose de 0,67 l/g.
sur la capacit¨¦ germinative des
Pour C. serratus, l¡¯activit¨¦ biologique atteint 100% ¨¤ partir de la dose de
semences.
1,33 g/l. Ces r¨¦sultats montrent la plus grande toxicit¨¦ de B. senegaknsis
sur les adultes de C. maculatus. Boscia angustifolia test¨¦ dans les m¨ºmes
Toxicit¨¦ de contact des huiles sur les
conditions pr¨¦sente une tr¨¨s faible activit¨¦ biologique sur les br?ches qui
adultes de C. maculatus. L¡¯huile de
pourrait s¡¯expliquer soit par une moindre teneur en substance active par
Azadiracbta indica s¡¯av¨¨re 1,9 fois plus
rapport ¨¤ B. senegalensis, soit au stade ph¨¦nologique ou ¨¤ la teneur en
active (100% d¨¨s le premier jour du
eau du mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal.
traitement ¨¤ la dose 2 ml/kg) que celle
de Bakmites aegyptiaca, 3,3 fois plus
active que celle de Aracbis bypogea et 7
6. Socio-¨¦conomie
fois plus que celle de Parinari macro-
pbylh. Les autres huiles test¨¦es pr¨¦sen-
L¡¯inventaire des principales technologies g¨¦n¨¦r¨¦es par la recherche et
t e n t u n e toxicite tr¨¨s hautement
relatives ¨¤ la production du ni¨¦b¨¦ a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦. Certaines de ces techno-
d¨¦pendante de la dose. L¡¯huile de B.
logies ont ¨¦t¨¦ vulgaris¨¦es en milieu paysan avec l¡¯appui des partenaires
aeayptiaca provoque une mortalit¨¦ de
tels que Vision Mondiale, le PNVA et la SODEVA. Cependant, ¨¤ l¡¯ex-
96% apr¨¨s 72 h ¨¤ la dose de 10 ml/kg,
ception des pratiques culturales et des m¨¦thodes de stockage, le taux
celle de A. hypogea induit 86,7% de
d¡¯adoption est faible malgr¨¦ les performances enregistr¨¦es en station et
mortalit¨¦ ¨¤ 10 ml/kg apr¨¨s 72 h alors
au cours des essais de d¨¦monstration.
que l? macropbylh ne tue que 54,7%
de C. macz&w.
Les superficies emblav¨¦es en Vari&¨¦s am¨¦lior¨¦es repr¨¦sentent en moyen-
ne 7% des superficies totales. Pour des raisons de co?ts et de difftcult¨¦s
Efet des bwles sur la descendance de C.
d¡¯approvisionnement, l¡¯utilisation de l¡¯engrais et des produits phytosa-
maculatus. La descendance Fl confir-
nitaires est presque nulle. Toutefois, il appara?t que ces technologies ne
me la plus grande efficacit¨¦ de l¡¯huile
sont pas toujours plus rentables que les pratiques paysannes.
de A. indica qui entra?ne une inhibi-
tion totale de l¡¯¨¦mergence d¡¯une nou-
L¡¯¨¦tude de la relation entre le taux d¡¯adoption et la rentabilit¨¦ montre
velle g¨¦n¨¦ration de C. maculatus. Les
qu¡¯il n¡¯y a aucune relation significative entre ces deux param¨¨tres. En
huiles de l? macropbylla, B. aegyptiaca
outre, l¡¯absence de donnees sur les pratiques paysannes n¡¯a pas permis
et A. bypogea permettent une r¨¦duc-
d¡¯etendre les analyses ¨¦conomiques ¨¤ toutes les technologies inventori¨¦es.
tion moindre mais tr¨¨s significative
des ¨¦mergences de FI par rapport au
La principale recommandation qu¡¯on peut formuler ¨¤ travers cette ¨¦tude
t¨¦moin. Ainsi, ¨¤ la concentration de
est la prise en compte des aspects sociaux et ¨¦conomiques dans les pro-
10 ml/kg, le pourcentage de r¨¦duction
grammes de recherches agronomiques. Elle doit ¨ºtre effective depuis
des ¨¦mergences par rapport au temoin
l¡¯identification des besoins de recherches jusqu¡¯¨¤ la validation des tech-
non trait¨¦ ¨¤ la concentration de 10
nologies en milieu paysan. Une telle d¨¦marche permettrait d¡¯int¨¦grer
ml/kg est de 99,8% pour B. aegyptia-
aux pr¨¦occupations agronomiques d¡¯autres facteurs dans le choix des
ca, 99,6% pour A. bypogea et
technologies ¨¤ g¨¦n¨¦rer.
98,0% pour I) macropbyh
Toxicit¨¦ de contact ah huiles sur les
adultes de C. serratus. Apr¨¨s 24 h d¡¯ex-
position, l¡¯effet des huiles est peu ¨¤ fai-
blement significatif puisque l¡¯huile de
A. indica, qui se r¨¦v¨¨le ¨ºtre la plus efh-
cace, ne provoque que 36% de mortali-
t¨¦ ¨¤ la concentration maximale de 10
ml/kg. Cette mortalit¨¦ s¡¯¨¦l¨¨ve ¨¤ 96%
apr¨¨s 72 h. L¡¯analyse des donn¨¦es obte-
nues ne montre aucune diff¨¦rence signi-
ficative entre les trois autres huiles.
Rapport Annuel 1997

Plantes ¨¤ fibres
(Deltam¨¦thrine + Triazophos ¨¤ 10 + 200 g/ha). Les parcelles trait¨¦es
avec l¡¯association Cyperm¨¦thrine + Endosulfan (30 + 500 g/ha) ont
montr¨¦ une abscission parasitaire moins importante. Le comptage des
coton
principaux ravageurs observ¨¦s n¡¯a r¨¦v¨¦l¨¦ aucune diff¨¦rence significative
entre les traitements. ENDOSULFAN contr?lerait mieux les popula-
tions de Helicoverpa armigera. Pendant la fructification, les capsules des
Au S¨¦n¨¦gal Oriental/Haute Casamance,
cotonniers trait¨¦s ont ¨¦t¨¦ moins attaqu¨¦es. PYRIMIDIFEN et
la recherche de produits et m¨¦thodes
ENDOSULFANont
donn¨¦ les meilleurs r¨¦sultats.
pour un contr?le des insectes du coton-
nier, la mise au point d¡¯itin¨¦raires tech-
Associations binaires. Les associations de mati¨¨res actives test¨¦es ont
niques et de vari¨¦t¨¦s adapt¨¦es, est une
contr?l¨¦ I¡¯abscission parasitaire aussi bien que les t¨¦moins. Les organes
pr¨¦occupation constante des pro-
ramass¨¦s sur les parcelles trait¨¦es par CDE + Profenofos (36 + 250 glha)
grammes de recherche.
ont ¨¦t¨¦ moins attaqu¨¦s. Les traitements Beta-cyfluthrine + Profenofos (7
+ 250 g/ha) et Beta-cyfluthrine + Chlorpyrifos-¨¦thyl (7,5 + 150 g/ha) se
sont r¨¦v¨¦l¨¦s efficaces contre l¡¯action des chenilles carpophages dans les
1. Entomologie
organes tomb¨¦s. L¡¯analyse de I¡¯infestation des ravageurs n¡¯a r¨¦v¨¦l¨¦e aucu-
ne diff¨¦rence significative entre (i) les produits propos¨¦s et les t¨¦moins
Protection pbytosanitaire
et (ii) entre ces produits. C¡¯est le cas aussi pour l¡¯analyse sanitaire des
capsules.
Lutte contre les ravageurs. Le pyr¨¦thri-
no?de est significativement efficace dans
E$cacit¨¦ du MPO62. Le MI¡¯062 (25 g m.a./ha) a ¨¦t¨¦ compar¨¦ ¨¤ l¡¯Alpha-
1 a protection des organes fructiferes
cyperm¨¦thrine (36 g m.a./ha) + Dim¨¦thoate (300 g m.a./ha) et ¨¤ un
contre les insectes ravageurs mais il n¡¯a
t¨¦moin non trait¨¦. Un nombre moins important de chenilles carpophages
pas contribu¨¦ ¨¤ l¡¯am¨¦lioration de la pro-
a ¨¦t¨¦ observ¨¦ sur les parcelles trait¨¦es au MI¡¯062 que sur celles trait¨¦es avec
duction.
Alphacyperm¨¦thrine + Dim¨¦thoate (pyr¨¦thrino?des). Les produits ont
contr?l¨¦ les pucerons et les chenilles de Helicoverpa armigera. Le contr?-
Lutte contre les aphides. Des associations
le de l¡¯aleurode n¡¯a pas ¨¦t¨¦ satisfaisant m¨ºme si MI¡¯062 s¡¯est r¨¦v¨¦l¨¦ l¨¦g¨¨re-
de mati¨¨res actives vulgarisables pour le
ment plus efficace comme pour l¡¯¨¦tat sanitaire des capsules.
contr?le des aphides du cotonnier ont
¨¦t¨¦ compar¨¦es et appliqu¨¦es tous les 14
Test de d¨¦foliant. L¡¯efficacit¨¦ du d¨¦foliant FINISH (Cyclanilide 60 g
j ¨¤ partir du 50¨¦me jour apr¨¨s semis.
m.a./ha + Ethephon 480 60 g m.a./ha) sur la ma?trise des populations
L¡¯analyse des organes floraux et fructi-
des piqueurs-suceurs en fin de cycle a ¨¦t¨¦ test¨¦e. Le contr?le est plus
f¨¨res tomb¨¦s n¡¯a r¨¦v¨¦l¨¦e aucune diff¨¦ren-
significatif ¨¤ la dose 2 l/ha ¨¤ 60 % d¡¯ouverture des capsules. A 3 l/ha un
ce significative entre les effets des pro-
meilleur rendement de coton graine a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦.
duits propos¨¦s et le t¨¦moin de r¨¦f¨¦rence
Alphacyperm¨¦thrine + Dim¨¦thoate (18
+ 300 g/ha) sur l¡¯abscission. Les par-
2. Agronomie
celles
trait¨¦es
a v e c
l¡¯association
Cyperm¨¦thrine + BPMC (36 + 300
Densit¨¦ de semis pt
g/ha) ont connu une abscission parasi-
rendemcuf
taire moins importante alors qu¡¯il a ¨¦t¨¦
not¨¦ un peu plus de chenilles dans les
Les meilleurs rendemenrs
o r g a n e s
tomb¨¦s sur ces parcelles.
ont ¨¦t¨¦ obtenus avec les
L¡¯infestation
des
c h e n i l l e s d e
densit¨¦s 85 x 30 cm ¨¤
Helicoverpa a ¨¦t¨¦ moins importante que
Kolda (806 kglha) et 80 s
sur les parcelles trait¨¦es avec le t¨¦moin.
30 cm ¨¤ Sinthiou Mal¨¦nl<
L¡¯association Cyperm¨¦thrine + BPMC
(602,9 kg/ha). La densit?
(36 + 300 glha) a donn¨¦ de meilleurs
de population donnant lc\\
r¨¦sultats.
meilleurs rendements se
situe entre 39 2 15 et
Lutte contre les acariens. Aucune diff¨¦-
41 667 pieds/ha.
rence significative n¡¯a ¨¦t¨¦ not¨¦e entre les
produits propos¨¦s et le t¨¦moin
Rapport Annuel 1997

Types defimures
3. G¨¦n¨¦tique et am¨¦lioration vari¨¦tale
La fumure min¨¦rale vulgaris¨¦e plus 50
Evaluation vari¨¦tale en station
kg d¡¯ur¨¦e a donn¨¦ les meilleurs rende-
ments sur la production de coton graine
Stam 42 . T¨¦moin vulgaris¨¦ d¡¯une rusticit¨¦ extraordinaire et r¨¦sistante
et fibre ¨¤ Sinthiou Mal¨¨me. Elle est sui-
au stress hydrique. Le pourcentage de F (% F) est moyen, la fibre
vie par le fumier d¡¯¨¦table appliqu¨¦ ¨¤ 4 t
longue, uniforme, m?re et tenace.
par hectare plus 50 kg d¡¯ur¨¦e. A Kolda,
Irma 772. La productivit¨¦ de coton graines (CG) et le % F sont ¨¦qui-
c¡¯est le traitement ¨¤ base de 4 t de
valents ¨¤ ceux de Stam 42 tout comme les caracttristiques de longueur,
fumier d¡¯¨¦table plus 50 kg d¡¯ur¨¦e qui
l¡¯uniformit¨¦ et la t¨¦nacit¨¦ avec cependant une am¨¦lioration de la matu-
donne le meilleur rendement avec
rit¨¦lfinesse.
8785 kg/ha. Le traitement compos¨¦ de
J 700-37. Productivit¨¦ CG et fibre inf¨¦rieure ¨¤ Stam 42 mais rendement
150 kg de phosphogypse plus 2 t de
¨¦grenage ¨¦quivalent tout comme la longueur, l¡¯uniformit¨¦, la t¨¦nacit¨¦ de
fumier d¡¯¨¦table donne le second
la fibre. La faiblesse en maturit¨¦/finesse fait que J 700-37 n¡¯apporte pas
meilleur rendement (747 kg/ha).
grand chose par rapport ¨¤ Stam 42.
J 700-l 8. Productivit¨¦ ¨¦quivalente ¨¤ Stam 42. La productivit¨¦ fibre est
Association a!e mo&cules d¡¯herbicides
cependant plus int¨¦ressante du fait d¡¯un rendement ¨¤ l¡¯¨¦grenage tr¨¨s
¨¦leve. La fibre est cependant courte, tenace et accuse une faible maturi-
Le contr?le des adventices par les herbi-
t¨¦lfinesse. Cette vari¨¦t¨¦ se classe dans la cat¨¦gorie des fibres ¨¤ % F tr¨¨s
cides (Clomazone + Pendimethaline et
¨¦lev¨¦ mais ¨¤ qualit¨¦ de fibre moyenne.
Flurtamone + Diuron) s¡¯est av¨¦r¨¦ plus
J 700-88. La productivit¨¦ CG est moins int¨¦ressante que Stam 42, le %
efficace ¨¤ Sinthiou Mal¨¨me qu¡¯¨¤
F est ¨¦quivalent. La fibre est de longueur et d¡¯uniformit¨¦ comparable.
V¨¦lingara et Kolda mais les conditions
La t¨¦nacit¨¦ est am¨¦lior¨¦e mais la maturit¨¦/finesse est trop basse.
dans lesquelles le semis et l¡¯application
J 700-89. Les productivit¨¦s en CG et en fibres sont inf¨¦rieures ¨¤ Stam
des produits herbicides ont ¨¦t¨¦ effec-
42. Elle confirme un % F tr¨¨s ¨¦lev¨¦, une am¨¦lioration de la t¨¦nacit¨¦ mais
tu¨¦es sont plus favorables ¨¤ Sinthiou
la maturit¨¦ est encore trop insuffisante.
Mal¨¦me. Les produits utilis¨¦s ne sem-
blent pas pr¨¦senter une action efficace
Evaluation vari¨¦tale en milieu r¨¦el
contre les adventices au del¨¤ de 40 jours
sauf ¨¤ Sinthiou Mal¨¨me avec le Flurta
Irma 772. Cette vari¨¦t¨¦ confirme sa bonne tenue agronomique (pr¨¦co-
D. Apr¨¨s deux ans d¡¯essais, le Flurta D
cit¨¦, rendement CG et fibre, bonne tol¨¦rance ¨¤ la s¨¦cheresse) et techno-
(1,5l/ha) peut ¨ºtre propos¨¦ en pr¨¦vulga-
logique. Elle est dot¨¦e d¡¯une fibre relativement ¨¦quilibr¨¦e, tr¨¨s bonne
risation.
uniformit¨¦ (UI=85%), tr¨¨s bonne t¨¦nacit¨¦ (Tl=31,9 g/tex) mais ¨¤
maturit¨¦/finesse limite (indice micronaire de 3,8). Le pourcentage de
fibres mures (PM) est ¨¦galement bas (73%).
ISCO PG. La productivit¨¦ CG est ¨¦quivalente ¨¤ celle de Stam 42. Le
rendement ¨¦grenage a ¨¦t¨¦ moyen (41%), bonne r¨¦sistance au stress
hydrique. La qualit¨¦ de la fibre est par contre tr¨¨s bonne, elle est homo-
g¨¨ne (UI=84,4%), tenace (T1=30,4 g/tex), tr¨¨s bonne maturit¨¦lfinesse
(IM=4,4), bon pourcentage de fibre mure (PM=81,5%) et excellente
Maturity Ratio (MR=0,92).
HZ 784-32. Cette vari¨¦t¨¦ destin¨¦e ¨¤ la zone humide a montr¨¦ un tr¨¨s
bon comportement agronomique, une productivit¨¦ en CG ¨¦quivalente
¨¤ celle de Stam 42 et une tr¨¨s bonne productivit¨¦ en fibre. La moyenne
du % F obtenue a ¨¦t¨¦ l¨¦g¨¨rement inf¨¦rieure aux autres ann¨¦es (42 au
lieu de 43%). La f1b re est d¡¯excellente qualit¨¦ (tr¨¨s bonne uniformit¨¦,
t¨¦nacit¨¦, finesse et maturit¨¦).
ISCO BULK - J. Cette vari¨¦t¨¦ a confirm¨¦ en zone humide les bonnes
performances agronomiques obtenues au cours des essais vari¨¦taux ant¨¦-
rieurs. Elle est dot¨¦e en outre dune tr¨¨s belle fibre (bonne longueur,
.:.a i
j _
._
t¨¦nacite, finesse et maturit¨¦).
Rapport Annuel 1997

La culture de contre-saison
Cultures mara?ch¨¨res
peut donc permettre de
d¨¦gager un revenu ¨¤
condition de ma?triser les
itin¨¦raires techniques
Tomate
(semis, repiquage, fertilisa-
tion, d¨¦sherbage, protec-
tion phytosanitaire) et
Des tests d¡¯adaptation de neuf (9) vari¨¦-
d¡¯entretenir rigoureuse-
t¨¦s de tomates ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s au CDH
ment la culture.
pour permettre aux mara?chers de pro-
duire toute l¡¯ann¨¦e. Les vari¨¦t¨¦s test¨¦es
Un autre esci de produc-
ont ¨¦t¨¦ : Haz¨¦ra Daniela 144, Haz¨¦ra
tion en hivernage a ¨¦t¨¦ r¨¦a-
Acadia 556, PS 842-194, Hytec 36 VS,
lis¨¦ ¨¤ Gnith sur les vari¨¦t¨¦s Xina et Calinago. Le rendement total a ¨¦t¨¦
Chariti¨¦, Haz¨¦ra 139, PS 388-164,
faible (8 tonnes/ha) ¨¤ cause en particulier de la mauvaise gestion des
Haz¨¦ra 8001, Haz¨¦ra 574 et le t¨¦moin
op¨¦rations culturales (repiquage tardif, retard dans les apports d¡¯engrais
local Xina. Les vari¨¦t¨¦s test¨¦es ont
et les traitements phytosanitaires), au parasitisme, ¨¤ I¡¯enherbement et
connu une importante chute de fleurs
aux attaques de n¨¦matodes (90% de destruction pour Calinago et 20%
due ¨¤ une forte chaleur. Toutefois, elles
pour Xina). Toutefois, l¡¯int¨¦r¨ºt des paysans a ¨¦t¨¦ grand compte tenu des
se sont toutes bien comport¨¦es ¨¤ I¡¯arri-
profits que la culture d¡¯hivernage peut g¨¦n¨¦rer.
v¨¦e de la fra?cheur. Haz¨¦ra Dianela, tr¨¨s
productive, a ¨¦t¨¦ moyennement sensible
Enfin des tests de r¨¦sistance de cinq (5) vari¨¦t¨¦s de tomate aux n¨¦ma-
¨¤ la chaleur et ¨¤ l¡¯alternariose. PS 842-
todes ¨¤ galles ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s. Les vari¨¦t¨¦s Petomech, Slumac et Calinago
194 s¡¯est montr¨¦e int¨¦ressante pour sa
sont les plus sensibles. Cinthia et Xina ont donn¨¦ de meilleurs r¨¦sultats
capacit¨¦ de r¨¦sistance ¨¤ la manipulation
avec 10 ¨¤ 20% de plantes parasit¨¦es.
et sa productivit¨¦. Elle supporte assez
bien la chaleur et est moyennement sen-
sible ¨¤ I¡¯alternariose. Les vari¨¦t¨¦s les plus
Chou
performantes dans cet essai ont ¨¦t¨¦
Haz¨¦ra Daniela 144, Haz¨¦ra Acadia 556
et PS 842-l 97 avec un rendement sup¨¦-
Les vari¨¦t¨¦s Sahel, Oxylus, SPH 5787, C¨¦lia et Africa Cross ont ¨¦t¨¦ tes-
rieur au t¨¦moin allant de 10 ¨¤ 20
t¨¦es ¨¤ Way¨¦mbame en milieu paysan. En p¨¦riode hivernale, elles ont
tonneslha.
donn¨¦ des rendements satisfaisants. Toutefois, ¨¤ l¡¯exception de Oxylus,
toutes les autres vari¨¦t¨¦s introduites ont donn¨¦ des rendements inf¨¦-
Sur le plan agronomique, un diagnostic
rieurs ¨¤ celui du t¨¦moin (Africa Cross).
de la culture de la tomate en saison
s¨¨che chaude a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ sur le p¨¦ri=¡®,
m¨¨tre de Pont-Gendarme (r¨¦gion du
Fleuve). Il est possible d¡¯atteindre des
rendements moyens compris entre 15 et
Patate douce
20 tlha (rendement esp¨¦r¨¦ par les pro-
ducteurs avant la mise en place de la
Vingt et une vari¨¦t¨¦s (collection CDH) ont ¨¦t¨¦ compar¨¦es ¨¤ deux vari¨¦-
culture) en contre saison chaude et de
t¨¦s locales de Ia Basse (Mandina) et de la Moyenne (Fatato Koyo)
d¨¦gager ainsi un b¨¦n¨¦fice ¨¤ l¡¯hectare
Casamance. La comparaison des composantes du rendement a permis
d¡¯environ 2 millions de F/ha hors main
de mettre en ¨¦vidence un lot de 8 vari¨¦t¨¦s consid¨¦r¨¦es comme ¨¦tant les
d¡¯?uvre.
vari¨¦t¨¦s ¨¦lite de la zone de Djib¨¦lor (Fanaye, Clone 65, Ndargu,
Kaparan 4, Clone 19, 6162 TIB, Clone 2 et Fatato Koyo). A S¨¦fa mal-
gr¨¦ des conditions difficiles (sol et eau ¨¤ pH trop ¨¦lev¨¦), les meilleures
vari¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ identifi¨¦es (Fanaye, Ndargu, Fatato koyo, Louga 5 et
Clone 4). 11 faut noter que la patate douce est bien adapt¨¦e aux condi-
tions de la zone.
Rapport Am~e1 1997

La patate douce occupe aussi une place
importante dans les syst¨¨mes de culture
L¨¦gumes feuilles
de la zone du lac de Guiers. Une ¨¦tude de
la sensibilit¨¦ de cinq (5) vari¨¦t¨¦s ¨¤ trois (3)
esp¨¨ces de nematodes a Cte r¨¦alis¨¦e. Les
L¡¯inventaire des principales esp¨¨ces de l¨¦gumes feuilles (amarante, bis-
clones 39 et 2532 ainsi que la vari¨¦t¨¦
sap, manioc, gombo, patate douce, courge...) consomm¨¦es au S¨¦n¨¦gal a
Walo sont sensibles ¨¤ MeIo?ki&yne inco-
¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ au CDH. Le niveau de consommation, les acteurs et les
gnita et M. mayagwwis alors que les
opportunit¨¦s de commercialisation ont aussi ¨¦t¨¦ appr¨¦ci¨¦s. Les enqu¨ºtes
clones 2 et 39 constituent des h?tes pas-
ont montr¨¦ qu¡¯au S¨¦n¨¦gal, trente huit (38) esp¨¨ces de legumes feuilles
sagers. Le d¨¦veloppement de M. javanica
sont consomm¨¦es et le tiers d¡¯entre elles est cultiv¨¦, les deux tiers res-
est tr¨¨s variable selon la vari¨¦t¨¦. Les clones
tants ¨¦tant r¨¦colt¨¦s ¨¤ l¡¯¨¦tat sauvage. Leur production est principalement
2 et 29 et la vari¨¦t¨¦ Walo sont r¨¦sistants
assur¨¦e par les femmes. Le bissap est le premier l¨¦gume feuille produit
alors que le clone 2532 est sensible et le
au Sen¨¦gal. Ces l¨¦gumes sont cultiv¨¦s sur plusieurs types de sols (Deck,
clone 39 est h?te passager. Il est donc pos-
Deck-Dior et Dior) sous pluies, en irrigu¨¦ ou en culture de d¨¦crue. Les
sible, selon la distribution des esp¨¨ces de
co?ts de production de ces l¨¦gumes sont faibles. La superficie des par-
Melo?hgyne, d¡¯introduire la culture de
celles de production varie de 5 ¨¤ 100 m2 et la superficie totale est tr¨¨s
vari¨¦t¨¦s appropri¨¦es de patate douce dans
variable (100 ¨¤ 250 m2). Les l¨¦gumes feuilles sont consomm¨¦es dans
les syst¨¨mes de culture ¨¤ mara?chage int¨¦-
leur majorit¨¦ sous forme d¡¯¨¦pinards et de condiments. Seules trois (3)
grant cette sp¨¦culation.
localit¨¦s (Matam, Bakel et Tambacounda) ont un niveau de consom-
mation sup¨¦rieur ¨¤ la moyenne en Afrique de l¡¯Ouest et du Centre. Les
femmes productrices assurent la vente, gardent les recettes et autorisent
Ail
les d¨¦penses. Le revenu moyen mensuel varie de 16 400 ¨¤ 42 000 F CFA.
Les ltgumes feuilles sont des produits rentables ¨¤ haute valeur nutritive.
Des tests de culture de l¡¯ail (vari¨¦t¨¦
Toutefois, des contraintes de production ont ¨¦t¨¦ identifi¨¦es comme le
Blanc d¡¯Egypte) en sol rizicole ont ¨¦t¨¦
manque d¡¯organisation des producteurs, le manque de structures de
r¨¦alis¨¦s ¨¤ Grande Digue (r¨¦gion du fleu-
conservation, l¡¯absence de programme de recherche prenant en compte
ve). Il s¡¯agissait de planter directement
la phytotechnie, la s¨¦lection et la d¨¦fense des cultures, l¡¯existence de
les caieux dans les touffes de riz subsis-
substances nocives limitant leur consommation et donc la production.
tant sur la parcelle apr¨¨s la r¨¦colte du
Il convient aussi de souligner quelques opportunit¨¦s de commercialisa-
riz. A maturit¨¦, la vari¨¦t¨¦ ne pr¨¦sentait
tion comme la paup¨¦risation croissante en milieu rural et urbain, le
pas un taux ¨¦lev¨¦ de feuilles couch¨¦es
faible co?t de production, la richesse en vitamines et prot¨¦ines, la trans-
(moins de 10%). Le rendement estim¨¦ a
formation avant commercialisation, les formes de pr¨¦sentation, l¡¯utili-
¨¦t¨¦ de 7 t/ha environ avec plus de 72%
sation des jeunes feuilles plus riches en substances nutritives et pauvres
de bulbes de calibre sup¨¦rieur ¨¤ 35 mm.
en ¨¦l¨¦ments nocifs et l¡¯addition de la cendre v¨¦g¨¦tale pour neutraliser
Des bulbes uniques ¨¤ caieux ronds ont
ces substances.
¨¦t¨¦ r¨¦colt¨¦s, mais leur nombre est rest¨¦
faible. Le ph¨¦nom¨¨ne de surgoussage a
¨¦galement ¨¦t¨¦ observ¨¦. Il s¡¯agit de bour-
geons axillaires qui se sont d¨¦velopp¨¦s
trop t?t et qui ont eu le temps d¨¦mettre
quelques feuilles avant de se transformer
en caieux. Ces derniers sont mal enclos
dans les tuniques g¨¦n¨¦rales. Le nombre
de caieux par bulbe varie entre 15 et 18
suivant la grosseur du bulbe.
Cet essai aura montr¨¦ la possibilit¨¦ de
cultiver l¡¯ail en sol rizicole avec un mini-
mum d¡¯interventions humaines et d¡¯in-
vestissements pour un rendement satis-
faisant sous r¨¦serve de respecter cer-
taines conditions agronomiques.
Rapport Annuel 1997

Arboriculture fruiti¨¨re
La caract¨¦risation de l¡¯entomofaune
Publications, rapports, communications scientifiques
parasite des manguiers et agrumes a ¨¦t¨¦
r¨¦alis¨¦e en Casamance. En ce qui
Clavel D., Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique de l¡¯adaptation ¨¤ la s¨¦cheresse de l¡¯arachide. Rapport
concerne les manguiers, des pourritures
semestriel d¡¯activit¨¦s pour le contrat N¡± TS3* CT93-0216. 5 p. + annexes.
Clavel D., Pr¨¦sentation du projet ?Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique de l¡¯adaptation ¨¤ la s¨¦che-
de diverses origines, notamment dues ¨¤
resse de l¡¯arachide : une d¨¦marche pluridisciplinaire conduite en partenariat?. In :
la mouche des fruits, ont ¨¦t¨¦ observ¨¦es
Compte-rendu l¡¯atelier des partenaires du Projet ?Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique de l¡¯arachide
sur les fruits dans toutes les zones visi-
pour l¡¯adaptation ¨¤ la s¨¦cheresse?, Bambey, 30 sept-02 oct. 1997. ISRA (S¨¦n¨¦gal) et
tees. D¡¯autres signes d¡¯affections crypto-
CIRAD-CA (France), 15 p.
Clavel D., Annerose D., Breeding Groundnut for Drought Adaptation in Senegal.
gamiques, bact¨¦riennes ou d¡¯origine
International Arachis Newsletter (17) : 33-35.
entomologique
ont ¨¦t¨¦ ¨¦galement
Clavel D., Annerose D., S¨¦lectionner l¡¯arachide pour l¡¯adaptation ¨¤ la s¨¦cheresse.
observ¨¦es sur feuilles, rameaux et tronc.
Agriculture et D¨¦veloppement (14) : 61-64.
Ainsi, il est not¨¦ de s¨¦rieux probl¨¨mes
Clavel D., Diouf M., Etude des param¨¨tres morpho-physiologiques en rhizotrons de
d¡¯infestation des manguiers par une
huit vari¨¦t¨¦s d¡¯arachide en vue d¡¯une am¨¦lioration des tests de s¨¦lection pour l¡¯adapta-
tion ¨¤ la s¨¦cheresse. In : Compte-rendu de l¡¯atelier des partenaires du Projet
cochenille (non encore d¨¦termin¨¦e), en
?Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique de l¡¯arachide pour l¡¯adaptation ¨¤ la s¨¦cheresse,), organis¨¦ ¨¤
particulier sur les vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es,
Bambey du 30 septembre au 02 octobre 1997. ISRA (S¨¦n¨¦gal) et CIRAD-CA (France).
dans le village de D?ka Bantang. Cette
8 p. f graph + fig.
infestation conduit le plus souvent ¨¤ la
Clavel D., Gautreau J., L¡¯arachide. In :L¡¯am¨¦lioration des plantes tropicales. Jacquet M.
(ed.) et Charrier A. (ed.), CIRAD et ORSTOM, Montpellier (France), p. 61-82.
mort progressive de l¡¯arbre atteint. A
Clavel D., N¡¯Doye O., La carte vari¨¦tale de l¡¯arachide au S¨¦n¨¦gal. Agriculture et
Hamdani et ¨¤ Faoune ce sont les ter-
D¨¦veloppement (14) : 41-46.
mites, entre autres, qui posent des pro-
Dancette C., Synth¨¨se des acquis de la Recherche/D¨¦veloppement
sur l¡¯arachide irri-
bl¨¨mes ¨¤ l¡¯implantation effective de ver-
gu¨¦e dans la vall¨¦e et le delta du fleuve S¨¦n¨¦gal de 1993 ¨¤ 1996. PSI-S¨¦n¨¦gal, Travaux
gers. Concernant les agrumes, tous les
et Documents N¡± 4, St Louis, Avril 1997, 35 p.
Huat J., Fiche technique sur la culture de la tomate d¡¯industrie dans la vall¨¦e
insectes ravageurs pr¨¦c¨¦demment inven-
Mbaye A., Atelier sur l¡¯igname et finalisation de programme d¡¯activit¨¦s CORAF/RCM.
tori¨¦s ont ¨¦t¨¦ captur¨¦s et mis en collec-
Montpellier (France) du 1¡± au 12 Mai.
tion, notamment des cochenilles, une
Ndiaye A., Effet de la temp¨¦rature et de la photop¨¦riode sur le d¨¦veloppement du ma?s
mineuse des feuilles et des d¨¦foliateurs
en zone sah¨¦lienne : mod¨¦lisation de la dur¨¦e semis-floraison. Communication pr¨¦sen-
(Papilio demodocus).
t¨¦e lors de l¡¯atelier WECAMAN ¨¤ Cotonou, avril.
Ndiaye N., Manuel d¡¯op¨¦ration et d¡¯entretien de la batteuse ¨¤ riz AS1
Ndiaye N., Manuel de formation sur le travail du sol et les outils de travail du sol
L¡¯inventaire des insectes ravageurs des
Nguer M., Fiches techniques : (1) Co?t d¡¯installation et rentabilit¨¦ d¡¯un verger villageois
fruitiers forestiers a aussi ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦. Les
d¡¯agrumes; (2) Co?t d¡¯installation et rentabilit¨¦ d¡¯un verger villageois de manguiers; (3)
prospections ont permis de collecter des
Les techniques d¡¯installation d¡¯une planration; (4) centretien d¡¯un verger fruitier.
Seck D., Lognay G., Etude de l¡¯activit¨¦ biologique et identification des principes actifs
fruits attaqu¨¦s par deux micro-l¨¦pido-
responsables de l¡¯efficacit¨¦ de Securiakca longepedunculata Fresen (Polygakxeae) sur les
pt¨¨res sur Dialium guinensis, deux esp¨¨ces
insectes des denr¨¦es stock¨¦es. In : Proceedings of the Joint Congress of the
de mouches des fruits, l¡¯une sur Landolfid
Entomological Society of Southern Africa (11 ch congress) and the African Association
dulcis, l¡¯autre sur Naucba htifoolia, respec-
of Insect Scientists (12th congress), Stellenbosch, 30 Juin - 04 Juillet 1997.
S¨¨ne M., Th¨¦venot C., Prioul J.L., Simultaneous determination of amylose, amylo-
tivement l¨¦pidopt¨¨re et col¨¦opt¨¨re ren-
pectin and starch in maize kernel. Journal of Cereal Science 17
contr¨¦s sur Parkia biglabosa.
S¨¨ne M., Causse M, Charcosset A., Devienne D., Prioul J.L., Etude des bases mol¨¦-
culaire de caract¨¨res complexes : application ¨¤ l¡¯am¨¦lioration biotechnologiques de
l¡¯amidon des grains de mars. Agronomie. S¨¦rie sp¨¦cial R¨¦seau Biotechnologie.
Rapport Annuel 1997
_---

Alimentation et nutrition
Productions et
1. Conservation des l¨¦gumineuses arbustives
sant¨¦ animales
Dans le but d¡¯exploiter les l¨¦gumineuses arbustives au moment o¨´ leur
concentration en nutriments digestibles est la plus ¨¦lev¨¦e, diff¨¦rentes
m¨¦thodes de conservation ont ¨¦t¨¦ test¨¦es dans la zone des Niayes et le
nord du bassin arachidier (Bambey) sur les esp¨¨ces suivantes : Leuraena
Leucocephakz,
Sesbaniu rostrata, GLiricidia sepium, et Adansonia digitata.
Les traitements appliqu¨¦s sont le fourrage frais lyophilis¨¦, le s¨¦chage au
soleil et ¨¤ l¡¯ombre, le s¨¦chage ¨¤ l¡¯¨¦tuve ¨¤ 40, 60 et 80¡ãC puis l¡¯ensilage.
Les crit¨¨res d¡¯appr¨¦ciation de l¡¯effet des diff¨¦rents traitements sur la qua-
lit¨¦ du fourrage sont : la composition chimique (mati¨¨res azot¨¦es totales,
composants pari¨¦taux et en ce qui concerne I¡¯ensilage, le pH et l¡¯azote
ammoniacal), et la digestibilit¨¦ in vitro des fourrages trait¨¦s en compa-
raison avec le fourrage frais lyophilis¨¦.
Les r¨¦sultats obtenus sur L. Leucocephah montrent que les mati¨¨res azo-
t¨¦es totales ne varient pas quelle que soit la m¨¦thode de conservation
utilis¨¦e. En revanche, les composants pari¨¦taux sont augment¨¦s et la
digestibilit¨¦ baiss¨¦e sous l¡¯effet de la chaleur et de I¡¯ensilage. Le s¨¦chage
au soleil ou ¨¤ l¡¯ombre n¡¯a pas une influence n¨¦gative sur la qualit¨¦ de
Leucaena leucocephah. Ces r¨¦sultats permettent de recommander l¡¯ap-
plication du s¨¦chage ¨¤ l¡¯ombre en grange pour pr¨¦server la qualit¨¦ des
feuilles de Leucaena Leucocephakz.
L¡¯ensilage et le s¨¦chage ¨¤ l¡¯ombre ont
¨¦t¨¦ introduits en milieu r¨¦el et appliqu¨¦s sur L. Leucocephala
(S¨¦bikotane) et A. digitata (Bambey).
2. Am¨¦lioration des sy ¨¨mes d¡¯alimentation des ruminants
Indicateurs i our I¡¯¨¦kvage extensif
Une premi¨¨re ¨¦tude a port¨¦
sur la mise au point d¡¯indi-
cate?
pour la gestion de
I¡¯alimentation en ¨¦levage
extensif ¨¤ travers les index
f¨¦caux. Ces indicateurs per-
mettent d¡¯estimer la qualit¨¦
¨¦nerg¨¦tique et azot¨¦e des
r¨¦gimes ing¨¦r¨¦s sur parcours
¨¤ partir de la composition
chimique des feces.
Ils permettront d¡¯¨¦tablir un
diagnostic simple de ces syst¨¨mes d¡¯alimentation et de mettre en place
de strat¨¦gies de compl¨¦mentation bien cibl¨¦es. L¡¯objectif est d¡¯am¨¦liorer
les ¨¦quations qui n¡¯existent que sur ovins, qui posent des probl¨¨mes de
coh¨¦rence sur des rations pr¨¦lev¨¦es sur parcours comprenant des ligneux
Rapport Annuel 1997

et pour l¡¯¨¦valuation des r¨¦gimes des
lorsque l¡¯on ¨¦tablit des bilans ¨¦nerg¨¦tiques entre apports estim¨¦s par les
bovins et caprins. Des essais int¨¦ressant
rations pr¨¦lev¨¦es sur parcours et les besoins th¨¦oriques calcul¨¦s sur la
des bovins, ovins et caprins ont ¨¦t¨¦ r¨¦a-
base des productions mesur¨¦es.
lis¨¦s ¨¤ partir de rations comportant des
proportions variables de ligneux, ma?tri-
s¨¦es par une distribution en quantit¨¦s
3. Valeur nutritive de quelques ligneux fourragers en zone sub-souda-
limit¨¦es.
nienne
Cinq (5) esp¨¨ces ligneuses, dont la
Les ¨¦tudes men¨¦es ¨¤ Kolda montrent l¡¯importance des ligneux dans les
consommation sur parcours a ¨¦t¨¦
r¨¦gimes des bovins au p?turage. Cinq (5) e s p ¨¨ces repr¨¦sentant l¡¯essentiel
d¨¦montr¨¦e (Combretum collinum et
des ressources fourrag¨¨res ligneuses et les plus consomm¨¦es dans la zone
Combretum nigricans pour la r¨¦gion de
ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦es pendant deux ann¨¦es. Ils s¡¯agit de Hokzrrhenafloribun-
Kolda, Ziziphus mucronata, Bahdes
h, Combretum collinum, Combretum nipicans, Oxytbenantbera abyssi-
aegyptiaca et Dichrostachys cinerea pour
nica, Dicbrostachys cinerea.
la zone de Dakar) ont fait l¡¯objet d¡¯essais
de digestibilit¨¦ avec des taux d¡¯incorpo-
Le Bambou (Oxythenantbera abyssinica) n¡¯a pas pu ¨ºtre ¨¦tudi¨¦ car les
ration de 5, 10, 15, 30, 50 et 75 %
individus sont tous morts apr¨¨s une floraison synchrone dans la r¨¦gion.
repr¨¦sentant des proportions observ¨¦es
Pour les autres esp¨¨ces, leur cycle ph¨¦nologique, leur production foliai-
sur parcours. Ces taux ont ¨¦t¨¦ int¨¦gr¨¦s
re, la biomasse foliaire disponible, leur valeur nutritive et les param¨¨tres
dans des rations de base compos¨¦es d¡¯un
qui conditionnent leur int¨¦r¨ºt fourrager (disponibilit¨¦ et qualit¨¦), ont
m¨¦lange (85-15) de paille de riz (ou de
¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦s sur un rythme bimensuel pendant un an. Les observations
paille de brousse) et de tourteaux d¡¯ara-
montrent que les 4 esp¨¨ces sont caducifoli¨¦es ¨¤ feuillaison longue avec
chide. Les esp¨¨ces ligneuses ont ¨¦t¨¦ ¨¦tu-
un minimum de biomasse foliaire en avril. Pour Holarrbena, le mini-
di¨¦es simultan¨¦ment sur ovins, caprins
mum de feuillaison persiste jusqu¡¯en juin alors que la feuillaison red¨¦-
et bovins (ces derniers jusqu¡¯¨¤ des taux
marre en mai pour les autres esp¨¨ces. Des ¨¦chantillons ont ¨¦t¨¦ pr¨¦lev¨¦s,
de 20 % seulement).
analys¨¦s permettant de conna?tre le profil saisonnier de la composition
chimique de ces esp¨¨ces et les p¨¦riodes optimales de r¨¦colte.
Les premiers r¨¦sultats qui reposent sur
la mesure de la digestibilit¨¦ de la mati¨¨-
Parall¨¨lement, des essais de digestibilit¨¦ in vive sur fourrage sec ¨¤ diff¨¦-
re s¨¨che de l¡¯ensemble de la ration selon
rents taux d¡¯incorporation (15-30-50-75 %) et de d¨¦gradabilit¨¦ in sacco
le taux d¡¯incorporation confirment
ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s ¨¤ Dakar en environnement contr?l¨¦ pour pr¨¦ciser leur
l¡¯existence d¡¯interactions entre fourrage
valeur nutritive et les possibilit¨¦s d¡¯incorporation aux rations. La seule
de base et ligneux, qui sont li¨¦es ¨¤ l¡¯es-
esp¨¨ce qui associe une production fourrag¨¨re int¨¦ressante, une bonne
p¨¨ce ligneuse et aux taux d¡¯incorpora-
app¨¦tabilit¨¦ pour les trois esp¨¨ces de ruminants et une valeur nutritive
tion. L¡¯¨¦tude de ces interactions va ¨ºtre
int¨¦ressante en tant que compl¨¦ment fourrager de saison s¨¨che est le
r¨¦alis¨¦e ¨¤ partir des r¨¦sultats d¡¯analyse
Combretum colhum. Combretum nigricans est peu app¨¦t¨¦ et pr¨¦sente un
chimique des fourrages consomm¨¦s. Les
effet d¨¦pressif important sur la digestibilit¨¦ de la mati¨¨re s¨¨che de la
r?les respectifs de la qualit¨¦ de l¡¯azote,
ration, Hokzrrbena n¡¯est pas du tout app¨¦t¨¦ en sec, Dicbrostacbys cinerea
des facteurs anti-nutritionnels type
est peu productif bien qu¡¯¨¦tant le plus int¨¦ressant sur le plan nutritif
tanins ou d¡¯autres facteurs seront exami-
Oxytbenantera devra ¨ºtre r¨¦¨¦tudi¨¦ ¨¤ partir de nos essais d¡¯implantation
n¨¦s. A partir de ces r¨¦sultats, de nou-
contr?l¨¦e ¨¤ Kolda car il est tr¨¨s recherch¨¦ par le b¨¦tail. Cependant, les
velles ¨¦quations d¡¯estimation de la qua-
premiers r¨¦sultats de digestibilit¨¦ in vive semblent indiquer que si l¡¯on
lit¨¦ ¨¦nerg¨¦tique et azot¨¦e des r¨¦gimes sur
d¨¦passe 30 ¨¤ 40 % de la ration, un effet d¨¦pressif appara?t ¨¦galement sur
parcours naturels ¨¤ partir de la compo-
la dMS des rations avec C. colhum et Dicbrostac&. Mais ces esp¨¨ces sont
sition des feces pourront ¨ºtre ¨¦tablies et
consomm¨¦es jusqu¡¯¨¤ 75 % de la ration o¨´ l¡¯on atteint -20 et -10 points de
valid¨¦es par les suivis de terrain ¨¤ Kolda.
digestibilit¨¦ respectivement par rapport au t¨¦moin pailleltourteau.
Ces ¨¦quations permettront d¡¯¨¦tablir des
plans de suppl¨¦mentation strat¨¦gique
adapt¨¦s aux syst¨¨mes de production et
optimiser ainsi les intrants en terme de
productions animales. L¡¯application des
¨¦quations disponibles ¨¤ ce jour pose en
effet des probl¨¨mes de coh¨¦rence.
lm Rapport Annuel 1997

grande ferme laiti¨¨re. Afin d¡¯¨¦viter toute extension de cette ¨¦pizootie,
Sant¨¦ animale
des investigations ont rapidement ¨¦t¨¦ men¨¦es pour le diagnostic de la
maladie. Diacksao-Peu1 est situ¨¦ dans les Niayes o¨´ une campagne de
lutte contre les glossines avait conduit ¨¤ une disparition virtuelle de ces
1. Pathologie parasitaire
vecteurs sans toutefois que l¡¯on soit s?r de leur ¨¦radication. Les morta-
lit¨¦s observ¨¦es ¨¤ Diacksao-Peu1 dictent, en plus des analyses de bact¨¦rio-
Lutte contre Les glossines
logie et de virologie, la recherche de trypanosomes.
(mouches ts¨¦-ts¨¦)
Les r¨¦sultats des frottis de sang ont montr¨¦ que l¡¯animal est fortement
Une poche r¨¦siduelle d¡¯infestation par
positif. Le sang infect¨¦ inocul¨¦ ¨¤ des souris entra?ne une infection de ces
les glossines a ¨¦t¨¦ observ¨¦e r¨¦guli¨¨re-
derni¨¨res. La parasit¨¦mie se r¨¦v¨¨le durable chez cet animal h?te.
ment durant ces derni¨¨res ann¨¦es dans
L¡¯observation de ce cas semble importante pour les raisons ci-apr¨¨s.
le parc forestier de Hann entra?nant des
cas de trypanosomose dans certains ¨¦le-
D¡¯abord il semble in¨¦dit au S¨¦n¨¦gal car les observations ant¨¦rieures de
vages ovins jouxtant le parc. Des pros-
ce m¨ºme type de ph¨¦nom¨¨ne rapportent des cas o¨´ ?: vivax est trans-
pections entomologiques pr¨¦liminaires
mis aux rongeurs apr¨¨s immunosuppression de ces derniers gr?ce ¨¤ des
ont indiqu¨¦ au bout de cinq jours de
irradiations subl¨¦tales aux rayons gamma ou alors, des cas de mainte-
pi¨¦geage, une densit¨¦ apparente de 0,lG
nance difftcile gr?ce ¨¤ des transmissions en s¨¦rie, ¨¤ la seringue, ¨¤ des ron-
glossines par pi¨¨ge et par jour. Les trois
geurs ou par cryopr¨¦servation ; c¡¯est le cas du stock de 7: vivaxY458 iso-
derniers jours de pi¨¦geage ¨¦tant toute-
l¨¦e ¨¤ Zaria, au Nigeria. Ce m¨ºme stock, dans une ¨¦tude diff¨¦rente, s¡¯est
fois compris dans la p¨¦riode post-traite-
montr¨¦ l¨¦tal chez les jeunes rats avec cependant la gu¨¦rison spontan¨¦e
ment insecticide.
chez les rats adultes au bout de 15 jours maximum. Des travaux ant¨¦-
rieurs font ¨¦tat de la possibilit¨¦ de maintenir ZY vivaxchez les rats blancs,
Le traitement insecticide a tt¨¦ effectu¨¦
¨¤ condition d¡¯inoculer aux rongeurs du sang ou du s¨¦rum de bovin ou
par la Direction de la Protection des
de petits ruminants mais avec, l¨¤ aussi, des parasit¨¦mies qui ne durent
V¨¦g¨¦taux qui utilise le Lambda cyalo-
pas plus d¡¯un mois.
thrine ou Virate@, en formulation
Ultra Low Volume (ULV) ¨¤ 20% suivie
Curieusement dans le cas pr¨¦sent, cette souche se maintient chez une
d¡¯une
pulv¨¦risation
manuelle de
des souris blanches (Balc/C) sans intervention, et m¨ºme avec des para-
Tr¨¦bon@ ¨¤ 20 % ethophen prox. Une
sit¨¦mies not¨¦es ¨¤ quatre croix, ce qui correspond ¨¤ une infection ¨¤ 104
disparition des glossines a suivi ce traite-
voire 5 105 trypanosomes par ml lors de l¡¯observation de l¡¯interphase.
ment (pi¨¦geage n¨¦gatif).
Les souris ne sont pas prostr¨¦es et ne semblent pas pr¨¦senter d¡¯alt¨¦ration
de l¡¯¨¦tat g¨¦n¨¦ral. Les p¨¦riodes de parasit¨¦mie sont suivies de p¨¦riodes de
11 est tr¨¨s peu probable cependant,
r¨¦mission, et m¨ºme d¡¯¨¦pisodes aparasit¨¦miques sans toutefois en arriver
comme avec les luttes pr¨¦c¨¦dentes, que
¨¤ la gu¨¦rison spontan¨¦e. Ce ph¨¦nom¨¨ne, s¡¯il se passe dans la nature
cette absence de capture de mouches
comme observ¨¦ au laboratoire, pourrait constituer une nouvelle dimen-
signifie une ¨¦radication du vecteur.
sion dans l¡¯¨¦pid¨¦miologie de la trypanosomose a 7: vivax dans la r¨¦gion
L¡¯utilisation de m¨¦thodes de lutte biolo-
des Niayes o¨´ des animaux de race locale ¨¤ priori plus r¨¦sistants ¨¤ cette
gique tel le l?cher de m?les st¨¦riles est
affection sont maintenus dans des exploitations de type extensif et
envisag¨¦e. Cette m¨¦thode a l¡¯avantage
cotaient des exploitations de type intensif o¨´ l¡¯on trouve des animaux
d¡¯¨ºtre s¨¦lective et de respecter l¡¯environ-
plus sensibles ¨¤ cette affection. Les animaux de race locale, en cas d¡¯aler-
nement en ne d¨¦truisant pas les esp¨¨ces
te de trypanosomose, peuvent toujours ¨ºtre trait¨¦s et l¡¯on peut proc¨¦der
non cibl¨¦s.
¨¤ l¡¯extinction du foyer infectieux ce qui ne serait le cas avec des rongeurs
infect¨¦s et apparemment porteurs sains.
Infection trypanosomienne
Cette observation in¨¦dite semble int¨¦ressante ¨¤ plus d¡¯un titre et des
Observation d¡¯une souche de Trypanosoma
¨¦tudes de caract¨¦risation de la souche pourraient ¨ºtre envisag¨¦es pour
(Dutonella) vivax transmise spontan¨¦-
tirer davantage d¡¯informations sur ses particularit¨¦s biologiques.
ment ¨¤ la souris et r¨¦flexions sur son ¨¦pi-
d¨¦miologie. Des cas de mortalit¨¦s ont ¨¦t¨¦
Impact de Ifnfection trypanosomienne sur les peformances au travail a&
enregistr¨¦s ¨¤ Diacksao Peu1 chez les
bovins Ndama utilis¨¦s pour la traction. Il s¡¯agissait de d¨¦finir des mesures
bovins de races locales (z¨¦bus Gobra,
sanitaires ¨¤ appliquer pour une am¨¦lioration des performances au travail
m¨¦tis Djakor¨¦), ¨¦lev¨¦s ¨¤ proximit¨¦ d¡¯une
de ces animaux de trait. L¡¯infection des bovins Ndama de trait par
El Rapport Annuel 1997

Trypanosoma congolense a eu un effet
Les animaux atteints souffrent de fortes charges parasitaires et d¡¯un
significatif sur les param¨¨tres suivants :
polyparasitisme tr¨¨s marqu¨¦ (douve, schistosome et paramphistomes).
la puissance d¨¦velopp¨¦e, la vitesse de
Les bovins sont les plus atteints mais dans cette zone de tr¨¦matodoses,
travail, la distance parcourue et le travail
les petits ruminants pr¨¦sentent souvent des taux d¡¯infestation tr¨¨s ¨¦lev¨¦s.
fourni (p<O,OOl), le volume du culot de
Une ¨¦pizootie de distomatose ovine est survenue ¨¤ Mbane, pr¨¨s du lac
centrifugation (p<O,O5) et la consom-
de Guiers avec une pr¨¦valence de 62 %. La propagation de ces affections
mation d¡¯Andropogon gayanus (p<O,Ol).
se fait suivant un axe nord-sud au niveau du lac de Guiers et nord-ouest
Par contre, l¡¯infection ne semble pas
dans le delta. L¡¯incidence de ces tr¨¦matodoses sur les productions ani-
affecter la force de traction et le poids
males est importante. Elle se traduit soit par une simple perte de poids
des animaux. Ces resultats mettent en
ou par la mort des animaux, entra?nant des pertes ¨¦conomiques impor-
¨¦vidence les meilleures performances au
tantes. Ainsi, une surveillance ¨¦pid¨¦miologique et un plan d¡¯urgence de
travail des animaux sains par rapport
lutte contre ces tr¨¦matodoses trouvent toute leur justification devant la
aux animaux infect¨¦s par les trypano-
pr¨¦carit¨¦ qui affecte ces syst¨¨mes de production en pleine mutation.
somes malgr¨¦ le caract¨¨re trypanotol¨¦-
rant. Il appara?t toutefois n¨¦cessaire de
R¨¦sistance g¨¦n¨¦tique des petits ruminants aux strongyloses digestives
formuler des recommandations en
mati¨¨re de protection sanitaire contre
Les donn¨¦es parasitologiques sur la premi¨¨re g¨¦n¨¦ration d¡¯ovins Djalonk¨¦,
l¡¯infection trypanosomienne. Un mois
et dont les parents sont issus d¡¯une s¨¦lection au niveau villageois, ont mis
avant le d¨¦but de l¡¯hivernage, les ani-
en ¨¦vidence l¡¯existence d¡¯une diff¨¦rence significative entre les charges para-
maux de trait sont blanchis ¨¤ la trypa-
sitaires d¡¯animaux dits r¨¦sistants ou sensibles apr¨¨s une saison des pluies et
nosomose. Le B¨¦r¨¦nil¡±¡¯ permettant une
une infestation artificielle par des larves infestantes d¡¯Haemonchus
en sai-
protection de trois semaines environ
son s¨¨che. En effet, ¨¤ 18 mois, la valeur moyenne du nombre d¡¯oeufs de
peut ¨ºtre utilis¨¦ ¨¤ la dose de 7 mg/kg
strongles dans les selles est trois fois plus ¨¦lev¨¦e chez les moutons sensibles
(solution aqueuse ¨¤ 7 %). Pendant la
que chez les r¨¦sistants. La prolongation du contact h?te-parasite (par une
p¨¦riode hivernale, le Trypamidiumnd qui
infestation artificielle en saison s¨¨che) favorise le d¨¦veloppement de l¡¯im-
permet une protection en moyenne de
munit¨¦ acquise par les animaux les plus r¨¦sistants (r¨¦activation de la
quatre mois peut ¨ºtre utilis¨¦ ¨¤ la dose de
m¨¦moire immunitaire). Ces r¨¦sultats pr¨¦liminaires confirment l¡¯existence
1 mg/kg de poids vif pour couvrir toute
d¡¯un caract¨¨re <( r¨¦sistance g¨¦n¨¦tique )).
la p¨¦riode de la campagne.
Sensibilit¨¦ ou rdsistance du z¨¦bu maure ¨¤ la Cowdriose
Tr¨¦matodoses du b¨¦tail
dans Le bassin duJteuve S¨¦n¨¦gal
L¡¯une des voies utilis¨¦es en vue d¡¯am¨¦liorer le niveau des productions lai-
ti¨¨res est l¡¯utilisation des animaux exotiques ¨¤ haute productivit¨¦ mais
Avec la mise en service des barrages de
manifestant une sensibilit¨¦ aux pathologies tropicales. Les maladies
Diama en 1986 et de Manantali en
transmises par les tiques sont l¡¯une des contraintes majeures qui ob¨¨rent
1990, et la multiplication des am¨¦nage-
la productivit¨¦ de ces animaux. L¡¯exploitation des races locales bonnes
ments hydroagricoles, il a ¨¦t¨¦ constat¨¦
laiti¨¨res, r¨¦sistantes ¨¤ ces maladies, incite ¨¤ examiner leur comportement
au niveau de la vall¨¦e, un d¨¦veloppe-
immunitaire dans certaines zones d¡¯enzootie.
ment consid¨¦rable des tr¨¦matodoses
animales (distomatose, schistosomose et
En r¨¦gion sah¨¦lienne, le z¨¦bu maure est l¡¯une de ces races. Son habitat
paramphistomose). Cette situation ¨¦pi-
nagu¨¨re limit¨¦ ¨¤ la Mauritanie et au Nord du Mali, s¡¯¨¦tend maintenant
d¨¦miologique est caract¨¦ris¨¦e par l¡¯ap-
vers des r¨¦gions m¨¦ridionales plus propices comme au S¨¦n¨¦gal. Suite ¨¤
parition de nombreux foyers de disto-
l¡¯observation de z¨¦bu maure dans la r¨¦gion des Niayes apparemment
matose et de schistosomose au niveau
sans probl¨¨mes pathologiques majeurs, des ¨¦tudes ont ¨¦t¨¦ entreprises
du Delta (Til¨¨ne, Pont Gendarme et
pour mieux appr¨¦hender le comportement de ce z¨¦bu vis-¨¤-vis de la
Takhembeut) et du lac de Guiers
cowdriose, qui y s¨¦vit ¨¤ l¡¯¨¦tat enzootique. Les r¨¦sultats des analyses s¨¦ro-
(Temeye, Thiago et Senda) ainsi que par
logiques effectu¨¦es sur des animaux provenant du Mali et de la
la progression des pr¨¦valences des infes-
Mauritanie, indiquent en ce qui concerne les bovins du Mali des
tations (10 ¨¤ 75 % pour la distomatose
contacts avec la rickettsie Cowdria ruminantium, agent de la cowdriose.
et 5 ¨¤ 40 % pour la schistosomose).
Les bovins mauritaniens sont tous n¨¦gatifs au test Elisa. Le vecteur de la
rickettsiose, en l¡¯occurrence la tique Amblyomma variegatum est pr¨¦sent
au Mali mais absent en Mauritanie.
Rapport Annuel 1997

L¡¯infection des bovins maliens par la ric-
Dans le cadre des diagnos-
kettsie n¡¯a pas ¨¦t¨¦ fatale aux animaux
tics r¨¦alis¨¦s pour les pays
incitant ¨¤ des recherches compl¨¦men-
de la sous-r¨¦gion, suite ¨¤
taires pour confirmer le caract¨¨re de
de fortes mortalit¨¦s enre-
r¨¦sistance.
gistr¨¦es chez les ?nes au
Burkina Faso, 38 s¨¦rums
ont ¨¦t¨¦ test¨¦s en s¨¦roneu-
2. Pathologie infectieuse
tralisation pour la
recherche d¡¯anticorps.
Affections bact¨¦riennes
Tous les s¨¦rums se sont
r¨¦v¨¦l¨¦s positifs et le virus a
Charbon bact¨¦ridien. Un foyer de char-
¨¦t¨¦ isol¨¦.
bon bact¨¦ridien responsable d¡¯une forte
mortalit¨¦ des animaux domestiques a
Pesteporcine africaine. R¨¦cemment des ¨¦pid¨¦mies se sont d¨¦clar¨¦es sur la
¨¦t¨¦ enregistr¨¦ dans la r¨¦gion de Saint-
Petite C?te, dans les r¨¦gions de Fatick et Kaolack et dans les pays limi-
Louis. Cette maladie est habituellement
trophes (Gambie et ?les du Cap-Vert). L¡¯¨¦pid¨¦miologie de la maladie
confin¨¦e au sud du S¨¦n¨¦gal. Bac&s
reste ¨¤ pr¨¦ciser pour d¨¦finir un programme de prophylaxie adapt¨¦.
anthracis, bact¨¦rie responsable du char-
bon bact¨¦ridien, a ¨¦t¨¦ isol¨¦ ¨¤ partir de
Fi¨¨vre de la VaLL¨¦e du Rzj?. Le caract¨¨re cyclique des ¨¦pid¨¦mies d, Fi¨¨vre
pr¨¦l¨¨vements effectu¨¦s sur des moutons
de la Vall¨¦e du Rift (FVR) p eusse habituellement les services de sant¨¦
du village de Petel de la Communaut¨¦
humaine ou animale ¨¤ instaurer un syst¨¨me de surveillance pour (i)
rurale de Gamadji Sar¨¦. Cet isolement a
avoir des informations pr¨¦cises sur l¡¯¨¦volution du taux de pr¨¦valence de
permis de confirmer le foyer de charbon
l¡¯infection et (ii) d¨¦tecter toute nouvelle circulation du virus entre les
bact¨¦ridien qui a entra?n¨¦ une forte
vecteurs et les h?tes sensibles.
mortalitt chez les bovins, les ovins, les
¨¦quins et les asins dans le d¨¦partement
Au S¨¦n¨¦gal, les enqu¨ºtes effectu¨¦es dans la zone du Ferlo et en Basse et
de Podor et d¡¯entreprendre son contr?le
Moyenne Vall¨¦e du Fleuve S¨¦n¨¦gal indiquent des pr¨¦valences respectives
par une vaccination massive du cheptel.
de 1,5 % et de 4,l %. Aucun anticorps IgM t¨¦moin d¡¯une infection
r¨¦cente n¡¯a ¨¦t¨¦ d¨¦cel¨¦. Ces r¨¦sultats traduisent une absence d¡¯activit¨¦ du
Ageetions virales
virus et une baisse g¨¦n¨¦rale de la s¨¦ropr¨¦valence chez ces animaux deve-
nus ¨¤ nouveau r¨¦ceptifs.
Peste ¨¦quine au S¨¦n¨¦gal et dans la sous-
rkgion. De nombreux cas de mortalit¨¦
En Mauritanie, de fortes pr¨¦valences en anticorps antivirus de la FVR
attribuables ¨¤ la peste ¨¦quine ont ¨¦t¨¦
ont ¨¦t¨¦ mises en ¨¦vidence chez les petits ruminants dans les principales
signal¨¦s sur le cheptel ¨¦quin de la zone
r¨¦gions d¡¯¨¦levage, en l¡¯occurrence : la vall¨¦e du fleuve (425 % autour du
de Fatick. Sur 63 s¨¦rums recueillis pour
lac R¡¯Khiz), le sud-est du pays (36,6 % ¨¤ Ayoun el Atrouss).
la recherche d¡¯anticorps antipeste ¨¦qui-
ne, pr¨¨s de la moiti¨¦ de l¡¯¨¦chantillon
En Gambie, des zones ¨¤ risque, comme les zones rizicoles de Touba et
pr¨¦sentait des anticorps. Des souches
de Kununky se sont r¨¦v¨¦l¨¦es infect¨¦es. Le taux de s¨¦ropr¨¦valence varie
virales de type 9 ont ¨¦t¨¦ isol¨¦es ¨¤ partir
de 10 ¨¤ 16 % parmi les troupeaux de petits ruminants. Ces r¨¦sultats
des pr¨¦l¨¨vements effectu¨¦s sur les ani-
t¨¦moignent de la pr¨¦sence du virus de la FVR dans les principales zones
maux malades. Un foyer de peste ¨¦qui-
agro-pastorales de la sous-r¨¦gion. Cette zoonose constitue une menace
ne a ¨¦t¨¦ aussi signal¨¦ dans une ¨¦curie de
permanente pour les populations humaines et le b¨¦tail.
la r¨¦gion de Dakar.
Fi¨¨vre aphteuse. Des foyers de fi¨¨vre aphteuse ont ¨¦t¨¦ not¨¦s sur le chep-
tel des r¨¦gions de Saint-Louis et Fatick. Le virus en cause a ¨¦t¨¦ isol¨¦ par
LNERV puis typ¨¦ au Royaume-Uni par le Laboratoire de Pirbright.
Rapport Annuel 1997

2. Valorisation du potentiel pastoral pour le d¨¦veloppement de sys-
Production laiti¨¨re
t¨¨mes performants et viables en Haute Casamance.
Performances des ¨¦tables
1. Production laiti&re bovine en zone
p¨¦riurbaine
Les r¨¦sultats ont montr¨¦ que :
L¡¯effet d¡¯un apport alimentaire et d¡¯un
la production laiti¨¨re moyenne est de 1,44 l/jour ;
l
d¨¦parasitage interne sur la production
les ¨¦leveurs livrent environ 1 litre de lait/animal stabul¨¦/jour ;
l
laiti¨¨re de vaches vaccin¨¦es, la croissan-
les quantit¨¦s autoconsomm¨¦es varient entre 15 et 49% de la
l
ce et la survie des veaux ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦s
production en fonction des ¨¦tables ;
dans trois (3) villages pratiquant le
le litre de lait est vendu ¨¤ 190 F CFA ¨¤ l¡¯unit¨¦ de pasteurisation ;
l
p?turage exclusif dans les parcelles rizi-
les livreurs sont pay¨¦s 17 500 F CFA/mois pour des quantit¨¦s
l
coles du delta du fleuve S¨¦n¨¦gal. Sur les
moyennes mensuelles de 1200 1 mais tous les ¨¦leveurs n¡¯utilisent pas
quatre (4) lots de vaches observ¨¦es
un livreur. Les bergers sont pay¨¦s 5 000 F CFA/mois pour 20 vaches ;
(TO/t¨¦moin, Tlllot d¨¦parasit¨¦, T2/lot
les ¨¦tables favorisent la production de fumier et surtout la diminution
l
compl¨¦ment¨¦ et T3/lot compl¨¦ment¨¦ et
de l¡¯intervalle entre v¨ºlage (2 ¨¤ un an dans les ¨¦tables contr?l¨¦es).
d¨¦parasit¨¦),
la note d¡¯¨¦tat corporel
moyenne a ¨¦t¨¦ de 2,021.0,34. Seul le lot
Caract¨¦ristiques du lait cru
T3 a entra?n¨¦ une note significative-
ment diff¨¦rente (P<O,O5) de celles des
Dans 78% des cas, les laits arrivant ¨¤ l¡¯unit¨¦ de pasteurisation provien-
autres lots. Ainsi, l¡¯effet combin¨¦ du
nent des villages pratiquant la stabulation contre 22% pour ceux ne pra-
d¨¦parasitage (Exhelm 750 mg et Disto
tiquant pas la stabulation. Les laits qui arrivent en lsrc p¨¦riode (10 h-
5) et de la compl¨¦mentation (4 kg de
11 h) repr¨¦sentent 47% des livraisons, ceux de la 2tmc p¨¦riode 14% alors
paille trait¨¦e ¨¤ l¡¯ur¨¦e et 1 kg de jarga)
que les livraisons dans les 3¨¦me et 4*me p¨¦riodes repr¨¦sentent respective-
permet le maintien ou l¡¯am¨¦lioration de
ment 19% et 20%. Le lait livr¨¦ ¨¤ l¡¯unit¨¦ de pasteurisation arrive ¨¤ une
l¡¯¨¦tat corporel des vaches locales. Les
temp¨¦rature de 27 ¨¤ 33¡ãC. Du point de vue des caract¨¦ristiques orga-
traitements individuels n¡¯ont pas eu
noleptiques, 49% des ¨¦chantillons examin¨¦s sont satisfaisants, 45%
d¡¯effet sur les animaux.
acceptables et 7% non satisfaisants (taux de conformit¨¦ = 93%).
La production laiti¨¨re totale sur 14
Aux tests ¨¤ l¡¯¨¦bullition, 94% des ¨¦chantillons ont r¨¦agi n¨¦gativement et 6%
semaines a ¨¦t¨¦ en moyenne de 34,91+
positivement. Pour les tests au T.C.M. et ¨¤ la soude, les ¨¦chantillons n¨¦gatifs
18,4 litres. Le lot T3 a entra?n¨¦ une pro-
repr¨¦sentent 97% et les positifs 3%. Les tests ¨¤ l¡¯alcool sont positifs ¨¤ 81% et
duction sup¨¦rieure de 15 litres. La pro-
n¨¦gatifs ¨¤ 19%. Les tests au bleu de m¨¦thyl¨¨ne montrent que les temps de
duction journali¨¨re a augment¨¦ ¨¦gale-
d¨¦coloration du bleu de m¨¦thyl¨¨ne varient de moins de 1 h (9% des ¨¦chan-
ment dans ce lot alors qu¡¯elle a baiss¨¦ ou
tillons), de 1 ¨¤ 3 h (29%) et ¨¤ plus de 3 h (62%). Le pH moyen pour l¡¯en-
reste stable dans les autres lots. Les trai-
semble des ¨¦chantillons est de 6,58*1,71 et varie de 6,0 ¨¤ 6,7.11 atteint une
tements n¡¯ont pas eu d¡¯effet sur la quali-
valeur moyenne de 6,61 au niveau des villages qui pratiquent la stabulation
t¨¦ du lait.
et 6,45 au niveau des villages non stabulateurs. Les pH compris entre 6,6 et
6,7 repr¨¦sentent 80% des ¨¦chantillons contre 20% pour les pH < 6,6.
Le gain moyen des veaux a ¨¦t¨¦ de 7,25*
L¡¯acidit¨¦ Dormit moyenne obtenue est 23,38¡± D. Elle varie de 16 ¨¤ 45¡± D.
6,2 kg (gain moyen quotidien de moins
La valeur moyenne au niveau des villages qui pratiquent la stabulation est de
de 100 g). Le gain de poids n¡¯est pas
22,ll elle atteint 27,86¡± D au niveau des villages ne pratiquant pas la stabu-
influenc¨¦ par le traitement mais par le
lation. Les acidit¨¦s comprises entre 16 et 18¡± Dornic, repr¨¦sentent 26% des
sexe et l¡¯?ge du veau. En outre, aucune
¨¦chantillons contre 74% pour les valeurs sup¨¦rieures ¨¤ 18¡± Dornic.
perte d¡¯animaux n¡¯a ¨¦t¨¦ not¨¦e. L¡¯analyse
des budgets partiels a montr¨¦ l¡¯effet favo-
Caract¨¦rzhiques du lait pasteuris¨¦
rable de la combinaison des traitements.
L¡¯examen organoleptique du lait pasteuris¨¦ a montr¨¦ que 4% des ¨¦chan-
tillons pr¨¦sentent une odeur de br?l¨¦ et 96% sont d¨¦pourvus de d¨¦fauts
organoleptiques. L¡¯examen hygi¨¦nique du lait apr¨¨s la pasteurisation
montre que tous les ¨¦chantillons analys¨¦s ont r¨¦agi n¨¦gativement ¨¤ la
Phosphatase Alcaline. Le taux de mati¨¨res grasses varie de 3 ¨¤ 5%.
p1* Rapport Annuel 1997

2. Etude des revenus dans l¡¯Unit¨¦ Pastotale de Thiel
Syst¨¨mes d¡¯¨¦levage
Le nombre de personnes par gall¨¦ (maison ou famille chez les Peuls)
varie entre 5 et 23 et le nombre d¡¯Unit¨¦ Equivalent Adulte (UEA) varie
Les activit¨¦s men¨¦es au CRZ de Dahra
entre 3,31 et 17,48 avec une moyenne de 7,58.
dans le cadre du PAPEL ont permis de
finaliser la caract¨¦risation des unit¨¦s
Revenus d¡¯¨¦levage. L¡¯¨¦levage rapporte 75,9% du revenu global des
pastorales (V¨¦lingara, R¨¦vane, Tess¨¦kr¨¦,
m¨¦nages. La vente des bovins reste la principale source de revenu mon¨¦-
Mbar Toubab, Yar¨¦ Lao, Atch Bali,
taire avec 59,56% du revenu total de l¡¯¨¦levage. La vente des petits rumi-
Amali et Kamb), de proposer des plans
nants en repr¨¦sente 37,36% et celle des produits d¡¯¨¦levage 8%. Le beur-
d¡¯action et d¡¯¨¦tudier les revenus des
re reste une source importante de revenu malgr¨¦ une faible production
populations et l¡¯impact des innovations
(3,18 l/mois en hivernage et 0,16 llmois en saison s¨¨che).
induites pour l¡¯unit¨¦ pastorale de Thiel.
Revenu agricole. Le revenu agricole moyen de 262 000 F CFA/gall¨¦/an
constitue 20% du revenu global. Les principales cultures pratiqu¨¦es sont
le mil, le-ma?s, l¡¯arachide, le sorgho et le ni¨¦b¨¦. La culture du mil occu-
1. Caract¨¦risation des unit¨¦s pastorales
pe la premi¨¨re place avec 77% de la production destin¨¦e ¨¤ la consom-
(UP) du PAPEL
mation et 23% ¨¤ la commercialisation. La seconde culture est l¡¯arachi-
de destin¨¦e ¨¤ 70% ¨¤ la commercialisation. Elle est la principale source
Des missions au niveau de chaque unit¨¦
de revenu mon¨¦taire (26% du revenu agricole global). Les autres cul-
pastorale ont permis de passer en revue
tures sont surtout destin¨¦es ¨¤ la commercialisation.
les ¨¦l¨¦ments relatifs aux potentialit¨¦s et ¨¤
Revenu migratoire. Dix pour cent des personnes interrog¨¦es ont un reve-
la gestion des ressources naturelles (cli-
nu migratoire variant entre 10 000 et 1 000 000 F CFA.
mat, ressources en eau, sols, v¨¦g¨¦ration,
Revenu forestier. Il repr¨¦sente O,4% du revenu global et reste faible indi-
ressources animales), aux caract¨¦ris-
quant une r¨¦gression de l¡¯exploitation foresti¨¨re notamment de la
tiques socio-¨¦conomiques (importance
cueillette.
des infrastructures et des diff¨¦rentes eth-
nies, dynamique inter-ethnique, niveau
de diversification des revenus, niveau
Pastoralisme
d¡¯organisation des populations, implica-
rion des femmes dans les syst¨¨mes de
production pastorale, financement de la
L¡¯am¨¦lioration des parcours des zones d¡¯¨¦levage par ¨¦pandage de phos-
production et identification des circuits
phates naturels a ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦e au niveau des parcelles du Ranch de Doli dans
de commercialisation), aux aspects li¨¦s
la zone sylvo-pastorale (ZSP) et du centre de recherches zootechniques
au cr¨¦dit, ¨¤ la commercialisation, ¨¤ la
(CRZ) de Kolda en zone subhumide. En 3imc ann¨¦e d¡¯essai, une diff¨¦rence
formation et ¨¤ la vulgarisation. Un plan
significative entre le t¨¦moin absolu et l¡¯ensemble des traitements phospha-
d¡¯action et de gestion des UP a ¨¦t¨¦ ¨¦la-
t¨¦s sur les teneurs en phosphate assimilable et les teneurs en calcium du
bor¨¦ et valid¨¦ par les populations
complexe absorbant des sols a ¨¦t¨¦ not¨¦e. Rappelons que cet effet avait ¨¦t¨¦
locales.
not¨¦ en deuxi¨¨me ann¨¦e ¨¤ Kolda apr¨¨s apport de 300 kg de P,O+ha. Le
pH est rest¨¦ l¨¦g¨¨rement acide ec compris entre 5,6 et 5,9. Il convient aussi
de noter la similarit¨¦ des r¨¦ponses quelle que soit l¡¯origine des phosphates
(Thi¨¨s et Ta?ba). Sur la v¨¦g¨¦tation, aucun effet de l¡¯apport n¡¯a ¨¦t¨¦ observ¨¦
du point de vue de la composition florisrique dans les deux (2) sites d¡¯¨¦tu-
de, La valeur nutritive des herbac¨¦es, inchang¨¦e ¨¤ Doli apr¨¨s apport,
semble ¨¦voluer ¨¤ Kolda avec une augmentation de la teneur en Pz05 des
fourrages et une diminution de la teneur en Ca de m¨ºme que du rapport
phosphocalcique avec l¡¯apport de phosphate de Ta?ba.
Rapport Annuel 1997

Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique
Les volumes moyens pro-
duits par les taurillons au
L¡¯am¨¦lioration de la production de lait, de
niveau du Centre sont
viande et des performances de reproduc-
analogues ¨¤ ceux obtenus
tion des troupeaux villageois de taurin
en Gambie et corroborent
Ndama ont ¨¦t¨¦ recherch¨¦es en utilisant le
les normes fix¨¦es pour la
Sh¨¦ma d¡¯Am¨¦lioration G¨¦n¨¦tique ¨¤
race Ndama pour l¡¯utilisa-
Noyau Ouvert (SAGNO). Les r¨¦sultats
tion de l¡¯ins¨¦mination arti-
ont port¨¦ sur (i) la reproduction, (ii)
ficielle.
l¡¯¨¦volution pond¨¦rale et (iii) l¡¯¨¦tude endo-
crinologique.
(i) Sur les cinquante femelles mises en
reproduction, trente cinq ont mis bas
Aviculture traditionnelle
(70%) r¨¦parties en 18 velles (5 1%) et
17 veaux (49 %). Le poids moyen ¨¤ la
naissance de l¡¯ensemble des animaux est
Une ¨¦tude r¨¦alis¨¦e sur 1598 sujets ¨¦chantillonn¨¦s dans la zone agro-syl-
de 14,5 kg, avec respectivement 14,4 kg
vopastorale (autour de Dahra) et la zone sub-soudanienne (autour de
pour les velles et 14,6 kg pour les veaux.
Kolda) a permis de d¨¦crire diverses populations par observation directe,
Les mises bas sont r¨¦parties sur 11 mois
pes¨¦e des individus et mesure de la longueur du tarse. Des examens
de l¡¯ann¨¦e. Il n¡¯y a pas eu de naissance
minutieux ont ainsi abouti ¨¤ quelques constats sur le ph¨¦notype de cette
en f¨¦vrier. Parmi les naissances, 7 morts
esp¨¨ce de basse-cour.
ont ¨¦t¨¦ enregistr¨¦es (20%), r¨¦parties en
3 m?les (43 %) et 4 femelles (57 %).
La coloration du plumage de la poule s¨¦n¨¦galaise est tr¨¨s vari¨¦e mais les
principales dominantes sont le fauve (13,s %), le blanc (12,4 %), le
(ii) L¡¯¨¦volution pond¨¦rale de 130 t¨ºtes a
mille-fleurs (8,4 %) et le fauve hermin¨¦ (7,8 %). Les ph¨¦notypes ? fri-
¨¦t¨¦ suivie. Le sexe et la p¨¦riode ont des
s¨¦s ? et ? cou nu ? repr¨¦sentent respectivement 0,9 % et 1,94 % de la
effets sur l¡¯¨¦volution pond¨¦rale des ani-
population, ce qui correspond aux fr¨¦quences 0,5 % du g¨¨ne fris¨¦ (F) et
maux. En p¨¦riode critique, entre f¨¦vrier
1 % du g¨¨ne connu (Na). La peau et les pattes sont surtout blanches,
et avril, caract¨¦ris¨¦e par la diminution,
mais elles peuvent aussi ¨ºtre jaunes, roses ou bleu acier (pattes). Le poids
tant en quantit¨¦ qu¡¯en qualit¨¦, du dis-
moyen des sujets est de 1,02 + 0,34 kg pour une longueur de tarse de
ponible fourrager et l¡¯¨¦l¨¦vation de la
9,21 cm. Le nombre d¡¯oeufs pondus par poule est de 12,4 (oeufs en
temp¨¦rature, les animaux m?les r¨¦ali-
majorit¨¦ blancs (73 %) et pesant en moyenne 31,7 -t 3,9g).
sent des gains de poids moyens sup¨¦-
rieurs aux femelles. Pour le reste de l¡¯an-
n¨¦e, il n¡¯y a pas de diff¨¦rences significa-
tives entre les sexes et les classes d¡¯?ges.
Publications, rapports, communications scientifiques
Arbelot B., Dayon J.E, Mamis D., Gueye J.C., Tall E, Samb H. Enqu¨ºte sur la pr¨¦-
(iii) Trois (3) taurillons ont accept¨¦ le
valence s¨¦rologique des principales pathologies aviaires au S¨¦n¨¦gal : mycoplasmoses,
vagin artificiel et leur sperme a pu ¨ºtre
-mIlorose, typhose, maladie de Newcastle, maladie de Gumboro et bronchite infecrieu-
r¨¦colt¨¦. Le sperme du taureau adulte a
se. Revue Elev. Med. V¨¦t. Pays Trop., 50 (3) : 197-203.
¨¦galement ¨¦t¨¦ r¨¦colt¨¦. Les principales
Barre N., Vassiliades G., Aumont G., Compte rendu 1996 d¡¯ATP-CIR4D &rongyloses
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caract¨¦ristiques des ¨¦jaculats sont sup¨¦-
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Mai 1997, 103 p.
Rapport Annuel 1997

Les risdtats scientifqrus
Publications, rapports communications scientifiques (suite)
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Diaw S., Vassiliades G., Ba M. A., Seck M. T., Dieye P. N., Dynamique de I¡¯infestation par des larves de strongles digestifs sur parcelles paru-
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Dieye I? N., Diaw, S., Seck, M. T., Ba M. A., Vassiliades G., Lancelot R., Baker L., R¨¦sistance g¨¦n¨¦tique des ovins Djallonke aux strongles
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Trop M¨¦d Hyg. 56 : 265-272
Rapport Annuel 1997

Semences foresti¨¨res
1. Conservation et stockage
Conservation des graines de i2gumine~es ligneuses et protection
contre les insectes des denr¨¦es stock¨¦es (br?cbes)
Productions
L¡¯efficacit¨¦ de I¡¯huile de Neem (Azadiracbta indica), de I¡¯huile d¡¯arachi-
foresti¨¨res
de et d¡¯un pyr¨¦thrino?de de synth¨¨se (K-Othrine) a ¨¦t¨¦ test¨¦e pour la
protection des graines de l¨¦gumineuses ligneuses de zones s¨¨ches contre
les br?ches. L¡¯¨¦tude a ¨¦t¨¦ men¨¦e par infestation artificielle de graines
avec des adultes, ¨¤ raison de 3 couples pour x graines ou y g de graines.
Les bin?mes insecte/l¨¦gumineuses ¨¦ t u d i ¨¦ s s o n t : (i) Caryedon
acaciae/Acacia nihica ; (ii) C. Longispinosus/A. raddiana ; et (iii) C. ser-
ratus/Tamarindus indica.
Les deux (2) huiles utilis¨¦es ¨¤ des concentrations allant de 5 ¨¤ 20 ml par
kg de graines ont un effet adulticide marqu¨¦. II en est de m¨ºme pour la
K-Othrine aux doses de 25-100 mg/kg. Toutefois, seules I¡¯huile de
Neem (sauf pour A. nilotica) et la K-Othrine ont un effet persistant sur
plus de cinq (5) mois. De plus, les deux (2) huiles ont un puissant effet
ovicide. Du point de vue pratique, cette ¨¦tude d¨¦montre qu¡¯il est pos-
sible d¡¯utiliser l¡¯huile de Neem produite et qui peut ¨ºtre fabriqu¨¦e loca-
lement ¨¤ faible co?t, pour prot¨¦ger efficacement les stocks semenciers en
Afrique.
Conservation et stockage des semences de ca&¨¦drat
(Kbaya senegalensis)
De plus, il a ¨¦t¨¦ montr¨¦
qu¡¯une forte d¨¦shydratation ¨¦tait une condition n¨¦cessaire pour une
bonne conservation. En effet, si la teneur en eau atteint 7%, la conser-
vation sans perte de viabilit¨¦ n¡¯est possible que pendant trois (3: ans. A
8,6% de teneur en eau, une perte significative de viabilitt est enregistr¨¦e
au G¨¦me mois de stockage.
Rapport Annuel 1997

2. Ecologie de la germination
Ecologie de h germination de neuf
R¨¦g¨¦n¨¦ration naturelle et artificielle
(9) esp¨¨ces dacacias
Cette ¨¦tude a port¨¦ sur Acacia albiah, A.
dudgeoni, A. ehrenbergiana, A. nilotica

1. Le fila0 (Casuurina equisetifolia)
adunsonii, A. nilotica tomentosa, A. rad-
diana, A. senegal, A. seyal et A. sieberia-

Ecologie a% la germination du filao
na. Les graines ont ¨¦t¨¦ soumises ¨¤ une
contrainte saline ou hydrique simul¨¦e
L¡¯objectif de cette ¨¦tude ¨¦tait d¡¯expliquer l¡¯absence de r¨¦g¨¦n¨¦ration natu-
par apport de chlorure de sodium (de 0
relle sous les plantations de filaos. Les principales conclusions de cette
¨¤ 40g/l correspondant ¨¤ une pression
¨¦tude ont ¨¦t¨¦ les suivantes :
osmotique de 0 ¨¤ -2,4 Mpa), de poly-
¨¦thyl¨¨ne glycol (PEG, 0 ¨¤ -2,l Mpa) ou
le processus de fructification et d¡¯ensemencement naturel en graines
l
de mannitol (0 ¨¤ -1,7 Mpa) dans l¡¯eau
viables des plantations de filao est important. La r¨¦serve en graines
d¡¯imbibition. Une baisse g¨¦n¨¦rale de la
viables dans le sol est tr¨¨s importante (plusieurs centaines par m¨¨tre
capacit¨¦ germinative li¨¦e ¨¤ la baisse du
carr¨¦) ;
potentiel hydrique a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦e. A
la capacit¨¦ de germination des graines varie entre 30 et 70% ;
l
potentiel hydrique ¨¦gal, les acacias sont
la graine ne pr¨¦sente pas de dormante et la capacit¨¦ de germination est
l
plus sensibles au stress salin (effet
limit¨¦e exclusivement par la proportion des graines dont l¡¯embryon est
toxique du sel sur l¡¯embryon) qu¡¯au
viable ;
stress hydrique. Les contraintes
la germination des graines de frlao est optimale ¨¤ 30¡ãC avec une plu-
l
hydriques simul¨¦es par le PEG et le
viom¨¦trie sup¨¦rieure ¨¤ 300 mm r¨¦guli¨¨rement r¨¦partie. Elle est par
mannitol ont donn¨¦ des r¨¦ponses
contre sensible ¨¤ la s¨¦cheresse et ¨¤ la salinit¨¦ ;
variant selon les m¨¦thodes utilis¨¦es. La
la germination des graines est meilleure sur sable ou sur liti¨¨re d¨¦com-
l
tol¨¦rance au stress differe selon les
pos¨¦e ;
esp¨¨ces. A. raddiana et A. senegal sont
la pr¨¦sence de liti¨¨re non d¨¦compos¨¦e est un facteur limitant la ger-
l
les plus tol¨¦rantes tandis que A. nilotica,
mination des graines et la croissance des jeunes plants.
A. adansonii et A. nilotica tomentosa sont
les plus sensibles. A. dudgeoni, l¡¯esp¨¨ce
Technologie et physiologie des semences de J%O
la plus ombrophile et A. ebrenbergiana,
la plus x¨¦rophile, ont le m¨ºme niveau de
Temp¨¦rature optimale de germination des graines. La facult¨¦ germinative
tol¨¦rance. Cette ¨¦tude a permis de mon-
des graines r¨¦colt¨¦es (peuplements de Hann, Notto, Lompoul et Potou)
trer que la facult¨¦ germinative en condi-
est tr¨¨s li¨¦e ¨¤ la temp¨¦rature d¡¯incubation. La temp¨¦rature optimale de
tion de stress hydrique est un mauvais
germination se situe entre 20 et 35¡ãC avec un optimum ¨¤ 30¡ãC.
indicateur de l¡¯¨¦cologie des plantes.
Influence du sexe sur la germination desjLaos. La capacit¨¦ de germination
des graines pr¨¦lev¨¦es sur les arbres femelles varie de 44 ¨¤ 79%. Celle des
arbres hermaphrodites est comprise entre 39 et 47%.
Efets des stress hydrique et salin sur hz facult¨¦germinative. Lorsque le stress
hydrique augmente, une chute de la germination des graines est not¨¦e.
Celle-ci devient nulle d¨¨s -O,9 MPa. La tol¨¦rance au stress hydrique est
donc, au moins au stade de germination, tr¨¨s faible. Le stress salin a ¨¦t¨¦
simul¨¦ par addition de chlorure de sodium (NaCl) dans l¡¯eau d¡¯imbibi-
tion (de 0 ¨¤ 17,5 g/l cr¨¦ant un potentiel hydrique allant de 0 ¨¤ -1,l
MPa). La capacit¨¦ de germination des graines diminue avec l¡¯augmen-
tation de la teneur en sel et est inhib¨¦e ¨¤ -1,0 MPa soit ¨¤ une concen-
tration de 15g/l de NaCl.
Rapport Annuel 1997

Les r¨¦sultats scientzj2ques
Effet de l¡¯enfouissement des graines de
pourcentage est de 40 ¨¤ 42% pour la coupe ¨¤ 25 cm, 33 ¨¤ 36% ¨¤ 50 cm
@aos sur Le taux d¡¯¨¦mergence et La crois-
et 50 ¨¤ 54% ¨¤ 100 cm. Les coupes r¨¦alis¨¦es en mai/juin entra?nent une
sance des pkmtules. Quel que soit le type
bonne capacit¨¦ de r¨¦g¨¦n¨¦ration par rejets de souches (63%).
de liti¨¨re consid¨¦r¨¦ (d¨¦compos¨¦e, r¨¦cen-
te ou naturelle), l¡¯enfouissement consti-
tue un facteur limitant l¡¯¨¦mergence des
2. Le gommier
plantules. Par rapport au t¨¦moin
(graines sem¨¦es sur sable sans liti¨¨re), le
Options techniques et besoins de
taux d¡¯¨¦mergence diminue progressive-
formation
ment avec l¡¯enfouissement. Une quasi
absence d¡¯¨¦mergence des plantules est
Des strat¨¦gies d¡¯am¨¦lioration de
not¨¦e au del¨¤ de 4 cm d¡¯enfouissement.
l¡¯exploitation et de la r¨¦g¨¦n¨¦ration
La croissance en hauteur des plantules,
ont ¨¦t¨¦ propos¨¦es pour lever les
trois (3) mois apr¨¨s le semis est tr¨¨s
contraintes dans les gommeraies
faible (maximum 15 cm). Les crois-
naturelles, collectives et indivi-
sances observ¨¦es apr¨¨s un enfouissement
duelles. En outre, des th¨¨mes de
important (4 cm) sont significativement
formation sur la gestion des gom-
plus faibles que celles des enfouisse-
meraies, la tenure des arbres, les
ments de 2 cm.
droits de propri¨¦t¨¦, la protection
contre les feux de brousse, la ges-
Techniques de r¨¦g¨¦n¨¦ration
tion des territoires de gommes et
le prrx du produit ont ¨¦t¨¦ identi-
R¨¦g¨¦n¨¦ration par graines des plantations
fi¨¦s.
defilao. Les possibilit¨¦s de r¨¦g¨¦n¨¦ration
du filao par graines dans des bandes
Techniques d¡¯exploitation et de gestion des gommeraies
altern¨¦es de coupe ont ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦es sur
clairi¨¨re (bandes exploit¨¦es) et sous
Dans la R¨¦serve de Faune du Ferlo Nord, deux types d¡¯exploitants sont
plantation. Il existe une bonne lev¨¦e
identifi¨¦s : (i) les maures techniquement comp¨¦tents et jouissant d¡¯une
naturelle dans les plantations de filao.
s¨¦curit¨¦ fonci¨¨re (leurs gommeraies sont en zone de parcours libre) ; (ii)
En moyenne treize (13) plantules ont
les Alpuular avec plus ou moins de s¨¦curit¨¦ fonci¨¨re qui pratiquent le
¨¦t¨¦ d¨¦nombr¨¦es par m¡¯ sous une planta-
marquage synonyme de saign¨¦es anticip¨¦es etlou r¨¦p¨¦t¨¦es pour garantir
tion adulte. Le passage de feu, le b¨ºcha-
l¡¯appropriation des r¨¦coltes de gomme.
ge ou le ratissage n¡¯augmentent pas de
fa?on significative ce nombre. Dans les
Potentialit¨¦s des ressources gommi¨¨res et densit¨¦s des peuplements. Selon les
parcelles exploit¨¦es, le pourcentage de
sols, quatre (4) types de gommeraies peuvent ¨ºtre identifi¨¦es : (i) les
lev¨¦es est quasiment nul, qu¡¯il y ait eu
gommeraies sur ? seeno ? sur sols sableux ; (ii) sur (( sangr¨¦ ? sur sols gra-
ou non enrichissement par apport de
villonnaires ; (iii) sur ? m¡¯baldiol )) sur sols argileux avec 66 ¨¤ 308 pieds
graines. Sous couvert, il semble qu¡¯un
¨¤ l¡¯hectare ; et (iv) sur ? parawol ? sur sols argileux hydromorphes avec
moindre ensoleillement ait ¨¦t¨¦ plus
plus de 350 pieds ¨¤ l¡¯hectare. Les diff¨¦rents types de gommeraies ont des
favorable ¨¤ la germination.
potentialit¨¦s et des p¨¦riodes d¡¯exploitation diff¨¦rentes. Ces diff¨¦rences
entra?nent une certaine flexibilit¨¦ dans la production et une possibilit¨¦
R¨¦g¨¦n¨¦Fation par rejets de souches des
d¡¯¨¦talement de la saign¨¦e dans le temps.
plantations. Les capacit¨¦s de r¨¦g¨¦n¨¦ra-
tion par souches des plantations ont ¨¦t¨¦
Dynamique et ¨¦tat de r¨¦g¨¦n¨¦ration des peuplements. Trois (3) types de
¨¦valu¨¦es en fonction de la hauteur (rez-
gommeraies ont ¨¦t¨¦ distingu¨¦s : (i) gommeraies d¨¦s¨¦quilibr¨¦es par l¡¯ac-
terre, 25, 50 et 100 cm du collet) et de
tion des troupeaux et des transhumants ; (ii) gommeraies ¨¤ r¨¦g¨¦n¨¦ration
la p¨¦riode de coupe (octobre ¨¤ janvier et
d¨¦ficiente ; (i¡±)
II gommeraies ¨¤ structure normale (structure de r¨¦f¨¦ren-
f¨¦vrier ¨¤ mai). Apr¨¨s la l¨¨re p¨¦riode de
ce). Les causes de d¨¦s¨¦quilibre des gommeraies indiquent la n¨¦cessit¨¦ (i)
coupes, 33 et 38% des souches ont
d¡¯un ¨¦loignement temporaire des animaux pour favoriser la r¨¦g¨¦n¨¦ration
donn¨¦ des rejets au nord et au sud des
et (ii) de la mise en place de programmes de r¨¦g¨¦n¨¦ration pour corriger
terres du littoral (CTL). Seulement 20
les d¨¦ficits. Le potentiel de r¨¦g¨¦n¨¦ration peut ¨ºtre ¨¦lev¨¦ et atteindre 400
et 23% des souches ont donn¨¦ des rejets
jeunes pieds ¨¤ l¡¯hectare. Toutefois, il est tr¨¨s variable selon la zone :
pour la coupe ¨¤ rez-terre, alors que ce
Rapport Annuel 1997

4 ¨¤ 400 arbres/ha en site favorable et .5 ¨¤
70 dans les sites d¨¦favorables au nord de
S¨¦lection g¨¦n¨¦rale
la r¨¦serve.
Modes de gestion et techniques d¨¦xploita-
1. Evaluation des ressources g¨¦n¨¦tiques foresti¨¨res
tion. Un recensement exhaustif des
techniques d¡¯exploitation des gomme-
Le suivi des essais ant¨¦rieurs et la mise en place d¡¯essais nouveaux a ¨¦t¨¦
raires mises en ?uvre a r¨¦v¨¦l¨¦ un d¨¦ficit
r¨¦alis¨¦. Les essais ant¨¦rieurs concernent des essais de provenancesldes-
technologique important compar¨¦ aux
tendances de Acacia senegal de provenances de Amdirachta indica
techniques d¡¯optimisation de la produc-
(Neem), de Casuarina equisetifolia et de Prosopis sp. Les essais nouveaux
tion de gomme utilis¨¦es au Soudan et au
ont port¨¦ sur la comparaison de provenances de A. indica, Prosopis sp. ¨¤
Tchad ou propos¨¦es par la recherche.
Bambey et A. raddiana ¨¤ Dahra.
Les aspects les plus marquants de cette
situation sont l¡¯absence de test d¡¯aptitu-
Provenances de Acacia senegal
de ¨¤ produire, l¡¯absence de traitements
de conditionnement et de triage am¨¦lio-
Les suivis r¨¦guliers aux stations agroforesti¨¨res de Dahra et de Bambey
rant la qualit¨¦ de la gomme. En outre, le
ont port¨¦ sur les taux de survie, les hauteurs et les diam¨¨tres de dix huit
site, l¡¯?ge des arbres et le stade ph¨¦nolo-
provenances (12 d¡¯Afrique de l¡¯ouest, 1 d¡¯Afrique Centrale, 2 d¡¯Afrique
gique ne sont pas pris en compte. La
Orientale, 2 d¡¯Inde et 1 du Pakistan). A Dahra, pour les plants ayant
gestion technique des perspectives s¡¯av¨¨-
rejet¨¦ suite ¨¤ l¡¯attaque par des rongeurs, le taux de survie apr¨¨s 40 mois
re insuffisante et appelle la vulgarisation
varie de 3% (Jodhpurl d¡¯Inde) ¨¤ 47% (Ndjam¨¦na du Tchad) avec un
de techniques sylvicoles classiques
taux moyen de 29%. Les provenances du Sud Est asiatique ont ¨¦t¨¦ les
comme les coupes et ¨¦lagages sanitaires,
plus affect¨¦es par la mortalit¨¦. A Bambey, les taux de survie sont relati-
les
traitements phytosanitaires, la
vement ¨¦lev¨¦s variant de 47% (Brick¨¦rand du Pakistan) ¨¤ 99%
confection de pare-feu..., pour am¨¦lio-
(Diam¨¦nar du S¨¦n¨¦gal) avec un taux moyen de 87% apr¨¨s 40 mois. Les
rer les rendements et l¡¯exploitation
provenances africaines pr¨¦sentent une meilleure survie compar¨¦e aux
durable des gommeraies. Trois (3)
provenances du Sud-Est asiatique. De plus, les taux de survie se carac-
modes de gestion ont ¨¦t¨¦ identifi¨¦s : (i)
t¨¦risent par une relative stabilit¨¦ dans le temps notamment depuis l¡¯?ge
syst¨¨me maure ; (ii) syst¨¨me des terroirs
de six (6) mois. Les mesures de hauteur et de diam¨¨tre au collet ¨¤ 8, 16,
sylvo-pastoraux villageois ; (iii) syst¨¨me
28 et 40 mois sont significatives au seuil de 1% indiquant des ¨¦carts
des zones de parcours. Le syst¨¨me
importants entre provenances. Entre 8 et 40 mois, les provenances afri-
maure et celui des zones de parcours
caines ont connu des accroissements importants en hauteur et en dia-
posent le plus de probl¨¨mes. Le premier
m¨¨tre contrairement aux provenances d¡¯Inde et du Pakistan.
suppose des gommeraies vacantes et
libres de toute pr¨¦sence d¡¯animaux en
Descendances de Acacia senegal
saison s¨¨che. Le deuxi¨¨me favorise les
saign¨¦es multiples et fatales aux arbres.
Soixante (60) producteurs de gomme arabique issus de quatre (4) pro-
venances ont ¨¦t¨¦ compar¨¦s. A 40 mois le taux de reprise est de 80%
quelle que soit la provenance. La provenance de Ngane est la plus vigou-
reuse. Elle est suivie de Diam¨¦nar alors que la provenance de Da?ba est
la moins performante. Il n¡¯y a pas de diff¨¦rences significatives entre les
descendances de la provenance de Ngane pour la hauteur et le diametre
au collet tandis que des diff¨¦rences significatives sont observ¨¦es entre les
descendances de Da?ba. Les descendances de Kidira et de Diam¨¦nar
montrent des diff¨¦rences significatives pour le diam¨¨tre.
Rapport Annuel 1997

Provenances de Amdirachta indica
Provenances dejujubier
(¡®eed
Des esp¨¨ces de Zizyphw mauritiana d¡¯origines g¨¦ographiques diff¨¦rentes :
Quarante (40) mois apr¨¨s leur planta-
Inde (2), Niger (4), Madagascar (4), S¨¦n¨¦gal (4 : Bandia, Dahra,
tion, les taux de survie et la croissance
Mbiddi et Sinthiou Kohel) ont ¨¦t¨¦ compar¨¦es. Aucune diff¨¦rence signi-
en hauteur ont ¨¦t¨¦ observ¨¦s pour les
ficative entre les provenances n¡¯a ¨¦t¨¦ mise en ¨¦vidence quatre ann¨¦es
provenances du S¨¦n¨¦gal, de Tha?lande
apr¨¨s plantation du taux de survie et de la croissance en hauteur. A la
(6) et d¡¯Inde (2). A Nioro du Rip, les
7¨¦mCann¨¦e, le taux de survie de la provenance malgache s¡¯av¨¨re significa-
taux de survie varient de 41,6% (Ban
tivement inf¨¦rieur ¨¤ celui de toutes les autres provenances, de m¨ºme que
BO) ¨¤ 97,9% (Devanahally) avec une
le nombre de brins principaux port¨¦s par chaque pied. Une s¨¦lection sur
moyenne g¨¦n¨¦rale de 73,60%. Ces
la qualit¨¦ gustative du fruit a ¨¦galement ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e. Apr¨¨s d¨¦gustation,
r¨¦sultats sont nettement inf¨¦rieurs ¨¤
cinq arbres ont ¨¦t¨¦ retenus dont deux d¡¯origine indienne et trois en pro-
ceux de Bambey o¨´ les taux de survie
venance de Bandia).
varient de 79,2% (Phaisales) ¨¤ 95%
(Ban Nong) avec une moyenne g¨¦n¨¦rale
Test de descendmaces du jujubier
de 915%. Les mesures de hauteur et de
diam¨¨tre montraient ¨¤ 28 mois des dif-
Cinq arbres s¨¦lectionn¨¦s dans l¡¯essai de comparaison de provenances de
f¨¦rences significatives aussi bien ¨¤ Nioro
Bandia ont fait l¡¯objet d¡¯une r¨¦colte de semences par descendances s¨¦pa-
qu¡¯¨¤ Bambey, d¨¦notant des comporte-
r¨¦es. Vingt cinq autres arbres ont ¨¦t¨¦ s¨¦lectionn¨¦s ¨¤ Keur Serigne Bamba
ments variables des provenances dans les
(Sokone). Le suivi des descendances de trente sujets a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ ¨¤
deux (2) sites. La croissance en hauteur
Bandia. Les taux de survie ¨¤ un an varient entre 66 et 90% et les hau-
¨¦tait sup¨¦rieure ¨¤ Bambey ¨¤ 18 mois
teurs entre 131 et 233 cm.
mais ¨¤ 40 mois, la tendance s¡¯est inver-
s¨¦e. La provenance de Bandia (S¨¦n¨¦gal)
Tests de provenances de Prosopis sp.
est la plus vigoureuse ¨¤ 40 mois dans les
deux (2) stations. Les provenances
Le suivi d¡¯essais comparatifs de provenances de Prosopis sp. (6 prove-
Molakalmur d¡¯Inde et Ban BO de
nances de P juLijha, 1 de l? cbilensis, 2 de l? cineraria et 3 de Prosopis
Tha?lande ont des comportements
SP.) a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ ¨¤ Bambey et ¨¤ Dahra. Des observations sur l¡¯adaptation,
contrast¨¦s mais d¡¯autres sont caract¨¦ri-
la production de biomasse et l¡¯¨¦tat sanitaire des arbres ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es.
s¨¦es par leur stabilit¨¦ dans le temps et
A Bambey, le taux de survie g¨¦n¨¦ral passe de 99% ¨¤ trois mois ¨¤ 85% ¨¤
dans l¡¯espace (Bandia du S¨¦n¨¦gal et
28 mois, soit une r¨¦duction de 14%. La r¨¦partition de cette r¨¦duction
Phaisales de Tha?lande).
selon les esp¨¨ces est de 5% pour Prosopis sp. et de 21 et 26% respecti-
vement pour l? chihzris et I? cineraria. A Dahra, les taux de survie ont
De plus, vingt (20) provenances issues
chut¨¦ brutalement passant de 96% ¨¤ 3 mois, ¨¤ 43% ¨¤ 16 mois et ¨¤ 24%
de dix pays (8 d¡¯Inde, 3 de Tha?lande, 2
¨¤ 28 mois pour l? juLz$ora, de 96% ¨¤ 46% et ¨¤ 23% pour l? chilensis, de
de Myanmar, 1 du Sri Lanka, 1 du
86% ¨¤ 18% et ¨¤ 6% pour I? cineraria, de 99% ¨¤ 61% et ¨¤ 49% pour
N¨¦pal, 1 du Laos, 1 du Pakistan, 1 de
Prosopis sp. Les mesures de hauteur et de diam¨¨tre au collet montrent ¨¤
Tanzanie, 1 du Ghana et 1 du S¨¦n¨¦gal)
16 mois des diff¨¦rences significatives ¨¤ Bambey et ¨¤ Dahra indiquant des
ont ¨¦t¨¦ compar¨¦e pour leur comporte-
comportements variables entre esp¨¨ces et provenances au niveau des
ment. Trois mois apr¨¨s plantation, les
sites. Toutefois, les provenances les plus vigoureuses ¨¤ Bambey le sont
taux de survie sont ¨¦lev¨¦s variant de
aussi ¨¤ Dahra. Toutefois, Bambey para?t plus favorable au d¨¦veloppe-
975 ¨¤ 100%. Des diff¨¦rences significa-
ment de Prosopis sp.
tives ont ¨¦t¨¦ observ¨¦es aussi bien pour la
hauteur que le diam¨¨tre sugg¨¦rant des
Tests de provenances de Cmuarina sp.
¨¦carts de comportements importants
entre les provenances.
Quinze provenances de Casuarina equisetifolia (2 du S¨¦n¨¦gal, 2 de
Tha?lande, 1 de Malaisie, 2 d¡¯Australie, 1 d¡¯Indon¨¦sie, 1 du Vietnam, 1
des Philippines, 1 de Papouasie-Nouvelle Guin¨¦e, 1 d¡¯Egypte et 1 du
Kenya) et trois provenances de C. gluuca d¡¯origine australienne ont ¨¦t¨¦
compar¨¦es. Dix huit mois apr¨¨s plantation ¨¤ Notto et ¨¤ Potou, le taux
de survie est inf¨¦rieur ¨¤ 10% pour C. ghuca. Pour C. equisetz$dia, ce
taux est plus ¨¦lev¨¦ ¨¤ Notto (60,35%) qu¡¯¨¤ Potou (5 1,35%) o¨´ trois pro-
venances (Had chao et Banbang de Tha?lande et Pantai de Malaisie) se
Rapport Annuel 1997

sont distingu¨¦es. A Notto, les taux de
survie
v a r i e n t d e 3 9 % ( A g a m y
d¡¯Egypte) ¨¤ 91% (Danger Point
Multiplication v¨¦g¨¦tative
d¡¯Australie) et la vari¨¦t¨¦ locale s¡¯est clas-
s¨¦e en S¨¨me positon. A Potou, les taux
vont de 29% (Aklan des Philippines) a
1. Rajeunissement et clonage de
71% (Danger point) avec les deux pro-
Zizyphus mauritiana
venances s¨¦n¨¦galaises se situant ¨¤ 40%
(Bel-Air) et ¨¤ 50% (Notto). Pour la
La m¨¦thode de microgreffage a
croissance en hauteur, les diff¨¦rences
¨¦t¨¦ utilis¨¦e pour le rajeunissement
entre provenances de C. equisetz+Lia
de mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal ?g¨¦. D¨¨s le
sont tr¨¨s marqu¨¦es. La croissance varie
second cycle de microgreffage, le
de 69 cm (Chilli d¡¯Australie) ¨¤ 125 cm
pourcentage de r¨¦ussite est maxi-
(Ela/PNG) ¨¤ Notto et de lO9,4 cm
mal, que le greffon soit jeune ou
(Danger point) ¨¤ 221,6 cm (Pantai) ¨¤
issu d¡¯un arbre mature. Le d¨¦ve-
Potou qui offre les meilleures conditions
loppement du greffon pr¨¦lev¨¦ sur
de croissance. En outre, l¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦
un arbre mature est orthotrope et
intraprovenance s¡¯est plus manifest¨¦e ¨¤
la croissance est continue.
Potou (46,5%) qu¡¯¨¤ Notto (40,3%).
Tests de provenances
2. Rajeunissement et clonage de Khaya senegahsis
d¡¯Acacia raddiana SAV7
La m¨¦thode de microgreffage a ¨¦t¨¦ appliqu¨¦e ¨¤ du mat¨¦riel de six (6) ans
Afin de reconstituer le potentiel fourra-
avec un taux de r¨¦ussite de 58%. De plus, une m¨¦thode de microbou-
ger de la zone Sylvo-Pastorale, un essai
turage a ¨¦t¨¦ mise au point : multiplication axillaire sur milieu avec cyto-
de provenances d¡¯A. raddiana a ¨¦t¨¦ mis
kinin¨¦s et enracinement des pousses avant acclimatation.
en place ¨¤ Dahra (6 du S¨¦n¨¦gal, 2 de
Mauritanie, 1 du Soudan, 1 d¡¯Isra?l, 1
du Y¨¦men et 1 d¡¯Inde). Les mesures
Relations arbredmicro-organismes
effectu¨¦es 3 mois apr¨¨s plantation mon-
trent de bons taux de survie de 94,4%
(Ahwar du Y¨¦men) ¨¤ 100% (Mabrouk
1. Distribution des champignons arbusculaires mycorhiziens dans les
de Mauritanie) avec une moyenne de
plantations de Zizyphw sp.
96,58%. Les mesures en hauteur mon-
trent des ¨¦carts significatifs entre les
Un essai de comparaison d¡¯esp¨¨ces et de provenances de Zizyphus (Z.
provenances, la provenance Ahwar ¨¦tant
mauritiana du Cap-Vert, Z. mauritiana du S¨¦n¨¦gal, Z. mucronata du
la moins vigoureuse.
S¨¦n¨¦gal, Z. joazeiro de Bandia et Z. abyssinica du Kenya) a ¨¦t¨¦ install¨¦ ¨¤
Bandia (1992).
Infection endomycorhizienne dans les sols rhizosph¨¦riques
Zizyphus mauritiana du Cap-Vert a ¨¦t¨¦ la plus colonis¨¦e (78%). Chez Z
mucronata du S¨¦n¨¦gal, 51% des racines ont ¨¦t¨¦ colonis¨¦s. L¡¯intensit¨¦ de
mycorhization des racines ne d¨¦pend ni de la distance, ni de la profon-
deur de pr¨¦l¨¨vement des sols m¨ºme si les racines pr¨¦lev¨¦es en surface (O-
10 cm) ont ¨¦t¨¦ plus mycorhiz¨¦es (71%) que celles pr¨¦lev¨¦es entre 10 et
25 cm de profondeur (56 ¨¤ 60%).
Rapport Annuel 1997

Distribution des spores dk champignons
Le TSP est plus efficacement utilis¨¦ par les arbres mycorhiz¨¦s (dose
arbuscuhires mycorbiziens
optimale 50 kg/ha).
Le nombre moyen de spores extraites du
Sensibilit¨¦ du jujubier et du tamarinier aux n¨¦matodes ¨¤ galles
sol des plantations de Zizyphus ¨¤ Bandia
est de 32 pour 100 g de sol sec. Ce
L¡¯¨¦tude de la sensibilit¨¦ du jujubier et du tamarinier aux n¨¦matodes ¨¤
nombre est cependant variable selon les
galles montre que Zizyphus mauritiana est sensible et permet la multi-
esp¨¨ces et les provenances. Le plus grand
plication du n¨¦matode alors que le tamarinier s¡¯av¨¨re r¨¦sistant. La sensi-
nombre de spores (51) a ¨¦t¨¦ extrait sous
bilit¨¦ du jujubier aux n¨¦matodes pose le probl¨¨me de son utilisation
Z. mauritianalCap-Vert et le plus faible
dans les syst¨¨mes agroforestiers. Toutefois, il semble que les champi-
(16) sous Z. mucronataJS¨¦n¨¦gal.
Pour
gnons endomycorhiziens aient un effet antagoniste sur Meloidogyne
toutes les provenances, le nombre de
javanica.
spores obtenu a vari¨¦ selon la profon-
deur. De 32 ¨¤ 58 spores entre 0 et 10 cm
de profondeur, ce nombre est tomb¨¦ de
3. Caract¨¦risation par PCR inter-ERIC de Pseudomonas fluorescents
17 ¨¤ 20 entre 10 et 25 cm. Par contre, les
associ¨¦s ¨¤ la rhizosph¨¨re de 2. mauritiana
diff¨¦rences constat¨¦es entre les distances
50 et 100 cm de l¡¯arbre ne sont pas signi-
Les bact¨¦ries du genre fieudomondsont un effet stimulateur sur la longueur
ficatives. Au moins 90% des spores isol¨¦s
des racines de jeunes plants de Z mauritiana. La caract¨¦risation g¨¦no-
appartiennent au genre Glomus et 10%
mique par PCR inter-ERIC de dix huit souches de pjuorescens associ¨¦es
aux genres Gigaspora, Scutellospora et
¨¤ la rhizosph¨¨re de Z. mauritiana a montr¨¦ 5 profils g¨¦nomiques diff¨¦rents
Sclerocyptis.
traduisant une diversit¨¦ des souches avec au moins 5 clones.
Publications, rapports, communications scientifiques
2. Utilisation agronomique des myco-
rhizes ¨¤ arbuscules

Ba A.M., Caracr¨¦risation mol¨¦culaire par PCR inter-ERIC de Pseudomonas fluorescents
associ¨¦s ¨¤ la mycosph¨¨re de Zizyphw mauritiana et Aj&lia aficana. Ectomycorhization et
D¨¦pendance mycorbizienne
nodulation in vitro de Acacia mangium. Rapport de stage au LSTM ¨¤ Montpellier (France)
du 4 ao?t au 31 octobre, 28 p.
du jujubier et du tamarinier
Ba AM., Duponnois R, Guissou T, Sanon K., Diaoou D., Mobilisation des phosphates
naturels par des micro-organismes du sol associ¨¦s ¨¤ des fruitiers et plantes cultiv¨¦s. In : Rappott
Apr¨¨s trois mois, la d¨¦pendance ¨¤ deux
du seminaire r¨¦gional sur la gestion de la fertilit¨¦ des sols dans les syst¨¨mes d¡¯exploitation
champignons endomycorhiziens (Glomus
d¡¯Afrique de l¡¯Ouest Universit¨¦ de Hohenhein, ICRISAT/INRA eds, Niamey, p. 12.
aggregatum
Cardet C., Kandji
et G. intramdices) est de 80%
T., Delobel A., Danthu P., Efficiency of neem and groundnur oils in
prorecting tropical ligneous leguminous seed against beetles Agroforestry Systems.
pour le jujubier et de 65% pour le tama-
Danthu I?, Sali I?N., Troisi¨¨me atelier des centres et programmes nationaux de semences
rinier.
foresti¨¨res africains. Dakar, 21-26 avril. Bois et For¨ºts des Tropiques 254 : 87-89.
Diagne O., Les mycorhizes : association Acacia tortih - champignons endomycorhiziens.
Utilisation des phosphates naturels
In : R¨¦habilitation des terres d¨¦grad¨¦es au Nord et au Sud du Sahara. Rapport final du pro-
jet TS3.CT92-0047. Union europ¨¦enne, pp 130-137.
par les jujubiers
Gaye A, Sali I?N., Samba A.N.S, B¡¯lt an des recherches sur les introductions d¡¯acacias austra-
liens au S¨¦n¨¦gal. In :Actes de la r¨¦union ?L¡¯acacia au S¨¦n¨¦gale? du 3 au 5 D¨¦cembre 1996.
L¡¯effet de diff¨¦rentes formes (naturel de
Guissou T., Ba A.M., Ouadba J.M., Guinko S., Duponnois R, Responses of Z¡¯arkia bigh-
TimIemsi ou Triple Super Phosphate/TSP)
boxa uacq.) Benth, Tamarindus indica L. and Zizyphus mauritiania Lam. to admsdzr
mycorrbizalfungi in a phosphorus deficient soil. Biology and fertility of soils.
et doses (0 ¨¤ 250 kg par hectare) de phos-
Ingley K., Diagne O., Deans J.D., Lindley D.K, Neyra M., Ducousso M., Distribution
phate sur la croissance de jujubiers myco-
of roots, arbuscular mycorrhizal colonisation and spores around fast around-growing tree
rhiz¨¦s a ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦. La croissance des arbres
species in Senegal. For. Ecol. and Management 90 : 19-27.
est tr¨¨s faible sans mycorhizes ni fertilisa-
Ndour B., Actes de l¡¯atelier sur les semences foresti¨¨res, intitul¨¦ ((Prioritisation des ligneux
tion. Elle est ¨¦galement faible pour les
¨¤ usages multiples dans le bassin arachidier du S¨¦n¨¦gal?. (soumis).
Ndour P, Danthu I?, Effet d¡¯une contrainte hydrique et saline sur la germination de
arbres non mycorhiz¨¦s et fertilis¨¦s avec le
quelques esp¨¨ces africaines du genre Acacia. In : Actes de la reunion ?L¡¯acacia au S¨¦n¨¦gal?
phosphate naturel. Z mauritiana myco-
du 3 au 5 D¨¦cembre 1996.
rhiz¨¦ utiliserait donc indirectement le
Samba A. N. S., Influence de Cordykzpinnata
sur un sol ferrugineux tropical et sur le ren-
phosphate naturel. La croissance des juju-
dement des cultures dans le sud du bassin arachidier du S¨¦n¨¦gal. Th¨¨se de Ph D en agro-
foresterie, Universit¨¦ de Laval (Qu¨¦b¨¦c-Canada).
biers non mycorhiz¨¦s augmente avec la
Sanon K. B., Ba A.M., Dcxheimer J.M., Mycorrhizal statuts of some t?mgi fmiting benearh
dose deTSP (dose optimale 200 kg/ha).
indigenous trees in Burkina Faso. Forest Ecology and Management 98 : 61-69.
Rapport Annuel 1997

Environnement hydro-climatique
Productions
Les param¨¨tres physico-chimiques (temp¨¦ratures, salinit¨¦, nutriments,
courants) ont ¨¦t¨¦ mesur¨¦s au .niveau des stations c?ti¨¨res et par l¡¯image-
halieutiques
rie satellitaire (M¨¦t¨¦osat). Leur analyse montre que (i) le d¨¦marrage de
la saison froide en 1997 a accus¨¦ un retard de l¡¯ordre de deux (2) mois
par rapport ¨¤ 1996 et (ii) les temp¨¦ratures observ¨¦es dans toutes les sta-
tions sont sup¨¦rieures ¨¤ celles de l¡¯ann¨¦e pass¨¦e et de la moyenne clima-
tique. En termes de moyennes annuelles et pour les stations du Cap-
Vert, la temp¨¦rature et la salinit¨¦ maximales ont ¨¦t¨¦ enregistrees ¨¤ la sta-
tion de Yoff (24,6¡±C et 36,35¡¯/00) et les minimales ¨¤ celle de Thiaroye
(22,2¡±C et 35,38O/oo). Une corr¨¦lation entre les vents de secteur nord
mesur¨¦s a l¡¯a¨¦roport de Dakar et les temp¨¦ratures mesur¨¦es ¨¤ la station
de Yoff montre que le vent ne joue pas un r?le significatif sur les tem-
p¨¦ratures c?ti¨¨res en saison chaude. Par contre, le d¨¦but et la fin de I¡¯up-
welling sont ¨¦troitement corr¨¦l¨¦s ¨¤ l¡¯apparition et au retrait des aliz¨¦s.
Les salinit¨¦s relev¨¦es aux stations c?ti¨¨res sont assez homog¨¨nes ¨¤ l¡¯int¨¦-
rieur de chaque saison hydrologique. Les plus fortes salinit¨¦s ont Ct¨¦
observ¨¦es en saison chaude ¨¤ Mbour. Devant les estuaires des fleuves
S¨¦n¨¦gal, Gambie, Casamance et les bras du Saloum, de fortes salinit¨¦s
ont ¨¦t¨¦ constatees comparativement ¨¤ la moyenne climatique. La fai-
blesse des pr¨¦cipitations en 1997 et le faible d¨¦bit des fleuves pourraient
en ¨ºtre l¡¯origine.
Le suivi de l¡¯¨¦volution spatio-temporelle de l¡¯upwelling s¨¦n¨¦galo-mauri-
tanien par M¨¦t¨¦osat montre que l¡¯ann¨¦e 1997 est caract¨¦ris¨¦e par un
r¨¦chauffement anormal des eaux de surface sur tout le plateau conti-
nental s¨¦n¨¦galais (> 21¡ãC contre une moyenne comprise entre 18 et
19,5¡±C pour les cinq derni¨¨res ann¨¦es). Toutefois, il convient de noter
que l¡¯upwelling, bien que tr¨¨s faible, a persist¨¦ sur la c?te nord jusqu¡¯¨¤
la deuxi¨¨me quinzaine de mai (23¡ãC contre 25¡ãC en 1996). La faibles-
se des vents ¨¤ cette p¨¦riode de l¡¯ann¨¦e laisse supposer que le refroidisse-
ment des eaux de la c?te nord ne se ferait pas par la seule remont¨¦e des
eaux profondes mais aussi par I¡¯advection qui jouerait un r?le non n¨¦gli-
geable. Les eaux chaudes d¡¯origine guin¨¦enne (28/29¡±C) apparaissent
dans la r¨¦gion maritime de la Casamance d¨¨s le mois d¡¯Avri1 et progres-
sent tr¨¨s vite vers la petite c?te o¨´ elles disloquent les upwellings tr¨¨s
c?tiers (Pointe Sar¨¨ne, Mbour et m¨ºme Rufisque).
En outre, en oc¨¦anographie op¨¦rationnelle, les cartes de temp¨¦ratures
superficielles de la mer (TSM) ont ¨¦t¨¦ r¨¦guli¨¨rement r¨¦alis¨¦es (tous les
cinq et quinze jours). Elles ont contribu¨¦ ¨¤ la r¨¦alisation du SIG/FAO
concernant la ressource halieutique et son environnement sur la fa?ade
s¨¦n¨¦galo-mauritanienne. Les anomalies des SST calcul¨¦es tous les quin-
ze jours montrent que le r¨¦chauffement en 1997 est g¨¦n¨¦ral pour tout
l¡¯Atlantique Central, des c?tes du Br¨¦sil jusqu¡¯au Golfe de Guin¨¦e.
Rapport Annuel 1997

Les rdsultats
scientifigues
dans le temps avec l¡¯utilisation des objets flottants artificiels mais les
P¨ºche industrielle maritime
fortes prises par les senneurs se sont poursuivies indiquant que le listao
est pleinement exploit¨¦ par cette p¨ºcherie. Enfin, le stock de voiliers de
l¡¯Atlantique a ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦ par le mod¨¨le de production. Les r¨¦sultats mon-
1. P¨ºcherie hauturi¨¨re
trent que la PME est de 1390 tonnes pour une capture annuelle de 1363
tonnes en 1996. Le stock est probablement ¨¤ son niveau de pleine
Dans le domaine de la p¨ºcherie hauturi¨¨-
exploitation. II est par cons¨¦quent recommand¨¦ de r¨¦duire les taux de
re, les activit¨¦s ont port¨¦ sur I¡¯¨¦valuation
mortalit¨¦ par p¨ºche.
des ressources thoni¨¨res de l¡¯atlantique et
la gestion rationnelle des p¨ºches hautu-
En ce qui concerne les petits thonid¨¦s (thonine, bonite ¨¤ dos ray¨¦,
ri¨¨res de la zone ¨¦conomique exclusive
maquereau),
ils subiraient encore un faible taux d¡¯exploitation.
s¨¦n¨¦galaise. L¡¯ensemble des donn¨¦es tbo-
Toutefois, vu leur int¨¦r¨ºt croissant et les niveaux actuels d¡¯exploitation
ni¨¨res dans l¡¯Atlantique Est, collect¨¦es par
des thonid¨¦s majeurs, il conviendrait de suivre et d¡¯¨¦valuer sp¨¦cifique-
le CRODT, le Centre de Recherches
ment leurs stocks.
Oc¨¦anographiques (CRO) d¡¯Abidjan et
I¡¯ORSTOM, ont ¨¦t¨¦ trait¨¦es.
Plusieurs recommandations ont ¨¦t¨¦ formul¨¦es aux niveaux international
et national pour les p¨ºcheries hauturi¨¨res. Au niveau international, il
Concernant les thonid¨¦s majeurs, il est
conviendrait d¡¯interdire (i) la p¨ºche sous objets flottants par 4¡± latitude
apparu que les captures de thons ob¨¨ses
sud, 5¡± latitude nord et 20¡± longitude ouest ¨¤ la c?te africaine et (ii) la
ou patudos (107 300 tonnes) ont d¨¦pas-
capture ou la commercialisation des thons pesant moins de 1,5 kg avec
s¨¦ la limite de la production maximale
une marge de tol¨¦rance de 10% en poids pour le listao. Des travaux
¨¦quilibr¨¦e (PME) estim¨¦e entre 70 000
men¨¦s au niveau national ont permis de tirer des conclusions en mati¨¨-
et 90 000 tonnes dans l¡¯Atlantique. Les
re d¡¯am¨¦nagement, de gestion des p¨ºcheries hauturi¨¨res et de montrer la
perspectives de cette esp¨¨ce ne peuvent
n¨¦cessit¨¦ de prendre des mesures urgentes pour p¨¦renniser l¡¯exploita-
pas ¨ºtre pr¨¦vues de fa?on certaine mais
tion. Ces mesures ¨¤ fondement scientifique devront ¨ºtre int¨¦gr¨¦es dans
des simulations sous diff¨¦rentes hypo-
les dispositions r¨¦glementaires l¨¦gales des pays producteurs. 11 est impor-
th¨¨ses ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦es. Les r¨¦sultats
tant de noter que toute modification du sch¨¦ma d¡¯exploitation portant
montrent que dans l¡¯hypoth¨¨se d¡¯un
sur la taille ¨¤ la capture, sur l¡¯engin mis en ?uvre, sur les zones de p¨ºche,
accroissement de la productivit¨¦, le sc¨¦-
influe sur les estimations de la prise maximale ¨¦quilibr¨¦e. En terme d¡¯ef-
nario le plus plausible serait de r¨¦duire
fort nominal octroy¨¦ par le S¨¦n¨¦gal aux pays de l¡¯Union Europ¨¦enne, il
la prise globale de cette esp¨¨ce en de?¨¤
est recommand¨¦ le maintien actuel de l¡¯effort des senneurs. En ce qui
du niveau actuel accompagn¨¦e d¡¯une
concerne la flottille des tanneurs (p¨ºcherie localis¨¦e), elle r¨¦alise actuel-
r¨¦duction des captures des petits pois-
lement une prise soutenue dans des conditions rentables. Cette situation
sons en appliquant la r¨¦glementation en
ne devrait pas susciter un accroissement du niveau actuel de l¡¯effort de
vigueur depuis 1980 sur la taille mini-
p¨ºche tant que le potentiel d¡¯exploitation local n¡¯aura pas ¨¦t¨¦ mieux ¨¦va-
male sup¨¦rieure ¨¤ 3,2 kg. Cette mesure
lu¨¦ (objectif du CRODT). La ec
p* h erie palangri¨¨re qui cible la fraction
peut ¨ºtre appliqu¨¦e en limitant les
adulte du stock de patudo au large du S¨¦n¨¦gal, ¨¤ l¡¯instar des p¨ºcheries
p¨ºches sur les bancs associ¨¦s aux objets
de surface, doit ¨ºtre maintenue ¨¤ son niveau d¡¯effort actuel. La pr¨¦sen-
flottants. Tout accroissement des prises
ce du patudo ¨¦tant d¨¦terminante dans la formation des mattes de thons
d e petits patudos tel que observ¨¦ actuel-
par la p¨ºcherie de tanneurs dakarois, sa surexploitation mettrait en dan-
lement entra?nera ¨¤ long terme une
ger la strat¨¦gie de p¨ºche des tanneurs, technique bien ma?tris¨¦e locale-
baisse des prises, une r¨¦duction du stock
ment et qui permet de rentabiliser les bateaux. Une plus grande atten-
adulte avec un accroissement du risque
tion doit aussi ¨ºtre port¨¦e sur la p¨ºcherie sportive de voiliers du fait du
de surp¨ºche. Pour l¡¯albacore dont les
niveau actuel de cette ressource en Atlantique et des effets induits de son
d¨¦barquements ont atteint 136 920
exploitation dans l¡¯¨¦conomie nationale. Il serait donc int¨¦ressant d¡¯en-
tonnes, il est recommand¨¦ de r¨¦glemen-
courager localement les op¨¦rations de marquage recapture dans cette
ter rigoureusement la capture aux indi-
p¨ºcherie afin de r¨¦duire les d¨¦barquements ¨¤ l¡¯instar d¡¯autres pays bien
vidus de taille minimale de 3,2 kg et le
que les d¨¦barquements de cette p¨ºcherie ne repr¨¦sente qu¡¯environ 10%
maintien en atlantique de l¡¯effort de
des captures totales r¨¦alis¨¦es au S¨¦n¨¦gal.
p¨ºche ¨¤ son niveau de 1992 (49 000
jours). Pour le listao, le taux d¡¯exploita-
Dans le cadre de la convention Mattes Canneurs entre l¡¯ORSTOM, le
tion est ¨¦lev¨¦ ¨¤ l¡¯¨¦chelle locale. La taille
CRODT et le CNROP, les chercheurs impliqu¨¦s dans la p¨ºcherie hau-
de ces poissons captur& n¡¯a pas vari¨¦
turi¨¨re se sont int¨¦ress¨¦s ¨¤ la d¨¦termination de la biomasse de thons
Rapport Annuel 1997

exploitables par les canneurs bas¨¦s au
la r¨¦gulation de l¡¯effort de p¨ºche de la flotte crevetti¨¨re c?ti¨¨re dont les
l
S¨¦n¨¦gal et ¨¤ l¡¯origine de l¡¯association
fonds de p¨ºche se sont nettement appauvris en poissons de grande
quasi permanente entre tanneurs et
taille. Cette mesure viserait l¡¯ajustement de l¡¯effort de p¨ºche ciblant la
bancs de thons dans la zone S¨¦n¨¦gal/
crevette blanche et le potentiel de cette ressource. Elle se traduirait
Mauritanie. Deux (2) embarquements
¨¦galement par une baisse de la pression de p¨ºche exerc¨¦e notamment
ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦s pour tester les appareils
sur la fraction juv¨¦nile des poissons d¨¦mersaux associ¨¦s.
de marquage sonique. Ils ont permis de
marquer 631 individus (20 albacores,
Interactions entre p¨ºcheries
267 listaos et 344 patudos), de mesurer
989 thons (66 albacores, 452 listaos et
L¡¯application pilote du SIG (projet r¨¦gional FAO) a ¨¦t¨¦ finalis¨¦e en
469 patudos).
1997. Ce SIG est constitu¨¦ d¡¯une part d¡¯une base de donn¨¦es g¨¦or¨¦f¨¦-
renc¨¦e contenant toutes les donn¨¦es de p¨ºche commerciale ¨¦trang¨¨re
(captures sp¨¦cifiques, effort de p¨ºche et rendements) et de campagne de
2. P¨ºcherie d¨¦mersale
chalutages exp¨¦rimentaux, et d¡¯autres part, d¡¯objets ggographiques
d¨¦crivant l¡¯environnement physique et juridique, les op¨¦rations de
Trois (3) activit¨¦s ont ¨¦t¨¦ ex¨¦cut¨¦es : (i)
p¨ºche (traits de chalut) et les lieux de p¨ºche artisanale. L¡¯analyse des pro-
¨¦valuation des stocks d¨¦mersaux c?tiers ;
duits cartographiques obtenus a ¨¦t¨¦ faite dans le sens d¡¯une meilleure
(ii) analyse des interactions entre p¨ºche-
identification des probl¨¦matiques spatiales d¡¯am¨¦nagement li¨¦es aux
ries ; (iii) ¨¦valuation des stocks d¨¦mer-
interactions entre les flottilles artisanales et industrielles sur la Petite
saux profonds.
C?te du S¨¦n¨¦gal. L¡¯exploitation du peuplement interm¨¦diaire en g¨¦n¨¦-
ral et de certaines des principales esp¨¨ces qui la composent (merous,
Stocks d¨¦mersaux c?tiers
dorades roses, poulpes, rougets) par les unit¨¦s artisanales (lignes, casiers,
palangres) et industrielles (chaluts) notamment sur la Petite C?te, a ¨¦t¨¦
L¡¯¨¦valuation des stocks d¨¦mersaux c?tiers
analys¨¦e dans ses aspects saisonniers et spatiaux. Les implications en
(m?choirons, soles langues, thiekem, capi-
mati¨¨re d¡¯am¨¦nagement ont ¨¦t¨¦ analys¨¦es en rapport avec la r¨¦glemen-
taines, sparid¨¦s, bad¨¨che et thiof), pour la
tation relative aux zones de p¨ºche. Les principaux r¨¦sultats obtenus sont
p¨¦riode 1981-1994 indique une prise
les suivants :
maximale ¨¦quilibr¨¦e de l¡¯ordre de 123 000
tonnes et un effort de p¨ºche correspondant
l¡¯exploitation des indices de biomasse obtenus ¨¤ partir des campagne
l
¨¤ la PME de 1 172~10~ heures de p¨ºche
de chalutage permet d¡¯¨¦laborer des cartes th¨¦matiques de distribution
standardis¨¦es. Ce r¨¦sultat traduit une situa-
saisonni¨¨re du peuplement interm¨¦diaire et des principales esp¨¨ces qui
tion globale de pleine exploitation : les
la composent ;
prises et les efforts moyens enregistr¨¦s
le poulpe pr¨¦sente en saison froide une abondance ¨¦lev¨¦e dans la
l
durant la p¨¦riode 1992- 1994 ¨¦tant respec-
partie profonde du plateau continental (>50 m) au large de la
tivement de 111 000 tonnes et de 1 124
Casamance et de la Grande C?te alors que la distribution appara?t plus
x103 heures de p¨ºche standardis¨¦es. Une
c?ti¨¨re (fonds< ¨¤ 30-40 m) en saison chaude avec une abondance
r¨¦actualisation de ces ¨¦valuations n¡¯a pas
relativement plus faible. Sur la Petite C?te, ces deux sch¨¦mas de
¨¦t¨¦ possible en 1997. 11 convient toutefois
r¨¦partition se rencontrent en saison froide. Il existe dans cette zone
de souligner qu¡¯entre 1995 et 1996, l¡¯effort
une bonne corr¨¦lation entre la distribution du poulpe en saison chau-
de p¨ºche nominal des chalutiers s¨¦n¨¦galais
de et la r¨¦partition spatiale des activit¨¦s de p¨ºche artisanale ;
a connu un accroissement de pr¨¨s de 30%
les interactions entres les activit¨¦s de p¨ºche artisanale et chaluti¨¨re sont
l
notamment pour la flotte crevetti¨¨re de
essentiellement centr¨¦es sur la Petite C?te o¨´ l¡¯abondance des
p¨ºche c?ti¨¨re. De plus, les donn¨¦es provi-
principales esp¨¨ces du peuplement interm¨¦diaire est la plus importante.
soires disponibles sur les d¨¦barquements
De m¨ºme, l¡¯effort des chalutiers c?tiers ¨¦trangers y est plus intense en
semblent confirmer la tendance ¨¤ la surex-
m¨ºme temps qu¡¯il existe une importante activit¨¦ des flottilles artisanales.
ploitation globale. En mati¨¨re de gestion,
deux (2) principales recommandations ont
Le croisement des cartes th¨¦matiques ressources et activit¨¦s de p¨ºche a
¨¦t¨¦ faites :
permis de mettre en ¨¦vidence une zone de fortes interactions spatiales
entre les flottilles de p¨ºche artisanale et chaluti¨¨re avec une intensit¨¦ plus
l¡¯application du principe de pr¨¦caution
¨¦lev¨¦e en saison froide. Une zone potentielle de conflits pour l¡¯acc¨¨s ¨¤ la
l
en ce qui concerne l¡¯¨¦volution de l¡¯ef-
ressource et ¨¤ l¡¯allocation de l¡¯espace, peut ainsi ¨ºtre identifi¨¦e entre
fort de p¨ºche global dans les p¨ºcheries
Mbour et Joal ¨¤ l¡¯int¨¦rieur des limites des 7 ¨¤ 12 milles nautiques.
d¨¦mersales c?ti¨¨res ;
Rapport Annuel 1997

Les r¨¦sultats scientifiques
Les r¨¦sultats apportent ¨¦galement des
r¨¦alis¨¦e ¨¤ bord du navire oc¨¦anographique (N/O) ? E Nansen ? et a per-
enseignements en mati¨¨re de gestion des
mis d¡¯estimer les biomasses sp¨¦cifiques et de cartographier les princi-
p¨ºcheries, en particulier sur le degr¨¦ de
pales zones de concentrations de poissons. Un document de synth¨¨se a
respect et sur la pertinence de la r¨¦gle-
¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ et fait le point sur les connaissances acquises en mati¨¨re d¡¯¨¦tat
mentation des zones de p¨ºche (en
des stocks (¨¦valuation des ressources exploit¨¦es dans la zone COPACE
termes d¡¯accessibilit¨¦ ¨¤ la ressource) et
allant du d¨¦troit de Gibraltar ¨¤ 9¡± N de la latitude) et formule des
sur les strat¨¦gies spatiales de l¡¯exploita-
recommandations pour l¡¯am¨¦nagement des p¨ºcheries. Enfin, des cam-
tion des ressources. Dans ce domaine,
pagnes ¨¤ bord du N/O Antea (campagnes Varget) ont permis de r¨¦col-
les r¨¦sultats obtenus d¨¦montrent la
ter une masse consid¨¦rable de donn¨¦es qui vont enrichir la base du
n¨¦cessit¨¦ de prendre en compte les fluc-
CRODT (donn¨¦es d¡¯int¨¦gration par sondeur, donn¨¦es physiques,
tuations saisonni¨¨res des ressources et
mesures de TS, p¨ºche de contr?le...).
des activit¨¦s pour la r¨¦glementation de
la zonation des fonds de p¨ºche.
P¨ºche artisanale maritime et continentale
Stocks d¨¦mersauxprofonds
Le suivi des p¨ºcheries crevetti¨¨res et
1. P¨ºcheries artisanales
merluti¨¨res r¨¦alis¨¦ a consist¨¦ en une
maritimes
constitution d¡¯une base de donn¨¦es sur
les captures enregistr¨¦es par les observa-
Les activit¨¦s ont port¨¦
teurs embarqu¨¦s ¨¤ bord des flottilles et
sur (i) le d¨¦veloppe-
en une estimation des param¨¨tres de
ment d¡¯un syst¨¨me
base des p¨ºcheries (captures sp¨¦cifiques,
d¡¯information sur les
effort nominal, caract¨¦ristiques des flot-
p¨ºches ; (ii) l¡¯utilisa-
tilles...). La forte augmentation de l¡¯ef-
tion d¡¯un SIG pour
fort de p¨ºche crevetti¨¨re observ¨¦e en
l¡¯¨¦tude des interactions
1997 cons¨¦cutive au gel des licences de
entre les p¨ºcheries arti-
p¨ºche d¨¦mersale c?ti¨¨re, a permis d¡¯atti-
sanales et industrielles ;
rer l¡¯attention de l¡¯administration des
(iii) l¡¯¨¦valuation des
p¨ºches sur la n¨¦cessit¨¦ d¡¯une politique
stocks de c¨¦phalopodes
prudente dans l¡¯octroi des licences de
benthiques du plateau
p¨ºche d¨¦mersale profonde. Il en est de
continental s¨¦n¨¦galais.
m¨ºme de la strat¨¦gie de p¨ºche de cer-
taines unit¨¦s qui exploitent ¨¤ la fois les
Syst¨¨me d¡¯information
stocks de crevettes c?ti¨¨res et de cre-
sur Les p¨ºches
vettes profondes, ce qui rend tr¨¨s com-
plexe leur suivi et l¡¯¨¦valuation scienti-
Cette activit¨¦ a n¨¦cessit¨¦ deux recensements du parc piroguier et des
fique des ressources cibl¨¦es.
infrastructures li¨¦es ¨¤ la p¨ºche. Le premier, effectu¨¦ en Casamance, a
permis de recenser 1650 pirogues (1212 de fleuve et 438 de mer). Dans
cette zone, le taux global de motorisation est de l¡¯ordre de 33% et les
3. P¨ºcherie p¨¦lagique c?ti¨¨re
types de p¨ºche les plus pratiqu¨¦s sont les filets dormants de fond, les
palangres et les filets maillants d¨¦rivants de surface et de fond. Le second
La saisie et le traitement des donn¨¦es de
recensement, ex¨¦cut¨¦ avec la Direction de l¡¯oc¨¦anographie et des P¨ºches
collecte et du codage des statistiques des
Maritimes (DOPM), a int¨¦ress¨¦ l¡¯ensemble du territoire national. Il a
sardiniers dakarois sont en cours au
permis de d¨¦nombrer 10 707 pirogues. Sur cet effectif, 3091 sont des
bureau de calcul du CRODT. Par
pirogues de fleuves (1943 en Casamance, 999 dans le Sine-Saloum, 149
ailleurs, le codage des donn¨¦es de p¨ºche
sur la Grande C?te/axe Dakar Saint-Louis). Pour les pirogues op¨¦rant
des chalutiers russes se poursuit. Une
en mer, l¡¯effectif le plus important est observ¨¦ sur la Grande C?te avec
¨¦valuation acoustique dans la zone
2489 pirogues suivie par le Cap Vert (2187), la Petite C?te (1874), le
allant du Maroc au sud du S¨¦n¨¦gal a ¨¦t¨¦
Sine-Saloum (646) et la Casamance (420). Le taux de motorisation est
de 13% pour les pirogues du fleuve et de 9 1% pour les pirogues de mer.
Le nombre de p¨ºcheurs est de 7940 pour les pirogues de fleuve et de 44
257 pour celles de mer.
Rapport Annuel 1997

Interactions entre les p¨ºcheries
permis de r¨¦pertorier cent quatre (104) esp¨¨ces appartenant ¨¤ trente
artisanales et industrielles
neuf (39) familles au niveau du cours moyen et inf¨¦rieur du fleuve (114
et 44 respectivement selon Reizer en 1974). La composition sp¨¦cifique
Le SIG a permis l¡¯¨¦laboration de cartes
est rest¨¦e relativement stable dans le cours inf¨¦rieur. La structure des
sur l¡¯environnement physique et juri-
peuplements a chang¨¦ dans la vall¨¦e au cours des deux (2) derni¨¨res
dique de la Petite C?te du S¨¦n¨¦gal. De
d¨¦cennies. Des esp¨¨ces auparavant abondantes comme Lates niloticus,
m¨ºme, des cartes de distribution saison-
Heterotis niloticus, Citharinus citharus et C. kztus sont devenues tr¨¨s rares
ni¨¨re ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦es pour le peuple-
¨¤ cause probablement de la s¨¦cheresse et des am¨¦nagements hydro-agri-
ment
interm¨¦diaire,
les dorades,
coles. Dans le lac de Guiers, les conditions environnementales sont rela-
m¨¦rous, rougets et poulpes. Une analyse
tivement favorables pour certains groupes (Tilapia spp., Gjmnarcbus
crois¨¦e des cartes ressources a permis de
niloticus, Chrysicbtbys spp. et Alestes spp.) qui se d¨¦veloppent normale-.
montrer la similitude de distribution
ment. Par contre, les tailles captur¨¦es pour certaines esp¨¨ces (Pofypterus
des daurades, m¨¦rous et poulpes. Enfin,
senegahs, Lates niloticus, Citbarinus citbarus) sont petites. La ressource
deux cartes (une pour la saison froide et
en poissons est soumise ¨¤ une activit¨¦ halieutique relativement impor-
une pour la saison chaude) sur les inter-
tante. La r¨¦partition spatio-temporelle de l¡¯effort de p¨ºche va croissante
actions entre les p¨ºcheries artisanales et
de l¡¯amont vers l¡¯aval avec une plus grande concentration des p¨ºcheurs
industrielles ont ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦es.
autour du lac de Guiers et en aval de Diama dans l¡¯estuaire. En ann¨¦e
normale, la production du fleuve S¨¦n¨¦gal pourrait satisfaire la demande
Stocks de c¨¦phalopodes benthiques
en poissons. Actuellement, le fleuve fournit ¨¤ peine 10 000 tonnes. La
du plateau continental s¨¦n¨¦galais
population s¨¦n¨¦galaise riveraine ne pouvant disposer que de 65% des
prises soit 6 500 tonnes, est oblig¨¦e de combler un d¨¦ficit de 16 500
Les activit¨¦s ont ¨¦t¨¦ conduites en mer
tonnes soit 71% des besoins.
ou sur terre. En mer, le marquage de
1405 poulpes (657 au nord de Dakar et
Par ailleurs, l¡¯exploitation des donn¨¦es ant¨¦rieures a permis : (i) l¡¯¨¦labo-
748 au sud) a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦. Le taux de
ration d¡¯une synth¨¨se bibliographique sur les ressources halieutiques et
recapture des individus marqu¨¦s a ¨¦tt de
leur exploitation dans le bassin du fleuve S¨¦n¨¦gal ; (ii) l¡¯¨¦laboration d¡¯un
5,2% soit 73 poulpes recaptur¨¦s entre
recueil de r¨¦f¨¦rences bibliographiques sur l¡¯environnement aquatique et
31 et 126 jours apr¨¨s le marquage. Au
la p¨ºche et l¡¯identification des principales contraintes de la pisciculture
voisinage de Dakar, ce taux varie entre
dans le bassin du fleuve S¨¦n¨¦gal ; (iii) le suivi de l¡¯¨¦volution des peuple-
8,4 et 21%. Cette campagne de mar-
ments de poissons du fleuve S¨¦n¨¦gal ; (iv) de faire des recommandations
quage montre que le poulpe ne se d¨¦pla-
en mati¨¨re de gestion des ressources halieutiques pour la Direction de
cerait pas sur les fonds visit¨¦s et que sa
l¡¯oc¨¦anographie et des P¨ºches Maritimes (DOPM), les Eaux, For¨ºts,
croissance serait tr¨¨s rapide surtout chez
Chasses et Conservation des Sols et les Parcs Nationaux.
les m?les. Sur terre, les activit¨¦s ont
consist¨¦ en la mise au point d¡¯un syst¨¨-
me de collecte des statistiques de p¨ºche
artisanale adapt¨¦ aux c¨¦phalopodes,
Socio-¨¦conomie des p¨ºches
d¡¯une ¨¦tude des param¨¨tres biom¨¦-
triques du poulpe commun (Octopus
vulgaris) et ¨¤ la constitution d¡¯une base
L¡¯objectif des activit¨¦s men¨¦es ¨¦tait de contribuer ¨¤ une meilleure
de donn¨¦es sur les c¨¦phalopodes.
connaissance des p¨ºcheries c¨¦phalopodi¨¨res et des conditions de leur
durabilit¨¦. Une approche typologique des acteurs en fonction de leur
r?le dans l¡¯¨¦mergence et le d¨¦veloppement des syst¨¨mes d¡¯exploitation
2. Les p¨ºcheries artisanales continen-
concern¨¦s (la caract¨¦risation statistique, g¨¦ographique, temporelle et
tales et estuariennes
fonctionnelle) a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e. Il s¡¯agissait aussi de documenter sur les
plans ¨¦conomique et statistique les variables qui expliquent l¡¯¨¦mergence
L¡¯¨¦tude des cons¨¦quences des barrages
et le d¨¦veloppement des syst¨¨mes d¡¯exploitation nouveaux. L¡¯inventaire
de Diama et Manantali sur le fleuve
structur¨¦ des outils de r¨¦gulation en vigueur ou ayant exist¨¦ sur ces
S¨¦n¨¦gal et des am¨¦nagements hydro-
p¨ºcheries a permis d¡¯analyser les effets induits sur les conditions r¨¦elles
agricoles sur l¡¯exploitation des res-
d¡¯acc¨¨s aux ressources productives. Les r¨¦sultats de ces ¨¦tudes ont mon-
sources halieutiques estuariennes (rela-
tr¨¦ que plusieurs facteurs ont favoris¨¦ l¡¯¨¦mergence puis le d¨¦veloppe-
tions avec la p¨ºche c?ti¨¨re du littoral) a
ment rapide de la p¨ºcherie de poulpes : (i) l¡¯existence d¡¯un vaste march¨¦
¨¦t¨¦ men¨¦e par le CRODT. Cette ¨¦tude a
d¡¯exportation demandeur de fortes quantit¨¦s de poulpes ; (ii) l¡¯opportunit¨¦
Rapport Annuel 1997

d¡¯une ressource abondante ¨¤ partir de
l¡¯¨¦quipement de p¨ºche et le financement des activit¨¦s (cr¨¦dits en d¨¦but
1986 li¨¦e ¨¤ la surexploitation des pr¨¦da-
de campagne, fonds de roulement). Compte tenu des difficult¨¦s d¡¯acc¨¨s
teurs potentiels des juv¨¦niles de poulpes
au cr¨¦dit, la survivance et le dynamisme des march¨¦s financiers infor-
et ¨¤ l¡¯effet de l¡¯environnement physique ;
mels sont aussi des facteurs incitatifs ¨¤ l¡¯entr¨¦e dans la p¨ºche et qui sou-
(iii) la rapide capacit¨¦ d¡¯adaptation des
tiennent l¡¯activit¨¦. Toutefois, la grande affluence de capitaux dans la
p¨ºcheurs artisans aux conditions d¡¯ex-
fili¨¨re poulpe combin¨¦e aux capacit¨¦s d¡¯autofinancement des p¨ºcheurs
ploitation d¡¯une nouvelle ressource
occasionn¨¦s par la forte rentabilit¨¦ de leurs unit¨¦s sont sources de surin-
(adoption des turluttes et des couronnes
vestissement et peuvent d¨¦boucher sur une surexploitation des res-
d¡¯hame?ons, nouvelles strat¨¦gies d¡¯ex-
sources d¡¯autant plus que la l¨¦gislation actuelle n¡¯est pas favorable ¨¤ leur
ploitation comme le red¨¦ploiement de
gestion durable. Pour la p¨ºche artisanale qui assure pr¨¨s de 60% des
l¡¯effort de p¨ºche, modification des
d¨¦barquements de poulpes, l¡¯acc¨¨s aux ressources est libre et aucune
calendriers de p¨ºche, lixit¨¦ des engins,
r¨¦gulation de l¡¯effort de p¨ºche tant au niveau des embarcations que des
migration et s¨¦dentarisation). Le d¨¦ve-
engins de capture n¡¯est effectu¨¦e. L¡¯absence de pr¨¦cision dans la cat¨¦go-
loppement des p¨ºcheries artisanales
risation des licences de p¨ºche et d¡¯observateurs ¨¤ bord des chalutiers
c¨¦phalopodi¨¨res est aussi favoris¨¦ par la
s¨¦n¨¦galais sont d¡¯autres faiblesses du cadre juridique s¨¦n¨¦galais. Des
combinaison d¡¯opportunit¨¦s multi-
mesures importantes seront ¨¤ prendre pour la conservation et la gestion
formes se rattachant ¨¤ des facteurs d¡¯ori-
de la ressource dans un concept d¡¯approche par pr¨¦caution.
gine endog¨¨ne et exog¨¨ne. Les facteurs
endog¨¨nes sont : (i) des prix au d¨¦bar-
quement r¨¦mun¨¦rateurs li¨¦s ¨¤ I¡¯¨¦troites-
se du march¨¦, ¨¤ l¡¯¨¦mergence de fortes
Publications, rapports, communications scientifiques
organisations professionnelles et au ren-
Jones C.D., Farber M.I.., Ortiz M., Diouf T., Standardization of artisanal and
forcement de leur pouvoir de n¨¦gocia-
recrearional CPUE for sailfish (Istiophoruspkztypterus)
in the eastern Atlantic Ocean
tion ; (ii) des charges d¡¯exploitation rela-
19751996. SCRS197/68, 15 p.
tivement r¨¦duites li¨¦es surtout ¨¤ l¡¯acc¨¨s
Jones C.D., Farber MI., Diouf T., Goodyear C.P., Prince E., A stock production
mode1 of sailfish (Istiophorus pla~pterus) in the eastern Atlantic Ocean using stan-
apparemment libre aux ressources, l¡¯ab-
dardized indices of abundance. Rapport SCRS/97/82-REV, 12 p.
sence de toute forme de taxe et le sou-
Hallier J.P.. Diouf T., Statistiques de la p¨ºche thoni¨¨re FIS durant la periode 1969
tien de I¡¯Etat ; (iii) une souplesse dans le
a 1975. Rapport SCRS/97/38, 3 p., rab. et fig.
syst¨¨me de r¨¦mun¨¦ration ¨¤ la part adap-
Foucher E., Diouf T., B arry M., A GIS for the management of fisheries in West
t¨¦ au caract¨¨re al¨¦atoire de la ressource.
Africa : preliminary application to the Octopus stock in SenegaI. South African
Journal of Marine Fisheries Sciences, 23 p. (sous presse).
Les facteurs exog¨¨nes sont constitu¨¦s
Bousso T., The estuary of SenegaI river : the impact of environmental changes and
par la d¨¦valuation du F CFA qui a relan-
the Diama dam on ressource statue and fishery conditions In : African inlad fishe-
c¨¦ le secteur de la p¨ºche en rendant les
ries aquaculture and the environement. FAO/Fishing news books. Remane K. (ed),
exportations s¨¦n¨¦galaises plus comp¨¦ti-
p. 45-65.
Diadhiou H.D., Le Pennec M., Reproduction of the west african mangrove oyster
tives sur le march¨¦ international.
Crasostreagasar (mollusca bivalvia) in longer Casamance (southern sene&). Soumis
¨¤ Marine Life.
Toutefois, la durabilit¨¦ ne peut ¨ºtre
Pandare D., Niang S., Diadbiou H., Capdeville B., Ichtyofaune du fleuve
r¨¦duite ¨¤ la seule approche de pr¨¦cau-
Casamance : reproduction et distribution en fonction du gradient de salinit¨¦.
Bulletin de I¡¯IFANIUCAD, Dakar T. 49, serie A n¡±
tion. En effet, toutes les strat¨¦gies de
1, p. 167-190.
polyvalente developp¨¦es
par les acteurs
de la fili¨¨re, les p¨ºcheurs en particulier,
peuvent contribuer ¨¤ la durabilit¨¦ des
p¨ºcheries. La diversification des mar-
ch¨¦s peut ¨ºtre interpr¨¦t¨¦e comme un
signe de durabilit¨¦ de la p¨ºcherie. En
effet, la forte orientation des produits
s¨¦negalais vers le Japon est remise en
cause par l¡¯¨¦mergence du march¨¦ ita-
lien. Les diff¨¦rents acteurs de la fili¨¨re
contribuent fortement ¨¤ une certaine
durabilit¨¦ de la p¨ºcherie. Marayeurs et
usiniers assurent le renouvellement de
Rapport Annuel 1997

Le3 r¨¦sultats scientz~ques
Protection, conservation et restauration des sols
Gestion des
1. Am¨¦nagement anti-¨¦rosif
r e s s o u r c e s
Des actions de recherche collaborative en milieu villageois en collabo-
ration avec Caritas ont ¨¦t¨¦ men¨¦es dans des bassins versants dans les ter-
naturelles et
roirs de Sonkorong, de Ndiob¨¨ne Ta?ba et de Diamagu¨¨ne. Ces activi-
t¨¦s s¡¯inscrivent dans le cadre du programme ? r¨¦habilitation des terres
d¡¯exp¨¦rimentation de la station de Nioro du Rip ?. Dans les deux (2)
environnement
premiers terroirs, la mise en ?uvre du sch¨¦ma d¡¯am¨¦nagement bas¨¦ sur
les travaux de caract¨¦risation a ¨¦t¨¦ poursuivie. Le radier a ¨¦t¨¦ enti¨¨re-
ment confectionn¨¦ de m¨ºme que des seuils et cordons pierreux en aval
dans le bassin versant en saison s¨¨che. Au cours de l¡¯hivernage, les tra-
vaux r¨¦alis¨¦s ont port¨¦ sur le suivi du comportement de ce radier et la
mise en place de haies vives compl¨¦mentaires. Les atterrissements
importants enregistr¨¦s d¨¨s la l¨¨¡± campagne (>5O cm par endroit) ont
favoris¨¦ un terrassement en amont du radier. L¡¯inventaire des haies vives
effectu¨¦ a mis en ¨¦vidence leur comportement satisfaisant en milieu r¨¦el
(sans protection) contre la divagation des animaux. Les taux de survie
d¨¦passent 60%. La mobilisation et l¡¯organisation des producteurs
autour des chantiers de r¨¦alisation des ouvrages tels que le radier ont fait
l¡¯objet d¡¯un suivi. La qualit¨¦ de la mobilisation d¨¦pend fortement du
travail de sensibilisation effectu¨¦. A Diamagu¨¨ne, sur la base du sch¨¦ma
d¡¯am¨¦nagement r¨¦alis¨¦ en 1996, la mise en place des haies, des cordons
pierreux, des seuils et des fascines a continu¨¦.
2. Syst¨¨me agroforestier
Parc agroforestier
L¡¯effet du parc ¨¤ Cordyhp
innata en association avec Piliostigma reticu-
hum sur la r¨¦g¨¦n¨¦ration des sols a ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦ par le CRA de Kaolack.
Cette ¨¦tude, men¨¦e dans deux (2) champs de paysans de la communau-
t¨¦ rurale de Paoskoto (d¨¦partement de Nioro), avait pour objectifs de :
(i) d¨¦terminer les relations existantes entre la distribution spatiale des
esp¨¨ces, leur dynamique de croissance, la mati¨¨re organique produite et
les processus biochimiques dans le sol ; (ii) ¨¦valuer l¡¯impact de ce parc
mixte sur la r¨¦g¨¦n¨¦ration des sols d¨¦grad¨¦s.
Le pr¨¦c¨¦dent cultural a un effet sur le peuplement de Piliostigma reticu-
hum.
Le pr¨¦c¨¦dent arachide (champ 1) augmente significativement la
biomasse totale produite, le diam¨¨tre au houppier et le diam¨¨tre au col-
let des tiges en comparaison avec le pr¨¦c¨¦dent mil (champ 2). Par
contre, la hauteur de la tige principale n¡¯est pas significativement diff¨¦-
rente d¡¯un champ ¨¤ l¡¯autre. L¡¯analyse des ¨¦chantillons pr¨¦lev¨¦s pour
d¨¦terminer la distribution spatiale (verticale et horizontale) des propri¨¦-
t¨¦s des sols par rapport ¨¤ chaque esp¨¨ce, a montr¨¦ que, quel que soit le
pr¨¦c¨¦dent cultural :
El Rapport fhnuel 1997

la teneur en azote du sol est plus
Toutefois, une variabilit¨¦ intersp¨¦cifique relativement importante a ¨¦t¨¦ obser-
l
¨¦lev¨¦e sous l¡¯esp¨¨ce qu¡¯en dehors ;
v¨¦e. En effet, si les taux de survie de A. hoheticea (91%), A. beta (lOO%), A.
la fraction de carbone organique est
senegaL(97%) et H. binnata (84%) sont sup¨¦rieures ¨¤ la moyenne g¨¦n¨¦rale,
l
plus importante sous les houpiers de I?
il n¡¯en est pas de m¨ºme pour C siamea (34%).
reticulatum et Cordyla pinnata et qu¡¯el-
le diminue avec la distance par rapport
(2) Techniques de substitution ¨¤ la jach¨¨re ¨¤ M¨¦dina K¨¦b¨¦, Kabacoto et
aux arbres et la profondeur du sol ;
Prokhane
la biomasse microbienne reste plus
r-
l
importante sous C. pinnata ;
Cette activit¨¦ consistait ¨¤
l¡¯humidit¨¦ du sol est plus importante
mener des tests de confir-
l
sous l¡¯arbuste (r! reticulum) apr¨¨s la sai-
mation, en milieu r¨¦el, sur
son hivernale.
la performance d¡¯esp¨¨ces
agroforesti¨¨res (test¨¦es en
La d¨¦composition des r¨¦sidus de I? reti-
station) utilis¨¦es dans les
culatum est plus rapide en conditions
technologies de haie vive,
r¨¦elles qu¡¯en conditions contr?l¨¦es. En
brise-vent et cultures en
outre un effet positif du parc ¨¤ C. pin-
couloir. A M¨¦dina K¨¦b¨¦,
nata sur le sol et ¨¦ventuellement sur le
sept (7) esp¨¨ces ont ¨¦t¨¦ tes-
bilan hydrique a ¨¦t¨¦ mis en ¨¦vidence.
t¨¦es en haie vive d¨¦fensive :
Enfin, des enqu¨ºtes socio-¨¦conomiques
Acacia nilotica, A. Laeta, A.
dans trois (3) villages ont r¨¦v¨¦l¨¦ que les
meLLzyera, A. tort& A. senegaL, Eucalyptus CamaLdulensis et Zizyphus mau-
paysans ont une bonne appr¨¦ciation de
ritiana. Les acacias se comportent mieux avec des taux de survie qui
II reticuhtum sur sa valeur fertilisante et
varient entre 97 et 100%. Les deux autres esp¨¨ces pr¨¦sentent des taux de
fourrag¨¨re.
survie moyens (respectivement 68 et 53%). A Kabacoto, un premier
essai a port¨¦ sur le test de trois (3) acacias en haie vive. Les taux de sur-
Am¨¦h¡¯oration de H jach¨¨re
vie apr¨¨s vingt quatre (24) mois sont ¨¦lev¨¦s : A. Laeta (96%), A.tortiLis
(92,4%) et A. nilotica (75%). Le deuxi¨¨me essai a concern¨¦ l¡¯¨¦tude de
L¡¯¨¦quipe
d e r e c h e r c h e d u C R A
trois (3) esp¨¨ces exotiques (Gliricidia sepium, Leucaena Leucocephala,
Kaolack a mis en place et suivi des dis-
Azadirachta indica) dans les cultures en couloir. A. indica pr¨¦sente un
positifs agroforestiers au champ dans
taux de survie tr¨¨s ¨¦lev¨¦ (95%) alors que G. sepium et L. Leucocephala ont
le but de faire conna?tre, d¡¯exp¨¦rimen-
des taux de survie moyens (79 et 74% respectivement). A. indica pr¨¦-
ter et d¡¯adapter localement des tech-
sente aussi le meilleur comportement en terme de croissance avec une
niques d¡¯am¨¦lioration et de gestion ou
hauteur moyenne de 168 cm et un diam¨¨tre moyen du houppier de 85
de substitution ¨¤ la jach¨¨re.
cm contre 1/4 de ces valeurs pour les deux (2) autres esp¨¨ces. A
Prokhane, seule l¡¯esp¨¨ce Z, mauritiana a ¨¦t¨¦ test¨¦e en haie vive d¨¦fensi-
(1) Am¨¦lioration et gestion de la jach¨¨-
ve. Au bout de dix (10) mois, les plants pr¨¦sentent une hauteur moyen-
re dans le terroir de M¨¦dina K¨¦b¨¦
ne de 37,3 cm et un diam¨¨tre moyen du houppier de 26 cm.
Dans le premier essai, les jach¨¨res ont ¨¦t¨¦
(3) R?le du b¨¦tail dans les syst¨¨mes alternatifs ¨¤ la jach¨¨re : caract¨¦ris-
enrichies avec des acacias locaux ¨¤ usages
tiques et perspectives dans le village de M¨¦dina K¨¦b¨¦
multiples (Acacia senega4 A. nihica, A.
tortilis et A. beta). Dans le deuxi¨¨me, les
L¡¯on a ¨¦tudi¨¦ l¡¯importance du r?le que joue la jach¨¨re (composition flo-
jach¨¨res sont am¨¦lior¨¦es avec une majori-
ristique, fourrag¨¨re, calorisation par le b¨¦tail) vis ¨¤ vis du b¨¦tail et ses
t¨¦ d¡¯esp¨¨ces exotiques ¨¤ croissance rapide
potentialit¨¦s pour le d¨¦veloppement de techniques alternatives de la ges-
(A. holosericea, A. beta, A. senegal Chia
tion de la fertilit¨¦. Les r¨¦sultats indiquent que les caract¨¦ristiques de
siamea et Hardwickia binata). Les r¨¦sul-
l¡¯¨¦levage et les pratiques paysannes pr¨¦sentent des opportunit¨¦s pour un
tats ont montr¨¦ que, pour le premier
d¨¦veloppement de l¡¯¨¦levage int¨¦gr¨¦ ¨¤ l¡¯exploitation agricole ¨¤ travers le
essai, le taux de survie des esp¨¨ces plant¨¦es
cheptel de trait notamment les femelles. L¡¯exp¨¦rience des ¨¦tables
en enrichissement de la jach¨¨re est en
fumi¨¨res en Haute Casamance peut constituer un ¨¦l¨¦ment de r¨¦f¨¦rence
moyenne de 97% quel que soit le niveau
pour des actions int¨¦gr¨¦es et un syst¨¨me intensifi¨¦ en vue d¡¯augmenter
de densit¨¦ de population. Dans le second
la productivit¨¦ (lait, viande, produits et fumier) et de meilleures pra-
essai, le taux de survie est ¨¦galement ¨¦lev¨¦
tiques de gestion de la fertilit¨¦.
(81%).
q Rapport Annuel 1997

Gestion et conservation
Tamark apbylla se comporte bien sur ces types de sols avec des gains de
des ressources phytog¨¦n¨¦tiques
croissance assez importants allant de 17 ¨¤ 39 cm pour une p¨¦riode de trois
et de leur biodiversit¨¦
(3) mois ¨¤ Ndiaffate. A Ngane, l2marix apbylla a ¨¦t¨¦ combin¨¦ avec Atripex
lentiformis
qui se trouve sur les rebords des diguettes. Cette derni¨¨re pr¨¦-
La strate herbac¨¦e a ¨¦t¨¦ inventori¨¦e sur
sente une assez bonne adaptation avec un taux de survie de 61%.
sept (7) sites avec un total de trente cinq
(35) relev¨¦s. Les r¨¦sultats montrent la
Am¨¦lioration de la fertilit¨¦ des sols par a!es micro-organismes
faiblesse de la diversit¨¦ florisitique. Les
esp¨¨ces pr¨¦sentes ne d¨¦passent pas la
De la mati¨¨re v¨¦g¨¦tale provenant de deux (2) arbres fixateurs d¡¯azote
dizaine. Les plus courantes sont Hibiscus
(Gliricidia sepium et Leucaena leucocepbah) et de la paille ramass¨¦e dans
asper, Zornia glochidiata, CbenfeLdia gra-
la station de Bel-Air (Laboratoire National de Recherches sur les
cilis et Cassia tora. La diversit¨¦ des
Productions V¨¦g¨¦tales) a ¨¦t¨¦ soumise ¨¤ l¡¯action du champignon cellulo-
ligneux est plus grande. Plus d¡¯une cin-
lytique, Tricoderma barzianum. Les teneurs en azote et en carbone ont
quantaine d¡¯esp¨¨ces locales ou exotiques
¨¦t¨¦ dos¨¦es ¨¤ une fr¨¦quence hebdomadaire. Cinq (5) semaines apr¨¨s ino-
a ¨¦t¨¦ inventori¨¦e sur le terrain. 11 a ¨¦t¨¦
culation, une diminution tr¨¨s rapide de la teneur en carbone dans la
enregistr¨¦ une tr¨¨s forte r¨¦g¨¦n¨¦ration
mati¨¨re v¨¦g¨¦tale provenant de L. leucocepbah (37%) et de la paille (37%)
naturelle chez MelaLeuca leucodendron,
a ¨¦t¨¦ constat¨¦e. La teneur en azote est rest¨¦e constante pour les trois (3)
Eucalyptus camaldulensis, Piliostigma
substrats. La rapport C/N a ¨¦t¨¦ significativement sup¨¦rieur pour la paille
reticulatum, Combretum glutinosum....
(25) comparativement ¨¤ celui de la mati¨¨re v¨¦g¨¦tale provenant des arbres
Par contre, Acacia tracbycarpa et Prosopis
fixateurs d¡¯azote (12 pour G. sepium et 10 pour L. leucocepbala). Il y a eu
juQ?ora ont enregistr¨¦ une mortalit¨¦
un effet acc¨¦l¨¦rateur de T. barzianum sur la d¨¦composition de la mati¨¨-
importante.
re v¨¦g¨¦tale pour les arbres fixateurs d¡¯azote.
R¨¦cup¨¦ration des sols sak!s
L¡¯objectif de l¡¯¨¦tude men¨¦e ¨¤ Ndiaffate
Fertilisation organique et organo-min¨¦rale
et Ngan (d¨¦partement de Kaolack) ¨¦tait
la r¨¦cup¨¦ration de sols d¨¦grad¨¦s en
combinant les diguettes antisel am¨¦lio-
r¨¦es et l¡¯introduction de nouvelles
Effets des modes de gestion des terres sur les termes et l¡¯¨¦volution de
esp¨¨ces arbor¨¦es (Tamarix aphylla),
Leur bilan organique pour une production c¨¦r¨¦ali¨¨re soutenue
arbustives (Atriplex lentiformis) et her-
Les travaux r¨¦alis¨¦s ¨¤ Bambey ont port¨¦ essentiellement sur le suivi d¡¯un essai
bac¨¦es (Distcblis spicata) tol¨¦rantes ¨¤ la
longue dur¨¦e ? Courbe de r¨¦ponse ¨¤ la mati¨¨re organique ?, mis en place en
salinit¨¦. Sur le plan p¨¦dologique, la des-
1992. Ils portent aussi sur la quantification de la biomasse microbienne, la
cription des fosses a permis de mettre en
pr¨¦paration des ¨¦chantillons pour des analyses d¡¯azote min¨¦ralisable et 15N,
¨¦vidence l¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦ du site. Il a ¨¦t¨¦
et pour des analyses plus approfondies de la mati¨¨re organique.
observ¨¦ un effet de drainage qui varie
d¡¯amont en aval et la pr¨¦sence d¡¯une
Essai courbe de r¨¦ponse ¨¤ la mati¨¨re organique. II a ¨¦t¨¦ implant¨¦ ¨¤ Bambey et
teneur ¨¦lev¨¦e en argile ¨¤ faible profon-
a port¨¦ sur la r¨¦ponse dune rotation mil-arachide ¨¤ cinq doses de compost
deur. L¡¯analyse chimique des ¨¦chan-
et fumier (0, 1.5, 3,4.5,6 t/ha) apport¨¦es sur le mil, enfouies par labour et
tillons de sols montre une augmenta-
associ¨¦es ¨¤ la fumure de fond vulgaris¨¦e (150 kg/ha de NPK, 8-18-27
tion de la salinit¨¦ et une diminution de
OU
6-20-10 pour l¡¯arachide et 14-7-7 ou 15-10-10 pour le mil). Les param¨¨tres
l¡¯acidit¨¦ en profondeur. L¡¯implantation
de rendement, le statut organique et l¡¯azote du sol ont ¨¦t¨¦ suivis.
d¡¯un r¨¦seau de pi¨¦zom¨¨tres suivant la
topos¨¦quence a permis de mettre en ¨¦vi-
En 1996, sur la culture de mil, l¡¯essai a montr¨¦ un palier pour les rende-
dence d¡¯une part les fluctuations de la
ments grain et mati¨¨re s¨¨che totale (maxima pour la dose de 3t/ha de com-
nappe au cours du temps et d¡¯autre
post ou de fumier). Au del¨¤ de cette dose, une diminution des rendements
part, une variabilit¨¦ de la conductivit¨¦
(fumier) et une stagnation (compost) ont ¨¦t¨¦ not¨¦es. Pour l¡¯arachide, en
¨¦lectrique et du pH de ces eaux. Celles-
1997, qui b¨¦n¨¦ficie des arri¨¨res-effets de la fumure organique apport¨¦e sur
ci sont hypersal¨¦es avec un minimum
mil, le m¨ºme type de comportement a ¨¦t¨¦ observ¨¦, la dose optimale se
de 37,3 mS en amont et un maximum
situant ¨¤ 4,5 t/ha pour le rendement en gousses (fumier ou compost).
de 96 ms. Le comportant des esp¨¨ces
hallophytes introduites a ¨¦t¨¦ suivi.
Fa Rapport Annuel 1997

Des demi-parcelles test ont ¨¦t¨¦ mises en
300 ¨¤ 1800 kg/ha de grain pour le m¨ºme apport de fumier. Ceci laisse
place en 1996, sans apport organique
pr¨¦sager d¡¯importantes variations qualitatives sur la composition des
ou min¨¦ral ni labour en 1996 et 1997
fumiers en milieu paysan qu¡¯il faudra mettre en relation avec les mesures
permettant d¡¯¨¦valuer les arri¨¨res-effets
d¡¯azote min¨¦ralisable in situ et de biomasse microbienne r¨¦alis¨¦es au
des deux pr¨¦c¨¦dentes rotations avec
semis, d¨¦but ¨¦piaison et post-r¨¦colte.
apports en 1992 et 1994. En 1996,
pour la culture de mil, on a obtenu des
Am¨¦koration des rendements en miLieu paysan
rendements correspondant ¨¤ la moiti¨¦
par une gestion am¨¦hor¨¦e et durable des cycles
de ceux observ¨¦s sur les demi-parcelles
des ¨¦ihnents min¨¦raux et des mati¨¨res organiques synth¨¦tis¨¦es
avec poursuite du traitement m¨ºme sur
le t¨¦moin sans apport organique. Cet
Etude des bilans bydriques et min¨¦raux en milieu r¨¦el. En 1997, cette
effet est vraisemblablement d? au travail
¨¦tude a port¨¦ sur le bilan nutritif de vingt (20) champs paysans (15 en
du sol associ¨¦ ¨¤ la fumure de fond (dif-
mais et 5 en mil) r¨¦partis sur deux vall¨¦es (Sounaye et Kourouck) dans
f¨¦rence semblable entre t¨¦moin non
la r¨¦gion de Bignona. Sur chaque parcelle, l¡¯¨¦volution des ¨¦l¨¦ments
labour¨¦ et t¨¦moin labour¨¦, avec fumure
min¨¦raux dans le sol et les param¨¨tres de rendement ont ¨¦t¨¦ suivis et
min¨¦rale), l¡¯arri¨¨re-effet des apports
plus sp¨¦cifiquement les mouvements d¡¯azote par l¡¯utilisation d¡¯azote iso-
organiques ¨¦tant limit¨¦ par rapport ¨¤
topiquement marqu¨¦ sur 4 micro-parcelles 15N b¨¦n¨¦ficiant d¡¯un apport
l¡¯effet de ces derniers. Pour le fumier,
d¡¯ur¨¦e de 100 kg/ha marqu¨¦e ¨¤ 1% de 15N.
l¡¯augmentation des rendements devient
sensible d¨¨s Wha. Pour le compost, elle
La caract¨¦risation des sols des horizons O-20 et 20-40 cm fait appara?tre
ne se manifeste que pour les doses sup¨¦-
des sols sableux (80 % de sable) avec une teneur en argile allant de 3 ¨¤
rieures (6t/ha). Pour l¡¯arachide, en
24 %, l¨¦g¨¨rement acide (pH oscillant autour de 6) et relativement
1997, l¡¯effet travail du sol x firmure
pauvre en mati¨¨re organique. Une am¨¦lioration de la teneur en phos-
min¨¦rale a ¨¦t¨¦ observ¨¦e (+ 40% de
phore a ¨¦t¨¦ not¨¦e suite ¨¤ l¡¯application de m¨¦lange de phosphate naturel
gousses et de fanes), mais l¡¯augmenta-
et de phosphogypse.
tion de rendement due aux arri¨¨res-
effets des apports organiques est plus
Le suivi hydrique et la r¨¦colte des micro-parcelles ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s. Une
importante et visible d¨¨s les faibles
forte variabilit¨¦ des rendements sur les micro-parcelles (manque d¡¯en-
doses avec un gain de 50% par rapport
tretien) a ¨¦t¨¦ not¨¦e. Pour le ma?s, la production de mati¨¨re s¨¨che totale
au t¨¦moin ¨¤ 4,5 t/ha de compost ou
varie entre 146 et 6 700 kg/ha, et de 1 300 ¨¤ 18 000 kg/ha pour le mil.
fumier.
Les pr¨¦l¨¨vements d¡¯azote de la plante sont compris entre 16 et 156 kg
de N/ha pour le mil et de 3,l ¨¤ 80 kg de N/ha pour le ma?s.
Variabilit¨¦ des @ets des apports de fumier
sur Le fonctionnement biologique des SO& le
Valorisation agricole de r¨¦sidus de transformation de poisson fim¨¦
statut organique et la product;on v¨¦g¨¦tale
L¡¯¨¦tude a port¨¦ sur vingt cinq (25)
En vue d¡¯¨¦valuer les effets des r¨¦sidus sur la productivit¨¦ des cultures,
champs paysans en zones centre nord et
des essais avaient ¨¦t¨¦ implant¨¦s en 1995 en milieu r¨¦el et g¨¦r¨¦s directe-
sud bassin arachidier. Elle a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e
ment par le paysan. En 1997, les effets r¨¦siduels de l¡¯application de cette
sur une culture de mil Souna III de m¨ºme
forme de mati¨¨re organique ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦s ¨¤ travers trois (3) traitements :
pr¨¦c¨¦dent cultural. Les param¨¨tres de ren-
Tl = t¨¦moin absolu (sans apport), T2 = fumure vulgaris¨¦e pour la cul-
dements, mati¨¨re organique du sol, bio-
ture et T3 = 4 t/ha de r¨¦sidus (pour les c¨¦r¨¦ales) et 2 t/ha (pour les l¨¦gu-
masse microbienne et azote dans le sol
mineuses).
ont ¨¦t¨¦ suivis pour chaque champ avec
apport ou non d¡¯une charrette de fumier
Sur le mil ¨¤ Lagnar, l¡¯arri¨¨re effet des r¨¦sidus (1 an apr¨¨s application) a
(?quivalent
¨¤ 15 t/ha, ce qui correspond ¨¤
produit un rendement en grains (1800 kg/ha) repr¨¦sentant plus du
1
t
.
prattque paysanne estim¨¦ d¡¯¨¦talement
double de celui obtenu apr¨¨s apport annuel d¡¯engrais min¨¦ral (765
c¡¯u fumier par taches, le contenu d¡¯une
kg/ha). Par contre, ¨¤ Mbotile apr¨¨s une ann¨¦e d¡¯application, l¡¯effet des
charrette ¨¦tant ¨¦pandu sur une faible sur-
r¨¦sidus est rest¨¦ ¨¦quivalent ¨¤ celui de l¡¯engrais min¨¦ral sur les rende-
f lce). Seules les donn¨¦es de rendement
ments en tiges, ¨¦pis et grains. A Keur Thiam, l¡¯effet des r¨¦sidus apr¨¨s
sont disponibles et montrent d¨¦j¨¤ d¡¯im-
deux ann¨¦es d¡¯une premi¨¨re application a induit un rendement en tiges
l~ortantes diff¨¦rences de r¨¦ponses pour le
¨¦quivalent ¨¤ celui obtenu par un apport r¨¦cent (annuel).
!.ine-Saloum, avec des gains de rende-
ment par rapport au t¨¦moin allant de
iia Rapport Annuel 199-¡¯
---

A Mbotile et ¨¤ Sagne Folo, l¡¯effet des r¨¦si-
Test de vari¨¦t¨¦s am¨¦Lior¨¦es et apport d¡¯amendements organiques et
dus analys¨¦ r¨¦sulte d¡¯une application sur
phosphat¨¦s en parcelles paysannes dans k terroir de Ndof
arachide en 1995 suivie du mil sans appli-
cation en 1996 et il est compar¨¦ ¨¤ un
Le comportement des vari¨¦t¨¦s de mil (Souna 3) et sorgho (CE 145-66)
apport annuel d¡¯engrais min¨¦ral. Aucune
a ¨¦t¨¦ compar¨¦ ¨¤ celui des vari¨¦t¨¦s locales en pr¨¦sence d¡¯amendements
diff¨¦rence significative entre les traite-
organiques et phosphat¨¦s dans le sud bassin arachidier. Les r¨¦sultats ont
ments sur les rendements en fanes,
montr¨¦ que le fumier simple n¡¯a pas d¡¯effets positifs imm¨¦diats sur les
gousses et graines a ¨¦t¨¦ montre, mais une
vari¨¦t¨¦s de mil et de sorgho. Par contre, le fumier am¨¦lior¨¦, le compost
tendance de sup¨¦riorit¨¦ du traitement
simple et am¨¦lior¨¦ permettent un accroissement des rendements d¨¨s la
avec r¨¦sidus a ¨¦t¨¦ not¨¦e.
premi¨¨re saison des pluies. L¡¯influence du phosphore est d¨¦terminant
sur les effets imm¨¦diats des types de fumure montrant l¡¯int¨¦r¨ºt d¡¯asso-
Efet fertilisant et de la production
cier des amendements phosphat¨¦s aux amendements organiques.
fourrag¨¨re de deux gramin¨¦es
introduites dans Les rotations en
Injluence des conditions bydriques et du travail du sol sur les effets
substitution ¨¤ La jach¨¨re naturelle
am¨¦Liorants des amendements organo-min¨¦raux
Les deux (2) gramin¨¦es fourrag¨¨res,
A travers l¡¯utilisation des ressources naturelles disponibles dans le sud du
Andropogon gayanus Kuntb var. bisquamu-
bassin arachidier, l¡¯objectif de cette ¨¦tude ¨¦tait de corriger durablement
htus et Panicum maximum Jacq. cv. CI,
les carences min¨¦rales des sols tout en augmentant I¡¯effrcience d¡¯utilisa-
s¡¯¨¦taient bien implant¨¦es d¨¨s la premi¨¨re
tion de l¡¯eau par les cultures.
ann¨¦e avec des taux de survie de 78 et
965% respectivement.
Interaction eaufertilit¨¦ dans Le cadre d¡¯un amendement organo-min¨¦ral ¨¤
Lkide du travail du sol. Cette ¨¦tude a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e dans la zone ma?zicole
Des relev¨¦s phyto-sociologiques ont per-
(rotation mil/arachide) ¨¤ Nioro. Les rendements sont faibles quel que
mis de recenser dans la jach¨¨re naturelle 59
soit le traitement et varient de 960 ¨¤ 1 180 kg/ha pour les pailles et de
esp¨¨ces dont 41 herbac¨¦es et 18 ligneuses,
710 ¨¤ 1 880 kg/ha pour les grains. Les rendements pour le traitement
de d¨¦terminer les abondances/dominances
labour et apport d¡¯engrais (LE) sont significativement inf¨¦rieurs ¨¤ ceux
allant de 1 ¨¤ 3 et des taux de recouvrement
des trois (3) autres traitements qui ont des effets similaires (LE + apport
variant de 0 ¨¤ 10%. En d¨¦cembre de la
de Phosphogypse/PG; LE + apport de fumier ; LE + PG + fumier). Il
m¨ºme ann¨¦e, les relev¨¦s r¨¦alis¨¦s ont donn¨¦
appara?t que la fumure vulgaris¨¦e n¡¯est pas suffisante pour obtenir de
les r¨¦sultats suivants : 27 et 28 esp¨¨ces her-
bons rendements. De plus, l¡¯effet de l¡¯apport compl¨¦mentaire de PG est
bac¨¦es et ligneuses, 1 ¨¤ 3 et 1 ¨¤ 2 d¡¯abon-
comparable ¨¤ celui du fumier.
dance/dominance et 0,5 ¨¤ 15 et 0,5 ¨¤ 3%
de taux de recouvrement pour les herba-
Efets de m¨¦hzges de phosphate de Ta?ba
c¨¦es et les ligneux respectivement.
et de phosphogypse sur Les cultures et les sols
Pour la production fourrag¨¨re, la jach¨¨-
Pour la production de mil, le traitement 25% de phosphate de Ta?ba et
re naturelle, 1¡¯Andropogon gayanus et le
75% de phosphogypse semble assurer les rendements optimums aussi
Panicum maximum ont donn¨¦ des ren-
bien en mil grain qu¡¯en paille. S¡¯agissant de la culture de l¡¯arachide, la
dements moyens en fourrages respectifs
production optimum en gousses bigraines et en fanes serait favoris¨¦e par
de 5 875, 10 941 et 8 291 t ms/ha en
le traitement 50% de phosphate de Ta?ba et 50% de phosphogypse.
coupe r¨¦alis¨¦e en avril 1997. En
d¨¦cembre, 2 752, 18 668 et 7 634 t
ms/ha ont ¨¦t¨¦ obtenues en une coupe
avec respectivement la jach¨¨re naturelle,
1¡¯Andropogon gayanus et le Panicum
maximum. Les diff¨¦rences observ¨¦es
entre les rendements moyens des trois
(3) traitements m¨ºme consid¨¦r¨¦s 2 ¨¤ 2 ¨¤
la suite des deux (2) coupes d¡¯avril et
d¨¦cembre 1997 sont tr¨¨s hautement
significatives.
q Rapport Annuel 1997

Essai banque fourrag¨¨re (y¨¦ri Gu¨¨ye 1996). Les r¨¦sultats obtenus, apr¨¨s
Agroforesterie
deux ann¨¦es d¡¯exp¨¦rimentation montrent que :
le taux de survie varie entre 87% (Gliricidia sepium) et 98%
l
Banques fourrag¨¨res
(Bauhinia rufescens) avec une moyenne g¨¦n¨¦rale de 92% un ¨¦cart type
de 14 et un coeffkient de variation de 16%. Contrairement au facteur
Neuf (9) esp¨¨ces locaies et exotiques
esp¨¨ce, l¡¯analyse de variante n¡¯a pas montr¨¦ une diff¨¦rence significative
(Combretum aculeatum, Zizyphus mau-
pour l¡¯¨¦cartement ;
ritiana, Moringa oleifera, Hardwickia
pour la croissance en hauteur et en diam¨¨tre, l¡¯analyse statistique n¡¯a
l
binata, Calotropis procera, Bauhinia
montr¨¦ de diff¨¦rence significative que pour le facteur esp¨¨ce.
rufescens, Albizzia lebbek, Caesalpinia
Caesalpinia ferrea a donn¨¦ le meilleur r¨¦sultat (TO cm). Viennent
ferrea et Gliricidia sepium) ont ¨¦t¨¦ intro-
ensuite Combretum aculeatum, Zizyphus mauritiana, Gliricidia sepium,
duites en station (Bambey) en 1993.
Baubinia rufescens et Hardwickia binnata.
Apr¨¨s trois ann¨¦es d¡¯essais, trois esp¨¨ces
(Calotropis procera, Albizia lebbek et
Haies vives
Moringa oleifera) ont ¨¦t¨¦ ¨¦limin¨¦es et les
six autres ont ¨¦t¨¦ transf¨¦r¨¦es en milieu
Les esp¨¨ces ¨¤ croissance rapide et ¨¤ ¨¦lagage naturel telles que Acacia nilo-
paysan (Y¨¦ri Gu¨¨ye).
tica et Acacia tortilis sont relativement performantes du point de vue de
la croissance en hauteur et du taux de survie. Zizypbus mauritiana (l¡¯une
Essai banque fourrag¨¨re (Bambey 1993).
des esp¨¨ces les plus pris¨¦es de par sa production de fruits et de fourrage)
Apr¨¨s quatre ann¨¦es d¡¯exp¨¦rimentation
conna?t des diffkult¨¦s au niveau des sols dior (sol ferrugineux tropicaux
et quatre coupes, les observations ont
lessiv¨¦s). L¡¯association pied ¨¤ pied Acacia laeta et Acacia mell;fera semble
montr¨¦ que :
plus indiqu¨¦e du point de vue imp¨¦n¨¦trabilit¨¦.
Zizyphus
mauritiana,
Cultures en couloirs
l
Combretum
aculeatum,
Caesalpinia ferrea et
Bauhinia rufescens sont plus adaptes aux
La technologie agroforesti¨¨re de culture en couloir a ¨¦t¨¦ test¨¦e en vue de
conditions p¨¦doclimatiques du site et
l¡¯am¨¦lioration de la fertilit¨¦ et du statut organique des sols de plateau en
aux coupes r¨¦p¨¦t¨¦es. Leurs taux de suvie
Casamance (Djimande 1, Djimande 2 et Soutou) avec des esp¨¨ces
sont sup¨¦rieurs ¨¤ 90% ;
ligneuses (Leucaena leucocepbah,
Gliricidia sepium, Acacia bohericea,
Hardwickia binata, Zizyphus maurittina
Cassia siamea). Les variables dendrom¨¦triques des arbres ont ¨¦t¨¦ mesur¨¦es
l
et Ghicidia sepium sont plus perfor-
ainsi que la biomasse produite. Les rendements ont ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦s de m¨ºme
mants pour la production biomasse et
que la comp¨¦tition entre les lignes d¡¯arbres et les lignes de cultures adja-
Moringa ohzyerz, Cahropis procera et
centes. Pour les arbres, seul Cassia siamea a montr¨¦ une bonne croissance
Albizzia lebbek sont beaucoup moins
en hauteur (2,90 m en moyenne) et un taux de survie ¨¦gal ¨¤ 95% dans la
performants pour la survie, apr¨¨s coupe
parcelle de Djimandel contre 90% ¨¤ Soutou et 66% dans la parcelle de
et pour la production de biomasse ;
Djimande 2. La production de biomasse est tr¨¨s ¨¦lev¨¦e. Gliricidia sepium
g¨¦n¨¦ralement, la coupe ¨¤ 50 cm est
a bien rejet¨¦ apr¨¨s coupe mais au moment des cultures, les arbres avaient
l
plus favorable pour la survie des arbres et
perdu leurs feuilles et la comp¨¦tition avec les cultures adjacentes ¨¦tait
pour
la production de biomasse.
faible. Enfin, Acacia bolosericea n¡¯a pas bien r¨¦pondu ¨¤ la coupe.
Hardwickia binnata et Ghropis procera
font, cependant, exception ¨¤ la r¨¨gle,
L¡¯effet des haies sur les lignes adjacentes d¡¯arachide est diff¨¦rent d¡¯une
leurs taux de survie et leur production de
esp¨¨ce ligneuse ¨¤ l¡¯autre et est hautement significatif au seuil de 5%. L¡¯effet
biomasse ¨¦tant plus importants pour la
de Cassis siamea sur la culture est remarquable alors que Gliricidia et
coupe rez-terre que pour celle ¨¤ 50 cm ;
Leucaena semblent am¨¦liorer les rendements des cultures adjacentes.
la densit¨¦ de plantation n¡¯a pas un
l
effet significatif sur les variables taux de
survie, biomasse foliaire et biomasse
ligneuse apr¨¨s 4 ans.
ra Rapport Annuel 1997

Sylviculture
Production de mati¨¨res organiques dans les ¨¦tables pr¨¦conis¨¦es. L¡¯apport de
liti¨¨re a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ avec des quantit¨¦s allant de 7 ¨¤ 20 kg sous les ani-
La production en p¨¦pini¨¨re de plusieurs
maux par ¨¦table chaque semaine en fonction des paysans et des dispo-
esp¨¨ces a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e (projet jach¨¨re). Elle
nibilit¨¦s en pailles. Les quantit¨¦s de mati¨¨res organiques recueillies dans
a concern¨¦ des esp¨¨ces d¡¯arbres fruitiers
les fosses ont fortement vari¨¦ selon les exploitations. Elles varient entre
forestiers comme Saba senegalensis (mad),
3,7 et Il,35 kg de mati¨¨res brutes par jour et par UBT Pour ce qui est
Landolphia heudekki (toi), Apbania sene-
de la qualit¨¦ du fumier produit, les teneurs en azote et en ¨¦l¨¦ments
gakwsis (kh¨¦war) , Anacardium occidentale
min¨¦raux (potassium et calcium) sont plus ¨¦lev¨¦es que ceux obtenus
(darcassou)... Afin d¡¯identifier les poten-
pour la poudrette traditionnelle.
tialit¨¦s des jach¨¨res en basse et moyenne
Casamance, plusieurs inventaires d¡¯es-
R¨¦sultats agronomiques. Le fumier produit a ¨¦t¨¦ test¨¦ sur des parcelles de
p¨¨ces ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s par le CRA de
culture (rotation mil/arachide). Les r¨¦sultats ont montr¨¦ de faibles pro-
Djib¨¦lor: (i) inventaire des esp¨¨ces ¨¤
ductions (553 kg/h a p our le t¨¦moin ; 646 kg/ha pour le fumier simple ;
haute valeur ajout¨¦e (alimentaire) ; (ii)
636 kglha pour le fumier am¨¦lior¨¦).
inventaire des esp¨¨ces fruiti¨¨res comes-
tibles ; et (iii) inventaire des esp¨¨ces utili-
s¨¦es dans la pharmacop¨¦e traditionnelle.
Fixation biologique de l¡¯azote
Int¨¦gration
Le Laboratoire National de Recherches sur les Productions V¨¦g¨¦tales a
agriculture/¨¦levage
men¨¦ des activit¨¦s en microbiologie sur les bact¨¦ries, symbiotes de I¨¦gu-
mineuses, fixatrices d¡¯azote et r¨¦alis¨¦ une application sur le haricot vert
(Pbaseoh vzdgaris) .
Pe$ormances
techniques et
¨¦conomiques de I¨¦mboucbe bovine
Une collection de 657 souches de micro-organismes de la famille des rhi-
et effet de la stabulation
zobiac¨¦es a ¨¦t¨¦ mise ¨¤ jour (v¨¦rification de la puret¨¦) et est disponible pour
sur la gestion de la fertilit¨¦ des sols
la communaut¨¦ scientifique (pr¨¦paration d¡¯un catalogue du MIRCEN).
Peformances techniques et ¨¦conomiques de
Une exp¨¦rience a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e en serre dans laquelle Pbaseolus vufgaris a
L¡¯embouche. Pour une dur¨¦e d¡¯embouche
¨¦t¨¦ cultiv¨¦ sous diff¨¦rentes concentrations (0 ; 2,5 ; 5 ; 10 mM) de nitra-
de 72 ¨¤ 90 jours, une augmentation de
te (KN0.7) et inocul¨¦ avec la souche ISRA 353. Les r¨¦sultats ont mon-
poids de 49,8 kg ¨¤ 74,7 kg a ¨¦t¨¦ not¨¦e.
tr¨¦ que le nombre de nodules est pass¨¦ de 11 ¨¤ 172 aux concentrations
Cette variation tient compte de I¡¯alimen-
de 0 ¨¤ 2,5 mM de KN03. A partir de cette concentration, le nombre de
tation et de la cat¨¦gorie des animaux. Les
nodules a diminu¨¦, passant de cinq (5) nodules ¨¤ 5 mM KNOj ¨¤ une
performances ¨¦conomiques ont ¨¦t¨¦ rele-
absence de nodules ¨¤ 10 mM de KNO3.
v¨¦es avec un taux de rentabilit¨¦ des op¨¦-
rations variant entre 7,65 et 47% selon
L¡¯effet de l¡¯inoculation au champ de Pbaseolus vulgaris a ¨¦t¨¦ test¨¦ avec la
les animaux. Des strat¨¦gies d¡¯utilisation
souche ISRA 353. Les r¨¦sultats obtenus ont montr¨¦ un effet positif de
des ressources alimentaires du b¨¦tail au
l¡¯inoculation sur le poids sec des nodules (1,5 g/plante pour les plantes
sein de l¡¯exploitation ont ¨¦t¨¦ propos¨¦es.
inocul¨¦es contre une moyenne de 0,23 g/plante pour les plantes non
Des tests d¡¯am¨¦lioration de la qualit¨¦
inocul¨¦es ayant re?u ou non de l¡¯ur¨¦e ¨¤ raison de 100 kg/ha) et le ren-
nutritive des fourrages grossiers par
dement en gousses (3,5 tlha contre 2,5 t/ha).
apport d¡¯ur¨¦e (foin de brousse et pailles
de c¨¦r¨¦ales) ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦s. Chez les
animaux qui ont b¨¦n¨¦fici¨¦ des recom-
mandations alimentaires formul¨¦es, le
gain moyen quotidien (GMQ) est pass¨¦
de 368 g ¨¤ 662 g soit une efficacit¨¦ zoo-
technique de 44%. La rentabilit¨¦ de
l¡¯embouche chez les animaux test a vari¨¦
entre 20 et 55% selon les cat¨¦gories.
ra Rapport Annuel 1997

Les r¨¦sultats scientifques
Enfin, une analyse du fonctionnement des am¨¦nagements hydro-agri-
Gestion de l¡¯eau
coles dans le delta a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e sur le plan des caract¨¦ristiques hydrau-
liques ainsi que sur les plans organisationnel, social et foncier. Cette ana-
lyse a permis de mettre en exergue les difficult¨¦s et les dysfonctionne-
ments des modes actuels d¡¯utilisation et de gestion de l¡¯irrigation dans
Le suivi de l¡¯¨¦volution des eaux et des
sols sur la bordure ouest du lac de Guiers
les am¨¦nagements de r¨¦f¨¦rence.
et dans le delta central (r¨¦gion du fleuve)
a montr¨¦ que la profondeur de la nappe
phr¨¦atique est tr¨¨s variable d¡¯Est en
Ouest, des rives du lac vers les dunes
Publications, rapports, communications scientifiques
rouges longitudinales. C¡¯est au niveau des
parcelles irrigu¨¦es que la nappe phr¨¦atique
Atelier ?Agroforesterie et redressement de la fertilit¨¦ des sols dans la zone sud bassin ara-
chidiew. ISRA/CRA de Kaolack :
est plus proche de la surface du sol. La
-Dia Tour¨¦ F., Badiane A., S¨¨ne Ma., S¨¨ne Mo., Etude des performances tech-
salure de l¡¯eau de la nappe est tr¨¨s forte-
niques et ¨¦conomiques de l¡¯embouche bovine et de l¡¯effet de la stabulation SUC
ment variable, ¨¦galement dans la direction
la gestion de la fertilit¨¦ des sols. 22 p.
est-ouest avec une salure tr¨¨s ¨¦lev¨¦e, sup¨¦-
l Sarr D.Y., S¨¨ne Ma., Production et valorisation de compost en exploitations pay-
rieure ¨¤ 20 mS/cm sur les rives du lac, et
sannes. 20 p.
sup¨¦rieure ¨¤
l
S¨¨ne Ma., Tests de vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es avec des amendements organiques et
13 mS/cm dans les parcelles
phosphat¨¦s pour l¡¯am¨¦lioration de la fertilit¨¦ des sols dans le terroir de Ndoff
en jach¨¨re. Au niveau des parcelles irri-
11 p.
gu¨¦es, la salure de la nappe phr¨¦atique est
l Diatta M., Ndour B., Seck C., Projet de recherche collaborative en agrofores-
bien moins importante que celle des par-
rerie : rapport de synth¨¨se des r¨¦sultats. 8 p.
celles en jach¨¨re ou celle que l¡¯on trouve
l
S¨¨ne Mo., Ndiaye C., M¨¦thode d¡¯¨¦valuation d¡¯une strat¨¦gie d¡¯am¨¦nagement de
terroir appliqu¨¦e ¨¤ deux villages du Sine-Saloum. 11 p.
en dessous des rives du lac. Elle est sans
Badiane N. A., Regional Project RAF/5/036, 1 ncreasing food security in sub-saharian
danger pour les rendements des cultures
Africa reports of 1995-1997 activities - Senegal -Nutrients monitoring. ISRA, 20 p. +
mara?ch¨¨res qui sont implant¨¦es en place,
annexes.
pour autant que le toit de la nappe phr¨¦a-
Badiane N. A., Lesage B, Dia F., Dicye Faye M., Mbengue H., Ndour B., NaheDiouf
M., Rapport de synth¨¨se 1995/1997. Gestion integr¨¦e des ressources naturelles par les
tique soit en dessous de l¡¯¨¦paisseur de sol
groupements f¨¦minins dans le d¨¦partement de Bambey recherche collaborative.
explor¨¦e par le syst¨¨me racinaire des
ISRA/NRBAR/F.J.B.S, 20 p. + annexes.
plantes cultiv¨¦es. Elle constitue cependant
Badiane N. A., S¨¨ne M., Lesage B., Rapport de synth¨¨se 1991-1996. Recherche d¡¯ap-
une r¨¦serve d¡¯eau tr¨¨s int¨¦ressante pour
pui/volet agrop¨¦dologique. ISRAIProjet Agroforestier de Diourbel (FIDA). ISRA, 16 p.
+ annexes.
des arbres fruitiers (des agrumes) qui peu-
Diatta M., Di¨¦dhiou I., Am¨¦lioration et gestion de la jach¨¨re en Afrique de l¡¯ouest.
vent ¨ºtre introduits dans la parcelle, et qui
Projet 7 ACP RPR 269. Rapports scientifiques de deuxi¨¨me ann¨¦e (juillet
pourraient probablement contribuer ¨¤
1996/juin1997).
ISRA/UE/CORAF, Kaolack (44 et 8 p.)
rabattre le toit de la nappe phr¨¦atique. Au
Dar¨¦ W., Analyse organisationnelle, sociale et fonci¨¨re autour de deux am¨¦nagements
niveau du Delta Central, aussi bien qu¡¯au
hydro-agricoles dans le delta du fleuve S¨¦n¨¦gal. Rapport d¡¯activit¨¦s 1997, Document
ISRA/PSI, Saint-Louis, 30 p., fig, cartes, rab.
niveau de Gnith, la salure de l¡¯eau d¡¯irri-
Dieye M., Caracterisation des sols du Di¨¦ri sur la facade ouest du lac de Ciuiers. ISRA.
gation est acceptable pour son utilisation
PSIICORAF. 25 p.
pour les cultures mara?ch¨¨res. Le pH des
P¨¦rez P., Albergel M., Diatta M., Grouzis M., S¨¨ne M., Rehabilitarion of a semi-arid
eaux ne semble pas poser de probl¨¨mes
ecosystem in Senegal. 1. Experiments at the hillside scale. Agriculture and
particuliers.
Environement 65 : 95-106.
Sarr D.Y., 1997. Am¨¦nagement de bas-fonds : caract¨¦risation socio-¨¦conomique d¡¯un
site de recherche dans l¡¯arrondissement de Wack-Ngouna. Rapport ISRA/CRA de
.
Afin d¡¯am¨¦liorer l¡¯efficience des r¨¦seaux
Kaolack. 11 p.
d¡¯irrigation gravitaires sur la bordure
S¨¨ne A., Analyse socio-¨¦conomique de la technologie de la haie vive. Rapport annuel
ouest du lac de Guiers, la mise en place
ISRA/CRA de Kaolack.
S¨¨ne M., Adaptation des techniques culturales paysannes pour l¡¯am¨¦lioration de l¡¯im-
d¡¯un film plastique sur la longueur du
plantation de l¡¯arachide dans le bassin arachidier du S¨¦n¨¦gal. In : Pirot R., Parret S.,
canal d¡¯irrigation a ¨¦t¨¦ test¨¦e. Un gain
Manichon H. (eds). Le travail des sols dans les syst¨¨mes m¨¦canis¨¦s tropicaux. Actes du
de 30% sur les 345 premiers m¨¨tres du
colloque de Montpellier (France) du 11 au 12 Septembre 1996. Collection CIRAD-
canal a ¨¦t¨¦ obtenu repr¨¦sentant presque
SAR-Colloques, 160 p.
les deux tiers du volume d¡¯eau qui se
Tamba A., Elaboration de strat¨¦gies nationales pour la recapitalisation de la fertilit¨¦ des
sols en Afrique subsaharienne. Lom¨¦ (Togo) du 21 au 25 Avril.
perdait par infiltration. Le b¨¦n¨¦fice de
cette m¨¦thode, accessible aux exploi-
tants, a ¨¦t¨¦ clairement montr¨¦.
El Rapport Annuel 1997

Impact de la d¨¦valuation
Au cours de l¡¯ann¨¦e 1997, les activit¨¦s du Bureau d¡¯Analyses Macro-
Economie des
Economiques (BAME) ont ¨¦t¨¦ essentiellement consacr¨¦es ¨¤ l¡¯¨¦tude de
l¡¯impact de la d¨¦valuation du francs CFA (en mati¨¨res de productivit¨¦,
fili¨¨res et des
d¡¯investissements et de comp¨¦titivit¨¦) sur les revenus et la s¨¦curit¨¦ ali-
mentaire au S¨¦n¨¦gal (convention ISRAPRISAS).
produits
Quatre (4) fili¨¨res ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦es : (i) b¨¦taikiande bovine ; (ii) ara-
chide ; (iii) oignon ; (iv) coton. Les donn¨¦es collect¨¦es et relatives aux
diff¨¦rents ¨¦l¨¦ments de la fili¨¨re (approvisionnement en intrants, pro-
duction, commercialisation et consommation) ont permis de confec-
tionner les budgets, de d¨¦terminer les marges commerciales, de recons-
tituer le compte de chaque fili¨¨re, d¡¯en appr¨¦cier la comp¨¦titivit¨¦ et
d¡¯analyser l¡¯utilisation des revenus.
1. Fili¨¨re bovine
Evolution des revenus
Les acteurs de la fili¨¨re ont
pu r¨¦percuter diff¨¦rem-
ment les hausses des co?ts
d¡¯acquisition qu¡¯ils ont
subies. Les consommations
interm¨¦diaires ont aug-
ment¨¦ consid¨¦rablement
pour le boucher (4O%),
compar¨¦ au producteur
(6%) et, dans une moindre
mesure, pour le chevillard
(8%) et les dioulas (9 et 16%). Ces i ¨¦rentes variations ont conduit ¨¤
d ff
une baisse substantielle du revenu net d¡¯exploitation de 48% pour le diou-
la et de 19% pour le boucher. Par contre, une augmentation des revenus
de 25% pour le producteur et de 42% pour le chevillard a ¨¦t¨¦ not¨¦e.
Comp¨¦titivitf!
La comp¨¦titivit¨¦ de la fili¨¨re bovine au S¨¦n¨¦gal s¡¯est am¨¦lior¨¦e par rap-
port ¨¤ sa concurrente europ¨¦enne d¨¨s les premi¨¨res ann¨¦es de la d¨¦va-
luation. Selon les statistiques du minist¨¨re du commerce (consid¨¦rant
uniquement ce qui transite par le port et l¡¯a¨¦roport de Dakar), le poids
des importations nettes de viande s¡¯¨¦levait ¨¤ I 954 tonnes en 1990
contre seulement 827 tonnes en 1994. Par ailleurs, une progression de
l¡¯offre nationale de viande a ¨¦t¨¦ constat¨¦e, passant de 80 107 tonnes en
1992 ¨¤ 88 756 tonnes en 1995. Les proportions des exportations nettes
(importation moins exportation} par rapport ¨¤ l¡¯offre globale sont pas-
s¨¦es de 2,5% ¨¤ 0,9%.
q Rapport Annuel 1997

Evolution des prix
une contrainte pour tirer pleinement profit de la d¨¦valuation. Les che-
villards s¡¯adonnent de plus en plus ¨¤ l¡¯int¨¦gration verticale. En outre,
Pour la majorit¨¦ des acteurs de la fili¨¨re
malgr¨¦ l¡¯absence de donn¨¦es chiffr¨¦es, les importations de b¨¦tail du Mali
bovine ¨¦tablis en zone Sylvo-Pastorale,
semblent contribuer ¨¤ stabiliser les prix au consommateur.
la d¨¦valuation s¡¯est traduite par une
hausse g¨¦n¨¦ralis¨¦e des prix du b¨¦tail et
de la viande. Par exemple, ¨¤ Dahra, les
2. Fili¨¨re oignon
prix des bovins, en saison des pluies,
sont pass¨¦s de 325 F CFA le kg vif (qua-
Changements observ¨¦s dans lorganistion de h fzli¨¨re
lit¨¦ extra) avant la d¨¦valuation ¨¤ 410 F
CFA. Le prix de la viande bovine est
Depuis le d¨¦sengagement de 1¡¯Etat des activit¨¦s marchandes et de pro-
pass¨¦ de 800 F CFA ¨¤ 1200 F CFA le
duction des intrants agricoles, de nombreux op¨¦rateurs priv¨¦s ont int¨¦-
kg. Il convient de souligner que quand
gr¨¦ la sous-fili¨¨re semences horticole.
Dahra, principal centre de regroupe-
ment, affiche des prix au kg vif compris
Le rench¨¦rissement du co?t des semences import¨¦es s¡¯est traduit par un
entre 410 et 475 F CFA, au Mali, ces
changement dans les strat¨¦gies d¡¯investissement avec notamment l¡¯ins-
m¨ºmes prix au niveau des points de col-
tallation de producteurs de semences dans la vall¨¦e du Fleuve pour tirer
lecte primaire sont de 260 F CFA (375
le meilleur profit des opportunit¨¦s qu¡¯offrent les am¨¦nagements hydro-
F CFA au niveau des points correspon-
agricoles. 11 convient de souligner la pr¨¦sence d¡¯un op¨¦rateur belge qui
dants au S¨¦n¨¦gal).
a int¨¦gr¨¦ en 1995 la sous-fili¨¨re production de semences d¡¯oignons. A
partir de ses entrep?ts, la conservation d¡¯oignons d¡¯une capacit¨¦ totale
Investissement et productivit¨¦
de 2000 tonnes, il alimente le march¨¦ national pendant l¡¯hivernage.
Depuis 1996, l¡¯approvisionnement r¨¦gulier de cette unit¨¦ en semences
La consommation divermectine, u n
graines de qualit¨¦ est assur¨¦ gr?ce ¨¤ la production de bulbilles m¨¨res
d¨¦parasitant interne et externe chez les
obtenues dans des parcelles d¡¯une superficie d¡¯un hectare.
animaux, est pass¨¦e, dans la r¨¦gion de
Louga, de 25 000 doses avant la d¨¦va-
Le prix tr¨¨s ¨¦lev¨¦ des semences a beaucoup stimul¨¦ le d¨¦veloppement de
luation ¨¤ 45 000 doses. L¡¯anabot, anti-
la vente au d¨¦tail qui constitue une strat¨¦gie tr¨¨s efficace dans les sys-
toxine botulinique, a vu sa consomma-
t¨¨mes de production ¨¤ faible niveau de capital et d¨¦pourvus de tout
tion augmenter rapidement apr¨¨s la
m¨¦canisme de soutien des prix.
d¨¦valuation de 750 ¨¤ 1250 flacons dans
une seule officine. Cet engouement ne
Le sch¨¦ma de distribution des engrais est rest¨¦ pratiquement le m¨ºme en
peut pas ¨ºtre li¨¦s aux seuls effets de la
d¨¦pit de la lib¨¦ralisation des importations et de la commercialisation. Le
d¨¦valuation du CFA. N¨¦anmoins, le
changement majeur not¨¦ concerne l¡¯intervention des distributeurs pri-
changement de parit¨¦ semble avoir am¨¦-
v¨¦s ¨¤ c?t¨¦ des distributeurs agr¨¦¨¦s par la SENCHIM.
lior¨¦ la tr¨¦sorerie des pasteurs leur per-
mettant l¡¯acc¨¨s aux m¨¦dicaments. Sans
Enfin, il convient de noter les investissements consentis dans le domai-
ces investissements, les ¨¦leveurs auraient
ne de la conservation. La coop¨¦ration belge a permis aux entrep?ts de
pay¨¦ un lourd tribut en terme de mor-
Dakar de se doter d¡¯infrastructures ad¨¦quates pour la conservation de
talit¨¦ durant l¡¯ann¨¦e 1996.
2000 tonnes d¡¯oignon. Ceci leur a permis de financer les producteurs en
intrants pour une valeur de 30 millions de CFA et d¡¯injecter d¡¯impor-
11 ressort de l¡¯¨¦tude que les effets de la
tantes sommes pour l¡¯achat de la production (30 millions et 57 millions
d¨¦valuation sont r¨¦partis de fa?on
de CFA pour les campagnes 1994195 et 95196 respectivement).
variable entre les acteurs de la fili¨¨re. Les
pasteurs et les embaucheurs montrent
SuperjGies cultiv¨¦es et production
des comportements positifs soit en
investissant pour am¨¦liorer et assurer la
Les superficies emblav¨¦es en oignon ont augment¨¦ au cours des der-
durabilit¨¦ de leurs syst¨¨mes soit en
ni¨¨res ann¨¦es. Elles sont pass¨¦es de 2 185 ha (1992/93) ¨¤ 3 380 ha
adoptant des strat¨¦gies de r¨¦duction des
(1996/97) soit une hausse de 54,7%. La m¨ºme tendance a ¨¦t¨¦ observ¨¦e
charges journali¨¨res. La r¨¦ponse des pas-
pour la production qui a presque doubl¨¦, passant de 43 600 tonnes ¨¤ 76
teurs ¨¤ la demande en b¨¦tail est positive.
500 tonnes. Les r¨¦gions de Louga (Lompoul), Saint-Louis (vall¨¦e du
Les taux d¡¯int¨¦r¨ºt dans le secteur infor-
Fleuve) et des Niayes (Thi¨¨s et Dakar) sont rest¨¦es les grandes zones de
mel restent assez ¨¦lev¨¦s et constituent
production.
q Rapport Annuel 1997
-

Exportations et importations
leurs concurrents des autres r¨¦gions se tournaient vers les grandes cul-
tures. Cette strat¨¦gie a disparu avec la d¨¦valuation et la lib¨¦ralisation des
Les exportations contr?l¨¦es ont forte-
importations d¡¯oignon.
ment diminu¨¦ au lendemain de la d¨¦va-
luation, passant d e 21 t o n n e s e n
C¡¯est durant la saison froide que l¡¯offre de l¡¯oignon local sur le march¨¦
1993194 ¨¤ 6 t o n n e s e n 1994195.
national est r¨¦duite. Cependant, il n¡¯y a pas v¨¦ritablement de rupture
Toutefois, leur reprise a ¨¦t¨¦ not¨¦e (29
dans l¡¯approvisionnement des consommateurs en oignon car cette sai-
tonnes) depuis la campagne de produc-
son correspond ¨¤ la p¨¦riode principale de commercialisation de l¡¯oignon
tion 1995196.
import¨¦. Jusqu¡¯en 1995, le march¨¦ ¨¦tait caract¨¦ris¨¦ par une absence tota-
le de l¡¯oignon local entre novembre et janvier.
Les importations ont chut¨¦ apr¨¨s la
d¨¦valuation passant de 8 043 t en
Evolution des marges
1993/94 ¨¤ 5 470 t en 1994/95. Elles ont
accus¨¦ ensuite une forte hausse (17 890
Une hausse assez importante du co?t des intrants a ¨¦t¨¦ constat¨¦e apr¨¨s
tonnes en 1996/97).
la d¨¦valuation. Les prix se sont ensuite maintenus ¨¤ un niveau relative-
ment ¨¦lev¨¦ pour les engrais. Le co?t moyen de l¡¯engrais par hectare est
L¡¯analyse du calendrier cultural a mon-
pass¨¦ de 88 800 F CFA en 1993/94 ¨¤ 157 800 F CFA en 1996/97 pour
tr¨¦ que les premiers oignons produits
une exploitation g¨¦r¨¦e par une femme soit une hausse de 77,6%. Les
dans la zone de Potou (vari¨¦t¨¦ Violet de
chiffres obtenus pour le sourga (m¨¦tayer) sont plus ¨¦lev¨¦s mais la haus-
Galmi) commencent ¨¤ arriver sur le
se est moins importante (178 100 CFA en 1993/94 et 186 800 CFA en
march¨¦ ¨¤ partir du mois de f¨¦vrier. La
1996197 soit 54,9% d¡¯augmentation). Le co?t ¨¦lev¨¦ de l¡¯engrais s¡¯ex-
r¨¦colte dure jusqu¡¯en juin mais l¡¯offre
plique par le fait que dans la plupart des cas, cet intrant est achet¨¦ ¨¤ cr¨¦-
reste massive en mars/avril. Cette situa-
dit ou aupr¨¨s des banas-banas.
Dans ces cas, les prix sont significative-
tion s¡¯explique par l¡¯uniformit¨¦ des iti-
ment plus ¨¦lev¨¦s par rapport au paiement comptant chez les grossistes
n¨¦raires techniques appliqu¨¦s par les
ou importateurs.
producteurs. La plupart d¡¯entre eux r¨¦a-
lisent le
semis
en p¨¦pini¨¨re en
Au niveau de l¡¯exploitation du chef de m¨¦nage, le co?t total des intrants
novembre/d¨¦cembre. Le repiquage a
par sourga varie entre 33 600 et 38 700 F CFA. Pour le sourga familier,
lieu en janvier/f¨¦vrier et la r¨¦colte ¨¤ par-
le co?t est moindre (de 24 300 ¨¤ 37 700 F CFA).
tir du mois d¡¯avril. Ainsi, depuis la
d¨¦valuation et la lib¨¦ralisation du com-
Avant la d¨¦valuation, les prix des engrais ¨¦taient en hausse constante
merce des produits agricoles, la produc-
d¡¯ann¨¦e en ann¨¦e sauf pour le 10-l O-20 (utilis¨¦ par les mara?chers) qui
tion du Violet de Galmi s¡¯¨¦tale sur six
a vu son prix baisser r¨¦guli¨¨rement. Mais depuis 1994, la situation a
mois.
radicalement chang¨¦ et le co?t de cet engrais a commenc¨¦ ¨¤ augmenter.
Pour les autres intrants, les prix se sont stabilis¨¦s au cours des campagnes
La fin de la r¨¦glementation des impor-
agricoles suivantes. Les prix des semences ont m¨ºme diminu¨¦ en raison
tations d¡¯oignons en 1994 a favoris¨¦ le
de la baisse du prix de la vari¨¦t¨¦ Rouge d¡¯Amposta.
d¨¦veloppement de la culture du Rouge
dAmposta. Cette vari¨¦t¨¦ prend le relais
Dans tous les cas, les doses d¡¯intrants et les superficies n¡¯ont pas chang¨¦
du Violet de Galmi sur le march¨¦ d¨¨s le
significativement pour les exploitations g¨¦r¨¦es par les femmes ¨¤ l¡¯excep-
mois d¡¯avril.
tion de la dose de fumure organique qui a connu une hausse r¨¦guli¨¨re
depuis la campagne 1993/94. Ce ph¨¦nom¨¨ne est sans doute li¨¦ ¨¤ la l¨¦g¨¨-
Avant la d¨¦valuation, le d¨¦veloppement
re diminution du co?t de cet intrant. Pour l¡¯engrais, il a ¨¦t¨¦ aussi not¨¦
de la production d¡¯oignons dans toutes
une l¨¦g¨¨re hausse. Cette strat¨¦gie adopt¨¦e par les producteurs compen-
les r¨¦gions du pays avait amen¨¦ certains
se certainement la baisse des rendements observ¨¦e.
grands producteurs de Potou ¨¤ changer
de strat¨¦gies en vue d¡¯optimiser leur
En r¨¨gle g¨¦n¨¦rale, les co?ts des intrants ¨¤ l¡¯hectare fournis aux sourgas
profit. Pendant la saison froide
(366 900 F CFA en moyenne) sont sup¨¦rieurs ¨¤ ceux utilis¨¦s par les
(d¨¦cembre/f¨¦vrier), la plupart des super-
femmes (329 100 F CFA). Les chefs de m¨¦nage cherchent en effet ¨¤
ficies, initialement cultiv¨¦es en oignons,
favoriser une am¨¦lioration de la productivit¨¦ en fournissant plus d¡¯in-
¨¦taient emblav¨¦es en pomme de terre.
trants aux sourgas.
Ces producteurs se consacraient exclusi-
vement en hivernage ¨¤ l¡¯oignon quand
q Rapport Annuel 1997

Evolution des revenus
la part des revenus affect¨¦s ¨¤ la consommation au d¨¦triment de l¡¯inves-
tissement dans les diff¨¦rentes fili¨¨res agricoles. Dans tous les cas, les pro-
L¡¯absence de donn¨¦es pr¨¦cises sur l¡¯en-
ducteurs, notamment les femmes, ont tendance ¨¤ r¨¦duire les risques en
semble des co?ts des intrants pendant la
accordant la priorit¨¦ ¨¤ l¡¯investissement dans des activit¨¦s non agricoles
p¨¦riode post d¨¦valuation ne facilite pas
comme le commerce de c¨¦r¨¦ales et l¡¯aviculture. En plus de l¡¯augmenta-
l¡¯analyse des effets de l¡¯ajustement
tion des d¨¦penses pour l¡¯alimentation du m¨¦nage li¨¦e au rench¨¦risse-
mon¨¦taire sur les revenus des paysans.
ment des diff¨¦rents aliments de base (riz, mil, huile, viande et poisson),
En supposant que les quantit¨¦s d¡¯in-
on constate des investissements dans les biens durables avec notamment
trants ont tr¨¨s peu chang¨¦ avec la d¨¦va-
des maisons en dur dans les villages ou en milieu urbain.
luation, il est possible de reconstituer le
budget de culture de la p¨¦riode ante
Marges de commercialisation
d¨¦valuation en proc¨¦dant ¨¤ une simula-
tion sur les prix.
Le prix de l¡¯oignon est ¨¦lev¨¦ entre juillet et mars avec un pic en p¨¦riode
de saison froide (r¨¦duction de l¡¯offre d¡¯oignon local sur le march¨¦).
Les r¨¦sultats montrent que les marges
brutes sans main d¡¯?uvre ont accus¨¦
Globalement les marges brutes observ¨¦es entre les grossistes et les produc-
une hausse sensible aussi bien pour la
teurs ont accus¨¦ une baisse r¨¦guli¨¨re entre 1992 et 1995 passant de 40 F
femme que pour le sourga. Cependant,
CFAlkg ¨¤ 27 F CFAlg soit -32%. En revanche, les d¨¦taillants ont vu leurs
l¡¯am¨¦lioration not¨¦e a ¨¦t¨¦ plus nette
marges brutes augmenter de 97% avant de commencer ¨¤ baisser. L¡¯activit¨¦
pour le sourga. Par ailleurs, les temps de
de grossiste qui semblait pr¨¦senter plus de s¨¦curit¨¦ que celle des autres op¨¦-
travaux de femmes sont rest¨¦s plus ¨¦le-
rateurs est en fait expos¨¦e aux fluctuations saisonni¨¨res du cours de l¡¯oi-
v¨¦s que ceux des sourgas (2076 jours/ha
gnon. Le d¨¦taillant n¡¯est plus oblig¨¦ de brader sa marchandise quand les
en moyenne contre 1067).
cours sont ¨¤ leurs niveaux les plus ¨¦lev¨¦s pour des probl¨¨mes de conserva-
tion. Le ratio prix d¨¦taillant sur prix au producteur qui ¨¦tait de 0,41 durant
L¡¯exploitation de l¡¯oignon est rentable
la p¨¦riode 1989-1993 est pass¨¦ 0,65 en 1995.
pour le chef de m¨¦nage. Son revenu net-
moyen est de 1 350 000 F CFA soit
L¡¯approvisionnement r¨¦gulier et en quantit¨¦ suffisante du march¨¦ natio-
150 000 F CFA par mois. La r¨¦mun¨¦ra-
nal en oignon, li¨¦ ¨¤ l¡¯accroissement de la production ¨¤ partir de 1995, a
tion journali¨¨re du sourga (1378 F CFA
favoris¨¦ la compression des prix observ¨¦s.
en moyenne) d¨¦passe le co?t de la main
d¡¯oeuvre agricole au S¨¦n¨¦gal qui est de
Les r¨¦sultats des enqu¨ºtes ¡®men¨¦es aupr¨¨s des bana-banas montrent que
l¡¯ordre de 1000 F CFA par jour de travail.
les principaux co?ts de commercialisation sont constitu¨¦s par les frais de
d¨¦placement du convoyeur ou bana-bana, de logement (cas rare), de
De nombreux chefs d¡¯exploitation com-
transport, d¡¯emballage et de courtage (coxeur). Ils s¡¯¨¦l¨¨vent en moyenne
mencent ¨¤ remettre en cause le syst¨¨me
¨¤ 10,76 F CFA/kg. La marge nette des bana-banas varie entre 19 et 34
de m¨¦tayage du fait du co?t ¨¦lev¨¦ des
F CFA/Kg, (moyenne de 25,6 F CFA). En int¨¦grant les pertes qui
intrants et de l¡¯entretien des sourgas
varient entre 1 et 3%, on obtient une marge nette moyenne de 23,83 F
ainsi que de la part importante du pro-
CFA/kg qui repr¨¦sente 19,7% du prix d¡¯achat.
duit de la r¨¦colte octroy¨¦e ¨¤ ces ouvriers
agricoles. Ils pensent moderniser leurs
Pour les d¨¦taillants, la marge moyenne nette est de 27,16 F CFA/kg sans
exploitations par l¡¯acquisition de moto-
perte et de 22,70 F CFAlkg avec perte. Cette marge qui repr¨¦sente 15%
pompes de mani¨¨re ¨¤ r¨¦duire le facteur
du prix d¡¯achat moyen est tr¨¨s variable, le minimum enregistr¨¦ est de
travail. Ce qui va faire ¨¦voluer ce syst¨¨-
8,75 F CFA/kg 1 q
a ors
u e 1e maximum s¡¯¨¦tablit ¨¤ 5 1,29 F CFA/kg. Les
me de partage vers un simple salariat.
co?ts de commercialisation sont relativement faibles, ils repr¨¦sentent
24,35% de la marge brute, soit en moyenne 7,67 FCFA/kg.
Les enqu¨ºtes n¡¯ont pas permis d¡¯avoir
une id¨¦e pr¨¦cise de l¡¯utilisation des reve-
Contraintes et opportunit¨¦s de d¨¦veloppement de la fili¨¨re
nus g¨¦n¨¦r¨¦s par l¡¯exploitation de I¡¯oi-
gnon notamment en mati¨¨re de r¨¦inves-
Le d¨¦veloppement de la fili¨¨re oignon au S¨¦n¨¦gal reste confront¨¦ ¨¤ de
tissement dans la fili¨¨re. Cependant, la
nombreuses contraintes qui touchent l¡¯ensemble du secteur horticole.
d¨¦valuation s¡¯est traduite chez les pay-
Ces contraintes sont d¡¯ordre institutionnel, ¨¦cologique et ¨¦conomique.
sans s¨¦n¨¦galais par un accroissement de
Rapport Annuel 1997

Les importants changements macro-
Malgr¨¦ ces diff¨¦rentes contraintes, la fili¨¨re pr¨¦sente un certain nombre
¨¦conomiques intervenus au cours de ces
d¡¯opportunit¨¦s parmi lesquelles une r¨¦elle possibilit¨¦ de d¨¦velopper des
derni¨¨res ann¨¦es ont affect¨¦ la fili¨¨re. En
exportations. En effet, la production s¨¦n¨¦galaise est mieux ¨¦tal¨¦e sur
effet, l¡¯ajustement structure1 avec le
l¡¯ann¨¦e et le co?t des intrants y est relativement faible.
d¨¦sengagement de I¡¯Etat et la r¨¦duction
des subventions sur les intrants, l¡¯ajuste-
ment mon¨¦taire et la lib¨¦ralisation de
3. Fili¨¨re arachide
l¡¯¨¦conomie ont contribu¨¦ ¨¤ I¡¯augmenta-
tion du co?t des facteurs de production.
Charges d¨¦qloitation
Par ailleurs, la lib¨¦ralisation du com-
merce des intrants n¡¯a pas ¨¦t¨¦ accompa-
Les co?ts de production sont pass¨¦s du simple au double pour les par-
gn¨¦e par la mise en place d¡¯un m¨¦canis-
celles fertilis¨¦es alors que dans les champs sans engrais, ils ont connu une
me de contr?le de la qualit¨¦ des
progression de 80%. Les semences ont le plus contribu¨¦ ¨¤ cette hausse
semences import¨¦es. La situation est
avec des variations respectives de 90 et 70% pour les deux technologies
d¡¯autant plus grave que les intrants sont
(avec et sans engrais).
d¨¦sormais livr¨¦s ¨¤ cr¨¦dit aux produc-
teurs par des commer?ants.
Les prix des principaux intrants ont vari¨¦ entre 50 et 88%. Les engrais
ont connu les plus fortes hausses. Malgr¨¦ cela, la tendance dans l¡¯utili-
Dans les Niayes se pose le probl¨¨me de la
sation d¡¯engrais est ¨¤ la hausse m¨ºme si les quantit¨¦s ¨¦pandues restent
profondeur de la nappe phr¨¦atique et des
tr¨¨s faibles. Les doses sont de l¡¯ordre de 15 ¨¤ 35 kg par hectare. Pour
co?ts importants d¡¯exhaure engendr¨¦s
faire face ¨¤ la baisse de la fertilit¨¦ des terres, 15% des d¨¦pendants et 38%
par son exploitation. Ce ph¨¦nom¨¨ne est
des chefs d¡¯exploitation ont eu ¨¤ proc¨¦der ¨¤ des modifications dans leur
¨¤ l¡¯origine de la reconversion de certains
pratique culturale en adoptant des technologies alternatives telles que les
petits producteurs traditionnels en
haies vives, l¡¯¨¦pandage d¡¯¨¦cailles de poisson ou de compost.
ouvriers agricoles dans certains villages.
Les quantit¨¦s sem¨¦es ont connu des baisses dans les zones de produc-
En outre, les sols sont pauvres en
tion. Cette diminution des semences utilis¨¦es a ¨¦t¨¦ plus marqu¨¦e dans
mati¨¨res organiques, d¨¦grad¨¦s par la
l¡¯est et au centre sud contrairement aux producteurs du centre nord qui
salinit¨¦ et l¡¯¨¦rosion, infest¨¦s de n¨¦ma-
ont augment¨¦ les quantit¨¦s sem¨¦es.
todes et de maladies telluriques du fait
de la monoculture et des mauvais cycles
La tendance au non renouvellement du mat¨¦riel agricole se confirme.
culturaux. S¡¯y ajoute l¡¯arriv¨¦e de nou-
L¡¯?ge de r¨¦forme pr¨¦conis¨¦ est largement d¨¦pass¨¦ pour la presque totali-
veaux producteurs qui ne favorise nulle-
t¨¦ de l¡¯¨¦quipement disponible. En moyenne, les houes et semoirs recen-
ment l¡¯acc¨¨s aux terres de bonne qualit¨¦.
s¨¦s sont utilis¨¦s depuis une vingtaine d¡¯ann¨¦es entra?nant un accroisse-
ment des frais d¡¯entretien (environ 60%). Les nouvelles acquisitions en
Lenclavement de certaines zones de
mat¨¦riels ont ¨¦t¨¦ insignifiantes toutes cat¨¦gories confondues.
production comme Lompoul et les
Niayes ainsi que la faiblesse voire I¡¯ab-
Production
sente de capacit¨¦s de conservation
contribuent ¨¤ l¡¯augmentation des pertes
La baisse tendancielle de la production arachidi¨¨re r¨¦sulte de l¡¯interac-
post-r¨¦coltes pour l¡¯oignon. A cela il
tion de plusieurs facteurs dont les plus d¨¦terminants sont la baisse de la
faut ajouter la teigne (Pbtorimaea oper-
fertilit¨¦ des sols, les difficult¨¦s d¡¯acquisition des intrants (engrais,
culella) qui cause des ravages dans les
semences) et leur faible niveau d¡¯utilisation, l¡¯usure du parc de mat¨¦riels
stocks de pomme de terre.
agricoles, le faible prix de l¡¯arachide en coques par rapport aux c¨¦r¨¦ales
et surtout la d¨¦t¨¦rioration des conditions climatiques. La pr¨¦cocit¨¦ de
L¡¯absence d¡¯un v¨¦ritable syst¨¨me d¡¯in-
l¡¯hivernage suivie de pauses pluviom¨¦triques en 199511996 ont eu une
formations sur les march¨¦s (prix bord
influence n¨¦gative sur la production. Le contexte post d¨¦valuation est
champ, prix de gros, prix de d¨¦tail,
marqu¨¦ par une augmentation des quantit¨¦s d¡¯arachide ¨¦coul¨¦es dans le
quantit¨¦s offertes...) pour l¡¯ensemble
circuit informel.
des acteurs de la fili¨¨re n¡¯est pas de natu-
re ¨¤ renforcer la capacit¨¦ de n¨¦gociation
des producteurs face aux commer?ants
et autres interm¨¦diaires.
q Rapport Annuel 1997

Analyse de h rentabilit¨¦
La culture de l¡¯arachide sans engrais est plus int¨¦ressante en terme de reve-
nu nominal. Si l¡¯on tient compte de l¡¯inflation dont le taux a ¨¦t¨¦ estim¨¦ ¨¤
Une comparaison des marges nettes sans
4% en 1997, les revenus r¨¦els auraient augment¨¦ entre 86% et 104%
la main d¡¯oeuvre montre l¡¯effet positif de
la d¨¦valuation sur les deux technologies
Utilisation des revenus
(avec et sans engrais). La d¨¦valuation a
engendr¨¦ une hausse des revenus nomi-
La d¨¦valuation s¡¯est traduite par une plus forte implication des produc-
naux des producteurs pour les deux sp¨¦-
teurs dans des activit¨¦s extra agricoles. En effet, on note un accroissement
culations choisies (entre 71 % et 74 %
de la part des revenus affect¨¦s ¨¤ l¡¯achat de biens de consommation au
pour l¡¯arachide et de 76 ¨¤ 85 % pour le
d¨¦triment de l¡¯investissement dans l¡¯agriculture. Les paysans estiment que
mil et le sorgho). La diminution du ratio
l¡¯augmentation des produits agricoles n¡¯a pas eu un impact substantiel
produits/charges chez les utilisateurs
dans la mesure o¨´ elle s¡¯est accompagn¨¦e d¡¯un rench¨¦rissement des pro-
d¡¯engrais traduit une hausse plus impor-
duits de consommation courante et des intrants. La priorit¨¦ dans l¡¯inves-
tante des co?ts en amont de la r¨¦colte.
tissement est accord¨¦e aux activit¨¦s non agricoles. Les producteurs optent
Un investissement de 29 190 F CFA et
pour le commerce (c¨¦r¨¦ales transform¨¦es : d¨¦cortiqu¨¦-brisures-couscous
52 200 F CFA est n¨¦cessaire pour pro-
pour les femmes), l¡¯embouche et le mara?chage. Les strat¨¦gies adopt¨¦es
duire un hectare d¡¯arachide avec et sans
pour faire face aux effets n¨¦fastes de la d¨¦valuation ont trait ¨¤ la r¨¦duction
engrais (19 100 F CFA et 21 900 F CFA)
des besoins, ¨¤ la consommation des produits agricoles locaux, ¨¤ la diversi-
suffisent pour un hectare de mil.
fication des cultures et des sources de revenus, ¨¤ la meilleure valorisation
N¨¦anmoins, la r¨¦mun¨¦ration du capital
des r¨¦coltes (option prise de vendre des produits avec une plus grande
investi reste plus int¨¦ressante pour l¡¯arachi-
valeur ajout¨¦e) et ¨¤ l¡¯exode de la main d¡¯oeuvre familiale.
de et particuli¨¨rement celle non fertilis¨¦e.
Avant la d¨¦valuation, les parcelles d¡¯ara-
4. Fili¨¨re coton
chide fertilis¨¦es ¨¦taient 17 % plus ren-
tables que celles sans engrais. En
Impact de ~2 &vaLuation sur Le co?t et l¡¯utilisation &s intrants
1996/1997, la diff¨¦rence ¨¦tait de
14,5%. Pour les champs de mil et de
La d¨¦valuation s¡¯est traduite par une baisse des doses d¡¯intrants (50%
sorgho, ces valeurs sont respectivement
pour l¡¯ur¨¦e et 25% pour l¡¯engrais). Cette forte baisse pourrait ¨ºtre impu-
de 20% et 26%. Si l¡¯on compare la
table ¨¤ l¡¯augmentation de 300 % du co?t des intrants. Les insecticides
r¨¦mun¨¦ration des journ¨¦es de travail, la
et les semences d¨¦lint¨¦es qui ¨¦taient donn¨¦s gratuitement co?taient
diff¨¦rence entre les deux technologies
3 550 F CFA et 40 F CFA respectivement apr¨¨s la d¨¦valuation. Les
est pass¨¦e de 8 ¨¤ 46% pour l¡¯arachide et
semences v¨ºtues ont continu¨¦ ¨¤ ¨ºtre livr¨¦es gratuitement.
de 7 ¨¤12% pour le mil.
Co?t de production et rentabilit¨¦ avant et apr¨¨s d¨¦valuation
Les marges nettes ont connu des hausses
de 68% pour l¡¯arachide fertilis¨¦ et 72%
Les producteurs de coton gagnent plus apr¨¨s la d¨¦valuation. Pendant la
pour l¡¯arachide sans engrais, 71% pour
campagne 96197, ils avaient un revenu net sup¨¦rieur de 2% ¨¤ celui de
le mil non fertilis¨¦ et 80% pour le mil
la p¨¦riode avant d¨¦valuation. Cette hausse est li¨¦e ¨¤ l¡¯augmentation du
fertilis¨¦. Les champs cultiv¨¦s avec de
prix au producteur. Reste ¨¤ savoir si l¡¯augmentation des revenus a atteint
faibles doses d¡¯engrais sont plus ren-
un niveau suffisant pour maintenir les agriculteurs dans cette activit¨¦.
tables que ceux cultiv¨¦s sans fertilisants
Pourtant, il est clairement ¨¦tabli que le coton est une culture assez exi-
autant pour le mil que l¡¯arachide.
geante et tr¨¨s concurrenc¨¦e dans ses zones de productions par des cul-
M¨ºme si pour cette derni¨¨re culture, la
tures moins exigeantes en temps de travail et en intrants. Ceci explique
d¨¦valuation a entra?n¨¦ une diminution
les d¨¦tournements fr¨¦quents des intrants fournis par la SODEFITEX au
de l¡¯¨¦cart entre les deux technologies.
profit des autres cultures notamment les c¨¦r¨¦ales.
L¡¯am¨¦lioration des revenus des produc-
teurs d¨¦coule donc non pas d¡¯une aug-
mentation des rendements ou de la pro-
duction mais uniquement de l¡¯augmen-
tation des prix au producteur.
1997

Utilisation des revenus
5. Fili¨¨re riz local
et investissements
L¡¯¨¦tude men¨¦e sur la fili¨¨re du riz local montre d¡¯importants boulever-
Les revenus tir¨¦s de la culture cotonni¨¨re
sements du contexte ¨¦conomique depuis 1994. M¨ºme si les superficies
semblent ¨ºtre plac¨¦s dans l¡¯achat de b¨¦tail.
cultiv¨¦es et la production ont d¨¦clin¨¦, les indicateurs de rentabilit¨¦
Le nombre total d¡¯animaux (animaux de
financi¨¨re ne se sont pas d¨¦grad¨¦s. Ceux-ci sont meilleurs chez les petits
trait non compris) a globalement aug-
exploitants utilisant la main d¡¯?uvre au d¨¦triment des services m¨¦cani-
ment¨¦ de 11 %. Cette augmentation tra-
s¨¦s suite ¨¤ la d¨¦valuation. Ils se distinguent aussi par une certaine ten-
duit une am¨¦lioration des revenus d¨¦cou-
dance ¨¤ mettre sur le march¨¦ du riz blanc ¨¤ la place du paddy. La trans-
lant de cette sp¨¦culation. Apr¨¨s la d¨¦va-
formation de petites quantit¨¦s est r¨¦alis¨¦e par des riziers artisanaux avec
luation, les agriculteurs ont le plus investi
des cons¨¦quences sur la qualit¨¦ et donc sur la comp¨¦titivit¨¦ du riz local.
dans l¡¯acquisition de b?ufs (+ 92% ), de
L¡¯importance relative de l¡¯artisanat sera inversement li¨¦e au degr¨¦ d¡¯or-
moutons (+ 63%), de ch¨¨vres et de che-
ganisation des producteurs, ¨¤ la concentration de la riziculture et ¨¤ la
vaux. Les achats au comptant ont pro-
surface financi¨¨re des commer?ants impliqu¨¦s dans la collecte primaire.
gress¨¦ en valeur entre les p¨¦riodes avant et
Ces trois facteurs d¨¦terminent le volume des transactions et ceux qui
apr¨¨s d¨¦valuation, ils sont pass¨¦s de
manipulent de grandes quantit¨¦s pr¨¦ferent traiter avec les industriels
485 000 F CFA ¨¤ 666 000 F CFA soit
quand il s¡¯agit de vendre du paddy ou de le faire d¨¦cortiquer.
+ 37%. Les achats ¨¤ cr¨¦dit sont pass¨¦s de
50 000 F CFA ¨¤ 55 000 F CFA soit une
Le march¨¦ du riz local est encore pour l¡¯essentiel confin¨¦ dans les zones
hausse de 10%.
de production devenues plus perm¨¦ables aux concurrents import¨¦s. La
structure de son prix indique une faible part imputable aux interven-
Contraintes ¨¤ la productivit¨¦ et ¨¤ la
tions en aval de la r¨¦colte. Ainsi, tout effort visant ¨¤ r¨¦duire les co?ts
comp¨¦titivit¨¦
doit porter en priorit¨¦ sur le volet de production. Une impartante
marge de progression existe pour les rendements dont le niveau est assez
Les principales contraintes relev¨¦es sont
faible. La baisse constat¨¦e dans l¡¯utilisation des engrais et des pesticides
le respect du calendrier cultural et du
n¡¯est toutefois pas rassurante Qu¡¯il traduise une strat¨¦gie de limitation
paquet technologique (2 facteurs li¨¦s au
des charges ou les difficult¨¦s d¡¯approvisionnement, l¡¯acc¨¨s aux intrants
cr¨¦dit). Par ailleurs, les producteurs
soul¨¨ve la question du cr¨¦dit agricole dont les risques sont dissuasifs
d¨¦plorent
la mauvaise qualit¨¦ des
pour les op¨¦rateurs priv¨¦s qui r¨¦percutent pourtant les baisses plus que
intrants. Les co?ts d¡¯usinage sont relati-
les hausses de leurs prix d¡¯achat. Concernant la qualit¨¦ des semences,
vement ¨¦lev¨¦s, ce qui ne favorise pas une
une forte d¨¦rive du secteur semencier vers l¡¯informel a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦e et
am¨¦lioration de la comp¨¦titivit¨¦ de la
des efforts devront ¨ºtre faits pour donner confiance aux utilisateurs
fili¨¨re. La commercialisation reste tribu-
potentiels. Enfin, il convient de noter que la comp¨¦titivit¨¦ du riz local
taire des fluctuations du dollar et du
face aux brisures import¨¦es n¡¯est pas seulement une question de prix
cours mondial de la fibre. Avant la d¨¦va-
mais aussi un probl¨¨me de qualit¨¦ et de go?t du consommateur.
luation du franc CFA, les cours s¡¯¨¦taient
effondr¨¦s ¨¤ tel point que la SODEFI-
TEX avait enregistr¨¦ d¡¯importants d¨¦fi-
cits. Gr?ce au rel¨¨vement de ces cours et
¨¤ la d¨¦valuation, l¡¯¨¦quilibre financier de
la fili¨¨re a pu ¨ºtre restaur¨¦.
FuI Rapport Annuel 1997

Economie de la production
Produits forestiers non Ligneux
Les populations de basse et moyenne
Publications, rapports, communications scientifiques
Casamance s¡¯adonnent de plus en plus ¨¤
la cueillette des produits forestiers. Celle-
Badiane O., Gaye M., Medoza M., Govindan K., Market liberalization and adjusment
of groundnut marketing sector in Senegal. Rapport de I¡¯ISRA/IFPRI, Washington, 70 p.
ci n¡¯est plus une activit¨¦ marginale au
Gaye M., La fili¨¨re riz au S¨¦n¨¦gal face aux r¨¦formes srructurelles. Rapport de
niveau de l¡¯exploitation agricole car elle
I¡¯ISRA/IFPRI, 43 p.
g¨¦n¨¨re des revenus substantiels repr¨¦sen-
Badiane O., Gaye M., L¡¯agriculture s¨¦n¨¦galaise face aux r¨¦formes strucrurelles : aper?u
tant parfois, les 3/4 du budget familial.
micro-¨¦conomique sur les nouvelles tendances du secteur arachidier. Rapport de
l¡¯UE/APROMA, 80 p.
Des esp¨¨ces comme Saba senegakks
K¨¦b¨¦ M., Participation ¨¤ l¡¯¨¦laboration du projet r¨¦gional sur les p¨ºches pour la suite du
(Mad), Andansona digitata (Baobab),
programme DIPA. Participation au s¨¦minaire de Cotonou (B¨¦nin) du 12 au 14 mai.
Landolphia heudelotii (Toll), Parkia biglo-
K¨¦b¨¦ M., Participation aux r¨¦unions pr¨¦paratoires pour la revue sectorielle de la pechr
basa (N¨¦r¨¦), Detarium senegalensis
artisanale au B¨¦nin. Cotonou (B¨¦nin) du 05 au 20 juin.
(Ditakh), Dialium guinemsis (Solom),
K¨¦b¨¦ M., Participation ¨¤ la onzi¨¨me r¨¦union des Fonctionnaires de liaison DIl)A et ¨¤
l¡¯atelier sur les aspects socio-¨¦conomiques de la p¨ºche artisanale en Afrique de I¡¯Ouc\\r.
Elaeis guineensis (Palmier) sont tr¨¨s
Douala (Cameroun) du 17 au 22 novembre.
exploit¨¦es. Elles sont pr¨¦lev¨¦es en quanti-
K¨¦b¨¦ M., Participation ¨¤ l¡¯atelier sur la viabilit¨¦ technico-¨¦conomique des pratiques de
t¨¦s importantes chaque ann¨¦e. De 1992
p¨ºche durable. Kuala Lumpur (Malaisie) du 15 au 19 d¨¦cembre.
¨¤ 1996, les quantit¨¦s suivantes ont ¨¦t¨¦
S¨¨ne A., Impact de la d¨¦valuation du FCFA sur les revenus et la s¨¦curit¨¦ alimentaire :
productivir¨¦ et rentabilit¨¦ de l¡¯arachide au S¨¦n¨¦gal. Rapport de I¡¯ISRAIPRISAS, 25 pp.
export¨¦es en moyenne par an : Mad (73
t), Pain de singe (43 t), Toll (26 t), N¨¦r¨¦
et ses d¨¦riv¨¦es (37 t), Ditakh (33 t),
Solom (20 t), Noix et tourteaux de pal-
miste (51 t), Huile de palme (95 755 l),
Huile de palmiste (34 345 l), Vin de
palme (479 1). En plus de ces exporta-
tions, une importante quantit¨¦ est
consomm¨¦e localement.
q Rapport Annuel 1997

Impact des projets collaboratifs ISRA-NRBAR-ONG
IXRA a d¨¦velopp¨¦ dans
Vil orisation
le cadre du projet
NRBAR, diff¨¦rents pro-
des
jets collaboratifs avec des
ONG parmi lesquelles
Winrock International, le
technologies
Fonds Chr¨¦tiens pour les
Enfants (CCF), Rodale
International,
l¡¯organisation S¨¦n¨¦galaise
pour le D¨¦veloppement
des Initiatives Localis¨¦es
(OSDIL) et Africare.
Ces projets ont tent¨¦ de valoriser en milieu paysan les technologies
mises au point par la recherche. Une s¨¦rie d¡¯¨¦tudes ont ¨¦t¨¦ men¨¦es pour
¨¦valuer les impacts socio-¨¦conomiques des projets sur les m¨¦nages et les
groupements ruraux.
Projet colhboratifISRA - NRBAR - Winrock International - CCF
Entre 1993 et 1996, ce projet a vulgaris¨¦ l¡¯utilisation des semences am¨¦-
lior¨¦es de mil (Souna III et IBV 8OO4), du compost et des haies
viveslmanioc. Le projet s¡¯est sold¨¦ par des impacts positifs qui se tra-
duisent par une nette am¨¦lioration des bilans c¨¦r¨¦aliers des diff¨¦rents
types de m¨¦nages et la cr¨¦ation de revenus suppl¨¦mentaires.
Avant le projet, la situation ¨¦tait caract¨¦ris¨¦e par un d¨¦ficit c¨¦r¨¦alier
variant entre -260 et -860 kg, ce qui ¨¦quivalait ¨¤ des besoins de
consommation allant de 1,5 mois ¨¤ 5 mois suivant les quatre types de
m¨¦nages identifi¨¦s. La mise en oeuvre du projet s¡¯est traduite par une
augmentation des productions de mil variant entre 600 et 700 kg, soit
un accroissement tournant entre 37 et 46%. Cet accroissement a permis
de combler 3,5 mois de d¨¦ficit. Mieux encore, certains m¨¦nages ont pu
assurer leur s¨¦curit¨¦ c¨¦r¨¦ali¨¨re et d¨¦gager m¨ºme des exc¨¦dents de 440 kg.
De plus, gr?ce ¨¤ la vente de manioc et de semences am¨¦lior¨¦es, les
m¨¦nages ont pu d¨¦gager des revenus suppl¨¦mentaires variant de 52 250
¨¤ 143 130 F CFA. Les revenus tir¨¦s du mil ont ¨¦t¨¦ constants pour tous
les types de m¨¦nage. Chaque m¨¦nage a vendu 50 kg de semences s¨¦lec-
tionn¨¦es tir¨¦es de leur production ¨¤ 275 F CFA/kg aux Projets de
D¨¦veloppement de l¡¯Enfant et de la Famille (PDEF) de leur localit¨¦. Ces
revenus suppl¨¦mentaires contribuent ¨¤ la satisfaction de besoins divers
pour le bien-¨ºtre social.
Par ailleurs le projet a particip¨¦ ¨¤ la pr¨¦servation des ¨¦cosyst¨¨mes ruraux
en am¨¦liorant le couvert v¨¦g¨¦tal. Gr?ce ¨¤ son volet haies vives
d¡¯Euphorbia balsamifera (Salane), il a permis en moyenne ¨¤ chaque
m¨¦nage d¡¯aboutir ¨¤ une r¨¦g¨¦n¨¦ration naturelle de 32 pieds et ¨¤ une plan-
tation de 21 pieds.
q Rapport Annuel 1997

.jo
3¡¯1 1.c :!;A si au1 i~i~ i ~~ilt d¡¯opportunitC: !I L~\\I pi-i5 cn compte isc&ario !)
.
itv ~lob,tl?niznt trt:s s,~tisf;usants. 1s 1h~k11
.¡®I .3 7 35 KFA dans Ic k ah ionrraire (sc&wic: t I ). 1 .es taux de rentabilit¨¦ s¡¯&
cc~~u~c dr tilthagrh utilisateur5 d¡®au 1110111~
LU~I a 43% et 5 ¡®ti) respectivement dans les sccn¡®lrios 1 et Il. La qwantitt
de
IIIIC¡¯ de5 [cc hnologies est de 80% ¨¤ Hahd
tumier produite est wimt+ ¨¤ 1228 kr 1 2: lr t ~~uf¡®embouch&
Cependant, du
\\i
i ()(PI, .i Ndollor. Les contraintes
t.iir de la d¨¦valuation du franc CFA intervenue en 1994. les 50 000 FCFA dr
\\i¡¯~tcIoption identif&s sont : (i) le co?t du
Lt+dit mis ¨¤ la disposition des m¨¦nages par le projet sont devenus insuffisanra
ciment tr¨¨s ¨¦lev¨¦, le transport de la mati¨¨re
pour acheter un bon boeuf d¡¯embouche. Par cons¨¦quent, les m¨¦nqes ont eu
fLlmi¨¨re et du compost, l¡¯exode rural ; (ii) le
recours ¨¤ l¡¯embouche ovine qui s¡¯adapte mieux au montant du crbdit en
manque d¡¯informations et la disponibilit¨¦
offrant des taux de rentabilit¨¦ de 7 1 et 10% respectivement en consid¨¦rant ou
insuffisante des semences am¨¦lior¨¦es ;(iii) la
non les co?ts d¡¯opportunit¨¦.
disponibilit¨¦ en terre tr¨¨s r¨¦duite, le trans-
port, la main-d¡¯oeuvre et le mat¨¦riel v¨¦g¨¦-
Les taux d¡¯adoption en milieu paysan sont pass¨¦s de 51% en 1993 ¨¤ 57% en
tal insuffisants, pour les haies vives.
1996. Cette faible ¨¦volution s¡¯explique par : (i) la non disponibilit¨¦ du phos-
phate naturel ¨¤ ajouter au fumier am¨¦lior¨¦ ; (ii) le manque d¡¯eau, le co?t de
Proj,t coL!aboratfISRA
- NRBAR -
construction tr¨¨s ¨¦lev¨¦ de la fosse composti¨¨re et le manque de charrette, pour
Roch?e Inmtiod
le compost ; (iii) les caract¨¦ristiques vari¨¦tales non appr¨¦ci¨¦es en ce qui concer-
ne les cultures associ¨¦es mil - ni¨¦b¨¦ ; (iv) I¡¯insufKsance du cr¨¦dit pour l¡¯em-
Ce projet a test¨¦ en milieu paysan entre
bouche.
1993 et 1996 les technologies suivantes:
Projet coLlaboratifISRA - NRBAR - OSDIL
l¡¯utilisation de la mati¨¨re organique
l
sous forme de fumier ou de compost
Ce projet a tent¨¦ de valoriser en milieu paysan entre 1993 et 1396 certaines
avec de faibles
doses
d¡¯engrais
technologies agroforesti¨¨res mises au point par la recherche (brise-vent, haies
min¨¦raux ;
vives, cultures en bandes p¨¦rennes, r¨¦g¨¦n¨¦ration naturelle, cultures en couloirs
l¡¯association mil - ni¨¦b¨¦ ;
et am¨¦nagement agro-sylvo-pastoral).
l
l¡¯embouche r¨¦g¨¦n¨¦ratrice.
l
Dans l¡¯ensemble, les r¨¦sultats sont concluants du point de vue du taux de sur-
En situation sans projet, tous les m¨¦nages
vie des arbres plant¨¦s qui s¡¯¨¦l¨¨ve en moyenne ¨¤ 55 %. Gr?ce au projet, certains
sauf un ¨¦taient d¨¦ficitaires en c¨¦r¨¦ales (sur-
m¨¦nages et groupements ruraux ont pu enrichir, ou mieux, diversifier et
tout mil). Ce d¨¦ficit allait de 225 kg ¨¤ 1125
accro?tre le potentiel ligneux de leurs exploitations agricoles. En moyenne,
kg correspondant ¨¤ des besoins de consom-
chaque m¨¦nage a obtenu 174 arbres et chaque groupement 476 arbres. Avec
mation variant entre 1,5 et 7,39 mois.
ces arbres, les m¨¦nages n¡¯ont plus besoin d¡¯exercer, une forte pression sur les
savanes et for¨ºts. En effet, les exploitations agricoles tendent ¨¤ devenir de v¨¦ri-
Avec le projet, gr?ce au fumier et au
tables sources d¡¯approvisionnement en produits forestiers (bois de service,
compost, la production de mil a aug-
fruits, produits de la pharmacop¨¦e et ¨¦pines utilis¨¦es pour renforcer les haies).
ment¨¦ de 34%. Cette augmentation a
Cependant, except¨¦ quelques groupements, l¡¯objectif de production de bois
permis ¨¤ certains m¨¦nages de combler
de chauffe n¡¯est pas encore atteint car les arbres sont encore jeunes pour la plu-
enti¨¨rement leur d¨¦ficit et ¨¤ d¡¯autres
part. En mati¨¨re de potentiel fourrager, l¡¯impact du projet n¡¯appara?t rkelle-
de le r¨¦duire jusqu¡¯¨¤ -260 et -850 kg,
ment qu¡¯avec la parcelle d¡¯am¨¦nagement agro-sylvo-pastoral qui est devenue
ce qui ¨¦quivaut ¨¤ des besoins de
une zone de p?ture.
consommation de 2,03 et 5,6 mois.
L¡¯effet du projet sur la fertilit¨¦ des sols s¡¯est av¨¦r¨¦ contradictoire. En effet, pour
Concernant la production arachidi¨¨re, la
les m¨¦nages, les technologies agroforesti¨¨res ont eu un impact positif sur la fer-
situation avec projet se caract¨¦rise par une
tilit¨¦ de leur sol. Cet impact s¡¯est traduit par l¡¯am¨¦lioration des rendements des
chute de 186 kg, soit une d¨¦croissance de
cultures mara?ch¨¨res. Par contre, les groupements affirment que les technolo-
11% due essentiellement ¨¤ un manque de
gies ont entra?n¨¦ une baisse sensible de la fertilit¨¦ de leur sol qu¡¯ils expliquent
semences.
par une trop forte densit¨¦ de plantations ¨¦puisant les ¨¦l¨¦ments fertilisants des
sols et soumettant les cultures mara?ch¨¨res ¨¤ une forte concurrence nutrition-
Du point de vue revenu, l¡¯impact du pro-
nelle. Par ailleurs, les technologies agroforesti¨¨res et plus pr¨¦cis¨¦ment les haies
jet s¡¯est traduit par la cr¨¦ation de revenus
vives, en permettant une protection efficace contre les animaux en divagation
suppl¨¦mentaires g¨¦n¨¦r¨¦s par l¡¯embouche.
et les vents, ont eu un impact positif sur les productions mara?ch¨¨res des
En moyenne, chaque boeuf embouch¨¦
m¨¦nages. Cet impact s¡¯est traduit par une am¨¦lioration des revenus cons¨¦cu-
pendant 3,5 mois a procur¨¦ un revenu de
tive ¨¤ l¡¯augmentation et ¨¤ la diversification des productions mara?ch¨¨res.
Ea Rapport Annuel 1997

Les r¨¦sultats scientij?ques
De 13 520 F CFA en moyenne, le reve-
Du point de vue du taux de survie et des performances de croissance, les
nu annuel mara?cher du m¨¦nage est
r¨¦sultats obtenus dans les champs de d¨¦monstration des EBA sont
pass¨¦ ¨¤ 63 680 F CFA en situation de
concluants. Le taux de survie moyen g¨¦n¨¦ral passe de 79 % ¨¤ 65 % entre
projet correspondant ¨¤ un revenu suppl¨¦-
1995 et 1997. La hauteur moyenne des arbres s¡¯¨¦l¨¨ve ¨¤ 110 cm, 27 mois
mentaire de 50 160 F CFA en moyenne.
apr¨¨s plantation t¨¦moignant d¡¯une bonne adaptation des esp¨¨ces. En
terme d¡¯impact, gr?ce aux technologies agro-foresti¨¨res introduites, les
Pour ce qui concerne les groupements,
EBA ont pu am¨¦liorer, ou mieux accro?tre et diversifier le potentiel
l¡¯impact du projet sur les revenus est nul
ligneux de leur champ de d¨¦monstration. En moyenne chaque EBA a
voire n¨¦gatif. En plus de la forte concur-
obtenu 1 722 arbres. Les membres des EBA affirment que ce potentiel
rence nutritionnelle, les technologies
ligneux commence ¨¤ contribuer ¨¤ la d¨¦fense et ¨¤ la restauration de la fer-
agroforesti¨¨res ont entra?n¨¦ une prolif¨¦ra-
tilit¨¦ des sols. Ils soutiennent aussi que dans un futur proche (2OO2),
tion de termites et de n¨¦matodes au
quand les arbres seront bien d¨¦velopp¨¦s, les champs de d¨¦monstration
niveau de leurs champs r¨¦duisant ¨¤ n¨¦ant
pourront devenir une v¨¦ritable source d¡¯approvisionnement en divers
les productions mara?ch¨¨res. Avant le
produits forestiers (fruits, bois de chauffe et de service, produits de
projet,
leurs revenus nets annuels
pharmacop¨¦e et ¨¦pines servant ¨¤ renforcer les haies).
variaient entre 30 000 et 90 000 F CFA.
Le projet a permis aussi aux EBA de se procurer des revenus suppl¨¦-
Les taux d¡¯adoption sont tr¨¨s faibles. Le
mentaires. Ces derniers proviennent des activit¨¦s agricoles men¨¦es dans
nombre de m¨¦nages utilisateurs des
les champs de d¨¦monstration et de la vente de plants produits dans les
technologies est pass¨¦ de 2 au d¨¦but du
p¨¦pini¨¨res. Les revenus suppl¨¦mentaires varient de 243 800 ¨¤ 381 900
projet ¨¤ 47 au total en fin de projet pour
F CFA en moyenne par an. L¡¯EBA de Keur Layine Gu¨¨ye se d¨¦marque
8 villages. La haie vive a ¨¦t¨¦ mieux
nettement avec un revenu suppl¨¦mentaire moyen annuel de 871 900 F
appr¨¦ci¨¦e et 21 sur 47 m¨¦nages l¡¯ont
CFA. Ces revenus suppl¨¦mentaires ont permis aux EBA (i) d¡¯obtenir
adopt¨¦. Au total, 7 groupements ont
une certaine capacit¨¦ d¡¯autofinancement et de disposer de fonds de rou-
adopt¨¦ les technologies.
lement devant servir ¨¤ couvrir toutes leurs d¨¦penses d¡¯exploitation ; (ii)
d¡¯am¨¦liorer leur cadre de vie socio-¨¦conomique ; (iii) d¡¯ouvrir des
Plusieurs contraintes justifient cette
comptes ¨¤ la Caisse Nationale de Cr¨¦dit Agricole du S¨¦n¨¦gal (CNCAS)
faible adoption comme la divagation du
et/ou aux caisses mutuelles de cr¨¦dit et d¡¯¨¦pargne ce qui leur a permis
b¨¦tail, l¡¯absence dune mise en d¨¦fens
de b¨¦n¨¦ficier de cr¨¦dits utilis¨¦s pour mettre en place au niveau de leur
des exploitations agricoles, l¡¯insuffisance
village un syst¨¨me de cr¨¦dits dont certains de type rotatif (revolving).
des plants disponibles, le manque d¡¯in-
formations, l¡¯exode rural, la taille r¨¦dui-
En plus des int¨¦r¨ºts tir¨¦s par les EBA, le syst¨¨me de cr¨¦dit mis en place
te des exploitations agricoles, la disponi-
gr?ce aux revenus suppl¨¦mentaires g¨¦n¨¦r¨¦s par le projet, a permis aux
bilit¨¦ limit¨¦e en terre, la non pr¨¦f¨¦rence
membres qui en ont b¨¦n¨¦fici¨¦ de mener des activit¨¦s lucratives (petit
des esp¨¨ces propos¨¦es.
commerce, embouche) et de se procurer des revenus. Le calcul du ratio
b¨¦n¨¦fice net sur emprunt permet d¡¯appr¨¦cier la rentabilit¨¦ du syst¨¨me
de cr¨¦dits pour les membres des EBA.
Projet collaboratifISRA - NRBAR -
AfTicare
Tous ces impacts s¡¯inscrivent certes ¨¤ l¡¯actif du projet mais, il faut appr¨¦-
cier aussi ¨¤ sa juste valeur l¡¯appui consid¨¦rable apport¨¦ par le KAED qui
Le Projet de D¨¦veloppement de
a pr¨¦c¨¦d¨¦ le projet ISRA - NRBAR - Africare dans la zone. De m¨ºme le
l¡¯Entreprise Agricole de Kaolack
dynamisme, la bonne volont¨¦ et l¡¯engagement des populations rurales,
(KAED), ex¨¦cut¨¦ par Africare, a organi-
et surtout des femmes, ¨¤ am¨¦liorer leur cadre de vie socio-¨¦conomique
s ¨¦
les groupements paysans en
ont favoris¨¦ ces impacts.
Entreprises ¨¤ Base Agricole (EBA) dont
certaines sont les b¨¦n¨¦ficiaires du projet
Les taux d¡¯adoption des technologies par les m¨¦nages varient de 31% ¨¤
collaboratif ISRA - NRBAR - Africare.
80% d¡¯un village ¨¤ l¡¯autre. Il faut noter qu¡¯aucun m¨¦nage n¡¯est encore par-
Ce projet a test¨¦ entre 1995 et 1997, en
venu ¨¤ cl?turer enti¨¨rement son champ avec les haies brise-vent comme les
milieu paysan, des technologies agrofo-
champs de d¨¦monstrations des EBA. Les contraintes d¡¯adoption soulev¨¦s
resti¨¨res mises au point par la recherche
par les m¨¦nages sont : la p¨¦riode de plantation, la configuration de l¡¯hiver-
(haies brise-vent et parcs am¨¦lior¨¦s).
nage, la taille des champs, la divagation du b¨¦tail, la pr¨¦sence des termites,
la forte salinit¨¦ de l¡¯eau, la m¨¦vente des plants produits.
q Rapport Annuel 1997

Inventaire des technologks
bas¨¦es sur la gestion des
ressources naturelles

En Basse et Moyenne Casamance, la
1~s recherches sur les technologies de gcsrion des sols (2:¡®; doiwnr I !; (1
plupart des technologies de gestion des
se poursuivre pour consolider et am¨¦liorer les acquis. La fumun~ II ,<, 1: C>m
ressources naturelles utilis¨¦es dans la
faiblement utilis¨¦e par les producteurs (doses en dessou dc.\\ lL1 <
.!
production agricole concerne la gestion
tions de la recherche).
des cultures. Elles sont au nombre de
cent dix huit (118) soit 51% du total,
Des efforts doivent ¨ºtre faits pour relever les ~ALIX ~¡®~O~)IIOII tic
i IL~~. I
dont 44% sont constitu¨¦s par le mat¨¦-
gies de gestion des am¨¦nagements hydro-agricoles (.?J! c.i JC X ~>,l~IICCi
riel v¨¦g¨¦tal. Les vari¨¦t¨¦s de riz sont au
foresti¨¨res (22) qui sont, en g¨¦n¨¦ral, faibles.
nombre de vingt huit (28). Elles repr¨¦-
sentent le gros lot du mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal
Seulement dix sept (17) technologies de gestion des ressource\\ atur~l,tIe~ uri-
(54%). L¡¯accent doit ¨ºtre mis sur le
lis¨¦es dans la production agricole ont ¨¦t¨¦ recens¨¦es. Des eflorts dulv(Bnr ¨ºtre
transfert des vari¨¦t¨¦s d¨¦j¨¤ existantes et
faits pour accro?tre leur nombre et relever leur lau.. d¡¯adoption trcs t¡¯aible.
tr¨¨s peu diffus¨¦es, mais ¨¦galement sur la
diversification par la s¨¦lection et l¡¯am¨¦-
Les technologies de gestion des ressources halieutiqucx (25) ont, en g¨¦n¨¦ral,
lioration de nouvelles esp¨¨ces.
des taux moyens d¡¯adoption. N¨¦anmoins, les acquis doivent ¨ºtre pr¨¦serv¨¦s et
am¨¦lior¨¦s.
Ea Rapport Annuel 1997

L¡¯Information Scientifique et Technique (IST) est au d¨¦but et ¨¤ la fin de
la recherche. Le chercheur a besoin de connaissances qu¡¯il collecte dans
des documents ou sur le terrain. Les r¨¦sultats qu¡¯il g¨¦n¨¨re sont diffus¨¦s
¨¤ travers des m¨¦canismes d¡¯information.
Information
En tant qu¡¯activit¨¦ transversale, I¡¯IST est g¨¦r¨¦e ¨¤ I¡¯ISRA par l¡¯Unit¨¦
d¡¯Information et de Valorisation (UNIVAL) qui documente les cher-
scientifique et
cheurs, ¨¦dite les publications de haut niveau scientifique, g¨¨re la fonc-
tion principale de Communication de l¡¯Institut et apporte des appuis
ponctuels aux unit¨¦s, en cas de besoin, pour les questions d¡¯information
technique
et de valorisation.
Quoiqu¡¯on ait rapport¨¦ des activit¨¦s d¡¯information li¨¦es dans chacun des
grands domaines, voire dans certaines fili¨¨res, il faut retenir que cer-
taines activit¨¦s sp¨¦cifiques ont ¨¦t¨¦ conduites au niveau de I¡¯UNIVAL et
ont d¨¦bouch¨¦ sur des r¨¦sultats tr¨¨s probants.
Une op¨¦ration coup de poing pour organiser
durablement les informations

En 1995, l¡¯ISRA, apr¨¨s diff¨¦rentes ¨¦valuations et audits avait estim¨¦ en
accord avec ses partenaires que la r¨¦organisation de sa documentation
centrale devait ¨ºtre une priorit¨¦ pour la rendre apte ¨¤ r¨¦pondre aux
besoins de ses utilisateurs.
C¡¯est ainsi que durant l¡¯ann¨¦e 1997, le traitement du fonds de p¨¦rio-
diques scientifiques et techniques qui est essentiel dans la documenta-
tion d¡¯une institution de recherche a ¨¦t¨¦ poursuivi et achev¨¦ et a permis
¨¤ I¡¯ISRA de disposer d¡¯un fonds de 146 titres sous forme de collection
class¨¦e, r¨¦pertori¨¦e dans une banque de donn¨¦es qui sera vers¨¦e dans le
Web de 1¡¯ISRA pour ¨ºtre consult¨¦ ¨¤ travers Internet par la communau-
t¨¦ scientifique nationale et internationale.
L¡¯indexation du fonds des ouvrages a ¨¦t¨¦ poursuivie. De m¨ºme, la base
de donn¨¦es bibliographiques y aff¨¦rent a ¨¦t¨¦ consolid¨¦e portant son
contenu ¨¤ 1750 r¨¦f¨¦rences au 3 1 d¨¦cembre 1997. Ce travail technique
et fastidieux a permis ¨¤ I¡¯ISRA de disposer d¡¯un fonds documentaire
organis¨¦, accessible aux utilisateurs et qui servira de base pour la cr¨¦a-
tion d¡¯une centrale et d¡¯un p?le d¡¯information sp¨¦cialis¨¦ sur la recherche
agricole pour le futur SNRA du S¨¦n¨¦gal.
Une collecte de documents ¨¤ la Banque Mondiale et un don de
I¡¯AUPELF-UREF qui s¡¯inscrit dans le cadre de son programme de ((
biblioth¨¨que minimale )) ont beaucoup contribu¨¦ ¨¤ l¡¯enrichissement en
informations pertinentes, aussi bien du fonds des p¨¦riodiques, que de
celui des ouvrages et des documents non conventionnels.
q Rapport Annuel 1997

Dans la m¨ºme lanc¨¦e, l¡¯UNIVAL a pr¨¦-
fourni aux chercheurs de 1¡¯ISRA 156 documents dans le cadre du
l
par¨¦ l¡¯op¨¦ration de capitalisation et d¡¯or-
service de diffusion s¨¦lective de l¡¯information (DSI).
ganisation de la production scientifique
de l¡¯ISRA qui a ¨¦t¨¦ retenue comme activi-
Ces r¨¦sultats sont appr¨¦ciables compte tenu du fait que 1997 a co?nci-
t¨¦ prioritaire et mobilisatrice, aussi bien
d¨¦ avec l¡¯¨¦tape de r¨¦organisation de l¡¯information et la situation de
par le Plan Strat¨¦gique (Volet IST) de
d¨¦centralisation qui pr¨¦vaut encore, avec l¡¯existence dans les centres de
I¡¯ISRA (Horizon 2003) que par le ?projet
1¡¯ISRA de biblioth¨¨ques de proximit¨¦, dont les actions de diffusion ne
de multip?le d¡¯information pour la
sont pas comprises dans ce bilan annuel.
recherche agricole et agro-alimentaire?
dont I¡¯ISRA a pilot¨¦ la formulation en
tant que leader, avec comme partenaires :
La formation et la recherche en mati¨¨re d¡¯information
l¡¯ITA, 1¡¯ORSTOM et le CIRAD.
L¡¯organisation d¡¯un fonds de dossiers
En encadrant des ¨¦tudiants et en recevant un sp¨¦cialiste de I¡¯informa-
documentaires
indispensables pour
tion en voyage d¡¯¨¦tude, l¡¯Unit¨¦ a contribu¨¦ ¨¤ la formation des ¨¦tudiants
toute unit¨¦ documentaire a ¨¦t¨¦ entam¨¦e.
de l¡¯Universit¨¦ Cheikh Anta DIOI?
Une ¨¦valuation de l¡¯organisation et des r¨¦sultats de cette formation a
permis d¡¯¨¦laborer un dossier pour la d¨¦finition d¡¯une Politique et d¡¯un
La diffusion de l¡¯information
tableau de bord pour la fonction formation en IST du multip?le d¡¯in-
pertinente et un service
formation du SNRA. Ainsi :
questions-r¨¦ponses ont permis
2 ¨¦tudiants en section documentation (lcr cycle) et 1 ¨¦tudiant en
de r¨¦pondre aux besoins
l
section documentation (2tmc
cycle) de 1¡¯Ecole des Biblioth¨¦caires,
urgents d¡¯informations
Archivistes et Documentalistes (EBAD) ont ¨¦t¨¦ encadr¨¦s pendant
deux mois ;
le responsable de l¡¯information de la Direction Nationale des P¨ºches
l
La comp¨¦titivit¨¦ d¡¯une unit¨¦ d¡¯informa-
du Cameroun a ¨¦t¨¦ re?u et form¨¦ ¨¤ la m¨¦thodologie de traitement des
tion se mesure par son degr¨¦ d¡¯organisa-
informations de I¡¯ISRA pendant une semaine.
tion et l¡¯utilisation de l¡¯information
qu¡¯elle a capitalis¨¦e. II est par cons¨¦-
La recherche en mati¨¨re d¡¯information scientifique et technique qui est
quent important en faisant le point de
une activit¨¦ nouvelle ¨¤ l¡¯UNIVAL a permis de conduire une ? ¨¦tude sur
ses activit¨¦s d¡¯appr¨¦cier les r¨¦sultats de la
les syst¨¨mes d¡¯information pour la recherche agricole 1). Cette ¨¦tude fera
gestion de la fonction diffusion.
l¡¯objet d¡¯une th¨¨se de doctorat de 3¨¨mC cycle que pr¨¦pare Mr Samba Aw,
Coordonnateur de I¡¯UNIVAL inscrit ¨¤ l¡¯Universit¨¦ Lumi¨¨re de Lyon
En 1997, l¡¯UNIVAL a :
(France).
¨¦labor¨¦, diffus¨¦ ¨¤ l¡¯ISRA 4 num¨¦ros
Il est aussi pr¨¦vu que cette ¨¦tude d¨¦bouche sur l¡¯¨¦laboration d¡¯un ?mod¨¨-
l
trimestriels de ?Bulletin de Sommaires?
le de syst¨¨me avec son application informatique? qui pourrait ¨ºtre utili-
de p¨¦riodiques et 1 ?Bulletin annuel de
s¨¦ par les institutions de recherche agricole et les r¨¦seaux de chercheurs
nouvelles acquisitionsk
et a satisfait 174
en Afrique au Sud du Sahara. Une version int¨¦gr¨¦e est programm¨¦e pour
demandes d¡¯informations exprim¨¦s
servir ¨¤ la gestion d¡¯un syst¨¨me interconnect¨¦ des syst¨¨mes d¡¯information
suite ¨¤ la diss¨¦mination de ces produits
de la recherche de sous-r¨¦gions comme l¡¯Afrique de l¡¯Ouest.
documentaires ;
enregistr¨¦ et satisfait 87 demandes
l
d¡¯informations venant de l¡¯ext¨¦rieur
dans le cadre de son service questions
r¨¦ponses ;
re?u 53 utilisateurs (chercheurs, planifi-
l
cateurs, d¨¦cideurs, ¨¦tudiants, consul-
tants, paysans, op¨¦rateurs ¨¦conomiques)
venus consulter sa documentation ;
Rapport Annuel 1997
.---

¡°¡®Ikblications ff tialis¨¦es et pr¨ºt& pour imprekion
La gestion de la fonctioa
¨¦dition de I¡¯ISRA pour

no
Titres ou intitulC
Auteur(s) et centre
S¨¦rie et
d¡¯ordre
r¨¦f¨¦rences
d i fiser les r¨¦sultats
1
La caract¨¦risation de I¡¯Unit¨¦ pastoraIe
Cheikh Mback¨¦ (BAME)
R¨¦flexion et
de la recherche au niveau
Perspectives vol 7
national et aupr¨¨s de la
n¡±1,1997
2
Impact de la d¨¦valuation du F CFA sur
BAME
ActesvoI4n¡±l,
communaut¨¦ scientifique
les revenus et la s¨¦curit¨¦ alimentaire au
1 9 9 7
S¨¦n¨¦gal : Premier atelier de restitution,
internationale
Dakar, Novotel 23 f¨¦vrier 1996
3
La situation alimentaire au .%¨¦gal
Moustapha KEBE (BAME)
Etude et docu-
Matar GAYE (ISFWCNRA
ment.5 no8 vol
Un des indicateurs pour mesurer la
de Bambey)
1,1997
4
Bilan du plan quinquetmaI de I%RA
Direction Scientifique
RaPpofl
comp¨¦titivit¨¦
d¡¯une institution de
1990-1995 (l¡¯Unit¨¦
a collabor¨¦ ¨¤ la
recherche est la taille de sa production
redaction, ¨¤ la confection et r&Iisation
scientifique ¨¦dit¨¦e.
et a assur¨¦ I¡¯illustration~
5
Rapport annuel 1995 de I%RA (UNI-
Direction Scientifique
En tant que ma?tre d¡¯oeuvre, coordon-
VAL a collabor¨¦
¨¤ la production et assur¨¦
la conception et I¡¯¨¦dition scientifique)
nateur de l¡¯¨¦dition scientifique et tech-
nique de I%RA, I¡¯UNIVAL g¨¨re tous
6
Rapport annuel 1996 de I¡¯ISRA (UNI-
Direction Scientifique
les aspects juridiques li¨¦s ¨¤ cette fonc-
VAL a coIIabot¨¦
¨¤ la production et assur¨¦
la conception et I¡¯¨¦dition scientifique)
tion dans l¡¯Institut.
,, ,&uel & fon&on SUT les notme? et les
Amadou
Moustapha., B¨¨ye
Manuel
&hniquas p production
de setnence?
de
ISRA/ CRA de Djibilor et
Dans la mesure o¨´ I¡¯¨¦di,$ion d¡¯un docu-
¡¯ I-+ : cas de la zone sud du S¨¦n¨¦gal
Aminata B? Mbaye (consul-
ment passe par un processus relative-
tante)
ment long pour garantir une bonne
b production intensive de viande en
Editeurs Scientifiques
synth¨¨se et
qualit¨¦ des documents produits et mis ¨¤
Afrique Sub-Saharienne : synth¨¨se des
S&&ou Tour¨¦ FaU (LNERV)
Etudes et
la disposition des chercheurs et parte-
tiavaw de recherche
et Adama Faye (DS)
Documents vol
naires, il arrive que la pr¨¦paration et la
9, n¡±3, 1997
,Etude du calage du cjxIe au calendrier
Thiaka DIOUF
Etudes et docu-
¡® finalisation¡¯ d¡¯un document ¨¦dk¨¦ se¡±
cdtural et ¨¦vaiuariori
du rendement
(ISRAKXA de Saint-Louis)
ments vol 8
fasse sur plus de 12 mois. On trouve ci:
n¡±3,1997
dessous sous forme de tableaux, un
Catalogue des P¨¦riodiques Scientifiques Samba Aw (ISRAKJNIVAL)
CkdOgUC
r¨¦pertoire des publications finalis¨¦es et
et techniques de I¡¯UNIVALldocument
¨¦dit¨¦es en 1997.
de r¨¦f¨¦rence o¨´ publier un article scien-
tifique de recherche (p partie)
Articles de p¨¦riodiques mis en forme pour publication
no
Titres ou intitul¨¦
Auteur(s) et centre
S¨¦rie et
d¡¯ordre
rdf¨¦rences
1
Engagement et d¨¦sengagement de
Marat Gaye
COPAF-ADlON
I¡¯Etat ¨¤ I¡¯¨¦gard du monde rural :
(ISWCNRA de Bambey)
l¨¦gende d¡¯illustration du cas s¨¦n¨¦galais
2
Recherche-d¨¦veloppement sur I¡¯ara-
Claude Dancette
COPAF-ACTION
chide irrigu¨¦e dans le delta du Fleuve
(ISRA-Fleuve)
S¨¦n¨¦gal d, 1993 ¨¤ 1996
Autres documents ¨¦dit¨¦s
no
Titres ou intitul¨¦
Demandeur
d¡¯ordre
1
Lettres de la CORAF (CORAF-
CORAF
ACTION nD 2,3,4,5)
2
Rapport d¡¯activit¨¦ du R¨¦seau Ouest et
Demba Farba Mbaye
Centre Africain de Recherche sur le
(Coordonnateur
Mil (ROCAFREMI) 1996
ROCAFREMI-ISRA)
Rapport Annuel 1997

L¡¯ISRA en bref
Sommaire :
I%RA au S¨¦n¨¦gd (81)
Les instances dirigeantes de I%RA (82)
Le personnel de direction (83)
Les chefs de centres et de laboratoires (84)
Le personnel chercheur (85)
L¡¯effectif (88)
Le budget en 1997 (88)

q Rapport Annuei 1997

r1sRA
au s¨¦n¨¦gal

La Direction G¨¦n¨¦rale de 1¡¯ISRA est localis¨¦e ¨¤ Dakar. Pour mener ses
activit¨¦s de recherche, l¡¯Institut est dot¨¦ de centres ou laboratoires natio-
naux et de centres r¨¦gionaux.
Les quatre (4) centres ou laboratoires nationaux sont implant¨¦s dans la
r¨¦gion de Dakar et couvrent les recherches amont au b¨¦n¨¦fice des
centres r¨¦gionaux.
l Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar Thiaroye (CRODT)
l Centre National sut les Recherches Foresti¨¨res (CNRF)
l Laboratoire National d¡¯Elevage
et de Recherches V¨¦t¨¦rinaires (LNERV)
l Laboratoire National de Recherches sur les Productions V$$tales (LNRPV)
Les centres r¨¦gionaux, au nombre de huit (8), r¨¦partis sur toute l¡¯¨¦ten-
due du S¨¦n¨¦gal, permettent l¡¯ex¨¦cution des activit¨¦s dans toutes les
situations agroclimatiques.
l Centre de Recherches Agricoles de Saint-Louis en Zone Fleuve
l Centre de Recherches Agricoles de Djibelor en Basse et Moyenne Casamance
l Centre National de la Recherche Agronomique de Bambey au Centre Nord Bassin Arachidier
l Centre de Recherches Agricoles de Tambacounda au S¨¦n¨¦gal OrientaUHaute Casamance
l Centre de Recherches Zootechniques de Dahra en Zone Sylvopastorale
l Centre de Recherches Agricoles de Kaolack au Sud Bassin Arachidier
l Centre de Recherches Zootechniques de Kolda au S¨¦n¨¦gal OrientaUHaute Casamance
l Centre pour le D¨¦veloppement de I¡¯Horticulture en Zone des Niayes
Le BAME, I¡¯UNIVAL et deux (2) unit¨¦s de productions (semences et
vaccins) viennent compl¨¦ter le dispositif scientifique de 1¡¯ISRA.
q Rapport Annuel 1997

L¡¯ISRA en bref
Le Conseil d¡¯Administration
En 1997, deux r¨¦unions du Conseil d¡¯Administration ont eu lieu et se
Les instances
sont tenues le 28 janvier et les 2/3 d¨¦cembre 1997.
dirigeantes de
Les membres du Conseil d¡¯Administration sont les suivants :
I¡¯ISRA
Demba
Diop
Minist¨¨re de I¡¯Energie,
des Mines et de I¡¯Indusrrie
Djibril
S¨¨ne
D¨¦put¨¦ ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e Nationale
El Hadji
Ciss¨¦
D O P M
Ousseynou
Dia
Enseignement sup¨¦rieur
Assane
Y a d e
Contr?le financier
El Hadji
Gueye
Pr¨¦sident
Alassane
Niane
DAST
Moussa
Fall
Pr¨¦sident du CST
Me?ssa
Ndiaye
MEFP
Rapha?l
N i a s s y
Repr¨¦sentant du personnel
Honor¨¦ G.
Ndiaye
M E N
Amadou M.
Camara
DA
Le Comit¨¦ Scientifique et Technique (CST)
La liste des membres actuels est la suivante :
Moussa
Fall
Agro¨¦conomie
Michel
S¨¦dogo
P¨¦dologie
Papa El Hassane Diop
Sant¨¦ animale/Reproduction
GUY
Hainneaux Agronomie
E. Salif
Diop
Biologie/p¨ºche
John
Sanders
Economie
Le r¨¨glement int¨¦rieur du CST pr¨¦voit quinze (15) membres. Plusieurs
membres, dont la liste suit, ont ainsi ¨¦t¨¦ coopt¨¦s.
Aboubacty
San
G¨¦n¨¦tique/Am¨¦lioration des plantes
Salvador
Fernandez-Rivera
Sant¨¦ animale
Jacques
Weber
EconomielP¨ºche
Etienne
Landais
Zootechnie
John T.
Russe1
Agronomie
Andr¨¦
Fontana
Biologie/P¨ºche
Abdou1
Aziz
SY
I¡¯hytopathologi?
Edouard G.
Bonkougou
Agroforesterie
Patrick
Dugu¨¦
Agronomie
Babacar
Ndoye
Technologie alimentaire
Le Comit¨¦ Scientifique et Technique n¡¯a pas tenu de r¨¦union au cours
de l¡¯ann¨¦e 1997.
q Rapport Annuel 1997

L¡¯IsRA en bref
Direction G¨¦n¨¦rale
** * Le personnel
Dakar Bel-Air
Route des Hydrocarbures,
de direction
B.P. 3120
T¨¦l¨¦phone : (221) 832.24.31 - 832.24.20
T¨¦l¨¦copie : (221) 832.24.27
T¨¦lex : 61117 ISRA SG
Email : bakhayok@isra.refer.sn
Directeur G¨¦n¨¦ral
Moussa Bakhayokho
Conseil Sp¨¦cial
Pape Abdoulaye Seck
Mamadou Mbaye
Directeur ScientiJque
Jean-Pierre Ndiaye
Charg¨¦e de Mission Gestion des Ressources Naturelles
Aminata Niane Badiane
Charg¨¦ de Mission Rechercbe/D¨¦vebppement
Adama Faye
Secr¨¦taire G¨¦n¨¦ral
Ndiaga Dieng
Agent Comptable Particzdier
Pierre Di¨¨ne
Audit Interne
Moussa Ndoye
Contr?le de Gestion
Mamadou Nguer¡¯
2 D¨¦c¨¦d¨¦ en janvier 1998
q Rapport Annuel 1997

L¡¯ISRA en brej
Centre de Recherches Agricoles de Djib¨¦lor
T¨¦l¨¦phone : (22 1) 99 1.12.05
BP 34
T¨¦l¨¦copie : (221) 991.12.93
Chefde centre : Dr. Mamadou Khouma
Centre de Recherches Agricoles
T¨¦l¨¦phone : (221) 981.12.78
Les chefs de
de Tambacounda, BP 21 I
T¨¦l¨¦copie : (221) 981.12.78
Centre de Recherches Zootechniques de Kolda
-_
T¨¦l¨¦phone : (221) 996.1152
Chef&s cenhes : Dr. Demba Farba Mbaye
T¨¦l¨¦copie : (22 1) 996.11.52
c e n t r e s e t
Centre de Recherches Agricoles de Kaolack
T¨¦l¨¦phone : (221) 94 1.29.16
BP 199
T¨¦l¨¦copie : (221) 941.29.02
de laboratoires
Chef de centre : Dr. D¨¦sir¨¦ Y. Sarr
Centre National de la Recherche Agronomique
T¨¦l¨¦phone : (221) 973.60.50
de Bambey, BP 53
(221) 373.60.54
Chef de centre : Dr. Dogo Seck
T¨¦l¨¦copie : (221) 973.6052
Centre de Recherches Agricoles de Saint-
T¨¦l¨¦phone : (221) 961.17.51
Louis, BP 240
T¨¦l¨¦copie : (221) 961.18.91
Chef de centre : Dr. Sidy M. Seck
Centre de Recherches Zootechniques de Dahra
T¨¦l¨¦phone : (221) 968.61.11
Chef de cenhe : Dr. Tamsir Diop
T¨¦l¨¦copie : (221) 968.61.11
Centre pour le D¨¦veloppement de
T¨¦l¨¦phone : (221) 835.06.10
1¡¯Horticulture de Dakar - Camb¨¦r¨¨ne, BP 2619
T¨¦l¨¦copie : (221) 835.06.10
Chefde centw : Mr. Alain Mbaye
Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de
T¨¦l¨¦phone : (221) 834.05.34
Dakar Thiaroye, BP 224
T¨¦l¨¦copie : (221) 834.27.92
Chef de centre : Dr. Diafara Tour¨¦
Laboratoire National de Recherche sur les
T¨¦l¨¦phone : (221) 832.18.46
Productions V¨¦g¨¦tales, Dakar Bel-Air, BP 3120
T¨¦l¨¦copie : (221) 832.24.27
Chef de laboratoire : Dr. Mamadou Gueye
Laboratoire National dElevage et de
T¨¦l¨¦phone : (221) 832.5 1.46
Recherches V¨¦t¨¦rinaires, Dakar Hann, BP 2057
T¨¦l¨¦copie : (221) 832.41.46
Chef de laboratoire : Dr. Arona Gueye
Centre National de Recherches Foresti¨¨res
T¨¦l¨¦phone : (221) 832.32.19
Dakar Hann, BP 2312
T¨¦l¨¦copie : (221) 832.96.17
Chef de centre : Dr. Pape N. Sa11
Bureau
d¡¯Analyses Macro-Economiques
T¨¦l¨¦phone : (22 1) 932.23.13
BP 3120
T¨¦l¨¦copie : (221) 932.41.46
Chef du bureau : Mr. Moustapha K¨¦b¨¦
Unit¨¦ d¡¯Information et de Valorisation
T¨¦l¨¦phone : (221) 832.82.83
BP 3120
T¨¦l¨¦copie : (22 1) 832.4 1.46
Chef de l¡¯unit¨¦ : Samba Aw
q Rapport Annuel 1997

L¡¯ISR.4 en bref
CRA de Djib¨¦lor
Alioune Fall, Machinisme agricole
_ -.-Le personnel
Saliou Djiba, Entomologie
Cheikh Oumar B?, Sociologie
chercheur
Demba Sidib¨¦, Arboriculture
Amadou M. Beye, S¨¦lection
Souleye Badiane, Sylviculture
Boubacar Barry, Hydraulique
Mamadou L?, Agronomie
Samba Sall, Economie agricole
Ibrahima Thomas, Sylviculture
Youga Niang, Agronomie
Mamadou Khouma, Agrop¨¦dologie
CRA de Tambacounda et CRZ de Kolda
Samba Thiaw, Agronomie
Mour Gueye, Agronomie
Ndiaga Ciss¨¦, S¨¦lection
Djibril Badiane, Entomologie
Demba Farba Mbaye, Phytophatologie
Amadou Fofana, S¨¦lection
Ambroise Diarta, Agronomie
Mamadou Alassane B?, Physiologie de la reproduction
Pape Nouhine Dieye, Zootechnie
Momar T. Seck, Pathologie Animale
A. Bodian, Botanique
CRA de Kaolack
Modou S¨¨ne, Agrop¨¦dologie
Mani¨¦vel S¨¨ne, Agronomie
Mala?ny Diatta, Sylviculture
Astou S¨¨ne, Economie agricole
Fatimata Dia Tour¨¦, Zootechnie
Abdou Ndiaye, S¨¦lection
Matar Gaye, Economie agricole
Ibrahima Diait¨¦, Am¨¦nagement
Mateugue Diack, Agrop¨¦dologie
Ibrahima Di¨¦dhiou, Ecologie
D¨¦sir¨¦ Sarr, Sociologie
?l Rapport Annuel 1997

L¡¯ISRA en bref
CNRA de Bambey
CDH de Camb¨¦r¨¨ne
Amadou Ba, Biochimie
Emile Victor Coly, Entomologie
Mamadou Bald¨¦, Entomologie
Abdou1 Aziz Mbaye, Virologie
Dani¨¨le Clavel, S¨¦lection
Cheikh Alassane Fall, S¨¦lection
Marne Nah¨¦ Diouf, V¨¦t¨¦rinaire
Cheikh L?, Agronomie
Mankeur Fall, Agrop¨¦dologie
Me?ssa Diouf, Biophysiologie
Mb¨¨ne Di¨¨ye Faye, Economie
Abdourahmane Tamba, Sylviculture
Edouard Marone, Physiologie
Maty Ba Diao, Zootechnie
Jos¨¦ Martin, Agronomie
Tanou B.G. Ba, Hydraulique
Aly Ndiaye, Physiologie
Alain Mbaye, S¨¦l¨¦ction
Mamadou Ndiaye, Agronomie
Ousmane Ndoye, S¨¦lection
Babou Ndour, Agroforesterie
CRODT
Dogo Seck, Entomologie
Moctar Wade, Malherbologie
Mamadou Diallo, Biologie des p¨ºches
Alassane Samba, Biologie des p¨ºches
CRA de Saint-Louis
Modou Thiam, Biologie des p¨ºches
Moustapha D¨¨me, Economie
Mariama Barry G¨¦rard, Biologie des p¨ºches
Thiaka Diouf, Physiologie
Hamet Diaw Diadhiou, Biologie des p¨ºches
Souleymane Diallo, Malherbologie
Vacque Ndiaye, Aquaculture
Cheikh Sali, Zootechnie
Ta?b Diouf, Biologie des P¨ºches
Paul Senghor, S¨¦lection
Papa Samba Diouf, Bio¨¦cologie
Amadou A. Fall, Economie agricole
Birane Samb, Biologie des p¨ºches
Massa?r Nguer, Arboriculture
Diafara Tour& Oc¨¦anographie/Physique
Moustapha Di¨¨ye, Agrop¨¦dologie
Itaf D¨¨me Gning, Chimie
Maguette Wade, Hydraulique
Tidiane BOUSSO, Biologie des p¨ºches
Samba Kant& Machinisme agricole
Bassirou Diaw, Oc¨¦anographielPhysique
Sidy M. Seck, G¨¦ographie
Massa1 Fall, Biologie des p¨ºches
Claude Dancette, Agrobioclimatologie
Alassane 0. B?, Oc¨¦anographielPhysique
Jo?l Huat, Agronomie
Alain Caverivi¨¨re, Biologie des p¨ºches
Patrick d¡¯llcquino, G¨¦ographie
Michel Carn, M¨¦t¨¦orologie
Christian Corniaux, Zootechnie
Fran?ois Domain, Biologie des p¨ºches
H¨¦l¨¨ne D. Benz, Economie
Emmanuel Charles Dominique, Biologie des p¨ºches
Eric Foucher, Informatique
Jean Pierre Hallier, Biologie des p¨ºches
CRZ de Dahra
Olivier Danigo, Commandant N/O ? Louis Sauger ?
Pierrick Pringent, M¨¦canique N/O ? Louis Sauger ?
Alain Roux, Commandant en second N/O ? Louis Sauger ?
Mamadou Dione, Sylviculture
Guy Vidy, Biologie des p¨ºches
Mamadou Diop, Zootechnie
Tamsir Diop, Pastoralisme
q Rapport Annuel 1997

LNRPV
CNRF
Abibou Gaye, G¨¦n¨¦tique
Madiagne Diagne, G¨¦ographie
Isma?la Diallo, G¨¦n¨¦tique
Aminata N. Badiane, Agrop¨¦dologie
Amadou Ba, Microbiologie
Mamadou Gueye, Microbiologie
Ousmane Diagne, Microbiologie
Pape N. Sali, Ecophysiologie
A. Ndiaye Samba, Agroforesterie
LNERV
Jean Rousse13, Sylviculture
Pascal Danthu, G¨¦n¨¦tique
Mamady Kont¨¦, Microbiologie
BAME
Abdoulaye Niass, Virologie
Joseph Sarr, Virologie
Yaya Thiongane, Virologie
Mamadou Sidib¨¦, Economie agricole
Oumar Talla Diaw,
Bocar N. Diagana, Economie agricole
BiologielParasitologie
Cheikh Mback¨¦ Ndione, Zoo¨¦conomie
Cheikh M. Boye, Nutrition
Moustapha K¨¦b¨¦, Economie
Ma?mouna N. Ciss¨¦, Nutrition
Safi¨¦tou T. Fall, Nutrition
Abdou Fall, Nutrition
Arona Gueye, Parasitologie
Magatte Ndiaye, Epid¨¦miologie
Racine Samba Sow, G¨¦n¨¦tique
Mamadou Mbaye, Physiologie de la
Reproduction
Adama Faye, Zootechnie
Brigitte Arbelot, Bact¨¦riologie
Georges Vassiliades, Biologie
Alexandre Ickowicz, Nutrition
Renaud Lancelot, Pathologie
Eric Cardinale
i Retrait¨¦
rm Rapport Annuel 1997

L¡¯ISRA en bref
L¡¯effectif
Au 31 d¨¦cembre 1996, l¡¯effectif de I¡¯ISRA s¡¯¨¦levait ¨¤ 661 agents toutes
categor-ics confondues repar-ris entre les differcnrs ccntrcs. Le personnel
chercheur se chiffre ¨¤ 144 (nationaux et expatri¨¦s).
R¨¦partition des effectifs
Production
de vaccins (21)
CRATambacounda
et CRZ Kolda (56)
(
5
)
CNRA Bambey (76)
Le budget
En 1997, le budget total pr¨¦visionnel s¡¯¨¦levait ¨¤ 4 445 133 081 CFA
(quatre milliards quatre cent quarante cinq millions cent trente trois
en 1997
mille quatre vingt un francs CFA) dont l¡¯origine et la r¨¦partition sont
donn¨¦es dans la figure ci-dessous.
Origine, r¨¦partition et montant des ressources financi¨¨res
I D A
Budget national
(598 001 150 CFA)
(1 585 545 000 CFA)
I
q Rapport Annuel 1997

Liste des sigles
Rapport Annuel 1997

Liste des sigles
ADI&.40
Association pour le D¨¦veloppement de la Riziculture
NRBAR
Projet de Recherche Agricole Bas¨¦e sur la Gestion
en Afrique de l¡¯Ouest
des Ressources Naturelles
AUPELF
Association des Universit¨¦s Partiellement ou
O N G
Orgamsatlon Non Gouvernemenrale
Enti¨¨rement de Langue Fran?aise
O R S T O M
Institut Fran?ais de Recherche Scientifique pour le
BAME
Bureau
d¡¯Analyses Macro-Economiques
D¨¦veloppement en Coop¨¦ration
CA
Conseil d¡¯Administration
OSDIL
Organisation S¨¦n¨¦galaise pour le D¨¦veloppement
CCF
Fonds Chr¨¦tiens pour les Enfants
des Iniriarives Localis¨¦es
C D H
Centre pour le D¨¦veloppement de
PAPEL
Projet d¡¯Appui ¨¤ I¡¯Elevage
I¡¯Horticulrure
PAPEM
Point d¡¯appui de Pr¨¦vulgarisation et
>
,.
CERAAS
Centre d¡¯Etudes R¨¦gional pour I¡¯Am¨¦lioration de
d Experlmenration Multilocale
I¡¯Adaptation ¨¤ la S¨¦cheresse
P C R
Polymerase Chain Reaction
CFA
Communaut¨¦ Financi¨¨re Africaine (franc de la)
PDEF
Projet de D¨¦veloppemenr de l¡¯Enfant et de la Famille
CIRAD
Centre de Coop¨¦ration Internationale en Recherche
PEG
Poly¨¦thyl¨¨ne Glycol
Agronomique pour le D¨¦veloppement
P G
Phosphogypse
CNCAS
Caisse National de Cr¨¦dit Agricole du S¨¦n¨¦gal
P M E
Production Maximale Equilibr¨¦e
C N R A
Centre National de la Recherche Agronomique
PNVA
Programme National de Vulgarisation Agricole
C N R F
Centre National de Recherches Foresti¨¨res
PP
Pratique paysanne
CNROP
Centre National de Recherches Oc¨¦anographiques et
PSAOP
Programme Services Agricoles et Organisations de
P¨¦lagiques (Nouadhibou, RIM)
Producteurs
CORAF
Conf¨¦rence des Responsables de la Recherche
P T
Paquet Technologique
Agronomique Africains
ROCAFREMI R¨¦seau Ouest et Centre Africain de Recherche sur
CRA
Centre de Recherches Agricoles
le Mil
C R E
Contenu Relatif en Eau
SAGNO
Sch¨¦ma d¡¯Am¨¦lioration G¨¦n¨¦tique ¨¤ Noyau Ouvert
CRODT
Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar
SBA
Sud Bassin Arachidier
Thiaroye
SENCHIM
S¨¦n¨¦gal Chimie
C R Z
Centre de Recherches Zootechniques
SIG
Syst¨¨me d¡¯Information G¨¦ographique
CST
Comit¨¦ Scientifique et Technique
SNRA
Syst¨¨me National de Recherche Agricole
DIREL
Direction de 1¡¯Elevage
SODEFITEX
Soci¨¦t¨¦ de D¨¦veloppement des Fibres Textiles
DOPM
Direcrion de l¡¯oc¨¦anographie et des P¨ºches
SODEVA
Soci¨¦t¨¦ de D¨¦veloppement et de Vulgarisation
Maritimes
Agricole
DSI
Diffusion s¨¦l¨¦ctive de l¡¯Information
T S M
Temp¨¦ratures Superficielles de la Mer
EBA
Entreprises ¨¤ Base Agricole
UBT
Unit¨¦ de B¨¦tail Tropical
EBAD
Ecole des Biblioth¨¨caires, Archivistes et Documentalistes
UCAD
Universit¨¦ Cheikh Anta Diop
EPST
Etablissement Public ¨¤ caract¨¨re Scientifique et
UEA
Unit¨¦ Equivalent Adulte
Technique
ULV
Ultra Low Volume
FAO
Organisation des Nations Unies pour I¡¯Alimenration
UNIVAL
Unit¨¦ d¡¯Information et de Valorisation
et l¡¯Agriculture (Food and Agriculture Organization)
U P
Unit¨¦ Pastorale
FVR
Fi¨¨vre de la Vall¨¦e du Rift
UREF
Universit¨¦ des R¨¦seaux d¡¯Expression Fran?aises
GMQ
Gain Moyen Quotidien
ZSP
Zone Sylvo-Pastorale
ILRI
International Livesrock Research Instirute
ISRA
Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles
IST
Information Scientifique et Technique
ITA
Institut de Technologie Alimentaire
KAED
Entreprise Agricole de Kaolack
L N E R V
Laboratoire National d¡¯Elevage et de Recherches
V¨¦t¨¦rinaires
L N R P V
Laboratoire National de Recherches sur les
Productions V¨¦g¨¦tales
MIRCEN
Centre des Ressources Microbiologiques
MSA
Mati¨¨re S¨¨che A¨¦rienne
M S R
Mati¨¨re S¨¨che Racinaire
la Rapport Annuel 1997

Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles
Route des Hydrocarbures, BP 3120
L